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FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT ROYAUME DU LESOTHO PROGRAMME D’AJUSTEMENT DU SECTEUR AGRICOLE RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET DÉPARTEMENT DE L’AGRICULTURE ET DU DÉVELOPPEMENT RURAL NORD, EST ET SUD (ONAR) Juin 2006

FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

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Page 1: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ROYAUME DU LESOTHO

PROGRAMME D’AJUSTEMENT DU SECTEUR AGRICOLE

RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET

DÉPARTEMENT DE L’AGRICULTURE ET DU DÉVELOPPEMENT RURAL

NORD, EST ET SUD (ONAR) Juin 2006

Page 2: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

TABLE DES MATIÈRES Page

RÉSUMÉ ANALYTIQUE ix-xi 1. INTRODUCTION 1 2. OBJECTIFS ET FORMULATION DU PROJET 2 2.1 Objectifs du projet 2 2.2 Formulation du projet 2 2.3 Évaluation, négociation et approbation du projet 3 2.4 Description du projet 3 3. EXÉCUTION DU PROJET 4 3.1 Entrée en vigueur et démarrage 4 3.2 Modifications 4 3.3 Calendrier d’exécution 5 3.4 Établissement de rapports 6 3.5 Acquisition des biens et services 6 3.6 Sources de financement et décaissement 7 4. PERFORMANCE ET RESULTATS DU PROJET 8 4.1 Évaluation globale 8 4.2 Résultats d’exploitation 9 4.3 Performance au niveau de la gestion et de l’organisation 11 4.4 Performance des consultants, des fournisseurs et des entrepreneurs 12 4.5 Réalisation des conditions à remplir 12 4.6 Performance économique 14 5. IMPACTS SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX 14 5.1 Impact social 14 5.2 Impact environnemental 15 6. DURABILITÉ DU PROJET 15 7. PERFORMANCE DE LA BANQUE ET DE L’EMPRUNTEUR 15 7.1 Performance de la Banque 15 7.2 Performance de l’Emprunteur 16 8. PERFORMANCE GLOBALE ET NOTATION 17 9. CONCLUSION, LEÇONS TIRÉES ET RECOMMANDATIONS 17 9.1 Conclusion 17 9.2 Leçons tirées 18 9.3 Recommandations 20

Page 3: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

LISTE DES TABLEAUX

Page N°. Tableau 3.1 : Calendrier d’exécution prévisionnel et réel du prêt à l’appui des réformes 5 Tableau 3.2 : Calendrier d’exécution prévisionnel et réel des activités financées par le don FAT/FAD 5 Tableau 3.3 : Résumé de la liste des acquisitions 7 Tableau 3.4 : Financement du projet 7 Tableau 3.5 : Coût estimatif révisé final du projet par catégorie de décaissement 7 Tableau 3.6 : Décaissement du prêt FAD par catégorie de dépense 8 Tableau 3.7 : Décaissement du don FAT/FAD par catégorie de dépense 8

LISTE DES ANNEXES

N°. de pages

Annexe: 1 Carte du Lesotho 1

Annexe: 2 Sources d’information 2

Annexe: 3 Décaissement détaillé du prêt 7

Annexe: 4 État d’avancement des activités du projet 1

Annexe: 5 Notation de la performance d’exécution 1

Annexe: 6 Notation de la performance de la Banque 1

Annexe: 7 Notation des résultats du projet 1

Annexe: 8 Matrice d’évaluation de la performance au niveau des réformes stratégiques 10

Annexe: 9 Survol des données sur l’économie du Lesotho 4

Annexe: 10 Matrice des recommandations et des mesures de suivi 2

Ce rapport a été préparé par M. JUSTUS J. KABYEMERA, Économiste agricole principal et un Consultant (Expert en Politique agricole).

Page 4: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

SIGLES ET ABRÉVIATIONS AOI : Appel d’offres international AOIR : Appel d’offres international restreint AON : Appel d’offres national APCBP : Projet de renforcement des capacités en matière de politique agricole BAD : Banque africaine de développement BEDCO : Basotho Enterprise Development Corporation FAD : Fonds africain de développement FAO : Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture FAT : Fonds d’assistance technique GOL : Gouvernement du Lesotho LCCI : Lesotho Chamber of Commerce and Industry (Chambre de commerce et d’industrie du Lesotho) LNWMGA : Lesotho National Wool and Mohair Growers Association

(Association des producteurs de laine et de mohair du Lesotho) LOGS : Liste des biens et services LPMS : Services de commercialisation des produits de l’élevage MITM : Ministère du commerce MOA : Ministère de l’agriculture MoAFS : Ministère de l’agriculture et de la sécurité alimentaire TICM : Ministère du commerce, de l’industrie, des coopératives et de la commercialisation NUL : Université nationale du Lesotho ONG : Organisation non gouvernementale PASA : Programme d’ajustement du secteur agricole PBL : Prêt à l’appui de réformes PDSA : Programme de développement du secteur agricole PIB : Produit intérieur brut PISA : Programme d’investissement dans le secteur agricole PME : Petites et moyennes entreprises RAP : Rapport d’achèvement de projet S&E : Suivi et évaluation SIG : Système d’information géographique TOU : Unité des opérations techniques TREI : Taux de rentabilité économique interne UC : Unité de compte

Page 5: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ii

FICHE DU PROJET 1 Numéros du prêt/don: 2100150000505 - 2100150000179 2 Emprunteur: Gouvernement du Lesotho 3 Garant Gouvernement du Lesotho 4 Bénéficiaire Secteur privé et agriculteurs au Lesotho 5 Organe d’exécution Ministère de l’agriculture et de la sécurité alimentaire (MoAFS) A. LE PRÊT :

ESTIMATION DU

MONTANT MONTANT RÉEL

Montant en millions d’UC: 3,50 1,78

1 Taux d’intérêt : 1 % (de la 11ème à la 20ème année) & 3 % (par la suite)

2 Durée de remboursement : 40 ans 3 Différé d’amortissement : 10 ans 4 Date de négociation: Octobre 1998 5 Date d’approbation : Novembre 1998 3 mars 1999 6 Date de signature : Décembre 1998 24 mai 1999 7 Date d’entrée en vigueur : Février 1999 7 août 2000 8 Déblocage de la 1ère tranche Mars 1999 7 août 2000 9 Déblocage de la 2ème tranche Juin 2000 Annulé le 27 janvier 2003 10 Date de clôture du prêt Août 2001 31 juillet 2003 B. LE DON :

ESTIMATION DU MONTANT MONTANT RÉEL Montant en millions d’UC : 1,33 0,57 C. DONNÉES DU PROJET :

Coût estimatif Coût réel Coût et financement du projet Devises ML Total Devise

s ML Total

1 Coût total (millions d’UC) 4.83 0.43 5.26 1.88 0.50 2.38 2 Plan de financement (millions d’UC) FAD (millions d’UC) 3.50 3.50 1.78 0 1.78 FAT (millions d’UC) 1.33 1.33 0.10 0.47 0.57 GOL (millions d’UC) - 0.43 0.43 - 0.03 0.03

3. Date effective du premier décaissement : Prêt FAD : 1 juillet 2000 Don FAT : 30 mars 2001 4. Date effective du dernier décaissement : Prêt FAD : annulé en janvier 2003 Don FAT : 30 mars 2003 5. Commencement de l’exécution du projet : mars 2000 6. Date d’achèvement de l’exécution du projet : 31 juillet 2003

Page 6: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

iii

D. INDICATEURS DE PERFORMANCE:

1 Surestimation des coûts Prêt FAD Don FAT

Total FAD GOL

Total général

1 718 297 UC (49 %) 752 966 UC (57 %)

2 471 263 UC (51 %) 374 425 UC (93 %)

2 845 688 UC (54 %) 2 Retard par rapport au calendrier - Décalage entrée en vigueur Prêt FAD

Don FAT 17 mois 25 mois

- Décalage date d’achèvement Prêt FAD Don FAT

Annulé 28 mois

- Décalage dernier décaissement Prêt FAD Don FAT

Annulé 23 mois

Nombre de prorogations date dernier décaissement Une 3 Etat d’avancement du projet Inachevé 4 Liste des indicateurs vérifiables et niveaux d’achèvement

(en % des niveaux prévus): Voir Annexe 4 et cadre logique du projet

Source: Documents et rapports du projet 5. Performance institutionnelle : Peu satisfaisante 6. Performance de l’entrepreneur : Satisfaisante 7. Performance du Consultant : Partiellement satisfaisante Prévisions RAP 8. TREI (%). Le TREI n’a été calculé ni lors de l’évaluation ni au RAP par suite du manque de

données E. MISSIONS DE LA BANQUE :

Type DE Mission

Date Nbre de personnes

Composition Personne-jours (CD)

Identification n/a n/a n/a n/a Préparation n/a n/a n/a n/a Évaluation Juillet 1998 2 Économiste agricole principal

& Économiste principal

Lancement Mars 2000 1 Économiste agricole principal 5 Supervision Nov/Déc 2001 1 Chef de division, ONAR.2 5 Supervision Août 2001 1 Économiste agricole principal 11 Supervision Déc 2002 1 Agronome principal 6 RAP Mai 2006 2 Économiste agricole principal

& Économiste consultant 32

CD: jours du calendrier N/a : sans objet

Page 7: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

iv

F. DÉCAISSEMENT :

Prévisions de l’évaluation Chiffres réels Pourcentage

décaissé Prêt et don Prêt Don Prêt Don Prêt Don

Total décaissé (millions d’UC) 3.50 1.325 1.782 0.572 51% 43% Montant annulé (millions d’UC) 1.718 0.758 49% 57% Solde (millions d’UC) 1.718 0.758 49% 57% Décaissement annuel (millions d’UC) n/a 0.53 n/a 0.11 n/a 22%

Décaissement annuel du prêt FAD et contribution du gouvernement en UC :

Année

Montant décaissé Annulation GOL annuellement Sur le prêt FAD Montant Contributions

1999 0 0

2000 1.781.703,28 0

2001 0 0

2002 0 0

2003 0 1.718.296,72

2004 0 0

Total 1.781.703,28 1.718.296,72 0

Décaissement annuel du don FAT et contribution du gouvernement en UC :

Année Montant décaissé Annulation GOL

annuellement Sur le don FAT Montant Contributions

1999 0

2000 0

2001 190,216.17

2002 75,195.88

2003 294,754.43 714,636.71

2004 0 43,078.17

Total 572,283.56 757,715.48 27,969.61

Page 8: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

v

G. ENTREPRENEURS / FOURNISSEURS :

Nom Marché Montant Date du dernier décaissement

Montant décaissé

Montant non décaissé

BASOTHO ENTERPRISE DEVELOPMENT CORPORATION

Formation de compétences en gestion d’entreprise

5 339 820,00 Maloti

18 août 2003 4 771 580,00 Maloti

568 40,00 Maloti

SQUARE ONE COMNET Achat d’ordinateurs et d’imprimantes

175 133,00 Maloti

20 juillet 2001 175 133.00 Maloti

00,0 Maloti

CDS ELECTRONICS Achat de photocopieuse et de machine fax

87 400,00 Maloti

26 février 2002 87 400,00 Maloti

00,0 Maloti

Source: Grand livre des contrats par prêt Note: la date de signature du contrat, la date d’achèvement des travaux, et la durée du contrat (mois) ne sont pas disponibles en ce qui concerne certains entrepreneurs à cause de la longue période entre la fin du projet et la préparation du RAP, mais aussi parce que la plupart des dossiers ont été laissés à Abidjan.

H. CONSULTANT:

Nom Marché Montant Date du dernier décaissement

Montant décaissé

Montant non décaissé

M. OLUWASENGUN AIYENUGBA

Études diagnostiques 30 740,56 $EU 25 mars 2002 30 740,00 $EU 0,56 $EU

M. JAMES MATALE

Étude relative à la privatisation (phase 1)

66 462,00 $EU 20 août 2003 48 761,00 $EU 17 701,00 $EU

M. JAMES MATALE

Étude relative à la privatisation (phase 2)

44 400,00 $EU 19 septembre 2003 40 670,00 $EU 3 730,00 $EU

Source: Grand livre des contrats par prêt Note: la date de signature du contrat, la date d’achèvement des travaux, et la durée du contrat (mois) ne sont pas disponibles en ce qui concerne certains entrepreneurs à cause de la longue période entre la fin du projet et la préparation du RAP, mais aussi parce que la plupart des dossiers ont été laissés à Abidjan.

Page 9: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

vi

MATRICE DU PROJET

Indicateurs objectivement vérifiables Hiérarchie des objectifs Lors de l’évaluation À l’achèvement

Moyens de vérification

Hypothèses et risques

Objectif sectoriel: Réduction de la pauvreté, amélioration de la sécurité alimentaire et création d’emplois.

1.1 Augmentation des revenus des petits exploitants, horizon 2001.

1.2 Augmentation des disponibilités et de la distribution des aliments.

Ces deux indicateurs ne sont pas vérifiables et il est difficile d’évaluer et de prouver au-delà de tout doute raisonnable l’impact du PASA sur la réduction de la pauvreté.

1.1 Rapports et statistiques du Bureau central de statistique et du MOA.

1.2 Enquêtes par sondage concernant l’impact (sur le programme).

1.3 Enquêtes par sondage concernant les entrepreneurs participants.

Hypothèses: (Influence sur objectif majeur) I. Capacités institutionnelles

adéquates en matière d’exécution de projet.

2. Régime foncier réformé. Risque : 1. Capacités institutionnelles en

matière d’exécution de projet peu satisfaisantes

2. Régime foncier n’a pas été réformé.

Objectif du projet : Diversifier la production agricole, accélérer la productivité et améliorer les revenus par la création d’un environnement favorable à l’investissement du secteur privé dans l’agriculture.

1.1 Augmentation de la production et du rendement des cultures à fort rapport économique à la fin du programme:

1.2 Augmentation du volume des exportations agricoles à la fin du programme;

1.3 Amélioration de la sécurité alimentaire à la fin du programme;

Ce ne sont pas des indicateurs vérifiables, cependant, des compétences entrepreneuriales ont été développées et utilisées pour diversifier la production et créer des revenus. Le bilan alimentaire de la FAO indique une diminution de la disponibilité de produits alimentaires par personne au Lesotho, notamment de produits d’origine animale, durant la période 1998-2003. Le seul signe positif est la diminution des importations de céréales durant la période du projet, mais ces résultats ne peuvent pas être attribués à un projet inachevé.

1.1 Dossiers et fichiers du programme;

1.2 Statistiques du

MOA; 1.3 Statistiques et

publications de la FAO et du GOL.

Hypothèses: 1. Volonté du GOL de

poursuivre les réformes dans le secteur agricole.

2. Sécheresse limitée ou absente. 3. Le marché du travail a la

capacité et absorbe les travailleurs licenciés qui ont été formés.

Risque: 1. Le GOL revient sur son

engagement à poursuivre les réformes dans le secteur agricole

2. Situation de sécheresse prolongée et récurrente

3. Marché du travail saturé

Page 10: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

viiIndicateurs objectivement vérifiables Hiérarchie des objectifs Lors de l’évaluation À l’achèvement

Moyens de vérification

Hypothèses et risques

Réalisations: 1. Renforcement des

capacités du secteur privé en matière de création d’entreprise dans le secteur agricole.

1.1 Identification des travailleurs licenciés par les entreprises agricoles semi-publiques.

1.2 Développement de programmes de formation en gestion d’entreprise destinés aux travailleurs licenciés.

1.3 Formation de quelque 3 300 travailleurs licenciés en gestion d’entreprise, à l’horizon août 2001.

1.4 Création d’un nombre appréciable de PME à l’horizon août 2001.

1.5 Diversification plus poussée du secteur agricole à l’horizon août 2001.

1.6 Participation accrue du secteur privé à la production agricole à l’horizon août 2001.

1.1 Seules 4 entreprises publiques ont été liquidées et une donnée en concession.

1.2 BEDCO a mis en œuvre plusieurs programmes de formation, mais aucune étude d’impact n’a été réalisée.

1.3 Seuls 649 personnes ont été formées

1.4 Le projet n’a pas contribué au

développement des PME 1.5 Le secteur agricole du Lesotho

est plus diversifié. 1.6 Une exploitation agricole a été

cédée à bail au secteur privé

1.1 Dossiers et fichiers du MOA et enquêtes par sondage sur les groupes d’agriculteurs.

1.2 Dossiers et fichiers du LCCI.

1.3 Dossiers et fichiers

du Ministère du travail.

Hypothèses: I. Environnement favorable à la

participation du secteur privé au programme.

Risque: Nombre limité d’employés formés, mais le gouvernement n’a pas suivi la situation post-emploi des travailleurs dans les entreprises publiques privatisées.

2. Privatisation d’un plus grand nombre d’entreprises agricoles semi-publiques.

.

2.1 Diminution du nombre d’entreprises publiques à l’horizon août 2001.

2.2 Diminution des subventions du GOL aux entreprises agricoles semi-publiques à l’horizon août 2001.

2.1 Le nombre est tombé à 4 entreprises liquidées

2.2 Le gouvernement continue de subventionner les entreprises agricoles semi-publiques

2.1 Dossiers et fichiers de la PU.

2.2 Dossiers et fichiers du Ministère des finances.

2.3 Contrôle des dossiers de quelques sociétés.

Hypothèses: 1. Environnement favorable à la

participation du secteur privé au programme.

Risque: Certaines parties du programme sont favorables à la participation du secteur privé, telles que les entreprises publiques données en concession et liquidées, mais d’autres ne le sont pas telles que les entreprises publiques non privatisées et la distribution gratuite des semis d’arbres.

Page 11: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

viiiIndicateurs objectivement vérifiables Hiérarchie des objectifs Lors de l’évaluation À l’achèvement

Moyens de vérification

Hypothèses et risques

3. Libéralisation plus poussée des politiques de commercialisation et des prix.

3.1 Elimination des restrictions à l’importation et à l’exportation sur les produits agricoles à l’horizon août 2001.

3.2 Mise en place des critères normalisés d’octroi des licences d’import/export à l’horizon août 2001.

3.3 Les pris agricoles reflètent la situation réelle du marché à l’horizon août 2001.

3.1 Le Lesotho n’exporte que la laine et le mohair comme produits agricoles.

3.2 L’Afrique du Sud est le principal

marché d’exportation et d’importation du Lesotho.

3.3 Le GOL continue d’établir

certains prix dans le secteur agricole, mais des mesures sont prises pour approfondir la libéralisation du marché agricole

3.1 Dossiers et fichiers du MOA et gazette du GOL.

3.2 Dossiers et fichiers du MOA et gazette du GOL.

3.3 Enquête périodique

sur les prix du MOA et du MITM.

3.4 Enquête périodique sur les prix sur les marchés du Lesotho.

Hypothèses: 1. Conditions macroéconomiques stables. 2. Volonté du GOL à poursuivre la libéralisation. Risque: 1. 2. Le GOL entend poursuivre la libéralisation

Allocations en millions d’UC Chiffres réels en millions d’UC Devises M.L.* Total Devises M.L. Total

Activités FAT/FAD 1. Études 2. Formation 3. Expert en privatisation 4. Matériel Imprévus Total FAT/FAD Prêt FAD Tranches 1 et2 Contribution GOL Au titre du don Au titre du prêt Total GOL

40,000 900,000 188,000 50,000

147,250 1.325.250

3.500.000

0 33,280 33,710

0 8,373

75,363 355,000 430,363

40,000 933,280 231,710 50,000 155,623

1.400.613

3.855.000

75,363 355,000 430,363

24,469 13,489 66,641

0 0

104,600

1.781.703

0 444,678

0 23,006

0 467,684

0

27,970 0

27,970

24,469 458,168 66,641 23,006

0 572,284

1.781.703

27,970

0 27,970

* Les chiffres en monnaie locale représentent la contribution du gouvernement.

