15
JOURNAL LE NORD LE NORD Vol. 44 Nº 47 Hearst ON - Jeudi 6 février 2020 1,90 $ PP Nº 40005386 Page 3 Chaise musicale au Foyer des Pionniers Le CT scan porte fruit Mila Fournier se démarque Qui sauvera Atlantic Power ? 888 362-4011 Hearst 888 335-8553 Kapuskasing Lecoursmotorsales.ca Le tout nouveau FORD ESCAPE HYBRID 2020 ! V enez faire l’ess ai ! Wow ! Disponible à 0 % de financement le 23 mai 2020 au Conseil des Arts Billets disponibles au 1004 rue Prince Page 2 Page 7 Page 15

FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

JOURNALLE NORDLE NORD

Vol. 44 Nº 47 Hearst ON - Jeudi 6 février 2020

1,90

$•

PP N

º 400

0538

6

Page 3

Chaise musicale auFoyer des Pionniers Le CT scan porte fruit Mila Fournier se

démarque

Qui sauvera Atlantic Power ?

888 362-4011 Hearst888 335-8553 Kapuskasing

Lecoursmotorsales.ca

L e t o u t n o u v e a uF O R D E S C A P E H Y B R I D 2 0 2 0 !Venez faire l ’essai !Wow ! Disponible à 0 % de financement

le 23 mai 2020au Conseil des Arts

Billetsdisponiblesau 1004 rue

Prince

Page 2 Page 7 Page 15

Page 2: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

2 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 FÉVRIER 2020

Ça fait plusieurs années queles élus de notre régiondemandent de nouveaux litspour répondre à la demandegrandissante. Une soixantainede personnes sont toujours surla liste d’attente.On peut encore lire dans ladocumentation du Foyer desPionniers que le taux d’occu-pation des lits permanents estde 99,9 %. Malgré le fait quecinq personnes sont mal-heureusement décédées etqu’une autre a obtenu uncongé, 61  personnes sonttoujours sur la liste d’attente.L’équipe du Foyer a été dansl’obligation de recommencerune demande d’aide financièrerattachée à de nouveaux lits.Plusieurs personnes mettent

de l’espoir en ce nouveauprocessus.La deuxième applicationpour l’expansion, soit 12  litsadditionnels, fut soumise auministère des Soins de longuedurée le 5  décembre 2019,avec une lettre d’appui duRLISS et du Réseau du mieux-être francophone du Nord del’Ontario.Les élus nous rappellent qu’ilsne cessent d’intensifier lapression sur les décideurspolitiques dans le butd’améliorer la situation auFoyer des Pionniers.

Coupure de serviceDepuis le 1er janvier 2020, lesservices d’orthophonie etd’ergothérapie ne seront plussubventionnés par le RLISSS.

Selon la directrice générale,Mme  Lauzon, cette annoncecausera un défi financier ainsiqu’une diminution de la qua-lité des soins et des services.

Crise d’opioïdesUne formation sur les opioïdess’est imposée après qu’unincident mineur ait attirél’attention il y a quelquesmois. Personne n’échappe àcette nouvelle réalité.Une équipe du ministère desSoins de longue durée a visitéle Foyer et déposé cinqrecommandations sur lagestion et la destruction desnarcotiques. Comme suite à lavisite, tous les changements

auraient été effectués :- la responsabilité de nommertous les résidents ayant desnarcotiques manquant dans lerapport d’incident critique;- ne jamais emprunter les nar-cotiques d’un autre résident;- les narcotiques doivent êtregardés sous clé dans lecharriot à médicaments, etcomptés à chaque changementde quart;- des audits doivent êtreeffectués mensuellement; - la destruction des narco-tiques doit être faite sur leslieux du Foyer en présence dela directrice des soins et dupharmacien.

La direction nous a confirméque l’incident n’était pas reliéà un employé permanent duFoyer.

EmployésLa directrice du Foyer, JoëlleLacroix, indique que desinitiatives ont été mises enplace afin d’améliorer la viedu personnel. Entre autres, un pland’amélioration pour leslacunes en santé et sécurité autravail a été mis en place, et unatelier présenté par SophieGagnon sur la gestion dustress et comment apprivoiserle calme a été offert auxemployés.

En attendant de nouvelles places, la chaise musicale se poursuit au FoyerPar Steve Mc Innis

Offrir la vidange de réservoirs septiques aux VRPar Steve Mc InnisUne rencontre a été tenue endécembre dernier afin deconnaitre l’intérêt du privépour offrir le service munici-pal de vidange des réservoirsseptiques pour les véhiculesrécréatifs le long de la route 11.Le personnel muni-cipalsouhaite évaluer toutes lesoptions, afin d’offrir le serviceau coût le plus bas possible.Dany et Julie St-Pierre, deSt-Pierre Gas and Diesel, ontdémontré leur intérêt à offrirce service lors de la rencontre.Ceux-si mentionnent qu’ilsont l’emplacement idéal pourconstruire ce genre de projet,précisant entre autres que leurcommerce est ouvert pendantdes heures prolongées, septjours sur sept. La Ville a présenté lesdifférentes options. Option 1 : PrivéIl pourrait s’agir d’un projetentièrement privé, ce qui con-siste à laisser le propriétaireoffrir le service entièrement àses frais pour la construction,l’entretien et la facture d’eau.Ainsi, le propriétaire peut

déterminer le prix du service.De cette manière, la Ville deHearst serait complètementdétachée du projet.Option 2 : Partenariatpublic-privéCette option est considéréecomme toutes les autres, maisne représente pas unegarantie. Les informations decette option peuvent êtremodifiées sans préavis par laMunicipalité et sont sujettes àl’approbation du conseilmunicipal. S’il y a plusieurs propriétairesintéressés par cette option,une demande d’expressiond’intérêt sera publiée par laMunicipalité pour permettrede présenter une soumission.Yves Morrissette affirme avoirreçu l’intérêt d’une autrepersonne et prévoit publiercette demande d’intérêt d’ici lami-janvier 2020. - Il faudra prévoir le cout duprojet, le montant que lepropriétaire est prêt à investirpour que le projet soitdéveloppé sur sa propriété,pour obtenir une soumission

d’une firme compétente,conditionnelle à ce que lepropriétaire assume les coutsadditionnels.«  Nous allons par la suitechoisir le projet qui est le pluséconomique pour la Ville etprioriser la convenance duplan du site pour la clientèle.Une préférence sera accordéepour un passage de type DriveThrough », précise YvesMorrissette. Option 3 : Entièrementpublique Les avantages soulevés parl’administration de la Villepour accomplir le projet est,entre autres, le contrôle à100 % du projet; construire leprojet sur le site le long de laroute 11, facilement accessible,plus particulièrement au Cen-tre d’accueil Gilles Gagnon.Pour ce qui est des désavan-tages, on craint le service à laclientèle et surtout les heuresd’ouverture restreintes.Et, finalement, on n’y perçoitaucune économie d’argent. LaMunicipalité devra construireun deuxième chemin pouraccéder à la route 11, donc uncout approximatif de80 000 $, et 30 000 $ pour lematériel, ce qui représente unprojet d’une valeur de110 000 $.« Je suis prêt a consi- dérerd’autres options, afind’économiser sur les coutsd’un tel projet  », de direM. Morrissette.

GAGNÉ CONSTRUCTION

ENTREPÔTS GAGNÉ

rénovations complètes

location d’entrepôt

705 362-4675705 372-5960

Page 3: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 FÉVRIER 2020 3

705-362-8001expertchev.ca

La Ville de Hearst a adopté,lors de la dernière rencontredu conseil municipal, son tauxde taxation pour le serviced’eau potable. Les con-tribuables ayant accès à l’eaupotable de la municipalité ver-ront leur compte de taxes aug-menter de 3  % pourl’année 2020.Le budget d’eau et d’égoutdoit être adopté tôt dans lesannées afin que l’administra-tion soit en mesure de dirigerla première série de factures.Dans le but de réduire l’im-pact sur le déficit accumulé, laVille estime qu’il est impor-tant de continuer à augmenterles taux. « L’eau et les égoutsdoivent s’autofinancer et lesutilisateurs doivent payerselon leur consommationafin que les dépenses d’eauet d’égouts ne soient pasabsorbées par la Ville. De cettefaçon, les utilisateurs payentpour le service d’eau etd’égouts selon leur consom-mation et l’argent récolté parles taxes n’est pas utilisé pourfinancer ce service », indiquele rapport de la trésorière de

la Ville de Hearst, ManonHiggins.De cette façon, avec une aug-mentation de 3  % du tauxd’eau et aucun changementsur le pourcentage du tauxd’égouts, une personne seulequi utilise 1 500 gallons d’eauaurait une augmentation de1,15 $ par mois pour un totalde 13,80 $ par année. Ainsi, une famille de quatrepersonnes qui utilise5 500 gallons d’eau verrait safacture augmenter de 2,30 $

par mois, ce qui représenteune somme de 27,72  $ parannée.Le budget total sur la per-ception de taxe sur l’eau estestimé à 1  129  900  $ pour2020.Au niveau du système d’aque-duc, des milliers de dollarssont budgétés commedépense pour le changementd’équipement ou d’inspection.Un montant est réservé pourla reconstruction de rue West.

