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Par Léo Joseph Après avoir passé quelque six mois comme chef de la mission d’Haïti à Paris, au rang de chargée d’affaires, à l’ambassade d’Haïti, la cousine de Laurent Lamothe aspire à devenir ambassadrice. Son cousin, devenu chef du gouvernement, a décidé de soumettre son nom pour qu’elle soit ratifiée par le Sénat de la République. Elle a émigré en France avec sa mère, qui avait épousé l’oncle paternel de Laurent Lamothe; elle a étudié le droit en France, est devenue membre du Barreau de l’ordre des avocats de Paris, depuis 2001, en plus d’avoir épousé un citoyen français. Reste à savoir si elle garde encore sa citoyen- neté haïtienne, qui pourrait être un obstacle à sa ratification. Vanessa Lamothe-Matignon était nommé chargée d’Affaires à l’am- bassade d’Haïti dans l’Hexagone par son cousin, peu après que ce dernier eut accédé à la fonction de chancelier d’Haïti. Bien qu’ait été posée, à l’époque de la nomination de Mme Matignon, la question s’il était de bon droit de confier la direction de l’am- bassade d’Haïti à une citoyenne fran- çaise, personne n’avait jugé nécessai- re de mettre en question le choix de M. Lamothe. Vanessa Lamothe-Matignon avait été nommée chargée d’Affaires d’Haïti en France au mois de février, au moment où son cousin, alors chef de la diplomatie haïtienne, nommait les épouses, concubines et petites amies de sénateur et de députés dans les ambassades et consulats d’Haïti. Pour nommer sa cousine à la tête de la mission d’Haïti en France, Lau - rent Lamothe avait rappelé Fritzner Gaspard, qui remplissait la fonction de chargé d’Affaires auprès du Quay d’Orsay, afin, disait-il, de faire de lui son chef de cabinet, au ministère des Affaires étrangères, en lieu et place d’Ady Jean Gardy, alors pressenti à devenir diplomate de haut niveau auprès de l’Union africaine. Au fait, Jean Gardy avait, dans le cadre d’une mission spéciale en Afrique qui lui avait été confiée, au moment de la rencontre des États africains à Addis Ababa, en Éthiopie, proposé les « bons offices » d’Haïti pour aider à résou dre le conflit entre les belligé- rants du Congo. Il paraît que person- ne ne voulait de l’offre, puisqu’aucu- ne suite n’a été donnée à cette propo- sition par la chancellerie haïtienne. Arrivé en Haïti, Fritzner Gaspard ne pouvait prendre place à la fonction qui lui avait été promise. Finalement, il a dû y renoncer. Son poste déjà confié à la cousine du patron, il ne pou vait plus prétendre retourner en France. On apprend qu’il aurait été envoyé comme ministre conseiller à la mission d’Haïti près des Nations Unies, à New York. Fille de Willy Lamothe, le frère de Louis, le père du Premier ministre haïtien, la chargée d’Affaires d’Haïti en France pratique le droit depuis 2001, après son admission au Barreau des avocats de Paris. Contrairement à ses collègues, Me Vanessa Lamothe Matignon livre peu d’informations la concernant sur le net. Rien n’est dis- ponible sur ses compétences et ses spécialités. En ce qui concerne la pré- sentation de son cabinet, tout ce qu’on a eu est « en cours d’utilisation ». Pour ce qui s’agit de ses diplômes et formation, la réponse disponible sur le net fait savoir : « spécificités non fournies ». Publications et autres : «Non communiquées ». L’interro ga - tion sur ses compétences juridiques spécifiques donne la réponse suivan- te : « En cours de mise à jour ». On affirme, dans certains milieux juridiques en France, que Me Vanessa Lamothe-Matignon serait « dispo- nible » pour prêter main forte à son cousin dans le cadre de ses démêlés avec la justice, en Afrique et en Eu - rope. Car des pays africains se raient en passe d’entamer des poursuites judiciaires contre lui autour des con - trats qui auraient été octroyés à sa compagnie, la « Global Voice Grou - pe», « en dehors des normes légales ». On laisse croire que l’Europe, surtout la France serait le lieu où serait lancée l’offensive juridique contre la Global Voice. Mais attention ! Dans la mesu- re où les Américains sont également ( Collaboration spéciale) À moins de deux ans de sa presta- tion de serment, le président Mi - chel Joseph Martelly vient de lais- ser tomber son masque en confir- mant l’allégeance de son pouvoir. La valse hésitation qui le caracté- risait jusque-là s’est finalement dis s ipée à la faveur du dernier re - ma n iement ministériel survenue le mardi 22 janvier dernier. Même le choix de cette date renouvelle la tradition des 22, date mythique de cette ancienne dictature qui a stig- matisée le pays dans son intégrali- té. En effet, à la surprise générale, des têtes d’affiche du mouvement Lavalas recyclées au sein du gou- vernement Martelly/ Lamo t he, telles Ronsard Saint-Cyr (In - térieur) et Mario Dupuis (Culture) sont tombées comme des fruits murs, malgré la flexibilité notoire de leur épine dorsale. Après avoir endossé plus d’une mesure impo- pulaire du régime au pouvoir, ils se retrouvent pratiquement humi- liés aujourd’hui, les faits ayant Par Léo Joseph Les hommes du pouvoir, qui se mettaient en tête de faire rapide- ment une bouchée de la Haitel, la compagnie de téléphonie mobile de Franck Ciné, ont compris qu’il n’est pas si facile de liquider cette entreprise. Car son entrée en fonc- tion est conditionnée par des ac - cords internationaux dont la teneur semble échapper aux hom - mes actuellement en charge du dossier. L’attitude affichée par les autorités dans ce dossier semble signifier que faute de pouvoir en disposer à leur gré, les hommes au pouvoir, de toute évidence, sous la dictée du Premier ministre, ren- dent impossible, en tout cas, retar- dent par leur actions — ou leurs inactions — toute possibilité de la famille Ciné de recouvrir « leurs biens illégalement mis sous séques t re » par le gouvernement. Selon M. Ciné, les dernières mesures prises contre son entre- prise et lui-même ainsi que sa famille constitue un « acte de tra- hison » attribué à Laurent Lamo - the. Car, soutient-il, après les pro- messes faites par le président Mar t el l y de trouver, par le biais des négociations, une solution mutuellement bénéfique aux deux parties, il est inconcevable que le chef de l’État se fasse partie pre- nante des dernières décisions fai- sant non seulement de la Haitel l’objet de confiscation conserva- toire par décision du directeur général de la Direction générale des impôts (DGI); mais aussi de la résidence privée de la famille Ciné la cible d’une saisie immobi- lière. haiti observateur ENglish PagEs : 11 VoL. XXXXiii, no. 5 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 30 janvier- 6 fevrier 2013 Kreyòl : Paj 6 Fondé à New York, cet hebdomadaire est édité par la société Haïti-Observateur Group, Inc. www.haiti-observateur.net Haïti-Observateur P.O. Box 356237 Briarwood, NY 11435-6235 Tél. (718) 812-2820 [email protected] New York: $1,00 Partout ailleurs : 1,50 $ Haïti: 20 gourdes Tél. (718) 812-2820 Lè manke gid, pèp la gaye ! Lamothe soumet le nom de sa cousine pour ratification DANS LA DIPLOMATIE TROISIÈME CHANGEMENT DE CABINET MARTELLY/LAMOTHE Vives inquiétudes provoquées par des duvaliéristes de la 3 e génération DANS LE DOSSIER L’ÉTAT HAÏTIEN CONTRE LA HAITEL Franck Ciné dénonce un acte de trahison Suite en page 4 Suite en page 16 Suite en page 3 La saga Josué Pierre-Louis/ Marie Danielle Bernardin, qui secoue le monde politico mé- dia tique haïtien, a connu un pre m ier dénouement, le lundi 28 janvier dernier, à la faveur du désistement de cette derniè- re en faveur du président du Conseil électoral permanent (CEP) controversé. Ac cusé de viol, Me. Josué Pierre-Louis, pro c he du président Martelly, se débattait comme le diable dans un bénitier pour parvenir à Est-ce la fin de la saga Josué Pierre-Louis/Marie Danielle Bernardin ? Suite en page 5 Macky Sall. le nouveau président du Sénégal, s'embarque dans une campagne contre la corruption. L’ex-président du Sénégal Abdoulaye Wade dans la tour- mente. journal du 30 janvier- 6 fevrier 2013 :hO 1/29/13 4:27 aM Page 1

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Par Léo Joseph

Après avoir passé quelque six moiscomme chef de la mission d’Haïti àParis, au rang de chargée d’affaires, àl’ambassade d’Haïti, la cousine deLaurent Lamothe aspire à devenirambassadrice. Son cousin, devenu

chef du gouvernement, a décidé desoumettre son nom pour qu’elle soitratifiée par le Sénat de la République.Elle a émigré en France avec sa mère,qui avait épousé l’oncle paternel de

Laurent Lamothe; elle a étudié ledroit en France, est devenue membredu Barreau de l’ordre des avocats deParis, depuis 2001, en plus d’avoirépousé un citoyen français. Reste àsavoir si elle garde encore sa citoyen-neté haïtienne, qui pourrait être unobstacle à sa ratification.

Vanessa Lamothe-Matignon était

nommé chargée d’Affaires à l’am-bassade d’Haïti dans l’Hexagone parson cousin, peu après que ce derniereut accédé à la fonction de chancelierd’Haïti. Bien qu’ait été posée, à

l’époque de la nomination de MmeMatignon, la question s’il était de bondroit de confier la direction de l’am-bassade d’Haïti à une citoyenne fran-çaise, personne n’avait jugé nécessai-re de mettre en question le choix deM. Lamothe.

Vanessa Lamothe-Matignonavait été nommée chargée d’Affairesd’Haïti en France au mois de février,au moment où son cousin, alors chefde la diplomatie haïtienne, nommaitles épouses, concubines et petitesamies de sénateur et de députés dansles ambassades et consulats d’Haïti.

Pour nommer sa cousine à la têtede la mission d’Haïti en France, Lau -rent Lamothe avait rappelé FritznerGaspard, qui remplissait la fonctionde chargé d’Affaires auprès du Quayd’Orsay, afin, disait-il, de faire de luison chef de cabinet, au ministère desAffaires étrangères, en lieu et placed’Ady Jean Gardy, alors pressenti àdevenir diplomate de haut niveauauprès de l’Union africaine. Au fait,Jean Gardy avait, dans le cadre d’unemission spéciale en Afrique qui luiavait été confiée, au moment de larencontre des États africains à AddisAbaba, en Éthiopie, proposé les «bons offices » d’Haïti pour aider àrésou dre le conflit entre les belligé-rants du Congo. Il paraît que person-ne ne voulait de l’offre, puisqu’aucu-ne suite n’a été donnée à cette propo-sition par la chancellerie haïtienne.

Arrivé en Haïti, Fritzner Gaspardne pouvait prendre place à la fonctionqui lui avait été promise. Finalement,

il a dû y renoncer. Son poste déjàconfié à la cousine du patron, il nepou vait plus prétendre retourner enFrance. On apprend qu’il aurait étéenvoyé comme ministre conseiller àla mission d’Haïti près des NationsUnies, à New York.

Fille de Willy Lamothe, le frèrede Louis, le père du Premier ministrehaïtien, la chargée d’Affaires d’Haïtien France pratique le droit depuis2001, après son admission au Barreaudes avocats de Paris. Contrairement àses collègues, Me Vanessa LamotheMatignon livre peu d’informations laconcernant sur le net. Rien n’est dis-ponible sur ses compétences et sesspécialités. En ce qui concerne la pré-sentation de son cabinet, tout ce qu’ona eu est « en cours d’utilisation ».Pour ce qui s’agit de ses diplômes etformation, la réponse disponible surle net fait savoir : « spécificités nonfournies ». Publications et autres :

«Non communiquées ». L’interro ga -tion sur ses compétences juridiquesspécifiques donne la réponse suivan-te : « En cours de mise à jour ».

On affirme, dans certains milieuxjuridiques en France, que Me VanessaLamothe-Matignon serait « dispo-nible » pour prêter main forte à soncousin dans le cadre de ses démêlésavec la justice, en Afrique et en Eu -rope. Car des pays africains se raienten passe d’entamer des poursuitesjudiciaires contre lui autour des con -trats qui auraient été octroyés à sacompagnie, la « Global Voice Grou -pe», « en dehors des normes légales».On laisse croire que l’Europe, surtoutla France serait le lieu où serait lancéel’offensive juridique contre la GlobalVoice. Mais attention ! Dans la mesu-re où les Américains sont également

(Collaboration spéciale)

À moins de deux ans de sa presta-tion de serment, le président Mi -chel Joseph Martelly vient de lais-ser tomber son masque en confir-mant l’allégeance de son pouvoir.La valse hésitation qui le caracté-risait jusque-là s’est finalementdis sipée à la faveur du dernier re -ma niement ministériel survenuele mardi 22 janvier dernier. Mêmele choix de cette date renouvelle latradition des 22, date mythique decette ancienne dictature qui a stig-

matisée le pays dans son intégrali-té.

En effet, à la surprise générale,des têtes d’affiche du mouvementLavalas recyclées au sein du gou-vernement Martelly/ Lamo the,telles Ronsard Saint-Cyr (In -térieur) et Mario Dupuis (Culture)sont tombées comme des fruitsmurs, malgré la flexibilité notoirede leur épine dorsale. Après avoirendossé plus d’une mesure impo-pulaire du régime au pouvoir, ilsse retrouvent pratiquement humi-liés aujourd’hui, les faits ayant

Par Léo Joseph

Les hommes du pouvoir, qui semettaient en tête de faire rapide-ment une bouchée de la Haitel, lacompagnie de téléphonie mobilede Franck Ciné, ont compris qu’iln’est pas si facile de liquider cetteentreprise. Car son entrée en fonc-tion est conditionnée par des ac -cords internationaux dont lateneur semble échapper aux hom -mes actuellement en charge dudossier. L’attitude affichée par lesautorités dans ce dossier semblesignifier que faute de pouvoir en

disposer à leur gré, les hommes aupouvoir, de toute évidence, sous ladictée du Premier ministre, ren-dent impossible, en tout cas, retar-dent par leur actions — ou leursinactions — toute possibilité de lafamille Ciné de recouvrir « leursbiens illégalement mis sousséques tre » par le gouvernement.Selon M. Ciné, les dernièresmesures prises contre son entre-prise et lui-même ainsi que safamille constitue un « acte de tra-hison » attribué à Laurent Lamo -the. Car, soutient-il, après les pro-messes faites par le président

Mar tel ly de trouver, par le biaisdes négociations, une solutionmutuellement bénéfique aux deuxparties, il est inconcevable que lechef de l’État se fasse partie pre-nante des dernières décisions fai-sant non seulement de la Haitell’objet de confiscation conserva-toire par décision du directeurgénéral de la Direction généraledes impôts (DGI); mais aussi de larésidence privée de la familleCiné la cible d’une saisie immobi-lière.

haiti

observateur

ENglish PagEs : 11

VoL. XXXXiii, no. 5 New York : Tel : (718) 812-2820; • Montréal (514) 321-6434; • Port-au-Prince: (011 509) 223-0785 • Paris (33-1)43-63-28-10 30 janvier- 6 fevrier 2013

Kreyòl : Paj 6

Fondé à New York,cet hebdomadaire est édité

par la société Haïti-Observateur Group, Inc.www.haiti-observateur.net

Haïti-ObservateurP.O. Box 356237

Briarwood, NY 11435-6235Tél. (718) 812-2820

[email protected] York: $1,00

Partout ailleurs : 1,50 $Haïti: 20 gourdes

Tél. (718) 812-2820

Lè manke gid, pèp la gaye !

Lamothe soumet le nom desa cousine pour ratification

DANS LA DIPLOMATIE

TROISIÈME CHANGEMENT DE CABINET MARTELLY/LAMOTHEVives inquiétudes provoquées pardes duvaliéristes de la 3e génération

DANS LE DOSSIER L’ÉTAT HAÏTIEN CONTRE LA HAITEL

Franck Ciné dénonceun acte de trahison

Suite en page 4

Suite en page 16

Suite en page 3

La saga Josué Pierre-Louis/Marie Danielle Bernardin, quisecoue le monde politico mé -dia tique haïtien, a connu unpre mier dénouement, le lundi28 janvier dernier, à la faveurdu désistement de cette derniè-re en faveur du président du

Conseil électoral permanent(CEP) controversé. Ac cusé deviol, Me. Josué Pierre-Louis,pro che du président Martelly,se débattait comme le diabledans un bénitier pour parvenir à

Est-ce la fin de la sagaJosué Pierre-Louis/MarieDanielle Bernardin ?

Suite en page 5

Macky Sall. le nouveau presidentdu Senegal, s'embarque dans unecampagne contre la corruption.

L’ex-président du SénégalAbdoulaye Wade dans la tour-mente.

journal du 30 janvier- 6 fevrier 2013 :hO 1/29/13 4:27 aM Page 1

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Par Robert noël

De tout temps, le carnaval a tou-jours été un des plus grands événe-ments culturels à travers le mon de.C’est la fête du Mardi Gras, c’est-à-dire que le dernier mardi précédantle mercredi des cendres, marquant

le commencement du carême; onpeut manger gras : beignets, viandede bœuf, tas sots, grillots, lard, acrascroustillants, marinades, béga (jan-

jòl), afri ba, etc. Le carnaval est unema ni festation culturelle dont ledéroulement est lié à la saison pas-cale. C’est ce qui explique les diffé-rentes dates qui lui est fixée d’uneannée à l’autre.

Le bon vieux temps Si aujourd’hui on parle du carnavalde Rio de Janeiro du Brésil, de celuide la Nouvelle Orléans enLouisiane, aux États-Unis, de Tri -nidad & Tobago, hier on mention-nait Haïti parmi les pays qui of -fraient des carnavals très colorés endéguisement set en significationhis torique. À travers les défilés car-navalesques de Port-au-Prince, unetranche d’histoire du peuple haïtienest exhibée caractérisée par lesdéguisements et mas ques allégo-riques.

Au premier rang, on remarquaitles cyclistes, puis les Indiens, lesbœufs, les artisans au travail, lesesclaves, les balayeurs de rue, lesCharles Oscar (Chaloska), les morts« Vivi », Choucoune, Ma danAman, les Arabes, Powell qui sym-bolisait une source permanented’électricité (M pral travay Peligre,m pral touche Borel). On notaitaussi la forte présence de la paysan-nerie haïtienne. Le carnaval repré-sentait et représente en core le miroirculturel du peuple haïtien. C’étaitbien l’image réelle d’Haïti qui s’yreflétait.

Les paysannes portaient debeaux accoutrements « robe cham -

brée », de gros siam, des sandalesmade in Haïti, exhibant des paniersde fruits placés sur un support entoile tenus en équilibre sur leur tête.Les paysans étaient aussi vus surdes chars allégoriques munis deleurs outils de travail tels que pio -ches (pikwa), pelles, râteaux, ser -pes, serfouettes / piochons, fourches

à fumier, machettes, etc. La pay-sannerie of fre les produits du ter-roir : café, mangues, cacao, pista -che, maïs, canne à sucre, quénèpe,

riz, pois, avocat, banane, sapotille,ananas, corossol, etc. Il y avaitmême des rouets pour filer les outilsdes cultivateurs.

En prélude au grand défilé car-navalesque sont organisés des con - cours de meringues généralementtrès prisés du public, qui sont diffu-sées sur toutes les stations de radio.Avant les trois jours gras, toutes lesmeringues ainsi introduites étaientconnues et les gens les fredonnent àcœur joie. C’est le plaisir sur toute laligne, le fou-rire qui caractérise l’at-mosphère à cet te occasion. AvantNemours et Sicot, comme anima-tion, il y avait Titato, Dragon,Dérangé, Diabolo, Zobolo, Nirva -na, Maison Hantée, La GrandePuissance, Tolalito, etc. Puis vinrentCadence Rampa de Wébert Sicot etCompas Direct de Nemours Jean-Baptiste. Ces bandes exigeaient queleurs fans portent des uniformes lesidentifiant au groupe musical. Oùsont donc passés le divertissementd’antan et les plaisantes scènes car-navalesques d’autrefois ? Le carnaval 2013, un

vrai challenge pour leCap-HaitienAujourd’hui, on fait des extrapola-tions culturelles. Vraiment, Port-au-Prince n’est pas la république d’ -Haï ti et elle ne peut être vue com mela seule dépositaire de l’hé ritageculturel haïtien. Il faut reconnaîtreque nos villes de province sont aussiculturellement et historiquementriches que la capitale. Le carnaval

de Port-au-Prin ce a changé de site,encore cette année, faisant du Cap-Haitien, la deuxième ville du pays,le lieu où se déroulent les défiléescarnavalesques, comme ce fut lecas, l’an dernier, pour la ville desCayes, dans le département du sud.Cepen dant, pour les Capois, latenue des carnavals dans leur villesignifie changement de format deleur de cette fête traditionnelle enmanifestation nationale, car cetteville historique célèbre toujours leMardi Gras en offrant un défilé cul-turellement riche.

Personne n’ignore les possibili-tés artistiques des gens du GrandNord, particulièrement du Cap-Haitien. Je ne saurais minimiser, nidévaluer leur volonté, leur solidari-té et leur possibilité d’organiser desévénements culturels. Ils réussirontsans aucun doute ce pari, si toutesles conditions sont réunies et lesmesures nécessaires prises à temps.D’ailleurs, les or chestres les mieuxorganisés et les plus populaires del’industrie mu sicale haïtienne sontde cette ré gion du pays. Un vraiHaïtien doit connaître les Orches -tres Sep tentrional et Tropicana, aumoins de nom. On peut ne jamaisavoir la chance de danser à leurrythme aux soirées dansantes oud’as sister à leurs prestations en live,mais leur musique est connue detous.

Etant le siège du carnaval natio -nal cette année, Cap-Haïtien auraune grande et bonne occasion departager sa richesse culturelle avectous les Haïtiens et les touristes ve -nant de toute part, sans distinctionde classe, de sexe, de couleur, d’ori-gine, d’appartenance religieuse oupolitique. Dans le cadre des logis-tiques à mettre en place, on ne doitpas négliger la sécurité routière et laprotection des festivaliers appelés àeffectuer le trajet via Morne Pilboro,réputé très dangereux. Il seraitnéces saire d’interdire la consom-mation d’alcool aux chauffeurs,avant de prendre la route, dans lesdeux sens. Prudence oblige ! Puis -que l’alcool et le volant ne s’accor-dent pas.

On ne peut parler de Cap-Haitien sans mentionner ces deuxgrands et vrais ténors de la musi quehaïtienne. Ces orchestres trans cen -dent le temps et les océans. Le cœurde l’Afrique bat au rythme deSepten et Tropic, qui comptent delongues années d’ exis tence comp-tant dans leur sein de jeunes et talen-tueux musiciens. La relève est doncassurée. Ils font la fierté non seule-ment des Capois mais aussi de tousles Haï tiens. Sans le moindre doute,ces deux ensembles musicaux vontencore prouver leur grandeur etconfirmer leur professionnalismeen matière dans ce domaine, à tra-vers leurs meringues carnavales -ques. Septen et Tropic peuvent met -tre les orchestres de petit formatdans leurs petits souliers au cours ducarnaval, au cas où ces derniers seprésentent avec un son fait depeigne recouvert de papier fin.

