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Shanghai Containerised Freight Index Les taux de fret Asie-Europe tentent de se ressaisir Dans le secteur de la ligne régulière, le Shanghai Containerised Freight Index (SCFI) a chuté de 13,3 % vendredi 20 décembre par rapport à la semaine précédente pour s’établir à 809 dollars pour un conteneur de 20 pieds sur le marché Asie-Europe. Selon les experts, le niveau des taux de fret a reculé pour la troisième fois depuis le début du mois de novembre. Depuis début novembre, sur la ligne Asie- Europe, le marché du conteneur est en repli. Chaque semaine, les taux de fret moyens pour un conteneur de 20 pieds marquent un recul de 100 dollars pour un EVP. “Des baisses hebdo- madaires de plus de 100 dollars ont été relevées de nombreuses fois. Elles se sont accélérées au cours des deux dernières années”, a constaté Richard Ward, du cabinet de courtage Freight Investor Services. Selon les experts, le nombre de semaines au cours desquelles des chutes de prix de plus de 100 dollars ont été relevées s’est élevé à huit entre 2010 et 2012. Le SFCI rapporte que, depuis 2013, les prix ont baissé plus de vingt fois. L’armateur hong-kongais OOCL a annoncé une hausse des taux de 850 dollars par conteneur de 20 pieds sur le marché Asie-Europe à compter du 7 décembre. Quant à l’alle- mand Hapag-Lloyd, la restau- ration de prix annoncée s’élève à 800 dollars par 20 pieds pour une entrée en vigueur le 15 décembre. Mais les experts ne semblent pas convain- cus que cette politique de restauration des prix sera couronnée de succès considé- rant les capacités mises à disposition sur le marché et l’arrivée attendue en janvier chez China Shipping d’un navire cellularisé de 19.100 EVP en janvier. Des études de marché indiquent que les taux de remplissage s’élèvent actuellement à 85 %, laissant ainsi planer de sérieux doutes sur la restauration des prix prévue pour décembre. Le marché serait donc toujours victime du phénomène desurcapacité qui le plongent dans la moro- sité depuis quelques années. Pourtant, les armateurs n’ont pas cessé d’envoyer à la casse leurs navires les plus anciens et ont mis, en parallèle, les unités sortant des chantiers. Mais le gigantisme dans le sec- teur du transport conteneurisé demeure une tendance lourde. Pour preuve, l’armateur chinois China Shipping Container Line (CSCL) qui vient de prendre livraison du “CSCL Globe” un méga-porte-conteneurs qui fait partie d’une série de cinq navires d’une capacité de 19.100 EVP. Vincent CalabRèse Atalante : L’UE prolonge l’opération jusqu’à fin 2016 Montoir-Vigo : Bruxelles accorde 3,5 M EUR pour l’autoroute de la mer Bâle-Mulhouse : Équipement cargo à la pointe Lyon-Saint- Exupéry : La gare de l’aéroport fête ses 20 ans SNCF : Les ports veulent être acteurs du fret ferroviaire Institutions/ Infrastructures SNCM : La compagnie placée en redressement judiciaire CMA CGM : OPDR passe sous la coupe du groupe français Costa Croisières : Un second terminal au port de Savone Entreprises Le nouveau plus gros porte-conteneurs du monde vient d’être nommé par son armateur China Shipping Container Lines (CSCL), quelques jours avant son entrée en service. Le “CSCL Globe” af- fiche une capacité nominale de 19.100 EVP. Il surpasse ainsi de 760 conteneurs 20 pieds les anciens détenteurs du record, les na- vires de la série “Triple E” de Maersk Line. Le nouveau géant mesure 399,67 mètres de long pour 59 mètres de large, ce qui lui permet de charger les conteneurs sur 23 rangées en largeur. Il est équipé de 600 prises reefer et possède un tirant d’eau de 16 mètres. Ce navire construit par les chantiers sud-coréens de Hyundai Heavy Insustries (HHI) à Gunsan est le premier d’une série de cinq porte-conteneurs de même taille commandés par l’armateur chinois en mai 2013 pour la somme de 136,59 millions de dollars chacun, selon Alphaliner. Originellement, ces unités devaient avoir une ca- pacité de 18.400 EVP, ce qui aurait suffi à décrocher le record. Tous les navires de cette série seront propulsés par le plus gros moteur jamais produit, développé par Man-B&W. Ce moteur basse vitesse de 12 cylindres entièrement contrôlé électroniquement offre une puissance nominale de 69.720 kW (94.000 chevaux) bridé à 56.800 kW pour optimiser la consommation de combustible et réduire les émissions polluantes lors de la navigation à vitesse ré- duite (slow steaming). Le “CSCL Globe” entrera en opération le 30 novembre entre l’Asie et l’Europe du Nord. Dans le cadre de l’accord Ocean Three, il rejoin- dra le service conjoint de CMA CGM, UASC et CSCL appelé respec- tivement FAL 8, AEX 1 et AEC 1 par chacun des armateurs. Ce service actuellement opéré par dix porte-conteneurs de 8.500 à 10.000 EVP, tous fournis par le transporteur chinois, touche Felixstowe, Rotterdam, Hambourg, Zeebruges, Rotterdam, Port Kelang, Yantian, Qingdao, Shanghai, Ningbo, Yantian, Port Kelang et de nouveau Felixstowe. Le “CSCL Globe” sera progressivement rejoint sur cette ligne par ses quatre sisterships – “CSCL Pacific Ocean”, “CSCL Atlantic Ocean”, “CSCL Indian Ocean” et “CSCL Arctic Ocean” – , qui doivent être livrés entre avril 2015 et début 2016. La rotation sera alors entièrement assurée par des navires de 18.000 à 19.000 EVP. Les cinq porte-conteneurs navigueront tous sous pavillon de Hong Kong et seront opérés par CSCL (HK) Ltd, la filiale hong- kongaise de la compagnie basée à Shanghai. Franck ANDRé le plus gros porte-conteneurs du monde est chinois Le “CSCL Globe”, 19.000 EVP de capacité, dépasse les triple E de Maersk de 67 centimètres en longueur www.lantenne.com 69 ème année semaine 49 - Décembre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 l’hebdo International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 07/2014 “Des taux de remplissage élevés hypothèquent les hausses de prix annoncées” © HHI VENTE DE CONTAINERS MARSEILLE-FRANCE-EUROPE www.CONtAINER-z.COM VENTE DE CONTAINERS MARSEILLE-FRANCE-EUROPE www.CONtAINER-z.COM

Hebdo sem49 2014

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Page 1: Hebdo sem49 2014

Shanghai Containerised Freight Index

Les taux de fret Asie-Europe tentent de se ressaisir

Dans le secteur de la ligne régulière, le Shanghai Containerised Freight Index (SCFI) a chuté de 13,3 % vendredi 20 décembre par rapport à la semaine précédente pour s’établir à 809 dollars pour un conteneur de 20 pieds sur le marché Asie-Europe. Selon les experts, le niveau des taux de fret a reculé pour la troisième fois depuis le début du mois de novembre.

Depuis début novembre, sur la ligne Asie-Europe, le marché du conteneur est en repli. Chaque semaine, les taux de fret moyens pour un conteneur de 20 pieds marquent un recul de 100 dollars pour un EVP. “Des baisses hebdo-madaires de plus de 100 dollars ont été relevées de nombreuses fois. Elles se sont accélérées au cours des deux dernières années”, a constaté Richard Ward, du cabinet de courtage Freight Investor Services.

Selon les experts, le nombre de semaines au cours desquelles des chutes de prix de plus de 100 dollars ont été relevées s’est élevé à huit entre 2010 et 2012. Le SFCI rapporte que, depuis 2013, les prix ont baissé plus de vingt fois.

L’armateur hong-kongais OOCL a annoncé une hausse des taux de 850 dollars par conteneur de 20 pieds sur le marché Asie-Europe à compter du 7 décembre. Quant à l’alle-mand Hapag-Lloyd, la restau-ration de prix annoncée s’élève à 800 dollars par 20 pieds pour une entrée en vigueur le 15 décembre.

Mais les experts ne semblent pas convain-cus que cette politique de restauration des prix sera couronnée de succès considé-rant les capacités mises à disposition sur le marché et l’arrivée attendue en janvier chez China Shipping d’un navire cellularisé de 19.100 EVP en janvier.

Des études de marché indiquent que les taux de remplissage s’élèvent actuellement à 85 %, laissant ainsi planer de sérieux doutes sur la restauration des prix prévue pour décembre.

Le marché serait donc toujours victime du phénomène desurcapacité qui le plongent dans la moro-sité depuis quelques années. Pourtant, les armateurs n’ont pas cessé d’envoyer à la casse leurs navires les plus anciens et ont mis, en parallèle, les unités sortant des chantiers. Mais le gigantisme dans le sec-teur du transport conteneurisé

demeure une tendance lourde. Pour preuve, l’armateur chinois China Shipping Container Line (CSCL) qui vient de prendre livraison du “CSCL Globe” un méga-porte-conteneurs qui fait partie d’une série de cinq navires d’une capacité de 19.100 EVP.

Vincent CalabRèse

Atalante :L’UE prolonge l’opération jusqu’à fin 2016

Montoir-Vigo :Bruxelles accorde 3,5 M EUR pour l’autoroute de la mer

Bâle-Mulhouse :Équipement cargo à la pointe

Lyon-Saint-Exupéry :La gare de l’aéroport fête ses 20 ans

SNCF :Les ports veulent être acteurs du fret ferroviaire

Institutions/Infrastructures

SNCM :La compagnie placée en redressement judiciaire

CMA CGM :OPDR passe sous la coupe du groupe français

Costa Croisières :Un second terminal au port de Savone

Entreprises

Le nouveau plus gros porte-conteneurs du monde vient d’être nommé par son armateur China Shipping Container Lines (CSCL), quelques jours avant son entrée en service. Le “CSCL Globe” af-fiche une capacité nominale de 19.100 EVP. Il surpasse ainsi de 760 conteneurs 20 pieds les anciens détenteurs du record, les na-vires de la série “Triple E” de Maersk Line. Le nouveau géant mesure 399,67 mètres de long pour 59 mètres de large, ce qui lui permet de charger les conteneurs sur 23 rangées en largeur. Il est équipé de 600 prises reefer et possède un tirant d’eau de 16 mètres.

Ce navire construit par les chantiers sud-coréens de Hyundai Heavy Insustries (HHI) à Gunsan est le premier d’une série de cinq porte-conteneurs de même taille commandés par l’armateur chinois en mai 2013 pour la somme de 136,59 millions de dollars chacun, selon Alphaliner. Originellement, ces unités devaient avoir une ca-pacité de 18.400 EVP, ce qui aurait suffi à décrocher le record.