Taxe sur l’eau : augmentation de 3 % à HearstPar Steve Mc Innis

Obtenez en ligne un diplôme, un

SANS AVOIR À QUITTER VOTRE COMMUNAUTÉ.

Appellez 1 855 356-1717, visitez etudiezenligne.ca ou contactez [email protected].

Online LearningApprentissage en ligne

Contact North | Contact Nord est subventionné par le gouvernement de l’Ontario

1 500 gal 5 500 galHearst 37,60 $/mois 94,89 $/moisKapuskasing 57,52 $/mois 144,72 $/moisCochrane 81,67 $/mois 134,60 $/mois(selon les chiffres fournis par la Ville de Hearst)

Avenir incertain chez Atlantic Power : la Ville de Hearst se mobilisePar Steve Mc InnisLa Ville de Hearst se dit trèsinquiète quant à l’avenir del’usine de biomasse AtlanticPower. Le contrat entre laSociété financière de l’indus-trie de l’électricité de l’Ontario(SFIEO) et Calstock PowerPlant (CPP) viendra àéchéance en juin et rien nelaisse croire qu’il pourrait êtrerenouvelé.Malgré plusieurs tentatives denégociation, l’usine de bio-masse de Calstock qui existedepuis 20 ans n’a toujours pas

la certitude qu’elle sera enexploitation après la datebutoir, ce qui contrarie énor-mément la Ville de Hearst.Selon le maire de la Ville,Roger Sigouin, l’usine offrevingt emplois bien rémunérés,mais surtout achète annuelle-ment pour 3,5 M$ de résidusforestiers provenant desscieries locales, ce qui con-tribue à près de 400 emploisindirects. « Advenant la fer-meture de l’usine de bio-masse, les forestières seront

pognées avec leurs copeaux etseront moins compétitivesfinancièrement  », avance lemaire.Selon les calculs de la Ville,une prolongation du contratd’électricité de CPP couteraitaussi peu que 0,30  $ parannée aux contribuablesprovinciaux moyens et assu-rerait la viabilité à long termedu secteur forestier.Cette usine a été construite ily a vingt ans pour mettre fin àla pratique d’enfouissement

des déchets de bois quireprésente aujourd’hui envi-ron 300  000  tonnes parannée.Dans le communiqué depresse, la Ville mentionne quele ministre de l’Énergie, GregRickford, a reporté plusieursdemandes de réunions avec leconseil municipal de Hearst.La Ville encourage la popula-tion du Nord à manifesterson mécontentement directe-ment auprès du ministre del’Énergie, du Développement

du Nord et des Mines del’Ontario.Le député provincial deMashkegowuk-Baie Jamesmentionne de son côté êtreau parfum de la situation.«  J’attends de connaitre lesintentions du ministre avantde me prononcer. LorsqueAtlantic Power me demanderad’intervenir, ça va me faireplaisir de le faire. En atten-dant, je suis le dossier de trèsprès.

Au cours de la dernière année,le conseil municipal de Hearsta clairement démontré sonintérêt envers l’abolition dessacs de plastique à usageunique sur son territoire. Lorsde la dernière rencontre duconseil en janvier dernier, cer-tains conseillers ont dit suivrede près l’initiative de la villede Woodstock, au sud del’Ontario.Les élus de Woodstock ontadopté une résolution, le12 décembre 2019, indiquantque le conseil municipal deWoodstock continuera desoutenir l’abolition du

plastique à usage unique, pré-cisant que cette réglementa-tion doit être un effort fédéral,provincial et municipal.Ils vont même plus loin eninvestissant une somme de5  000  $ dans le budget dufonds de revenus 2020 afin demettre en place un comité con-sultatif de l’environnement àWoodstock.On veut entreprendre une éd-ucation publique sous formede campagne pour instruire lesrésidents de Woodstock et lesencourager à réduire l’utilisa-tion des sacs à provisions enplastique à usage unique.

Vers l’abolition des sacs de plastiquePar Steve Mc Innis

Page 4: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

4 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 FÉVRIER 2020

Lettre à l’éditeur Journal heureuxJOURNAL

LE NORDLE NORDÉquipeSteve Mc InnisDirecteur général et é[email protected]

Marie-Claude MongrainDirectrice adjointe/comptabilité[email protected]

Sophie [email protected]

Chloé [email protected] [email protected]

Isabelle SabourinGuy MorinCollaborateurs

Claire ForcierRéviseure bénévole

Annouck GuayClaudine LocquevilleChroniqueuses

AbonnementsPapier Électronique1 an 75 $ 1 an 60 $2 ans 140 $ 2 ans 100 $

Sites WebJournallejournallenord.comJournal électroniquelejournallenord.comFacebookfb.com/lejournallenord

MembresAPFapf.ca613 241-1017

Fondation Donatien-Frémont613 241-1017

Canadian Media Circulation Auditcirculationaudit.ca416 923-3567Lignes agates [email protected] 411-7487

Journal Le Nord1004, rue Prince, C.P. 2648Hearst (ON) P0L 1N0705 372-1011Notre journal rectifiera toute erreur de sa partqui lui est signalée dans les 48 heures suivantla publication. La responsabilité de notrejournal se limite, dans tous les cas, à l’espaceoccupé par l’erreur, pourvu que l’annonce enquestion nous soit parvenue avant l’heure detombée. Il est interdit de reproduire lecontenu de ce journal sans l’autorisationécrite et expresse de la direction. Nous recon-naissons l’aide financière du Gouvernementdu Canada, par l’entremise du Fonds duCanada pour les périodiques pour nosactivités d’édition.Prenez note que nous ne sommes pasresponsables des fautes dans plusieurs despublicités du journal. Nombreuses sontcelles qui nous arrivent déjà toutes prêteset il nous est donc impossible de changerquoi que ce soit dans ces textes.ISSN 1199-0805

* Taxe incluse

M. Payeur,

Votre article dans le journal du 16 janvier m’a beaucoup plu.Je l’ai trouvé intéressant, drôle, réaliste et d’actualité,mais pas écœurant du tout. Il y a de plus en plus de mots quel’on utilise à toutes sortes de sauce pour employer vospropres termes.

Un mot que j’entends très souvent et qui me dérange, c’estADORER. De nos jours, on adore son chien, son auto,une artiste, un gâteau au chocolat, un magasin. On adoremarcher, cuisiner, aller au gym, etc.

Je suis peut-être de la vieille école, mais dans mon temps onn’adorait que Dieu. Moïse en descendant de la montagnea fait toute une colère en voyant son peuple adorer un veaud’or.

Votre article, M. Payeur, donne l’occasion de réfléchir.Parfois, on se laisse entrainer dans des tendances sanss’en rendre vraiment compte, ce qui m’est arrivé un jour.J’avais commencé à utiliser un mot qui était nouveau dans cetemps : mon chum au lieu de mon mari.

Je me trouvais cool.J’aimerais vous raconter une anecdote qui m’est arrivée dansles années 90 et qui m’a ouvert les yeux. Ce qui vasurement arriver à plusieurs lecteurs en lisant votre réflexionsur le mot écœurant.

J’étais à Sudbury. Je siégeais à une réunion du CA de laFédération des Guides franco-ontariennes. Au début de larencontre, une fille du sud nous demande de ne plus em-ployer le terme « mon mari », mais « mon chum » afin de nepas rendre mal à l’aise celles qui vivaient avec un conjointsans être mariées. C’est le monde à l’envers selon moi. (Il n’ya pas que les politiciens du sud qui veulent tout décider pournous.)

Je n’ai plus jamais utilisé le terme « mon chum » à la place de« mon mari », et chaque fois qu’une femme mariée prononcece mot j’ai une réaction intérieure. Remarquez bien que jesouhaiterais à toutes les femmes que leur mari soit leur chumdans le sens de meilleur ami.

M. Payeur, j’espère continuer de vous lire dans le journal LeNord. J’aime beaucoup vos articles variés, mais je ne lesADORE pas.

Une lectrice assidue,

Annette Jacques

Le Nord : c’est votre journal!705 372-1011

Vous avez des informations à nous faireparvenir?

Contactez-nous à [email protected]

Page 5: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 FÉVRIER 2020 5

Le 17 décembre 2018, un acci-dent est survenu au coin de larue Front à la hauteur de la15e  Rue. Un véhicule y acarrément arraché le systèmede lumières près du restau-rant Subway. Des frais s’appliquaientpour le remplacement dela lumière. Cette opérationdemandait la collaboration dela Corporation de distributionélectrique de Hearst et cettedernière a aussi subi des fraisde main-d’œuvre.Afin de faciliter les chances derecouvrement auprès desassurances, la Corporation dedistribution électrique deHearst avait proposé à la Villede lui facturer ses frais afinqu’une seule réclamation soitouverte.Après plusieurs efforts decollection, la Corporation dedistribution électrique deHearst a informé la Ville quele conducteur n’avait pasd’assu-rances au moment del’accident et que la réclama-tion ne sera pas remboursée.Donc, la Ville annulera lacréance au nom de la Corpo-ration de distribution élec-trique de Hearst pour unmontant de 3  948,08  $ enmatériel et 752,75 $ en main-d’œuvre, pour un total de4 700,83 $.