Ensemble, on va chanter, danseret s’amuser sous le signe de la fra-ternité et de l’union. Cepen dant, ilfaut noter une certaine in quié tude.À deux semaines du carnaval, lasituation paraît encore nébuleuse etinquiétante. L’ancien ministre de laCulture a exposé la réalité bruteautour de l’état de compte de sonministère, en ce qui a trait au décais-sement de fonds pour la réalisationdu carnaval 2013 au Cap-Haitien.On dit souvent que « se grès kochonki pou kwit kochon an ». Mais si leco chon est maigre —« si kochon anpa gra ? » Dans un tel cas, le sup-port des commerçants et du secteurprivé devient impératif. Le Cap-

Haitien fait réellement face à ungrand défi puisque c’est sa premiè-re expérience en matière deCarnaval national, où les gens vien-dront de tous les coins du pays. Jesuis certain que le Cap-Haitien varéussir comme Jacmel et Les Cayesl’avaient fait en 2012.

Jacmel tient encorela barre ferme et avecfierté Le carnaval haïtien a perdu un peude ses éclats traditionnels. Cepen -dant, nous ne pouvons pas nousplain dre outre mesure, puisqueJacmel conserve encore la traditioncarnavalesque en sons, rythmes,couleurs et tradition. J’éprouve unegrande fierté et un immense plaisirquand des amis brésiliens, trinida-diens et américains me parlent ducarnaval de Jacmel. Jacmeliens,Jacmelien nes, soyez fiers de votre

origine et surtout de votre héritageculturel, tenez encore la barre bienhaut, pour continuer à projeter labonne image d’Haïti en présentantla richesse et la diversité culturellede notre pays au monde entier.

L’artisanat sera encore forte-ment représenté. Jacmel n’a aucunproblème de capacité d’accueil etd’absorption de grande foule encette saison de carnaval. Ses struc-tures d’accueil sont déjà bien éta-blies. D’ailleurs, cette une traditionannuelle à laquelle Jacmel s’accro -che durement. Cette année, le car-naval de Jacmel aura lieu lieu le 3février. La ville est ouverte au com-merce et pour célébrer le MardiGras comme à l’ordinaire. La tradi-tion continue.

La ville des Cayes pré-sentera son carnavaltraditionnel On est unanime à reconnaître qu’en2012, Les Cayes avait aussi présen-té un carnaval extraordinaire, richeen rythmes, sons et couleurs, mal-gré le temps restreint au quel lesorganisateurs de l’événement aux

Cayes faisaient fa ce. Mais, ils ontrelevé le dé fi. L’annonce de la villedes Ca yes comme siège du carnaval2012 avait été faite très tard, ce quiavait forcé le comité organisateurlocal à un marathon, dòmi ta, levebo nè, pour mettre tout à point avantle délai prévu. C’était une réussite

totale. Je profite de l’occasion pourprésenter mes sincères félicitationsaux Cayens d’avoir réussi un telexploit malgré les con traintes dutemps et autres.

Cette année encore, la ville desCayes aura son carnaval tradition-nel les 10, 11 et 12 février. LesCayens veulent que la tradition cul-turelle continue. Tous ceux quiavaient participé au dernier défilécarnavalesque des Cayes se sou-viennent encore du quotidien :Lanmè maten, kanaval aswè. Laville des Cayes est aussi ouverte aucommerce « is open for business »

et prête à assurer le ralliement cultu-rel pendant ces trois jours gras.

Dans les pays organisés, on pla-nifie de telles festivités un an àl’avance et on évalue d’abord la ca -pacité d’accueil et d’absorption desvil les où doivent se dérouler detelles manifestations culturelles. Oneffectue une étude infrastructurelleet l’évaluation de l’état des lieuxpour s’assurer que l’espace réservépour accueillir le défilé carnava-lesque est capable d’absorber desmillions de participants venus detous les coins du monde, particuliè-rement de la diaspora haïtienne. Ilfaut aussi qu’on mette en place undispositif de sécurité capable decontrôler la foule sans excès deforce. Nous parlons de millions degens/de participants. Des centreshospitaliers mobiles doivent êtreaussi placés le long des artères où sedéroulera le défilé carnavalesque.

Je souhaite donc du succès àtous les organisateurs de cette gran-de manifestation culturelle nationa-le.

[email protected]

Le carnaval haïtien 2013 : La tradition continue au Cap-Haïtien et à travers le pays

Defile carnavalesque a Jacmel, edition 2012 et aux Cayes, ci-contre.

Defile carnavalesque a Jacmel, les danseurs de l'edition 2012

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3Haïti-observateur 30 janvier- 6 fevrier 2013

prouvé qu’ils n’avaient aucune at -tache, voire une quelconque con -vic tion politique. Relégués auxpou belles comme de véritableschif fons, ils encaissaient, depuisquel ques temps, les flèches deleurs anciens coreligionnaires la -va lassiens, en sus d’avoir été con -sidérés comme des intrus par leursnouveaux amis du clan Martelly.L’ex-ministre Ronsard Saint-Cyrdoit bien regretter d’avoir soulevél’hilarité générale en saluant lepré sident Martelly du salut militai-re, à la moindre occasion.

Parallèlement au renvoi de cestransfuges du Lavalas, le nouveaucabinet ministériel intègre unefigure emblématique du duvalié-risme, version jean-claudiste, l’ac-tuel ministre de l’Intérieur et desCollectivités territoriale, l’ex-major de l’ancienne FAdH (For -ces armées d’Haïti) David Bazile.Une nomination calculée puisque— c’est un secret de polichinelle— M. Mazile est un ancien candi-dat à la présidence de l’ancienParti de l’Unité nationale (PUN)qui avait conduit Papa Doc aupou voir en 1957. Replâtré depuisle retournement des choses dans lepays, le PUN avait lancé une cam-pagne de charme sous l’instiga-tion de la compagne de l’ex-dicta-teur Jean-Claude Duvalier, Véro -ni que Roy, qui avait profilé la can-didature de M. Bazile aux der-nières élections présidentielles.Duvaliériste de bon teint, Bazilese constitua en « sacrifié volontai-re » aux présidentielles, après

avoir obtenu la bénédiction del’ex-dictateur et président à vie.L’ultime but de ladite opérationayant été de tester la bonne foi duConseil électoral sur une éventuel-le candidature duvaliériste et toutaussi bien de mettre à l’épreuve laréceptivité des électeurs. À partDavid Bazile, la nouvelle ministreaux Sports, Mme Magalie Racine,est une recrue duvaliériste, de parsa propre mère, Mme Max Adol -phe (Rosalie Bosquet), l’anciennepatronne de la milice des tontonsmacoutes.

Plutôt connue par son implica-tion dans les milieux de la mode,Magalie Racine a laissé son em -prein te dans le social. Plusieurs or -chestres de Gazman ont été lancésdans les salons de sa propre rési-dence, dans la banlieue de Pétion-Ville. On lui prête l’amitié incon-ditionnelle de la première dame,Sofia Saint-Rémy Martelly, dontles tentacules s’étendent jusqu’àcinq ministères et autant de direc-tions générales et dirigeants d’or-ganismes déconcentrés de l’État.Nonobstant leur compétence dou-teuse, dans quelque domaine quece soit, les mauvaises langues col-lent à ces dames, nommées dansle présent cabinet Martelly/Lamo the, la réputation d’être des« grands jupons ». D’une naïvetéconsommée, le Premier ministreLaurent Lamothe en fait une fiertéinhabituelle dans pareille circons-tance, puisqu’il s’enorgueillit dufait qu’il s’agirait pour « la pre-mière fois dans le pays que dixfemmes siègent dans un cabinetministériel ».

Cette affaire d’allégeance ma -coute du régime Martelly/ Lamo -the soulève bien des remous dansle monde politico-social haïtien.Sans essayer de soustraire de tellesaffinités, le président Martelly a enmaintes occasions affirmé avoirporté l’uniforme des VSN (Volon -taires pour la sécurité nationale) etposséder un revolver dès le plusjeune âge. Au fort des manigancespour renverser du pouvoir le pré-sident élu Jean-Bertrand Aristide,en 2004, Martelly avait rejoint legroupe GNB (Grenn nan bouda)pour arriver à déboulonner celui-ci du Palais national.

Retour auxméthodesmacoutesUne succession d’événements,notamment liés à l’insécurité, dé -fie l’équilibre politico-social déjàfra gile entre les trois pouvoirs enHaïti. En peu de temps, ce sontdes membres des deux niveaux dulégislatif qui font les frais de cettevague d’actes attentatoires à leursvies et leurs biens. Commencéeavec l’interpellation du députéArnel Belizaire, ladite vague s’estpoursuivie avec les tracasseriesorchestrées à l’encontre d’autresparlementaires.

Aujourd’hui, ce sont les dépu-tés Guerda Benjamin (Savanette),Sorel Jacinthe (Moron/ Chambel -lan) et Jean Ackluch Louis-Jeune(Dame-Marie/OPL), qui sontdans la tourmente depuis leur der-nière altercation avec le Premierministre Laurent Lamothe. Réunisau sein du bloc des Parlementairespour le renforcement Institution -nel (PRI), ces députés de l’opposi-tion avaient empêché le Premierministre de présenter son bilan enpleine séance de l’Assembléenationale. Depuis lors, leur margede manœuvre est devenue trèsexiguë, au point où ils doivent res-treindre leurs activités et déplace-ments, malgré les consignes desécurité habituelles. La semainedernière, M. Jacinthe a déjoué unattentat dans sa propre communealors, que Mme Benjamin a étémoins chanceuse. Son bureau aété incendié et sa résidence es -suyait des balles et des jets de pier-re. Dans sa mésaventure, elleaccusé l’agent intérimaire de larégion qui aurait tout organisé àpartir d’un véhicule immatriculé«Service de l’État ».

Cette affaire a pris tellementd’ampleur que le gouvernement avoulu exiler Mme Benjamin en ydépêchant un hélicoptère. Ce qu’ -elle a d’ailleurs refusé, prétextantque cette évacuation ne serait quepour l’empêcher de remettre lespieds à Savanette. Ex-président dela chambre des députés, SorelJacinthe voit « la main du pouvoirdans ces actes qui veulent réins-taurer un régime dictatorial ».

Il est à remarquer que cesdéputés constituaient les chefs defile de l’orchestre qui avait contra-rié le discours du Premier ministreLamothe à l’ouverture de la ses-sion ordinaire de l’Assembléenationale. À la trompette, on re -trou vait les députés Ackluch etGuerda Benjamin; Arnel Belizairetenait le siflet tapageur, alors que

Sorel Jacinthe tapait sur le tam-bour. Tous les membres du PRIjouaient leur partition dans cettecacophonie, qui est interprétéediversement dans la classe poli-tique. Le gouvernement a frappétrès fort par l’entremise de RalphThéano, ministre chargé des rela-tions avec le parlement. Celui-ciavait déclaré vivement que« Menm bayaronn pap pouse la -kay nou », pour signifier à cesmes sieurs et dame qu’aucun pro-jet ne sera entamé dans leurs juri-dictions respectives.

Un commandodominicain pourperpétrer desattentatsC’est le sénateur du Nord’Est,Jean-Baptiste Bien-Aimé, qui a

fait des révélations surprenantessur la présence sur le sol haïtiend’un commando armé jusqu’auxdents. Selon lui, sept profession-nels étrangers seraient commandi-tés pour exécuter sans avertisse-ment les personnalités suivantes :Moïse Jean-Charles, FrançoisAnnick Joseph, Wesner Poly car -pe, Jean-Baptiste Bien-Aimé,Sorel Jacinthe, Guerda Benjaminet Arnel Belizaire. Ces personnesvisées font partie de l’oppositionau gouvernement Martelly/Lamo the. Ces déclarations se -couent la frange politique qui yvoit un retour aux méthodes dicta-toriales. Au nombre des voix quise sentent insulter, figurent celled’Évans Paul, qui appelle à uneenquête émanant des autoritéspolicières.

TROISIÈME CHANGEMENT DE CABINET MARTELLY/LAMOTHE

Vives inquiétudes provoquées par des duvaliéristes de la 3e générationSuite de la page 1

AViS DE DiVoRCE

PAR CES MOTIFS: le Tribunal après examen, et surles conclusions du Ministère public, entendu maintient ledéfaut octroyé contre la défenderesse à l’audience préci-tée pour le profit accueille l’action de la partie demande-resse pour être juste et fondée, admet en conséquence ledivorce du sieur Frantzy CADET d’avec son épouse, néeMarie Michèle JHON, pour injures graves et publiques.Prononce la dissolution des liens matrimoniaux ayantexisté entre les dits époux, Ordonne a l’officier de l’Étatcivil de la section sud de Port-au-Prince de transcrire dansles registres à ce destinés, le dispositif du présent juge-ment rendu par le Tribunal dont un extrait sera insérédans l’un des quotidiens s’éditant à la capitale sous peinede dommage-intérêts envers les tiers s’il y échet. Commetl’huissier Clerbrun FAURE de ce Tribunal pour la signi-fication de ce jugement; compense les dépens.

Ainsi jugé et prononcé par Nous, Chavannes ETIEN-NE, Juge en audience civile, ordinaire et publique du ven-dredi trente mars deux mille douze, en présence de MeJean Claude DRABREZIL, substitut du commissaire dugouvernement de ce ressort avec l’assistance du greffierFabiola Cherestal GEORGES.

ii EST oRDonnE… ETC

En Foi DE QUoi… ETC

Me Jean Pierre J. DESiR, Avocat

AViS DE DiVoRCE

PAR CES MOTIFS : le Tribunal après examen, et surles conclusions du Ministère public, maintient le défautoctroyé contre la défenderesse à la susdite dame MarleneAntoine à l’audience précitée pour le profit déclare fon-dée la dite action. Admet en conséquence le divorce dusieur MOISE TEMITIS d’avec son épouse, née MARLE-NE ANTOINE, pour injures graves et publiques.Prononce la dissolution des liens matrimoniaux ayantexisté entre les dits époux. Ordonne à l’officier de l’Étatcivil de la section Sud de Port-au-Prince de transcriredans les registres à ce destinés, le dispositif du présentjugement dont un extrait sera inséré dans l’un des quoti-diens s’éditant à la capitale sous peine de dommage-inté-rêts envers les tiers s’il y échêt. Comme l’huissierVilneret GABRIEL pour la signification de ce jugement;compense les dépens.

Ainsi jugé et prononcé par Nous, Raymond JEANMICHEL, Juge en audience civile, ordinaire et publiquedu vendredi trois avril deux mille neuf en présence de MeJean Claude DRABREZIL, substitut du commissaire dugouvernement de ce ressort avec l’assistance du greffierJean Claude ALFRERIS.

ii EST oRDonnE… ETC

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Me Millien KESnER, Avocat

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Page 4: Haiti-Observateur-30janvier-6fevrier2013

Société commerciale haïtienneidentifiée et patentée aux Nos.…………… et ………….., aucapital social de soixante quinzemillions de gourdes (GDES75.000.000,00), autorisée à fonc-tionner par Avis No. AJ 1046 du22 janvier 1998 publié aux Moni -teurs Nos. 7 du 26 janvier 1998 et25 du 2 avril 1998, dont le siègesocial est à Port-au-Prince, où elleest représentée par le Président deson Conseil d’Admi nis tration,Monsieur Franck N. CINE, pro-priétaire, demeurant et domicilié àPort-au-Prince, identifié au No.001-255-066-8, , ladite sociétéétant représentée par son manda-taire spécial Me…………………… suivant pro-curation sous seing privé en datedu …..Août 2011 à lui octroyé parFranck N. CINE , le dit mandatai-re, demeurant à Pétion-Ville etdomicilié à Port-au-Prince étantidentifié aux Nos ……………(CIN) et …………….. (NIF), ci-après désignée LA HAITEL ;

- Monsieur Frank N.CINE, propriétaire, demeurant etdomicilié à Port-au-Prince, identi-fié au No. 001-255-066-8, pris enson nom personnel, représentéégalement aux fins des présentespar son mandataire spécial Me…………………… suivant lamême procuration sous seingprivé sus-parlée en date du……...Août 2011, ci-après dési-gné comme FNC ; ET :L’ETAT HAITIEN, représenté àl’effet des présentes par leMinistre de l’Economie et desFinances, Monsieur AndréLEMERCIER GEORGES, pro-priétaire, demeurant et domicilié àPort-au-Prince, identifié aux Nos.………… (NIF) et………………….. (CIN), sui-vant résolution prise en Conseildes Ministres, le…………………… deux milledouze ;LE CONSEIL NATIONAL DESTELECOMMUNICATIONS

(CONATEL), Organisme del’Etat sous tutelle du Ministère desTravaux Publics, Transports etCommunications, désigné plusbas comme LE CONATEL,repré senté par son Directeur Gé -néral, Monsieur Jean-Marie GA -BRIEL, et par le Président de sonConseil d’Administration,Monsieur ………………….,Ministre des Travaux Publics,Transports et Communications,tous deux propriétaires, demeu-rant et domiciliés à Port-au-Prince, identifiés respectivementaux Nos ……………….,……………… (NIF) et……………, ………………(CIN), autorisés à l’effet des pré-sentes par résolution de Conseild’Administration en date du……….. 2012 ; La Direction Générale des Impôts(DGI), Service Déconcentré duMinistère de l’Economie et desFinances, désignée comme LADGI, représentée par MonsieurJean-Baptiste Clark NEPTUNE,Directeur Général, et parMonsieur André LEMERCIERGEORGES, Ministre del’Economie et des Finances, tousdeux propriétaires, demeurant etdomiciliés à Port-au-Prince, iden-tifiés respectivement aux Nos………………., ………………(NIF) et ……………,……………… (CINLA BANQUE DE LA REPU-BLIQUE D’HAITI (BRH), Or ga -nisme autonome de l’Etat, jouis-sant de la personnalité juridique etde l’autonomie financière, crééepar la Loi du 17 aout 1979, dont lesiège est à Port-au-Prince, dési-gnée ci-après comme LA BRH,représentée à l’effet des présentespar son Gouverneur, MonsieurCharles CASTEL, propriétaire,demeurant et domicilié à Port-au-Prince, identifié aux Nos…………… (CIN) et…………….. (NIF) la dite

Institution agissant en qualité depropriétaire de TELECOMMU-NICATIONS D’HAITI (TELE-CO), et aux droits de celle-ci ;LA BANQUE NATIONALE DECREDIT (BNC), banque com-merciale à caractère universel,organisme public autonome jouis-sant de la personnalité juridique etde l’autonomie financière, crééepar la Loi du 17 aout 1979 modi-fiée par le Décret du 23 novembre…….., identifiée et patentée auxNos. 002-28-91 et 009-002-105-7, dont le siège est à Port-au-Prince où elle est représentée parle Président de son Conseild’Administration, Jean-PhilippeVIXA MAR, propriétaire, demeu-rant et domicilié à Port-au-Prince,identifié au No. 003-070-001-1, ladite Banque agissant en qualité decessionnaire des actifs et passifsde la Société Caraïbéenne deBanque (Socabank) ;L’Administration Générale desDouanes, ci-après dénomméeAGD, service déconcentré duMinistère de l’Economie et desfinances (MEF), dont le siège est àPort-au-Prince, représentée parson Directeur Général, MonsieurFrancel SAINT-HILLIEN, et parMonsieur André LEMERCIERGEORGES, Ministre de l’Eco -nomie et des Finances (MEF),tous deux propriétaire, demeurantet domiciliés à Port-au-Prince,identifiés aux Nos …………………………….. (CIN) et…………….. et………………… (NIF)Dans le cadre du présent proto-cole d’accord, il a préalable-ment été rappelé ce qui suit :Quelques années après le démar-rage effectif de ses opérations detéléphonie mobile, LA HAITELs’est trouvée confrontée à des dif-ficultés de nature diverses, ayantprincipalement eu pour effets deperturber l’acquittement régulierde ses obligations financières, fis-

cales ou contractuelles vis-à-vis del’Etat Haïtien et/ou de plusieursdémembrements de celui-ci, dontnotamment LE CONATEL, LATELECO, LA DGI, L’ADMI-NISTRATION GENERALEDES DOUANES et LA BNC;En sus de l’effet perturbateur desdémêlés judiciaires personnels duPrésident de son Conseil d’Admi -nis tration, finalement résolus en safaveur par la Cour de Cassation dela République en l’année 2009 , àpartir de la moitié de l’année2007, une conjonction de facteursex ternes a contribué à une dégra-dation progressive de l’image deLA HAITEL, à une désaffectationde nombre de ses clients, à unebaisse considérable de ses reve-nus, et à des pertes d’exploitationénormes ;Tous ces facteurs ont eu pourconséquence d’aggraver ses diffi-cultés à honorer ses obligationspécuniaires vis-à-vis de ses princi-paux créanciers sus-désignés ; Des difficultés similaires ont éga-lement affecté FNC par rapport àses obligations personnelles, en saqualité de caution solidaire, vis-à-vis notamment de la BNC ; Parallèlement, pour forcer LAHAITEL et/ou FNC à acquitterdes redevances, taxes, impôts,pénalités, intérêts et autres amen -des réclamés, LA BNC, LA BRH,LE CONATEL, LA DGI etL’ETAT HAITIEN, chacune en cequi les concerne, ont :soit décidé unilatéralement duretrait d’exploitation de la licenceaccordée à la HAITEL (avis derésiliation de son contrat d’exploi-tation, par la TELECO par lettredatée du 13 mai 2008, laquellesanction a fait l’objet d’une résolu-tion confirmative de la CONA-TEL datée du 14 mai 2008) ; soit mis la HAITEL en demeurede payer des montants réclaméspar la TELECO à divers titres et

En effet, le président directeurgénéral de la Haitel a révélé à l’au-teur qu’il avait toutes les raisonsde croire à une nouvelle disposi-tion de la jeune administration deMichel Martelly envers lui et àl’égard de sa compagnie, puisquedepuis avant l’investiture de M.Martelly, il était entré en négocia-tion avec le nouveau président etson proche collaborateur (aussifutur ministre des Affaires étran-gères) Laurent Lamothe autour dela nécessité de trouver un terraind’entente pour permettre de viderle contentieux en souffrance de -puis déjà plus de huit ans. Les dis-cussions qu’il a eues avec le prési-dent et M. Lamothe, et qui se sontpoursuivies à plusieurs reprisesaprès l’investiture du nouveauchef de l’Exécutif, avaient débou-ché sur la nécessité de créer, à lademande du président Martelly,une commission spéciale pouréchafauder un protocole d’enten-te.

Les démarches et la nécessitéde recourir au dialogue constatéespar le nouveau président on étéconfirmées dans les multiples

«échanges de courriers » qui onteu lieu à ce sujet entre le chef del’État et le président directeur de laHaitel.

Une correspondanceau coin de l’amitié La correspondance entretenue en -tre le président Martelly et M.Ciné concernant ce litige ne laisseau cun doute quant aux bonnesrela tions qui doivent encore exis-ter entre les deux hommes. Lesrépliques adressées par le chef del’État aux communications duPDG de la Haitel renferment desfor mules que seule la convivialitépeut dicter. Par exemple, aprèsavoir écrit « Mon cher Franck »,le président Martelly commencetoujours sa réponse par ces mots :« Je souhaite que tu te portes bienainsi que la famille ». Et avant d’yapposer sa signature, il ajoute :«Bon jour à la famille ».

Même ceux qui auraientquelque problème avec MichelMartelly ne peuvent ignorer l’en-tregent dont il fait montre à l’égardde Franck Ciné dans ses échangesde communications avec lui. Nonseulement le ton traduit l’ « amitié» qui existe entre eux, le chef de

l’État prend le temps de répondreà chaque message à lui adresséepar le patron de la Haitel.

