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33ème numéro du journal du Conseil Régional d'IDF.
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Des clés pour les jeunes
Budget 2011
L e j o u r n a L d u c o n s e i L r é g i o n a L
Février-mars 2011–N° 33
www.iledefrance.frOrly s’impose dans le ciel Il y a cinquante ans, l’aérogare d’Orly était inaugurée et devenait une attraction populaire. P. 12
Sida : les enjeux du dépistageEntretien avec Isabelle Grémy, directrice de l’observatoire régional de la santé en Île-de-France. P. 13
La grande famille du cirqueDe Rosny-sous-Bois à Tunis, le cirque fait école. Un échange soutenu par la Région. P. 6
Brune (page 2) Yohan (page 2) Mike (page 3) anne (page 3) Laurent (page 3) héLène (page 3) Mathieu (page 3) Monique (page 4) pauL (page 4)
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SOMMAIRE |
Agriculteur, meunier, boulanger : à la Celle-les-Bordes (78), Rick Van Dooren multiplie les pains et les projets. La ferme de la Budinerie propose désormais du pain bio. La clientèle est au rendez-vous.
entrepreneur h « Depuis que je suis petit, je rêve de fabriquer du pain. » Quelques décennies plus tard, en octobre dernier, cet agriculteur entreprenant de 52 ans ouvre une boulangerie à la ferme de la Budinerie, située au cœur du parc régio-nal de la haute vallée de Chevreuse. Un espace boutique accueille le public et propose du pain bio au levain naturel, cuit au four à bois, issu d’une farine 100 % meule de pierre, elle-même issue des blés
de l’exploitation. Avant d’en arriver là, dès 2001, cet agriculteur d’origine flamande a d’abord transformé ses 113 hectares de terres en polyculture bio. Par chance, son voisin agriculteur Christophe Vallon, situé à Cernay-la-Ville, est dans la même démarche. Dès lors, ils partagent les outils de production.
Partage et transmissionEn 2005, Rick achète son premier moulin, puis, fin 2008, un autre, plus grand et à la meule de pierre. Grâce à cela, il fabrique de la farine « bise », une farine non raf-finée obtenue, en écrasant le blé entre deux meules de pierre et dont la qualité gustative est exceptionnelle. Mais cette technique traditionnelle n’intéresse pas
les boulangers du coin. Fin 2009, il décide donc d’embaucher un boulanger, Jérémie, qui vient de décrocher à 18 ans son CAP. « Je suis parti de rien, se souvient Rick. Il a fallu s’équiper en matériel, construire un local aux normes, acheter un four à bois grâce à l’aide de la Région. » Avec son apprenti et un professeur de CFA, Rick met au point un levain naturel « pas trop acide » dont il garde précieusement le secret. Depuis, son carnet de commandes se remplit à vue d’œil : CFA, collèges et lycées, magasins Biocoop, réseau des producteurs fermiers, Amap. Cerise sur le gâteau, son fils prévoit de reprendre l’ex-ploitation dans deux ans. Partager le pain et son savoir-faire : l’agriculteur boulanger est comblé. l isaBeLLe Chouffet
portrait Rick Van Dooren, agriculteur céréalier boulanger
Au four et au moulin
BALISES | à L’AffIchE |
îLe-De-franCe | f é v r i e r- m a r s 2 0 1 1 | nº 33
févRIER-MARS 2011 “ J’aime à Paris la diversité humaine et culturelle. Mais on ne fait pas assez d’efforts pour accueillir les étrangers ou pour échanger avec eux. ’’Brune Laferté, paris (75)
“ Triel est une ville sympa avec un espace dédié aux jeunes. On y respire. Mais on est mal desservi par les transports. ’’ Yohan garDoso, trieL-sur-seine (78)
LiBresparoLes De franCiLiens
Depuis le mois d’octobre, Rick Van Dooren, céréalier bio dans les Yvelines, a créé une boulangerie à la ferme et embauché un boulanger, Jérémie Girard. Le pain au levain naturel, cuit au four à bois et issu des blés de l’exploitation de la Celle-les-Bordes, constitue un must.
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3 chevaux sont arrivés à la base de loisirs
de la Corniche des Forts (93), dans le cadre de la création d’une brigade équestre pour surveiller les espaces ouverts au public.
800 candidats, représentant
50 professions, ont participé aux finales nationales des Olympiades des métiers, qui ont eu lieu les 3, 4 et 5 février à Paris.
99 logements certifiés « bâtiment
basse consommation » viennent d’être construits pour les chercheurs étrangers à la cité Descartes, à Champs-sur-Marne (77).
Un plan d’action vient d’être adopté par le conseil régional pour développer l’emploi dans la filière du recyclage. Ce programme passera par des formations de salariés en situation d’illettrisme et par des validations des acquis de l’expérience (VAE). Autre priorité : les seniors et les femmes accèderont aux premiers niveaux d’encadrement par de la formation au tutorat et à l’animation d’équipe. Trois cents entreprises devraient bénéficier de ce plan.
02 | en vuerick Van Dooren, agriculteur bio ouvre une boulangerie à la ferme. page 3 : La région lance un 3e appel à projets sur les Nouveaux Quartiers urbains.
04 | faits et gestesFace à face : Jean-paul Huchon dialogue avec deux Franciliens. page 5 : baromètre des Franciliens. Sondage opinionWay.
06 | pLanèteDe rosny-sous-Bois à tunis, le cirque fait école.
07 | À La uneBudget 2011 traduire dans les faits les engagements pris. pages 8-9 : les principaux investissements en faveur des jeunes Franciliens.
10 | tenDanCesDans l’Essonne, la communauté d’agglomération du plateau de Saclay lance la maison de l’environnement mobile.
12 | histoire
il y a 50 ans, l’aérogare d’orly était inaugurée.
13 | entretienavec isabelle Grémy, directrice de l’observatoire régional de la santé en Île-de-France.
14 | triBunesExpression des groupes politiques.
16 | aLentoursasnières : sur les pas des impressionnistes jusqu’au cimetière des animaux.
En VUE2
Directeur de la publ ication : Jean-Paul Huchon. Directeur de la publication délégué : Xavier Piques. Comité éditorial : Maxime des Gayets, Jean-Michel Thornary, Patricia Blanchard-Bouvelot, Hervé Marchal, Xavier Piques, Pierre Chapdelaine. Rédacteur en chef : Pierre Chapde-laine Secrétaire générale de rédac-tion : Isabelle Chouffet. Rédactrice-reporter : Julie Védie. Ont collaboré à ce numéro : Agence Galilée : Maïla Mendy, Emmanuel Schafroth, Chauzy et Gaudelette, Isabelle Le Louët, Antoine Levesque, Saïd Taki. Couverture : Antoine Levesque. Conception : Rampazzo et Associés.Réalisation : Scoop communication. Impression : Île-de-France est édité à 4 328 000 exemplaires sur papier recy-clé 57 g par Lenglet Imprimeurs. ISSN : 1779-4331. Dépôt légal à parution.
Île-de-France, journal bimestriel du conseil régional, 35, bd des invalides, 75007 paris. tél. : 01 53 85 53 85. [email protected]
CLiChY-La-garenne MontreuiL92
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Mathieu Guion, directeur du pôle urbain de la communauté d’agglomération de Marne-et-Gondoire (77).
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TEMPS fORTS | |
120 ports de fret ou de
plaisance jalonnent les quelque 500 kilomètres de voies navigables qui sont recencés en Île-de-France.
533 milliards d’euros :
le produit intérieur brut de l’Île-de-France, région la plus riche d’Europe, est supérieur à celui de la Suède.
10 restaurants trois étoiles
à Paris, contre 14 distingués à Tokyo : c’est le verdict de l’édition japonaise 2011 du Guide Michelin.
En chIffrES | focuS |
En VUE 3
îLe-De-franCe | f é v r i e r- m a r s 2 0 1 1 | nº 33
“ Je travaille à Bonneuil mais je vais monter une écurie ici. Le cadre de vie est agréable. Froid l’hiver, ce lieu, l’été, est paradisiaque. ’’ anne riou kerangaL, saBLonnières (77)
“ À Montreuil, c’est vivant. On y trouve des bobos mais aussi tous les styles. Les gens se mélangent au marché. Une ambiance village, quoi ! ’’Mike MaLzir, MontreuiL (93)
Le Grand Prix du Festival international du film d’environnement (Fife) a été décerné à deux films ex aequo : Waste Land, de Lucy Walker, et Into Eternity de Michael Madsen.
H(77) Montereau-Fault-YonneÀ l’eau ! Le nou-veau port public sort de terre, à la confluence de la Seine et de l’Yonne. Les travaux dureront environ six mois.
(78) Saint-gerMain-en-laYeFini la voiture ! Désormais, la gare du rEr a compte 224 places de stationnement de vélos sécurisées. La réalisation a reçu l’aide de la région.
(75)PariS 18e
C’est sûr. Deux boucheries, une laverie, une épicerie, un restaurant, un magasin d’élec-tronique… : 13 commerces de l’avenue de la porte de Montmartre vont bénéficier de travaux de sécurisation.
(92) CliChY-la-garennetout doux… Un itinéraire cyclable de 1,8 km permettra une desserte du lycée Newton. Les circulations douces bénéficieront de cet aménagement du boulevard du Général-Leclerc jusqu’à la Seine.
(93) leS lilaSrenaissance. Une nouvelle ma-ternité va voir le jour, avec 51 lits, un bloc opéra-toire, un service d’obstétrique et un centre d’orthogénie distinct.
La Région a lancé la 3e session de l’appel à pro-jets Nouveaux Quartiers urbains. Objectif : aider communes et communautés d’agglomération à construire les futurs quartiers franciliens.
