EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE … · EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE PROFESSIONNELS EN FRANCE EN 2012 Août 2014. Août 2014 ... III.4.1. Enquête auprès des détenteurs de DEEE

Étude réalisée pour le compte de l’ADEME par BIO by Deloitte (Benoît TINETTI – Alice DEPROUW – Sarah GUILCHER), en collaboration avec BVA (Régis OLAGNE – Delphine CHAMIGNON)

Contrat n°1302C0001

Coordination technique : Erwann Fangeat – Service Produits et Efficacité Matière – Direction Economie Circulaire et Déchets – ADEME Angers

RAPPORT FINAL

EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE PROFESSIONNELS EN FRANCE EN 2012

Août 2014

Août 2014

Évaluation du gisement des DEEE professionnels en France en 2012 2

REMERCIEMENTS

INYUMA Maïlys CISMA LEFEVRE Emmanuel Défabnord DEGAND Ludovic Ecologic PERRIER René-Louis Ecologic REYGNER Bertrand Ecologic ASSIMON Pierre-Marie Eco-systèmes YSERD Nathalie Eco-systèmes MABILEAU Stéphanie EMMAÜS France BADOU Philippe ERP COUTURIER Rémi ERP BAILLY Marie-Hélène Fédération ENVIE POZZI Tess FEDEREC DUGOURGEOT Julien FEDEREC/Derichebourg LERMECHIN Pascal FEDEREC/Paprec DRETSCH Gilles FFT BOURHIS Marc FICAM JAMMES Catherine FICIME WEDRYCHOWSKA Anne-Charlotte

FIEEC

de BAILLENX France FIMECA NOURY Lisa FIMECA BIZOT Pierre FNADE VERGNON Clotilde FNADE JAGU Catherine Gimélec HUIN Vincent IGNES CEZILLY Nolwenn Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie HOSATTE Cyril Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie BODILIS-REGUER Nicolas NAVSA DECOEUR-MICHEL Myriam NAVSA GILLIER Sophie PERIFEM GRIMAUD Hervé Récylum LANDEROIN Fabienne Récylum MONTAGNE Vanessa Récylum ROYER François SDMO MORABITO Stella SECIMAVI (FICIME) FILLOUX Jaques SERCE COLIN Patrick SERCE / Eiffage Energie FILA Patrice SERCE / Eiffage Energie BOISANTE Sylvie SFIB (Brother) MARTIAL Catherine SFIB (HP) POCHITALOFF-HUVALE Michel SFIB (IBM) KOSSIVI Olympio SFIB (Lexmark) THOMAS Sylvie SFIB (Lexmark) MARCOUYOUX Caroline SFIB HEGER Bernard SIMAVELEC LACCOURREYE Jean-Lionel SIRRMIET NAUCHE Patrick SNCF ROY Philippe SNEFCCA LEVISTRE Gérald SNESSI OLLÉ Florence SNITEM NAWROT Fleur SYMOP PARASCANDOLO Nicolas SYMOP RIMBAULT Sylvie SYNAFEL DUPRÉ Guy-Noel UNICLIMA HERAUD Marc USPII

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SOMMAIRE

SYNTHESE ....................................................................................................................................... 5

I. LEXIQUE .................................................................................................................................. 9

II. CONTEXTE, OBJECTIFS ET ENJEUX .................................................................................................. 12

II.1. CONTEXTE ............................................................................................................................................ 12

II.2. OBJECTIFS ET ENJEUX .............................................................................................................................. 12

III. METHODOLOGIE ...................................................................................................................... 14

III.1. PERIMETRE DE L’ETUDE ........................................................................................................................... 14

III.2. MISE EN PLACE DE GROUPES DE TRAVAIL ..................................................................................................... 14

III.3. EVALUATION DU GISEMENT ...................................................................................................................... 15

III.4. IDENTIFICATION DES DESTINATIONS DU GISEMENT ......................................................................................... 19

III.4.1. Enquête auprès des détenteurs de DEEE .............................................................................................................................. 19

III.4.2. Enquête en vue d’affiner la connaissance des destinations des plus gros gisements ........................................................... 21

IV. ANALYSE ET EVALUATION DU GISEMENT ......................................................................................... 22

IV.1. EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE DU GT A. « BATIMENT » ...................................................................... 22

IV.2. EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE DU GT B. « INFORMATIQUE, BUREAUTIQUE ET AUDIOVISUEL »...................... 27

IV.3. EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE DU GT C. « INFRASTRUCTURES ET RESEAUX » ............................................ 36

IV.4. EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE DU GT D. « SECTEUR INDUSTRIEL »......................................................... 40

IV.5. EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE DU GT E. « SECTEUR TERTIAIRE MARCHAND ET DE SERVICE » ........................ 43

IV.6. EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE DU GT F. « DISPOSITIFS MEDICAUX ET INSTRUMENTS DE MESURE » ................ 50

IV.7. GISEMENT TOTAL ET PRINCIPAUX FLUX ........................................................................................................ 51

V. DESTINATIONS DU GISEMENT ...................................................................................................... 55

V.1. RESULTATS DE L’ENQUETE AUPRES DES DETENTEURS DE DEEE .......................................................................... 55

V.2. RESULTATS DE L’ENQUETE COMPLEMENTAIRE SUR LES DESTINATIONS DE CERTAINS FLUX DE DEEE ............................ 56

VI. PERSEPECTIVES ET RECOMMANDATIONS ......................................................................................... 61

VI.1. PERSPECTIVES ....................................................................................................................................... 61

VI.2. RECOMMANDATIONS .............................................................................................................................. 61

VI.2.1. Développer la collecte des DEEE professionnels en France................................................................................................... 61

VI.2.2. Systématiser la collecte des données pour évaluer le gisement de DEEE professionnels en France ..................................... 62

VI.2.3. Besoins techniques si le modèle UNU devait à l’avenir inclure les DEEE Pro ........................................................................ 62

ANNEXE (RESULTATS DETAILLES DE L’ENQUETE BVA SUR LA GESTION DES DEEE PAR LES DETENTEURS) ................. 63

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SYNTHESE

Selon la nouvelle réglementation européenne sur les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE)1, un équipement électrique et électronique (EEE) est considéré comme professionnel s’il n’est pas susceptible d’être utilisé par un ménage, mais est utilisé exclusivement pas des professionnels. Les détenteurs d’EEE professionnels mis sur le marché avant le 13/08/2005 sont responsables de la fin de vie de ces équipements, sauf en cas de remplacement par un nouvel équipement équivalent (reprise par le fournisseur). S’agissant des équipements mis sur le marché depuis le 13/08/2005 ou d’équipements plus anciens repris dans le cadre d’un remplacement, les producteurs sont responsables de leur fin de vie. La présente étude, qui se place dans la continuité de l’étude du gisement des DEEE ménagers et assimilés 2 réalisée pour l’OCAD3E et l’ADEME en 2013 par BIO, vise à répondre aux questions suivantes :

· Quelle quantité (tonnage) de DEEE professionnels fut générée sur le territoire français en 2012 ?

· Comment les entreprises et les collectivités gèrent leurs DEEE Pro, et quelles voies de collecte et de traitement empruntent ces flux ?

· Quelles pistes d’actions permettraient d’avoir une meilleure connaissance du gisement et d’augmenter les taux de collecte ainsi que la qualité du traitement ?

1. Quelle quantité (tonnage) de DEEE professionnels fut générée sur le territoire français en 2012 ?

Le périmètre des EEE professionnels (Pro) ne fut pas évident à délimiter du fait de la diversité des équipements Pro, des différences d’interprétation de la Directive DEEE II (Directive 2012/19/UE) par les acteurs concernés et du changement de périmètre en 2018 (la présente étude est dite « open scope »). Ainsi, en accord avec les membres du COPIL de cette étude, le champ des EEE Pro fut divisé en 78 types d’équipements répartis dans 5 « secteurs » associés à 5 groupes de travail (GT). En parallèle, un 6ème GT s’est constitué, qui se focalise sur les EEE Pro du secteur industriel (EEE spécifiques des usines). Dans ce GT, les EEE n’ont pas été classés par type d’équipements, mais par type d’industrie (industries manufacturières versus industries de process).

La méthodologie de calcul employée pour évaluer le gisement des DEEE ménagers et assimilés n’a pu être employée dans la présente étude. Pour calculer le gisement des équipements Pro, BIO a défini plusieurs méthodes de calcul possibles, en fonction des données disponibles (mises sur le marché ou parc installé en tonnage, durée de détention, etc.).

Par ailleurs, un « indice de fiabilité » a été affecté à chaque gisement (« +++ » : fiabilité élevée ; « ++ » : fiabilité relativement élevée ; « + » : fiabilité limitée), en fonction du nombre de données « robustes » (ex. : issues d’une enquête de fédération ou d’un acteur représentatif, statistiques récentes, etc.) et du nombre de données « estimées » (ordres de grandeur hypothétiques présumés proches de la réalité) utilisées dans le calcul de chacun des gisements. Le réemploi, donnée clé car il peut diminuer significativement le gisement, est parfois inclus dans la durée de détention totale d’un type d’équipement. Lorsque ce n’est pas le cas, BIO a cherché à l’évaluer au regard des informations disponibles.

Au final, le gisement total de DEEE Pro évalué par BIO est proche de 210 000 tonnes en 2012, est se répartit comme présenté dans le Tableau 1.

1 Directive 2012/19/UE du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2012 relative aux déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE), parue le 24 juillet 2012 au Journal officiel de l'UE et entrée en vigueur le 13 août 2012. Elle abroge la directive 2002/96 avec effet différé au 15 février 2014 et prévoit une période transitoire.

2 Voir le Lexique sur la notion d’ « assimilé ménager ».

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Tableau 1: Synthèse de l'évaluation du gisement français de DEEE Pro en 2012

Secteurs / Groupes de travail Gisement français en 2012 (tonnes)

GT A. « Bâtiment » 104 578

GT B. « Informatique, bureautique et audiovisuel »

33 926

[+ 43 500 tonnes de DEEE assimilés ménagers

non comptabilisés dans cette étude]

GT C. « Infrastructures de réseaux » 16 514

GT D. « Secteur industriel » Non évalué

GT E. « Secteur tertiaire marchand et service » 40 845

GT F. « Dispositifs médicaux et instruments de mesure des laboratoires et instituts de recherche »

14 000

Gisement total de DEEE Pro en 2012 209 864

La marge d’erreur de cette estimation est difficile à quantifier. Toutefois BIO considère que 44,5% du gisement Pro évalué est fiable (indice « +++ »), 46% est relativement fiable (indice « ++ ») et 9,5% est d’une fiabilité limitée (indice « + »).

Le gisement de DEEE Pro est environ six fois moins élevé que le gisement de DEEE ménagers et assimilés évalué à 1 300 000 tonnes pour la même année. Cependant, il est essentiel de souligner que le gisement de DEEE Pro est ici largement sous-évalué. En effet, faute de données disponibles, les gisements de 24 types d’équipements (sur les 78 définis dans les GT, hormis le GT propre au secteur industriel) n’ont pu être estimés, dont sept sont a priori non négligeables (critères définis dans le rapport). De plus, le gisement des DEEE Pro correspondant au « secteur industriel » n’a pu être estimé faute de données disponibles et à cause du manque de clarté de la réglementation française et européenne au sujet du périmètre des grosses installations fixes et gros outils industriels fixes. Enfin, il est possible que certains types d’équipements aient été « oubliés » dans la liste en théorie exhaustive des 78 types d’EEE Pro évoqués dans cette étude.

Néanmoins, l’étude a permis d’identifier les plus gros gisements. Six types d’équipements représentent 54% du gisement qui a pu être documenté. Il s’agit des DEEE du génie climatique (hors systèmes de refroidissement des serveurs) (23,5%), des « autres appareillages d’installation électrique et domotique (hors TGBT) » (9,5%), des dispositifs médicaux et le mobilier médical électrique (7,0%), des distributeurs automatiques (d’alimentation et de billets) (5,8%), des systèmes de pompage et de distribution d'eau3 (4,6%), et enfin des équipements de froid alimentaire commercial (4,3%).

2. Comment les entreprises et les collectivités gèrent leurs DEEE Pro, et quelles voies de collecte et de traitement empruntent ces flux ?

Enquête BVA

BIO a supervisé et sous-traité une enquête statistique à l’institut de sondage BVA afin de collecter des informations qualitatives sur les habitudes des entreprises en matière de gestion de leurs DEEE. Cette

3 Un doute subsiste concernant 8 000 tonnes de gisement de pompes à eau, ces équipements pouvant être considérés comme partie intégrante de GIF d’après PROFLUID.

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enquête a été réalisée par téléphone auprès de 1 003 entreprises, un échantillon stratifié selon l’activité (5 grands secteurs ont été définis) et la taille des entreprises ou le nombre d’habitants dans le cas des collectivités locales.

Les TPE et auto-entrepreneurs (ex. : médecins installés à leur compte) représentent une large part du panel interrogé car la manière dont ils gèrent leurs EEE usagés influe significativement sur la taille du gisement et les destinations de ses flux.

Il est important de noter que les réponses sont déclaratives et que les résultats de l’enquête BVA reflètent des comportements, des tendances. On ne peut en déduire des données quantitatives sur la part du parc géré de telle ou telle manière.

L’enquête BVA révèle notamment que :

· En cas de panne, la quasi-totalité des entreprises réparent ou remplacent leurs équipements, 22% récupèrent des pièces détachées, et la reprise des équipements loués est majoritairement assurée par le fournisseur, comme dans le cas des distributeurs automatiques (93% des cas) et les équipements informatiques (88% des cas).4

· Au sein de chaque secteur, des différences de pratiques sont observées en fonction de la taille de l’entreprise ou de la collectivité, et du type d’équipement. L’apport en déchèterie tend par exemple à diminuer lorsque la taille de l’entreprise s’accroit, au profit de l’intervention de spécialistes (résultat à relativiser car certains répondants ont peut être confondu la « déchèterie » avec les systèmes classiques de gestion des déchets (ordures ménagères résiduelles, encombrants, etc.).

· Pour 38% des répondants, après la reprise des équipements, les équipements sont le plus souvent envoyés chez un prestataire de traitement ou chez un acteur de la réparation/revente, plutôt en France. 50% des répondants ne connaissent pas la destination géographique des DEEE lors de la reprise des DEEE par des prestataires externes.

· 70% des interrogés ne rencontrent pas de problème particulier pour gérer leurs DEEE. Les 30% restants évoquent plusieurs freins à une bonne gestion des DEEE : le manque de place, les complications logistiques, le manque de temps et d’informations.

Enquête complémentaire réalisée par BIO

En complément de l’enquête BVA, BIO s’est renseigné auprès d’acteurs du réemploi, de la collecte et du traitement pour affiner les informations relatives à la gestion et la destination de certains équipements. Une dizaine d’entretiens téléphoniques ont été menés et une visite de site a eu lieu (chez COREPA, usine qui traite du GEM Froid).

Secteur de la santé : D’après Récylum et d’après un des leaders du reconditionnement et de la revente d’équipements médicaux Pro d’occasion, au moins 1 000 tonnes de matériel médical électrique provenant d’établissements français auraient une seconde vie chaque année. En France le marché noir est particulièrement florissant dans le secteur des dispositifs médicaux électriques. En effet, dans de nombreux établissements hospitaliers français, des membres du personnel revendent à leur propre compte du matériel médical à des brokers. Dans le cas de la société de reconditionnement interrogée, 10% du matériel qu’elle récupère finit en centre de traitement de DEEE (pour recyclage) et 90% est revendu, en grande majorité (80%) à l’export (Maghreb et Afrique subsaharienne). L’export prime encore sur la revente en France, mais à l’heure où il devient important d’amortir les dépenses publiques, le marché français du matériel médical d’occasion est en pleine croissance au sein des structures hospitalières.

Matériel informatique et bureautique : Concernant les EEE informatiques, électroniques et télécoms Pro, les acteurs du réemploi sont très nombreux et la filière est encore mal connue. En France, environ 20 000 tonnes de matériel informatique et bureautique professionnel usagé passeraient par des acteurs du

4 Il est vivement conseillé de se référer à la section III.4.1 avant toutes interprétations des résultats.

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reconditionnement et de la revente (les « asset managers », membres du SIRRMIET), et une quantité inconnue mais sans doute aussi importante par les « brokers », négociants qui ne reconditionnent pas le matériel. Sur ce qui est acheté par les asset managers, 15 à 20% des tonnages s’avèrent invendables et rejoignent donc le gisement de DEEE.

Plus de la moitié des tonnages revendus par les asset managers le sont à l’export, plutôt 80% dans le cas des brokers.5 Quant à l’export illégal, i.e. l’export de matériel dit fonctionnel mais qui en réalité ne l’est pas (même s’il a une chance d’être réparé dans le pays de destination), ou l’export de matériel non déclaré, il est aujourd’hui très difficile à quantifier.

Systèmes de réfrigération et de climatisation : Dans le cas des équipements de froid professionnel, les installateurs les démontent, récupèrent les fluides frigorigènes qu’ils renvoient aux distributeurs de fluides (plus de 95% des cas), et ces derniers essaient de les régénérer, si les fluides sont suffisamment purs et si les différents types de fluides n’ont pas été mélangés entre eux. Dans le cas spécifique des équipements hermétiquement clos comme les vitrines réfrigérées et les climatisations mobiles autonomes (équipements qui se rapprochent des systèmes ménagers mais qui ont un usage commercial), les équipements sont généralement récupérés par des centres de traitement de DEEE, qui captent les différents types de gaz en mélange en vue de leur destruction.

3. Quelles pistes d’actions permettraient d’avoir une meilleure connaissance du gisement et d’augmenter les taux de collecte ainsi que la qualité du traitement ?

Dans cette troisième et dernière phase de l’étude, BIO émet des recommandations afin :

· De développer la collecte des DEEE Pro en France :

o Davantage communiquer sur les différentes options de collecte et de traitement des DEEE auprès des entreprises et des administrations/collectivités ainsi que sur la réglementation en vigueur ;

o Optimiser les solutions d’enlèvement et de tri, pour faire face au manque de place de stockage dans les entreprises ; et

o Mettre en place des politiques plus rigoureuses de gestion des DEEE dans les entreprises comme dans les établissements hospitaliers.

· De systématiser la collecte des données pour évaluer le gisement de DEEE Pro :

o Clarifier le périmètre des EEE professionnels et celui des GIF (Grosse Installation Fixe) et GOIF (Gros Outil Industriel Fixe), et améliorer la fiabilité des déclarations de mises en marché des EEE Pro au Registre de l’ADEME ;

o Mettre à jour l’étude ECOLOGIC de 2009 sur le secteur du « broke » de matériel informatique et bureautique ;

o Obtenir des données fiables sur les exportations de (D)EEE en renforçant l’action des douanes (ex. : systématiser la transmission d’informations venant des éco-organismes, informations à remonter par exemple au Ministère en charge de l’Ecologie, concernant notamment les établissements ayant des pratiques de traitement non-conformes à la réglementation nationale).

5 Estimations du SIRRMIET.

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I. LEXIQUE

ACRONYMES

GT « Groupes de travail » qui ont rassemblé les fédérations et syndicats professionnels concernés par chaque secteur ou type d’équipement.

MSM Mise sur le marché

SH4

Le code SH4 est un code douanier à quatre chiffres ; il est défini selon la nomenclature du Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises (SH) de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD). Le code SH4 fait partie des champs obligatoires à renseigner par les producteurs lors de l’enregistrement au registre DEEE de leurs types d’équipements produits, de même que la catégorie de l’équipement tel qu’indiqué dans l’annexe I du décret DEEE.

Le code SH4 fournit un niveau de détail plus fin que les dix catégories d’EEE mis sur le marché. Il ne permet toutefois pas d’identifier avec précision la nature de l’équipement mis sur le marché par le producteur. Chaque code regroupe en effet un plus ou moins grand nombre de types d’équipements.

TGBT

L'armoire de distribution de type TGBT (Tableau Général Basse Tension) assure la fonction de distribution et de gestion d'énergie. Le TGBT est représenté par un système de coffrets et d'armoires. Ces coffrets et armoires sont entièrement composables et doivent respecter la norme IEC 61 439-1.

Ce tableau fait le lien entre l'arrivée du réseau de distribution (ERDF en France) et le réseau du client (entreprise, particulier...). Il peut être suivi de tableaux divisionnaires en fonction de la grosseur et du cahier des charges de l'installation.

UNU

Université des Nations Unies – Ce centre de recherche a développé une méthode et un modèle pour évaluer un gisement de DEEE. Ce modèle a été utilisé pour l’évaluation du gisement des DEEE ménagers en France, aux Pays-Bas, en Belgique et en Italie.

DEFINITIONS

Asset Managers Les Asset Managers achètent, reconditionnent (éventuellement) et revendent du matériel. Ils fournissent de fait des services complémentaires en lien avec la gestion de parc des entreprises.

Brokers

Comme les Asset Managers, les brokers achètent et revendent du matériel, mais leur intervention sur le matériel se limite à son stockage et à la vente par lot des produits achetés. Certains ne manipulent pas les produits, d’autres ne les voient même pas. Un broker est donc purement un négociant.

Déchet

Selon la loi cadre du 15 juillet 1975, est appelé déchets tout résidu d'un processus de production, de transformation ou d'utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l'abandon.

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Déchets assimilés

Les déchets dits assimilés regroupent les déchets des activités économiques pouvant être collectés avec ceux des ménages, eu égard à leurs caractéristiques et aux quantités produites, sans sujétions techniques particulières. Il s’agit de déchets d’entreprises (artisans, commerçants…) et de déchets du secteur tertiaire (administrations, hôpitaux…) collectés dans les mêmes conditions que les déchets ménagers.6 Ce sont donc des déchets considérés ménagers.

Déchets d’équipements électriques et électroniques

(DEEE)

Un EEE devient un DEEE dès lors que son propriétaire l’a abandonné ou le destine à l’abandon parce qu’il n’en a plus l’utilité.7

DEEE ménagers

Les DEEE provenant des ménages et les DEEE d'origine commerciale, industrielle, institutionnelle et autre qui, en raison de leur nature et de leur quantité, sont similaires à ceux des ménages. Les déchets provenant d'EEE qui sont susceptibles d'être utilisés à la fois par les ménages et par des utilisateurs autres que les ménages sont en tout état de cause considérés comme étant des DEEE provenant des ménages (voir « déchets assimilés »).7

DEEE professionnels (DEEE Pro)

Un DEEE est considéré comme professionnel s’il n’est pas ménager au sens de la définition ci-dessus. C’est un déchet d’équipement utilisé spécifiquement par les professionnels.

Durée de vie

La notion de « durée de vie » désigne des périodes différentes suivant les sources bibliographiques.

La durée d’usage peut être définie comme le laps de temps pendant lequel le produit est utilisé, i.e. en état de marche et prêt à l’emploi, par un utilisateur donné. Elle est propre à un utilisateur/une entreprise. La durée d’usage totale est la somme des durées d’usage.8

La durée de détention correspond au temps écoulé entre sa date d’entrée dans un foyer/ une entreprise (pas nécessairement neuf) et sa date de sortie, quel qu’en soit son état (en fonctionnement ou non). Cela inclut les durées de stockage, avant la mise en service et après l’arrêt de la mise en service. Elle est propre à un utilisateur et inclut la possible réparation. Elle peut être approximée avec la durée d’usage.8

La durée de détention totale est la somme des durées de détention. Elle correspond au laps de temps entre l’achat d’un appareil neuf et son passage au statut de déchet, quel que soit l’état de l’appareil (en état de fonctionnement ou non). Elle inclut la possible réparation et le réemploi. La durée de détention totale est ainsi supérieure ou égale à la durée d’usage totale, en raison des éventuels stockages des appareils dans les foyers/entreprises.8

Dans cette étude, la durée de vie considérée est la durée de détention totale, car ce qui importe est le moment où l’équipement est collecté en vue de son traitement en fin de vie.

6 2ACR, Glossaire des termes usuels.

7 Directive DEEE 2012/19/UE, Article 3.

8 BIO Intelligence Service (2012), Étude sur la durée de vie des équipements électriques et électroniques.

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Équipements électriques et électroniques (EEE)

Les équipements fonctionnant grâce à des courants électriques ou à des champs électromagnétiques et les équipements de production, de transfert et de mesure de ces courants et champs, conçus pour être utilisés à une tension ne dépassant pas 1 000 volts en courant alternatif et 1 500 volts en courant continu.7

Gros outil industriel fixe (GOIF)

Un ensemble de grande ampleur de machines, d'équipements et/ou de composants, qui fonctionnent ensemble pour une application spécifique, installés de façon permanente et démontés par des professionnels dans un lieu donné, et utilisés et entretenus par des professionnels dans un centre de fabrication industrielle ou un établissement de recherche et développement.7

Grosse installation fixe (GIF)

Une combinaison de grande ampleur de plusieurs types d'appareils et, le cas échéant, d'autres dispositifs, qui :

i. sont assemblés, installés et démontés par des professionnels ;

ii. sont destinés à être utilisés de façon permanente comme partie intégrante d'une construction ou d'une structure à un endroit prédéfini et dédié ; et

iii. ne peuvent être remplacés que par le même équipement spécifiquement conçu.7

Mise sur le marché La première mise à disposition d'un produit sur le marché, à titre professionnel, sur le territoire français.

Mises sur le marché « anciennes »

Utilisé pour la méthode de calcul 1.2 expliquée en section III.3. ; représente les mises sur le marché de l’année 2012-n, où n est la durée de vie de l’équipement.

Parc installé Parc d'appareils en fonction/en utilisation (EEE).

Réemploi Toute opération par laquelle des produits qui ne sont pas des déchets sont utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus.9

Préparation en vue du réemploi

Toute opération de contrôle, de nettoyage ou de réparation en vue de la valorisation, par laquelle des produits ou des composants de produits qui sont devenus des déchets sont préparés de manière à être réutilisés sans autre opération de prétraitement. 9

Réutilisation Toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui sont devenus des déchets sont utilisés de nouveau.9

Préparation à la réutilisation

Toute opération de contrôle, de nettoyage ou de réparation en vue de la valorisation par laquelle des substances, matières ou produits qui sont devenus des déchets sont préparés de manière à être réutilisés sans autre opération de prétraitement.9

9 Code de l’environnement, L541-1-1.

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II. CONTEXTE, OBJECTIFS ET ENJEUX

II.1. CONTEXTE

La révision de la Directive DEEE en 2012 (Directive 2012/19/UE) a introduit des objectifs de collecte à l’horizon 2019 : le taux de collecte minimal à atteindre annuellement devra correspondre, pour chaque État Membre, à 65% du poids moyen d’équipements électriques et électroniques (EEE) mis sur le marché national au cours des trois années précédentes ou bien, alternativement, à 85% des DEEE générés sur le territoire au cours de l’année précédente. Ces objectifs de collecte sont ambitieux et requièrent une meilleure connaissance du gisement potentiel de DEEE.

En 2013, BIO by Deloitte (BIO) a conduit l’étude du gisement de DEEE ménagers et assimilés10 pour le compte de l’OCAD3E11 et de l’ADEME. La présente étude se veut donc le pendant de l’étude réalisée pour l’OCAD3E et l’ADEME, puisqu’elle a vocation à mieux cerner l’univers des EEE professionnels, un secteur aux contours encore mal définis.

