27
|Δp| > 1/2 |Δp| |Δp| S S 0 S 1 S 2 ) ~u 1 ~u 2 S 1 S 2 ~u 1 = ---→ S 0 S 1 S0S1 ~u 2 = ---→ S 0 S 2 S0S2 δΔ=(SS 1 - SS 2 ) - (S 0 S 1 - S 0 S 2 ) M B |δΔ|≈ --→ SS 0 . (~u 1 - ~u 2 ) δΔ --→ SS 0 (~u 1 - ~u 2 ) ~u 1 ~u 2 ~u 1 = ~u 2

Interférences par division du front d'onde Notes de cours

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physique année scolaire 2015/2016

Interférences par division du front d'onde

Notes de coursmardi 15 décembre 2015

I- Interféromètres à division du front d'onde

1. Trous d'Young et cohérence spatiale

Principe des interféromètre vidéo

Le principe des interféromètre réside dans la superposition de deux ondes issues de deux sources.Vous pouvez retrouver la vidéo de cette expérience sur le site alain.lerille.free.fr.

Critère semi-quantitatif de brouillage des franges à retenirOn admet que si |∆p| > 1/2 en un même endroit du plan d'observation, les interférences sont brouillées.Cela peut arriver :

• pour une source large (|∆p| est alors évalué sur la moitié de l'étendue spatiale de la source), on parlede cohérence spatiale ;

• pour une source non monochromatique (|∆p| est alors évalué sur la moitié de l'étendue spectrale dela source), on parle de cohérence temporelle.

1 Cohérence spatiale d'une source exerciceConsidèrons deux points sources primaires très proches : S et S0. On admet que tous les rayons lumineuxqui passent par la voie 1 (respectivement la voie 2) d'un interféromètre passent par S1 (respectivement

S2). ~u1 et ~u2 sont des vecteurs normés dans les directions de S1 et S2 : ~u1 =−−−→S0S1S0S1

et ~u2 =−−−→S0S2S0S2

.On appelle δ∆ = (SS1−SS2)− (S0S1−S0S2) la di�érence de di�érence de marche entre les deux pointssources pour aller en M suivant les deux voies de l'interféromètre.B Montrer que

|δ∆| ≈∣∣∣−−→SS0. (~u1 − ~u2)

∣∣∣ < λ

pour que les interférences ne soient pas brouillées.

2. Fentes d'Young

Possibilité d'utiliser des fentes s'y retrouverAussi,

• dans le cas des fentes d'Young, δ∆ est non nulle au premier ordre sauf si−−→SS0⊥ (~u1 − ~u2). Pour cela,

il faut utiliser une fente source primaire orthogonale à ~u1 et ~u2 : ainsi, on gagne en luminosité, sansbrouiller les interférences.

• une autre solution consiste à avoir ~u1 = ~u2, ce qui est réalisé dans le cas des interféromètres à divisiond'amplitude.

Expérience d'Young vidéo

L'expérience des trous (et des fentes d'Young) met en évidence le phénomènes d'interférences.Vous pouvez retrouver la vidéo de cette expérience sur le site alain.lerille.free.fr.

Comparaison des dispositifs des trous d'Young et des fentes d'Young schéma

La �gure 1 représente la comparaison des observations dans le cas des trous d'Young et des fentes d'Young.

spé PC page n◦ 1 Janson de Sailly

Page 2: Interférences par division du front d'onde Notes de cours

physique année scolaire 2015/2016

Figure 1 � Comparaison des dispositifs des trous d'Young et des fentes d'Young

spé PC page n◦ 2 Janson de Sailly

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physique année scolaire 2015/2016

2 Application à la mesure de l'épaisseur d'une lame exercice

On observe des franges d'interférences surun écran placé à grande distance de fentesd'Young.On intercale ensuite une lame d'indice n etd'épaisseur e sur une des deux voies de l'in-terféromètre d'Young.B Montrer que l'interfrange est inchangéemais qu'il y a un décalage des franges, qu'onexprimera en fonction de e et n.

3. Eclairage polychromatique et cohérence temporelle

Interféromètre éclairé en lumière polychromatique s'y retrouverSi un interféromètre est éclairé en lumière polychromatique, il s'agit d'appliquer la formule de Fresnelpour chacune des longueurs d'ondes

I(λ) = I1 + I2 + 2√I1.I2. cos

(2π

λ∆ + ϕsup

)puis de sommer l'intensité relative à chaque longueur d'onde :

soit de façon discrète si le spectre est discret : I =N∑k=1

I(λk),

soit de façon continue si le spectre est continu : I =∫ λminλmin

I(λ)dλ.

spé PC page n◦ 3 Janson de Sailly

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physique année scolaire 2015/2016

Spectre cannelé dé�nition

L'ordre d'interférence p(M) = δ(M)λ dépend de la longueur d'onde λ. Aussi, en un endroit M donné

du plan d'observation, l'interférence peut elle être constructive pour certaines longueurs d'ondes etdestructives pour d'autres.Le spectre de la lumière en M possède des cannelures, endroits sombres du spectre pour lesquels il y ainterférence destructive.La présence de certaines couleurs et l'absence d'autres couleurs dans le spectre en M donne un aspectcoloré à la frange en M .

Blanc d'ordre supérieur dé�nitionDans le cas où le spectre cannelé de la lumière en M présente de très nombreuses cannelures, aucunecouleur n'est discernée par l'÷il.Il s'agit d'un blanc dont le spectre n'est pas celui de la lumière blanche, mais un spectre cannelé : onparle de "blanc d'ordre supérieur".Comme aucune frange n'est visible, les interférences sont brouillées.

3 Longueur de cohérence temporelle et largeur spectrale théorèmeOn peut relier la longueur de cohérence temporelle lc = c∆t à la largeur spectrale ∆λ d'une raie nonmonochromatique centrée sur λ :

lc =λ2

∆λ

Interprétation des couleurs interférentielles schéma

La �gure 2 représente les franges observées en lumière blanche et le spectre cannelé de deux de ces franges.Si la di�érence de marche δ est faible, les franges sont colorées, le spectre comporte peu de cannelures.Si au contraire |δ| > lc, il y a brouillage, on observe du blanc d'ordre supérieur, dont le spectre comportede nombreuses cannelures.

II- Réseaux

1. De une fente à N fentes

Di�raction par deux fentes (fentes d'Young) schéma

La �gure 3 représente l'intensité di�ractée par deux fentes de largeur ` suivant x, et in�nie suivant y,espacées de a suivant x, éclairée par une onde plane monochromatique (de longueur d'onde λ).

Di�raction par N fentes schéma

La �gure 4 représente l'intensité di�ractée par N = 8 fentes de largeur ` suivant x, et in�nie suivant y,espacées de a suivant x, éclairée par une onde plane monochromatique (de longueur d'onde λ).