CaDre De vie h Ils sont 29 candidats, com-munes ou communautés d’agglomération, à avoir répondu à la 3e session de l’appel à projets de la Région sur les nouveaux Quartiers urbains (nQU). Les futurs lau-réats bénéficieront d’une aide financière, mais aussi d’un accompagnement pour dynamiser les démarches locales. Depuis la 1re session en 2009, 18 projets nQU ont déjà été sélectionnés. Les lauréats ont pu engager avec la Région une démarche de réflexion sur l’urbanisme de demain. Transport, environnement, logement, énergie… Aucun des besoins essentiels des territoires et des habitants n’est oublié, en cohérence avec le schéma directeur de la région, le Sdrif. Ainsi, le nQU de Meaux (77), lauréat en 2009, est conforté par des projets structurants comme la mise en valeur des berges de l’Ourcq et l’implan-tation d’un transport en commun en site propre. À Montreuil (93), c’est une partie de la ville qui sera valorisée grâce au projet de nQU « Les Hauts de Montreuil », lau-réat en 2010. À Ris-Orangis (91), le nQU « Docks de Ris », lauréat en 2009, place la réhabilitation du patrimoine industriel au cœur du projet. Le futur « Quartier fluvial de l’Île-Saint-Denis » (93), lauréat en 2009, permettra aux habitants de se réappro-prier une partie des berges de la Seine. Le nQU de la communauté de communes de Marne-et-Gondoire (77), lauréat en 2010, va permettre un meilleur maillage entre quatre communes (Lagny-sur-Marne, Thorigny-sur-Marne, Pomponne et Saint-Thibault-des-Vignes). Les lauréats de cette 3esession seront connus à l’automne 2011. l
h www.iledefrance.fr, rubrique appels à projets.
urBanisMe La Région lance un 3e appel à projets
Construire les nouveaux quartiers de demain
« Dans notre futur quartier, 22 hectares de friches industrielles, qui coupent la ville en deux, vont disparaître. Le quartier sera sans voiture, ce qui changera la perception de la ville et apaisera le cadre de vie. »
« Notre projet propose un maillage entre quatre communes, afin de créer de nouveaux logements, notamment sur l’urbain existant, et afin d’offrir plus d’espace aux déplacements et à l’environ-nement. »
« L’appel à projets nous a permis de bénéficier à la fois d’une reconnaissance technique pour nous aider à affiner notre dossier « Docks de Ris » et d’une dotation financière qui nous a donné les moyens d’être plus ambitieux sur le projet, avec la réhabilitation de bâtiments anciens. »
En VUE 3
Mobilisation contre la précarité
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Les 27 et 28 novembre, la collecte de la Banque alimen-taire se déploie dans plus de 9 000 magasins, hyper-marchés et supermarchés. Une action de solidarité qui a reçu le soutien de la Région Île-de-France au travers d’une aide exceptionnelle de 840 000 euros destinés à la Banque alimentaire, mais aussi au Secours popu-laire, à la Croix-Rouge française, à l’Armée du salut, aux Restos du cœur, au Secours catholique ou encore à l’Association nationale du développement des épi-ceries solidaires. Au total, l’aide régionale permettra la distribution de 250 000 repas cet hiver. 13 % des Franciliens vivent en dessous du seuil de pauvreté. l
Hélène Vicq, chef du projet « Quartier fluvial de l’Île-Saint-Denis » pour Plaine Commune (93).
Laurent Haddad, chef du projet « Docks de Ris » à Ris-Orangis (91) pour l’AFTRP.
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Bonne nouvelle pour 130 000 usagers
De Meaux (77) à étréchy (91), de Mantes-la-Jolie (78) à la gare d’étampes (91) desservie par le RER C (photo), la décision prise le 8 décembre dernier par le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif) était attendue. La zone 6 du Pass Navigo, la plus éloignée de Paris, vit ses derniers mois. À partir du 1er juillet 2011, elle se fondra avec la zone 5. Pour les 130 000 usagers concernés, cela se traduira par une économie mensuelle d’une quinzaine d’euros. l
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“ Logements étudiants, bibliothèques universitaires : nous misons sur l’avenir. ” C’EST LANCé | |
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Choisis par l’institut CSA, deux Franciliens, Monique Ursin, retraitée à Ivry-sur-Seine et Paul Daviaud, chef d’entre-prise habitant dans le 5e arrondissement de Paris, ont interrogé le président du conseil régional, Jean-Paul Huchon. Extraits.
PAUL DAVIAUD : La Région Île-de-France intervient-elle aussi dans Paris ?JEAN-PAUL HUCHON : Bien sûr, mais beaucoup de Pari-siens ne le savent pas. Par exemple, le tramway des Maréchaux a été réalisé grâce au financement de la Région. nous apportons également notre soutien à la construction de logements sociaux, mais aussi à la rénovation de commissariats, à la construction ou à l’aménagement de lieux de culture comme les cinémas ou les théâtres, sans oublier, bien sûr, tout ce que nous faisons pour les lycées et les universités. PAUL DAVIAUD : Pour les universités aussi ? JEAN-PAUL HUCHON : Oui. Il faut savoir qu’en 12 ans, le budget global de la Région a doublé. notamment parce que nous avons fait le choix d’accompagner des projets importants, ceux qui font l’avenir de l’Île-de-France. C’est le cas de l’enseignement supé-rieur. nous apportons des aides à la construction de bâtiments universitaires, à la création de logements étudiants, mais aussi à l’ouverture ou à la rénovation de bibliothèques. Je pense à celles d’Aubervilliers, de Saint-Quentin-en-Yvelines ou de Sciences-Po. Si vous le pouvez, allez la voir. C’est vraiment magique. MONIQUE URSIN : Et à Ivry, la Région participe-t-elle à la création du centre médical pour les maladies du cerveau ?JEAN-PAUL HUCHON : : Oui, à hauteur de 60 %. C’est un très beau projet pour l’hôpital Charles-Foix. MONIQUE URSIN : Je vis sur le « plateau ». Là-bas, on se sent délaissés. Pas de services, plus de commerces, des dessertes insuffisantes, pas de crèches. On nous annonce la poursuite des travaux sur la 305. Nous les attendons depuis 1979 !JEAN-PAUL HUCHON : Si votre mairie a un projet prio-ritaire sur ce secteur, nous l’accompagnerons. Ivry-sur-Seine est une commune importante en Île-de-France. Bien sûr, nous répondrons présent ! PAUL DAVIAUD : : Un autre projet important en Île-de-France, c’est l’extension du quartier de La Défense et la construction de nouvelles tours. Quel est votre avis à ce sujet ?JEAN-PAUL HUCHON : La Région siège au sein de l’éta-blissement public de La Défense. Dans ce cadre, nous ferons entendre notre voix sur ce projet. Là où nous sommes en première ligne, c’est sur les enjeux de transports. nous allons prolonger Eole à l’ouest jusqu’au Mantois. C’est un projet énorme. Dans le même temps, nous disons qu’il faut rééquilibrer le développement économique de l’Île-de-France. Tout ne peut pas se concentrer sur La Défense. Il faut penser un développement plus harmonieux. l
« Rééquilibrer le développement économique »
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Vingt-quatre heures dans la peau d’un touriste étranger. L’enquête du comité régional de tourisme Paris Île-de-France est une première. Trente visiteurs ont comparé l’accueil réservé aux touristes dans 6 métropoles européennes. Durant une journée-type, ils ont passé en
revue 110 critères différents, de la facilité à se repérer dans un aéroport au sourire du garçon de café ou du chauffeur de taxi. Verdict : avec 79 % de critères positifs, l’Île-de-France arrive en seconde place, juste derrière Londres et à égalité avec Amsterdam, devant Madrid, Rome ou Berlin.
H(95) CergY-PontoiSe Ça baigne pour tous ! La base de loisirs multiplie les efforts pour que voile, pédalo et même rafting en eau vive, deviennent accessibles aux personnes handicapées.
(91) CorBeil-eSSonneS Bons tuyaux… Les élèves du conservatoire écouteront la différence. L’orgue de l’église Saint-étienne, en cours de restauration, va retrouver enfin son caractère romantique.
(94) ChaMPignY-Sur-Marne pratique. Grâce aux travaux d’élargissement de la rue du Bois-L’abbé, la ligne de bus 208 va desservir directement le quartier des Mordacs.
(75)PariS 5e
place aux filles. Depuis septembre, l’internat des classes prépa du lycée Henri-iV est enfin devenu mixte. autre bonne nouvelle : la région va financer 23 places en plus.
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h Monique Ursin, 66 ans, retraitée, Ivry-sur-Seine (94).
h Paul Daviaud, 42 ans, chef d’entreprise, Paris 5e (75).
Des chantiers acoustiques sur l’autoroutePremière source du stress éprouvé par les Franciliens, le bruit la mettra désormais en sourdine fin 2012 sur le tronçon nord de l’A6b, au niveau du Kremlin-Bicêtre (94), grâce à des travaux de protection phonique. Le combat est également engagé sur le front de l’A4/A86 entre Maisons-Alfort et le carrefour de Pompadour, toujours dans le Val-de-Marne. À la fin de ces travaux, le niveau sonore ne devra pas excéder 64 décibels le jour et 60 la nuit. l
Tous unis pour le logiciel libreÀ l’instar de ce qui existe aux USA, à Taïwan, en Finlande ou en Espagne, un centre de recherches sur le logiciel libre va voir le jour en Île-de-France. Le projet, porté par l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) et par les universités Paris Diderot et Pierre-et-Marie-Curie, a pour ambition de réunir les acteurs de la recherche, de la formation, du transfert de technologie et de l’innovation. Avec un objectif : assurer le développement de logiciels libres sûrs et fiables. Actuellement en pleine croissance, le logiciel libre devrait représenter 30 % du marché des TIC en 2012. l
Au chevet du système de santéDes praticiens hospitaliers, des représentants d’associations de patients, un infirmier ou encore un expert en santé publique siégeront dans le Haut Comité médical que le conseil régional va mettre en place. Cette assemblée abordera la question de la démographie médicale ou encore celle de l’accès aux soins. Ses débats permettront d’éclairer les choix du conseil régional qui, depuis 1998, intervient dans ce domaine, en finançant des maisons de santé pluridisciplinaires ou en participant à la rénovation des urgences hospitalières. l
France 3 aménage de nouveaux bureauxAvec le soutien du conseil régional, France 3 continue à développer son implantation sur le territoire francilien. Après des bureaux ouverts à Melun (77) et à Cergy-Pontoise (95), la chaîne publique a désormais un pied à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Un emménagement aidé par la Région, qui a subventionné l’équipement numérique de production. Cette volonté de coller au terrain va se poursuivre : un bureau va ouvrir prochainement à Versailles (78). l
FAITS ET GESTES4Disparition de Claire VilliersFigure de la gauche antilibérale, Claire Villiers s’est éteinte le 3 décembre. Vice-présidente du conseil régional de 2004 à 2010, elle avait notamment fait voter un plan d’action contre les discriminations. Elle était la fondatrice d’Agir ensemble contre le chômage. l
en DireCt Du ConseiL régionaL
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fACE-à-fACE | JEAN-PAUL HUCHON | |
Pour aider les artistes franciliens à conserver leur emploi ou à acquérir de nouvelles compétences, la Région finance des formations.
