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1 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR Fiches CAS DAR 2004 25 fiches réalisées

Fiches casdar 2004 - agriculture.gouv.fragriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/...projets_AAP_CASDAR_2004.pdf · Pour la prise en compte des enjeux agricoles dans les projets de

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1 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

Fiches

CAS DAR 2004 25 fiches réalisées

2 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

SOMMAIRE

Analyse des outils et données pour la traçabilité en exploitation agricole, Acta n° 84..................4

Acquisition des ressources humaines et des compétences en Génomique animale, Acta n° 90 .....5

Gestion des informations de l’exploitation agricole GIEA, Apca n° 55 ..........................................6

Diversité des exploitations et liens aux territoires des agriculteurs : méthodologie d’observation

et d’accompagnement des petites exploitations agricoles, Apca n° 160.......................................7

Développer des itinéraires culturaux à très faibles intrants avec des innovations variétales

semées en ultra basse densité en agriculture biologique et conventionnelle, Biocivam n° 237 ....8

Mise en réseau de compétences, de moyens et d’informations pour répondre aux contraintes

majeures de la profession vivrière et de la profession maraîchère, CDA Martinique n° 136 ..........9

Faisabilité de la mise en œuvre de systèmes de culture innovants, Cetiom n° 125......................10

Recherche variétale en Houblon, Cophoudal/Agph n° 29...........................................................11

Mise en place d’un observatoire des pratiques et coûts vétérinaires : « Mieux et moins de

médicaments » en volailles de chair, CRA Bretagne n° 248........................................................12

Produire des méthodes et outils pour les conseillers et différents types d'agriculteurs pour faire

face aux exigences de la PAC, CRA Centre n° 190.......................................................................13

Pour la prise en compte des enjeux agricoles dans les projets de territoire en situation

périurbaine, CRA Paca n° 20 .....................................................................................................14

Observatoire Territorial des Pratiques Agricoles (OTPA), CRA Rhône-Alpes n° 34.......................15

Les producteurs français face au changement climatique Viticulture / Arboriculture, Ctifl n° 94 16

Impact territorial de la restauration d'un bassin versant agricole : site pilote du Buffalon

(Rodilhan), Eplefpa Nîmes n° 184..............................................................................................17

Le travail en exploitation caprine laitière et fromagère fermière : améliorer les conditions et

l’organisation du travail, Fnec n° 114........................................................................................18

Nouveaux systèmes territoriaux d’appui au développement d’une agriculture multifonctionnelle,

FRcivam Bretagne n° 121..........................................................................................................19

Diffusion des nuisances olfactives liées à l’élevage : évaluation, simulation, réduction, Ifip n° 80

................................................................................................................................................20

Développement de nouveaux descripteurs de maturité du raisin applicables au vignoble, Ifv n° 53

................................................................................................................................................21

Validation de l’identification électronique par les filières ovine et porcine, Institut de l’élevage n°

148 ..........................................................................................................................................22

La maîtrise de la végétation des milieux embroussaillés par la gestion pastorale, Institut de

l’élevage n° 154........................................................................................................................23

Optimisation du travail du sol en agriculture biologique : Maraîchage et grandes cultures, Itab n°

226 ..........................................................................................................................................24

3 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

Concevoir et négocier la place de l’agriculture dans les territoires de montagne : outils,

méthodes et animation territoriale, Suaci Alpes du Nord n° 206................................................25

Quels outils, méthodologies et connaissances pour concilier maîtrise du parasitisme tellurique et

réduction des intrants phytosanitaires ? Sileban n° 182 ............................................................26

Définition, validation et application de méthodes de confrontation des conceptions et pratiques

des acteurs engagés dans des procédures certifiantes, Terrena n° 272 ......................................27

Améliorons ensemble la qualité de notre alimentation, UnPlusBio n° 39 ...................................28

4 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 84 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 809 540, 24 € Subvention CAS DAR : 387 532, 90 €

Analyse des outils et données pour la traçabilité e n exploitation agricole

Organisme chef de file : ACTA, Association de Coordination Technique Agrico le, 01 40 04 50 00 Chef de projet : Emilie DONNAT, [email protected] Partenaires : ANITTA, ARVALIS, CETIOM, ITSAP, IE, ITAVI, ITEIPMAI, IFIP, IFV, CRA Aquitaine, INRA, CEMAGREF, COOP de France

Objectifs : A l’approche de la mise en œuvre du règlement européen 178/2002 sur les procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires, il est important d’apporter des réponses pratiques et adaptées à la mise en place de la traçabilité dans les exploitations agricoles. En effet, nombre d'interrogations subsistent quant à l'impact sur le terrain de cette nouvelle réglementation. Le projet vise à apporter un appui concret aux opérateurs pour la mise en place de systèmes de traçabilité. Il s’articule autour de l’étude des outils et systèmes de traçabilité disponibles d’une part et de la gestion documentaire en exploitation agricole d’autre part.

Résultats et valorisations : Le projet a abouti à : • L’identification et catégorisation des systèmes et outils de traçabilité existants : � Outils d’identification : étiquettes, tatouages, boucles, codes à barre � Outils d’enregistrement : agendas, cahiers, carnets à souche, classeurs, systèmes informatiques

simples, logiciels � Outils de transmission de données : bons de livraisons, fiches parcellaires, factures papier ou

messages électroniques • La caractérisation, origine, devenir et utilité des documents à mettre à disposition : � Les documents à conserver en état : ordonnances par exemple � Les documents à viser et à transmettre : les bons d’enlèvement des animaux par exemple � Les documents servant de support d’enregistrement : la fiche parcellaire par exemple

• L’élaboration d’une synthèse intitulée « Identification et catégorisation des systèmes et outils de traçabilité existant dans différentes filières agricoles ». Novembre 2006

• La mise à jour du guide pratique ACTA-ACTIA : «Traçabilité : guide pratique pour l’agriculture et l’industrie alimentaire » élaboré en 1998 : Qu'est-ce que la traçabilité ?, intérêt de la traçabilité, jusqu'où aller en matière de traçabilité ?, méthodologie.

• L’édition d’un manuel « Mes documents sur l’exploitation » � apporte des informations précises et concrètes sur les principaux documents que l'agriculteur peut être amené à gérer.

• Diffusion du manuel à travers un site Internet dédi é : www.docagri.fr. Le site propose trois types d’accès au manuel : la version complète, une lecture guidée et un outil de tri.

Autres valorisations : • Publication de 9 articles dont ACTA, 2005, La traçabilité : contrainte ou atout ? ACTuAlités :

Lettre d'information des ICTA-n°23, 24pp. • 10 rapports de stage dont Michel, A., 2006, « Etude de la traçabilité et de la documentation

dans l'exploitation vitivinicole » • Rapport de stage IFV dans le cadre du stage de fin d'études du cursus Ingénieur de l'ENSAM

5 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 90 Projet terminé 2005 ���� 2008 Montant global : 1 387 296 € Subvention CAS DAR : 444 200 €

Acquisition des ressources humaines et des compéten ces en Génomique animale

Organisme chef de file : ACTA, Association de Coordination Technique Agrico le, 01 40 04 50 00 Chef de projet : Sophie MATTALIA, [email protected] Partenaires : IE, IFIP, ITAVI, UNCEIA

Objectifs : La génomique est une science qui évolue très vite et offrant des perspectives nouvelles. Les ITA doivent renouveler et enrichir leurs compétences pour intégrer ces innovations dans leurs activités. Ce projet vise à doter les Instituts Techniques animaux (Instituts de l’élevage, IFIP, ITAVI), et l’Union nationale des unités de sélection bovine (UNCEIA), de ressources humaines compétentes en ce nouveau domaine d’approche de la biologie. L’objectif poursuivi est de permettre, à court terme, à quelques ingénieurs formés d’être partie prenante des instances constituées dans chaque filière (APIS GENE, BIOPORC et AGENAVI) pour cogérer le programme AGENAE de recherches en génomique animale. Cela devrait permettre aux Instituts techniques concernés d’opérer un transfert rapide des résultats de ces recherches dans la pratique de la sélection et de la conduite des élevages.