Tous les navires de cette série seront propulsés par le plus gros moteur jamais produit, développé par Man-B&W. Ce moteur basse vitesse de 12 cylindres entièrement contrôlé électroniquement offre une puissance nominale de 69.720 kW (94.000 chevaux) bridé à 56.800 kW pour optimiser la consommation de combustible et

réduire les émissions polluantes lors de la navigation à vitesse ré-duite (slow steaming).

Le “CSCL Globe” entrera en opération le 30 novembre entre l’Asie et l’Europe du Nord. Dans le cadre de l’accord Ocean Three, il rejoin-dra le service conjoint de CMA CGM, UASC et CSCL appelé respec-tivement FAL 8, AEX 1 et AEC 1 par chacun des armateurs. Ce service actuellement opéré par dix porte-conteneurs de 8.500 à 10.000 EVP, tous fournis par le transporteur chinois, touche Felixstowe, Rotterdam, Hambourg, Zeebruges, Rotterdam, Port Kelang, Yantian, Qingdao, Shanghai, Ningbo, Yantian, Port Kelang et de nouveau Felixstowe. Le “CSCL Globe” sera progressivement rejoint sur cette ligne par ses quatre sisterships – “CSCL Pacific Ocean”, “CSCL Atlantic Ocean”, “CSCL Indian Ocean” et “CSCL Arctic Ocean” – , qui doivent être livrés entre avril 2015 et début 2016. La rotation sera alors entièrement assurée par des navires de 18.000 à 19.000 EVP.

Les cinq porte-conteneurs navigueront tous sous pavillon de Hong Kong et seront opérés par CSCL (HK) Ltd, la filiale hong-kongaise de la compagnie basée à Shanghai.

Franck André

le plus gros porte-conteneurs du monde est chinois

Le “CSCL Globe”, 19.000 EVP de capacité, dépasse les triple E de Maersk de 67 centimètres en longueur

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69ème année semaine 49 - Décembre 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

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“Des taux de remplissage élevés hypothèquent leshausses de prix

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2 - Semaine 49 - Décembre 2014 - l’antenne Infrastructures/Institutions

L’UE a prolongé vendredi 21 novembre son opération Atalante contre les pirates soma-liens jusqu’à fin 2016. Des na-vires de combat et des avions de reconnaissance des armées e u r o p é e n n e s avaient été en-voyés au large des côtes soma-liennes pour la première fois en décembre 2008, en pleine résurgence de la pirate-rie qui menaçait d’interrompre le transport maritime dans le golfe d’Aden, mais aussi la livraison d’aide humanitaire à la Somalie.

Actuellement, quatre à cinq navires militaires et deux avions patrouillent dans la zone, ce qui représente en moyenne

900 militaires. “Malgré des pro-grès significatifs, il est largement reconnu que la menace découlant de la piraterie persiste : le «bu-

siness model» des pirates est cassé, mais pas encore à terre”, a indi-qué l’Union européenne. En 2012, la mission avait été mus-clée, ses partici-pants étant auto-

risés à viser les bases des pirates sur le littoral.

“L’opération continue de se concentrer sur la protection des vaisseaux du Programme ali-mentaire mondial fournissant de l’aide humanitaire à la Somalie ainsi que sur la dissuasion, la répression et l’empêchement de

la piraterie au large des côtes somaliennes”, a-t-elle poursuivi. “En outre, l’opération Atalante participe à la surveillance des activités de pêche” dans la zone.

De nouVelles tâChes

Des “tâches secondaires” ont été confiées vendredi 21 no-vembre aux marins qui partici-pent à la mission, actuellement commandée par le général britan-nique Martin smith. Ils devront notamment appuyer d’autres

missions européennes dans la région, comme Eucap Nestor qui aide les pays de la zone (Somalie, Djibouti, Kenya, Seychelles et Tanzanie) à se doter de capacités militaires maritimes ou la mis-sion d’entraînement (EUTM) des forces de sécurité en Somalie, transférée début 2014 vers Mogadiscio.

Depuis son lancement en 2008, Atalante a permis d’escor-ter plus de 920.000 tonnes d’aide humanitaire. Cette semaine, la frégate néerlandaise “HNLMS Van Speijk” a ainsi aidé un navire

du PAM à arriver dans le port de Kismayo sans être attaqué. Il transportait du soja, de l’huile ali-mentaire et de la farine.

L’effet conjugué des pa-trouilles internationales et de la présence de gardes armés à bord de navires marchands a consi-dérablement réduit les attaques dans l’océan Indien. Mais les pirates ont du coup privilégié les opérations à terre, s’emparant de ressortissants occidentaux, dont quelques dizaines resteraient selon des sources sécuritaires entre leurs mains.

Atalante

L’UE prolonge l’opération jusqu’à fin 2016L’Union européenne prolonge de deux ans, jusqu’à la fin 2016, sa mission de lutte contre les pirates somaliens, estimant que cette “menace” persistait malgré une amélioration de la situation.

adoption d’un Code polaire international

L’OMI a adopté un Code polaire, recueil de règles obligatoires pour les navires exploités dans les eaux polaires, se félicitant d’une “étape historique” pour la sécurité de la navigation et la protection de l’environnement.

L’Organisation maritime internationale (OMI) a indiqué vendredi 21 novembre avoir adopté un Code polaire international. L’adoption de ce Code “marque une étape historique dans le travail de l’Organi-sation pour protéger les navires et les gens à bord, passagers et marins, naviguant dans les conditions extrêmes des eaux entourant les deux pôles”, indique l’OMI. En même temps que l’adoption du Code polaire, ont été adop-tés des amendements à la Convention inter- nationale pour la sauve-garde de la vie humaine en mer (Solas) – ratifiée par plus de 160 pays – afin de rendre obligatoire le Code.

Le Code polaire et ces amendements ont été adoptés lors de la 94e session du Comité de la sécurité maritime (MSC) de l’OMI qui s’est tenue du 17 au 21 novembre au siège de

l’Organisation à Londres. Prenant le relais des réglementations nationales ou régio-nales des pays riverains, le Code polaire a vo-cation à encadrer l’exploitation des navires tant dans les eaux de l’Antarctique que de l’Arctique. Cet encadrement juridique inter- national est rendu nécessaire par l’accroissement du trafic maritime facilité par le recul de la ban-quise. Le passage du Nord-Ouest dans l’Arctique – convoité comme son pendant à l’Est, au nord de la Russie, par nombre d’armateurs désireux de raccourcir le temps de trajet de leurs navires – est

désormais praticable pendant quelques se-maines chaque année en raison de la fonte des glaces. Le Code couvre tous les do-maines de l’exploita-tion des navires, qu’il s’agisse de structure, de propulsion, de sta-bilité, d’engins de sauvetage, de radio-communication mais aussi de procédures de navigation, d’exploita-

tion, de qualification des équipages ainsi que de différentes formes d’atteintes à l’environnement (pollution par les hydrocarbures, les produits chimiques transportés en vrac, les eaux usées et les ordures). Le Code polaire entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2017.

OMI

UE

La pollution des navires sera mesurée dès 2018

L’Union européenne a adopté mercredi 26 novembre un mécanisme pour mesurer et contrôler les émissions pol-luantes des navires à partir du 1er janvier 2018 afin de les ré-duire dans le cadre de la lutte contre le réchauffement du climat. L’accord trouvé entre les États et le Parlement eu-ropéen doit encore être for-mellement entériné par les deux instances. Les nouvelles règles couvrent les émis-sions des navires de plus de 500 tonneaux, bâtiments de guerre inclus. À compter du 1er janvier 2018, leurs proprié-taires seront tenus de contrô-ler les émissions de chacun de leurs navires par voyage et sur une base annuelle. Ces infor-mations seront transmises à la Commission européenne. Le nouveau règlement permettra d’améliorer l’information sur les émissions de CO2 liées à la consommation de com-bustibles et sur l’efficacité énergétique des navires. “Cet accord va nous permettre de jouer un rôle influent dans les négociations au sein de l’Organisation maritime in-ternationale (OMI), en vue de trouver des solutions am-bitieuses qui combinent pro-tection de l’environnement et développement”, a déclaré le ministre italien de l’Environ-nement, Gian Luca Galletti, dont le pays préside les réu-nions de l’UE jusqu’à la fin de l’année. Les discussions sur

un tel mécanisme de mesure des émissions polluantes des navires ont été lancées par la Commission en 2012. Contrairement à la taxe im-posée par l’Union européenne sur les émissions polluantes du secteur aérien, décidée sans concertation avec l’Or-ganisation de l’aviation civile internationale (OACI), la Commission entend œuvrer au sein de l’OMI pour faire abou-tir son projet sur les navires. Le secteur maritime contribue pour 3 % des émissions mon-diales de gaz à effet de serre. L’aviation représente le même pourcentage. Mais si le calcul des émissions polluantes existe au sein de l’OACI pour les avions, il n’existe pas pour les navires. “Il s’agit d’un premier pas vers l’inclusion du secteur maritime dans l’effort de ré-duction des émissions de gaz à effet de serre afin de limiter la hausse du réchauffement du climat à 2 °C”, insiste-t-on à Bruxelles. La Commission européenne se doit d’agir dans le cadre de l’OMI et d’obtenir un accord agréé par tous ses membres, car il est très facile pour un armateur de chan-ger de pavillon. À la tête de la première flotte mondiale, les influents armateurs grecs, qui ont trouvé des alliés en Chine sur ce dossier, bataillent depuis des années contre toute mesure régionale, arguant du caractère mondial du secteur maritime.

“Atalante a permis d’escorter plus

de 920.000 tonnes d’aide humanitaire”

Le “HNLMS Van Speijk” escorté le long des côtes somaliennes

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l’antenne - Semaine 49 - Décembre 2014 - 3

Suite à la suspension en sep-tembre de la première autoroute de la mer Montoir-Gijón par LD Lines, les portuaires ligé-riens et leurs confrères de Vigo attendaient avec impatience que la Commission e u r o p é e n n e annonce le dé-blocage des s u b v e n t i o n s c o m m u n a u -taires pour la ligne Montoir-Vigo. C’est chose faite. Dans le cadre de son pro-gramme R-TET, “l’UE appor-tera son soutien à l’amélioration du tronçon de transport maritime

reliant le port de Nantes-Saint-Nazaire et celui de Vigo”, indique la Commission européenne. Le montant prévu de l’enveloppe s’élève à 3,5 millions d’euros.