professionnaLisation h À la Manu-facture Chanson à Paris, Andoni Iturrioz, 33 ans, auteur-compositeur-interprète depuis trois ans au sein du groupe « Je rigole », suit une formation de 7 semaines sur « les outils du chan-teur ». Il y apprend des techniques vocales, mais surtout des techniques d’interprétation. « On m’apprend à gérer mes émotions sur scène… Je découvre d’autres répertoires, et un potentiel que je n’imaginais pas… C’est exactement ce que j’attendais : me donner des outils pour que mon spectacle soit plus souvent meilleur ! » Chanteurs, comédiens, musiciens, techniciens, designers graphiques, danseurs… Comme Andoni Iturrioz, tous ces professionnels du spectacle et de la culture ont eux aussi besoin de se former tout au long de leur vie pour s’adapter aux mutations de leur secteur. L’enjeu est d’autant plus déterminant que 71 600 demandeurs d’emploi sont recensés dans le champ
culturel francilien. D’où la nécessité de consolider la professionnalisation des intermittents du spectacle, de favoriser leur retour ou leur maintien dans l’emploi, et même de faciliter leur mobilité vers d’autres métiers culturels. Le programme lancé par la Région permet de financer 493 places dans des formations dispensées par 21 établissements répartis sur tout le territoire francilien. Un effort indispensable pour que l’Île-de-France reste en haut de l’affiche : elle concentre 31 % des entreprises fran-çaises du spectacle vivant, et 63 % du secteur audiovisuel. l
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CergY-pontoise
CorBeiL-essonne
ivrY-sur-seine ChaMpignY-sur-Marne
En ImAgE |
AGENDA | |
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LES 10 Et 11 févrIErSession du conseil régional. Hémicycle du conseil régional, 57, rue de Babylone, paris 7e.
LES 10 Et 11 févrIEr3e forum régional pour la prévention des déchets en Île-de-France. Fiap Jean-Monnet, 30, rue Cabanis, paris 14e.
juSqu’Au 18 févrIErConcertation publique sur le prolongement du t3 de porte de la Chapelle à porte d’asnières. www.prolongement-t3-porteasnieres.fr
Du 19 Au 27 févrIErSalon de l’agricultureparis-porte de Versailles (paris 15e).
Du 2 Au 18 mArS 2011Journées portes ouvertes des centres de formation d’apprentis (CFa) dans toute l’Île-de-France.
Du 18 Au 21 mArS Salon du livre paris–porte de Versailles (paris 15e).
LES 31 mArS Et 1Er AvrILSession du conseil régional. Hémicycle du conseil régional, 57, rue de Babylone, paris 7e.
AccompAgner les intermittents
Se former pour que le spectacle continue
FAITS ET GESTES 5
Actuellement, êtes-vous heureux ou pas de vivre en île-de-France ?
Diriez-vous qu’en ce moment, l’activité économique en île-de-France est…
Là où vous vivez en île-de-France, est-ce que les relations entre les gens sont…
Actuellement, là où vous vivez en Ile-de-France, diriez-vous que les inégalités sociales sont…
En Ile-de-France, pensez-vous qu’un jeune puisse trouver un premier emploi…
Malgré la difficulté à trouver un emploi, les Franciliens sont heu-reux de vivre dans leur région.
Les habitants de la région sont toujours aussi heureux de vivre en Île-de-France (88 %). C’est surtout le cas dans les Yvelines (93 %) et dans le Val-d’Oise (91 %), ainsi que pour les plus jeunes (92 % parmi les moins de 25 ans). Dans le même temps, la perception du climat écono-mique enregistre une hausse considérable (+7 points depuis novembre). Désormais, 57 % des Franciliens trouvent l’ac-tivité économique dynamique. Cette confiance accrue se constate notamment dans les Hauts-de-Seine (65 %), l’Es-sonne (64 %) ou les Yvelines (63 %) et gagne aussi les Pari-siens intra-muros (56 %). Après une baisse en novembre 2010, le taux de satisfaction à l’égard
de la qualité de l’environne-ment repart à la hausse (74 %, +2 points), notamment auprès des habitants de la grande cou-ronne (80 %). Concernant les transports en commun, les Franciliens restent une majo-rité à en être satisfaits (57 %) malgré une baisse de 2 %. Les habitants de Paris intra-muros se montrent clairement plus satisfaits que les habitants de la grande couronne (68 % contre 48 %). Enfin, la diffi-culté à trouver un emploi reste le principal problème pour 83 % des Franciliens. La situation est critique dans le Val-de-Marne, avec seulement 8 % d’habitants considérant qu’il est facile de trouver un emploi. Cette diffi-culté touche particulièrement les catégories socioprofession-nelles les plus fragiles.
Bruno JeanBart, DireCteur généraL aDJoint, opinionWaY
Le bonheur de vivre économie : le retour de la confianceActuellement, êtes-vous heureux ou non de vivre en île-de-France ?
Êtes-vous satisfait ou non de la qualité de l’environnement ?
Êtes-vous satisfait ou non des transports en commun en île-de-France ?
Diriez-vous que, en ce moment, l’activité économique est…
Est-il en ce moment très facile ou non de trouver un travail ?
sondage réalisé Par téléPhone Pour « Île-de-france » entre le 22 et le 28 décembre 2010 sur un échantillon de 907 Personnes, rePrésentatif de la PoPulation francilienne âgée de 18 ans et Plus, selon la méthode des quotas.
bAROMèTRE Ce que pensent Les franCiLiens
Très heureux
Assez heureux
Pas vraiment heureux
Pas du tout heureux
Ne se prononcent pas
Très satisfait
Assez satisfait
Pas vraiment satisfait
Pas du tout satisfait
Ne se prononcent pas
Très satisfait
Assez satisfait
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Pas du tout satisfait
Ne se prononcent pas
Très dynamique
Assez dynamique
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Pas du tout dynamique
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Très facile
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La qualité de l’environnement
La qualité des transports en commun
Le climat économique
L’emploi
réserve de bœufs La réserve naturelle régionale du Marais de Larchant (77) était connue pour ses busards des roseaux et autres butors étoilés. Elle accueille désormais cinq nouveaux locataires, des bœufs Highland-Cattle qui pâturent dans les espaces nouvellement émergés. l
Formation à la Manufacture Chanson, avenue de la République, à Paris.
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L’école nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois (ENACR), qui intègre dans son cursus de formation des partenariats internationaux, a contribué à la naissance de l’école nationale des arts du cirque de Tunis. Depuis, la transmission de savoir-faire ne tarit pas.
éChanges h Sur les hauteurs de Rosny-sous-Bois (93) se dresse l’un des plus beaux chapiteaux du monde, dont la forme évoque un dragon allongé. Ce jour-là, des élèves de 2e année de l’EnACR et du Conservatoire national supérieur de musique de Paris (CnSM) présentent Bagatelle, sous la houlette de la chorégraphe Laurence Levasseur : gens de cirque, chanteurs, musiciens réinventent sur la piste un nouveau langage où l’on ne distingue plus, au fil du spectacle, les musiciens des circassiens. Dans cette école formant des artistes polyvalents de haut niveau les partenariats internationaux avec l’Europe, l’Argentine, Israël ou encore la Tunisie font partie du cursus : « La confrontation des diffé-rentes cultures, des différentes pratiques créent une émulation chez les élèves », commente Anny Goyer, la directrice. Avec la Tunisie, le partenariat est né d’une rencontre en 1998 entre Mohamed Driss, le
directeur du Théâtre national tunisien et Bernard Turin, le directeur du Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne (51) et de l’école de Rosny. « Nous avons monté ensemble le spectacle d’ouverture des jeux méditerranéens à Tunis en 2001, se souvient Anny Goyer. Le ballet aérien réunissant 45 jeunes a été une réussite spectaculaire. La preuve était faite que l’art du cirque pouvait jouer un rôle dans la culture arabe. »
Coopérative agricole et pensionnatEn 2003, l’école nationale des arts du cirque de Tunis voit le jour. Dès lors, des échanges entre les deux écoles se multiplient. En mars, grâce à l’aide régionale, les 2es années partiront à Tunis avec des professeurs et des équipements en agrès de cirque et en matériel de sécurité fabriqué par l’EnACR dans les locaux de Rosny-sous-Bois et introuvable en Tunisie. À l’instar de l’école du cirque de Tunis, la Région a participé au financement de 344 pro-jets de solidarité dans plus de 50 pays entre 1999 et 2008. Au nigeria, ce soutien a permis la création d’une coopérative agricole à Ibafo. Au Laos, c’est un pensionnat dans l’établissement de na Khok qui sera construit. l isaBeLLe Chouffet
Coopération 344 projets financés en près de 10 ans
De Rosny à Tunis, le cirque fait école
La danse sans fin de Chrysogone Lancer sa carrière à l’étranger n’est pas une sinécure. Tel est le lot de Chrysogone Diangouaya depuis dix ans qu’il vit à Paris. Ancien danseur de hip-hop, cet artiste congolais a remis au goût du jour les danses traditionnelles de son pays, où il est reconnu comme un précurseur. Dans les années 1990, il y lança la première compagnie de danse contemporaine, Monana. « J’ai appris que certains de mes anciens élèves ont été primés », se félicite-t-il. Sa carrière proli-fique l’a amené à travailler avec de grands noms de la danse contem-poraine. Mais depuis son arrivée en France, il doit de nouveau œuvrer à la reconnaissance de son travail. Les « galères » rencontrées ne l’ont pas empêché de jouer ses ballets à Paris. Son prochain projet : l’ouverture d’un centre de danse dans le 18e arrondis-sement, prévue en avril 2011. l
MadagaSCar : au Chevet du laC MaSaY Dans le cadre de sa coopération avec Madagascar et sa capitale antananarivo, la région Île-de-France vient d’apporter son soutien à une action d’envergure pour améliorer la qualité des eaux du lac Masay. Faisant office de déversoir pour les boues provenant des latrines, ce lac devrait retrouver sa vocation première, les loisirs et la pêche, après des travaux d’épuration, l’aménagement de bennes à ordures ou encore la réhabilitation de canaux d’évacuation des eaux usées.
