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INFECTION URINAIRE INFECTION URINAIRE A BENSENOUCI A BENSENOUCI PEDIATRIE B PEDIATRIE B BENI-MESSOUS BENI-MESSOUS

INFECTION URINAIRE

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INFECTION URINAIRE. A BENSENOUCI PEDIATRIE B BENI-MESSOUS. Définition. INFECTION URINAIRE Bactériurie >10 5 germes/ ml. Pathologie fréquente en pédiatrie Avant 1 an ( M/F = 2,5 ) Prédominance féminine après 1 an Polymorphisme et sémiologie trompeuse Séquelles rénales - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: INFECTION URINAIRE

INFECTION URINAIREINFECTION URINAIRE

A BENSENOUCIA BENSENOUCI

PEDIATRIE B PEDIATRIE B

BENI-MESSOUSBENI-MESSOUS

Page 2: INFECTION URINAIRE

DéfinitionDéfinition

INFECTION URINAIREINFECTION URINAIRE

Bactériurie >10Bactériurie >1055 germes/ ml germes/ ml

Page 3: INFECTION URINAIRE

Pathologie fréquente en pédiatriePathologie fréquente en pédiatrie

Avant 1 an ( M/F = 2,5 )Avant 1 an ( M/F = 2,5 )

Prédominance féminine après 1 anPrédominance féminine après 1 an

Polymorphisme et sémiologie trompeusePolymorphisme et sémiologie trompeuse

Séquelles rénalesSéquelles rénales

Escherichia coliEscherichia coli

Uropathies : Bilan Etiologique Uropathies : Bilan Etiologique

Page 4: INFECTION URINAIRE

Prélèvement des urines par voie basse

Contamination au passage de l’urètre

Concept de bactériurie significative

INFECTION URINAIRE=Bactériurie >105 germes/ ml

Page 5: INFECTION URINAIRE

Toutes les surfaces épithéliales urinaires baignent dans courant d’urine stérile

Colonisation microbienne par voie rétrograde chez le nourrisson et le grand enfant

Colonisation microbienne par voie hématogène chez le nouveau-né.

Page 6: INFECTION URINAIRE

Physiopathologie• Facteurs Favorisants Uropathies + + ++ + +- Nourrisson :- couches - selles fréquentes - immaturité vessie- phimosis Enfant :- troubles mictionnels- vulvites- constipation- oxyurose- manque d’hygiène

• Mécanismes De Défense

• - Dynamique du flux

• - Propriétés antibact. de l’épithélium urinaire

• - Ac locaux et circulants

• - [ ] élevée en urée

• - pH bas

• - Hyper tonicité

• - Acides organiques

Page 7: INFECTION URINAIRE

Virulence des Germes

E. Coli p-fimbriae

Adhésivité Antigène K

Protéus (Lithiases)

Page 8: INFECTION URINAIRE

NOUVEAU-NÉNOUVEAU-NÉ

C’EST UNE INFECTION SÉVÈRE

APPARAÎT APRÈS UN INTERVALLE LIBRE

SYNDROME INFECTIEUX GRAVE

TROUBLES DIGESTIFS (VOMISSEMENTS, DIARRHÉE)

DÉSHYDRATATION

ICTÈRE

INSUFFISANCE RÉNALE (ATTEINTE BILATÉRALE)

««LA RECHERCHE D’UNE INFECTION URINAIRE,LA RECHERCHE D’UNE INFECTION URINAIRE, SYSTÉMATIQUE DEVANT TOUTE INFECTION NÉONATALE »SYSTÉMATIQUE DEVANT TOUTE INFECTION NÉONATALE »

Page 9: INFECTION URINAIRE

NourrissonNourrisson TABLEAU CLINIQUE TROMPEUR :TABLEAU CLINIQUE TROMPEUR :