C’est sans doute ce qui porteFranck Ciné à conclure que lesdécisions prises à l’encontre de sacompagnie et contre lui ainsi quesa famille sont imputables au Pre -mier ministre, dont la correspon-dance est aussi laconique qu’em-preinte d’indifférence. En tout cas,contrairement à celle du présidentde la République, elle n’offre au -cun indice permettant de devinerque Lamothe et Ciné étaient, nonseulement des associés, mais aussiavaient fait des voyages d’affairesau profit de l’actuel Pre mier mi -nis tre. Car Laurent Lamo the n’apas accédé aux millions du jour aulendemain. Au début, quand laGlobal Voice, dont Lau rentLamo the possédait les actionsavec Franck Ciné, Michel Martel -ly et Patrice Baker, le PDG de laHaitel avait servi de cicérone etd’introducteur de Lamothe auprèsde ses amis parvenus au timon desaffaires dans des pays d’Afrique.

Le protocole d’accordmis au rancardAprès plusieurs mois de ren-

contres et de négociations, tantavec ses conseillers et avocats quedes représentants du gouverne-ment, le protocole d’accord que laCommission spéciale créée par leprésident attendait était prêt. Dansune nouvelle communication à M.Martelly, l’information a été com-muniquée au président de laRépu blique. Il a été informé parFranck Ciné, la même occasion,au mois d’avril, que copies dudocument avaient été acheminéesaux membres du Comité.

En principe, les directeursgénéraux des différentes entre-prises d’État concernées par l’af-faire Haitel (et qui sont membresde ce Comité présidentiel, étaienten possession du protocole d’ac-cord.

Par un courrier en date du 3mars 2012, Franck Ciné avaitinformé M. Martelly que le direc-teur de la DGI poursuivait les dé -marches en vue d’effectuer dessai sies contre ses biens, notam-ment la Haitel et la maison de lafamille Ciné. Il affirmait qu’il nepouvait pas comprendre l’attitudede Clark Jean-Baptiste Neptune,qui, d’un côté, faisait partie d’unecommission présidentielle char-

gée de résoudre le conflit à l’ami -able, alors que, de l’autre, il pour-suivait les démarches juridiquescontre lui et la Haitel. Il s’étonnaitqu’un fonctionnaire puisse s’arro-ger le droit d’aller à l’encontre desrecommandations de son patron.Aussi pensait-il que le directeur dela DGI prenait ses directives plutôtdu Premier ministre, à l’insu duprésident.

De fait, un mois plus tard,Clark Jean-Baptiste Neptune etson homologue de Conatel, dansle cadre d’une conférence de pres-se très médiatisée, annonçait la«mise sous séquestre de la Haitel». À cette mesure devait suivre unjugement « pris à la cloche debois » et autorisant la saisie de lamaison privée à La Boule de lafamille Ciné.

Le protocole d’accordqui a été écartéd’ordre du PremierministreVoici le document qui a été sou-mis au Comité présidentiel parFranck Ciné, après que le prési-dent Martelly lui eut demandé defaire des propositions concrètes.

Suite de la page 1

4 Haïti-observateur 30 janvier- 6 fevrier 2013

DANS LE DOSSIER L’ÉTAT HAÏTIEN CONTRE LA HAITEL

Franck Ciné dénonce un acte de trahison

PRoToCoLE D’ACCoRD EnTRE HAiTi TELECoM-MUniCATionS inTERnATionAL, S.A. (HAiTEL),

Suite en page 7

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une fin heureuse de ce scandalede trop. Écorchés dans leurs en -trailles, les deux protagonistesse retrouvent amoindris dansl’opinion publi que et surtoutdans l’estime qu’ils au raient purécolter, hormis les palabres oùl’on dit généralement plus qu’iln’en serait. H-O publie intégra-lement la déclaration de MelleBernar din, espérant que lasocié té en général saura trouverune quelconque leçon de cemélodrame à l’haïtienne.

Déclaration deMarie DanielleBernardinVu les voies de fait et le viol per-pétrés sur ma personne en datedu 26 novembre 2012 par lePré sident du CEP Josué Pierre-Louis dans sa résidence et laplain te déposée au Par quet duTribunal de Pre mière Instancede Port-au-Prince aux fins depoursuites le 28 novem bre de lamême an née ;

Considérant que depuis cesfaits infractionnels le systèmejudiciaire haïtien me traite enbourreau alors que je suis lavictime ;

Vu les menaces proféréescon tre le Juge d’instruction Jo -seph Jeudilien FANFAN par le

frè re de Josué Pierre-Louis,Iken son EDUME, lui-mêmeJuge d’Ins truc tion, le 17 dé cem -bre 2012 l’ayant forcé à aban-donner le dossier ;

Considérant la désignationd’un nouveau Juge d’instruc-tion en dehors de la loi voulant/qu’en cas d’empêchement d’unjuge initialement dé signé sur undossier c’est l’As sem blée Géné -rale des juges qui doit en choisirun autre ;/

Vu la demande de déportadres sée au Juge d’instructionMer lan BELABRE le 23 janvier2013 suivie d’une action enrécusation initiée le 25 janvier2013 pour défaut *d’impartiali-té et* *suspicion légitime ;*

Considérant la scène hor-rible offerte par Josué Pierre-Louis et ses partisans dans lamatinée du mercredi 23 janvier2013 alors qu’une con fron tationétait prévue au Cabinet d’ -Instruction. Ayant envahi l’es-pace conduisant au bureau duJuge, ils ont proféré des mena -ces contre moi et mes avocats,injurié les membres des Orga ni -sa tions féministes qui ont ap -puyé ma démarche con sistant àporter plainte aux fins d’obtenirjustice pour cet acte odieux. LeMagistrat Ins tructeur n’a puque constater l’impossibilitématé rielle de réaliser cet acte

d’instruction comme prévu enraison des véhémentes protesta-tions des partisans zélés de l’in-culpé. Ce qui rap pelle les me na -ces exercées dans l’enceinte mê -me du Tribunal de Premiè re Ins -tan ce de Port-au-Prin ce sur lepremier Juge qui était désignésur le dossier, Joseph Jeudi lienFANFAN. Il en infère que cedossier suscite des intérêts ma -jeurs susceptibles de met tre enpéril ma vie et celle de ma famil-le.

Vu que mes parents ont dûfuir le pays pour échapper auxme naces d’assassinat dont ilsétaient l’objet ;

Considérant que ma sécuritén’a jamais été prise en chargepar les Autorités haïtiennes con -formément aux Con ven tions In -ternatio nales ratifiées par Haïtisur la protection des victimes,alors que l’inculpé bénéficie detoutes sortes de protections.Une situation qui me contraint àadopter le nomadisme commemode de vie et qui brise mesliens familiaux.

*Vu la déclaration du Pré si -dent de la République en datedu 27 décembre 2012 at tri buantma plainte contre Josué Pierre-Louis à un montage politiquecon tribuant ainsi à influencerl’appareil judiciaire* ;

j’ai décidé d’abandonner les

poursuites quant à présent, touten apportant un démenti formelaux rumeurs faisant croi re quej’ai été manipulée par des genset des Organi sa tions ayant unagenda politique et réaffirmantque j’ai été battue et violée parJosué Pier re-Louis le 26 novem -bre 2012.

Je remercie mes avocats, lesorganisations de défense desdroits humains SOFA, RND DH,

KAY FANM, POH DH pour leursupport inconditionnel.

Vu ma foi chrétienne, je meréfère à 1 Corinthien 6 : 1-8 et àMatthieu 5 : 21-26 et m’accro -che au pardon et à la justicedivine.

Fait à Port-au-Prince, ce 28janvier 2013.

Marie Danielle BERNADIN

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Fripòt-Long Ayilann,Nouyòk — Vandredi swa, noute nan Fripòt, nan Long Aylann,pou nou te vizite papa youn nanzanmi nou yo ki malad grav, pas -ke li nan dènye etap 4 kansè ki pagen gerizon. Misye se yon Nègki te konn fimen anpil. Malgrenou te konn konseye l pou l sis-pann, li pat janm okipe nou,paske li te kwè nan sigarèt kisètènman pa janm fè moun byen.Misye gen yon kansè nan pou-mon l e ki anvayi nan tèt li jis ligen tan atake sèvo l. Malgre yofè l operasyon nan tèt pou retirekèk san nan sèvo a, doktè l pabay garanti ke misye ap viv pliske 6 mwa. Prediksyon an kapabyon verite sou tanbou, paske lkòmanse pèdi memwa l e li alesou li nan 2 fason yo. Se yon kaki prèske pèdi, paske deteryora-syon l fè tout moun pè pou jan lte vivan. Kidonk, nou mande toutfrè ak sè k ap fè lizaj kalomèl saa, pou yo fè yon ti kanpe, paske,jan koze a pati a, « pito nou lèd,nou la ». E n ap ajoute pou 2 jou.

Malgre lanèj te anvayi Nou -yòk depi nan aprè midi, nou tepran desizyon pou n te vizite ma -lad la. Nou te ale san tèt chaje,paske yon moun nan lavi sa a dwegen tèt li byen plase sou 2 zèpòl lipou l pa nan mamote. Yon desi-zyon pran pa gen fè bak, paske sesa ki reyèlman fè moun genkarak tè ak diyite. Si nan sosyetenou an respè nan tout bagay teaplike, jodi a peyi nou pa t ap naneta sa a e bann sanginè ki lakòzdesepsyon ak wont sa yo pa t apjanm jwenn chans pou yo aji kon -sa. Nou gen yon sosyete ki malade ki nan wout pou kangrennen si lpa soti fè efò konsiderab poujwenn bon jan remèd, ki se linyontèt ansanm pou yon bon amelyo-rasyon. Sosyete a tèlman manfou-ben, sètadi anyen ki lèd nan figi lòtmoun pa ebranle yo paske l pèditout idantite l. Nou prefere kitemoun ap fè pou nou olye nou pranfèm desizyon pou nou tout reko-nèt ke peyi a sou responsabilitenou e ke nou gen yon devwa

moral pou ede l nan tout sans. Sinou te pran bagay yo avèk enpò-tans, nan jan yo te dwe fèt nanpeyi a, nou t ap reyisi e t ap gen an -pil pwogrè nan sen nou. Tèl mannou parèt lèd devan etranje, noupèdi tout prestij nou e se yo k apdikte n sa pou n fè nan peyi a. Ayitipa endepandan tout bon vre, paskel depann de peyi etanje. Nou gentout sòt kalite pwoblèm. Nou pafouti bliye ke peyi a okipe depi 19septanm 1994 aprè an syen prezi-dan Aristid te nan ekzil nan peyiEtazini. Li te mande ansyen prezi-dan Bil Klintonn pou l te fè lretounen aprè li te konsanti pou lte fè echanj pou retou li. Se nansikonstans sa a ke prezidan Aristidte fè nou tout konnen ke l te fè yonti dezòd ke youn nan nou pa kon-nen jis jounen jodi a, paske l pokojanm di nou anyen. Olye pou n tafòse l di nou tout bagay, nou founije nou ap gade l paske, Aristid seyon dyab pou nou tout, paske noupa fouti di l anyen. Nou kwè se lèyon moun fè respè l ke pèsonn pafouti mande l kont. Aristid limenm kreye divizyon ke toutmoun konnen. Nou te toujouman de pou pot plent pou li, paskel pa enfayib ni odsi lalwa. FòkAristid jije si vrèman nou nandemokrasi tout bon. Gen anpilmoun ki di yo pa konprann sa k appase nan peyi a konsa.

Lachanm bas ak Chanm sena-tè yo a pa vle ranpli tach yopaskeyo se yon pakèt aktivis tèt chat akyon pakèt machann peyi. Yo panan kad yo di tou e yo peche kontKonstitisyon an ki sipoze bousòlyo. Ki jan nou ta vle kwè ke anpilnan palmantè yo ap mande pouprezidan ak Premye minis la rachemanyòk yo bay peyi a blanch.Men sa ki rele demokrasi lakaynou. Se pa pou granmesi gen anpilmoun k ap obsève bagay yo nanpeyi a rele anpil nan senatè akdepite : « Palmantè ranyon ». Noupa janm ka konprann fonksyonmesye yo ki ekzèse wòl deyò kò apou yo kapab fè chantaj. Yo kon-prann tout bon vre ke pèp la appran nan maskarad yo a ki defini-

tivman pa gen okenn sans nanreya lite bagay yo. Anpil travay be -zwen fèt nan sen nou pou n genreprezantan zele e non pa dema -gòg, daprè sa obsèvatè yo ap di.

Ayiti pa merite tout tribilasyon so yo, aprèendepandans liNou oblije kanpe ap tann la a poun kapab penmèt 2 dam nou te ran-kontre lakay zanmi a e ki te vinvizite malad la tou. Nan tonbe palesou lavi, menm lè a, koze politikmete pye ki te fè medam yo palesou listwa peyi a pou rive nansitiyasyon nou ye jodi a. Medam,nou gen kòn nan kounye a.Gèda : Nan lavi, tout sa ki fèt,

tankou zansèt nou yo di, se yonbyen pou yon mal. Nou oblije kitereyinyon aswè a sou zafè kilti pounou te rann Sente ti vizit sa a k appenmèt nou bay opinyon nou soukonkonkti aktyèl la.Mèlin  : Ou itilize gwo mo.Mwen ta prefere di nan sitiyasyonpeyi nou ye jodi a bay tout mounkonsène travay ki pou fèt pousove li. Peyi Ayiti gen anpil pwo-blèm.Gèda : Mwen menm pa vle dipwoblèm, mwen prefere di arit-metik, piske yo anpil. Se nansikons tans sa a tout moun dwebay opinyon yo. Nou chaje ak yonbann blofè ki monte sou radyopou voye monte e pou pran tètmoun fèb, fanatik malad pou yo fèlajan. Nou rele aba tout dwèt longyo ki gaye toupatou. Moun sa yo,ke nou wè k ap fè yon bann jim-nastik 2 grenn gòch, pa konn sa kirele peyi, paske se tèt yo sèl y apdefann. Peyi nou chaje ak yon arit-metik ke nou pa konn ki lès ladanyo pou nou antame pou n sajwenn solisyon tout bon vre. Bannvòlè ak machann peyi yo dwekonprann wòl yo.Mèlin : Ou pa manti, Gèda. Lèkonsa, mwen tchwipe yo. Se yonpakèt awousa k ap regle zafè yopou yo vin rich sou tèt enbesil. Sepou nou lonje dwèt sou yo pou ndemaske yo san manke yon grennki kapab vin kontamine tout lòtmoun inosan yo. Nou pa foutikontinye pale san nou pa chachetout bon kote malediksyon sa asoti e ki jan nou rive eritye mal -pwòpte ki gaye nan sen nou an.Tankou lòt la te di : « Lage m poum pale ! » Nou menm, n ap mandepou pèsonn pa anpeche n pale e ditout sa ki reyèlman nan fon kènou. Se pou nou lage koukouwoujdèyè yo pou yo sispann ramaselajan pou kòz politik. Bann dwètlong yo dwe al reflechi dèyè bawoanfè nan youn nan kay jòn yo.Peyi Ayiti bezwen yon revolisyonnan tout sans pou bagay yo chan-je. Se pa nan pale anpil, ni nan ditenten, bay manti pou denigre lòtpou nou jwen chanjman nou bez-wen an tankou chanje yon wòb.Non, se pa yon jwèt ni yon sima-gri pou dirije yon peyi.Gèda : Se gwo koze, manman !Mwen dakò avèk ou mil fwa, sanmil fwa, paske si nou pa di bagayyo jan yo ye a, n ap pase yon lòt300 lane nan nadmarinad, nan

demagoji ak tentennad. Yo toutsou blòf, paske yo reyèlman nanmanti.Mèlin : Yo tout sou blòf, paskeyo tout se zafè pa yo y’ap reglevre. Yo pa vle bay peyi a yonchans pou li soti nan twou santichawony li tonbe jodi a. Bann san-wont yo kontante yo ap pale deLavalas ak prezidan Aristid ki seyon vèb o pase, e ki definitivmanpa gen okenn chans pou l retou-nen sou pouvwa a nan okenn fa -son. Li deja pase 2 tèm sou pou -vwa a kèlkeswa nonm de tan lipase. Y ap eseye kreye divizyonnan blofe pèp la nan bay manti edi tout sa ki pa sa. Dayè, se nanmanti y ap viv depi nan kò lakay li

jis nan fonksyon l ap ranpli.Mesye yo se yon bann mantè kikache dèyè iminite yo genyen an.Yo pwonmennen ap fè manti epale de konplo pou kreye latwou-blay nan sen sosyete a.Gèda : Mesye yo tèlman blofè,yo leve yon jou maten, yo kreyelatwoublay pou yo fè konnen kegen konplo kont li. Bagay sa adwe fini nan peyi a pou sispannbay pèp la pwoblèm ak kè sote.Aksyon yo se pou yo kaponnenmoun. Chak samdi ak dimanch emenm nan plizyè jou nan semennnan, yo monte sou radyo ap pre -che tenten. Se yon litani pou yodevye moun nan chemen yo. Alò,depi yo tande non Aristid, y’apvoye lajan pou sipòte nèt ale. Nouvle bagay sa a sispann nan peyi apou lapè kapab reprann plas li. Yap gen tan konnen si yo refize «mache sou pinga yo pou yo pa pilesi yo te konnen ».Mèlin : Gèda, ou gen rezon toutbon, paske se pa yon kesyon peyik’ap defann tout bon vre, se yonkesyon « wetan m-metan m » k apjème nan peyi a. Kòman ou kon-prann pou yon senatè ap mandepou pèp la mobilize e pou l macheavèk kat wouj li pou bay prezidanan pandan 3 jou kanaval nan peyia e aprè pou n mete l atè a. Èske wkonprann deklarasyon sa a ki eks-trèmman grav e ki soti nan bouchsekatè Janchal ki reyèlman pa nanplas li men yon aktivis koken evisye. Nan peyi kote gen dwa pe -nal, yo ta dwe jije sekatè Jan chal,paske se yon flagran deli jistifyeapati deklarasyon li fè san rezèv.Janchal gen anpil chans se pa sougouvènman Aristid la li t ap ransekonsa pou m pa ale jis souFranswa. Monchè, ou gen anpilchans, paske jounen jodi a, mount ap pale de Janchal defen. Semedyokrite ke misye ap simaye eli pa janm di yon bagay ki genswit e ki jistifye tou. Sekatè a soumanti avèk anpil zanmi blofè li yopou simaye divizyon nan peyi a. Gèda  : Sa ki tris la, sè mwen,gen anpil tèt fèb ki pran plezi poutande charabya yo. Lè yo chitadèyè mikwo yo, se sa yo pa sonjeyo pa di pou demontre yo se bonsèvitè, bon patriyòt e ke se sèlmanansyen prezidan Aristid ki sèl sovèpeyi Dayiti. Yo bliye ke prezidansa a koze anpil malè nan peyi apou divize sosyete a nan « Gadean wo, mande moun ki gen

monopòl la nan men yo pou yoreponn bezwen pèp la. Si nou ken -be yo, ba yo sa yo merite. Ala yonbèl enstriman… se pè Lebren !Aristid fè kont dezòd li nan vòlèlajan peyi a. Nou pap janm bliyelajan Tayiwonn te bay la lè li te fèkmonte e li te mete nan kont“Lafan mi se Lavi ” ». Fòk nou pabli ye tou li te vann kay li a bayLeta ke l te touche lajan li. Jodi a litounen nan kay sa a, ki pou LetaAyiti. Li pran lajan pou woutKafou a, ke l mete nan pòch li. Lipran lajan kooperatif ak lajanteleko ke tout moun konnnen.Nou p’ap bliye lajan VOAM nannon plis. Se yon pakèt bann man -tè, vòlè ak kale tèt ke FBI sipozeenvestige pou zafè lajan y apramase sou pretèks pou yon koz.Yo kontinye ap mande lajan pouranpli pòch yo.Mèlin  : Ou di yon bagay kinòmalman fè anpil sans. Lòt joum t’ap tande youn nan vagabon yoki t’ap pele dèyè mikwo, ki t apmande lajan pou kore depite yo.Ou tande sa odasye a di : « Yo pralranmase lajan pou kore 2 pal-mantè pou vwa yo sa pase nanpalman an ». Nou kapab wè keme sye sa yo bezwen lajan poumete nan pòch yo ak nan pòchbann vagabon nan peyi Dayiti. Pagen anyen serye k’ap regle poumoun al depanse lajan yo nanbann palmantè woule m 2 bò yo.Yon pakèt bann chat, mimi myaw. Se pou kite bann palmantè yotounen eskòpyon san aplike lalwa8 avril 1961. Dayè, peyi Dayiti panan koze palmantè ki reyèlman pagen koze peyi a y ap defann. Sepou yo pran lajan yo regle kozepeyi a ke mesye yo ap gaspiye pougranmesi. Awousa yo toujou lapou dechèpiye. Bare vòlè toupa-tou pou yo pa fini avèk ti sa nourete a. Mesye yo se yon pakètbann mechan k’ap manipile fanmpou yo regle koze yo, paske yokonnen se fanm ki pou ba yowout. Gèda :Mezanmi pou manti noupran nan men bann palmantè ketout moun boude kont yo poumovèz fwa yo. Mwen pat vle non-men non pou moun pa di m apvoye monte. Mwen kwè tout sa nap di la a se verite nèt alkole,paske yo klè devan je tout moun kap swiv evènman yo. Fòk yonmoun ta ase sanwont pou l ta man -de moun lajan pou sekatè MoyizJanchal, yon mantè fini devan PèLetènèl, devan pèp ayisyen edevan lemonnantye pou manti libay. Jodi a li retounen sou kesyondoub nasyonalite a, kote ansyendiplomat ameriken an te avili lkòm mantè pwofesyonèl ki pamenm gen yon ti etensèl veritenan men li. Janchal se pèsonajgwosye ki pat dwe gen plas nanpalman an. Nou pa gen anyenkont eleman an. Men nou kwè sepou yo bare l pou l pa rive sovekite peyi a 21 janvye 2014. Toutmoun k ap vin mande lajan poukore li, mechan e yo kriminèl tou.Janchal fè pèp ayisyen anpil malnan manti li òkestre pou metedivizyon ak kriz nan pèp la. SiAyiti te konpetan nan matyè jistis,jodi a se pa bann moun sa yo, kigen yon grenn zanno lakay òfèv,ki ta reprezante yon depatman.Lajistis gen pou l retabli defasonpou tout malonnèt yo jije pou touttò yo fè peyi a. Nou gen dwa di seyon pakèt san karaktè ak diyite pat dwe sou moun. Lè yon vagabonrete sou lèzonn ap di si nou mankeyon senatè dega e kòm si noumanke moun li treprezante yodega. Se pa vrè di tou, paske sena-tè a dwe konpòte l kòm yon pèso-

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KreyòlAyiti avan tout lòt bagay

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rubriques ; soit engagé des procédures derecouvrement forcé contre LAHAITEL et FNC (blocage deleurs comptes bancaires depuisl’année 2007,Soit fait opposition à des notairesde passer tous actes translatifs depropriété auxquels FNC et/ou laHAITEL seraient parties ;

- Soit passé des instructionssimilaires à la Direction Généraledes Impôts (DGI) par l’interdic-tion d’enregistrement et de trans-cription d’actes de vente de biensim mobiliers auxquels FNC et/oula HAITEL seraient parties ;

soit mis la HAITEL sur listenoire de l’AGD, suite à la contes-tation par celle-ci du quantumd’un bordereau de droits de doua-ne assorti d’une amende substan-tielle dont paiement était exigé ;

Soit entamé des procédures deréalisation, par la BNC, d’hypo-thèques conventionnelles en avril2009 puis en avril 2011) ;

Du fait de l’absence de suitesdonnées aux différentes proposi-tions de règlements faites par laHAITEL depuis l’année 2007, etégalement de l’impossibilité pour

elle d’avoir accès aux valeurs blo-quées en banque, ou d’être en me -su re de passer commande et depouvoir dédouaner du matériels etaccessoires, son fonctionnementrégu lier s’est trouvé constammentparalysé et perturbé depuis lors,même par rapport à ses simplesobli gations de paiement des ga -ges, salaires et autres émolu-ments de ses employés;De leur côté LA HAITEL et FNC,chacun en ce qui les concerne, ontmenacé d’entamer des procédurestant administratives que judi-ciaires, tant contre l’ETAT que laBRH, LA TELECO, l’AGD ou leCONATEL, pour obtenir répara-tion de préjudices qu’ils ont esti-mé que ces Institutions leuravaient causés, a) par le faitnotam ment que l’ETAT, l’AGD etla DGI n’ont jamais accepté d’ac-corder à la HAITEL une franchisedouanière sur les équipements, enexécution d’un engagement en cesens pris en 2006, et similaire àcelles octroyées aux autres opéra-teurs concurrents ; b) par le faitque les harcèlements et blocagesde toutes sortes subis depuis 2006ont causé une chute considérablede plus de 80% de son chiffred’affaires entre 2006 et 2010.En résumé, les différents protago-

nistes, parties au présent protocoled’accord, se sont opposés notam-ment sur le bien-fondé, l’assiette,le quantum, l’effectivité, la légali-té, l’opposabilité, la véracité ou laliquidation des créances sui-vantes :

Le CONATEL réclame untotal de dix millions cinq cent cin-quante quatre mille six cent quatrevingt quatorze dollars et soixantedix centimes ($ US10.554.694,70) réparties en droitsd’exploitation MW (US $8.647.194,70), droits exploitationblocs de numéros (US1.600.000,00), dettes envers laDigicel (150.000,00) et dettesenvers la Comcel (US $157.000,00).

