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Etude économique et financière des
entreprises en 2013
13ème Edition
Décembre 2015
INSTITUT NATIONAL DE LA
STATISTIQUE
NATIONAL INSTITUTE OF
STATISTICS
2
Avant propos L’Institut National de la Statistique a le plaisir de présenter la treizième édition de l’étude
économique et financière des entreprises pour l’année 2013.
Cette édition, se présente, par la thématique abordée, le niveau de couverture des unités
productives résidentes et la nature des indicateurs, comme un cadre de synthèse des
informations sur la situation des entreprises. Les indicateurs estimés par branches d’activités se
rapportent notamment à : la rentabilité économique et financière, la productivité, au
renouvellement des immobilisations, ainsi qu’au niveau d’endettement.
La nomenclature NAEMA rev1, commune à l’ensemble des pays membres de l’AFRISTAT a
été utilisée dans la présente édition et ouvre la possibilité des comparaisons au niveau
international. Les concepts, définitions et ratios utilisés sont ceux de la comptabilité privée. Les
dirigeants d’entreprises devraient y trouver des outils précieux d’aide à la décision, pour se
situer dans leur branche d’activité ainsi que dans l’économie globale. Cette étude voudrait
également, à travers ses analyses, mettre à la disposition des pouvoirs publics, les informations
utiles à la gestion des points forts et des points faibles de l’évolution des activités, en vue de
susciter des mesures permettant de situer l’économie nationale sur son sentier d’expansion
optimal.
Cette étude a été réalisée à partir de l’exploitation des Déclarations Statistiques et Fiscales
(DSF).
L’Institut National de la Statistique remercie toutes les entreprises qui s’acquittent de manière
systématique et dans les délais de leur obligation réglementaire de dépôt des liasses de leur
bilans à son siège ou dans l’une de ses dix (10) Agences Régionales.
L’Institut National de la Statistique accueillerait avec grand intérêt toutes les remarques et
suggestions susceptibles d’aider à l’amélioration de la qualité de cette publication.
Les bases de données constituées peuvent être consultées à l’adresse ci-dessous :
Institut National de la Statistique BP : 134 Yaoundé Tél : (+237) 222 22 04 45 / 222 22 54 21
Fax : (+237) 222 23 24 37 -Site Web: www.statistics-cameroon.org
3
Sigles et acronymes
ACM Amortissements Cumulés
AC Actif Circulant
AFRISTAT Observatoire Économique et Statistique d’Afrique Subsaharienne
CP Capitaux Propres
DMLT Dettes à Moyen et Long Terme
DSF Déclaration Statistique et Fiscale
DT Dettes à Terme
EBE Excédent Brut d’Exploitation
FDR Fonds de Roulement
IB Immobilisations Brutes
IF Immobilisations Financières
IMMO Immobilisations
IS Impôt sur les Sociétés
NACAM Nomenclature des Activités au Cameroun
NAEMA Nomenclature d’Activités des Etats membres d’AFRISTAT
NCA Non Classés Ailleurs
RN Résultats Nets
ROE Return On Equity
RS Ressources Stables
VA Valeur Ajoutée
4
Table des matières
AVANT PROPOS 2
SIGLES ET ACRONYMES 3
TABLE DES MATIERES 4
LISTE DES TABLEAUX 5
RESUME EXECUTIF 6
INTRODUCTION 9
PREMIERE PARTIE : ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA SITUATION ECONOMIQUE DES ENTREPRISES. 10
CHAPITRE 1 : RENDEMENT ECONOMIQUE ET RENTABILITE DE L’EXPLOITATION 11
1.1 RENDEMENT ECONOMIQUE 11
1.2 RENTABILITE DES RESSOURCES STABLES 13
1.3 RENTABILITE FINANCIERE DES ENTREPRISES 14
CHAPITRE 2 : LA PRODUCTIVITE DES ENTREPRISES 17
2.1 PRODUCTIVITE DU CAPITAL 17
2.2 PRODUCTIVITE DU TRAVAIL 18
CHAPITRE 3 : ANALYSE DES IMMOBILISATIONS 20
CHAPITRE 4 : JEUNESSE ET RENOUVELLEMENT DES IMMOBILISATIONS 22
CHAPITRE 5 : COUT ET IMPORTANCE DE L’ENDETTEMENT 24
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE LA STRUCTURE DES BILANS DES ENTREPRISES 26
CHAPITRE 6 : LE POIDS DES IMMOBILISATIONS ET DE L’ACTIF CIRCULANT 27
6.1 STRUCTURE GLOBALE DE L’ACTIF 27
6.2 ORGANISATION DE LA STRUCTURE DU BILAN DE L’ACTIF PAR BRANCHE D’ACTIVITE 27
CHAPITRE 7 : LE PASSIF ET LE FINANCEMENT DE L’ACTIF ET DU FONDS DE ROULEMENT 30
7.1 ANALYSE GLOBALE DU FONDS DE ROULEMENT 30
7.2 ANALYSE DU FONDS DE ROULEMENT PAR RAPPORT A L’ACTIF CIRCULANT 30
CHAPITRE 8 : L’ENDETTEMENT DANS LA STRUCTURE DES BILANS 40
8.1 BRANCHES A NIVEAU D’ENDETTEMENT ELEVE 40
8.2 BRANCHES A NIVEAU D’ENDETTEMENT PLANCHER 40
8.3 DETTES A COURT TERME 41
8.4 DETTES A MOYEN ET LONG TERME 42
CONCLUSION 45
ANNEXE 46
ANNEXE 1 : CONCEPTS ET DEFINITIONS 46
ANNEXE 2 : METHODOLOGIE 47
ANNEXE 3 : TABLEAUX STATISTIQUES 49
ANNEXE 4 : EQUIPE TECHNIQUE 61
5
Liste des tableaux
Tableau 1: les branches à rendement économique négatif ............................................................................................................. 11
Tableau 2: les branches à faible rendement économique en 2013 ................................................................................................ 12
Tableau 3: les branches à rendement économique intermédiaire en 2013 .................................................................................. 13