– FIEVRE ISOLÉE FIEVRE ISOLÉE – STAGNATION PONDÉRALESTAGNATION PONDÉRALE– SYMPTÔMES DIGESTIFS AU PREMIER PLAN SYMPTÔMES DIGESTIFS AU PREMIER PLAN

RETARDANT LE DIAGNOSTIC : RETARDANT LE DIAGNOSTIC : • VOMISSEMENTSVOMISSEMENTS• DOULEURS ABDOMINALESDOULEURS ABDOMINALES• DIARRHÉEDIARRHÉE    

• « IL FAUT AVOIR L’ECBU FACILE CHEZ LE « IL FAUT AVOIR L’ECBU FACILE CHEZ LE NOURRISSON QUI FAIT DE LA FIÈVRE SANS NOURRISSON QUI FAIT DE LA FIÈVRE SANS CAUSE ÉVIDENTE » CAUSE ÉVIDENTE »

Page 10: INFECTION URINAIRE

GRAND ENFANTGRAND ENFANT

• CYSTITECYSTITE

FILLETTE (+ SOUVENT)FILLETTE (+ SOUVENT) SIGNES VÉSICAUX NETSSIGNES VÉSICAUX NETS

– DYSURIEDYSURIE– POLLAKIURIEPOLLAKIURIE– ÉNURÉSIEÉNURÉSIE– BRÛLURES BRÛLURES

MICTIONNELLES MICTIONNELLES

PYÉLONÉPHRITEPYÉLONÉPHRITE

ALTÉRATION EGALTÉRATION EG FIÈVRE ÉLEVÉEFIÈVRE ÉLEVÉE FRISSONSFRISSONS DOULEURS DOULEURS

ABDOMINALESABDOMINALESLOMBAIRESLOMBAIRES

SIGNES VÉSICAUX AU SIGNES VÉSICAUX AU SECOND PLAN.SECOND PLAN.

Page 11: INFECTION URINAIRE

RECUEIL DES URINESRECUEIL DES URINES

• MATÉRIEL

Page 12: INFECTION URINAIRE

DESINFECTIONDESINFECTION

BONNE TOILETTE PÉRINÉALE BONNE TOILETTE PÉRINÉALE

DÉSINFECTION D’AVANT EN ARRIÈRE À LA SOLUTION DE DÉSINFECTION D’AVANT EN ARRIÈRE À LA SOLUTION DE

DAKIN DAKIN

GLAND DÉCALOTTÉ CHEZ LE GARÇON (SI POSSIBLE)GLAND DÉCALOTTÉ CHEZ LE GARÇON (SI POSSIBLE)

RINÇAGE À L’EAU STÉRILE OU SSI RINÇAGE À L’EAU STÉRILE OU SSI

SÉCHAGE AVEC COMPRESSES STÉRILES SÉCHAGE AVEC COMPRESSES STÉRILES

Page 13: INFECTION URINAIRE

SAC COLLECTEURSAC COLLECTEUR

SAC COLLECTEUR STÉRILE AJUSTÉ SAC COLLECTEUR STÉRILE AJUSTÉ

SUR LA PEAU DE MANIÈRE À SUR LA PEAU DE MANIÈRE À

ENGLOBER LES ORGANES ENGLOBER LES ORGANES

GÉNITAUX. GÉNITAUX.

INCONVÉNIENT : RISQUE DE INCONVÉNIENT : RISQUE DE

CONTAMINATION SURTOUT SI CONTAMINATION SURTOUT SI

DIARRHÉE. DIARRHÉE.

CONTRÔLE DU SAC / 15 MIN. CONTRÔLE DU SAC / 15 MIN.

CHANGEMENT DU SAC / 30 MIN OU CHANGEMENT DU SAC / 30 MIN OU

SI DÉPLACÉ VERS LA RÉGION SI DÉPLACÉ VERS LA RÉGION

ANALE. ANALE.

SAC ENLEVÉ DÈS QUE LA MICTION SAC ENLEVÉ DÈS QUE LA MICTION

A EU LIEU. A EU LIEU.