Elle a pour ob-jectif de “mo-derniser le tronçon mari-time alternatif (existant) afin de garantir des services fiables et fréquents de

transport de fret”. Les autoroutes de la mer ont pour but de contri-buer à “réduire le trafic routier et la pollution de l’air”, rappelle-t-on à Bruxelles. Et d’ajouter :

“L’infrastructure devrait être pleinement opérationnelle avant fin 2015”.

De tRois Rotations hebDoMaDaiRes

à quatRe

Car, en échange de l’enve-loppe promise, Bruxelles pré-sente quelques exigences. La subvention devrait aider l’arma-teur espagnol Flota Suardiaz, qui avait remporté l’appel d’offres de Gefco en janvier et qui assure depuis un service roulier en sortie de Montoir, à faire passer de trois à quatre ses fréquences hebdo-madaires de départs avant juillet

2016, une fois que les coefficients de remplissage de la ligne auront été estimés satisfaisants.

Selon Bruxelles, la modernisa-tion du tronçon existant consiste à augmenter la capacité de l’infra- structure portuaire mais aussi à améliorer l’interface entre le terminal roulier et sa connexion avec l’hinterland. En effet, un nouveau poste destiné aux navires rouliers sera construit à Montoir et une rampe flottante sera mise en place dans le port de Vigo afin d’en améliorer la productivité.

L’UE rappelle que le projet “favorise des modes de trans-port maritime alternatifs entre la France, l’Espagne et le

Portugal”, ajoutant qu’elle en attend “une incidence positive sur la gestion du trafic” et que les autoroutes de la mer doivent s’accompagner d’un report modal “de la route vers la mer et d’une réduction des émissions dues aux transports routiers”.

Reste aujourd’hui à savoir si, une fois que les améliora-tions auront été apportées par Flota Suardiaz et les deux ports, cette nouvelle autoroute de la mer s’avérera plus pérenne que la ligne Montoir-Gijón ou celle qui avait relié Toulon à Civitavecchia.

Vincent CalabRèse

Montoir-Vigo

Bruxelles accorde 3,5 millions d’euros pour l’autoroute de la mer

Le Grand Port maritime de Nantes-Saint-Nazaire vient de recevoir de la Commission européenne la promesse de soutien financier qu’il attendait pour le service roulier reliant Montoir-de-Bretagne au port espagnol de Vigo. La liaison de l’armateur espagnol Flota Suardiaz se transforme en autoroute de la mer. Deuxième expérience pour le port ligérien.

Infrastructures/Institutions

les armateurs à un mois du jour “J”Au 1er janvier 2015, les armateurs opérant dans la zone Seca devront avoir pris la décision de se conformer à l’annexe VI de la convention Marpol. Si nombre d’entre eux ne sont pas encore prêts pour adopter le GNL, tous vont devoir utiliser du fuel léger ou installer des outils de nettoyage de fumée...

À un mois de l’entrée en vigueur de l’annexe VI de la convention Marpol dans la zone Seca (Manche, mer du Nord et mer Baltique), l’Institut méditerranéen des transports maritimes (IMTM) avait fait la part belle jeudi 27 novembre à cette nouvelle réglementation en recevant à la tribune des experts venus exposer quelques détails des-tinés aux armateurs présents sur la zone Seca et faire le point sur le marché du gaz naturel liqué-fié (GNL).

Pour le responsable de la division Ship Power de Wärtsilä, Jean-Michel henry, trois solutions se dessinent selon le constructeur finlandais : “changer de combustible, utiliser des scrubbers qui permettent de nettoyer les fumées ou enfin adopter le gaz naturel liquéfié”.

Il explique que les armateurs qui vont avoir re-cours à la première solution vont devoir troquer le fuel lourd (carburant le plus utilisé jusqu’ici considérant son prix) pour du fuel léger, à savoir à faible taux de soufre.

La deuxième option consistera à installer dans les cheminées des navires des scrubbers qui per-mettront de “laver les fumées” afin de réduire les émissions.

Enfin, le passage au GNL s’avère, selon Jean-Michel Henry, comme comme la solution d’avenir.

Parmi les questions abordées dans l’assis-tance, l’intervenant a été interrogé sur l’écart de prix entre le fuel lourd et le fuel léger (qui coûte deux fois moins cher) mais les incidences sur les taux de fret n’ont pas été abordées.

l’euRope ViCtiMe D’un exCès De RegazéifiCation

Du côté des carburants, le chef du département Commercialisation et programmation d’Elengy (groupe GDF-Suez), Jean lemonnier, a rappelé la déception des portuaires français après “le boom attendu”.

Rappelant que l’Europe est victime d’un “excès de regazéification”, il a souligné la sur-capacité dont souffre déjà la péninsule Ibérique et ses huit terminaux. Ce qui explique les raisons pour lesquelles “le terminal gazier de Gijón a été placé sous cocon”, ajoute Jean Lemonnier.

“On a changé de paradigme d’utilisation dans les terminaux. En 2013, peu de trafic a été traité sur les terminaux espagnols”. Mais il met en garde toutefois que Fos-Tonkin, qui fait partie des installations françaises aux côtés de Fos-Cavaou et Montoir-de-Bretagne, traite les volumes en provenance d’Alger, les trafics de bascule à l’import d’Algérie.Jean Lemonnier souligne que le gaz reste considéré comme une énergie de chauffage mais n’est pas pris en compte comme une énergie de transport.

V. J. C.

AnnExE VI-COnVEntIOn MArpOl

JOUrnAl OffICIEl

les agents de sécurité autorisés à bord des navires

Les décrets d’application de la loi autorisant la présence d’agents de sécurité privés et armés à bord des navires dans les zones exposées à la piraterie, votée en juin, ont été publiés au “Journal officiel”.

Les agents de sécurité sont désormais autorisés à bord des navires, dans les zones en proie à la piraterie. Six décrets ont été publiés dimanche 30 novembre au “Journal officiel” (JO), précisant notamment les zones concernées par cette au-torisation, les entreprises qui peuvent être chargées de ces missions et les conditions d’ar-mement et d’exercice à bord des agents de sécurité. La liste des navires qui n’ont pas droit d’avoir recours à des agents de sécurité privée a également été définie : “Il s’agit des navires de plaisance et des navires à passagers”. Des circonstances dérogatoires, définies par le décret, peuvent toutefois per-mettre d’embarquer des agents de protection à leur bord, pré-cise l’un des décrets.

152 peRsonnels MilitaiRes

à Disposition

Le texte adopté en juin par le Parlement prévoit que

des contrats commerciaux pourront être signés entre les armateurs, qui réclamaient cette loi, et des entreprises de protection. L’État devra s’assurer que les entreprises candidates sont aptes à exercer cette activité, puis contrôlera le respect des règles. Depuis 2008, l’État met à la disposi-tion des navires exposés à ce risque l’équivalent de 152 per-sonnels militaires de la Marine nationale (commandos marine ou fusiliers-marins). Il n’est répondu favorablement qu’à 70 % de la trentaine des de-mandes reçues chaque année, mais le besoin réel serait en fait supérieur aux demandes.

Sur les quinze pays de l’Union européenne disposant d’une flotte de commerce im-portante, onze autorisent la présence d’entreprises privées armées à bord de leurs na-vires. Les conséquences éco-nomiques de la piraterie pour les armateurs sont évaluées entre 5,1 et 8,7 milliards d’eu-ros par an au niveau mondial, du fait des dépenses de carbu-rant dues à l’accélération de la vitesse dans les zones à risque, des coûts liés aux assurances, des dépenses de sécurité, et autres primes aux équipages. 90 % du transport des mar-chandises mondiales transi-tent par la mer et plus de 230 attaques ont été recensées en 2013 par le Bureau maritime international.

“Des contreparties attendues de la part

de l’armateur et des deux ports”

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4 - Semaine 49 - Décembre 2014 - l’antenne Infrastructures/Institutions

“Des prestations uniques à ma connaissance en France”. farid Yahiaoui, directeur des régions de WFS, ne tarit pas d’éloges sur le nouveau terminal cargo de l’Euroairport. Inaugurée mardi 25 novembre, l’installa-tion de 21.000 m2 se distingue par son caractère binational : ses sept cellules se r é p a r t i s s e n t , entre le secteur “suisse” de l’aé-roport où s’ap-plique le droit helvétique pour cinq d’entre elles, et le sec-teur français pour les deux autres. Ce qui doit faciliter les opérations de douane.

Par ailleurs, l’ensemble fonc-tionne en température contrôlée de 15 à 25 °C, afin de satisfaire les exigences de la chaîne du froid de l’industrie pharmaceutique. Compte tenu de ses entreprises de stature internationale dans la région de Bâle, la pharmacie-chimie-parapharmacie formera l’activité très majoritaire. “Mais ceci n’exclut nullement l’ouver-ture vers d’autres secteurs”, sou-ligne Farid Yahiaoui. WFS a ainsi identifié l’automobile ou encore

l’agroalimentaire comme des vecteurs de développement.

La société d’assistance aéro-portuaire, qui va reprendre les activités sur place d’Air France Cargo, est l’un des sept presta-taires à s’installer dans le termi-nal dès janvier. Ces entreprises (Swissport, Cargologic, Planzer,

Air Cargo Services, DHL, ACL et WFS) se sont engagées dès le début des travaux à louer des surfaces pour cinq ans au moins, ce qui

a conforté l’Euroairport dans sa décision d’investir 40 millions d’euros pour le projet. Autre atout souligné par Jean-Claude Chuat, porte-parole des loca-taires suisses : “le circuit très court entre les entrepôts et le tarmac. Pour la Suisse, c’est bien ici le terminal cargo du futur”.

“Les premières installations remplissent déjà les surfaces à 85 %”, se félicite Jürg Rämi, di-recteur de l’Euroairport. À l’ex-ception de Planzer, tous les pre-miers locataires exerçaient déjà une activité fret à l’Euroairport. “Mais ils le faisaient dans une

halle vétuste que nous allons ré-nover pour l’express fin 2015. Ils augmenteront leur surface dans le nouveau terminal et vont se dé-velopper”, souligne Jürg Rämi. Le directeur table sur la création de 200 à 300 emplois en deux ou trois ans grâce au terminal et à ses effets induits. Aujourd’hui, le fret emploie 900 salariés à Bâle-Mulhouse.