Résultats et valorisations : La dynamique est en marche : une participation effective des ITA à la construction et à l’accompagnement de nombreux programmes de recherche en génomique est constatée : • Intégration de la génomique dans les programmes de sélection � plus poussée chez les

bovins laitiers (diffusion de « taureaux génomiques » depuis Juin 2009) • 5 thèses CIFRE co-financées par le projet CASDAR • Participation aux instances d’AGENAE (Bioporc, ApisGène, Agenavi) • Mise en place, suivi de projets scientifiques : � Construction d’outils pour la génomique : Détection QTL ex: BIOMARK et ESPIG

(Porcs), Etudes cartographie fine (ovins, porcs)…. � Etudes fonctions physiologiques : • Croissance et qualité des produits : QUALVIVOL (Poulet), BIOMARK (Porcs),

QUALVIGENE et GENOTEND (Bovins Viande), PHENOFINLAIT (Bovins Lait) • Reproduction et fertilité : Ferti VLHP (Bovins Lait), thèses CASDAR fertilité verrat, fertilité

vaches laitières • Santé et résistance aux maladies: RESISAL (Poulet), IMMOPIG (Porcs)

� Anomalies génétiques : ANOPORC / SWAN (Porcs), SI ANO (Bovins)

6 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 55 Projet terminé 2005 � � � � 2007 Montant global : 779 926 € Subvention CAS DAR : 447 625 €

Gestion des informations de l’exploitation agricole GIEA

Organisme chef de file : APCA, Assemblée Permanente des Chambres d'Agricul ture, 01 53 57 10 10 Chef de projet : Bruno COUSIN, Directeur adjoint APCA, [email protected] Partenaires : Agro-EDI Europe, Alternatech Section Agro-transfert Picardie, Cemagref, FIEA, Institut de l’Elevage

Objectifs : Sur la base de travaux de recherche du Cemagref, le constat d’un manque de langage commun à l’ensemble des acteurs de la sphère agricole, désireux d’échanger des données informatisées, a conduit à proposer un projet fédérateur intitulé Gestion des Informations de l’Exploitation Agricole (GIEA). Ce projet répond aux attentes des agriculteurs qui souhaitent une meilleure maîtrise de leur information et une valorisation optimale des données collectées dans la gestion quotidienne de leur entreprise.

Résultats et valorisations : Le projet a abouti à un modèle d’organisation et de structuration de l’info rmation : Un dictionnaire sémantique de plus de 200 concepts relatifs à l’exploitation, définit un vocabulaire commun aux acteurs du monde agricole sous forme de fiches organisées. Exemple de concepts définis : « ilôt », « matériel végétal », « entreprise agricole » Des diagrammes , utilisant le langage UML (Unified Language Model), permettent de représenter les principales relations entre ces concepts et d’en faciliter ainsi leur compréhension Ce dictionnaire associé aux diagrammes est disponible sur www.projetgiea.fr

Autres valorisations : • Colloques : 1er Mars 2005 réunissant l’administration, les organisations professionnelles et les

acteurs privés, colloque AgriMédia de Novembre 2005, journées d’AgroEDI Europe, colloque de restitution finale en décembre 2006 « gestion des informations de l’exploitation agricole et traçabilité simplifiée pour échanger »

• Publications : Poyet, P., et Brun, T., 2003 et 2007 « GIEA : Vers des concepts et un langage

communs pour les partenaires économiques et institutionnels de la profession agricole » revue Ingénieries-Eau Agriculture Territoires, n° spécial , p. 167-175

7 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 160 Projet terminé 2005 � � � � 2007 Montant global : 982 420 € Subvention CAS DAR : 449 970 €

Diversité des exploitations et liens aux territoire s des agriculteurs :

méthodologie d’observation et d’accompagnement des petites exploitations agricoles

Organisme chef de file : APCA, Assemblée Permanente des Chambres d’Agricul ture , 01 53 57 10 10 Chef de projet : Camille LABORIE, [email protected] remplacé par Cécile Fevre, [email protected] Partenaires : Institut de l'Élevage, INRA, VIVEA, Inter AFOCG Jura et Pyrénées-Atlantiques, 3 collectivités territoriales et 3 CFPPA

Objectifs : Les petites exploitations, peu visibles au niveau macro-économique, sont peu intégrées dans les politiques agricoles et leurs intérêts mal pris en compte. Néanmoins, par leurs densités et leurs activités, elles maintiennent un tissu rural vivant et mettent en valeur un patrimoine rural. Ce projet se propose d’aider collectivement les petites exploitations, de définir les questions qu’elles partagent et de construire des réponses avec les exploitants.

Les résultats ont contribué à apporter des éléments de réponse à 3 grands types de questions : Qu’est ce qu’une petite exploitation ? Recommandations pour le repérage des « petites exploitations » et leur caractérisation par une combinaison de critères appréciés selon un modèle local dominant Comment proposer des actions de développement adaptées ? Repérage de groupes d’agriculteurs aux préoccupations communes, élaboration de solutions dans une démarche de construction collective, en lien avec les acteurs locaux Quels dispositifs de formation mettre en place pour des « petites exploitations » ? Modalités d’un dispositif d’accompagnement proposé à un public de « petites exploitations », dont les besoins sont peu connus des structures de développement Les modes de valorisation : • Élaboration de 8 documents de synthèse diffusables par mail et disponibles sur CD ROM • Publication dans la revue « POUR » n°194-Juin 2007 : « Petites exploitations : passé ou future

de l’agriculture ? », coordonné par Marc ANDRIOT et Jean-François LE CLANCHE • Participation au colloque DELTA des 27 et 28 septembre 2007 à l'APCA Paris • Exemple d'atelier : « Les petites exploitations, des publics à caractériser pour accompagner

leur développement » ou « Comment mettre en action les acteurs d'un territoire » Communication envisagée au niveau de la Guadeloupe (Chambre d’Agriculture) et des instances caribéennes (dont la CFCS : Carribean Food Crops Sociéty)

Résultats et valorisations :

8 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 237 Projet terminé 2005 � � � � 2007 Montant global : 115 757 € Subvention CAS DAR : 69 386 €

Développer des itinéraires culturaux à très faibles intrants avec des innovations variétales semées en ultra bas se densité

en agriculture biologique et conventionnelle Organisme chef de file : BIOCIVAM, Centre d’Initiatives et de Valorisation de l’Agricul ture et du Milieu rural , 04 68 11 79 38 Chef de projet : Max HAEFLIGER, [email protected] Partenaires : CDA de l’Aude, CREAB à Auch, CEREOR (sélectionneur privé), ITAB, Arvalis

Objectifs : Les fluctuations des prix des céréales, aussi bien biologiques que conventionnelles, rendent le revenu des agriculteurs incertain. Afin de stabiliser ce dernier, de nouvelles pratiques agronomiques peuvent constituer des pistes de baisses de charges pour maintenir des marges suffisantes et dégager un revenu pour l’agriculteur. Ce projet propose des expérimentations évaluant les gains agronomiques, technologiques et économiques des cultures de céréales à paille conduites en ultra basse densité avec des nouvelles obtentions variétales adaptées.

Résultats et valorisations : Les expérimentations sur les semis en ultra basse densité (26-40 grains/m2) montrent que :

• Les triticales et les blés durs sélectionnés pour la conduite en ultra-basse densité ne présentent pas d’avantage comparé aux variétés témoins classiques

• Les peuplements hétérogènes et les densités d’épis insuffisantes des semis à ultra-basse densité pénalisent le rendement

• Des féveroles implantées dans les interrangs larges des céréales à ultra-basse densité engrangent de l’azote (35 -150 kg/ha) qu’elles ne libèrent pas assez rapidement après leur destruction par un binage à la montaison. Elles augmentent pourtant le taux de protéines des céréales, mais pas toujours le rendement

• Une réduction de la pression des maladies entraînant une diminution des traitements phytosanitaires

• Les économies en semences et en fertilisation azotée sont insuffisantes pour compenser les surcoûts de charges opérationnelles et de mécanisation

Objectif abandonné : Création d'une filière de production de semences de céréales adaptées à la conduite à très faibles intrants dans le département de l'Aude Les modes de valorisation :

• Présentation des techniques de semis en ultra-basse densité à des groupes d’agriculteurs lors de visites des parcelles d’expérimentation

• Publication des résultats dans le bulletin technique régional GC biologiques et sur le site internet de diffusion de la FRAB LR

• Présentation des résultats en Mars 2007 à l'ONIGC Paris au comité d'attribution pour l'agriculture biologique (Cabagribio)

• Diffusion des résultats des essais en AB par l'ITAB dans leur bulletin technique Alter Agri

9 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 136 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 572 807,55 Subvention CAS DAR : 228 877,20

Mise en réseau de compétences, de moyens et d’infor mations pour répondre aux contraintes majeures de la profes sion

vivrière et de la profession maraîchère Organisme chef de file : CDA Martinique, 0596 51 75 75 Chef de projet : Armand AUDINAY, [email protected] Partenaires : Pôle de recherche agronomique (PRAM) regroupant : INRA-CIRAD-IRD-CEMAGREF, FREDON

Objectifs : Le secteur vivrier, singulièrement l’igname et le secteur maraîcher de la tomate subissent de fortes contraintes phytosanitaires qui entraînent des baisses de production. Pourtant, les agriculteurs antillaises doivent renforcer leurs actions en faveur du développement de ces productions dites de diversifications tournées essentiellement vers le marché local. En effet, la fragilité économique des grandes cultures d’exportation (banane, canne, ananas) laisse entrevoir une réorientation d’un certain nombre d’exploitations vers celles-ci. Le projet propose de renforcer les expérimentations afin de fournir du matériel végétal adapté (igname, tomate) aux exigences de production, de qualité et de respect de l'environnement.