E�et du nombre de fentes sur la courbe de l'intensité lumineuse animation

La courbe de l'intensité en fonction de la direction présente des pics. En augmentant le nombre de fentes,la position des pics ne change pas, leur intensité augmente et leur largeur diminue.Vous pouvez retrouver une animation explicative sur le site alain.lerille.free.fr.

E�et du nombre de fentes sur l'image de di�raction animation

La largeur des taches de di�raction diminue à mesure que le nombre de fentes augmente.Vous pouvez retrouver une animation explicative sur le site alain.lerille.free.fr.

spé PC page n◦ 4 Janson de Sailly

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physique année scolaire 2015/2016

Figure 2 � Interprétation des couleurs interférentielles

Figure 3 � Di�raction par deux fentes (fentes d'Young)

spé PC page n◦ 5 Janson de Sailly

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physique année scolaire 2015/2016

Figure 4 � Di�raction par N fentes

Ordres d'un réseau dé�nitionOn ne visualise de la lumière di�ractée que dans certaines directions appelées ordres du réseau.L'ordre nul correspond à l'optique géométrique (pas de déviation des rayons incidents).

4 Détermination de la position et de la largeur des ordres par les conditionsd'interférences. exercice

On s'intéresse à un ensemble de N trous alignés équidistants (dedistance a) éclairés par une onde plane monochromatique de lon-gueur d'onde λ faisant un angle θi avec la normale au plan destrous. On observe la lumière di�ractée à l'in�ni dans la directionθd avec la normale au plan des trous.B Calculer le déphasage ∆ϕ entre deux ondes passant par deuxtrous successifs.B En déduire la position des ordres par condition d'interférenceconstructive.

B Déterminer la demi-largeur angulaire ∆θ des franges brillantes par condition d'interférence destruc-tive.

2. Caractéristiques des réseaux

Caractéristiques d'un réseau par transmission dé�nitionUn réseau par transmission est un ensemble de N pupilles identiques (N � 1) régulièrement espacées(de a suivant x).

• a est la période spatiale du réseau (en m) ;

• n = 1a est le nombre de traits par millimètres (en m−1).

Réseaux par ré�exion s'y retrouver

un réseau par ré�exion peut être compris comme un réseau par transmission accolé à un miroir plan.

spé PC page n◦ 6 Janson de Sailly

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physique année scolaire 2015/2016

Réseaux holographiques s'y retrouverun réseau holographique est la photographie de franges d'interférences (l'interfrange i est alors la périodea du réseau).

5 Formule des réseaux théorème

Si on éclaire un réseau de période spatiale a avec une onde plane monochromatique (de longueur d'ondeλ) qui fait un angle θi avec la normale au plan du réseau, l'intensité di�ractée est non nulle seulementdans quelques directions repérées par les angles θp par rapport à la normale au plan du réseau, tellesque

sin θp − sin θi = pλ

a

(p est entier).

3. Applications des réseaux

Utilisation d'un réseau vidéo

on visualise de la lumière monochromatique à la sortie d'un réseau par transmission uniquement danscertaines directions : les ordres. Eclairé en lumière blanche, le réseau disperse la lumière et permet d'envisualiser le spectre.Vous pouvez retrouver la vidéo de cette expérience sur le site alain.lerille.free.fr.

Angle de déviation dé�nitionL'angle de déviation pour l'ordre p est

D = θp − θioù le rayon incident fait un angle θi avec la normale au réseau, et le rayon di�racté dans l'ordre p unangle θp.

6 Minimum de déviation théorème

Le minimum de déviation est obtenu quand le plan du réseau est bissecteur des rayons incident (d'angleθi) et di�racté dans l'ordre p (d'angle θp)

D = Dmin ⇔ θp = −θi

(il y a symétrie des deux rayons par rapport au plan du réseau)

Spectre visible photo

le spectre visible s'étale de 400nm à 750nm.Vous pouvez retrouver la photo sur le site alain.lerille.free.fr.

Phénomène de recouvrement des ordres schéma

La �gure 5 représente les spectres des ordres 2 et supérieurs qui se recouvrent. Seul l'ordre 1 est exemptde ce défaut..Vous pouvez retrouver le schéma animé sur le site alain.lerille.free.fr.

Caractère dispersif des réseaux s'y retrouver

sauf pour l'ordre 0, la direction de di�raction dépend de la longueur d'onde.

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Page 8: Interférences par division du front d'onde Notes de cours

physique année scolaire 2015/2016

Figure 5 � Phénomène de recouvrement des ordres

Spectromètres et spectroscopes s'y retrouveron peut analyser la lumière en créant une onde plane qui est di�ractée par un réseau. On réalise ainsi unspectromètre (une seule longueur d'onde en sort) ou bien un spectroscope (toutes les longueur d'ondesortent dispersées).

Goniomètre s'y retrouverle goniomètre permet d'observer (sur un réticule) une onde plane qui est di�ractée par un réseau, et demesurer très précisément (avec un vernier angulaire) la déviation du faisceau.

III- Di�raction

1. Montage de Fraunhofer

Phénomène de di�raction vidéo

Toute limitation spatiale (on parle de pupille) imposée à une onde provoque la di�raction de cette onde,c'est à dire un écart à la propagation rectiligne qui ne peut s'expliquer ni par la ré�exion, ni par laréfraction : l'optique géométrique est impuissante à expliquer le phénomène de di�raction.Vous pouvez retrouver la vidéo de cette expérience sur le site alain.lerille.free.fr.

spé PC page n◦ 8 Janson de Sailly

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physique année scolaire 2015/2016

Transmission d'une pupille dé�nition

La transmission est complexe, telle que |t| ∈ [0; 1] :

• t (P ) = 0⇒ la pupille est opaque en P ;

• t (P ) = 1⇒ la pupille est transparente en P .

• t (P ) exponentielle complexe ⇒ la pupille est un "objet de phase" en P .

7 Objet de phase exerciceOn s'intéresse à une pupille telle que

• pour x > 0, t (x) = 1 la pupille est transparente ;

• pour x < 0, la pupille est une lame de verre à faces parallèles d'épaisseur e d'indice n.

B Déterminer t (x) pour x < 0.

remarque

dans le cadre de l'optique géométrique, les rayons émergents de la pupille devraient être dans la mêmedirection que ceux qui sont incidents (~ki = ~kd), du fait de la propagation rectiligne de la lumière. Maisdans le cadre de la di�raction, ce n'est pas nécessairement le cas : ~ki 6= ~kd.

Montage académique schéma

La �gure 6 représente les conditions de la di�raction de Fraunhofer : on éclaire la pupille di�ractanteavec une onde incidente plane monochromatique (de vecteur d'onde ~ki), c'est à dire par un faisceau laserparallèle ou par une source ponctuelle dans le plan focal objet d'une lentille convergente L1, et on observeen M à l'in�ni (dans la direction du vecteur d'onde ~kd) c'est à dire dans le plan focal d'une lentilleconvergente L2..Vous pouvez retrouver le schéma animé sur le site alain.lerille.free.fr.

