LE BÂTON DE MOÏSE

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Dans ce siècle étrange, les gens de foi, les gens de science et les professeurs d’établissements scolaires ont, fortement, besoin du Bâton de Moïse; les récitants et les connaisseurs de religion ont, fortement, besoin du livre intitulé Zulfiqar.Oui, par exemple, dans le Traité des Miracles du Coran, aux mêmes endroits où la plupart des versets ont été sujets aux doutes et aux objections; alors, des rayons miraculeux et de belles subtilités du Coran ont été prouvés.Au nom de tous les disciples de Risale-i NurSaid Nursî

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  • T itre o rig in a l:

    AS-YI M USA%

    Editions:

    ENVR NERYATPiyerloti Cad. Dostlukyurdu Sk.

    Hacibey Apt. No: 10/3 34122 emberlita - Fatih

    ISTANBUL-TURQUIEwww.envarnesriyat.comtel: +90 212 516 20 42 - 518 62 71

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    Certificat no: 14439

    Imprimerie:Enes Basim Yayin ve Mat. Ltd. ti.

    Prem ire d ition

    M ars 2012 - ISTANBUL

    ISBN: 978-975-990-268-1

    C opyrigh t: tous droits rservs: les copies ou reproductions destines une utilisation collective sont interdites. Toute reprsentation ou reproduction intgrale ou partielle faite par quelque procd que ce soit, sans le consentement de l diteur, est illic ite et constitue une contrefaon sanctionne par les articles du Code pnal.

  • Collection R isale-i N u r

    BedizzamanSaid Nurs

    Ouvrage traduit

    par Dr. M. Karadag

  • Je tiens ici exprimer ma profonde reconnaissance envers les hritiers spirituels du Matre Bediuzzaman Said Nurs qui mont toujours soutenu et encourag dans mon trava il de traducteur des uvres de la Collection Risale-i Nur.

    M.K.

  • Dans ce sicle trange, les gens de foi, les gens de science et les professeurs dtablissements scolaires ont, fortement, besoin du Bton de Mose; les rcitants et les connaisseurs de religion ont, fortement, besoin du livre intitul Zulfiqar.

    Oui, par exemple, dans le Trait des Miracles du Coran, aux mmes endroits o la plupart des versets ont t sujets aux doutes et aux objections; alors, des rayons miraculeux et de belles subtilits du Coran ont t prouvs.

    Au nom de tous les disciples de Risale-i Nur

    Said Nurs

  • Mes Chers et Loyaux Frres,

    Puisque la publication de Risale-i N ur est gnralise, par la machine dupliquer et puisque beaucoup dlves, d tudiants et les professeurs, qui tudient la philosophie et les sciences modernes sattachent Risale-i Nur, i l faudrait, certainement, expliquer une vrit. La voici:

    Q uant la philosophie que Risale-i N u r soufflette, avec force et l attaque, ce nest pas absolu, cela concerne sa partie nuisible. Parce que, la philosophie ou la sagesse qui sert la vie sociale de l homme, la morale, les qualits humaines, les progrs et l industrie est rconcilie, avec le Coran; plutt, elle se rt la sagesse du Coran, elle ne peut sopposer lui. R isale-i N u r ne critique pas cette partie de la philosophie.

    E n ce qui concerne la seconde partie de la philosophie: tant donn que, non seulement elle cause l garement, l athisme et le marais de la nature, mais encore elle produ it la dbauche, la turpitude, l insouciance, l garement et que lle soppose aux vrits du Coran, avec des choses extraord ina ires elle, aussi influente que la magie, dans la p lu p a rt de ses fascicules, Risale-i Nur, qui contient des comparaisons, des preuves de paraboles solides, affronte cette p a rtie de la philosophie et la soufflette. Elle nattaque pas la philosophie bnfique et de bon sens. Cest la raison pour laquelle, i l ny a n i hsitation, n i objection rpondre que les lves, les tudiants dtablissements scolaires, sculaires embrassent Risale-i N ur et peuvent, certes, l embrasser.

  • INTRODUCTION 7

    Mais, comme les hypocrites sournois ont utilis, tout fait inutilement et injustement, des gens de madrasas et un certain nombre dimams contre Risale-i Nur, qui est dailleurs leur vraie proprit, il est possible quils provoquent la pdanterie de certains philosophes pour les inciter sopposer Risale-i Nur, cette vrit mrite dtre insre, au dbut deslivres: le Bton de Mose et Zulfikar.

    Said Nurs

    Le Vingt-Huitime clair et le Huitime Rayon prouvent, entirement, que, Imam-i Ali (que Dieu lagre) donne, dans son livre Jaljalutiyya, des informations sur Risale-i Nur, fortement et presque explicitement, avec les mmes numros cits ci-dessus et Imam-i Ali (que Dieu lagre) parle du dernier trait de Risale-i Nur, avec la phrase

    dans son Jaljalutiyya.

    Il y a un ou deux ans, nous supposions que le Signe Suprme tait le dernier livre de Risale-i Nur, tandis que, prsent, en 64 (calendrier grgorien en 1948), le fait que Risale-i Nur a t complt et le sens de cette phrase alwienne, cest--dire, elle prdit un trait qui fera disparatre les t.- nbres, donnera lumire, comme le Bton de Mose (paix sur lui) et mettra fin la sorcellerie; et, une partie de cette uvre, intitule le Trait du Fruit, en prenant la valeur dune dfense, dispersera aussi les tnbres effrayantes qui se sont

  • 8 LE BTON DE MOSE

    abattues, sur nos ttes, mais aussi la deuxime partie les Preuves, en dispersant les obscurits de la philosophie matria lis te qui prend position contre Risale-i Nur, en obligeant le groupe dexperts dAnkara l accepter et l apprcier; de plus, i l existe de nombreux signes quelles disperseront les obscurits du fu tu r et puis, en comparaison aux douze sources que Mose (paix sur lu i) a fa it couler dun rocher, causant onze miracles, cette dernire oeuvre aussi, T ra it du F ru it, avec ses onze sujets clairants, ensuite sa partie, les Preuves loquentes, qui donne onze preuves certaines nous ont convaincus que, Im am -i A li (que Dieu l agre) regarde directement cette uvre, le prdit et l applaudit.

    Said Nurs

  • LE BATON DE MOSE

    PREMIRE PARTIE

    (Un f r u it de la prison de Denizli)

    Cest une dfense contre l athisme et contre l incroyance absolue. Et, cest une vraie dfense durant notre emprisonnement. Car, nous tra vaillons, seulement, pour cela. Ce tra it est un fru it, un souvenir de la prison de Denizli et le produit de deux vendredis.

    Said Nurs

  • Selon le rappel et le mystre de ce verset, le Prophte Joseph (paix sur lui) est le plus sage des prisonniers et la prison devient, en quelque sorte, une cole de Joseph.

    Puisque cest la seconde fois que les disciples de Risale-i Nur, en grand nombre, entrent en prison, en lisant et en faisant lire de brefs rsums, sur des sujets traits et prouvs, par Risale-i Nur, qui parlent de la prison, il faut recevoir une ducation complte, dans cette cole, ouverte pour enseignement. Voici, nous allons expliquer cinq ou six de ces rsums.

  • PREMIER SUJET

    Comme i l est expliqu, dans la Quatrime Parole, notre Crateur nous offre, tous les jours, notre capital de v ing t- quatre heures de vie, pour quon obtienne les choses ncessaires nos deux vies, avec ce capital. Si nous consacrons, pour la vie brve de ce monde, v ingt-tro is heures, si nous ne consacrons pas une heure qui su ffit aux cinq prires obligatoires pour la vie de l Au-del, trs longue, cest une faute draisonnable et comme sanction de cette faute, on subira la dtresse aussi bien du cur que de l esprit et cela perturbera notre comportement et nous passerons notre vie dans des ennuis, alors non seulement, nous ne recevrons pas l ducation ncessaire, plutt, en agissant contre l ducation, combien nous serons perdants, i l faut fa ire une comparaison. Si nous consacrons une heure aux cinq prires prescrites, chacune des heures de l emprisonnement et du malheur prend de la valeur, parfois, celle dun jou r dadoration et une heure phmre en des heures ternelles, les soucis lis au coeur et l esprit prennent, en partie, fin, et puis, cest, une cause pour le pardon des motifs de l emprisonnement, par expiation, pour l acquisition de la rducation, qui est le but de l emprisonnement. Nous devons penser combien, cest une preuve bnfique, combien cest une conversation agrable, qui console nos camarades du malheur.

    Comme i l est aussi crit, dans la Quatrime Parole, si quelquun donne quatre ou cinq, sur ses v ingt-quatre liras, pour une loterie, un jeu de hasard, de m ille liras, auquel m ille personnes ont particip, si l ne donne pas un des v ing t-

  • 12 LE BTON DE MOSE

    quatre liras pour un b ille t de trsor permanent de joa ille rie - or, la chance de gagner m ille liras, dans la loterie te rrestre, est un millime; car, i l y a m ille participants-, tandis que, dans la loterie du destin hum ain de l Au-del, selon les informations des cent vingt-quatre m ille prophtes, sur ce sujet, confirmes par des informateurs vridiques, comme des gens saints et des savants purs, en nombre incalculable, dans leurs dcouvertes spirituelles, la chance de gagner est de 999 sur 1000, pour les croyants qui ont expriment un dcs heureux; alors, courir vers la premire loterie, fu ir la seconde, quel point, cest agir contre son in trt personnel, on doit les comparer.

    A ce sujet, les directeurs de prisons, les gardiens en chef, p lutt les dirigeants du pays et les gardiens de la paix devraient tre satisfaits de cette leon de Risale-i Nur. En effet, i l est constat par de nombreuses expriences que la gestion et la discipline de m ille personnes pieuses qui pensent tout moment, la prison de l Enfer, cest plus facile que celles de d ix personnes sans prire, sans foi, qui ne pensent qu la prison de ce monde, qui ne connaissent n i licite, n i illic ite et qui sont, en partie, habitues au vagabondage.

    * *

  • RESUME DU DEUXIEME SUJET

    Comme i l a t bien expliqu, dans le Guide l Usage des Jeunes de Risale-i Nur, la mort, qui est aussi sre et certaine que le jo u r suivant la nu it et l automne suivant l hiver, nous atteindra.

    Puisque cette prison est un lieu passager des invits pour ceux qui y entrent et qui en sortent, continuellement, de mme, la surface de la Terre est un htel dans lequel les groupes de voyageurs agissent v ite pour passer une nu it et continuer leurs routes. La m ort qui a vid chacune des villes cent fois au cimetire a, certainement, une demande plus large que la vie.