Stationnement Le comité Centre-ville HearstDowntown demande le renou-vellement de l'entente pourstationnement gratuit aucentre-ville les vendredis soiret les samedis. Selon les membres de cecomité, l’initiative en vigueurdepuis les deux dernièresannées a grandement étéappréciée et a incité les gens àmagasiner localement.Le dernier terme de deux ansprenait fin le 31  décembre2019. Puisque ce service permetd’augmenter l’achalandageau centre-ville, le conseild’administration de Centre-ville Hearst Downtown a placéune demande pour un termede cinq ans. Les élus ont voté favorable-ment à cette demande entrant

en vigueur le 1er  janvierdernier et se terminant le31 décembre 2024.

Excréments de chevaux

Un problème d’excréments dechevaux à l’intérieur deslimites de la ville de Hearst aété rapporté au départementdes arrêtés municipaux.L’arrêté municipal  91-06relatif au soin et au contrôledes animaux stipule qu’aucunpropriétaire ne doit permettreà son chat ou son chien de sepromener sur un terrain autreque le sien, incluant une terrepublique, sauf si le proprié-taire est équipé de suffisam-ment de sacs appropriés danslesquels tous les excrémentsdéposés sur lesdits terrainspar ledit animal sont entre-posés rapidement et ensuite

éliminés par ce mêmepropriétaire.Ainsi, la Ville a adoptéune résolution modifiantles arrêtés municipaux

numéros 91-06 et 39-16 afind’ajouter «  animaux d’éle-vage  » dans le contenu desarticles portant sur les excré-ments desdits documents.

Actuellement, un propriétaired’animal ne respectant pas cetarrêté peut se voir remettreune amende de 30 $.

Hearst en bref : stationnement et pas d’assurance pour payer les dommages Par Steve Mc Innis

Légère perte financière dans les services sociauxPar Steve Mc Innis

2 019 2 020Garderie Bouts de chou 264 881 $ 262 475 $Agence Familigarde 38 772 $ 38 772 $ Ressources pour besoins spéciaux 120 000 $ 120 000 $Centre On y va 264 000 $ 264 000 $Total 687 658 $ 685 247 $

La Ville de Hearst et le Conseild’administration des servicessociaux du district deCochrane en sont venus à uneentente en ce qui concerne lesservices offerts pour le CentreÉducatot Hub.On remarque une diminutionde 2  406  $ pour l’ensembledes services entre le budget de

la dernière année et celui de2020. La Ville nous indiqueque les plus grosses coupuresont été réalisées au cours desdernières années.L’agence Familigarde aobtenu une somme de68  928  $ en 2016, une dif-férence d’environ 30  000  $près de quatre ans plus tard.

Cette entente doit être renou-velée chaque année.L’entente doit tenir comptedes budgets obtenus par leConseil d’administration desservices sociaux du district deCochrane en provenance duministère des Services sociauxde la province.

Page 6: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

6 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 FÉVRIER 2020

Les derniers rapports surla qualité de l’eau potabledistribuée par la Ville deHearst font de nouveau étatd’une note presque parfaite.Les inspecteurs de la provinceont remis la note finale de98,44 %.Depuis la tragédie de Walker-ton en mai 2000, alors quel’eau contaminée par la bac-térie E. coli a causé la mort desept personnes, la province del’Ontario impose des règle-ments stricts et des analysesen continu.Le rapport d’inspection 2019-20 du système local confirmeque tous les paramètresd’opération requis selon lesrèglements provinciaux ontété respectés. La note finaledécoulant de l’inspection estde 98,44 % avec une cote de

risque de 1,56 %.Une non-conformité a étéportée à l’attention de laVille. L’inspection révèle ledépassement du critère dessolides suspendus lors de ladécharge des lagunes deboues. L’agence ontariennedes eaux devrait présenter unprogramme pour répondreaux exigences de la licenced’eau potable.Selon le rapport, 72  % dessystèmes municipaux ont reçuune cote d’inspection de100 %.Tel que prescrit par laloi  2002 sur la salubrité del’eau potable, le système d’eaupotable est inspecté annuelle-ment par un représentant duministère de l’Environ-nement, de la protection de lanature et des Parcs.

Bonne note pour l’eau de HearstPar Steve Mc Innis

Un rapport nommé BeachReport 2019 démontre quela plage du lac Johnson aattiré moins de monde aucours de la dernière saisonestivale. On estime que 2 335 résidentsou touristes sont allés au parcdu lac Johnson au cours del’été 2019 comparativement à2 577 en 2018.

La surveillance offerte par laMunicipalité entre 13 h et 18 haurait permis à 699 baigneursde profiter de leur sport entoute sécurité. L’été précé-dent, on enregistrait753 nageurs.On compte également la loca-tion de 49  embarcations aucours de l’été 2019, une baissepar rapport à 2018, alors

qu’elle se chiffrait à 85.Au cours de la saison estivale2018, les sauveteurs étaientprésents sur une période de59  jours comparativement à61 en 2019. Toutefois latempérature était plus clé-mente en 2018 avec unemoyenne de 22,2 oC compar-ativement à une moyenne de20,7 oC en 2019.

Le lac Johnson, une destination à promouvoir l’étéPar Steve Mc Innis

Le premier d’une séried’ateliers a eu lieu le mardi 28janvier à la Bibliothèquepublique de Mattice-Val Côtéen offrant un exposé sur lespionniers de notre région.Une présentation fut offertepar Danielle Coulombe,historienne et archivisteoriginaire du village, sur lesphénomènes qui favorisent lesmigrations et comment c’étaits’établir dans la municipalitéau début du XXe  siècle. Entout, 34 personnes ont assisté; il y régnait une ambiance decuriosité et d’intérêt. Pour l’occasion, Si Missinaïbim’était conté, tome  1, futrelancé. Le livre publié en1985 n’a toutefois subi aucunemise à jour, l’original étantréimprimé. Il parle des débuts

de la municipalité, desdiverses familles fondatrices,des organismes du passé et deceux en cours à ce moment-là,le tout rempli de photos. Unvrai retour dans le temps quifait la fierté des résidentsd’avant comme d’aujourd’hui.La Bibliothèque publique deMattice-Val Côté a obtenu dugouvernement de l’Ontario,par l’entremise du ministèredes Affaires francophones,une subvention de 8 000 $ viaun programme d’appui à lafrancophonie ontarienne.Cette subvention aidera leConseil de la bibliothèque àorganiser une série d’atelierssur divers sujets. La prochaine rencontreportera sur l’immigration desAfricains, le mercredi 26

février. En mars, il sera ques-tion des coutumes desAmérindiens, suivi le 28 avrild’un atelier de jardinage avecmonsieur Roger Larivière,auteur de livres, notammentPlantes comestibles et médi-cinales de la forêt boréale.Des ateliers avec des écrivainsde notre région restent àconfirmer.Le programme d’appui à lacommunauté francophones’inscrit dans le plan du gou-vernement de l’Ontario visantà soutenir et à renforcer lavitalité culturelle et commer-ciale des communautés fran-cophones de la province.

L’histoire à l’honneur à Mattice-Val CôtéPar Sophie Gagnon

Page 7: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 FÉVRIER 2020 7

LA CORPORATION DE LA VILLE DE HEARST

LOCATION DE LA CANTINEAU CENTRE RÉCRÉATIF CLAUDE-LAROSE

Des soumissions cachetées seront reçues par lesoussigné à l’Hôtel de Ville, 925 rue Alexandra,Hearst, jusqu’à 15 h 30 le jeudi 20 février 2020,pour la location de la cantine « Snack Bar » auCentre récréatif Claude-Larose.

Les services de la cantine comprennent la ventede breuvages, d’aliments pré-emballés et denourriture préparée sur place, à l’exception de lafriture.

Pour visiter les locaux ou pour obtenir plusd’informations, veuillez communiquer avecM. Guy Losier, directeur des parcs et loisirs, au705-372-2803 ou [email protected].

Les formulaires de soumission et les conditions delocation sont disponibles à l’Hôtel de Ville deHearst.

Veuillez noter que le contrat est d’une durée decinq (5) ans avec possibilité de renouvellement,entrant en vigueur le 1er mai 2020.

La Municipalité se réserve le droit de refuser l’uneou l’autre ou toutes les soumissions, et la plusélevée ne sera pas nécessairement acceptée.

