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khadija-khowaydija
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Exposé sous le thème :
Réalisé par : supervisé par :LAAROUSSI ZINEB Dr .TOUHAMI
CNE : 2422710895
Année universitaire : 2007/2008
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السعدي المالك عبد جامعةو القانونية العلوم كلية
االقتصاديةاالجتماعية و
- طنجة -
Université Abdelmalek EssaâdiFaculté des Sciences
JuridiquesEconomiques et Sociales
-Tanger-
Introduction
I .Généralité sur la notion du stock
1) Types de stocks
2) Place de la gestion du stock dans la GP
3) Fonctions principales de stocks
4) Gestion du magasin du stock
II. Méthodes classiques de la gestion du stock
1) La Méthode ABC d’analyse des stocks
2) Le modèle de Wilson pour les approvisionnements
III. Méthodes modernes de gestion de stocks
1) Le MRP
2) Le just-à-temps
Conclusion
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Produire nécessite des matières premières et des produits finis, évidemment, mais également des produits en cours de fabrication. Ces divers produits font l’objet de stocks afin d’être immédiatement disponibles pour l’entreprise.
Les stocks constituent à la fois une nécessité et une contrainte financière importante pour l’entreprise. En moyenne, le coût annuel des stocks représente 25 à 35% des capitaux immobilisés. C’est pourquoi la gestion des stocks doit être traitée sérieusement par l’entreprise : une gestion saine des stocks permet de libérer une trésorerie et entraîne une diminution des charges financières.
Le stock a souvent une importance considérable dans l’entreprise. Il permet par exemple de parer à la pénurie, il peut être constitué dans un but spéculatif (on achète à un prix bas pour revendre à la hausse), il peut permettre d’acheter en quantité et bénéficier ainsi d’une réduction du prix unitaire, il permet d’assurer une consommations régulière d’un produit bien que sa production soit irrégulière.
Mais il a également plusieurs inconvénients majeurs comme la rigidité de la production (il faut écouler les stocks, l’immobilisation de surface, l’immobilisation de moyens financiers importants, augmentation du délais moyen de production, etc.). D’où vient le souci majeur d’optimiser la gestion du stock en minimisant les coûts.
Dans cet exposé on va traiter le concept de gestion du stock ainsi que les méthodes utilisées pour l’optimiser.
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I .Généralité sur la notion du stock
1) Types de stocks
On distingue différents types de stocks:
- Le stock de matières premières : Articles qui ne sont pas encore entrés dans le processus de fabrication.
- Le stock des en cours : produits entrés dans le processus de fabrication et en cour de transformation.
- Le stock de distribution : Produits finis qui se trouvent dans le dépôt du distributeur.
- Le stock de pièces de rechange, de maintenance et de fournitures diverses : ensemble d’article utilisées en production mais qui ne font pas partie des produits et leur nomenclature.
2) Place de gestion du stock dans la GP
PCP : Planification et contrôle de la production
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Gestion de production
Gestion des Approvi-Sionnements
PCP
Fabrication du produit
Gestion deL’équipe- ment
Gestion de stocks
Gestion de qualité
3) Fonctions principales du stock
Transit : les stocks jouent un rôle de transit dans le transport nécessaire des matières premières et des composants du fournisseur jusqu’au lieu de production.
Cycle : les stocks contribuent à la production ou à l’acquisition suffisante des biens permettant de réduire le nombre de mise en route ou de commande.
Sécurité : les stocks constituent pour l’entreprise une protection contre l’incertitude due aux variations de la demande et des délais de livraison.
Anticipation : les stocks permette à l’entreprise à affronter les hausses de prix et autres contraintes du marché , d’éviter ou de minimiser les pénuries et de faire face aux variations saisonnières de la demande . Ils jouent donc un rôle préventif.
Tampon : les stocks tampons emmagasinés entre les différents postes de travail ; permettent à l’entreprise à se prémunir contre la dépendance trop étroite entre des opérations successives ou encore vis-à-vis d’un fournisseur. Ainsi, des problèmes temporaires à un endroit donné n’obligent pas l’arrêt de toute autre opération de production de l’entreprise.
4) Gestion du magasin des stocks
On doit effectuer des études d'implantation des stocks qui ont pour objectifs La minimisation des trajets effectués par les manutentionnaires; et La recherche de la productivité maximale dans le respect des règles d'ergonomie notamment par la localisation des références demandant des manipulations nombreuses de produits finis.