Depuis 2012 (et la nouvelle version de la Directive), un EEE est considéré comme professionnel s’il n’est pas susceptible d’être utilisé par un ménage, mais est utilisé exclusivement pas des professionnels. Par rapport aux EEE ménagers et assimilés, le périmètre des EEE professionnels est beaucoup plus complexe à déterminer à partir de la Directive DEEE et des textes réglementaires français, de par la diversité des équipements professionnels et l’interprétation faite par les différents acteurs. De plus, les déclarations au Registre DEEE de l’ADEME des producteurs d’EEE professionnels ne reflètent pas encore la réalité des mises sur le marché en raison du changement de périmètre en 2018 (la présente étude est dite « open scope »)12.

La présente étude permet donc une meilleure connaissance de la filière des DEEE professionnels en France et de leurs destinations.

II.2. OBJECTIFS ET ENJEUX

Dans ce contexte, l’ADEME a commandité l’étude du gisement des DEEE professionnels en septembre 2013, avec comme objectifs :

1) D’évaluer la quantité de DEEE professionnels générée sur le territoire français en 2012 (sans faire de projections pour les années suivantes contrairement à l’étude des DEEE ménagers) ;

2) D’obtenir des informations sur les destinations des différents flux de DEEE professionnels existants en France ; et

3) D’identifier des pistes d’actions éventuelles pour avoir une meilleure connaissance du gisement et augmenter les taux de collecte et la qualité du traitement.

10 Voir Lexique.

11 L’OCAD3E est l’organisme coordonnateur agréé pour les DEEE ménagers, filiale commune des quatre éco-organismes agréés, offrant une interface unique aux collectivités.

12 La période du 13 Août 2012 au 14 Août 2018 est une période transitoire au cours de laquelle le champ d'application de la Directive DEEE II est identique à celui de l'ancienne Directive (10 catégories d'EEE), à l'exception des panneaux photovoltaïques qui ont été ajoutés au périmètre de la Directive DEEE II (application immédiate). A partir du 15 Août 2018, le champ d'application de la Directive sera élargi et inclura tous les EEE (sauf ceux explicitement exclus). Tout EEE devra alors être classé parmi 6 catégories au lieu de 10.

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Avant d’évaluer le gisement de DEEE professionnels, un enjeu se pose : définir le périmètre des EEE professionnels. En effet, omettre d’exclure ou d’inclure certains équipements dans le champ des EEE professionnels aurait pour conséquence de sous-évaluer ou surestimer les quantités de DEEE à collecter par la filière, et fausserait ainsi les éventuels objectifs de collecte basés sur l’évaluation du gisement.

Suite à l’évaluation quantitative du gisement, l’enjeu sera de mener une réflexion approfondie sur l’organisation de la filière et les pratiques des « détenteurs » de DEEE pour comprendre par qui, où et comment les équipements sont gérés en « fin de vie ».

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III. METHODOLOGIE

III.1. PERIMETRE DE L’ETUDE

De nombreuses questions se posent sur le périmètre des EEE professionnels, or l’évaluation du gisement y est étroitement liée. En effet, selon la définition choisie pour un gros outil industriel fixe par exemple, le gisement change du tout au tout, ces assemblages d’équipements pesant plusieurs tonnes.

Face à ce constat, un travail étroit a été mené sur la définition du périmètre de la filière des EEE professionnels, en tenant compte des critères définis dans la Directive DEEE de 2012 et de l’inclusion probable, mais encore imprécise, de nouveaux équipements dans le futur périmètre de 2018 (open scope)

Au départ, deux approches ont été envisagées :

· Limiter le calcul du gisement aux DEEE professionnels pour lesquels les données sont disponibles et dont l’inclusion dans la Directive est sans appel ; ou

· Estimer au mieux le gisement total de DEEE professionnels au regard des décisions sur le périmètre du champ d’application de la réglementation française, malgré les imprécisions actuelles concernant certains types d’équipements.

Considérant qu’il pourrait être dommage de limiter l’évaluation aux seuls produits couverts par des fédérations souhaitant s’impliquer dans le projet, le Comité de Pilotage (COPIL) de l’étude a jugé la seconde approche plus satisfaisante. Néanmoins, cette deuxième approche supposait un travail collaboratif de taille avant de se lancer dans la collecte de données et les évaluations à proprement parler.

Le cahier des charges initial de l’étude prévoyait de commencer l’étude par une phase d’« inventaire des données », sans recherche approfondie sur la définition du périmètre des EEE professionnels. Une étape préliminaire de clarification du périmètre s’est donc ajoutée aux travaux initialement proposés dans le cahier des charges. Au cours de groupes de travail (GT) définis avec et constitués par les syndicats et les fédérations professionnels et les éco-organismes, le périmètre des EEE professionnels a été « segmenté » (fractionné en secteurs ou types d’équipements) afin d’être le plus exhaustif possible, i.e. que certains types d’équipements ne soient pas oubliés dans l’évaluation du gisement.

III.2. MISE EN PLACE DE GROUPES DE TRAVAIL

} CHOIX DES GROUPES DE TRAVAIL

Le nombre de groupes de travail (GT) a été fixé à six lors de la première réunion du COPIL de l’étude. Chaque GT correspond à un secteur spécifique et/ou à un type d’EEE bien particulier, soit :

· GT A – Bâtiment / génie civil : équipements électriques fixés / incorporés au bâti (chauffage, climatisation, éclairage, distribution électrique, sonorisation des bâtiments, etc.) ;

· GT B – Équipements informatiques, bureautiques (serveurs, imprimantes professionnelles, etc.) et audiovisuels ;

· GT C – Infrastructures de réseaux (EEE des réseaux de transport, de distribution d’électricité, etc.) ;

· GT D – Secteur industriel : outils électroportatifs et semi-fixes professionnels ;

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· GT E – Secteur tertiaire marchand et de services (cuisines professionnelles, distributeurs automatiques, meubles frigorifiques, machines à sous, etc.) ; et

· GT F – Dispositifs médicaux professionnels et instruments de mesure utilisés dans la recherche.

} FORMAT ET CONTENU DES GROUPES DE TRAVAIL

Les participants des GT incluaient les fédérations professionnelles et les éco-organismes concernés par les secteurs associés aux GT. Deux sessions de deux jours furent organisées pour que chaque GT ait lieu à deux reprises :

· Les 27 et 28 novembre 2013 pour valider le périmètre des équipements propres à chaque GT, faire l’état des lieux des données disponibles, et identifier les éventuelles spécificités du secteur à prendre en compte lors d’entretiens avec les entreprises; et

· Les 28 et 29 janvier 2014 pour approfondir la connaissance de chaque secteur et réfléchir à l’approche de calcul du gisement spécifique du secteur considéré.

III.3. EVALUATION DU GISEMENT

La méthode d’évaluation du gisement fut sujette à discussion car les données nécessaires à l’évaluation du gisement sont nombreuses et surtout peu précises et difficiles à obtenir. Dans l’étude d’évaluation du gisement de DEEE ménagers et assimilés, l’imprécision était estimée à environ 20% : ce pourcentage est sans aucun doute beaucoup plus élevé dans le cas des DEEE professionnels, bien que toutefois difficile à évaluer. Quoi qu’il en soit, si les données sur le gisement des DEEE professionnels sont utilisées pour définir les quantités de DEEE professionnels à collecter, BIO a veillé à ne pas surestimer le gisement car cela déclencherait une course à la collecte de tonnages inexistants pour certaines catégories d’équipements.

Pour estimer le gisement des DEEE professionnels, la question s’est posée d’utiliser la méthode utilisée pour l’évaluation du gisement français des DEEE ménagers, méthode qui s’appuie sur le modèle13 de l’Université des Nations Unies (UNU)14. Ce modèle avait déjà été utilisé pour évaluer le gisement de DEEE aux Pays-Bas15, en Belgique16 et en Italie17.

Il s’agit d’un modèle permettant de réaliser une évaluation théorique du gisement de DEEE : pour un type d’EEE donné, le modèle associe, d’une part, les quantités mises sur le marché (unités et poids) par année et, d’autre part, les durées de détention. Pour chaque clé UNU18 et chaque année de mise sur le marché, cette méthode considère la durée de détention comme une distribution statistique : la durée de détention est exprimée selon une distribution de Weibull, qui traduit la probabilité qu’un équipement mis sur le marché une année n se retrouve dans le gisement au bout de x années (donc en année n+x). Il faut souligner que la durée de détention considérée correspond à la durée de détention totale, c’est-à-dire après les éventuels réemplois par différents détenteurs ou après une période de stockage chez un

13 Feng Wang, Jaco Huisman, Ab Stevels, Cornelis Peter Baldé, “Enhancing e-waste estimates: Improving data quality by multivariate Input–Output Analysis”, Waste Management, Available online 28 July 2013.

14 www.unu.edu

15 Huisman, J., van der Maesen, M., Eijsbouts, R.J.J., Wang, F., Baldé, C.P., Wielenga, C.A. (2012), The Dutch WEEE Flows. United Nations University.

16 FFact Management Consultants, United Nations University (2011), Bilan de masse et structure du marché des (D)EEE en Belgique, Rapport final pour le compte de Recupel FFact Management.

17 F. Magalini et al. (2012), Household WEEE generated in Italy, United Nations University.

18 Une clé UNU correspond à une catégorie d’équipement recouvrant un ensemble de codes SH4 / SH8 (voir Lexique).

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détenteur. En combinant les données de mises sur le marché propres à un type d’équipement aux distributions de sa durée de détention, le modèle permet d’évaluer le gisement (aussi bien en tonnage qu’en nombre d’unités) pour le type d’équipement. Dans l’étude du gisement des DEEE ménagers et assimilés en France, cette méthode fut appliquée à l’ensemble des équipements du périmètre. Les équipements de nature similaire furent regroupés selon les 46 types d’EEE ménagers et assimilés (les clés UNU) que compte le modèle.

Ce modèle était pertinent pour évaluer le gisement de DEEE ménagers et assimilés dans la mesure où les données d’entrée requises étaient disponibles ; mais l’outil UNU est surdimensionné par rapport aux besoins et à la précision des données d’entrée disponibles pour les DEEE professionnels. De plus, si le modèle UNU comporte 9 clés de répartition pour les DEEE professionnels, celles-ci ne couvrent pas l’ensemble du périmètre des DEEE professionnels et certaines d’entre elles regroupent des équipements de poids et de durée de vie extrêmement différents (ex. : la clé « outils exclusivement professionnels » ou la clé « appareils médicaux exclusivement professionnels »). D’autres méthodologies de calcul ont donc été proposées lors des groupes de travail, en fonction des types d’équipements considérés.

Quatre méthodes ont été identifiées pour évaluer le gisement de DEEE professionnels en France en 2012, à partir des mises en marché ou du parc installé des équipements. Ces méthodes sont décrites dans les paragraphes ci-dessous.

} ESTIMATION A PARTIR DES DONNEES DE MISES EN MARCHE (MSM)

· Méthode 1.1) Si le % des MSM allouées au renouvellement (i.e. remplacement d’équipements anciens) est connu, et si on peut estimer la part de réemploi, i.e. la part des équipements usagés (donc remplacés) qui sont en fait réemployés (allongement de la durée de vie), alors on peut évaluer le gisement grâce à la formule suivante :

Gisement 2012 = [MSM 2012] x [% des MSM allouées au renouvellement] x [1- part de réemploi]

· Méthode 1.2) Sans information sur le % de MSM allouées au renouvellement, s’il est possible d’estimer la durée de vie n d’un équipement et les MSM pour l’année [2012 - n], deux cas de figure se présentent :

o Soit la durée de vie n disponible correspond effectivement à la durée de détention totale19, alors le gisement est considéré équivalent aux mises en marché « anciennes » :

Gisement 2012 = [MSM (2012 - n)]

o Soit la durée de vie n disponible correspond à la « durée de vie technique » 20 (généralement inférieure à la durée de détention totale car n’intègre pas le réemploi), alors le gisement est considéré équivalent aux mises en marché « anciennes » moins le tonnage de réemploi (si estimable) :

Gisement 2012 = [MSM (2012 - n)] – [réemploi en 2012]

19 Voir Lexique.

20 La « durée de vie technique » correspond ici à la durée moyenne de fonctionnement d’un équipement. Cette durée peut avoir été mesurée dans des conditions spécifiques de tests définies dans des normes établies par des organismes de type AFNOR, CENELEC ou IEC par exemple ; ou par des tests non normés mais dont la méthodologie est explicite, transparente et reconnue ; mais elle peut aussi, dans le cadre de la présente étude, avoir été estimée à l’aide de déclarations de fabricants ou de fiches techniques disponibles sur internet (moyenne calculée sur la base de plusieurs fiches techniques). La donnée de « durée de vie » disponible dans les études préparatoires réalisées pour la Commission Européenne dans le cadre de la Directive Eco-conception des produits liés à l’énergie (2009/125/CE) correspond par exemple à une « durée de vie technique ».

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} ESTIMATION A PARTIR DU PARC INSTALLE

Lorsque les MSM ne sont pas disponibles, mais que le parc installé (i.e. nombre d’équipements en fonction/en utilisation en France en 2012), est connu, deux méthodes sont possibles :

· Méthode 2.1) Si le % du parc qui est renouvelé chaque année (% réel ou estimé) est connu, et si on peut estimer la part de réemploi sur ce qui est renouvelé, on peut évaluer le gisement grâce à la formule suivante :

Gisement 2012 = [Parc installé en 2012] x [% du parc alloué au renouvellement] x [1 - part de réemploi]

· Méthode 2.2) Si le % du parc qui est renouvelé chaque année est inconnu, mais que la durée de vie est disponible, à nouveau deux cas de figure se présentent :

o Soit la durée de vie n disponible correspond effectivement à la durée de détention totale, alors le gisement est calculé selon la formule suivante :

Gisement 2012 = [Parc installé 2012] / [n]

o Soit la durée de vie n disponible correspond à la « durée de vie technique » (n’intègre pas le réemploi), alors le gisement est calculé selon la formule suivante :

Gisement 2012 = [Parc installé 2012] / [n] - [réemploi en 2012]

Pour la méthode 2.2, BIO est parti du principe que si un équipement a une durée de vie de 10 ans par exemple, alors 1/10ème du parc installé entre dans le gisement de déchets en 2012, moins la part de réemploi. Cette approche perd en robustesse lorsque les MSM sur la période [2012- n] varient fortement.

Le Tableau 2 reprend l’ensemble des données que BIO a cherché à obtenir ainsi que la méthode utilisée pour évaluer le gisement.

Tableau 2 : Méthode d’évaluation du gisement utilisée et données collectées

DONNEES METHODE

1.1 METHODE

1.2 METHODE

2.1 METHODE

2.2

MSM 2012

MSM anciennes

% de MSM allouées au renouvellement

Parc installé 2012

% du parc renouvelé en 2012

Durée de vie n

% du gisement alloué au réemploi ou quantité de réemploi

Pour collecter ces données, BIO a d’abord contacté les fédérations et syndicats professionnels, du fait de leur expertise sectorielle. Dans le cas où les producteurs spécifiques d’un type d’équipement donné n’étaient pas organisés en syndicat, BIO a contacté les entreprises les plus représentatives du marché concerné.

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Les fédérations n’ayant pas toujours accès à ces données, BIO a extrait de nombreuses informations de sources bibliographiques, les plus récentes autant que possible, comme les études préparatoires réalisées pour la Commission Européenne dans le cadre de la Directive Eco-conception des produits liés à l’énergie (2009/125/CE), ou des bases de données comme celle d’Eurostat (via la classification Prodcom). De plus, diverses sources, tels que le site du Ministère des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, ou le registre DEEE de l’ADEME (dans le cas particulier des systèmes d’impression professionnels), ont également été utilisées.

Ces sources révélant assez rarement toutes les données recherchées, BIO a émis, dans la mesure du possible, des hypothèses afin d’estimer le gisement de certains types d’équipements. À titre d’exemple, lorsque les mises sur le marché (MSM) n’étaient disponibles que sous forme d’unités, il a souvent fallu estimer le poids moyen d’un équipement afin de convertir les unités en tonnages (le gisement devant être estimé en tonnes). Les hypothèses formulées par BIO ou les acteurs interrogés sont intégralement précisées en Annexes, et les hypothèses jugées les plus intéressantes sont présentées avant les résultats de chaque GT.

Par ailleurs, pour 15 types d’EEE, les gisements de DEEE estimés par BIO ont été comparés avec les tonnages de DEEE traités par plusieurs adhérents de FEDEREC en 2012, pour s’assurer que ces tonnages étaient bien inférieurs aux gisements évalués. Il s’avère que les tonnages traités par les adhérents de FEDEREC, pour les types d’équipements considérés, sont très nettement inférieurs aux gisements évalués par BIO.21

Enfin, un « indice de fiabilité » a été affecté à chaque gisement (« +++ » : fiabilité élevée ; « ++ » : fiabilité relativement élevée ; « + » : fiabilité médiocre), en fonction du nombre de données « robustes » (ex : issues d’une enquête de fédération/ d’un acteur représentatif, statistiques récentes, etc.) et du nombre de données « estimées » (ordres de grandeur hypothétiques présumés proches de la réalité) utilisées dans le calcul de chacun des gisements.

} HYPOTHESE GENERALES

· Bien que BIO n’ait pas employé la méthodologie UNU pour la présente étude, l’ADEME souhaite pouvoir comparer les gisements évalués dans l’étude sur les DEEE professionnels à ceux de l’étude sur les DEEE ménagers et assimilés. Pour éviter tout double-comptage des équipements assimilés ménagers, BIO n’a pas intégré au calcul du gisement des DEEE professionnels le gisement de certains systèmes d’impression professionnels et des ordinateurs portables et de bureau professionnels. Toutefois, BIO a évalué ce que le gisement de ces équipements représente, au moins à titre indicatif, et parce que ces équipements ne suivent pas la même voie de collecte et de traitement que des équipements ménagers.

· Le gisement généré par les cessations d’activité n’a pu être estimé faute de données disponibles. Toutefois ce gisement peut s’avérer faible si l’on fait l’hypothèse qu’en cas de fermeture d’entreprise, les biens sont souvent revendus pour être réemployés. C’est notamment le cas des cabinets médicaux qui, lors d’une cessation d’activité, ont l’habitude de revendre leurs équipements à des sociétés de reconditionnement et revente 22 ; et c’est aussi le cas de nombreuses usines qui, au moment d’une faillite, cherchent au maximum à valoriser leurs équipements pour rembourser une partie des dettes.

21 EEE des réseaux de transport routier, ferroviaire, fluvial, et aérien (feux, signaux, instruments de commande, bornes, éclairage public) ; des réseaux de distribution d’électricité ; des réseaux de distribution de fluide; dispositifs médicaux, matériel médical et mobilier médical électrique ; instruments de mesure des centres et laboratoires de recherche scientifique ; TGBT ; EEE du génie climatique ; systèmes de sécurité ; systèmes de sureté des bâtiments ; distributeurs automatiques ; froid alimentaire ; systèmes d'impression/ scan professionnels ; EEE du réseau mobile ; serveurs ; et matériel audiovisuel.

22 Information obtenue au cours d’un entretien avec une société de reconditionnement et revente de matériel médical.

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· Lorsque les premières MSM sont postérieures à l’année [2012-n], n étant la durée de vie de l’équipement, le gisement est considéré négligeable voire inexistant.

Les résultats de l’évaluation du gisement sont présentés sous forme de tableaux. Une légende unique (code couleur) est commune à tous ces tableaux comme expliqué en Tableau 3.

Tableau 3 : Légende des tableaux présentant les résultats de l’évolution du gisement

Données disponibles Données non disponibles et gisement 2012 considéré négligeable Données non disponibles mais gisement 2012 potentiellement non négligeable

Lorsqu’un gisement n’a pu être évalué, BIO l’a considéré potentiellement « négligeable » ou non, en fonction de critères détaillés dans les sections du chapitre IV. L’analyse s’est faite au cas par cas, même si, généralement, un gisement fut estimé « non négligeable » si les équipements concernés pèsent relativement lourds et sont a priori relativement nombreux. C’est par exemple le cas du matériel utilisé dans les pressings et blanchisseries - autre que les lave-linge et sèche-linge professionnels – soit les générateurs de vapeur, les presses à repasser, etc.

III.4. IDENTIFICATION DES DESTINATIONS DU GISEMENT

III.4.1. Enquête auprès des détenteurs de DEEE

Cette phase de l’étude a permis de collecter des informations qualitatives sur les habitudes des entreprises en matière de gestion de leurs DEEE. Afin de garantir un panel large représentatif, BIO a sous-traité cette enquête statistique à l’institut de sondage BVA, tout en la supervisant, i.e. en participant à la construction du panel, au développement du questionnaire et à l’exploitation des résultats.

En fin de compte, 1003 enquêtes téléphoniques de 15 minutes ont été réalisées du 24 mars au 10 avril 2014. L’échantillon constitué a été stratifié selon l’activité et la taille des entreprises. Cet échantillon permet de réaliser des analyses pour 5 grands secteurs et pour chaque taille d’entreprise (ou nombre d’habitants dans le cas des collectivités locales), comme l’illustre la Figure 1.

Figure 1 : Répartition des entreprises interrogées par secteur (base totale : 1003)

A l’issue des enquêtes, l’échantillon a été redressé pour redonner à chaque activité et taille d’entreprise son poids véritable dans la population des entreprises sur la base des données INSEE à jour (voir Annexes). La notion d’ « entreprise » est à prendre au sens du mot « établissement ». Par exemple, dans le secteur tertiaire marchand, des magasins ont pu être interrogés, par les groupes auxquels ces

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établissements appartiennent. En effet, BVA souhaitait entrer en contact avec des personnes de « terrain ».

Par exemple dans le Tableau 4, « brut » fait référence au pourcentage que représente la catégorie dans

l’échantillon, et « redressé » est le pourcentage que représente la catégorie dans la population.

Tableau 4 : Répartition du nombre d'entreprises interrogées par secteur, enquête BVA

Base brute Base

redressée

TOTAL

Base brute Base redressée

Total Brut 1003 1003 1003 1003

A - Secteur tertiaire marchand et de services

300 348 29,9% 34,7%

B - Administrations et bureaux 175 185 17,5% 18,4%

C - Collectivités locales [de plus de 30 000 hab.]

75 70 7,5% 7%

D - Industries [usines] 303 130 30,2% 13%

E – Santé 150 270 15% 26,9%

Comme cela est visible en Figure 2, une forte proportion de TPE (après redressement) a été interrogée.

Dans la catégorie « 0 salarié » se trouvent des auto-entrepreneurs tels que, dans le secteur de la santé par exemple, des médecins spécialistes installés à leur compte. Au vu du nombre de ces auto-entrepreneurs en France, la manière dont ils gèrent leurs DEEE a des conséquences non négligeables sur les voies de réemploi ou de collecte et de traitement qu’empruntent les DEEE Pro.

Figure 2 : Répartition des entreprises interrogées par taille d'entreprise (base totale : 928)

Par ailleurs, comme le montre le Tableau 5, 80% des collectivités interrogées comptent moins de 30 000 habitants.

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Tableau 5 : Répartition des collectivités interrogées par nombre d'habitants

Nombre d’habitants par collectivité

0 à 10 000 hab. 10 000 à 19 999 hab. 20 000 à 29 999 hab. 30 000 hab. et plus

Brut Redressé Brut Redressé Brut Redressé Brut Redressé

Total Brut 25 25 20 20 15 15 15 15

C - Collectivités locales [de plus de

30 000 hab.] 33,3% 94,7% 26,7% 2,8% 20% 1,1% 20% 1,5%

Précisions méthodologiques utiles pour la lecture des résultats

· Tous les pourcentages sont calculés en fonction des effectifs (nombre d’individus de la base) et non en fonction du nombre de citations.

· Les taux des graphes et des tableaux sont arrondis au 0,5% supérieur (de 0,6 à 0,9%) ou au 0,5% inférieur (de 0,1 à 0,4%).

· Les personnes interrogées se sont exprimées sur un mode déclaratif sans vérification détaillée des équipements possédés et modes de gestion mis en œuvre : il s’agit donc d’une enquête de perception.

· Les questions posées relatives aux équipements utilisés, loués, stockés, ou aux pratiques de gestion des DEEE sont des questions à réponses multiples, plusieurs réponses étant possibles, le total des réponses ne fait donc pas 100%.

· Les questions permettent de mesurer la pénétration des différents équipements ou pratiques mais ne permettent pas de quantifier leur volume. C’est-à-dire que les réponses ne donnent pas d’information sur le nombre d’équipements de chaque type utilisés ou sur les quantités (tonnages) d’équipements concernés par chaque mode de gestion des DEEE. Cela signifie que les réponses sont déclaratives et les résultats reflètent des comportements mais on ne peut pas en déduire de données quantitatives sur le % du parc géré de telle ou telle manière. Les données fournissent des tendances sur la gestion de certains DEEE du parc d’équipements détenus par des entreprises de tailles et secteurs variés.

III.4.2. Enquête en vue d’affiner la connaissance des destinations des plus gros gisements

Une seconde enquête, non statistique cette fois-ci, a été effectuée par BIO afin de compléter les informations relatives aux destinations des DEEE professionnels. Au cours d’entretiens téléphoniques, BIO a cherché à affiner sa connaissance des acteurs impliqués dans la collecte et le traitement des plus gros flux de DEEE professionnels, et des destinations de ces équipements.

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IV. ANALYSE ET EVALUATION DU GISEMENT

IV.1. EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE DU GT A. « BATIMENT »

} PERIMETRE

La liste d’équipements présentée dans le Tableau 6 n’est pas exhaustive, mais est le fruit des discussions du GT A.

Tableau 6 : Périmètre du GT A – EEE du Bâtiment

EEE DU BATIMENT

TGBT (Tableau Général Basse Tension)

Thermostats

Autres appareillages d’installation électrique et domotique

Luminaires d'intérieur

Luminaires d'extérieur « accrochés » aux bâtiments (éclairage public, hors enseignes lumineuses)

Alimentations et systèmes de gestion des éclairages

Éclairages de secours

Enseignes lumineuses

Génie climatique (chauffage, climatisation, régulation, etc.)

Sécurité des personnes

Sureté des bâtiments (antivols, etc.)

Automatismes spécifiques des bâtiments (parties électroniques des portails, portes, volets, etc.)

Équipements des locaux sanitaires des bâtiments (sèche-mains, etc.)

DEEE générés au moment du curage et du post-curage des bâtiments (dans le cas de démolitions)

Il existe trois sources de DEEE Pro dans le secteur du Bâtiment :

· Les « déchets » générés lors de la maintenance des bâtiments (équipements anciens remplacés par des équipements neufs) ;

· Les « déchets » générés lors du « curage » des bâtiments, i.e. avant leur démolition ou lors de rénovations lourdes ; et

· Les « déchets » générés lors du « post-curage » des bâtiments, i.e. au cours de la démolition des bâtiments.

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Il n’a pas été possible de calculer séparément le gisement issu du curage et celui issu du post-curage des bâtiments (dans le cas de démolitions). De plus, le gisement issu du « curage et post-curage » a pu être estimé par BIO uniquement dans le cas des bâtiments tertiaires.

} SOURCES D’INFORMATION

Les sources d’information suivantes ont été utilisées pour évaluer le gisement du GT A :

· IGNES, Industries du Génie Numérique, Énergétique et Sécuritaire ;

· Récylum, éco-organisme agréé pour certains DEEE professionnels ;

· Gimélec, Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés ;

· UNICLIMA, Syndicat des Industries Thermiques, Aérauliques et Frigorifiques – « Bilan 2012 et perspectives 2013 du génie climatique » ;

· SYNAFEL, Syndicat National de l'Enseigne et de la Signalétique ; et

· Fabricants d’EEE de locaux sanitaires.