Yves Morrissette, administrateur en chefVille de Hearst, 925 rue Alexandra, Hearst, OntarioTél. : 372-2817

ERRATUMDans l’édition du 30  janvier 2020, quelques erreursse sont glissées dans l’article 50 ans du CarnavalMissinaibi. Certaines des activités mentionnées ont eulieu l’an dernier et ne seront pas à l’affiche cette année,notamment les spectacles de Boréale en chœur et deJohn Tanguay, ainsi que le concours Mlle & MissCarnaval. Désolée pour la confusion.

Le 2  décembre dernier,M.  David Noël de Val Côtéressentait les premiers signesd’un accident vasculairecérébral (AVC ou stroke), soitla perte de sensation dans lecôté gauche de son corps. Ilsavait de quoi il s’agissait, caril avait déjà eu un malaisesimilaire quelques annéesauparavant. Cette fois-là, ilavait temporairement perdul’usage de son bras. Les symp-tômes étaient les mêmes et illes reconnaissait.Son épouse a appelé le 911,tout d’abord avec le téléphonede maison, mais voyant qu’iln’y avait pas de réponse après15 à 17  sonneries, elle a prisson portable et là, au bout dedeux sonneries, quelqu’un arépondu à l’appel. Deuxéquipes de services médicauxd’urgence (EMS) sont arrivéessur les lieux en très peu detemps, celle de Hearst et cellede Mattice.M. Noël fut emmené directe-ment au CT scan pour passerun tomodensitogramme duhaut du corps et du cerveau.C’est ainsi qu’immédiatementla présence d’un caillot aucerveau a pu être détectée. Le personnel du départementdes rayons X où se trouve leCT scan était très gentil etprofessionnel. Le seul pro-blème est qu’il a dû enlevertous ses vêtements et queM. Noël aurait aimé garder aumoins ses caleçons et ne pasavoir à porter LA jaquetted’hôpital dans laquelle il sesentait très nu et vulnérable…Dre Ma, médecin urgentiste, aété très professionnelle et apris contrôle de la situation.Elle a immédiatement admin-istré par voie intraveineuse leproduit indiqué pour faireéclater le caillot. M. Noël s’estsenti mieux presque instanta-nément. Dans les dix minutesqui s’ensuivirent, il a recom-mencé à ressentir la sensationdans son bras, sa main et sesdoigts gauches. Il sentait enfinquand il se pinçait lui-même. Le personnel d’EMS est restéavec lui jusqu’à l’administra-tion du produit dans ses

veines. Son élocution étaitalors encore un peu embrouil-lée et il était encore difficile àcomprendre.Dre Ma a décidé de fairetransférer M. Noël par avionjusqu’à Timmins, même siselon lui ce n’était pas néces-saire. Il a passé deux nuits àl’Unité des soins intensifs etdans la section des AVC. Il sesentait déjà beaucoup mieuxet les infirmières avaient dumal à le trouver, car il étaittoujours parti se promener.M.  Noël n’a que des élogespour le service urgentiste del’Hôpital Notre-Dame deHearst et le CT scan qui luiont sauvé la vie. Il rappelle que si vous ressen-tez les symptômes d’un AVC,vous devriez appeler le 911immédiatement afin de vousrendre à l’hôpital le plus vitepossible. S’il avait été seul à lamaison, il n’aurait pas pu con-duire jusqu’à l’hôpital. Lesservices ambulanciers se sontrendus sur les lieux, l’ontévalué et emmené à l’hôpitaltrès rapidement.À partir du moment où a eulieu l’AVC jusqu’à ce qu’ilreçoive l’injection après letomodensitogramme, il nes’est pas passé plus de 45-50  minutes, selon M.  Noël.Avant qu’il y ait un CT scan àHearst, ça pouvait prendreplusieurs heures. Il fallait fairevenir un avion puis effectuerun transfert aller-retourjusqu’à Timmins, avantd’avoir un diagnostic. M. Noël a beaucoup de respectet de gratitude envers le per-sonnel ambulancier et urgen-tiste et dit que tous semblaientbien connaitre leurs tâches àl’urgence.M.  Noël n’est toujours passensible à la chaleur dans samain gauche et est encore unpeu engourdi au coin gauchede sa bouche, mais il a recom-mencé à parler comme avantet récupère graduellement dejour en jour. Après tous ces évènements, deretour à la maison, M. Noël areçu un appel pour savoir s’ilavait besoin de quelque chose.

Il en est reconnaissant mêmes’il n’a eu besoin de rien. C’estun bon suivi pour les person-nes qui passent à travers unetelle épreuve. Certains pour-raient avoir besoin d’unecanne par exemple, maisM.  Noël s’en est sorti sansbesoin d’assistance.La première fois que j’aiappelé M. Noël pour recueillirson histoire en tant quereprésentante des patients del’Hôpital, sa femme me disaitqu’il avait repris le travail. Ilconduit des machines à neige.Lorsque je l’ai rencontré, ilm’a cependant indiqué qu’ilse sentait prêt à la retraiteet qu’il est en processus deformer son remplaçant. M. Noël est assez émerveilléde constater qu’il a eu sonAVC le lundi, et que le jeudisuivant il était déjà de retourpour remercier le personneld’urgence. Les infirmières dudépartement n’ont cepen-dant pas accepté qu’il placeun collant «  Harley  » surle CT scan pour témoignerde son passage dans cettemachine qui lui a sauvé la vie! M. Noël réalise pleinementqu’il aurait pu sortir infirmede cet AVC. Il est extrême-ment reconnaissant. À tous ceux qui ont donnépour le CT scan, cette histoireprouve encore une fois que lebesoin était vraiment là !

Premier miraculé du CT scanPar Claudine Locqueville

Page 8: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

8 JEUDi 6 FÉVRiER 2020 | LEJOURNALLENORD.COM LEJOURNALLENORD.COM | JEUDi 6 FÉVRiER 2020 8

CONCOURS

1019 rue Front

Venez choisir une rose enchocolat pour obtenir un

rabais entre 13 % et 20 % !

L’amour...Certains l’aiment

PIQUANT

D’autres

le préfèrent

SUCRÉ

BRIAN’Sindépendant

VOTRE ÉPICIER INDÉPENDANT

Quoi qu’il en soit, nous avons tout ce dont vous avezbesoin pour pimenter votre repas de la Saint-Valentin!

Lesfleursont toujours su toucher

le cœur des filles... Fleurs coupéesPaniers gourmet

Boites de messages d’amouret plus...

Nous avons tout cedont vous avez besoin :

Venez voir notre grande sélection de décorations

et de chocolat ! Nous avons tout pour faire plaisir à

votre être aimé, vos enfants et vos clients.

La confiance en soi s’achète ICI !

Soyez le plus beau encette St-Valentin

Prix réduit sur plusieurs articles !

Grande liquidation à

50 %de rabais !

Venez voir notre grandesélection d’articles pourfemme afin d’être la plusresplendissante en cetteSt-Valentin. Nous avons

vraiment tout ce qu’ilvous faut !Plusieurs articles

à prix réduit !

Grande liquidation !

50 % de rabais !

Jardin de la Beauté14, 10e Rue

705 372-1144

Faites-vous une beauté !Services d’esthéticienne professionnelset produits de beauté offerts dans un

endroit calme, propice à la relaxation.

Prenez rendez-vous dès maintenant!

Envoie-nous par courriel ta plus bellephoto de couple et cours la chance de

remporter un panier-cadeau !

COMMENT PARTICIPER :Envoyez votre plus belle

photo de couple au [email protected] le 12 février 2020, à midi. Letirage au sort aura lieu le 12 février

2020, à 16 h. Le couple gagnantremportera un panier-cadeau rempli

d’articles des marchandsparticipants. Le couple gagnant sera

dévoilé sur la page Facebook dujournal le 12 février 2020 et sa photo

sera publiée dans le journal du20 février 2020. Les participants

doivent être âgés de 18 ans et plus.Les employés du journal et leur

famille ne peuvent participer à ceconcours.

Connaissez-vous les hormones de l’amour ?On ne fera peut-être jamais de l’amour une science exacte, mais on ne peutnier les réactions chimiques qu’il provoque dans notre corps et les manifestationsqui s’ensuivent. À l’approche de la Saint-Valentin, voici quelques hormonesimpliquées dans le sentiment amoureux.

L’adrénaline et la noradrénaline (ou les hormones du stress) C’est votre premier rendez-vous : vos pupilles se dilatent, votre cœur bat lachamade, vous rougissez, vous manquez d’appétit, vous avez mal au ventre, vousvous sentez inhabituellement vigilant et surexcité… ce sont l’adrénaline et lanoradrénaline qui parlent! En ce sens, il s’agit des hormones du stress des toutdébuts de la relation.

La dopamine (ou l’hormone du plaisir)La recherche de plaisir — y compris sur le plan sexuel — s’accompagne de lalibération de dopamine, d’où son titre. Elle joue aussi un rôle important dans le« cycle de la récompense » : elle renforce certaines actions en nous gratifiantd’une sensation agréable. Elle pousse ainsi l’individu à reproduire les expériencessatisfaisantes.