Résultats et valorisations : Pour l’igname : Les essais visaient l’étude du comportement de deux variétés : Boutou et Americanos, vis à vis du champignon du feuillage, le Colletotrichum gleosporioides responsable de la maladie de l’anthracnose. On retiendra dans la gamme des variétés à préconiser : • La variété « Americanos » � S’est avérée sensible au champignon, mais avec des attaques moins intenses et plus tardives que le témoin sensible. • La variété Boutou : �Il est tout de même bon de signaler que la variété Boutou comporte 3 points faibles : � Sur sols peu évolués sur ponce du nord de la Martinique, les risques de déformations

importantes des tubercules d'ordre mécanique les rendant impropres à la vente � Sur sols très acides de type ferralitique la nécrose apicale du tubercule en relation avec une

difficulté d'assimilation de calcium en fin de cycle � Une tendance de la chair du tubercule au brunissement Pour la tomate : Les résultats en expérimentation tomate n’ont pas été concluants pour diverses raisons. Les essais n’ont pas permis de dégager une variété qui aille au bout d’un cycle complet et qui puisse être proposée aux agriculteurs. Les modes de valorisation : • Organisation de journées techniques les 26/07/06 et 23/10/07 en Martinique • Présentation des résultats lors des "Rencontres de L'INRA" les 22 et 23 novembre 2007 en Guadeloupe. • Diffusion des résultats aux agriculteurs par les biais du réseau de conseillers agricoles de la Chambre

d'Agriculture.

10 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 125 Projet terminé 2005 ���� 2006 Montant global : 416 573 € Subvention CAS DAR : 182 100 €

Faisabilité de la mise en œuvre de systèmes de cult ure innovants Organisme chef de file : CETIOM, Centre d’études techniques interprofessionn elles des oléagineux métropolitains , 01 56 89 57 03 Chef de projet : Raymond REAU, [email protected] Partenaires : ITB, ARVALIS, CRA Poitou-Charentes, Bourgogne, CDA Deux-Sèvres, Charente-Maritime, CDA Côte d'Or, Saône et Loire, Yonne, Nièvre, Seine-Maritime, Eure, Marne, Seine et Marne, Alternatech, section Agro transfert Picardie

Objectifs : Le rôle et la place de l’agriculture dans notre société ont considérablement évolué suite aux réformes de la PAC, aux exigences croissantes de la société sur les produits et aux façons de produire (respect de l’environnement). En conséquence, il est nécessaire d'adapter les systèmes de culture et de les évaluer selon de multiples critères intégrant les trois dimensions du développement durable : l’économie, l’environnement et le social. Le projet propose une démarche de co-construction de systèmes de culture innovants en mobilisant chercheurs, ingénieurs de développement et agriculteurs pour une meilleure appropriation par ces différents acteurs.

Résultats et valorisations : Les travaux ont porté sur les régions de grandes cultures en Bourgogne et en Picardie. Le projet a abouti à identifier des systèmes de culture (successions de culture et itinéraires techniques) à expérimenter compte tenu de leurs performances a priori pour répondre à des enjeux de développement durable prioritaires. Des ateliers de conception associant chercheurs et ingénieurs de développement ont permis de concevoir des propositions de systèmes de culture répondant en priorité à l’un des enjeux suivant : � de performance énergétique et de réduction d'émissions de gaz à effet de serre � de réduction de l'usage des produits phytosanitaires et de lutte contre les bio-agresseurs � d'amélioration de la gestion de l'eau en qualité et en quantité

Le projet a ainsi proposé 55 systèmes de culture innovants dont 20 ont été déclinés en terme de pratiques culturales détaillées dans le contexte de 3 régions. 12 d'entre eux ont fait l'objet d'une caractérisation chiffrée par 20 critères d'évaluation. Exemple d’un système de culture proposé par l’atelier de conception « bio-agresseurs » : BioAgR1

Un réseau de compétences a été initié regroupant des acteurs de la recherche et du développement de la moitié nord de la France. Les modes de valorisation : • Organisation du Séminaire de Juin 2006 et présentation du recensement des expérimentations

et travaux “systèmes de culture” et “itinéraires techniques” • 3 publications dont : Reau R. et Doré T., 2008. Systèmes de culture innovants et durables :

Quelles méthodes pour les mettre au point et les évaluer ? Actes du colloque du 27 mars 2008, • Educagri. https://colloque.inra.fr/systemes_cultures_innovants_et_durables

� Rotation 8 ans : Betterave sucrière – Triticale – Luzerne – Luzerne – Blé d’hiver – Chanvre – Pomme de terre – Blé d’hiver

� Introduction de cultures compétitives des adventices et de cultures pluriannuelles � Succession de culture pour varier les dates de semis et éviter la spécialisation de flore � Labour 3 ans/ 8 � Nombre impair de labours entre 2 pailles successives

Parcelle et rotation

� En inter campagne, passage d’outils à dents pour contrôler certaines adventices vivaces � Complément herbicide localisé

11 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 29 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 462 561 € Subvention CAS DAR : 200 000 €

Recherche variétale en Houblon Organisme chef de file : AGPH/COPHOUDAL, 03 88 51 98 98 Chef de projet : Bernadette LAUGEL, [email protected] Partenaires : East Malling Research : institut de recherche en horticulture en Angleterre, ESBS/ULP : Ecole Supérieure de Biotechnologie de Strasbourg / Université Louis Pasteur, Lycée agricole d’Obernai, Plantagen, horticulteur à Scharrachbergheim, Brasseries françaises et américaines

Objectifs : La culture du houblon, en Alsace, appartient à ce genre de production hautement spécialisée dont les atouts mais aussi les contraintes méritent d’être signalés. Jusqu’à présent, les variétés mises en production par la filière houblonnière française étaient soient des variétés historiquement cultivées dans le pays (le Strisselspalt) ou des variétés récentes issues de la sélection étrangère (américaine ou allemande). La variété Strisselspalt reconnue mondialement pour son arôme fin a des teneurs en acides alpha trop faibles pour les conditions du marché mondial actuel. Par ailleurs, les variétés étrangères ne sont pas toujours adaptées au climat et au terroir français. Le projet vise donc à mettre en place un programme de sélection variétale en France, qui permettra de créer des variétés spécifiques à notre pays et à nos terroirs. Le projet doit aboutir à une nouvelle variété fille de Strisselspalt avec un niveau en teneur alpha plus élevé (4-5%) et plus stable tout en conservant ses qualités aromatiques.

Résultats et valorisations : Parmi les boutures prélevées en septembre 2004, 10 numéros ont été multipliés chez Plantagen puis plantées en micro parcelles (soit 44 plantes) à Obernai le 7 juillet 2005. La 1ère récolte de ces micro parcelles s’est faîte en 2006. Le choix des numéros à multiplier s’est porté majoritairement sur les caractères suivants : Arôme similaire au Strisselspalt, Teneur en acides alpha supérieure à 3,5%, Teneur en Cohumulone faible (20-25%), Caractéristiques agronomiques (rendement, facilité de culture et de cueillette, résistance aux maladies) A la fin de la période de financement du CAS-DAR, les résultats étaient prometteurs, mais il s’agissait de houblons qui n’étaient pas encore matures, au moins une année de récolte supplémentaire pour confirmer les résultats était nécessaire. Les meilleurs numéros allaient être multipliés pour faire des essais multi locaux en 2008. Résultats postérieurs à la période de financement du CAS DAR : Le programme de recherche variétale en houblon est toujours en cours, les essais multi-locaux mis en place en 2008 ont été récoltés pour la seconde année en 2010. Ce sont maintenant des houblons en pleine production. L’ensemble des données –rendements, teneurs en acides alpha, arôme, bassins d’essais – ont confirmé une amélioration par rapport à la variété de référence. Un dépôt de dossier pour la protection communautaire de cette 1ère variété sera déposé auprès de l’Office Communautaire des Obtentions Végétales au courant de l’hiver 2010/11. Ce sera la première variété de houblon française protégée ainsi. D’autres variétés vont suivre les années à venir. Parallèlement à la recherche et à l’expérimentation qui se poursuivent, le développement et la mise en production de ces variétés sont en cours. La filière houblon doit maintenant faire connaître ces variétés aux brasseurs et à tous les acheteurs potentiels de houblon français.