Il convient donc de localiser les produits en fonction des critères suivants :
La fréquence de sortie, c'est-à-dire le nombre de lignes de commande à préparer ;
Les quantités sorties ;
Les poids et volumes des produits.
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II. Méthodes classiques de la gestion du stock
1) La méthode ABC d’analyse des stocks
Cette méthode est également connue sous le nom de diagramme de Pareto et loi 20/80.La technique d’analyse ABC vise à aider le gestionnaire à consacrer plus d’attention aux unités importantes d’un groupe. Par exemple le fait d’accorder priorité à un petit nombre de clients qui représente le pourcentage des ventes le plus élevé ; correspond à une classification ABC.
La division des stocks en trois catégorie A, B et C constitue la première étape valable d’un plan d’action axé sur une gestion efficace des stocks. On peut se référer à l’un des deux critères distincts de classification.
La valeur d’utilisation annuelle d’un article.
La valeur moyenne des unités détenues en stock
Le second critère suppose qu’il est préférable de déployer plus d’efforts pour les articles qui représentent un investissement monétaire important, alors que le premier met l’accent sur les articles à forte demande interne ou externe.
La catégorie A comprend les articles pour lesquels un gestionnaire désire employer les meilleurs modèles de prévision de la demande et de gestion des stocks. Il est normal qu’il consacre beaucoup plus de temps à l’étude du coût et du marché pour les produits finis de catégorie A que pour ceux des deux autres catégories. de même, il est nécessaire qu’il tente de définir avec plus d’exactitude les coûts inhérents aux stocks des matières premières de catégorie A .Enfin il doit prendre grand soin que les registres d’inventaires permanent soient toujours exacts.
La catégorie C comprend les articles considérés par les gestionnaires comme les moins importants .leur valeur plus faible permet une plus grande marge d’erreur dans la prévision de la demande et un contrôle moins étroit sur la quantité de stock
La catégorie B regroupe les articles qui ne sont pas assez important de la catégorie a mais qui sont quand même plus important que la catégorie C.
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Comment s’établir une classification ABC ; supposant que le cas d’une entreprise dont le responsable du service de la production s’intéresse avant tout à une analyse basée sur les besoins internes de l’entreprise en matières premières les étapes sont alors les suivantes :
Etablir la liste de toutes les matières premières (MP) utilisée l’année précédente
Classer les MP par ordre décroissant de valeurs annuelle d’utilisation
Calculer le pourcentage cumulatif des valeurs et celui du nombre des MP
Déterminer à quelle classe appartiennent les MP
Illustrer maintenant ces étapes à l’aide d’un exemple
Application :
Prenons le cas où le gestionnaire se sert des quantités de matières premières utilisées l’année précédente .La compagnie pour laquelle il travaille utilise 6 MP dont voici les valeurs employées, arrondies aux milliers de dirhams .
Article rangutilisation
(en millier de dh)
Valeur cumulative
Catégorie
D 1 95 47,5A
F 2 55 75A 3 20 85
BC 4 13 91,5B 5 12 97,5
CE 6 5 100
Diagramme général de la méthode ABC
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2) Le modèle de Wilson pour les approvisionnements
Les approvisionnements
Les expressions; commercial achat, commercial amont ou fonction approvisionnement sont synonymes.
On peut mettre en évidence la fonction approvisionnement sur deux plans :
le plan budgétaire : le montant des achats représente, en moyenne, de 50 % (dans l'industrie) à 80 % (dans le commerce) du montant du chiffre d'affaires de l'entreprise. On comprend facilement l'effet que pourra avoir sur les résultats une réduction, même faible, de ces coûts.
Le plan de la stratégie commerciale, l'efficacité de la firme sur le marché aval dépend de son aptitude à répondre au mieux aux besoins de ce marché ; la fonction achat devra construire son action sur la connaissance des besoins.
Services intéressés :
Le service des achats
Le service ordonnancement - Lancement
Le service de gestion du magasin de stock des matières premières.
Ces services sont en relation étroite et permanente, tous trois étant concernés par la matière première :
Le service des achats achète la matière.
Le magasin gère les stocks matière.
L'Ordonnancement – Lancement établit le programme d'utilisation matière, en fonction des séries à lancer.
A chaque série lancée par l'ordonnancement – Lancement, correspond une sortie matière effectuée par le magasin. Celui-ci informe alors l'Ordonnancement du stock restant à sa disposition.
A son tour, l'Ordonnancement informe le Service des achats de l'Etat des stocks et lui demande s'il y a lieu, de renouveler ou compléter celui-ci : effectuer des achats matière.
