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JOURNAL LE NORD LE NORD Vol. 44 Nº 45 Hearst ON - Jeudi 23 janvier 2020 1,90 $ PP Nº 40005386 Page 3 Les portraits de Claudine : Yvette Proulx en vedette Valérie Rhéaume chez les Cadets 2826 Déneigement de la 11 : le NPD ne lâche pas le morceau La Ville de Hearst ne veut pas de savon sur la rue Prince 888 362-4011 Hearst 888 335-8553 Kapuskasing Lecoursmotorsales.ca *Stock 19-303 - 84 mois, paiements aux deux semaines, 3,99 % 2019 F-150 Liquidation Modèles XL, XLT, Lariat, Platinum, Limited Minimum 11 000 $ de rabais !!! 2019 F-150 Supercrew XLT 4x4 Offre incroyable 39 900 $/TVH ou seulement *252,99 $ + TVH Page 2 Page 5

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JOURNALLE NORDLE NORD

Vol. 44 Nº 45 Hearst ON - Jeudi 23 janvier 2020

1,90

$•

PP N

º 400

0538

6

Page 3

Les portraits de Claudine :Yvette Proulx en vedette

Valérie Rhéaume chez lesCadets 2826

Déneigement de la 11 : le NPDne lâche pas le morceau

La Ville de Hearst ne veut pas de savon sur la rue Prince

888 362-4011 Hearst888 335-8553 Kapuskasing

Lecoursmotorsales.ca*Stock 19-303 - 84 mois, paiements aux deux

semaines, 3,99 %

2019 F-150 LiquidationModèles XL, XLT, Lariat, Platinum, Limited

Minimum 11 000 $ de rabais !!!

2019 F-150 Supercrew XLT 4x4Offre incroyable 39 900 $/TVH ou seulement *252,99 $ + TVH

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2 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 JANVIER 2020

Une assemblée publique surl’entretien hivernal des routesa eu lieu le 16  janvier auCentre Inovo. Guy Bourgouin,député de Mushkegowuk-BaieJames, souhaitait rencontrerles gens pour discuter de cedossier avec la population. Onse rappellera que son projet deloi visant à améliorer ledéneigement sur les routes 11et 17 a été défait en deuxièmelecture à Queen’s Park.Malgré tout, il persévère etcompte le présenter ànouveau avec de la nouvelleinformation et une pétition. Une douzaine de personnesétaient présentes pour enten-dre le député, mais aussi troisinvités, soit le maire RogerSigouin, Mario Villeneuve deVilleneuve Construction etFrédéric Potvin, commandantambulancier. Le projet de loi reste à peuprès pareil, exigeant que laclassification des routes 11 et17 soit modifiée à une caté-gorie 1, au même titre que lesroutes  400 du sud de la

province, et conséquemment,que la chaussée soit complète-ment dégagée dans les huitheures suivant une chute deneige. Présentement, lesroutes sont de catégorie 2 etle déneigement passe à16 heures. Selon la ministre, lamoyenne dans le Nord seraitprésentement à 7  h pour leschaussées dégagées. La réalitésemble être tout autre. «  Ça n’est pas la faute descontracteurs ou des chauf-feurs de déneigeuse. Je veuxque ce soit clair. Ce sontles politiques publiquesqui sont le problème. Lescontracteurs font leur travailavec l’argent qu’ils ont  »,affirme M. Bourgouin. Selon Mario Villeneuve, il estimportant que les genscomprennent comment lesystème fonctionne pour ledéneigement. Auparavant, leministère avait la charge detout diriger et de gérer en cequi concerne la route : appli-cation de sel ou de sable,déneigement, etc. Les coupes

budgétaires ont mené à deschangements, faisant en sorteque la responsabilité estremise aux entrepreneursdirectement. « Ça a changé ladynamique. Nos déneigeursfont leur possible à l’intérieurdes limites du contrat. Lescontrats sont faits par appeld’offres, pour être le pluscompétitif possible. Ce que çacrée, c’est que les gensrencontrent les standards lesplus bas pour rester compéti-tifs. En implémentant le nou-veau projet de loi, çaaugmenterait les standards debase. Ça va couter plus d’ar-gent au ministère et c’estprobablement pour ça que çan’a pas passé. Je voyage beau-coup, je connais très bienl’état des routes. On a besoinde meilleures routes. »Pour le maire Sigouin, lesroutes ont couté la vie à desêtres chers. «  Le gouverne-ment provincial ne respectepas les gens. Ce sont des pèreset des mères de famille sur lesroutes. Pour des raisons de

santé aussi, comme aller àThunder Bay pour des traite-ments pour le cancer. Beard-more est le pire bout. J’appuieGuy dans son projet de loi, etle conseil aussi. »Les routes  11 et 17 sontempruntées par les résidents,mais surtout par les trans-ports commerciaux et latendance est à la hausse. En2013, une étude du ministèredu Transport de l’Ontarioaffichait un taux de54  000  voyages de camionspar semaine. Les routes fermées pendantdes heures ont des réper-cussions sur les gens etl’économie ainsi que sur lasanté des résidents et desvoyageurs. «  Comme ambu-lancier, les conditions deroute font une différence surle temps requis pour se rendresur place, accident ou autre. Siles routes sont mauvaises, ondoit aller plus lentement. Etdans une urgence médicale,les minutes font la différenceentre la vie et la mort. On doit

aussi parfois sortir les patientsde la ville par voie terrestre.On a déjà perdu des patients àHearst parce qu’on n’était pascapable de sortir d’ici. Parfois,la condition de la route peutchanger la vie de quelqu’un »,explique M. Potvin.«  On est 2 à 3  fois plus à

risque d’un accident fatal surles routes du Nord, si on com-pare avec le sud de laprovince. On a juste une voie,on n’a pas d’autre accès. C’estpour la sécurité. Comment çacoute pour sauver des vies ?Les six députés du Nord, ontravaille ensemble pour queça passe. Je veux les histoiresdes gens pour que quand jeprésente le projet de loi, jepuisse raconter des faits vécusavec des noms et des situa-tions. C’est la meilleure façonde générer une réaction etfaire de la pression  »,renchérit M. Bourgouin.Une date n’a pas encore étéétablie pour la présentationdu projet de loi.