} PRINCIPALES HYPOTHESES

On estime que le réemploi est quasi-nul pour tous les équipements de ce GT.

TGBT

Le gisement 2012 des TGBT a été calculé à partir des mises sur le marché (MSM), extrapolées à la France, par les adhérents du Gimélec en 2013 ; et à partir de la part des MSM allouées au renouvellement, soit 24% selon le sondage du Gimélec mené auprès de ses adhérents.

Thermostats

Récylum a estimé la part des MSM allouées au renouvellement proche de 30%.


Il s’agit de l’appareillage des tableaux électriques divisionnaires (hors TGBT) et de l’appareillage électrique « au mur » dans les maisons individuelles, les bâtiments d’habitation collective, et les bâtiments tertiaires de moins de 1 000 m². Les données sont issues des estimations du syndicat IGNES.

Luminaires d’intérieur et d’extérieur

Les luminaires ont une durée de vie bien plus longue que les lampes et sont donc remplacés bien moins fréquemment. D’après Récylum et le Syndicat de l’Eclairage, la part des MSM allouées au renouvellement serait proche de 30% pour les luminaires d’intérieur et d’extérieur.

Les données de MSM de 2013 fournies par Récylum ont été utilisées pour calculer ce gisement. Sur les 8 500 tonnes de luminaires d’extérieur vendus en France en 2012, environ 1 000 tonnes étaient intégrées aux bâtiments et ont donc été prises en compte dans le GT A. Les autres luminaires étant destinés aux voiries et aux stades, les 7 500 tonnes restantes ont été comptabilisées dans le GT C (Infrastructures et Réseaux).

Enseignes lumineuses

D’après le SYNAFEL (Syndicat National de l'Enseigne et de la Signalétique), les 550 000 points de vente en France possèdent chacun, en moyenne, deux enseignes lumineuses. A partir des déclarations de plusieurs de ses adhérents, le SYNAFEL a su estimer la durée de vie moyenne et le poids moyen d’une enseigne lumineuse.

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Génie climatique

Le gisement des DEEE du génie climatique fut calculé à partir des données de MSM des adhérents d’UNICLIMA, extrapolées à la France. Les équipements résidentiels et/ou de puissance inférieure à 17,5 kW furent considérés comme « assimilés ménagers ». Selon UNICLIMA, les ventes de la majorité des équipements du génie climatique peuvent être considérées comme constantes entre 1998 et 2005 et le poids d’un nouvel équipement serait à peu près égal au poids de celui qu’il remplace. Enfin, UNICLIMA estime la part allouée au renouvellement des équipements anciens proche de 70%.

Sécurité des personnes et sûreté des bâtiments

Les données sont issues des estimations du syndicat IGNES (Industries du Génie Numérique Energétique et Sécuritaire).

Equipements des locaux sanitaires des bâtiments

D'après deux fabricants de produits sanitaires électriques et électroniques (représentant à eux deux au moins 50% du marché français), près de 50% des MSM de produits électriques destinés aux locaux sanitaires des bâtiments serait allouée au renouvellement d'équipements anciens.

DEEE générés lors de la démolition des bâtiments tertiaires et résidentiels (curage et post-curage)

D’après les données statistiques du CEREN (Centre d’Etudes et de Recherches Economiques sur l’Energie) en 2013, 922 millions de m² étaient chauffés dans le secteur tertiaire non résidentiel, et 4,2 millions de m² ont disparu dans ce secteur en 2012, soit 0,46% du parc installé. La donnée semble fiable, comparée à la part du parc de bâtiments tertiaires qui fut démoli en Allemagne en 2009 (0,3%), sachant que la France et l'Allemagne présentent des parcs immobiliers ayant des caractéristiques communes.23

Concernant les bâtiments résidentiels, 30 000 logements sont démolis/an.24 La surface moyenne d’un logement étant de 90 m², 2,7 millions de m² de logements seraient détruits chaque année.25

Une enquête terrain réalisée par la région PACA en 2004 dresse un inventaire du matériel d’éclairage utilisé dans les bâtiments tertiaires. Les résultats indiquent une moyenne de 0,24 unité de luminaire par m². Selon Récylum, le poids moyen d’un luminaire étant de 1,7 kg, le poids moyen de luminaire par m² serait donc de 0,408 kg/m². Ainsi, plus de 1 700 tonnes de déchets de luminaires seraient générés annuellement dans le secteur tertiaire.

Récylum, qui a réalisé une enquête comportementale en 2011 auprès de 4 500 personnes (75 entreprises de démolition, 1 475 entreprises, 1 608 électriciens et 1 345 bailleurs et syndics d’habitats collectifs) sur leurs pratiques (ou celles de leurs adhérents) en matière de recyclage des lampes et DEEE professionnels, estime qu’il y aurait aujourd’hui dans les bâtiments tertiaires entre 2 kg et 5 kg (soit 3.5 kg/m² en moyenne) d’EEE professionnels (fixés au bâti) par m². Si l’on applique cette hypothèse, le gisement issu du curage et post-curage des bâtiments tertiaires est évalué à environ 14 700 tonnes. Ce chiffre, réaliste d’après un ancien représentant du SERCE qui a récemment visité plusieurs chantiers de démolition de sites tertiaires et industriels dans le nord de la France, est toutefois à prendre avec beaucoup de précautions car aucune étude, à ce jour, ne permet véritablement de valider les hypothèses formulées.

Pour les bâtiments résidentiels, le Comité de Pilotage de la présente étude ainsi que l’ancien représentant du SERCE estiment qu’il y aurait au maximum 1 kg/m² d’EEE professionnels (fixés au bâti) dans les logements (la majorité des EEE fixés au bâti se trouvent dans les locaux techniques et non dans les appartements), et au moins 5 à 6 kg/m² dans les bâtiments industriels (nombreuses armoires de

23 Voir la Comparaison de l'âge des parcs immobiliers (non résidentiels) français et allemand en 2006, dans Panorama of the

European non-residential construction sector, ECOFYS.

24 ENERTECH (2012), La rénovation thermique des bâtiments en France : Enjeux et stratégie.

25 INSEE (2006).

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commande, équipements de sécurité incendie, de distribution d’énergie, etc.). Si on part de ces hypothèses, alors environ 2 700 tonnes de DEEE seraient issues de la démolition des bâtiments résidentiels (pour le résidentiel collectif) et un tonnage inconnu est issu des bâtiments industriels (puisque la surface démolie n’est pas disponible).

} LE GISEMENT

Le gisement issu d’opérations de maintenance (maintenance légère, i.e. remplacement de quelques équipements, ou rénovation lourde/ réhabilitation) est estimé à environ 87 000 tonnes en 2012.

Le gisement issu de la démolition des bâtiments (sans distinctions curage/post-curage) tertiaires et résidentiels est estimé à 17 400 tonnes en 2012.

Le gisement total de DEEE générés dans le secteur « Bâtiment et Génie Civil » est donc évalué à près de 105 000 tonnes en 2012, sous réserve des éléments suivants :

· Le gisement généré par la démolition des bâtiments est peut-être sous-évalué car aucune donnée sur la démolition des bâtiments industriels n’a été obtenue ; toutefois il faut souligner que la moyenne de 1 kg d’EEE/m² dans le secteur résidentiel est peut-être surévaluée, i.e. que le gisement de DEEE issus de la démolition des logements est possiblement inférieur à 2 700 tonnes ; et

· Une marge d'incertitude difficile à quantifier pèse sur les gisements qui ont été calculés à partir d’estimations et non de bases de données avérées fiables.

Globalement, 81% du gisement estimé revêt l'indice de fiabilité le plus élevé (+++) bien qu'une part du gisement ne soit pas estimée (ligne bleue dans le Tableau 7).

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Tableau 7 : Résultats de l'évaluation du gisement du GT A

Équipements Durée de vie

(années) MSM 2012

(t)

Part des MSM allouées au

renouvellement

Parc installé (t)

Gisement 2012 (t)

Indice de fiabilité du gisement

TGBT (Tableau Général Basse Tension) 15 568 24% 3 736 +++

Thermostats 100 30% 30 ++


25 000 80% 20 000 +++

Luminaires d'intérieur (armatures industrielles, baladeuses, encastrés, plafonniers, projecteurs, etc.)

22 500 30% 6 750 +++

Luminaires d'extérieur "accrochés" aux bâtiments (appliques et hublots étanches; ne comprend pas les enseignes lumineuses)

1 000 30% 300 +++

Alimentations et systèmes de gestion des éclairages 250 5% 13 +++

Eclairage de secours 2 600 20% 520 +++

Enseignes lumineuses 11 27 500 2 500 +++

Génie climatique (hors systèmes de refroidissement des serveurs)

70 492 70% 49 344 +++

Sécurité des personnes 7 000 20% 1 400 +++

Sureté des bâtiments (antivols, infractions etc.)

Automatismes spécifiques des bâtiments (pour les portails, portes, volets, etc.)

10 000 dont au moins 50% ne génère pas de

retour

30% de maintenance sur ce qui génère un

retour 1 500 ++

Equipements des locaux sanitaires des bâtiments 2 170 50% 1 085 +

DEEE générés au moment du curage + post-curage des bâtiments tertiaires

Autres méthodes de calcul : voir hypothèses

14 700 ++

DEEE générés au moment du curage + post-curage des bâtiments résidentiels (logements)

2 700 +

DEEE générés au moment du curage + post-curage des autres types de bâtiments (industries, etc.)

TOTAL 104 578

Août 2014


IV.2. EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE DU GT B. « INFORMATIQUE, BUREAUTIQUE ET AUDIOVISUEL »

} EQUIPEMENTS CONCERNES

La liste d’équipements présentée dans le Tableau 8 n’est pas exhaustive, mais est le fruit des discussions du GT B.

Tableau 8 : Périmètre du GT B – EEE informatiques, bureautiques et audiovisuels

EEE INFORMATIQUES ET BUREAUTIQUES

MFP (Multifunction Printer) A3/photocopieurs professionnels

Imprimantes professionnelles entre 10 et 30 kg

Serveurs

Equipements de réseaux d'accès (AN) des réseaux mobiles (stations de base radio, commutateurs téléphoniques, DSLAM, etc.)

Equipements de cœur de réseau (CN) des réseaux mobiles (équipements de commutation, de gestion des appels ou des bases de données abonnés (HLR), développés en propre pour le réseau mobile)

Téléphones fixes professionnels

PABX (autocommutateurs téléphoniques privés, servent à relier les lignes intérieures avec les lignes extérieures)

Routeurs

Switchs

Systèmes électroniques de stockage et de destruction des données

Machines à affranchir + Matériel pour Point de Vente (PC caisse, lecteur de codes-barres, imprimante à tickets, monétique etc.) + Matériel électronique et d'impression (ex : horodateurs)

Autre matériel électronique et d'impression comme les bornes de commande des vélos en libre-service et les bornes automatiques de péage autoroutier

EEE professionnels embarqués dans les véhicules professionnels, non montés en série (ex : boitiers GPS d'aide à la conduite, comme dans les camions ou véhicules agricoles)

Valises de diagnostic automobile, télé-relèves

EEE AUDIOVISUELS

Équipements de réseau télévisuel : broadcast

Matériel de traduction (consoles audio reliées aux salles de conférences), matériel de visite de sites (casques audio)

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Systèmes d'audioconférences

Systèmes de visioconférences, vidéoprojecteurs, écrans (électroniques) de projection

Matériel de tournage (prise de son, caméra etc.)

Matériel de sonorisation des salles de concert, platines de mixage

Minilabs (laboratoires photos miniaturisés)

Bornes photos autonomes ou reliées à un minilab (se trouvent dans les aéroports, gares etc.)

Cabines à photographier (type cabines Photomaton)

Appareils photos grand et moyen format, professionnels

Écrans d'affichage dynamique (aéroports, gares, métros, tramways)


Les sources d’information suivantes ont été utilisées pour évaluer le gisement du GT B :

· Registre ADEME DEEE (2006-2012) ;

· Prodcom (codes 28231300, 26201200 et 28294350) ;

· Etude préparatoire sur les serveurs dans le cadre de la Directive Eco-conception ;

· Etude ADEME (BIO) 2012 sur la durée de vie des EEE ;

· USPII, union qui regroupe les syndicats de la photo et des supports de stockage ;

· SIPEC, syndicat qui couvre des équipements tels que les minilabs, photomatons et autres matériels de photo ;

· UNIMEV, syndicat qui couvre des équipements tels que les matériels de sonorisation et d'éclairage évènementiel ;

· SEINEP, syndicat qui couvre des équipements tels que les équipements audio et vidéo professionnels et de broadcast ;

· FICAM, syndicat qui couvre des équipements tels que le matériel de tournage ;

· SYNPASE, syndicat qui couvre des équipements de l’audiovisuel scénique ;

· SIRRMIET, syndicat du reconditionnement et de la revente de matériel informatique et bureautique ;

· GARTNER ;

· Hewlett Packard ;

· IBM ;

· Intel ;

· Bull ;

· Ricoh ;

· Xerox ;

· Lexmark ;

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· Alcatel ; et

· JC Decaux.


Systèmes d’impression professionnels

Afin que la présente étude soit complémentaire avec celle sur les DEEE ménagers et assimilés, seuls les systèmes d’impression professionnels de plus de 10 kg ont été considérés. Toutefois, la méthodologie employée pour estimer le gisement de systèmes d’impression ménagers et assimilés (utilisation des codes SH8 correspondant à la clé UNU n°0304 [professional IT]) n’a pas été reproduite ici, car les résultats ne paraissaient pas refléter la réalité du marché d’après plusieurs producteurs représentatifs du secteur (Ricoh, Lexmark, Xerox, HP).

Note : le gisement de matériel d’impression assimilé est en réalité « négligeable », car il ne représente que 1,5% du gisement de matériel d’impression ménager et assimilé (24 018 tonnes) en 2012, soit 366 tonnes.26

· MFP A3/photocopieurs professionnels

D’après le registre de l’ADEME, environ 25 000 tonnes de MFP A3/photocopieurs professionnels ont été mises sur le marché français en 2013, et d’après plusieurs metteurs sur le marché, 90% des ventes seraient allouées au remplacement d’équipements anciens (un MFP A3 remplacé par un MFP A3). De plus, entre 50% et 80% des MFP A3/photocopieurs professionnels usagés/remplacés seraient réemployés (80% selon Ecologic), quasi essentiellement à l’étranger. BIO a pris la moyenne de cet intervalle : environ 65% des équipements usagés seraient orientés en filière de réemploi (brokers et Asset Managers).

· Imprimantes professionnelles entre 10 et 30 kg

L’analyse des statistiques d’InfoSource sur les systèmes d’impression professionnels (mises sur le marché 2013) révèle qu’environ 10 000 tonnes d’imprimantes ayant un poids de 10 à 30 kg ont été mises sur le marché français en 2013 (au-delà des 30 kg il ne s’agit plus de la même catégorie d’imprimantes et les mises en marché sont rares). D’après plusieurs metteurs sur le marché, 90% des ventes seraient allouées au remplacement d’équipements anciens. De plus, environ 30% des imprimantes usagées/remplacées seraient réemployées, quasi essentiellement à l’étranger.

Serveurs

BIO, qui réalise actuellement une étude préparatoire sur les serveurs dans le cadre de la Directive Eco-conception27, a fait l’hypothèse que le pourcentage des « Mainframe », des « X86 » et des serveurs UNIX (ce sont trois catégories de serveurs) dans le parc installé correspondrait à la répartition (en %) des « Mainframe », des « X86 » et des serveurs UNIX dans les mises sur le marché. Le gisement des serveurs UNIX est considéré négligeable au vu du très faible tonnage annuel mis sur le marché.

L’étude préparatoire étant menée au niveau UE-27, les données françaises ont été déduites à partir des données européennes au prorata de sa population (12% en 2012).

De moins en moins d’entreprises (notamment les entreprises tertiaires) investissent dans les serveurs, ou du moins les logiques d’investissement évoluent (les « data center », l’ « outsourcing » et le « cloud » se développent), et le taux de renouvellement du parc a tendance à baisser.

26 BIO Intelligence Service (2013), Etude du gisement et des destinations des DEEE ménagers et assimilés en France.

27 www.ecodesign-servers.eu

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Enfin, d’après le SIRRMIET, la part du gisement potentiel de serveurs qui est du matériel réemployable et qui est (éventuellement) reconditionné puis revendu par les Asset Managers ferait diminuer le gisement potentiel d’environ 600 tonnes. Ce chiffre tient compte du fait que 20% des serveurs récupérés par les Asset Managers s’avèrent obsolètes ou invendables.

EEE du réseau mobile (« cœur de réseau » et « réseaux d’accès »)

La gestion des réseaux de télécommunication fait intervenir une grande diversité d’acteurs : opérateurs (Orange, Bouygues Télécom, etc.), producteurs (Alcatel, Ericsson, etc.), unités d’exploitation, gestionnaires etc., ce qui favorise le morcellement des informations exploitables. Il existe très peu de données consolidées et, souvent confidentielles, elles sont peu accessibles. Les calculs ont donc été réalisés sur la base d’estimations de la Fédération Française des Télécoms (FFT).

Le SIRRMIET a estimé le réemploi des équipements des réseaux de télécommunication par les Asset Managers, en tenant compte du fait que 20 à 50% du matériel qu’ils récupèrent (en fonction du type d’équipement dans ce secteur) est obsolète ou invendable.


Les données Prodcom ne permettent de calculer les mises sur le marché françaises que pour l’année 2012 ; les équipements que recouvre la catégorie Prodcom correspondant aux « Systèmes électroniques de stockage et de destruction des données » est extrêmement large (de nombreux EEE sont sans doute ménagers) ; et BIO estime que cette catégorie recouvre essentiellement des EEE de stockage or les serveurs – déjà pris en compte dans le calcul du gisement – représentent certainement une part non négligeable du tonnage d’EEE de stockage. Pour ces trois raisons, BIO n’a pu calculer le gisement des systèmes électroniques de stockage (autres que les serveurs) et de destruction des données et l’estime négligeable.

Bornes de commande28 des vélos en libre-service

D’après JC Decaux, ce genre de mobilier dure plus de 10 ans ; or les premières mises sur le marché en France datent de 2007. De plus, JC Decaux fait de la maintenance sur le parc de ces équipements (remplacement des cartes électroniques par exemple) mais renouvelle très rarement les bornes en elles-mêmes. Par ailleurs, de nombreuses bornes sont réemployées dans d’autres villes après avoir été utilisées 10 ans dans une ville. Le gisement en 2012 serait donc quasi nul.

Bornes automatiques de péage

Le remplacement des receveurs sur les péages d’autoroute par des bornes automatiques a commencé au début des années 2000. BIO a fait l’hypothèse que ces équipements avaient des durées de vie longues (plus de 10 ans) et a estimé que le gisement 2012 des bornes automatiques de péage devait être quasi nul.

EEE professionnels embarqués dans les véhicules professionnels

Si la majorité des véhicules professionnels (ex. : poids lourds) sont maintenant conçus avec de l’électronique embarqué professionnel (ex. : boitiers GPS d'aide à la conduite les camions), BIO n’a pu collecter d’information pertinente en la matière mais estime que ces équipements représentent un gisement négligeable par rapport au reste du gisement du GT B (ils sont plutôt légers et relativement récents).

Valises de diagnostic automobile et télé-relèves

Il est difficile de savoir quels équipements de diagnostic automobile et télé-relèves utilisés par les professionnels sont spécifiquement professionnels et lesquels peuvent être assimilés ménagers. Sans information fiable à ce sujet, et de même que pour les EEE professionnels embarqués, BIO a pris le parti

28 A ne pas confondre avec les bornes d’attache des véhicules (vélos et autolib), dans le GT « Réseaux ». Les bornes de commande ont été intégrées dans le GT informatique car elles intègrent un système d’impression de tickets.

Août 2014


d’estimer que les équipements de diagnostic automobile et télé-relèves représentent un gisement négligeable par rapport au reste du gisement du GT B (ils sont plutôt légers et relativement récents).

Minilabs et bornes photo

Les minilabs usagés « sortent » du gisement français : en effet, en fin de vie les machines sont systématiquement récupérées puis revendues à 99,9% à l’étranger, pour réemploi, en particulier en Afrique.

Les bornes photos autonomes ou reliées à un minilab (se trouvent dans les aéroports, gares etc.) en fin de vie sont rachetées par des brokers qui les démantèlent et récupèrent les pièces. Certaines sociétés comme Photomaton s’occupent elle-même de la reprise et du recyclage.

Écrans d’affichage dynamiques

Selon JC Decaux, les premières MSM datent de 2009 et la durée de vie moyenne de ces écrans est de 5 ans. Le gisement de cet équipement pour 2012 a donc été négligé.

Autres EEE audiovisuels

Quatre syndicats – l’UNIMEV (sonorisation et éclairage évènementiel), le SEINEP (matériel audiovisuel Pro et de broadcast), la FICAM (matériel de tournage) et le SYNPASE (audiovisuel scénique) – interrogés par BIO n’ont su fournir de données exploitables pour calculer le gisement des « autres EEE audiovisuels »29, toutefois ils estiment que le réemploi est très important dans ce secteur et que le gisement peut ici être considéré comme négligeable.

Ordinateurs et tablettes

Le gisement des ordinateurs a été évalué dans le cadre de l’étude BIO sur les DEEE ménagers et assimilés, en tenant compte de la spécificité des équipements professionnels en termes de poids moyen et de durée de détention totale moyenne. Par souci de complémentarité avec l’étude sur les DEEE ménagers et assimilés, BIO n’a pas intégré le gisement des ordinateurs portables à usage professionnel au gisement total des DEEE Pro.

Néanmoins, bien qu’assimilés ménagers, ils ne suivent pas toujours les mêmes voies de collecte et de traitement que les ordinateurs des particuliers. D’après le Syndicat de l’Industrie des Technologies de l’Information (SFIB), il serait donc incorrect de considérer la totalité du gisement d’ordinateurs professionnels dans le gisement d’équipements ménagers. BIO a donc, et seulement à titre informatif, calculé le gisement d’ordinateurs professionnels (ordinateurs portables + tablettes, et ordinateurs de bureau) en s’appuyant sur les données de l’étude du gisement de DEEE ménagers et assimilés sur les ordinateurs (principales sources : EITO pour les ordinateurs de bureau, COMTRADE pour les ordinateurs portables et tablettes).

En 2012, le gisement ménager et assimilé d’ordinateurs de bureau (clé UNU 0302) était de 34 921 tonnes, dont 59% soit 20 603 tonnes de matériel assimilé. La même année, le gisement ménager et assimilé d’ordinateurs portables (clé UNU 0303) était de 15 697 tonnes, dont 30% soit 4 790 tonnes de matériel assimilé. Le calcul de ces gisements prend en compte les durées de détention totales par année, donc inclut l’éventuel réemploi.

Ainsi, le gisement 2012 d’ordinateurs portables (incluant les tablettes) et de bureau professionnels (qui sont intégralement « assimilés ménagers » au sens de la Directive DEEE II) est estimé à 25 393 tonnes.

29 Equipements de broadcast, matériel de traduction (consoles audio reliées aux salles de conférences), matériel de visite de sites (casques audio), systèmes d'audioconférences/ visioconférences, vidéoprojecteurs, écrans (électroniques) de projection, matériel de tournage (prise de son, caméra etc.), et matériel de sonorisation des salles de concert.

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} LE GISEMENT

La part de réemploi fait largement diminuer le gisement de certains DEEE. Des précisions sur la part des équipements informatiques et bureautiques usagés qui partent à l’export, sur leurs destinations finales et leur devenir en fin de vie (au stade de déchets) seront apportées dans le chapitre V.2.

Le gisement correspondant à ce GT est sous-évalué car nous avons considéré les flux en rose dans le tableau comme négligeables, or la somme de ces derniers pèse sans doute dans le gisement.

Le gros du gisement est toutefois représenté par les systèmes d'impression professionnels (38% du gisement tel qu'il est évalué aujourd'hui), par les EEE des réseaux mobiles (22%) et les serveurs (21%).

Par ailleurs, une marge d'incertitude pèse sur les EEE dont le gisement a été évalué via les données issues d’études préparatoires conduites dans le cadre de la Directive Eco-conception, puisque les données disponibles étaient des données européennes à partir desquelles ont été déduites les données françaises.

Globalement, seulement 2% du gisement estimé ici revêt l'indice de fiabilité le plus élevé (+++), et 91% ont un indice de fiabilité « ++ ».

Matériel informatique et bureautique : gisement professionnel et gisement assimilé ménager

Le gisement professionnel de 2012 s’élève à 33 926 tonnes.

Le gisement assimilé ménager de 2012 s’élève à 43 501 tonnes, il inclut :30

- Des ordinateurs de bureau : 20 603 tonnes (59% du gisement ménager et assimilé pour la clé UNU 0302) ;

- Des ordinateurs portables : 4 790 tonnes (30% du gisement ménager et assimilé pour la clé UNU 0303) ;

- Des imprimantes et télécopieurs de moins de 10 kg : 366 tonnes (1,5% du gisement ménager et assimilé pour la clé UNU 0304) ;

- Des téléphones fixes, des équipements de téléphonie : 2 996 tonnes (39% du gisement ménager et assimilé pour la clé UNU 0305) ; et

- Des « petits équipements informatiques » (modems, disques durs, etc.) : 14 746 tonnes (39% du gisement ménager et assimilé pour la clé UNU 0301).

Le gisement de matériel professionnel et de matériel assimilé ménager est donc de 77 427 tonnes en 2012 pour les DEEE informatiques et bureautiques.

30 BIO Intelligence Service (2013), Etude du gisement des DEEE ménagers et assimilés.

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Tableau 9 : Résultats de l'évaluation du gisement du GT B

Équipements Durée de

vie (années)

MSM historiques

(t)

MSM 2012 (t)


renouvellement

Parc installé

(t)

Taux de renouvellement du parc installé

Réemploi (t) Gisement 2012

(t)


EEE informatiques

MFP A3/ photocopieurs professionnels

25 000 90% 15 750 6 750 ++

Imprimantes professionnelles entre 10 et 30 kg

10 000 90% 2 700 6 300 ++

Serveurs

5 ans pour les

serveurs X86, 10 ans pour

les Mainframe

57 688 600 7 188 ++

Equipements de réseaux d'accès (AN) des réseaux mobiles

7 000 50% 329 3 171 ++

Equipements de cœur de réseau (CN) des réseaux mobiles

34 417 13% 150 4 152 ++

Téléphones fixes professionnels 1 500 90% 240 1 110 ++

PABX 750 90% 120 555 ++

Routeurs 1 375 80% 413 688 ++

Switchs 1 500 75% 225 900 ++



10 2 400 2 400 +

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vie (années)

MSM historiques

(t)

MSM 2012 (t)


renouvellement

Parc installé

(t)



(t)



0 ++

EEE professionnels embarqués dans les véhicules professionnels, non montés en série (ex : boitiers GPS d'aide à la conduite, comme dans les camions ou véhicules agricoles)

Valise de diagnostic automobile, télé-relèves

Ordinateurs de bureau professionnels (assimilés ménagers)

20 603 tonnes

(hors du périmètre de

l'étude) Ordinateurs portables, tablettes professionnel(le)s (assimilés ménagers)

4 790 tonnes

(hors du périmètre de

l'étude)

EEE audiovisuels

Equipements de réseau télévisuel : broadcast

Matériel de traduction (consoles audio reliées aux salles de conférences), matériel de visite de sites (casques audio)

Systèmes d'audioconférences

Systèmes de visioconférences, vidéoprojecteurs, écrans (électroniques) de projection

Matériel de tournage (prise de son, caméra etc.)