Page 12: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ix

RÉSUMÉ ANALYTIQUE 1. Objectifs sectoriel et du projet : Au moment de l’évaluation, l’objectif sectoriel était de contribuer à la réduction de la pauvreté, à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à la création d’emplois. Les objectifs du projet visaient la diversification de la production agricole, l’augmentation de la productivité et l’amélioration des revenus ruraux par la création d’un environnement favorable à l’investissement du secteur privé dans l’agriculture. 2. Exécution : Le Programme d’ajustement du secteur agricole (PASA) est une sous-composante d’un projet de plus grande envergure, le Projet de renforcement des capacités en matière de politique agricole (APCBP), comprenant les volets Balance des paiements (BDP) et Privatisation et désengagement. À l’origine, le PASA devait durer 3 ans, d’octobre 1998 au mois d’août 2001, mais en raison des retards enregistrés dans l’exécution des conditions du prêt par le Gouvernement du Lesotho (GOL) ainsi que dans le recrutement des consultants pour l’étude de privatisation, le décaissement des fonds du projet a dû être prorogé une fois, de février 2002 à décembre 2003. Le volet BOP devait être financé par un prêt FAD d’un montant total de 3,50 millions d’UC, tandis que le volet privatisation et désengagement serait financé par un don du Fonds d’assistance technique (FAT) de 1,33 millions d’UC. Le Gouvernement du Lesotho devait fournir une contribution globale de 0,43 million d’UC. 3. Réalisations physiques : Les subtilités de l’accord de prêt concernant l’utilisation des fonds n’ont pas permis d’exécuter dans son intégralité le prêt octroyé en vue du projet. Il n’y a donc pas eu pratiquement de réalisations au titre de cette composante. S’agissant du don, qui avait pour objectif principal la privatisation et la libéralisation du marché, la performance est de loin meilleure, puisque la plupart des activités prévues ont été exécutées, notamment les diverses études sur la privatisation et la libéralisation, ainsi que le programme de formation. Les activités entreprises dans le cadre de cette composante se sont traduites par la formation et le conseil en recherche d’emploi et développement de compétences en gestion d’entreprise de 649 travailleurs licenciés sur des prévisions de 800 personnes. Malgré la réalisation partielle du volet privatisation et libéralisation du marché, le projet a réussi à satisfaire aux exigences minimums de démarrage des programmes de libéralisation et de privatisation dans le pays. 4. Impact sur le développement : En dépit du caractère irréaliste des points de référence des réformes stratégiques et de leurs indicateurs connexes, et du manque de précision des indicateurs de performance vérifiables dans la matrice du cadre logique adoptée lors de l’évaluation, pour évaluer objectivement l’impact global des activités sur le développement, on peut porter au crédit du projet le fait d’avoir introduit le concept de réforme stratégique dans l’économie du Lesotho. L’impact intégral sur le développement sera réalisé à l’achèvement des réformes stratégiques, qui sont toujours en cours. 5. Utilisation du prêt et du don. À la clôture du projet en décembre 2003, le montant total décaissé s’élevait à 1,78 millions d’UC sur les ressources du prêt et 0,57 million d’UC sur les ressources du don, ce qui représente 51 % des 3,50 millions d’UC du prêt FAD et 43 % de la somme de 1,33 millions d’UC du don. Cela dit, la somme décaissée de 1,78 millions d’UC demeure inutilisée à ce jour.

Page 13: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

x

6. Financement de contrepartie. Au moment de l’évaluation, le montant prévisionnel de la contribution du gouvernement était de 0,43 million d’UC ou 8 % du coût total du projet. En réalité, son engagement financier durant la période d’exécution du projet (1999 à 2003) s’est élevé à 0,03 million d’UC soit 6 % de sa contribution prévue de 0,43 million d’UC. 7. Durabilité et viabilité : L’on observe que les questions de la durabilité du projet n’ont pas été adéquatement articulées lors de l’évaluation, mais puisqu’il s’agit d’un programme de réforme d’orientation, la durabilité des activités initiées dans le cadre du projet dépendra pour beaucoup des futures politiques et axes d’intervention du gouvernement. S’il n’y a pas de mutations profondes qui s’opposent au processus de réforme, il est vraisemblable que tant la privatisation que la libéralisation des échanges avanceront et resteront sur la bonne voie jusqu’à leur complet achèvement. Le contraire fragiliserait tous les cadres fondamentaux et freinerait toute nouvelle réforme structurelle à cet effet. 8. Leçons tirées : Les leçons susceptibles d’être tirées de l’exécution du PASA ont trait aux problèmes suivants : (i) l’appropriation par le gouvernement des interventions axées sur le développement et leur harmonisation avec l’environnement socioéconomique dans le pays ; (ii) la participation des parties prenantes intéressées à l’identification et aux autres phases de l’exécution du projet ; (iii) l’institution d’un processus de revue en temps opportun du projet de manière à éliminer les entraves à son bon déroulement et à prendre les mesures de correction appropriées ; (iv) l’établissement d’objectifs réalistes réalisables et d’indicateurs quantifiables pour l’évaluation future de l’état d’avancement et de l’impact du projet ; (v) la fourniture d’un soutien approprié et opportun à l’équipe d’exécution du projet par les organismes de surveillance est fondamentale pour le succès de sa mise en œuvre ; (vi) l’imposition au gouvernement de conditions compliquées préalables au décaissement du prêt ou du don peut avoir des répercussions négatives sur le démarrage à temps du projet ; et (vii) la coordination et la communication efficaces avec les donateurs au niveau de la gestion du projet. 9. Conclusion et recommandations : La notation globale de la performance du projet est considérée comme peu satisfaisante, en raison, d’une part, de la non réalisation de la plupart des points de référence établis lors de l’évaluation et du faible niveau de décaissement des fonds du projet, et d’autre part, de la mauvaise performance de l’Emprunteur et de la Banque. En dépit de cette notation peu satisfaisante, les résultats obtenus, si précaires soient-ils, sont d’une importance fondamentale, apparaissant comme des cadres potentiels de futures réformes stratégiques dans le pays. Les recommandations faites découlent des leçons tirées de l’exécution du PASA et sont axées sur l’amélioration de certains aspects de la gestion des projets dans les futures interventions de la Banque au Lesotho. Les recommandations faites à la Banque concernent les points suivants : (i) l’évaluation du PASA et de l’APCBP dans son ensemble en vue d’identifier les lacunes politiques et les futures interventions de soutien de la Banque ; (ii) le rééchelonnement/remboursement des fonds inutilisés, qui dorment actuellement dans le Fonds de réserve du gouvernement dans l’attente d’autres interventions à des fins de développement selon les propositions du GOL ; (iii) la conformité au cycle du projet et l’envoi de missions de supervision mieux composées en termes d’expertise professionnelle adéquate et de dosage pour surveiller efficacement les activités de terrain à l’avenir ; (iv) la nécessité d’études de base complètes pour établir des références et des indicateurs réalistes et mesurables pouvant servir à évaluer efficacement l’état d’avancement et l’impact des projets ;

Page 14: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

xi

(v) la nécessité du renforcement des capacités en matière d’application des règles de procédure de la Banque pour l’acquisition des biens et services, en vue d’améliorer l’exécution de projet ; (vi) la nécessité d’avoir des conditions des prêts/dons réalistes et simplifiées pour faciliter l’exécution dans les délais voulus des projets ; et d’activités de coordination et de communication efficaces avec les donateurs durant la gestion des projets. Les recommandations suivantes sont faites au GOL : (i) s’employer à faire avancer et finaliser les réformes d’orientation initiées dans le cadre du PASA par une surveillance continue de l’évolution de l’environnement stratégique au double plan national et international ; et (ii) exécuter la vérification finale des comptes du projet pour faciliter la réconciliation de ses fonds et maintenir les meilleures pratiques en matière de gestion de projet.

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1. INTRODUCTION 1.1 L’importance macroéconomique du secteur agricole du Lesotho est mise en évidence par le fait que 50 % de la population tire ses moyens de subsistance de la culture végétale et de l’élevage tandis que 60 % de la population active est employée dans le secteur. De plus, l’agriculture représente 16 % des exportations et 75 % des besoins alimentaires essentiels du pays. Cela dit, 25 % seulement de la population agricole produit suffisamment sur ses terres pour satisfaire à ses besoins de nourriture. Depuis 2000, la superficie récoltée va diminuant sur une base linéaire. En raison de la productivité décroissante du sol, la productivité globale des facteurs diminue au taux 1,2-1,5 % par an. Sur une base linéaire, les rendements agricoles évoluent en baisse au taux de 1 % par an. Néanmoins, le secteur des cultures végétales est devenu le sous-secteur dominant, représentant 60 % du PIB agricole durant la période quinquennale 2000 – 2004. La part de l’agriculture dans le PIB est tombée de 20 % en 1993 à environ 17 % en 2004. 1.2 Au Lesotho, l’agriculture est dominée par la petite exploitation, et l’on distingue deux saisons de culture : l’été qui est la principale saison durant laquelle environ 75 % de la terre arable est cultivée, et l’hiver où les cultures n’occupent qu’environ 10 000 à 20 000 ha de terres. Le maïs et le sorgho sont les principales cultures d’été, tandis que les légumineuses à grains et divers légumes sont produits en hiver. L’érosion du sol et la formation de ravines sont à l’origine de plus de 80 % de la diminution des terres arables. Actuellement, les terres arables ne constituent plus que 9 % du territoire du Lesotho, en baisse par rapport à 13 % au milieu des années 1960. L’augmentation de la taille des troupeaux jointe à un régime foncier rigide a causé de sérieuses pertes de fertilité du sol. 1.3 Le Lesotho a un environnement très fragile, caractérisé par de fortes pentes et des pédogenèses également fragiles. On estime que 0,25 % des terres arables totales ou environ 39,6 millions de tonnes de sol, sont perdues à travers l’érosion du sol chaque année, dont les signes les plus visibles sont les profonds ravins dans les plaines basses et les rochers de surface dans les régions montagneuses. La conséquence directe de l’érosion du sol est la diminution de la production agricole, aggravant ainsi les problèmes de pénurie alimentaire et de pauvreté. 1.4 Le système de production repose sur la solide interaction entre les cultures, l’élevage et les activités extra-agricoles. La principale source de revenu monétaire est l’emploi non-agricole. Le bétail est gardé pour de multiples usages: labourage, production de lait, mise à la reproduction en vue du remplacement des bœufs de trait et des vaches, production de combustible, épargne et vente en situation d’urgence. Les ovins et les caprins sont élevés pour la laine, le mohair, la viande et la vente au comptant, alors que les grandes cultures ont essentiellement vocation à assurer la sécurité alimentaire du ménage. 1.5 Au Lesotho les réformes stratégiques dans le secteur agricole ont commencé en 1995. Elles portaient notamment sur les mesures visant à mettre fin à la publication des prix à la production du maïs et du blé, la levée de l’interdiction d’importation de la farine, l’arrêt de la délivrance des permis d’importation de céréales et le désengagement de diverses agro-industries du secteur public. Les réformes d’orientation relatives à la déréglementation des marchés du maïs et du sorgho ont été achevées en 1996, tandis que les prix du blé ont été libérés en novembre 1997. Des progrès considérables ont été faits dans la libéralisation du marché des céréales, mais, le gouvernement maintient son contrôle, sous une forme ou une autre, divers produits agricoles. Quelques restrictions à l’importation et à l’exportation

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continuent de frapper le pain, les fruits et légumes, le sucre, le bétail et les produits du bétail. Beaucoup moins d’avancées ont eu lieu quant au désengagement des entreprises parapubliques agricoles. 1.6 Reconnaissant la nécessité de renforcer ses capacités en matière de mise en œuvre des réformes en attente dans le secteur agricole, le Gouvernement du Lesotho (GOL) a décidé d’exécuter le Programme de développement du secteur agricole (PDSA). C’était un programme à long terme, étalé sur une période de 10 ans, et fondé sur une stratégie sectorielle, un programme de réformes stratégiques, la réoriention du Ministère de l’agriculture (MOA), avec à la clef un ensemble d’investissements pour stimuler le développement agricole. À titre de première phase de l’exécution du PDSA et après consultation avec la BAD et d’autres partenaires au développement, le GOL a décidé de mettre en œuvre le Programme d’ajustement du secteur agricole (PASA) dans le cadre du Projet de renforcement des capacités en matière de politique agricole (APCBP) pour traiter de la composante "Privatisation et désengagement" du projet. 1.7 Le présent rapport examine la performance au niveau de l’exécution des diverses composantes du PASA, notamment ses impacts sur la collectivité agricole du Lesotho, les divers intervenants, secteur privé compris, et l’économie dans son ensemble. Le rapport résume les leçons tirées de l’exécution du projet qui joueront un rôle déterminant en ce qui concerne les futures interventions de caractère similaire ou connexe. Les documents de référence qui ont servi pour l’élaboration de ce RAP comprennent le rapport d’évaluation du projet, le RAP provisoire de l’Emprunteur, les études socioéconomiques, les rapports d’audit, les dossiers du projet, les comptes rendus des réunions des parties prenantes, les rapports sur les missions de supervision de la Banque et les rapports trimestriels sur l’état d’avancement (voir Annexe 2 pour les sources d’information). 2. OBJECTIFS ET FORMULATION DU PROJET

2.1 Objectifs du projet L’objectif sectoriel du programme était la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la sécurité alimentaire du ménage et la création d’emplois, tandis que les objectifs du projet étaient la diversification de la production agricole, l’accélération de la productivité, et l’amélioration des revenus par la création d’un environnement favorable à l’investissement du secteur privé dans l’agriculture. 2.2 Formulation du projet 2.2.1 Durant la 7ème Conférence de la Table ronde pour le Lesotho tenue à Genève en janvier 1995, il a été décidé d’organiser des consultations sectorielles sur la santé, la population, l’agriculture, l’environnement et le tourisme. Ces consultations ont été le point de départ des consultations sur le Programme d’investissement dans le secteur agricole (PISA) dont le principal objectif était de promouvoir le dialogue et encourager le consensus entre le GOL et ses partenaires au développement sur les politiques, priorités et programmes dans le secteur, et mobiliser les ressources nécessaires à leur exécution. Eu égard au niveau élevé des réformes organisationnelles requises, le GOL a constaté qu’il lui manquait les capacités nécessaires à l’exécution satisfaisante d’un PISA en bonne et due forme. La position de repli consistait donc à mettre en œuvre le PDSA. Dans cette perspective, le GOL a décidé au stade de la pré-évaluation qui a eu lieu en octobre 1997, d’exécuter la première phase du PDSA, centrée sur la formulation de la politique agricole et le renforcement des capacités.

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2.2.2 Comme suite à la participation de la BAD à la phase de pré-évaluation du PDSA et des consultations subséquentes avec les donateurs et le GOL, une mission de la Banque a participé à la réunion d’évaluation du programme par les bailleurs de fonds, tenue les 6 et 7 avril 1998, qui a passé en revue la politique agricole et les activités de renforcement des capacités dans le cadre de la première phase du PDSA. Par la suite, la Banque mondiale en collaboration avec d’autres donateurs a évalué l’APCBP et les modalités de financement des diverses composantes du programme. Dans ce cadre, le GOL a demandé à la Banque de lui fournir un prêt à l’appui de réformes (PBL) d’aide au financement de la balance des paiements pour l’importation d’intrants, d’outils et de matériels agricoles par le secteur privé, ainsi que des fonds pour le développement du secteur privé et la privatisation des entreprises parapubliques agricoles. 2.3 Évaluation, négociation et approbation du projet 2.3.1 En réponse à la demande du GOL, une mission du FAD s’est rendue au Lesotho en juillet 1998 pour évaluer le PASA. Durant l’évaluation, le GOL a demandé à la Banque d’examiner la possibilité de l’octroi d’un don du FAT. Diverses consultations tenues fin 1998 et début 1999 ont permis de confirmer et de parachever cette demande. Le prêt PBL et le don FAT ont été approuvés par le Conseil d’administration de la Banque le 3 mars 1999, l’accord de prêt/don a été signé le 24 mai 1999 et est entré en vigueur en août 2000 2.3.2 Des retards considérables ont marqué le démarrage du projet, dus principalement aux retards enregistrés en rapport avec l’exécution des conditions du prêt/don par l’Emprunteur. Il a fallu 17 mois pour l’entrée en vigueur du prêt/don, les conditions ayant été remplies à différentes dates avant et après l’entrée en vigueur du projet en août 2000. 2.4 Description du projet 2.4.1 Les activités du projet telles que définies lors de l’évaluation devaient être financées dans le cadre de deux composantes financières, à savoir le prêt et le don. 2.4.2 Le prêt : Les ressources du prêt devaient servir d’aide au financement de la balance des paiements, pour l’importation par le secteur privé de facteurs de production agricoles éligibles sous la forme d’intrants, de matériels et d’instruments aratoires, en vue de l’accélération de l’investissement privé dans le secteur de l’agriculture. Le prêt devait être débloqué en deux tranches durant une période d’exécution de deux ans et demi. Les facteurs de production agricoles importés seraient finalement utilisés par les petits exploitants en vue de l’accélération de l’investissement, de l’amélioration de la productivité agricole, de la diversification agricole, de l’augmentation des revenus ruraux et de la réduction de la pauvreté. Il était prévu que les agriculteurs achètent aux prix du marché les facteurs de production agricoles importés et les utilisent dans leurs opérations agricoles. Le PASA devait également faciliter l’accès des agriculteurs aux semences de bonne qualité et aux instruments aratoires améliorés en vue de la diversification de la production agricole et de l’accélération de la productivité grâce à l’adoption de technologie améliorée.

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2.4.3 Le don : Le don devait servir au financement des activités de renforcement des capacités et de désengagement des entreprises parapubliques dans le cadre des sous-composantes suivantes :

i) Études et assistance technique 2.4.3.1 Les activités prévues au titre de cette sous-composante représentaient un total de 30 mois-homme de services d’assistance technique pour un Spécialiste de la privatisation et 4 mois-homme de services de consultants pour la réalisation d’études de privatisation. L’objet des études était l’analyse de l’impact potentiel de la privatisation des entreprises parapubliques sur l’agriculture et d’autres secteurs et la formulation des recommandations visant à atténuer la gravité de l’impact. Il s’agissait aussi de faire l’estimation du nombre de personnels des entreprises parapubliques agricoles qui seraient licenciés par suite de la privatisation, du nombre d’agents licenciés qui seraient formés et de déterminer l’impact de la formation sur les stagiaires.

ii) Formation 2.4.3.2 L’objectif visé par le programme de formation est le renforcement des capacités du personnel licencié des entreprises parapubliques pour leur permettre d’investir dans les petites et moyennes entreprises par leurs propres moyens ou de chercher d’autres emplois à la fin de leur formation. Le personnel des entreprises parapubliques victime de la politique de licenciement était estimé au total à 3 300 agents dans le secteur agricole.

iii) Matériel

2.4.3.3 Il était prévu de fournir au service de privatisation un ordinateur de bureau et un ordinateur portable accompagné des logiciels et matériels connexes, une imprimante, une machine fax et une photocopieuse. 3. EXÉCUTION DU PROJET 3.1 Entrée en vigueur et démarrage Bien que le prêt ait été signé le 24 mai 1999, il n’a pris effet que le 07 février 2000, date d’exécution des conditions relatives à la première tranche. Par suite de l’exécution tardive des conditions par le GOL, le prêt n’est entré en vigueur que le 07 août 2000 (déblocage de la première tranche). D’autres retards ont été enregistrés en raison de la mauvaise communication et des problèmes de procédure entre la Banque et le GOL, notamment sur les modalités d’utilisation des fonds du prêt. Dans ces circonstances les fonds sont pratiquement restés inutilisés jusqu’à l’annulation du prêt le 27 janvier 2003. Les fonds décaissés (1er tranche) dorment encore dans le Fonds de réserve du Lesotho. 3.2 Modifications 3.2.1 Privatisation: À l’époque de l’évaluation, la privatisation des entreprises agricoles publiques signifiait leur vente directe, le dessaisissement d’actifs ou la liquidation. Mais, constatant l’absence d’investissement local, le GOL a décidé de changer de stratégie en donnant au concept une définition plus large englobant la vente directe, la liquidation, la restructuration, et le bail avec option d’achat. Cette nouvelle approche s’est traduite par le ralentissement du processus de privatisation parce qu’il n’était pas fondé sur des instruments juridiques, notamment s’agissant du schéma de privatisation ajouté.