    Voil, Risale-i N u r a diagnostiqu et a rsolu le mystre de cette vrit impressionnante; son bre f rsum est le suivant:

    E tant donn que la m ort ne peut tre tue et que la porte de la tombe ne peut tre ferme, si l y a une solution dtre sauv du bourreau de la fin de la vie et de la cellule solita ire de la tombe, cette inquitude est le problme le plus im portant de l homme, que toute autre chose. Oui, la solution existe et Risale-i N ur a prouv cette solution, avec le mystre du Coran, comme la solution, deux fois deux font quatre. Voici son bref rsum:

    Soit la m ort est aussi bien une ann ih ila tion ternelle quun trpied qui pendra ses amis et ses proches, soit elle est un certificat de dmobilisation, pour entrer dans un autre monde, ternel, dans un palais du bonheur, avec l attestation

  • 14 LE BTON DE MOSE

    de la foi. Et, quant la tombe, soit elle est la cellule obscure, solitaire et un puits sans fond, soit elle est une porte, qui souvre, de ce cachot du monde, un banquet permanent et clair, dans un ja rd in . Cette vrit a t prouve, dans le Guide l Usage des Jeunes, travers une parabole; par exemple:

    Des gibets sont poss et installs, dans le ja rd in de cette prison et derrire le m ur contre lequel ces gibets sappuient, une grande loterie, laquelle le monde entier a particip, est prpare. Quoi qui l en soit, sans exception, sans pouvoir nous en sauver, chacun de nous, les cinq cents personnes de cette prison, sera amen, cette place publique. Partout, des annonces sont faites, pour dire: Viens chercher ton dcret dexcution et monter au gibet. ou bien Prends la dcision demprisonnement solitaire, permanent et entre dedans, par cette porte ouverte. ou bien Bonne nouvelle pour toi, tu as gagn un b ille t des m illions de pices dor, viens les recevoir. Nous voyons, de nos propres yeux, les gens, les uns aprs les autres, monter ces gibets. Nous observons certains dentre eux pendus. Au moment o nous avons conscience de cette situation, comme si nous voyions dautres personnes u t i l i ser les gibets comme des marches et entrer dans le bureau de la loterie, qui est derrire le m ur en question, bureau propos duquel les informations sont donnes par des hauts fonctionnaires srieux, deux groupes sont entrs, dans notre prison. Les gens du prem ier groupe ont, dans leurs mains, des instrum ents de musique, des boissons alcoolises et des gteaux, apparemment, dlicieux. Ils ont essay de nous les faire manger; mais, ces desserts taient empoisonns; les dmons humains y ont ajout du poison.

    Les gens de la deuxime communaut ou du deuxime groupe portent, dans leurs mains, des crits instructifs, des plats dlicieux et des boissons bnies. Ils en offrent et disent

  • SECOND SUJET 15

    l unanim it, tous ensemble, dune manire srieuse et certaine: Si vous prenez et mangez ces plats, offerts, par le prem ier groupe, pour vous prouver, vous serez condamns la pendaison, comme ceux que vous avez vus. Or, si vous acceptez les cadeaux que nous avons apports, par le commandement du Souverain de ce pays, la place de ceux du premier groupe et si vous lisez les prires et les supplications des crits instructifs, vous serez sauvs de la pendaison. Croyez comme si vous le voyez et croyez aussi clairement que le jour, que chacun de vous recevra le b ille t gagnant des m illie rs de pices dor, comme faveur seigneuriale, au bureau de la loterie. Si vous consommez les desserts illic ites, douteux et empoisonns, les commandements en question et nous-mmes vous renseignons, unanimement et certainement que, vous souffrirez des douleurs terribles, mme jusquau moment de votre excution. inform ent-ils

    Voil, comme cet exemple, pour les gens de foi et dadoration, sils ont une heureuse fin, un b ille t du trsor ternel et inpuisable sera sorti de la loterie du destin du genre humain; mais, pour ceux qui continuent, dans la dbauche, l in te rd it, l incroyance et le pch - condition quils ne se repentent pas- auront l ann ih ila tion ternelle (quand ils ne croient pas l au-del) ou auront la cellule de la prison permanente et obscure (quand ils croient l im m orta lit de l esprit et suivent les vices) ou bien recevront le verdict de la peine perptuit, dans une probabilit de cent pour cent, selon les informations donnes, par cent v ingt-quatre m ille prophtes qui nous renseignent, avec certitude, en portant, dans leurs mains, des miracles innombrables, tant des marques dattestation, par cent v ingt-quatre m illions de saints (que leurs mystres soient sanctifis), qui ont confirm et attest les traces, les ombres, comme sur l cran du cinma, les nouvelles transmises, par eux, avec dcouverte et

  • 16 LE BTON DE MOSE

    p la is ir spirituels et par des m illia rds de chercheurs (Note), de mujtahids (docteurs de la loi), de savants venus et repartis, qui ont prouv et confirm les informations des deux groupes prcdents, dune manire convaincantes, avec des preuves certaines, intelligentes et des arguments forts, travers la pense et la logique, par consensus et accord gnral, ceux qui ncoutent pas les informations donnes, par des dcrets de ces trois grandes communauts, de ces trois groupes des gens vridiques, de ces trs hautes et leves congrgations, tant les commandants sacrs de l humanit, tant les soleils, les lunes et les toiles du genre humain, ceux qui ne suivent pas la voie juste quils ont montre, menant l homme la flicit perptuelle, ceux qui ne prennent pas garde une autre voie dont la probabilit du danger extrme est de quatre-vingt-dix-neuf pour cent et qui laissent tomber la voie juste, en raison dune seule inform ation donne, par une seule personne, en disant que cette voie juste porte le danger et qui agissent, dans une voie longue, ressemblent, srement et certainement, la situation suivante:

    Celui qui abandonne le sentier le plus court, le plus facile, faisant gagner, cent pour cent, le Paradis et la flicit ternelle, selon dinnombrables messagers bien informs et celui qui choisit le sentier le plus dsordonn, le plus long et le plus ennuyeux, conduisant, quatre-vingt-dix-neuf pour cent, la prison de l Enfer, au malheur permanent, celui qui abandonne, suite la probabilit dune fausse information, donne par un seul informateur, un chemin court en raison de la probabilit dun danger sur cent et dun mois demprisonnement, et qui a choisi un long chemin sans bnfice, sans

    Note: Une de ces recherches de la force collective est Risale-i Nur. Ses fascicules qui rduisent en silence les philosophes les plus obstins et inflexibles sont disponibles. Tout le monde peut les lire, sans pouvoir les objecter.

  • SECOND SUJET 17

    risque seulement, vus de loin, sans donner dimportance aux dragons terribles, qui l importunent, en soccupant des moustiques, ne donnant dimportance qu celles-ci, un te l degr, perd sa raison, son cur, son esprit et son humanit.

    Puisque telle est la ralit de la situation, nous, les p r isonniers, pour nous venger, entirement, de ce m alheur de l emprisonnement, nous devons accepter les cadeaux du second groupe bni. Cest--dire, cest comme, par exemple, par le p la is ir dune m inute de vengeance ou par le p la is ir de quelques minutes ou bien dune ou de deux heures, cette calam it nous a mis, dans une prison, pour quinze et cinq, d ix et deux ou trois ans et puis, elle a transform notre monde en un cachot. Nous aussi, en dpit de ce malheur, malgr cette calamit, nous devons, entirement, nous venger de cette catastrophe, en u tilisan t, comme moyen de pardon, une heure et deux heures demprisonnement en un ou deux jours dadoration, nos deux ou trois ans de peine, en v in g t ou trente ans dune vie permanente, par les cadeaux du groupe bni, ou v in g t et trente ans de peine demprisonnement, en une rmission des m illions dannes dincarcration de l Enfer, ainsi pour changer notre vie passagre en pleurs, en notre vie ternelle en rires. En m ontrant la prison comme un lieu dducation, chacun de nous doit essayer dtre un tre humain, bien lev, digne de confiance et u tile pour notre nation et pour notre pays. Que les fonctionnaires, les directeurs et les autres responsables de la prison voient, enfin, comme les tudiants dun tablissement bni qui trava illent, les hommes quils supposent tre des crim inels, des voleurs, des voyous, des assassins et des dbauchs, nuisibles pour la patrie et quils remercient, firement, Dieu!

    * * *

  • TROISIME SUJET

    Cest le rsum dun vnement, qui sert de leon, se trouvant, dans le Guide l Usage des Jeunes:

    Un jour, j tais assis devant la fentre, dans la prison dEskisehir, pendant une Fte de la Rpublique. Les grandes filles du lyce den face dansaient, dans la cour, en clatant de rire . Soudain, mapparut leur situation de cinquante ans aprs, avec un cinma spirituel. J ai vu quarante ou cinquante, parm i ces cinquante ou soixante filles se rduire en poussires et sou ffrir des tourments spulcraux et j a i vu d ix autres, ges de soixante-dix ou de quatre-vingts ans, devenues laides, a ttire r le dgot de ceux dont elles attendaient l amour, puisquelles navaient pas prserv la chastet dans leur jeunesse. J ai observ avec une complte certitude: j ai pleur de leur tat pitoyable. Certains de mes amis, dans la prison, mont entendu pleurer. Ils sont venus et mont in terrog. Alors, je leur ai dit: Pour l instant, laissez-moi tout seul, allez-y!

    Oui, ce que j ai vu est la ralit et non pas l imagination: comme la fin de l t et de l automne, cest l hiver, de mme, la fin de l t de la jeunesse et de l automne de la vieillesse, cest la tombe et le monde Interm diaire. Puisquon montre, actuellement, au cinma, les vnements qui prcdent cinquante ans du temps du pass, si l y avait un cinma qui m ontrerait cinquante ans, plus tard, du temps du fu tur, si on m ontrait, aux gens gars et aux gens dbauchs, leur situation de cinquante ou soixante ans plus tard, ils auraient

  • TRO IS IM E SUJET 19

    pleur, avec horreur et dgot, leurs rires daujourdhu i et leurs plaisirs illic ites.

    Au moment o j tais proccup par ces observations, dans la prison dEskisehir, une personne collective, te l un hum ain dmoniaque, qui vante la dbauche et l garement, surg it devant moi et me dit:

    Nous voulons goter et fa ire goter toutes sortes de p la is ir et de joie de la vie, laisse-nous tranquille !

    En rponse, je lu i dis: Puisque, pour exprimenter tout p la is ir et toute joie,

    pour ne pas te rappeler la mort, tu te plonges, dans l garement et dans la dbauche, sache certainement que, en ra ison de ton garement, tout le temps du pass est m ort et inexistant et qui l prsente un cimetire te rrifia n t, rempli des corps dcomposs. Les souffrances, qui proviennent des sparations sans fin et des dcs perptuels des amis innombrables, subis par la raison et le cur, pour un tre dot de cette facult et donc bien vivant, dtruisent ton p la is ir partiel, dun petit instant, rduisent ta relation l humanit et celle dun homme ivre, dans sa voie de l garement; de mme, le temps du fu tu r est aussi inexistant, obscur, mort, dans un lieu te rrifia n t. Ensuite, les ttes des malheureux qui viennent de ce lieu, qui apparaissent et qui passent au temps du prsent sont coups, par le pourfendeur de la fin de la vie et jetes au nant, puisque ton in te llect est en relation, avec ces vnements, ceux-ci font pleuvoir de graves soucis, sur ta tte sans foi et dtruisent, compltement, ton p la is ir partie l, dans la dbauche.