La HAITEL estime devoir à laCONATEL uniquement un mon-tant de US $4,489.024,39, au titredes droits d’exploitation des nou-velles fréquences utilisées par elleseulement à partir de 2006 ; Elleestime que la rubrique de factura-tion au titre de l’exploitation desblocs de numéros à huit (8)chiffres ne figure pas dans soncontrat, et ne pourrait être compta-bilisé qu’à compter de 2008,année au cours de laquelle lanumérotation à huit (8) chiffres aété établie, et ce, moyennant unaddendum au contrat initial du 25juin 1998 ; Elle estime égalementque le recouvrement d’éventuellesdettes vis-à-vis des autres opéra-teurs de téléphonie mobile necompète pas à au CONATEL.

La BRH, propriétaire de laTELECO de son côté revendiqueune créance totale équivalant àUS $ 48.696.143,56 découlantd’une part des droits d’exploita-tion cédés par la TELECO, soitUS $ 17.558.545,50 en capital,intérêts et honoraires depuis 1998,et US $ 31.137.598,06 en capital,intérêts et honoraires sur la mêmepériode, au titre du paiementannuel des droits d’exploitation àraison de cinq pour cent (5%) surle chiffre d’affaires annuel.La HAITEL a contesté ces mon-tants en arguant A) qu’elle n’a pu jouir normale-ment des droits d’exploitation luiayant été cédés du fait des pertur-bations multiples causées par lesquestionnables actions de l’Etatcontre elle;B) que son contrat avec la TELE-CO contient des clauses léonines,comme la duplication des droitsd’exploitation cédés, savoir unmontant forfaitaire global au titrede la cession des droits d’exploita-tion (article 2), et une variable« contrepartie du doit d’exploita-tion », payable par versementsannuels équivalant de cinq pourcent (5%) de son chiffre d’affairesnet (Article 5) ;C) En outre, lors même que cetteduplication de droits d’exploita-tion serait appliquée, le quantumdes valeurs réclamées tant auxtitres de l’article 2 que de l’article5 sont injustifiés d’après elle,parce que le contrat ne prévoit pasd’intérêts conventionnels ni sur lemontant de la cession des droitsd’exploitation de l’article 2, ni surles montants variables de l’article5, et que l’une des parties aucontrat ne peut valablement factu-rer des intérêts de manière unilaté-rale ;parce que l’une des parties ne peutseule décider seule de l’exigibilitéd’amendes ou d’honoraires derecouvrement substantiels, alors

qu’aucune action judiciaire enpaiement n’a été introduite pardevant une juridiction judiciaireou administrative quelconque, etdonc qu’aucune décision de justi-ce n’a consacré une obligationquelconque de la HAITEl à payerdes amendes, intérêts, honorairesou pénalités quelconques ; parce que les montants en princi-pal réclamés au titre de l’article 5ont été unilatéralement calculéspar la TELECO, sur une estima-tion unilatérale des chiffres d’af-faires bruts annuels de la HAITELdepuis 1998, alors que le senseffectif du libellé de l’article 5 ren-voie plutôt à un pourcentageannuel de 5% du chiffre d’affairesnet pris dans le sens de 5% desbénéfices nets annuels ( ???) .

La HAITEL a donc sollicitéque les montants réclamés aux ti -tres du double droit d’exploitationsoient ramenés à des quantumsplus réalistes et équitables de , des-quels, par compensation, seraitdéduit un montant équivalant àUS $3.054.084,00 dus à la HAI-TEL au titre des droits d’intercon-nexion avec la TELECO au 31décembre 2008.

Ainsi sa dette actuelle vis-à-visde la TELECO (ou BRH) pour lapériode de 13 ans et demi (juin1998 à décembre 2011) totaliserait$10.245.916,00 calculé commesuit : US $ 13.150.000,00 au titredes droits d’exploitation de l’ar-ticle 2, de juin 1998 a décembre2011 + US $ 150.000,00 au titredes 5% sur le chiffre du droitvariable annuel de l’article 5, pourla même période , moins US$3.054.084,00, représentant ladéduction sus-parlée.

Sur des crédits bancaires ac -cordés, totalisant l’équivalent d’ -en viron quatorze millions cinqcent mille dollars (US$14.500,000,00), la HAITEL aversé depuis 1998 l’équivalant deUS $ 15.600.000,00 environ autitre de remboursement tant d’unepartie du capital initial que desintérêts alors échus au moment

des paiements.Depuis l’année 2008, pour les

raisons sus-énoncées, elle n’a pucontinuer à honorer ses obliga-tions vis-à-vis de la BNC. Celle-ci, réclame qu’il lui reste devoirl’équivalent de US $10.583.791,80 dont l’équivalentde US $4.642.327,62 en capital,l’équivalent de US $ 3.030.916,04d’intérêts et l’équivalent de US$2.910.548,14 de pénalités diver -ses à titre d’honoraires d’avocatsqui découleraient de deux com-mandements de payer en date du8 avril 2011.

Afin de lui ménager des possi-bilités de remboursement, la HAI-TEL sollicite l’annulation des pé -nalités et accessoires mention-nées, ainsi que l’effacement desintérêts accumulés, de sorte que sadette vis-à-vis de la BNC puisseêtre ramenée au montant principaléquivalant à US $ 4.592.316,62,soit de manière détaillée :

39.447.747,02 Gourdes, équi-valant à US $ 962.140,17, soldeprincipal de l’obligation hypothé-caire du 19 décembre 2005, pourlaquelle FNC s’est portée caution,en affectant trois (3) immeublesen garantie de remboursement,savoir une propriété de 1.288 mè -tres carrés sise à Laboule, Com -mune de Pétion-Ville, une autrepropriété de 785,70 mètres carrés,à l’Habitation Corail Santo, sec-tion Etang du Jonc, Pétion-Ville,et un immeuble fonds et bâtissessise à Port-au-Prince, AvenueLamartinière, la propriété accu-sant une superficie de 1391 mètrescarrés ;

103.738.739,04 Gourdes,équivalant à US $ 2.530.213,14,solde principal d’une deuxièmeobligation hypothécaire du 20décembre 2005, pour lequel laSOHADECOSA s’est portée cau-tion, en affectant une propriétéfonds et bâtisses, à Delmas 1, lapropriété mesurant 1.122 mètrescarrés, six décimètres carrés, et dix

7Haïti-observateur 30 janvier- 6 fevrier 2013

Grande campagne d’évangélisation

L’Église adventiste Sarepa a l’honneur d’in-viter le public en général et les chrétiens en

particulier à la grande campagne d’évangéli-sation qu’elle organise du 12 janvier au 2février 2013 autour du thème : « Viens à

Jésus, il te tend la main ».

Au programme : prière d’intercession, louan-ge, témoignage, classe de Bible, chants spé-ciaux, point de santé, savoir vivre, prédica-tions, surprises… Cette grande campagned’évangélisation sera animée par le pasteur

Siméon Hugues Valérie.

Église Adventiste Sarepa : Delmas 48, entre lesrues Merisier et Roussan, de 5h a 7h30 P.M.

Téléphones : 3884-8617 / 3817-7410 / 3681-4535 / 3635- 6037

« Viens à Jésus, il te tend la main »Bienvenue à tous!

AvisÀ tous ceux que cela concerne

Haïti-Observateur, est une entité de presse baséeà New York (USA) depuis quarante-deux (42)ans. Avec des cen tres de distribution disséminésà travers le monde, H-O rejoint les lecteurs inté-ressés aux affaires haïtien nes dans la plupart despoints névralgiques de la diaspora haïtienne, etmême en Afri que. Ces entités, comme par lepassé, demeurent entièrement indépendantes dela ligne éditoriale du Journal. Conséque m ment,toute correspondance, de quelque nature qu’ ellesoit, doit être adres sée à son siège social telqu’indiqué régulièrement dans chaque édition.

Les personnes intéressées à ouvrir de nouveauxcentres de distribution, tant en Haïti que dans d’autrespays du monde, sont priées également de s’informer àla même adresse. Toutefois, elles devront se confirmeraux conditions de l’Admi nistration.

Nous vous remercions pour votre collaboration.

La Direction

PRoToCoLE D’ACCoRD EnTRE HAiTi TELECoM-MUniCATionS inTERnATionAL, S.A. (HAiTEL), Suite de la page 4

Suite en page 9

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journal du 30 janvier- 6 fevrier 2013 :hO 1/29/13 4:27 aM Page 7

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2e épisode après Perisodistasextranjeros, l’histoire met envedette DMA à Hong Kong Chinadans le contexte du lancement dela plateforme communication deMicrosoft.

neuf heures dix, il fait nuit.Tous les taxis étaient rouges, leurschauffeurs avec des yeux bridés.Tout le monde se ressemblait

d’ailleurs, l’étranger est perçu àdis tance. DMA quitte finalementl’aéroport avec une partie de sesbagages, il arrive en train au

centre-ville. En pleine manifesta-tion. Hong Kong accueille uneim portante foire sur la connectivi-té. Elle est réputée s’ouvrir à unjournalisme étranger international.Les manifestants assis longenttous les trottoirs, mais la police as -sure des couloirs de passage.Curieu se façon de procéder. Pho -tos interdites, semble afficher cette

nocturne. Il y a une certitude dansl’esprit de DMA, si les événe-ments devraient basculer, il seraitla première victime. Il ne parlait nimandarin ni cantonais. L’écriture,des petites maisons de bambou.Pas de Nord ni de Sud sur cette îleorientale. Yan a omis ce détail.Piégé, DMA commet sa première

erreur.Tragédie. Une pre mière nuit pas -sa, un premier jour. C’est un pre-mier tableau et ses artifices.

Le film n’est pas pour lessalles obscures, les supports nu -mé riques proposent mieux en

court métrage. Il est individuel,adapté, mais l’histoire est authen-tique. Réelle. L’histoire se passeen 2006, à HK, tandis que ce BoxOffice 2013 affiche 900 films chi-nois produits en 2012. L’écartavec 2011 est grand, mais la qua-lité n’a pas pris Rdv. « Ils sont tropclassiques et hors du temps »,déclare un cinéaste hongkongais,en plus de soupirer après uneautorisation du Parti communiste

qui n’y connaît absolument rienen matière de cinéma. Donc, pasd’intrique à mes dépens quand lecoût de la production se résume àun billet d’avion aller-retour enpassant par Londres sans y péné-trer. Plus les frais de séjour auxdépens de Microsoft Communi ca -tions.

Hong Kong est à l’ère dumarbre, l’Avenue des Stars propo-se une immense statue de BruceLee. Côté religion, le Big Boudhade Ngong Ping accapare aussi,mais opposé à la voie de l’Aéro -port international de HK. Il fautsavoir, car ce n’est pas la Mecqueen Arabie saoudite. Le voyage

était long, la traversée étalée surdes miles marins. Incalculables.DMA embarqua Heathrow Lon -don, sans avoir eu le temps de pis-ser sur un trottoir. Une manie,comme pour signer son nom dansune culture étrangère. DMA, encostume européen, un laptop dansla serviette, longeait une rue trèsfréquentée près d’un pont qui reliedeux rives. La fille, est perchée duhaut de l’escalier quand il l’aper-

çoit. Elle descend lente-ment les marches. Pleinfeu. Il l’observe, unefolle pensée en tête. Sielle descendait pour lui !La fille, belle com me unfélin, un croisement in -dou-chine réussi, ce zes -te oriental dans des char -mes sunamites. Tres seles pas. Une ga zel le, di -rait le comédien haïtien.Elle se dirige. La foule.Attrape DMA par ledouble Windsor qu’ils’était amarré depuisGenè ve. Il tourne la tête.

Il ne s’est pas trompé, ni ne rêve.Il est la proie de cette tigresse duBengale en plein Hong Kong.C’est l’essence du film.

DMA avait pris l’habitude dese faire briefer sur la culture dupays avant de partir. Yan était éta-bli sur le Vieux Continent depuis20 ans, il avait fait Paris avant des’installer à Genève. Chapeaufeutre à l’espion russe, mais il étaittrop fier pour l’être. C’était un vraiChinois mais qui parlait le françaisavec élégance. Ses manières aussi.Nous sommes en décembre 2006.DMA est confiant. Il est enposses sion d’un passeport de lamonarchie canadienne. Ce quisignifiait, un appel placé de n’im-porte quel téléphone au monde, et,un agent de la Reine se trouvaitdéjà à ses côtés. Yan expliqua àDMA ce qu’il fallait faire et ne pasfaire. C’est-à-dire comment secour ber et où ne pas se courber,parce que Hong Kong était bourréde voleurs. L’erreur survint mal-gré tout, ce qu’aurait dit tout bonAméricain. DMA remercial’hom me qui le guidait près deCen tral. Il lui dit, flatteur : « Iciressemble à un grand ChinaTown». La réplique claqua com -me un fouet : « Ici n’est pas ChinaTown, ici c’est China ». LeChinois l’abandonna sur place,dis parut dans la foule en un clind’œil. Figé pendant trente secon -des, DMA tenta de partir rapide-ment mais vers où ? Ce tableau dela panique est distribué à travers lefilm, à chaque fois, le choc descultures. Les images sont en accé-léré.

Quand DMA avait reçu seslettres d’accréditations, il croyaitpartir pour une simple foire del’International Telecom Union. Iln’avait pas établi la différenceentre le protocole de l’île et de laville hôte. Ni de celui du Continentet de l’organisation de la platefor-me de Microsoft Communica -tions. Comment tout cela lui était-il parvenu ? Une incroyable aven-ture l’avait mis sur la map. DMAavait l’habitude de pirater chezMicosoft et en temps de loisir, ildéveloppait le concept de la Géo -graphie cybernétique pour laquel-le il avait fait une demande demarque de commerce au Canada.Il tomba ainsi, sans le savoir,

depuis Londres, dans un réseausophistiqué de relations interna-tionales alambiquées les unes plusque les autres.

L’avion annonçait un change-ment de parcours, une légère dif-férence en fait. Il débarquait sur lapiste du nouvel aéroport au lieu del’ancien. DMA tombait à pic sur

une relation dynamique, carc’était pour impressionner les per-sonnalités internationales quivoyageaient à bord. Insignifiant, sivous partez pour la Chine, aucun

parent ne vous attend donc, pas dedifférence d’un aéroport à l’autre.Les mêmes taxis rouges semblentexclusifs et identiques. Le filmdélivre une caméra avare d’ima -ges, qui ne rate rien : Pays, méga-pole, multinationale. Évidem-

ment, le numérique en toile defond. Technologie et journalismeinternational. Mais ce n’est pasencore la fin.

Le petit détour à Van Chai.Pour le cinéma, on se serait trom-pé volontiers. C’était Bollywoodqui brillait de tous ses feux surl’avenue Van Chai. La grosse

prise pour DMA. Mais, sa secon-de erreur est survenue dans laconnexion du Subway de LaiKing, près de Kowloon. UnChinois lui tendit la main en lui

offrant « Jésus » dansun anglais local. DMA,les mises en garde deYan en tête, se cabra dufond de son siège.L’inconnu s’offusqua,lui reprochant de l’avoirhumilié publiquement,et les autres passagerscommencèrent à seprononcer. En chinois.En fait ça se lave enpublic aussi là-bas.C’est ainsi que l’auteurlibère un DMA quiquitte son hôtel àSheung Wan, se retrou-vant dans un train qui leramenait alors qu’ilavait hâte de revoir sesenfants. L’auteur ose, ilsymbolise la grandefamille chinoise parl’image de DMA quiretrouve ses enfants,sans préciser le pays dechute.

Le film est un mé -lan ge de passion et d’ étran getés,mais ce qui ne fait de lui un filmsur la psychanalyse.

Merci d’y croire [email protected]

8 Haïti-observateur 30 janvier- 6 fevrier 2013

SUR LA ROUTE DU CINEMA

Foreign Journalism in China

Dan Albertini

China Bejin Kun Fu Org

Abakar Sougui Chad

Hong K China Taxis

Korean Board

journal du 30 janvier- 6 fevrier 2013 :hO 1/29/13 4:27 aM Page 8

Page 9: Haiti-Observateur-30janvier-6fevrier2013

9Haïti-observateur 30 janvier- 6 fevrier 2013

es superficies respectives de 523mètres carrés, 1025,27 mètres carrés,528,12 mètres carrés, 421,36 mètrescarrés et 311,10 mètres car rés, deux(2) à Port-au-Prince de 1813 et 1062mètres carrés, une (1) à la Croix-des-Bouquets de 558, 65 mètres carrés, etune (1) à Gressier de un carreau vingtcentièmes ;

US $1.099.963,31, solde princi-pal d’une troisième dette vis-à-vis dela BNC.

De même, sur l’équivalent de US$ 14.454.533,74 que réclame la DGIet l’AGD ( ????)

dans différents bordereaux detaxes, droits et impôts incluant despénalités, amendes, intérêts, la HAI -TEL sollicite de ramener le montantde sa dette vis-à-vis de la DGi à281.491.142,83 Gourdes, soitl’équivalent de US $ 6.865.637,63au 31 décembre 2009 ( ???) aprèsannulation no tamment des45.288.145,16 Gourdes de pénalitésde TCA (soit de l’équivalant de US $1.104.588,90).

La HAITEL demande d’autrepart que soit annulée la créance récla-mée de l’AGD en totalité, pour lescauses mentionnées au préambule,savoir le fait que la HAI TEL a subi unmanque à ga gner qu’elle estime àplus de US $ 30.000.000,00 au titredes droits de douane payés à l’AGDde 1998 à 2006, malgré l’engagementde l’ETAT à lui octroyer une franchi-se douanière analogue à celle desautres opérateurs concurrents.Qu’ainsi la HAITEL de man de annu-lation du bordereau contesté du 25mai 2007 ainsi que celui du bordereaurectificatif du 4 juillet 2007, le pre-mier émis pour 443.714.901,03Gourdes incluant une amende globa-le de 286.822.919,02 Gourdescontestée dans son fondement mêmedepuis les mois de mai et juin 2007, etle second, en date du égalementcontesté, émis pour un montant recti-ficatif de 169.778.748,00 Gourdesdont 123.635.555,07 Gourdes depénalités .

En sa qualité de caution solidairede la HAITEL , FNC s’est trouvéconfronté à des demandes de paie-ment produites par la BNC pour lemontant principal de 39.447.747,02susmentionné, plus intérêts et acces-soires également réclamées à la HAI-TEL, et pour le recouvrement des-quelles une procédures de réalisationde l’hypothèques conventionnelle du19 décembre 2005 a été entamées surses trois (3) immeubles personnelsaffectés en garantie ;

De même, la CompagnieHaïtienne de Développement et deConstruction, S.A., (COHADECO-SA), entreprise contrôlée par FNC,s’est trouvée confrontée à des deman -des de paiement produites par la BNCpour le montant principal de103.738.739,04 Gour des, susmen-tionné, plus intérêts et accessoireségalement réclamées à la HAITEL, etpour le recouvrement desquelles uneprocédures de réalisation de l’hypo-thèques conventionnelle du 20décembre 2005 a été entamées sur sesonze (11) immeubles affectés engarantie ;

Dans le cadre du présent protoco-le d’accord, la HAITEL sollicite quel’ETAT et les Institutions créancièresparties au présent protocole d’accordfassent droit aux demandes de rené-gociations de leurs créances, pour lesmotifs ci-dessus énoncées, et égale-ment par rapport aux points suivants :a) déséquilibre face à la concurrenceau détriment de la HAITEL, depuisl’arrivée des autres opérateurs de télé-phonie mobile et l’octroi à ceux-cid’avantages non étendus à la HAI-TEL ; b) libre jeu de la concurrencenon appliquée du fait des obstacles aumaintien d’une concurrence effectiveayant été dressés sur son parcours(avan tages accordés aux autres opé -rateurs, tels que franchise douanière,et n’ayant pas été étendus à elle) ; c)Influence illégitime exercée à son

encontre du fait d’avantages tirés surelle, de par la situation d’Autorité del’Etat et de certains de ses démembre-ments (persécution et harassements,blocage de comptes plutôt que rené-gociation, mesures coercitives prisesunilatéralement contre elle, et la pous-sant à la faillite plutôt qu’au redresse-ment).

La HAITEL sollicite égalementque soient données mains-levées desoppositions à paiement (ou interdic-tions faites) pratiquées notamment ès-mains de la BNC, de la SCOTIA-BANK, de la UNIBANK et de laBANQUE PO PU LAIRE HAITIEN-NE (BPH), et totalisant au 31 octobre2011 les valeurs de 37.031.758,77Gour des US $ 119.511.51.

la HAITEL et FNC demandentde plus que des mainlevées globalessoient signifiées aux notai res de laJuridiction du Tri bunal de PremièreInstance de Port-au-Prince, en ce quia trait à toutes oppositions à passationd’actes translatifs de propriété par laHAITEL et/ou FNC et ayant pu leuravoir été faites par l’ETAT, l’un oul’autre de ses démembrements, et/oul’un ou l’autre des Institutions partiesau présent protocole;

En outre, FNC sollicite que luisoit facilitée la réalisation d’une ventede quatre carreaux et demie de terrelui appartenant et situés dans laCommune de Tabarre, laquelle venteprojetée fait l’objet de négociationsavancées avec un acquéreur poten-tiel, la dite facilitation pouvant se fairepar une attestation de non objection àcette vente, qui sera adressée parl’Etat Haïtien aux Parties concernées,ce par tout moyen de droit. FNC pré-cise que cette demande est faite demanière à lui permettre de pouvoirdisposer de la somme de un millionde dollars américains qu’il distrairadu prix de la vente aux fins d’effec-tuer des versements sur les dettes dela HAITEL arrêtées plus bas, ce quiest accepté par les autres Parties auprésent protocole d’accord.