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3.2.2 Formation: On avait tout d’abord prévu de commencer la formation en 2001, mais à cause du recrutement tardif du consultant chargé des études de diagnostic/privatisation, le programme de formation a été retardé jusqu’en avril 2002. Les recommandations de l’étude ont servi de base à l’élaboration du programme de formation.

3.3 Calendrier d’exécution 3.3.1 Selon le rapport d’évaluation, la durée d’exécution prévue du projet était de 30 mois, commençant par l’approbation du prêt et du don en novembre 1998, lesquels ont été effectivement approuvés en mars 1999. D’autre part, l’entrée en vigueur /déblocage de la première tranche était prévue pour février-mars 1999, alors que le prêt est entré en vigueur et la première tranche a été débloquée le 7 août 2000, tandis que le don est entré en vigueur et le premier décaissement a eu lieu le 30 mars 2001, d’où un décalage de 17 mois pour le prêt et de 25 mois pour le don. Par suite du démarrage tardif du projet, la date limite du dernier décaissement a été prorogée d’août 2001 à décembre 2003. Le Tableau 3.1. ci-après présente le calendrier d’exécution prévisionnel et réel du projet

Tableau 3.1

Calendrier d’exécution prévisionnel et réel du prêt à l’appui de réformes

Description Prévisions de l’évaluation

Date d’exécution réelle

1. Négociations Octobre 1998 2. Présentation au Conseil et approbation Novembre 1998 3 mars 1999 3. Signature du prêt Décembre 1998 24 mai 1999 4. Entrée en vigueur du prêt/ versement la 1 er tranche Février 1999 7 août 2000 5. Déblocage de la 1ère tranche Mars 1999 7 août 2000 6. Examen à mi-parcours Décembre 1999 Non réalisé 7. Déblocage de la 2e tranche Juin 2000 Annulé en janvier 2003 8. Date de clôture Août 2001 31 juillet 2003 9. Rapport d’achèvement de projet s/o Mai-juin 2006

Tableau 3.2

Calendrier d’exécution prévisionnel et réel du don FAT/FAD et activités de soutien :

Description Prévisions de l’évaluation

Date d’exécution réelle

1. Négociations du don Octobre 1998 2. Présentation au Conseil et approbation Novembre 1998 3 mars 1999 3. Signature du don Décembre 1998 24 mai 1999 4. Entrée en vigueur du don Février 1999 30 mars 2001 5. Recrutement de l’Expert en privatisation Avril 1999 Février ou mars 2002 6. Examen à mi-parcours Décembre 1999 Non réalisé 7. Durée des études relatives à la privatisation Avril-juillet 1999 Mars 2002 – septembre 2003 8. Durée du programme de formation Août 1999-Avr. 2000 2001 - 2003 9. Dernier décaissement s/o 31 juillet 2003 10. Date de clôture du don Août 2001 31 décembre 2003 11. Rapport d’achèvement de projet (RAP) s/o Mai-juin 2006

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3.4 Établissement de rapports 3.4.1 Selon le RAP et d’autres documents du gouvernement, il a été préparé au total 9 rapports sur l’état d’avancement, un rapport intérimaire et 2 rapports d’audit durant la période d’exécution du projet. Malheureusement, il n’a été possible de trouver aucun des rapports sur l’état d’avancement ni dans les archives du GOL ni à la Banque pour vérification. On observe également que deux rapports d’audit ont été préparés par le Gouvernement, couvrant l’un l’exercice clos le 31 mars 2001 et l’autre l’exercice clos le 31 mars 2002. La Banque n’a réalisé aucune vérification pendant la durée de vie du projet. 3.4.2 À l’exception des demandes d’information concernant la non-utilisation des fonds de la composante prêt du projet, tous les rapports d’audit ont émis une opinion sans réserve, sans irrégularités financières. Les rares questions soulevées par les vérificateurs avaient trait au non-respect des règles de procédure de la Banque pour l’acquisition des biens et services. Les deux rapports d’audit ont convenablement traité de tous les domaines nécessaires et ont été considérés comme de qualité acceptable. 3.4.3 Il a été noté que depuis la clôture du projet en décembre 2003, la vérification finale des comptes du PASA n’a pas été entreprise jusqu’à ce jour. De même, il n’y a eu aucune communication officielle de la Banque demandant au gouvernement d’entreprendre et de présenter les comptes finals vérifiés du projet. 3.4.4 Examen à mi-parcours : L’examen à mi-parcours, prévu pour décembre 2002 lors de l’évaluation, n’a pas été effectué, jusqu’à la clôture /annulation du projet. 3.4.5 L’Emprunteur a préparé et soumis un projet de RAP, qui n’avait pas encore été finalisé au moment de la mission du RAP de la Banque. Le RAP provisoire du GOL souligne l’échec de la composante prêt du PASA, le manque de documentation des discussions durant les missions de supervision et le manque de suivi des recommandations faites à ce sujet. Il recommande la sensibilisation et l’information du public sur les futurs programmes de réforme stratégique avant leur exécution 3.5 Acquisition des biens et services 3.5.1 Dans le cadre du prêt FAD : Dans la mesure où les procédures relatives aux dépenses de la composante prêt du projet se sont révélées impraticables, aucune acquisition de quelque nature que ce soit n’a été effectuée jusqu’à la clôture du projet. 3.5.2 Dans le cadre du don FAT/FAD: Durant l’exécution du projet, 6 appels d’offres ont été préparés, approuvés et lancés. Sur les 6, trois ont fait l’objet de consultation de fournisseurs à l’échelon national (NS) et les 3 restants ont fait l’objet d’un appel d’offres international restreint (AOIR) à travers l’établissement de listes restreintes. Les listes restreintes ont été fournies uniquement par la Banque vu que celles du gouvernement ont été rejetées au motif que les candidats présentés résidaient sur place. Le tableau ci-dessous présente l’état sommaire des acquisitions et du mode d’acquisition recommandé dans le rapport d’évaluation. La liste des entrepreneurs et des fournisseurs figure à la fiche du projet.

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Tableau 3.3 Sommaire des acquisitions

Description Mode d’acquisition 1. Formation en gestion d’entreprise Acquisition à source unique 2. Acquisition d’ordinateurs et d’imprimantes Consultation de fournisseurs à l’échelon national 3. Acquisition de photocopieuse et de machine fax Consultation de fournisseurs à l’échelon national 4. Études diagnostiques AOIR/ Liste restreinte 5. Étude sur la privatisation (phase I) AOIR/ Liste restreinte 6. Étude sur la privatisation (phase II) AOIR/ Liste restreinte 3.6 Sources de financement et décaissement 3.6.1 Sources de financement : Le tableau 3.4 présente le coût total du projet, imprévus compris, à l’époque de l’évaluation, établi à 4,83 millions d’UC (don de 1,33 millions d’UC et prêt de 3,5 millions d’UC) et la contribution du gouvernement de 0,43 million d’UC.

Tableau 3.4 Financement du projet

Source Prévisions (millions d’UC) Données réelles (millions d’UC) Pourcentage Prêt FAD Don FAT/FAD Total FAD Total GOL

3,50 1,33 4,83 0,43

1,78 0,57 2,35 0,03

51 % 43 % 49 % 6 %

Total général 5,26 2,38 45 %

Tableau 3.5 Coût estimatif final du projet par catégorie de dépense

Catégorie de dépense Prévisions de l’évaluation (UC) en 1998 A. Prêt FAD 1 er tranche 2e tranche Sous-total (Prêt) Montant annulé (sur le prêt) Montant décaissé (sur le prêt) B. Don FAT/FAD 1. Études 2. Formation 3. Expert privatisation 4. Matériel Sous-total (Don) Montant annulé (sur le don) Montant inutilisé (sur le don) Total prêt & don Montant annulé Montant utilisé (sur le prêt & don) - (imprévus compris)

1,78 millions d’UC 1,72 millions d’UC 3,50 millions d’UC 1,72 millions d’UC 1,78 millions d’UC

0,05 millions d’UC 1,01 millions d’UC 0,21 millions d’UC 0,06 millions d’UC 1,33 millions d’UC 0,76 millions d’UC 0,57 millions d’UC

4,83 millions d’UC 2,48 millions d’UC

2,35 millions d’UC * * À l’exclusion des dépenses du GOL (0,03 million d’UC) Source: Dossiers du projet et RAP de l’Emprunteur 3.6.2 Décaissement : Comme les tableaux 3 et 4 le montrent, le montant réel décaissé sur le prêt FAD s’élève à 1,78 millions d’UC ou 51 %, laissant un solde du prêt de 1,72 millions d’UC ; et le montant réel décaissé sur le don FAT/FAD s’élève à 0,57 millions d’UC

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ou 43 %, laissant un solde de 0,76 millions d’UC qui a déjà été annulé par deux notifications de la Banque (0,71 millions d’UC le 27 janvier 2003 et 0,043 millions d’UC le 8 octobre 2004).

Tableau 3.6 Décaissement du don FAT/FAD par catégorie de dépense

Services Biens

Année Etudes de diagnostic

Etudes de privatisation Formation Total Ordinateurs &

imprimantes

Total décaissé

1999 0.00 0.00 2000 0.00 0.00 2001 10,111.73 163,248.46 173,360.19 16,855.98 190,216.17 2002 14,357.69 42,988.70 16,788.33 74,134.72 6,150.00 80,284.72 2003 23,652.65 278,130.02 301,782.67 301,782.67 Total 24,469.42 66,641.35 458,166.81 549,277.58 23,005.98 572,283.56

Tableau 3.7

Calendrier des décaissements annuels du prêt FAD

Décaissement Année

Montant en UC Tranche*

1999 0 2000 1.781.703,28 First 2001 0 2002 0 2003 0 Total 1.781.703,28

* La deuxième tranche a été annulée 4. PERFORMANCE ET RÉSULTATS DU PROJET 4.1 Évaluation globale Selon le rapport d’achèvement de l’APCBP de la Banque mondiale, la composante Privatisation et désengagement dont le PASA faisait partie, a été considérée comme peu satisfaisante, parce que les processus de privatisation, de déréglementation et de liquidation n’ont pas avancé comme prévu lors de l’évaluation. Le PASA a été confronté dès le début à d’importants goulets d’étranglement, qui l’ont empêché d’atteindre la plupart des objectifs prévus. Parmi les entraves au bon déroulement du projet figurent notamment : (i) le démarrage tardif du projet, dû au retard enregistré dans l’exécution des conditions du prêt/don par le GOL, portant la durée d’exécution des deux ans et demi (30 mois) prévus à quatre ans et demi (55 mois), soit un an et demi de plus que le temps prévu ; (ii) l’approbation tardive de l’exécution de la 1er tranche par la Banque (la lettre a été égarée à la Banque pendant 6 mois) ; (iii) les retards et les difficultés dans le recrutement des Consultants chargés de l’exécution des diverses activités du projet ; (iv) la non-résolution des problèmes en rapport avec la composante prêt, qui se

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sont traduits par la non-utilisation des fonds et l’annulation subséquente de cette composante ; (v) le changement de la stratégie du gouvernement au regard du processus des réformes d’orientation, notamment en ce qui concerne la privatisation des entreprises publiques agricoles ; (vi) les références inadéquates des réformes stratégiques et leurs indicateurs correspondants sont à l’origine de la très lente exécution du programme de réforme. Ces causes expliquent le fait que les niveaux de réalisation des outputs et des résultats anticipés restent dans une large mesure inférieurs aux prévisions de l’évaluation, justifiant l’appréciation peu satisfaisante de la performance globale du projet. En revanche, les succès suivants sont à mettre au crédit du projet : i) l’introduction du concept de réforme stratégique, qui est une question politique très sensible et délicate au Lesotho ; ii) la liquidation des entreprises publiques déficitaires et la cession à bail de l’une d’entre elles au secteur privé ; et (iii) le commencement de la libéralisation des marchés et des prix (vient de commencer et beaucoup de questions restent en suspens). 4.2 Résultats d’exploitation 4.2.1 Lors de l’évaluation, certains des objectifs assignés aux activités n’avaient pas été dotés de références adéquates permettant d’en assurer le contrôle et l’évaluation efficaces. Les réalisations au titre de ce projet sont résumées à l’Annexe 4. La performance opérationnelle du projet par composante est comme suit : 4.2.2 Prêt FAD : L’exécution de la composante prêt du projet, c.-à-d. le soutien de la balance des paiements, est généralement considérée par les fonctionnaires du gouvernement du Lesotho comme une opération mal conduite et inefficace. L’échec de l’opération soutien de la balance des paiements est généralement attribué à la mauvaise conception du produit et au refus de faire les corrections nécessaires quant aux modalités précisées dans l’accord de prêt original, même lorsqu’il est clairement apparu qu’elles étaient insoutenables. Le principal problème, s’agissant de la conception du projet, est de n’avoir pas tenu compte de la position du Lesotho, pays enclavé entièrement entouré par la République d’Afrique du Sud (RSA), dont il est tributaire pour la quasi-totalité de ses importations, sans parler de la parité de leurs monnaies (le Maloti du Lesotho et le rand sud-africain sont l’un et l’autre acceptés des deux côtés de la frontière). Et cela en dépit de plusieurs recommandations et propositions faites par le gouvernement à la Banque à l’effet d’explorer d’autres options plus souples concernant l’utilisation des fonds. Les six missions de supervision de la Banque qui ont été entreprises au cours de l’exécution du projet n’ont pas réussi à trouver une solution à l’impasse ; cette partie du projet est au point mort sans autre possibilité d’aller de l’avant. 4.2.3 Malgré le retard enregistré dans le versement de la première tranche du prêt, la somme décaissée de 1,781 millions d’UC dort dans un compte bancaire spécial au Lesotho sans avoir été effectivement utilisée pour le financement des activités prévues. Face à la constatation que les critères d’utilisation de cet argent n’étaient ni réalistes ni conformes à la réglementation des changes en vigueur au Lesotho et de la situation de stagnation des activités du projet, la deuxième tranche a finalement été annulée. Le Gouvernement du Lesotho a néanmoins réussi à exécuter partiellement sur fonds propres quelques-unes des activités de libéralisation prévues, mais le dossier de la privatisation reste dans une large mesure un chantier inachevé.

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4.2.4 Don FAT/FAD : La situation est meilleure en ce qui concerne la composante don relative à la privatisation et à la libéralisation du marché, où la plupart des activités envisagées ont été réalisées. C’est le cas de l’étude relative à la privatisation et/ou liquidation de 16 entreprises dont les propositions ont été soumises à l’approbation du Cabinet. L’étude a également identifié des contraintes qui n’avaient pas suffisamment retenu l’attention durant l’évaluation, notamment la faible capacité financière des opérateurs économiques privés nationaux s’agissant de l’achat des entreprises, le manque d’instruments juridiques concernant l’acquisition et la propriété des terres et le fait que les centres de formation n’étaient pas suffisamment intéressants pour le secteur privé. 4.2.5 Ces contraintes ont obligé le gouvernement à faire quelques entorses au plan original en suspendant la vente pure et simple et en optant pour la liquidation et la cession à bail. À ce jour, sur les 16 entreprises retenues au moment de l’évaluation en vue de la privatisation, une seule (1) a été cédée à bail, quatre (4) ont été liquidées et une (1) a fait l’objet de liquidation partielle. À la fin du projet en 2003, le gouvernement avait satisfait à toutes les exigences de réduction des effectifs de l’Unité des opérations techniques (TOU) comme stipulé dans le rapport d’évaluation. Selon l’Unité de la privatisation, une proposition visant la privatisation de Molimo Nthuse Pony Trekking Centre avait été soumise à l’approbation du Cabinet, mais jusqu’en fin mai 2006, une réponse favorable se faisait encore attendre. 4.2.5.1 Assistance technique – Spécialiste de la privatisation : Durant l’exécution du projet deux phases des études relatives à la privatisation ont été menées à bien. Des visites sur les lieux ont été effectuées auprès des seize entreprises proposées à la privatisation en vue de la collecte de données et d’information. Les programmes de privatisation et de liquidation, recommandés par l’Expert, ont été approuvés par le gouvernement et publiés dans la Gazette du gouvernement en juin 2002. Les termes de référence et le cadre de la liquidation des entreprises publiques dont la restructuration a été recommandée ont été préparés ; et des consultants nationaux en gestion de biens ont été recrutés pour évaluer les actifs des seize entreprises destinées à être privatisées. 4.2.5.2 Études : L’expert chargé des études diagnostiques a été recruté et a produit un rapport initial sur l’impact de la déréglementation du marché des céréales, qui a été soumis au GOL et à la Banque. L’étude diagnostique inclut l’analyse de 13 produits dont les prix sont réglementés, pour comprendre l’impact de la libéralisation/ déréglementation sur les producteurs, les consommateurs et le commerce en général. Les résultats de ces études ont été discutés avec les parties prenantes dans des ateliers organisés dans tous les dix districts, dont les recommandations ont été examinées au cours d’un atelier national tenu en mars 2003. Un rapport, contenant les recommandations relatives à la déréglementation du marché et les mesures d’action nécessaires, a été préparé par le Ministère du commerce, de l’industrie, des coopératives et de la commercialisation (MTICM) et présenté au Cabinet pour approbation avant leur exécution. 4.2.5.3 Formation : La Basotho Enterprise Development Corporation (BEDCO) a été désignée pour assurer en sous-traitance la formation des employés des entreprises agricoles qui étaient destinées à être privatisées. Au total, 649 employés ont reçu des conseils sur la gestion financière, la recherche d’emploi et le développement des compétences en gestion d’entreprise. Le nombre total de personnel formé était bien au-dessous des 800 prévus lors de l’évaluation, vu que quelques employés étaient déjà partis à la retraite avant le commencement des sessions de formation. À noter que rien n’avait été prévu dans le cadre du projet pour assurer le suivi des employés formés en vue d’évaluer l’impact et l’efficacité de la formation dispensée après leur licenciement des entreprises publiques.