Dans le cas de nouveaux achats, le magasin reçoit la marchandise et dresse le nouvel état des stocks. Tel est le cycle relationnel de ces 3 services
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Fonction du service des achats :
1. Prospection
2. Commandes
3. Réception
4. Paiement
Types de réapprovisionnement :
Dans les entreprises de confection, la valeur des matières premières représente souvent plus de 65 % du coût de revient du vêtement fabriqué. La gestion des stocks constitue donc un facteur essentiel de la réussite ou de ruine de l'entreprise. Les problèmes d'approvisionnement impliquent des choix difficiles qui doivent tenir compte d'impératifs souvent contradictoires :
a- D'une part, l'entreprise ne doit pas avoir un stock de matières premières trop faible, susceptible d'entraîner une rupture de stock catastrophique pour l'entreprise : ventes manquées, chômage technique, provoqués par l'inaction.
b- D'autre part, l'entreprise ne doit pas avoir un stock de matières premières trop fort qui entraîneraient des frais importants inutiles «Capitaux immobilisés et improductifs».
Séries économiques d’approvisionnement:
Définition :
«C’est la détermination de l’unité économique d’achat. C’est à dire la quantité de pièces à commander, la quantité la plus économique pour l’entreprise toutes les x périodes afin d’avoir toujours en magasin un stock suffisant. C’est donc une régulation des commandes successives, pour une même matière; régulation dans les quantités et dans le temps.»
Conditions:
S’il y a réapprovisionnement régulier, il va de soi que la consommation de matière doit être, elle aussi, régulière.
Toutefois, les séries économiques d’approvisionnement peuvent s’appliquer dans les entreprises travaillant sur commande.
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Les données :
Il s’agit des éléments nécessaires à la détermination de la série économique :
Quantité de pièces consommées en un an : C’est aussi, par conséquent, la quantité équivalente à commander en un an.
Coût d’achat: C’est la dépense engagée pour l’achat de la matière.
Coût de passation d’une commande: Ou coût administratif. Ce coût est à peu près indépendant de la quantité commandée ; que la commande concernent 1, 100, 1000 ou 10 000 pièces.
Le coût varie en fonction du nombre de référence géré (consultation des fiches de stock par référence, lignes d’écriture particulière à chaque référence, etc.). La détermination précise des coûts administratifs (élément important du calcul) est en fait, très difficile. Une méthode pratique consiste à relever globalement le coût de services concernés (approvisionnement, lancement, etc.) dans la mesure où la comptabilité de l’entreprise peut l’isoler, et à le diviser par le nombre de commandes – références, passées dans la période.
Exemple :
- L’entreprise doit commander 900 pièces par an.
- Le coût administratif est, globalement, de 90 000 Dhs / an.
Le coût de passation d’une commande d’une pièce est donc 90 000 / 900 = 100 Dhs.
coût de possession des stocks : Ce sont les frais entraînés par le stockage des marchandises :
- Loyer de l'argent immobilisé.
- Coût des locaux de stockage.
- Coût du matériel de stockage.
- Coût du personnel assurant la gestion des stocks.
- Dépréciation éventuelle de la matière des stocks.
Le coût global de possession des stocks s'exprime en taux annuel d'intérêt de l'argent immobilisé. Exemple : 25 %.
Détermination de la série économique d'approvisionnement :
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Pour la détermination de la série économique d’approvisionnement on va utiliser le Modèle de Wilson.
Modèle de Wilson
Les hypothèses du modèle :
_ La demande annuelle est connue et certaine.
_ La consommation est régulière (linéaire).
_ Les quantités commandées sont constantes.
_ La pénurie, les ruptures de stock, sont exclues.
But : minimiser les coûts en répondant aux deux questions:
Quand?
Combien ?
Le coût total CT = Prix d'achat + coût de lancement + coût de stockage
Posons :
A : prix unitaire
Q : Quantité demande pendant une période choisie (1 an)
L : frais administratifs
t : Taux de possession
Qe : Quantité économique
On peut écrire CT = Q/Qe *L + a*Qe*t+ a * Q
Donc ici on veut minimiser les coûts liés aux stocks :
Coût de stockage : Q/Qe * L
Coût de commande : a*Qe/2 *t
Coût d’acquisition : a*Q
Représentation graphique
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À partir des hypothèses de Wilson on peut déduire que le stock moyen = Qe/2 :
Soit CT = CT = Q/Qe *L + a*Qe/2*t+ a * Q
On cherche à déterminer la quantité de réapprovisionnement (Qe) qui minimise le coût total :
On va donc déterminer quand CT = f(Qe) passe par un minimum, on va dériver cette fonction et trouver la valeur de Qe qui annule cette dérivée.