Page 14: INFECTION URINAIRE

MILIEU DU JETMILIEU DU JET

MÉTHODE INTÉRESSANTEMÉTHODE INTÉRESSANTE

AUCUN TRAUMATISMEAUCUN TRAUMATISME

PRÉCÉDÉE DE TOILETTE ET DÉSINFECTIONPRÉCÉDÉE DE TOILETTE ET DÉSINFECTION

RECUEIL DES URINES « AU VOL » AU MILIEU DE LA MICTIONRECUEIL DES URINES « AU VOL » AU MILIEU DE LA MICTION

LES 1ÈRES URINES PERMETTENT LE NETTOYAGE DE LA LES 1ÈRES URINES PERMETTENT LE NETTOYAGE DE LA FILIÈRE UROGÉNITALEFILIÈRE UROGÉNITALE

PAS DE PROBLÈME CHEZ L’ENFANT QUI CONTRÔLE SA PAS DE PROBLÈME CHEZ L’ENFANT QUI CONTRÔLE SA MICTIONMICTION

POSSIBLE CHEZ LE NOUVEAU-NÉ ET LE NOURRISSON POSSIBLE CHEZ LE NOUVEAU-NÉ ET LE NOURRISSON (PATIENCE ET HABILETÉ)(PATIENCE ET HABILETÉ)

IMPOSSIBLE SI MAUVAIS ÉTAT GÉNÉRAL IMPOSSIBLE SI MAUVAIS ÉTAT GÉNÉRAL

Page 15: INFECTION URINAIRE

SONDAGE VESICALSONDAGE VESICAL

InconvénientsInconvénients + + + +Risque  de Risque  de

contaminationcontaminationTraumatisme de Traumatisme de

l’urètrel’urètreTraumatisme Traumatisme

psychologique de psychologique de l’enfant et de ses l’enfant et de ses parents parents

AvantageAvantage FiabilitéFiabilité

Page 16: INFECTION URINAIRE

PONCTION SUS-PUBIENNEPONCTION SUS-PUBIENNE

PROCÉDURE TRÈS FIABLE + + +

SIMPLE ET RAPIDE

1 HEURE MINIMUM APRÈS LA

DERNIÈRE MICTION

NOURRISSON ALLONGÉ SUR LE DOS

PALPATION ET/OU PERCUSSION DE LA

VESSIE PLEINE

SACHET COLLECTEUR EN PLACE EN

CAS DE MICTION

Page 17: INFECTION URINAIRE

CONSERVATION - TRANSPORTCONSERVATION - TRANSPORT

Flacon fermé hermétiquementFlacon fermé hermétiquement Etiqueté précisément :Etiqueté précisément :

• nom, date, heurenom, date, heure• Mode de prélèventMode de prélèvent des urines des urines

Acheminement le plus rapidement Acheminement le plus rapidement possible au laboratoire (possible au laboratoire (max 1hmax 1h à à t° ambiante sinon à + 4°c)t° ambiante sinon à + 4°c)

Conservation à Conservation à + 4°c pendant 24h+ 4°c pendant 24h

en cas de nécessité (prélèvement en cas de nécessité (prélèvement fait à la garde)fait à la garde)

Page 18: INFECTION URINAIRE

Test aux NitritesTest aux Nitrites

Acide para-arsenilique etDichlorhydrate de N1 naphtylène

diamine.