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4.2.5.4 Matériel : Le seul matériel acheté dans le cadre du projet était des ordinateurs avec leurs accessoires, une photocopieuse et une machine fax. L’acquisition de ce matériel a été faite conformément aux Règles de procédure pour l’acquisition des biens et services de la Banque. Tous les contrats ont été attribués par voie d’appel d’offres comme indiqué au Tableau 3.3. 4.3 Performance au niveau de la gestion et de l’organisation 4.3.1 Gestion du projet : Trois ministères assuraient la supervision du projet, à savoir le Ministère de l’agriculture (MOA), le Ministère de l’industrie, du commerce et de la commercialisation (MITM) et le Ministère des finances (MF). Il n’y avait pas de cellule d’exécution de projet (CEP) fonctionnelle. L’ensemble des activités d’exécution et des plans, chapeauté par l’APCBP (Composante Privatisation et désengagement), dont le PASA faisait partie, était supervisé par l’Équipe de gestion du changement (CMT) et placé sous la surveillance du Comité de direction du projet constitué des représentants des Ministères susmentionnés. Cependant, l’exécution du PASA était dirigée par le Département de la planification et de l’analyse des politiques du MOA, qui était aussi le principal organe de liaison avec la Banque. D’autre part, le volet libéralisation du PASA était coordonné par le MITM, tandis que le volet formation relevait du Comité de coordination constitué des représentants du MITM, de BEDCO, du MOA et de l’Unité de la privatisation. Cette structure de la gestion du projet était un obstacle à l’exécution en temps opportun des activités, surtout qu’aucune directive appropriée n’a été donnée pour faciliter l’interaction et l’échange entre les unités de sous-coordination du projet. 4.3.2 Communication/Coordination du projet : La communication entre l’Emprunteur et la Banque n’était pas aussi bonne qu’on l’aurait souhaité. Tel était généralement le cas avec le projet dans son ensemble, mais plus particulièrement s’agissant de la composante "prêt". D’autre part, le personnel du GOL et l’Équipe de gestion du changement ne maîtrisaient pas les procédures applicables en matière de dépense, et la Banque brillait par son manque d’initiative en matière de décisions et de conseils sur la voie à suivre. Le sentiment général exprimé par un certain nombre de fonctionnaires du gouvernement était que le projet avait été hâtivement préparé et approuvé sans prendre le temps de réfléchir sérieusement sur la capacité d’intervention du gouvernement, la faisabilité de l’opération et ses ramifications et répercussions économiques sur la population du Lesotho. 4.3.3 Coordination des donateurs : Comme indiqué antérieurement, le PASA faisait partie intégrante d’un programme plus vaste, l’APCBP, qui était conjointement financé par divers bailleurs de fonds, notamment la Banque mondiale, le DFID, l’IFAD, la GTZ et la BAD, chacune de ces organisations finançant une composante particulière du projet. La coordination entre les donateurs participants peut être considérée comme insuffisante, d’autant qu’il n’existait aucun mécanisme institutionnalisé chargé d’assurer une communication et des échanges réguliers entre les divers bailleurs de fonds sur l’état d’avancement de leurs composantes respectives. Cette situation affectait surtout la Banque qui était pénalisée par le manque de présence nationale (en termes de représentation par un bureau extérieur). En conséquence, la Banque n’a pas participé aux deux missions de revue de l’APCBP en décembre 2002 et décembre 2003, et sa contribution n’est ni mise en évidence ni reconnue dans les rapports des deux missions de revue. Par ailleurs les rapports des missions de supervision de la Banque ne rendent compte d’aucunes consultations avec d’autres bailleurs de fonds au sujet de l’état d’avancement et de la performance du PASA.

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4.3.4 D’une manière générale, les principes de la participation et de l’engagement des parties prenantes n’ont pas été respectés, en particulier aux premiers stades de la préparation et de l’évaluation du projet. Par exemple, alors que la composante prêt était destinée à faciliter l’accès des entrepreneurs privés aux devises pour l’achat des intrants agricoles, aucunes réunions consultatives /discussions n’ont été tenues avec eux pour examiner leurs points de vue et les modalités à mettre en œuvre pour aboutir aux résultats escomptés. Les complexités dans l’utilisation des fonds du prêt ne sont apparues qu’à la phase d’exécution, menant à l’impasse et à la mauvaise performance. 4.3.5 Retards : L’exécution des conditions liées à la 1 ère tranche et le recrutement des consultants chargés des études diagnostiques/ privatisation ont donné lieu à de longs retards. Il a fallu 17 mois après la date d’approbation du prêt pour remplir les conditions de versement de la 1ère tranche, et au cours de l’exécution du projet, de fréquents retards de décaissement en faveur des diverses activités du projet ont amené le gouvernement à pallier ces défaillances par le recours à ses fonds propres pour être remboursé ultérieurement. Des retards ont également été enregistrés Durant l’exécution de la composante des réformes stratégiques (le volet privatisation notamment), dus principalement aux fréquents changements de priorités du gouvernement. 4.3.6 Gestion des finances du projet : Les deux rapports de vérification des comptes du projet ne signalent aucunes questions de gestion financière majeures. Il convient, cependant, de faire observer que l’Équipe de gestion du projet ne maîtrisait pas les arcanes des procédures financières et en matière de passation des marchés de la Banque, et n’avait bénéficié d’aucune formation structurée dans ce domaine avant le début du projet. Dans de telles circonstances, la plupart des transactions et des procédures financières ont été mises en œuvre à titre d’essai avec de considérables incidences d’erreur. Cela a également contribué aux retards dans certaines transactions du projet puisqu’il a fallu du temps pour corriger les erreurs. 4.3.7 Formation : En dépit des retards, les programmes de formation ont été mis en œuvre de manière efficace, avec un nombre réduit de stagiaires. Des sessions de rappel n’avaient pas été envisagées lors de l’évaluation. 4.4 Performance des consultants, des fournisseurs et des entrepreneurs Il n’y a pas eu de problèmes majeurs concernant la performance des consultants, des fournisseurs et des entrepreneurs. La seule question, qui était un sujet de préoccupation pour le GOL, avait trait au rapport du consultant sur l’étude diagnostique, qui passait pour être de qualité bien inférieure au standard attendu, et ne se conformait pas aux termes de référence donnés. Bien que le rapport ait été accepté tel quel, le gouvernement a décidé de commander une étude de suivi de caractère similaire présentant l’analyse approfondie des aspects que le consultant n’avait pas étudiés à fond. 4.5 Réalisation des conditions à remplir 4.5.1 Conditions préalables au premier décaissement : Les conditions préalables au premier décaissement sont énoncées à l’Article V/III de l’accord de prêt/don conclu entre le Gouvernement du Lesotho et le Fonds africain de développement le 24 avril 1999. Les actions prises pour remplir les conditions du prêt sont les suivantes :

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(i) Le compte spécial No. 100008-$ EU-5001-36 a été ouvert à la Banque centrale du Lesotho conformément à l’Article 5.01 (1) du MOA.

(ii) Un Comité interinstitutions, constitué des représentants des ministères de l’Agriculture, des Finances, et de l’Industrie, du commerce et de la commercialisation, a été établi conformément à l’Article 5.10 (2) du MOA et la liste des membres communiquée au Fonds.

(iii) L’organigramme décrivant la composition et les responsabilités de l’équipe d’exécution du projet a été fourni au Fonds conformément à l’Article 5.10 (3) du MOA.

(iv) La responsabilité de la surveillance du volet agricole du programme a été confiée au Comité de gestion du MOA conformément à l’Article 5.10 (4) du MOA.

(v) Des plans de promotion de la diversification agricole ont été préparés conformément à l’Article 5.10 (5) du MOA.

(vi) Un exposé détaillé et un plan d’action concernant les rapports financiers entre le gouvernement et Co-op Lesotho ont été soumis conformément à l’Article 5.10 (6) du MOA.

Pour ce qui concerne le don, les conditions suivantes ont été remplies :

(i) Une liste des produits agricoles accompagnée du calendrier de libéralisation de leurs prix a été préparée et soumise au Fonds conformément à l’Article 3.02 (1) du MOA.

(ii) Le programme de formation de compétences accompagné du calendrier de formation du personnel licencié a été soumis au Fonds conformément à l’Article 3.04 (2) du MOA.

Les autres conditions qui ont été remplies sont les suivantes :

(i) Des rapports trimestriels sur l’état d’avancement donnant le détail de l’exécution du programme de formation de compétences en gestion d’entreprise et l’utilisation des fonds pour la formation et le soutien au désengagement des entreprises parapubliques ont été régulièrement soumis au Fonds conformément à l’Article 3.03 (1) du MOA.

(ii) Un plan de travail et un budget annuels, indiquant les activités, notamment le programme de formation proposé pour l’année, ont été soumis à l’approbation du Fonds au début de chaque exercice financier conformément à l’Article 3.03 (2) du MOA.

4.5.2 Il a fallu au GOL sept (7) mois pour remplir toutes les conditions du prêt, retardant de façon injustifiée le démarrage du projet. Le décaissement de la première tranche par la Banque a accusé un retard de 17 mois. La Banque a reçu confirmation de l’exécution des conditions en février 2000, mais il lui a fallu six (6) autres mois pour effectuer le décaissement de la première tranche (soit un total de 14 mois avant le premier décaissement).

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4.6 Performance économique 4.6.1 Dans la mesure où le projet avait un caractère plutôt politique, ni sa viabilité financière ni sa viabilité économique n’ont été évaluées et calculées lors de l’évaluation. Les tentatives d’analyse financière et économique rétrospective ont été entravées par le manque de données sur bien des paramètres indispensables. Cependant, la matrice d’analyse des politiques de l’Annexe 8 donne un aperçu de la performance du projet dans une perspective qualitative, et l’Annexe 9 présente l’analyse qualitative du programme de réforme stratégique (libéralisation et privatisation). 4.6.2 En l’absence de données permettant de faire l’estimation du taux de rentabilité financière et économique, on a utilisé une autre méthodologie pour évaluer l’effet du projet sur l’économie du Lesotho, grâce à l’analyse des disponibilités et de la distribution des produits alimentaires dans le pays et en faisant la comparaison avec l’Afrique subsaharienne, et l’Afrique dans son ensemble. Le tableau de l’Annexe 9 montre que la population du Lesotho consomme plus de calories par tête de produits d’origine végétale que les pays de l’Afrique subsaharienne, mais moins de calories de produits d’origine animale en général. D’autre part, le Lesotho importe la majeure partie de ses besoins de nourriture, compromettant le développement de la production et des marchés intérieurs, s’agissant notamment du sucre, des légumes, des huiles, des légumineuses à grains, des fruits, de la viande et des céréales. Cette situation nécessite la mise en œuvre d’initiatives davantage tournées vers la production et la commercialisation en vue d’améliorer la productivité au niveau rural et la compétitivité des produits. Cela étant, l’impact global du PASA à cet égard parait négligeable surtout que la plupart des activités étaient sans résultat. 5. IMPACTS SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX 5.1 Impact social 5.1.1 S’il est vrai que l’on anticipait aucun impact social lors de l’évaluation, il n’en reste pas moins que l’exécution de la composante de la formation du personnel des entreprises parapubliques victime de la politique de réduction des effectifs a permis de développer des compétences en gestion d’entreprise qui ont été utilisées pour la diversification de la production et la création d’activités génératrices de revenus. 5.1.2 Réduction de la pauvreté : Dans l’ensemble, les objectifs et les activités du PASA venaient en complément du programme de réduction de la pauvreté du GOL et représentaient un moyen efficace et pratique de s’attaquer au problème de la pauvreté dans le pays. Cela dit, il parait difficile d’évaluer l’impact du PASA sur la réduction de la pauvreté, étant donné que les activités prévues au titre de la composante prêt n’ont pas été exécutées. 5.1.3 Problématique genre : D’une manière générale le PASA, et le programme de formation du personnel des entreprises parapubliques victime de la politique de réduction des effectifs en particulier, visaient le bien-être des hommes autant que des femmes. Il est probable, cependant, que les femmes en ont tiré des avantages en termes d’amélioration du bien-être de la famille et des moyens de subsistance, en particulier concernant les femmes et les enfants. Malheureusement, il est impossible de prouver cette assertion par des faits fondés sur l’expérience, dans la mesure où, à ce jour, il n’y a eu aucune action de suivi ni aucune évaluation du programme de formation, par le GOL ou tout autre bailleur de fonds.

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5.2 Impact environnemental Le programme était classé à la catégorie II selon les directives de la Banque en vigueur à l’époque de l’évaluation. Cela concernait essentiellement la composante « prêt » qui devait prendre en charge l’importation des facteurs de production agricole éligibles, notamment les engrais, le matériel et les instruments aratoires. Mais étant donné que cette composante n’a pratiquement pas été exécutée, aucuns impacts sur l’environnement n’ont été notés. Rétrospectivement, cependant, le RAP fait observer que des aspects environnementaux, qui auraient pu influencer considérablement le résultat du projet, n’ont pas été pris en considération lors de l’évaluation. Dès lors que des importations d’engrais et de pesticides avaient été envisagées, la prudence commandait d’inclure un programme de formation (à l’intérieur de la sous-composante connexe plus vaste) à l’intention des agents des services de l’environnement, de l’agriculture et des douanes pour s’assurer de la conformité des produits importés avec les normes spécifiées. De plus, il s’avérait nécessaire de prévoir et d’établir le budget des vérifications environnementales des 16 entreprises parapubliques du secteur agricole destinées à la privatisation afin de vérifier les questions de responsabilité. 6. DURABILITÉ DU PROJET Le problème de la durabilité du projet n’a pas été traité en profondeur lors de l’évaluation, par conséquent les considérations développées à ce sujet sont fondées sur les discussions avec les fonctionnaires du gouvernement et d’autres parties intéressées au PASA. Bien que les résultats obtenus dans le cadre de la composante « don » soient inférieurs aux prévisions de l’évaluation, il est fort probable que le gouvernement maintiendra la dynamique créée à travers le projet en termes de privatisation, de libéralisation et de liquidation des entreprises publiques et parapubliques. En tant que programme axé sur les réformes stratégiques, la durabilité de la plupart des activités initiées dans le cadre du projet dépendra des futures politiques du GOL sur le même sujet. S’il n’y a pas de changements d’orientation ou de revirement du GOL, les éléments liés à la libéralisation du marché et à la privatisation des entreprises publiques et parapubliques devraient pouvoir continuer à évoluer dans la perspective de la durabilité. De plus, le projet a donné des résultats partiels considérables, à savoir les études diagnostiques et d’autres documentations, dont les recommandations permettront de mettre en place un cadre solide de futures décisions du gouvernement sur les dispositions nécessaires à prendre sur la voie de l’établissement d’un programme de réformes stratégiques durables dans le pays. 7. PERFORMANCE DE LA BANQUE ET DE L’EMPRUNTEUR 7.1 Performance de la Banque 7.1.1 Évaluation du projet : Le concept de projet adopté par la Banque, particulièrement pour la composante prêt, était irréalisable dans les circonstances et l’environnement socioéconomiques du Lesotho. Outre le fait que le rapport d’évaluation ne donnait pas de renseignements suffisants sur les modalités d’exécution des conditions d’accès aux fonds, la matrice du cadre logique du projet ne contenait pas d’indicateurs objectivement vérifiables permettant d’en évaluer la performance. 7.1.2 Missions de la Banque : La Banque a envoyé 8 missions, à savoir 1 mission d’évaluation du projet, 1 mission de lancement et 6 missions de supervision. En dehors de la faible moyenne des missions de supervision de 1,2 mission par an contre 1,5 préconisé dans

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les Directives, leur composition d’une personne par mission était inadéquate et souffrait d’un dosage de compétences insuffisant. Les missions de supervision n’ont pas réussi à fournir le soutien nécessaire au projet ni à résoudre les divers problèmes qui bloquaient l’exécution de la composante prêt. 7.1.3 Performance d’exécution : Le projet n’a pas fait l’objet d’un examen à mi-parcours comme prévu lors de l’évaluation. D’une durée prévue de trois ans, de 1999 à 2002, il a été prorogé jusqu’en décembre 2003. Bien que l’accord de prêt/don ait été signé en mai 1999, le décaissement de la première tranche a été effectué en août 2000, retardant ainsi le commencement de l’exécution du projet de près de 15 mois. En admettant que l’exécution tardive des conditions du prêt/don par le GOL ait été une autre cause de retard, il convient de noter également que même le traitement des demandes subséquentes de retrait de fonds a été, à maintes reprises, très long. La durée moyenne du traitement des demandes de retrait de fonds était d’environ 3 mois, voire plus de 6 mois pour certaines d’entre elles. De plus, la finalisation de la procédure d’identification et de recrutement des consultants du projet a pris beaucoup de temps par suite des carences de la Banque quant à son approbation. En considération de ce qui précède, la performance de la Banque est considérée comme peu satisfaisante. 7.2 Performance de l’Emprunteur 7.2.1 Exécution des conditions du prêt/don : Les conditions préalables au premier décaissement du prêt et du don ont été remplies au coup par coup sur une longue période, bloquant ainsi le premier décaissement des fonds du projet par la Banque. 7.2.2 Exécution du projet : Le projet a enregistré des retards durant l’exécution en raison d’une part, de l’exécution tardive des conditions du prêt, et d’autre part, du manque de maîtrise par le personnel professionnel et l’Équipe de gestion du projet des modalités d’exécution stipulées dans le rapport d’évaluation. Cette situation a affecté la capacité du Ministère de l’agriculture à remplir son mandat en sa qualité d’organe d’exécution du projet. En dehors des retards d’exécution du projet, de maigres succès ont été obtenus au titre de la composante « don » en termes de privatisation, déréglementation et liquidation des entreprises parapubliques. Par ailleurs, même s’il était clair que la direction du projet s’efforçait de mettre en œuvre toute une série d’activités, convaincue de la fragilité de l’appui dont elle pourrait bénéficier, le Comité interministériel de direction n’est pas intervenu à temps pour aider le projet à aller de l’avant. 7.2.3 Contribution du gouvernement : Pendant toute la durée du projet, le financement de contrepartie est resté irrégulier et inférieur au montant convenu lors de l’évaluation. Jusqu’à la fin du projet, la contribution du GOL totalisait la somme de 0,03 millions d’UC, soit l’équivalent de 6 % du budget total de 0,43 millions d’UC arrêté durant l’évaluation. La performance de l’Emprunteur est, de ce fait, considérée comme peu satisfaisante. 7.2.4 Assistance technique : L’assistance technique a utilement servi à assurer la formation des agents qui devaient être touchés par la politique de réduction des effectifs des entreprises publiques inscrites sur la liste du programme de privatisation et/ou liquidation. Ces employés ont reçu des conseils sur la gestion financière et la recherché d’emploi ainsi que sur les compétences en gestion d’entreprise. Au total, 649 employés ont été formés par rapport au nombre de 800 prévu lors de l’évaluation. Par suite des retards enregistrés durant l’exécution du projet, quelques agents, qui figuraient sur la liste originale des stagiaires, ont

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été retirés (obligatoire), avant le début du programme de formation. À noter que, à ce jour, il n’y a eu aucun suivi du personnel formé pour évaluer l’impact et l’efficacité de la formation dispensée après le licenciement des entreprises publiques. Malgré cette lacune, la formation ainsi dispensée est la seule activité entièrement réalisée selon le plan établi au moment de l’évaluation. Cette sous-composante peut donc être considérée à coup sûr comme satisfaisante. 8. PERFORMANCE GLOBALE ET NOTATION 8.1 La performance générale du projet est peu satisfaisante, et après l’évaluation globale des divers indicateurs et paramètres, la note décernée est 1,1 comme on le voit au tableau des notations des résultats du projet de l’Annexe 7. La médiocre note est la traduction de la piètre performance du projet en termes d’atteinte de la plupart des références et des indicateurs établis lors de l’évaluation, ainsi que de la mauvaise gestion du projet autant par l’Emprunteur que par la Banque. En se fondant sur l’examen minutieux des indicateurs de performance assignés au programme de réforme stratégique du projet, on constate un niveau de réalisations d’environ 49 % seulement, moyenne pondérée de 73 % de succès du volet libéralisation et de 38 % de succès du volet privatisation. D’autre part, le niveau de décaissement des fonds du projet était de 51 % seulement du budget total pour ce qui concerne le prêt et 43 % du budget s’agissant du don, sans oublier que tout l’argent décaissé est resté inutilisé. Témoignage de l’échec du projet à bien des égards ne peut être plus éloquent. La mauvaise note donnée à l’Emprunteur et à la Banque pour leurs performances ne fait que refléter les manquements au niveau de la gestion, qui ont entravé l’exécution du projet. L’Emprunteur avait la responsabilité d’assurer l’exécution dans les délais voulus des conditions du prêt/don et de s’y conformer ; de surveiller la mise en œuvre des diverses composantes du projet, d’aider l’équipe de direction du projet à assurer la gestion des fonds et faire rapport périodiquement sur l’état d’avancement du projet. Toutes ces obligations n’ont pas été remplies de manière satisfaisante. La mauvaise note donnée à la Banque traduit non seulement ses erreurs de conception du projet et son inefficacité au niveau de sa supervision, mais surtout son incapacité à faciliter la mise en place en temps opportun de mesures correctives pour s’attaquer aux divers goulets d’étranglement qui freinaient l’exécution du projet. 8.2 Malgré la mauvaise note décernée au projet, il est loisible de noter que les succès partiels remportés par le projet, notamment ceux qui ont trait à la privatisation et à la libéralisation du marché, seront les pierres angulaires de la future politique de réforme d’orientation du gouvernement dans ces domaines. Cela dépendra, évidemment, de l’engagement et de la volonté résolue des pouvoirs publics à poursuivre systématiquement l’agenda des réformes stratégiques pour le mener jusqu’à son terme logique.