    Si tu entres dans le cercle de la foi recherche et du bon sens en renonant l garement et aux vices, tu verras, avec la lumire de la foi que, le temps du pass nest plus le nant, n i le cimetire qui dcompose toute chose, au contraire, i l est comme un monde clair et existant, qui sera transform,

  • 20 LE BTON DE MOSE

    dans le fu tur. Puis, une salle dattente apparatra et par o les esprits immortels entreront travers le fu tu r, dans les palais de la flicit, non seulement un te l temps du pass ne causera pas de soucis, mais aussi, selon la force de la foi, i l fa it goter, mme dans ce monde, un p la is ir sp iritue l du Paradis; en ce qui concerne le temps du fu tu r, on le voit, avec l oeil de la foi, non pas comme un lieu te rr if ia n t et obscur; mais, puisque l homme observe, avec le cinma de la foi que, les banquets du Clment Misricordieux et Glorieux, qui possde des bienfaits et des gnrosits, dans les palais du bonheur et qui fa it, de chaque printemps et de chaque t, une table pour manger, remplie des bienfaits et que cet homme observe, comme sur un cran de cinma, aussi des expositions de bienfaits divins et leurs expditions ces endroits, i l peut ressentir, une sorte de p la is ir du monde, selon le degr de sa foi. Donc, le p la is ir v ra i et sans souci ne peut exister que dans la foi et travers cette foi.

    A l occasion de notre sujet, nous allons expliquer, dans une parabole, cite comme note, dans le Guide l Usage des Jeunes, un seul bnfice et un seul p la is ir parm i des m illie rs de bnfices et de rsultats que, la foi procure, mme dans ce monde.

    Par exemple: au moment o votre enfant unique, que vous aimez tan t est agonisant, sur le point de m ourir et vous pensez, dsesprment que, vous allez vous sparez de lui, pour toujours, soudain, un docteur comme Hazrat-i K h id r ou Loqman le Sage est arriv, i l lu i a fa it boire une potion, comme un antidote, a ouvert les yeux de cet enfant aimable et beau; i l fu t sauv de la mort; tu comprendras quel point cela apporte joie et gaiet!

    Voil, au moment o des m illions de gens que tu aimes, sincrement et avec qui tu es, srieusement, en relation, sont sur le point dtre dcomposs et dtruits, selon ton opinion,

  • TR O IS IM E SUJET 21

    dans le cimetire du pass, soudain, la vraie foi a apport, comme Loqman le Sage, une lumire, par la fentre du cur, au cimetire quon im aginait, comme une vaste place des excutions, avec laquelle tous les morts se ranimrent dans un autre dbut de vie. Ils dclarent, travers leur langage de disposition: Nous ne sommes pas morts! Nous ne sommes pas morts! Nous nous rencontrerons de nouveau!; en le d isant, tu prouves des joies et des gaiets infin ies que la foi, en donnant, mme dans ce monde, prouve que celle-ci est un te l noyau que, si ce noyau prend corps, un paradis priv en mergera et celui-ci deviendra un arbre paradisiaque Tba de ce noyau-l. dis-je.

    Cet obstin-l se tourna vers moi et dit:

    Nous vivrons sans penser ces choses difficiles, pour passer notre vie, dans la dbauche et l amusement, au moins comme l animal.

    En rponse, je dis:

    Tu ne peux pas tre comme l animal. Car, l anim al ne possde pas la notion du pass et du futur. I l i ne sent n i de chagrin, n i de regret du pass et n i dinquitude, n i de peur du fu tu r; i l reoit un p la is ir parfa it. I l v it, dort tranqu ille ment et remercie son Crateur. Mme, un animal, im m obilis, au sol, pour tre abattu, ne sent rien. Seulement, lorsque le couteau l gorge, i l le ressent; mais, cette douleur disparat aussi. I l est, de plus, sauv de cette peine. Donc, une trs grande misricorde et une grande compassion divine ne font pas connatre l invisible et voilent les choses qui a rrivent l homme; et particulirement, elles sont beaucoup plus compltes, pour les animaux innocents.

    Mais, homme! tant donn que, cause de ta raison, ton pass et ton fu tu r mergent, un certa in degr, de l in visible, tu es, entirement, priv de la tran qu illit qui vient du voile de l invisible, chez l animal. Les regrets et les s

  • 22 LE BTON DE MOSE

    parations douloureuses, qui viennent du pass, les peurs et les inquitudes, qui viennent du fu tur, rduisent rien ton p la is ir partiel. Du point de vue des plaisirs, la raison fa it chuter ceux-ci cent fois plus que ceux de l animal. Puisque cest ainsi la ralit, enlve ta raison, jette-la, deviens un anim al et sois sauv ou bien, reprends ta raison avec la foi, coute le Coran et reois de purs plaisirs suprieurs au centuple, ceux de l animal, mme dans ce monde passager. En le disant, je l a i rduit en silence.

    De nouveau, l arrogant se tourna vers moi et dit:

    Nous vivrons, au moins, dans l athisme des non musulmans.

    En rponse, je lu i rpliquai:

    Tu ne peux pas vivre dans l athisme des non musulmans. Car, si ceux-ci nient un prophte, ils peuvent croire aux autres; sils ignorent les prophtes, ils peuvent croire en Dieu; sils ne connaissent pas Dieu, i l peut leur rester quelques bonnes habitudes, dignes de perfection. Mais, si un musulman nie le Prophte (pssl) de la fin des temps qui est le dernier, le plus grand et dont la religion et la cause sont universelles, abandonne sa religion, ne reconnatra plus aucun autre prophte, ne reconnatra pas, non plus, Dieu. Car, i l a appris tous ls prophtes, Dieu et toutes les perfections travers lu i. Vous nen trouverez pas de place dans votre coeur, sans lu i. Cest la raison pour laquelle, depuis toujours, des gens de toutes religions entrent dans l Islam et aucun musulman ne devient un v ra i ju i f ou un v ra i zoroastrien ou un v ra i chrtien. I l devient irr lig ieux, son caractre saltre et i l entre, dans un tat nuisible pour la patrie et pour la nation. Je l ai prouv. La personne obstine et arrogante na plus trouv dargument, sur lequel i l peut sappuyer. I l disparu t et p a rtit en Enfer.

  • TR O IS IM E SUJET 23

    Enfin, mes amis de l enseignement de l cole de Joseph! Puisque cest ainsi la ralit, puisque Risale-i N ur a prouv dun degr certa in et aussi clairement que le soleil, depuis v in g t ans Risale-i Nur, en brisant l enttement des obstins, les amne la foi. Nous aussi, en suivant le chemin de la foi et du bon sens, qui est, tout fa it, bnfique, facile et sr, pour notre vie terrestre, pour notre avenir, pour notre au- del et pour notre peuple, alors rciter des sourates du Coran que l on connat, apprendre leurs sens, auprs des amis qui les enseignent, accomplir nos prires de rattrapages, la isses dans le pass, senrichir, mutuellement, de nos bonnes habitudes, transformer cette prison en un ja rd in bni, o pousseront des plantes de bons fru its et avec de telles actions agrables, nous devons travailler, pour que le directeur de la prison et les autres responsables ne soient pas des anges de l Enfer, comme des tortionnaires, la tte des crim inels et des assassins, plutt, pour que chacun deux soit un matre juste, un guide tendre, qui forme, de part sa fonction, des hommes pour le Paradis et qui soccupe de leur ducation, dans l cole de Joseph.

    * * *

  • QUATRIME SUJET

    Ce sujet est aussi expliqu, dans le Guide l Usage des Jeunes. Un jour, j ai t interrog par des frres qui massistaient.

    Depuis cinquante jours ( prsent, depuis sept ans passs sans changement) (Note), tu ne poses aucune question, au sujet de cette Guerre Mondiale atroce et tu ny t in t resses pas. Or, certains hommes pieux et savants de religion, en laissant la communaut et la mosque, courent pour a ller couter la radio. Y a-t-il un vnement plus im portant que cette guerre? Ou bien, est-ce nuisible de sen proccuper?

    En rponse, je leur dis:

    Le capital de vie est trs lim it . Les travaux im portants sont trs nombreux. Comme les cercles concentriques, les uns dans les autres, depuis la sphre du coeur et de l estomac, depuis la sphre du corps et de la maison, depuis la sphre du quartie r et de la commune, depuis la sphre du globe terrestre et du genre hum ain jusqu la sphre des tres vivants et du monde, pour chaque homme, i l existe des sphres, les unes dans les autres. Tout homme peut avoir une sorte de devoir, dans chacune des sphres. Mais, dans la sphre la plus petite, i l a la fonction la plus grande, la plus im portante et la plus permanente. Et, dans la sphre la plus grande, i l a la fonction la plus petite, temporairement et momentanment. Selon cette analogie, la grandeur et la petitesse sont inversement proportionnelles, dans leurs fonc-

    Note: Cette note entre parenthses correspond l anne 1946.

  • QUATRIM E SUJET 25

    tions qui peuvent exister. Cependant, en raison de l a ttra it de la grande sphre, celle-ci, en faisant abandonner les services ncessaires et im portants de la petite sphre, fa it occuper l homme, par des travaux inutiles, insign ifiants et priphriques. I l dtru it, inutilement, le capital de sa vie. I l tue sa vie prcieuse, pour des choses sans valeur. Et, i l arrive que celui qui suit, avec curiosit, ces combats de guerre, soutient un ct, de son fo rt intrieur, trouve normale, sa tyrann ie et sassocie cette tyrannie.

    Quant la rponse du premier point: oui, i l y a un vnement plus grand que cette Guerre Mondiale et un procs plus im portant que, le procs de la suprmatie gnrale du globe terrestre, un te l vnement et un te l procs ont commenc pour tout le monde, surtout, pour les musulmans. Si toute personne possde autant de fortune et de puissance que l A llemand et l Anglais et si cette personne est in te lligente, elle dpensera, sans hsitation, le tout pour gagner ce procs unique. Voil, en ce qui concerne le procs, i l est celui dont cent m ille personnes clbres et des toiles, des guides, en nombre illim it de l humanit ont donn l in form ation, l unanim it, en se basant, sur les promesses et les engagements du Crateur, du M atre de l univers, une partie d eux, en disant, aprs avoir vu de leurs propres yeux que, dans l ouverture de ce procs, i l sagit de gagner ou de perdre, par rapport la foi, des terra ins et des proprits, dcors de ja r dins et de palais, aussi grands que la surface de la Terre. Si l homme nobtient pas le v ra i certificat de la foi, i l perdra le procs. Et, notre poque, beaucoup le perdent cause de la peste du matrialisme. Au point o, un saint homme, observateur et chercheur des tombes a constat que, dans un endroit, sur quarante personnes, l agonie, dcdes, quelques unes ont, seulement, gagn ce procs, les autres l ont perdu.

  • 26 LE BTON DE MOSE

    Si l on donnait toute la souverainet du monde, la place du procs perdu, pourrait-elle le remplacer?

    Donc, les services qui font gagner ce procs et les fonctions qui font trava ille r la dfense comme un excellent avocat qui ne le fa it pas perdre quatre-vingt-d ix pour cent de ses disciples, si on laisse tomber ces services qui font trava ille r dans cette tche, si on soccupe des choses futiles et inutiles, comme si on a lla it rester ternellement, sur terre, nous, les disciples de Risale-i Nur, nous considrons cela draisonnable, mme si chacun de nous avait une intelligence cent fois plus, nous sommes convaincus qui l faudra it une telle intelligence, seulement pour cette fonction.