L’ocytocine (ou l’hormone de l’intimité)Réduisant le stress et la peur, l’ocytocine favorise la création de liens entre deuxpersonnes, spécialement dans un contexte intime. Elle contribue au sentimentde bien-être et de proximité que l’on ressent après des ébats amoureux, notam-ment. Elle aide ainsi à consolider la relation.

En cette Saint-Valentin, profitez à fond des sensations que vous procurent leshormones de l’amour!

Page 9: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

Une cinquantaine de person-nes se sont déplacées versl’amphithéâtre de l’Universitéde Hearst le mercredi 29janvier pour la présentationofficielle d’une série de sixvidéos portant le titre NotreForêt, Notre Avenir.Le président, Conrad Morin,ainsi que Gilles Matko, MarcJohnson et Joshua Breausont des membres du comitéde citoyens de Hearst etemployés du ministère desRichesses naturelles et desForêts qui étaient sur placepour présenter le fruit dutravail des sept dernièresannées. Les vidéos constituent lerésultat concret d’un projetproposé par Louis Corbeil,ancien employé du ministère

et membre du comité. Son butétait de créer quelque chosepour éduquer les enfants et lapopulation en général sur cequi se passe dans nos forêts, àcaractère bilingue, pour lesdeux comités du district. « Le projet a débuté en 2013et devait être échelonné surcinq ans. Patrimoine Canadaet le ministère des Richessesnaturelles et des Forêts ontcontribué un total de 75 000 $envers la création des vidéos.Il était prévu que le projet soitassemblé par les membres desdeux comités de citoyens,mais ils se sont vite renducompte qu’ils n’avaient pas letemps, ni le personnel oul’expertise pour le terminer. Àla suite d’une rencontre, lesthèmes ont été définis et

une compagnie de Timmins,Casa  di Media, fut embau-chée pour filmer et monterles vidéos. Ces gens ont faitun travail exceptionnel  »,explique M. Morin.Les six thèmes/vidéos choisissont :1. De la graine à la forêt 2. La plantation3. Les opérations d’été4. Les opérations d’hiver5. La transformation del’arbre6. Aménagement forestierLes vidéos sont bilingues  :quand les gens parlentfrançais, les sous-titres sonten anglais, et vice versa. Lesentrevues furent menées parJoshua Breau et Marc John-son, de manière informelle etsans script. « Toutes les compagnies quisont mentionnées nous ontappuyées à 100  %. Ça a étévraiment plaisant. Une choseintéressante est que lacompagnie Casa  di Media,elle, n’avait aucune connais-sance de ce qui se passe enforesterie, donc plusieursquestions et discussionsviennent de la perspective dequelqu’un qui ne connaitrien et qui veut apprendre »,affirme M. Breau, employé duministère qui a aussi étéplanteur d’arbres pendantplusieurs années.Pour Marc Johnson, ancienemployé du ministère, «  lacollaboration qu’on a eue étaitphénoménale  : des entre-prises, de La Maison verte, deHearst Forest Managementet de plusieurs autres. Onn’aurait pas pu faire ce projet

sans tous ces individus. Lefocus porte sur le profil desgens, pas seulement sur latechnologie. On a eu beau-coup de plaisir à faire cesrencontres. »Les films durent tous de 15 à20  minutes. Mais pourchacun, on compte entre 6 et8  heures de tournage. Lapassion des divers opérateursest rendue évidente, toutcomme leur profond respectpour l’environnement. Lesrègles qui protègent l’environ-nement et l’évolution del’industrie forestière sontdémontrées par les gens àtravers les extraits vidéos etl’humour. Les vidéos seront présentéesaux jeunes dans les écoles. Lagrève de zèle a changé lesplans, mais le tout est simple-ment remis à plus tard. «  Les vidéos ont déjà étérelâchées dans le sud de laprovince. Le but est vraimentde diffuser dans les biblio-thèques locales et des écoles.On souhaite qu’avec lesconnaissances partagées, et lefait que la planète est telle-ment petite maintenant, queles gens vont en parler etpartager. On est aussi encontact avec d’autres orga-nismes forestiers, et tout lemonde nous dit que c’estformidable », dit M. Morin.Deux des personnes vedettesdes vidéos sont décédées

depuis le tournage, soit MarcoLabrecque de Kapuskasing en2018, et Brad Ekstrom deHearst en 2019. Un hommageleur est rendu. De manière plus large, lecomité de citoyens reste uneénigme pour plusieurs per-sonnes de la communauté.M.  Morin en a profité pourexpliquer son fonctionnementafin d’élucider la question. « Ilest composé de membres de lacommunauté, du domaine dela foresterie et du ministèrequi se rassemblent huit foispar année, soit une fois parmois, de septembre à mai,pour discuter de tout ce qui sepasse dans la forêt de Hearst.C’est un comité-aviseur quiconseille le gérant du districtsur la façon que les citoyensvoient la gestion de nosforêts. »Une loi fut votée en 1996 afinde créer un tel comité dans lesdiverses régions de laprovince. Pour notre district,il y a deux comités de citoyens,soit un à Hearst et un àKapuskasing. Celui de Hearsta quelques années de plus àson actif, ayant été créé enpréparation de cette loi quis’annonçait à l’horizon.Les vidéos sont disponiblessur la page web du comité decitoyens, soit hearstlcc.com,ainsi que sur la page Facebookintitulée Notre Forêt, NotreAvenir / Our Forest, Our Fu-ture.

10 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 FÉVRIER 2020

Heating, Cooling & RefrigerationPatrick Cloutier, Technicien licencié[email protected] 372-3310 | Hearst, ON

Chauffage, climatisation et réfrigération

Patrick Cloutier, Technicien licencié[email protected] 372-3310 | Hearst, ON

Ici pour vos besoins en vente et installation de • Fournaise à air forcé gaz naturel/propane• Foyer au gaz• Fournaise au gaz pour garage

• Climatisation• Échangeur d’air• Réfrigération commerciale

Randonnée en raquettes jusqu’à la Marina, le1er février 2020.

Notre Forêt, Notre Avenir : une série vidéo bien de chez nousPar Sophie Gagnon

705 372-1400

DU 31 JANVIER AU 6 FÉVRIER 2020Présentation du vendredi au jeudi, 19 h 30.

Pour toutes les heures additionnelles,consultez la page Facebook.

BAD BOYSFOR LIFE

CLASSÉ R

Page 10: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

En septembre 2019,l’Assemblée de la francopho-nie de l’Ontario (AFO) etla Fédération des aînés etretraités francophones del’Ontario (FARFO) ontpublié leur Livre blanc sur levieillissement des franco-phones en Ontario. On ypeint le portrait d’une popu-lation proportionnellementplus âgée que la moyenneprovinciale, légèrementmoins éduquée et signi-ficativement moins à l’aisefinancièrement que sa con-trepartie anglophone.

À cela s’ajoute un manqueflagrant de données concer-nant des segments plusvulnérables comme lesnouveaux arrivants, les aînésLGBTQ et ceux vivant desdéfis socio-économiques.Face à cette situation, laFARFO a entrepris desdémarches qui lui permet-traient de jouer un rôle accrude leadership. Le directeur

général de la FARFO, GillesFontaine, explique que despourparlers sont en courspour obtenir un financementrécurrent. «  Cela se feradans le cadre de l’EntenteCanada- Ontario, enpartenariat avec le ministèredes Services aux aînés et del’Accessibilité, le ministèredes Affaires francophoneset le ministère du Procureurgénéral, dans l’espoir degarantir un soutien annuelde 250 000 $. » Ce dernierest de la partie en raison deses programmes et servicespour les victimes d’actescriminels, qui sont souventdes aînés.

Rappelons que, lors dudépôt du livre blanc, leministre des Services auxaînés, Raymond Cho, avaitinsisté sur la nécessitéd’avoir l’appui du ministèredes Affaires francophoneset de sa titulaire, CarolineMulroney. « Cela est large-

ment acquis, de soulignerGilles Fontaine. Noustravaillons en étroite colla-boration avec plusieursintervenants politiques. »

Selon le directeur général dela FARFO, une des pre-mières recommandations dulivre blanc devrait être miseen œuvre d’ici quelquessemaines, à savoir la créa-tion d’un Comité provincialfrancophone de surveillancesur le vieillissement. Ilsera composé de membresde l’AFO, de la FARFOet d’autres parties prenan-tes spécialisées dans desdomaines liés au vieillisse-ment.

S’inspirer des modèlesactuels

Le Livre blanc sur le vieil-lissement des francophonesen Ontario est paru justecomme les Centres d’AccueilHéritage (CAH), au service

des aînés francophones duGrand Toronto, terminaientun exercice de révision deleur mission. Selon la direc-trice générale, BarbaraCeccarelli, «  le ton et lesrecommandations du livreblanc valident carrément ceque nous faisons chez nous.Les CAH voient le vieillisse-ment non pas comme unpoids ou un problème, maisplutôt comme une occasionde qualité de vie et departicipation active à la viecommunautaire ».