9. CONCLUSION, LEÇONS TIRÉES ET RECOMMANDATIONS 9.1 Conclusion 9.1.1 Si l’on peut considérer que l’exécution de la composante don du projet a été partiellement couronnée de succès, il n’en est pas de même de la composante prêt où les difficultés rencontrées n’ont pratiquement pas permis de mener l’opération à son terme. Cela s’est traduit par des retards dans le démarrage du projet, une certaine confusion au niveau de la conception du projet quant à l’utilisation des fonds du prêt, le caractère irrégulier du financement de contrepartie, et le changement de stratégie du gouvernement à l’égard des réformes stratégiques envisagées dans le rapport d’évaluation. La performance globale du projet est donc considérée comme peu satisfaisante.

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9.1.2 Malgré les difficultés susmentionnées, le programme de privatisation et de liquidation des entreprises publiques a connu un succès partiel comme noté au paragraphe 4.2. Cela dit, beaucoup reste à faire pour mener à terme la libéralisation du marché entamée dans le cadre du PASA. Le gouvernement, bien que manifestant une attitude de prudence vis-à-vis des réformes, semble déterminé à les mener à leur terme logique. D’une manière générale, la conclusion qui se dégage de cette opération est que, à côté des réalisations minimales en termes d’exécution physique, l’avantage majeur du projet est l’introduction du concept de réforme stratégique comme outil d’amélioration de la performance et du développement économique multisectoriel dans le pays. 9.1.3 Dès avant la préparation du RAP, le gouvernement avait continué de dérouler le processus de réforme après la clôture du projet, et il y a des signaux positifs qui montrent qu’il poursuivra les réformes à l’avenir. 9.2 Leçons tirées La mise en œuvre du PASA permet de dégager les leçons suivantes :

1) Appropriation par le gouvernement des interventions axées sur le développement : Toute intervention de développement qui n’est pas directement liée au cadre stratégique de développement, et conçue selon les capacités humaines, institutionnelles et financières est vouée à l’échec. Quels que soient ses avantages proprement dits, il faut impérativement l’analyser convenablement pour déterminer son applicabilité et sa pertinence avant de faire des engagements de quelque nature que ce soit à cet effet. Grosso modo, le gouvernement devrait toujours prendre l’initiative et s’approprier les interventions de développement en assurant leur adaptabilité et leur indigénisation aux conditions socio-économiques du Lesotho, au lieu de les telles quelles. Ce projet semble être le fruit d’une manœuvre et une intervention imposée au gouvernement sans que l’on se soit soucié d’examiner sérieusement la capacité du GOL et ses incidences globales sur l’économie du pays.

2) Participation des parties prenantes à l’identification du projet : La

participation des parties concernées dès le stade du lancement d’un projet de développement revêt une importance fondamentale pour l’atteinte des objectifs visés, surtout s’il s’agit d’une opération multisectorielle comme le PASA. Les attributions, le rôle et les responsabilités de chacun des intervenants devraient être clairement précisés dans le descriptif de projet et acceptés par toutes les parties. Apparemment, quelques importants protagonistes de la composante prêt n’ont pas été suffisamment consultés durant la phase d’identification ou au stade de l’évaluation du projet. Les nombreuses difficultés techniques rencontrées au cours de l’exécution du projet sont un témoignage éloquent de cette irrégularité.

3) Engagement et revue à point nommé des projets : La principale mesure de

protection destinée à remédier aux goulets d’étranglement durant l’exécution d’un projet est la revue de projet (examen à mi-parcours), qui est habituellement prévue dans le document de projet. Le calendrier de la

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revue de projet est important comme mesure de correction destinée à prévenir et remédier à toute difficulté surgie durant l’exécution d’un projet. Il est regrettable que cette procédure n’ait pas été respectée dans le cadre du PASA, et bien que des missions de supervision régulières aient été entreprises durant l’exécution du projet, leurs recommandations n’ont été suivies ni par la Banque ni par les autorités gouvernementales compétentes.

4) Établissement d’objectifs et d’indicateurs réalistes réalisables : Il importe au plus haut point que les objectifs et les indicateurs de performance soient concrètement réalisables dans un délai donné. L’établissement d’indicateurs excessivement optimistes et ambitieux comme ceux qui avaient été assignés au PASA risque de rendre le projet irréalisable. La plus grande prudence aurait dû être observée lors de l’établissement des indicateurs de résultats dans le cadre du PASA, considérant notamment le fait qu’il s’agissait d’un projet de réformes stratégiques où se mêlaient des sensibilités politiques et sociales.

5) Fourniture d’un soutien opportun et approprié : Le respect par le personnel de direction d’un projet des règles, procédures et directives établies de la Banque, est d’une importance capitale pour le succès de l’exécution d’un tel projet. Les organismes de surveillance du projet comme les comités de direction, ont également un rôle fondamental à jouer quant à l’orientation du processus d’exécution du projet. Apparemment, le cadre institutionnel global du PASA était biaisé, et le personnel du projet et les organismes de surveillance n’avaient pas reçu suffisamment d’informations sur leurs rôles et la portée de l’opération. Les modifications apportées au cadre institutionnel à mi-parcours du projet doivent avoir produit des incidences négatives sur son exécution ainsi que sur la communication avec la Banque.

6) Établissement de conditions du prêt/don souples : L’exécution tardive des

conditions préalables au déblocage de la première tranche est l’une des causes du démarrage tardif du projet. Quelques-unes des conditions, notamment celles qui avaient trait à la préparation par le GOL des plans ou des programmes de diversification agricoles assortis de plans d’action, nécessitaient que celui-ci dispose d’un délai considérable pour pouvoir remplir cette tâche au niveau de satisfaction voulu de la Banque. D’autre par, les faibles capacités du gouvernement en termes de personnel qualifié n’étaient pas pour arranger les choses. Il est clair que de telles conditions nécessiteront toujours un délai d’exécution, qui sera autant de temps pris sur la durée d’exécution d’un projet donné.

7) Efficacité de la coordination et de la communication des donateurs dans la

gestion du projet : Partie intégrante de l’APCBP, le PASA a néanmoins été mis en œuvre comme un projet autonome. Ses entrées et sorties n’alimentaient pas directement les entrées-sorties de l’APCBP, et l’apport de la Banque laissait apparemment indifférents les autres donateurs participants. Rien ne décrivait mieux l’isolement de la Banque que sa non-participation aux missions de revue du projet et l’absence de prise en

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compte de la contribution du PASA dans les rapports connexes. C’est là une entorse au principe de la Banque de création de liaisons et de synergie avec d’autres partenaires au développement dans la mise en œuvre de projets visant des objectifs similaires. Et cela ne facilite pas non plus la création d’un environnement favorable à l’établissement d’accords de cofinancement avec d’autres partenaires.

9.3 Recommandations

À la Banque

1) L’évaluation du PASA : La Banque en collaboration avec le gouvernement doit faire le point sur les réalisations du projet à travers l’évaluation exhaustive du PASA et du Projet-cadre de renforcement des capacités en matière de politique agricole (APCBP). Cela faciliterait le processus d’identification des lacunes politiques et des futures interventions de soutien par la Banque.

2) Remboursement des fonds inutilisés : La Banque en collaboration avec le

gouvernement doit chercher d’autres moyens d’investir les fonds qui avaient été affectés au financement du soutien de la balance des paiements (composante prêt), qui dorment actuellement dans le Fonds de réserve du gouvernement et pour lesquels les autorités gouvernementales continuent de payer régulièrement des commissions d’engagement. Au cas où des solutions de rechange en termes d’investissement s’avéreraient impossibles, alors la Banque devrait chercher auprès du gouvernement, le plus rapidement possible, à se faire rembourser les fonds selon la procédure convenue dans l’accord de prêt. Le prêt a été annulé depuis le début de 2004, mais il reste à renvoyer l’argent dans les coffres de la Banque.

3) Respect du cycle du projet et missions de supervision : Il y a lieu d’adopter

une approche plus interactive et d’instaurer plus de confiance entre les parties collaboratrices dans les futures interventions, en vue de la création d’une image dynamique et interactive lors de l’exécution de projet. D’autre part, la Banque devrait respecter et s’en tenir au cycle de projet et aux processus convenus de façon à assurer la résolution sans retard des problèmes qui affectent l’exécution du projet.

En outre, les missions de supervision devraient être composées des spécialistes et du dosage de compétences nécessaires pour que le projet en question puisse assurer le suivi efficace des activités de terrain, et s’attaquer aux problèmes inhérents aux questions administratives et financières. À l’avenir, la Banque devrait éviter l’envoi de missions composées d’une seule personne comme c’était le cas durant le PASA. La Haute direction de la Banque ferait bien de suivre la recommandation donnée par les missions de supervision et s’employer à assurer sans retard l’exécution harmonieuse des projets et l’affirmation de la crédibilité de la Banque.

Page 35: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

21

4) Études de base : Il y aurait lieu d’entreprendre des études de base exhaustives en vue d’établir des références et/ou indicateurs réalistes et objectivement vérifiables susceptibles de servir de critères de mesure et d’évaluation des changements ultérieurs intervenus dans les indicateurs spécifiés.

5) Renforcement des capacités d’exécution de projet de la Banque : Pour

permettre au personnel des projets de prendre des décisions en toute connaissance de cause lors de l’exécution de ceux-ci, mais aussi d’améliorer la communication entre la Banque et les agents de terrain, il y aurait lieu d’instituer en norme la formation initiale obligatoire (notamment sur les règles et procédures en matière d’acquisition et de décaissement de la Banque) du personnel des projets, de préférence avant le commencement de l’exécution du projet.

6) Conditions de prêt souples : Pour faciliter le processus d’exécution de

projet, la Banque ferait bien de s’efforcer de rationaliser les conditions préalables au déblocage de la première tranche tant des prêts que des dons octroyés aux pays membres. Les conditions devraient être suffisamment souples et réalistes, afin de trouver un équilibre raisonnable entre l’objectif du prêt, le nombre des conditions établies et la rapidité de leur exécution.

7) Efficacité de la coordination et de la communication des donateurs dans la

gestion du projet : La Banque respecter son principe de collaboration avec d’autres donateurs en vue de la création de la synergie nécessaire dans l’exécution de projet. Elle devrait donc s’efforcer de maintenir le processus consultatif nécessaire et le partage d’information avec d’autres partenaires. Cela est particulièrement recommandé pour les projets cofinancés comme l’APCBP. Ce genre de collaboration pourrait éviter les goulets d’étranglement qui ont affecté le PASA.

À l’Emprunteur

1) Parachèvement des réformes stratégiques : Il y aurait lieu d’encourager le

gouvernement à finaliser avec le Cabinet le plus tôt possible, les diverses approbations en instance concernant la privatisation et la réforme de la commercialisation, sans compromettre les intérêts du pays. Cela pourrait se faire progressivement à travers la formation d’un service spécifique, chargé d’assurer en permanence la surveillance de l’évolution de la situation quant à l’environnement politique au double plan national et international, et de faire les adaptations nécessaires en temps voulu.

2) Rapport de vérification finale : Le gouvernement ferait bien d’entreprendre

d’urgence la préparation du rapport relatif aux dernières vérifications. Ce rapport facilitera la réconciliation des fonds du projet et signifiera sa clôture effective.

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ANNEXE 1 Page 1 de 1

Carte du Lesotho

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ANNEXE 2 Page 1 de 2

Sources d’information

1. ADB – Rapports de missions de supervision (Divers)

2. BEDCO – Réaffectation et ajustement du Budget – Juillet à décembre 2002

3. BEDCO – Progress Report – Juillet à décembre 2001

4. Government of Lesotho (GOL) – Lesotho Utilities Sector Reform Project – Annual Report 1/4/2002 – 31/03/03

5. GOL – Final Report of the Lesotho Privatization and Private Sector Development Project – 2000/2001

6. GOL – Sublease Agreement for Mejametelana Vegetable Farm between the GOL and Mookoli Fresh Farm Produce (PYT) Ltd – 01/12/03

7. GOL – Lesotho Government Gazette – Extraordinary, 8/2/2002

8. GOL, Policy on Coop Lesotho and Commodity Aid, 26 January 2000. Memorandum

9. Divestiture of Small Agricultural Enterprises: Request for Intervention, 7 April 2004

10. GOL, National Agricultural Policy

11. GOL – Project Progress Reports (Various)

12. GOL, Audit Reports

13. GOL, Lesotho Agricultural Sector Adjustment Programme (PASA) - Interim Report on the Utilization of the First Tranche of the Loan

14. GOL, Agricultural Policy and Capacity Building Project Enhancement of Rural Marketing in Lesotho Progress Report for the Period 1 July to 9 August, 2002

15. GOL, Lesotho Agricultural Policy and Capacity Building Project (APCBP) Review Mission, January 25 to February 3, 1999, Aide-Memoir

16. GOL, Minutes of the Meeting of the Negotiation Team on the Privatization of Agriculture Enterprises, 31st March 2004,

17. GOL, Aide-Memoire, Privatisation of the Wool Sheds and the Two Sheep Stud Farms, Meeting With the Lesotho National Wool and Mohair Growers Association (LNWMGA), 16 April 2002

18. GOL, Lesotho Agricultural Policy and Capacity Building Project (APCBP), Review Mission December 16 - 20, 2003, Draft Aide-Memoire

19. Kingdom of Lesotho – Poverty Reduction Strategy Paper, 2004/2005 – 2006/2007

20. Lease, With Options to Buy, Of Enterprises to the Lesotho National Wool and Mohair Growers Association, Privatisation Project, Memorandum on, 29 May 2002

21. Liquidation Of Enterprises, APCBP, Ministry Of Agriculture, Cooperatives And Land Reclamation Privatisation Project, Memorandum, 24 May 2002.

22. Ministry of Agriculture, Co-operatives and Land Reclamation, Privatisation Project Memorandum, Bidder Evaluation Criteria, Date: 17 June 2002

23. Ministry of Agriculture, Minutes of the 25th Meeting of the Private Sector Advisory Committee Held On 11 December 2002 at Lesotho Sun Hotel, 30 January 2003

24. Ministry of Agriculture, Restructuring of Veterinary Services – Clinics, Ministry Of Agriculture, Co-Operatives and Land Reclamation, Privatisation Project, Memorandum, 8 May 2002

Page 38: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 2 Page 2 de 2

25. Minutes of the Meeting between the Negotiation Team And The National L W 00l And Mohair Growers Association On The Privatization of Agriculture Enterprises, February 2004.

26. Ministry of Agriculture, The Liberalization of Agricultural Commodity Production and marketing Report, department of Marketing, Department of planning and policy Analysis, Ministry of Agriculture and food Security and Ministry of Trade and industry, Cooperatives and Marketing, 12 July 2003

27. World Bank, Implementation Completion Report, Agricultural Policy and Capacity Building Project (APCBP), 14 May 2004

Page 39: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 3 Page 1 de 7

PASA Lesotho RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET

VENTILATION DES DÉCAISSEMENTS DU PRÊT FAD ET DU DON FAT

Grand livre des contrats par prêt Source de

financement: Fonds africain de développement Pays: Lesotho Numéro du prêt: 2100155000179 Titre du projet: PRÊT À L’AJUSTEMENT DU SECTEUR AGRICOLE Montant signé : 1.330.000,00 UC Montant net :* 572.284,52 UC Date de signature: 24.05.1999

* Extrait du grand livre des prêts

Montant total décaissé: 573.643,27 UC Impression: 30.05.2006 Code du contrat: 5000005161 Montant alloué : 30.740,56 Description: 01/Étude diagnostic Total RG: 0.00 Fournisseur: M. Gabriel O. Alyenugba / Akinola Akintunde & Co. Montant total décaissé: 30.740,00 Catégorie Services Montant non décaissé: 0.56 Montant non engagé: 0.56

Date de décaissement Référence et monnaie Numéro de la

demande Montant Total décaissé Montant non décaissé.

26.03.2001 F/LSO/2001/0557 $ EU DP NO2 2.400,00 2.400,00 28.340,56 08.05.2001 F/LSO/2001/0860 $ EU DP No01 6.750,00 9.150,00 21.590,56 30.05.2001 F/LSO/2001/1020 $ EU DP No4 1.200,00 10.350,00 20.390,56 30.05.2001 F/LSO/2001/1021 $ EU DP No5 2.250,00 12.600,00 18.140,56 11.01.2002 1/LS/2002/03900 $ EU DP No 11 1.500,00 14.100,00 16.640,56 11.01.2002 1/LS/2002/03900 $ EU DP No 12 13.500,00 27.600,00 3.140,56 25.03.2002 1/LS/2002/05009 $ EU DP No 13 2,500.00 30,100.00 640.56 25.03.2002 1/LS/2002/05010 $ EU DP No 14 640.00 30,740.00 0.56

Page 40: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 3 Page 2 de 7

PASA Lesotho RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET

VENTILATION DES DÉCAISSEMENTS DU PRÊT FAD ET DU DON FAT

Grand livre des contrats par prêt Source de

financement: Fonds africain de développement Pays: Lesotho Numéro du prêt: 2100155000179 Titre du projet: PRÊT À L’AJUSTEMENT DU SECTEUR AGRICOLE Montant signé : 1.330.000,00 UC Montant net :* 572,284.52 UC Date de signature: 24.05.1999

* Extrait du grand livre des prêts

Montant total décaissé: 573,643.27 UC Impression: 30.05.2006 Code du contrat: 5000005162 Montant alloué: 5.339.820,00 Description: Frais de formation Total RG: 0.00 Fournisseur: Basotho Enterprises Development/ Dummy Business Partner Montant total

décaissé: 4.771.580,00 Catégorie Services Montant non décaissé: 568.240,00 Montant non engagé: 568.240,00

Date de décaissement Référence et monnaie Numéro de la

demande Montant Total décaissé

Montant non décaissé.