Détection des nitrites dans l’urineUrines du matin ou au minimum 3 heuresMieux si faits 3 jours de suite Valeur prédictive négative excellente 97%Non valables chez le nouveau-néInutiles si clinique évidente Faussement négatif : pseudomonas, staphylocoque (germes dépourvus de nitrite-réductase)

Page 19: INFECTION URINAIRE

EXAMEN DES URINES AU EXAMEN DES URINES AU LABORATOIRELABORATOIRE

ASPECT MACROSCOPIQUEASPECT MACROSCOPIQUE

TroubleTrouble

LimpideLimpide

Purulent Purulent

hématiquehématique

Page 20: INFECTION URINAIRE

• L'examen du frottis du culot de L'examen du frottis du culot de centrifugation coloré au gram permet :centrifugation coloré au gram permet :

Observation des germesObservation des germes

Le choix des milieux de culture dans Le choix des milieux de culture dans certains cas particulierscertains cas particuliers

Choix du traitement de 1ère intention Choix du traitement de 1ère intention en cas d’urgenceen cas d’urgence

Page 21: INFECTION URINAIRE

MISE EN CULTUREMISE EN CULTURE

La culture permet l'isolement des La culture permet l'isolement des

bactéries et leur numérationbactéries et leur numération

Elle doit être quantitativeElle doit être quantitative

Elle se fait par ensemencement Elle se fait par ensemencement

d'une quantité connue d'urine sur d'une quantité connue d'urine sur

un milieu gélosé en boîte de pétri un milieu gélosé en boîte de pétri

Pour connaître la quantité exacte Pour connaître la quantité exacte

d’urine ensemencée, il existe d’urine ensemencée, il existe

plusieurs méthodesplusieurs méthodes

Les plus utilisées sont la dilution Les plus utilisées sont la dilution

(au 1/100(au 1/100ee ) et l’anse de platine ) et l’anse de platine

calibrée (1 microlitre) calibrée (1 microlitre)

Page 22: INFECTION URINAIRE

MÉTHODE DES DILUTIONSMÉTHODE DES DILUTIONS

MÉTHODE DES DILUTIONS : MÉTHODE

DE RÉFÉRENCE + + + UTILISÉE PAR

KASS

DES DILUTIONS CROISSANTES SONT

OBTENUES : 1/100E , 1/100 000E ET

1/1 000 000E

FIABLE MAIS LONGUE ET DÉLICATE À

RÉALISER

Page 23: INFECTION URINAIRE

L’ANSE DE PLATINEL’ANSE DE PLATINE ON UTILISE UN FIL DE PLATINE DE

0,4 MM DE DIAMÈTRE QU’ON FERME AUTOUR D’UN CLOU POUR RÉALISER UNE ANSE

LE CLOU A UN DIAMÈTRE DÉTERMINÉ ET PERMET DONC DE CALIBRER L’ANSE AU 1/100E 1/500E ET 1/1000E

UNE QUANTITÉ FIXE D’URINE QUI EST PRÉLEVÉE ET ENSEMENCÉE SUR UNE BOITE DE PÉTRI.

Page 24: INFECTION URINAIRE

NOMBRE DE GERMESNOMBRE DE GERMES APRÈS 18 H D'INCUBATION APRÈS 18 H D'INCUBATION

À 37° C CHAQUE BACTÉRIE À 37° C CHAQUE BACTÉRIE DONNE NAISSANCE À UNE DONNE NAISSANCE À UNE COLONIE VISIBLE À L'ŒIL COLONIE VISIBLE À L'ŒIL NU.NU.

CFU = UNITÉ CFU = UNITÉ FORMANT COLONIEFORMANT COLONIE

LE NOMBRE DE LE NOMBRE DE BACTÉRIES PAR BACTÉRIES PAR MILLILITRE EST APPRÉCIÉ MILLILITRE EST APPRÉCIÉ EN COMPTANT LE EN COMPTANT LE NOMBRE D'UFC SUR LA NOMBRE D'UFC SUR LA GÉLOSE x DILUTION.GÉLOSE x DILUTION.