(nB Pour des raisons d’oppor-tunité et de sécurité FnC souhaite-rait que ce paragraphe ne figurepas dans le protocole…), à chargepar les Parties de régler cette affai-re de manière séparée et confiden-tielle)

FNC demande que les deman deset poursuites diligentées tant contrelui personnellement que contre laCOHADECOSA, en leurs qualitésde cautions solidai res de la HAITELsoient interrompues ;

En considération des faits men-tionnés plus haut, les parties recon-naissent être conscientes

a) de leur responsabilité commu-ne dans la recherche de dépassementdu statu quo actuel caractérisé par desmesures coercitives ou d’exécutionforcée à l’encontre de la HAITEL,qui ne peuvent en fin de comptequ’aboutir à la faillite pure et simplede celle-ci, alors que pour l’année fis-cale 2006-2007, la HAITEL se posi-tionnait comme la quinzième (15e)plus grande Entreprise d’Haïti entermes de taxes, doits et impôts versésà l’Etat Haïtien , soit un total d’alorsde ………………… Gourdes, dont………………… Gourdes payés àla DGI et ………………….Gourdes versés à l’AGD

b) de leur responsabilité commu-ne dans la recherche, plus constructi-ve, de mécanismes permettant à ladite société de pouvoir se redresser,regagner la con fiance collectivité etde ses clients, et valoriser tant sesinvestissements initiaux que ceux àvenir ;

c) de leur responsabilité commu-ne d’être acteur du libre jeu d’unesaine et loyale concurrence entre lesacteurs du domaine de la communi-cation, en application notammentd’un Protocole d’En tente en date du20 juillet 2006 entre l’Etat haïtien etles opérateurs de téléphonie mobile,prévoyant qu’un traitement égalitairesoit accordé à ceux-ci, et que le régi-me douanier et fiscal appliqué auxmatériels et équipements de la

Compagnie concurrente DIGICEL,soit également réservé aux autresopérateurs

Pourquoi, les Parties, ci-dessusdésignées, ont conclu un protocoled’accord en vue de mettre fin à l’inté-gralité des litiges et notamment ceuxcités dans le présent préambule.

i LEST ARRETE ET ConVEnUCE QUi SUiT :

Article 1 : objet - Fin de tous litigesactuelsAprès de multiples négociations, lasociété HAITI COMMUNICA-TIONS INTERNATIONAL, S.A.(HAITEL), le sieur Franck N. CINE,l’ETAT HAITIEN, le CONSEILNATIONAL DES COMMUNICA-TIONS (CONATEL), la BANQUEDE LA REPUBLIQUE d’HAITI(BRH), la DIRECTION GENERA-LE DES IMPOTS DGI), la BAN -QUE NATIONALE DE CRE DIT(BNC) et l’AD MINIS TRA TIONGENERALE DES DOUA NES(AGD) ??? ont décidé de mettre fin àtous les litiges les opposant ou pou-vant les opposer à l’avenir relatifs àl’objet des présentes.

Les Parties décident donc defaire des concessions réciproques etde conclure un protocole d’accord telque les y autorise l’article 925 duCode Civil Haïtien en ce qui a traitaux contrats régis par le Droit Privé,ainsi que les Pouvoirs exorbitants del’Etat pour les contrats administratifsauxquels il est Partie. L’accord porteégalement sur tous litiges éventuelspouvant découler des faits mention-nés ci-dessus ou du contenu des actesjudiciaires et extra judiciaires ayantpu avoir été signifies par l’une oul’autre des Parties.

L’accord inclut en outre une pro-messe ferme et irrévocable de renou-vellement du contrat d’exploitationde la HAITEL, pour une période dequinze (15) années entières et consé-cutives devant courir à compter de ladate d’expiration du contrat initial du25 juin 1998, moyennant un montantde quinze millions de dollars améri-cains (US $ 15.000.000,00) qui serontpayées selon les modalités définiespartiellement aux présentes, ainsi quecelles à négocier ultérieurement parles parties concernées.Le présent protocole d’accord règleles différends ayant opposés les par-ties, dans leur intégralité, de façondéfinitive et irrévocable.

Article 2 : . - Montants – Effets vis-à-vis des Parties

Le CONATEL accepte de rame-ner sa créance globale vis-à-vis de laHAITEL à un montant forfaitaire glo-bal de quatre millions quatre centquatre vingt neuf mille vingt quatredollars américains et trente neuf cen-times or (GDES $4.489.024,390, oula contrepartie de cette somme enGourdes haïtiennes au taux de réfé-rence de la BRH au jour du/des verse-ment(s). La HAITEL s’engage deson côté à honorer cette dette vis-à-visde la CONATEL, qui accepte, selonles modalités prévues à l’article 4 desprésentes.

Le CONATEL et la HAITELreconnaissent d’autre part que lasignature du présent protocole d’ac-cord emporte renonciation par leCONATEL à son avis de résiliationdu contrat d’exploitation de la HAI-TEL notifié à celle-ci par courrieradministratif en date du 14 mai 2008.

La BRH et l’ETAT HAITIENacceptent de ramener leurs créancesglobales aux droits de la TELECOvis-à-vis de la HAITEL à un montantglobal de dix millions deux cent qua-rante cinq mille neuf cent seize dol-lars américains (US $ 10.245.916,00)ou la contrepartie de cette somme enGourdes haïtiennes au taux de réfé-rence de la BRH au jour du/des verse-ment(s). La HAITEL s’engage deson côté à honorer cette dette vis-à-visde la BRH et de l’ETAT HAITIENqui acceptent (aux droits de la TELE-

CO), selon les modalités prévues àl’article 4 des présentes.

Vis-à-vis de la HAITEL, la DGIet l’ETAT HAITIEN acceptent deramener leurs créances globales autitre des taxes, droits et impôts diversréclamés, à un montant global de158.491.142,83 Gourdes (équivalentà six millions huit cent soixante-cinqmille six cent trente sept dollars amé-ricains et soixante trois centimes or(US $ 6.865.637,63), laquelle valeurreprésente les montants arrêtés par laDGI, fin 2011, suite aux vérificationsdes agents de la Direction des GrandsContribuables (DGC) pour les années2006, 2007, 2008 et 2009, laquellevaleur est également établie aprèsacceptation par la DGI et L’ETATd’annuler des amendes de TCA pourla dite période totalisant par elles-mêmes 45.288.145,16 Gourdes depénalités de TCA (soit de l’équivalantde US $ 1.104.588,90), et après éga-lement acceptation par la DGI etl’ETAT d’annuler les avis de cotisa-tion ci-après mentionnés, au vu deleurs contestations valablement argu-mentées par la HAITEL dans unmémorandum du 28 janvier 2008(avis de cotisation Nos 1712018111,1717010664-5, 1717010661-0, 172 -2015862-5, 1717011557-1, 1512 -005390-8, 1617008397-3 totalisant27.953.677,17 Gourdes emis en 2006et 2007, aux titres d’acompte provi-sionnel, exploitation, CFGDCT/COMP, IRB, AMENDE/IRB).

Pour l’acquittement de ces borde-reaux à émettre (et/ou) déjà émis,totalisant 158.491.142,83 Gourdes, laDGI et l’ETAT HAITIEN acceptent,les modalités de paiement mention-nées à l’article 4 ;

La BNC accepte de ramener sescréances globales en Gourdes et endollars sur la HAITEL à des montantsrespectifs globaux de 39.447.747,02Gourdes (équivalant à US $962.140,17) au titre de l’obligationhypothécaire du 19 décembre 2005,103.738.739,04 GOURDES (équi-valant à US $ 2.530.213,39) au titrede celle du 20 décembre 2005 et US$1.099.963,31 au titre du prêt accordéle …………. ???, soit à un montantglobal équivalant à US $4.592.316,87.

La HAITEL s’engage de son côtéà honorer ces dettes ces vis-à-vis de laBNC, qui accepte, selon les modalitésprévues à l’article 4 des présentes

Il est en outre entendu que lesintérêts sur les soldes en principal sus-mentionné des prêts bancaires dont laBNC poursuivait le recouvrement parvoie forcée, seront ramenés aux tauxrespectifs de …. pour cent l’an(….%/an) sur le prêt du 19/12/2005.,de …. pour cent l’an (….%/an) sur leprêt du 20/12/2005 de …. pour centl’an (….%/an) sur le prêt du…………. , Il est entendu, qu’en casde nécessité, et pour toute raisond’opportunité liée aux exigences defonctionnement interne de la BNC,celle-ci, FNC et LA HAITEL con -cluront tout accord séparé relatif à cesmodifications des taux d’intérêts, etaux nouvelles modalités de rembour-sement. Il est cependant d’ores et déjàentendu que ces nouveaux taux d’in-térêts entreront en application à l’ex-piration d’un moratoire de …. mois,soit au …………………… 2012présentement accordé par la BNC. (Sila dette globale se trouve soldée depar la dation en paiement, ce para-graphe devient inutile)La BNC et la HAITEL reconnaissentque le présent protocole d’accordemporte renonciation par la BNC auxprocédures de réalisations des hypo-thèques conventionnelles entaméespar elle au cours de l’année 2011. Ilest cependant entendu que les autresclauses des différents contrats hypo-thécaires liant les parties resterontd’application.

L’AGD reconnait le bien fondédes demandes d’annulation de sesbordereaux No. C-36418A du 24 mai2007 émis à titre de bordereau supplé-mentaire de celui du 22 décembre2006, et C36418-B du 29 juin 2007

(bordereau supplémentaire rectifica-tif). L’AGD reconnait de ce fait que laHAITEL ne lui doit rien au 31décembre 2011.

Article 3. Promesse de concessionEn outre, L’ETAT HAITIEN et LECONATEL promettent d’ores et déjàd’accorder à la HAITEL à titre deconcession, pour une durée de quinze(15) années entières et consécutives àcourir à compter du 26 juin 2013( ???), le droit d’exploiter sur une basecommerciale non exclusive ( ???) unsystème de téléphonie mobile cellu-laire sans fil de norme TDMA (ouCDMA) ? qui pourra évoluer verstoutes normes compatibles, moyen-nant le prix de quinze millions de dol-lars américains (US $ 15.000.000,00)qui seront payées selon les modalitésmentionnées aux présentes, ainsi quedans le contrat à intervenir ultérieure-ment pour le solde restant alors dûaprès le versement par anticipationmentionné plus bas.

A cet effet, l’ETAT HAITIEN etla BRH, aux droits de la TELECO,reconnaissent 1o) que la conclusiondu présent protocole d’accord vautsignification par la HAITEL, de savolonté de continuer à bénéficier ducontrat, tel que le prévoyait l’article15, 1er alinéa du contrat du 25 juin1998 entre la TELECO et la HAI-TEL; 2o) que le deuxième alinéa dumême article 15 est tacitement modi-fié du fait de la promesse ci-dessusfaite de renouvellement du contratpour une période de quinze (15) ans,à charge par les parties concernées deconclure un accord séparé contenantla dite modification, si elles l’estimentnécessaire ; 3o) que dans le nouveaucontrat de concession les avantagesaccordés aux autres opérateurs detéléphonie mobile soient étendus à laHAITEL (franchise douanièrenotam ment sur les équipements etmatériels d’exploitation….)

Article 4 : Modalités de paiementvis-a-vis de chaque institution. En vue du règlement global des dif-férents montants arrêtés ci-des -sus, totalisant l’équivalant de US $26.122.884,64 pour les dettes conso-lidées et $ 15.000.000,00 pour le prixde la concession à venir, les Partiesaux présentes conviennent des moda-lités suivantes de paiement :

Dès que les mainlevées auxBanques seront effectives, savoir aus-sitôt que les Banques concernéesauront vidé leurs mains en celles de laHAITEL par l’intermédiaire du man-dataire sus-désigné, savoir pour lesmontants respectifs de 9.812.410,92Gourdes et US $ 53.436,93 (Uni -bank),13.140.645,75 Gourdes et US$ 40.126,31 (Scotiabank), 153.737,13Gourdes et US $2.281,61 (BPH),13.924.964,97 Gourdes et US $23.666,66 (BNC), faisant en tout lestotaux respectifs de 37.031.758,77Gourdes et US $ 119.511,51, l’équi-valant de cinquante pour cent (50%)de ces valeurs (soit 18.515.879,38Gourdes et US $ 59.755,75 serontversés aux entités créancières (CO -NATEL, BNC, DGI et BRH/ETATHAITIEN aux droits de la TELE-CO), au prorata (en chiffres arrondis)de leurs créances respectives sur laHAITEL par rapport à la dette globa-le de celle-ci.

Il sera ainsi versé 1) à la CONA-TEL, titulaire de 17% de la dite detteglobale, les montants respectifs deGDES 3.147.699,49 et US $10.158,47 , 2) à la DGI, titulaire de26% de la dite dette globale, les mon-tants respectifs de GDES4.814.128,63 et US $ 15.536,49, 3) àla BNC, titulaire de 18% de la ditedette globale, les montants respectifsde GDES 3.332.858,28 et US $10.756,03, 4) à la BRH/ETAT HAI-TIEN, aux droits de la TELECO, titu-laire de 39% de la dite dette globale,les montants respectifs de GDES7.221.192,95 et US $ 23.304,74, Dès que l’attestation de non objection

PRoToCoLE D’ACCoRD EnTRE HAiTi TELECoM-MUniCATionS inTERnATionAL, S.A. (HAiTEL), Suite de la page 7

Suite en page 13

journal du 30 janvier- 6 fevrier 2013 :hO 1/29/13 4:27 aM Page 9

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AAprès les malheureusesex périences nées demau vaises élections or -ganisées sous les régi -mes Lavalas de Jean-

Ber trand Aristide et de René Pré val,l’apôtre du changement est loin derompre avec ce passé qu’il a dénon-cé avec tant de virulence lors de sacampagne électorale. À son tour deveiller au déroulement dans l’ordreet la légalité du scrutin, Mi chelMar telly semble opter pour mar chersur les brisées de ses prédécesseursde Lavalas, tout en affichant des op -tions de duvaliéristes. D’ores et dé -jà, se dégagent des pri ses de posi-tion oppositionnelles par rapportaux actes nettement anti-électionsposés par le chef de l’État, de mêmeque ses attitudes ambiguës à l’égarddu processus qui font croire à plusd’un qu’il œuvre pour piéger la te -nue des élections sénatoriales, mu -nicipales et locales, lesquelles au -raient dû être déjà programmées.

En effet, des interventions on nepeut plus troublantes concernant lesprochaines élections ont été faites,au cours de ces derniers jours, pre-nant à partie la subtile duplicité duprésident dans le dossier des élec-tions; tandis que d’autres n’entre-tiennent aucun doute qu’il utilisel’influence et les pouvoirs de la pré-sidence pour piéger le processus deformation d’un conseil électoralhabilité à organiser et à gérer cescru tin en toute indépendance etdans le respect de la Constitution etde la Loi électorale. Si la présidencepersiste à multiplier les initiativesvisant à faire dérailler le processusde formation de l’organisme électo-ral, afin de réunir tous les pouvoirsentre les mains de l’Exé cutif, il auradéclenché une campagne tous azi-muts aux ramifications incalcu-lables contre ses ambitions démesu-rées.

Suite à l’intervention de la « Pla -teforme Religions pour la paix »ayant favorisé la formation du «Col -lège transitoire du Conseil électoralpermanent » devant réaliser lesélec tions pour renouveler le tiers duSénat et désigner les responsablesdes Collectivités territoriales, desmembres de la communauté inter-nationale, comme d’habitude, ontvite annoncé leur intention de finan-cer ces élections. À cet te fin, lesÉtats-Unis d’Améri que et le Brésilont été parmi les pre miers à offrirl’aide financière. D’autres acteursont fait chorus avec ces deux gou-vernements en sous crivant au finan-cement des prochaines consulta-tions populaires.

Mais l’attitude évasive de Mi -chel Martelly concernant le renou-vellement du tiers du Sénat inquiètetellement le président de l’As -semblée nationale qu’il a trouvé né -cessaire d’adresser un SOS à lacommunauté internationale. Le sé -nateur Simon Desras a sollicité l’in-tervention de celle-ci afin d’ exer cer

des pressions sur le président haï-tien pour qu’il organise le prochainscrutin. Le cri d’alarme lan cé parM. Desras est loin d’être une inter-vention isolée, car d’autres se sontélevées pour dénoncer la fourberiedu président. C’est ce qui inspire leretrait de « Religions pour la paix »,qui n’entend point se faire passerpour complice dans l’entreprisemal honnête à laquelle se livre leprésident Martelly dans la mise enplace de l’organisme électoral.

Médiatrice, pendant trois mois,dans l’épineuse question de la créa-tion du Conseil électoral, la «Pla -teforme Religions pour la paix» adécidé de mettre fin à ses bonsoffices. Cette décision des reli gieux,annoncée dans une lettre adres séeau président et au Parle ment, faitsuite au refus des trois membresdésignés originellement par le Con -seil supérieur du pouvoir judiciaire(CSPJ), aujourd’hui ap pelés à sedémettre, de se réunir avec lui. Sal -na ve Exantus, Yves Be noît Jean-Marie et Patrick Métellus, siégeantau CEP au nom du CSPJ, suite à desélections dites « illégales » et « anti-constitutionnelles » s’obstinent àrester en fonction. Mais, par soucide mettre les pendules à l’heure, leCSPJ a nommé trois nouveauxmem bres pour remplacer ces der-niers. Il s’agit d’Ap plyx Félix, deCarole Floréal Ducler vil et de Léo -pold Berlange. Mais les trois pre-miers conseillers électoraux dé -signés illégalement refusent d’ aban -donner les postes qu’ils occupentdésormais illégalement au sein duCEP.

De son côté, loin d’appeler lesconseillers récalcitrants à l’ordre, leprésident Martelly, à l’instar dePonce Pilate, s’en lave les mains. Laprésidence reste sur sa position, àsavoir : « Il ne revient pas à nous deles faire partir. C’est le CSPJ quinous a envoyé ces trois noms, c’està lui de les convaincre de partir. Onpeut toujours solliciter les bonsoffices de l’exécutif, mais ce n’estpas notre responsabilité ».

Pour sa part, le CSPJ attend unedécision du chef de l’État pour con -gédier les trois membres du CEP ysiégeant illégalement. Par le biaisd’un de ses membres, cette institu-tion justifie son appel à l’interven-tion du président Martelly en soute-nant : « Puisqu’ils ont été nomméspar un arrêté, il faut prendre unautre arrêté (...) ».

Certes, l’attitude des représen-tants contestés du CSPJ a égalementsuscité l’intervention du sénateurJean-Baptiste Bien-Aimé, représen-tant le nord-ouest. À son avis, « Leprésident Martelly doit assumer sesresponsabilités en vue de faciliter leretrait des concernés et trouver uneissue à la crise née de la formationdu Conseil électoral permanent ».

La stratégie du président Martel -ly pour la mise en place de l’institu-tion électorale s’inscrit dans la mê -

me logique des pratiques abusivesd’Aristide et de Préval, lesquellesont abouti à la création de CEPsfaits sur mesure, et qui ont accouchédes élections frauduleuses. Lanation endure encore les crises néesde ces organismes électoraux dontles conseillers dévoyés ont orientéles résultats des scrutins dans le sensdes intérêts des décideurs poli-tiques, contrairement aux vœux desvotants et du peuple haïtien. Quoiqu’on dise et fasse, les conflits irré-conciliables ayant entraîné la mau-vaise gouvernance et les blocagesinstitutionnels sont imputables auxmauvaises élections financées par lacommunauté internationale. Car,plus intéressée à résoudre les crisesà court terme, celle-ci cautionnetoujours des solutions bouche-trouqui entraînent des crises encore plusgraves.

Dans le passé, les forces vives dela nation n’ont pas su tenir tête auxchefs d’État affairistes, encoremoins à des ambassades dont l’im-

plication se fait en fonction des in -térêts de leurs pays respectifs.Nonobstant les importantes res-sources que les bailleurs de fondstraditionnels d’Haïti investissentchez nous, y compris leurs finance-ments des élections, il incombe aupeuple haïtien de décider de sa des-tinée. Si les scrutins servis par nosdirigeants, avec la complicité agis-sante de la communauté internatio-nale, lèsent les intérêts de la majori-té des Haïtiens, il faut les dénoncersystématiquement, et avec véhé-mence.

En clair, Michel Martelly sedébat comme un beau diable pourdoter le pays d’un CEP appelé àconsolider sa mainmise sur le pou-voir. Le pays n’a pas besoin de subirune réédition des manigancesd’Aristide et de Préval. Il faut à toutprix faire obstacle à toutes ma -nœuvres du président Martellyvisant la mise en place d’un CEPfait sur mesure.

10 Haïti-observateur 30 janvier- 6 fevrier 2013

ÉDITORIAL

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11435-6235Tél. (718) 812-

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Haïti élections : De nouvellescrises en passe d’être créées

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AAfter the unfortunate ex -periences born of faul -ty elections under La -va las regimes of Jean-Bertrand Aristide and

René Préval, the apostle of changeis far from breaking with the pasthe denounced with such virulenceduring his election campaign. Inturn to ensure that law and orderpre vail in the balloting process, Mi -chel Martelly seems to be walkingin the footsteps of his Lavalas pred-ecessors while acting like the Du -valierists. Already, an oppositionalstance in relation to acts that areclearly anti-election caused by thehead of state are emerging, as wellas his ambiguous attitudes towardsthe process, clearly suggesting toall that he is striving to boycott thesenatorial, municipal and localelec tions that should have alreadybeen scheduled to be held.

Indeed, the most disturbing in -ter ventions about the upcomingelections have been made duringthe last few days against the subtlydeceitful actions of the president inthe case of the elections; while oth-ers maintain that without a doubt heis using the influence and powers ofthe presidency to compromise theprocess by which is formed an elec-toral board empowered to organizeand manage the elections independ-ently and in accordance with theConstitution and the electoral law.If the president continues to multi-ply efforts to derail the formationprocess of the electoral body inorder to gather and centralizepower in the hands of the Exe cu -tive, he would have triggered a vastcampaign of incalculable ramifica-tions against his gross ambitions.

Following the intervention of“Religions for Peace Platform,“which contributed to the formationof the “Transient College of thePer manent Electoral Council” res -ponsible for organizing electionsaimed at renewing one third of theSenate and appointing responsiblelocal authorities, members of thein ternational community, as usual,have quickly announced their inten-tion to finance the vote. To this end,the United States of America andBrazil were among the first to offerfinancial assistance. Other playershave chimed in with both govern-ments, agreeing to finance futureconsultations.

But Michel Martelly’s evasive-ness about renewing the third of theSenate has so worried the Presidentof the National Assembly that hefound it necessary to send an SOSto the international community.Sena tor Simon Desras sought theintervention of the latter to exertpressure on the Haitian president topush him to organize the next elec-tion. The alarm sounded by Mr.Des ras is far from being an isolatedcry, because others are raising theirvoices to denounce the treachery of

the president. That inspires thewith drawal of “Religions for Pea -ce,“ which has no intention of beingpart of/or accomplice to dishonestacts in which President Martelly isengaged in his especially suitedcreation of the electoral body.

After playing the role of media-tor in the thorny issue of the cre-ation of the Electoral Council forthree months, “Religions for Pea -ce“ has decided to terminate itsgood offices. This decision of thereligious sector, announced in a let-ter to the president and Parliament,follows the refusal of the threemembers originally appointed bythe Higher Council of the Judiciary(French acronym CSPJ) havingcalled on them to resign, to meetwith it. Salnave Exantus, Yves Be -noît Jean-Marie and Patrick Metel -lus, sitting at the CEP as representa-tives of the Supreme Council, fol-lowing elections deem ed “illegal“and “unconstitutional,“ stubbornlyremain in office. For the sake ofputting the record straight, theSupreme Council has appointedthree new members to replacethem. They are: Applyx Felix,Caro le Floréal Duclervil and Léo -pold Berlangé. But the first threeelectoral advisers appointed illegal-ly refuse to abandon positions theynow occupy illegally within theCEP.