Figure 6 � Montage académique

Montage simpli�é schéma

La �gure 7 représente le montage simpli�é de la di�raction de Fraunhofer : en fait, on peut utiliser uneunique lentille juste avant la pupille di�ractante et regarder l'image de di�raction dans le plan image dela source ponctuelle par cette lentille.

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physique année scolaire 2015/2016

Figure 7 � Montage simpli�é

2. Cas d'une transmission sinusoïdale

Ecran éclairé par un laser à travers un réseau de transmission sinusoïdalephotoLe faisceau d'un laser, une fois passé à travers un réseau de transmission sinusoïdale, laisse trois tachessur un écran, celle du centre étant plus lumineuse.Vous pouvez retrouver la photo sur le site alain.lerille.free.fr.

8 Onde plane qui passe par un réseau de transmission sinusoïdale exercice

On s'intéresse à une onde plane monochromatique de longueurd'onde λ incidente de façon normale sur un réseau unidimensionneld'extension in�nie de coe�cient de transmission sinusoïdal

t(x) = t0

[1 + cos

(2π x

a

)]et de pas a supérieur à λ.

B Décomposer t(x) en une somme d'exponentielles complexes.On cherche l'amplitude de l'onde transmise sous la forme :

A (~r, t) = α0 ej(ω t−~k0 ~r) + α−1 e

j(ω t−~k−1 ~r) + α+1 ej(ω t−~k+1 ~r)

B Ecrire la continuité de l'amplitude de l'onde au passage de la pupille.B En déduire que l'onde est di�ractée dans trois directions qui correspondent aux fréquences spatialen/a par la relation sin(θn) = n aλ avec n = 0, −1, ou 1.B Pourquoi les intensités lumineuses correspondant à ces directions sont-elles proportionnelles au carrédes composantes de la décomposition de Fourier complexe de t(x) ?

spé PC page n◦ 10 Janson de Sailly

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3. Généralisation

Fréquence spatiale dé�nition

Une périodicité a dans la pupille de di�raction correspond à une fréquence spatiale σ = 1a .

σ s'exprime en m−1.

Direction de di�raction d'une fréquence spatiale et son intensité à retenir

Une fréquence spatiale σ = 1a se caractérise par de la lumière dans une direction faisant un angle θ tel

que sin θ = λσ avec l'axe optique.Observé dans le plan focal d'une lentille convergente de focale f ′, on observera de la lumière à unedistance f ′λσ du foyer.L'intensité lumineuse di�ractée correspondant est proportionnelle au module au carré du coe�cient deFourier de la transmission de la pupille.

4. Applications

9 Mire unidimensionnelle in�nie de N traits équidistants de pas a exerciceOn s'intéresse à une onde plane monochromatique de longueur d'onde λ incidente de façon normalesur un réseau unidimensionnel d'extension in�nie de N traits équidistants de pas a, de coe�cient detransmission

t(x) =

n=+∞∑n=−∞

[tn e

j( 2π nxa +ϕn)

]et de pas a supérieur à λ.B Dans quelles directions observe-t-on de la lumière di�ractée ?B Retrouve-t-on les résultats du réseau ?

10 Fente rectiligne de largeur a exerciceOn s'intéresse à une onde plane monochromatique de longueur d'onde λ incidente de façon normale surune fente rectiligne de largeur a, de coe�cient de transmission

t(x) =

∫ σ=+∞

σ=−∞ej(2π σ x+ϕ(σ))dσ

B En utilisant les résultats vus en première année (sin θmax = λa ), montrer que les composantes de

Fourier ne prennent des valeurs notables que pour |σ| < σmax. On donnera σmax.

5. Filtrage spatial

Montage de Fourier schéma

La �gure 8 représente le montage de Fourier dans lequel on se sert des propriétés de la di�raction deFrauhofer pour �ltrer une image : la pupille di�ractante est alors une diapositive, l'image à �ltrer. Enplaçant des �ltres dans le plan de di�raction, l'image conjuguée de la diapositive par la lentille L2 serachangée..Vous pouvez retrouver le schéma animé sur le site alain.lerille.free.fr.

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Page 12: Interférences par division du front d'onde Notes de cours

physique année scolaire 2015/2016

Figure 8 � Montage de Fourier

Divers types de �ltrages s'y retrouverOn discerne en particulier :

• le �ltrage passe-bas : l'objet dans le plan de di�raction est un diaphragme centré sur l'image géomé-trique et l'image �ltrée voit ses détails amoindris (détramage),

• le �ltrage passe-haut : l'objet dans le plan de di�raction est un cache centré sur l'image géométriqueet l'image �ltrée voit ses détails renforcés (strioscopie),

Optique de Fourier vidéo

grâce au montage de Fourier, on peut renforcer ou diminuer des fréquences spatiales. L'expérience d'Abbeconsiste à éliminer les hautes fréquences dans une seule dimension : on transforme ainsi une grille à deuxdimension en une grille à une dimension.Vous pouvez retrouver la vidéo de cette expérience sur le site alain.lerille.free.fr.

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Technique à maîtriserjeudi 17 décembre 2015

I- Les capacités exigibles

1. Trous et fentes d'Young

ce qu'il faut savoir faire capacités

Confronter les deux dispositifs des trous d'Young et des fentes d'Young : analogies et di�érences.Interpréter la modi�cation des franges lors du rajout d'une lame à faces parallèles sur un des trajets.Utiliser le critère semi-quantitatif de brouillage des franges |∆p| > 1/2 (où |∆p| est évalué sur la moitiéde l'étendue spatiale ou spectrale de la source) pour interpréter des observations expérimentales.Relier la longueur de cohérence, ∆λ et λ en ordre de grandeur.En lumière blanche, utiliser l'additivité des intensités et déterminer les longueurs d'ondes des cannelures.

2. Réseaux

ce qu'il faut savoir faire capacités

Confronter le modèle de N trous d'Young à l'étude expérimentale du réseau plan.Utiliser un grapheur pour discuter l'in�uence de N sur la �nesse sans calculer explicitement l'inten-sité sous forme compacte. Utiliser la construction de Fresnel pour établir la condition d'interférencesconstructives et la demi-largeur 2π/N des franges brillantes.