Sénégal : la FranCoPhonie ouvre une nouvelle Page Le réseau de lecture publique dans la région de Dakar va s’enrichir de quatre nouvelles bibliothèques, dont l’une sera consacrée aux arts plastiques. pilotée par l’association Lire en afrique, située à Montreuil (93), l’initiative a reçu le soutien financier de la région. Elle permettra de conforter la francophonie au Sénégal.
haïti : Sur le CheMin de l’éCole La région Île- de-France vient de voter une aide pour construire aux Gonaïves une dizaine d’écoles en préfabriqué. Elles accueilleront une partie des enfants réfugiés ici depuis le séisme du 12 janvier 2010 qui a frappé port-au-prince.
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Le spectacle Bagatelle mêlant des étudiants de l’école nationale des arts du cirque et du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris sera présenté au théâtre du Châtelet les 27 et 28 mars, à Paris.
ChrYsogone DiangouaYa, 43 ans, artiste congolais, vit à Paris.
« Francofolie » à ErevanAvant de postuler à l’ambassade de France à Erevan, Anne Rosenstiehl a puisé dans la terre de ses ancêtres une profonde attirance pour l’Armé-nie. Son parcours universitaire mené à Paris lui a permis de conjuguer passion et réussite : une licence d’an-glais-allemand, un Master 1 d’études européennes, un Master 2 à Paris-IV Sorbonne, deux DU en russe et en ukrainien. « Ce qui m’a frappée en arri-vant, c’est la francophilie de la popula-tion. » Pour cette amoureuse de Paris, la ville cosmopolite qui « grouille », le contraste a été saisissant avec ce pays « monoethnique à 99 % ». Mais Anne est conquise par « l’incroyable hospitalité des familles. La fête est omniprésente. » Sa mission se termine fin 2011 mais elle envisage volontiers « une vie de va-et-vient » entre Paris et les pays de l’Est par la voie de la diplomatie ou de la coopération. l
anne rosenstiehL, 29 ans, est attachée de cooPération à l’ambassade de france en arménie, à erevan.
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À LA UnE 7
Recettesen millions d’euros
Dépensesen millions d’euros
310 : Emploi, développementéconomique, tourisme,enseignement supérieur, recherche
227,5 : Logement, politique de la ville
216 : Culture, sport, loisirs,solidarité, sécurité, citoyenneté
210,8 : Environnement, agriculture,énergie, aménagement,développement rural
197 : Institution régionale
452Charge dette
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783,7
Formationprofessionnelle
et apprentissage
1 196Transports,
mobilités
1 039Enseignement
secondaire
310227,5
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210,8
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1 154,5Dotationsde l'État
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Fiscalitérégionale
907,1Emprunts
313,4Recettesdiverses
1 268
Autresrecettesfiscales
(dont TIPP)
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poLitiques régionaLes h Une crise économique et sociale qui sévit toujours, des dotations d’état gelées pour la troisième année consécutive, des recettes fiscales condamnées à stagner depuis l’adoption de la réforme des finances locales, sans oublier l’insuffisance des compensations appor-tées par l’état pour les charges transférées à la Région au titre de la décentralisation : le budget 2011 a dû être élaboré dans un contexte difficile.
D’autant plus que les élus régionaux entendent bien, dès cette année, dégager les moyens néces-saires à la réalisation des engagements pris devant les Franciliens il y a un an. Ainsi, ce sont quelque 4,632 milliards d’euros qui seront consacrés cette année aux poli-tiques régionales. Les transports restent le pre-mier poste de dépenses, soit 26 % du budget. Viennent ensuite l’enseignement secondaire,
la formation professionnelle et l’apprentissage, le développement économique et l’emploi. Un podium stable, qui s’explique par les grandes missions qui ont été confiées à la Région au fil des lois de décentralisation. En première ligne, pour améliorer les transports en commun avec le Syndicat des transports d'Île-de-France (Stif), la Région apportera son appui aux grands projets structurants : le projet de métro en rocade Arc Express et le prolonge-ment d’Eole à l’ouest. Autres opérations prévues cette année : les prolongements des lignes 8, 4 et 12 du métro, la modernisation du réseau RER avec les schémas directeurs des lignes C et D, les travaux liés à l’arrivée programmée du tramway à Asnières-Gennevilliers (T1), à Bezons (T2) ou entre Châtillon, Vélizy et Viroflay (T6). Les chan-tiers du T5 (Saint-Denis, Garges-lès-Gonesse,
Budget 2011
Entrée en vigueur d’un plan Climat, aide à la construction de logements sociaux, soutien aux étudiants boursiers pour l’acquisition d’une complé-mentaire santé, financement de 50 000 parcours de continuité profession-nelle : le bouclier économique, social et environnemental voulu par le conseil régional entre en œuvre grâce au budget 2011.
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Traduire dans les faits les engagements pris
À LA UnE8
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Sarcelles) et du T7 (Villejuif, Athis-Mons) sont également au programme, tout comme la poursuite des travaux de transports en com-mun en site propre (TCSP) de Pompadour–Sucy–Bonneuil et d'évry–Sénart. À côté de ces grandes opérations, le budget prévoit de sou-tenir la mobilité durable, avec le maillage des pistes cyclables d’intérêt régional, la desserte de banlieues actuellement trop enclavées, ou bien le développement des plates-formes portuaires de transports combinés. Quant à la subvention régionale accordée chaque année au Stif, elle permettra de supprimer la zone 6 du pass navigo.Autre « bloc » obligatoire : les lycées. La Région prend à sa charge leur construction et leur entretien. Elle emploie également les agents techniques. Et compte aussi peser pour mieux accompagner les lycéens, afin de contribuer à leur épanouissement et à leur réussite. Cette année, l’accent est mis sur la réduction des dépenses énergétiques, qui doit être obtenue grâce à des constructions exemplaires et à l’installation de systèmes producteurs d’éner-gie à partir de sources naturelles renouvelables. Tous les nouveaux lycées construits feront l'ob-jet d'une étude préalable pour les convertir au « zéro énergie ». Côté formation professionnelle et apprentis-sage, la Région ne lâche rien ! Des travaux de rénovation et l'acquisition de nouveaux équi-pements parmi les 180 centres de formation des apprentis sont prévus. Et l’exigence de continuité professionnelle sera affirmée, avec des actions ciblées pour les salariés travaillant dans les secteurs les plus touchés par la crise.
Bouclier social
Si l’institution régionale poursuit ses efforts en direction de la culture, des sports, de la poli-tique de la ville, de l’agriculture, du tourisme et de la recherche, l’année 2011 verra également se mettre en place des dispositifs nouveaux et concrets pour améliorer les conditions de vie des Franciliens. Dans le logement, la priorité donnée à la production de logements sociaux et très sociaux s’accompagne désormais d’une action de lutte contre la précarité énergétique. Autre pilier du bouclier social, le travail mené par la Région dans le secteur de la santé sera conforté, avec un sou-tien accru aux formations sanitaires et sociales, par l’aide aux étudiants boursiers pour acquérir une mutuelle santé ou bien encore par l’entrée en vigueur du pass contraception pour les jeunes. À peine leur tâche achevée avec l'adoption de ce budget, les élus régionaux ont ouvert un nouveau chantier, programmant, pour cette année, une réforme des subventions régionales. Celles-ci feront à l'avenir l'objet de modulations, en fonction de critères liés à la réduction des inégalités territoriales, sociales et environne-mentales et de la prise en considération des priorités du conseil régional. Les états généraux de la conversion écologique et sociale de l’Île-de-France auront aussi pour mission d’éclairer cette remise à plat des aides. l pierre ChapDeLaine ©
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5,1 M€
pour le plan Piscines.
6,5 M€
pour le développement de la pratique sportive.
15,6 M€
pour les installations sportives.
1,1 M€
pour Jeunes Violences écoute.
51,3 M€
pour le financement de la carte Imagin’R.Par ailleurs, la subvention accordée auSyndicat des transports d’Île-de-France (Stif) permettra de mettre en place la gratuité des transports en commun pour les jeunes en insertion. Seront concernés 20 000 jeunes pour un coût en année pleine estimé à 10 millions d’euros.
13 M€
d’investissements dans les bases de loisirs etde plein air.
18,3 M€
pour le développement des nouvellestechnologies au lycée.
461 M€
pour la construction,la maintenance, les travaux de réparation et la rénova-tion des lycées publics, y compris les internats.
4,8 M€
pour les établissements d’éducation pour enfants et adolescents en situation de handicap.
300 000 €pour l’aide à l’installationde jeunes médecins dans les territoires sous-dotésen professions médicales.
700 000 €pour l’hébergement touristique et les auberges de jeunesse.
19,4 M€
pour la gratuité des manuels scolaires.
À LA UnE 9
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7,5 M€
pour l’aide régionaleà la demi-pension.
1,1 M€
pour Jeunes Violences écoute.
65 000 €pour le conseilrégional des jeunes.
1,5 M€
pour l’accueild’étudiants étrangers.
12 M€
pour les aides aux apprentis.
20,8 M€
de soutien aux missions locales.
13 M€
d’investissements dans les bases de loisirs etde plein air.
50 000 €pour la présence d’un char de laRégion lors de lamarche des fiertés.
900 000 €pour le passcontraceptiondestiné aux lycéens et aux apprentis.
3,7 M€
pour le centre régional d’information et de prévention du sida.
1,5 M€
pour aider les étudiants boursiers à acquérir une complémentaire santé.
21,6 M€
en faveur du logementdes jeunes.
