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6 Immobilier 24 heures | Mercredi 19 octobre 2016 Immobilier 7 24 heures | Mercredi 19 octobre 2016 Foncia Domicim «Nous voulons consolider notre position sur le marché suisse» Le plus grand réseau d’agences immobilières de Suisse romande se prépare à aborder le marché alémanique ainsi que les segments du luxe et des bureaux Fabrice Breithaupt D epuis cet été, l’impor- tant groupe d’immobi- lier européen Foncia est propriété du fonds suisse Partners Group, basé à Zoug. Celui-là a racheté Foncia à la société d’investissement fran- çaise Eurazeo et au fonds d’investis- sement britannique Bridgepoint, qui avaient eux-mêmes acquis l’entité en 2011 (lire ci-contre). La transaction, d’un montant de 1,833 milliard d’euros, soit plus de 2 milliards de francs suisses, a été entérinée officiel- lement en date du 30 septembre. Quel va être l’impact de ce change- ment capitalistique sur l’organisation et la stratégie du groupe Foncia, mais aussi et surtout sur celles de sa filiale suisse, Domicim? Interview d’An- thony Collé, président du conseil d’administration de Foncia Domicim Suisse. Le suisse Partners Group est le nouveau propriétaire du groupe Foncia, dont Domicim dans notre pays. Quel est l’intérêt pour ce fonds d’investissement de racheter un groupe d’immobilier? Certainement pour bénéficier de la transformation du secteur. Tous les spécialistes s’accordent à le dire: le marché des services immobiliers (gé- rance et courtage) sera le secteur le plus impacté par la révolution numé- rique ces dix prochaines années. Foncia est le leader de cette transfor- mation en France. En Suisse, la fu- sion entre Foncia et Domicim (ndlr: lire ci-contre) ainsi que la reprise d’autres acteurs, comme dernière- ment Brolliet SA à Genève ou Duc- Sarrasin & Cie SA en Valais, s’inscri- vent dans une logique de consolida- tion plus que de croissance. Car d’ici à dix ans ce sont les groupes financiè- rement solides et les plus perfor- mants qui domineront le marché, mais aussi et surtout qui disposeront des plates-formes de vente ou de ges- tion le plus innovantes. Bon nombre de grands professionnels n’ont pas encore compris que l’ubérisation des services immobiliers pourrait tout simplement sonner le glas de leurs entreprises. Partners Group a donc choisi d’investir dans celui qui pourra, demain, devenir le leader en Europe et se mesurer aux nouveaux acteurs globaux. Qu’est-ce que cela va changer pour Domicim en Suisse? Partners Group devrait nous appor- ter des moyens nouveaux et impor- tants. Cela devrait se traduire de deux manières différentes. D’abord, sur le plan des nouvelles technolo- gies: Domicim devrait bénéficier et faire bénéficier à ses clients de nou- veaux outils de gestion. Il devrait pro- poser également de nouvelles presta- tions en matière de courtage ou de négoce d’énergie: en France déjà, Foncia propose à ses clients de leur vendre de l’énergie, qu’il achète par ailleurs en leur offrant des tarifs infé- rieurs de 15 à 35% à ceux des fournis- seurs traditionnels; cela devrait être prochainement le cas en Suisse aussi. Ensuite, Partners Group va nous aider à nous développer dans le reste du pays. Ce rachat intervient une année après la fusion, dans notre pays, de Foncia Suisse avec Domicim. N’est-ce pas compliqué à gérer? La fusion Foncia Suisse-Domicim n’a pas été simple à réaliser, les cultures d’entreprise des deux groupes étant différentes, mais le processus touche aujourd’hui à sa fin. Cela dit, Partners Group est une entreprise suisse et cela rassure les collaborateurs et les clients de Domicim dans notre pays, comme d’ailleurs aussi dans le reste du groupe Foncia en Europe (ndlr: Foncia est présent en France, en Suisse, en Allemagne et en Belgique), les Suisses étant vus comme des gens sérieux. Vous ambitionnez de vous développer en Suisse alémanique. Avez-vous des vues plus précises? Nous sommes intéressés par l’acqui- sition d’une ou de plusieurs ensei- gnes, notamment des sociétés de ser- vices immobiliers aux propriétaires institutionnels. Lesquelles, par exemple? Nous ne communiquons pas actuelle- ment sur ce point. Vous ambitionnez de vous étendre en Suisse alémanique, alors que vous avez réduit votre présence en Suisse romande. En effet, lors de la fusion entre Foncia Suisse et Domicim en 2015, l’entité fusionnée comptait plus de 30 agences dans notre région. Mais elle n’en aligne plus que 24 aujourd’hui (voir la carte ci-contre). Pourquoi? Est-ce une conséquence du rachat par Partners Group? Pas du tout. Cette restructuration du réseau en Suisse romande fait suite à la fusion entre Foncia Suisse et Domi- cim l’an passé. Il est apparu que le nouveau réseau comptait dans certai- nes villes des agences doublons, au nombre d’une dizaine au total. Nous avons donc décidé de fusionner cel- les-là. D’où le fait que nous comptons 24 unités aujourd’hui. Cette