3. Optique de Fourier

ce qu'il faut savoir faire capacités

Construire l'onde transmise par un réseau de transmission sinusoïdal par superposition de trois ondesplanes dé�nies par la condition aux limites sur le réseau. Interpréter les observations dans le plan deFourier.Dans le cas de N traits parallèles équidistants ou d'une fente, relier une fréquence spatiale du spectre àla position d'un point du plan de Fourier. Relier l'amplitude de l'onde en ce point à la composante duspectre de Fourier correspondant. Interpréter les observations dans le plan de Fourier.Dans le cas d'une fente, faire le lien avec la relation sin θ = λ/a vue en première année.Utiliser l'analyse de Fourier pour interpréter les e�ets d'un �ltrage de fréquences spatiales dans le plande Fourier.

spé PC page n◦ 13 Janson de Sailly

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II- Méthodes

1. Trous et fentes d'Young

A) Se ramener au dispositif des trous d'Young méthodeTous les interféromètres à division du front d'onde peuvent se ramener au dispositif des trous d'Young.L'interfrange est λ.D

a , où D est la distance d'observation des deux trous source éloignés de a.Pour connaître l'intensité, il s'agit de calculer la di�érence de marche ∆, de ne pas oublier les déphasagessupplémentaires ϕsup : avant d'appliquer la formule de Fresnel :

I(M) = I1 + I2 + 2√I1.I2. cos

(2π

λ∆ + ϕsup

)

B) Elargissement spatial de la source primaire méthodeDeux sources primaires n'interfèrent pas. Aussi, pour éviter le brouillage, il faut que la di�érence d'ordred'interférence soit |∆p| < 1/2.

C) Interféromètre éclairé en lumière polychromatique méthodeIl s'agit d'appliquer la formule de Fresnel pour chacune des longueurs d'ondes

I(λ) = I1 + I2 + 2√I1.I2. cos

(2π

λ∆ + ϕsup

)puis de sommer l'intensité relative à chaque longueur d'onde :

soit de façon discrète si le spectre est discret : I =N∑k=1

I(λk),

soit de façon continue si le spectre est continu : I =∫ λminλmin

I(λ)dλ.Le brouillage du fait de l'élargissement spectral intervient si la di�érence d'ordre d'interférence est|∆p| > 1/2. On parle alors de "blanc d'ordre supérieur".Il y a une cannelure dans le spectre à la longueur d'onde λ s'il y a interférence destructive pour λ.

D) Interpréter l'e�et du rajout d'une lame à faces parallèles sur un des trajets.méthodeSans la lame d'épaisseur e, le chemin optique est L1 = e.Avec la lame d'épaisseur e d'indice n, le chemin optique est L2 = n e.La substitution de l'air (L1) par la lame (L2) introduit une di�érence de marche ∆ = (n− 1) e en plusdans le dispositif.

2. Réseaux

E) Retrouver la formule des réseaux et la �nesse des ordres méthodeUtiliser la construction de Fresnel pour établir la condition d'interférences constructives et la demi-largeur 2π/N des franges brillantes. A FAIRE....

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physique année scolaire 2015/2016

F) Appliquer la formule des réseaux méthodeSi on éclaire un réseau de période spatiale a avec une onde plane monochromatique (de longueur d'ondeλ) qui fait un angle θi avec la normale au plan du réseau, l'intensité di�ractée est non nulle seulementdans quelques directions repérées par les angles θp par rapport à la normale au plan du réseau, tellesque

sin θp − sin θi = pλ

a

(p est entier).

3. Optique de Fourier

G) Déterminer la transmittance d'une pupille méthode

t (P ) = 0⇒ la pupille est opaque en P ;t (P ) = 1⇒ la pupille est transparente en P .t (P ) = ej∆ϕ exponentielle complexe ⇒ la pupille est un "objet de phase" en P qui introduit undéphasage ∆ϕ.

H) Déterminer les fréquences spatiales méthode

Pour un objet de taille a, une fréquence spatiale σ = 1a (et toutes ses harmoniques) apparaissent.

Cela se caractérise par de la lumière dans une direction faisant un angle θ = λσ avec l'axe optique.L'intensité lumineuse est proportionnelle au module au carré du coe�cient de Fourier.Observé dans le plan focal d'une lentille convergente de focale f ′, on observera de la lumière à unedistance f ′λσ du foyer.

I) Filtrer une image méthodeOn discerne en particulier :

• le �ltrage passe-bas : l'objet dans le plan de di�raction est un diaphragme centré sur l'image géomé-trique et l'image �ltrée voit ses détails amoindris (détramage),

• le �ltrage passe-haut : l'objet dans le plan de di�raction est un cache centré sur l'image géométriqueet l'image �ltrée voit ses détails renforcés (strioscopie),

III- Exercices

1. Interféromètre à division du front d'onde

1.1) Déplacement des franges

Un système de fentes d'Young F1 et F2 (parallèles à Ox), éloignées de a = 1, 0mm suivant Oy est éclairépar une lampe à vapeur de sodium de longueur d'onde λ = 589nm, On observe les interférences sur un écran àune distance D = 1, 2m de F1 et F2.

1) Calculer l'interfrange i.2) On place devant F1 une lame mince de verre d'indice n = 1, 5 et d'épaisseur e = 5, 0µm. Calculer le

décalage ∆y des franges.

∆y = 3, 0mm.

1.2) Mesure de l'indice d'un gaz

On éclaire un montage de fentes de Young S1 et S2 avec une lampe à vapeur de sodium de longueur d'ondeλ = 589nm placée derrière une fente d'éclairage S.

On intercale sur le trajet de la lumière après S2 une cuve transparente de longueur intérieure l = 10cm.

spé PC page n◦ 15 Janson de Sailly

Page 16: Interférences par division du front d'onde Notes de cours

physique année scolaire 2015/2016

On place un écran parallèlement à S1S2, à une distance grande devant S1S2.Initialement la cuve est pleine d'air.1) Que visualise-t-on dans le champ de recouvrement des faisceaux ?Grâce à une pompe, on fait le vide dans la cuve. En un point M de l'écran on voit lors de l'opération dé�ler

n1 franges.2) Exprimer n1 en fonction de l, λ et l'indice de l'air nair.On remplit maintenant la cuve par du gaz ammoniac NH3. Le déplacement total des franges (par rapport

à l'état où la cuve était remplie d'air) est de n2 = 17 franges.3) Déterminer la di�érence ∆n des indices de l'air (nair) et de l'ammoniac (nNH3

). Application numérique.

∆n = 1, 0.10−4.

1.3) Miroirs de Fresnel et trous d'Young équivalents

On s'intéresse au dispositif des miroirs de Fresnel.Les miroirs de Fresnel sont deux miroirs plansayant une arête commune, dont l'angle α entreles normales est petit. On note R la distance dela source S à l'arête.Dans ce dispositif, S1 est le symétrique de S parrapport au premier miroir M1, tandis que S2 estle symétrique de S par rapport au second miroirM2.1) Déterminer S1S2 .

S1S2 = 2.R.α.

1.4) Miroir de Lloyd et trous d'Young équivalents

Le miroir de Lloyd est un simple miroir plan. On note R la distance de la source S au miroir.1) Déterminer S1S2, la distance entre deux trous d'Young équivalents.

Dans ce dispositif, S1 est simplement S, tandis que S2 est le symétrique de S par rapport au miroir.Ainsi, la distance S1S2 est 2.R.