Août 2014



vie (années)

MSM historiques

(t)

MSM 2012 (t)


renouvellement

Parc installé

(t)



(t)


Matériel de sonorisation des salles de concert, platines de mixage

Minilabs (laboratoires photos miniaturisés)

0 +++


9 1 500 10% 150 +++

Cabines à photographier type cabines Photomaton

6 3 750 15% 563 +++


négligeable 0 +++

Ecrans d'affichage dynamique (aéroports, gares, métros, tramways)

5 0 +++

TOTAL 33 926

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IV.3. EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE DU GT C. « INFRASTRUCTURES ET RESEAUX »

} PERIMETRE

La liste d’équipements présentée dans le Tableau 10 n’est pas exhaustive, mais est le fruit des discussions du GT C.

Tableau 10 : Périmètre du GT C - EEE des infrastructures et réseaux

RESEAUX DE TRANSPORT (ROUTIER, FERROVIAIRE, FLUVIAL, AERIEN)

EEE des réseaux ferroviaires

Feux/Signaux des réseaux routiers

Feux/Signaux des réseaux aéroportuaires

EEE des réseaux maritimes et fluviaux

Autres instruments de surveillance, de contrôle ou de commande propres aux transports (ex : ventilation des tunnels)

Luminaires d'extérieur (éclairage public), non accrochés aux bâtiments

Bornes d’attache des véhicules en libre-service

RESEAUX DE DISTRIBUTION D’ELECTRICITE / SYSTEMES ELECTRIQUES

Transformateurs de tension < 1000 V en courant alternatif et < 1500V en courant continu

Compteurs tarifaires d'électricité

Alimentation sans interruption (ASI)

RESEAUX DE DISTRIBUTION DE FLUIDES (EAU, GAZ)

Compteurs tarifaires d'eau

Compteurs tarifaires de gaz

Systèmes de pompage et de distribution d’eau

Systèmes de distribution du gaz


Les sources d’information suivantes ont été utilisées pour évaluer le gisement du GT C :

· Récylum ;

· PROFLUID, association française des pompes et agitateurs, des compresseurs et de la robinetterie ;

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· Gimélec / CEMEP, Comité Européen de constructeurs de Machines Electriques et d'électronique de Puissance ;

· USIRF, Union des Syndicats de l’Industrie Routière Française ;

· SER, Syndicat des Equipements de la Route ;

· SATELEC, société de conception, réalisation et maintenance des installations électriques des grands réseaux d'infrastructures et des liaisons autoroutières, routières et urbaines ;

· JC Decaux ;

· SNCF ;

· Aéroports de Paris ;

· Prodcom (codes 26516350, 26516330 et 26516370) ; et

· Plusieurs études préparatoires conduites dans le cadre de la Directive Eco-conception.


Signalisation routière

Le parc installé des feux de signalisation routière a été évalué à partir du nombre de signaux par km de voirie en agglomération (10 feux/km, un feu complet pesant 8kg en moyenne, dont 400g de source LED ; données de SATELEC) et du réseau routier urbain (650 000 km, donnée de l’USIRF). D’après le SER, le marché des feux de signalisation routière est un marché de renouvellement, et d’après SATELEC, 7% du parc de signaux (et 14% du parc de LED – mais cette donnée n’a pas été prise en compte car la source LED a un poids négligeable par rapport au poids du feu complet) est renouvelé en moyenne chaque année. Lorsqu’elles sont remplacées, les sources LED sont assez systématiquement recyclées dans la filière DEEE ; pour les boîtiers de signaux (métal, plastique), ce sont les collectivités gestionnaires et éventuellement les entreprises de maintenance et de travaux qui gèrent la fin de vie donc la destination finale de ces DEEE est difficile à identifier (sans doute des récupérateurs de métaux).

Appareils de signalisation des réseaux ferroviaires

Le parc installé (en unités) de ces appareils (matériel d'aiguillage, boite de raccordement, signaux, guérites, contrôleurs de voie, moteurs d'aiguilles, balises, postes informatiques, détecteurs, équipements de passage à niveau, etc.) est connu, ainsi que le taux moyen de renouvellement du parc, mais le gisement n’a pu être calculé dans les délais de l’étude car ni le département de la signalisation de la SNCF ni RFF n’ont pu, dans ces délais, calculer un poids moyen de ces appareils.

EEE des réseaux maritimes et fluviaux

Il s’agit essentiellement du matériel électrique de signalisation des voies d’eau et des ports. Le gisement de ces équipements est inconnu (pas de données disponibles) mais BIO a fait l’hypothèse que ces équipements sont peu nombreux par rapport au matériel électrique de signalisation des voies ferroviaires et routières, bien plus denses en trafic et en équipements de signalisation, et que leur durées de vie (techniques et de détention totale) étaient élevées.

Autres instruments de surveillance, de contrôle-commande des réseaux de transports

Cette regroupe des petits équipements, tels que le matériel électrique de ventilation des tunnels, et leur gisement est a priori relativement faible par rapport au matériel électrique de signalisation des voies ferroviaires et routières.

Luminaires d’extérieures

Voir explications dans le GT A (section IV.1. ).

Août 2014


Bornes d’attache des véhicules en libre-service

Ces EEE ayant une durée de vie d’environ 10 ans et ayant été mis sur le marché à partir de 2007, le gisement de ces équipements est négligeable.

Compteurs tarifaires d’électricité

La pose des compteurs Linky à compter de 2015 va générer 36 millions de compteurs (mécaniques et électriques) à recycler d’ici 2020, soit 50 000 tonnes. Il va donc y avoir un gisement d’environ 10 000 tonnes/ an entre 2015 et 2020, puis plus rien pendant 15 ans. Toutefois, la part des compteurs défectueux ou usagés déjà remplacés en 2012 n’a su être donnée par ERDF.

Alimentation sans interruption (ASI)

D’après le Gimélec, parmi les alimentations sans interruption (ASI) professionnelles, seules celles avec une puissance inférieure à 200 kW dont considérées dans l’étude. Les ASI ayant une puissance supérieure sont de grosses installations fixes exemptées n’entrant pas dans le périmètre de l’étude. Les mises sur le marché français correspondent généralement à un investissement lié à la création de nouvelles installations à protéger, ou à une montée en capacité. Le parc installé d’ASI est rarement renouvelé, et relativement peu d’ASI rejoignent le gisement de DEEE chaque année. Selon la profession, la part des MSM allouées au renouvellement oscille entre 10 et 20%.

Compteur tarifaires d’eau et de gaz

Selon Récylum, les compteurs de gaz et d’eau sont en très grande majorité des compteurs mécaniques. Leur part dans le tonnage des DEEE a été considérée comme négligeable.

} LE GISEMENT

Le gisement évalué ici – 16 514 tonnes – est sous-évalué car il manque des données sur trois gisements potentiellement non négligeables (surlignés en bleu). De plus, un biais est introduit par le fait que les flux en rose dans le tableau ont été considérés comme négligeables, or leur somme ne l’est peut-être pas.

De plus, une marge d'incertitude pèse sur les EEE dont le gisement a été estimé via les données issues des études préparatoires conduites dans le cadre de la Directive Eco-conception, puisque les données disponibles étaient des données européennes à partir desquelles ont été déduites les données françaises.

Enfin, il n'est pas impossible qu'une partie des pompes à eau (données issues des études préparatoires conduites dans le cadre de la Directive Eco-conception) comptabilisées dans le gisement relèvent du champ des installations fixes (donc hors périmètre de la Directive DEEE), les applications et les pratiques d’installation pouvant être très variées.

Globalement, seulement 37% du gisement estimé revêt l'indice de fiabilité le plus élevé (+++), dû à l'incertitude régnant sur les systèmes de pompage et de distribution d'eau.

Août 2014


Tableau 11 : Résultats de l'évaluation du gisement du GT C

Équipements MSM 2012

(t)


renouvellement

Parc installé (t)

Taux de renouvellement du

parc installé Gisement 2012 (t) Indice de fiabilité

Réseaux de transport (routier, ferroviaire, fluvial, aérien)

EEE des réseaux ferroviaires

Feux/Signaux des réseaux routiers 52 000 7% 3 640 +++ Feux/Signaux des réseaux aéroportuaires

375 4% pour Roissy

CDG, 3% ailleurs 12 +++

EEE des réseaux maritimes et fluviaux Autres instruments de surveillance, de contrôle-commande des réseaux de transports (ex : ventilation des tunnels)


7 500 30% 2 250 +++

Bornes des véhicules en libre-service 0 +++

Réseaux de distribution d’électricité / systèmes électriques

Transformateurs (tension < 1000 V en courant alternatif et < 1500V en courant continu)

8 224 10% 822 ++

Compteurs tarifaires d'électricité 43 000 Alimentation sans interruption (ASI) 2 241 10% 224 +++ Réseaux de distribution de fluide (eau, gaz)

Compteurs tarifaires d'eau

Compteurs tarifaires de gaz

Systèmes de pompage et de distribution d'eau

10 629 90% 9 566 +

Systèmes de distribution du gaz

TOTAL 16 514

Juillet 2014


IV.4. EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE DU GT D. « SECTEUR INDUSTRIEL »

} PERIMETRE

Sont inclus dans le périmètre de ce GT les outils électroportatifs (cf. norme NF EN 50144) et semi-fixes (cf. norme NF EN 61029) professionnels.

Sont exclus du périmètre :

· Les « gros outils industriels fixes » (GOIF) : un GOIF est « un appareil ou un ensemble d’appareils équipés d'un système d'entraînement autre que la force humaine ou animale appliquée directement ; composé de pièces ou d'organes liés entre eux dont au moins un est mobile et qui sont réunis de façon solidaire en vue d'une application définie ; qui n’est ni portatif ni semi-fixe ; et qui est prévu pour être employé dans le cadre de procédés et de fabrication industriels ou d’établissements de R&D. » (cf. article R.543-172-1 III du code de l’environnement). Cette définition correspond aux critères présents dans le document « FAQ DEEE », qui fait référence à la FAQ RoHS 2.31

· Les « grosses installations fixes » (GIF) : ensemble de machines/pièces fixées entre elles, de grande ampleur, ayant une application spécifique ; installation permanent e; et qui est installée, entretenue et démontée par des professionnels.

En pratique, BIO s’est intéressé aux outils électroportatifs et semi-fixes professionnels de dimension < 2,5 x 2,5 x 2,5m et de poids < 2 tonnes.


Les sources d’information suivantes ont été utilisées pour évaluer le gisement du GT D :

· GIGREL, Groupement des Industries du Groupe Électrogène ;

· SYMOP, Syndicat des machines et technologie de la production ;

· Douanes françaises ;

· Schneider ; et

· Plusieurs industriels utilisateurs d’équipements inclus dans ce GT.


Groupes électrogènes

Seuls les groupes électrogènes produisant de l’électricité basse tension (tension inférieure à 1 000 V en courant alternatif et 1 500 V en courant continu) sont recensés dans cette étude. Pour les exemptions, l’analyse des poids des différents groupes électrogènes permet de relier un niveau de puissance à une masse. Par conséquent, les groupes électrogènes > 240 kWe sont de grosses installations fixes (pesant plus de 2 tonnes) et ne rentrent pas dans le périmètre de la Directive DEEE. Comme il s’agit d’applications de secours ne fonctionnant que 30 à 50 heures par an pendant 25 à 30 ans, elles ne génèrent pas de

31 FAQ DEEE : http://ec.europa.eu/environment/waste/weee/pdf/faq_weee2.pdf

FAQ RoHS 2 : http://ec.europa.eu/environment/waste/rohs_eee/events_rohs3_en.htm

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déchets en fin de vie sous le statut de groupe de secours, mais sont revendues comme de l’occasion « quasi-neuves ».

Concernant les équipements < 240 kWe, il faut considérer deux familles :

· Les groupes diesel et gaz qui correspondent systématiquement à des applications de secours et ne génèrent pas de déchets en fin de vie. Du fait de leur caractère quasi-neuf, ces groupes sont vendus au bout de leurs 25 années de service en tant qu’équipements de secours. Les détenteurs sont des hôpitaux, le secteur nucléaire, le secteur industriel, les établissements recevant du public. Il est peu probable que ces détenteurs acceptent de renoncer à une source de revenus. Ce gisement peut donc être considéré comme nul.

· Les groupes portatifs et de puissance ≤ 10 kWe : la catégorie ≤ 6 kWe correspond à des équipements ménagers pour le bricolage et les caravanes, et la catégorie > 6 kWe correspond à une utilisation sur les chantiers par les artisans, donc se trouve dans le périmètre de l’étude. Les fabricants ne connaissent pas les pratiques de détention de ces groupes électrogènes.

Les statistiques des membres du Gigrel recouvrent l’ensemble des produits fabriqués et mis sur le marché par ces mêmes fabricants (261 tonnes en 2012) mais n’incluent pas les mises sur le marché issues des importations (notamment en provenance de Chine). Les douanes ont transmis à BIO les imports/exports de groupes électrogènes, permettant de calculer les tonnages réels mis sur le marché français en 2012, comme le montre la dernière colonne du Tableau 12.

Tableau 12: Mises sur le marché (MSM) de groupes électrogènes en France en 2012

Code NACE (NC8)

Libellée du code NACE Importations 2012 (tonnes)

Exportations 2012 (tonnes)

MSM par les fabricants adhérents du Gigrel (tonnes)

Quantité totale MSM français en 2012 (tonnes)

85021180 Groupes diesel/semi diesel, d’une puissance > 7,5 kVA mais ≤ 75 kVA

2 581 8 649 201 2 782

85022040 Groupes essence, puissance > 7,5 kVA mais ≤ 375 kVA

165 414 60 225

D’après le Gigrel, plusieurs facteurs laissent à penser que le gisement de déchets de groupes électrogènes est très faible par rapport aux mises sur le marché. Premièrement, la durée de détention totale des groupes est très supérieure à la durée d’usage, d’où les comportements des détenteurs de groupes électrogènes portatifs suivants :

· Il existe un important marché de revente d’occasion par Internet ;

· Il existe aussi une offre large de location et de reprise ; et

· La part des métaux présents dans les groupes (environ 95% de cuivre, aluminium, acier) fait soupçonner une forte appétence des récupérateurs de métaux pour ce type de produit en fin de vie.

Toutefois, BIO n’a pu estimer ce gisement, car cela nécessiterait une enquête spécifique et approfondie sur le sujet.

Autres équipements du GT D

BIO a contacté 12 entreprises (industries de process et industries manufacturières), afin d’évaluer le parc des outils électriques industriels typiques de ces industries. Seules 4 ont répondu : Schneider, Total, Sanofi, L’Oréal. Dans les usines de Schneider (ainsi que dans celles d’ABB et Siemens, selon Schneider) et de Sanofi, il y aurait essentiellement des chaînes de montage (GIF) et très peu d’outils électroportatifs et semi-

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fixes. Quant aux raffineries pétrolières, les DEEE seraient essentiellement des équipements informatiques (ordinateurs à commande spécifique) ou des machines dont le poids serait largement supérieur à 3 tonnes. Aucune information exploitable n’a été obtenue par L’Oréal. Une des difficultés rencontrées au cours des entretiens est le manque de clarté de la réglementation française et européenne au sujet du périmètre des grosses installations fixes et gros outils industriels fixes.

Par ailleurs, le SYMOP, le Gimélec et la DGCIS réalisent une étude sur le parc de machines en France, mais les résultats, disponibles à l’été 2014, ne concernent que les MSM (production, imports, exports) et non l’intégralité des données dont BIO aurait besoin (poids moyens,% alloué au renouvellement).

} LE GISEMENT

Considérant les éléments cités précédemment, BIO n’a pu estimer le gisement du GT D, faute de données disponibles et à cause du manque de clarté des réglementations.

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IV.5. EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE DU GT E. « SECTEUR TERTIAIRE MARCHAND ET DE SERVICE »

} PERIMETRE

La liste d’équipements présentée dans le Tableau 13 n’est pas exhaustive, mais est le fruit des discussions du GT E.

Tableau 13 : Périmètre du GT E – EEE du secteur tertiaire marchand et de service

EEE DU SECTEUR TERTIAIRE, MARCHAND ET DE SERVICE

EEE spécifiques des boulangeries-pâtisseries artisanales (hors fours)

Distributeurs automatiques

Débits de boisson : tireuses à bière

Autres équipements de préparation alimentaire (hors pétrins)

Fours professionnels

Plaques de cuisson professionnelles

Lave-vaisselle professionnels

Froid alimentaire commercial (supermarché)

Froid alimentaire (restaurant, hôtel, etc.)

Pressing, Blanchisserie: lave-linge et sèche-linge professionnels

Autres EEE de pressing et blanchisserie (essoreuses, générateurs de vapeur dans les pressings, centrales de repassage, etc.)

Moniteurs sans tuners (Hôtellerie)

Auto-laveuses

Aspirateurs professionnels

EEE propres aux établissements sportifs couverts

EEE des casinos (machines à sous)

EEE des instituts de soin

EEE des centres de bronzage (cabines de bronzage)

EEE des salons de coiffure (casques séchant)

EEE de centres de massage (fauteuils massant)

EEE spécifiques aux ateliers des artisans (joailleries, bijouteries, cordonneries, tailleurs, etc.)

EEE spécifiques aux sociétés d’entretien des véhicules

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Les sources d’information suivantes ont été utilisées pour évaluer le gisement du GT E :

· Registre DEEE de l’ADEME ;

· INSEE (code NAF 56.30Z) ;

· Perifem, Association technique du commerce et de la distribution ;

· SNPBC, Syndicat National des Professionnels du Bronzage en Cabine ;

· NAVSA, Chambre syndicale Nationale de Vente et Services Automatiques ;

· LEMPA, laboratoire d’essai des matériels et produits alimentaires (domaine Boulangerie, pâtisserie essentiellement) ;

· FBF, Fédération Bancaire Française ;

· Ministère de la Jeunesse et des Sports ;

· LPG, société qui vend des machines spécifiques des instituts de soin ;

· Yves Rocher ;

· Plusieurs études préparatoires conduites dans le cadre de la Directive Eco-conception ;

· Études Xerfi sur « Le secteur de la distribution automatique » et « les casinos et jeux de table » ;

· Samsung Electronics ;

· AMDTechnic, société qui vend des solariums d'occasion ou neufs ; et

· Fiches techniques des fabricants/ distributeurs de machines à sous.


Équipements couverts par les études préparatoires conduites dans le cadre de la Directive Eco-conception :

· Les fours professionnels ;

· Les plaques de cuisson ;

· Les lave-vaisselle professionnels ;

· Le froid alimentaire commercial (dans les supermarchés, chez les petits commerçants, etc.) ;

· Le froid alimentaire non commercial (dans les restaurants, les hôtels, les cantines/cafétérias, etc.) ; et

· Les lave-linge et sèche-linge professionnels.

À l’exception des équipements de froid alimentaire dont les études indiquaient les MSM de 2012 et la part des MSM allouée au renouvellement, les gisements de ces équipements ont été évalués à partir des MSM « anciennes » (voir lexique).

Les MSM anciennes sur le marché français ont été déduites des données européennes, selon différentes méthodes adaptées aux équipements considérés. Les informations contenues dans les études préparatoires conduites dans le cadre de la Directive Eco-conception ont aidé BIO à estimer la part du matériel usagé qui est allouée au réemploi : 50% dans le cas du froid alimentaire, 25% pour les fours, 10% pour les lave-vaisselle et équipements de blanchisserie. Le réemploi a été considéré négligeable pour les plaques de cuisson.

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Concernant les EEE de froid alimentaire commercial, i.e. les meubles et vitrines réfrigérés que l’on trouve dans les supermarchés et chez les petits commerçants (ex. : distributeur réfrigéré – mais non automatique – de boissons dans les boulangeries), il faut distinguer les meubles frigorifiques « à groupes logés » ou « indépendants » des meubles installés « en réseau », ces derniers étant considérés par Perifem comme faisant partie de grosses installations fixes. Les meubles en réseau, qui représentent 55% du tonnage froid alimentaire commercial, ont ainsi été exclus du périmètre de cette étude.

Figure 3 : Exemples d'équipements de froid alimentaire commercial

Figure 4 : Exemples d'équipements de froid alimentaire non commercial

Distributeurs automatiques

Concernant les distributeurs automatiques alimentaires et de boissons, le NAVSA estime que 20% du parc serait renouvelé annuellement. Le réemploi serait aussi significatif dans le secteur mais inférieur à 50% ; BIO l’a donc estimé à 30%. Enfin, les distributeurs non alimentaires (hors distributeurs de billets, DAB) étant bien moins nombreux que les autres types de distributeurs automatiques, leur gisement est considéré négligeable.

Tireuses à bière

BIO a estimé que les 45 079 entreprises de débits de boisson (Code NAF 56.30Z) possèdent chacune une tireuse à bière. BIO a fait l'hypothèse que les machines durent au moins 5 ans. Le poids moyen a été déduit d’après plusieurs fiches techniques de fabricants.


Cette catégorie recouvre de nombreux équipements (ex. : batteurs-mélangeurs, trancheuses à jambon, formeuses à steak haché, balances de cuisine, coupe-frites, etc.) dont l’appartenance au champ des EEE Pro (par rapport aux EEE assimilés) n’est pas claire. De plus, nombre de ces équipements pourraient tout aussi bien se retrouver dans des usines agro-alimentaires (donc dans le GT « secteur industriel ») que dans le secteur de la restauration. Enfin, BIO a fait l’hypothèse – non vérifiée – que le réemploi de ce type d’équipements était surement important. Pour toutes ces raisons, le gisement des « autres équipements de préparation alimentaire », malgré leur nombre et leur poids (une formeuse à steak automatique pèse par exemple jusqu’à 50 kg), a été considéré « négligeable » pour ce GT.

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Moniteurs sans tuners purement professionnels (i.e. hors EEE assimilés)

Les moniteurs sans tuner professionnels auraient pu être considérés comme du matériel audiovisuel et donc apparaitre dans le gisement propre au GT B, mais comme ils se trouvent dans le secteur tertiaire marchand et de service, BIO a choisi de les « classer » dans le GT E. Les MSM ainsi que le poids moyens de ces équipements ont été données de manière très précise par Samsung (à l’unité près), pour les moniteurs sans tuner mis sur le marché français (par l’ensemble des metteurs sur le marché) sans éco-contribution (donc non assimilés ménagers). BIO a fait une hypothèse sur la part des MSM allouées au renouvellement (50%).

EEE de pressing et blanchisserie

Concernant les EEE de pressing et blanchisserie autres que les lave-linge et sèche-linge professionnels, le gisement a été considéré potentiellement non négligeable. En effet, il y a par exemple plus de 4 000 pressings en France, et ces commerces possèdent des équipements tels que les générateurs de vapeur ou les presses à repasser (qui pèsent en moyenne plus de 10 kg), équipements dont le poids n’est pas insignifiant. Toutefois la durée moyenne de détention totale ainsi que les pratiques en matière de réemploi nous sont inconnues pour ces équipements, notre hypothèse n’a donc pu être vérifiée. De plus, nous ne connaissons pas le nombre de blanchisseries en France donc ne pouvons pas faire d’hypothèse sur ces établissements.

Machines de sports des salles de fitness

Selon le recensement effectué par le ministère de la Jeunesse et des Sports, il y aurait 41 machines de sport pour 10 000 français. Le poids moyen a été déduit d’après plusieurs fiches techniques de fabricants. Leur durée de vie a été considérée égale à leur durée moyenne de garantie (10 ans), et la part allouée au réemploi (30%) a été estimée après un entretien avec un metteur sur le marché.

EEE des instituts de soin

Il y aurait 14 000 instituts et centres proposant soins du visage, manucures ou épilations en France32. D'après Yves Rocher, il y aurait 3 cabines en moyenne par institut, chaque cabine comportant un lit et un chauffe-cire. Les poids moyens et durées de vie ont été estimés par Yves Rocher.

EEE des instituts de bronzage

Selon le SNPBC, un parc de 15 600 machines UV serait réparti entre les salons d’esthétique, les salons de coiffure, les salles de sport et les piscines. Le poids moyen a été déduit d’après plusieurs fiches techniques de fabricants.

EEE des salons de coiffure (casques séchant) et des centres de massage (fauteuils massant)

Les durées de vie sont a priori longues du fait des pratiques très développées de réemploi (il existe de nombreux sites de revente de ce genre d’équipements). Le gisement a donc été considéré comme négligeable.

EEE spécifiques aux ateliers des artisans

Les durées de vie seraient très longues et le gisement éparpillé. De plus il y aurait beaucoup de réemploi dans ce secteur, le gisement a donc été considéré comme négligeable.

EEE spécifiques des sociétés d’entretien des véhicules (garages)

Ces équipements peuvent être des ponts élévateurs de garage, dont les durées de détention sont très longues et qui sont peut-être des GOIF donc hors du champ des DEEE (le COPIL n’a su statuer ce point) ; ou de l’outillage spécifique des activités d’entretien des véhicules. Cet outillage peut non seulement se retrouver dans l’industrie (à comptabiliser dans le GT « secteur industriel »), mais peut aussi s’apparenter à

32 http://www.annoncebeaute.com/Articles/Etudes/Le-marche-de-la-beaute-et-du-bien-etre.

Juillet 2014


des EEE ménagers dans certains cas. Pour ces raisons, les EEE spécifiques des garages ont été considérés négligeables au regard du reste du gisement de DEEE Pro.

} LE GISEMENT

Les deux types d'équipements qui représentent le gros du gisement sont les équipements de froid alimentaire commercial (meubles frigorifiques de vente se trouvant par exemple dans les supermarchés) et les distributeurs automatiques (DA), en prenant en compte le réemploi. Les DA alimentaires et de boissons totalisent près de 90% du parc installé de DA, contre près de 10% pour les DAB. Il y aurait encore peu de DA non alimentaires hors DAB (ex. : distributeurs de produits de cosmétique).

Dans le cas du froid alimentaire commercial en « fin de vie » (durée de vie moyenne pondérée = 8,3 ans), la part du réemploi serait proche de 50%. Dans le cas des distributeurs automatiques, les plus grosses entreprises développent leurs propres services de reconditionnement. D'après les entretiens menés par BIO, le réemploi serait significatif mais toutefois inférieur à 50%. BIO a fait l'hypothèse qu’environ 30% des DA qui arrivent « en fin de vie » pour un premier utilisateur sont réemployés.

Le gisement correspondant à ce GT – 40 845 tonnes – est sous-évalué car il manque des données sur deux gisements potentiellement non négligeables (surlignés en bleu), ainsi que sur cinq gisements a priori négligeables mais toutefois inconnus.

Enfin, une marge d'incertitude pèse sur les DEEE dont le gisement a été évalué via les données issues des études préparatoires conduites dans le cadre de la Directive Eco-conception, puisque les données françaises ont été déduites des données européennes, en s'appuyant sur des hypothèses différentes en fonction des équipements concernés.

Globalement, 5% du gisement estimé revêt l'indice de fiabilité le plus élevé (+++) et 87% un indice de fiabilité « ++ »).