For his part, far from calling therecalcitrant councilors to order,President Martelly, like PontiusPilate, washes his hands. The posi-tion held by the chief of state is asfollows: “it’s not up to us to makethem step down. The CSPJ hadsent us these three names it’s upto it to convince him to resign.You can always seek the goodoffices of the executive, but it’snot our responsibility.”

For its part, the Supreme Coun -cil is awaiting a decision of theHead of State to dismiss its threemembers of the CEP who are sittingillegally. Through one of its mem-bers, the institution justifies its callfor the intervention of PresidentMar tel ly arguing: “Because theyhave been appointed by a decree,it must take another order (...).”

The attitude of the controversialrepresentatives of the CSPJ alsoprompted the intervention of Sena -tor Jean-Baptiste Bien-Aimé, repre-senting the Northwest. In his opin-ion, “President Martelly mustassume his responsibility in orderto facilitate the withdrawal of theconcerned individuals and find asolution to the crisis resultingfrom the formation of the Perma -nent Electoral Council.“

President Martelly’s strategy forthe implementation of the electoralinstitution is consistent with Aristi -de and Préval’s policies, which ledto the creation of custom-madeCEP’s having given way to fraudu-lent elections. The nation still

endures crises arising and resultingfrom these electoral bodies whosedelinquent councilors have directedthe election results so as to satisfythe interests of policy-makers, con-trary to the wishes of the voters andcitizens. Whatever is said and done,irreconcilable conflict resulting inpoor governance and institutionalbottlenecks are due to bad electionsfunded by the international commu-nity. Because, being more interest-ed in short-term solutions to crises,it rather endorses stop-gap meas-ures which then result in even moreserious crises.

In the past, the nation’s politicaland intellectual resources were un -able to stand up to speculator Headsof State, let alone foreign embas -sies involved in Haitian affairs inthe sole interests of their countries.Notwithstanding the significant

resources that Haiti’s traditionaldonors would like to invest there,including their financing of elec-tions, at the end of the day it’s up tothe Haitian people to decide theirdestiny. If the elections organizedby our leaders, acting with the com-plicity of the international commu-nity, go counter to the interests ofthe majority of Haitians, we mustdenounce them systematically andvehemently.

Clearly, Michel Martelly isstruggling like a stuck pig to pro-vide the country with a CEP suit-able to further consolidate his gripon power. The country mustn’t un -dergo a repeat of Aristide and Pré -val’s shenanigans. We must, at allcosts, prevent all maneuvers byPresident Martelly aimed at creat-ing a custom-made CEP.

11Haïti-observateur 30 janvier- 6 fevrier 2013

EDITORIAL

new elections in Haiti: newcrises about to be created

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ViCToRioUS ATTiTUDE

o.S. MARDEn (Continued) Presented by irlène Augustin-Whiteman

Do not forget, you are a divine being Take the victorious attitude, and think of yourself as animmortal divine being, having a wonderful health, a vigorousconstitution, a sublime intelligence. Every morning upon get-ting up, at night when laying down, and all the times that youthink of it in the course of the day, firmly affirm the fact ofyour physical, mental and moral perfection. Constantly affirmit mentally, and when you are alone, orally: “I am in goodhealth because I am the child of God. God is my life. It is thegreat creative power which supports me and raises me everymoment. This power perpetually recreates me, and endeavorsto carry out in me the plan which was the original plan of mybeing when I was created. I must cooperate with this power,today and every day. I must work on being perfect as mycelestial Father is perfect.”

There is a great strengthening power in the simple resolu-tion to be well, strong and vigorous, in the relentless assertionof the perfect ideal that the Creator had when creating us. Toseparate ourselves from this ideal is to separate from God,from perfect health, from the reality of the perfect beingdesired of Him.

Regard yourself as the winner and not the victimAs long as we think of illness, doubt our strength and vigor, asa long time as we keep the conviction of a weakness or ahereditary tendency to illness, that we consider ourselves asthe victim, instead of being the winner over bad health, inshort, as a long as the mental model is defective, perfect healthis impossible. An overflowing and merry health can be estab-lished only by right thinking and right living, maintainingthoughts of health instead of thoughts of illness, of strengthinstead of weakness, of harmony instead of discord, by havingthoughts of truth instead of thoughts of error, thoughts of love,instead of thoughts of hatred, of thoughts which raise insteadof thoughts which depress.

Patients, use your curing power As of now, a great number of doctors - and soon all will cometo that – are teaching their patients how they can make use ofthe great curative power of thought, the miracle capacity of theright thought, which links them with the Force which is in theflesh, but which does not form part of it.

They will show each patient which are the attitudes of thespirit, the affirmations and autosuggestions which can main-tain their being in harmony; they will teach them the benefi-cial use of suggestion. The doctor of the future will largely useas remedies, mental ideas, attitudes and suggestions.

The time will come when parents and teachers will realizethe formidable force for character building which lies in theassertion of health, plenitude, and harmony. They will teachthe children to exercise this power which will drive out dis-cord and disease. They will teach young people the assertionof the perfect ideal, and to keep in their mind the model of theperfect man, the perfect woman, and not that of a beingspoiled, of stunted growth, deprived of strength and beauty, bythe violation of the mental law or wrong ways of living, andthis ideal will protect them from the attacks coming fromwithin and without. If the spirit which was in Christ werealways in us, the spirit which gives health, peace and happi-ness, which perpetuates harmony, truth and beauty, we wouldknow no kind of discord. Perfect health would be the rule, andnot the exception, because we would never transgress the lawsof our being.

Have an ideal and be faithful to it“Faith and ideal will always remain the most powerful leversof progress and happiness.” Jean FINOT. (French writer, 1858-1922, author of “the Science ofHappiness” i.w.)

“We tend to grow into the likeness of the things we longfor most, think about most. The gods we worship write theirnames on our faces.” RYERSON. (steel magnate of the XIXcentury i.w.)

Success is read on the face Everywhere do we find examples of the transforming powerof one’s ideal. It appears on the faces of those whom we meeton the street, the trains and stores, the theaters and churches,every place where people assemble. How much quickly wecan recognize in a crowd, the successful businessman! His ini-tiative, skill, his self-control are reflected on his face and man-ners. The same is true of the men and women in other profes-sions: the student, the clergyman, the teacher, the doctor, thefarmer, the day laborer.

Go into a factory, a store, or any other place where oneworks, and you will be able to quickly recognize on the faces,in the expression and manners of the people you will meetthere, the nature of their ideal. (To be continued)

Victorious Attitude© http://www.club-positive.com/ for update and presenta-tion. All rights reserved

Next week:The power of mental concentration on the body; Make the lifeof Christ your ideal; Without an ideal there is no moreprogress.

ATiTiD Ki PoTE ViKT-WAo. S. MARDEn(nap kontinye)Prezante pa irlène Augustin Whiteman

Sonje byen ou vini de BondyePran atitid viktwa e panse de tèt ou kòm yon mounBondye, imòtèl, ki gen bònn sante, yon konstitisyonsolid, yon entèlijans wòdpòte. Chak maten lè w’apleve, aswè lè w pral nan kabann, e nenpòt lè ou pansea sa nan mitan lajounen an, deklare avèk fòs pèfek-syon fizik, mantal e moral ou kòm yon fèt akonpli.Afime tout tan nan lespri, e lè ou pou kont ou, byen fò: « Mwen an bònn sante paske mwen se pitit Bondye.Bondye se lavi mwen. Li se gwo pwisans kreyatif kisipòte’m e elve’m chak moman. Pwisans sa a ap tra-vay refè’m toutan, e eseye reyalize nan mwen sa ki teplan orijinal mwen lè mwen te kreye. Mwen dwe kolezèpòl avèk pouvwa sa a, jodi a e chak jou. Mwen dwefè efò pou mwen pa fè menm jan Papa nou ki nan syèlla pa fè ».

Gen yon gwo pouvwa ki fòtifye yon moun nansenp rezolisyon li pran pou rete an bòn sante, pou’lgen fòs ak vigè, nan afimasyon pèsistan ideyal pafè keKreyatè a te genyen lè Li te kreye nou. Separe deideyal sa a, se separe w de Bondye, de sante pafè, dereyalite moun pafè Li te vle a.

Konsidere tèt ou yon venkè, payon viktimOsi lontan ke nou panse osijè maladi, ke nou doute fòsnou ak vigè nou; osi lontan ke nou kenbe konviksyonyon feblès oswa yon tandans ereditè pou maladi, kenou konsidere tèt nou viktim la, olye pou nou genviktwa sou kò pa bon, anfen, osi lontan ke modèlmantal nou krochi, sante pafè se yon bagay enposib.Yon kè kontan ak sante k’ap débòde kab etabli ke papanse dwat ak lavi dwat, nan sèlman kenbe pansesante olye panse maladi, fòs olye feblès, amoni olyedezakò, nan sèlman gen panse verite olye panse erè,panse lanmou olye panse rayisab, panse ki elve olyepanse ki bay depresyon.

Malad, sèvi ak pouvwa gerizon wMenm kouye a, anpil doktè — e avan lontan, tout pralrive la — anseye pasyan yo ki jan yo ka fè pou sèvi akgwo pouvwa ki nan panse, mirak ki nan panse dwat,ki mare yo ak fòs ki nan kò a, men ki fè pati de li.Yo pral montre chak pasyan atitid lespri yo, afima-syon yo, otosijesyon ki ka kenbe’l an amoni; yo pralanseye’l itilize sijesyon ki benefik. Doktè nan tan kapvini-a pral anplwaye lajman kòm remèd, lide, atitidmantal ak sijesyon

Tan an ap vini kan manman, papa ak pwofesè vareyalize fòs fòmidab pou fòme karaktè ki nan afima-syon sante, abondans, amoni. Yo va anseye pitit yo fèegzèsis pouvwa sa a pou chase diskòd ak maladi. Yova aprann jèn moun afimasyon ideyal pafè, e yo vaanseye yo kenbe nan tèt yo modèl yon nonm pafè, yonfanm pafè, e pa sa yon moun ki gate, rachitik, ki sanfòs ak bote, pa violasyon lwa mantal oswa yon movefason pou viv, e ideyal sa-a va pwoteje yo kont atak kivini de sikonstans deyò oswa santiman andedan. Silide ki te nan Kris te toujou nan nou, Lespri Bondye aki bay sante, lapè ak bonè, ki fè amoni dire tout tan,verite ak bote, nou pa ta konnen okenn kalite twoub.Sante pafè se ta larèg, e pa eksepsyon, paske nou pajanm trayi pwòp lwa natirèl tèt nou.

CHAPTER 12Adopte yon ideyal e rete’l fidèl « Lafwa ak ideyal ap toujou rete levye ki pi pwisanpou pwogrè ak kontantman ». Jan Fino (Jean Finot,(1858-1922, Ekriven franse, otè « La Science duBonheur ». i.w.)

« Nou gen tandans fè yonn ak bagay sayo nou gennan tèt nou plis e ke nou swete plis rive. Idòl nouadore yo enprime non yo sou figi nou ». RYERSON(endistriyèl lasye ki te viv nan diznevyèm syèk i.w.)

Reyisit parèt sou tout figi yonmounSe tout kote nou jwenn kèk egzanp sou pouvwatransfòmasyon ideyal. Li manifeste poukont li sou figimoun nou rankontre nan lari, nan kamyon ak maga-zen, nan teyat ak legliz, toupatou kote moun sanble.Kouman byen vit nou kapab rekonèt nan mitan yonfoul, bizismann nan ki gen siksè! Inisyativ li, konpe-tans li, metriz li, parèt sou figi’l ak nan konpòtman’l.Yonn ka di otan pou lòt pwofesyon yo, pou etidyan-an, manm klèje a, pwofesè, doktè, kiltivatè a, abitan-an

Ale nan yon faktori, nan yon magazen, oswanenpòt lòt kote gen moun k’ap travay, e wou pral byenvit rekonèt sou figi, nan ekspresyon ak manyè mounou rankontre yo, ki kalite ideyal yo genyen.(A swiv)

Atitid ki pote viktwa© http://www.club-positif.com/ pou enfòmasyon ak

prezantasyon. Tout dwa rezève.

Semèn pwochèn nap kontinye a :Pouvwa konsantrasyon mantal sou kò nou ; Fè laviKris ideyal ou ; San ideyal, pa gen pwogrè .

1212 Haïti-observateur 30 janvier- 6 fevrier 2013

L’ATTITUDE VICTORIEUSE

o.S. MARDEn(Suite)Présenté par irlène Augustin Whiteman

N’oubliez pas, vous êtes un être divinPrenez l’attitude victorieuse, et pensez à vous-même comme à unêtre divin, immortel, possédant une belle santé, une constitutionvigoureuse, une intelligence sublime. Chaque matin en vouslevant, le soir en vous couchant, et toutes les fois que vous y pen-sez dans la journée, affirmez fermement le fait de votre perfectionphysique, mentale et morale. Affirmez constamment mentalement,et quand vous êtes seul, oralement: “Je suis en bonne santé parceque je suis l’enfant de Dieu. Dieu est ma vie. Il est la grande puis-sance créatrice qui me soutient et m’élève à chaque instant. Cettepuissance me recrée perpétuellement, et essaye de réaliser en moile plan qui était le plan originel de mon être quand j’ai été créé. Jedois coopérer avec cette puissance, aujourd’hui et chaque jour. Jedois tendre à être parfait comme mon Père céleste est parfait.”

Il y a une grande puissance fortifiante dans la simple résolutiond’être bien portant, fort et vigoureux, dans l’affirmation persistan-te de l’idéal parfait que le Créateur avait en nous créant. Se sépa-rer de cet idéal, c’est se séparer de Dieu, de la santé parfaite, de laréalité de l’être parfait voulu par Lui.

Considérez-vous le vainqueur et non la victimeAussi longtemps que nous pensons à la maladie, que nous doutonsde notre force et de notre vigueur; aussi longtemps que nous gar-dons la conviction d’une faiblesse ou d’une tendance héréditaire àla maladie, que nous nous considérons comme la victime, au lieud’être le vainqueur d’une mauvaise santé, bref, aussi longtempsque le modèle mental est défectueux, la santé parfaite est impos-sible. Une santé débordante et joyeuse ne peut être établie que parla pensée juste et la vie juste, qu’en entretenant des pensées desanté au lieu de pensées de maladie, de force au lieu de faiblesse,d’harmonie au lieu de discorde, qu’en ayant des pensées de véritéau lieu de pensées d’erreur, des pensées d’amour, au lieu de pen-sées de haine, des pensées qui élèvent au lieu de pensées qui dépri-ment.

Malades, utilisez votre puissance de guérisonDéjà maintenant, un grand nombre de médecins – et bientôt tousy viendront – enseignent à leurs patients comment ils peuvent faireusage de la grande puissance de la pensée, du miracle de la penséejuste, qui les unit à la Force qui est dans la chair, mais qui n’en faitpas partie.

Ils montreront à chaque malade quelles sont les attitudes del’esprit, les affirmations et les autosuggestions qui peuvent main-tenir son être dans l’harmonie; ils lui enseigneront l’usage bienfai-sant de la suggestion. Le médecin de l’avenir emploiera largement,comme remèdes, les idées, les attitudes mentales et les sugges-tions.

Le temps viendra où les parents et les instituteurs réaliseront laformidable force, pour la construction du caractère, qui réside dansl’affirmation de la santé, de la plénitude, de l’harmonie. Ils ensei-gneront aux enfants à exercer ce pouvoir qui chassera la discordeet la maladie. Ils apprendront aux jeunes l’affirmation de l’idéalparfait, et ils leur enseigneront à garder dans leur esprit le modèled’un homme parfait, d’une femme parfaite, et non celui d’un êtretaré, rabougri, privé de force et de beauté, par la violation de la loimentale ou par une mauvaise manière de vivre, et cet idéal les pro-tégera contre les assauts provenant de l’extérieur ou de l’intérieur.Si l’esprit qui était en Christ était toujours en nous, l’esprit quidonne la santé, la paix et le bonheur, qui perpétue l’harmonie, lavérité et la beauté, nous ne connaîtrions aucune sorte de discorde.La santé parfaite serait la règle, et non l’exception, parce que nousne transgresserions jamais les lois de notre être.

CHAPiTRE XiiAyez un idéal et soyez-lui fidèle“La foi et l’idéal resteront toujours les plus puissants leviers duprogrès et du bonheur.” Jean FINOT. (1858-1922, auteur de « LaScience du bonheur » i.w.)

« Nous tendons à ressembler aux choses auxquelles nous pensonsle plus et que nous souhaitons le plus ardemment. Les dieux quenous révérons impriment leurs noms sur nos visages ». RYER-SON (industriel de l’acier du dix-neuvième siècle i.w)

La réussite se lit sur le visagePartout, nous trouvons des exemples de la puissance transforma-trice de l’idéal. Elle se manifeste sur les visages de ceux que nousrencontrons dans la rue, dans les trains et les magasins, dans lesthéâtres et dans les églises, partout où le peuple s’assemble.Combien vite nous pouvons reconnaître dans la foule, l’hommed’affaires qui a du succès! Son initiative, son habileté, sa maîtrise,se montrent sur son visage et dans ses manières. On peut en direautant d’autres professions, de l’étudiant, de l’ecclésiastique, del’instituteur, du docteur, du fermier, de l’ouvrier de campagne.

Allez dans une fabrique, dans un magasin, ou dans tout autrelieu où l’on travaille, et vous pourrez vite reconnaître sur lesvisages, dans l’expression et les manières des gens que vous y ren-contrerez, de quelle nature est leur idéal.(À suivre)

L’Attitude Victorieuse© http://www.club-positif.com/ pour la mise à jour et présenta-

tion. Tous droits réservés.

Lisez la semaine prochaine :La puissance de la concentration mentale sur le corps ; Faites dela vie du Christ votre idéal ; Sans idéal, il n’y a plus de progrès.

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OUANAMINTHE, Haïti, 27 jan-vier 2013 — Un mouvement vi santle rassemblement des forces vivesdu pays baptisé « Kita-Nago», se -lon son initiateur principal, HarryNicolas, alias «Mèt Fèy Vèt», unvodouisant-pratiquant, al lait, parson ampleur inattendue, se trans-former en un phénomène politico-social ma jeur. Il ambitionne de gal-vaniser toute la société haïtienne aupoint d’occuper le devant de lascène sociopolitique. En fait, quelleest la signification et l’objectif de cemouvement qui a reçu l’aval dequelques têtes de pont du secteurreligieux et de la faune politique,notamment l’évê que catholiquePierre André Du mas, le vice prési-dent du Sénat et pasteur de profes-sion, Andrice Riché, etc.

En effet, les initiateurs de cemouvement ont expliqué le choixdu nom Kita-Nago qui, selon eux,se réfère à deux ethnies différentesde l’alma mater : Kita, une tribu degens soumis et respectueux des tra-ditions ancestrales, et qui servait lemaître-blanc sans maugréer; etNago, une autre peuplade compo-sée en grande partie de guerriersqui combattaient l’injustice et l’es-clavage jusqu’à leurs raci nes. D’oùle vieux dicton créo le : « yon paKita, yon pa Na go ». Dans leur es -prit, ces deux tribus devraient s’unirpour aboutir à l’indépendance surla terre des Arrawaks. D‘où lanécessité pour les Haïtiens, à quel -que croyance qu’ils appartiennent,de s’unir à nouveau pour l’unité, lechangement et le développementdans la perspective que la nationdoit exister et progresser.

Les adeptes de cette nouvelletendance sociopolitique en tre pren -nent, depuis le premier janvier2013,un pèlerinage dit « de Kita àNa go », en faisant le voyage à piedd’une extrémité à l’autre du paysavec un objet fait de bois dur ayanthuit grandes branches porté par deshommes, des fem mes et desenfants.

Le pèlerinage a commencé le1er janvier de la presqu’île desIrois, dans l’extrémité sud du pays,pour aboutir àa Ouana min the,considéré comme l’extrême pointenord de la République d’Haïti.

La caravane est arrivée à desti-nation, ce dimanche 27 janvier,sous les vivats d’une foule im men -se venue pour acclamer les pèle -rins, après des arrêts spectaculairesdans les grandes villes et les bourgsles plus connus. Voici l’itinérairepar couru : Départ des Irois, le 1erjanvier; arrêts tour à tour auxCayes, le 9 janvier; à Cavaillon, le10 janvier; à Mira goâ ne, 12 jan-vier; à Léogâne, le 13 janvier; loge -ment durant deux jours à Port-au-Prince, soit du 14 au 16 janvier. Àla capitale, le bois et les pèlerins ontété accueillis aux pieds du Marroninconnu, au Champs de Mars, parle président Michel Mar telly et son

Premier ministre, Laurent Lamo -the. Puis c’était des escales dansl’Artibo nite, le Nord et le Nord-Est.

Arrivés à destination, les initia-teurs du mouvement n’ont pascaché leur fierté et leur satisfactiond’avoir gagné le pari. Mais ce quiattire le plus d’attention est le sym-bolisme attaché à cette initiative,qui préconise, en lieu et place d’uneactivité vodouisante, car un mou-vement du même genre, quoi quede moindre envergure, avait piteu-sement échoué.

On se rappelle, en effet, legrand rassemblement qu’avaientor ganisé des vodouisants, en 1991,à l’endroit portant le nom his -torique de Bois Caïman, dans leNord d’Haïti, en signe du re nou -vellement du geste de Bouk man,en 1791. Ces vodouisants étaientchas sés à coups de bâtons et deprières par des protestants zéléssous la direction de plusieurs pas-

teurs de cultes réformés. À l’épo -que, l’on pensait qu’une guerre dereligions était sur le point d’éclater.Mais l’incident s’était ré vélé unetempête dans un verre d’eau. Laquestion reste et demeure sansrépon se. Pourquoi Kita-Na go a tanttouché la conscience nationale dansce pays divisé par des tensionssociales et des clivages religieux.C’est ce qui ame né le reporterd’HO à faire le dé placement, dePort-au-Prince à Oua naminthe,afin de constater l’aboutissementd’un rêve au dé part plein de sym-bolisme, mais qui finit en apothéo-se.

À Ouanaminthe, les autoritéslocales et religieuses, de même quetoutes couches sociales con fon duestenaient à être présents en tant quespectateurs et témoins du mouve-ment. Déjà, très tôt, dans la matinéedu 27 janvier, la ville était pleine decurieux sortis de tous les coins etdes régions avoisinantes pour assis-ter à ce spectacle. À l’entrée de laville, Harry Nico las fit sesremarques de circonstance, décla-rant en substance : c’est l’aboutis-sement d’un rêve longtemps cares-sé et le transfert de l’éner gie haï-tienne du sud au nord pour le déve-loppement intégral du pays. « Cebois symbolique va être déposédans un musée, qui sera construit àOuanaminthe », a-il jouté.

Interrogé par le reporter d’HO,M. Nicolas, visiblement épuisé,après ce long trajet, nous a promisun entretien plus élaboré à un mo -ment plus favorable.

Quelles seront les retombéessur ce coin du pays et la Répu -blique entière d’un mouvement à lafois populaire et symbolique ? Est-il déjà temps d’en parler? En toutétat de cause, un tel événement, quifait couler tant de salives et d’encre,ne sera pas relégué de si tôt dans lesannales des faits divers. Des retom-bees positives ? Les quelques spec-tateurs rencontres aux abords del’église Notre Dame de Ouana min -the y croient fermement. Di sons, enpassant, que selon Robert Petit-Noël, un résident de Ouana minthe,a fait remarquer : « même des évé-nements politiques ne mobilisentpas une aussi grande foule dans laville ».