    O mes frres qui tes, dans le m alheur de la prison avec moi! Vous navez pas vu Risale-i Nur, comme mes anciens frres, qui sont entrs, ici, avec moi; en citant ceux-ci et des m illie rs dautres disciples, comme tmoins, je dis, je prouve et j ai dj prouv que, un des premiers avocats de notre poque, cest Risale-i Nur, qui a fa it gagner ce grand procs, aux quatre-vingt-d ix pour cent, en v in g t ans, aux v in g t m ille personnes et qui a port la foi vrifie constituant l attestation, le t itre et la dlivrance de la victoire de ce procs, dans leurs mains et qui est source et provenance du miracle spir itue l du Sage Coran. Quoique, depuis d ix-huit ans, mes ennemis, les athistes et les matrialistes, en dupant quelques membres du gouvernement, avec des complots extrmement cruels, pour nous fa ire lim iner, nous aient mis en prison, en cachot, dans le pass, comme cette fois-ci, ils nont pu toucher que deux ou trois des cent trente pices des quipements de la citadelle en acier de Risale-i Nur. Donc, pour celui qui veut prendre un avocat, i l su ffit qui l l obtienne.

    En plus, nayez pas peur! A l exception de deux ou trois, les autres tra its circulent librement entre les mains des m i

  • Q UATRIM E SUJET 27

    nistres et des membres im portants du gouvernement de la Rpublique. Si Dieu le veut, un jour, des directeurs de p r isons et des gardiens, heureux, distribueront ces lumires aux prisonniers, comme pain et remde, pour transformer, vraim ent, les prisons en lieux dducation.

    * * *

  • CINQUIME SUJET

    Comme i l est expliqu, dans le Guide l Usage des Jeunes, sans doute, la jeunesse sen ira. La jeunesse se changera en vieillesse et en m ort aussi certainement que l t laisse sa place l automne, l hiver et le jou r au soir, la nuit. Si le jeune passe sa jeunesse passagre et phmre, avec chastet, dans de bonnes actions, dans les lim ites de la bonne conduite, toutes les Ecritures Clestes donnent la bonne nouvelle qui l gagnera une jeunesse immortelle.

    Si l la dpense, dans la dbauche, cest comme commettre, en une minute, un m eurtre rsultant des m illions de minutes demprisonnement, de mme, tout jeune raisonnable atteste par exprience que, dans les joies et les plaisirs de jeunesse du cercle illic ite , en dehors des regrets et des pchs qui proviennent de la responsabilit de l au-del, des supplices spulcraux, de leur brivet et des peines terrestres, ils engendrent aussi, dans le mme plaisir, plus de souffrances que de plaisirs.

    Dans l amour illic ite , beaucoup de difficults telles que: les souffrances de la jalousie, les souffrances de la sparation et les souffrances de non rciprocit rduisent le petit p la isir, te l un m iel empoisonn. Si tu veux connatre les jeunes qui tombent, dans les hpitaux, avec les maladies venant du mauvais usage de la jeunesse, dans les prisons avec leurs dbordements, dans les bars et les cabarets ou dans les cimetires avec des soucis venant du manque de nourriture, pour le cur, l esprit et du manqu de devoir, va interroger les hpitaux, les prisons, les bars et les cimetires. Tu en-

  • C IN Q U IM E SUJET 29

    tendras, certainement et souvent, des corrections telles que: des soupirs de regrets, des remords et des pleures reues comme sanctions dues au mauvais usage de la jeunesse, par les jeunes, leurs excs et leurs pleures illic ites.

    Si on passe sa jeunesse, dans les lim ites du bon sens, tous les Livres et les Dcrets Clestes, surtout le Coran, avec ses versets certains, rvlent et donnent de bonnes nouvelles que, de cette jeunesse, rsultera une jeunesse extrmement b rillan te et immortelle, dans l au-del, en tan t quun bienfa it d ivin, beau et agrable, un moyen doux et fo rt doeuvres pieuses.

    Puisque cest la ralit, puisque le cercle lic ite suffit aux plaisirs, puisquune heure de plaisirs dans le cercle in te rd it fa it subir un an ou d ix ans de peine de prison, comme remerciement au bienfait de la jeunesse, absolument i l faut et i l est ncessaire de passer cet agrable bienfait, dans la chastet et le bon sens.

    * * *

  • SIXIM E SUJET

    [P a rm i des m illie rs de preuves compltes, nous allons fa ire une brve rem arque une seule preuve du p i l ie r de la fo i q u i a des exp lica tions et des preuves certa ines dans de nom breux passages de R isa le -i N ur.]

    A Kastamonu, un groupe de lycens est venu chez moi: Fais-nous connatre notre Crateur, nos professeurs ne nous parlent pas de Dieu. mont-ils demand. J ai rpondu: chacune des sciences que vous tudiez parle, continuellement, de Dieu dans son propre langage, elle fa it connatre le Crateur. Ecoutez-les, plutt que les professeurs.

    Par exemple: supposons une parfaite pharmacie qui possde des lectuaires et des antidotes v iv ifian ts prpares avec des mesures extraordinaires et prcises dans chacun des flacons, ce qui montre un pharmacien habile, professionnel et sage. A quel point est parfaite et grande, par rapport la pharmacie du march, celle du globe terrestre qui contient les lectuaires et les antidotes v iv ifian ts des flacons, de quatre cent m ille espces de vgtaux et danimaux, cette pharmacie du globe terrestre montre et fa it connatre, aux non voyants quel point mme, le Tout Sage Glorieux, le Pharmacien de la plus grande pharmacie quest le globe te rrestre selon les critres de la mdecine que vous tudiez.

    Ensuite, par exemple: une merveilleuse usine qui tisse diffrentes sortes de tissus p a rt ir dune simple matire, dmontre qui l y a un fabricant et un mcanicien habile. De

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    mme, autant cette machine seigneuriale voyageuse, qui est appele le globe terrestre porte des centaines de m illie rs de ttes dont chacune possde des centaines de m illie rs dusines parfaites, est plus leve, plus parfaite que l usine de l homme, autant elle fa it comprendre et connatre le m atre et le seigneur du globe terrestre selon les critres de la science de l ingnierie que vous tudiez.

    De plus, par exemple: un dpt, un entrept et un magasin dans lesquels sont trs bien mis en ordre, prpars et stocks m ille et une varits de parfaites provisions font, certainement, connatre leur matre, leur possesseur et leur responsable. De mme, cet entrept de provisions, m isricordieux et ce bateau d ivin, appel Globe Terrestre qui voyage agrablement, en un an, dans une orbite de vingt-quatre m ille ans de marche, qui contient des groupes dtres demandant des centaines de m illie rs daliments diffrents, qui, en passant par les saisons, lors de son voyage, fa it venir le printemps comme un grand wagon, rempli de m illie rs da liments pour les pauvres tres vivants dont les provisions sont puises, en hiver, et ce dpt, ce magasin seigneurial qui porte m ille et un quipements, biens et paquets, des produits de conserve, autant ce globe terrestre est plus grand, plus perfectionn que l usine en question, autant cela fa it comprendre, connatre et aimer le Possesseur, l A dm in istra teur et l O rganisateur du dpt de Globe Terrestre selon les c ritres de la gestion.

    Qui plus est, par exemple: une arme et son camp, compose de quatre cent m ille peuples dont chacun dsire des provisions diffrentes, u tilise des armes diffrentes, porte des uniformes diffrents, a des instructions diffrentes et la dmobilisation diffrente montrent et font aimer avec apprciation que le commandant qui donne tout seul tous ces peuples diffremment, leurs provisions, leurs armes, leurs uniformes, leurs quipements, sans rien oublier, sans se

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    tromper, est un chef extraordinaire des armes. De mme, chaque printemps, dans le camp que reprsente la surface de la terre, autant quatre cent m ille espces duniformes, da liments, darmes, dinstructions et de dmobilisations, composes de vgtaux et danimaux, donnes, sans rien oublier, sans se tromper, par le plus grand et unique Commandant, dans ce camp p rin tan ie r du Globe Terrestre, sont, parfa itement, organises par rapport l arme et au camp m ilita ire humains, autant cette arme et ce camp printan iers font connatre, avec tonnement et saintet, avec reconnaissance et glorifications, le Sage, le Seigneur, l O rganisateur et le Commandant Sacr ceux qui gardent leur raison et ceux qui sont attentifs selon les critres des sciences m ilita ires que vous tudierez.

    Ou encore, dans une v ille extraordinaire, si des m illions de lampes lectriques bougent et voyagent partout, si malgr cela leurs combustibles ne tarissent pas, ces lampes et leur usine font connatre avec tonnement et flicitations, font a imer, avec des vivats vivats un ingnieur m iraculeux ou un lectricien trs professionnel qui fabrique ces lampes ambulantes et qui les gre, qui construit leur usine et qui apporte leurs combustibles. Comme dans cet exemple, o l on voit que cette v ille quest le monde possde des lampes -to iles du to it - ciel du palais du monde, si on regarde ce que d it l astronomie, bien que certaines dentre elles soient m ille fois plus rapides que le Globe Terrestre et soixante-dix fois plus que le boulet du canon, elles ne dtraquent pas leur ordre, elles ne se heurtent pas, elles ne steignent pas et leurs combustibles ne finissent pas. Selon l astronomie que vous tudiez, pour que le soleil, qui est m ille fois plus grand que le Globe Terrestre, qui v it depuis plus dun m illion dannes et qui est une lampe et un chauffage, dans le lieu des invits du M isricordieux, continue sallum er et sans steindre, i l faut tous les jours, une quantit dnergie quivalente celle que

  • S IX I M E SUJET 33

    produiraient soit l ensemble des ocans comme carburant et la masse de toutes les montagnes runies comme charbon soit m ille fois la to ta lit du bois br le r que la Terre contiendrait. A utant les lampes lectriques et leur grance, dans cette v ille grandiose quest l univers montrent, comme les lumires semblables aux doigts, une puissance ou une souverainet in fin ie qui allume, sans teindre, le soleil et dautres toiles normes, sans combustible, sans bois et sans charbon, qui les fa it voyager v ite et ensemble, sans heurt, sont grandioses et parfaites par rapport l exemple cit, autan t elles font connatre le Seigneur, l Eclaireur, l ingnieur de cette ville , la plus grande, que l univers reprsente, en montrant, comme tmoins, ces astres lumineux, font aimer et adorer, avec glorification et saintet selon les critres de la science de l lectricit.

    Enfin, si on prend en considration l exemple dun liv re dont, dans chacune des lignes, un liv re est, finement, crit, dans chacun des mots, une sourate coranique est crite avec un stylo fin et tous les sujets se corroborent les uns les autres. Et, une telle collection extraordinaire qui dmontre un crivain, un auteur fo rt habile et professionnel fa it certainement connatre, comprendre et fa it apprcier, avec le terme mashallah (telle est la volont de Dieu), barakal- lah (telle est la bndiction de Dieu). De mme, nous voyons de nos propres yeux un stylet tracer le liv re le plus grand quest l univers dont une seule page qui reprsente la surface de la terre, un seul fascicule, le printemps et contenir trois cent m ille espces de vgtaux et danimaux comme trois cents m ille livres, diffrentes, ensemble, sans faute, sans erreur, sans confusion et sans oubli, parfaitement organises, parfois une ode dans un mot, comme l arbre dans un point et le noyau comme l index complet dun livre. A utant cet ensemble des fascicules du L ivre de l univers ou de ce Coran concret que le monde le plus grand reprsente, dont chacun

  • 34 LE BTON DE MOSE

    des mots a beaucoup de sens et de significations infin ies est grand, parfa it et s ign ifica tif par rapport au liv re de l exemple cit, autant i l fa it comprendre l crivain, l auteur de ce livre de l univers avec ses perfections illim ites selon les critres et les rgles des sciences cites, semblables aux jumelles des sciences naturelles, les sciences de la lecture et de l criture auxquelles vous tes habitus, par vos pratiques, dans l tablissement scolaire. Ces critres Le font comprendre avec la phrase Allahu akbar (Dieu est le plus grand), Lexplique avec la saintet Subhanallah (louange Dieu) et Le font aimer avec les louanges de Alhamdulillah (Dieu merci). Voil, en comparaison avec ces sciences, les vastes critres de chacune des centaines de sciences, avec son propre m iroir, sa vue de jumelles et son regard dexpriences font connatre le Crateur Glorieux de cet univers avec ses qualits et fa it comprendre avec ses perfections.