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*
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Qea
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QL
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Exemple : Consommation Annuelle Q=200.000 pièces par anCoût de passation d’une commande L=150dhCoût de Possession de stock t=20%Prix unitaire d’une pièce a=10dhDate de la première commande = 15 Octobre 2007
(on va donc commander 5477 pièces
à chaque commande)
et on approvisionnera tous les 365 x 5477 = 10 jours 200.000L’approvisionnement est déclenché par le passage du stock physique en dessous d’un seuil fixe appelé point de commande. C’est donc la consommation qui est à l’origine du déclenchement des approvisionnements.
Limites du modèle de quantité économique
Le modèle basé sur la quantité économique semble séduisant, mais il
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Présente quelques faiblesses et même des effets pervers. Tour d'horizon.
Le premier postulat du modèle est que la demande client est constante dans le temps. Or le plus généralement cette demande fluctue. Les marchés semblent d'ailleurs devenir de plus en plus imprévisibles.
Ensuite, les critères d'optimisation dépendent grandement de la manière avec laquelle sont valorisés les stocks et les coûts de lancement. Ces coûts procédant d'estimations et d'hypothèses simplificatrices peuvent varier considérablement selon la méthode employée ou la personne qui les établit.
Par ailleurs, la généralisation des échanges de données électroniques, de l'intégration des fournisseurs dans la chaine logistique (Informatique) des entreprises et le développement du commerce électronique transforme, réduit, voire annule les coûts de passation de commande.
Il faudrait théoriquement intégrer les coûts indirects de lancement, tels que les coûts d'information, de création d'OF, de bagage...). Les coûts et gains liés aux opportunités ou de la perte de chiffre d'affaires sont ignorés.
La taille du lot (cas d'un lancement en fabrication) n'est pas optimisée en fonction de la demande client, ce qui implique que cette approche est égocentrique, la décision se basant sur une optimisation interne, sans lien avec la réalité de la demande.
Ces critiques sont aborder par Mr Christian HOHMANN directeur du pôle Lean et supply chain d’un cabinet international
III. Méthodes modernes de gestion de stocks.
1) MRP (Manufacturing Ressources Planning)
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Définition et principes
Le MRP (Manufacturing Ressources Planning) a été conçu par Orlicky dans les années 60 aux Etats-Unis. Il a pour but, à l’origine, de calculer les besoins en composants et était considéré comme une autre méthode de réapprovisionnement des stocks.
A partir d’une estimation prévisionnelle de la demande, on établit la programmation cohérente de la production. En fonction d’un programme directeur de production et de l’état des stocks et des en-cours, on détermine le calendrier d’approvisionnement et de fabrication.
Avantages
Ce système évite les ruptures de stocks, occasionnées par le système Wilson qui traitait séparément chaque article.La programmation prévisionnelle de la demande permet d’anticiper les besoins en composants situés en amont du processus de fabrication. Cette démarche est qualifiée de technique de planification à flux poussés par opposition à la technique de production en flux tirés qu’est le Juste A Temps (JAT).
Limites de MRP
Bien que le MRP puisse s’appliquer à une production diversifiée, il n’est pas naturellement adapté à un degré important de la production. La diversité entraîne la détérioration des précisions, ce qui affecte directement la qualité de la planification.Le MRP 2 permet de gérer un nombre important d’informations, ce qui les rend lourds et coûteux. Il semblerait que le MRP 2 ne soit pas adapté aux cycles courts. Or , tous les industriels réduisent aujourd’hui les cycles afin de diminuer les stocks et de retarder les décisions. Donc, les décisions de production sont de plus en plus fondées sur la consommation et non sur les prévisions du MRP. Le MRP est fondé sur une estimation de la demande et ne supprime donc pas les stocks. Les stocks de sécurité sont toujours constitués même s’ils sont moins importants que dans le modèle de Wilson. A partir des années 80, les nouveaux principes de gestion japonaise en flux tiré tel que le Juste A Temps, font leur apparition. Ils prônent l’adaptation immédiate du processus productif à la demande, sans calculs lourds préalables.