300 000 €pour la transmission des exploitations agricoles. 43,9 M€
pour l'insertion professionnelle, dont les écolesde la deuxième chance.
82,3 M€
pour la rémunération et l’accompagnement des stagiaires.
39,2 M€
pour les « emplois-tremplin » et pour les emploisd’insertion en environnement.
32,3 M€
de travaux sur des sites universitaires.
2,7 M€
pour les actionsde participation citoyenne et de lutte contre les discriminations.
34,2 M€
pour la construction de maisons de l’étudiant et la modernisation des bibliothèques universitaires.
90 M€
d’indemnités compensatrices versées aux employeurs d’apprentis.
10,4 M€
pour la constructionet l’aménagementde conservatoires et d’écoles de musique, de salles de spectacles, de studios de répétition, de salles de cinéma et de théâtres.
111 M€
pour les dépenses de fonctionnement des centresde formationparamédicaux.
1 M€
pour aider les jeunes en insertion devant passer le permisde conduire en vued'accéder à l’emploi.
222,2 M€
pour le fonctionnement,la construction et la rénovation des centres de formation pour les apprentis.
4,3 M€
pour la création et la diffusion littéraires, avecdes actions de sensibilisation des lycéens et des apprentis.
4,8 M€
pour les établissements d’éducation pour enfants et adolescents en situation de handicap.
300 000 €pour l’aide à l’installationde jeunes médecins dans les territoires sous-dotésen professions médicales.
1,9 M€
pour les actions culturelles cinématographiques etaudiovisuelles, dont le programme Lycéens et apprentis au cinéma.
7,1 M€
pour la mobilité internationale des étudiantsfranciliens.
3,6 M€
pour soutenirles actionsassociatives dansles quartiers.
Du concret pour les jeunesQuelques exemples d'actions que la Région va développer pour améliorer la vie quotidienne des jeunes Franciliens.
M € : million (s) d'euros
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“ Dans un monde où tout devient mobile, un lieu d’information capable de créer l’événement en se déplaçant vers les gens permet de mieux répondre à leurs besoins. En validant la faisabilité du concept, l’Arene a permis de défricher le terrain pour d’autres projets similaires en Île-de-France. ” thierrY vinCent, Chargé Du DéveLoppeMent éConoMique et territoriaL À L’arene D’îLe-De-franCe©
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Comment sensibiliser les Franciliens au développement durable ? Dans l’Essonne, la communauté d’agglomé-ration du plateau de Saclay (CAPS) lance une initiative originale : la maison de l’environnement mobile, structure itinérante partagée entre les 10 communes.
expérienCe h C’est un vrai laboratoire de 70 kilo-mètres carrés au nord-ouest du département de l’Essonne. En 2003, dix communes totalisant près de 100 000 habitants, dont la moitié pour les seules villes de Palaiseau et de Gif-sur-Yvette, se sont regroupées au sein de la communauté d’aggloméra-tion du plateau de Saclay (CAPS). Dès cette époque, a germé le projet de bâtir un lieu dédié à l’éducation à l’environnement. Mais où le construire, au sein de ce territoire éclaté entre un plateau et deux vallées ? « Au fur et à mesure de nos réflexions est née l’idée collective de réaliser une maison de l’environnement mobile, qui irait à la rencontre des gens au lieu que ce soit l’inverse, explique Marie-Pierre Digard, vice-présidente de la CAPS chargée du développement durable et des énergies. Cette maison s’implantera alternativement dans chacune des 10 communes pour des périodes de trois semaines à un mois. »La mise en œuvre du projet a été décidée en sep-tembre 2009 par le conseil communautaire, avec
un appui régional. L’agence régionale de l’envi-ronnement et des nouvelles énergies (Arene) a réalisé une étude de faisabilité du concept et la Région a attribué à sa réalisation une subvention de 250 000 euros. L’ambition du futur lieu est de sensibiliser la population à l’environnement au sens large, de la qualité de l’air à la gestion des déchets en passant par les économies d’énergie.
Une vocation pédagogiqueCette maison mobile devrait être opérationnelle en septembre 2011, à point nommé pour la ren-trée des classes. Car, sans surprise, sa vocation est pédagogique et elle s’adressera en premier lieu aux scolaires. Un animateur spécialisé les accueillera dans un espace incluant des bornes informatiques et une salle de 40 places assises pour des jeux, des projections ou des expériences. Les grands ne sont pas oubliés pour autant. Le lieu, également ouvert le samedi, accueillera des conférences et même un conseiller infor-mation énergie délégué par l’agence locale de l’énergie. Chaque année, les animations tour-neront autour d’un thème particulier. « Sur notre territoire, les questions de la ressource en eau et de l’énergie semblent primordiales », indique déjà Marie-Pierre Digard. l eMManueL sChafroth
DéveLoppeMent DuraBLe Une maison de l’environnement mobile
L’écologie à la rencontre des citoyens
Pour en Savoir PluS
• La future maison de l’environnement en bref : 100 m², un espace exposition de 40 places assises, 5 bornes informatiques éducatives, un espace conférence/atelier pouvant accueillir 20 personnes.
• Communauté d’agglomération du plateau de Saclay : http://www.saclay-scientipole.org.
HAux côtés du conseil régional, l’Arene participe à la construction de l’écorégion d’Île-de-France. La création de la maison de l’environnement mobile sur le plateau de Saclay (91) permettra de délivrer la bonne parole et des conseils pratiques sur le terrain.
ExpoSItIon
« Patrimoine religieux du XXe siècle dans l’essonne »Modestes ou monumentaux, les édifices religieux illustrent les vagues de peuplement qu’a connues l’Essonne au XXe siècle. Pagodes, temples, mosquées, synagogues ou cathédrale, toutes les facettes du patrimoine religieux essonnien, de 1905 (date clé de séparation des églises et de l’état) à 2005, sont présentées. h Jusqu’au 2 juillet 2011.Maison de banlieue et de l’architecture, 4, rue G. anthonioz-de-Gaulle, 91200 athis-Mons.renseignements : 01 69 38 07 85. www.maisondebanlieue.asso.fr.
LIttérAturE
Salon du livre de ParisLa lecture et les auteurs restent au cœur de cette 31e édition. Invités d’honneur : les littératures nordiques, avec la présence d’une quarantaine d’auteurs du Danemark, de Finlande, d’Islande, de Norvège et de Suède, donnant lieu à des débats, des lectures… h Du 18 au 21 mars 2011.paris Expo porte de Versailles – pavillon 1, Boulevard Victor, 75015 paris.renseignements : 01 47 56 64 36. www.salondulivreparis.com.
SportS D’hIvEr
village sportif d’hiverSki, luge, raquettes, patinoire… C’est l’hiver, sur la base de loisirs de Vaires-Torcy ! La Région renouvelle l’opération « Village sportif d’hiver », en partenariat avec l’Union nationale des centres sportifs de plein air (UCPA). h Base de plein air et de loisirs de torcy, route de Lagny, 77200 torcy.Du 12 au 28 février 2011. renseignements : 01 60 20 02 04. http://vaires-torcy.ucpa.com.
muSIquE
Ciné-concertsDépêchez-vous ! Il reste quelques jours pour découvrir les séances de ciné-concerts pour petits et grands proposées par l’Orchestre national d’Île-de-France. Au programme : deux chefs-d’œuvre de Charlie Chaplin, L’Immigrant (1917, musique de Carl Davis) et La Ruée vers l’or (1925, musique de Charles Chaplin). h Du 3 au 11 février 2011.À paris, Villeneuve-Saint-Georges (94), Villeparisis (77), Vélizy-Villacoublay (78), Saint-Michel-sur-orge (91)… réservations : 01 43 68 76 00. www.orchestre-ile.com.
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TEnDAnCES 11ACTIONS | |
Un lieu | Le zoo de ThoiryLe parc zoologique et de loisirs de Thoiry (78) continue d’équiper ses bâtiments de toitures végétalisées, pour optimiser leur isolation thermique. Des travaux avaient été réalisés au printemps 2009 sur le kiosque à l’entrée du parc en voiture, et sur la maison des guépards. Grâce à une aide régionale (238 000 euros, soit la moitié du montant des travaux), Thoiry va pouvoir s’occuper de la quasi-totalité des bâtiments, principalement les maisons animalières, soit 7 000 m2. Les travaux devraient commencer au printemps, avec la maison des girafes, puis avec le bâtiment des antilopes, qui représente 1 400 m2 !h 78770 thoiry. www.thoiry.net. tél. : 01 34 87 40 67.
La mallette biodiversité contient un film, un quiz, des fiches, un lexique et des bonus.
Voyageurs et marchandises pourraient bien circuler un jour à bord du tramway T4 Aulnay-Bondy (93).
Après travaux, toutes les maisons animalières du parc auront une toiture végétalisée.
Autolib’ en service en 2011 Un parc de 3 000 véhicules à Paris et en petite couronne, 1 000 stations dont 700 à Paris… Autolib’, le système de voitures électriques en libre-service démarre en octobre ! L’utilisateur pourra réserver son véhicule, et même une place dans sa station de destination. Les prix varient en fonction de l’abonnement choisi. www.autolib-paris.fr. l
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Une idée | Le tramway fret Faire circuler le fret sur le réseau francilien de tramway ? Le projet de « partager » les lignes de tramway entre voyageurs et fret, ce qui permettrait de mettre à profit les infrastructures existantes pour le transport de proximité des marchandises, fait actuellement l’objet d’une étude. Analyser l’organisation logistique indispensable (entrepôts exploitables…), choisir le type de matériel nécessaire utilisable sur ce réseau, définir des conditions pour que toute nouvelle infrastructure soit opérationnelle pour le fret… L’étude devrait permettre une expérimentation d’ici au second semestre de l’année 2013.©
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REPéRAGES | | Les transports en commun sur MappyLe site risque de devenir incontournable pour l’usager francilien des transports en commun. Mappy, en partenariat avec le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif), lance un service de calcul d’itinéraire pour tous les réseaux de la région : métro, bus, RER, tramway, réseau Transilien et navette Voguéo. Il suffit de sélectionner le mode « Transports en commun » dans la rubrique « Itinéraire ».www.mappy.com. l
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Un objet | La mallette biodiversitéAprès celles sur l’eau, l’air et le sol, puis, sur les énergies et les déchets, voici la troisième mallette pédagogique conçue par l’association e-graine, avec l’aide de la Région, sur le thème de la biodiversité. Sortie à l’occasion de l’année internationale de la biodiversité en 2010, la mallette s’adresse aux CM1-CM2, 6es et 5es. Elle permet aux enseignants de sensibiliser les élèves au développement durable. Le DVD-Rom contient un documentaire de 52 minutes dans lequel le jeune héros Julien expose les enjeux de la biodiversité, mais aussi un quiz, 38 fiches pédagogiques, un lexique et des interviews d’experts en bonus pour aller plus loin. La mallette existe aussi en version familiale. h En savoir plus : www.e-graine.org
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HISTOIRE12QUART D’HEURE HISTORIQUE
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Il y a 50 ans, le général de Gaulle inaugurait l’aérogare d’Orly-Sud. Avant de devenir le 1er aéroport de l’Europe occidentale, Orly a accueilli des rencontres aéronautiques, l’aviation militaire et tous les passionnés d’avions.