12 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 248 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 536 978 € Subvention CASDAR : 265229 €

Mise en place d’un observatoire des pratiques et co ûts vétérinaires : « Mieux et moins de médicaments » en volailles de c hair

Organisme chef de file : Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne, 02 23 48 27 50 Chef de projet : Jean DUMORTIER, [email protected] Partenaires : Chambres d’Agriculture et interprofessions avicoles des cinq régions (Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre et Nord Pas de Calais – Picardie), ITAVI, AFSSA, profession vétérinaire (SNGTV, URGTV,AVSO)

L'enquête annuelle des performances technico-économiques des élevages de volailles de chair menée par les 21 Chambres d'Agriculture de l'Ouest a montré depuis de nombreuses années une augmentation des coûts vétérinaires et des écarts importants entre éleveurs. Les objectif du projet sont de sensibiliser les éleveurs et la profession avicole aux enjeux des médicaments (coûts, usages, antibiorésistance, démarche qualité, image), de leur donner des éléments de comparaison et outils pour se positionner et évoluer afin de réduire l’usage des médicaments curatifs au profit de la prévention.

Résultats et valorisations : L’élaboration d’une nomenclature de classification en 9 catégories de p roduits (vaccin, antibiotiques, …), et un travail d’enquête sur les coûts et usages auprès de 325 éleveurs de poulets de chair, dindes et canard, en standard, certifié, label, et bio, de 5 régions ( Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre, Nord Pas de Calais, Picardie) ont permis de réaliser des traitements de données , sur les coûts des différentes catégories de produits de santé, les pratiques des éleveurs, les performances technico-économiques des élevages par lot, et les caractéristiques de l'exploitation. Les résultats obtenus sont présentés sous forme de moyenne et de variabilités entre éleveurs avec analyse des principaux facteurs de variation. Ex : Les dépenses totales sont composées dans l'ordre décroissant des postes par les :

• Vaccins élevage et antibiotiques en poulet standard • Antibiotiques, adjuvants et vaccins élevage en dinde standard • Vaccins couvoirs et vaccins élevage en poulet label

Les modes de valorisation : • Elaboration d’une nomenclature de classement des produits commune aux partenaires • Création d’un observatoire des coûts avec des références 2005/2006, à réactualiser tous les

3/4 ans pour l’analyse des évolutions • Mise au point d’une grille d’autodiagnostic à destination de l’éleveur � aide l'éleveur à se

situer vis à vis des autres mais aussi comme base de travail lors du diagnostic vétérinaire sanitaire réalisé chaque année.

• Actions de sensibilisation et de formation : élaboration d’un logiciel de formation et de documents de vulgarisation, et journées auprès des éleveurs et partenaires de la filière

Objectifs

13 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 190 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 704 600 € Subvention CAS DAR : 389 927 €

Produire des méthodes et outils pour les conseiller s et différents types d'agriculteurs pour faire face aux exigences de la PAC

Organisme chef de file : Chambre Régionale d'Agriculture du Centre, 02 38 71 91 10 Chef de projet : Jean-Marie BLANVILLAIN, [email protected] Partenaires : CRA Aquitaine, Centre, Midi-Pyrénées, Normandie, Pays de la Loire et Haut Rhin, IE, ACTA, Arvalis

Objectifs : Suite à la réforme de la PAC de 2003, une inquiétude s’est ressentie chez les agriculteurs qui en perte de repères habituels avaient des difficultés à mettre en place des projets sur leurs exploitations. Les agriculteurs avaient besoin de nouvelles perspectives d’évolutions. Ce projet vise à produire des outils et méthodes de conseil afin d’aider les agriculteurs à définir de nouvelles perspectives sur leur exploitation.

Résultats et valorisations : Initialement lié aux préoccupations de la PAC, le projet s'est progressivement élargi pour mieux tenir compte des besoins exprimés par les agriculteurs. Les travaux ont abouti à des méthodes utilisables par les conseillers : • Un observatoire permanent des besoins et attentes d es agriculteurs alimenté par des

enquêtes réalisées sur 13 départements géographiquement dispersés utilisable dans un cadre national ou local � adapte en permanence les conseils aux préoccupations des agriculteurs.

• Diffusion du « Référentiel découplage » ���� recueil de 14 fiches thématiques à l'usage des conseillers de toutes les chambres d’agriculture. Ex de fiches : Découplage des aides, quels changements ? Comptabilisation et fiscalité des DPU ; Avec le découplage, l'EBE reste-t-il un critère pertinent ? Comment évaluer les marges de manœuvre données par le découplage ?

• Formation « Y voir clair » ���� 15 conseillers ont construit et testé cette formation d'écoute active visant à aider les agriculteurs à clarifier leur situation personnelle et leurs besoins puis à construire un plan d'action.

• Formation de conseillers sur « construire mon proje t, le confronter et le conforter avec le groupe » ���� Une démarche de recherche-action, avec l'appui d'un sociologue, s'est mise en place sur 11 groupes d'agriculteurs réfléchissant sur leurs modes de prises de décision et de définition de leur stratégie d'adaptation.

14 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 20 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 1 422 012 € Subvention CAS DAR : 435 800 €

Pour la prise en compte des enjeux agricoles dans l es projets

de territoire en situation périurbaine

Organisme chef de file : Chambre Régionale d’Agriculture PACA, 04 42 17 15 00 Chef de projet : Jean-Pierre BOURDIN, [email protected] Partenaires : 17 Chambres d’Agriculture, 15 Collectivités gestionnaires de territoires péri-urbains (Communautés d’Agglomération et Pays) de trois régions et l’INRA

Objectifs : Les régions Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon se caractérisent à la fois par une péri-urbanisation galopante et une forte pression touristique. Par ailleurs, on observe que les agriculteurs et leurs organisations sont encore peu impliqués dans l’élaboration des projets de territoire où enjeux agricoles et urbains sont imbriqués. Le projet vise à faire progresser cette situation et à impliquer durablement les responsables agricoles dans l'élaboration des projets de territoire sous influence péri-urbaine. Le projet expérimente une méthodologie de gouvernance et de gestion des espaces agricoles péri-urbains s’adaptant aux différentes politiques régionales et situations territoriales.

Résultats et valorisations : Mise en place d’un partenariat politique et techniq ue entre la profession agricole et la collectivité : institué ou renforcé quasiment partout. Sur les sites où des relations préexistaient, celles-ci ont été l’objet d’un réajustement pour qu’elles concernent l’élaboration du volet agricole du contrat de projet territorial •Élaboration de plan d’actions : environ la moitié des sites ont défini un plan d’actions, d’autres ont défini des axes. Les thèmes retenus sont principalement le foncier, la diversification et la vente directe. Le paysage et les liens avec le monde agricole sont aussi des thèmes transversaux récurrents inscrits dans le projet partagé •Mise en place d’une méthodologie participative de g ouvernance territoriale : Constitution d’un groupe local de concertation en lien le cas échéant avec les entités territoriales préexistantes (conseils de développement d’agglomérations, de pays…) Une réflexion sur la représentativité et la fonction contributive de la société civile a fait l’objet d’un partage d’expérience Les modes de valorisation : • Article scientifique communiqué au colloque international « L'agriculture péri-urbaine : un enjeu pour la ville ? Vers des projets de territoire en octobre 2007 (Nanterre) •Journée nationale d’échanges à l’APCA (12/12/2007) sur la base de la présentation de résultats et de témoignages d’expériences. Une candidature de Réseau Mixte Technologique CAP@CITE a été déposée auprès de la DGER • Journée séminaire organisée par l’INRA à SUPAGRO Montpellier (4/12/2007) sur les travaux de trois élèves ingénieurs � articles scientifiques sur les métiers du conseil

15 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 34 Projet terminé 2005 � � � � 2007 Montant global : 1 231 934 € Subvention CAS DAR : 450 000 €

Observatoire Territorial des Pratiques Agricoles (O TPA)

Organisme chef de file : Chambre Régionale d’Agriculture Rhône-Alpes, 04 72 72 49 10 Chef de projet : Jean-Marie VINATIER, jmv@rhône-alpes.chambagri.fr Partenaires : CRA Centre, Limousin, Picardie, Poitou-Charentes, Institut de l'Élevage, ARVALIS, IFIP, INRA, CIRAD

Objectifs : L’agriculture française est de plus en plus évaluée en termes de développement durable. Pour répondre à cet enjeu croissant, les organismes de développement agricole, en association avec leurs partenaires de la recherche se mobilisent pour établir des conseils intégrant à la fois les axes économiques, sociaux et environnementaux. Le projet OTPA vise à élaborer une méthode de co-construction, de renseignement et de valorisation d’observatoire des pratiques agricoles. Deux entrées sont privilégiées : • La définition et la saisie d’indicateurs de durabilité au niveau de l’exploitation agricole • La co-construction partenariale des observatoires territoriaux