16.08.2001 F/LSO/2001/1471 LSL DP No6 1.601.946 1.601.946,00 3.737.874,00 30.05.2003 1/LS/2003/10689 LSL DP No 25 860.328 2.462.274,00 2.877.546,00 18.08.2003 1/LS/2003/11665 LSL DP No 26 2.074.379 4.536.653,00 803.167,00 10.09.2002 1/LS/2002/07393 LSL DP No 20 234.927 4.771.580,00 568.240,00

Page 41: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 3 Page 3 de 7

PASA Lesotho RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET

VENTILATION DES DÉCAISSEMENTS DU PRÊT FAD ET DU DON FAT

Grand livre des contrats par prêt

Source de financement: Fonds africain de développement

Pays: Lesotho Numéro du prêt: 2100155000179 Titre du projet: PRÊT À L’AJUSTEMENT DU SECTEUR AGRICOLE Montant signé: 1.330.000,00 UC Montant net:* 572.284,52 UC Date de signature: 24.05.1999

* Extrait du grand livre des prêts

Montant total décaissé: 573,643.27 UC Impression: 30.05.2006 Code du contrat: 5000005163 Montant alloué: 175,133.00 Description: Ordinateurs & imprimantes Total RG: 0.00 Fournisseur: SQUARE ONE COMNET Montant total décaissé: 175,133.00 Catégorie Biens Montant non décaissé: 0.00 Montant non engagé: 0.00

Date de décaissement Référence et monnaie Numéro de la

demande Montant Total décaissé Montant non décaissé.

20.07.2001 F/LSO/2001/1345 LSL DP No7 175,133 175,133 0.00

Page 42: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 3 Page 4 de 7

PASA Lesotho RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET

VENTILATION DES DÉCAISSEMENTS DU PRÊT FAD ET DU DON FAT

Grand livre des contrats par prêt Source de

financement: Fonds africain de développement Pays: Lesotho Numéro du prêt: 2100155000179 Titre du projet: PRÊT À L’AJUSTEMENT DU SECTEUR AGRICOLE Montant signé: 1.330.000,00 UC Montant net:* 572,284.52 UC Date de signature: 24.05.1999

* Extrait du grand livre des prêts

Montant total décaissé: 573,643.27 UC Impression: 30.05.2006 Code du contrat: 5000013574 Montant alloué: 66,462.00

Description: AG/PRO/118 OF 03/08/2001 / Étude sur la privatisation Study I Total RG: 0.00

Fournisseur: James Matale

Montant total décaissé: 48,761.00

Catégorie Services Montant non décaissé: 17,701.00 Montant non engagé: 17,701.00

Date de décaissement Référence et monnaie Numéro de la

demande Montant Total décaissé

Montant non décaissé.

08.04.2002 1/LS/2002/05282 $ EU DP No 16 3,161.00 3.161.00 63,301.00 15.04.2002 1/LS/2002/05373 $ EU DP No 17 17,100.00 20.261.00 46,201.00 10.09.2002 1/LS/2002/07392 $ EU DP No 19 17,100.00 37.361.00 29,101.00 20.08.2003 1/LS/2003/11695 $ EU DP No 27 11,400.00 48.761.00 17,701.00

Page 43: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 3 Page 5 de 7

PASA Lesotho RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET

VENTILATION DES DÉCAISSEMENTS DU PRÊT FAD ET DU DON FAT

Grand livre des contrats par prêt

Source de financement: Fonds africain de développement

Pays: Lesotho Numéro du prêt: 2100155000179 Titre du projet: PRÊT À L’AJUSTEMENT DU SECTEUR AGRICOLE Montant signé: 1.330.000,00 UC Montant net:* 572.284.52 UC Date de signature: 24.05.1999

* Extrait du grand livre des prêts

Montant total décaissé: 573.643.27 UC Impression: 30.05.2006 Code du contrat: 5000014214 Montant alloué: 87,400.00

Description: Contrat matériel électronique (EA & CD) 28.12.01/ordinateurs & imprimantes Total RG: 0.00

Fournisseur: CDs Electronics

Montant total décaissé: 87,400.00

Catégorie Biens

Montant non décaissé: 0.00

Montant non engagé: 0.00

Date de décaissement Référence et monnaie Numéro de la

demande Montant Total décaissé

Montant non décaissé.

26.02.2002 1/LS/2002/04585 LSL DP No 15 87,400.00 87,400.00 0.00

Page 44: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 3 Page 6 de 7

PASA Lesotho RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET

VENTILATION DES DÉCAISSEMENTS DU PRÊT FAD ET DU DON FAT

Grand livre des contrats par prêt

Source de financement: Fonds africain de développement

Pays: Lesotho Numéro du prêt: 2100155000179 Titre du projet: PRÊT À L’AJUSTEMENT DU SECTEUR AGRICOLE Montant signé: 1.330.000,00 UC Montant net:* 572,284.52 UC Date de signature: 24.05.1999

* Extrait du grand livre des prêts

Montant total décaissé: 573,643.27 UC Impression: 30.05.2006 Code du contrat: 5000014944 Montant alloué: 44,400.00 Description: Service Contract MOACLR & JM / Priv Stud II Total RG: 0.00 Fournisseur: James Matale Montant total décaissé: 40.670.00 Catégorie Services Montant non décaissé: 3.730.00 Montant non engagé: 3.730.00

Date de décaissement Référence et monnaie Numéro de la

demande Montant Total décaissé

Montant non décaissé.

13.09.2002 1/LS/2002/07422 $ EU DP No 18 2,760.00 2,760.00 41,640.00 11.11.2002 1/LS/2002/08212 $ EU DP No 21 13,300.00 16,060.00 28,340.00 08.11.2002 1/LS/2002/08184 $ EU DP No 22 2,760.00 18,820.00 25,580.00 19.09.2003 1/LS/2003/12041 $ EU DP No 23 7,600.00 26,420.00 17,980.00 30.05.2003 1/LS/2002/0 $ EU DP No 24 14,250.00 40,670.00 3,730.00

Page 45: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 3 Page 7 de 7

PASA Lesotho RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET

VENTILATION DES DÉCAISSEMENTS DU PRÊT FAD ET DU DON FAT

Grand livre des contrats par prêt**

Source de financement: Fonds africain de développement

Pays: Lesotho Numéro du prêt: 2100155000179 Titre du projet: PRÊT À L’AJUSTEMENT DU SECTEUR AGRICOLE Montant signé: 1,330,000.00 UC Montant net:* 572,284.52 UC Date de signature: 24.05.1999

* Extrait du grand livre des prêts

Montant total décaissé: 573,643.27 UC Impression: 30.05.2006 Code du contrat: Montant alloué: 17,667.49 Description: Frais de formation Total RG: 0.00 Fournisseur: Dummy Business Partner Montant total décaissé: 17,667.49 Catégorie Services Montant non décaissé: 0.00 Montant non engagé: 0.00

Date de valeur décaissement Référence et monnaie Numéro de la

demande Montant Total décaissé

Montant non décaissé.

31.08.2001 F/LSO/2001/1542 $ EU DP No 8&10 2,828.91 2,828.91 14,838.58 31.08.2001 F/LSO/2001/1540 $ EU DP No9 14,250.00 17,078.91 588.58 31.08.2001 F/LSO/2001/1542 $ EU DP No 8&10 588.58 17,667.49 0.00

** Source: État des décaissements confirmés du 30.03.2001 au 02.06.2006

Page 46: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 4 Page 1 de 1

PASA RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET

ÉTAT DES RÉALISATIONS DU PROJET

Composantes et activités Objectifs* Réalisations Performance (%)

I. Prêt FAD: Conditions de la 1ère tranche

Pour plus de détails voir l’annexe “”

Remplie 100%

Conditions de la 2e tranche

Pour plus de détails voir rapport d’évaluation

Annulée 0%

Libéralisation Pour plus de détails voir l’annexe “8”

Pour plus de détails voir l’annexe “8”

74%

Privatisation Pour plus de détails voir l’annexe “8”

Pour plus de détails voir l’annexe “8”

38%

Autres questions de politique

Pour plus de détails voir l’annexe “8”

Pour plus de détails voir l’annexe “8”

n/a

Performance globale au niveau des réformes stratégiques

Pour plus de détails voir l’annexe “8”

Pour plus de détails voir l’annexe “8”

49%

II. Don FAT/FAD: Études Exécuter les études diagnostiques Fait mais pas de la qualité

voulue 70%

Formation Assurer la formation de 3 300 employés licenciés des entreprises publiques privatisées

649 seulement ont été formés 20%

Expert privatisation Exécuter les études sur la privatisation

Fait 100%

Matériel Acheter ordinateurs et imprimantes

Fait 100%

* Tous les objectifs n’étaient pas spécifiques, la mission du RAP doit identifier des indicateurs mesurables pour examiner la performance du projet.

Page 47: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 5 Page 1 de 1

PASA RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET

NOTATION DE LA PERFORMANCE D’EXECUTION

FORMULAIRE IP 1 - PERFORMANCE D’EXECUTION Indicateurs Note (1 sur 4) Observations 1. Respect du calendrier d’exécution 1 La majorité des activités prévues a

été retardée 2. Respect du calendrier des dépenses 1 Seuls 43 % du don et 51 % du prêt

ont été décaissés. 3. Respect des conditions 2 GOL a tardé à remplir les conditions

du prêt/don; retard de décaissement par la Banque

4. Caractère suffisant du suivi & évaluation et des rapports

2 Il n’y a pas eu d’examen à mi-parcours ; missions de supervision inefficaces ; rapports périodiques pas fournis à temps et il n’y a pas eu de dernières vérifications des comptes du projet

5. Opérations satisfaisantes (le cas échéant) - s/o TOTAL 6 Évaluation globale de la performance d’exécution

1.5 Catégorie PS (Peu satisfaisant)

Page 48: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 6 Page 1 de 1

(PASA) RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET

NOTATION DE LA PERFORMANCE DE LA BANQUE

FORMULAIRE BP 1 - NOTATION DE LA PERFORMANCE DE LA BANQUE Indicateurs Note (1 sur 4) Observations 1. Lors de l’identification 1 Le projet n’a pas été bien identifié (aucune preuve

d’une mission d’identification) 2. Lors de la préparation 1 Le projet n’a pas été bien préparé (aucune preuve

d’une mission de préparation) 3. Lors de l’évaluation 1 Mauvaise évaluation et piètre conception de projet ;

indicateurs peu raisonnables et invérifiables. Mauvaise perception de la situation socioéconomique du Lesotho.

4. Lors de la supervision 1 Missions de supervision inefficaces et dosage de compétences professionnelles inadéquat. De plus, recommandations des missions de supervision (6) non suivies par la haute direction de la Banque.

Évaluation globale de la performance de la Banque

1 Catégorie PS (Peu satisfaisant)

Page 49: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 7 Page 1 de 1

(PASA) RAPPORT D’ACHÈVEMENT DE PROJET

NOTATION DES RÉSULTATS DU PROJET

FORMULAIRE PO 1- RÉSULTATS DU PROJET

No Indicateurs Note (1 sur 4)

Observations

1 Pertinence et réalisation des objectifs i) Politique macroéconomique 1

ii) Politique sectorielle 1 iii) Politique budgétaire 1 iv) Politique financière 1 v) Réduction de la pauvreté, social et genre 1

vi) Développement du secteur privé 2 vii) Environnement s/o

2 Développement institutionnel i) Cadre institutionnel y compris restructuration 2

ii) Systèmes d’information en matière de finances et de gestion y compris systèmes de vérification

1

iii) Transfert de technologie 1 Les intrants prévus n’ont pas été achetés

iv) Dotation en personnel qualifié y compris rotation, formation et personnel de contrepartie

2

3 Durabilité i) Engagement continue de l’Emprunteur 2

ii) Politique environnementale s/o iii) Cadre institutionnel 1 iv) Viabilité technique et dotation en personnel 2 v) Viabilité financière y compris systèmes de récupération des coûts 1

vi) Viabilité économique 1 vii) Viabilité environnementale s/o

viii) Facilitation E&E (disponibilité de financement renouvelable, de devises, de pièces de rechange, d’ateliers, etc.)

2

4 Taux de rentabilité économique interne TOTAL 17 Évaluation globale des résultats 1,1 Catégorie PS (Peu

satisfaisant)

Page 50: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 8 Page 1 de 10

Cadre de réforme stratégique : réglementation & contrôle des prix, exportations et importations: État Indicateurs Point de référence/

rubrique Lors de l’évaluation Mai 2006 Propositions lors de l’évaluation État à la clôture du projet

Recommandation / observations

I. Politiques des prix et en matière de commercialisation

(i) Réaliser une enquête auprès des commerçants et des revendeurs pour déterminer le caractère suffisant des mesures et identifier les points en litige au plus tard le 30 juin 1999;

(i) Fait Le gouvernement s’est désengagé du marché du maïs, du sorgho, du blé et de leurs sous-produits. Nécessité d’évaluer l’impact des réformes à ce jour et de déterminer les nouvelles contraintes.

Les évaluations ont été faites et les rapports sont disponibles.

(ii) Évaluer l’impact économique des réformes sur les filières maïs, sorgho, et blé au plus tard le 31 décembre 1999;

(ii) Fait

(iii) Mener à terme les études diagnostiques sur la portée du problème et l’impact sur le secteur au plus tard le 30 juin 2000;

(iii) Fait Les prix à l’importation et à l’exportation des animaux vivants, de la viande, des volailles, des produits laitiers, du sucre, des légumineuses à grains, des fruits et légumes continuent d’être encadrés (Loi sur la commercialisation, Marketing Act of 1967).

Les études diagnostiques sont peu satisfaisantes diagnostic. Le processus de recrutement a été difficile et irréalisable. Les candidats étaient incompétents. Le consultant chargé de l’étude diagnostique de la commercialisation n’a pas fait de bon travail. Le rapport est disponible. Les recommandations ne découlent pas de l’analyse contenue dans le rapport.

(iv) Achever le plan d’action au plus tard le 30 septembre 2000 pour examen par la 3e Revue annuelle conjointe donateurs-gouvernement de l’APCBP en octobre 2000;

(iv) Pas fait

1.1 Promouvoir des systèmes efficaces de traitement, de distribution et de commercialisation des intrants agricoles grâce à la déréglementation.

L’approvisionnement et la distribution des intrants est en partie aux mains du secteur public parce que le gouvernement reçoit de la part des donateurs une aide en nature sous la forme d’engrais, de produits agrochimiques et de machines et de matériel. Tandis que le gouvernement aimerait continuer de recevoir les dons à cause de leur effet sur la balance des paiements, il cherchera à se dessaisir de l’aide en nature par voie d’enchères publiques.

(v) Publication par le gouvernement d’une déclaration indiquant le type d’aide en nature souhaitée, la manière et le moment de la commercialiser sans provoquer une distorsion du marché, au plus tard le 31 décembre 1998;

(v) Pas fait

Le GOL devrait continuer son effort de libéralisation intégrale, notamment en mettant en œuvre les recommandations judicieuses faites dans le cadre du PASA.

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ANNEXE 8 Page 2 de 10

État Indicateurs Point de référence/ rubrique Lors de l’évaluation Mai 2006 Propositions lors de l’évaluation État à la clôture du

projet

Recommandation / observations

(vi) Désengagement du gouvernement de : (a) la gestion, financement et garantie des prêts octroyés à Coop Lesotho au plus tard le 31 décembre 1998; (b) distribution des intrants agricoles y compris engrais au plus tard le 31 décembre 93; (c) produits agrochimiques au plus tard le 31 décembre 99; et (d) services de matériel agricole au plus tard le 31 décembre 00.

(vi) partiellement fait (a) fait (b) Pas fait (c) Pas fait (d) Pas fait

1.2 Subvention publique Les subventions dans l’agriculture sont restées en place pendant des années sans réévaluer la validité de leur bien-fondé.

Réévaluer le bien-fondé de toutes les subventions restantes dans l’agriculture et préparer un plan de réforme ou pour leur élimination, au plus tard en décembre 1999.

partiellement fait

II. Désengagement (i) Confirmer l’ampleur de l’opération et le jalonnement des entreprises sur le calendrier de désengagement par les négociations;

(i) partiellement fait Désengagement des opérations commerciales du secteur public pour renforcer le rôle du secteur privé, réduire les pertes du secteur public, et augmenter l’impact sur la croissance dans le secteur rural.

Le gouvernement a identifié une liste de 16 entreprises et services prioritaires aux fins de désengagement de l’État. La liste a été soumise à l’Unité de la privatisation (PU) du Ministère des finances. On cherchera à boucler simultanément les dossiers de quelques-unes d’entre elles et de refermer les dossiers de toutes les 16 entreprises au cours des 3 prochaines années.

Le processus a commencé, mais le gouvernement s’est rendu compte que l’économie n’était pas encore prête pour une telle mesure. Il a donc révisé sa stratégie et décidé de ralentir le processus, ce qui a affecté la position du secteur privé et donné des résultats indésirables, du point de vue de ce secteur.

(ii) En consultation avec la PU, recruter un consultant pour aider à la planification et documentation du diagnostic et du désengagement au plus tard le 30 décembre 1998.

(ii) Fait (rapport disponible)

Le gouvernement devrait rétablir la confiance avec le secteur privé par des mesures durables et transparentes. La réorientation continue des politiques dans différentes directions aura des incidences négatives sur l’économie. Le gouvernement peut identifier la direction et formuler/ exécuter des politiques appropriées avec les mesures de correction nécessaires tournées vers le même objectif. Cela devrait se faire à travers un processus transparent.

III. Privatisation, désengagement, et restructuration (voir Annexe “8-2”) 1 er tranche PASA Toutes les conditions ont été remplies

et l’argent a été verse au compte spécial à la Banque centrale du Lesotho puis ultérieurement transféré au Fonds de réserve où il se trouve encore.

Voir Annexe “E” Fait Les conditions liées à l’utilisation de l’argent ne conviennent pas à la situation au Lesotho. Le secteur privé du Lesotho n’a pas de problème de devises (rand), car toutes les exportations et importations du pays passent par l’Afrique du Sud. Il est recommandé que le Lesotho

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ANNEXE 8 Page 3 de 10

État Indicateurs Point de référence/ rubrique Lors de l’évaluation Mai 2006 Propositions lors de l’évaluation État à la clôture du

projet

Recommandation / observations

2e tranche PASA annulé annulé Voir évaluation

annulé garde la première tranche du prêt (1,78 millions d’UC) et renégocie avec la Banque les conditions d’utilisation de cet argent. Le Lesotho a besoin d’une bonne préparation pour évaluer un programme de réforme stratégique fait sur mesure pour s’adapter à sa situation singulière. La réforme stratégique est un processus dynamique et non une action ponctuelle

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ANNEXE 8 Page 4 de 10

Privatisation, désengagement et restructuration État Action Entreprise Lors de l’évaluation Juillet 2003 Mai 2006 Proposition/ échéance État

Recommandation/ Observations

1. Parc d’engraissement

Ne fait pas d’engraissement. Le parc d’engraissement a été séparé de l’abattoir. Il a été décidé de louer le parc d’engraissement. Exécuter l’arpentage. Soumis à la PU pour location.

Supprimé de la liste par l’Aide mémoire de l’APCBP

omis (i) Transaction à boucler ; décembre 1998

(i) omis La suppression du Parc d’engraissement de la liste des entreprises à privatiser nécessite une analyse plus approfondie pour déterminer son effet sur le marché et le secteur privé.