Page 25: INFECTION URINAIRE

AUTRES TECHNIQUES DE AUTRES TECHNIQUES DE CULTURECULTURE

• DIPSLIDE : LAME IMMERGÉEDIPSLIDE : LAME IMMERGÉE

UNE FACE : AGAR UNE FACE : AGAR UNE FACE : GÉLOSE DE MAC UNE FACE : GÉLOSE DE MAC CONKEY QUI INHIBE LA CONKEY QUI INHIBE LA CROISSANCE DES GERMES CROISSANCE DES GERMES GRAM +GRAM +

Page 26: INFECTION URINAIRE

DIPSLIDE : LAME IMMERGÉEDIPSLIDE : LAME IMMERGÉE

Après 24h à 37°C, lecture par comparaison Après 24h à 37°C, lecture par comparaison avec des images fournies par le laboratoire avec des images fournies par le laboratoire

Page 27: INFECTION URINAIRE

INTERPRÉTATION DES INTERPRÉTATION DES RÉSULTATSRÉSULTATS

MODE DE PRÉLÈVEMENT DES URINESMODE DE PRÉLÈVEMENT DES URINESNOMBRE DE GERMES/MLNOMBRE DE GERMES/ML

Sac CollecteurMilieu du Jet > 10 5

Sondage Vésical> 10 4

Ponction Sus-Pubienne Quelque soit le nombre

LE DIAGNOSTIC D’INFECTION URINAIRE EST AFFIRMÉ LE DIAGNOSTIC D’INFECTION URINAIRE EST AFFIRMÉ EN PRÉSENCE D’UNE BACTÉRIURIE SIGNIFICATIVE EN EN PRÉSENCE D’UNE BACTÉRIURIE SIGNIFICATIVE EN RAPPORT AVEC LE MODE DE RECUEIL DES URINES.RAPPORT AVEC LE MODE DE RECUEIL DES URINES.

Page 28: INFECTION URINAIRE

ANTIBIOGRAMME

• DOIT ÊTRE RÉALISÉ DOIT ÊTRE RÉALISÉ SYSTÉMATIQUEMENT SYSTÉMATIQUEMENT

• ON ÉTUDIERA LES PRODUITS :ON ÉTUDIERA LES PRODUITS :– À FORTE ÉLIMINATION URINAIREÀ FORTE ÉLIMINATION URINAIRE– UTILISABLES PAR VOIE ORALE ET UTILISABLES PAR VOIE ORALE ET

INJECTABLEINJECTABLE– DISPONIBLES DANS LE PAYSDISPONIBLES DANS LE PAYS

• MÉTHODE DE RÉFÉRENCE (LA MÉTHODE DE RÉFÉRENCE (LA PLUS FRÉQUENTE) :PLUS FRÉQUENTE) :

• DIFFUSION EN MILIEU GÉLOSÉ DIFFUSION EN MILIEU GÉLOSÉ (DISQUES CHARGÉS (DISQUES CHARGÉS D'ANTIBIOTIQUES) D'ANTIBIOTIQUES)

• BACTÉRIES LES PLUS BACTÉRIES LES PLUS FRÉQUEMMENT ISOLÉES :FRÉQUEMMENT ISOLÉES :

• ESCHERICHIA COLI,ESCHERICHIA COLI,• PROTEUS MIRABILISPROTEUS MIRABILIS• KLEBSIELLA PNEUMONIAEKLEBSIELLA PNEUMONIAE• ENTÉROBACTÉRIES...ENTÉROBACTÉRIES...

Page 29: INFECTION URINAIRE

RÉPARTITION DES BACTÉRIES SELON RÉPARTITION DES BACTÉRIES SELON LE TYPE D’INFECTION URINAIRELE TYPE D’INFECTION URINAIRE

0

10

20

30

40

50

60

70

80

App sain

Uropathie

App sain 75 11 9 0 0,1 2 0,1 2 0

Uropathie 49 15 16 6 7 1 0,5 1 5

E coliP

mirabilis

K pneumo

niae

Enterobacter sp

Proteus sp

Streptocoque

Staph aureus

Staph CN

P aeurigin

osa

Page 30: INFECTION URINAIRE

PROFIL ANTIBIOTIQUE DE L’E. COLIPROFIL ANTIBIOTIQUE DE L’E. COLI

0

20

40

60

80

100

App sain 62 13 3 0 0 0 0 43 2 6

Uropathie 94 40 32 15 0 19 11 87 7 8

AmpAmox+

Ac clavulan

Céphalo.1iére G

Céphalo 3iéme G

Imipenem

Genta Amika Cotrimo. FuranesAc.