Résultats et valorisations : Les résultats obtenus ont été valorisés sous forme d’un document de synthèse indexé des indicateurs disponibles, d’un site Internet de stockage et de calcul des indicateurs au niveau des exploitations et par la création de 5 observatoires des pratiques agricoles : • Guide des indicateurs : Création d’une liste structurée de près de 120 indicateurs simples : descriptions des pratiques des exploitations et impacts sur la durabilité (environnement, social, économie). Ex d'indicateurs : Consommation d'énergie directe • Plate forme Internet de stockage et d’échanges de données (DAESE) Chaque agriculteur ou technicien saisit, par internet, les caractéristiques technico-économiques de son exploitation DEASE édite un tableau de bord avec les valeurs des indicateurs de durabilité de l'exploitation et la moyenne des indicateurs de tous les agriculteurs En savoir plus sur www.agro-transfert.org •Réalisations d’observatoires dans 5 territoires tests : Une méthode de co-construction d’observatoires, en lien avec les acteurs locaux, a été expérimentée et validée sur 5 territoires test (Plateau de Millevaches en Limousin, Niortais et Bassin Aumes-Couture en Poitou-Charentes, Vallée de l’Hien et bas Chablais en Rhône Alpes) Cette méthode est développée dans un guide de recommandations à l’usage des animateurs territoriaux

16 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 94 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 361 200 € Subvention CAS DAR : 171 300 €

Les producteurs français face au changement climati que Viticulture / Arboriculture

Organisme chef de file : CTIFL, Centre Technique Interprofessionnel des Fr uits et Légumes, 01 47 70 16 93 Chef de projet : Bethsabée GLEISER, [email protected] Partenaires : IFV, INRA, CNRS, ACMG, CIRAME,

Des effets significatifs du changement climatique sont d’ores et déjà décelables dans les vergers et les vignes au niveau de leur qualité et de leur régularité de production (époque de floraison plus précoce, chute des bourgeons floraux, décalage de maturité…). Le projet propose, à la fois, pour répondre aux besoins des professionnels des filières arboricoles et viticoles (producteurs, responsables du développement, pépiniéristes,…), mais aussi aux attentes de la société, de dresser une situation comparée, historique et prospective des évolutions phénologiques et climatiques par grandes zones de production fruitière et viticole.

Résultats et valorisations : Le projet a abouti à : • L’initiation d’un « observatoire des effets du changement climatique » � les vergers de

« références » sont en place, et seront suivis sur des critères phénologiques pertinents (période de levée de dormance, époque de floraison, chute de bourgeons, fructification) et ce chaque année pour les espèces et variétés représentatives.

• La progression des connaissances sur le gel de printemps a progressé, notamment sur l’influence de la durée du froid et de l’humectation des organes sensibles. � Il se confirme que le nombre de nuit de gel a diminué par la tendance actuelle du réchauffement climatique. Cependant, le risque de gel sévère, certes faible, susceptible de faire perdre une récolte entière lors d'une descente d'air froid ne varie pas ; il réclame donc une attention soutenue de prévention contre le gel avec de nouvelles perspectives de lutte visant à renforcer la résistance naturelle des végétaux (sélection naturelle, lutte passive, assèchement du végétal)

• La diffusion des résultats des prévisions des dates de floraison et des dates de vendanges sur le site Internet ArViClim www.arviclim.fr � permet d'appréhender l'évolution à deux échelles : � Echelle annuelle : prévision des dates de floraison et de dates de vendange �information annuelle

des acteurs de la filière, conseils sur la taille d’hiver, estimation de la probabilité du gel de printemps, préparation des chantiers de travaux.

� Echelle prospective : estimation des dates de floraisons de nos espèces fruitières et des dates de vendange en fonction des évolutions pressenties du climat (scénarios climatiques sur 2070 à 2100)

Par ailleurs, le site apporte des éléments objectifs pour stimuler une réflexion collective sur les choix variétaux à faire face aux évolutions climatiques et à leurs conséquences agronomiques Autres valorisations : Colloques : organisation de la journée nationale Ctifl : « changements climatiques, quelles adaptations en fruits » - Balandran le 24 septembre 2008 Posters : JM. Legave, et al. « An assembled project for evaluating the past and future impacts og global warming on agronomic traits in fruit trees by exploiting a phenological database and optimizing an esperimental network ». SHE (Symposium on Horticulture in Europe), Vienne, 17-20 février 2008

Objectifs :

17 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 184 Projet terminé 2005 � � � � 2007 Montant global : 210 000 € Subvention CAS DAR : 66 500 €

Impact territorial de la restauration d'un bassin v ersant

agricole : site pilote du Buffalon (Rodilhan)

Organisme chef de file : EPLEFPA, Établissement Public Local d'Enseignemen t et de Formation Professionnelles Agricoles Nîmes Rodilhan , 04 66 20 67 67 Chef de projet : Annie ROSSEL, [email protected] Partenaires : SMBW, CEHM, CTIFL, DIREN, DDAF, CDA Gard

Objectifs : Devant le constat de dégradation des cours d'eau notamment par les activités agricoles et humaines, les communes de la plaine du Vistre se sont fédérées au sein du Syndicat mixte du bassin versant du Vistre (SMBVV) pour établir un plan de gestion des cours d'eau. Trois sites pilotes ont vu le jour dont un sur le Buffalon à Rodilhan, au sein de l'exploitation agricole de l'EPLEFPA qui a réaménagé le cours d’eau. Le projet se propose d'apporter des références sur la gestion de l'agriculture en zone inondable et péri urbaine par un suivi poussé de la qualité écologique d’un milieu réaménagé.

Résultats et valorisations : Les travaux réalisés dans le cadre du projet ont permis d’acquérir des références concernant les impacts des activités agricoles et humaines et de proposer des aménagements permettant d’y remédier. Ces résultats ont été valorisés par : • La création d’un sentier d’interprétation présentant les aménagements réalisés, les pratiques

agricoles mises en œuvre et des panneaux de reconnaissance des végétaux • L’organisation de visites du site à destination de quatre publics cibles : les agriculteurs, les

élus, les élèves, étudiants et apprentis de l’EPLEFPA et le grand public • La production de 2 synthèses sur :

• Les aspects hydriques rédigés par un bureau d’études • Les aspects agricoles et paysagers rédigés par l’EPLEFPA

• L’édition d'un dépliant, d’une part pour grand public présentant l’impact d’ensemble sur la

rivière, et d’autre part pour les agriculteurs, afin de les convaincre de l’opportunité de ces travaux et de la modification de leurs pratiques

Autres valorisations : • Nouvelles actions en lien avec l’amélioration de la biodiversité sur le site • Élaboration d'un projet d’agroforesterie, mise en œuvre de pratiques agricoles pour le maintien

des outardes canepetières (oiseaux des plaines céréalières) et rédaction d'un dossier d’étude sur la lutte contre la Jussie

18 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n°114 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 972 787 € Subvention globale : 421 734 €

Le travail en exploitation caprine laitière et from agère fermière : améliorer les conditions et l’organisati on du travail

Organisme chef de file : FNEC, Fédération Nationale des Eleveurs Caprins , 01 49 70 71 96 Chef de projet : Yolande MOULEM, [email protected] Partenaires principaux : Centre fromager de Carmejane (actuel Actilait), Institut de l’élevage, PEP Caprin de Rhône-Alpes, Centre départemental d’Elevage Ovin, Trame

Objectifs : Le travail agricole se caractérise souvent par des tâches quotidiennes pénibles et impose de nombreuses contraintes horaires. Or, depuis quelques années, les évolutions socioculturelles conduisent les agriculteurs à s’interroger sur la gestion de leur temps. L’amélioration des conditions de travail est aujourd’hui un enjeu pour le renouvellement et la pérennisation des exploitations. Les filières caprine et fromagère fermière n’échappent pas à cette réflexion. L’ambition de ce programme est de fournir aux éleveurs caprins et aux fromagers fermiers des outils concrets d’amélioration et de simplification de leur travail.

Résultats et valorisations : Après deux années de programme, 30 fiches techniques ont été réalisées : Exemple de fiches : « S’équiper pour faciliter la distribution d’alimen ts » : la fiche indique dans quelles conditions le passage à la mécanisation est possible et décrit les machines existantes : auges mobiles, auges couloirs ou trottoirs, tapis… « La monotraite en élevage caprin : résultats d’exp érimentations en station » : la fiche en énumère les avantages (taux protéique plus élevé, diminution du temps de travail d’1h/jour) et les inconvénients (diminution quasi immédiate de la production laitière de 15 à 20%, pas d’amélioration du rendement fromager) Ces fiches sont disponibles sur le site www.fnec.fr et sous forme de CD Autres valorisations : Mai 2006 � Octobre 2007 : sept journées de diffusion ont été organisées dans différentes régions où éleveurs, fromagers et techniciens se sont rencontrés.