Tableau 4: les branches à rendement économique élevé en 2013 ................................................................................................. 13
Tableau 5: Rentabilité négative des ressources stables des branches ............................................................................................ 14
Tableau 6: Rentabilité positive des ressources stables des branches ............................................................................................ 14
Tableau 7: Branches à rentabilité financière élevée. ........................................................................................................................ 15
Tableau 8: Branches à rentabilité financière positive en 2013 ....................................................................................................... 15
Tableau 9: Branches à productivité du capital élevée en 2013 ....................................................................................................... 17
Tableau 10: Branches à productivité du capital faible en 2013 ...................................................................................................... 18
Tableau 11: Branches à productivité du travail élevée en 2013 ..................................................................................................... 19
Tableau 12: Branches à intensité capitalistique supérieure à la moyenne en 2013 ..................................................................... 20
Tableau 13: Branches à faible intensité capitaliste en 2013 ............................................................................................................ 21
Tableau 14: Taux de vieillissement des immobilisations inférieur à la moyenne des branches ............................................... 22
Tableau 15: Taux de vieillissement des immobilisations supérieur à la moyenne des branches .............................................. 23
Tableau 16: Branches à faible niveau d’endettement en 2013 ....................................................................................................... 24
Tableau 17: Branches à niveau d’endettement élevé en 2013 ........................................................................................................ 25
Tableau 18: Structure des rubriques de l’actif (en %) en 2012 et 2013 ........................................................................................ 27
Tableau 19: Branches quasiment équilibrées en termes d’immobilisations et d’actifs circulants (%) ..................................... 28
Tableau 20: Branches à immobilisations prépondérantes(%) ........................................................................................................ 28
Tableau 21: Déséquilibre des branches à actif circulant important (%) ....................................................................................... 29
Tableau 22: Branches présentant un ratio (FDR/Actif Circulant) négatif en 2013 (%) ........................................................... 31
Tableau 23: Branches présentant un ratio (FDR/Actif Circulant) positif en 2013 (%) ............................................................ 32
Tableau 24: Branches à niveau de dettes financières élevées en 2013 (%) .................................................................................. 40
Tableau 25: Branches à niveau de dettes financières faibles en 2013 (%) ................................................................................... 41
Tableau 26: Branches à niveau d’endettement de court terme élevé (%) .................................................................................... 41
Tableau 27: Branches à faible niveau d’endettement de court terme (%) ................................................................................... 42
Tableau 28: Branches à niveau d’endettement à terme inférieur au seuil critique en 2013 (%) ............................................... 43
Tableau 29: Branches à niveau d’endettement à terme franchissant le seuil critique de 1 ........................................................ 43
Tableau 30: Branches à niveau d’endettement à terme franchissant le seuil critique de 2 ........................................................ 44
6
Résumé exécutif
Analyse de la situation économique globale
Une consolidation de la performance économique en 2013
Selon les comptes nationaux de 2013, la croissance économique s’est renforcée et se situe à 5,6%
contre 4,6% en 2012. Cette croissance reste principalement tirée par le secteur tertiaire, appuyé
par le secteur secondaire qui poursuit sa consolidation. Ces deux secteurs ont respectivement
contribué de 2,8 et 1,3 point à la croissance. Le secteur primaire enregistre également une
croissance qui passe de 2,7% en 2012 à 3,7% en 2013 et sa contribution à la croissance globale
est de 0,8%
Le secteur primaire qui poursuit son redressement en 2013, avec une croissance portée par la
branche « agriculture d’exportation » (+6,9%), la branche « élevage et chasse » (+4,8%) et
l’agriculture des produits vivriers (+3,9%).