Nalidix.

Page 31: INFECTION URINAIRE

BIOLOGIEBIOLOGIE

• Infection urinaire hauteInfection urinaire haute : :

Dosage de la protéine c réactive (crp) Dosage de la protéine c réactive (crp)

HyperleucocytoseHyperleucocytose

Accélération de la vsAccélération de la vs

ProcalcitonineProcalcitonine

Page 32: INFECTION URINAIRE

LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

LE TRAITEMENT EST MIEUX CODIFIE

L’INFECTION BASSE POSE PEU DE PROBLEMES

LA PYELONEPHRITE AIGUE :

- Encore des incertitudes

- Traitement de plus en plus simplifié

Page 33: INFECTION URINAIRE

LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

ANTIBIOTIQUES 1ére INTENTION :

- COTRIMOXAZOLE

- NITROFURANTOINE

- AMOXICILLINE

- ACIDE NALIDIXIQUE

Page 34: INFECTION URINAIRE

TRAITEMENTCURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

ANTIBIOTIQUES 2éme INTENTION :

- Amox / acide Clavulanique ( 7/ 1 , 8 /1 )

- Aminosides

- Céphalosporines

ANTIBIOTIQUE 3éme INTENTION :

- Ceftazidime

- Vancomycine

- Imipeneme

Page 35: INFECTION URINAIRE

LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

Comment Prescrire ?

Contre indiqués le Nné et Nrs <3 mois

Ceftriaxone Utilisée Prudence Nné

Quelque soit âge , une infection grave la présence d ’une uropathie : Antibiothérapie adaptée selon Antibiogramme

Age / Terrain :

SulfamidesA.NalidixiqueNitrofurantoines

Page 36: INFECTION URINAIRE

TRAITEMENTCURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

Traitement de la Cystite :

- Par voie Orale - Cotrimoxazole - Durée ?

Auteurs Nbre durée Trt

TRAN 2001 1279 Monodose Vs 7-14 j

KAREN 2002 1072 < 3 J Vs 7-14 j

MICHAEL 2003 652 2-4 j Vs 7-14j

Page 37: INFECTION URINAIRE

LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

Traitement de la Cystite :

Conclusion de 3 Meta analyses :

- Traitement Monodose : Echec important

- Assez bons résultats : Trt 2 –4 j

- Durée proposée = 5 –7 j

Page 38: INFECTION URINAIRE

TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

Traitement de la Pyélonéphrite :

Encore des problèmes !

- Quels antibiotiques de 1ére intention ?

- Per Os ou parentérale ?

- Durée Optimale ?

Page 39: INFECTION URINAIRE

TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

Traitement de la Pyélonéphrite :

Quels Antibiotiques 1ére Intention ?

ETUDES PAYS INTERVENTIONS

Fischbach 1989 France Cefotaxime / Amox/A Clav

Toporovski 1992 Brésil Cefexime / Amox/A Clav

Bakaloglu 1996 Turquie Ceftriaxone / Cefotaxime

Schaad 1998 Europe Cefepime / Ceftazidime

Kafetziz 2000 Grèce Isepamicine / Amikacine

Pas de supériorité des uns par rapport aux autres

Page 40: INFECTION URINAIRE

LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

Le traitement de la pyélonéphrite :

Traitement oral ou parentéral ?

BAKER 2001 ( USA ) :

69 patients groupe 1 = Ceftriaxone ( dose unique ) + TMP / SMX 10 J

groupe 2 = TMP / SMX 10 J

- Persistance de la bactériurie à 48 heure - Persistance des signes cliniques - Effets secondaires au traitement- Réinfections 1 mois après

Pas de différence dans les 2 groupes

Page 41: INFECTION URINAIRE

LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

Traitement de la pyélonéphrite :

Voie Orale ou Parentérale ?