19 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 121 Projet terminé 2005 � � � � 2007 Montant global : 654 833 € Subvention CAS DAR : 392 900 €

Nouveaux systèmes territoriaux d’appui au développe ment

d’une agriculture multifonctionnelle Organisme chef de file : Fédération Régionale des CIVAM Bretagne, 02 99 77 39 33 Chef de projet : Pascal AUBREE, [email protected] Partenaires : FRCIVAM des Pays de la Loire et du Centre, Fédération Régionale des Agrobiologistes de Bretagne, Accueil Paysan Bretagne, AFIP, Réseau Agriculture Durable

Objectifs : Des études récentes montrent l’intérêt croissant des agriculteurs aux projets de diversification : accueil à la ferme, gîtes, transformations, vente directes… Or, ces derniers ont des attentes et des besoins qui ne sont pas satisfaits par les conseils actuels de développement agricole. Le projet vise à favoriser la pérennité d’exploitations multifonctionnelles et l’éclosion de nouveaux projets en permettant aux agriculteurs de trouver un accompagnement répondant à la réalité de ces projets.

Résultats et valorisations : A la suite d’un travail de recensement des expériences existantes, d’évaluation des attentes des agriculteurs, les résultats obtenus ont été valorisés sous forme de : • Guide « accompagner des projets agri-ruraux, cahier de ressources pour : élus, animateurs de

territoires, agents de développement », 60 pages • Film en DVD « Histoires d'en vivre » : témoignages de créateurs d'activités, d'élus, d'agents de

développement en milieu rural, disponible auprès de la FRCIVAM Bretagne Autres valorisations : • « Comment accompagner les projets multifonctionnels? L’expérience du programme Terriam » présenté au congrès scientifique international SIAL à Baeza (Espagne) en novembre 2006 : www.gis-syal.agropolis.fr/ALTER06 • « Territorial extension systems for multifunctional agriculture : new trends in France » présenté en septembre 2007 au séminaire européen d’éducation sur le développement agricole (université de Prague) • « New extension systems for new farmers : the Terriam project - G. Maréchal, P. Aubrée.-

Poster présenté au 8ème Symposium de l’IFSA - Clermont-Ferrand • « Comment accompagner des projets multifonctionnels? - L’expérience du programme TERRIAM » - G. Maréchal, P.Aubrée – Article publié dans la revue scientifique « Agricultures » - Vol. 17 – n°6 – Nov – déc 2008

20 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n°80 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 611 700 € Subvention CAS DAR : 426 510 €

Diffusion des nuisances olfactives liées à l’élevag e :

évaluation, simulation, réduction

Organisme chef de file : IFIP-Institut du Porc , 01 40 04 53 55 Chef de projet : Nadine GUINGAND, [email protected] Partenaires : Ecole des Mine d’Alès, INRA, ITAVI, IE, CRA Pays de Loire, Bretagne

Objectifs : Les nuisances olfactives dans les élevages représentent un frein au développement voire au maintien des activités agricoles, notamment pour les productions porcine et avicole. La maîtrise de l’impact environnemental de ces exploitations est donc une nécessité pour ces filières. Le projet vise à établir des références sur l’efficacité de différentes techniques de traitement de l’air applicables en élevages.

Résultats et valorisations : Le projet a abouti à une meilleure connaissance des processus de diffusion des odeurs en périphérie des élevages porcins et avicoles et a montré l’importance des paramètres pédo-climatiques sur la prédiction de cette diffusion. Concernant les voies de réduction, les principaux résultats sont les suivants : • La pulvérisation à l’ozone permet de réduire d’environ 30% les émissions d’odeurs d’une salle

de post-sevrage • La brumisation à l'eau sans additif permet une amélioration de la qualité de l'air ambiant des

bâtiments : la réduction de l'émission d'odeurs et d'ammoniac peut atteindre 40%. • L'étude de systèmes d'évacuation en continu des lisiers a permis d'améliorer les

connaissances sur un certain nombre de systèmes. Les résultats acquis au cours de cette étude ont permis de mettre en exergue deux systèmes présentant un certain niveau d'efficacité en terme d'abattements d'émissions gazeuses : à savoir les caillebotis avec gisoir drainant et le raclage

Les modes de valorisation : • Edition d'une brochure : « Qualité de l'air en élevages porcins » • Publications de 3 articles dont : « Etude de la dispersion des odeurs en périphérie d'élevages

de volaille - Techniques et marchés Avicoles » •3 rapports de stage dont Clave F., 2005 – réduction des émissions d'ammoniac et d'odeurs des

bâtiments d'élevages de canards à rôtir -Mémoire de fin d'études, ENITA Bordeaux •6 présentations lors de journées Régionales d'information ITAVI, journées Portes Ouvertes des

Trinottières...

21 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 53 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 518 000 € Subvention CAS DAR : 137 000 €

Développement de nouveaux descripteurs de maturité du raisin applicables au vignoble

Organisme chef de file : IFV, Institut Français de la Vigne et du Vin, 01 44 69 97 97 Chef de projet : Serge DELROT, [email protected] Partenaires : CIVC, InterLoir, Université de Poitiers-CNRS, INRA

Une des difficultés majeures actuellement rencontrées par la profession viticole est le manque de descripteurs prédictifs de l'état physiologique de la Vigne (maturation de la baie) et des modèles prospectifs sur la qualité des vendanges. Actuellement, l'oenologue est contraint de pratiquer des méthodes sensorielles approximatives, comme la dégustation des baies afin d'apprécier le stade de développement de raisin et décider d'une date de vendange. Ce projet propose d’identifier de nouveaux descripteurs de la maturité du raisin et plus particulièrement des derniers stades de la maturation afin de mieux appréhender la qualité œnologique de leurs raisins et d’élaborer des vins de meilleures qualités

Résultats et valorisations : D'un point de vue expérimental, il s'agissait de corréler les données de l'expression des gènes aux données climatologiques, phénotypiques, et aux qualités gustatives appréciées après vinification. Les expérimentations ont été réalisées pour deux cépages cabernet franc, chardonnay cultivés dans 2 régions de France (Loire et Champagne) sous des conditions climatiques différentes. On présente les résultats pour le cépage Chardonnay : • Identification de marqueurs de maturité : les deux gènes potentiellement liés à la biosynthèse

de composés aromatiques ((+)-delta-cadinene/valencene synthase et CCD4) s’avèrent être de bons marqueurs : leurs expressions respectives augmentent avec l’avancement de la maturation

• Mise au point d’outils immunologiques exploitables au vignoble et au laboratoire utilisables en

routine par les viticulteurs pour déterminer la date de récolte, et de biopuces, qui permettront d’étudier l’influence des pratiques culturales (taille, amendement, etc…) sur la maturation de la baie de raisin

Les perspectives de l’étude résident dans la caractérisation moléculaire et biochimique des candidats retenus et plus particulièrement la CCD4. Les modes de valorisation : • Publication dans les revues de la profession, au niveau régional et national • Présentation des résultats au congrès Euroviti organisé à l’occasion du SIVAL à Angers • Organisation de stages de formation et de diffusion des acquis techniques

Objectifs :

22 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 148 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 505 264 € Subvention CAS DAR : 197 500€

Validation de l’identification électronique par les filières ovine et porcine Organisme chef de file : Institut de l’élevage, 01 40 04 53 77 Chef de projet : Louise MARGUIN, [email protected] Partenaires :IE, CRA Bretagne, ADEC, ADEDS,ADOV,ARDEO, CHARENTE OVIN, CAVEB,POITOU OVIN, TELDIS, BELLAC OVIN, CAMPAL, CCBE, CELMAR, LIMOVIN et OPALIM, VENDEE SEVRS OVIN,COBEVIM, AGNEAU D'OR, CAPEL OVINS, GEOC, GEOC, COPAGNO, SOCAPH, COREL, Agneau des Alpes du Sud, COOP Le Merinos, APPROVIA, GEBRO et UNICOR, ADEL 12, Société GREFFEUILLE, UNOTEC, Confédération de Roquefort, CAPDENAC,GRAMAT, SODEM, SOVILEC, BELLAC, BESSINES, CHALLANS, LAON, SEAS SISTERON, GRILLON, RODEZ, Equarisseur CAILAUD ET SARIA

Objectifs : L’identification électronique des ruminants, rendue possible grâce aux évolutions techniques et réglementaires récentes constitue un changement majeur de nature à accélérer la modernisation des métiers de l’éleveur à l’abatteur. Passer du stade actuel où cette technologie est utilisée de manière hétérogène sur des groupes restreints d’animaux à une généralisation ne peut se faire que progressivement. Le projet vise à analyser à partir d’une utilisation grandeur nature, sur des populations limitées, ce que l’identification électronique pourrait apporter aux filières susceptibles de l’utiliser.