restructuration, manifestement discrète, a-t-elle entraîné des licenciements en Suisse romande? Non, aucun. Le personnel des agen- ces supprimées a été regroupé dans les unités conservées. L’immobilier de luxe n’est pas votre core business. Mais est-ce que cela pourrait changer avec Partners Group? Cela va changer, en effet, mais pas en raison du rachat de Foncia par Par- tners Group. Cette ambition est dans notre pipeline de projets depuis la fusion entre Foncia Suisse et Domi- cim. Nous réfléchissons actuellement avec Brolliet SA à créer un réseau spécialisé dans l’immobilier de pres- tige en Suisse. Mais, ici aussi, nous ne pouvons pas en dire plus pour l’ins- tant. L’immobilier commercial n’est pas non plus votre cœur de métier. Est-ce qu’ici aussi votre stratégie pourrait évoluer? Oui. C’est également pour cela que nous cherchons à acquérir une ou des sociétés de services immobiliers aux propriétaires institutionnels, car les gérances institutionnelles sont égale- ment actives dans le segment des bu- reaux. Cela pourrait donc nous facili- ter la pénétration de ce segment de marché. Globalement, que ce soit dans le résidentiel, l’institutionnel, le luxe et le commercial, nous voulons consolider notre position sur le mar- ché suisse. La Suisse alémanique (ici Bâle) intéresse Domicim. Le groupe romand entend racheter plusieurs enseignes actives sur ce marché. KEYSTONE U L’enseigne Foncia est fondée en 1972, alors sous le nom de Franco- Suisse de Gestion, par l’homme d’affaires suisse Jacky Lorenzetti. Foncia se développe ensuite largement par acquisition. L’enseigne passe plus tard entre différentes mains. En 2007, elle est rachetée par le groupe français Banque Populaire (BPCE). En 2011, BPCE cède 80% de ses parts à la société d’investissement française Eurazeo et au fonds d’investisse- ment britannique Bridgepoint. En 2014, ceux-là acquièrent les 20 derniers pour cent que possède BPCE et deviennent actionnaires uniques (50% chacun). Avant de céder à leur tour, en 2016, leur participation respective au fonds suisse Partners Group, basé à Zoug. Foncia est aujourd’hui présent en Suisse, France, Allemagne et Belgique. Le groupe aligne, au total, plus de 500 agences immobilières et 8000 collaborateurs. Son chiffre d’affaires en 2015 se monte à 696 millions d’euros. En Suisse, Foncia a fusionné avec le groupe romand Domicim en 2015. L’entité ainsi créée s’est rebaptisée en Domicim au printemps de 2016. Elle a racheté cet été la régie genevoise Brolliet SA (présente à Genève et à Nyon) et le valaisan Duc-Sarrasin & Cie SA (bureaux à Martigny et à Sierre). Domicim compte actuellement, au total, 24 agences en Suisse romande (soit le plus grand réseau de la région), qui emploient près de 450 collabora- teurs et près de 600 avec Brolliet SA. L’enseigne revendique détenir 10% de parts de marché en Suisse romande (avec Brolliet SA). La gérance locative et l’administration de PPE comptent pour 60% du chiffre d’affaires du groupe, le courtage pour 30% et les autres activités pour 10% environ. Le montant de ses états locatifs sous gestion atteint plus de 600 millions de francs et plus de 800 millions de francs avec Brolliet SA. Domicim indique avoir réalisé plus de 500 transactions de ventes (hors Brolliet) et un chiffre d’affaires supérieur à 55 millions de francs d’honoraires (hors Brolliet SA) en 2015. Un fondateur suisse U Domicim va bientôt être dirigé par un nouveau CEO, ont appris en primeur 24 heures et la Tribune de Genève. Dès le 1 er novembre, Olivier Peyrot remplacera Laurent Staffelbach à son poste. Olivier Peyrot, 49 ans, a notamment travaillé pendant plus de vingt ans au sein du groupe romand d’origine genevoise Naef & Cie en qualité d’associé et de codirecteur général. Laurent Staffelbach, 61 ans, a intégré Foncia Suisse-Domicim au moment de la fusion des deux entités. Ce Lausannois d’origine biennoise, architecte de formation, avait auparavant œuvré treize ans à la tête de la stratégie immobilière de mise en valeur des friches ferroviaires appartenant aux CFF. Pourquoi ce changement? «Laurent Staffelbach est un homme de projet. Il a été nommé CEO pour réaliser la fusion entre Foncia Suisse et Domicim en 2015. Cette étape difficile est aujourd’hui achevée, ou presque», explique, lapidaire, Anthony Collé, président du conseil d’administration de Foncia Domicim Suisse. Olivier Peyrot Directeur général de Domicim dès le 1 er novembre Anthony Collé président du conseil d’adminis- tration de Foncia Domicim Suisse «Le marché des services immobiliers sera le secteur le plus impacté par la révolution numérique» Un nouveau directeur général Le réseau d’agences Domicim Lausanne Echallens Vevey Montreux Nyon Aigle Le Bouveret Neuchâtel La Chaux-de-Fonds Delémont Fribourg Le Locle Morges Bienne/Biel Leysin Martigny Sion Bulle Payerne Romont Châtel-Saint-Denis Monthey G. LAPLACE. SOURCE: DOMICIM. Orbe Yverdon