Madame Ceccarelli accordeune importance particulièreà la recommandation quivise à accroître l’offre desoins de longue durée enfrançais ou adaptée auxfrancophones. « Il faut une

approche globale qui inclutnon seulement les soins,mais des services de jour,des programmes pour lesaidants naturels et des ser-vices de santé en français,bien entendu, le tout dansun environnement favorableaux familles touchées.  »Rappelons qu’une haussemarquée du nombre de litsde soins de longue duréedésignés pour les franco-phones figure parmi lesrecommandations quel’Assemblée de la Franco-phonie de l’Ontario aformulées en marge desrécentes consultationsprébudgétaires de laprovince. De toute évidence,le Livre blanc sur le vieil-lissement des francophonesen Ontario a déjà un impact.

Le Centre communautairede Val Rita-Harty a tenu unMarché des fermiers hiver-nal le samedi 1er  février.Des marchands nord-ontariens étaient présentspour vendre leurs produitset l’engouement étaitgrand à l’idée d’une activitétypiquement estivale enplein cœur de l’hiver.Parmi les marchands, onretrouvait Country SideMarket de la communautémennonite de Val Gagné,qui offrait de la viandecongelée, des légumes fraiscomme des patates, deschoux, des oignons etdes carottes, ainsi quedes œufs, des pâtisseries

et des produits en conserve,sans oublier le miel. Leurétalage prenait la moitié dela place et les gens faisaientla file. À noter qu’ils offrentmaintenant la continuationde Kapuskasing Meats,qu’ils ont acheté en 2017,offrant diverses boites deviandes congelées. Il y avait aussi Truly Nor-thern, basé à Opasatika, quivend des salades et poussesvertes (micro greens). LaFromagerie Kapuskoiseoffrait des dégustations defromages et NorthernLights Fauxmagerie, unrestaurant végane de Tim-mins proposait ses produitsde viande et fromage

végane. Taffy’s HobbyFarm de Kapuskasing étaitprésent pour promouvoirleurs viandes ainsi qu’unnouveau service de com-mande de poussins, pouleset dindes au printemps. De

Hearst, Suzanne Aubinfaisait la promotion deses articles faits en lained’alpaga de la Ferme Pureet Simple.Le marché a accueilli desgens de partout dans la

région souhaitant acheterde produits frais locaux.Cette idée originale a suréveiller la fibre jardinièredes pouces verts engourdispar l’hiver.

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 FÉVRIER 2020 11

Un marché des fermiers en plein hiverPar Sophie Gagnon

Mieux encadrer le vieillissement des francophones en OntarioPaul-François Sylvestre — Initiative de journalisme local – APF – Ontario

Vous voulez faire connaître votre entreprise ? Contactez notreconseiller en publicité : [email protected]

Page 11: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

La semaine dernière, l’articleportait sur la différence entreles pays, coutumes et expéri-ences de sept étudiantsafricains de l’Université deHearst. Cette semaine, laquestion se pose à savoircomment fait-on alors pours’adapter à la réalité nord-ontarienne si différente. Etest-ce que la communauté estprête à ouvrir grand les braspour accueillir ces jeunes gensambitieux, pleins de vie et deculture, curieux et braves ?Les deux questions sontintimement liées. Pours’adapter, on doit avoir desgens qui nous montrent lechemin, qui nous expliquentles différences et qui sont suf-fisamment ouverts pour seprêter au jeu de l’expériencehumaine. Selon Laurenda,Innocent, Dan, Christiane,Saliou, Kafando et Imad,la route qu’elles et ils ontchoisie est difficile et parfoisfrustrante. Racisme, ignorance ou indif-férence ?Le sentiment d’appartenanceest grand, peu importe d’oùon vient. C’est pareil pour eux. « Ça me fait mal un peu quandles gens ne considèrent pasqu’il y ait des différences. Ilsn’essayent pas de faire ladifférence entre les gens, lespays, les traits qui nousdifférencient des autres. Parexemple, si je rencontrequelqu’un qui ne me recon-nait pas et me dit “Ah, ce n’estpas de ma faute, vous vousressemblez tous !” Non !  »,affirme Christiane.À savoir si selon eux les genssont racistes à Hearst, Dannous dit : « Je le mets plus surle compte de l’ignorancecomme les gens sont dans unepetite ville et plusieurs n’ontpas trop voyagé. C’est surtoutpar rapport au contact qu’ilsont, qui passe souvent par latélévision. Donc, je penseignorance. Moi, je n’ai pas eude contact avec des racistes dutout. Les gens écoutent deschoses et ils répètent. »Un thème qui revient est laraison de leur passage ici. « Jepense que les gens devraient

arrêter de penser qu’on est iciparce qu’on est à la recherchede la richesse ou de l’argent »,explique Laurenda. Christiane continue : « Si onvivait en extrême pauvreté,qu’on aurait de la difficulté àse nourrir, on ne serait pas icipour étudier. Ça coute trèscher venir ici. Ou ils pensentque nous sommes tous desréfugiés. Les gens me deman-dent s’il y a la guerre chez moi,mais non, tout va bien. Lesgens ont tendance à croire quenous avons trouvé le salut àHearst, alors que ça n’est pasle cas. »« Pour venir ici, j’ai dû fairedes recherches. Je savais qu’ily avait autour de 5 000 habi-tants, l’économie forestière ettout, mais la seule chose queje ne savais pas que Hearstexpérience la diversité et c’estnouveau. C’est la seulesurprise que j’ai eue. AuCanada, ça n’est pas tout lemonde qui vit la diversité ?Donc Hearst a la chance decommencer à vivre ça, etj’espère vraiment que Hearstva réussir cette épreuve  »,ajoute Saliou, confiant.Pour répondre à certainesquestions apparemmenttypiques  : oui, ils ont tousl’internet et Facebook et toutle tralala dans leurs paysrespectifs ; oui, ils portent desvêtements chez eux ; oui, lescarottes poussent et les bon-bons existent, les bas aussid’ailleurs !Selon les étudiants, l’impor-tant n’est pas tellement dansla question, mais plus dansl’intention et la clarificationde la raison pour savoir : est-ce que c’est par véritablecuriosité respectueuse ou basésur un jugement ignorant oustéréotype ?Pas si différent après toutPour ce qui est des langues etdes accents, Dan nous dit  :«  C’est vraiment comme ici.On peut tous parler français,mais chaque région a saversion propre. On n’utilisepas les mêmes mots, on n’apas les mêmes conversations,on n’a pas aussi la mêmecompréhension de certains

mots, c’est vraiment commeau Canada. »Saliou ajoute : « L’Afrique esten train de se transformer. Iln’y a pas que la pauvreté, il y aabsolument tout, comme iciau Canada. Nous, ce qu’onvoit du Canada est que c’estun pays vraiment diversifié,que tout se passe bien auniveau social et que les genssont bien. Mais quand onvient, on voit qu’il y a desproblèmes liés à la santé, àla drogue, à la pauvreté,liés à tout, mais ça n’est pas cequ’on nous montre. Etinversement, ce qu’on nousmontre de l’Afrique, c’est lapauvreté. Mais il y a de tout,une économie qui avance.Les multinationales sont là,les centres commerciaux, lesgrandes marques, et tous lesgens travaillent bien et viventbien. L’Afrique, ça n’est pasque la pauvreté, il y a de tout.C’est complexe. »Laurenda nous dit : « Les gensnous demandent si on habiteavec les lions, non ! Je rêve devoir un lion ou un éléphant dela même manière que les gensau Canada rêvent de voir desanimaux sauvages. Quand tuvis en ville comme nous, tu nevois pas ces animaux. Etmême là, c’est très loin. Onfaisait des voyages avec l’écolepour y aller. La ville, c’est desembouteillages, de la pollu-tion, beaucoup de diversité…Alors quand on arrive ici, c’estcalme ! »Les froids ne sont pas tous liésà l’hiverParmi les défis, le thème del’individualisme revientsouvent. L’hospitalité est trèsdifférente, la convivialité étantsouvent mise de côté pour lechacun-pour-soi, ce qui esttrès dépaysant pour lesnouveaux venus qui viventgénéralement dans des com-munautés tissées très serrées.Lors de nos discussions, lenon verbal affiche uneproximité qui serait réservée àdes relations intimes (se tenirla main, une main sur lacuisse, assis épaule à épaule,etc.) et pourtant, ils étaientétrangers il y a peu de temps