Résultats et valorisations : La lecture d’une boucle électronique dépend de la performance de la boucle ET de la performance du lecteur utilisé. • Les boucles : 3 boucles FDX (Allflex, Reyflex et Zeetag) et une boucle HDX (Allflex seul) ont

été posées� Un certain nombre de boucles Allflex ont été fendues à la pose par l’emploi de la pince fournie par le fabricant.

• Les lecteurs portables : Pas de problème de lecture avec les lecteurs portables, mais chaque utilisateur doit pouvoir choisir un lecteur avec la distance de lecture dont il a besoin et pour son confort de travail. Il reste à rendre plus simple les paramétrages des lecteurs pour l’utilisation souhaitée. Cependant, la commodité de la lecture dépend du format du lecteur et de la distance de lecture permise.

• Les lecteurs fixes : La lecture des boucles électroniques avec les lecteurs fixes demande plus de précaution à l'installation et soulève le problème de la gestion des non lectures inévitables.Pour y remédier, de nouvelles installations sont encore en cours de tests comme des portes de tri. En abattoir pas de problème particulier de lecture avec une antenne fixe des boucles électroniques sur les carcasses qui sont espacées et que l'on peut compter avec un détecteur de présence et gérer par le logiciel abattoir adapté.

Les modes de valorisation: • Mémoire de fin d'études de L. Mercier, Valorisation de l'identification électronique en élevage

ovin, 2005 • Rapport de synthèse des réalisations 2005 par l'institut de l'Elevage, pour que la DGAL puisse

transmettre les 1ers résultats au niveau de la Commission Européenne en mai 2006. • Rapports de synthèse des réalisations 2006 et 2007 par l’Institut de l’Elevage.

23 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 154 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 527 530 € Subvention CAS DAR : 222 760 €

La maîtrise de la végétation des milieux embroussai llés par la gestion pastorale

Organisme chef de file : Institut de l'Élevage, 01 40 04 52 42 Chef de projet : Denis GAUTIER, [email protected] Partenaires : CERPAM, SIME/OIER SUAMME, Station expérimentale de Carmejane

Objectifs : Les broussailles, assimilées à des plantes embarrassantes, ont souvent été éradiquées au profit de l'herbe, à l’aide d’interventions coûteuses et néfastes pour la biodiversité. Or, le pâturage de ces territoires embroussaillés constitue un mode de gestion intéressant, car il maintient un niveau d’embroussaillement correct et pérennise la ressource pastorale. Ce projet souhaite donc améliorer la valorisation de cette strate ligneuse basse au bénéfice des acteurs pastoraux et environnementaux.

Résultats et valorisations : La concertation fréquente entre les organismes, les tests terrains ainsi que les recherches bibliographiques ont permis 4 réalisations méthodologiques :

• Une brochure « Broussailles et pâturage, un autre regard ». Définition d’un parcours embroussaillé avec 15 exemples dont : « Pâturer avec des bovins en transhumance hivernale » ou encore « Développer et pérenniser une ressource pastorale de fin de printemps pour le pâturage d'un troupeau de brebis laitières »

• Un ouvrage « Pâturer la broussaille, connaître et v aloriser les principaux arbustes

des parcours du sud de la France ». Série de 11 fiches sur les arbustes caractéristiques de l’embroussaillement du Grand Sud Pastoral. Exemple de fiches : buis, prunellier, ronce, fougère aigle… : présentation générale de l'arbuste, contrôle de l'arbuste par le pâturage et interventions complémentaires

• Un « Guide du débroussaillement pastoral » : aide à la gestion des surfaces

embroussaillées et réflexions sur le bien fondé du débroussaillement (destiné aux éleveurs et aux techniciens)

• Une méthode de « caractérisation et de diagnostic d es parcours embroussaillés »

pour caractériser les parcours, expertiser leur utilisation, repérer les dysfonctionnements éventuels et proposer des améliorations

Autres valorisations : • Formations pour techniciens programmées chaque année depuis 2006 : « Maîtriser par le

pâturage les milieux embroussaillés, intérêt et outils pour la gestion pastorale »

24 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 226 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 332 899 € Subvention CAS DAR : 284 822 €

Optimisation du travail du sol en agriculture biolo gique :

Maraîchage et grandes cultures

Organisme chef de file : Institut Technique de l’Agriculture Biologique, 01 40 04 50 64 Chef de projet : Yvan GAUTRONNEAU (retraité) et Blaise Leclerc : [email protected] Partenaires : ISARA Lyon ; ESA Angers, CDA Drôme, Isère, Morbihan, ADABIO, Arvalis-Institut du végétal, Laboratoire de Laon, GRAB, SERAIL, PLRN, ACPEL, INRA

Objectifs : Les agriculteurs biologiques sont de plus en plus nombreux à s'intéresser aux impacts des techniques agricoles sur la qualité de leurs sols. En effet, le passage répété d’engins entraîne des problèmes de lissages et de compactions du sol. Malgré les nombreuses études sur ces différentes techniques de travail, l’application des résultats de la recherche est difficilement transposable à l'agriculture biologique en raison de ses spécificités. Le projet se propose d'acquérir des connaissances sur les techniques agricoles dans différentes conditions pédoclimatiques afin d'élaborer des Outils d’Aides à la Décision Stratégiques (OADS) concernant le travail du sol qui soient adaptés aux grandes cultures et au maraîchage en AB.

Résultats et valorisations : Les expérimentations réalisées dans le cadre de ce projet ont permis d’acquérir de nombreuses références techniques, synthétisées sous forme de deux tableaux respectivement pour les grandes cultures et pour le maraîchage traitant des points faibles et points forts selon le choix du travail du sol. Ci-dessous, le tableau très synthétique pour les grandes cultures :

Modalités grandes cultures

Points faibles Points forts

Labour « traditionnel »

Moins de lombriciens, dilution de la matière organique dans les 30 cm dès la première année.

Bonne gestion de l’enherbement, meilleure structure du sol en profondeur, meilleure exploration racinaire

Labour « agronomique »

Moins de lombriciens Meilleur compromis entre travail mécanique (gestion de l’enherbement,

structure du sol) et dilution de la matière organique (20 cm) Travail

superficiel Enherbement sur le site en Rhône-Alpes

(mais moins important qu’en Travail très superficiel). Bon compromis entre préservation de la structure du sol et préservation

d’un taux satisfaisant de matière organique

Travail très superficiel

Gestion difficile des vivaces, enherbement difficile à gérer.

Temps de travail diminué, meilleure infiltration de l’eau en surface et moins de battance, meilleure stabilité structurale et plus de lombriciens

Les modes de valorisation : • Rapport final complet présentant l'ensemble des résultats du projet disponible sous format pdf

téléchargeable gratuitement: www.itab.asso.fr

25 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 206 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 418 402 € Subvention CASDAR : 378 440 €

Concevoir et négocier la place de l’agriculture dan s les territoires de montagne : outils, méthodes et animation territo riale

Organisme chef de file : Service d’Utilité Agricole à Compétence Interdépa rtementale (SUACI) Alpes du Nord, 04 79 70 77 77 Chef de projet : Philippe Fleury, [email protected] remplacé par Carole BARTHES, [email protected] Partenaires : CRA de Rhône-Alpes, PACA, Franche-Comté, ARDAR, CDA Ain, Alpes de Haute Provence, Hautes Alpes, Alpes Maritimes, Doubs, Drôme, Isère, Jura, Savoie et Haute Savoie

Objectifs : Du fait de son faible poids économique, l’agriculture de montagne ne semble plus être une préoccupation majeure pour nombre d’acteurs en particulier pour les élus des collectivités locales. Cependant, ce secteur non seulement attractif pour le tourisme, est un élément de cadre de vie pour ses habitants et une composante culturelle et sociale importante de ces territoires. Ce projet souhaite insérer davantage l’agriculture dans le développement territorial de montagne, en orientant les compétences des conseillers et responsables professionnels agricoles vers une dimension territoriale de l’agriculture.