Juillet 2014


Tableau 14 : Résultats de l'évaluation du gisement du GT E


(années)

MSM historiques

(t)

MSM 2012

(t)


renouvellement

Parc installé

(t)


Part des EEE usagés qui

sont réemployés

Gisement 2012 (t)


EEE spécifiques des boulangeries-pâtisseries artisanales

10 20 000 2 000 ++

Distributeurs automatiques 104 418

20% pour les DA alimentaires et

10% pour les DAB et GAB

30% 12 262 ++

Débits de boisson : tireuses à bière 5 360 72 +


Fours 10 2 898 25% 2 174 ++

Plaques de cuisson 11 203 0% 203 ++

Lave-vaisselle 8 2 327 10% 2 095 ++


20 258 78% à 90%

selon l'équipement

50% 9 116 ++

Froid alimentaire (restaurant, hôtel, etc.)

9 933 92% à 98%

selon l'équipement

50% 4 666 ++

Blanchisserie: lave-linges et sèche-linges

12 2 578 10% 2 320 ++

Autres EEE de blanchisserie (générateurs de vapeur dans les pressings, centrales de repassage, etc.)

Moniteurs sans tuners professionnels (Hôtellerie)

30 50% 15 ++

Auto-laveuses

Aspirateurs professionnels 8 1 918 1 918 +++ EEE propres aux établissements sportifs couverts

10 39 975 30% 2 798 +

EEE des casinos (machines à sous) 7 2 894 413 +

EEE des instituts de soin (sommiers électriques, chauffes-cire)

5 à 9 ans selon

l'équipement 2 163 247 ++

Juillet 2014



(années)

MSM historiques

(t)

MSM 2012

(t)


renouvellement

Parc installé

(t)


Part des EEE usagés qui

sont réemployés

Gisement 2012 (t)



10 5 460 546 ++

EEE des salons de coiffure (casques séchant)

EEE de centres de massage (fauteuils massant)

EEE spécifiques aux ateliers des artisans (cordonnerie, tailleurs, joailleries, bijouteries, etc.)

EEE spécifiques des sociétés d’entretien des véhicules

TOTAL 40 845

Août 2014


IV.6. EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE DU GT F. « DISPOSITIFS MEDICAUX ET INSTRUMENTS DE MESURE »

} PERIMETRE

La liste d’équipements présentée dans le Tableau 15 n’est pas exhaustive, mais est le fruit des discussions du GT F.

Tableau 15 : Périmètre du GT E – Dispositifs médicaux et instruments de mesure

EEE DU SECTEUR MEDICAL

Matériel de diagnostic et de soin (imagerie, chirurgie, assistance respiratoire, diagnostic in vitro, etc.)

Mobilier médical électrique (lit, table d’opération, fauteuil d’examen, etc.)

Matériel d’hygiène (stérilisateur, étuve, laveur d’instruments, etc.)

Matériel frigorifique (banque de sang, caisson cryogénique, chambre froide, etc.)

Matériel dentaire (poste de travail, système d’aspiration d’amalgame, outils, etc.)

INSTRUMENTS DE MESURE DES CENTRES ET LABORATOIRES DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Instruments de mesure (ex. : voltmètres), utilisés dans la recherche et l’industrie (non fixés au bâti)

Equipements de contrôle des satellites et autres engins de mesure ayant une application au sol

} LE GISEMENT

Les données proviennent d’estimations de Récylum. Le gisement annuel de dispositifs médicaux et de mobilier médical électrique est estimé à 14 000 tonnes, dont 1 000 tonnes auraient une seconde vie.

Quant aux instruments de mesure des centres et laboratoires de recherche scientifique, il s’agit d’un marché très atomisé en termes de tonnages mis sur le marché et de représentation syndicale ; mais compte tenu des tonnages que déclarent certains grands acteurs de ce secteur à Récylum, le gisement (déchets) des instruments de mesure serait d’environ 1 000 tonnes. Ce gisement, dont la fiabilité est limitée, est principalement représenté par des petits équipements, les gros équipements étant souvent intégrés aux données du gisement industriel.

Tableau 16 : Résultats de l'évaluation du gisement du GT F

Équipements Estimation du

réemploi (t) Gisement 2012 (t)


Dispositifs médicaux et mobilier médical électrique

1 000 13 000 ++

Instruments de mesure des centres et laboratoires de recherche scientifique

1 000 +

TOTAL 14 000

Août 2014


IV.7. GISEMENT TOTAL ET PRINCIPAUX FLUX

Sur les 78 types d’EEE professionnels recensés dans la présente étude (hors EEE assimilés ménagers et hors EEE du secteur industriel), les gisements de 54 types d’équipements (i.e. 68% des types d’équipements) ont pu être évalués par BIO, soit 24 non évalués.

Le gisement total de DEEE professionnels évalué par BIO pour l’année 2012 est proche de 210 000 tonnes. Comme expliqué précédemment dans les résultats des évaluations par GT, ce gisement est sous-évalué puisque les gisements de sept types d’équipements, a priori non négligeables, n’ont pu être documentés. De plus, le gisement du GT « Industries » n’a pu être estimé.

Globalement, 44,5% du gisement évalué ici revêt l'indice de fiabilité le plus élevé (+++), 46% un indice de fiabilité « ++ » et 9,5% un indice de fiabilité limitée (+).

Six types d’équipements (hors DEEE générés lors de la démolition des bâtiments) représentent 54% du gisement qui a pu être documenté :

· Les DEEE du génie climatique (hors systèmes de refroidissement des serveurs) (23,5%) ;

· Les appareillages d’installation électrique et domotique (9,5%) ;

· Les dispositifs médicaux et le mobilier médical électrique (6,2%) ;

· Les distributeurs automatiques (5,8%) ;

· Les systèmes de pompage et de distribution d’eau (4,6%)33 ; et

· Les équipements de froid alimentaire commercial (4,3%).

Le Tableau 17 donne un récapitulatif des gisements qui ont pu être documentés.

Tableau 17 : Gisements de DEEE professionnels documentés pour l'année 2012

Types d'équipements Gisement 2012 de

DEEE (tonnes) Part du

gisement total


Génie climatique (hors systèmes de refroidissement des serveurs)

49 344 23,5% +++

Autres appareillages d’installation électrique et domotique (hors TGBT)

20 000 9,5% +++

DEEE générés au moment du curage + post-curage des bâtiments tertiaires

14 700 7,0% ++

Dispositifs médicaux et mobilier médical électrique

13 000 6,2% ++

Distributeurs automatiques 12 262 5,8% ++

Systèmes de pompage et de distribution d'eau

9 566 4,6% +


9 116 4,3% ++

Serveurs 7 188 3,4% ++

MFP A3/photocopieurs professionnels 6 750 3,2% ++

Luminaires d'intérieur (armatures industrielles, baladeuses, encastrés, plafonniers, projecteurs, etc.)

6 750 3,2% +++

Imprimantes professionnelles entre 10 et 6 300 3,0% ++

33 Un doute subsiste concernant 8 000 tonnes de gisement de pompes à eau, ces équipements pouvant être considérés comme partie intégrante de GIF d’après PROFLUID.

Août 2014




gisement total


30 kg

Froid alimentaire (restaurant, hôtel, etc.) 4 666 2,2% ++

Equipements de cœur de réseau (CN) des réseaux mobiles

4 152 2,0% ++

TGBT (Tableau Général Basse Tension) 3 736 1,8% +++

Feux/Signaux des réseaux routiers 3 640 1,7% +++

Equipements de réseaux d'accès (AN) des réseaux mobiles

3 171 1,5% ++

EEE propres aux établissements sportifs couverts

2 798 1,3% +

DEEE générés au moment du curage + post-curage des bâtiments résidentiels (logements)

2 700 1,3% +

Enseignes lumineuses 2 500 1,2% +++


2 400 1,1% +

Blanchisserie: lave-linges et sèche-linges 2 320 1,1% ++


2 250 1,1% +++

Fours 2 174 1,0% ++

Lave-vaisselle 2 095 1,0% ++

EEE spécifiques des boulangeries-pâtisseries artisanales

2 000 1,0% ++

Aspirateurs professionnels 1 918 0,9% +++

Automatismes spécifiques des bâtiments (pour les portails, portes, volets, etc.)

1 500 0,7% ++

Sécurité des personnes 1 400 0,7% +++

Téléphones fixes professionnels 1 110 0,5% ++

Equipements des locaux sanitaires des bâtiments

1 085 0,5% +

Instruments de mesure des centres et laboratoires de recherche scientifique

1 000 0,5% +

Switchs 900 0,4% ++

Transformateurs (tension < 1000 V en courant alternatif et < 1500V en courant continu)

822 0,4% ++

Routeurs 688 0,3% ++

Cabines à photographier type cabines Photomaton

563 0,3% +++

PABX 555 0,3% ++


546 0,3% ++

Eclairage de secours 520 0,2% +++

EEE des casinos (machines à sous) 413 0,2% +

Luminaires d'extérieur "accrochés" aux bâtiments (appliques et hublots étanches;

300 0,1% +++

Août 2014




gisement total


ne comprend pas les enseignes lumineuses)

EEE des instituts de soin (sommiers électriques, chauffes-cire)

247 0,1% ++

Alimentation sans interruption (ASI) 224 0,1% +++

Plaques de cuisson 203 0,1% ++


150 0,1% +++

Débits de boisson : tireuses à bière 72 < 0,1% +

Thermostats 30 < 0,1% ++

Moniteurs sans tuners professionnels (Hôtellerie)

15 < 0,1% ++

Alimentations et systèmes de gestion des éclairages

13 < 0,1% +++

Feux/Signaux des réseaux aéroportuaires 12 < 0,1% +++


0 0% ++

Minilabs (laboratoires photos miniaturisés) 0 0% +++


0 0% +++

Ecrans d'affichage dynamique (aéroports, gares, métros, tramways)

0 0% +++

Bornes des véhicules en libre-service 0 0% +++

TOTAL estimé 209 864 tonnes

D’après le Rapport annuel DEEE 2012 de l’ADEME, 17 504 tonnes de DEEE professionnels ont été déclarées traitées34 (29% de réutilisation de DEEE entiers35, 1% de réutilisation de pièces, 50% de recyclage, 15% de valorisation énergétique et 5% de destruction) en 2012 (53% du « traitement » a lieu en France), par les 4 éco-organismes agréés pour la collecte professionnelle et par 279 producteurs ayant mis en place un système individuel (hors déclarations nulles). Or selon une étude ADEME portant sur les centres de traitement de DEEE, au moins 140 000 tonnes de DEEE professionnels ont été traitées par les centres de traitement de DEEE en 2010, et près de 108 000 tonnes de DEEE professionnels auraient été traitées en 2012 36 (soit plus de la moitié du gisement 2012 évalué dans la présente étude). Les données issues du Registre ne sont donc pas représentatives des quantités totales de DEEE Pro générées, collectées et traitées en France. En effet, les données du Registre n’incluent pas :

· Les déchets issus des équipements mis sur le marché avant le 13 août 2005, dits « historiques », sauf s’ils sont collectés dans le cadre d’un échange « un pour un » ; et

34 Le traitement inclut le réemploi, la réutilisation de pièces, le recyclage, la valorisation énergétique et la destruction.

35 Dans le rapport annuel DEEE, le terme de « réemploi » est utilisé mais il s’agit en réalité de « préparation en vue du réemploi » car les équipements sont déjà devenus des « déchets » (’ils ont été abandonnés par les usagers) au moment d’arriver en centre de traitement des DEEE.

36ADEME (2012), Inventaire 2012 des sites de traitement de DEEE. Les estimations des tonnages de DEEE Pro sont une extrapolation des déclarations de 91 sites (représentatifs du secteur) qui traitent des DEEE Pro.

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· Les DEEE dont la gestion a été déléguée à l’utilisateur.

Certains DEEE historiques, ou dont la gestion de fin de vie a été confiée à l’utilisateur sont donc traités en France mais ne font pas l’objet d’une déclaration au Registre DEEE, conformément à la règlementation. Toutefois cela est amené à changer dès 2015, avec la création d’un observatoire sur le traitement des DEEE 37 dans lequel les opérateurs de traitement et les utilisateurs professionnels devront saisir chaque année les tonnages de DEEE traités.

Lorsqu’on observe les « modes de traitement » par pays de destination des déchets (i.e. EEE abandonnés par les usagers mais pas potentiellement fonctionnels ou réparables) pour les tonnages déclarés au Registre, on constate que la réutilisation d’appareils entiers s’effectue hors de l’Union Européenne pour 47 % du tonnage et pour 29 % en France, alors que la réutilisation de pièces, le recyclage, la valorisation énergétique et l’élimination ont lieu quasi uniquement dans l’Union Européenne (plus de 99 % des tonnages pour chacun de ces quatre types de traitement).

BVA et BIO ont mené des enquêtes afin d’affiner la connaissance des destinations du gisement, dont les résultats sont détaillés dans le chapitre V.

37 Prévu aux articles R.543-200 et R. 543-202-1 du code de l’environnement.

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V. DESTINATIONS DU GISEMENT

V.1. RESULTATS DE L’ENQUETE AUPRES DES DETENTEURS DE DEEE

Note : Pour rappel, les résultats présentés dans cette section sont issus d’une enquête statistique, menée par entretiens téléphoniques auprès de 1 003 répondants. Les réponses sont donc basées sur un mode déclaratif et n’ont pas été vérifiées.

Sur les 1 003 entreprises interrogées, la quasi-totalité utilisent des « équipements informatiques et bureautiques » (propres au GT B) (97%) et des « équipements liés au bâtiment » (propres au GT A) (81%). En théorie, 100% des entreprises devraient utiliser ces équipements, même s’il n’est pas impossible que certaines entreprises françaises (entreprises individuelles, TPE, indépendants, petites exploitations, etc.) ne disposent effectivement pas d’un équipement informatique spécifique pour l’activité (mais par exemple font usage ponctuellement de leur ordinateur personnel). La différence entre la théorie et les résultats de l’enquête est, sur ce point, peut-être due à une erreur de compréhension des répondants.

Quant à eux, les équipements de mesure (40% des interrogés en utilisent), les « équipements spécifiques » (32%) et les distributeurs automatiques (10%) concernent des secteurs biens précis :

· EEE de mesure : se trouvent dans le secteur de la santé, dans les industries, et dans le secteur tertiaire (bars, hôtellerie, etc.) ;

· EEE spécifiques : se trouvent dans le secteur tertiaire (beauté, bar, hôtellerie, salle de sports, etc.), industrie, santé ; et

· Distributeurs automatiques : se trouvent dans le secteur tertiaire et l’Administration

Par ailleurs, 22% des détenteurs disent louer ou stocker des équipements.38 Concernant les EEE loués, une proportion élevée de répondants (73%) loue des équipements informatiques et audiovisuels, et 17% louent des équipements qui sont spécifiques à leur activité.

De plus, une proportion élevée de répondants (60%) stocke des équipements informatiques et audiovisuels, et un tiers stocke des équipements spécifiques à leur activité, lorsqu’ils ne s’en servent plus. Les entreprises qui stockent des équipements le font en attendant qu’ils soient récupérés par un prestataire extérieur (qu’il soit fournisseur, négociant, ou autre) ou dans l’espoir de les réutiliser. Ce sont les entreprises de plus de 100 salariés qui affirment le plus fréquemment stocker des équipements en vue de leur réutilisation.

En cas de panne, la quasi-totalité réparent ou remplacent leurs équipements, 22% récupèrent des pièces détachées, et la reprise des équipements loués est majoritairement assurée par le fournisseur, notamment dans le cas des distributeurs automatiques (93% des cas) et des équipements informatiques (88% des cas). Pour les équipements du bâtiment, les équipements spécifiques et le matériel de mesure, c’est le fournisseur ou l’entreprise de maintenance qui reprend les équipements.

De manière générale, lorsque leurs équipements sont usagés, les détenteurs font appel (par ordre de priorité) aux entreprises en charge de la maintenance, aux installateurs ou aux fabricants, ou encore apportent leurs DEEE en déchèterie. Plus spécifiquement, on observe des différences en fonction des équipements et des secteurs :

38 22% des entreprises et collectivités louent des EEE et non tous leurs DEEE, cela ne signifie donc pas que 22% des EEE du parc sont en location.

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· Dans le cas des équipements spécifiques à une activé et des équipements du bâtiment, la reprise se fait d’abord par l’entreprise en charge de la maintenance, l’installateur ou le fabricant ; et certains équipements sont apportés en déchèterie ;

· Dans le cas des appareils de mesure et des équipements informatiques, bureautiques et audiovisuels : l’apport en déchèterie prédomine puis suivent la reprise par l’entreprise en charge de la maintenance ou l’installateur ; et

· Les distributeurs automatiques sont généralement repris par l’installateur ou l’entreprise en charge de la maintenance.

Note : Les réponses concernant l’apport en déchèterie sont à prendre avec beaucoup précaution car certains répondants ont peut-être confondu la « déchèterie » avec les systèmes classiques de gestion des déchets (ordures ménagères résiduelles, encombrants, etc.).

Par ailleurs, au sein de chaque secteur, des différences de pratiques sont observées en fonction de la taille de l’entreprise ou de la collectivité : l’apport en déchèterie tend à diminuer lorsque la taille de l’entreprise s’accroit, au profit de l’intervention de spécialistes.

Après la reprise des équipements, les équipements sont le plus souvent envoyés chez un prestataire de traitement ou chez un acteur de la réparation/revente, plutôt en France (pour 38% des répondants, sachant que près de la moitié ne connaissent pas la destination géographique du matériel).

Au sein des entreprises, c’est souvent le dirigeant qui décide de la « politique DEEE » de sa société, et la politique de gestion des DEEE est, la plupart du temps, pleinement intégrée à la politique « Développement Durable » de l’entreprise. Nous verrons par la suite que cette information issue de réponses déclaratives est à prendre avec précaution car la réalité est, dans certains secteurs comme le milieu médical (hôpitaux et cliniques), bien plus nuancée.

D’après l’enquête, 70% des interrogés ne rencontrent pas de problèmes particuliers pour gérer leurs DEEE. Les 30% restants évoquent plusieurs freins à une bonne gestion des DEEE :

· Le manque de place ;

· Les complications logistiques ;

· Le manque de temps ; et

· Le manque d’information.

Enfin, les solutions ou améliorations prioritaires attendues sont l’optimisation des solutions d’enlèvement et de tri, ainsi que des compléments d’information.

V.2. RESULTATS DE L’ENQUETE COMPLEMENTAIRE SUR LES DESTINATIONS DE CERTAINS FLUX DE DEEE

(D)EEE propres au secteur de la santé

Nous avons vu que le gisement annuel de dispositifs médicaux et du mobilier médical électrique était estimé à 14 000 tonnes, dont au moins 1 000 tonnes auraient une seconde vie.

BIO a interrogé le Responsable Logistique d’une entreprise qui fait partie des plus grosses sociétés de reconditionnement et de revente d'équipements médicaux d'occasion. Cette entreprise propose un modèle plus transparent que ses concurrents (interrogés sans retour concluant), dont beaucoup agissent à la limite de la légalité. En effet, le marché noir est particulièrement florissant dans le secteur des dispositifs médicaux électriques. Dans de nombreux établissements hospitaliers français, des membres du personnel revendent à leur propre compte du matériel médical à des brokers.

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Tandis que les acteurs informels, ou certains acteurs « déclarés » mais dont les pratiques sont parfois peu louables, parviennent à récupérer le matériel médical électrique à haute valeur ajoutée (matériel récent), la société interrogée par BIO récupère essentiellement des équipements assez anciens, en particulier des accessoires de bloc opératoire (bistouris électriques, matériel de ventilation des patients, etc.), du matériel d’imagerie (échographes, etc.) et des lits médicalisés. Sur les 200 à 300 tonnes qu’elle récupère annuellement, elle en envoie ensuite environ 10% à des centres de traitement de DEEE (pour recyclage), et en revend 90%, majoritairement à l’export (75 à 80% des ventes), en particulier à des hôpitaux du Maghreb et de l’Afrique Subsaharienne (Côte d’Ivoire, Gabon, Congo, Sénégal, etc.).

De manière générale, dans ce secteur, l’export prime sur la revente en France, mais à l’heure où il devient important d’amortir les dépenses publiques, le marché français du matériel médical d’occasion est en pleine croissance au sein des structures hospitalières. D’après la société interrogée, plus de 1 000 tonnes de dispositifs médicaux et de mobilier médical électrique provenant des établissements français auraient une seconde vie chaque année.

Matériel informatique et bureautique

Dans le champ des EEE informatiques, électroniques et télécoms (TIC), les acteurs du réemploi sont très nombreux et la filière est encore mal connue. Toutefois il est possible de distinguer les SSDI (Sociétés de Service et de Distribution Informatique) et les loueurs (« leasers »), qui récupèrent la majorité des matériels39 et qui les revendent ensuite aux « brokers » (ou « Asset manager »)40 français ou étrangers. Les brokers s’approvisionnent aussi directement auprès d’entreprises propriétaires de leur parc. Puis viennent les entreprises d’insertion et associations qui ont généralement des contrats directs avec les entreprises, comme ATF Gaïa (exclusivité pour les clients de Dell et Apple) et Ateliers du Bocage.41

Afin d’affiner sa connaissance des flux de (D)EEE 42 passant par les acteurs du reconditionnement/ réemploi des TIC, BIO a interrogé le SIRRMIET, syndicat des Asset Managers en France. D’après le SIRRMIET, les Asset Managers récupèrent plus de 20 000 tonnes de matériel informatique et bureautique de seconde main auprès des entreprises. Sur ces 20 000 tonnes, le tonnage qui s'avère obsolète (DEEE) ou invendable est estimé par le SIRRMIET à environ 3 600 tonnes. Le tonnage récupéré qui est (éventuellement) reconditionné et revendu par les Asset Managers serait donc proche de 14 000 tonnes par an. Plus de la moitié des tonnages de TIC revendus par les membres du SIRRMIET le sont à l’export, et plutôt 80% dans le cas des brokers, d’après le SIRRMIET. Ce pourcentage est très différent en fonction du type de produit, et dépend de la proximité géographique. Au global, sur ce qui est exporté, les destinations principales sont l’Europe de l’Est (30%), l’Europe de l’Ouest (20%), l’Asie (20%), le Moyen Orient (15%), l’Afrique du Nord (5%), et les USA (5%), les autres destinations totalisant moins de 5% du total exporté. Ces taux, comme les chiffres ci-dessus, sont à manier avec beaucoup de précaution car :

· Il s’agit de la réalité propre aux Asset Managers et non aux brokers, négociants qui achètent et revendent du matériel certifié fonctionnel, mais sans tester ni reconditionner les produits ; et

· Il s’agit de « ventes directes » et non des destinations finales. En effet, des lots sont aussi vendus par les Asset Managers à des brokers européens (Angleterre, Pays-Bas, Allemagne, etc.) qui vont eux-mêmes les revendre sur d’autres continents, notamment en Afrique. Concernant les imprimantes multifonction (MFP) Pro par exemple, d’après Ricoh, l’essentiel du matériel d’occasion a pour destination finale l’Asie, l’Afrique et le Moyen Orient.

39 Ecologic (2007), Etude sur le marché du reconditionnement et de la revente du matériel informatique et bureautique.

40 Voir Lexique.

41 BIO Intelligence Service (2013), Etude du gisement et des destinations des DEEE ménagers et assimilés en France.

42 (D)EEE = (déchets) d’EEE, i.e. équipements usagés potentiellement des DEEE.

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Les volumes qui passent par les brokers sont inconnus, il faudrait une enquête spécifique sur le sujet pour les estimer.

Quoi qu’il en soit, si 50% et 20% du tonnage de TIC sont revendus en France et non à l’export, dans les cas respectifs des Asset Managers et des brokers, cela signifie qu’il y a soit des acheteurs français revendant ensuite les équipements à l’export (ce flux est effectivement hors du gisement), soit que les acheteurs sont des utilisateurs français et que les flux reviendront en fin de vie dans le gisement français (il faut donc en tenir compte dans le gisement). N’ayant aucune information à ce sujet, BIO n’a pu prendre en considération ce paramètre qui ajoute un degré d’incertitude au gisement déchets de de matériel informatique et bureautique.

Certains acteurs du reconditionnement et du négoce, mais aussi certains détenteurs, parfois sous couvert d’action humanitaire, exportent des équipements informatiques cassés et non réparables (ce que découvrent de temps à autres les Douanes, sans toutefois pouvoir chiffrer ce phénomène), ou bien des appareils dont les disques durs comportent encore des données confidentielles. Toutefois un certain nombre de préjugés dominent en la matière, et la filière de réemploi des EEE informatiques et bureautiques reste encore mal connue. Il faudrait une étude approfondie sur cette filière pour mieux en connaitre les tenants et aboutissants. Quoi qu’il en soit, les Asset managers manifestent aujourd’hui le souhait de s’impliquer sur la question des DEEE et de trouver des solutions (développer des services de traçabilité et de reporting, etc.), même s’ils n’internalisent pas l’activité du traitement des DEEE. C’est dans ce sens que se développe le SIRRMIET, premier syndicat professionnel des acteurs du reconditionnement et de la revente d’EEE informatiques et bureautiques.

Systèmes de réfrigération et de climatisation

Nous nous sommes intéressés à la destination et au traitement des systèmes de refroidissement (réfrigération et climatisation)43 professionnels car ils représentent une part non négligeable du gisement total évalué dans la présente étude44, et parce qu’ils contiennent des fluides frigorigènes (utilisés en raison de leur capacité d'absorption de chaleur) ; or la récupération de ces fluides représente un enjeu environnemental de taille.

En 2010, les émissions de gaz HFC représentaient 3 % des émissions de gaz à effet de serre en France (17 Mt éq. CO2 sur un total de 552 Mt éq CO2). D’après l’avis du CFE (Comité pour la fiscalité écologique) sur les gaz fluorés45, les secteurs concernés par les émissions de HFC sont principalement le froid commercial (36 % des émissions en 2010), la climatisation automobile (27 %), le froid industriel (17 %, essentiellement dans l’agro-alimentaire), l'air conditionné (6 %) et le transport frigorifique (5%).

La première génération de fluides frigorigènes (CFC46 et HCFC47) a été progressivement interdite par le protocole de Montréal (en tant qu'agent refroidissant ou comme agent gonflant dans la fabrication de mousses isolantes) du fait de leur potentiel d'appauvrissement de la couche d'ozone. En France, depuis le 1er janvier 2000, ils ont donc été remplacés par les fluides fluorés de type HFC, dont « le pouvoir de

43 Concrètement, les systèmes de refroidissement professionnels peuvent par exemple être des climatiseurs, des distributeurs de boissons dits « en libre-service » (i.e. non automatiques), ou encore des vitrines frigorifiques de supermarché.

44 Ces équipements se retrouvent dans les catégories « EEE du génie climatique », « distributeurs automatiques » (pour les distributeurs réfrigérés), « froid alimentaire commercial » et « froid alimentaire non commercial », voir dans d’autres types d’équipements tels que les tireuses à bières professionnelles (où est inclus un système de refroidissement).

45 Avis n°4 du Comité pour la fiscalité écologique, 18 avril 2013, Opportunité d’une taxation des fluides frigorigènes.

46 CFC = Chlorofluocarbure. Les CFC sont des composés chimiques commercialement appelés Fréon. Incolores, inodores, ininflammables, non-corrosifs à l’état gazeux ou liquide, ils ne sont pas intrinsèquement toxiques, mais certains de leurs produits de décomposition peuvent être dangereux. Ils sont responsables de la dégradation de l’ozone qui protège la Terre à haute altitude (stratosphère) et absorbent les rayonnements ultraviolets de haute énergie, contribuant ainsi activement à l'augmentation de l'Effet de serre. En Europe, depuis le 1er octobre 2000, les CFC ne peuvent plus être mis sur le marché et doivent être impérativement récupérés et détruits depuis le 1er janvier 2002 (DEEE).