(ii) évaluation des actifs, déterminer situation du titre; 31 décembre 1998

(ii) Pas fait

2. Entre-prise avicole

Capacité de 60 000 poulets construite dans les années 1960. Fournit seulement 8% de la demande de pondeuses. Déficitaire. Il existe un potentiel commercial. Se trouve dans l’enceinte du MOA. Il est proposé de vendre le matériel.

L’entreprise continue d’être gérée par la Direction de l’élevage. Au début, un conseiller pour les questions de privatisation avait recommandé le transfert de l’entreprise à la NUL. Le Ministère est en train d’étudier la possibilité de la conserver aux fins de recherches sous l’égide de la Direction de la recherche. (fait partie du programme de liquidation)

Idem que 2003 (réouverture dans les situations d’urgence)

(iii) Conclure la vente ; 30 juin 1999

(iii) Pas fait

Actuellement, aucune action n’est recommandée, mais avec le risque de la grippe aviaire, il y aurait lieu de réévaluer l’avenir de cette entreprise.

(iv) Discuter avec Wool & Mohair Assoc et d’autres commerçants des plans de renforcement de la commercialisation de la laine ; Déc. 98

(iv) met

(v) Réaliser l’étude diagnostique pour déterminer le plan de désengagement ; 30 mars 99

(v) Fait

(vi) Discuter du plan de désengagement avec WMA et commencer l’exécution du plan ; 30 juin 1999

(vi) Partiellement fait

3. Commer-cialisation de la laine et du mohair

Gère 95 hangars de stockage de la laine, calibrage et emballage de la laine et du mohair avant sa commercialisation par l’intermédiaire de PE. Les objectifs d’amélioration du marché ne sont pas atteints, structure Al nécessaire pour remplir mandat. Sert de canal d’acheminement des subventions à l’association des producteurs de laine et de mohair, mais ne fournit que la moitié de la production.

Les négociations avec la LNWMGA continuent. Le principal facteur de blocage est le fait que l’association n’est pas en mesure de faire une proposition normale. Il a été demandé au LPMS d’aider l’association à rédiger le plan d’entreprise. (fait partie du programme de privatisation)

Idem que 2003

(vii) Achever le désengagement, décembre 1999

(vii) Pas fait

Le plan de désengagement devrait être parachevé.

(viii) Préparer l’inventaire détaillé des actifs et les états financiers de TOU ; décembre 98

(viii) Fait 4. Service des opérations techniques (TOU)

Forte pression sur les finances publiques. Prélèvement sur les ressources en devises. Elimine la concurrence du secteur privé. Provoque la distorsion des systèmes d’exploitation au détriment de l’emploi en subventionnant effectivement les opérations mécaniques et causant l’éviction des solutions

La vente aux enchères des tracteurs et du matériel et outillage se poursuit. Sur les 11 points de vente aux enchères identifiés, il reste seulement 3 et on espère que tout sera fini au plus tard fin août. Une part importante du matériel et des machines comprenant des tracteurs et des charrues, estimée à 1.530.516 M, a été vendue. (fait partie du

Idem que 2003

(ix) Préparer le plan de désengagement progressif assorti d’objectifs et de mesures intermédiaires pour discussion par la Revue annuelle conjointe des donateurs de l’APCBP; octobre 98

(ix) Fait

Il y aurait lieu d’exécuter le plan de désengagement progressif

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ANNEXE 8 Page 5 de 10

État Action Entreprise Lors de l’évaluation Juillet 2003 Mai 2006 Proposition/ échéance État Recommandation/ Observations

technologiques intermédiaires. Les ateliers ne supportent pas les opérateurs des machines privées. TOU est exploité de façon inefficace.

programme de liquidation) (x) Retrait progressif des opérations de TOU conformément au plan de désengagement progressif convenu ; décembre 2000

(x) Pas fait

(xi) Préparer le cadre de privatisation des services vétérinaires et des fournitures de médicaments, y compris les aspects juridiques ; 30 juin 1999

(xi) Pas fait

(xii) Organiser les consultations des parties prenantes, élaborer un programme d’aide aux vétérinaires privés et personnel assimilé, et commencer la formation des para-vétérinaires au plus tard en décembre 1999. Les para-vétérinaires devraient être opérationnels dans 5 districts au plus tard en décembre 2000 et 10 districts au plus tard en décembre 2001. Se retirer des zones desservies par les vétérinaires privés ; décembre 1999

(xii) Pas fait

5. Services vétérinaires

On compte sur les doigts de la main le nombre de vétérinaires privés ; ils travaillent généralement à temps partiel et sont en concurrence avec les vétérinaires qui appartiennent à la fonction publique.

Aucune décision n’a été prise parce que l’étude relative à la réforme et à la restructuration des services de santé animale qui sert de base aux décisions concernant l’avenir des services vétérinaires, n’a pas été finalisée. En revanche, la décision concernant l’avenir des cliniques vétérinaires a été prise fin 2003. (en cours de restructuration)

Idem que 2003

(xiii) Réaliser les objectifs concernant les actions des cliniques vétérinaires privées : 50 % en décembre 2000 au plus tard ; 50 % en décembre 2001 au plus tard.

(xiii) Pas fait

Le secteur de l’élevage au Lesotho est confronté à plusieurs problèmes. Sa privatisation s’impose pour améliorer son rendement et son efficacité.

6. Fermes étatiques 6.1 Ferme Mejametalana.

Produit des légumes bien au-dessous des capacités. La production subventionnée fausse le marché et évince le secteur privé. Soumis à la décision de la PU de vendre ou de céder à bail.

Le Cabinet a approuvé la recommandation concernant l’acheteur admis à acquérir l’entreprise. Cependant, l’approbation concerne le bail à long terme et non la vente au comptant. (fait partie du programme de privatisation)

La ferme a été cédée à bail aux investisseurs privés en décembre 2003.

Boucler l’opération au plus tard en juin 1999

Fait La ferme a enregistré des pertes de 600 000 M au cours des trois dernières années par suite de situations imprévues (inondations qui ont endommagé la pompe à eau et décès de l’agent foncier). Le contrat de bail devrait être un contrat favorisant le développement non un contrat commercial

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ANNEXE 8 Page 6 de 10

État Action Entreprise Lors de l’évaluation Juillet 2003 Mai 2006 Proposition/ échéance État Recommandation/ Observations

6.2 Ferme Ts’alitlama.

Produit des légumes bien au-dessous des capacités. La production subventionnée fausse le marché et évince le secteur privé. Soumis à la décision de la PU de vendre ou de céder à bail.

Les négociations avec les soumissionnaires présélectionnés ont été rompues au motif de renseignements insuffisants prouvant leur crédibilité. Le Mémorandum du Cabinet recommandant le bail et une nouvelle publicité est en cours de rédaction. (fait partie du programme de privatisation)

Idem que 2003 (Il n’y a pas plus d’information au sujet des cultures)

Boucler l’opération au plus tard en juin 1999

Pas fait Visité le mardi 9 mai 2006. La ferme est bien équipée (machines et maisons écologiques). Tous les matériels ne sont pas utilisés. Le matériel deviendra bientôt obsolète.

6.3 Ferme piscicole Ts’akholo.

Il n’y a ni alimentation en eau ni production. Le terrain se prête mieux au maraîchage.

Les structures ont été démantelées et vendues aux enchères. (fait partie du programme de liquidation)

Liquidé 1. Réaliser une étude de diagnostic rapide, 31 décembre 1998 2. Décision sur solution de rechange quant à l’utilisation, 31 mars 1999

1. Retiré 2. Fait

Étude diagnostique pas nécessaire pour cause de liquidation.

6.4 Ferme porcine.

Ne fonctionne pas à sa capacité en matière de fourniture de géniteurs ou de production de viande. La direction bute sur les problèmes de gestion financière. Exploite 37 % de sa capacité.

Les structures ont été démantelées et vendues aux personnes intéressées. Le terrain a été rendu au Ministère de la santé. (fait partie du programme de liquidation)

Liquidé 1. Achever l’étude diagnostique; 31 mars 1999 2. Soumettre à la PU pour vente ou bail et conclure la transaction au plus tard le 31 décembre 1999

1. Retiré 2. Fait

Étude diagnostique pas nécessaire pour cause de liquidation.

6.5 Élevage du mouton de Mokhotlong et Quthing.

Fermes de démonstration produisant des béliers pour la vente. Production au-dessous de la capacité. Pas de compte d’exploitation. N’atteint pas les objectifs. 3000 brebis nécessaires mais capital non disponible. Possibilités de bail.

Préparations en cours par le Ministère pour habiliter la LNWMGA à acquérir l’entreprise. (fait partie du programme de privatisation)

Idem que 2003 1. Examiner les options de fourniture du stock de géniteurs et le rôle de ces fermes d’élevage ; 31 septembre 1999 2. Conclure au plus tard le 31 décembre 1999

1. Pas fait 2. Pas fait

Une action positive de privatisation est nécessaire pour assurer l’efficacité de la production et de la commercialisation. En outre, le renforcement du rôle des associations dans l’économie est nécessaire.

6.6 Molimo Nthuse (Basotho) Pony Trekking Center.

Peut être vendu au comptant ou transféré à l’Office du tourisme.

Les négociations avec les soumissionnaires présélectionnés ont été rompues au motif de renseignements insuffisants prouvant leur crédibilité. Le Mémorandum du Cabinet recommandant le bail et une nouvelle publicité est en cours de rédaction. (fait partie du programme de privatisation)

Avec le Cabinet : un éventuel candidat a été identifié et recommandé au Cabinet.

Conclure au plus tard le 31 décembre 1999

Pas fait Suivi de la décision du Cabinet est nécessaire.

6.7 Thaba-Tseka Pony Center.

Possibilité de donner à bail ou de vendre l’installation.

Liquidé 1. Examiner les options de fourniture de géniteurs améliorés de poney ; 31 mars 1999 2. Préparer l’inventaire des actifs

1. Abandonné

2. met

Examen ou inventaire pas nécessaire pour cause de liquidation.

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ANNEXE 8 Page 7 de 10

État Action Entreprise Lors de l’évaluation Juillet 2003 Mai 2006 Proposition/ échéance État Recommandation/ Observations

et les états financiers; déterminer l’état des titres ; et conclure la transaction au plus tard le 30 juin 1999

6.8 Ferme laitière de Botsabelo.

Située dans la zone périurbaine. Ne convient peut-être pas à l’agriculture. Déjà soumise à la PU.

Liquidé Conclure vente au plus tard en décembre 1999

Fait Aucune autre action n’est nécessaire.

7. Centre de formation, FTC 5

Principales installations pour l’atteinte des objectifs. Ne fonctionne pas à pleine capacité ni pour la production ni pour la formation. Gestion financière inefficace.

Il a été décidé de transférer le FTC aux autorités locales.

Le Ministère l’a examiné et il ne sera pas privatisé

(i) Préparer et exécuter un plan de rationalisation de l’utilisation des centres ; 30 septembre 99 (ii) Préparer et commencer l’exécution d’un plan de commercialisation des centres; 31 octobre 99

(i) Pas fait (ii) Pas fait

Il y aurait lieu de subventionner ce centre de formation pour éviter les distorsions du marché.

8. Foresterie 8.1 Bois villageois

Un projet de loi sur les forêts est dans l’attente de l’approbation du Parlement. Le projet de loi contient les directives sur le transfert des bois villageois aux collectivités.

Le Ministère des forêts et de la récupération des terres travaille en ce moment à l’amélioration de la viabilité de l’entreprise.

(i) Consulter les collectivités ; 31 décembre 1998 (ii) Préparer et exécuter un calendrier précis pour le transfert des bois villageois aux ; 30 septembre 1999

(i) Pas fait (ii) Pas fait

8.2 Périmètres de vente des produits de la foresterie & Traitement des plantes.

- Les bois villageois sont prêts à être transférés aux collectivités, et attendent seulement que celles-ci reçoivent les plans de gestion, ce qui n’est pas encore le cas. - Les trois quarts des semis sont produits par le secteur privé et le quart restant par le gouvernement. L’État achète aux producteurs les semis au prix fixe de 1,2 M par plantule et les distribue gratuitement aux agriculteurs. Si l’État se retire de la vente des semis, le secteur privé peut prendre la relève et approvisionner le marché parce qu’il y a un surplus chaque année.

(i) Mettre à jour l’inventaire des actifs et les états financiers ; 30 juin 1999 (ii) Achever au plus tard le 31 décembre 1999

(i) Pas fait

(ii) Pas fait

Le Ministère de l’agriculture et le Ministère des forêts n’ont pas fourni les documents justificatifs L’achat à prix fixe des semis en vue de leur distribution gratuite revient à empêcher l’émergence future d’un marché des plants. Le risque est grand de voir les producteurs déserter le marché et se tourner vers d’autres activités lorsque le prix imposé sera inférieur au prix à la production. Nuages à l’horizon. L’État ferait bien de limiter son intervention à la recherche et l’information, laissant la partie commerciale aux producteurs.

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ANNEXE 8 Page 8 de 10

Autres questions de politique Élément État lors de l’évaluation État en mai 2006 Recommandations/

Observations IV. Autosuffisance alimentaire et sécurité alimentaire

La recherche de l’autosuffisance alimentaire s’est traduite par la mise en place d’un ensemble très coûteux de facilités de crédit, de subventions accordées aux facteurs de production agricoles, de services techniques d’appui et de soutien des prix. Des ENTREPRISES PARAPUBLIQUES ont été créées pour commercialiser les facteurs de production agricoles, les denrées de consommation courantes produites dans le pays, ainsi que pour réglementer le commerce des céréales, des haricots et des engrais. Durant les années 1980, ce rôle a été confié à Co-op Lesotho, une organisation commerçante faîtière détenant le portefeuille d’actions du GQL. Secouée par de graves problèmes de gestion financière, Co-op Lesotho s’est effondré en 1993 et traverse une période de restructuration qui la transformera en une coopérative normalement constituée mais échappant à toute ingérence de l’État dans ses affaires. L’arrêt des avantages financiers préférentiels accordés par le GOL à Co-op Lesotho est l’une des conditions de l’entrée en vigueur du prêt. Les politiques et stratégies interventionnistes notées aux paragraphes 3.3.3, 3.3.4 et 3.5.8 du rapport d’évaluation n’ont pas réussi à mener le Lesotho à l’autosuffisance alimentaire. Au contraire, les politiques antérieurement pratiquées dans le secteur des céréales de consommation courante ont augmenté l’insécurité alimentaire pour la grande majorité des ménages, ruraux et urbains confondus. Seule, quelques producteurs excédentaires très minoritaires ont tiré leur épingle du jeu. Les politiques de commercialisation passées se sont traduites par la distorsion des échanges et l’imposition de lourdes taxes implicites sur l’économie. Les subventions publiques accordées aux ENTREPRISES PARAPUBLIQUES ont opéré des ponctions sur les ressources publiques et aggravé le déficit budgétaire. La position relative de l’agriculture comme principale source du revenu des ménages s’est dépréciée. Toutefois, le secteur reste la plus grande source des moyens de subsistance, puisque 82 % de la population est classée comme rurale et engagée dans les activités agricoles. Le gouvernement continue de percevoir le secteur agricole comme le socle sur lequel reposent les perspectives de développement du pays. Maintenant que l’objectif stratégique antérieur d’autosuffisance alimentaire est hors de portée, la sécurité alimentaire du ménage devient la préoccupation essentielle, d’autant que la poursuite du premier, à travers le soutien de prix administrés par l’État, les contrôles des circuits de commercialisation, et les politiques de restriction à l’importation, ont été coûteuses et préjudiciables à la majorité de la population (en particulier les pauvres ruraux). Il est clairement apparu aux yeux du GOL que la sécurité alimentaire du ménage est un objectif stratégique plus pertinent.

Le gouvernement a changé son fusil d’épaule, abandonnant l’objectif de l’autosuffisance alimentaire au profit de la recherche de la sécurité alimentaire, devenue le fondement de la politique agricole du moment.

Le remplacement des importations et la promotion des exportations sont des outils dynamiques. La surveillance continue des positions concurrentielles des produits est importante pour pouvoir donner aux décideurs des conseils sur les mesures d’intervention indiquées. Ces mesures devraient amener les producteurs à décider de modifier leur dosage de production pour assurer une meilleure allocation de ressources. Il revient à l’État de mettre en place les mesures flexibles de nature à faciliter la circulation des ressources entre les différentes activités et à favoriser les avantages comparatifs et concurrentiels.

V. Accès à la terre et maintien dans les lieux

La Loi agraire de 1979 et les décrets d’application de 1980 instituent le bail emphytéotique, terres agricoles comprises, à concurrence de 90 ans. Bien que la Loi organise le régime des titres de propriété, les zones rurales vivent essentiellement sous l’emprise de la tradition, où la terre est donnée en usufruit par le Chef qui est le dépositaire des droits. Un autre grand problème en rapport avec la Loi est qu’elle n’a pas été clairement expliquée à la population, avec la conséquence qu’on l’applique au petit bonheur. Le régime foncier existant compromet

Le gouvernement est en train de modifier la Loi agraire en vigueur. La position des femmes sur la propriété foncière est à l’étude.

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ANNEXE 8 Page 9 de 10

Élément État lors de l’évaluation État en mai 2006 Recommandations/ Observations

l’utilisation efficace des terres de culture, contribue à l’érosion du sol et paralyse le secteur de l’élevage en causant le surpeuplement des parcours au-delà de leur capacité de charge.

VI. Rôle de la femme dans le développement agricole

La Loi foncière de 1979 n’a pas déterminé le rôle des femmes dans le développement agricole.

On s’efforce de modifier la Loi agraire dans le sens de l’amélioration de l’égalité des sexes.

VII. Rôle de l’État, des Universités, VIII. Des ONG, & du secteur privé dans la recherche agronomique

Les activités de recherche du MOA sont entreprises par la Division de la recherche agronomique (ARD). L’ARD produit, adapte, et transfère les technologies agricoles et les connaissances scientifiques et fournit les services nécessaires aux agriculteurs à vocation tant de subsistance que commerciale. Son champ d’intervention englobe les cultures végétales, l’élevage, les ressources naturelles, et les disciplines connexes. La Faculté d’agriculture (FOA) de la National University of Lesotho (NUL) conduit des activités de recherche limitées en plus des cours d’enseignement en agriculture. Des activités limitées d’essai variétal et de production de semences sont également menées par quelques organisations non gouvernementales (ONG) et compagnies privées sud-africaines.

Pas de changement majeur

IX. Réduction de la pauvreté

Si l’on sait que selon les estimations plus de 80 % de la population vit dans les zones rurales et 55 % tirent de l’agriculture leur source principale ou secondaire de revenu, la déréglementation du secteur agricole, la promotion de la croissance économique axée sur le secteur privé, et le soutien au développement rural, apparaissent comme des moyens potentiellement efficaces de s’attaquer aux racines de la pauvreté au Lesotho;

Le ratio de pauvreté élevé demeure un grand obstacle au développement économique du Lesotho.

Le gouvernement ne devrait pas lier son soutien aux pauvres aux prix, c.-à-d. fournir des subventions sans fausser les prix du marché. Cette politique renforcera le secteur privé et améliorera son rôle dans la création d’emplois et l’amélioration des revenus ruraux.

X. Emploi et revenus des ruraux

Face aux possibilités limitées de création d’entreprises, l’agriculture restera pour beaucoup une source majeure d’emplois, et la création d’emplois dans ce secteur restera un important objectif à atteindre. Les politiques qui encouragent les techniques à forte intensité de main-d’œuvre et les activités efficaces de production et de transformation à petite échelle des produits agricoles, représentent un moyen efficace d’exploiter le potentiel de création d’emplois dans le secteur agricole. Aux yeux du GOL la promotion du secteur privé peut permettre d’augmenter les possibilités d’emplois. Il donne la priorité à la formation des personnes privées en vue d’améliorer leurs compétences entrepreneuriales et de minimiser leur dépendance à l’égard de l’emploi dans le secteur public.