âge D’or h Inaugurée par le général de Gaulle le 24 février 1961, l’aérogare d’Orly-Sud (94) incarne la modernité à la française, avec son architecture innovante, conçue par Henri Vicariot : longue de 700 mètres, entièrement métallique, avec des murs-rideaux (les premiers en France), elle comporte un hall gigantesque, des magasins de luxe, un cinéma et surtout des terrasses accessibles au public qui donnent sur le tarmac. Il faudra même dévier la nationale 7, un axe qui n’avait jamais été modifié depuis la période romaine ! L’inauguration, retrans-mise à la télévision et à la radio, signe la naissance officielle de l’aéroport d’Orly, pourtant en fonction-nement depuis des années… Des champs transfor-més en 1910 en terrain de secours pour l’aérodrome de Viry-Châtillon au camp d’aviation bombardé par la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale puis occupé par l’US Air Force jusqu’en 1946 et par l’aviation maritime jusqu’en 1954, Orly a déjà une longue histoire… En 1952, quand Air France y ins-
talle ses activités, Orly accueille déjà deux fois plus de passagers que Le Bourget (93). Mais la naissance d’Orly s’est également faite dans la douleur… Fin 1919, pour agrandir l’aérodrome en gestation ont lieu les premières expropriations à Paray-Vieille-Poste et à Orly. Après la Seconde Guerre mondiale, la commune de Paray-Vieille-Poste est de nouveau touchée : il faudra reconstruire la poste et l’hôtel de ville pour faire de la place à l’aéroport, et même déplacer le cimetière en 1958 !
Un dimanche à OrlyAvec la création de l’aérogare Sud s’ouvre une période d’engouement pour le transport aérien. Un phénomène chanté cette année-là par Gilbert Bécaud dans « Dimanche à Orly » : « Sur l’aéroport, on voit s’envoler des avions pour tous les pays, Pour l’après-midi… J’ai de quoi rêver. » Y a-t-il toujours de quoi rêver à Orly ? Les terrasses, fermées en janvier 1975, réouvertes, puis fermées après la tempête de 1999, sont accessibles de nouveau au public depuis 2004. En 1974, l’ouverture de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et le développement du trafic aérien en Île-de-France ont déclenché la bataille des associations de riverains pour limiter les nui-sances et signé la fin de l’âge d’or d’Orly. l JuLie véDie
anniversaire Inauguration de l’aérogare le 24 février 1961
Orly s’impose dans le ciel francilien
Des anciens chasseurs aux premiers métallosClassé monument du XXe siècle, le musée fête ses 30 ans cette année. Construit par l’architecte Roland Simounet, disciple de Le Corbusier, le bâtiment en béton brut, agrémenté de jardins intérieurs, abrite une collection retraçant les grandes étapes de la préhistoire et de la protohistoire : des plus anciens chasseurs aux premiers métallurgistes. h 48, avenue étienne-Dailly, 77140 Nemours. tél. : 01 64 78 54 80. [email protected].
Naissance de la Cité internationale universitaire Première résidence de la Cité universitaire de Paris, la fondation Deutsch de la Meurthe, créée en 1920, fournit à plus de 300 étudiants des « logements salubres et aérés », dans sept pavillons en brique et en pierre inspirés de l’architecture médiévale, groupés autour d’un jardin. h La Fondation émile et Louise Deutschde la Meurthe – Cité internationale universitaire, Collection « parcours du patrimoine ».
Hanoi a 1 000 ansHanoi, la capitale vietnamienne, fête ses 1 000 ans ! Une histoire marquée par 80 ans de domination coloniale française (1873-1954), dont témoigne une architecture métissée : bâtiments administratifs et commerciaux, villas coloniales… L’Île-de-France ayant conservé des liens privilégiés avec Hanoi, le service Patrimoine de la Région lui consacre un beau livre. h Hanoi, rêves d’Occident en Extrême-Orient, Collection « images du patrimoine ».www.iledefrance.fr/patrimoines-et-inventaire.
L’université de Nanterre a officiellement 40 ans ! En décembre 1970 était créée par arrêté ministériel, l’université Paris-X-Nanterre. Un acte de naissance officiel, mais, dans les faits, la faculté fonctionne déjà depuis quelques années, d’abord avec l’installation de la faculté de lettres et de sciences humaines en 1964, puis celle de la fac de droit et de sciences économiques en 1966… Nanterre fut aussi l’un des épicentres des mouvements étudiants de 1968.h plus d’infos : www.u-paris10.fr.
Les DatesCLés
1910Les champs à l’est de la nationale 7 servent de terrain de secours à l’aérodrome port-aviation de Viry-Châtillon, lors de la grande crue de janvier.
1er janvier 1918Début du camp d’aviation d’orly-Villeneuve sur le plateau de Longboyau.
1er MarS 1954orly devient un aéroport entièrement civil.
1961La nouvelle aérogare Sud accueille déjà 9 000 passagers par jour. 1971ouverture de l’aérogare ouest.
janvier 1975À la suite de deux attentats, les terrasses sont fermées.
1991Création d’orlyval, la navette ferrée automatique reliant orly à paris via antony.
en Savoir PluS
• Sur le site d’aéroports de paris, toute l’histoire des aéroports franciliens : www.aeroportsdeparis.fr, rubrique « Groupe et stratégie » puis « L’histoire ». • Sur le blog airblog, beaucoup d’informations sur le monde aéronautique, à propos d’orly, et nombreuses photos anciennes : http://sites.google.com/site/essai228/aeroports/orly.
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Quand Nanterre devient officiellement une université en 1970, des cours y sont dispensés depuis déjà six ans.
Juillet 1962 : l’aérogare d’Orly-Sud est flambant neuve. Un an plus tard, plus de trois millions de visiteurs non passagers s’y pressent pour regarder les appareils décoller. L’aérogare Sud est alors le monument le plus visité de France, devant la tour Eiffel.
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EnTRETIEn 13
L’Île-de-France reste particulièrement touchée par l’épidémie de sida. Dans son dernier bulletin de santé, l’observatoire régional de la santé (ORS) se penche sur les enjeux du dépistage. Rencontre avec la directrice de l’ORS, Isabelle Grémy.
IDF : Où en est l’épidémie de sida en Île-de-France ? ISABELLE GRéMY : La situation s’amé-liore sur certains points mais pas sur tous ! Au début des années 2000, l’Île-de-France concentrait plus de 50% des cas de sida. Cette propor-tion a baissé à environ 40 %. Avec plus de 3 000 nouveaux cas de séro-positivité en 2008, la situation reste inquiétante, car ce chiffre a cessé de baisser : au mieux, il stagne… Deux enseignements se détachent des chiffres récents. Tout d’abord, la pro-portion des personnes infectées par voie homosexuelle augmente : elles représentaient 22 % des cas en 2003, et 33 % en 2009. On s’attendait à ce chiffre, car des études menées dans la communauté gay montraient qu’elle avait relâché ses efforts de préven-tion. Autre enseignement : les progrès dans la prévention chez les toxico-manes. Ils ont payé un lourd tribut depuis le début de l’épidémie : à la fin des années 80, près de la moitié des usagers de drogues utilisant la voie injectable étaient contaminés par le VIH, contre 10 % actuellement. Grâce aux actions de prévention, comme les seringues neuves ou les traite-ments de substitution, les modes de consommation se sont modifiés, ce qui a réduit les risques de transmis-sion. C’est encourageant, mais il ne faut pas baisser la garde !
IDF : Que pensez-vous des salles de consom-mation à moindre risque ?ISABELLE GRéMY : J’y suis favorable, depuis longtemps ! Dans d’autres pays d’Europe, elles ont montré leur efficacité. C’est un outil de réduction des risques, au même titre que l’ac-cès aux seringues neuves. Cela dit, ce n’est plus un enjeu de santé publique comme il y a dix ans puisque l’épi-démie ralentit chez les toxicomanes. Mais c’est un outil intéressant, qui a toute sa place dans une logique de multiplication des moyens pour réduire les risques de transmission.
IDF : Quel est aujourd’hui le rôle du dépistage face à la maladie ? ISABELLE GRéMY : Depuis quelques années, l’efficacité des traite-ments progresse, les effets secon-daires diminuent : avant, il fallait prendre des dizaines de médica-ments chaque jour ; aujourd’hui, nettement moins… Mais ces traite-ments restent lourds, avec des effets à long terme méconnus. n’oublions pas qu’il faut toujours mieux être séronégatif ! Le travail de préven-tion, avec le préservatif comme axe principal, doit se poursuivre, notamment en direction des jeunes, grâce au Crips*. La nouveauté, c’est qu’aujourd’hui, on sait que le VIH se transmet d’autant moins que la quantité de virus dans le sang est basse, et que les traitements sont capables de réduire fortement cette charge virale. D’où l’importance d’un dépistage précoce permet-tant une prise en charge rapide ! Le dépistage n’est donc plus seulement un outil de prise en charge person-nelle : il devient un instrument de prévention collective, puisqu’une personne dépistée tôt, et donc trai-tée tôt, aura moins de risques de transmettre l’infection.