L’infrastructure va de pair avec une stratégie de développe-ment qui vise à faire passer de 19

à 50 % la part de Bâle-Mulhouse sur le marché du fret aérien de la région transfrontalière du Rhin supérieur (Suisse du Nord-Ouest, Alsace, Pays de Bade en Allemagne), d’ici 2020.

tRois nouVelles lignes

En 2014, l’aéroport prévoit un total fret avionné et camionné de 98.000 tonnes. Le cargo se limite à 4.350 tonnes sur les dix premiers

mois, mais il va rapidement décoller : s’ajoutant à Korean Airlines, trois vols hebdo- madaires ont débuté en sep-tembre et octobre vers Moscou avec le russe AirBridge Cargo, Dubaï avec Emirates SkyCargo et l’Amérique du Sud (Sao Paulo, Buenos Aires et Santiago du Chili) avec Lan Cargo du groupe Latam Airlines.

Christian RobisChon

Bâle-Mulhouse

Équipement cargo à la pointeL’aéroport franco-suisse de Bâle-Mulhouse a inauguré mardi 25 novembre son terminal fret cargo à température contrôlée.

18.120 salariés dans la zone industrialo-portuaire

Fin 2011, le complexe industrialo-portuaire de Rouen comptait un peu plus de 18.000 emplois salariés. Les activités maritimes et portuaires y participaient à hauteur de4.070 postes, tandis que le cluster industrie et services représentait un peu plus de 14.000 emplois.

L’Insee de Haute-Normandie vient de publier une nouvelle étude portant sur l’emploi salarié dans le complexe indus-trialo-portuaire de Rouen. Réalisée en collaboration avec Haropa-Port de Rouen et les agences d’urbanisme de la région du Havre, de Rouen et des Boucles de la Seine et de l’Eure, cette étude montre que le complexe industrialo-portuaire de Rouen comptait fin 2011 un total de 18.120 emplois salariés. Les emplois liés aux activités du cluster maritime et por-tuaire représentent 4.070 postes. Les acti-vités de services à la marchandise y mo-bilisent le plus grand nombre de postes, soit 2.450.

Les autres activités comptent 810 em-plois (secteur public et gestion des in-frastructures), 420 (autres services por-tuaires) et 390 (services aux navires). Ces deux dernières catégories ont vu leur nombre progresser : les emplois générés dans les services aux navires sont passés de 350 à 390 en trois ans. Côté cluster

industriel et services, le nombre de postes salariés s’élève à 14.050 dont 8.580 dans les industries, 2.690 pour les transports terrestres, 1.730 pour les services de sup-port liés au complexe et enfin 1.050 em-plois dans les services ayant leur marché lié en partie au complexe industrialo- portuaire. Concernant les transports ter-restres, l’Insee souligne : “Le trafic flu-vial est en constante augmentation sur la Seine, avec une hausse, certes limitée (+ 25 salariés) mais elle aussi, continue de 2008 à 2011”.

79 % D’eMplois qualifiés

Les emplois du complexe industria-lo-portuaire de Rouen sont majoritaire-ment qualifiés : c’est le cas pour 79 % d’entre eux, “soit neuf points de plus que la moyenne régionale, indique l’Insee. On les retrouve dans les principales pro-fessions exercées au sein du complexe : les magasiniers, les stockistes, les ca-ristes, les préparateurs de commande, les chimistes ou encore les conducteurs de poids lourds”. Au niveau de la pyra-mide des âges, l’Insee note que les plus de 40 ans sont surreprésentés dans le com-plexe, tant dans la cluster maritime que dans l’industriel.

Jean-Claude CoRnieR

rOUEn

lancement du dragage du cercle d’évitage d’hautot

Le chantier d’agrandissement et d’ap-profondissement du cercle d’évitage de Hautot-sur-Seine, à une quinzaine de kilomètres au sud de Rouen, est entré dans sa seconde phase, nautique cette fois. Depuis le 19 novembre, les entre-prises belge Ghent Dredging et néer-landaise Baggerbedrijf de Boer ont démarré le dragage de 800.000 m3 de sédiments.

Une pelleteuse, installée sur un ponton, charge les éléments dragués sur quatre barges, qui les acheminent ensuite sur le site de Carrières et Ballastières de Normandie (CBN) à Yville-sur-Seine. La mise à terre des sédiments se fait par voie hydraulique via des conduites de refoulement.

Les éléments dragués sont utilisés pour combler une ballastière (carrière de sable) en fin d’exploitation. Un autre site

est utilisé à Moulineaux pour les maté-riaux valorisables.

Le chantier doit durer dix mois pour s’achever en août 2015. La phase nau-tique des travaux comprendra égale-ment le dragage de la partie centrale de la zone d’évitage. L’approfondissement du chenal de navigation sera réalisé par l’“Amazone”, une drague aspiratrice en marche (DAM), armée par Baggerbedrijf de Boer. L’agrandissement et l’appro-fondissement du cercle d’évitage de Hautot-sur-Seine entrent dans le cadre du programme d’amélioration des accès maritimes du port de Rouen. Ils doivent renforcer la sécurité de la navigation et à permettre aux navires jusqu’à 290 mètres de long de se retourner au plus près de leurs postes de travail.

Franck André

“40 millions d’euros d’investissements”

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Page 5: Hebdo sem49 2014

l’antenne - Semaine 49 - Décembre 2014 - 5

le projet stratégique2014-2018 approuvé

La première version du nouveau projet stratégique du Grand Port maritime de Dunkerque a été validé par le Conseil de surveillance de l’établissement portuaire.

Après avoir été validé le 12 septembre par le Conseil de surveillance du Grand Port maritime de Dunkerque (GPMD), le projet straté-gique 2014-2018 a été approuvé le 21 novembre par le Conseil de développement. Selon la di-rection de l’établissement portuaire, ce nouveau projet quinquennal, qui fait suite à celui qui avait été voté en 2009, s’inscrit “en cohérence avec la stratégie nationale portuaire”.

Le nouveau projet se décline autour de quatre grandes orientations. Le volet “Port Nord de France” implique la reconquête de l’hinter-land naturel du GPMD sur le segment du conte-neur, le développement de la logistique sécurisée et à température dirigée, l’optimisation des trans-ports massifiés et la mise en place des outils pour le développement du trafic conteneurisé.

Le deuxième volet, intitulé “Port Gateway”, concerne le renforcement du positionnement du GPMD comme port d’éclatement des vracs so-lides et du shortsea shipping à partir des lignes transocéaniques, la mise en place d’un com-plexe d’avitaillement GNL sur le détroit du Pas-de-Calais, la Manche et la mer du Nord. Il porte également sur le développement des liens

avec les plateformes multimodales intérieures, sur l’adaptation du Port Ouest à l’évolution du transport maritime et enfin sur la préparation des grands projets futurs (Baltique-Pacifique).

Le volet “Port durable et responsable” a pour ambition de renforcer le positionnement de Dunkerque, en tant que “première plateforme énergétique et sidérurgique française, de gérer l’aménagement de la circonscription portuaire en prenant en compte la maîtrise des risques et le changement climatique dans les développe-ments”. Avec cette partie environnementale, le GPMD veut mettre en œuvre le schéma directeur du patrimoine naturel.

242 Millions D’euRos De tRaVaux

Le volet “Port partenaire”, engage enfin les acteurs économiques et sociaux de la place por-tuaire de Dunkerque à se mobiliser pour le dé-veloppement de nouveaux trafics. Pour ce faire, il entend poursuivre les partenariats existants. Selon la direction du Grand Port maritime, les ambitions formulées sont accompagnées d’un programme important de travaux de 242 millions d’euros dont les premières grandes réalisations sont prévues pour 2015.

Vincent CalabRèse

DUnkErqUE

Mise en service le 3 juillet 1994, la gare TGV de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry a été construite sous la maîtrise d’ou-vrage conjointe de la SNCF, du Conseil régional Rhône-Alpes, du Conseil général du Rhône et de la CCI de Lyon. Elle est un atout pour les territoires de l’Est lyonnais et du Nord-Isère et une possible alternative à la gare de plus en plus saturée de Lyon-La Part-Dieu. Elle accueille 26 TGV par

jour dans les deux sens (France et Italie) et 3 Ouigo à bas coûts depuis avril 2013. On recense près d’un million de passagers

par an. En 2010, elle a aussi pro-fité de l’arrivée de la liaison La Part-Dieu/aé-roport opérée par Rhônexpress.

Cet équipe-ment participe à l’élargissement

de la zone de chalandise de l’aé-roport. On compte douze millions d’habitants dans un rayon de deux heures autour de l’aéroport.

14 % des passagers TGV pren-nent ensuite l’avion contre 8 % en 2008. L’intermodalité progresse. On compte aussi 1.200 entre-prises à moins de quinze minutes de ce site stratégique.

En 2015, un départ et une arrivée sont prévus toutes les heures avec Paris-Gare de Lyon, en période de pointe, une liaison supplémentaire quoti-dienne aller/retour sera aussi organisée vers Avignon TGV et Montpellier. Et un TGV 100 % Prem’s depuis Paris sera opéré les soirs des vendredis et di-manches à 20 h 45.

La gare a bénéficié depuis 2013 de plusieurs aménagements pour plus de confort, de services, de mobilité et d’informations : rénovation du parvis, éclairage, salle d’attente, toilettes, ins-tallations de nouveaux écrans dynamiques…

On a souvent parlé de “gare fantôme” à propos de cette gare sous-exploitée qui pourrait sans doute faire l’objet de réflexions pour désengorger La Part-Dieu, loin des luttes d’influences. Le développement de la gare TGV de Saint-Exupéry affaiblirait-il La Part-Dieu et son quartier

d’affaires promis à d’importants investissements ? D’aucuns poin-tent aussi que les habitants et en-treprises de ce territoire émettent plus de CO2 en se rendant à Lyon-La Part-Dieu plutôt qu’à Saint-Exupéry du fait de la distance et de la congestion de la circulation. Cette gare pourrait-elle accueillir des TER ? La gare de Saint-Exupéry est la troisième gare lyonnaise mais elle n’a pas de lien ferroviaire direct avec les gares lyonnaises de Perrache et de La Part-Dieu.

annick béRouD

Lyon-Saint-Exupéry

La gare de l’aéroport fête ses 20 ansAvec son architecture particulière signée de l’Espagnol Santiago Calatrava, la gare TGV de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry ne passe pas inaperçue quand on arrive sur la plateforme aéroportuaire. L’oiseau architectural semble prendre son envol mais à terre cette gare qui fête ses 20 ans n’a pas encore la place qu’elle devrait avoir.

