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a. la pêche

I. L’AMÉNAGEMENT DES RIVES PAR L’HOMME : DES INFRASTRUCTURES

3. l’homme n’est pas toujours contraint d’aménager les rives pour bénéfi cier de leurs avantages

b. les plages naturelles

PARC SAINT-JEAN-BOSCOPlage de Vitrac

"le Vieux Rhône" entre Bellegarde (Ain) et Lyon. Toutes les es-pèces de poissons y sont présentes : sandre, brochet, silure, black-bass, mytique huchon, ombre commun et truite

La pêche est une activité qui ne nécessite pas d’amé-nagement particulier des rives. Le pêcheur sillonne ainsi les berges avec pour seul attirail ses bottes en caoutchouc et son matériel de pêche.

Les plages naturelles que l’on trouve sur les berges des rivières comme celles du Tarn, du Gard, du Verdon ou encore de la Dor-dogne n’ont pas été aménagées par les hommes. Pourtant, ces plages attirent les touristes et les locaux. En effet la beauté du pay-sage, la qualité de l’eau, la paisibi-lité des lieux en font des espaces de ressourcements sans pareil.

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I. L’AMÉNAGEMENT DES RIVES PAR L’HOMME : DES INFRASTRUCTURES

c. la religion

DIVERSES POUR DE MULTIPLES USAGES AU COURS DE L’HISTOIRE

3. l’homme n’est pas toujours contraint d’aménager les rives pour bénéfi cier de leurs avantages

d. l’agriculture

Khartoum - Berge du Nil

En Egypte, les berges du Nil sont utilisées par les agriculteurs, et ce, depuis l’Egypte ancienne. Cependant cette utilisation ne nécessite aucune infrastructure sur les rives du fl euve. En effet, les hommes attendent simplement les crues du Nil, qui, en se retirant laisse sur les terres un dépôt de limon noir rendant la terre très fertile. Ainsi, les cultivateurs emploient les berges d’un fl euve sans pour autant en perturber l’écosystème et dénaturer le paysage environnant.

Les fl euves et les rivières ont une valeur symbolique très forte, car, comme on a pu le mentionner précé-demment l’eau est essentielle à l’homme. Par exemple en Inde, le fl euve du Gange participe à divers cultes re-ligieux. Les Indiens s’y lavent pour se purifi er et y font leurs prières. De plus, lors d’un décès, le corps du mort est enveloppé dans un linge blanc puis incinéré et lais-sé à la dérive sur les eaux du fl euve à bord d’un radeau de bois. Selon des estimations, le Gange recevrait ain-si chaque jour les restes de 400 cadavres humains ac-compagnés des 1550 tonnes de bois utilisées pour les crémations. Ces chiffres impressionnants s’expliquent par le fait que mourir au bord du Gange est un privilège qui ne se refuse pas. Il donne un accès immédiat au «Moksha» ou à l’illumination, permettant de ainsi sortir du cycle des réincarnations. Ces pratiques religieuses ne nécessitent pas d’aménagements particuliers des berges du Gange, en revanche, elles le polluent énor-mément. À ce jour, le Gange est un des fl euves les plus pollué au monde. D’ailleurs, l’Inde a signé un prêt de 700 millions d’euros avec la Banque mondiale pour que la National Ganga River Basin Authority se charge de mener à bien le projet d’épuration des eaux et de préservation de la biodiversité. L’objectif pour 2020 est d’empêcher tout rejet d’eau usée non retraitée dans le fl euve.

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1. une démarche de sensibilisation

a. des campagnes écologiques b. de la pédagogie

II. LA NÉCESSITÉ D’UN RETOUR AUX RIVES SAUVAGES: PRÉSERVER

Classe verte à Bonzée - CE1/ CE2 - École de Boust - Mars 2011

Beaucoup de villes lancent des campagnes pour sen-sibiliser leurs habitants à l’écologie. Ces campagnes permettent aussi une instauration du bénévolat et donc, une réappropriation des rives par les riverains. En effet, en consacrant une part de leur temps à entre-tenir leurs rives ou bien à recenser la faune ou la fl ore des lieux, les habitants sont sensibilisés à ces espaces sauvages qui font partie de leur patrimoine.

Les classes vertes, les sorties pédagogiques per-mettent de sensibiliser les enfants à la biodiversité. Cela leur fait comprendrel’importance d’un écosys-tème. Ainsi, ils deviendront eux même les acteurs de la protection des rives

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II. LA NÉCESSITÉ D’UN RETOUR AUX RIVES SAUVAGES: PRÉSERVER

c. de la signalétique pour informer

1. une démarche de sensibilisation

LES ÉCOSYSTÈMES ET ASSURER LA PÉRENNITÉ DES ESPACES

b. de la pédagogie

Cette pédagogie, cette sensibilisation au paysage na-turel n’est pas seulement utile aux touts petits. En effet, des adolescents, des étudiants peuvent aussi s’investir sur ces lieux. C’est le cas des villes de Mont-pellier, Carcassonne, Liège, Lyon, Brème Haven ou Shanghai. Elles sont toutes reliées sur le thème de l’eau par vingt-cinq étudiants en master Image et patri-moine de l’École nationale supérieure d’architecture. Ces Montpelliérains se déplacent sur le terrain pour étudier l’histoire et l’évolution des berges des cités. Leurs enquêtes sont multisupports avec recueils de photos, prises de croquis, de notes et de mesures. Ainsi, au fi l des données collectées, ils essayent de «parvenir à comprendre comment une ville se trans-forme, comment le patrimoine s’aménage».

Ces différentes façons d’aborder le paysage des berges, soit en le ressentant soit en l’analysant sont divers procédés qui mènent au même résultat: une im-plication sur l’espace des rives qui leur permettra une plus grande pérrenité. Le Lez, «lieu d’expression urbaine avec des rives comme des gale-

ries à ciel ouvert»

Panneau d’information sur la faune des bords de l’Erdre, le lavoir - Nantes Capitale verte européenne - été 2013

Les panneaux installés sur les rives permettent aux promeneurs de se documenter sur, la faune, la fl ore, ainsi que sur l’équilibre et le fonctionnement de cet écosystème. Ces indications permettent également de connaitre l’histoire du cours d’eau, ses mouvements (crues) et les différentes actions écologiques qui s’y déroulent.