SaNté Isabelle Grémy, directrice de l’observatoire régional de la santé (ORS)
« Le dépistage est devenu un outil de prévention collective »
IDF : Quelles sont les recommandations des experts face au dépistage ? ISABELLE GRéMY : La principale recom-mandation porte sur le dépistage généralisé. On pourrait imaginer que le test du VIH soit aussi automa-tique que la numération sanguine, par exemple. Il faudrait qu’il soit proposé régulièrement à certaines populations ciblées, chez lesquelles le risque de contamination est plus élevé : homosexuels, hétérosexuels à partenaires multiples, personnes originaires d’une zone de haute pré-valence… ou encore dans certaines situations (hépatite C, IVG). D’autre part, il existe aujourd’hui des tests de dépistage rapide (TDR). Les médecins généralistes, par exemple, pourraient proposer le test dans leur cabinet. Autre recommandation innovante : proposer les TDR au sein des associa-tions, avec du personnel formé pour orienter vers une prise en charge en cas de résultat positif. Dans tous les cas, le respect des personnes doit être garanti. Si le dépistage est banalisé, fiable et accessible, ça ne peut qu’être bénéfique pour limiter l’expansion de l’épidémie. l entretien réaLisé par JuLie véDie
* Crips : centre régional d’information et de prévention du sida.
« Si le dépistage est banalisé, fiable et accessible, cela ne peut qu’être bénéfique pour limiter l’expansion de l’épidémie. »
CHiFFRES CLéS
548 nouveaux cas de sida en Île-de-France en 2008, contre 528 en 2007.
En 2009, parmi les Français découvrant leur séropositivité, 37 % étaient Franciliens, contre 46 % en 2003.
En 2008, 1,23 million de tests de dépistage ont été réalisés en Île-de-France, soit 105 tests pour 1 000 habitants, contre 77 en moyenne au niveau national.10 % de ces tests ont été réalisés au sein des centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG).
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dateS1956Naissance à Suresnes.
1982Doctorat en médecine à la faculté de la pitié-Salpêtrière à paris.
1985-1988Enseignante en santé publique et en épidémiologie à l’université autonome de León (Nicaragua).
1994Entre à l’orS pour assurer la coordination scientifique et la mise en place des études sur des thèmes divers, dont l’infection par le ViH et le sida.
2004Directrice de l’orS.
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TRIBUnES14
on peut répéter à l’envi que le monde change, que les vieilles recettes de la gauche et de la droite ne fonctionnent plus et qu’il faut s’adapter à la nouvelle donne politique. Ce qui demeure, c’est la néces-sité du combat contre les errements d’une politique nationale créatrice d’injus-tices. Et à l’heure où nous traversons la plus grande crise que le
capitalisme ait produit depuis 1929, les forces progressistes de notre pays ont le devoir de s’unir pour faire naître une alternative. À tous les niveaux de responsabi-lité, des communes au Parlement, la gauche doit faire parler son ima-gination et ses idées au service des administrés. C’est dans cet esprit que notre conseil régional vient de voter pour 2011 un budget responsable et ambitieux. Quel est le sens de ce budget ? nous donner les moyens d’agir dans un système où les besoins sont immenses, avec des moyens finis et limités. Un bon budget n’est pas simplement un compte équilibré, c’est un budget qui est fait pour répondre aux enjeux politiques de notre temps. Aussi l’exercice de l’année 2011 est-il l’expression assumée des choix de la gauche face aux défis qui sont ceux de notre Région. Quelles sont nos orientations ? Être avant tout une collectivité d’investissement, pour com-battre la crise et ses effets sur l’Île-de-France. nos priorités sont celles des Franciliens : l’accès aux services publics, au logement et à l’emploi.
C’est pourquoi nous investirons 835 millions d’euros dans les transports pour améliorer et agrandir le réseau. De même, c’est 350 millions d’euros que nous engagerons pour la rénovation et la construction des lycées. Conformément aux volontés du groupe socia-liste, le logement fait également l’objet d’un effort régional accru, avec un budget de près de 250 millions d’euros. Aussi notre groupe a-t-il porté un amendement pour rééquilibrer la part des constructions de logements très sociaux par
rapport aux logements intermé-diaires dans les villes ne respec-tant pas la loi SRU. nous ne transformerons pas l’Île-de-France en un seul vote budgé-taire, mais nous la ferons avancer, certainement. Sur le front écono-mique, nos efforts seront concen-trés sur l’emploi des Franciliens, et l’investissement dans les PME. Ainsi nous abonderons les fonds d’investissement de la Région jusqu’à 250 millions d’euros au
cours de la mandature, pour offrir à nos acteurs économiques innovants une source puissante de financements publics. notre majorité a travaillé de concert, afin de mettre en œuvre le bouclier social pour lequel les Franciliens ont choisi de nous faire confiance. notre Région veut être le laboratoire de ce que sera la gauche en 2012. C’est pourquoi nous faisons aujourd’hui pour la Région ce que nous ferons demain pour le pays si les électeurs le décident. lGroupe socialiste et apparentés.Contact : [email protected]. Téléphone : 01 53 85 68 95. Site : www.psidf.com.
GROUPE SOCIALISTE ET APPARENTéS
Une majorité unie pour une Région forte
« Notre Région veut être le laboratoire de ce que sera la gauche en 2012. C’est pourquoi nous faisons aujourd’hui pour la Région ce que nous ferons demain pour le pays si les électeurs le décident.
« le logement social comme priorité » : c’était l’un des axes forts de notre campagne. Personne ne peut ignorer la situation dramatique du logement en Île-de-France : à la pénurie s’ajoutent des loyers et un foncier exorbitants, dopés par la spécula-tion, et des dépenses énergétiques insoutenables. Personne, sauf la droite, qui continue de saborder le budget du logement ! La Région devait marquer son ambition : répondre aux besoins de milliers de Francilien-ne-s en étant aux côtés des villes qui construisent du logement social. La Région a donc décidé d’augmenter le budget du logement social de 45 % (passant de 63 à 91,5 mil-lions d’euros) et l’aide aux copropriétés en difficulté de 64 %. Le logement social est la seule réponse efficace à la crise. L’enjeu est de taille : extraire le logement des griffes des spéculateurs pour en faire un bien public, pour un grand service public de
l’habitat. l http://www.frontdegauche-pcfguac-idf.org.
du logement qui touche les habi-tants d’Île-de-France. Ce constat est avant tout la conséquence de l’action d’un
gouvernement qui joue au pompier pyromane en encourageant la spéculation immobilière. Dans ce contexte, l’action de la Région est un véritable rem-part face à la logique du tout-marché qui entraîne grande précarité et exclusion. En réduisant le budget consacré au logement, le gouvernement manque à ces promesses d’un habi-tat digne pour chacun/e. Le déficit de logements accessibles mais également de structures d’accueil, d’hébergement d’urgence et d’accompagnement, relègue de nombreux Franciliens au rang de citoyens de seconde zone. Loi Dalo, loi SRU, ordonnance de réquisition, lutte contre les marchands de sommeil, restent aujourd’hui lettre morte lorsque plus-values et défiscalisations immobilières se multiplient au profit des plus riches. Face à ces injustices, les éco-logistes se mobilisent pour apporter des solutions concrètes et des améliorations immédiates à la vie des habitants de la Région. Le milliard pour le logement, c’est concrètement une offre nouvelle de logements sociaux, l’aide aux copropriétaires en difficulté, des loge-ments pour les jeunes et les étudiants, la lutte contre le saturnisme, une action en faveur du renouvellement urbain, un dispositif inédit de lutte contre la précarité énergétique et un soutien aux acteurs associatifs. Les moyens de ces enga-gements sont désormais assurés. La nouvelle poli-tique régionale du logement discutée en février sera l’occasion de la mise en œuvre de ces projets. Les écologistes seront en première ligne pour rendre l’action régionale plus visible et plus accessible. Afin de répondre en priorité aux personnes les plus en difficulté, tout en protégeant l’environnement et la pérennité des lieux de vie, ils établiront des critères plus justes permettant de réduire les inégalités qui divisent le territoire francilien. Plaçant le logement au cœur de son projet politique, au croisement des enjeux économiques, sociaux et environnementaux, l’écologie apporte des solutions pragmatiques adap-tées au monde du XXIe siècle. lGroupe Europe écologie – Les Verts Île-de-France. Contact : [email protected]. Tél. : 01 53 85 69 45.
EUROPE éCOLOGIE – LES VERTS Un milliard pour le logement !
à l’occasion du vote du budget régional pour l’année 2011, les éco-logistes ont obtenu un budget ambitieux pour le logement : un milliard d’euros. Ils ont fait preuve de la plus grande déter-mination pour convaincre leurs partenaires de gauche d’éviter le piège de la rigueur et du repli budgétaire face à la terrible crise
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Guillaume Balas
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Cécile Duflot
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« Le logement social comme priorité et comme réponse efficace à la crise. »
FRONT DE GAUCHE – PARTI COMMUNISTE, GAUCHE UNITAIRE ET ALTERNATIVE CITOYENNE
Budget du logement : des ambitions et des actes
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Gabriel Massou
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« L’action de la Région est un véritable rempart face à la logique du tout-marché. »
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TRIBUnES 15MAJORITé PRéSIDENTIELLE
Budget 2011 : un véritable contresens économique
NOUVEAU CENTRE ET APPARENTéS
Finances régionales sous influence
MOUVEMENT RéPUBLICAIN ET CITOYEN
Toujours l’emploi !
la crise est là et la région regarde ailleurs. Pour son premier budget de la mandature, le conseil régional avait promis une dette maîtrisée et des crédits mieux orien-tés en direction de vos priorités. La réalité est toute autre.À 907 millions d’euros, l’emprunt se situe au même niveau qu’en 2010,
année de tous les records ! Pour autant, cette explosion de la dette ne se traduit pas par une augmentation des investissements, qui reculent quand les crédits de fonction-nement continuent de progres-ser. La Région n’a pas su faire les choix pour financer vos priorités : plus que jamais, son budget est un contresens économique. Alors que, chez nos voisins européens, les régions, à l’image de l’action que mène le gouvernement, ont adopté des mesures fortes pour faire rebondir l’écono-mie, le conseil régional fait tout l’inverse. Il réduit les investissements dans les lycées (-33 millions d’euros) et dans les centres de formation professionnelle (-6 millions d’eu-ros). Le logement, annoncé comme politique prioritaire, voit ses moyens réduits par rap-port à 2010, d’abord au détriment des classes moyennes. En matière de transports, enfin, la Région a adopté un budget totalement idéologique qui sacrifie la route et fait pro-gresser près de deux fois plus vite les crédits destinés aux pistes cyclables que ceux des-tinés à la rénovation des RER !