1.5) Angle entre deux miroirs de Fresnel

On s'intéresse à deux miroirs de Fresnel qui font entre eux un angle α inconnu. Ils sont éclairés par un laserhélium-néon (de longueur d'onde λ = 632, 8nm) qui voit son faisceau élargi par un objectif de microscope placéà une distance d = 20cm de l'arête des miroirs. On observe des franges sur un écran à une distance D = 1, 6mde cette arête, grâce à une loupe de focale f ′ = 10cm. A travers cette loupe, on voit (sans accomoder) deuxfranges lumineuses consécutives à l'in�ni, écartées d'un angle β = 1′.

1) Quelle est l'interfrange i ?2) En déduire la valeur numérique en ◦ de α, l'angle entre les deux miroir.

i = 29µm et α = 89mrad = 5◦.

1.6) Interfranges avec des miroirs de Fresnel éclairé par une lampe au mercure

On s'intéresse à deux miroirs de Fresnel qui font entre eux un angle α = 4′0”. Ils sont éclairés par une fente�ne parallèle à l'arête des miroirs à une distance d = 40cm de cette arête. On observe des franges sur un écranà une distance D = 1, 6m de cette arête.

1) Quelle est l'interfrange i des franges avec les di�érentes longueurs d'onde du mercure :

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physique année scolaire 2015/2016

1.a) λ1 = 405nm1.b) λ2 = 436nm1.c) λ3 = 546nm1.d) λ4 = 579nm

i1 = 0, 84mm, i2 = 0, 91mm, i3 = 1, 1mm et i4 = 1, 2mm.

1.7) Miroir de Loyd

On s'intéresse à une source ponctuelle éclairée par une lampe monochromatique à vapeur de sodium (λ =589nm) à une distance d d'un miroir.

1) On observe les interférences sur un écran placé à une distance D = 1, 0m � d, orthogonalement aumiroir entre le rayon issu directement de la source et celui ré�échi sur le miroir.

1.a) Où se trouvent les franges ?1.b) Quelle est la forme de ces franges ?1.c) Y a-t-il un déphasage supplémentaire ϕsup introduit par ce dispositif ?

2) Interfrange :2.a) Quelle est l'interfrange i ?

On veut que l'interfrange soit, au moins i > imin = 1, 0mm.2.b) Déterminer alors dmax, la valeur maximale de d.

d < dmax = 0, 29mm.

1.8) Miroirs de Fresnel

On s'intéresse à deux miroirs de Fresnel M1 et M2 faisant un angle θ entre eux. Ils sont éclairés par unesource ponctuelle S derrière laquelle est placée une lampe monochromatique à vapeur de sodium (λ = 589nm).S se trouve à une distance R = 15cm du point O, appartenant aux deux miroirs, OS faisant un angle α avecM1.

1) On observe les interférences sur un écran placé à une distance D = 1, 0m� R, de O.1.a) Quelle est la forme de ces franges ?1.b) Y a-t-il un déphasage supplémentaire ϕsup introduit par ce dispositif ?

2) Rapport avec les trous d'Young :2.a) A quelles distances de O se trouvent les sources secondaires S1 et S2 ?

2.b) Que vaut l'angle(~OS1, ~OS2

)?

2.c) En déduire la distance a = S1S2.3) Interfrange :

3.a) Quelle est l'interfrange i ?On veut que l'interfrange soit, au moins i > imin = 1, 0mm.

3.b) Déterminer alors θmax, la valeur maximale de θ en degrés, minutes et secondes d'arc.

θ < θmax = 2, 0.10−3rad = 6′45”.

1.9) Biprisme de Fresnel et trous d'Young équivalents

On s'intéresse à un biprisme de Fresnel. Il s'agit de deux prismes (tri-angles rectangles) identiques, de petit angle α, accolés par leur base(leur petite largeur), d'indice optique n.On note R la distance de la source S au biprisme.1) Déterminer S1S2, la distance entre deux trous d'Young équivalents.

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physique année scolaire 2015/2016

S1S2 = 2.R. (n− 1)α.

2. Réseaux

2.10) Positions des ordres d'un réseau

Soit un réseau à 8 000 LPI (traits par pouce, où 1in = 2, 5cm).1) Situer les positions angulaires θp (en ◦) des maxima principaux pour un faisceau en incidence normale

et de longueur d'onde λ = 546nm.

θ0 = 0, θ1 = 9, 9◦, θ2 = 20, 1, θ3 = 31, 1◦, θ4 = 43, 5◦, θ5 = 59, 3◦.

2.11) Détermination d'une raie inconnue par un réseau

On eclaire un réseau de n = 547 traits /mm en incidence quasi-normale par une raie de longueur d'onde λinconue et on observe les déviations suivantes : θ−2 = −32◦34′, θ+2 = 32◦31′.

1) Déterminer λ.

1) λ = 492nm.

2.12) Réseau eclairé par une lampe à vapeur de mercure

On eclaire un réseau de pas a par la raie verte du mercure (λ = 546, 1nm), et on observe les déviationssuivantes : θ−3 = −63◦40′, θ−2 = −36◦41′, θ−1 = −17◦24′, θ+1 = 17◦22′, θ+2 = 36◦22′, θ+3 = 63◦37′.

1) Déterminer :1.a) a, le pas du réseau ;1.b) n, le nombre de traits par mm du réseau.

1) sin θp − sin θ0 = p.λa . Une modélisation donne :

1.a) a = 1, 828µm ;1.b) n = 547 traits /mm.

2.13) Réseau eclairé par une lumière blanche

On eclaire un réseau de n = 500 traits /mm en incidence quasi-normale par une lumière blanche (dont leslongueurs d'ondes sont dans le domaine λ ∈ [400nm; 750nm]).

1) Pour chaque ordre k, déterminer en degré les déviations minimale θmink et maximale θmaxk .2) En déduire :

2.a) le nombre de spectres complets observables ;2.b) les ordres des spectres sans recouvrement.

Ordre 1 : θmin1 = 11, 55◦ et θmax1 = 22, 02◦ ; ordre 2 : θmin2 = 23, 62◦ et θmax2 = 48, 59◦ ; ordre 3 :θmin3

= 36, 96◦ et θmax3: pas de solution.

2.14) Réalisation d'un monochromateur

Un réseau 15 000 LPI (traits par pouce, où 1in = 2, 5cm) est éclairé en incidence normale par une lumièreblanche. Un spectre se forme sur un écran parallèle au réseau, situé à d = 50cm du réseau.

1) Si on perce un trou de ∆x = 5mm de côté dans l'écran et dont le centre est placé à x = 20cm de l'imagegéométrique parallèlement aux traits du réseau, quel sera le domaine de longueurs d'onde sélectionné par letrou ?

λmin = 622nm, λmax = 635nm.

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2.15) Séparation d'un doublet par un réseau

Un réseau comporte n = 130traits/mm et est éclairé par un faisceau en incidence normale d'extensionspatiale L = 5mm dans la direction perpendiculaire aux traits. On se placera aux petits angles.