Résultats et valorisations : A l’aide des 11 « sites pilotes » répartis sur le massif alpin où fut testée une méthode d’élaboration de projet concerté agriculture-territoire, le projet a contribué à l’évolution des compétences des conseillers et responsables professionnels agricoles grâce à l’élaboration : • De fiches méthodologiques pour conduire un projet c oncerté agriculture-territoire. Exemple: « Représenter le jeu des acteurs » ou « Passer de l'idée à l'action » •D’un catalogue capitalisant dans des fiches thémati ques, les différents outils de l’animation territoriale Exemple : « Accompagner le changement » ou « Le dialogue territorial : concertation et médiation ». (Avec conseils, exemples, références, mots clés...) • De fiches actions de projets locaux (Ain, Jura, Dou bs) d'agriculture durable avec les plans d'action. Exemple : « Organisation et soutien au pastoralisme », «Maintenir une activité agricole autour d'une filière AOC forte»

Des échanges de pratiques entre responsables de pôles territoire de Chambres d’Agriculture ont permis l’élaboration d’un référentiel métier de l’animation territoriale et la mise à plat des rôles des responsables professionnels dans les territoires. Une analyse des stratégies, organisations et fonctionnements territoriaux de ces organisations a également été conduite. Autres valorisations : Formations organisées pour les conseillers territoriaux des 10 départements du Massif Alpin

26 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 182 Projet terminé 2005 � � � � 2007 Montant global : 440 840 € Subvention CAS DAR : 216 810 €

Quels outils, méthodologies et connaissances pour c oncilier maîtrise du parasitisme tellurique et réduction des intrants phytosanitaires ?

Organisme chef de file : SILEBAN, Société d’Investissement et de développe ment pour les Cultures Légumières et horticoles en Basse Normandie 02 33 23 42 10 Chef de projet : Françoise MONTFORT, [email protected] Partenaires : Agro-EDI Europe, AlternatecH Section, Agro-Transfert Picardie, Cemagref, France Informatique Elevage et Agriculture (FIEA), Institut de l’Elevage.

Objectifs : En réduisant la liste des intrants de synthèse, la nouvelle réglementation européenne incite les agriculteurs à s’en affranchir. Actuellement, la profession légumière doit gérer les risques parasitaires avec moins de produits chimiques. Or, les cultures maraîchères telles que la carotte, la pomme de terre, ou la betterave sucrière sont des organes de réserve souterrains particulièrement attractifs pour les parasites. Dans ce cadre, le projet a pour ambition de disposer d’outils afin de prévoir les risques du parasitisme tellurique, les limiter par anticipation, tout en raisonnant le système de culture.

Résultats et valorisations : Les expérimentations tout au long du projet ont permis : • La caractérisation des bioagresseurs Heterodera : Validation d’un modèle de prévision des niveaux de population en fonction de l’historique cultural Pythium : Mise au point d'une méthode de détection qualitative de Pythium. (Extraits d'ADN des sols obtenus avec le protocole d'extraction de l'INRA de Dijon) Phytophthora : Caractérisation des espèces impliquées dans la maladie de la bague Phytophthora megasperma n'est plus le seul pathogène dominant Rhizoctone violet : Détermination des conditions nécessaires à l’expression de la maladie • La découverte d'incidences des facteurs agronomiques sur le risque parasitaire. Ex : L’utilisation fréquente des nématicides semble avoir un impact sur la maladie de la gale et le cavity spot. La fréquence des travaux du sol influe a priori sur le parasitisme. L'insertion d'une moutarde Brassica juncea en interculture a clairement un effet pour réduire l’expression de l'inoculum primaire qui se maintient dans le sol

Les modes de valorisations : • Colloques au Canada, Moscow (Idaho, USA), Angers, Paris et Créances • Réunions avec le développement et la production agricole à Paris et Créances • Publications d’articles scientifiques • Présentation du projet sur : www.inra.fr/internet/Projets/sia2007/rencontres.htm

27 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 272 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 77 322,88 € Subvention CAS DAR : 42 112 €

Définition, validation et application de méthodes d e confrontation des conceptions et pratiques des acteurs engagés dans d es procédures

certifiantes Organisme chef de file : TERRENA , 02 40 98 91 71 Chef de projet : Marc LEUSIE, [email protected] Partenaires : INRA, ADIV, Association, antenne CRISALIDE, Université René Descartes Paris 5, Coop de France

Objectifs : La mise en œuvre du concept de Développement durable (DD) en agriculture est l’occasion de reconstruire des liens entre les agriculteurs, les consommateurs citoyens et les instances publiques et ainsi de rechercher des qualifications nouvelles pour les systèmes agricoles et alimentaires fragilisés par les crises récentes et les nouvelles contraintes réglementaires. Le projet vise à mieux définir et à promouvoir le concept de dévelop pement durable dans les stratégies des coopératives engagées dans des démarches de certification Agri-confiance (Label Rouge et Agri-confiance notamment), particulièrement au niveau des filières volailles certifiées de la coopérative Terrena. Résultats et valorisations : Le projet consiste essentiellement à faire un point sémiologique des discours et messages émis autour de la notion de DD puis à organiser une confrontation entre les représentations des consommateurs citoyens (CC) motivés, les systèmes de production transformation, et les acteurs des systèmes technico-économique d'autre part. Application de la méthode dite « coccinelles » � réunion d’un panel de CC sur une période d’un an, avec une fréquence de réunion d’une par mois, puis à formaliser leurs réflexions dans un questionnaire soumis aux acteurs économiques et scientifiques, avant discussion finale. Quelques résultats : • Les signes de qualité et les systèmes de certification ne sont pas perçus comme étant par

essence du développement durable, mais ils peuvent fournir des bases solides pour la construction de trajectoires technologiques reconnues DD par les consommateur citoyen.

• Les producteurs agricoles font l'objet d'une forte attente en matière de DD et font figure d'acteurs de filière les plus crédibles sur ce point. Pour y répondre, ils doivent assumer un rôle de leadership dans la filière, ce qui doit les amener non seulement à proposer des solutions concrètes mais aussi à coordonner, si possible de façon partenariale, des actions concernant l'ensemble des acteurs..

Les modes de valorisation : • Prolongement par un projet agrée par l'ANR dans le cadre de l'appel d'offre PNRA 2006 • Organisation d'un mini-colloque régional

28 Fiches créées en Octobre 2010 – Projets financés avec les crédits CAS DAR

AP04 n° 39 Projet terminé 2005 ���� 2007 Montant global : 488 340 € Subvention CAS DAR : 248 828 €

Améliorons ensemble la qualité de notre alimentatio n

Organisme chef de file : Un Plus Bio, 04 66 77 35 51 Chef de projet : Stéphane VEYRAT, [email protected] Partenaires : FD CIVAM du Gard, CIVAM bio du Gard, ADABio Isère, Ain, Savoie, Haute-Savoie, CUFR de Nîmes (Université de Reims), FAB PACA, IHEAM-IAMM, INSERM Montpellier, CDA du Gard

Objectifs : Les structures et associations de producteurs de différentes régions françaises (réseau CIVAM, FNAB) ont sensibilisé et éduqué les convives de la restauration collective à l’intérêt de consommer des aliments porteurs de signes de qualité (AB, AOC, labels divers). Aujourd’hui, ils se demandent si leurs méthodes et outils développés correspondent aux attentes des consommateurs. Le projet se propose d'évaluer la pertinence des actions des années antérieures et de s’assurer que la restauration collective est un canal de distribution approprié pour les produits de qualité.

Résultats et valorisations : A travers les différentes analyses détaillées du fonctionnement des démarches RCQ (Restauration Collective de Qualité) sur toute la France et une étude des représentations de la qualité (convives, parents, gestionnaires, élus) les résultats obtenus ont permis d’élaborer: Le DVD « Améliorons ensemble la qualité de notre alimentation » Ce DVD constitue les actes du colloque « Améliorons ensemble la qualité de notre alimentation », clôturant le programme conduit de 2005 à 2007 Contenu : présentation du programme de recherche action, résultats de l’analyse des démarches de RCQ, résultats des enquêtes sur les représentations de la qualité chez différents publics en lien avec la restauration collective, outils pour améliorer les démarches en restauration collective, politiques publiques alimentaires en Europe et autour du bassin méditerranéen, table ronde sur les modalités d’engagement dans un projet de RCQ. Le DVD est disponible via le site www.unplusbio.org Autres valorisations : • Colloque de restitution final, organisé par Un plus bio, le 16/10/2007 au Pont du Gard • Publications (rapports et synthèses des 3 opérations du programme), rapports de stage

(stagiaires Un plus bio), bulletins Bio&Plus et Dossier thématique, et plus généralement dans la presse nationale spécialisée, bulletins de liaison régionaux et / ou départementaux.

• Formations adaptées tenant compte des résultats et des expériences terrain à l'attention des agents du développement (formations sur l’engagement avec l’Université de Nîmes).