1313Haïti-observateur 30 janvier- 6 fevrier 2013

Par Michel Léandre

L’événement « Kita-nago »en Haïti et ses ramificationssusmentionnée sera reçue par l’Am -

bassade Américaine à Port-au-Princeet que les décaissements au profit deFNC sur la vente des 4 carreaux ½ deterre auront été effectués à son profitaprès conclusion de la vente, un mon-tant total de un million de dollars(US $ 1.000.000,00) ???? sera verséparc celui-ci aux entités créancières,toujours au prorata (arrondi) de leurscréances respectives sur la HAITEL,soit les montants respectifs de US $170.000,00 au profit de la CONA-TEL, US $ 260.000,00 au profit de laDGI, US $ 180.000,00 au profit de laBNC et US $ 390.000,00 au profit dela BRH/ETAT HAITIEN aux droitsde la TELECO.

Les reliquats restant alors dus àchacune de ces Institutions créan-cières, savoir

224.011.023,50 Gourdes, (équi-valant à US $ 5.463.683,50) à la DGI,

143.186.486,06 Gourdes (équi-valant à US $ 3.4892.353,31) et US$1.099.963,31 (soit un total équiva-lant à US $ 4.320.268,37 ??? ou US$4.592.316,62 ???) à la BNC,(Montant à vérifier ???…) .

173.515.803,60 Gourdes (équi-valant à US $ 4.232.092,77 auCONATEL,

402.414.868.80 Gourdes (équi-valant à US $ 9.814.996,80) à laBRH/ETAT HAITIEN aux droits dela TELECO,

(faisant un total de US $23.831.041.44 équivalant à977.072.699,00 Gourdes), (à véri-fier…)

SERONT SOLDES commesuit : FNC se porte fort pour laCOHADECOSA dont il est action-naire majoritaire, à ce que cette socié-té commerciale haïtienne paye le totaldes dits reliquats pour compte de laHAITEL, soit US $ 23.831.041,44 ,ainsi qu’un versement initial et antici-pé de US $ 8.418.958,56 sur le mon-tant du nouveau contrat d’exploita-tion à conclure par la CONATEL etl’ETAT HAITIEN au profit de laHAI TEL, tel que mentionné à l’ar-ticle 3 des présentes, par une dationen paiement découlant de la cessionde deux cent cinquante carreaux deterre (250 cx) lui appartenant et àextraire du reste d’une plus grandesuperficie de trois cent trente quatrecarreaux soixante trois centièmes deterre lui appartenant, et situés surl’Habitation Blanc, dit Blanquetteou encore Petite Place des oran -gers, ou Habitation Bernadon, sec-tion des Varreux, , Commune de laCroix des Bouquets, achetés des héri-tiers de feu Louis Bonhomme BER-NADON suivant acte en date du…… passé au rapport de Me………,Notaire et son confrère……. les dits250 carreaux de terre étant évaluésconjointement par toutes les partiesaux présentes à un montant total deUS $ 32.250.000,00 à raison de US $10,00 le mètre carré ou US $129.000,00 le carreau.

Il est d’ores et déjà entendu que lesolde qui restera alors du au CONA-TEL et à l’Etat Haïtien au titre ducontrat d’exploitation à venir, soit US$ 6.581.041,44 sera payé selon lesmodalités à préciser dans le ditcontrat de concession à venir, et àrai son de un million de dollarsaméricains (US $ 1.000.000,00) paran à partir de la 10e année, aprèsun versement de US $ 581.041,44 àeffectuer à la 9e année.

Il est également entendu queL’ETAT HAITIEN et ses démembre-ments parties aux présentes prendrontà leur charge les frais et débours àconsentir pour parvenir à la signaturedu contrat consacrant la dation enpaie ment par cession des deux centcinquante carreaux de terre (hono-raires de l’arpenteur et du notairedevant instrumenter).

L’ETAT s’engage de plus à pas-ser des instructions nécessaires à laDGI, pour l’enregistrement gratuit dudit contrat ainsi que du présent proto-cole d’accord, en application de l’ar-ticle 46 du Décret du 28 septembre1977 sur l’Enregistrement et la

Conservation Foncière. Ces différentes valeurs seront

payées en solde de tous comptes de laHAITEL et FNC vis-à-vis desInstitutions créancières, incluant tousles griefs, contentieux et litiges anté-rieurs à la signature des présentes, yinclus les honoraires d’avocats, frais,et toute réclamation éventuelle à venirentre les parties signataires relative àl’objet de la présente.

Les Parties conviennent que lesmontants des différentes créances,tels qu’arrêtés plus haut seront payésaux différentes Institutions créanciè -res selon les modalités du présentarticle, à titre définitif, en paiement detous reliquats ou valeurs dues à cha-cune par la HAITEL, à un titre quel-conque, et en réparation de tous lespréjudices que pourraient invoquerl’une ou l’autre des dites Institutionscréancières, ou toute personnes phy-siques ou morales liées à elles à untitre quelconque, ou toute personnemorale pouvant se substituer à l’ave-nir à l’une ou l’autre d’entre elles, oupouvant prétendre actuellement ouultérieurement, à quelque titre que cesoit, à une portion quelconque de leurpatrimoine, droits, intérêts ou actifs.

Il est entendu que les valeurspayés pour compte de la HAITELsoit par FNC, soit par la COHADE-COSA, vaudront quittances subroga-tives de ceux-ci vis-à-vis de la HAI-TEL.

Article 5 : mainlevées A la signature des présentes, la

DGI, l’ETAT HAITIEN, le CONA-TEL, la BNC, et la BRH reconnais-sent qu’elles donnent mainlevées,chacune en ce qui les concernent, detoutes saisies-arrêts de toutes autresoppositions paiement ou de tousautres empêchements quelconques àpayer, ayant pu avoir été pratiquées àleur requête ès mains des établisse-ments bancaires fonctionnant enHaïti, dont notamment la BNC, laBANQUE POPULAIRE HAITIEN-NE, la UNIBANK et la SCOTIA-BANK sur toutes valeurs ou biensmobiliers détenues par celles-ci pourcompte de la HAITEL et/ou deFranck N. CINE.

La DGI, l’ETAT HAITIEN, leCONATEL, L’AGD, la BNC, et laBRH reconnaissent également que laconclusion du Présent Protocole d’ac-cord induit mainlevées globales parchacun en ce qui les concernent, detoutes oppositions à passation d’actestranslatifs de propriété au profit oupar la HAITEL et/ou FNC, de toutesoppositions à enregistrement et/outranscription, et ayant pu leur avoirété faites par l’une ou l’autre des ditesParties aux notaires haïtiens dequelque juridiction que ce soit, ainsiqu’aux Services concernés de la DGI

En exécution de ces mainlevées,au lendemain de la signature des pré-sentes la DGI, l’ETAT HAITIEN, leCONATEL, L’AGD, la BNC, et laBRH s’engagent, chacun en ce qui leconcerne, à faire signifier :1o) à tous établissements bancairesconcernés, notamment la UNI-BANK, la SCOTIABANK, la BNCet la BANQUE POPULAIRE HAI-TIENNE, des mains-levées globaleset sans équivoque de toutes saisies-arrêts, de toutes oppositions à paie-ment ou autres empêchements quel-conques ayant pu provenir de l’ETATou de l’une ou l’autre des autresParties aux présentes et ayant eu pourconséquence d’empêcher le dessai-sissement, par ces banques, de toutessommes valeurs ou biens mobiliersquelconques détenues pour comptede la HAITEL et/ou de FNC;2o) à tous notaires concernés, desmains-levées globales et sans équi-voque de toutes oppositions ou empê-chements quelconques à la passationd’actes translatifs de propriété, par ouau profit de la HAITEL et/ou deFrank N. CINE, et ayant pu leur avoirété notifiés par un moyen quel-conque.3o) à la DGI, des mainlevées globaleset sans équivoque de toutes opposi-tions ou empêchement ou interdic-tions quelconques ayant pu avoir été

faite à cette Institution d’opérer l’en-registrement et/ou la transcriptiond actes translatifs de propriété au pro-fit ou par la HAITEL et/ou FNC.

Il est entendu que des copies deces différentes mainlevées serontégalement signifiées le même jourrespectivement à la HAITEL, à FNC,et à leur mandataire sus-désigné, avecla mention « POUR SON INFOR-MATION » dans chaque copie, dema nière notamment à permettred’une part au dit mandataire de retrai-ter les fonds bloqués dans les diffé-rents établissement bancaires et d’enutiliser la moitié pour effectuer, aunom de la HAITEL, les versementsmentionnés à l’article 4,b) ci-dessusau profit de chacune des Partiescréan cières, et également de permet -tre à Franck N. CINE de conclure,signer et exécuter les différentes opé-rations translatives de propriété men-tionnées aux présentes.

L’ETAT HAITIEN s’engage éga-lement à notifier à FNC, son manda-taire sus-désigné, et à l’acquéreurdéfinitif que FnC lui indiquera,une attestation de non objection à laconclusion d’un contrat de vente parFranck N. CINE, de quatre carreauxet demie de terre environ, situés àTabarre, zone Ambassade Améri -caine.

Article 6 : Désistement -Renonciation.-Dès la signature des présentes, laHAITEL et FNC renoncent irrévoca-blement à tous droits et indemnités,de quelque nature que ce soit relative-ment à l’objet du présent protocoled’accord, passés et à venir, contrel’une ou l’autre des Parties au présentprotocole d’accord, ainsi que contretoute Institution de l’Etat affiliée àcelles-ci, par tutelle ou autrement,ainsi que contre tous anciens, actuelsou futurs titulaires des dites Insti -tutions, ou administrateurs, Direc -teurs, gérants, représentants, fonc-tionnaires, ou employés quelconquesde l’une ou l’autre d’entre elles.

De leur côté les autres Parties auprésent protocole d’accord renoncentégalement et de manière irrévocableà tous droits et indemnités de quelquenature que ce soit relativement à l’ob-jet de du présent protocole d’accord,passés et à venir, contre la HAITELet/ou FNC, pris individuellementet/ou collectivement, ainsi que contretous anciens, actuels ou futurs admi-nistrateurs, directeurs, gérants, repré-sentants, ou employés quelconquesde la HAITEL ou de sociétés ouentreprises affiliées à celle-ci ou àFNC.

La HAITEL, FNC et les autresParties au présent protocole d’accordrenoncent également et de manièreréciproque, à toute action relative à laprésent, pour les mêmes objets outous objets similaires ou connexes,qui pourraient être entreprises à l’ave-nir par eux/elles ou toutes personnesphysiques ou morales pouvant sesubstituer à eux/elles, ou pouvant pré-tendre à un pourcentage quelconquede leurs actifs et droits personnels.

Une fois que les paiements desdifférentes créances arrêtées aurontété effectués, la présente aura un effetlibératoire et exclura tout arbitrage etaction judiciaire future entre les par-ties pour le même objet ou un objetsimilaire ou connexe; elle aura enconséquence un effet extinctif.

Article 7 : Pouvoir - Capacité.-Me Lebon CILAIR, agissant en saqualité de mandataire de la HAITELet de FNC, se déclare dûment manda-té aux fins des présentes par ces ditsmandants, suivant une procuration endate du …. Août 2011, laquelle estsignée par FNC tant en son nom per-sonnel qu’en celui de la HAITEL, etdont les autres parties au présent pro-tocole déclarent avoir pris connais-sance et jugé suffisante. Ces autresparties déclarent en outre reconnaitreque la procuration faite au mandatai-re lui donne qualité et capacité suffi-sante pour engager la HAITEL et

PRoToCoLE D’ACCoRD EnTRE HAiTi TELECoM-MUniCATionS inTERnATionAL, S.A. (HAiTEL), Suite de la page 9

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Kita Nago : Le bois.

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naj ki dwe gen respè pou toutmoun. Ensanse sa a manti tankouchen. Se menm jwè ekip ganstè aki reyèlman fè tankou li pa kon-prann ke bann vòlè yo, ki anndanpalmantè an, pa reprezante okenndepatman. Se mete yo mete yonan palman an pou yo kapabchape poul yo. Y ap gen tan kon-nen si yo byen monte e byenchita tou. Y ap eseye bwouye katla pou twonpe moun. Sètfwasi,yo p’ap pase paske yo pa genswit. Fòk Janchal ta konprannpou l ta achte bourèt ak bale poubay moun li reprezante yo pou fènetwaj olye ap mande pou yo fèmanifestasyon, kote y ap koupebwa ak fèy sou rout yo pou fèpeyi a fè plis defisi. Men,Janchal, se pou w gade nan glaspou w wè jan w lèd.Mèlin : Ou pa manti, Gèda. Lilèd tankou fè nwè. Yon Nèg kicha je ak dosye e ki gen anpilmanda k ap tann li, se nòmal pou lap fè tout klas mannèv pou twon-pe vijilans tout moun. Misye apbetize. Se prizon tout dwat poutout zak malonnèt yo. Mwen pakwè Ayisyen yo ta anraje e menmdechennen pou se Janchal pou yota prezante nan figi moun. Yonnonm san karaktè, san fòmasyon eki definitivman pa gen okenndiyite moral. Non, mwen pa kwèAyisyen ta vote yon moun konsaki pa konprann valè li e ki pranpòz lidè li. Misye se yon ledè k apfè moun pè san rezon. Fòk li pabliye ke Preval pa la pou sove pol. Se pou gouvènman an kòmanseentèdiksyon pou tout rekalsitranyo kite peyi a. Si yo pa mete lis ladeyò, tout demeplè yo ak gate patiyo ap pran lelaj pou yo chape poulyo. Janchal kòm move ganemanki dwe pase nan paswa pou domajli reyèlman fè peyi a. M’sye sitougen pou li prezante devan jijnatirèl li pou tout zak malonnèt lite komèt ke ansyen prezidan Pre -val, yon lòt malonnèt, te penmètm’sye vin kouvri avèk iminite pal-mantè pou lajistis pa janm fè li

anyen. Kidonk, se te yon kase fèy-kouvri sa ke misye pa menm kon-prann. Li chache nwi nich li jis-kaske li pral rete sou siveyans,paske pwovèb la di : « Pwo men -nen chache pa janm dòmi sansoupe ».

Pou ki rezon tout vire 2bò sa yo nan sen nouGèda  : Nan pwen anyen nanlavi a ki pa gen yon kòmansmanak yon fen. Tout lapriyè gen amènou ensiswatil tou. Pèp ayisyen genpou jwen jistis li, paske tout sa kicho gen pou frèt tankou mab. Noumande Janchal pou l sispann rado-te e ke pa gen yon Ayisyen k’ap bal yon peni blanch pou l al ban-boche. Y ap siveye l de prè paskel se gate pati, ensanse ki pran pòzfou l pou l pa peye dwa li. Li genpou yo fouke l nan jou k ap vini yokòm brigan, mantè nan tout di -man syon mo a. Mèlin  : Ayiti toujou nan sou-frans. Nou tout fèt nan yon peyi kirele Ayiti. Yon peyi ki gen yonpase istorik e ki gen anpil bagayekstraodinè. Yon peyi nan Kara -yib la ki te fè anpil mèvèy, ki tesekwe lemonn nan tan lontan.Sepandan, nou menm ki ranplasezansèt nou yo pa janm pran tannou pou nou etidye yon gnouleson ki gen sèlman yon mo fòmede 6 lèt ki divize an 3 konsòn ak 3vwayèl. Nou tout konnen li, mennou pa vle mete l nan aplikasyon,paske n prefere aplike opoze a kigen plis lèt e ki konpoze de 8 grenlèt tou fòme de 4 konsòn ak 4vwayèl. Nou renmen pote chaypou kase kou nou. Ala bèl bagaypou nou Ayisyen si nou te plantelinyon nan sen nou ki t ap fè anpilbagay pou nou nan lavi sila a olyenou kiltive divizyon ki se gate sa eki mete nou do-za-do. Ann gadenan glas imaj nou k ap fè nou kon-nen nou se frè ak sè ki dwe antannnou pou nou kapab ede peyi nounan amoni, kè kontan, kolabora-syon, lanmou ak pèseverans pou nfè bèl bagay.Gèda : Ou se yon moun ki wèlwen e ki konprann bagay yobyen. Bagay sa w di la a pral pen-mèt nou ale nan nannan istwa noupou n konprann byen sa k ap pasela a. Mwen renmen tande kote wap pale, paske w toujou vini akyon bagay ki bay moun fòs akens pirasyon.Mèlin : Se pa fòt mwen, Gèda !Se konsa Bondye voye m sou tè a,pou m ranpli yon misyon tankounou tout. Mwen menm Mèlin pagen lajan, men m ap patisipe nanevolisyon ak devlopman peyi anan tout sans, paske nou pa gentan pou nou rete nan fantezi tan-kou anpil bann moun ki nòmal-man pa konprann anyen nananyen, men yon sèl bagay yo vize

se kreye dezòd nan sen nou. Sepou n chase yo nan sen nou, paskese eleman negatif tankou yo bannkolon yo te mete nan esklavaj.Peyi Dayiti pa gen chans menmsou planèt la depi 1492. Nou obli-je repete sa, paske istwa nou seyon liv chaje ak evènman.Gèda  : Ou mèt di sa ankò. Sinou te konprann tout bon istwanou, nan pwen mwayen pou nouta divize konsa. Ou pale de linyonke nou rejte san nou pa janm pranyon ti tan pou n reflechi sou li.Nou kite ensten nou kondwi nounan tenten ak malpwòpte pou noufè tout moun kwè nou pa konnbon bagay. Wi, nou konn valènou. Sèlman, nou gen yon pakètsou flantchou ki anpeche nouavanse e fè kesyon yo. Se pou pèpla boude tout vagabon san kon-syans yo ki kenbe peyi a ann otaj.Se pou woulo konpresè a pasepran tout move sije pou peyi akapab soti nan twou kowonpi a.Mèlin : Avan 1492 se te Endyenki nòmalman t ap viv nan peyi a.Kòm nou sot pale de 1492, n ap fèyon ti rezime tou kout sou li pounou kapab konprann kote nou sotie ki kote nou dwe ale pou nou tra-vay di pou ede peyi a. Yo te travaydi pou peyi a te gen yon bèl figi akrichès nan Karayib la. Endyen yovin rive nan yon moman ke yo patfouti kontinye viv nan peyi a aprèKristòf Kolon te rive nan peyi anan nwit 5 pou louvri 6 desanmmenm ane a. Nonm sa a te debakenan peyi a avèk plis ke 150 Blanpanyòl pou yo te fè tout vye bagayki ekziste. Yo te vòlè e menm tou -ye anpil Panyòl, paske peyi a tegen anpil metal tankou lò, ajan akanpil lòt bagay tou. Misye patreyèl man yon Panyòl men yonItalyen ki te jwenn konkou wa akrèn nan peyi Espay e avèk 3 frè kite rele Penzon, ki te ba li bato akminisyon pou te vin ravaje peyi a. Gèda  : Depi lè sa a, se yonpichon ki simaye nan peyi a e En -dyen yo monte kalvè a pa do.Kristòf Kolon te tounen nan peyiEspay e yo te ranplase l pa yon lòtsanginè ki te rele Nikola Ovandoki te rive fè pi mal ke li. Li te touyepi fò nan rès Endyen yo ki te retenan peyi a. Sa ki te pran mòn pouyo al mouri. Yo te menm pran rènAnakawona pou yo te fini nèt akras endyen an. Depi lè sa a, peyiDayito tonbe nan tenten. Mèlin  : Ou pa manti, Gèda.Kidonk, Franse, Angle te anvayiAyiti tou e yo te oblije chache yonmwayen pou yo pat kite richèspeyi a pèdi. Yon prèt tankouAristid, ki te mande anbago poupeyi a nan lane 1991, ki te dire 3zan e ki te mande prezidan ameri-ken an pou l te anvayi peyi a pouimilye nou lendi 19 septanm1994. Yon dat pou pèp ayisyen pajanm bliye. Wi, se konsa yon prètki te rele Las Kazas te fè kontrapou yo te mennen anpil Nèg akNègès ki sot Afrik nan bato. Yo tearimen yo tankou sadin pou yo terantre nan peyi Dayiti. Yo te mal-trete yo e gen nan yo ki te pèdi laviyo nan wout pou peyi Dayiti. Se teyon vi pi mal ke bèt yo t ap men-nen kòm esklav. Yo te pase 300lane nan soufrans amè, nan travayfòse, nan mizè nwa ak nan toutkalammite, imilyasyon ak desep-syon. Jodi a pou wè gen Nèg nanpeyi a k ap jwi san yo pa janmregrèt afwon yo fè peyi a. KoteNèg ki gen san Tousen, Desalin,Kapwa Lamò e latriye nan vennyo ?Gèda :Ou pa manti. Zansèt nouyo te pase anpil mizè pou yo tekapab vin lib. Yo te òganize yomalgre te gen anpil endiferans nansen yo. Men yo te reyalize ke seyon tèt ansanm pou yo te fè pou

yo te kapab pouse pou pi devan.Divizyon, kòm nou konnen e ouvin rafrechi memwa nou sou li, pajanm pote bon bagay, men toujoukreye pwoblèm ak konplikasyon.18 novanm 1803 se dat dènyèbatay zansèt nou yo kont yonbranch lame franse ki pat gen lòtsolisyon osnon bat ba pou te pen-mèt zansèt nou yo pran peyi a nanmen bann kolon yo. Li pat fasilpou yo. Men avèk fèm volonte akkonviksyon, yo te rive gen kokennchenn viktwa sa a pou nou tekabab yon bagay sou planèt la.Nou te fete viktwa sa a premyejanvye 1804, ki tounen yon souv-ni ke nou fete chak lane. Jodi anou pa konprann ki jan bannkolon-nèg yo ap aji konsa.Mèlin : Jalou enkonsyan yo, kieritye bann move sije lontan yo,touye Jan Jak Desalin, fondatèpeyi a ki te tounen anprè Jak Pre -mye 17 oktòb 1806, nan yon asa-sinasyon nan Pon Wouj, nan nòPòtoprens, kapital peyi Dayiti. Semenm penppenp la k ap kontinyenan peyi a. Menm evolisyon an kigaye nan peyi a avèk bann lawongòch yo. Kòm mwen te di avan,nou bezwen yon revolisyon siste-matik nan peyi a pou nou ekstèmi-ne tout machann peyi. Nou bez-wen yon diktatè pwogresis ki p’apnan rans ak vagabon ki konprannyo se sèl kòk chante nan peyi a.Anndan Ayiti chaje ak koripsyon,ak sendenden ki anpeche bagayyo fèt. Zafè moun ki fache pou sam di yo, ki se yon verite. Ayisyentwò mechan ! Yo bezwen yonbout fè pou koresponn ak yo. Sa kinòmalman pa kontan avèk mwen,anbake. Mwen menm, Mèlin,mwen deja mouri e m pa pè anti. Gèda :Bann vagabon ki nan sennou yo se klou san tèt yo tout ye.Se avèk mato pou n sèvi avèk yo.Depi w nan santiman avèk yo, ouchaje ak pwoblèm e y ap devorew. Nou mande pou popilasyonnan dyaspora ranje zafè nou pou ngen yon òganizasyon solid byenstriktire pou reponn a bezwenesansyèl yo. Mesye yo reyèlmanpa sense, paske yo tout pa genkonviksyon. Se yon pakèt mountelegide ki vin travay pou enterèpèsonèl yo e pou gwoup sa yo kifini ak peyi a. Pa gen kesyon vinede pèp pou travay lokalite yo sotia oubyen pou peyi a. Pou yo setout koukouy klere pou je w.Mwen mande depi kounye a poutout Ayisyen kale je yo pou yo sis-pann dòmi, paske awousa akansasen anvayi nou. Yo soti toupa-tou pou yo pran daso. Mèlin : Mwen kwè ou gen rezontout bon vre. Se pou yo aprannrespekte moun. Nou tout ap travaydi pou nou reponn bezwen nou aksila yo k ap viv ann Ayiti. Nou pawè gen mwayen pou awousa yovin dechèpiye nou. Yo gen chansanpil pa gen yon dezyèm Franswaoubyen yon Jan-Bètran sinik ki tekapab regle yo, paske se diktatè yorenmen pou lage nan degon yopou yo kraze rak. Sa fè mal pouwè ke peyi Dayiti ap antre plis nantwou akòz bann san manman yoki gaye toupatou pou simaye late-rè. Yo tout pa gen pwoblèm ditoupoutèt y ap byen mennen. Pèp laap soufri e l ap trennen tou. Mwenkwè si bann malpouwont yo terenmen pèp konsa, se pa nan opo-zisyon malatchong pou yo ta lagekò yo pou yo woule nan vomis-man chen. Yo ban nou degou! Yoprefere detwi tout bon bagay kigenyen olye yo travay ansanmpou yo kreye lòt bèl bagay e anbe-li figi peyi a pou bagay yo kapabchanje. Gèda  : Bagay yo gen pou yochanje nan peyi a. Tout nasyon kisou latè ap fè jefò pou yo dekole e