Le contre-budget que nous avions élaboré proposait pourtant un chemin responsable pour accompagner la sortie de crise en don-nant la priorité aux dépenses d’avenir et au soutien à l’emploi. Car la vraie politique sociale aujourd’hui, c’est l’investissement : investir aujourd’hui, c’est créer les emplois de demain. notre contre-budget démontrait qu’avec exactement les mêmes moyens, il était possible de faire beaucoup mieux en maîtrisant les dépenses de fonctionnement pour investir là où sont vos besoins priori-taires : l’éducation et la formation, bien sûr (avec la participation de la Région au finan-cement de l’opération Campus), la sécurité, mais aussi le développement économique
(avec le soutien aux PME et aux chômeurs en fin de droits) et les transports, avec un véritable plan d’urgence : augmentation globale de 10 % des inves-tissements et hausse de près de 50 % des crédits destinés à la rénovation
des RER. La Région a systématiquement refusé d’adopter nos propositions. Ce choix est d’autant plus regrettable qu’à l’initiative du gouvernement, notre Région bénéficiera dès cette année de plus de 120 millions d’eu-ros de ressources supplémentaires. Bien loin d’être étranglée financièrement par l’état, comme les socialistes cherchent à le faire croire, notre région a tous les moyens pour mener une politique ambitieuse, à votre service… pour peu qu’elle décide de faire les bons choix ! lSite Internet : www.ump-iledefrance.fr. Téléphone : 01 53 85 68 05.
« La vraie politique sociale aujourd’hui, c’est l’investissement : investir aujourd’hui, c’est créer les emplois de demain. »
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alValérie Pécresse
Mp | 56 membres
en ce début d’année, tournons-nous vers le budget élaboré par l’exécutif régional pour 2011. Que constatons-nous ? C’est hélas simple : le budget dérape une nouvelle fois, avec une dette accrue de 100 millions d’euros ; les dépenses de fonction-nement augmentent et des décisions idéolo-giques, pour flatter les ultras d’une majorité de gauche sans vision commune, vont à l’en-contre de l’intérêt général. Est-ce l’intérêt des Franciliens de réduire de 41 % les aides aux lycées privés sous contrat qui ne sont plus, depuis longtemps, « les lycées des riches » ? non. Est-ce l’intérêt des Franciliens de réduire les crédits pour l’entretien et la construction des routes au moment où la circulation est de plus en plus diffi-cile ? non. Est-ce l’intérêt des Franciliens de disposer de moins d’aides pour le
logement intermédiaire ? non. Pourtant, toutes ces décisions sont prises : en Île-de-France, 2011 ne sera décidément pas l’année du bon sens. l Contact : [email protected].
« Avec une dette accrue de 100 millions d’euros, le budget dérape une nouvelle fois. »
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Laurent Lafon
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Face à la crise et l’affaiblissement de nos économies au bénéfice des pays dits « émergents », l’emploi et la reva-lorisation du travail par les salaires d e v r a i e n t ê t r e de s obsessions. Il faut une p o l i t i q u e industrielle forte pour enrayer les délo-calisations et les fermetures d’usines d’une part, défendre l’emploi public d’autre part. Le gouvernement n’a pas
compris cette impérieuse nécessité : 1 263 postes d’ensei-gnants en Île-de-France seront supprimés en 2011. En Île-de-France, le MRC s’engage avec la majorité pour combattre la logique d’austérité dans laquelle le gouvernement s’enferme depuis 2007. l www.mrc-idf.fr.
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Pierre Dubreuil
MrC | 5 membres
« Revaloriser le travail par les salaires. »
l’éducation n’est pas une marchandise, c’est la condition d’une société où l’on naît « libres et égaux ». La République doit donc offrir une école publique de qua-lité. Sarkozy préfère la dénigrer et l’appauv r i r car il privi-légie l’ensei-gnement privé. nous voulons réserver l’argent de nos impôts à l’école publique et laïque respectueuse de toutes les
convictions. Les financements facultatifs à l’enseignement privé baissent de 42 % dans le nouveau budget régional. C’est une première victoire et nous continuerons ce combat. l www.frontdegauche-alters.fr mail : [email protected].
FRONT DE GAUCHE ET ALTERNATIFS
Vive l’école publique !
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Pascale Le Néouannic
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« Réserver l’argent public à l’école publique. »
PARTI RADICAL DE GAUCHE ET MOUVEMENT UNITAIRE PROGRESSISTE
Un budget offensifFace à l’immobilisme du gouvernement et à la précarité croissante des Franciliens, le bud-get 2011 engage une action forte pour rétablir l’égalité des chances et l’équité sociale. notre groupe, via ses amen-dements, a c o n t r i b u é à orienter cet effort sur les besoins les plus urgents : logement, éduca-tion, santé, transports et emploi. nos initiatives ont également visé à renforcer la cohésion sociale : créa-
tion d’un Conseil consultatif de la laïcité, soutien aux médias locaux, mise en œuvre du service civique. l www.prg-mup-idf.fr. Tél. : 01 53 85 69 46.
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r Eddie Aït
prg-Mup | 5 membres
« Rétablir l’égalité des chances et l’équité sociale. »
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Le pont d’Asnières peint par Paul Signac vers 1900. ©
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Rin Tin Tin, le chien le plus célèbre du cinéma. ©
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Il n’y a qu’à traverser la Seine. Asnières (92), son château, son futur parcours impressionniste au bord de la Seine, ses bâtiments du début du siècle, et surtout son cimetière des chiens, invite à la nostalgie d’un âge d’or révolu.
Curiosités h Kiki, Flash, Fripon, Sissi et les autres y ont trouvé leur dernière demeure. Au bord de la Seine, sur l’ancienne île des Ravageurs à Asnières-sur-Seine (92), le cimetière des chiens est un lieu unique en Île-de-France. Premier cimetière pour animaux du monde à son ouverture en 1899, il accueille les sépultures de tous les animaux familiers possibles : chiens, chats, poneys, singes et poules ! Une soixantaine d’inhumations s’y déroulent chaque année, le plus souvent dans l’in-timité. Les épitaphes, anonymes et touchantes, racontent toutes une histoire d’amour, celle qui a lié l’animal à son maître : « mon bébé », « mon bien-aimé », « seule amie de ma vie »… Des chats (vivants), gardiens insolites des lieux, slalo-ment entre les petites tombes. Des photos, des gamelles, des jouets, et même des sapins de noël ornent les plus entretenues et les plus décorées ; d’autres, manifestement anciennes et défraîchies, semblent engourdies par le froid. Au détour d’une allée, une tombe plus fleurie que les autres : « Rin Tin Tin, la grande vedette du cinéma » ; plus loin, une large pierre tombale dont les dates, 1915-
hauts-De-seine Sur les pas des impressionnistes jusqu’au cimetière des animaux
Asnières immortelle
ALEnTOURS
1929, et l’épitaphe attirent l’œil : « Ici repose Dick des tranchées, compagnon fidèle qui toujours fut mon seul ami. » Dans un calme irréel, malgré la proximité de la voie express, Quai du Docteur-Dervaux, une vieille dame se recueille auprès d’une sépulture.
Artistes et mondains en villégiatureEn contrebas, la promenade aménagée au bord de la Seine ressemble peut-être encore un peu à ce qu’elle était à la fin du XIXe siècle, quand les peintres impressionnistes y posaient leurs che-valets pour immortaliser la lumière montant du fleuve et les ponts de la ville. Au printemps, un parcours impressionniste, réalisé par la ville avec l’aide de la Région et du département, y sera installé (lire l’encadré ci-contre), pour rappeler l’époque, entre 1850 et 1930, où Asnières recevait artistes et mondains parisiens en villégiature. Toute la ville semble encore marquée par cet âge d’or : à la sortie de la gare SnCF, le cinéma L’Alcazar et sa façade typique des années 20, le centre administratif et social et son style arts déco à côté de la mairie, ou, plus loin, les anciens ateliers Louis-Vuitton. Même le château du XVIIIe siècle, que le public peut visiter le 1er dimanche de chaque mois et qui se transforme en théâtre l’été, contribue à donner à Asnières un charme suranné. La ville prévoit d’ouvrir un office du tourisme au 2e trimestre 2011. l JuLie véDie
HinFoS PratiqueS• Sur le site de la mairie www.asnieres-sur-seine.fr, rubrique « tourisme et international » : le guide patrimoine de la ville, le plan du cimetière des chiens…
• Le service tourisme de la ville d’asnières propose des balades autour de l’impression-nisme, des visites guidées du château, du cimetière des chiens… renseignements et inscriptions au 01 71 07 82 25 ou [email protected].
rEncontrE | « Un parcours des impressionnistes, le long des berges »
On savait que les impressionnistes avaient peint dans les Hauts-de-Seine, mais il n’y avait aucune évocation de cet engouement à Asnières. Nous créons donc un parcours le long des berges de la Seine : six panneaux représentant quatre tableaux de Van Gogh, un de Paul Signac et un d’Émile Bernard seront disposés, d’ici au printemps, aux endroits où les œuvres ont été peintes. L’intérêt des impressionnistes, c’est qu’ils « parlent » à tous, faisant de ce parcours un projet intéressant pour les touristes comme pour les Asniérois.
Dès 1900 est érigé face à l’entrée du cimetière un monument à la gloire de Barry, ce chien qui appartenait aux moines de l’Hospice du Grand-Saint-Bernard, et dont la légende dit qu’ « après avoir sauvé la vie à 40 personnes, il fut tué par la 41e ». ©
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henri enaux, chargé du Pôle touristique régional vallée de la seine au comité déPartemental du tourisme des hauts-de-seine.
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