2) Le just-à-temps
Le Juste-à-temps a été développé par Taiichi Ohno chez le constructeur japonais Toyota. Il s’agit d’une technique de production basée sur l’élimination des sept types de gaspillages qui sont :
1) les excès de production 2) l’attente et les queues 3) le transport 4) les stocks 5) les mouvements inutiles 6) les opérations inutiles 7) les défauts de fabrication.
Le cœur du JAT c’est la gestion en flux tendu et une production "tirée" par la demande. Autrement dit, la production est déclenchée par une commande du client (sans demande, pas
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de production), alors que les systèmes de production classiques produisent quitte à stocker les produits finis jusqu’à trouver preneur.
Les techniques utilisées en JAT sont nombreuses mais voici les plus courantes.
L’utilisation de Kanban (Kanban signifie "signal" en japonais), qui sont des techniques visuelles de gestion des stocks, très simples mais très efficaces. Des fiches de couleurs sont utilisées par un opérateur pour signifier un besoin en composants et sont visibles de loin par les opérateurs qui fabriquent ces pièces. Le Kanban signale le besoin de réapprovisionner en pièces.
Les Poka-Yokes, ou dispositifs anti-erreurs, sont utilisés en production pour éliminer les possibilités d’erreurs, ou pour détecter les erreurs à la source. Ces dispositifs anti-erreurs nous les rencontrons dans la vie quotidienne : par exemple les cartes de mémoires d’appareils photo numériques sont biaisées d’un côté ce qui rend impossible de les introduire à l’envers. Les mêmes techniques sont utilisées en production pour réduire les possibilités d’erreurs. On parle de qualité à la source.
Réduction de la taille des lots de production pour réduire les stocks. En conséquence, les lots commandés aux fournisseurs sont plus petits mais commandés plus souvent.
Relations de confiance et sur le long terme avec les fournisseurs. Les flux tendus réduisent les stocks mais rendent le système plus fragile. Toyota ne stocke que l’équivalent de quelques heures de production et il faut donc collaborer pleinement avec les fournisseurs pour être sûr de bien recevoir les pièces à temps.
Limites de juste à temps
« Le zéro stock est une espèce de doctrine basée sur un paradigme affirmant que le stock est
un coût qu'il faut réduire à tout prix. Ce diktat a fait plus de mal que de bien aux entreprises »,
s'emporte Hervé Hillion, de Headlink Partners. Même sévérité d'Alain Katz, du cabinet Metis
consulting, pour qui « Le zéro stock supposerait d'avoir des capacités de production et de
distribution infinies et de pouvoir produire dans des délais inférieurs à la demande. » De son
côté, Roland Dachs, président de l'Association des logisticiens européens, explique : « A une
époque où le taux de l'argent était élevé et le coût du transport faible, il était logique de tendre
vers une réduction des stocks. Mais aujourd'hui l'argent coûte moins cher tandis que le coût
des transports, des infrastructures, des matières premières augmente. »
De toute façon, dans de nombreux cas, le zéro stock a toujours été aberrant. Ainsi, certaines
activités saisonnières, parce qu'elles ne peuvent pas mettre leurs capacités de production au
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niveau des pointes de consommation, sont bien obligées d'investir dans des stocks. De même,
avec la volatilité de la demande, « à un moment donné, il n'est plus possible de suivre les
consommateurs ». Les constructeurs automobiles, par exemple, ont pu constater que fabriquer
à la demande est difficile car, quoi qu'ils fassent, il subsiste des délais de livraison. Plus on
remonte dans une filière, plus on se heurte à l'incompressible. C'est ainsi que les voitures sont
construites avec des tôles fabriquées par des trains de laminoirs peu flexibles.
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La gestion du stock reste toujours objet de
recherche chez plusieurs gestionnaires, consultants et
chercheurs universitaires car l’optimisation de ses
coûts ne dépend pas seulement de l’application d’une
méthode ou d’une autre mais il concerne aussi la
personne chargé de cette gestion C'est-à-dire que les
résultats ont référence à ses compétences et ses
expériences dans ce domaine.
Bibliographie :
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Jean nollet , Joseph kélada , Mattio ,diorio avec la collection de Isabelle
deschamps, Claude R.duguay, Roger Handfield. « La gestion des opérations et de la production , une approche systémique » 2ème édition organisation .
Webographie :
http://chohmann.free.fr/
http://www.lomagman.org/gestion%20stock_wms/formule
%20wilson/methodes%20calculstock/abc_qo%20da_mrp.php
http://www.ouati.com/pareto1.html
http://christian-harm.chez-alice.fr/
http://www.cat-logistique.com/reduction_des_stocks.htm
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