Dans le secteur secondaire, la croissance s’est raffermie en 2013, en enregistrant un taux de
5,7%. La bonne tenue de ce secteur est principalement liée au dynamisme observé dans les
activités de construction qui enregistrent une croissance de 12,9% en 2013 contre 6,7% en
2012 ; les industries extractives (+8,7%) imputable presque exclusivement à l’extraction
d’hydrocarbures qui a cru de 8,5% ; la branche « électricité, gaz et eau » qui connaît un taux de
croissance de 8,7%.
Le secteur tertiaire demeure le principal moteur de la croissance nationale. Ce secteur affiche
une croissance de 6,3% en 2013 contre 5,4% en 2012. Cette croissance s’observe dans toutes les
branches de ce secteur, en l’occurrence les « activités financières et d’assurances » (+13,3%), le
« commerce, restaurants et hôtels » (+5,7%) ainsi que la branche « transports, entrepôts et
communication » (+7,9%), portée par l’activité de télécommunication (+7,4%).
La situation économique et financière des entreprises est fortement tributaire de
l’environnement économique global. En phase de croissance, les entreprises disposent d’une
grande marge de manœuvre pour ajuster leur situation financière, alors que dans les phases de
récession, leurs choix sont limités.
Situation économique et financière des entreprises
Une rentabilité économique maintenue à un niveau satisfaisant… Dans tous les secteurs, la rentabilité économique des entreprises se maintient à un niveau
satisfaisant (8,8%), à la faveur de la croissance globale, permise par un rythme soutenu des
investissements sur plusieurs années.
L’évolution globale est largement partagée au sein des branches. En 2013, le rendement
économique est supérieur à la moyenne dans plus de sept branches d’activité sur dix. Il plafonne
à un taux au-dessus de 25% dans les activités de « Commerce et la réparation de véhicules »,
suivies par les « activités financières » (21,5%) et les « activités de télécommunications »
(18,1%). Des cas de rendements économiques négatifs sont observés, naturellement expliqués
par un accroissement plus important des charges.
7
S’agissant de la rentabilité des ressources stables, elle se contracte à 22,0%, après 24,5% affichée
en 2012 et 23,9% en 2011. La corrélation avec l’indicateur de rendement économique reste très
prononcée sur l’ensemble des branches d’activités.
Obérée par niveau historiquement faible de la rentabilité financière des
entreprises… La rentabilité financière (Résultat Net / Capitaux propres), toutes branches confondues se situe
à un niveau historiquement bas. Ce ratio ressort à 4,6% en 2013 contre 17,4% en 2012. Des
niveaux s’échelonnant à 14-16% avaient été observés antérieurement. Cette situation s’explique
en partie par de très mauvais résultats obtenus par certains fleurons de l’économie nationale:
SONARA, CDC, ALUCAM, CAMAIR CO, qui cumulent à eux seules un résultat net négatif de
-79,6 milliards de FCFA en 2013.
Une performance stationnaire en termes de productivité…
La productivité mesure la performance d’une entreprise du point de vue des deux facteurs de
production que sont le travail et le capital.
La productivité du capital reste stationnaire autour de 18% ± 1% depuis 2006. Les niveaux
plafonds sont enregistrés cette année dans les « Autres activités fournies à la collectivité »
(86,6%), les « Activités de réparation de véhicules » (64,3%), la « Fabrication des meubles »
(41,4%) et le « Commerce » (39,1%) ; alors que les niveaux planchers sont observés dans les
branches « Raffinage du pétrole » : 4,2%, « Fabrication de produits métallurgiques » : 7,3%
ainsi que dans la « Production et distribution de l’électricité, gaz » : 9,1%.
La productivité du travail, mesurée par le ratio Valeur Ajoutée / effectif employé, a
pratiquement stagné et s’inscrit dans les taux enregistrés depuis 2006, à environ 10 Millions de
F CFA par tête. La productivité du travail dans le secteur d’extraction des hydrocarbures
demeure traditionnellement la plus élevée, se situant généralement plus de 20 fois au-dessus de
la moyenne observée pour toutes les branches de l’économie. Le rendement apparent du
travail (VA/Frais de Personnel), autre indicateur de productivité de l’emploi, reste fortement
corrélé au précédent.