Foncia Domicim «Nous voulons consolider notre … · 6 Immobilier 24 heures | Mercredi 19 octobre 2016 24 heures | Mercredi 19 octobre 2016 Immobilier 7 Foncia Domicim «Nous voulons

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6 Immobilier 24 heures | Mercredi 19 octobre 2016 Immobilier 724 heures | Mercredi 19 octobre 2016

Foncia Domicim

«Nous voulons consolider notre position sur le marché suisse»Le plus grandréseau d’agences immobilièresde Suisse romandese prépare à aborderle marché alémanique ainsi que les segmentsdu luxe et des bureaux

Fabrice Breithaupt

Depuis cet été, l’impor-tant groupe d’immobi-lier européen Fonciaest propriété du fondssuisse Partners Group,

basé à Zoug. Celui-là a racheté Fonciaà la société d’investissement fran-çaise Eurazeo et au fonds d’investis-sement britannique Bridgepoint, quiavaient eux-mêmes acquis l’entité en2011 (lire ci-contre). La transaction,d’un montant de 1,833 milliardd’euros, soit plus de 2 milliards defrancs suisses, a été entérinée officiel-lement en date du 30 septembre.

Quel va être l’impact de ce change-ment capitalistique sur l’organisationet la stratégie du groupe Foncia, maisaussi et surtout sur celles de sa filialesuisse, Domicim? Interview d’An-thony Collé, président du conseil d’administration de Foncia DomicimSuisse.

Le suisse Partners Group est le nouveau propriétaire du groupe Foncia, dont Domicim dans notre pays. Quel est l’intérêt pour ce fonds d’investissement de racheter un groupe d’immobilier?Certainement pour bénéficier de latransformation du secteur. Tous lesspécialistes s’accordent à le dire: lemarché des services immobiliers (gé-rance et courtage) sera le secteur leplus impacté par la révolution numé-rique ces dix prochaines années.Foncia est le leader de cette transfor-mation en France. En Suisse, la fu-sion entre Foncia et Domicim (ndlr:lire ci-contre) ainsi que la reprised’autres acteurs, comme dernière-ment Brolliet SA à Genève ou Duc-Sarrasin & Cie SA en Valais, s’inscri-vent dans une logique de consolida-tion plus que de croissance. Car d’icià dix ans ce sont les groupes financiè-rement solides et les plus perfor-mants qui domineront le marché,mais aussi et surtout qui disposeront

des plates-formes de vente ou de ges-tion le plus innovantes. Bon nombrede grands professionnels n’ont pasencore compris que l’ubérisation desservices immobiliers pourrait toutsimplement sonner le glas de leursentreprises. Partners Group a doncchoisi d’investir dans celui quipourra, demain, devenir le leader enEurope et se mesurer aux nouveauxacteurs globaux.