Entretien des routes hivernales : Bourgouin n’a pas dit son dernier motPar Sophie Gagnon

À compter du 1er  janvier, leService provincial du bien-être des animaux de la

province de l’Ontario a lancéune ligne téléphonique pourdénoncer l’abus des animaux.

L’Ontario impose les pénalitésles plus sévères au pays auxgens qui violent les loisprovinciales sur le bien-êtredes animaux. Le service nomme plusd’inspecteurs, incluant cer-tains spécialisés en bétails etfermes équestres. Il offre aussiune ligne directe, ouverte 24 hsur 24, 7  jours sur 7, où lesgens peuvent exprimer leursinquiétudes. Un groupe seraaussi mis en place com-prenant divers experts afinde continuer d’informer leministère et d’instaurer deslois efficaces. Au niveau local, le groupeRetrouvailles d’animaux sertsouvent de point de contactlors de situations difficiles. Cegroupe étant entièrementbénévole avec aucun recoursautre que celui de la loi, laligne sans frais sera un appuià leurs efforts. Le numéro à composer encas de besoin est le 1-833-9-ANIMAL (264625).

Un nouveau numéro pour les animaux en détressePar Sophie Gagnon

705 372-1400

Du 24 au 30 JaNVIER 2020Présentation du vendredi au jeudi,

19 h 30. Pour toutes les heuresadditionnelles, consultez la page

Facebook.

CATS / CLASSÉ PG

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 JANVIER 2020 3

Nouvelle année, nouveau véhic ule

Yukon 2020 Yukon 2020 0 %/84 mois0 %/84 mois

705 362-8001705 362-8001expertchev.caexpertchev.ca

Terrain 2020 Terrain 2020 1,49 %/84 moi1,49 %/84 moi

L’histoire devait être relative-ment simple : acheter unimmeuble commercial pourouvrir un magasin de savonsfaits à la main. Pourtant, çan’a pas été le cas pour RenéeCharette Daigle. Le zonage deson lot a été changé sansaucune raison fournie, forçantla fermeture de Pomponetteen décembre. Il y a cinq ans, elle a achetél’édifice où était ancien-nement Boulet Radio etCommunication. L’agentd’immeuble lui confirmeque c’est commercial, toutcomme son avocat, lestaxes, le service d’électricitéet les propriétaires. Entouréd’autres espaces commerciauxcomme les entrepôts deViljo’s, Bubnick et plusieursimmeubles à appartements,tout était parfait. « Quand j’ai décidé d’ouvrir lemagasin, la personne qui étaitresponsable du zonage adécidé que ça n’était plus

commercial. Juste demême, par elle-même.Elle avait décidé que c’étaitun coin résidentiel »,explique l’entrepreneure. Malgré les preuves tangibles,les confirmations obtenuespar l’avocat et d’autres, etmême un appel à Toronto,rien à faire. « Elle insistaitpour que je passe au conseil,qui coute 500 $. Même lesgens au sein des bureaux de laVille s’objectaient. Je me suisobstinée longtemps. » Son passage au conseil s’estéchelonné sur environ un an,étant remis quand la cause netrouvait pas consensus. « Leok, j’ai l’ai eu parce que lemaire s’est choqué. Il leur a ditd’arrêter de me naiser et des’obstiner, qu’il fallait sedécider. Ils ont dit qu’ilsallaient dire oui pour troisans pour ensuite faire unerenégociation. »L’entreprise démarre et vatrès bien. Mme Charette avait

oublié les trois ans; personnen’avait fait de suivi ou donnéde nouvelles sur la questionde zonage. Elle reçoit un appeldu nouveau responsable duzonage à l’automne 2019. « Çalui a pris presque un an avantde me le dire, parce que lui-même trouvait que ça n’avaitpas de bon sens de me dire defermer mes portes et de merelocaliser. » Mais voilà qui aété fait. Pomponette demandeune extension jusqu’à la fin del’année et il accepte. « Je ne sais pas trop ce quis’est passé. Il n’y a eu aucunenégociation. Il m’a dit que jedevais repasser au conseilpour un autre trois ans. Maistu me niaises ? Je vais devoirrefaire ça aux trois ans ? S’ilsm’ont donné trois ans,pourquoi ne pas me donnerau moins jusqu’à ce que jedécide de fermer mes portes ?Si tu es pour donner unepermission spéciale, aussibien faire comme pour la

Cordonnerie, et bien d’autresbusiness en ville, qui ontjusqu’à ce qu’elles ferment lesportes. J’étais écœurée. » Renée Charette Daigle a doncdécidé d’abandonner. La bâtisse étant faite pour ducommercial, ce sera plus com-plexe si jamais elle décide devendre. La population s’est ralliée der-rière Pomponette, mais sanseffet. Des entreprises lui ontoffert de vendre ses produits.L’engouement fut tel qu’elle acomplètement écoulé soninventaire dans le temps desFêtes. « J’étais vraimenttouchée de tous les cour-riels et messages des gensqui m’appuyaient. Je nem’attendais pas à ça. »Renée Charette Daigle comptefabriquer encore et offrir sesproduits dans certains maga-sins locaux et en ligne, maispas avant quelques temps,puisque les savons prennentau moins deux mois avant

d’être prêts. « Ça se peut que je me ressayeau conseil dans quelquesannées, quand je vais avoirrepris mon courage. Main-tenant, je sais que j’ai des gensavec moi qui vont m’aider. J’aiété vraiment découragée, maisj’ai eu tellement de monde quim’ont encouragée dans letemps des Fêtes, qui sontvenus me voir, qui étaientdéçus. Mais ce n’est pas LAVille. Les gens ne peuvent pasêtre choqués contre LA Ville.La grosse majorité des gensqui travaillent là n’étaientvraiment pas fiers de cettedécision. Plusieurs ont essayéde m’aider. Et si je me ressaye,ça ne sera pas pour trois ans.Soit qu’on me donne une per-mission spéciale jusqu’à ceque je décide de fermer lesportes, ou ma bâtisse estcommerciale comme elle l’atoujours été. »

Une fin imposée et controversée pour Pomponette!Par Sophie Gagnon

Voici le message de la propriétaire de l’entreprisePomponette, Renée Charette Daigle, annonçant le 4 décem-bre dernier sur sa page Facebook la fin des opérations. Unesoixantaine de personnes ont manifesté leur indignationface à la décision de la Ville. Plusieurs commentairesdéplorent le manque de vision de la Ville et du même coupl’imposition de barrières contre l’achat local, en plus del’impact environnemental minimisé par la fabrication deproximité. On ajoute que c’est typique de la Municipalitéd’utiliser ce genre de pratique pour nuire aux entrepriseslocales. Certaines personnes sont tout simplementchoquées. Des propriétaires d’entreprises locales lui ontmanifesté un intérêt à vendre ses produits.