La politique et la réglementation ne sont toujours pas favorables à la promotion d’un environnement propice au développement du secteur privé. Cela a affecté le rôle du secteur privé dans la création d’un nombre accru d’emplois, notamment dans les zones rurales.

Permettre au secteur privé de jouer un rôle plus efficace dans l’amélioration de l’emploi et des revenus est défi majeur que le GOL doit de relever. Un programme de réformes stratégiques durables et transparentes sera l’instrument de réalisation de ces objectifs.

XI. Coordination des donateurs

Il n’y a pas de coordination réelle ou concrète des donateurs. Le même problème existe dans la plupart des autres pays.

Le gouvernement peut prendre l’initiative d’organiser davantage de réunions et d’ateliers entre les donateurs.

XII. Renforcement des capacités du secteur privé et formation des compétences en gestion d’entreprise

Durant ces dernières décennies, le gouvernement a directement participé à la production, à la commercialisation, et au conditionnement de la plupart des produits et des facteurs de production agricoles, limitant ainsi gravement la participation du secteur privé à ces activités. Les prix des produits agricoles étaient stabilisés par la réglementation et le contrôle des prix, les exportations et importations. On estime que 50 % des entreprises étatiques sont déficitaires et souffrent de mauvaise gestion. Ces entreprises ont également reçu

Le programme de privatisation et le rôle du secteur privé dans le développement économique sont un sujet de discussion qui mérite de retenir l’attention. Il n’y a pas de millionnaires au Lesotho, mais les opérateurs économiques sont prêts à prendre leurs responsabilités. S’il est vrai que l’environnement économique n’est pas encore prêt à recevoir

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Élément État lors de l’évaluation État en mai 2006 Recommandations/ Observations

d’importantes subventions publiques au fil des ans. Leurs pratiques inefficaces et non commerciales ont imposé à l’État des obligations financières considérables, contribuant ce faisant à l’augmentation des dépenses publiques. Soucieux de promouvoir une croissance économique tirée par le secteur privé, et de réduire très fortement les transferts budgétaires sous la forme des subventions implicites que les entreprises semi-publiques recevaient, le GOL a décidé de privatiser diverses entreprises appartenant à l’État, à l’exception de celles qui sont dans les secteurs de la recherche et de la vulgarisation. L’élimination des contraintes d’ordre stratégique à la participation du secteur privé aux circuits d’approvisionnement et de distribution de la grande majorité des facteurs de production et des services agricoles constitue l’une des conditions de déblocage du prêt.

le secteur privé, le gouvernement a les outils nécessaires pour créer l’environnement de nature à encourager le développement d’un tel secteur. Il lui reste seulement à faciliter la tâche au secteur privé pour lui permettre de franchir le pas. Au lieu de cela, le gouvernement continue de soutenir les entreprises semi-publiques, laissant intacte la méfiance qui l’oppose au secteur privé.

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ANNEXE 9 Page 1 de 4

Survol des données sur l’économie du Lesotho Le Lesotho est un tout petit pays de moins de 2 millions d’habitants, alors que l’Afrique subsaharienne compte plus de 600 millions d’habitants, et le Continent tout entier plus de 800 millions d’habitants. Durant la période 1998 – 2003, le Lesotho a consommé plus de nourriture par tête d’habitant que l’Afrique subsaharienne et l’Afrique tout entière pour ce qui concerne les céréales (234,5 – 245,1 kg/an), le sucre et les édulcorants (16,2 – 15,8 kg/an), et la viande (16 – 15,5 kg/an), en comparaison avec (118-123 kg/an) et (144 – 146 kg/an) de céréales, (9,5 -11 kg./an) et (14,5 – 15,8 kg/an) de sucre et édulcorants, et (11 – 11,4 kg/an) et (14,2 – 14,8 kg/an) de viande pour l’Afrique subsaharienne et l’Afrique tout entière respectivement. Durant la même période, le Lesotho a consommé moins de nourriture par tête d’habitant que l’Afrique subsaharienne et l’Afrique tout entière pour ce qui concerne les racines riches en amidon (45,0 – 48,7 kg/an), les légumineuses (8,8 – 7,4 kg/an), l’huile végétale (2,9 – 3,0 kg/an), les légumes (23,1 – 8,5 kg/an), les fruits – vin non compris (17,6 – 14,3 kg/an), et le lait beurre non compris (17,4 – 15,6 kg/an), en comparaison avec (162,3- 159,7 kg/an) et (130,5 – 130,3 kg/an) de racines riches en amidon, (10,0 –9,6 kg./an) et (9,1 – 9,0 kg/an) de légumineuses, (7,3 – 7,6 kg./an) et (8,2 – 8,3 kg/an) d’huile végétale, (33,0 – 32,4 kg./an) et (52,9 – 54,0 kg/an) de légumes, (52,5 – 48,3 kg./an) et (54,7 – 52,9 kg/an) de fruits – vin non compris, et (27,5 – 29,5 kg/an) et (35,0 – 38,0 kg/an) de lait beurre non compris pour l’Afrique subsaharienne et l’Afrique tout entière respectivement. En conclusion, il y aurait lieu d’examiner attentivement la consommation alimentaire du Lesotho, étant donné qu’elle reflète les niveaux de revenu dans le pays, dont l’amélioration modifierait les tendances de la consommation alimentaire nationales.

Page 61: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 9 Page 2 de 4

Lesotho: Disponibilités alimentaires et disponibilités alimentaires par tête d’habitant, 1998-2003 Nombre de calories

Lesotho Afrique subsaharienne Afrique Disponibilités alimentaires par habitant Disponibilités alimentaires par habitant Disponibilités alimentaires par habitant Année

Produits d’origine végétale

Produits d’origine animale

Total général

Produits d’origine végétale

Produits d’origine animale

Total général

Produits d’origine végétale

Produits d’origine animale

Total général

1998 2,432 118 2,550 2,041 138 2,179 2,232 170 2,402 1999 2,455 117 2,572 2,053 138 2,191 2,239 172 2,410 2000 2,477 114 2,591 2,051 140 2,191 2,233 176 2,409 2001 2,505 114 2,619 2,062 141 2,203 2,246 175 2,421 2002 2,515 114 2,629 2,063 142 2,205 2,247 176 2,423 2003 2,512 114 2,626 2,077 141 2,218 2,259 178 2,437

Céréales - Bière non comprise Lesotho Afrique subsaharienne Afrique

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Année

1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories

1998 411 234.5 1966 68,161 118.1 1,010 109,218 144.2 1,217

1999 417 235.8 1986 70,528 119.1 1,019 111,732 144.2 1,219

2000 427 239.2 2019 72,301 119.1 1,019 113,533 143.2 1,211

2001 432 240.8 2047 74,179 119.3 1,022 116,688 143.9 1,218

2002 438 243.5 2050 75,928 119.2 1,021 119,148 143.8 1,217 2003 442 245.1 2066 80,417 123.3 1,039 123,826 146.2 1,229

Racines amylacées Lesotho Afrique subsaharienne Afrique

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Année

1000 t kg/an. Nombre de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre de calories

1998 79 45.0 83 93,688 162.3 432 98,837 130.5 343

1999 83 47.0 86 97,193 164.2 436 102,170 131.8 346

2000 88 49.2 90 98,478 162.3 433 103,762 130.9 345

2001 88 48.9 90 101,136 162.6 434 106,407 131.3 346

2002 88 48.8 89 101,793 159.8 427 107,440 129.6 342 2003 88 48.7 89 104,184 159.7 427 110,373 130.3 343

Sucre & édulcorants Lesotho Afrique subsaharienne Afrique

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Année

1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories

1998 28 16.2 159 5,459 9.5 92 11,004 14.5 141

1999 28 16.1 158 5,486 9.3 90 11,207 14.5 141

2000 28 15.9 156 5,924 9.8 95 11,995 15.1 147

2001 28 15.8 156 6,591 10.6 103 12,573 15.5 151

2002 28 15.8 155 6,864 10.8 104 12,817 15.5 150 2003 28 15.8 155 7,149 11.0 106 13,355 15.8 153

Le Lesotho importe tous ses approvisionnements en sucre et édulcorants

Page 62: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 9 Page 3 de 4

Lesotho : Disponibilités alimentaires et disponibilités alimentaires par habitant, 1998-2003 (suite) Légumineuses

Lesotho Afrique subsaharienne Afrique Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Année

1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories

1998 15 8.8 81 5,789 10.0 93 6,889 9.1 85

1999 15 8.7 80 5,772 9.8 90 6,886 8.9 83

2000 12 6.9 64 6,132 10.1 94 7,230 9.1 85

2001 14 7.5 69 6,085 9.8 91 7,297 9.0 84

2002 15 8.2 76 6,320 9.9 92 7,595 9.2 85 2003 13 7.4 68 6,247 9.6 89 7,615 9.0 84

Huiles végétales Lesotho Afrique subsaharienne Afrique

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Année

1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories

1998 5 2.9 70 4,186 7.3 174 6,228 8.2 198

1999 5 2.9 69 4,438 7.5 180 6,458 8.3 201

2000 5 2.8 69 4,399 7.2 174 6,419 8.1 195

2001 5 2.8 68 4,542 7.3 176 6,658 8.2 198

2002 6 3.1 76 4,761 7.5 180 6,871 8.3 200 2003 5 3.0 73 4,956 7.6 183 7,067 8.3 201

Légumes Lesotho Afrique subsaharienne Afrique

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Année

1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories

1998 40 23.1 13 19,024 33.0 24 40,042 52.9 37

1999 39 22.3 12 19,794 33.4 25 42,520 54.9 38

2000 39 21.6 12 20,066 33.1 25 43,384 54.7 38

2001 39 21.5 12 20,456 32.9 25 42,915 52.9 37

2002 17 9.6 6 20,634 32.4 24 44,643 53.9 37 2003 15 8.5 5 21,135 32.4 24 45,768 54.0 37

Fruits – vin non compris Lesotho Afrique subsaharienne Afrique

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Année

1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories

1998 31 17.6 22 30,292 52.5 92 41,417 54.7 93

1999 31 17.4 22 30,484 51.5 90 42,422 54.7 93

2000 30 16.8 21 30,272 49.9 87 42,675 53.8 92

2001 30 16.7 21 30,848 49.6 87 43,167 53.2 91

2002 28 15.7 19 31,640 49.7 87 44,870 54.1 93 2003 26 14.3 18 31,503 48.3 85 44,789 52.9 91

Page 63: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 9 Page 4 de 4

Lesotho : Disponibilités alimentaires et disponibilités alimentaires par habitant, 1998-2003 (suite)

Viande Lesotho Afrique subsaharienne Afrique

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Année

1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories

1998 28 15.6 73 6,354 11.0 54 10,779 14.2 68

1999 28 16.1 74 6,558 11.1 54 11,234 14.5 69

2000 28 15.5 72 6,781 11.2 55 11,907 15.0 71

2001 28 15.6 72 6,977 11.2 55 11,764 14.5 70

2002 28 15.5 72 7,271 11.4 56 12,190 14.7 70 2003 28 15.5 72 7,454 11.4 55 12,529 14.8 70

Lait - Beurre non compris Lesotho Afrique subsaharienne Afrique

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Disponibilités alimentaires

Disponibilités alimentaires par habitant

Année

1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories 1000 t kg/an. Nombre

de calories

1998 31 17.4 30 15,876 27.5 50 26,511 35.0 59

1999 27 15.4 27 16,322 27.6 50 26,908 34.7 59

2000 28 15.7 27 17,363 28.6 52 28,544 36.0 61

2001 28 15.6 27 18,072 29.1 52 29,997 37.0 63

2002 28 15.6 27 18,982 29.8 54 31,181 37.6 64

2003 28 15.6 27 19,260 29.5 53 32,214 38.0 65 Source: Site web de la FAO, FAOSTAT

Tableau X Population du Lesotho, Afrique subsaharienne et Afrique, 1993 - 2003

Population (000')

Année Lesotho Afrique subsaharienne Afrique

1998 1,751 577,318 757,339 1999 1,770 592,003 774,960 2000 1,785 606,843 792,736 2001 1,794 621,865 810,700 2002 1,800 637,053 828,830 2003 1,802 652,423 847,129

Source: Site web de la FAO, FAOSTAT

Page 64: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 10 Page 1 de 2

Matrice des recommandations et des mesures de suivi Principales constatations & conclusions Leçons tirées/ Recommandations Mesures de suivi Responsable Formulation et justification du projet

Le PASA est une sous-composante d’un projet plus vaste – le Projet de renforcement des capacités en matière de politique agricole (APCBP), comprenant le volet Balance des paiements (BDP) et la composante Privatisation et désengagement. L’objet du projet était : 1) le renforcement des compétences du secteur privé en gestion des entreprises agricoles et le renforcement des capacités de celles-ci, 2) le renforcement du processus de privatisation des entreprises PARAPUBLIQUES du secteur agricole, et 3) la libéralisation de la commercialisation et des prix agricoles.

- Il y aurait lieu de surveiller et de superviser

attentivement les sous-projets pour lier leurs résultats aux résultats globaux du projet plus vaste.

- Le gouvernement doit faire preuve d’esprit d’initiative en ce qui concerne l’établissement des points de référence des questions de politique

- Il y aurait lieu de décrire avec précision et de garantir la contribution du gouvernement au début du projet.

- Il y aurait lieu de clarifier les rôles et la réglementation de la Banque au début du projet.

- Il y aurait lieu d’examiner périodiquement les priorités du gouvernement en vue des modifications éventuelles.

- La coordination des donateurs s’impose.

C’est une question non résolue persistante. - Le gouvernement doit participer activement

aux phases de préparation et d’évaluation. - Au stade de l’évaluation, le gouvernement

doit déposer une partie de la contribution en liquide dans un compte bancaire distinct.

- Les sessions de formation et les ateliers doivent être utilises pour améliorer les compétences en matière d’exécution.

- La participation et l’apport du gouvernement aux stades de la préparation et de l’évaluation est très importante

- Gouvernement

et donateurs - Equipes de

préparation et d’évaluation

- Le responsable du projet FAD doit surveiller le mouvement du compte bancaire

- CEP - Equipes de

préparation et d’évaluation

Exécution du projet - Plusieurs (6) missions de supervision, mais il n’y a pas

de suivi aux constatations et aux recommandations - Manque de communication et de confiance ente le

personnel de la Banque et les représentants du gouvernement

- Manque de compétences en gestion et travail d’équipe

de la part des fonctionnaires gouvernementaux. - Changements des priorités du gouvernement durant

l’exécution - Manque de connaissances au sujet des projets au niveau

inférieur de l’exécution. - Manque d’information du public concernant les succès

enregistrés

- Les missions de supervision sont des outils

permettant d’obtenir des renseignements pour soit confirmer les plans d’exécution soit les modifier.

- Le personnel de la Banque et les représentants du gouvernement ne devraient pas avoir des rapports conflictuels ou de méfiance comme dans un scénario d’enquête policière, mais plutôt entretenir des relations plus interactives et constructives.

- La modicité des salaires chasse le personnel qualifié de la fonction publique, tandis que les agents nouvellement recrutés manquent d’expérience. Ce problème persistant existe partout.

- Les priorités changent parfois durant l’exécution ; cette question mérite de retenir l’attention.

- Problème de centralisation : tout est géré par la direction centrale.

- Séparation entre les parties du projet aux échelons

inférieurs du processus d’exécution

- Examiner les recommandations des missions

de supervision antérieures au début de chaque nouvelle mission.

- Orientation du personnel de la Banque avant le commencement de leurs activités et des réunions informelles et/ou des ateliers avant le démarrage de chaque projet.

- Donner à la direction, de temps à autre, une

formation en travail d’équipe pour surmonter ce problème

- Examiner régulièrement les priorités du

gouvernement - Encourager le gouvernement à déléguer une

partie des décisions ayant trait à la planification et l’exécution sur le terrain

- Ateliers et séminaires durant l’exécution pour le partage des expériences réussies entre

- Gouvernement

et donateurs - Responsable du

projet - CEP - CEP - Responsable de

projet

Page 65: FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 10 Page 2 de 2

Principales constatations & conclusions Leçons tirées/ Recommandations Mesures de suivi Responsable différents organes d’exécution/départements et personnel de la Banque

- Responsable de projet

Respect des conditions du prêt - 14 mois de retard dans le démarrage du projet. - Manque d’accord entre la Banque et le gouvernement

sur les réformes stratégiques convenues dans le cadre du projet

- Le gouvernement n’a pas continue de remplir les

conditions du prêt relatives à la deuxième tranche. - Les conditions relatives à l’utilisation de l’argent de la

1ère tranche ne sont pas adaptées à la situation du Lesotho. Le secteur privé du Lesotho n’a pas de problème de devises (rand), parce que toutes les exportations et importations du pays passent par l’Afrique du Sud.

- La Banque devrait commencer ses missions de

supervision suffisamment tôt - Le gouvernement n’a pas examiné attentivement le

programme des réformes stratégiques. L’examen des références politiques et de leurs indicateurs devrait être un processus continu dans chaque mission de supervision

- Changements probables des priorités du gouvernement durant l’exécution du projet

- Il est recommandé que le Lesotho garde l’argent de 1 ère tranche (1,78 m UC) et renégocie avec la Banque les conditions de son utilisation.

- Missions de supervision régulières à partir de

la première année du projet - Participation accrue du gouvernement dans

la formulation des références politiques ; et examens plus fréquents des priorités du gouvernement durant l’exécution du projet.

- Réunions régulières (annuelles ou semestrielles) avec les hauts fonctionnaires du gouvernement pour examiner les priorités

- Nécessité d’organiser une/des réunion (s) pour examiner les changements proposés dans les conditions d’utilisation de la 1ère tranche.

- Responsable de

projet - Responsable de

projet & CEP - CEP - BAD & GOL

Évaluation de la performance et des résultats du projet Il n’y a pas d’évaluation régulière de la performance du projet:

- Examen à mi-parcours en 200? - Deux rapports d’audit, un seul soumis à la Banque en

2002 et l’autre qui est toujours à l’état de projet n’est pas disponible

- De nombreux (9) rapports sur l’état d’avancement ont été préparés pendant la durée de vie du projet, mais il n’y a pas de mesures de suivi aux recommandations.

- L’unité de S & E est un très important outil de

gestion, qui peut fournir une aide considérable à la mission de supervision et à d’autres missions

- Les projets devraient former le personnel

gouvernemental dans le domaine de l’exécution du S & E concernant tous les projets des donateurs pour assurer impartialité et neutralité. Lorsque le projet sent un manque d’impartialité dans le rapport de S & E, il peut faire appel à l’arbitrage d’une société internationale.

Equipe de planification du projet BAD

Durabilité Très rares sont les activités durables que l’on a trouvé dans le projet telles que :

- l’entreprise publique cédée à bail au secteur privé, et - la formation destinée aux entreprises privatisées (aucune

documentation ne permet de suivre à la trace ces employés après leur départ de la fonction publique)

Le projet devrait faire montre de flexibilité pour faire plus de place aux activités durables en leur donnant davantage de ressources.

Donner des ressources à l’unité du S & E pour suivre à la trace les employés formés après leur retraite anticipée.

- CEP,

Responsable de projet, et Gouvernement