Qu’est-ce que cela va changer pour Domicim en Suisse?Partners Group devrait nous appor-ter des moyens nouveaux et impor-

tants. Cela devrait se traduire dedeux manières différentes. D’abord,sur le plan des nouvelles technolo-gies: Domicim devrait bénéficier etfaire bénéficier à ses clients de nou-veaux outils de gestion. Il devrait pro-poser également de nouvelles presta-tions en matière de courtage ou denégoce d’énergie: en France déjà,Foncia propose à ses clients de leurvendre de l’énergie, qu’il achète parailleurs en leur offrant des tarifs infé-rieurs de 15 à 35% à ceux des fournis-seurs traditionnels; cela devrait êtreprochainement le cas en Suisse aussi.Ensuite, Partners Group va nous

aider à nous développer dans le restedu pays.

Ce rachat intervient une année après la fusion, dans notre pays, de Foncia Suisse avec Domicim. N’est-ce pas compliqué à gérer?La fusion Foncia Suisse-Domicim n’apas été simple à réaliser, les culturesd’entreprise des deux groupes étantdifférentes, mais le processus toucheaujourd’hui à sa fin. Cela dit, PartnersGroup est une entreprise suisse etcela rassure les collaborateurs et lesclients de Domicim dans notre pays,comme d’ailleurs aussi dans le restedu groupe Foncia en Europe (ndlr:Foncia est présent en France, enSuisse, en Allemagne et en Belgique),les Suisses étant vus comme des genssérieux.

Vous ambitionnez de vous développer en Suisse alémanique. Avez-vous des vues plus précises?Nous sommes intéressés par l’acqui-sition d’une ou de plusieurs ensei-gnes, notamment des sociétés de ser-vices immobiliers aux propriétairesinstitutionnels.

Lesquelles, par exemple?Nous ne communiquons pas actuelle-ment sur ce point.

Vous ambitionnez de vous étendre en Suisse alémanique, alors que vous avez réduit votre présence en Suisse romande. En effet, lors de la fusion entre Foncia Suisse et Domicim en 2015, l’entité fusionnée comptait plus de 30 agences dans notre région. Mais elle n’en aligne plus que 24 aujourd’hui (voir la carte ci-contre). Pourquoi? Est-ce une conséquence du rachat par Partners Group?Pas du tout. Cette restructuration duréseau en Suisse romande fait suite àla fusion entre Foncia Suisse et Domi-cim l’an passé. Il est apparu que lenouveau réseau comptait dans certai-nes villes des agences doublons, aunombre d’une dizaine au total. Nousavons donc décidé de fusionner cel-les-là. D’où le fait que nous comptons24 unités aujourd’hui.

Cette restructuration, manifestement discrète, a-t-elle entraîné des licenciements en Suisse romande?Non, aucun. Le personnel des agen-ces supprimées a été regroupé dansles unités conservées.

L’immobilier de luxe n’est pas votre core business. Mais est-ce que cela pourrait changer avec Partners Group?Cela va changer, en effet, mais pas enraison du rachat de Foncia par Par-tners Group. Cette ambition est dansnotre pipeline de projets depuis lafusion entre Foncia Suisse et Domi-cim. Nous réfléchissons actuellementavec Brolliet SA à créer un réseauspécialisé dans l’immobilier de pres-tige en Suisse. Mais, ici aussi, nous nepouvons pas en dire plus pour l’ins-tant.