Renée Charette Daigle, propriétaire de Pomponette

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4 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 JANVIER 2020

ÉditorialEnjeux de la presse écrite

Mieux comprendre l’épuisement professionnelPar Isabelle Sabourin Levesque, M.S.S., T.S.I JOURNAL

LE NORDLE NORDÉquipeSteve Mc InnisDirecteur général et é[email protected]

Marie-Claude MongrainDirectrice adjointe/comptabilité[email protected]

Sophie [email protected]

Chloé [email protected]

Crystel ValléeAndré RhéaumeConseillers [email protected] [email protected]

Isabelle SabourinGuy MorinCollaborateurs

Claire ForcierRéviseure bénévole

AbonnementsPapier Électronique1 an 75 $ 1 an 60 $2 ans 140 $ 2 ans 100 $

Sites WebJournallejournallenord.comJournal électroniquelejournallenord.comFacebookfb.com/lejournallenord

MembresAPFapf.ca613 241-1017Fondation Donatien-Frémont613 241-1017Canadian Media Circulation Auditcirculationaudit.ca416 923-3567Lignes agates [email protected] 411-7487Journal Le Nord1004, rue Prince, C.P. 2648Hearst (ON) P0L 1N0705 372-1011Notre journal rectifiera toute erreur de sa partqui lui est signalée dans les 48 heures suivantla publication. La responsabilité de notrejournal se limite, dans tous les cas, à l’espaceoccupé par l’erreur, pourvu que l’annonceen question nous soit parvenue avant l’heurede tombée. Il est interdit de reproduirele contenu de ce journal sans l’autorisationécrite et expresse de la direction. Nousreconnaissons l’aide financière duGouvernement du Canada, par l’entremise duFonds du Canada pour les périodiques pournos activités d’édition.Prenez note que nous ne sommes pasresponsables des fautes dans plusieurs despublicités du journal. Nombreuses sontcelles qui nous arrivent déjà toutes prêteset il nous est donc impossible de changerquoi que ce soit dans ces textes.ISSN 1199-0805

* Taxe incluse

La nouvelle année apporte avec elle de nouveaux défis pour lejournal Le Moniteur acadien. Certains des changements que nousentreprenons se font par nécessité et non par choix, tandis qued’autres font partie des exigences d’un monde en changement etdu besoin de s’adapter à de nouvelles réalités pour survivre. En même temps, nous sommes toujours à la recherche de façonsd’améliorer la qualité du Moniteur afin de mieux répondre à vosattentes, aux besoins des commerçants qui nous appuient et àl’évolution des communautés acadiennes que nous desservons. Le premier élément de renouveau a été imposé par la fermeturede Transcontinental, notre imprimerie depuis sept ans. Heureuse-ment, nous avons pu trouver une imprimerie de remplacement,Advocate Printing de Pictou, en Nouvelle-Écosse, qui nous per-mettra de poursuivre nos opérations sans interruption. Ce change-ment, qui prendra effet la semaine du 20 janvier, aura quandmême des conséquences. Le journal sera un peu plus petit (2,5 cmou un pouce plus court) et la livraison sera repoussée d’unejournée, du mardi au mercredi. Si tout va bien, l’année 2020 risque aussi d’apporter un nouveauchoix à nos lecteurs. Un de nos projets est de vous offrir uneversion numérique d’ici quelques mois. Cela demande un in-vestissement considérable, mais encore là, c’est une option quis’impose dans un monde assoiffé de nouvelles technologies et denouvelles manières d’avoir accès à l’information. Votre humbleserviteur, d’un certain âge, s’informe lui-même par l’entremised’abonnements à l’Acadie Nouvelle et au Globe & Mail et grâce auxsites web du journal Le Devoir, du Washington Post, du journalLe Point et Le Nord, pour ne mentionner que ceux-là. C’est bienconnu, on n’arrête pas le progrès!Enfin, nous tenterons d’ajouter d’autre contenu local dans unproche avenir. Nous souhaitons traiter de certains sujets plus enprofondeur tout en gardant un ton positif et constructif. Celademandera aussi de nouvelles ressources, mais nous demeuronsoptimistes quant à l’avenir.Votre journal veut rendre à son lectorat la fidélité qu’il reçoitdepuis très longtemps. Mais il veut aussi ouvrir la porte toutegrande à de nouveaux lecteurs et de nouvelles lectrices. Il souhaiteque l’année 2020 soit une année remplie de succès pour vous et,comme c’était le cas pour Israël Landry en 1867, il espère pouvoirvous accompagner tout au long de votre chemin.

Bernard Richard, éditorialiste (Le Moniteur acadien)