    En somme, pour enseigner la dite dmonstration qui est une preuve magnifique et b rillan te de l Unicit, le Coran la clart miraculeuse nous fa it connatre notre Crateur en rptant, le plus souvent, les versets

    ai-je d it ces jeunes lves. Eux aussi, en a ffirm ant compltement, ils ont rpondu: Merci in fin im ent notre Seigneur, nous avons reu une leon tout fa it sacre et entirement vraie. Que Dieu soit satisfait de toi! Alors, je leur ai dit:

    Bien que l homme soit une machine vivante qui souffre des m illie rs de sortes de peine et qui reoit des m illie rs despces de plaisir, bien qui l soit une misrable crature, en dpit de son impuissance totale, i l a des ennemis innombrables, en dpit de sa pauvret illim ite, i l a des besoins physiques et spirituels normes et i l reoit les soufflets de la disparition et de la sparation continuellement, si l est, soudain, reli, par

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    sa foi, un Souverain in fin im ent Puissant et M isricordieux contre tous ses ennemis comme un point dappui et contre tous ses besoins comme une source daide, puisque chacun est fier de l honneur et du rang de son suprieur, ainsi, si l homme se rfugie, soudain, auprs du Souverain Glorieux et si l rentre Son service par la foi et l adoration, comparez quel point i l peut tre content, reconnaissant, fier et i l en remercie autant en transform ant l annonce de l excution de la fin de la vie en une attestation de dmobilisation. E tant donn que je l ai d it aux jeunes lves, je le dis galement aux prisonniers malheureux, en rptant:

    Est heureux celui qui connat Dieu et qui L u i obit, mme si l est dans une prison. Est malheureux et prisonnier, celui qui L oublie, mme si l est dans un palais. Mme, au moment o un opprim heureux est excut, i l d it ses tyrans m alheureux: Je ne suis pas excut. Au contraire, avec la dmobilisation je vais vers le bonheur. Mais, je prends, parfa itement, ma revanche de vous. I l ny a de d iv in it que Dieu. En le disant, i l rend l me avec joie.

  • SEPTIME SUJET

    [Cest le f r u i t d un jo u r de vendred i, la p riso n de D en iz li.]

    Une fois, les prisonniers de la prison de Denizli, qui ont pu prendre contact avec moi, ont lu le Sixime Sujet, tra it ci-dessus, que j avais donn, comme cours, par le langage des sciences de l enseignement dtablissements scolaires, aux lycens, Kastamonu, qui me l avaient demand: Fais nous connatre notre Crateur. Aprs avoir acquis une forte conviction de foi, ils ont ressenti un dsir ardent pour l au- del: Enseigne-nous alors notre au-del pour que notre ego et les dmons de notre poque ne nous fassent pas drailler et quils ne nous causent pas de tels emprisonnements. ont- ils dit.

  • SEPTIM E SUJET 37

    Face la demande des disciples de Risale-i Nur, la p r ison de Denizli et celle des lecteurs du Sixime Sujet, i l a fa llu, galement, rsumer un p ilie r de l au-del. Je vais prsenter un bref rsum des passages de Risale-i Nur.

    tant donn que, dans le Sixime Sujet, nous avons in te rrog les cieux et la terre, au sujet du Crateur, eux, ils nous ont fa it connatre le Crateur, avec le langage des sciences, aussi clairement que le soleil. De mme, au sujet de l au-del, nous allons aussi interroger, tout dabord notre Crateur, que nous connaissons, ensuite notre Prophte, notre Coran, en outre les autres Livres Sacrs, galement les anges, enfin l univers.

    A insi, dans une premire tape, nous demandons l au-del Dieu. I l rpond travers Ses Envoys, Ses Dcrets, Ses Noms et Ses A ttribu ts : Oui, i l y a l au-del. Je vous conduis l-bas. ordonne-t-Il . La Dixime Parole prouve et lucide, avec douze vrits, brillan tes et certaines, les rponses, par un certa in nombre des Noms divins, relatifs au sujet de l au- del. En nous contentant de cette explication-l, ici nous prsentons une courte rflexion.

    Oui, i l ny a aucune souverainet qui ne rcompense ceux qui lu i obissent et qui ne punisse ceux qui ne lu i obissent pas. Une souverainet, qui est au degr de la seigneurie absolue, aura des rcompenses, pour les obissants, par leur croyance, soumis Ses Dcrets, avec fiert et aura des sanctions, pour les rebelles, par leur incrdulit, avec rvolte; donc, les Noms du Souverain des mondes et du Seigneur Juste rpondent que les rcompenses et les sanctions seront dignes de cette misricorde et de cette beaut, de cette d ignit et de cette gloire.

    Ensuite, puisque nous voyons, de nos propres yeux, aussi clairement que le soleil, sur la surface terrestre, une misricorde gnrale, une compassion entire et une gnrosit,

  • 38 LE BTON DE MOSE

    comme par exemple, chaque printemps, en faisant v tir et orner tous les arbres et les plantes fru itie rs, comme les houris du Paradis, en faisant porter, leurs mains, toutes sortes de fru its , en faisant tendre vers nous: Allez! Prenez- en! Mangez-en! disent-ils, en outre, en nous faisant manger un miel sucr et mdicinale, par une mouche vnneuse, en nous faisant v tir de la soie la plus douce, par un insecte sans mains, galement, dans une poigne de noyaux et de graines minuscules, la misricorde et la compassion qui conservent et placent, pour nous, des m illie rs de tonnes daliments, dans ces dpts minuscules, comme des rserves dapprovisionnements, donc, i l ny a pas de doute quune telle misricorde et une telle compassion nexcuteront pas les croyants aimables, reconnaissants et adorateurs quelles nourrissent, dune manire choye, plutt, pour les combler, dans des formes de grces encore plus avances, elles les dmobiliseront du devoir de vie sur terre, cest ainsi que les Noms: M isricordieux et Gnreux rpondent nos questions et disent: Le Paradis est une vrit.

    Puis, tant donn que, nous voyons, de nos propres yeux, une m ain de sagesse trava ille r et les affaires tourner, chez toutes les cratures et sur terre, avec de telles mesures de justice, l intelligence humaine ne peut pas les concevoir davantage. Par exemple: parm i des formes de sagesse attaches, des m illions dorganes de l homme, seulement sa facult de mmoire, qui est aussi petite quune graine, crire, dans cette facult, toute l histoire de sa vie, des vnements innombrables, en relation avec lu i, en rendant cette mmoire, comme une bibliothque, avec le mystre de rappeler, tout moment, comme une petite attestation du registre de ses actions qui seront dvoiles, au Tribunal, la Rsurrection de l homme, une sagesse ternelle qui la donne la m ain de chacun, qui la met dans la poche du centre des ides, qui place, avec des mesures prcises, les organes de toutes les

  • SEPTIM E SUJET 39

    cratures, du microbe au rhinocros, de la mouche au sansonnet, p a rtir dune plante fleurs jusqu la fleur quest le printemps, qui donne des m illia rds, des m illions de fleurs, dans une proportion, dans un quilibre, dans un ordre et dans une beaut mutuels, travers des mesures sans gaspillage, et qui fa it, des cratures, une beaut da rt et une justice ternelle qui donne, chaque tre vivant, ses droits de vie, avec parfaite balance, qui fa it accorder de bons rsultats, aux bonnes actions et de mauvais rsultats aux mauvaises actions, qui se fa it ressentir, trs fortement, en chtiant les peuples rebelles et tyranniques, depuis l poque dAdam, i l ny a pas de doute que, comme le soleil nexiste pas sans le jour, la sagesse divine et la justice ternelle ne peuvent pas exister sans l au-del. Et, les Noms: Sage, Arbitre, Juste et quitable en disant quils ne perm ettraient en aucun cas, une injustice, une in iqu it et une absurdit tragiques que les pires oppresseurs et les pires opprims soient gaux, dans la mort, rpondent, avec certitude, nos questions.

    Ensuite, toutes les fois, toutes les cratures qui ne peuvent pas atteindre tous leurs besoins, qui ne sont pas dans leur cercle de pouvoir, leurs demandes naturelles, qui constituent une sorte de supplication, quand elles les demandent, avec le langage de disposition naturelle et le langage de besoins essentiels, quand ces besoins sont donns, par une puissance invisible, in fin im ent misricordieuse et compatissante, une puissance qui entend tout et accepte contrairement ce qui se produit dhabitude, des six ou sept demandes sur dix, particulirement, celles des saints et des prophtes, on comprend, certainement, que, derrire le voile de l invisible, i l y a quelquu n qui entend et rpond toute demande de chaque malheureux, de chaque besogneux, on comprend que celui qui pourvoit au plus petit besoin de tout petit tre vivant, entend son soupir, le plus secret, lu i manifeste la compassion, lu i rpond par action et le satisfait. En tout cas, i l ny a,

  • 40 LE BTON DE MOSE

    certainement, pas de doute que, parm i tous les tres crs, les plus im portants tant les humains, et parm i eux, le plus im portant est celui (paix et salut sur lu i) qui inclu t toutes les supplications du genre humain, sur l im m orta lit de l au- del, qui concerne l univers tout entier, les Noms et A ttribu ts divins, cest celui qui prend, derrire lu i, tous les prophtes, tant les soleils, les toiles et les commandants du genre hum ain et leur fa it dire Amen! Amen!, cest celui dont chacun des membres pieux de sa communaut participe ses supplications, plusieurs fois par jour, en demandant paix et bndiction sur lu i, en disant Amen! Amen! et cest celui avec qui, plutt toutes les cratures partic ipent aux supplications, en sexclamant O notre Seigneur! Donne-lui ce qui l veut! Nous aussi, nous voulons ce qui l veut! Dans toutes ces causes irrfutables, pour l im m orta lit de l au-del et le bonheur ternel, pour toutes ces conditions ncessaires et in nombrables de la Rsurrection, une seule des invocations de Muhammed (pssl) est une cause suffisante, pour l existence du Paradis, qui est aussi facile que la Cration du printemps, pour la puissance divine, cest ainsi que les Noms Ncessaire, Audient et M isricordieux rpondent nos questions.