“La gare de Saint-Exupéry est la troisième gare lyonnaise”

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Page 6: Hebdo sem49 2014

6 - Semaine 49 - Décembre 2014 - l’antenne

Point d’étape, la prochaine conférence pour la relance du fret ferroviaire prévue le 12 décembre au matin livrera les résultats de ses groupes de travail, et fixera la suite de leurs travaux. Lors de la journée Objectif OFP du 6 novembre, philippe guillard, directeur des infrastructures

du Grand Port maritime de La Rochelle, a présenté les actions proposées par le groupe de tra-vail consacré aux ports maritimes (GT3). Elles s’appuient sur plu-sieurs constats : “Par manque de visibilité sur la capacité de circulation des axes structurants les desservant, les GPM ne sont pas en mesure de faire du ferro-viaire un levier commercial”. Partant, “les GPM risquent de perdre à court et moyen terme la connexion ferroviaire avec leurs clients”. Face à ce risque, “les GPM pourraient participer davantage à la définition des in-vestissements ferroviaires fret” dans leur hinterland.

un inteRloCuteuR Rff paR gpM

Le décor planté, les actions envisagées par le GT3 visent “à faire des GPM des organisateurs de fret ferroviaire”. À ce titre, il propose que les GPM puis-sent réserver jusqu’à trois ans à l’avance, des capacités de cir-culation sur les axes les desser-vant via des contrats-cadre avec Réseau ferré de France (SNCF Réseau à compter du 1er janvier 2015).

Déjà en place sur la façade Manche et en cours de mise en œuvre sur la façade atlantique, “la désignation d’un inter- locuteur fret RFF par GPM ou par façade maritime” est égale-ment défendue.

Le maintien de la connexion ferroviaire avec les clients des ports passe de son côté par “la pérennité des voies dédiées fret du Réseau ferré national des-servant les GPM”. Aussi, les ports souhaitent-ils être infor-més de l’état et de l’avenir de

ces voies, et plaident pour la mise en place “d’un référentiel plus souple et à moindre coût” pour l’exploi-tation et la m a i n t e n a n c e du réseau ca-pillaire. Dans le but de “créer une meilleure coordination Port-Régions-RFF autour du fret ferroviaire”, Philippe Guillard évoque enfin la possibilité d’organiser, pour

chaque port, une instance tri-partite ad hoc. “L’année 2014

est l’occasion pour les GPM de rédiger leur projet straté-gique 2014-2019. Tous y ont inscrit une ambition de développe-

ment de desserte ferroviaire”, souligne-t-il.

érick DeMangeon

SNCF

Les ports veulent être acteurs du fret ferroviaireÀ l’initiative de Frédéric Cuvillier, la démarche de conférences périodiques pour la relance du fret ferroviaire a été confirmée par Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports. La troisième conférence se tiendra à Paris le 12 décembre. Détail des actions qui y seront proposées par le groupe rassemblant les Grands Ports maritimes.

La réforme ferroviaire améliorera-t-elle la performance du fret ?

Avec 32 milliards de tonnes-kilomètres contre 52 milliards en 2000, la part modale du fer dans les transports terrestres nationaux est aujourd’hui inférieure à 10 %. Pour les tenants de la réforme ferroviaire en vigueur au 1er janvier 2015, la création du gestionnaire d’infrastructures unifié, SNCF Réseau, apporte les garanties de sa relance. Un avis loin d’être partagé en l’état par l’Association française du rail.

En tant que propriétaire unique et ges-tionnaire du Réseau ferré national (RFN), SNCF Réseau intégrera les missions d’ac-cès, de maintenance et de développement du réseau, ainsi que la gestion des circu-lations. Selon Romain Dubois, directeur général adjoint de Réseau ferré de France, “le respect des exigences d’impartialité entre entreprises ferroviaires” est garanti par des obligations légales (loi du 4 août 2014), et l’Autorité de régulation des ac-tivités ferroviaires (Araf) au périmètre renforcé.

Doutes et questions en suspens

Deux nouvelles instances ont en outre été créées : le Haut Comité du système de

transport ferroviaire et le Comité des opé-rateurs du réseau.

Quant au champ d’action de SNCF Réseau, il comprend les actifs transférés par l’État, RFF, SNCF Infra et la Direction des circulations ferroviaires (DCF).

Pour le fret plus précisément, il englobe les terminaux et chantiers de transport combiné inscrits au document de réfé-rence du réseau (DRR) de la SNCF pour l’horaire de service 2015 (HDS 2015).

Les autres chantiers et infrastructures dont les cours fret seront transférés selon un périmètre à déterminer entre l’en-treprise ferroviaire nationale via SNCF Mobilités, et SNCF Réseau avant fin 2015. “L’absence d’accord donnera lieu à un transfert automatique par arrêté”. Pour Romain Dubois, un GIU chargé de toutes les installations fret supprimera les inter-faces et améliorera l’articulation sillon-travaux avec pour bénéfices, la réduction des coûts et une meilleure productivité.

DonneR De la Visibilité

Pour pascal sainson, président d’Eu-roporte (filiale fret d’Eurotunnel) et de la commission fret de l’Association fran-çaise du rail (Afra), “les garanties d’in-dépendance du GIU sont insuffisantes”. Aussi demande-t-il “la présence d’un représentant de l’Araf au sein du Haut Comité du système de transport ferro-

viaire, la transparence des relations finan-cières et managériales entre SNCF, SNCF Mobilités et SNCF Réseau, et la nomina-tion à la tête du Conseil de surveillance du GIU d’une personnalité in-dépendante des parties prenantes au système ferroviaire”.

S’agissant du péri-mètre du GIU, l’Afra souhaite le “transfert de tous les terminaux fret”, soit 391 au lieu des 189 actuels, ainsi que des infrastructures indispensables au dé-veloppement du fret : triages, sites de ravi-taillement, cours, etc. Le tout sous le contrôle de l’Araf. L’Afra plaide aussi pour “la sortie des lignes capillaires du RFN afin d’y appli-quer un référentiel de maintenance et de gestion adapté”.

Plus globalement, Pascal Sainson est favorable “à une meilleure transpa-rence sur la gestion du patrimoine ferro-viaire”, et exprime son inquiétude “sur la vente éventuelle d’infrastructures in-dispensables au développement du fret”. Ici, l’Afra attend une concertation entre SNCF, les régions, l’État et les entreprises privées sur les projets de cession.

Face à la hausse programmée de 6,27 % des tarifs des sillons et infrastructures de ser-vices à compter de l’HDS 2016, l’associa-

tion réclame “une pluri-annualité de la tarifica-tion” au motif que “les contrats avec les char-geurs sont signés sur trois ans”.

En parallèle, les en-treprises de fret fer-roviaire attendent “la définition d’objectifs de qualité et de producti-vité précis dans le cadre du prochain contrat de performance, et la sta-bilisation des tarifs. Des objectifs plus ambitieux de productivité et de ré-duction de coûts doivent être fixés”.

Quant à la future convention collective ferroviaire, l’Afra insiste “sur la séparation des volets fret et voyageur. Le futur cadre doit préserver la compétitivité du fret sachant que l’écart de productivité entre les règles des opérateurs alternatifs et de l’opérateur historique est d’environ 40 %”.

L’association y défend enfin le prin-cipe de flexibilité et de polyvalence dans l’exécution des tâches...

érick DeMangeon

“Les GPM , des organisateurs

de fret ferroviaire”

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Philippe Guillard, directeur des in-frastructures du Grand Port maritime de La Rochelle, rapporteur du groupe de travail GT3 “Fret ferroviaire et Grands Ports maritimes”

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Pascal Sainson, président d’Europorte et de l’Afra

Infrastructures/Institutions

Page 7: Hebdo sem49 2014

l’antenne - Semaine 49 - Décembre 2014 - 7

Fin du suspense à Marseille, la SNCM a été placée en redresse-ment judiciaire vendredi 28 no-vembre. Le tribunal a fixé au 28 mai 2015 – soit dans six mois – la fin de la période d’observa-tion prévue dans le cadre de cette procédure. Un point d’étape sera réalisé le 7 janvier “afin de vé-rifier si les capacités financières sont suffisantes et permettent d’assurer le financement de son activité”, ajoute le tribunal dans son jugement : si ce n’est pas le cas, à cette date la procédure de redressement pourra être converti en liquidation, prévient-il.

“une DéCision Responsable”

“Cette décision du tribunal de commerce de Marseille est une décision responsable, qui donne une chance à la SNCM de

se construire un nouvel avenir”, a estimé Jean-Marc Janaillac, PDG de Transdev, actionnaire majoritaire de la SNCM (66 %). Évoquant “une nouvelle étape décisive”, la direction de la SNCM a de son côté pointé le fait que l’entrée en redresse-ment judiciaire allait permettre “de lancer officiellement l’appel d’offres pour les repreneurs”. “Nous rappelons que cette déci-sion a été prise dans un contexte inédit avec une pression impor-tante du gouvernement et d’un actionnaire, Transdev, plus que jamais défaillant”, a pour sa part réagi la CFE-CGC : “le tribunal hérite une situation vo-lontairement dégradée par les actionnaires et la collectivité de Corse”. “Aller au redressement judiciaire, c’est glisser vers la li-quidation”, estimait avant que le tribunal ne rende son jugement

frédéric alpozzo, représentant de la CGT, le syndicat majori-taire à la SNCM, qui compte 2.000 salariés.

Si la justice a pris son temps pour répondre à la question, “la SNCM est-elle en cessa-tion de paiement ?”, c’est parce qu’elle était confrontée à un dos-sier complexe. Transdev, a en effet volontairement provoqué le dépôt de bilan de la compa-gnie en exigeant le rembour-sement immédiat de créances que la compagnie n’est pas en mesure d’honorer. À cela s’est en outre ajouté ce que la CFE-CGC avait qualifié de “manipulation de dernière minute de l’exécutif de Corse” : l’émission par l’Office des trans-ports de Corse d’un titre exécu-toire demandant le rembourse-ment de 168 millions d’euros d’aides versées au titre de la dé-légation de service public (DSP) pour assurer la continuité territo-riale avec la Corse.

Transdev, mais aussi l’État, actionnaire à 25 %, considèrent le redressement judiciaire comme la seule solution pour “empêcher la disparition pure et simple” de la SNCM, car cela permettrait

selon eux de trouver un repreneur et d’annuler les condamnations européennes à rembourser des aides publiques jugées illégales pour plus de 400 millions d’eu-ros. La direction évoquait il y a quelques semaines “cinq ou six” potentiels repreneurs intéressés. Parmi eux figurerait notamment le patron de Baja Ferries.