L’épuisement professionnel, mieux connu sous le terme « burn-out », est une condition de santé commune. Il n’est pas classifiécomme un trouble médical, mais plutôt un trouble occupationnel,selon l’Organisation mondiale de la Santé. La raison en est que,malgré le fait que cet épuisement affecte profondément notreniveau de bien-être, il est principalement influencé par notremilieu de travail.L’épuisement professionnel n’est pas quelque chose qui se produittout d’un coup. C’est un état qui se développe graduellement selondifférentes situations que nous vivons, les conditions de notreemploi, notre perception de ces circonstances et comment nous yréagissons.Trois dimensions importantes s’y rattachent. Comme le dit sonnom, les personnes qui vivent de l’épuisement professionnelressentent une perte d’énergie jusqu’à se sentir exténuées. Toutesleurs tâches, particulièrement celles reliées au travail profession-nel, leur demandent énormément d’efforts. La situation peut serendre à un point où on ne se sent plus physiquement capabled’accomplir l’ouvrage régulier.Les personnes vivant de l’épuisement professionnel prennent aussiune distance mentale relativement à leur emploi. On remarquebeaucoup de négativité et de frustrations par rapport au travail,ce qui est souvent rattaché à un sentiment d’impuissance. Lasituation est perçue et vécue comme malsaine, mais les possibilitésde changement semblent impossibles.Ces sentiments sont amplifiés lorsque notre emploi nous demandede faire des tâches qui nous causent de la détresse morale. Ladétresse morale se produit lorsque les politiques et la routine d’unorganisme vont à l’encontre de nos croyances personnelles. Unetelle situation peut arriver, par exemple, lorsqu’un professionnelde la santé doit libérer un patient qui aurait toujours besoin desoins, lorsqu’un enseignant est tenu de faire une intervention quiselon lui va à l’encontre du bien-être des élèves, ou lorsqu’on nousdemande d’ignorer quelque chose que nous considérons commeimportant ou dangereux.Avec l’accumulation de toutes ces circonstances, la fatigue et lesémotions négatives face à l’emploi mènent à un manque d’effica-cité et de productivité au travail. Tout cela peut amener des frus-trations supplémentaires envers soi-même ou des tensions avecson équipe de travail et son superviseur. D’autres symptômes communs du burn-out, et du stress aigu engénéral, sont les troubles gastro-intestinaux, les maux de tête, unsystème immunitaire réduit, une augmentation des maladies et dela tension artérielle ainsi qu’aux problèmes d’abus de substance.Comme il a été mentionné précédemment, l’épuisement profes-sionnel n’arrive pas tout d’un coup. La meilleure manière de legérer est de tenter de réagir dès que les symptômes commencentà s’installer, par exemple lorsqu’on a mal au cœur en pensant autravail, que des pensées du travail nous préoccupent la majoritédu temps, qu’on rêve au travail ou que le travail a un impact négatifsur les autres sphères de notre vie.La meilleure manière de gérer le burn-out est d’en parler à unepersonne de confiance. Il faut élaborer un plan pour tenter dereprendre le contrôle sur la situation : déterminer s’il y a desmanière de réorganiser son horaire pour avoir des périodes derépit, développer des stratégies pour diminuer les tâches afind’être capable de reprendre le dessus, apprendre à élaborer deslimites saines et à exprimer ses opinions.Considérant qu’il n’y a pas de problème d’inconduite ou d’abus depouvoir, il serait important de parler à un membre de la gestionau travail en qui vous avez confiance afin de vous aider avec l’éla-boration de ce plan. Il est démontré qu’investir dans le bien-êtredes employés donne un retour significatif. Il est donc avantageuxpour l’employeur de vous appuyer dans vos démarches.Si tous vos efforts ne fonctionnent pas, peut-être serait-il bon deconsidérer un changement d’emploi ou de carrière. Nous avonstous des limites personnelles et des valeurs différentes, il estimportant de les reconnaître et de les respecter.

JOURNAL HEUREUX

Claude Giroux des Flyers pose avec Ellie et Mickaé Mc Innis.Ceux-ci ont assisté à la rencontre du jeudi 16 janvier alorsque le Canadien de Montraéal a gagné 4 à 1 contre les Flyersà Philadelphie.

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Yvette Proulx (née Boulanger)est née en 1930 dans un shacken bois rond à Ryland. Aucunmédecin n’était disponiblelors de l’accouchement et il n’yavait pas de moyen de trans-port pour se rendre à l’hôpitalde Hearst. C’est son grand-père Ferdinand qui l’a miseau monde. À l’époque, ongardait les bébés au chaud endéposant leur couffe sur laporte du four ouverte…Les grands-parents d’Yvettesont arrivés dans la régionsuite à la Grande Dépression,ou krach des années 1930, quia conduit à une criseéconomique majeure dans lemonde entier. Il n’y avait plusde travail au Québec et lesgrands-parents avaient toutperdu. Avec force et courage,ces pionniers ont travaillédur comme bûcheronspendant cinq ans pourrécupérer l’argent afin depouvoir racheter leur terre auQuébec où ils sont retournésfinir leurs jours. Le père d’Yvette, lui, est restéà Hearst. Au Québec, ilsavaient déjà un peu de confortà l’époque, comme des toi-lettes à l’eau, tandis qu’àRyland il n’y avait pas d’eau

courante dans le shack. À la question « à quoi ressem-blait son enfance », Yvette ditque c’était de la survie. Lesenfants allaient à la petiteécole du rang à pied en été eten skis ou traineau à chiens enhiver. Les chiens attendaientles enfants toute la journéedans une shed. Les parents nepouvaient pas emmener leursenfants à l’école. Le père tra-vaillait dans le bois et la mèrerestait avec les petits à la mai-son et s’occupait des animauxet des repas…Yvette a rencontré son futurépoux dans une barn dance(danse dans une grange aprèsla moisson), dans l’ancienneferme expérimentale deHearst. Elle et son amoureuxdevaient toujours être accom-pagnés d’un chaperon lors deleurs rencontres. Ainée de12 frères et sœurs, Yvette a dûarrêter l’école en 8e année, àl’âge de 14 ans, pour aider à lamaison. Ça l’a énormémentpeinée, car elle aimait beau-coup apprendre, mais elle n’apas eu le choix ! Elle faisaitune douzaine de pains deuxfois par semaine. Elle envendait encore aux derniersmarchés Agriva !

Yvette a traversé les temps, dutraineau à chiens à l’automo-bile en passant par les pre-miers pas sur la lune, ce à quoison père ne croyait pas. Les« fake news » du temps selonlui. Si on était capable de fairevoler une sœur religieuse (filmde l’époque), on pouvait toutaussi bien simuler les pre-miers pas sur la lune, disait-il… Yvette s’est habituée à lanouvelle technologie. Elle a euson premier iPad autour deses 80 ans.Yvette et son mari ont euquatre enfants. Elle a été mèreau foyer puis a tenu uncommerce de couture/tissus(L’Aiguille dorée) pendant11  ans avec sa sœur. Elle aaussi fait du bénévolat auFoyer des Pionniers et àl’Église catholique ainsi quepour la Fédération desfemmes canadiennes-françaises (association pourl’avancement de la femmecanadienne-française) dontelle a été la présidentependant neuf ans.Yvette dit avoir été heureuse àHearst. Elle y aime les gens etelle s’y est sentie en sécuritépour élever ses enfants. Parcontre, elle reconnait qu’un

des inconvénients de vivre àHearst est l’éloignement dessoins médicaux. Pour finir, Yvette pense que lesecret de sa longévité (90 ansen 2020) est ses bons gènesfamiliaux, son amour de lavie et des gens, son attitudepositive, sa famille aimante

qui l’entoure et son petit verrede vin qu’elle aime encoreprendre à l’occasion ! Yvettecontinue à être autonome et àconduire sa voiture.