    Egalement, comme le soleil montre, clairement, le jour, la m ort et la rsurrection universelle, dans l alternance des saisons montrent qui l existe un Etre, qui en dispose, derrire le voile invisible, cet Etre qui change l immense globe terrestre, comme un ja rd in , plutt comme un arbre, avec ordre et facilit, L u i qui change le splendide printemps, aussi facilement quune fleur, aussi quilibr quorn, et qui crit, sur la page de la Terre, la Rsurrection et la renaissance des trois cents m ille espces de vgtaux et danimaux, ressemblant trois cents m ille livres, tous ensemble, les uns dans les autres, sans se tromper, sans les mlanger, bien quils soient mlangs, sans oubli, sans erreur, parfaitement, rgulirement, avec signification et bien quils se ressemblent, avec

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    un te l stylet de la Puissance, qui fonctionne, dans cette grandeur, travers une misricorde in fin ie et une sagesse i l l im ite, puisqui l a subjugu, dcor et meubl le vaste univers, comme une maison pour l homme, en faisant de l homme, un lieutenant, en lu i a ttribuan t la fonction du dpt suprme, de la charge de laquelle les montagnes, les cieux et la terre se sont retirs, puisqui l a offert l homme, dans un certa in degr, le grade du commandement, sur les autres jtres vivants, puisqui l l a honor, par Son discours et Sa conversation sacrs, puisqui l lu i a attribu un grade lev et a promis le bonheur ternel et l im m orta lit de l autre monde, avec certitude, dans tous Ses dcrets clestes, certainement et sans aucun doute, I l ouvrira, fera et ralisera la demeure du bonheur, qui est aussi facile pour Son pouvoir quun printemps, pour les humains, si ennoblis, si honors, cest ainsi que les Noms: Donneur de vie, Donneur de mort, V ivant, Autosuffisant, Tout Puissant et Omniscient rpondent aux questions que nous posons notre Crateur.

    Oui, chaque printemps, si on considre une Puissance, qui ressuscite, dune manire identique, les racines de tous les arbres et de toutes les plantes, une Puissance qui renouvelle les exemples des trois cents m ille espces de rsurrection et de dispersion des animaux et des plantes, si on v isualise, si on regarde la priode de m ille ans de chacune des communauts de Muhammed et de Mose (paix et salut sur eux), on verra m ille exemples et m ille preuves de la rsurrection et de la dispersion, dans deux m ille printemps (Note). Considrer comme impossible, de cette Puissance, la Rsurrection corporelle, cest m ille fois tre aveugle et illogique.

    Et, parm i les humains, non seulement les plus clbres, qui sont les prophtes, proclament bonheur ternel et immor-

    Note: Chacun des printemps prcdents est rvolu, mort et celui, qui suit, est considr, comme sa rsurrection.

  • 42 LE BTON DE MOSE

    ta lit de l au-del, en se basant sur des m illie rs de promesses et de paroles, ont prouv leur vracit, avec leurs miracles, mais aussi des gens saints, en nombre illim it , ont appos leurs signatures, pour la mme vrit, avec dcouvertes et plaisirs spirituels; cette vrit est, certainement, aussi claire que le soleil; celui qui en doute, devient fou.

    Oui, tant donn que, dans une science ou dans un art, les jugements et les ides dun ou de deux experts, rfutent les ides opposes de m ille personnes qui ne sont pas des experts dans cette science, mme sils sont savants et professionnels dans dautres sciences, de mme, pour prouver quelque chose, comme le croissant du Ramadan, le jo u r du doute ou si deux hommes prtendent, dans une dclaration positive: Sur terre, i l y a un ja rd in o sont cultivs les noix de coco, qui ressemblent aux botes de lait. ils prennent le dessus et triomphent face aux m ille ngateurs et mcrants. Parce que, si celui qui le prouve montre une seule noix de coco ou i l dsigne sa place, i l gagne sa cause. Comme celui qui le nie et le dnie doit regarder tout le globe terrestre et y chercher, en m ontrant qui l nexiste nulle part, de mme celui qui prouve le Paradis et la demeure du bonheur montre seulement une trace, un signe, comme on le dcouvre au cinma, avec l ombre sur l cran, gagne sa cause, celui qui les nie et les renie, ne l emporte que si l montre et fa it voir tout l u n ivers, depuis sa cration jusqu sa fin, dans tous les temps, en prouvant son dni et sa ngation. Cest en raison de ce mystre im portant que les chercheurs ont accept un principe fondamental, l unanim it que les dnis et les ngations qui ne sont pas spcifiques un endroit et qui concernent tout l univers, comme les vrits de la foi - condition quils soient impossibles de par leur nature, ne peuvent tre dmontrs.

    Voil, en consquence de cette vrit, les ides opposes des m illie rs de philosophes, sur de tels sujets de la foi, ne devraient je te r aucun doute, n i mme aucune suspicion au

  • SEPTIME SUJET 43

    renseignement dun informateur vridique, malgr cent vingt-quatre mille professionnels et informateurs vridiques qui les prouvent et les amis de la vrit, des experts, qui les dmontrent et les gens spcialiss de la recherche, en nombre infini, illimit, ayant le consensus, sur les piliers de la foi, donc, tomber dans le doute, cause de la ngation de quelques philosophes, insensibles, loigns de la spiritualit, aveugles, qui ne croient que ce quils voient, combien cest une chose insense et une folie.

    Puisque nous observons, autour de nous, de nos propres yeux, aussi clairement que le jour, une misricorde gnrale, une sagesse universelle, une compassion permanente, puisque nous voyons les oeuvres et les manifestations dun rgne seigneurial merveilleux, une justice divine attentive, une disposition glorieuse et digne, ou encore, une sagesse qui a attach un arbre autant de formes de sagesse que le nombre de ses fruits et de ses feuilles et une misricorde, qui a attach, lhomme, les faveurs et les bonts au nombre de ses organes, de ses sentiments et de ses facults, une justice digne et bienfaisante qui a chti les peuples rebelles, comme ceux de No, de Hud, de Salih (paix sur eux), les peuples de Ad, de Samud, de Pharaon et qui protge les droits de la plus petite crature vivante et le verset:

    le dit avec une concision majestueuse.

    Comme, travers le son de la trompette dun commandant de deux casernes o les soldats obissants stationnent et sentranent, o ils prennent armes et fonctions, de mme, dans lexemple dimmenses cieux et du globe terrestre qui ressemblent ces deux casernes obissantes, dans lexemple

  • 44 LE BTON DE MOSE

    de l ordre et de la discipline, obissent aux soldats du Souverain Eternel, quel que soit le moment o on appelle, par le moyen du son de la trompette dIsra fil, le fa it que les dormants morts dans ces casernes, en m ettant immdiatement leurs habits corps, en se prcipitant dehors, chaque p r in temps, travers les rafales de l ange du tonnerre, les tres qui sont dans les casernes de la Terre, en dsignant la mme situation, en le m ontrant et en le prouvant, permettent de comprendre l in fin ie grandeur de la Souverainet seigneuriale: par consquent, srement et certainement, en tout cas, i l ny a aucun doute, (comme i l est expliqu dans la Dixime Parole,) si la demeure de l autre monde et le rassemblement pour la Rsurrection et l extension, que la misricorde, la sagesse, la grce, la justice et la souverainet perptuelle exigent, trs certainement et ne souvraient pas, cette beaut in fin ie de la misricorde se changerait en une in fin ie cruaut laide et cette in fin ie perfection de la sagesse se transform erait en une in fin ie absurdit dfectueuse, en un gaspillage inu tile t cette grce extrmement douce en une trahison extrmement amre et la justice finement quilibre et quitable se transform erait en des tyrannies extrmement graves, la souverainet perptuelle au degr le plus majestueux et le plus fort dclinerait et perdrait toute sa gloire, si la Rsurrection ne vient pas, les perfections de Sa Seigneurie seraient entaches, par impuissance et dfaut, aucune intelligence ne peut le supposer, cent impossibilits sy trouvent ensemble, cela est faux et impossible, dans le cercle du possible. Parce que, les facults, comme la raison et le cur, nourries, dune manire dlicate et choye, par la grandeur de la souverainet et les perfections de la seigneurie, bien que celles-ci leur donnent le sentiment daspiration pour le bonheur in fin i et la vie ternelle dans l au-del, excuter l homme perptuellement est combien une cruaut, intentionnellement, commise, bien quelles aient attach, seulement, au centre des ides

  • SEPTIME SUJET 45

    de lhomme, des centaines de sagesses et dutilits, ne pas le ressusciter, en faisant entirement mauvais usage de ses appareils, de toutes ses capacits, qui ont des milliers dutilits, dpourvues dintrt, de rsultat, de sagesse, dans une mort sans objectif, combien cest contraire la sagesse et ne pas tenir ses milliers de promesses et dassurances - Dieu ne plaise!- cest montrer son impotence et son ignorance, tout tre vivant comprend combien cest contraire la splendeur de la souverainet et la perfection de la seigneurie. En comparaison cela, applique-le la grce et la justice.

    Voil, la question que nous avons pose notre Crateur, au sujet de lau-del, les Noms Misricordieux, Sage, Juste, Gnreux et Souverain rpondent, avec la vrit en question et ils dvoilent lautre monde, sans doute, ni hsitation et aussi clairement que le soleil.

    De plus, puisque nous voyons, de nos propres yeux, rgner une conservation universelle et extrme, qui enregistre beaucoup de copies de tout tre vivant, de tout vnement et le registre de ses devoirs naturels que cette conservation a raliss, le registre des invocations de son langage de disposition, envers les Noms Divins, dans les tablettes du Monde des similitudes, dans ses noyaux et semences, dans sa facult de mmoire, qui rappelle les petits exemples de la Table Garde, surtout dans la facult de mmoire du centre des ides de lhomme, facult qui est la plus grande et la plus petite bibliothque et dans dautres miroirs de reflets matriels et immatriels. Ensuite, quand la saison arrive, en montrant toutes ces inscriptions immatrielles, sous forme physique, nos yeux, avec la force des milliers dexemples, de preuves et dchantillons, chaque printemps, qui est une fleur de la r

    surrection, proclame, dans le verset

    travers des milliards de langages, dans sa propre fleur suprme. Et, la prservation prouve, trs fortement, que, tout

  • 46 LE BTON DE MOSE

    dabord, le genre humain, tous les tres vivants, toutes les choses ne sont pas crs pour chuter lannihilation, tomber au nant, tre rduits linexistence, mais quils sont crs pour progresser dans lternit, se purifier dans la continuit et pour entrer dans le devoir perptuel, grce leurs capacits.

    Oui, nous observons, chaque printemps, que les innombrables plantes, qui meurent, la fin de la saison dautomne, chacun des arbres, chacune des racines, chacun des noyaux,

    chacune des graines rcite le verset en

    interprtant un des sens, avec les semblables des devoirs accomplis, dans des annes prcdentes, travers son propre langage, tmoignent de la vaste prservation. En montrant les quatre vrits excellentes du verset:

    ces innombrables plantes nous enseignement la loi de la prservation au degr extrme et la Rsurrection, aussi facilement, aussi certainement que le printemps.

    Oui, les reflets de ces quatre Noms se produisent, du particulier luniversel. Par exemple, un noyau, qui est lorigine de cet arbre, travers la manifestation du Nom

    prsente un petit coffret contenant son excellent pro

    gramme, les organes sans faute de sa cration et toutes les conditions de sa formation, ce qui prouve la grandeur de la prservation.