Les raisons invoquées par Transdev et l’État pour le re-dressement judiciaire, à savoir principalement la possible annu-lation des quelque 400 millions d’aides que l’Europe demande à la SNCM de rembourser, pa-raissent fragiles aux syndicats. Ces derniers estiment que le re-dressement judiciaire n’affran-chira nullement l’entreprise des condamnations de Bruxelles, qui pourrait estimer que la SNCM, même reprise et transformée par un repreneur, restera la même entreprise. Et devra donc assu-mer les condamnations.

thibault le gRanD et Martin De MontValon

La compagnie placée en redressement judiciaire

Après avoir pris près d’un mois pour étudier la question, le tribunal de commerce de Marseille a mis fin au suspense en “constatant” l’état de cessation de paiement de la SNCM et en plaçant la compagnie maritime en redressement judiciaire.

les entreprises corses s’inquiètent de l’avenir

Le flou qui entoure l’avenir de la SNCM, placée vendredi 28 novembre en redressement judiciaire, suscite l’inquiétude des petites et moyennes entreprises corses, dont l’activité est tributaire de la fluidité des liaisons maritimes. “Depuis trente ans, la SNCM a créé une véritable économie autour d’elle”, explique François Sorba, agent maritime sur le port de Propriano :“Elle est aujourd’hui menacée”. Les entre-prises insulaires qui vendent leurs produits sur le continent sont en pleine incer-titude. “Nous ne savons rien et nous aurons des réponses dans six mois”, souligne Charles Antona, patron de Corsica G a s t r o n o m i a , en référence à la période d’obser-vation prévue par la procédure. Or, “nous ne pou-vons pas nous payer le luxe de revivre l’épisode de juin et juillet”, marqué par la grève, poursuit le chef de cette entre-prise de confitures, terrines et autres produits du terroir : “L’économie corse ne pourra pas s’en remettre”. dominique Sialelli, qui dirige le brasseur corse Pietra, partage cette analyse : “La SNCM a six mois devant elle. La date butoir est fixée à mai. Si à cette date, justement, toutes les parties ne sont pas d’accord, la Corse est condamnée. Ce qui s’est produit cet été a été très traumatisant pour les socio-profession-nels qui, malgré tout, ont tenté de calmer les choses”. Les deux entrepreneurs n’entendent pas pour autant s’immiscer dans l’avenir de la SNCM. Toutefois, “nous sommes aujourd’hui dans une situation d’extrême inquiétude”, font-ils valoir.

Dans un futur plus proche, les producteurs de clémentine, déjà victimes des intempéries qui frappent encore l’île de Beauté, craignent au plus haut point un mouvement de grève. “Dans ce cas, c’est nous qui toucherons le fond. La filière ne peut pas affronter cela. Il s’agit de la seule période où nous pouvons travailler”, note, avec inquiétude, Jean-Pierre Mancel, producteur de la Plaine orientale. Marc Santunione, entrepre-neur dans le bâtiment, a jusqu’ici pu anticiper la

situation en dou-blant ses com-mandes. Mais la menace d’une rupture d’appro-v i s i o n n e m e n t ou de trésorerie plane toujours au-dessus de lui, comme de la profession tout entière. “J’ai pu commander le matériel né-cessaire, mais au niveau de la trésorerie, cela

devient très compliqué. Toutes les entreprises ne peuvent pas fonctionner ainsi. J’ai une autono-mie d’un mois, pour l’heure. S’il y a blocage, je ne pourrai plus travailler”.

Sur le port de Propriano, 25 emplois directs sont menacés, selon François Sorba. “Si mon entreprise ne travaille plus avec la SNCM, je ferme. Dans la région, la compagnie maritime fait aussi appel à de nombreux sous-traitants. Pour eux aussi, l’addition sera salée”, ex-plique-t-il. Et côté tourisme ? “On considère que le panier moyen d’un touriste est de 5 euros”, précisé François Sorba : “20.000 passagers font halte à Propriano durant la saison. C’est une perte considérable pour les commerces”.

Jeanne COLOnnA

SNCM

le Comité européen déboutéLe tribunal de grande instance de Nanterre a débouté le

26 novembre les élus du comité d’entreprise européen de Transdev, qui accusent l’actionnaire majoritaire de la SNCM de “défaut d’information” sur la mise en cessation de paie-ments de la compagnie. Le juge des référés considère que le dossier SNCM ne revêt aucun “caractère transnational”, a indiqué Me Rachid Brihi, qui défend les élus.

En conséquence, le tribunal a estimé que le comité d’entre-prise européen (CCE) “n’avait pas à être consulté préalable-ment” à la mise en cessation de paiements. Transdev a exigé de la SNCM le remboursement de 103 millions d’euros de prêts début novembre, imité à hauteur de 14 millions d’euros par Veolia. L’avocat du CCE envisage de faire appel de la décision du TGI de Nanterre qui, d’après lui, n’est “pas conforme” à la jurisprudence.

Une décision favorable aurait permis de geler le rappel de dettes en attendant que le Conseil européen soit consulté. Ce dernier aurait pu également mandater un cabinet d’experts pour chercher une solution alternative au dépôt de bilan.

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Page 8: Hebdo sem49 2014

8 - Semaine 49 - Décembre 2014 - l’antenne Entreprises

Oldenburg-Portugiesische Dampfschiffs-Rhederei GmbH & Co. KG, plus connue dans le monde du shipping sous le nom d’OPDR, va passer dans le giron de CMA CGM. La rumeur cou-rait depuis près de 48 heures. Jacques saadé, PDG du troi-sième armateur mondial, a atten-du de se rendre le 25 novembre à Hambourg pour annoncer son projet d’ac-quisition de la filiale du groupe Bernhard Schulte. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.

Armateur spécialisé des lignes maritimes de courte distance et de solutions logistiques dites de “porte à porte” entre le Nord de l’Europe, les îles Canaries, la péninsule Ibérique et le Maroc, OPDR est présent entre l’Eu-

rope, la Scandinavie et l’Afrique du Nord. Il emploie 200 salariés répartis sur un réseau de plu-sieurs agences.

À l’issue de la transaction, farid t. salem, directeur gé-néral délégué du groupe arma-

torial, a déclaré : “Cette nouvelle acquisition ren-force la présence du groupe sur le marché du trans-port maritime shortsea intra-européen (…). Elle s’inscrit dans la stratégie

de densification du maillage ré-gional du groupe initiée lors de l’acquisition de MacAndrews en 2002. Comme nous l’avons fait avec cette entité, nous souhaitons conserver la société OPDR, la développer et créer de nouvelles synergies avec MacAndrews et le groupe CMA CGM”.

Sa flotte se répartit sur plu-sieurs marchés. Elle est exploitée dans le cadre de services reliant le Nord de l’Europe, l’Espagne, les îles Canaries, le Portugal, le Maroc et la Scandinavie.

Fin 2014, OPDR devrait avoir transporté plus de 240.000 EVP, et MacAndrews plus de 290.000 EVP, souligne la direc-tion de CMA CGM qui table sur l’union des capacités d’OPDR et

de MacAndrews pour “renfor-cer l’offre intra-européenne du groupe, ainsi que les solutions in-termodales sur mesure proposées à ses clients”.

CRéeR Des sYneRgies aVeC MaCanDReWs

L’armateur compte également la renforcer avec les synergies inhérentes d’un groupe qui s’est

notamment hissé dans le trio de tête mondial en jouant la carte du transport océanique.

Pour l’acquisition de la filiale du groupe Bernhard Schulte, le groupe CMA CGM devra at-tendre de recevoir le feu vert de Direction générale de la concur-rence à Bruxelles.

Vincent CalabRèse

CMA CGM

L’allemand OPDR passe sous la coupe du groupe français

Le groupe CMA CGM vient de procéder à l’acquisition de l’armateur allemand OPDR. Le troisième armateur mondial dans le secteur de la ligne régulière table sur cette opération pour continuer à développer son activité dans le shortsea shipping en Europe.

Dix ans et une prochaine certification oea

Le 2 janvier 2004, Alfred Kliemann, déjà à la tête de Kliemann Transport Logistic et de Verlest, s’est allié avec Élie Charrin, responsable du bureau lyonnais de Necotrans, pour créer Kliemann Transport Maritime. Dix ans plus tard, de l’expérience en plus, de l’enthousiasme toujours et des projets dont celui d’être prochainement certifié OEA.

Kliemann Transport Maritime, comme son nom l’indique, réalise 90 % de son activité avec le maritime. L’aérien complète les demandes particulières de certains clients. Ce commission-naire de transport emploie aujourd’hui six per-sonnes dont Christophe Charrin, 43 ans, le fils d’Élie qui vient de rejoindre la société pour ac-centuer sa force commerciale.

La PME a réalisé 3,4 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013 et espère tutoyer les 3,9 millions cette année. “L’entreprise est béné-ficiaire et bien cotée à la Banque de France”, souligne élie Charrin.

Basée à Saint-Quentin-Fallavier, Kliemann Transport Maritime rayonne dans le monde entier grâce à un réseau solide et pérenne d’agents connus de longue date et capables, hormis l’Afrique, l’Amérique centrale et du Sud (Mexique et Brésil), l’Asie (avec notamment la Chine), d’acheminer de grosses machines indus-trielles de la région Rhône-Alpes dans le Nord de l’Irak en plein conflit.

KTM utilise majoritairement les ports de Fos et Marseille, du Havre et Anvers, voire d’autres

ports pour des demandes très particulières de clients. Selon les tarifs, les temps de transit, la régularité et les conditions financières des compagnies maritimes, le fret pour le Mexique passera au Havre tandis que celui du Brésil uti-lisera Fos.

L’entreprise, solide sur ses bases, proche de ses clients, membre de TLF, veut franchir une nouvelle étape en rejoignant le club des labelli-sés OEA. Après plusieurs mois de travail avec le cabinet Kilean de Lyon, KTM dépose ce mois son dossier et attend l’audit des douanes pour obtenir ensuite le statut spécifique d’Opérateur économique agrée. “C’est un correspondant chinois qui nous a demandé si nous étions cer-tifiés OEA. Cela nous a fait réfléchir puis agir face à nos clients et prospects”, explique Élie Charrin.

Kliemann Transport Maritime profite des sa-voir-faire de KTL et de Verlest. KTL dispose d’un entrepôt sous douane de 2.500 m2 où les chargements, déchargements et groupages sont effectués et l’expérience de Verlest permet d’appuyer une expertise “route” sur l’Europe de l’Est.