Voici le PORTRAIT d’Yvette Proulx, par Claudine Locqueville

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 JANVIER 2020 7

Valérie Rhéaume est offi-ciellement admise à partentière dans la grande orga-nisation du Corps descadets  2826. Le tout a étéofficialisé le 16 janvier dernierlors d’une cérémonie d’asser-mentation présentée au gym-nase de l’école PavillonNotre-Dame. L’assermentation, ou prêterserment à la reine d’An-gleterre, est nécessaire pourdevenir officier des différentesorganisations de cadets. Lecapitaine Mike Oliver, com-mandant du Corps 1635 RoyalCanadian Army Cadets àKapuskasing, était au rendez-vous pour faire la présenta-tion protocolaire de Valérieen tant qu’officier pour leCorps des cadets de Hearst,division 2826. Depuis quelques années,Valérie s’implique avec lescadets locaux à titre d’instruc-teur civil. « J’ai fait partie duprogramme quand j’étais ado-lescente. J’ai vécu bien desexpériences et c’est devenuune passion depuis ce temps-là. J’ai toujours voulu conti-nuer à aider avec le Corps decadets, le garder aller, parceque c’est tellement de bellesexpériences que les jeunespeuvent vivre », explique avecenthousiasme la nouvelle

recrue. Les membres de la Légionroyale canadienne de Hearst,division  173, assistaient à lacérémonie afin d’encouragerValérie dans son nouveauparcours. Pour débuter, lescadets présents ont fait unemarche militaire devant spec-tateurs, qui suivaient lescommandes de la cadettecaporal Malenfant-Martin.Le commandant Mike Olivfaitun discours à propos du

dévouement de ValérieRhéaume au Corps de cadets,de l’importance de devenirbénévole, ainsi que du futurde l’organisme. Il a ensuiteofficialisé Mme  Rhéaumecomme membre du Corps decadets. Pour conclure les activitésprotocolaires, Valérie récita leserment d’allégeance à lareine, la main droite posée surla Bible, en plus de signer ledocument officiel.

Valérie Rhéaume assermentée chez les Cadets 2826Par Anouck Guay

Sur cette photo, Valérie Rhéaume signe le sermentd’allégeance en compagnie du commandant Mike Oliver.

Suite à l’annonce des mem-bres du Club de curling et duClub de ski de fond et raquettequi ont annoncé une pausedes festivités du carnavald’hiver cette année en raisond’un manque de bénévoles, lemois de février s’annonçaitdifférent. Le Club Rotary avaitdéjà en tête d’organiser sa 2eBaignade en folie, qui auraitnormalement été faite lors ducarnaval. Les membres ontdonc réfléchi à diversessolutions autour de la ques-tion et ont opté pour unejournée familiale. La journéeRotary en folie est née et seraprésentée le 15 février. La journée comportera cinqactivités basées à l’Universitéde Hearst. L’évènement

comptera un rallye enmotoneige ou en voiture, laBaignade folle, un après-midide camaraderie Rotary, d’unsouper spaghetti et le vision-nement de la rencontre desLumberjacks contre le Crunchde Cochrane sur un grandécran en direct. La principale activité est laBaignade folle, alors que desparticipants sélectionnés oudu grand public sautent dansla rivière gelée, tout ça afin deramasser des fonds pour debonnes causes. Lors de lapremière édition l’an dernier,Linda Proulx avait remportéle gros lot en amassant leplus de dons pour la MissionEsperanza de Sœur Maude enRépublique dominicaine.

Elle avait recueilli 6000 $.Avec la part des autres partic-ipants, elle a reçu un chèquede 10 175 $ pour sa cause. L’an dernier, 20 personnesavaient collecté des fonds etsauté dans la rivière. Quelquespersonnes du grand public enavaient aussi profité pourfaire une activité hors del’ordinaire. Or, une soixan-taine d’invitations ont étélancées cette année. Une cage est submergée afind’assurer la sécurité dessauteurs, offrir un fond etéviter que les gens soientemportés par le courant. Ellecomporte une rampe ainsiqu’une échelle pour sortir del’eau. L’activité aura lieu sur larivière Mattawishkwia, à la

hauteur de l’Université deHearst.Une tente chauffée est mise àla disposition des partici-pants. Les règlements stipu-lent que les gens ne peuventpas porter de combinaisonisothermique ou étanche nifaire de baignade à nu. Les gens sélectionnés, soitchoisis par le Rotary ou pard’autres «  Crazy dippers  »de l’an dernier, doiventcollecter un minimum de300  $. Le grand public peutégalement faire une saucetteau cout de 50 $. « On inviteles gens à nous contacter s’ilsveulent participer. Ça va êtreune belle journée familiale,pour une bonne cause  »,déclare Lina Caron, l’une des

organisatrices de l’évènement,avec Yves Morrissette, CaroleLambert, Hélène Vachon etÉric Sigouin. Pour la distribution des dons,le Club suit la même formuleque l’an dernier. Les partici-pants recueilleront des donspour un organisme ou unecause de leur choix. Lapersonne qui aura amassé leplus d’argent sera déclaréevainqueur et, par conséquent,le Club remettra 50  % duprofit net de l’activité àl’organisme désigné. Pour lereste, 25 % seront remis auxorganismes ou causes choisiespar les individus et l’autre25 % ira aux œuvres du ClubRotary de Hearst.

La Journée Rotary en folie remplace le Carnaval 2020Par Sophie Gagnon

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 JANVIER 2020 9

Dame Nature vous a fait cadeau d’un magnifique tapis blanc ? c’est le moment de sortir votremotoneige — ou d’en louer une — afin de profiter pleinement de cette neige moelleuse etimmaculée. Alors, habillez-vous adéquatement, rappelez-vous les règles de sécurité àmotoneige, puis enfourchez votre bolide en bonne compagnie !

seNtiers eNchANtésParcourez de nombreux sentiers forestiers aux quatre coins de la province et laissez-voustransporter par la sensation de circuler dans une boule à neige à mesure que les légersflocons se soulèvent sur votre passage. De kilomètre en kilomètre, promenez-vous à traversles champs, le long des montagnes ou sur des lacs couverts d’une épaisse couche de glaceen vous émerveillant de la beauté de ces paysages naturels.