et sont amis tout simplement. Ici, ils ont appris à ne pas direbonjour, ou à le dire tout bas,même s’ils connaissent lesgens. «  Parfois, tu vas rencontrerquelqu’un et tu vas rigoleravec, et le lendemain, tu lavoies et elle agit comme si onne s’est jamais vu. L’hospita-lité est tellement différente.Ça arrive souvent, et main-tenant je m’adapte et je nesouris plus aux gens que j’airencontrés une seule foisparce qu’ils ne me retournentpas la pareille. C’est triste,mais c’est comme ça  »,raconte Christiane. À qui revient la responsabilitéde créer plus d’occasions de seconnaitre et de se mélanger ?Bonne question. « On essaye de s’adapter, maisça va des deux côtés. Pouravoir la chance de s’adapter,on doit connaitre des gens quihabitent ici, partager deschoses ensemble, vivre deschoses ensemble. Actuelle-ment, c’est une des choses quimanquent à l’Université etdans la ville, parce qu’on aseulement quatre amisd’ici. Au travail, il y a desgens qui font des efforts pourse rapprocher. Mais on nesympathise pas beaucoup autravail parce qu’on est occupé.Certains travaillent avec desgens plus âgés, donc moins depoints communs. Pourconnaitre les gens ici, on doitfaire les activités d’ici », nousdit Dan. Le vouvoiement qui est demoins en moins à la mode iciest primordial dans lescultures rencontrées. À moinsd’être très près, le respectindique de dire « vous » plutôtque « tu », peu importe l’âgeou le contexte. Les gens s’eninsultent parfois, sans com-prendre la source.Le voisinage n’est pas pareil.Saliou nous raconte qu’àchaque déménagement, samère cuisinait un bon plat ettoute la famille allait rencon-trer les voisins. «  Et lesvoisins, c’est presque unefamille, c’est incroyable. Il y aun respect mutuel et une

solidarité extraordinaire. Ici, ilfaut comprendre que c’est unesociété individualiste. Lescultures diffèrent. On essayede s’habituer. Mais quandmême, c’est dur. »Un passage temporaire oupermanent ?«  Les gens nous demandent“pourquoi tu ne restes pasdans ton pays? Pourquoi tuveux venir ici ? C’est comme siles gens nous disent, restechez toi pour étudier. Ouquand est-ce que tu vas ren-trer chez toi ? Est-ce que turetournes chez toi après tesétudes ?  » Pour Laurenda etles autres, ces questions sontconstantes. D’une part, c’estune question comme uneautre quand on demeure dansune région éloignée où lesjeunes restent de moins enmoins. D’autre part, c’est unequestion qui finit par ressem-bler à « quand est-ce que tut’en vas ?  » par la simplefréquence. De manièreunanime, ils l’interprètenttous comme une invitation àquitter. Une personne a déjàdit à Saliou « j’espère que tuvas rester après tes études. »Ça lui a fait chaud au cœur.En réponse : « Je vais rester làoù je me sens aimé. Je vaisfinir mes études. Je vais pro-fiter de mes années à Hearst,qui sont vraiment incroyables.Et ensuite je vais voir. »Ouverture et possibilités«  Il y a une diversitéincroyable dans chaque paysd’Afrique et nous mêmes, onapprend à se connaitre chaquejour. Et la meilleure façon deconnaitre les pays est deparler, de partager, de poserdes questions, de voir ce quiest faisable et respectablemais qui ne l’est pas chez moi,et on essaye de parler de ça enallant au-delà des différences.Et c’est ça qui est génial. Jeconnais ton pays. Je connaismon pays. Je vais te montrerque c’est la même chose.  »Sages mots de Saliou.Bref, il y a tout un universriche à découvrir à l’extérieurdes confins de notre patelinnordique. Et comme on ne vapas tous en voyage autour dumonde, on aurait peut-êtreavantage à en profiter quandle monde vient à nous.

12 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 FÉVRIER 2020

Dossier spécial : Adaptation et intégration, de l’Afrique à HearstPar Sophie Gagnon

Page 12: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 FÉVRIER 2020 13

BÉLIER (21 mars - 20 avril) Si votre relation est toute jeune, il sera question de vivre ensem-ble dans un avenir rapproché. La Saint-Valentin qui s’en vientsera une excellente occasion pour faire de belles rencontres sivous êtes célibataire.TAUREAU (21 avril - 20 mai) Côté professionnel, vous profiterez de la manne! Devant unecroissance incroyable de votre clientèle, vous mettrez lesbouchées doubles, vous assurant ainsi des rentrées d’argent plusstables à l’avenir.GÉMEAUX (21 mai - 21 juin) Votre estime personnelle aura besoin d’être rehaussée d’un cran.Vous vous dévouerez auprès de certaines personnes; cependant,il serait bon de vous accorder autant d’importance, surtout sicelles-ci ne sont pas reconnaissantes.

CANCER (22 juin - 23 juillet) Vous consacrerez une bonne partie de votre temps à la famille.Vous envisagerez la possibilité de déménager, du moins ungrand changement dans votre environnement intime seraextrêmement bénéfique.

LION (24 juillet - 23 août) Vous réussirez à agrandir votre cercle social. En contrepartie,vous passerez beaucoup de temps sur les réseaux sociaux. Vosaffaires et vos talents se feront connaître considérablement avecle bouche-à-oreille.

VIERGE (24 août - 23 septembre) Vous obtiendrez le feu vert pour financer un de vos projets etvous passerez aussitôt à l’action. Ce sera aussi une excellentesemaine pour consulter votre directeur de banque et régler unepartie de vos dettes.

BALANCE (24 septembre - 23 octobre) Tant sentimentalement et professionnellement que personnelle-ment, l’action ne fera pas défaut! Vous tirerez beaucoup de fiertéde tout ce que vous accomplirez. Il s’agit d’une excellentepériode pour rehausser votre estime personnelle.

SCORPION (24 octobre - 22 novembre) Un peu de ressourcement sera nécessaire cette semaine. Prenezle temps de vivre et de vous détendre. Un membre de la familleaura fortement besoin de vos soins attentionnés.

SAGITTAIRE (23 novembre - 21 décembre)Vous organiserez un important projet qui rassemblera de nom-breuses personnes. Même s’il n’est pas toujours facile d’obtenirdes réponses de la part des gens concernés, vous serez d’uneefficacité redoutable.

CAPRICORNE (22 décembre - 20 janvier)Vous aurez à porter sur vos épaules de nombreuses responsa-bilités, tant au travail qu’à la maison. Grâce à votre zèle, onvous offrira une promotion sur un plateau d’argent ainsi qu’unimportant boni sur votre paye.

VERSEAU (21 janvier - 18 février)L’idée d’un voyage ou même d’un pèlerinage vous traverseral’esprit. C’est une aventure que vous devrez préparer plusieursmois à l’avance pour qu’elle soit une grande réussite des plusinspirantes.

POISSONS (19 février - 20 mars)Beaucoup d’émotion dans l’air! Sentimentalement, vous devezvivre pleinement votre amour : vous n’accepterez plus les demi-mesures et une profonde réflexion s’imposera au sujet de votrecouple.

AABANDONADVERSAIREAÏKIDOARBITREARMEARRÊTASSAUTBBATAILLEBOXEBRASCCASQUECATÉGORIECEINTURECOMBATTANT

COMBINAISONCOMPÉTITIONCONTACTCORPSCOUPCROCHETDDÉCISIONDÉFAITEDÉFENSEDIRECTEENTRAÎNEURÉPÉEESCRIMEESQUIVEF

FLEURETFORCEGGANTSGARDEJJABJUDOJUGEKKARATÉKENDOKUMITEKYOKUSHINLLUTTEM

MANŒUVREMENACEPPIEDPOIDSPOINGPOSITIONPRISEPUGILISTERREVERSRINGROUNDSSABRESAMBOSAVATE

SOUMISSIONSTRATÉGIESTYLESUMOTTACTIQUETAEKWONDOTATAMITECHNIQUEUUPPERCUTVVICTOIREVITESSE

Sports de combat / 7 lettres

Solution de ce mot caché : attaQue

Mots CACHÉS

SEMAINE DU 6 AU 12 FÉVRIER 2020Signes chanceux de la semaine : Scorpion, Sagittaire et Capricorne

B R IAN ’Sindépendant

VOTRE ÉPICIER IN DÉPEN DAN T

OmElETTE ROulÉE à lA SAucISSE ET Aux chAmPIGNONS

INGRÉDIENTS

2 saucisses italiennes douces, la chair seulement

15 ml (1 c. à soupe) d’huile végétale

225 g (1/2 lb) de champignons blancs, tranchés

6 œufs

60 ml (1/4 tasse) de crème 15 % ou 35 %

PRÉPARATIONPlacer la grille au centre du four. Préchauffer le four à200 °C (400 °F). Beurrer et tapisser un moule rectangu-laire de 33 x 23 cm (13 x 9 po) de papier parchemin enlaissant dépasser le papier sur les côtés les plus longs.Beurrer le papier.

Dans une grande poêle à feu élevé, cuire la chair dessaucisses dans l’huile en l’émiettant à l’aide d’une cuillèrede bois. Ajouter les champignons et poursuivre la cuisson3 minutes ou jusqu’à ce que le mélange soit bien doré.Retirer du feu.

Dans un bol, fouetter les œufs avec la crème. Saler légère-ment. Verser dans le moule. Cuire au four 3 minutes.Répartir le mélange de saucisses et de champignons surla surface de l’omelette en laissant un espace de 2,5 cm(1 po) sur les côtés les plus longs. Poursuivre la cuissonau four 5  minutes ou jusqu’à ce que les œufs soientcomplètement cuits.