1) Rappeler :1.a) l'angle θ sous lequel est envoyée la lumière à l'ordre p pour la longueur d'onde λ ;1.b) la largeur angulaire ∆θ de ce faisceau.

2) On s'intéresse au doublet du sodium : λ = 590nm, et ∆λ = 0, 6nm. Le critère de Rayleigh stipule quedeux images sont séparées si la distance entre les deux images est supérieure au diamètre de la tache de chacunedes images.

2.a) Quel est le plus petit intervalle de longueur d'onde séparable ∆λmin dans l'ordre p autour deλ = 590nm ?

2.b) Application numérique dans l'ordre 1. Sépare-t-on le doublet du sodium?2.c) Application numérique dans l'ordre 2. Sépare-t-on le doublet du sodium?

∆λmin = 0, 9nm > ∆λ dans l'ordre 1. ∆λmin = 0, 45nm < ∆λ dans l'ordre 2.

2.16) Minimum de déviation pour un réseau

Si on éclaire un réseau de période spatiale a avec une onde plane monochromatique (de longueur d'ondeλ) qui fait un angle θi avec la normale au plan du réseau, l'intensité di�ractée est non nulle seulement dansquelques directions repérées par les angles θp par rapport à la normale au plan du réseau.

1) Que veri�e θp (formule des réseaux) ?On dé�nit l'angle de déviation pour l'ordre p par D = θp − θi.2) Si la déviation est minimale (D = Dmin), qu'est-ce que cela impose sur θi et θp ?3) Exprimer sin

(Dmin

2

), en fonction de p, a et λ.

sin(Dmin

2

)= p.λ

2.a .

2.17) Recouvrement des ordres

On éclaire un réseau par transmission qui possède n = 130traits/mm de façon normale, avec de la lumièreblanche (λ ∈ [λmin = 400nm;λmax = 750nm]).

On observe sur un écran placé parallèlement au réseau, dans le plan focal image d'une lentille convergentede focale d = 2, 5m, et repéré par un axe (Ox), l'axe (Oy) étant confondu avec l'ordre nul.

1) Calculer la position des bords des spectres :1.a) x1(λmin) et x1(λmax) pour l'ordre 1 ;1.b) x2(λmin) et x2(λmax) pour l'ordre 2 ;1.c) x3(λmin) et x3(λmax) pour l'ordre 3.

2) Quels sont les ordres qui se recouvrent ?

x1(λmin) = 13cm et x1(λmax) = 24cm pour l'ordre 1 ; x2(λmin) = 26cm et x2(λmax) = 49cm pour l'ordre2 ; x3(λmin) = 39cm et x3(λmax) = 73cm pour l'ordre 3.

2.18) Doublet du sodium résolu grâce à un réseau

On éclaire un réseau par transmission qui possède n = 130, 0traits/mm de façon normale, avec une lampeau sodium (de longueurs d'onde λ1 = 589, 0nm et λ2 = 589, 6nm).

On observe sur un écran placé parallèlement au réseau, , dans le plan focal image d'une lentille convergentede focale d = 2, 500m, et repéré par un axe (Ox), l'axe (Oy) étant confondu avec l'ordre nul.

1) Calculer la position des raies dans l'ordre 1 pour :1.a) λ1 (x1)1.b) et λ2 (x2).

La largeur de la fente d'éclairage est l, le grandissement du montage optique est γ = 110 (on négligera

l'élargissement de l'image de la fente d'éclairage par di�raction).2) Exprimer une condition sur l pour que le doublet du sodium soit résolu.

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l < 1, 9mm.

3. Optique de Fourier

3.19) Largeur d'un faisceau laser

Un laser hélium-néon émet une onde quasiment plane et monochromatique de longueur d'onde λ = 633nm.A la sortie du laser, le faisceau est limité par un trou du diamètre du faisceau de sortie : D1 = 3, 0mm.1) Déterminer l'ordre de grandeur du diamètre D du faisceau à une distance :

1.a) L = 15m ;1.b) L = 150m.

L2 = 15 m ⇒ D ≈ 7 mm. et L3 = 150 m ⇒ D ≈ mm.

3.20) Les phares de voiture la nuit

Les deux phares avant (supposés ponctuels) d'une voiture observée à une distance D (très grande) sontdistants de l = 1, 4m.

1) Quel est l'angle α sous lequel on voit ces deux phares ?Le diamètre de la pupille de l'÷il est d = 5mm.2) Quelle est l'ouverture angulaire δθ de la tache de di�raction donnée par un phare ? On prendra une

longueur d'onde moyenne de la lumière : λ = 600nm.Le critère de Rayleigh stipule que deux images sont séparées si la distance entre les deux images est supérieure

au diamètre de la tache de chacune des images.3) Déterminer la distance Dmax à partir de laquel l'÷il peut séparer l'image des deux phares. Application

numérique.

Dmax ≈ 10 km.

3.21) Brouillard

On observe une source ponctuelle blanche (λ ≈ 0, 6µm) à l'in�ni à travers un brouillard est constitué degoutelettes opaques de rayon r. On visualise un halo irisé, de premier anneau sombre obtenu pour l'angleθ = 2◦.

1) En déduire r. Application numérique.

r = 10 µm.

3.22) Di�raction par une grille

On considère une mire qui présente une grille de pas a suivant x éclairée sous incidence normale par uneonde plane de longueur d'onde λ.

1) Quelle est l'allure de la mire éclairée ?Cette mire est placée devant une lentille convergente L de focale f ′.2) A quelle(s) position(s) observe-t-on de la lumière dans le plan focal image de la lentille L ?

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physique année scolaire 2015/2016

3.23) Filtrage d'une grille sinusoïdale dans les deux dimensions

On considère une mire de coe�cient de transmission (en amplitude)

t(x, y) =

(cos2 πx

a

)+(cos2 πy

a

)2

avec a = 10 µm éclairée sous incidence normale par une onde plane de longueur d'onde λ = 633 nm.1) Quelle est l'allure de la mire éclairée ?Cette mire est placée à une distance 2 f ′ avant une lentille convergente L de focale f ′ = 1, 0 m.2) A quelle(s) position(s) observe-t-on de la lumière dans le plan focal image de la lentille L ?3) Comment faire, en plaçant dans le plan focal image de la lentille L un �ltre de sorte que l'éclairage

dans le plan placé à une distance 2 f ′ après la lentille convergente L présente des traits régulièrement espacésparallèles à y ? On donnera les caractéristiques (numériques) du �ltre.

Il faut placer dans le plan focal de L une fente suivant F ′x, de largeur inférieure à f ′ λσ = f ′ λa = 6, 33 cm.

3.24) Filtrage d'une mire de transmission sinusoïdale dans les deux dimensions

On considère une mire de coe�cient de transmission (en amplitude)

t(x, y) =(

cos2 πx

a

)(cos2 πy

a

)avec a = 10 µm éclairée sous incidence normale par une onde plane de longueur d'onde λ = 633 nm.