    Quant son fruit qui manifeste le Nom cest un

    petit coffret, qui contient le sommaire de tous ses devoirs et la liste de toutes ses actions et les lois de la Cration de sa vie, ce qui tmoigne de la prservation au plus haut degr.

  • SEPTIME SUJET 47

    En ce qui concerne la forme physique de larbre, qui mani

    feste le Nom cest un habit corps, si proportionn,

    si artistique et si orn, ressemblant une robe de houris paradisiaques de soixante-dix couleurs, de dcorations, broderies diffrentes et de motifs dors, qui montre, aux yeux, la grandeur de la puissance, la perfection de la sagesse et la beaut de la misricorde.

    En ce qui concernela machine qui se trouve dans larbre,

    refltant le Nom cest une usine, un atelier et un

    laboratoire extraordinaires, parfaits, miraculeux et un rcipient des aliments, qui ne laisse pas sans nourriture, chacune de ses branches, chacun de ses fruitiers, chacune de ses feuilles, cet arbre prouve, aussi clairement que le soleil, dans la prservation, la perfection et la justice de la Puissance, la beaut et la sagesse de la misricorde.

    De la mme manire, le globe terrestre est un arbre du point de vue des saisons. Autrement dit, ce sont toutes les graines et tous les noyaux qui sont confis la Conservation, avec le Nom le Premier, la saison dautomne, ce sont les petites collections des commandements divins concernant la formation des arbres, donnant, sur la surface de la terre, des branches, des brindilles, des fruits et des fleurs, enrobs dans la couverture du printemps, ce sont les listes des lois provenant du destin, ce sont les petites actions des devoirs accomplis de lt pass et leurs registres de fin de mission, tous montrant que le Conservateur Glorieux et Gnreux cre, avec un Pouvoir, une Justice, une Sagesse et une Misricorde infinis.

    Quant la fin de lanne de larbre de la Terre, dans le second automne, cet arbre de la Terre remet aux atomes et aux botiers minuscules, tous les devoirs accomplis, toutes

  • 48 LE BTON DE MOSE

    les glorifications naturelles faites, face aux Beaux Noms Divins et toutes les pages de ses actions, la rsurrection de la saison venir et les confie au Pouvoir du Conservateur

    Glorieux et il lit le Nom avec dinnombrables lan

    gages, sur la surface de lunivers.

    Et, sur la face vidente de cet Arbre, en prsentant les trois cent mille exemples et signes de la rsurrection, en ouvrant trois cent mille fleurs universelles et varies, en alimentant et en offrant, aux tres vivants, des banquets de la misricorde, de la providence, de la gnrosit et de la clmence illimites, cette face de lArbre rappelle, invoque et

    louange le Nom avec des langages, au nombre de

    ses fruits, de ses fleurs, de ses aliments et elle montre une

    telle vrit: aussi clairement que le

    jour.

    En ce qui concerne la face intrieure de cet Arbre majestueux, cest un chaudron, un atelier qui fait tourner, avec extrme attention et organisation, des machines rgulires, des usines prcises, innombrables et incalculables, qui fait cuisiner, partir dun atome, dix tonnes daliments et les fait parvenir aux affams; puis, ce chaudron ou cet atelier fonctionne, avec un tel quilibre et regard, quil ne laisse aucun hasard de sen mler aussi petit que latome, il proclame et

    prouve, avec le Nom travers la face intrieure

    de la Terre, dans cent mille langages, comme certains anges le font, de cent mille manires.

    De plus, non seulement la Terre est un arbre, de part le respect de sa vie annuelle et dans les quatre Noms cits, elle prsente une clef pour la prservation et avec celle-ci, la

  • SEPTIME SUJET 49

    porte de la rsurrection, mais aussi, elle constitue, du point de vue du temps et du monde, un parfait arbre, qui expdie ses fru its au march de l au-del, elle ouvre, ces quatre Noms, une telle manifestation, un tel m iroir et une telle voie qui va l au-del que, notre intelligence ne suffit pas pour concevoir et dcrire sa largeur. Nous disons seulement ceci:

    Comme les rouages dune horloge hebdomadaire, qui comptent les secondes, les minutes, les heures et les jours se ressemblent, affirment les uns les autres, celui qui voit le mouvement des secondes est oblig de confirmer les mouvements des autres rouages. De mme, les jours qui comptent les secondes de ce monde tant lhorloge gante du Crateur Glorieux des cieux et de la Terre, les annes qui comptent ses minutes, les sicles qui comptent ses heures, les ges qui comptent ses jours se ressemblent et les uns prouvent les autres. tant donn que le Nom Conservateur et ces Noms

    confirment, avec des signes innombrables, aussi certainement que l arrive du matin de cette nuit et du printemps de cet hiver, un printemps perptuel et un matin ternel de ce monde passager qui viendront et ils rpondent, avec les dites vrits, aux questions que nous posons notre Crateur au sujet de la Rsurrection.

    Puisque nous voyons, avec nos yeux, et que nous comprenons, avec notre intelligence que, l homme est:

    Le dernier fru it le plus complet de cet arbre de l univers, du point de vue de la ralit de Muhammed (pssl), i l est le noyau original, i l est le signe suprme du Coran de l univers et le verset du trne qui porte le Nom Suprme, l invit le plus honorable du palais de l univers, i l est le serviteur le plus actif, charg de mission auprs des autres habitants de ce palais, un fonctionnaire disposant de la fonction de sur-

  • 50 LE BTON DE MOSE

    veiller les dpenses et les revenus, les implantations et les recettes, dans le jard in du quartier de la Terre de la cit de lunivers, le surveillant le plus responsable, le plus tum ultueux, quip des centaines de sciences et des milliers darts, un inspecteur, en quelque sorte, un Lieutenant sur Terre, sous le contrle minutieux du Souverain de toute ternit, dans le pays de la Terre du Royaume de l univers, un responsable dont tous les actes, grands et petits, sont enregistrs, i l est celui qui a endoss le Dpt Suprme que les cieux, la Terre et les montagnes se sont abstenus de porter, i l est celui devant qui deux chemins souvrent: dans l un, les tres heureux et dans l autre, les tres malheureux, i l est un serviteur universel, charg de l adoration la plus tendue, i l est celui qui reflte le Nom Suprme du Souverain de l univers et le m iroir complet de Ses Noms, i l est le meilleur et le plus comptent interlocuteur des Paroles et des Discours du Seigneur, i l est le plus ncessiteux, parmi les tres de l univers, malgr sa pauvret et sa faiblesse extrmes, il a des dsirs et des ennemis innombrables, i l est un pauvre tre vivant, qui est drang par des cratures nuisibles et au regard de ses potentialits, i l est le plus riche, mais aussi le plus malheureux par son aspect des plaisirs et ses plaisirs sont mlangs aux peines les plus horribles, i l aspire l ternit et en a besoin le plus, i l en est le plus digne, le plus mritant, i l sollicite et supplie la continuit et l ternit, avec ses innombrables prires, mme si tous les plaisirs du monde lu i sont attribus, i l ne sera pas satisfait dans son dsir dternit, i l est un miracle de la puissance perptuelle, une crature merveilleuse, qui aime, fa it aimer, est aim, au point dadorer l tre Absolu, qui lu i accorde des bienfaits et tous ses organes humains, qui englobent l ensemble de l univers, tmoignent qui l est cr pour l ternit; par consquent, ces humains sont lis, avec une vingtaine de vrits au Nom de l Etre Absolu, Vrit et si le Conservateur Glorieux donne satisfaction la

  • SEPTIME SUJET 51

    plus petite crature, pour son besoin le plus petit et II l entend, lu i rpond en acte, quoi qui l en soit, i l y aura, srement et certainement, la Rsurrection et la renaissance, avec les exigences de ces vingt vrits, pour ces humains, qui manifestent le Nom Conservateur, plus que toute autre chose et leurs actes, qui concernent l univers, sont enregistrs, par les nobles anges scribes de ce Nom. Ensuite, selon le Nom Vrit, l homme aura reu les rcompenses de ses services prcdents et les sanctions de ses fautes; puis, selon le Nom Conservateur, partielles et entires, toutes ses actions seront prises en compte, i l sera interrog dessus; de plus, dans la demeure perptuelle, les portes de linvitation du bonheur ternel et celles de la prison du malheur permanent seront ouvertes. Un lieutenant qui commande, dans ce monde, de nombreuses espces, qui y intervient et qui y met, parfois, du dsordre, ne pourra se cacher en entrant dans le sol, pour dormir, sans qui l soit ranim et interrog sur ses actions.

    Sinon, dune part, entendre le bourdonnement de la mouche et lu i rpondre par lu i donner droit de vie, de l autre ct, autrement dit, ne pas entendre les innombrables droits humains, exprims par les v ingt langages de ralits et les sollicitations humaines, qui font tonner ciel et terre, or, transgresser tous ces nombreux droits, selon le tmoignage de l aile de la mouche, une sagesse qui ne torpille pas un droit aussi petit que l aile de la mouche, torpiller, entirement, les potentialits, les objectifs et les dsirs humains, qui stendent l ternit, auxquels ces droits sont attachs, torpiller beaucoup trop de relations et de ralits de l un ivers, qui nourrit ces potentialits et ces dsirs est une telle injustice, une telle impossibilit et une telle laideur indiquant que, toutes les cratures tmoignent des Noms: Vrit, Conservateur, Sage, Beau et Misricordieux le refusent; elles diront que cest cent degrs, impossible et mille aspects, improbable.

  • 52 LE BTON DE MOSE

    Voil, en rponse au sujet de la Rsurrection, aux questions que nous avons poses Notre Crateur, les Noms: Vrit, Conservateur, Sage, Beau, Misricordieux disent: Non seulement nous sommes justes et rels, mais aussi, comme la cration des existants, qui tmoigne de nous, la Rsurrection est juste et certaine.

    Et, j allais crire davantage; mais, comme le sujet est aussi connu que le soleil, j ai coup court. Donc, puisque, en comparaison avec des exemples et des causes expliqus, chacun des cent, plutt des m ille Noms, qui dsigne l Etre Absolu et qui concerne l univers, Le prouve, par ses manifestations et ses rflexions sur les tres; de mme, ces Noms montrent et dmontrent, avec certitude, la Rsurrection et l Au-del.

    galement, puisque notre Seigneur donne des rponses sacres et sres, par Ses Dcrets, par Ses Livres qui l fa it rvler et par la plupart de Ses Noms qui l porte, de mme, I l fa it dire, dune autre manire, par les anges et leurs langages: Depuis l poque dAdam, i l existe des vnements, valeur des centaines de consensus que, vous rencontrez des tres spirituels et nous les anges. I l y a aussi des signes et des arguments innombrables qui indiquent notre existence, notre adoration et celle des tres spirituels. E t nous, par un consentement mutuel, quand nous nous entretenons, avec vos leaders, nous avons d it et nous disons, continuellement que, nous visitons les salons de lau-del et certains de leurs appartements. I l ny a aucun doute que, ces salons et derrire eux, les palais et les demeures perptuels et parfaits, dcors et orns, attendent des invits, extrmement importants pour quils y habitent. Cest ce que nous vous expliquons, avec certitude. Ainsi rpondent-ils nos questions.