Passer une fine lame entre l’omelette et le moule. Roulerl’omelette à partir du côté le plus long, en soulevant lepapier. Attention, c’est chaud. Retirer l’omelette du mouleet placer sur une assiette de service.

822, rue Front, Hearst - 705 362-4517

Nous sommes ouverts ! Passezvoir nos nouvelles installations !

Grande sélection deviande, fruits et

légumes !

Page 13: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

14 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 FÉVRIER 2020

(ASF) APPARTEMENT D’UNECHAMBRE, SITUÉ AU 524 A RUEBOULLEY. 665 $/mois + services

publics (env. 100 $) 705 372-1430

(ASF) CHAMBRE À LOUER ETLOYER DE 3 CHAMBRES MEUBLÉ.

1762 HWY 11 Ouest. 705 960-0149

(ASF) ESPACE COMMERCIAL Situéau 810 rue George. Intéressésseulement. 705 372-5419 ou

[email protected]

(ASF) APPARTEMENT 2CHAMBRES. Une chambre peutêtre meublée avec un lit simple.

Laveuse, sécheuse, réfrigérateur etcuisinière inclus. 625 $ par mois +

électricité. Situé au 715 rue Edward,en haut du salon funéraire, au

2e étage. 705 362-2454

(2-3) APPARTEMENT 2 CHAM-BRES DANS UN SEMI SOUS-SOL

2 stationnements et remise,600 $/mois + services publics.

Situé au 418 rue Brisson.Non fumeur, pas d’animaux.

Disponible le 1er février.705 362-5361

(ASF) BOIS DE CHAUFFAGE.Service de livraison disponible.

705 372-5051

À VENDRE

Les petites annonces

LOGEMENTS

AVIS AUXCRÉANCIERS

Avis aux créanciers et autres dans lasuccession de Bruno Gagnon, décédéà Kapuskasing, le 2 juin 2018.Prenez note que toute personne ayantdes droits sur la succession duci-dessus doit déposer auprès dufiduciaire successoral soussigné, auplus tard le 31  mai 2020, un étatcomplet de ses réclamations et destitres qu’elle détient.

Pierre Gagnon30 rue Egerton

Kapuskasing, ONP5N 1J3

NOTICE TOCREDITORS

Notice to Creditors and Others in theestate of the late Bruno Gagnon, aresident of Kapuskasing, who died onJune 02, 2018.Take notice that all person havingclaims upon the estate of theabove named must file with theundersigned Estate Trustee byMay 31, 2020 a full statement of theirclaims and of securities held by them.

Pierre Gagnon30 Egerton St

Kapuskasing, ONP5N 1J3

Le Café Duo est à la recherche d’un(e)

AIDE-CUISINIER / AIDE-CUISINIÈREpour pourvoir un poste à

temps partiel temporaire 25 heures / semaine

Envoyez votre CV à [email protected] ou en personne au 25, 9e Rue.

Tâches : Travailler dans la cuisineFaire du ménage

Compétences : Avoir de l’expérience en cuisine est un atout

Recevez votre journaltous les mercredis !Abonnez-vous dès

maintenant. Faites le705-372-1011.

Visitez notre site web : www.lejournallenord.com

Page 14: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 FÉVRIER 2020 15

L’équipe des Jaguars deKapuskaksing a rem-porté les grands hon-neurs du tournoi Paint itPurple de Nepean leweekend dernier.Vendredi après-midi, lesJaguars ont vaincu les

Nationals de Syracuseavant de faire match nul2-2 face au DurhamWest Lightning plus tarden soirée.Samedi matin, les fillesont vaincu la formationClarington Flames par la

marque de 2-1 avant desubir leur seule défaitedu weekend par la mar-que de 4-3 face auxNepean Wildcats. Ensoirée, les Jags ontvaincu l’autre équipe desNepean Wildcats par la

marque de 2-1 en quartde finale.Dimanche matin, lesJaguars ont vaincu laformation des GloucesterStars par la marquede 3-0 en demi-finaleavant d’affronter leurs

éternelles rivales enfinale, les Falcons deTimmins. Les Jaguarsont disputé un matchsans faille, l’emportant3-0 pour mériter lamédaille d’or.

Les Jaguars championnes à NepeanPar Guy Morin

Les Lumberjacks ont récoltétrois points sur une possibilitéde six le weekend dernier.Jeudi soir, les Jacks ontbaissé pavillon  3-2 en tirsde barrage face aux Cana-dians de Rayside-Balfour. Lesmarqueurs pour les Jacks  :Trystan Mughal, son 4e, etDominic Dumas, son 17e.

Vendredi, les Jacks l’ontemporté facilement par lamarque de 8-3 face auxRapids de French River.Justin Miron (3e), SpencerSilver (16e) et Jake Desando(19e) ont donné les devants3-0 aux Jacks en première. David Gobeil (11e), MaxGriffioen (24e), Matthew

MacDougall (5e) et AlexCannon (17e) ont ajouté àl’avance des Jacks endeuxième.Trystan Mughal a complété lamarque en 3e avec soncinquième de la saison.Samedi soir, les Lumberjacksrendaient visite aux Goldmi-ners à Kirkland Lake.

Les Goldminers ont pris lesdevants  4-0 dans ce match,avant que les Jacks n’assurentla réplique. David Gobeil(12e), Trystan Mughal (7e) etDominic Dumas (18e) ontmarqué tour à tour entroisième, mais ce ne fut passuffisant. Les trois buts desJacks ont été comptés lors

d’avantages numériques.Le gardien Liam Oxner aobtenu les trois départs duweekend.Les Jacks rendaient visite auCrunch à Cochrane ce mardiavant de recevoir la visitedes Voodoos de Powassanvendredi.

Weekend de trois points pour les JacksPar Guy Morin

Lors de la compétition«  Super series #8  » qui sedéroulait à Kapuskasingdurant la fin de semaine du 17au 19  janvier dernier,plusieurs patineuses du Clubde patinage artistique deHearst se sont déplacées pourcompétitionner. Mila Fournier, membre duclub de patinage artistique deHearst, est devenue la plusrécente patineuse du clubayant reçu un titre de « goldskater  ». Mila patine depuisl’âge de 5 ans au sein du clubet elle compétitionne depuis letout début. Son cheminementne s’est pas fait du jour aulendemain. « Ç’a été vraimentdur parce que ma coach necroit pas vraiment dans ce quel’on appelle les médaillesfaciles, ce qui veut dire decompétitionner dans des caté-gories plus basses pour que lamédaille vienne plus facile-ment. J’ai tout le temps étédans un niveau plus haut,donc les médailles que jereçois je les prends vraiment àcœur. »Mila nous explique le déroule-ment de la compétition enjanvier dernier  : «  Ç’a étésuper bien dans mes deux

programmes. J’ai fait des“personnal best” donc monpointage a augmenté. Dans unde mes programmes, j’aiaugmenté de trois points.  »Les 18  patineurs ayant lesmeilleurs pointages peuventse qualifier pour aller auxprovinciaux. Mila est présen-tement 15e dans la catégorie«  STAR  10  ». La patineusedésire augmenter sonpointage pour s’assurer degarder sa place dans lesprovinciaux. Mila a appris durant les testsqu’elle était devenue une« gold skater » dans la caté-gorie Gold Free. «  Ç’a étébeaucoup d’émotions mixtes.Je suis une personne qui estextrêmement dure sur moi-même. C’est un sport quidemande beaucoup de disci-pline. Mon “Gold Freeskate”est un test que j’ai passé, çafait vraiment longtemps que jetravaille sur mes freeskates.Au début, j’étais un petitpeu déçue parce que je n’aipas passé avec toutes des“gold” (système de pointage).Par la suite, j’ai réalisél’accomplissement. »Mélissa Dupuis, mère de Mila,l’appuie dans son parcours.

«  Moi, j’ai tout le temps ditqu’on est super fiers d’elle. Çaprend beaucoup de détermi-nation. Il n’y a plus beaucoupde patineuses de son âge. Pourcontinuer avec le sport, sansavoir peur de se faire juger oupeu importe, je trouve ça vrai-ment quelque chose. Le faitqu’elle soit debout à 5  h  30tous les matins, elle s’en-traîne, elle va au gym, elle faitdu “off ice”, elle fait son patin.Elle est extrêmement dédiée,ça prend beaucoup de disci-pline et de vouloir. »Mila planifie de continuer sonparcours en patinage artis-tique, mais présentement ellese concentre sur les provin-ciaux. «  À long terme,j’aimerais suivre mon courspour devenir coach, c’est vrai-ment quelque chose quim’intéresse beaucoup. »

Mila Fournier a trouvé chaussure à son piedPar Anouck Guay

Page 15: FORD ESCAPE HYBRID 2020 - Université de Hearst

16 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 FÉVRIER 2020