47 HCFC = Hydrochlorofluorocarbures.

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réchauffement climatique global reste toutefois très élevé », selon l'avis du CFE. Par ailleurs depuis 2006, la manipulation (confinement, utilisation, récupération et destruction) des gaz à effet de serre (GES) fluorés est très règlementée au sein de l’Union Européenne, via le règlement dit « F-Gaz » (adopté définitivement le 14 avril 2014 par le Conseil), qui impose les conditions à la mise en marché des HFC (avec en ligne de mire une diminution drastique de son utilisation dès 2015) et de certains produits et équipements contenant ou tributaires des GES fluorés, ainsi que les conditions de certaines utilisations spécifiques de ces gaz.

Les gaz CFC et HCFC sont néanmoins encore présents dans les DEEE froids de fabrication plus ancienne et ce n'est que depuis huit ans que la France s'est dotée de centres capables de les traiter. Au nombre de 10 en France, ces centres de traitement sont gérés par sept opérateurs indépendants : Coolrec, Derichebourg, Remondis, Sita, Terecoval, Frigopolis et Triade.

Un fluide frigorigène peut être réutilisé « sur place » (s’il n’a pas perdu ses propriétés physico-chimiques) après avoir été filtré, ou régénéré chez un distributeur de fluides frigorigènes. Si un gaz fluoré est de mauvaise qualité (par exemple mélangé avec une trop grande quantité d’huile contenue dans l’équipement) ou s’il n’est pas confiné séparément d’autres types de gaz fluorés, alors il sera détruit, i.e. incinéré.

D’après la vice-présidente du CFE, qui travaille à la Direction Technique de Cofely Services (filiale de GDF Suez qui propose à ses clients des solutions pour réduire leur consommation énergétique, et qui achète donc régulièrement des systèmes de refroidissement à des grands équipementiers), les constructeurs – via les installateurs – ont aujourd’hui tendance à reprendre le matériel de refroidissement lors de nouvelles installations. Toutefois, d’après cette experte des règlementations en matière de GES fluorés, si certaines usines spécialisées dans le traitement du GEM F ont une traçabilité très précise du devenir des fluides frigorigènes qu’ils ont extraits48, d’autres ne savent dire ce qu’il advient in fine de leurs fluides frigorigènes.

Face à ce peu de visibilité, BIO a interrogé le directeur de la Business Unit « Industrie et Commerce » chez Climalife, entreprise spécialiste des fluides frigorigènes pour les métiers du froid et de la climatisation en Europe. D’après lui, concernant les voies de reprise et de traitement des équipements de refroidissement, il faut bien distinguer les DEEE ménagers des DEEE professionnels :

· Les fluides frigorigènes contenus dans les équipements ménagers ne sont quasiment jamais régénérés mais sont détruits (incinérés) à cause des coûts de stockage des différents gaz fluorés. Il arrive que certains équipements de gros électroménager froid (GEM Froid) ménagers, avant d’être apportés dans un centre de traitement de DEEE et/ ou chez un broyeur, ne contiennent déjà plus leurs gaz (il suffit d’ouvrir une vanne ou que le circuit frigorifique soit accidentellement percé pour que les gaz fluorés s’échappent dans l’atmosphère).

· Dans le cas des équipements de froid professionnel (ex. : chambres de pousse des boulangers), les installateurs les démontent, récupèrent les fluides frigorigènes qu’ils renvoient aux distributeurs de fluides (plus de 95% des cas), et ces derniers essaient de les régénérer, si les fluides sont suffisamment purs et si les différents types de fluides n’ont pas été mélangés entre eux. Dans le cas spécifique des équipements hermétiquement clos comme les vitrines réfrigérées et les climatisations mobiles autonomes (équipements qui se rapprochent des systèmes ménagers mais qui ont un usage commercial), les équipements sont généralement récupérés par des centres de traitement de DEEE, qui captent les différents types de gaz en mélange en vue de leur destruction. C’est ce qu’a vérifié BIO le 17 juillet 2014, en visitant le centre de traitement COREPA, filiale de Derichebourg qui traite 15 kt de DEEE/an dont environ 2 kt de matériel de Pro, et qui est spécialisée dans la dépollution du GEM Froid ménager (tous éco-organismes confondus) et professionnel.

48 C’est le cas de l’usine COREPA (Derichebourg) que BIO a visitée le 17/07/2014.

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L’usine COREPA est spécialisée dans le traitement des GEM Froid ménagers, mais est amenée également à dépolluer des équipements de réfrigération professionnels (distributeurs de boissons, glacières professionnelles, fontaines à eau, etc.) et de climatisation (pompes à chaleur, etc.). Cela passe tout d’abord par une phase de préparation où les câbles externes d’alimentation, les parties en verre (clayettes, portes, etc.) et les déchets (bois, emballages, cartons, etc.) sont retirés manuellement. Les équipements sont ensuite dépollués des condensateurs ainsi que des éventuels composants au mercure (tubes fluorescents, interrupteurs, etc.). Le procédé de dépollution permet d’obtenir des poudres de mousse polyuréthanes exemptes de polluants ; ces fractions peuvent être recyclées en panneaux isolants, ou être valorisés énergétiquement en cimenterie (combustible de substitution). Au final, tous les gaz fluorés et hydrocarbures sont captés en mélange (puis détruits)49.

Au-delà de la dépollution des fluides frigorigènes présents dans les circuits et les mousses isolantes des équipements, la finalité de ces installations dédiées est de garantir l’atteinte de taux de recyclage et de valorisation élevés (de l’ordre de 95%) en permettant notamment le recyclage des plastiques et la valorisation des mousses polyuréthanes. L’enjeu est majeur car les opérateurs constatent depuis plusieurs années une baisse des teneurs métalliques contenues dans les équipements. Si les plastiques et les mousses polyuréthanes n’étaient pas extraits de manière distincte, le taux de valorisation chuterait de l’ordre de 30% (20% de plastiques et 10% de mousses). Il est à noter que le GEM F est majoritairement constitué de polymères styréniques (HIPS, ABS) de couleur clair, ce qui facilite grandement leur recyclage ultérieur.

Groupes électrogènes

D’après le Gigrel, ils présentent de fortes similarités avec les VHU (essence, huile, etc.) donc sont potentiellement traités dans les mêmes installations.

49 Il est fastidieux et chronophage de les séparer (lire quels gaz fluorés sont contenus dans les équipements nécessite une manipulation – soit un coût – supplémentaire) si on veut ensuite les faire valoriser/régénérer.

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VI. PERSEPECTIVES ET RECOMMANDATIONS

VI.1. PERSPECTIVES

Le déclin des mises sur le marché en 2012 est susceptible de perdurer, voire de s’accentuer, selon les Rapport annuel DEEE 2012 de l’ADEME. Grâce aux évolutions technologiques, les équipements deviennent plus légers et multifonctionnels, ce qui conduit à une baisse des tonnages et/ou du nombre d’unités mises sur le marché. Si ces tendances sont davantage visibles dans le domaine ménager, elles le deviendront surement dans le domaine professionnel, pour des raisons d’optimisation d’espace, de progression de la dématérialisation dans l’entreprise (coût, praticité, etc.), de préoccupations écologiques croissantes (ex : baisse du recours à l’impression), d’augmentation de la durée de vie technique des produits, etc.

Par ailleurs, l’agrément des éco-organismes pour la collecte et le traitement des équipements professionnels incite ces derniers à sensibiliser les entreprises à leurs obligations par rapport à la filière. Il est donc possible que les tonnages et unités professionnels déclarés augmentent en 2014, si un plus grand nombre de producteurs se mettent en conformité avec la réglementation. Cela assurerait un meilleur suivi des quantités mises sur le marché, collectées et traitées.

Enfin, à partir de 2018, le champ d'application de la Directive sera étendu à toutes les catégories de déchets électroniques (nouveau périmètre dit « open scope »), sous réserve d'une analyse d'impact préalable : équipements contenant des substances néfastes pour la couche d'ozone, lampes fluorescentes, etc. Il faudra donc développer de nouvelles filières de collecte des déchets d’équipements électriques et électroniques et améliorer l'efficacité des filières existantes.

En tout état de cause, les Etats membres sont censés avoir transposé la nouvelle Directive50 dans leur législation nationale depuis le 14 février 2014. Venant compléter le décret de transposition de la Directive, un avis aux producteurs qui répertorie de façon indicative, par catégories, les EEE soumis aux dispositions du décret, sera bientôt publié. Cet avis complètera la FAQ de la Commission européenne et précisera en particulier les caractéristiques de certains équipements définis dans le décret comme étant hors du champ de la réglementation DEEE, et les critères de distinction éventuels, pour certains types d’équipements, entre les équipements ménagers et professionnels, et entre les EEE et les gros outils industriels ou grosses installations fixes.51

VI.2. RECOMMANDATIONS

VI.2.1. Développer la collecte des DEEE professionnels en France

· Davantage communiquer sur les différentes options de collecte et de traitement des DEEE auprès des entreprises, et sur la réglementation en vigueur.

· Optimiser les solutions d’enlèvement et de tri, pour faire face au manque de place de stockage dans les entreprises.

50 Directive 2012/19/UE du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2012 relative aux déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE).

51 Voir la consultation sur les projets d’arrêtés relatifs aux déchets d’équipements électriques et électroniques, du 17/04/2014 au 09/05/2014 : http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/consultation-sur-les-projets-d-a369.html.

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· Mettre en place des politiques plus rigoureuses de gestion des DEEE dans certaines entreprises comme dans les établissements hospitaliers où des membres du personnel continuent de revendre à leur compte du matériel médical d’occasion.

VI.2.2. Systématiser la collecte des données pour évaluer le gisement de DEEE professionnels en France

Partie « évaluation du gisement »

· Clarifier le périmètre des EEE professionnels et celui des GIF et GOIF

· Améliorer la fiabilité des déclarations de mises en marché d’équipements professionnels au Registre des producteurs EEE de l’ADEME

Partie « identification des destinations »

· Mettre à jour l’étude ECOLOGIC de 2009 sur le secteur du « broke » de matériel informatique et bureautique, afin d’obtenir davantage d’informations sur :

o Les volumes qui passent par le marché du « broke », leurs destinations finales et la manière dont les équipements sont transportés ;

o L’ensemble des dispositifs de gestion en systèmes individuels ou de gestion par l’utilisateur, en particulier dans le cadre de la Directive DEEE révisée (intégration des équipements « mixtes » assimilés ménagers à la collecte des DEEE ménagers).

· Obtenir des données fiables sur les exportations de (D)EEE – les exportations de (D)EEE professionnels sont, à ce jour, très peu documentées, et les sources sur lesquelles l’étude fonde ses hypothèses ne permettent pas de se prononcer de manière quantitative à cet égard. Pour identifier ces données, il conviendrait de renforcer la coopération avec les administrations compétentes pour lutter contre les filières illégales (Ministère de l’Intérieur, Douanes, Ministère en charge de l’Ecologie). Afin de renforcer l’action des douanes, il pourrait être envisagé de systématiser la transmission d’informations venant des éco-organismes, informations à remonter par exemple au Ministère en charge de l’Ecologie, concernant notamment :

o Les établissements ayant des pratiques de traitement non-conformes à la réglementation nationale ;

o Des soupçons d’exports illégaux documentés (DEEE exportés sous couverts d’EEE usagés exportés pour réemploi).

VI.2.3. Besoins techniques si le modèle UNU devait à l’avenir inclure les DEEE Pro

· Adapter les données de déclarations aux besoins d’estimation du gisement selon la méthode UNU

Les déclarations du Registre, effectuées selon la nomenclature SH4, ont un niveau de précision insuffisant pour être reliées directement aux types d’équipement considérés pour l’évaluation du gisement. Pour les évaluations ultérieures, une option qui permettrait d’affiner davantage l’évaluation serait de demander à tous les producteurs de déclarer les équipements mis sur le marché par code SH8.

Toutefois, avant d’envisager cela, il faudra voir si la méthode UNU peut vraiment s’adapter aux EEE professionnels, et évaluer la faisabilité et l’utilité pour les producteurs de faire une déclaration conforme.

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ANNEXE (Résultats détaillés de l’enquête BVA sur la gestion des DEEE par les

détenteurs)

Evaluation du gisement de DEEE

professionnels en France

Rapport final de l’enquête

Régis OLAGNE ([email protected]) Delphine CHAMIGNON ([email protected])

Contacts BVA :

Juin 2014

Benoît TINETTI ([email protected]) ; Sarah GUILCHER ([email protected])

Contacts BIO by Deloitte:

2 Confidential & Proprietary – Copyright BVA Group ® 2014

Evaluation du gisement de DEEE professionnels

Méthodologie et échantillonnage

• 1003 enquêtes téléphoniques de 15 minutes ont été réalisées du 24 mars au 10 avril 2014.

• L’échantillon constitué a été stratifié selon l’activité et la taille d’entreprise.

• Cet échantillon permet de réaliser des analyses pour chacun des 5 grands secteurs et pour chaque taille d’entreprise.

• A l’issue des enquêtes, l’échantillon a été redressé pour redonner à chaque activité et taille d’entreprise son poids véritable dans la population des entreprises sur la base des données INSEE à jour.

Base brute

Base redressée

TOTAL

TAILLE NB_HAB_COLL

De 0 à 9 De 10 à 49 50 et plus 0 à 10 000 hab 10 000 à 19 999

hab 20 000 à 29 999

hab 30 000 hab et

plus

Brut Redressé Brut Redressé Brut Redressé Brut Redressé Brut Redressé Brut Redressé Brut Redressé Brut Redressé

Total Brut 1003 1003 1003 1003 306 306 253 253 369 369 25 25 20 20 15 15 15 15

A - Secteur tertiaire marchand et de

services 300 348 29,91% 34,72% 28,1% 93,4% 29,2% 5,5% 37,9% 1,1%

B - Administrations et bureaux

175 185 17,45% 18,44% 16,0% 96,5% 22,1% 2,8% 19,0% 0,7%

C - Collectivités locales [de plus de 30

000 hab.] 75 70 7,48% 6,96% 33,3% 94,7% 26,7% 2,8% 20,0% 1,1% 20,0% 1,5%

D - Industries [usines] 303 130 30,21% 13,01% 26,1% 87,7% 30,8% 9,2% 39,3% 3,2%

E - Santé 150 270 14,96% 26,87% 29,7% 98,7% 17,8% 1,1% 3,8% 0,2%



Note de lecture et avertissement

Note pour la lecture des résultats :

• Tous les pourcentages sont calculés en fonction des effectifs (nombre d’individus de la base) et non en fonction du

nombre de citations.

• Les taux des graphes et des tableaux sont arrondis au 0,5% supérieur (de 0,6 à 0,9%) ou au 0,5% inférieur (de 0,1 à

0,4%).

• Les écarts significatifs sont présentés de la manière suivante :

• En vert : les pourcentages des sous-échantillons supérieurs au pourcentage de l’échantillon total (diff. Signif. à 95%)

• En rouge : les pourcentages des sous-échantillons inférieurs au pourcentage de l’échantillon total (diff. Signif. à 95%)

Les cadres de ce type indiquent les différences significativement supérieures ou inférieures au résultat présenté dans

l’encadré situé en-dessous.

Homme : 96% / Femme : 71% Retraité : 94%

Maison : 95% / Appartement : 76% Ancienneté d’hab de plus de 10 ans : 89% 3 enfants et plus de moins de 12 ans : 41%

• Les personnes interrogées se sont exprimées sur un mode déclaratif sans vérification détaillée des équipements possédés et modes de gestion mis en œuvre : il s’agit donc d’une enquête de perception.

• Les questions posées relatives aux équipements utilisés, loués, stockés, ou aux pratiques de gestion des DEEE sont des questions à réponses multiples, plusieurs réponses étant possibles, le total des réponses ne fait donc pas 100%.

• Ces questions permettent de mesurer la pénétration des différents équipements ou pratiques mais ne permettent pas de quantifier leur volume (pas d’information sur le nombre d’équipements de chaque type utilisé ou sur les volumes d’équipements concernés par chaque mode de gestion des DEEE). Cela signifie que les réponses sont déclaratives et les résultats reflètent des comportements, mais on ne peut pas en déduire de données quantitatives sur le % du parc géré de telle ou telle manière. Les données fournissent des tendances sur la gestion de certains DEEE du parc d’équipements détenus par des entreprises de tailles et secteurs variés.



Précision statistique : les intervalles de confiance

Le tableau suivant permet de déterminer les intervalles de confiance et des % observés (test à 90%).

Taille échantillon

5% ou 95%

10% ou 90%

15% ou 85%

20% ou 80%

25% ou 75%

30% ou 70%

35% ou 65%

40% ou 60%

45% ou 55%

50%

100 4,27 5,88 7,00 7,84 8,49 8,98 9,35 9,60 9,75 9,80150 3,49 4,80 5,71 6,40 6,93 7,33 7,63 7,84 7,96 8,00200 3,02 4,16 4,95 5,54 6,00 6,35 6,61 6,79 6,89 6,93250 2,70 3,72 4,43 4,96 5,37 5,68 5,91 6,07 6,17 6,20300 2,47 3,39 4,04 4,53 4,90 5,19 5,40 5,54 5,63 5,66350 2,28 3,11 3,74 4,19 4,54 4,80 5,00 5,13 5,21 5,24400 2,14 2,94 3,50 3,92 4,24 4,49 4,67 4,80 4,88 4,90450 2,01 2,77 3,30 3,70 4,00 4,23 4,41 4,53 4,60 4,62500 1,91 2,63 3,13 3,51 3,80 4,02 4,18 4,29 4,36 4,38600 1,74 2,40 2,86 3,20 3,16 3,67 3,82 3,92 3,98 4,00700 1,61 2,22 2,65 2,96 3,21 3,39 3,53 3,63 3,69 3,70800 1,51 2,08 2,47 2,77 3,00 3,18 3,31 3,39 3,45 3,16900 1,42 1,96 2,33 2,61 2,83 2,99 3,12 3,20 3,25 3,271000 1,35 1,86 2,21 2,48 2,68 2,84 2,96 3,04 3,08 3,10

Pourcentage observé

Grille de lecture : par exemple, sur une réponse avec un pourcentage de 10% la marge d’erreur est de 1,86 sur un échantillon de 1000 personnes (le chiffre est compris entre 8,14% et 11,86%).



Profil des entreprises interrogées



Une majorité de dirigeants, quelques fonctions spécifiques : administratif, informatique, responsable technique,…

RS1. Fonction (Base totale : 1003)

53%

10%

7%

3%

3%

2%

2%

2%

2%

1%

1%

1%

1%

1%

1%

1%

5%

3%

2%

DG/ gérant / chef d’entreprise

Secrétaire générale

Assistante administrative / De direction

Directeur ou responsable Informatique

Personnel médical

Responsable technique

Comptable

Assistante commerciale

Responsable maintenance

Responsable logistique

Directeur ou responsable production/…

Le gestionnaire

Directeur achats

Directeur ou responsable environnement

Directeur ou responsable QSE

Responsable marketing

Autres responsables

Autres employés

Autres

TertiaireAdm.

Bureaux Santé Industries

Coll. Locales

B:300 B:175 B:150 B:303 B:75

81% 32% 55% 49%

1% 28% 13% 4% 15%

3% 3% 7% 11% 15%

0% 6% 0% 1% 20%

17%

0% 4% 1% 3% 8%

1% 0% 0% 3% 4%

1% 2% 3%

0% 2% 0% 4% 0%

0% 6% 0% 1%

0% 0% 0% 3% 4%

1% 0% 1% 2%

0% 2% 2% 4%

0% 0% 0% 1% 8%

0% 0% 0% 2%

1% 1%

6% 8% 0% 3% 16%

3% 0% 3% 2% 4%

0% 4% 1% 3% 0%



Une forte proportion de TPEs (après redressement)

RS2. Taille d’entreprise (Base totale : 928) Tertiaire

Adm. Bureaux

Santé Industries

B:300 B:175 B:150 B:303

93% 68% 96% 75%

6% 14% 3% 20%

1% 4% 1% 3%

0% 8% 0% 1%

0% 6% 0% 1%

77%

13%

3%

5%

2%

0 salarié

1 à 9 salariés

10 à 49 salariés

50 à 99 salariés

100 à 249 salariés

(auto-entrepreneurs…)



Etat des lieux des équipements utilisés/loués/stockés



La quasi-totalité utilisent des équipements informatiques et liés au bâtiment Des fortes différences d’un secteur à l’autre

RS6. Equipements utilisés (Base totale : 1003)

97%81%

40%32%

10%

90%84%

43%

85%

4%

100%

84%

23%15%

100%

82%

59%

76%

99%

78%

48%

67%

99%

71%

5%24%

Informatiqueet audiovisuel

Bâtiment Appareils de mesure Spécifique à l'activité Distributeurs automatiquesalimentaires

Total (b:1003) Tertiaire (b:300) Adm. Bureaux (b:175) Santé (b:150) Industries (b:303) Coll. Locales (b:75)

Total TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à 249 250 et Plus Coll. Loc.

Base brute 1003 306 253 199 91 79 75

Des équipements informatiques et audiovisuels 97% 96% 100% 100% 100% 100% 99%

Des équipements relatifs au bâtiment* 81% 81% 93% 96% 98% 97% 71%

Des appareils de mesure 40% 42% 55% 72% 75% 86% 5%

Des équipements spécifiques à votre activité 32% 33% 17% 15% 2% 2% 24%

Des distributeurs automatiques alimentaires 10% 9% 18% 29% 37% 59% 0%

Plusieurs réponses possibles On mesure ici la pénétration des types d’équipement (pas de quantification des volumes)

*: il est étonnant de ne pas avoir 100% des interrogés indiquant utilisés des équipements relatifs au bâtiment et laisse supposer un problème de compréhension de la question.



Dans le tertiaire : une utilisation quasi systématique d’équipements informatiques, spécifiques et relatifs aux bâtiments

RS6. Equipements utilisés (Base totale secteur tertiaire : 300)

90% 85% 84%

43%

4%

79%

100%

86%

52%

90% 95% 85%

49%

84% 100%

75%

42%

100%

72%

79%

21%

93%

71%

88%

45%

13%

Informatique etaudiovisuel

Spécifiques à l'activité Bâtiment Appareils de mesure Distributeursautomatiquesalimentaires

Tertiaire (b:300) Bar, restaurant (b:52) Hôtellerie-restaurant (b:56)

Beauté, esthétique, hygiène (b:19) Salle de sport (b:21) Autres (b:152)

Tertiaire

Total TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à 249 250 et Plus

Base brute 300 86 74 84 26 30

Des équipements informatiques et audiovisuels 90% 90% 99% 99% 100% 100%

Des équipements spécifiques à votre activité 85% 85% 81% 92% 69% 80%

Des équipements relatifs au bâtiment* 84% 84% 89% 87% 96% 93%

Des appareils de mesure 43% 42% 54% 70% 46% 80%

Des distributeurs automatiques alimentaires 4% 4% 12% 19% 42% 63%

Plusieurs réponses possibles On mesure ici la pénétration des types d’équipement (pas de quantification des volumes)




Tertiaire Adm.


Coll. Locales

B:300 B:175 B:150 B:303 B:75

14% 35% 28% 20% 24%

16% 29% 17% 29% 25%

Location d’équipements et stockage d’équipements non utilisés Quelques différences d’un secteur à l’autre, des résultats homogènes par taille

22%

23%

Louent des équipements

Stockent des équipements non utilisés

Q1. Parmi les équipements électriques ou électroniques que vous utilisez, est-ce qu’il y en a que vous louez ? Q2. Est-ce qu’il y a des équipements que vous n’utilisez pas ou plus et que vous stockez ? (Base : 1003)

Total

TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à

249 250 et Plus

Coll. Loc.

Base brute 1003 306 253 199 91 79 75

Louent des équipements 22% 22% 23% 30% 20% 25% 24%

Stockent des équipements 23% 23% 21% 24% 36% 32% 25%

Note de lecture supplémentaire :

A titre d’exemple: 22% des entreprises et collectivités louent des EEE et non tous leurs DEEE (ne signifie donc pas que 22% des EEE du parc sont en location).



Les équipements loués ou stockés concernent surtout l’informatique et l’audiovisuel et les équipements spécifiques à l’activité

Q1/Q1bis/Q2bis. Les équipements utilisés/loués/ stockés (Base : 269) Question ouverte pré-codée

73%

17% 4% 4% 3%

60%33%

8% 2%

97%

32%

81%

10%

40%

Informatique etaudiovisuel

Spécifiques à l'activité Bâtiment Distributeursautomatiquesalimentaires

Appareils de mesure

Equipementsloués (Q2)

Equipementsstockés(Q2bis)

Equipements

utilisés (Q1)

Total Tertiaire Adm. Bureaux Santé Industries Coll. Locales

Utilisés Loués Stockés Utilisés Loués Stockés Utilisés Loués Stockés Utilisés Loués Stockés Utilisés Loués Stockés Utilisés Loués Stockés

Informatique et audiovisuel

97% 73% 60% 90% 39% 32% 100% 93% 100% 100% 60% 62% 99% 79% 34% 99% 98% 99%

Relatifs au bâtiment* 81% 4% 8% 84% 1% 84% 8% 82% 20% 78% 11% 71% 16%

Appareils de mesure 40% 3% 2% 43% 1% 1% 23% 6% 59% 4% 48% 1% 5% 1% 16%

Spécifique à l'activité 32% 17% 33% 85% 44% 59% 76% 28% 50% 67% 14% 44% 24% 1% 16%

Distributeurs automatiques alimentaires

10% 4% 4% 2% 15% 13%

Plusieurs réponses possibles Mesure de la pénétration des pratiques (pas de quantification du volume)




Les équipements loués ou stockés concernent surtout l’informatique et l’audiovisuel et les équipements spécifiques à l’activité Quelques différences par taille

Q1bis. Les équipements loués / Q2bis. Les équipements stockés (Base : 269) Question ouverte pré-codée

Equipements Loués Total

TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à

249 250 et Plus Coll. Loc.

Base brute 269 69 68 63 24 24 21

Des équipements spécifiques à votre activité

17% 18% 25% 23% 57% 23% 1%

Des appareils de mesure 3% 3% 7% 3% 1%

Des équipements informatiques et audiovisuels

73% 72% 62% 53% 33% 64% 98%

Des équipements relatifs au bâtiment 4% 4% 3% 9% 5% 11%

Des distributeurs automatiques alimentaires 4% 4% 10% 8% 11% 16%

NSP (ne pas citer) 6% 7% 11% 5% 3% 1%

Equipements Stockés Total

TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à


Base brute 176 49 41 29 18 13 26

Des équipements spécifiques à votre activité

33% 35% 33% 12% 52% 33% 16%

Des appareils de mesure 2% 4% 10% 27% 16%

Des équipements informatiques et audiovisuels

60% 55% 62% 72% 49% 57% 99%

Des équipements relatifs au bâtiment 8% 7% 3% 5% 21% 26% 16%

Des distributeurs automatiques alimentaires

NSP (ne pas citer) 8% 9% 6% 14% 3% 5%



Tertiaire Adm.