La motoneige, un plaisir d’hiver enivrant !Sur les sentiers, soyez un conducteur averti !

Du 18 au 26j a n v i e r

2020

Décors féériquesAccélérez prudemmentdans des zones biendégagées pour sentir levent vous percuter et ralen-tissez par moments pouradmirer le paysagefabuleux qui ne cesse de sedessiner sous vos yeux.ressentez la puissance etla précision de la machinesur laquelle vous êtesinstallé et voyez commevous vous déplacez aisé-ment dans cette splendidecouche de neige !

Après avoir laissé le vent,le soleil et le froid vouschatouiller pendant desheures, vous n’aurezqu’une seule envie  :relaxer devant un bon feude foyer, tout en préparantvotre prochaine « virée » !

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| JEUDI 23 JANVIER 2020

BÉLIER (21 mars - 20 avril) Quelques pas vers l’arrière sont parfois nécessaires pour sedonner un élan et ainsi accomplir un brillant exploit. Vous ferezparticulièrement preuve de créativité cette semaine en réalisantun chef-d’œuvre, notamment.TAUREAU (21 avril - 20 mai) Quelques amis vous proposeront sûrement de belles activités oumême un voyage. Vous aurez également l’éclair de génie quiréglera une partie de votre situation financière, si elle est lemoindrement compliquée.GÉMEAUX (21 mai - 21 juin) Populaire, vous serez responsable d’un évènement quirassemblera pas mal de monde. Au travail, vous organiserezune réunion urgente avec une grande efficacité et elle setransformera peut-être en fête.CANCER (22 juin - 23 juillet) Un voyage ou un apprentissage qui aura le mérite de voustransformer vous inspirera grandement. Vous ferez de bellesdécouvertes qui vous enchanteront. Vous accéderez à une formede spiritualité.LION (24 juillet - 23 août)L’émotion sera presque palpable. Cette situation devrait vousinspirer à vous investir davantage dans une vie sociale plusactive. Vous obtiendrez une forme d’il¬lumination qui vousguidera vers de nouveaux objectifs.VIERGE (24 août - 23 septembre) Vous aurez à prendre une importante décision qui demanderaun moment de réflexion. Quelques changements seront néces-saires si vous voulez évoluer conformément à vos aspirations.

BALANCE (24 septembre - 23 octobre) Voici une semaine fort chargée au travail, tout comme dans leménage à la maison. Vous avez besoin d’un environnementimpeccable autour de vous, ce qui vous comblera de bonheurpar le fait même.SCORPION (24 octobre - 22 novembre) Vous vous retrouverez au centre de l’attention. Vous aureztendance à parler abondamment et vous saurez faire rire lesgens en usant de sarcasme. On pourrait même vous applaudirpar moment, ce qui rehaussera considérablement votre estimepersonnelle.SAGITTAIRE (23 novembre - 21 décembre)Que vous soyez célibataire ou non, un puissant coup de foudrevous frappera — l’envoûtement sera presque total! Vous aurezécho d’une naissance dans la famille; ce sera un moment d’unegrande réjouissance pour votre entourage.CAPRICORNE (22 décembre - 20 janvier)Vous élargirez votre cercle d’amis. Vous aurez la jasette facileen début de semaine, autant au travail qu’ailleurs, ce qui vouspermettra de vous placer à l’avant-plan et d’ainsi conclure detrès bonnes ententes.VERSEAU (21 janvier - 18 février)Avant de faire un gros achat, tâchez de bien calculer votre budgetet de vous assurer de la nécessité du bien convoité. Avec un peude patience, vous obtiendrez une plus grande satisfaction ainsiqu’un meilleur prix.POISSONS (19 février - 20 mars)Voici une semaine passablement agitée! Il y aura aussi quelquesdépenses imprévues. Heureusement, une augmentation desalaire viendra compenser, ce qui vous rassurera pour vos vieuxjours.

AAMBIANCEACCUSÉAFFAIREAGRESSIONALIBIANALYSEARMEASSASSINCCADAVRECHAPITRECHRONOLO-GIECOMMISSAIRECOMPLICECORPSCOUTEAUCRIME

DDÉDUCTIONDÉLITDÉTAILDÉTECTIVEDISPARITIONEEFFRACTIONEMPREINTESÉNIGMEENLÈVEMENTENQUÊTEÉVÉNEMENTFFLAIRFOUILLEHHISTOIREHYPOTHÈSE

IINDICEINSPECTEURINTERROGA-TOIREINTRIGUELLIEULIVRELOGIQUEMMÉTHODEMEURTREMOBILEMORTMYSTÈREOOTAGEP

PERSONNAGEPEURPIÈGEPISTOLETPOISONPREUVEPRISONRRANÇONRAPTRECHERCHESSSANGSCÈNESOLUTIONSOUPÇONSSQUELETTESUSPECTT

TÉMOINTRACES

Roman policier8 lettres

SOLUTION DE CE MOT CACHÉ : COUPABLE

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PRÉPARATION1. Placer la grille au milieu du four et préchauffer lefour à 190°C (375°F).2. Dans une assiette, assaisonner les cuisses de pouletde chaque côté avec la poudre de cari et le cumin.

3. Dans un chaudron allant au four, chauffer l’huile àfeu moyen vif et cuire les cuisses de poulet 3 minutesdu premier côté, jusqu’à ce que la peau soit dorée. Retourner les cuisses pour les cuire 3 minutes de l’autrecôté. Retirer les cuisses de poulet et mettre de côté dansune assiette propre.4. Dans le même chaudron, faire revenir l’oignon, l’ailet le céleri 5 minutes à feu moyen vif (ajouter un peud’huile au besoin).5. Ajouter les bananes et le riz. Faire revenir 2 minutes.

6. Ajouter le bouillon de poulet et chauffer jusqu’à ceque le bouillon commence à bouillir.7. Déposer les cuisses de poulet sur les légumes.

8. Cuire au four environ 30 minutes avec le couvert. Re-tirer le couvert et poursuivre la cuisson 20 minutes.

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 JANVIER 2020 11

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Le 27 janvier est la Journée de l’alphabétisation familiale.