chache tout mwayen pou yo kolezèpòl ak zèpòl defason pou yorive fè yon kichòy valab pou edepeyi yo patisipe nan konsè toutnasyon yo. Pinga nou okipe rarab-wa ak dwoum vid ki vle fè kè nousote.Mèlin : Mwen kwè nou gen yonaritmetik pwoblèm san solisyon.Nou menm Ayisyen, nou santinou alèz nan malpwòpte, nanblayi nan charabya ak nan najenan vomisman chen. Nou pamenm santi nou malalèz pou nouwè peyi a ap fini debou nan mennou pitit zansèt yo san nou pa rivefè okenn jefò pou nou retire l nantribilasyon sa a. Se pou n sispanngrennen jilbrèt, paske pale anpilnan radyo pou denigre yon gou-vènman pa solisyon pwoblèmnou. Si bagay sa a te bay tout bon,ala anpil gouvènman nou ta jete.Nou dwe al nan sous la pou nouchache kòz yo. Nou manke bazpou nou reprann plas nou avan1986 pa reyèlman yon siksè pounou. Se bak nou fè olye nou fèavan.Gèda : Mwen te konnen ou t apvin la a. Ou t ap sib, Mèlin. Noutout ap viv sou emosyon, paskenou pa janm òganize nou. Nourann tout bagay konplike. Pa genrezon pou nou kontinye ap bataysan rezon. Ayiti se pou nou tout kigen konsyans. Lajan mete divizy-on nan sen fanmi, sitou lè gen gwolide, gouman, sovaj ak gran man -jè. Nou kite egoyis travèse karak-tè nou pou nou pa regle anyen ebay Blan responsab gagòt nou yo.Lè a rive pou nou mete tèt nouansanm pou nou pa kite divizyonanvayi nou nan tout sa n ap fè.Nou pa dwe viv nan detwi paskenou pa janm konstwi. Nou genyon ekip malouk e medyòk kikontante yo pou yo founi medyo-krite kòm kalite. Se pa moun tan-kou palmantè nou gen la yo k apreyalize yon bon bagay pou peyia. Nèg yo pa janm fè okenn lwapou soulaje pèp la. Yo pa travaypou ede lajistis. Yo kontante yo apfè lòbèy tankou yo te nan machepiskèt ak pwason. Ensekirite apvale teren nan peyi a, pa janm genoken lwa ki panche sou sitiyasyonsa a. Poutan, bann mechan yokons tate tou bagay devan je yo.Geyen yon konplisite, si se konsabagay yo ap kontinye dewoule.Mèlin  : Se sa menm ki la. Yodemontre li aklè, paske yo chakgen yon gwoup k ap travay pouyo. Nou antrave ! Nou dwe dega-je n pou n kenbe yo. Lè lwa penalva etabli nan peyi a pou aplikasy-on, respè ap retounen nan peyi apou yon bon amelyorasyon. Nougen dwa di san voye wòch kachemen, pa gen yon volonte pou fèbagay serye pou peyi a. Pèp ladekouraje seryezman, paske lreyalize pa gen anyen serye k apregle. Nou nan tout sa k pa bon.Peyi Dayiti nou an nan agoni, annvoye divizyon jete pou n sove li.Nou gaye e nou tout demisyonepaske pa gen gid pou bay bon jandireksyon. Mesye yo gen yonmovèz fwa lakay yo, paske se yomenm k ap fè e defè, piske yo soupouvwa yo. Nèg yo lakòz noupèdi tout diyite n, paske yo refizefè sa yo sipoze fè pou gen yonamelyorasyon nan peyi a. N apmande si mesye yo se pitit peyi aoubyen etranje malouk. Krabmazòrèy nan tout rakwen. Ayitipèdi tout prestij li, paske nou pakonn enpòtans endepandans nouan. Jan sa ta bèl pou nou ta wè noutout ansanm ap travay pou noureprann diyite n ke nou pèdi depi1986 akòz nou kiltive chen manjechen.

Jan Bèbè 30 janvye 2013

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FNC tant sur le principe du présentprotocole que sur son étendue, sonobjet, les différents montants arrêtés,ainsi que les échéanciers et modalitésde remboursement.

Les différents représentants desInstitutions Parties aux présentesdéclarent également avoir tout pou-voir et capacité nécessaires pour en -gager les dites Institutions, tant sur leprincipe du présent protocole que sur

son étendue, son objet, les différentsmontants arrêtés, ainsi que leséchéan ciers et modalités de rembour-sement.

Il est entendu et compris qu’encas d’inexécution du présent protoco-le d’accord, que ce soit en partie ou entotalité, par l’une ou l’autre des partiescontractantes, le mandataire sus-dési-gné n’encourra aucune responsabilitéde quelque nature que ce soit. Article 8 : Honoraires d’avocats et

Frais de procédure-Les indemnités, frais et honoraires dumandataire de la HAITEL et de FNCseront supportés par ses dits mandant.Les honoraires et frais d’avocats del’une ou l’autre des Institutions partiesaux présentes, qu’ils portent sur desprestations professionnelles liées auxprésentes ou toutes autres prestationsantérieures découlant de procéduresengagées antérieurement contre laHAITEL et/ou FNC ou la SOHADE-COSA, par commandements de pa -yer, mises en demeure de payer, sai -sies conservatoires ou autres, ser ontsupportés par les dites Ins titutions,chacune en ce qui les concerne.

Article 9 : ConfidentialitéEn dehors des Institutions signatairesdu présent Protocole d’accord, et endehors de toute autre Institution del’Etat pouvant être concernée d’unemanière ou d’une autre, dont notam-ment la Cour Supérieure des Comp -tes et du Contentieux Administratif,pour le visa du dit Protocole d’Ac -cord, les parties s’engagent à garderconfidentiel l’ensemble des disposi-tions de la présente.Article 10 : Exécution- Extinctiondes litigesLes Parties déclarent que le présentProtocole d’Accord reflète le résultatdes discussions permettant l’extinc-tion des litiges mentionnés et en courset s’engagent à son exécution de bon -ne foi, au respect de sa portée et de lanature de son contenu, notamment detous les engagements pris.

Fait de bonne foi à Port-au-Prin -ce, en dix (10) originaux, dont huit (8)destinés aux Parties, une au mandatai-re, et une à la CSCCA, cedeux mille douze. L’ETAT HAITIENLA DIRECTION GENERALEDES IMPOTS

Représenté par le Ministrereprésentée par Jean-Baptiste Clark NEPTUNEde l’Economie et des FinancesDirecteur GénéralAndré Lemercier GEORGES

LA BANQUE DE LA REPU-BLIQUE D’HAITILA BANQUENATIONALE DE CREDITAux droits de la TELECOreprésentée par Jean-Philippe VIXAMARReprésentée par Charles CASTELPrésident du Conseild’AdministrationGouverneur

LE CONSEIL NATIONAL DESTELECOMMUNICATIONSReprésentée par Jean Marie

GABRIEL,Directeur GénéralL’ADMINISTRATION GENERA-LE DES DOUANESReprésentée par Francel SAINT-HILLIENDirecteur Général

HAITI TELECOMMUNICA-TIONS INTERNATIONAL, S.A(HAITEL)Représenté par Lebon CILAIRMandataire

Franck N. CINEReprésenté par Lebon CILAIRPour ratification par Mandataire

HAITEL & FNC (Les Mandants)

PRoToCoLE D’ACCoRD EnTRE HAiTi TELECoM-MUniCATionS inTERnATionAL, S.A. (HAiTEL), Suite de la page 13

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aux trousses de Lamothe et Global Voice,il n’y a aucun doute que l’On cle Samsaura se donner les moyens de sa politiqueconsistant à demander compte pour « cor-ruption », « détournement fiscal » et, lecas échéant, «blanchiment d’argent ».Selon des informations émanant de sec-teurs liés à des officiels américains, lesinvestigateurs fédéraux «sont sur labonne piste ».

À propos de contrats léonins dontaurait bénéficié la compagnie deLamothe, le Sénégal est sur le point delancer une action en justice à ramifica-tions internationales. D’ailleurs, une com-mission spéciale vient d’être créée par laprésidence appelée «Com mission spécia-

le pour la récupération de biens malacquis ». Cette entité doit mener uneenquête sur les personnes impliquéesdans cette opération qui a coûté des cen-taines de millions à l’État sénégalais etaux contribuables de ce pays. Cette com-mission devra soumettre le résultat de sonenquête « directement au président » de laRépublique du Sénégal.

Du train où vont les choses, LaurentLamothe et ses alliés, particulièrement sespartenaires dans les télécommunicationset les plus de 20 compagnies qu’il a crééesou qu’il a contribué à créer, seront pen-dant long temps dans le collimateur desautorités de pays africains ayant estiméleurs nations lésées dans la signature decontrats avec le Premier ministre haïtienet les entreprises spécialisées dans la télé-

phonie mobiles et la distribution de cartestéléphoniques.

On affirme que plus d’une quarantai-ne de personnes sont prises pour cibles auSénégal, dans le cadre de cette enquête.

Le nouveau chef d’État sénégalais,Mackey Sall, qui a succédé à AbdoulayeWade, a mobilisé des ressources impor-tantes en vue de combattre la corruption.Il a lancé une vaste campagne contre lesméfaits de l’administration Wade, particu-lièrement les scandales nés des contratspassés avec des compagnies étrangères,contrats paraphés au nom de centaines demillions versés comme «commissions »par les bénéficiaires.

La nouvelle équipe dirigeante auSénégal a initié des pourparlers avecd’autres États africains victimes de chefs

d’entreprises qui ont fait miroiter devanteux des sommes fabuleuses en guise depaiements pour des contrats d’exploita-tion des télécommunications. Dans cetteperspective, la nouvelle équipe au pouvoirau Sénégal est en train de grouper de telsÉtats au sein d’une « fédération anti cor-ruption », qui mènera une compagne col-lective en vue de la récupération de plusde 2 milliards de dollars U.S.

L’ex-ambassadeur Josephse lance dans une nouvel-le carrièreL’ancien ambassadeur d’Haïti àWashington s’est lancé dans une nouvellecarrière. Il se propose d’investir les annéesqui lui restent à vivre dans le reboisementd’Haïti. Il envisage d’amorcer cet ambi-

tieux projet par le biais de l’organisation àbuts non lucratifs qu’il a créée récem-ment, « Un dollar pour un arbre en Haïti »(A dollar for a tree for Haiti).

Introduit il y a une semaine, d’abordlors d’une conférence de presse auNational Press Club, à Washington, puis àune église dans le Maryland, ce program-me a reçu des commentaires élogieux delarges secteurs sociopolitiques des États-Unis, mais surtout de la communauté desnaturalistes.

Dans la prochaine édition sera pré-senté une rubrique spéciale sur cette nou-velle initiative de l’ambassadeur Josephque, d’ores et déjà, d’aucuns assimilent àun spectaculaire succès.

Par Dan Albertini

Entre (). L’Afrique est passée du statut d’as-pirant à un siège permanent au Conseil desSécurité, à celui de revendicateur d’inter-vention (UN) pour cause de conflits armés.Sous la présidence de l’UA par Yayi, quiremet un triste héritage au PM éthiopien,Haile Mariam Dessalegnm. Curieuse coïnci-dence, la CARICOM avec Martelly. Celui-ciest-il compétent pour ne trahir la Républiquede Portia Simpson, l’économie de la RD? Finde ()

il y a urgence, car notre souverainetéest mise en péril. Le président a démontré des

réflexes de bandes, de chapelles. C’est uneculture et une seconde nature chez lui. La pre-mière étant celle de la musique tribale. La jeu-nesse pensante haïtienne devrait faire atten-tion à une occupation réelle. Les leviers de lasouveraineté ne sont pas entre les mains duprésident, considéré comme un simple «maire » par le professeur Frantz Voltaire,mais des étrangers et des coopérants étran-gers qui fiancent. L’équation est appliquée etapplicable pour du long terme. L’avenir natio-nal n’aurait ainsi plus aucun sens.

Nous avons appris à ne jamais mini-miser, mais à évaluer, pour mieux apprécier,discerner, car l’exclusivité n’est pas humaine.Le monopole de l’intelligence non plus.

Cependant, l’épreuve définit le candidat, lecoopérant, le pays ami. Que font donc lesNations Unies chez NOUS ? Quandl’Afrique veut s’agenouiller d’elle-même, quisont donc les Nations Unies !

C’est la question qui évoque aujour-d’hui le pire. Le président Michel Martelly aclairement dit dernièrement que c’est laMINUSTAH qui le protège dans son proprepays. Pas de sous-entendu. C’est clair, elle nepartira pas sous son mandat. Comment igno-rer le changement de langage radical deHollande en France, avant l’intervention mili-taire au Mali, pendant, et après cette interven-tion. « La France restera le temps nécessaire». Les intérêts dictent le comportement

comme les habitudes.En Haïti, pourquoi le suivant puisque

le président précédant avait joué la mêmecarte pour la même recette, au profit de gangsqui n’ont rien à voir avec le sentiment natio-nal. Depuis les temps d’Aristide, c’est l’étran-ger qui protège les autorités dites légitimescontre le peuple souverain. Paradoxal,avouons-le.

L’an dernier, en 2012, j’évoquaisl’avenir du pays en levant le voile sur uneobservation. Je parlais de l’ambition Benoit.Ce qui en soi permettrait d’évaluer l’aspirantpar rapport à ses idées nationales, plus largequ’une affinité locale ou régionale. La réac-tion du sénateur Benoit a été de se vouloir unesimple lanterne éclaire du président, son ami,son modèle en soi, basé sur une musique tri-viale. Pas plus. C’est triste comme ambitionque dire d’alternative.

C’est en fait un produit d’une école,celle de Port-au-Prince. Une entrevue avec leprofesseur Frantz Voltaire, la semaine écou-lée, nous a éclairé aujourd’hui en ce sens.

Archives H-O. Frantz Voltaire estexilé en 1979 vers le sol américain. Il échoueau Canada. En fait il nous explique aujour-d’hui que la jeunesse savante de l’époquen’avait pas de plan concerté, de plan indivi-duel, pas de plan tout court. Combien ont étémotivés à suivre Frantz Voltaire, soit parcequ’il revenait de l’extérieur, soit parce queson père était de l’administration, soit parceque la couleur de l’épiderme. Là, ce n’est pasfaux dire, c’est la réalité du pays. Ce quirépondrait partiellement au Pourquoi. Pourson nom aussi.

Frantz Voltaire nous explique plusloin qu’il n’avait pas d’autre plateforme quede tester les limites du gouvernement, de ladictature. Sans lendemain. Duvalier cepen-dant avait un plan. Dominer par la terreur,mais pour faire quoi ? Qu’avions-nous faitavant pour hériter de Duvalier, ce sera pourune autre fois !

L’intelligence singulière parle aujour-d’hui. Loin des fruits du lit conjugal, le maria-ge Duvalier-Bennett répondrait à un égare-ment politique, à la drogue que nous trouve-rons plus tard avec l’arrestation du frère de lapremière dame. D’ailleurs sans pouvoir, lesfeux de l’amour l’ont fait exploser. Duvaliern’a valu que peu après toute cette période quia vu couler le sang des enfants de 1804. Lemême pattern vient de rebondir. Cette écolese reproduit encore, même si l’ambition serévèle soit lâche comme un Alphonse Lahensdans le temps, soit prudente avec une écoledu duvaliérisme avérée, tester Martelly. Ceque nous rejetons, car cette dernière hypothè-se n’admettrait pas l’audace du Sénat après lachambre basse chez Benoît. Loin de vouloirfaire de lui un monument. Ce sont lesarchives d’H-O qui nous poussent à prévenird’une histoire qui se répète.

Cependant, un examen de conscienceréclame aussi l’extension de l’analyse. Lesorganes de presse. Trois exemples symbo-liques, mais concrets : Blanchet, Dominique,Joseph.

Le premier, Panorama s’est casé.Comme toute bonne clientèle politiqueopportuniste ou dérivée. Même s’il y auraitplus derrière la révolution de Duvalier enHaïti. Où est Panorama ? Blanchet était-il unfaux ?

Dominique. Jean a été assassiné aumoment où le pouvoir Aristide-Préval le per-cevait comme une menace politique ambi-tieuse. Radio Haïti a, par contre, fait desenfants dans le médiocre comme dans lemoyen.

Reste donc les frères Joseph et H-O.Soulignons que cela a généré Ben Dupuis etHaïti- Progrès, par opposition à J&JPublisher. Mais, c’est la même pensée. Lapresse en a-t-elle gagné de cette séparation ?Mais d’abord pourquoi se séparer quand onétait tous deux en audition au Congrès, àWashington, pour les mêmes causes, à lamême époque, à en croire les archives d’H-O.À eux cependant d’en répondre et au servicede qui ?

On retrouvera plus tard un frèreJoseph diplomate, convoitant le pouvoir exé-cutif, sans parti. Et, Dupuis, ambassadeur iti-nérant avec objectif politique jamais défini.HP existe encore, H-O aussi, même quel’idée aurait germé avec Haïti en Marche.

Il reste donc l’autre frère Joseph. D’oùla question : H-O avec son œil d’observateurétait-il un projet politique à l’origine ? Si oui,il aura échoué avec Ray Alcide. Si non, Rayaurait tout simplement fracassé, dans la tradi-tion de cette vieille école infructueuse de lapolitique haïtienne, les assises d’une base

solide pour la fondation d’une véritable pres-se haïtienne à l’étranger. Cela se comprend,mais c’est réducteur. Car, jusqu’ici Ray n’alaissé aucun héritage diplomatique convoitépar la vertu de son passage comme ambassa-deur plénipotentiaire à Washington après unepériode qui l’a vu s’affranchir du titre deChargé d’Affaires. En Politique c’est le néantconcrètement.

Léo. Léo s’il tient encore avec H-O, iltente de se réinventer sur le marché desmédia, même s’il est une référence haïtiennedans le journalisme provocateur. Ce à la suiteil faut le dire à son crédit, du dernier crashéconomique mondial qui a fracturé tant d’osà même les USA. Est-il alors une encyclopé-die vivante de la presse haïtienne avec toutesses entrées et sorties au niveau des différentesadministrations qui se sont suivies ? Il parlede rectitude au niveau de la profession, a prisde l’âge, mais les réflexes sont encorevivaces. La question est à savoir commentgarder le flambeau allumé puisque rien n’estéternel en ce monde ?

Pourquoi. Par exemple la France auMali, ses problèmes socioéconomiques etpolitiques (anciens président et ministrescondamnés avec sursis), ce qui était prévi-sible. Je l’ai d’ailleurs dit à la veille et au len-demain des élections françaises. Je me répète,d’une part, Hollande n’était pas une solutionmais un problème de plus pour Paris et,d’’autre part, Hollande n’as pas de choix quede reproduire Sarkozy, dans les Enfants deSarkozy. Hollande au Mali, c’est Sarkozy àtempérament dans l’affaire des infirmièresbulgares en Lybie jusqu’à la chute deKadhafi.

Et, le Canada, dans cette interventionmilitaire et ailleurs, c’est de l’incompétencede Harper à créer de la richesse dans un payscomme le Canada, mais dépensant à vouloirfaire la guerre par esprit colonialiste d’unmonarque, quand des étudiants à Montréaln’ont pas assez d’argent pour garantir uncycle d’études universitaire et collégiale.

Ce qui déçoit c’est que Martelly prési-dent mendiant son pain aujourd’hui, c’estPréval président, sept ans en arrière, mendiantson pain hier. Ce n’est pas un faux prétextepour se refaire une image, avec le chanteurespagnol Julio Iglesias qui fera croître lescompétences et le niveau d’expertise en Haïtipour garantir l’avenir. Martelly aura peut-êtrerécolté une petite somme en charité de JulioIglesias pour sa fondation Rose et machin,pour se retrouver comme l’ancien présidentAristide, avec un autre «’Ti Sony » réclamantdu pain et de l’eau volée à ses dépens, cettefois-ci, cinq ans plus tard, si Lavalas revientau pouvoir par défaut. Car les mêmes recettesdélivrent les mêmes saveurs. Le pays n’aurapas évolué.

C’est de préférence un signe destemps. Les vieilles habitudes d’un passérécent. Le besoin d’adrénaline sur scène, leverre aussi et ses conséquences que livreraMartelly. À la lueur de ce qui se passe depuisson arrivée au pouvoir. Un risque élevé derécidive pour la drogue aussi. Notre souverai-neté alors !

Michel Joseph Martelly avait promisde chanter Tantum ergo SacramentumVeneremur cernui. Et antiquum documentumNovo cedat titui : Praestet supplementumSensuum defrectui. (Un tel sacrement véné-rons-le donc, courbés, et que l’ancien modè-le s’incline devant le nouveau rite. Que la foiprocure un supplément à la défaillance dessens).

L’ancien rite et plus ancien encorerègne toujours sur le Champs de Mars, assas-sinant l’esprit de la loi de la Constitution de1987. Le leader charismatique qu’est enl’Archevêque Guire Poulard le lui a sévère-ment reproché en ce début d’année. JosephMartelly devra donc chanter « Salve, Regina,mater misericordiae. Vita, dulcedo et spesnostra, salve.Ad te clamamus, exsules filiiEvae. Ad te suspiramus, gementes et flentes inhac lacrimarum valle. Eia ergo, advocatanostra, illos tuos misericordes oculos ad nosconverte ». (Salut, Reine, Mère de miséricor-de, vie, douceur, et notre espérance, salut.Vers toi nous élevons nos cris, pauvresenfants d’Ève exilés. Vers toi nous soupirons,gémissant et pleurant dans cette vallée delarmes. Tourne donc, ô notre Avocate, tesyeux miséricordieux vers nous).

Cependant, si nous ne faisons pasattention en ce jour même, Martelly, nonparce qu’il soit un homme intelligent, mais lanature ayant horreur du vide, retrouvera lemême vide que Duvalier et vendra encoreplus vite la souveraineté du pays. C’est sonplan, sa folie !

16 Haïti-observateur 30 janvier- 6 fevrier 2013

Lamothe soumet le nom de sa cousine pour ratification

Joseph Martelly met en danger notre souveraineté

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