    En outre, puisque notre Crateur a nomm, pour nous, Muhammed-i Arabi (pssl), comme le plus grand professeur, le parfait matre, le guide, le plus droit, qui ne se trompe pas

  • SEPTIME SUJET 53

    et qui ne trompe pas et puisqui l l a envoy, comme le dernier Messager, nous aussi, dans l ordre de progresser et davancer du niveau de la certitude des connaissances, aux niveaux la certitude de la vision et la certitude absolue, avant toute chose, i l faudrait que nous posions, ce matre nous, les questions que nous avons poses notre Crateur. Parce que, dune part, cette personne-l prouve, comme un miracle du Coran, avec ses m ille miracles dont chacun constitue une marque de confirmation de notre Crateur que, le Coran est juste et Parole de Dieu, dautre part, avec ses quarante aspects miraculeux, le Coran est aussi le miracle de cette personne et i l prouve que cette personne est juste et Envoy de Dieu; tous les deux, ensemble, l un est le langage du monde visible, toute sa vie sous l attestation de tous les prophtes et saints, l autre, le langage du monde invisible, sous l acceptation de tous les Dcrets clestes et de toutes les vrits de l univers, ils justifient et prouvent, par leurs m illiers de versets que, la ralit de la Rsurrection est, sans doute, aussi certaine que le soleil et le jour.

    Oui, la Rsurrection, qui est la question la plus trange, la plus impressionnante, une question au-del de l intellect, ne peut tre rsolue et comprise quavec les enseignements de ces deux merveilleux matres.

    La raison que les prophtes des premires priodes de lhumanit ne donnaient pas de dtails, leurs communauts, comme le Coran en donne, est que ces poques-l constituaient le nomadisme et ltape prim itive de cette humanit. Dans les leons prliminaires, peu dexplications sont donnes.

    En somme, tant donn que la plupart des Noms de l tre Absolu ncessitent l au-del, sans doute toutes les preuves, qui indiquent ces Noms, indiquent aussi, en quelque sorte, la ralisation de la Rsurrection.

  • 54 LE BTON DE MOSE

    Et, puisque les anges informent quils visitent les appartements de l au-del et du monde perptuel, sans doute les preuves, qui tmoignent de l existence et de l adoration des anges, des mes et des tres spirituels, montrent galement, indirectement, lexistence de l au-del.

    galement, puisque, dans toute la vie de Muhammed (pssl), aprs l unicit, sa cause, son affirmation, son but, cest, constamment, l au-del, tous les miracles, toutes les preuves, qui indiquent sa prophtie et sa vracit, tmoignent aussi, dune certaine manire, indirectement, de l existence et de la ralisation de lau-del.

    Et, puisqu un quart du Coran traite de la Rsurrection et de l Au-del et qui l les explique et les prouve, avec ses mille versets et quil en donne des informations, srement tous les arguments, les preuves et les dmonstrations, qui tmoignent de la vracit du Coran, indiquent, indirectement, l existence, la ralisation et l ouverture de l au-del et ils en tmoignent.

    Enfin, regarde combien ce pilier de la foi est solide et certain...

    * * *

  • RESUME DU H UITIEM E SUJET

    Au Sixime Sujet, nous allions interroger de nombreuses catgories de cratures, propos de la Rsurrection; mais, les rponses que Notre Crateur a donnes, par Ses Noms, taient si convaincantes et si videntes que, comme il ny avait plus besoin de question, nous avons coup court. prsent, ce sujet, un centime des bnfices et des rsultats de la foi en l au-del, qui assure le bonheur de l autre monde, ainsi que le bonheur de ce monde, sera rsum. Pour la partie concernant le bonheur de l au-del, les explications du Coran Miraculeux et C lair ne laissent aucun autre besoin dexplication. En le lu i laissant et en renvoyant la partie concernant l aspect dexplication du bonheur de ce monde, Risale-i Nur, nous allons expliquer, travers un bref rcapitulatif, seulement trois ou quatre, parmi des centaines de rsultats, sur la vie personnelle et la vie sociale de l homme.

    Le p rem ier: comme l homme, contrairement aux autres tres vivants, est en relation, avec sa maison, ainsi quavec le monde et ses proches, i l est, aussi srieusement et naturellement, en relation avec le genre humain. Et, comme il dsire une continuit temporaire, dans le monde, i l dsire, passionnment, aussi son immortalit, dans la demeure ternelle. De plus, comme i l tente de satisfaire le besoin de nourriture de son estomac, i l est, naturellement, oblig de fournir des tables garnies et de la nourriture varie pour les besoins de nourrir son intelligence, son cur, son esprit, son me et son humanit, aussi vastes que le monde, plutt qui sallongent jusqu l ternit et i l essaie de le faire. I l pos

  • 56 LE BTON DE MOSE

    sde de tels dsirs et de tels espoirs que, en dehors du bonheur ternel, aucune chose ne peut le satisfaire. tant donn qui l est mentionn dans la Dixime Parole, un jour, quand j tais petit, j ai interrog mon imagination: Veux-tu vivre un m illion dannes et rgner sur le monde, mais, la fin, tu chuteras l inexistence et au nant? Ou bien, veux-tu une existence perptuelle, mais, ordinaire et difficile? dis-je. J ai remarqu que mon imagination a dsir la seconde des deux propositions et pour la premire, elle soupira, en disant: Ah! Mme si cest l Enfer, je dsire l ternit.

    Voil, puisque les plaisirs de ce monde ne satisfont pas la facult de l imagination, qui est un serviteur de la nature humaine, sans doute la nature humaine, si riche, est naturellement attache l ternit. Malgr l attachement de l homme ces dsirs et ces espoirs infinis, son capital est une petite partie du libre arbitre et une pauvret absolue, alors, la foi en l au-del est un trsor, si riche, si suffisant, si satisfaisant, quelle constitue un moyen de bonheur et de plaisir, une source de secours et de refuge, un moyen de consolation, contre les soucis sans fin du monde et quelle est un tel fru it et un tel bnfice que, pour la gagner, mme si on sacrifie la vie de ce monde, dans sa voie, cest, toujours, peu de choses.

    Son second f r u i t et son bnfice re la t if la v ie p e rsonnelle: cest un rsultat important, qui est expliqu, dans le Troisime Sujet, et pour lequel une note figure, dans le Guide lUsage des Jeunes. La plus grande inquitude laquelle tout homme pense, tout le temps, cest l tat dentrer, dans le lieu de pendaison, comme ses amis et ses proches sont entrs, dans le cimetire. Pour ce pauvre homme, qui est prt sacrifier son me, un seul ami, en sillusionnant, sur la sparation perptuelle, par pendaison, davec des m illiers, plutt, davec des millions et des m illiards damis, au

  • HU ITIM E SUJET 57

    moment o une souffrance pire que celle de l Enfer apparat au bout de cette pense, la foi en l au-del est venue en aide, lu i a ouvert les yeux et a soulev le rideau: Regarde! a-t- elle demand. I l a regard, avec la mme foi; i l a observ un plaisir spirituel annonant des plaisirs du Paradis, chez ces amis, sauvs de la mort et de la dcomposition ternelles, dans un monde lumineux, qui les attend, ainsi que lui, tra vers la joie. Etant donn que ce rsultat est expliqu, avec des preuves, dans Risale-i Nur, en nous en contentant, nous coupons court.

    Troisim e bnfice re la t if la vie personnelle: sil homme a la supriorit et un rang lev, sur dautres tres vivants, cest par rapport ses qualits leves, ses capacits universelles, ses adorations compltes et ses vastes sphres de lexistence. Or, l homme acquiert de bonnes qualits, comme la vertu, l amour, la fraternit et l humanit, tra vers la mesure, l quilibre du temps prsent, qui est press au milieu des temps du pass et du futur, qui sont inexistants, morts, ainsi quobscurs. Par exemple, i l aime et sert son pre, son frre, sa femme, son peuple et sa patrie qui l ne connaissait pas auparavant et qui l ne reverra jamais aprs son dpart. Et, i l ne peut russir que trs rarement la fidlit et la sincrit compltes; proportionnellement, ses perfections et ses qualits diminuent. l instant o i l a lla it tomber, dans l tat quil nest pas le plus lev des animaux, plutt le contraire et par rapport la raison, i l est le plus misrable, le plus bas; mais, la foi en l au-del l a assist. Elle a transform son prsent, aussi troit que la tombe, en un temps trs vaste, qui couvre le pass et le futur. Elle montre une sphre dexistence, aussi large que le monde, plutt jusqu toute l ternit. Aussi, i l aime, respecte, aide son pre, son frre, sa femme et porte compassion envers eux; son pre par ses relations de paternit, dans la demeure du

  • 58 LE BTON DE MOSE

    bonheur et dans le monde des esprits, ainsi que son frre, en pensant leur fraternit, jusqu l ternit et sa femme, en sachant quelle est la compagne de vie la plus belle, mme dans le Paradis et il les aide. I l ninstrumentalise pas ces importants services, qui sont dans la grande et vaste sphre de la vie et dans les rapports de lexistence, au regard des affaires insignifiantes, aux rancunes et aux intrts partiels de ce monde. En russissant la srieuse fraternit et la vraie sincrit, ses perfections, ses qualits commencent augmenter, proportionnellement, selon son degr; son humanisme saccrot. Cet homme, qui natteint pas le moineau, au regard du plaisir de la vie, devient l invit le plus minent et le plus heureux de l univers, suprieur tous les animaux et serviteur le plus aim, le plus accept du Matre de l univers. Puisque cette consquence est suffisamment explique, avec des preuves, dans Risale-i Nur, elle a t brve.

    Q uatrim e bnfice re la t if la v ie sociale: Le rsum de cette consquence, expliqu, dans le Neuvime Rayon de Risale-i Nur est le suivant.

    Les enfants, qui constituent un quart du genre humain, peuvent vivre, humainement, avec la foi en l au-del et peuvent porter des capacits humaines. Sinon, lenfant vivra, avec une vie perturbe, dans des inquitudes pnibles, pour se faire dormir et se faire oublier, travers ses jouets in fantiles. Parce que, les dcs frquents, autour de lui, laissent une telle influence, sur son cerveau, si sensible, dans son cur, si fragile, qui porte des plaisirs, tourns vers un long fu tu r et dans son esprit, sans rsistance, au moment o ces dcs font de sa vie et de sa raison, deux instruments de tourment et de torture, au lieu des anxits, contre lesquelles i l se cache, derrire les jouets, cause des morts, avec lenseignement de la foi en l au-del, en ressentant joie et expansion, i l dit: Mon frre ou mon ami est mort. I l est devenu un

  • H U ITIM E SUJET 59

    oiseau du Paradis. I l samuse et se promne mieux que nous. Ma mre est morte; mais, elle est partie pour la clmence divine; de nouveau, elle maimera, en me prenant dans ses bras, dans le Paradis et moi, je reverrai ma tendre mre., en le disant, il peut vivre, dans un tat, digne de l humanit.

    Puis, les personnes ges, qui reprsentent un quart de lhumanit, qui auront, sous peu, l extinction de leurs vies et entreront dans le sol et auront la fermeture de leur beau et agrable monde, ne peuvent trouver, contre cela, la consolation que dans la foi en l au-del. Sinon, les pres altruistes, vnrables et les mres dvoues, tendres au