Coll. Locales

B:41 B:55 B:18 B:36 B:26

23% 31% 38% 54% 50%

29% 16% 0% 28% 18%

11% 23% 12% 6% 50%

11% 1% 17% 48%

18% 15%

1% 8% 13% 6%

8% 12% 5% 0%

10% 1%

9%

0% 16%

9% 8% 37% 16%

Les raisons du stockage : réutilisation, attente de réparation, attente du récupérateur, stockage de pièces détachées Quelques différences d’un secteur à l’autre

Q3. Pour quelles raisons principales stockez-vous certains équipements ? (Base : 176)

Question ouverte pré-codée, plusieurs réponses possibles

40%

22%

16%

14%

8%

5%

5%

2%

2%

2%

13%

Réutilisation

En panne et pas encore éliminé

En attente du récupérateur

Utilisation des pièces et réparation

d'équipements similaires

pas encore décidé

Je ne sais pas quoi en faire

Par manque de temps

Je vais les vendre

L'appareil n'est plus utilisé

Organisation vente salariés

Autres



Les raisons principales du stockage : réutilisation, attente du récupérateur, stockage de pièces détachées Un stockage pour réutilisation plus fréquent pour les entreprises de plus de 100 salariés

Q3. Pour quelles raisons principales stockez-vous certains équipements ? (Base : 176)

Question ouverte pré-codée, plusieurs réponses possibles

Total

TAILLE


Base brute 176 49 41 29 18 13 26

Je peux avoir besoin de le réutiliser 40% 39% 38% 27% 44% 52% 50%

Il est tombé en panne et nous ne nous sommes pas encore occupés de son élimination

22% 22% 32% 15% 6% 43% 18%

J’attends que notre récupérateur vienne 16% 12% 11% 33% 26% 48% 50%

Je le garde pour utiliser des pièces et réparer d’autres équipements similaires

14% 9% 19% 31% 40% 43% 48%

Nous ne nous sommes pas encore décidés 8% 9% 1% 6%

Je ne sais pas quoi en faire 5% 6% 11% 5% 4% 6%

Par manque de temps 5% 6% 3% 5% 0%

Je vais les vendre 2% 2% 9% 3%

Je vais organiser une vente pour les salariés 2% 1% 5% 16%

Autres 13% 15% 4% 27% 16%



Tertiaire Adm.


Coll. Locales

B:300 B:175 B:150 B:303 B:75

86% 82% 83% 89% 76%

77% 88% 83% 79% 91%

16% 7% 15% 32% 52%

1% 6% 3% 0%

0% 2% 2% 0% 0%

0% 0% 0% 8%

0% 2% 1% 1%

En cas de panne : les entreprises procèdent à la réparation ou au remplacement voire à la récupération des pièces

Q4. Lorsqu’un équipement électrique et électronique que vous possédez tombe en panne, qu’en faites-vous ? (Base totale : 1003) Liste proposée, plusieurs réponses possibles

85%

81%

22%

2%

1%

1%

1%

Réparation

Remplaçement

Récupération des pièces

Mise en déchetterie

Recyclage

Don

Autres

Total

TAILLE

De 0 à 9 De 10 à

49 De 50 à

99 De 100 à

249 250 et Plus

Coll. Loc.

Base brute 1003 306 253 199 91 79 75

Nous le réparons ou le faisons réparer 85% 86% 87% 94% 91% 91% 76%

Nous le remplaçons et nous nous en défaisons

81% 80% 86% 83% 85% 82% 91%

Nous le gardons pour récupérer des pièces

22% 18% 27% 44% 54% 47% 52%

Nous le mettons à la déchetterie 2% 2% 3% 5% 1% 5%

Nous le recyclons 1% 1% 2% 3% 2% 3% 0%

Nous le donnons à une association/ On le donne

1% 1% 1% 8%

Autres 1% 1% 2% 0%



Gestion des DEEE en fin de vie



Lorsqu’ils sont hors d’usage, une reprise systématique par le fournisseur pour les distributeurs automatiques et le matériel informatique Pour les EEE du bâtiment, les EEE spécifiques et les EEE de mesure, une reprise fréquente par les acteurs de la maintenance

Q5. Que faites-vous des équipements électriques et électroniques que vous louez lorsqu’ils sont hors d’usage ? Liste proposée, une seule réponse

93%

88% 57% 50%

11%

48% 76%

96% 98% 94%

79%

69%

14%

82%

Distributeursautomatiques

alimentaires (b:30)

Informatique etaudiovisuel (b:91)

Bâtiment (b:16) Equipements spécifiquesà l'activité (b:61)

Appareils de mesure(b:7)


L’équipement est repris par l’entreprise qui met l’équipement à disposition (le complément à 100% = l’équipement est repris par l’entreprise en charge de la maintenance) :

L’équipement est repris par l’entreprise qui le met à disposition (le complément à 100% = reprise par l’entreprise en charge de la maintenance)

Total

TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à


Base brute 91 19 21 21 Bases trop faibles

Des équipements spécifiques à votre activité 50% 48% 61% 69%

Des appareils de mesure 11% Bases trop faibles

Des équipements informatiques et audiovisuels 88% 90% 82% 95%

Des équipements relatifs au bâtiment 57% 60% 35%

Des distributeurs automatiques alimentaires 93% 100% 55% 89%



Lorsqu’ils sont hors d’usage, les EQUIPEMENTS SPECIFIQUES sont repris par l’entreprise en charge de la maintenance, ou l’installateur/ fabricant, ou apportés en déchetterie

Q6. Que faites-vous des appareils électriques et électroniques que vous possédez lorsqu’ils sont hors d’usage ?

Spécifiques à l’activité

Base totale : 590


48%

48%

40%

29%

15%

13%

12%

12%

9%

9%

6%

6%

2%

11%

C'est un prestataire extérieur chargé de la maintenance qui lereprend

C'est un prestataire extérieur chargé de l'installation ou de lalivraison qui le reprend

Vous l'apportez dans une déchetterie municipale

C'est le fabricant de l'équipement qui le reprend

Vous faites appel à un prestataire de collecte et de traitementspécialisé

Une association (Emmaüs, le Réseau des Ressourceries, etc.) ou uneentreprise adaptée vous le reprend

Vous le déposez dans une benne en mélange avec d'autres métauxsur votre site ou chez un récupérateur de métaux

Quelqu'un vous le rachète pour le remettre en état, le revendre oule recycler

Vous le donnez ou le revendez aux salariés ou à des particuliers

Vous l'apportez dans une déchetterie qui accueille exclusivementdes professionnels

Vous le déposez dans un point de collecte spécifique en magasin

Vous faites du rétro-fit (remise à niveau) ?

Vous le déposez avec les encombrants municipaux, c'est-à-dire dansdes bennes en mélange avec tous types de déchets

NSP

Collectivités : 83%

Tertiaire: 14%

Industrie: 17%

Santé: 30% 10 à 49 : 24%; 50 à 99 : 47%; 100 à 249 : 65%; 250 et + : 67%

50 à 99 : 13%; 100 à 249 : 26%



Q6. Que faites-vous des appareils électriques et électroniques que vous possédez lorsqu’ils sont hors d’usage ? Spécifiques à l’activité

TOTAL (b: 590)

Bar, restaurant

(b:52)

Hôtellerie-

restauration (b:53)

Secteur beauté,

esthétique, hygiène (b:17)

Salle de sport (b:16)

Autres commerces et services

(b:114)

Total Tertiaire

Adm. Bureaux

Santé (b:103)

Industries (b:220)

Coll. Locales (b:15) (b:252)

C'est un prestataire extérieur chargé de la maintenance qui le reprend

48% 71% 72% 26% 50% 37% 52% 77% 27% 51%

C'est un prestataire extérieur chargé de l'installation ou de la livraison qui le reprend

48% 79% 72% 34% 41% 34% 53% 68% 29% 67%

Vous l'apportez dans une déchetterie municipale 40% 49% 56% 51% 40% 31% 45% 52% 23% 83%

C'est le fabricant de l'équipement qui le reprend 29% 43% 43% 1% 21% 20% 27% 46% 24% 1%

Vous faites appel à un prestataire de collecte et de traitement spécialisé

15% 8% 14% 8% 1% 7% 30% 17% 33%

Une association (Emmaüs, le Réseau des Ressourceries, etc.) ou une entreprise adaptée vous le

reprend 13% 15% 18% 17% 20% 5% 14% 19% 8% 17%

Vous le déposez dans une benne en mélange avec d'autres métaux sur votre site ou chez un

récupérateur de métaux 12% 14% 1% 9% 20% 0% 7% 13% 17% 34%

Quelqu'un vous le rachète pour le remettre en état, le revendre ou le recycler

12% 14% 11% 8% 30% 6% 12% 19% 9%


9% 1% 16% 25% 19% 11% 13% 7%

Vous l'apportez dans une déchetterie qui accueille exclusivement des professionnels

9% 7% 12% 10% 1% 6% 13% 9% 17%


6% 28% 12% 17% 10% 14%

Vous faites du rétro-fit (remise à niveau) ? 6% 17%

Vous le déposez avec les encombrants municipaux, c'est-à-dire dans des bennes en mélange avec tous

types de déchets 2% 5% 1% 10% 0% 3% 4% 1%

NSP 11% 14% 16% 20% 29% 16% 12% 16%

Lorsque les équipements spécifiques sont hors d’usage, ils sont repris par l’entreprise en charge de la maintenance, ou l’installateur/ fabricant, ou apportés en déchetterie

% supérieur à 20%



Q6. Que faites-vous des appareils électriques et électroniques que vous possédez lorsqu’ils sont hors d’usage ? Spécifiques à l’activité

Equipements spécifiques : reprise par l’entreprise en charge de la maintenance, l’installateur ou le fabricant, apport en déchetterie

Total

TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à


Base brute 590 195 146 128 59 47 15

C'est un prestataire "extérieur" chargé de la maintenance qui le reprend

48% 49% 44% 39% 30% 31% 51%

C'est un prestataire "extérieur" chargé de l'installation ou de la livraison qui le reprend

48% 48% 48% 38% 29% 21% 67%

Vous l'apportez dans une déchetterie municipale 40% 40% 25% 13% 4% 5% 83%

C'est le fabricant de l'équipement qui le reprend 29% 31% 20% 23% 21% 18% 1%


15% 13% 24% 47% 65% 67% 33%

Une association (Emmaüs, le Réseau des Ressourceries, etc.) ou une entreprise adaptée vous le reprend

13% 13% 12% 11% 19% 21% 17%

Vous le déposez dans une benne en mélange avec d'autres métaux sur votre site ou chez un récupérateur de métaux

12% 12% 10% 17% 22% 21% 34%

Quelqu'un vous le "rachète" pour le remettre en état, le revendre ou le recycler

12% 13% 5% 6% 10% 11%


9% 10% 3% 3%


9% 8% 6% 10% 8% 7% 17%


6% 6% 5% 3% 2% 6%

Vous faites du rétro-fit (remise à niveau) ? 6% 6% 7% 13% 26% 10%

Vous le déposez avec les encombrants municipaux, c'est-à-dire dans des bennes en mélange avec tous types de déchets

2% 2% 2% 1% 1%

NSP 11% 11% 11% 6% 5% 4% 16%



TOTAL (en effectifs)

Bar, restaurant

Hôtellerie-restauration

Secteur beauté,

esthétique, hygiène

Salle de

sport

Autres commerces et

services Total Tertiaire

Adm. Bureaux

Santé Industries Coll. Locales

B:184 B:11 B:22 B:1 B:0 B:21 B:55 NC B:31 B:94 B:4 Veolia : 18

Eco-systèmes : 16 Recylum : 12

Un prestataire : 6 Sita Suez : 4

Un prestataire / labo : 4 Chimirec : 3 Paprec : 2

Flam assainissement : 2 Compagnie d'incinération : 2

ERP : 1 Hervé thermique : 1

Ecologic : 1 Rocca : 1

Recycleurs Bretons : 1 Etablissement Scholl : 1

Grandidier : 1 APR2 : 1 Triade : 1 Crelec : 1 Romi : 1

Loiret recyclage : 1 TD3E : 1 Apave : 1

Sage DRS : 1 AD3E environnement : 1

Ciaf : 1 Société Dachari : 1

Aliathèque : 1 Codina : 1

Approval : 1 Derichbourg : 1

Seteo : 1 Envie : 1

Decheta : 1 Trialp : 1 Cofely : 1

Icollecte : 1 Rit environnement : 1

Elec recyclage : 1 Ne sait pas : 86

Ecologic : 1 Ne sait pas : 10

Veolia : 4 Eco-systèmes : 2

Recylum : 1 Trialp : 1 Cofely : 1

Sita Suez : 1 Ne sait pas : 12

Ne sait pas : 1 -

Eco-systèmes : 7 Veolia : 4

Recylum : 3 Rocca : 1

Recycleurs Bretons : 1

Flam assainissement : 1

Envie : 1 Decheta : 1

Ne sait pas : 2

Eco-systèmes : 9 Veolia : 8

Recylum : 4 Ecologic : 1 Rocca : 1

Recycleurs Bretons : 1

Flam assainissement : 1

Envie : 1 Decheta : 1 Trialp : 1 Cofely : 1


NC

Un prestataire / labo : 4

Eco-systèmes : 2

Compagnie d'incinération :

2 Sita Suez : 1

Apave : 1 Veolia : 1

Sage DRS : 1 AD3E

environnement : 1

Ciaf : 1 Société Dachari

: 1 Aliathèque : 1Ne sait pas : 15

Veolia : 9 Recylum : 8

Un prestataire : 6 Chimirec : 3

Eco-systèmes : 3 Paprec : 2

Sita : 2 ERP : 1

Hervé thermique : 1 Etablissement Scholl : 1

Grandidier : 1 APR2 : 1 Triade : 1

Flam assainissement : 1 Crelec : 1 Romi : 1

Loiret recyclage : 1 TD3E : 1

Codina : 1 Approval : 1

Derichbourg : 1 Seteo : 1

Icollecte : 1 Rit environnement : 1

Elec recyclage : 1 Ne sait pas : 44

Eco-systèmes : 2 Ne sait pas : 2

Q6. Que faites-vous des appareils électriques et électroniques que vous possédez lorsqu’ils sont hors d’usage ? Vous faites appel à un prestataire de collecte et de traitement spécialisé. Lequel ?

Spécifiques à l’activité



Base totale :529


Appareils de mesure

Appareils de mesure : apport en déchetterie, reprise par l’entreprise en charge de la maintenance ou l’installateur

54%

43%

39%

22%

22%

16%

16%

13%

11%

8%

8%

4%

1%

12%


Repris par prestataire extérieur chargé de la maintenance

repris par prestataire extérieur chargé de l'installation/ livraison


Vous l'apportez dans une déchetterie réservée aux professionnels


Vous faites appel à un prestataire de collecte et de traitement…

Une association (Emmaüs, le Réseau des Ressourceries, etc.) ou…

Quelqu'un vous le rachète pour le remettre en état, le revendre…


Vous le déposez dans une benne en mélange avec d'autres métaux…


Vous le déposez avec les encombrants municipaux, c'est-à-dire…

NSP

10 à 49 salariés: 28% 50 à 99 : 56%; 100 à 249: 80% 250 et +:72%



Industries: 33%

Industries: 46%

Collectivités : 80%, Industries: 37%

Industries: 18%


Tertiaire: 11%




50 à 99 : 30%; 100 à 249: 43% 250 et +:30%

50 à 99 : 53%

10 à 49 salariés: 16% 50 à 99 : 25%; 100 à 249: 21% 250 et +:28%

100 à 249 : 42%; 250 et + : 46%




Appareils de mesure

TOTAL (b: 529)

Bar, restaurant

(b:43)

Hôtellerie-

restauration (b:35)

Secteur beauté,


(b:7)



(b:82)

Total Tertiaire (b:171)

Adm. Bureaux (b:60)

Santé (b:85)

Industries (b:203)

Coll. Locales (b:10)

Vous l'apportez dans une déchetterie municipale 54% 54% 64% 39% 98% 62% 61% 36% 44% 57% 87%

C'est un prestataire extérieur chargé de la maintenance qui le reprend 43% 70% 25% 20% 35% 58% 45% 19% 50% 46% 7%

C'est un prestataire extérieur chargé de l'installation ou de la livraison qui le reprend 39% 31% 25% 20% 33% 65% 40% 44% 46% 32% 12%


Vous l'apportez dans une déchetterie qui accueille exclusivement des professionnels 22% 14% 2% 20% 8% 9% 27% 11% 37% 80%


Vous faites appel à un prestataire de collecte et de traitement spécialisé 16% 1% 3% 9% 4% 18% 10% 27% 84%


reprend 13% 1% 20% 23% 11% 9% 4% 21% 85%

Quelqu'un vous le rachète pour le remettre en état, le revendre ou le recycler 11% 1% 11% 0% 16% 9% 9% 7% 16% 82%

Vous le donnez ou le revendez aux salariés ou à des particuliers 8% 1% 39% 33% 8% 11% 4% 8% 82%



Vous le déposez dans un point de collecte spécifique en magasin 4% 13% 1% 24% 11%


types de déchets 1% 13% 1% 3% 2% 3%

NSP 12% 14% 11% 39% 2% 11% 10% 15% 13% 2%

Appareils de mesure : apport en déchetterie, reprise par l’entreprise en charge de la maintenance, l’installateur ou le fabricant

% supérieur à 20%




Appareils de mesure

Appareils de mesure : apport en déchetterie, reprise par l’entreprise en charge de la maintenance, l’installateur ou le fabricant

Total

TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à


Base brute 529 137 128 133 59 62 10



43% 43% 51% 53% 47% 47% 7%


39% 39% 43% 44% 39% 30% 12%


Vous l'apportez dans une déchetterie municipale professionnelle

22% 22% 16% 7% 9% 15% 80%



16% 12% 28% 56% 80% 72% 84%

Une association ou une entreprise adaptée vous le reprend

13% 12% 16% 18% 42% 46% 85%


11% 11% 7% 15% 22% 8% 82%


8% 7% 5% 6% 4% 82%


8% 6% 16% 25% 21% 28% 5%


4% 4% 2% 4% 4% 11%


1% 1% 1% 2% 1% 3%

NSP 12% 13% 12% 4% 3% 3% 2%




Appareils de mesure


Bar, restaurant


Secteur beauté,


Salle de

sport

Autres commerces et

services

Total Tertiaire Adm. Bureaux Santé Industries Coll.

Locales

B:195 B:3 B:11 B:0 B:0 B:31 B:45 B:13 B:16 B:118 B:3


Recylum : 18 Chimirec : 5

Un prestataire : 4 Sita Suez : 4 Paprec : 4

Defabnord : 3 Air Pur : 3

ERP : 2 Incineris : 2 Lumiver : 2

Hervé thermique : 2 Envie : 2

Ecologic : 1 ERP : 1

Grandidier : 1 APR2 : 1

Trait d'union : 1 Trialp : 1

Déchetterie : 1Triade : 1

Click Eco : 1 AD3E environnement : 1 Flam assainissement : 1

Conibi : 1Negometal : 1 Baudelet : 1

TD3E : 1 Elec recyclage : 1

Martins environnement : 1Eco 2D : 1

Malaquin : 1 Approval : 1


Ne sait pas : 80

Ne sait pas : 3


Recylum : 1 Trialp : 1


- -

Eco-systèmes : 15 Recylum : 7 Veolia : 2 Envie : 2 ERP : 1

Déchetterie : 1Ne sait pas : 3

Eco-systèmes : 16 Recylum : 8 Veolia : 6 Envie : 2 ERP : 1

Trialp : 1 Sita Suez : 1

Déchetterie : 1 Ne sait pas : 9

Recylum : 2 Veolia : 1

Hervé thermique : 1

Paprec : 1 Click Eco : 1 Air Pur : 1

Ne sait pas : 6

Veolia : 2 Incineris : 2 Air Pur : 1

Sita Suez : 1 AD3E

environnement : 1Ne sait pas : 9


Eco-systèmes : 6 Chimirec : 5

Un prestataire : 4 Defabnord : 3

Paprec : 3 Sita : 2

Lumiver : 2 Ecologic : 1

ERP : 1 Grandidier : 1

Hervé thermique : 1 APR2 : 1

Trait d'union : 1 Triade : 1

Flam assainissement : 1 Negometal : 1 Baudelet : 1

TD3E : 1 Elec recyclage : 1

Martins environnement : 1 Eco 2D : 1

Malaquin : 1Approval : 1


Ne sait pas : 56

ERP : 1 Conibi : 1 Air Pur : 1



Base totale :948

Q6. Que faites-vous des appareils électriques et électroniques que vous possédez lorsqu’ils sont hors d’usage ? Informatique et audiovisuel

INFORMATIQUE ET AUDIOVISUEL: apport en déchetterie, reprise par l’entreprise en charge de la maintenance et l’installateur

47%

42%

41%

18%

16%

13%

10%

10%

8%

6%

4%

3%

2%

6%


Reprise par prestataire extérieur chargé de la maintenance

Reprise prestataire extérieur chargé de l'installation/ livraison







Vous l'apportez dans une déchetterie qui accueille exclusivement…




NSP

50 à 99 salariés : 47% 100 à 249 : 60% 250 et + : 67%


Admin/bureaux : 62% Collectivités : 56%

250 salariés et plus : 11%



Industries: 14%

Admin/bureaux : 7%


Admin /bureaux : 25%

10 à 49 salariés: 9%, 50 à 99 : 11% , 100 à 249 : 16%

100 à 249 : 31% 250 et + : 37%





TOTAL (b:948)

Bar, restaurant

(b:45)

Hôtellerie-

restauration (b:54)

Secteur beauté,




(b:139)

Total Tertiaire (b : 270)

Adm. Bureaux (b:164)

Santé (b:150)

Industries (b:302)


Base brute 948 45 54 17 15 139 270 164 150 302 62





reprend 18% 1% 8% 20% 18% 21% 14% 38% 7% 12% 40%


Vous faites appel à un prestataire de collecte et de traitement spécialisé 13% 1% 2% 10% 1% 6% 4% 25% 7% 16% 19%



Vous le donnez ou le revendez aux salariés ou à des particuliers 10% 0% 1% 20% 18% 5% 7% 13% 13% 8% 9%

Quelqu'un vous le rachète pour le remettre en état, le revendre ou le recycler 8% 10% 12% 0% 10% 8% 9% 17% 4% 2% 17%

Vous l'apportez dans une déchetterie qui accueille exclusivement des professionnels 6% 6% 1% 2% 8% 14%


Vous le déposez dans un point de collecte spécifique en magasin 3% 21% 1% 20% 18% 13% 13%



NSP 6% 30% 4% 10% 9%

Informatique et audiovisuel : apport en déchetterie, reprise par l’entreprise en charge de la maintenance et l’installateur

% supérieur à 20%





Informatique et audiovisuel : apport en déchetterie, reprise par l’entreprise en charge de la maintenance et l’installateur

Total

TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à


Base brute 948 285 243 193 90 75 62



42% 41% 43% 40% 38% 31% 56%


41% 40% 47% 46% 26% 16% 56%


18% 17% 15% 21% 31% 37% 40%



13% 11% 19% 47% 60% 67% 19%


10% 10% 8% 12% 12% 7% 13%


10% 10% 8% 7% 7% 4% 9%


8% 7% 8% 6% 11% 10% 17%


6% 6% 10% 3% 4% 3%



3% 4% 3% 2% 2% 11%


2% 2% 1% 1% 0% 0%

NSP 6% 6% 5% 4% 3% 2%






Bar, restaur

ant


Beauté esthétique,

hygiène

Salle de

sport

Autres commerces et

services Total Tertiaire Adm. Bureaux Santé Industries Coll. Locales

B:267 B:3 B:10 B:2 B:1 B:39 B:55 B:56 B:14 B:120 B:22 Eco-systèmes : 33


Paprec : 7 Ecologic : 6 Sita Suez : 5

Un prestataire : 5 Envie : 5

Chimirec : 3 ERP : 3

Air Pur : 3 Click Eco : 2

Flam assainissement : 2 ERP : 1 ; Baudelet : 1

Etablissement Scholl : 1 Seche environnement : 1 AD3E environnement : 1

Natixis : 1 ; ACVD : 1 Ecodair : 1 ; Déchetterie : 1

APF entreprises 34 : 1 Mondial Toner : 1

Collector : 1 ; LVL : 1 RDEEE : 1 ; Triade : 1 Association ACVO : 1 MVTP : 1 ; APR2 : 1

Trait d'union : 1 ; Triade : 1 Les Ateliers du Bocage : 1 ATF GAIA : 1 ; Eco 2D : 1

Recup Ordi : 1 ; Un artisan : 1 Decheta : 1 ; Trira : 1

Big Ben : 1 ; Nicollin : 1 Esat : 1 ; Econocom : 1

Romi : 1 ; Société Martin : 1 Defabnord : 1 ; Sansic : 1

TD3E : 1 ; Icollecte : 1 Elec recyclage : 1

Approval : 1 ; Seteo : 1 Ne sait pas : 120

Ne sait pas : 3

Eco-systèmes : 1 Recylum : 1 Veolia : 1

Econocom : 1 Ne sait pas : 6

Esat : 1 Ne sait pas : 1

Ne sait pas : 1

Eco-systèmes : 14 Envie : 4

Paprec : 3 Recylum : 3 Veolia : 2 ERP : 1 Flam

assainissement : 1 Decheta : 1

Trira : 1 Big Ben : 1 Nicollin : 1

Ne sait pas : 7

Eco-systèmes : 15 Recylum : 4

Envie : 4 Paprec : 3 Veolia : 3 ERP : 1 Flam

assainissement : 1 Decheta : 1

Trira : 1 Big Ben : 1 Nicollin : 1

Esat : 1 Econocom : 1

Ne sait pas : 18

Eco-systèmes : 7 Recylum : 4 Ecologic : 3 Click Eco : 2 Paprec : 1 Air Pur : 1 Veolia : 1 Sita : 1

Natixis : 1 ACVD : 1

Ecodair : 1 APF entreprises : 1 Mondial Toner : 1

Collector : 1 LVL : 1

RDEEE : 1 Triade : 1

Association ACVO : 1 Déchetterie : 1 Ne sait pas : 25

Ecologic : 1 Air Pur : 1

Sita Suez : 1 AD3E

environnement : 1 Ne sait pas : 10


Recylum : 6 Un prestataire : 5

Chimirec : 3 Sita : 3

Paprec : 3 ERP : 1

Baudelet : 1 Etablissement Scholl : 1 Seche environnement : 1

Envie : 1 MVTP : 1 APR2 : 1

Trait d'union : 1 Triade : 1

Flam assainissement : 1 Romi : 1

Société Martin : 1 Defabnord : 1

Sansic : 1 TD3E : 1

Icollecte : 1 Elec recyclage : 1

Approval : 1 Seteo : 1 Eco 2D : 1

Ne sait pas : 61

Eco-systèmes : 5 Ecologic : 2

ERP : 2Veolia : 2 Air Pur : 1

Les Ateliers du Bocage : 1

ATF GAIA : 1 Recup Ordi : 1 Un artisan : 1 Ne sait pas : 6



Base totale : 868


Equipement Bâtiment

Equipements bâtiment: reprise par l’entreprise en charge de la maintenance, l’installateur ou apport en déchetterie