L’immobilier commercial n’est pas non plus votre cœur de métier. Est-ce qu’ici aussi votre stratégie pourrait évoluer?Oui. C’est également pour cela quenous cherchons à acquérir une ou dessociétés de services immobiliers auxpropriétaires institutionnels, car lesgérances institutionnelles sont égale-ment actives dans le segment des bu-reaux. Cela pourrait donc nous facili-ter la pénétration de ce segment demarché. Globalement, que ce soitdans le résidentiel, l’institutionnel, leluxe et le commercial, nous voulonsconsolider notre position sur le mar-ché suisse.

La Suisse alémanique (ici Bâle) intéresse Domicim. Le groupe romand entend racheter plusieurs enseignes actives sur ce marché. KEYSTONE

U L’enseigne Foncia est fondée en 1972, alors sous le nom de Franco-Suisse de Gestion, par l’homme d’affaires suisse Jacky Lorenzetti. Foncia se développe ensuite largement par acquisition.

L’enseigne passe plus tard entredifférentes mains. En 2007, elle est rachetée par le groupe français Banque Populaire (BPCE). En 2011, BPCE cède 80% de ses parts à la société d’investissement française Eurazeo et au fonds d’investisse-ment britannique Bridgepoint. En 2014, ceux-là acquièrent les 20 derniers pour cent que possède BPCE et deviennent actionnaires uniques (50% chacun). Avant de céder à leur tour, en 2016, leur participation respective au fonds suisse Partners Group, basé à Zoug.

Foncia est aujourd’hui présenten Suisse, France, Allemagne et Belgique. Le groupe aligne, au total, plus de 500 agences immobilières et 8000 collaborateurs. Son chiffre d’affaires en 2015 se monte à 696 millions d’euros.

En Suisse, Foncia a fusionné avecle groupe romand Domicim en 2015.

L’entité ainsi créée s’est rebaptisée en Domicim au printemps de 2016. Elle a racheté cet été la régie genevoise Brolliet SA (présenteà Genève et à Nyon) et le valaisan Duc-Sarrasin & Cie SA (bureauxà Martigny et à Sierre). Domicim compte actuellement, au total,24 agences en Suisse romande (soit le plus grand réseau de la région), qui emploient près de 450 collabora-teurs et près de 600 avec Brolliet SA.

L’enseigne revendique détenir10% de parts de marché en Suisse romande (avec Brolliet SA). La gérance locative et l’administration de PPE comptent pour 60% du chiffre d’affaires du groupe, le courtage pour 30% et les autres activités pour 10% environ. Le montant de ses états locatifs sous gestion atteint plus de 600 millions de francs et plus de 800 millions de francs avec Brolliet SA. Domicim indique avoir réalisé plus de 500 transactions de ventes (hors Brolliet) et un chiffre d’affaires supérieur à 55 millions de francs d’honoraires (hors Brolliet SA) en 2015.

Un fondateur suisse

U Domicim va bientôt être dirigé par un nouveau CEO, ont appris en primeur 24 heures et la Tribune de Genève. Dès le 1er novembre, Olivier Peyrot remplacera Laurent Staffelbach à son poste.

Olivier Peyrot, 49 ans, a notamment travaillé pendant plus de vingt ans au sein du groupe romand d’origine genevoise Naef & Cie en qualité d’associé et de codirecteur général.

Laurent Staffelbach, 61 ans, a

intégré Foncia Suisse-Domicim au moment de la fusion des deux entités. Ce Lausannois d’origine biennoise, architecte de formation, avait auparavant œuvré treize ans à la tête de la stratégie immobilière

de mise en valeur des friches ferroviaires appartenant aux CFF.

Pourquoi ce changement? «Laurent Staffelbach est un homme de projet. Il a été nommé CEO pour réaliser la fusion entre Foncia Suisse et Domicim en 2015. Cette étape difficile est aujourd’hui achevée, ou presque», explique, lapidaire, Anthony Collé, président du conseil d’administration de Foncia Domicim Suisse.

Olivier Peyrot

Directeur généralde Domicim dèsle 1er novembre

Anthony Colléprésident duconseil d’adminis-tration de FonciaDomicim Suisse

«Le marché des services immobiliers sera le secteur le plus impacté par la révolution numérique»

Un nouveau directeur général

Le réseau d’agences Domicim

LausanneEchallens

VeveyMontreux

Nyon

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Neuchâtel

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Delémont

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Le Locle

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G. LAPLACE. SOURCE: DOMICIM.

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