- Hoberman 1999 ( USA )

- 306 Enfants : - 153 : Cefixime Per os 14 J - 153 : Cefotaxime IV 3j + Cefixime Peros 11 j

Résultats : Groupe 1 Groupe 2

- Résolution Fièvre 24 23.9 - Récurrence IU 2.7 3.4 - DMSA 9.2 % 7.2 % - Coût 3630 $ 7382 $

Page 42: INFECTION URINAIRE

LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

Traitement de la Pyélonéphrite : Mono ou Bi thérapie ?

Admis :

Bi thérapie avec Aminoside : Bactéricide +++

Aminosides : Meilleure Pénétration intra rénale Efficacité : Prescrits seuls

Mais : Aucune Etude ne permet d’affirmer que C 3G + Aminosides Réduit les Cicatrices Rénales

Mais Bi thérapie : Recommandée avant 6 mois

Page 43: INFECTION URINAIRE

LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

Traitement de la Pyélonéphrite : Mono ou Bi thérapie ?

Aminoside : Mode d’administration 1 VS 3 injections ? - Vigano 1992 - Carapetis 2001 - Chong 2003

495 enfants : - Délais stérilisation - Apyrexie , taux rechutes - Atteinte auditive ou rénale Pas Différence dans les 2 groupes

Page 44: INFECTION URINAIRE

LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

Traitement de la Pyélonéphrite : Comment traiter ?

Classer :

Signes de gravité

Académie Américaine de Pédiatrie 1999 :

- Fièvre > 39 - État infectieux sévère - Vomissement persistants - Déshydratation sévère

Certains auteurs : - Age < 6 mois - Uropathie

Page 45: INFECTION URINAIRE

LE TRAITEMENT CURATIF DE L’INFECTION URINAIRE

Traitement de la Pyélonéphrite : Quel Protocole ?

Recommandations: Académie Américaine de Pédiatrie 1999

PNA

Signes Gravité Pas Signes Gravité

Bi thérapie IV 24 –48 h Vomissements

Relais Oral

pas Vomissement

Traitement oral

Page 46: INFECTION URINAIRE

• QUI EXPLORER ?

• Toute pyélonéphrite aiguë dès le 1er épisode

• Tous les enfants de moins de 5 ans qui font une infection urinaire dès le 1er épisode • Tous les enfants de plus de 5 ans qui font

des infections urinaires basses récidivantes

Page 47: INFECTION URINAIRE

• COMMENT EXPLORER ?

Explorations diverses - Radiographies standards - Ultra sons - Examens isotopiques Avec des avantages et des inconvénients ( disponibilité, coût , intérêt , caractère

invasif … )

Diversement associés selon les protocoles

Page 48: INFECTION URINAIRE

P R E M I E R E E T A P E

- ECHOGRAPHIE DE L’APPAREIL URINAIRE

- CYSTO URETROGRAPHIE MICTIONNELLE

( CUM )

Page 49: INFECTION URINAIRE

ECHOGRAPHIE : Examen de première intention

PEUT MONTRER

• des lésions aiguës de néphrite, de pyélite, ou de cystite

( néphromégalie , hypoéchogénicité focale , hyperéchogénicité

corticale triangulaire , dédifférenciation corticomédullaire ,

épaississement de la paroi pyélique ou vésicale …)

• une dilatation des cavités ++

• une lithiase

• Apprécie la taille des reins, l’ épaisseur du

parenchyme rénal , les contours du rein

Page 50: INFECTION URINAIRE

MODALITES DE LA CUM

Cystographie Radiologique conventionnelle +++

Examen de référence

par voie rétrograde +++

par voie sus pubienne

Cystographie isotopique (-) directe rétrograde ou indirete

( irradiation moindre , sensibilité augmentée , évaluation anatomique

du tractus urinaire mauvaise )