40%

38%

33%

11%

7%

6%

6%

5%

3%

3%

3%

1%

1%

15%

C'est un prestataire extérieur chargé de l'installation ou de la…

C'est un prestataire extérieur chargé de la maintenance qui le…




Vous l'apportez dans une déchetterie réservée aux professionnels








NSP

10 à 49 : 16%; 50 à 99 : 34%; 100 à 249 : 63%; 250 et + : 49%

50 à 99 : 13%


Tertiaire : 10%


Admin: 56% Collectivités :55%

Industries: 42%

Industries: 11%

Collectivités: 17%

50 à 99: 47%

100 à 249 : 16%; 250 et + : 21%

50 à 99 : 9%; 100 à 249 : 16%





Equipements bâtiment: reprise par l’entreprise en charge de la maintenance, l’installateur ou le fabricant

TOTAL (b: 868)

Bar, restaurant

(b:48)

Hôtellerie-

restauration (b:52)

Secteur beauté,




(b:132)

Total Tertiaire (b :264)

Adm. Bureaux (b:157)

Santé (b:122)

Industries (b:280)






Vous faites appel à un prestataire de collecte et de traitement spécialisé 7% 0% 2% 9% 4% 10% 4% 10% 12%

Vous l'apportez dans une déchetterie qui accueille exclusivement des professionnels 6% 6% 9% 0% 3% 5% 4% 11% 11%


reprend 6% 7% 22% 4% 10% 4% 6% 6%


récupérateur de métaux 5% 8% 9% 0% 3% 3% 4% 8% 17%

Vous le déposez dans un point de collecte spécifique en magasin 3% 8% 7% 22% 18% 6% 10%

Quelqu'un vous le rachète pour le remettre en état, le revendre ou le recycler 3% 8% 6% 4% 4% 2% 1% 2% 5%

Vous le donnez ou le revendez aux salariés ou à des particuliers 3% 11% 9% 4% 4% 4% 3%




NSP 15% 17% 6% 22% 10% 24% 17% 12% 21% 12% 11%

% supérieur à 20%





Equipements bâtiment: reprise par l’entreprise en charge de la maintenance, l’installateur ou le fabricant

Total

TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à


Base brute 868 248 226 185 89 75 45


40% 37% 42% 45% 41% 22% 66%


38% 36% 44% 47% 45% 48% 55%




7% 6% 16% 34% 63% 49% 12%


6% 6% 5% 2% 3% 4% 11%


6% 6% 9% 7% 16% 21% 6%


5% 4% 9% 13% 8% 9% 17%


3% 3% 5% 1% 1% 5%


3% 3% 3% 6% 7% 7% 5%


3% 3% 1% 1% 0% 1% 0%



1% 1% 1% 0% 1% 1% 0%

NSP 15% 15% 14% 11% 8% 6% 11%






Bar, restaur

ant


Beauté esthétique,

hygiène

Salle de

sport

Autres commerces et

services Total Tertiaire Adm. Bureaux Santé Industries Coll. Locales

B:179 B:3 B:9 B:1 B:0 B:27 B:40 B:17 B:12 B:101 B:9


Eco-systèmes : 17 Ecologic : 6 Paprec : 6

Sita Suez : 4 Un prestataire : 3

ERP : 1 Etablissement Scholl : 1

Grandidier : 1 Trait d'union : 1

Romi : 1 Negometal : 1 Chimirec : 1 Triade : 1

ERP : 1 Rocca : 1

Déchetterie : 1 Citron : 1

Decheta : 1 Flam assainissement : 1

Envie : 1 AD3E environnement : 1

Hervé thermique : 1 Valorema : 1

Loiret recyclage : 1 Metaux fer Vallauris : 1

TD3E : 1 Icollecte : 1

Martins environnement : 1 Malaquin : 1 Codina : 1


Clic Eco : 1 Ne sait pas : 71

Ne sait pas : 3


Ne sait pas : 5

Ne sait pas : 1

-

Eco-systèmes : 8 Recylum : 7 Ecologic : 1

ERP : 1 Paprec : 1 Rocca : 1

Déchetterie : 1 Citron : 1 Veolia : 1

Decheta : 1 Ne sait pas : 4

Eco-systèmes : 8 Recylum : 8 Veolia : 4

Ecologic : 1 ERP : 1

Paprec : 1 Rocca : 1

Déchetterie : 1 Citron : 1

Decheta : 1 Ne sait pas : 13

Eco-systèmes : 4 Recylum : 4 Ecologic : 1 Veolia : 1 Paprec : 1

Hervé thermique : 1 Ne sait pas : 5

Veolia : 2 Ecologic : 1

Eco-systèmes : 1 Sita Suez : 1

Envie : 1 AD3E

environnement : 1 Ne sait pas : 5


Eco-systèmes : 4 Paprec : 4 Ecologic : 3

Sita : 3 Un prestataire : 3

ERP : 1 Etablissement Scholl : 1

Grandidier : 1 Trait d'union : 1

Romi : 1 Negometal : 1 Chimirec : 1 Triade : 1

Flam assainissement : 1 Valorema : 1

Loiret recyclage : 1 Metaux fer Vallauris : 1

TD3E : 1 Icollecte : 1

Martins environnement : 1 Malaquin : 1 Codina : 1


Clic Eco : 1 Ne sait pas : 42


Ne sait pas : 6



52%

52%

20%

9%

9%

19%

C'est un prestataire extérieur chargé de la maintenance qui lereprend

C'est un prestataire extérieur chargé de l'installation ou de lalivraison qui le reprend



Vous faites appel à un prestataire de collecte et de traitementspécialisé

NSP

Base totale : 106



Distributeurs automatiques : reprise par l’installateur ou l’entreprise en charge de la maintenance


Tertiaire: 25%

Admin/bureaux :71%





TOTAL (b:106) Autres

commerces et services (b:58)

Adm. Bureaux (b:48)

C'est un prestataire extérieur chargé de la maintenance qui le reprend 52% 15% 71%

C'est un prestataire extérieur chargé de l'installation ou de la livraison qui le reprend

52% 42% 57%

C'est le fabricant de l'équipement qui le reprend 20% 3% 28%

Vous l'apportez dans une déchetterie municipale 9% 25%

Vous faites appel à un prestataire de collecte et de traitement spécialisé 9% 1% 13%

NSP 19% 28% 14%

Distributeurs automatiques : reprise par l’installateur ou l’entreprise en charge de la maintenance

Total TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à 249 250 et Plus

Base brute 106 10 22 33 15 26


52% 50% 65% 66% 69% 63%

C'est un prestataire "extérieur" chargé de la maintenance qui le reprend 52% 51% 59% 49% 76% 61%

C'est le fabricant de l'équipement qui le reprend 20% 20% 16% 12% 6% 16%

Vous faites appel à un prestataire de collecte et de traitement spécialisé 9% 10% 3% 8%

Vous l'apportez dans une déchetterie municipale 9% 10% 3%

NSP 19% 20% 7% 20% 17% 11%

% supérieur à 20%






Bar, restaurant Hôtellerie-

restauration

Secteur beauté,


Salle de sport Autres

commerces et services


B:4 NC NC NC NC B:3 B:3 B:1 NC NC NC


NC NC NC NC Eco-systèmes : 1 Ne sait pas : 2


Ne sait pas : 1 NC NC NC



Tertiaire Adm.


Coll. Locales

B:300 B:175 B:150 B:303 B:75

42% 39% 43% 40% 52%

34% 29% 31% 37% 32%

12% 16% 15% 20% 12%

15% 16% 12% 15% 4%

25% 29% 33% 26% 24%

11% 14% 11% 11% 8%

Après reprise des équipements : envoi chez un prestataire de traitement ou réparation pour revente

Q7. Lorsqu’un prestataire extérieur chargé de la maintenance ou de l’installation vous a repris un équipement, que quelqu’un vous l’a racheté, ou que vous l’avez donné à une association, quel a été d’après-vous le devenir de ces appareils ? Plusieurs réponses possibles (Base totale : 1003)

42%

33%

16%

14%

27%

11%

Ils ont été envoyés chez un prestataire de traitement spécialisé

Ils ont été réparés pour être revendus

Ils ont étés revendus

Ils ont été renvoyés vers le fabricant

NSP

Non concerné (ne passe pas par un intermédiaire)



Après reprise des équipements : les entreprises de plus de 50 salariés font plus souvent appel à un prestataire de traitement

Q7. Lorsqu’un prestataire extérieur chargé de la maintenance ou de l’installation vous a repris un équipement, que quelqu’un vous l’a racheté, ou que vous l’avez donné à une association, quel a été d’après-vous le devenir de ces appareils ? Plusieurs réponses possibles (Base totale : 1003)

Total

TAILLE


Base brute 1003 306 253 199 91 79 75

Ils ont été renvoyés vers le fabricant 14% 15% 13% 17% 10% 14% 4%

Ils ont été envoyés chez un prestataire de traitement spécialisé

42% 41% 42% 59% 61% 75% 52%

Ils ont été réparés pour être revendus 33% 34% 25% 27% 17% 13% 32%

Ils ont étés revendus 16% 16% 13% 11% 8% 11% 12%

NSP 27% 27% 30% 22% 21% 14% 24%

(Non concerné) (dans le cas où il ne passe pas par un intermédiaire (donc si apport en déchetterie, centre de traitement, ferrailleur…)

11% 12% 13% 5% 13% 7% 8%



Tertiaire Adm.


Coll. Locales

B:300 B:175 B:150 B:303 B:75

45% 25% 31% 40% 47%

24% 20% 28% 22% 24%

34% 59% 50% 43% 37%

Après reprise, dans 38% des cas, les équipements sont restés en France, 44% ne savent pas

Q8. D’après-vous, vos appareils sont-ils restés en France ou ont-ils été exportés par le prestataire qui les a récupérés ? (Base totale : 1003)

38%

23%

44%

Ils sont restés en France

Ils sont partis dans un autre pays

NSP

Total TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49

De 50 à 99

De 100 à 249

250 et Plus

Coll. Loc.

Base brute 1003 306 253 199 91 79 75

Ils sont restés en France 38% 37% 41% 46% 47% 53% 47%

Ils sont partis dans un autre pays 23% 24% 21% 15% 22% 18% 24%

NSP 44% 44% 46% 43% 41% 34% 37%



Organisation et évaluation du système actuel de gestion des DEEE



Le décideur de la gestion des DEEE est souvent le DG, le gérant ou le chef d’entreprise

Q9. Qui, au sein de votre site ou entreprise décide de la politique de gestion et d’élimination des EEE ? Plusieurs réponses possibles (Base totale : 1003)

Tertiaire Adm.


Coll. Locales

B:300 B:175 B:150 B:303 B:75

94% 41% 82% 83% 16%

0% 27% 1% 54%

0% 14% 1% 6% 4%

1% 15% 2% 2% 10%

2% 10% 1% 1% 16%

3% 8% 0% 2% 9%

0% 0% 1% 1% 32%

0% 4% 0% 4% 0%

0% 2% 1% 4% 0%

0% 0% 10% 0% 0%

0% 4% 0% 1% 0%

0% 0% 0% 1% 4%

5% 12% 6% 4% 8%

1% 8% 1% 4% 12%

69%

9%

3%

2%

2%

1%

2%

1%

1%

2%

1%

1%

5%

2%

6%

0%

2%

3%

2%

2%

1%

1%

0%

0%

74%

9%

5%

5%

4%

3%

3%

2%

2%

2%

1%

1%

7%

4%

DG/ gérant / chef d’entreprise

Le maire/ les élus/ la commune

Directeur achat

Directeur ou responsable informatique

Directeur des services généraux

Directeur ou responsable environnement

Directeur ou responsable technique

Directeur ou responsable QSE

Directeur ou responsable production

Le médecin

Directeur ou responsable logistique

Le chef d'atelier

Autres

NSP

1er cité autres total



Le décideur de la gestion des DEEE est souvent le DG, le gérant ou le chef d’entreprise, notamment au sein des petites structures Les entreprises de plus de 100 salariés délèguent plus souvent cette fonction au responsable environnement ou QSE

Q9. Qui, au sein de votre site ou entreprise décide de la politique de gestion et d’élimination des EEE ? (Base totale : 1003)

Total

TAILLE


Base brute 1003 306 253 199 91 79 75

DG/ gérant / chef d’entreprise 75% 81% 72% 51% 46% 31% 16%

Directeur achat 5% 5% 7% 9% 12% 6% 4%

Directeur ou responsable informatique 5% 4% 9% 12% 9% 7% 10%

Le maire/ les élus/la commune 9% 6% 5% 1% 3% 64%

Directeur des services généraux 4% 3% 7% 9% 6% 8% 16%

Directeur ou responsable environnement 3% 2% 5% 18% 25% 35% 9%

Directeur ou responsable technique 3% 0% 4% 5% 4% 10% 32%

Directeur ou responsable QSE 2% 2% 3% 16% 25% 17% 0%

Assistante de direction /Assistante administrative /La secrétaire

2% 2% 1% 1% 0% 0% 0%

Directeur ou responsable production/ méthodes/ qualité 2% 1% 8% 13% 10% 6% 0%

Autres responsables ou directeurs 2% 1% 7% 4% 6% 7% 0%

Le médecin 2% 2% 0% 0% 0% 0% 0%

Directeur ou responsable logistique 1% 1% 1% 1% 0% 3% 0%

Directeur ou responsable administratif et financier / Comptable

1% 1% 3% 1% 0% 1% 0%

Le chef d'atelier 1% 0% 1% 1% 0% 0% 4%

Le chef de service 1% 1% 2% 0% 0% 1% 0%

Responsable maintenance 1% 0% 2% 6% 7% 3% 0%

Autres 7% 6% 7% 10% 11% 14% 8%

NSP 4% 3% 2% 2% 6% 1% 12%



66% 12% 7% 13% 2%

Oui depuis longtemps Oui depuis peu

Non mais vous commencez à vous y intéresser Non vous n'avez pas entamé de réflexion

NSP

Q10. La gestion des déchets fait-elle partie de votre politique développement durable ? (Base totale : 1003)

78%

ST oui

Pour 79% des interviewés, la gestion des déchets fait partie de la politique de développement durable

Tertiaire Adm.


Coll. Locales

B:300 B:175 B:150 B:303 B:75

74% 78% 92% 77% 80%

Tertiaire Adm.


Coll. Locales

B:256 B:144 B:131 B:252 B:64

25% 45% 56% 49% 45%

57% 27% 28% 33% 35%

16% 18% 13% 10% 20%

2% 10% 3% 8% 0%

Q11. Combien de personnes à équivalent temps plein s’occupent au sein de votre site de la gestion des DEEE ? (Base : 847)

43%

38%

14%

5%

Mojns de 1

1

2 à 3

4 ou plus

Total(ST Oui)

TAILLE

De 0 à 9

De 10 à 49

De 50 à 99

De 100 à 249

250 et Plus

Coll. Loc.

1003 306 253 199 91 79 75

78% 78% 78% 89% 94% 95% 80%

Total TAILLE


Base brute 847 246 199 177 86 75 64

Moins de 1 43% 42% 51% 37% 26% 20% 45%

1 38% 38% 34% 40% 49% 47% 35%

2 à 3 14% 14% 12% 17% 17% 19% 20%

4 ou plus 5% 6% 4% 6% 8% 11% 0%



Tertiaire Adm.


Coll. Locales

B:300 B:175 B:150 B:303 B:75

5% 14% 3% 2% 8%

10% 0% 1% 1% 4%

4% 2% 8% 2% 0%

3% 2% 2%

1% 0% 3% 1% 8%

3% 0% 2% 1% 0%

0% 2% 1% 2%

1% 4% 0% 0%

2% 0% 1% 0%

2% 2% 2% 1% 4%

64% 69% 70% 78% 64%

2% 2% 2% 4% 12%

34% 29% 27% 18% 21%

1,0 1,0 1,0 1,0 1,2

70% ne rencontrent aucun problème pour gérer leurs DEEE Pour les autres, les problèmes évoqués sont divers : manque de place, logistique, manque de temps, manque d’information, etc. Quelques différences d’un secteur à l’autre

Q12. Quels problèmes principaux rencontrez-vous dans la gestion des DEEE sur votre site ? (Base totale : 1003)

6%

4%

3%

2%

2%

2%

1%

1%

1%

2%

70%

4%

Manque de place pour le stockage

Problèmes de logistique

Manque d 'informations

Pas de poubelles spéciales

Manque de temps pour nous en occuper

Trouver des prestataires capables

Trouver des prestataires de proximité

Une meilleure gestion des tris

La taille des déchets

Autres

Aucun problème

NSP

Au moins 1 citation : 27% Nombre moyen de citations : 1,0



Q12. Quels problèmes principaux rencontrez-vous dans la gestion des DEEE sur votre site ? (Base totale : 1003)

Total

TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à


Base brute 1003 306 253 199 91 79 75

Au moins une citation 27% 27% 27% 34% 30% 25% 25%

Manque de place pour le stockage des déchets 6% 5% 4% 11% 8% 5% 8%

Problèmes de logistique / De transports de déchets 4% 4% 3% 1% 1% 1% 4%

Nous manquons d 'informations sur les prestatiares 3% 4% 3% 3% 0% 2% 0%

Pas de poubelles spéciales pour ampoules et piles 2% 2% 0% 0% 0% 0% 0%

Nous manquons de temps pour nous en occuper 2% 1% 1% 1% 0% 0% 8%

Trouver des prestataires capables de reprendre nos déchets spécifiques ( chimiques …)

2% 2% 3% 5% 1% 0% 0%

Trouver des prestataires de proximité 1% 1% 2% 1% 0% 0% 0%

Une meilleure gestion des tris /Faire correctement le tri 1% 1% 2% 3% 4% 11% 0%

La taille des déchets / Trouver les conteners adaptés 1% 1% 1% 0%

2% 0% 0%

Le coût / Il faut payer pour l'éliminiation 1% 1% 1% 3% 2% 1% 0%

Délai d'attente long pour la récupération des déchets 1% 1% 1% 3% 2% 2%0%

Manque de traçabilité / Nous ne connait pas le devenir de ces déchets

1% 1% 1% 0% 0% 1% 0%

Avoir un minimum de déchets pour faire appel à la société 1% 0% 2% 0% 2% 0%

0%

Autres ( le retour des BSD, ...) 2% 2% 2% 2% 3% 1% 4%

Aucun problème /Pas de souci 70% 71% 68% 62% 64% 70% 64%

NSP 4% 3% 5% 3% 7% 5% 12%

70% ne rencontrent aucun problème pour gérer leurs DEEE Pour les autres, les problèmes évoqués sont divers : manque de place, logistique, manque de temps, manque d’information, etc. Quelques différences d’un secteur à l’autre



Les solutions ou améliorations prioritaires attendues : optimisation des solutions d’enlèvement et de tri et information

Q13. Quelles solutions ou améliorations prioritaires faciliteraient votre gestion des DEEE ou vous permettraient de l’optimiser ? Plusieurs réponses possibles (Base totale : 1003)

Tertiaire Adm.


Coll. Locales

B:300 B:175 B:150 B:303 B:75

41% 39% 39% 40% 13%

8% 0% 3% 6% 0%

2% 2% 2% 7% 4%

5% 4% 4% 2% 4%

6% 2% 2% 5% 0%

2% 6% 2% 4% 4%

3% 2% 6% 2% 4%

6% 4% 0% 1% 4%

5% 2% 1% 1%

2% 0% 1% 3% 0%

1% 0% 3% 0% 8%

1% 2% 1% 2%

1% 2% 4% 0%

0% 4% 3% 0% 0%

1% 2% 1% 1%

0% 2% 0% 2% 0%

1% 0% 0% 1% 4%

1% 2% 0% 0% 4%

2% 0% 1% 1% 4%

19% 25% 26% 23% 47%

81% 75% 74% 77% 53%

1,1 1,1 1,1 1,1 1,1

38%

5%

4%

4%

4%

4%

3%

3%

2%

2%

2%

2%

2%

1%

1%

1%

1%

1%

2%

24%

Au moins 1 citation : 76% Nombre moyen de citations : 1,1

Pas concernés /Rien à améliorer

Que les entreprises spécialisées se déplacent pour récupérer les déchets

Des centres de tri de proximité

Un service de collecte régulier

Des bacs spécifiques pour chaque type de déchet

Plus de communication

Plus d'informations sur les prestataires

Plus de points de collecte

Plus d'informations sur les DEEE

Un tri plus pointu, pas de mélange

Favoriser le recyclage

Un matériel qui durerait plus longtemps

Plus d'entreprises spécialisées dans le traitement des déchets

Sensibilisation des citoyens

Plus de moyens financiers de la part de l'Etat

Simplifier les démarches

Un moyen de stockage mis à disposition gratuitement

Un personnel formé

Autres

NSP



Les solutions ou améliorations prioritaires attendues : optimisation des solutions d’enlèvement et de tri. Peu de différences selon la taille d’entreprise.

Q13. Quelles solutions ou améliorations prioritaires faciliteraient votre gestion des DEEE ou vous permettraient de l’optimiser ? (Base totale : 1003)

Total

TAILLE

De 0 à 9 De 10 à 49 De 50 à 99 De 100 à


Base brute 1003 306 253 199 91 79 75

Au moins une citation 76% 78% 69% 74% 71% 77% 53%

Que les entreprises spécialisées se déplacent pour récupérer les déchets 5% 5% 4% 2% 0% 0%

Des centres de tri de proximité / Un développement local du tri 4% 4% 4% 2% 1% 5% 4%

Un service de collecte régulier / Avec un agenda / Des passages plus fréquents 4% 3% 7% 4% 3% 2% 4%

Des bacs spécifiques pour chaque type de déchet 4% 4% 2% 1% 2% 0%

Plus de communication / De contact avec les prestataires/Convention avec fournisseurs

4% 4% 5% 5% 5% 1% 4%

Plus d'informations sur les prestataires / Sur les entreprises susceptibles de reprendre les déchets / les associations

3% 3% 3% 3% 4% 4% 4%

Plus de points de collecte 3% 3% 1% 2% 2% 3% 4%

Plus d'informations sur les DEEE 2% 3% 3% 2% 4% 6%

Un tri plus pointu, pas de mélange 2% 2% 2% 3% 6% 2% 0%

Favoriser le recyclage 2% 1% 2% 4% 0% 1% 8%

Un matériel qui durerait plus longtemps 2% 2% 1%

Plus d'entreprises spécialisées dans le traitement des déchets / Plus de déchetterie de proximité

2% 2% 3% 2% 4% 1%

Sensibilisation des citoyens/ Réduire les déchets 1% 1% 2% 3% 3% 0%

Plus de moyens financiers de la part de l'Etat/De l'Ademe 1% 1% 0% 0%

Simplifier les démarches/ Simplifier la legislation 1% 1% 1% 3% 2% 0%

Un moyen de stockage mis à disposition gratuitement 1% 1% 2% 3% 2% 1% 4%

Un personnel formé / habilité / capable d'analyser le style de déchets 1% 1% 1% 2% 2% 3% 4%

Diminuer les coûts /Celà nous coute cher 1% 1% 1% 2% 2% 0%

Reprise des anciens équipements quand on achète des nouveaux 1% 1% 2% 3% 1%

Plus de traçabilité 1% 1% 1% 0% 2% 0%

Diminuer le délai d'attente 1% 1% 1% 0% 1%

Autres ( une politique ferme de l'entreprise, regrouper la facture des déchets...) 2% 1% 1% 3% 1% 4%

Nous ne sommes pas concernés /Rien à améliorer/ Nous sommes satsfaits 38% 41% 31% 32% 33% 44% 13%

NSP 24% 22% 32% 26% 29% 23% 47%



Conclusions



La quasi-totalité des entreprises utilisent des équipements informatiques (97%). Bien que seuls 81% des interrogés indiquent utiliser des équipements liés au bâtiment, il est vraisemblable que la vraie réponse serait100%.

Les équipements de mesure (40%), les équipements spécifiques (32%) et les distributeurs (10%) concernent des secteurs biens précis : • Mesure : santé, industrie, tertiaire (bar, hôtellerie) • Spécifiques : tertiaire (beauté, bar, hôtellerie, salle de sports), industrie, santé • Distributeurs : tertiaire et administration

Principaux enseignements de l’enquête (1/3)

Moins d’1/4 des entreprises louent ou stockent de équipements : • Une proportion élevée (73%) de location d’équipements informatiques et audiovisuels, quelques

locations (17%) d’équipements spécifiques • Une proportion élevée (60%) stocke des équipements informatiques et audiovisuels, un tiers

stocke des équipements spécifiques à l’activité • Un stockage réalisé en attente de réutilisation ou enlèvement, une réutilisation plus fréquente

pour les entreprises de plus de 100 salariés

En cas de panne, la quasi-totalité réparent ou remplacent leurs équipements, 22% récupèrent des pièces.

En cas de panne, la reprise des équipements loués est assurée majoritairement par le fournisseur : • Pour les distributeurs automatiques alimentaires (93%) et les équipements informatiques et

audiovisuels (88%) : reprise quasi systématique par le fournisseur • Pour les équipements du bâtiment, les équipements spécifiques et de mesure : une reprise par le

fournisseur ou l’entreprise de maintenance




Des pratiques de gestion des DEEE principalement organisées autour des entreprises en charge de la maintenance, l’installateur, le fabricant ou l’apport en déchetterie, mais des différences notables selon les équipements et secteurs : 1. Equipements spécifiques :

• Reprise par l’entreprise en charge de la maintenance, l’installateur ou le fabricant, apport en déchetterie

2. Appareils de mesure : • Apport en déchetterie, reprise par l’entreprise en charge de la maintenance ou l’installateur

3. Informatique et audiovisuel : • Apport en déchetterie, reprise par l’entreprise en charge de la maintenance et l’installateur

4. Equipements bâtiment : • Reprise par l’entreprise en charge de la maintenance, l’installateur ou apport en

déchetterie

5. Distributeurs automatiques alimentaires : • Reprise par l’installateur ou l’entreprise en charge de la maintenance

Des différences de pratiques liées à la taille d’entreprise : l’apport en déchetterie diminue avec l’augmentation de la taille au profit de l’intervention de spécialistes. Après reprise des équipements : envoi chez un prestataire de traitement ou réparation pour revente. Après reprise, une destination plutôt en France d’après les interrogés (38%), près de la moitié ne savent pas.



Le décideur de la politique DEEE est souvent le DG/gérant/chef d’entreprise. La politique de gestion des DEEE fait partie la plupart du temps de la politique développement durable de l’entreprise. 70% ne rencontrent pas de problèmes de gestion des DEEE… … Les principaux problèmes évoqués par les 30% restant concernent :

• Le manque de place • La logistique • Le manque de temps • Le manque d’information

Les solutions ou améliorations prioritaires attendues : optimisation des solutions d’enlèvement et de tri, et compléments d’information.


L’ADEME EN BREF

L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de

l'Energie (ADEME) participe à la mise en œuvre des

politiques publiques dans les domaines de

l'environnement, de l'énergie et du développement

durable. Afin de leur permettre de progresser dans

leur démarche environnementale, l'agence met à

disposition des entreprises, des collectivités locales,

des pouvoirs publics et du grand public, ses

capacités d'expertise et de conseil. Elle aide en outre

au financement de projets, de la recherche à la mise

en œuvre et ce, dans les domaines suivants : la

gestion des déchets, la préservation des sols,

l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables,

la qualité de l'air et la lutte contre le bruit.

L’ADEME est un établissement public sous la tutelle

conjointe du ministère de l'Ecologie, du

Développement durable et de l'Energie et du

ministère de l’Éducation nationale, de l'Enseignement

supérieur et de la Recherche.

Documents

EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE … · EVALUATION DU GISEMENT DES DEEE PROFESSIONNELS EN FRANCE EN 2012 Août 2014. Août 2014 ... III.4.1. Enquête auprès des détenteurs de DEEE