Cette mire est placée à une distance 2 f ′ avant une lentille convergente L de focale f ′ = 1, 0 m.1) A quelle(s) position(s) observe-t-on de la lumière dans le plan focal image de la lentille L ?On place maintenant dans le plan focal image de la lentille L une fente à 45◦ par rapport à OF ′x de largeur

1, 0 cm.2) Donner les caractéristiques (en particulier la période spatiale) de la �gure observée dans le plan placé à

une distance 2 f ′ après la lentille convergente L.

Dans le plan placé à une distance 2 f ′ après la lentille convergente L, on observera une grille (sinusoïdale),orientée à −45◦ par rapport à x de période spatiale a√

2= 7, 1 µm.

3.25) Filtrage uniforme d'une mire de transmission sinusoïdale

On considère une mire de coe�cient de transmission (en amplitude)

t(x, y) = cos2 πx

a

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physique année scolaire 2015/2016

avec a = 5, 0 µm éclairée sous incidence normale par une onde plane de longueur d'onde λ = 633 nm.Cette mire est placée à une distance 2 f ′ avant une lentille convergente L de focale f ′ = 25 cm.1) A quelle(s) position(s) observe-t-on de la lumière dans le plan focal image de la lentille L ?2) Comment faire, en plaçant dans le plan focal image de la lentille L un �ltre de sorte que l'éclairage dans

le plan placé à une distance 2 f ′ après la lentille convergente L soit uniforme ? On donnera les caractéristiques(numériques) du �ltre.

Il faut, par exemple, positionner une fente d'axe F ′y de largeur inférieure à 3, 1 cm.

3.26) Transformation de l'image d'une mire de transmission sinusoïdale dans les deux dimensions

On considère une mire de coe�cient de transmission (en amplitude)

t(x, y) =(

cos2 πx

a

)(cos2 πy

a

)avec a = 10 µm éclairée sous incidence normale par une onde plane de longueur d'onde λ = 633 nm.

Cette mire est placée à une distance 2 f ′ avant une lentille convergente L de focale f ′ = 1, 0 m.1) A quelle(s) position(s) observe-t-on de la lumière dans le plan focal image de la lentille L ?2) Comment faire, en plaçant dans le plan focal image de la lentille L un �ltre de sorte que l'éclairage

dans le plan placé à une distance 2 f ′ après la lentille convergente L présente des traits régulièrement espacésparallèles à y ? On donnera les caractéristiques (numériques) du �ltre.

Il faut placer dans le plan focal de L une fente suivant F ′x, de largeur inférieure à f ′ λσ = f ′ λa = 6, 33 cm.

Résolution de problèmevendredi 18 décembre 2015

Cet exercice sera fait en demi-groupe lors de la séance de travaux dirigés.

La trame dans le tableau de Lichtenstein

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physique année scolaire 2015/2016

Article "États de couleur : du pixel graphique au pixel numérique" de Sandrine Maurial.disponible sur le site "archée, revue d'art en ligne : arts médiatiques et cyberculture" disponible à l'adresse"http ://archee.qc.ca"

Les pixellisations picturales de Roy Lichtenstein

Dès 1960, le peintre du Popart Roy Lichtenstein, met pri-mitivement, en ordre la cou-leur au sein de ses toiles. Ilréduit la couleur à la seuletriade des couleurs primaires :bleu, jaune et rouge. Il peintun monde dans sa forme arché-typale, re�étant les couleurs dela trame typographique agran-die. Des images peintes enaplats, très colorées, marquéesde points et de lignes pa-rallèles, constituent la trame,la marque personnelle de sestoiles. Les points réalisés aupochoir imitent l'aspect tramédes images imprimées.

Enoncé

1) Proposer un montage possible de �ltrage optique du tableau de Roy Lichtenstein dans laquelle la trameaura disparu. On donnera les valeurs numériques :

• des distances réelles sur le schéma du montage ;

• des focales des lentilles utilisées ;

• et des caractéristiques du �ltre employé.

Travaux pratiquesvendredi 18 décembre 2015

La totalité de la classe règle l'interféromètre de Michelson pendant le noëlloscope.

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Approche documentairevendredi 18 décembre 2015

Le document est à lire, l'exercice est à rendre. pas d'élèves feront un exposé.

La détection des étoiles par interférométrie

par Arsen HAJIAN et Thomas ARMSTRONGDossier Pour la Science n◦53 - la lumière dans tous ses états - oct/déc 2006

Grâce au principe d'interférométrie, on obtient des images directes de hauterésolution angulaire.

Les philosophes grecs considéraient la � sphère des �xes � comme l'ultime rempart avant les dieux et lesétoiles : des trous piqués sur la sphère laissaient passer la lumière céleste. Notre vision de l'Univers a changédepuis l'Antiquité, mais, mis à part le Soleil, les étoiles restent de minuscules points, même lorsqu'elles sontobservées à la jumelle ou au télescope. Si certaines étoiles, comme une géante rouge, engloutiraient le Systèmesolaire d'un seul coup, aucune d'elles n'est assez proche pour que nous la voyions autrement que sous la formeponctuelle.

Pour évaluer le diamètre des seules étoiles visibles à l'÷il nu (les plus proches ou les plus grosses), nousdevrions construire un télescope de 500 mètres de diamètre. Un tel miroir géant n'est envisageable ni sur leplan technique ni sur le plan �nancier ! Par chance, grâce à l'interférométrie, la construction d'un miroir de500 mètres de diamètres n'est pas indispensable : on place deux télescopes beaucoup plus petits à 500 mètresde distance, puis on combine leurs signaux lumineux en un point central, après avoir corrigé les e�ets de laturbulence atmosphérique. Rien ne nous empêche de cumuler les ouvertures pour obtenir des télescopes � dilués� sur de telles distances et d'obtenir, grâce au principe d'interférométrie, des images directes de haute résolutionangulaire.Le principe de l'interférométrie optique

Jusqu'au milieu du XIXe siècle, les astronomes ne savaient utiliser que des télescopes classiques. Puis ilsapprirent à créer des interférences à partir des faisceaux recueillis par ces instruments. Finalement, ils tirèrentde cette technique le principe de l'interférométrie moderne. Dans un télescope classique, le miroir primaire faitconverger vers le foyer des ondes ayant parcouru la même distance depuis qu'elles ont quitté l'étoile observée.Une image, plus ou moins précise selon l'ouverture du télescope, se forme au foyer image.

L'interféromètre le plus simple utilise deux ouvertures qui captent la lumière. Les miroirs collectent lesrayons lumineux émis par l'étoile, mais n'assurent pas la recombinaison des faisceaux recueillis. Ces dernierssont transmis à un dispositif qui les combine de façon synchrone. D'autre part, les deux miroirs primaires nesont pas forcément à la même distance de l'étoile, de sorte que le front d'onde atteint le miroir le plus procheavant l'autre. C'est pourquoi les interféromètres sont équipés de � lignes de retard �, c'est-à-dire de miroirsintermédiaires montés sur des chariots mobiles ; leur rôle est de compenser les di�érences de chemin optiqueentre les deux � bras � de l'interféromètre (les parcours des deux faisceaux recueillis).