De son poste d’observation des évolutions économiques que représente le mode maritime, avec ses flux et ses fluctuations qui peuvent être brutales, Elie Charrin redouble d’efforts pour développer les destinations où il réalise déjà des volumes d’affaires, pour fortifier ses liens avec ses correspondants et pour personnaliser ses ser-vices en faisant en sorte que chaque client n’ait qu’un seul interlocuteur capable de comprendre et de servir ses besoins précis.

annick béRouD

klIEMAnn trAnspOrt MArItIMEpUnCh pOwErglIDE

toujours plus de boîtes de vitesse à strasbourg

L’usine ex-General Motors monte en volumes et en gamme dans la zone portuaire de Strasbourg, sous l’impulsion de son nouveau propriétaire belge.

Pilier industriel du port de Strasbourg, l’usine General Motors devenue Punch Powerglide va résolument de l’avant. Elle programme de doubler sa production de boîtes de vitesse d’ici fin 2016, pour atteindre alors un rythme de 400.000 transmissions par an. “Nous n’avons plus connu un tel niveau depuis 2004”, sou-ligne arnaud baïlo, le direc-teur du site.

Un premier palier est d’ores et déjà confirmé à 300.000 boîtes en 2015. L’augmentation de volume est parallèle à une montée en gamme. L’an prochain, l’usine basculera très majoritairement vers la boîte automatique à 8 vitesses, grâce à une nouvelle ligne inaugurée cet automne au terme de 155 millions d’eu-ros d’investissements.

La modernisation est l’œuvre de l’équipementier automobile belge Punch,

repreneur de l’usine auprès de General Motors, il y a près de deux ans. Punch a été le sau-veur du site : sans nouveau propriétaire, il était condam-né à la fermeture. D’un mil-lier de salariés aujourd’hui, il pourrait passer à 1.500 d’ici deux ans.

logistique aMont

Punch va également ré- organiser sa logistique amont à l’occasion d’une nouvelle croissance externe en Alsace. Il va reprendre le site du fa-bricant de mobilier Steelcase à Wisches (Bas-Rhin), dont il fera notamment la plate-forme d’approvisionnement de l’usine strasbourgeoise. Les deux sites sont distants d’une cinquantaine de kilomètres, “mais il n’y a aucun feu rouge, de sorte que les impératifs de juste-à-temps pourront être tenus”, souligne Arnaud Baïlo.

Pour les expéditions, l’usine constitue un pilier du transport par conteneurs flu-viaux jusqu’à la mer du Nord. Sa montée en puissance est donc tout bénéf pour le port de Strasbourg.

Christian RobisChon

“La présence du groupe

sur le shortsea intra-européen

renforcée”

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Pdr

Page 9: Hebdo sem49 2014

l’antenne - Semaine 49 - Décembre 2014 - 9

Le “Costa Diadema”, nou-veau navire amiral de la flotte de la compagnie Costa Croisières, a inauguré en no-vembre le second terminal du Palacrociere au port de Savone. L’infrastructure, entièrement dédiée à Costa Croisières, déve-loppe une surface de 3.500 m² pour un investissement de

10 millions d’euros à la charge de la compagnie.

Le bâtiment a été dessiné par le Studio Vicini Architetti (les ar-chitectes luigi Vicini et andrea piazza) concepteur des installa-tions du port de Barcelone.

Ce nouveau terminal est un satellite du terminal Palacrociere tout en étant autonome grâce à sa

salle d’embarquement, son unité de traitement des bagages et les services de police et de douane qui y sont domiciliés.

un Million De passageRs en 2015

Avec cette extension, le Palacrociere développe 11.000 m2 dédiés au traite-ment de la croisière sur un site de 4,5 hectares à Savone. Et la compagnie Costa prévoit de traiter dans ce port, où elle est présente depuis 1996, plus d’un

million de passagers en 2015. En 2014, elle a généré 236 escales. Et sa nouvelle unité “Costa Diadema” (d’un coût de 550 mil-lions d’euros et de 300 mètres sur 37 mètres de large pour une jauge de 132.500 tonneaux) table sur une soixan-taine l’an pro-chain. C’est en novembre 2003 que Costa avait inauguré le Palacrociere pour lequel elle avait investi à l’époque 3,6 mil-lions d’euros. Une installation qu’elle gère également. Pour le port, la compagnie Costa constitue un partenaire écono-mique important car elle lui verse une redevance annuelle de 5,5 millions d’euros. Plus largement, et sur l’ensemble de

la région ligure, la compagnie dépense pour l’entretien de sa flotte près de 230 millions d’eu-ros. Voilà un modèle de parte-nariat privé-public entre une

compagnie et un port qui pour-rait inspirer la France. Costa Croisières a plu-sieurs fois ap-proché, mais en vain, les autorités du port de Nice (département et

CCI) pour établir un partenariat similaire autour l’adaptation des installations portuaires. Une opportunité à saisir alors que la Région et les collectivités tra-vaillent sur le contrat de plan État-Région 2015-2020 qui in-tègre le financement des ports.

Michel boVas

Costa Croisières

Un second terminal au port de Savone

Le “Costa Diadema”, nouvelle unité de Costa Croisières, a inauguré un second terminal au port de Savone, en Italie, qui conforte la compagnie à la place de leader européen pour cette activité.

l’armateur adapte sa flotte aux normes en zone seca

Containerships a commandé deux nouveaux porte-conteneurs équipés d’une motorisation bicarburant. Ces navires, qui viennent s’ajouter à deux autres que l’entreprise avait déjà commandés, permettent à l’entreprise scandinave d’avoir l’ambition de devenir le premier transporteur conteneurisé dans le domaine du shortsea shipping à exploiter une flotte propulsée au GNL.

L’armateur finlandais Containerships s’est fixé l’objectif d’adapter sa flotte aux nouvelles normes entrant en vigueur en zone Seca (zone de contrôle d’émission de soufre) à compter de jan-vier 2015. La commande passée par l’armateur finlandais à des chantiers chinois porte sur deux porte-conteneurs de 1.400 EVP qui devraient être livrés en 2017. Ces deux navires équipés de prises frigos viendront s’ajouter à deux autres porte-conteneurs dont la livraison est attendue en 2016.

Selon l’armateur, ces constructions neuves devraient être affectées à la mer du Nord et à la mer Baltique. Ils seront gérés par GNS Shipping et Nordic Hamburg dans le cadre d’un affrète-ment à long terme. “Nos nouveaux navires vont

non seulement égaler, mais également dépasser toutes les normes environnementales en vigueur au sein de la zone Seca dans laquelle nous opé-rons”, indique la direction de la compagnie dont l’ambition est de devenir le premier dans la zone à exploiter ce type de navires. “De plus, étant alimentés au gaz, les moteurs sont certifiés Tier III au regard des futures normes d’émissions de l’Organisation maritime internationale (OMI) applicables au taux de NOx dans les zones Seca concernées”, ajoute l’armateur.

MeR baltique et MeR Du noRD

Outre ces nouveaux navires, il prévoit éga-lement d’investir dans une flotte de camions à motorisation GNL en Finlande, en Russie et au Royaume-Uni, afin de “proposer la solu-tion logistique la plus durable sur la totalité du trajet”, explique Kari-pekka laaksonen, PDG de Containerships. En matière de carburant, les quatre porte-conteneurs utiliseront du GNL mais pourront également avoir recours au diesel marine oil (MDO) et au fuel lourd ordinaire.

Vincent CalabRèse

COntAInErshIps

MsC

escale inaugurale pour le “MsC armonia”Le “MSC Armonia” rénové vient de réaliser sa première escale inaugurale à Marseille.

Le “MSC Armonia” rénové a réalisé sa première escale à Marseille le 20 novembre dans le cadre de son voyage inaugural.

Le paquebot vient d’être agrandi dans les chantiers de Fincantieri à Palerme. Il a été rallongé de 24 mètres, grâce à la greffe d’une section cen-trale supplémentaire pour laquelle il a dû être coupé en deux. L’intérêt pour l’arma-teur réside dans l’ajout de ca-bines avec balcon, très prisées par les croisiéristes. Il mesure à présent 276 mètres de long pour une jauge brute de 65.542 UMS. Le programme “Renaissance” de 200 mil-lions d’euros de MSC consiste en l’agrandissement et la modernisation de quatre na-vires. Les “Sinfonia”, “Opera”

et “Lirica” doivent subir la même rénovation que l’“Armonia”. Ce dernier sera positionné durant tout l’été 2015 (26 rotations entre avril et septembre) au départ de Marseille pour des croisières de huit jours vers Palma, Ibiza, La Valette, Messine et La Spezia.

Toujours dans le cadre de son plan de modernisation de flotte de 5 milliards d’euros, MSC Croisières a confié la construction de quatre paque-bots plus trois en option aux chantiers de STX France à Saint-Nazaire (deux plus deux en option) et de Fincantieri (deux plus un en option) – qu’elle considère comme les deux meilleurs au monde en la matière. Les deux chan-tiers travailleront sur des prototypes différents qui de-vraient être livrés entre 2017 et 2019 ; d’ici 2022 pour les trois options.

franck anDRé

Entreprises

“Costa est présente au port de Savone

depuis 1996”

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Le second terminal de Costa Croisières au port de Savone comprend 3.500 m²

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Page 10: Hebdo sem49 2014

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l’antenne - Semaine 49 - Décembre 2014 - 11Prévisions de départs du port de Marseille

Page 12: Hebdo sem49 2014

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Page 13: Hebdo sem49 2014

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14 - Semaine 49 - Décembre 2014 - l’antenne

Page 15: Hebdo sem49 2014

15 - Semaine 49 - Décembre 2014

Lyon

26e Pollutec du 2 au 5 décembre Pollutec, le 26e salon international

des équipements, des technologies et des services de l’environnement, ouvrira ses portes du 2 au 5 décembre à Lyon-Eurexpo. Ce salon est une belle opportu-nité pour montrer que la “croissance verte” stimule l’innovation, peut amé-liorer la compétitivité des entreprises et est source d’emplois et de qualifica-tions non délocalisables. Pollutec accueillera 2.200 exposants dont 30 % d’étrangers.