Dans le cadre de cette journée, le Centre de formation deHearst organise une activité pour les élèves de la maternelleà la 6e année des écoles primaires de Hearst et de Mattice.

Un Bingo familial sera distribué à chaque élève dans le butde les encourager à pratiquer des activités en famille durant

la semaine du 20 au 26 janvier 2020. Les élèves quicomplèteront les activités auront la chance de participer à

un tirage.

Le Centre de formation de Hearst encourage les famillesà participer à cette activité. C’est une belle occasion

d’intégrer la lecture et des activités éducatives à sa routinefamiliale. La Journée de l’alphabétisation familiale veut

avoir un impact positif sur les enfants, les parents et mêmela communauté. On peut profiter de ces activités pour

s’impliquer davantage dans la vie des enfants et passer dubon temps ensemble, tout en améliorant les compétences de

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12 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 16 JANVIER 2020

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 JANVIER 2020 13

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14 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 JANVIER 2020

Le jeune gardien de butKaleb Papineau a vécu touteune expérience récemment.Originaire de Cochrane, il adéfendu la cage des Flyers deKapuskasing face aux Majorsde Timmins lors d’un matchde la Ligue Midget AAA duGrand Nord alors qu’il n’a que13 ans. Le jeune cerbère qui porte lescouleurs du Régional Expresspour une deuxième saison arelevé le défi avec brio, aidantson équipe à partir avec unevictoire de 4 à 2. Les hockeyeurs dans cetteligue sont habituellement âgésde 15, 16 ou 17  ans et àquelques occasions, un jeunede 14 ans peut percer l’aligne-ment. Il demeure qu’à seule-ment 13  ans, c’est tout unexploit. Selon les dires du gérant desFlyers, Darren Potvin, ce futune décision de dernièreminute de confier le filet àKaleb pour cette rencontre.«  Il a été tout simplementincroyable, à partir de sapréparation d’avant-match. Ilétait calme et très concentré.On pouvait voir qu’il était prêtdès la période d’échauffe-ment. Il a ensuite effectué une

demi-douzaine de gros arrêtsen première période, ce quilui a donné beaucoup deconfiance et qui a mis nosjoueurs en confiance devantlui également. » Tout porte à croire qu’il s’agitd’une première au niveau dela ligue, qu’un jeune de cet âgefasse partie d’un alignementpartant. Rejoint par télé-phone, le père de Kaleb, YvanPapineau, s’est dit ravi del’opportunité qu’a obtenueson fils. «  Le tout s’est trèsbien passé, on n’a pas hésitéune fraction de secondequand on nous a posé la ques-tion. Kaleb est un jeunehomme très calme, qui n’estpas nerveux de nature. Ilévolue à un niveau supérieurau hockey mineur depuis qu’ilest tout petit, ça lui a permisd’évoluer plus rapidementselon moi. » Le père du jeune gardien s’estdit très fier de l’évolution deson fils. Il nous a indiqué qu’illui rappelait constamment detravailler fort et que tous lesrêves sont atteignables avecde l’effort. Rappelons que fiston suitles traces de papa dans cettehistoire. Le paternel a lui aussi

gardé les buts pour les Flyersde Kapuskasing dans le passé,et a même été repêché par lesGreyhounds de Sault Ste.Marie dans la Ligue juniormajeur de l’Ontario. Yvan Papineau mentionnequ’il aime bien passer dutemps sur la glace un à unavec son fils afin de travailler

ses techniques et lui refiler desconseils du métier. Kaleb participe également àl’École de gardien de but ScottMurray depuis maintenantquelques étés avec, entreautres, Scott Murray qui estl’entraîneur personnel deBraden Holtby des Capitals deWashington.

Au moment d’écrire ceslignes, Kaleb Papineaudominait le classement desgardiens Bantam BB de laLigue Hyundai de l’Abitibi-Témiscamingue avec 11  vic-toires en 13 sorties et unemoyenne de buts alloués de2,5 par rencontre.

Un jeune gardien de 13 ans défend la cage des Flyers au niveau Midget AAAPar Guy Morin

Photo : courtoisie de la famille

Les Lumberkings Midgetétaient sur la route la fin desemaine dernière et se sontprésentés à New Liskeard avecdes effectifs réduits, puisqueseulement dix joueurs ont faitle voyage. Les Lions ont pris les de-vants 1 à 0 au premier vingt,mais les Kings sont revenusdans le match en deuxièmepériode marquant à deuxreprises contre un seul filetpour les Lions. À égalité 2 à 2 après 40  mi-nutes, les deux équipes ontajouté des buts au troisièmevingt pour amener la partie entirs de barrage. Les Lumberkings aurontfinalement eu le dernier mot,l’emportant 5 à 4. Les mar-queurs pour le HLK, OlivierPayeur (deux buts et unepasse), Alexandre Blais (un

but et deux passes) et ZacharyCloutier (un but et une passe).Cloutier a également marquéle but gagnant en tirs debarrage. Dimanche après-midi ce futune autre histoire. Les Kingsse sont tout simplement faitlessiver aux mains du HomeHardware de Témiscaminguepar la marque de 9 à 0. LesKings sont à domicile en fin desemaine alors qu’ils accueil-lent les Conquérants de LaSarre samedi et dimanche.

Passable pour le Midget HLK Par Guy Morin

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 JANVIER 2020 15

Malgré une victoire et unedéfaite en prolongation, lesLumberjacks n’ont pas jouédu hockey inspiré le weekenddernier devant leurs parti-sans. Nous ne reverronspas l’équipe à domicile avantle 7  février pour l’une desquatre dernières rencontres àla maison.

Jacks 6 Goldminers 4 Vendredi soir, les Jacksétaient de retour à la maisonaprès une absence d’environun mois. Jordyn Mughal atout d’abord donné lesdevants avec son 5e de lasaison en première période.Les Miners ont nivelé la mar-que dès les premiers coups depatin du deuxième vingt, maisJake Desando (17e) a redonnéles devants aux siens quelquessecondes plus tard. Les Gold-miners ont toutefois réussi ànouveau à créer l’égalité avecmoins de cinq minutes à faireen deuxième. Les visiteurs ont pris lesdevants  3 à 2 en début detroisième période, mais lesJacks ont marqué quatre butsconsécutifs pour prendre lesdevants pour de bon. AdamRajsigl a inscrit son premierde la saison pour faire 3 à 3,puis Max Griffioen (23e) adonné les devants aux siens àla quinzième minute de lapériode. Dominic Dumas(15e) a inscrit un but dans unfilet désert avec trois minutesà faire au match, puis JordynMughal (6e) et son deuxième

du match, a lui aussi marquédans un filet désert avecmoins d’une minute autableau indicateur. Les Goldminers ont inscritun 4e  but dans une causeperdante avec neuf secondesau chrono. Liam Oxner a obtenu sa18e  victoire devant le filetcette saison, repoussant 23des 27 tirs dirigés vers lui.