Interêt pour le suivi des RVU traités , ou pour dépister

un RVU intermittent

Page 51: INFECTION URINAIRE

RESULTATS DE LA PREMIERE ETAPE

ECHOGRAPHIE ET CUM

Normales ECHO et/ou CUM anormales

ARRET des explorations 2ème ETAPE

Page 52: INFECTION URINAIRE

LA CUM OBJECTIVE UN REFLUX

( classé en 5 grades selon la classification internationale )

Page 53: INFECTION URINAIRE

LA CUM OBJECTIVE UN REFLUX

( classé en 5 grades selon la classification internationale )

1 . Y a t-il une anomalie urologique associée ?

Prés de 30% des RVU ont des anomalies associées

2 . Quel est le retentissement sur le rein ?

Existe t- il des cicatrices rénales ?

prés de la moitié des reflux de haut grade ont des

cicatrices rénales ( néphropathie du reflux )

Page 54: INFECTION URINAIRE

3 . Que faire ?

L’ U I V

• Objective des anomalies des voies excrétrices

anomalie de la jonction Pyélo calicielle , mégauretère ,

duplicité …

• Met en évidence des cicatrices rénales

lésions prédominant au pôle supérieur

amincissement cortical en regard de petits calices

arrondis et déformés, contour rénal encoché ,

petit rein atrophique ( f .évoluées )

• Grand intérêt pour la décision chirurgicale

Page 55: INFECTION URINAIRE

SCINTIGRAPHIE RENALE ( DMSA )

La néphropathie du reflux entraîne une diminution

de la captation du DMSA se traduisant par un défect

souvent localisé à un pôle

Dans cette indication , la scintigraphie est plus sensible

que l’ UIV pour détecter des cicatrices rénales

L’ UIV reste utile quand la scintigraphie fait défaut UIV et scintigraphie dans l’ exploration d’ un reflux seront

discutés selon le grade ( reflux de haut grade ++ )

Page 56: INFECTION URINAIRE

L’ ECHOGRAPHIE EST ANORMALE , CUM NORMALE

Distension des cavités à l’ échographie évoquer

une uropathie obstructive ( ou non obstructive )

Faire une évaluation complète de la malformation

et décider de la stratégie thérapeutique

U I V

± Scintigraphie dynamique

Page 57: INFECTION URINAIRE

L’ UIV

- permet une bonne analyse morphologique des

voies excrétrices et met en évidence l’ uropathie

LA SCINTIGRAPHIE RENALE ( DTPA ou MAG3)

avec test au Lasilix

- Quantifie la FG globale et séparée de chaque rein

- Quantifie le degré d’ obstruction

Elle permet de différencier les dilatations passives sans

Obstacle véritable des obstructions vraies

Page 58: INFECTION URINAIRE

Les causes les plus fréquentes de stase urinaire sont :

• Les anomalies de la jonction pyélo urétérale

• Le mégauretère primitif obstructif

• Les duplications compliquées d’ une dilatation obstructive

du pyélon supérieur ± urétérocèle ectopique

• Les obstacles sous vésicaux sont dus aux VUP

chez le garçon et aux dysfonctionnement d’ origine

neurologique .

Page 59: INFECTION URINAIRE

Cas particulier du 1er épisode chez

l’ enfant de plus de 5 ans

FAIRE L’ ECHOGRAPHIE

Discuter la CUM en fonction du sexe

La fillette Si échographie normale , CUM inutile

Si l’ infection récidive , faire la CUM

Le garçon CUM d’ emblée

Page 60: INFECTION URINAIRE

C O N C L U S I O N C O N C L U S I O N

L’ échographie de l’ appareil urinaire et la CUM

constituent les explorations de première intention

chez l’ enfant présentant une infection urinaire

La réalisation d’ une urographie intra veineuse ou

encore d’ une scintigraphie dépend du résultat des

examens initiaux