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physique année scolaire 2015/2016

Un interféromètre se di�érencie aussi en ceci qu'il forme non pas une image de l'étoile, mais l'interférence dedeux faisceaux. Lorsque les sommets des ondes qui proviennent du premier miroir coïncident avec ceux des ondesqui proviennent du second miroir, les ondes sont en phase, et les interférences sont constructives : l'intensité estmaximale. Dans le cas d'interférences destructives, les sommets des ondes du premier miroir coïncident avec lescreux des ondes issues du second miroir, et l'intensité est minimale. Cette alternance de zones brillantes et dezones sombres constitue les franges d'interférence.

Les astronomes mesurent le contraste entre les franges, qu'ils nomment la � visibilité des franges �. Celle-civarie, en premier lieu, en fonction de la longueur et de l'orientation de la ligne qui relie les deux miroirs primaires,nommée ligne de base (voir la �gure 2).

Lorsque les télescopes sont �xes, une façon simple de faire varier la longueur et l'orientation de cette ligneest de se servir de la rotation de la Terre. Les astronomes attendent que celle-ci introduise un retard, puis ilsle compensent à l'aide d'une ligne de retard. Par ailleurs, la plupart des interféromètres de nouvelle générationutilisent plus de deux télescopes, dont certains sont déplacés sur des rails. Comme la visibilité des franges varieaussi en fonction des caractéristiques de la source lumineuse, la taille d'une étoile, par exemple, ou encorela distance entre les deux compagnons d'un système binaire, de premiers résultats précieux sont directementexploités des franges d'interférence (voir la �gure 3).

Toutefois, il est possible d'obtenir des images de la source grâce aux interféromètres. Il faut pour cela traiterles signaux recueillis. A l'aide d'algorithmes fondés sur la transformée de Fourier, les astronomes convertissentl'ensemble des franges mesurées (une par pose) en une image de l'astre étudié. Pour que l'image soit complèteet su�samment résolue, il est nécessaire d'augmenter le nombre de lignes de base a�n qu'elles balayent unesurface virtuelle d'observation.

Améliorer la sensibilité

Un interféromètre optique évite les di�cultés de construction et les coûts exorbitants des télescopes géants,mais pose des di�cultés spéci�ques. Ainsi, les faisceaux lumineux de chaque télescope sont convoyés sur desdizaines, voire sur des centaines de mètres jusqu'au laboratoire où ils interfèrent.

Deux interféromètres équipés d'optiques adaptatives de pointe rendront possible d'ici peu l'observation d'ob-jets de faible luminosité avec une résolution angulaire exceptionnelle. Il s'agit de l'interféromètre Keck composéde deux télescopes de dix mètres espacés de 85 mètres et du VIT (le Very Large Télescope de l'Observatoireeuropéen austral, au Chili) qui exploite un réseau de quatre télescopes de 8,2 mètres (voir la �gure 1). Cettedernière installation est complétée par de petits télescopes auxiliaires, plus espacés.

On pense aussi utiliser des interféromètres satellisés, ce qui éviterait les di�cultés liées à la turbulenceatmosphérique. Plusieurs projets sont à l'étude : Space Interferometer Mission, Terrestrial Planet Finder etMicro-ArcsecondX-ray Imaging Mission, qui visent à doter l'astrométrie, c'est-à-dire la branche de l'astronomiequi mesure les positions des étoiles, d'une précision de l'ordre du millionième de seconde d'angle, laquelle estnécessaire à la détection des exoplanètes.

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physique année scolaire 2015/2016

Enoncé

On peut faire interférer les signaux optiques reçu par deux télescopes :

sol télescope 1

ligne à retard

télescope 2

superposition des faisceaux

Figure 4 - Le principe du VLTI

On assimile les deux télescopes distants de a (variable jusqu'à 100 m) à deux trous T1 et T2 de taillenégligeable, de sorte que le VLTI sera équivalent au montage de la �gure 5, où la lentille d'axe optique Oz, decentre O a une distance focale f ′. Le foyer image de la lentille est noté F ′ et le plan focal est le plan d'observation.T1 et T2 sont à une distance a

2 de l'axe optique.

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Page 27: Interférences par division du front d'onde Notes de cours

physique année scolaire 2015/2016

zO

T1

T2

F ′

x

Figure 5 -Le schéma équivalent du VLTI

1) Un unique objet ponctuel à l'in�ni A est observé dans la direction de l'axe optique.Pour simpli�er, on supposera encore que cet objet émette une unique radiation de longueur d'onde λ =

2, 0 µm.1.a) Où se trouve l'image géométrique A′ de A ?1.b) Calculer la di�érence de marche δ0 entres les ondes provenant de A et se recombinant en A′, passant

par les deux trous T1 et T2 sur la �gure 5.1.c) A quoi sert donc la ligne à retard de la �gure 4 ?1.d) En quoi y a-t-il nécessité de la ligne à retard pour satisfaire aux conditions d'interférences ?1.e) Dans quelle mesure peut-on considérer que le contraste des interférence vaut 1 ? Dans la suite on

supposera e�ectivement que le contraste vaut 1.1.f) Déterminer l'expression de l'intensité lumineuse IA(x) d'un point d'abscisse x dans le plan focal.1.g) En déduire l'expression de l'interfrange.1.h) Tracer l'allure de la �gure d'interférence dans le plan (xF ′y) telle qu'on pourrait l'observer avec

une caméra infrarouge.2) Un unique objet ponctuel à l'in�ni B est observé dans la direction iB 6= 0 par rapport à l'axe optique

dans le plan xOz, avec les mêmes caractéristique que A.2.a) A quelle distance xB de F ′ se trouve l'image géométrique de B ?2.b) Déterminer l'expression de l'intensité lumineuse IB(x) en un point d'abscisse x.2.c) L'interfrange est-elle di�érente de celle trouvée précédemment ?

3) Deux objets ponctuels à l'in�ni A et B sont observés dans les directions iA = 0 et iB 6= 0 par rapport àl'axe optique dans le plan xOz.

Pour simpli�er, on supposera que ces deux objets émettent une unique radiation de longueur d'onde λ =2, 0 µm et la même puissance lumineuse.

3.a) Ces deux sources sont-elles cohérentes ?3.b) En déduire l'intensité lumineuse IA⋃

B(x) en un point d'abscisse x.3.c) Pour quelle(s) valeur(s) de a y a-t-il brouillage des interférences ? On exprimera le résultat en

fonction de iB .3.d) Proposer alors une méthode de détermination expérimentale de l'angle entre deux étoiles composant

une étoile double.3.e) Quelle est la valeur numérique (en secondes d'arc) de la limite de résolution angulaire imin du

VLTI ?

spé PC page n◦ 27 Janson de Sailly