Jacks 5 Rapids 6 Samedi soir, les Jacks ontconnu un excellent début dematch, marquant en début derencontre grâce au 4e but dela saison du défenseurMatthew MacDougall. Les Jacks ont raté de nom-breuses chances en or danscette période et le gardienadverse a tout simplement étémagistral, permettant à sonéquipe de demeurer dans lapartie et de créer l’égalitéaprès vingt minutes. Le manque d’opportunismedes Jacks les a rattrapés endeuxième période puisqueles Rapids ont inscrit troisbuts sans riposte pour pren-dre les devants  4 à 1 après40 minutes de jeu. Le gardienpartant des Jacks, NoahZeppa, a été remplacé suite auquatrième but des Rapids.Dominic Dumas (16e) aredonné espoir aux siens endébut de troisième, maisCooper Bowman est revenurefroidir l’ardeur des parti-sans avec son deuxième dumatch.

La foule a assisté à un regainde vie des Jacks et à une finde match endiablée à partirde la 13e  minute. C’est à cemoment que Jake Desando(18e) a profité d’un avantagenumérique pour porter lamarque à 5 à 3. Spencer Silver (14e) a lui aussiprofité d’un avantagenumérique pour faire 5 à 4avec moins de trois minutes àfaire au match. Lors de la dernière minutede jeu, les Jacks ont eu lachance d’obtenir une mise aujeu en territoire des Rapids.L’entraîneur Marc Lafleur aretiré son gardien au profitd’un sixième attaquant. LesRapids ont réussi un dégage-ment avec dix secondes à faireau tableau, mais David Gobeil

a amorcé une superbe montéed’un bout à l’autre de la pati-noire, générant le but égalisa-teur de Spencer Silver (15e)avec moins d’une seuleseconde à faire à la soirée ! Il y a longtemps que leCentre Récréatif Claude-Larose n’avait connu autantd’atmosphère qu’à ce momentprécis. Les célébrations onttoutefois été de très courtedurée puisque Esa Patton estvenu gâcher la soirée en mar-quant dans la dernière minutede la prolongation pourdonner la victoire aux Rapids. Les Lumberjacks ont effectué44  lancers contre seulement16 pour l’équipe adverse,mais ils ont eu beaucoup dedifficulté à trouver le fond dufilet, ce qui semble être un

problème majeur depuisau moins les six dernièressorties. Malgré la récolte de troispoints au cours de cette fin desemaine, les Lumberjacksn’ont pas joué du hockeyinspirant. On remarque unmanque de cohésion, de fini-tion et plusieurs joueurs sem-blent se chercher. La troupeaura la chance de se retrouverlors des neuf dernières ren-contres du calendrier régulier,avant le début des sérieséliminatoires de fin de saison.L’équipe bénéficiera d’unecourte pause cette semaine,avant de reprendre la routepour affronter les Canadians àRayside Balfour le 30 janvieret le lendemain les Rapids àNoëlville.

Les Lumberjacks récoltent 3 points Par Guy Morin

Photo : hearstlumberjacks.com

L’équipe Peewee HLK était ducôté de Port Huron au Michi-gan la fin de semaine dernièrepour participer au tournoiSilver Stick. D’entrée de jeu, les Lumber-kings ont vaincu la formationde Caps Academy Red par lamarque de 6 à 1. Le lendemain, l’équipe a faitface à un peu plus d’adversité,s’inclinant 2 à 1 contre lesTerriers d’Orillia. Selon l’en-traîneur Éric Mignault, sonéquipe a connu une mauvaisepremière période permettantà l’adversaire de prendre les

devants  2 à 0. «  On a beau-coup mieux joué par la suite,mais on n’est jamais parvenuà profiter de nos chances. » Lors du troisième duel,dimanche, les Kings l’ontfacilement emporté par lamarque de 7 à 2 face auxHawks de West Kent, donnantainsi un laissez-passer pourune partie en quart de finale.Les jeunes Peewee de Hearstaffrontaient la formation deBarrie, les Colts White, classée2e en Ontario. Le HLK a dis-puté toute une rencontre,l’emportant par la marque de

4 à 2, le dernier but étant dansun filet désert. Accédant à la demi-finale, leHLK affrontait la puissanteformation de Quinte West,soit les Hawks, qui détiennentle premier rang en Ontario. Après deux périodes sanshistoire, les Kings ont trouvéle fond du filet en début detroisième période. Toutefois,l’adversaire est parvenu àcréer l’égalité avec neufminutes à faire au match. LeHLK a repris les devants unpeu plus tard. Les Hawks ont retiré leur

gardien en fin de rencontre etsont parvenus à créer l’égalitéavec 1:17 à faire pour com-pléter les hostilités. L’issue de la partie s’est doncdécidée en prolongation. Ilaura fallu attendre latroisième période de surtempsavant de voir les Hawks sesauver avec la victoire. Le HLK aura tout de mêmetenu tête à la meilleure équipeen province pendant sixpériodes, d’autant plus que lesLumberkings ont bénéficié dedeux avantages numériquesen prolongation.

À l’issue de cette rencontre,l’entraîneur Éric Mignaults’est dit très, très fier de sestroupes. «  On s’est amené àPort Huron ignorant où on sesituait par rapport auxéquipes d’ailleurs en province.On a tenu tête aux équipesclassées 1re et 2e en Ontario.Ça va définitivement nousdonner de l’espoir pour lesséries de fin de saison et lechampionnat provincial. Onest extrêmement fier de cha-cun et chacune des joueurs etjoueuses, ils/elles ont toutdonné à chacun des matchs. »

Le Peewee HLK s’incline en demi-finalePar Guy Morin

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16 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 23 JANVIER 2020