Le programme est riche. Il englobe l’indus-trie, le tertiaire et tous les domaines d’activités fi-nalement puisque toutes les branches profession-nelles sont concernées par la prévention et la gestion des pol-lutions, l’éco-conception des produits, la valorisation des déchets, les transports, les réseaux intelligents, le stockage de l’énergie, la qualité de l’eau et de l’air, la lutte contre les gaspillages…

Dans le contexte de la préparation de la Conférence Paris Climat 2015, le salon proposera une conférence importante le jour de l’ouverture “J-365 avant la COP 21, l’entreprise s’engage”, afin de faire

le point sur la mobilisa-tion des acteurs écono-miques par rapport à ce rendez-vous crucial. Le 2e colloque “Sustainable City Solutions”, en par-tenariat avec Erai, sera axé sur le financement et la gestion intelligente de la ville durable. Le 3e Focus Industrie durable proposera, quant à lui, un éclairage sur la démarche et les intérêts écono-miques liés à la mise en œuvre d’une stratégie environnementale au

sein d’une activité industrielle. L’évolution des métiers et des formations sera aussi largement abordée au sein d’un nouvel “Espace Emploi”.

Annick BÉROUD

MouvementsL’ancien président emblématique de

Ferrari, Luca Cordero di Montezemolo, a été officiellement nommé mercredi 26 novembre président d’Alitalia lors d’une réunion du conseil d’administra-tion. James Hogan, PDG d’Etihad qui a conclu en août, après de tumultueuses tractations, une alliance sauvant Alitalia de la faillite, devient vice-président. Le poste d’administrateur-délégué (direc-teur général) revient à Silvano Cassano, ancien directeur général de Benetton.

❇La compagnie aérienne tunisienne

Syphax Airlines a annoncé avoir nommé un nouveau PDG en remplacement de l’ancien secrétaire d’État français et ex-patron d’Air France, Christian Blanc, pour “des raisons réglemen-taires”. “Syphax Airlines a procédé au remplacement de Christian Blanc par Mohamed (dit Hamadi) Ghelala au poste de président directeur général de la compagnie”, a indiqué jeudi 27 no-vembre le transporteur aérien.

SuspensionLes membres de l’alliance G6 ont

annoncé l’ajustement provisoire de leur service Pacific Atlantic, pour répondre aux “mutations saisonnières de la de-mande”. Ainsi, la ligne Pacific Atlantic 2 ne desservira plus les ports européens, les navires faisant demi-tour une fois touchée la côte Est des États-Unis. APL, Hapag-Lloyd, Hyundai, Mol, NYK et OOCL précisent que leurs lignes entre l’Asie et la côte Est de l’Amérique du Nord restent inchangées. Dans le sens Ouest-Est, la nouvelle rotation a démarré le 23 novembre au départ de Kaohsiung. Dans l’autre sens, elle débutera le 26 décembre depuis New York.

Frets maritimes

Les capesize pèsent sur les vracs secsLes vracs secs se sont affaiblis de nouveau la semaine dernière, tandis que les frets

pétroliers ont poursuivi leur progression saisonnière.Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 28 novembre à 1.153 points. Le Baltic

Capesize Index 2014 (BCI 2014) a terminé la semaine en baisse à 2.151 points. Selon le courtier maritime Braemar, la plupart des taux ont baissé sur les routes empruntées par les capesize, les opérateurs préférant baisser leurs tarifs pour employer leurs na-vires entre l’Australie de l’Ouest et la Chine, plutôt que de retourner à vide vers le Brésil, où l’activité est limitée. L’Australie et le Brésil sont les deux principaux expor-tateurs mondiaux de minerai de fer et représentent à eux deux 75 % des exportations mondiale de cette matière première. Les vracs secs avaient fortement progressé les deux dernières semaines d’octobre, semblant entamer leur traditionnelle hausse du quatrième trimestre. Mais ils se sont repliés en novembre, malgré une tentative de rebond mi-novembre. La baisse des tarifs pour les capesizes observée récemment va à l’encontre des tendances saisonnières dans ce secteur. En effet, le prix du transport du minerai de fer ou du charbon sur ces navires tend normalement à augmenter au cours du quatrième trimestre car les grandes compagnies minières soldent leurs contrats de livraison en fin d’année. Du côté des panamax, le prix du fret dans le bassin Atlantique était en hausse, notamment grâce à une augmentation des exportations de charbon, et non de céréales, depuis les États-Unis ou l’Afrique du Sud vers l’Europe qui a entraîné une pénurie de navires. Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé vendredi 28 novembre à 1.120 points.

De leur côté, les frets pétroliers divergeaient. Le prix du transport de produits pétroliers a continué sa progression, atteignant un nouveau plus haut en près de deux ans, tandis que le tarif du transport de pétrole brut baissait. Le Baltic Clean tanker Index (BCtI) a terminé à 823 points vendredi 28 novembre. Le marché du transport des produits pétroliers continue à bénéficier de la demande en fuel de chauffage dans l’hémisphère Nord. De son côté, le prix du transport de pétrole brut est en train de “reprendre son cours normal”, après avoir connu une hausse importante la semaine dernière, notam-ment en Méditerranée et en mer Noire à cause de queues dans le détroit du Bosphore, en turquie, selon plusieurs analystes. Ces queues entraînent des délais de livraison et empêchent les navires retardés d’être alloués à de nouveaux voyages, entraînant des pénuries de navires à court terme. L’indice Baltic Dirty tanker Index (BDtI) a ainsi fini vendredi 28 novembre à 866 points.

InvestissementsLe gouvernement espagnol a an-

noncé pour 2015 une enveloppe de 862 millions d’euros destinés aux inves-tissements de ses 28 ports nationaux regroupés sous la bannière Puertos del Estado, soit 10 % de plus qu’en 2013 et 56 % de plus qu’en 2014. Parmi les projets les plus emblématiques figu-rent l’aménagement du port extérieur de La Corogne à Punta Langosteira, l’amélioration des accès et l’extension Sud de celui de Barcelone, l’amé-lioration de l’accès fluvio-maritime à Séville, la construction de brise-lames à tenerife, celle d’une nouvelle darse à Las Palmas, l’agrandissement du môle d’Isla Verde à Algésiras et l’améliora-tion de l’accès ferroviaire à tarragone.

© rEnauLt truCkS

CartelLe numéro deux mondial des poids

lourds, le suédois Volvo, a annoncé mardi 25 novembre une provision de 400 millions d’euros en prévision d’une éventuelle amende de l’Union euro-péenne qui le soupçonne d’entente avec quatre concurrents. “La provision aura une incidence négative sur le ré-sultat opérationnel au quatrième tri-mestre”, a indiqué le groupe. Volvo n’a pas commenté les griefs qui lui ont été communiqués jeudi 20 novembre par la Commission : avoir constitué avec les allemands Man et Daimler, le suédois Scania et l’italien Iveco un cartel dans les années 1990-2000. “Le processus n’en est encore qu’à un stade prélimi-naire et il y a un certain nombre d’incer-titudes quant à l’issue de l’enquête de la Commission ainsi qu’au montant de l’amende potentielle”, a expliqué Volvo Group. Il a précisé qu’il adapterait ses provisions “régulièrement en fonction du processus”. L’enquête avait démarré en 2011 et le constructeur pense que la procédure aura un coût pour lui : “Volvo a déjà annoncé qu’il était probable que les résultats financiers et la trésorerie du groupe soient matériellement tou-chés”. La Commission a indiqué qu’elle pourrait infliger des amendes équiva-lant à 10 % du chiffre d’affaires annuel mondial.

L’association de défense de l’environ-nement maritime Mor Glaz a dénoncé mercredi 26 novembre l’abandon depuis six ans dans le port de Brest du cargo panaméen “Captain tsarev”, en allumant des feux de bengale dans la rade. Partis à bord d’un petit voilier, une poignée de membres de cette association ont allumé des feux rouges devant le cargo long de 150 mètres, désormais dans un état de délabrement avancé et amarré à un quai du port depuis novembre 2008. “C’est la sixième année que le navire est là et nous avons l’impression que les adminis-trations concernées par le dossier traî-nent des pieds”, a expliqué Jean-Paul Hellequin, président de Mor Glaz. “Le

droit de la propriété en France est un peu sacré et absolu. Donc, pour prendre le navire et le démanteler, ça paraît incroya-blement compliqué, alors que ce n’est qu’une question de volonté politique”,

a estimé Christian Bucher, vice-prési-dent de l’association. “Ça paraît tout à fait anormal qu’un navire de cette taille encombre le port de Brest depuis autant d’années”, a-t-il ajouté. À la Chambre de commerce et d’industrie de Brest, ges-tionnaire du port, on assure qu’une pro-cédure de saisine d’un juge afin d’obtenir la vente du navire va être lancée avec la région Bretagne, sans plus de préci-sion cependant. Une dizaine de navires de commerce sont immobilisés dans les ports français, selon l’association Robin des bois, qui cite notamment le “Rio tagus”, à Sète depuis quatre ans ou le thonier “Marginella”, à Cherbourg depuis 2007.

Le “Captain Tsarev” fête ses six ans à Brest

ClassementLe port de Djebel Ali, dans l’émirat

de Dubaï, est désigné comme le plus productif du monde dans le rapport se-mestriel du “Journal of Commerce”. Le classement est fondé sur le nombre moyen de mouvements de conteneurs par navire et par heure au premier se-mestre 2014. Pour établir ce classe-ment, plus de 150.000 escales dans 483 ports ont été prises en compte. Le port de l’opérateur émirati DP world a atteint les 138 mouvements par navire pour une heure de chargement, dé-chargement et repositionnement. Cet indicateur atteint les 163 mouvements si on ne considère que les opérations sur des navires de plus de 8.000 EVP.

BlocageLes agriculteurs en colère des

Bouches-du-Rhône, affectés par la concurrence étrangère ou la baisse des aides européennes et qui blo-quaient depuis mercredi 26 novembre des accès du terminal portuaire de Fos-sur-Mer, ont levé leurs barrages le 27 novembre après avoir décroché une entrevue au ministère de l’Agri-culture. De son côté, la présidente du directoire du GPMM, Christine Cabau-Woehrel, a vivement déploré le blo-cage de la zone conteneurs de Fos pour “des difficultés totalement extra portuaires”. “La situation de blocage à laquelle la communauté portuaire a été confrontée a été fort préjudiciable à l’ac-tivité de ses clients et, par rebond à la place dans son ensemble, qui a perdu le 26 novembre des heures d’activité précieuses dans un moment où toutes les énergies doivent se mobiliser vers le développement du trafic portuaire”, a estimé la responsable du port.

ProjetRaphaël Domjan, aventurier suisse

qui avait été le premier à boucler un tour du monde en 2012 avec un bateau uniquement propulsé par l’énergie so-laire, a annoncé jeudi 20 novembre avoir obtenu les financements pour un vol stratosphérique avec un petit avion solaire. Il est l’initiateur de la mission SolarStratos, qui l’amènera en 2017 à plus de 80.000 pieds d’altitude (plus de 24.000 mètres) à bord d’un avion solaire biplace.