Une intensité capitalistique en baisse continue… L’intensité capitalistique qui se mesure par le ratio immobilisations brutes(IB)/effectifs
employés, se situe à 56,6 millions de FCFA par tête contre 59,3 Millions de F CFA en 2012 et
66,4% en 2011. Cette baisse consécutive sur trois années, trahit une stratégie axée sur un
renouvellement de la main d’œuvre plus rapide que l’accumulation des immobilisations, sans
doute dictée par un coût relatif du capital au travail élevé.
Et un vieillissement de l’appareil productif particulièrement marqué dans les
branches traditionnelles Le degré de vieillissement de l’outil de production, mesuré par les Amortissements
Cumulés(ACM) rapportés aux Immobilisations Brutes(IB) est un ratio dont l’évolution situe sur
l’effort de renouvellement de l’outil de production. Il s’établit pour l’ensemble des entreprises à
8
55,2% au terme de l’exercice 2013. Sa croissance régulière observée ces dernières années
témoigne d’un rythme de renouvellement ralenti des immobilisations.
Dans le détail, la vétusté du parc de production est particulièrement prononcée dans les branches traditionnelles du « Textile et de la confection », de la « Santé et action sociale » ainsi que dans les « Industries de fabrication des meubles ». Les équipements productifs au sein de l’économie, sont en revanche, relativement jeunes dans la branche des «Activités immobilières », de la « Construction », des « Industries du lait » et du « Raffinage de pétrole ».
Analyse de la situation financière globale
Une Stabilité du coefficient d’endettement… Le coefficient d’endettement (Endettement Total / Capitaux Propres) stagne à 3,8 en 2013. Le
ratio varie peu d’une année à l’autre tant au niveau global qu’au niveau des branches d’activités.
Les branches qui présentent, comparativement aux fonds propres, un niveau d’engagement
financier élevé sont celles des « activités financières », de « Fabrication de machines et
d’appareils électriques », de « Fabrication de meubles » et de « Construction ». Les branches les
moins endettées sont celles des « Activités immobilières », de l’ « Extraction d’hydrocarbures »,
de la « Production de caoutchouc » et des « Activités éducatives ».
Regroupée en grandes masses, - immobilisations financières et non financières d’une part et
autres rubriques de l’actif d’autre part-, la structure de l’actif des entreprises se modifie par
rapport à 2012.
Conjuguée à une baisse continue de la contribution du fonds de roulement au
financement de l’actif Le Fonds de Roulement (FDR), défini par le solde des ressources stables (fonds propres,
amortissements, provisions et dettes à long terme) de l’entreprise sur les emplois stables (actif
immobilisé brut) continue de diminuer en importance. Il est même négatif en 2013, soit une
contribution de -1,4% au financement de l’actif circulant. Le nombre de branches présentant un
ratio FDR/Actif Circulant négatif est en nette augmentation en 2013, soit dix sept contre
quinze branches en 2012 et seulement neuf en 2011.
Les dettes à moyen et long terme ou dettes financières, s’affichent en proportion du total bilan à 14,5% en 2013 pour l’ensemble des entreprises modernes de l’économie, soit un repli de 3 points par rapport au niveau enregistré en 2012.
En ce qui concerne les dettes à court terme, elles ressortent à 66,4%, contre 61,4% en 2012. Il s’agit essentiellement des crédits fournisseurs, des découverts bancaires et des facilités de caisse.
9
Introduction L’étude économique et financière des entreprises fait partie des publications courantes de
l’Institut National de la Statistique (INS). Elle est a comme source principale, la Déclaration
Statistique et Fiscale (DSF).
La réalisation de ce document permet non seulement d’actualiser les informations sur les
entreprises modernes, mais aussi de disposer d’une base de données indispensables à tout
exercice de planification et à l’élaboration de diverses études. Qu’il s’agisse de poser le
diagnostic de la situation économique ou d’élaborer des prévisions à court, moyen et long
terme, toute chose concourant à orienter les investissements dans un secteur d’activité, les
informations tirées des bilans des entreprises sont très utiles.
Dans un contexte de demande sans cesse croissante en information comptable et financière sur
les entreprises, la nécessité de continuer sans interruption le processus de fourniture desdites
informations en diversifiant les thématiques se présente en même temps comme un défi à
relever. L’alimentation de ce dispositif est un exercice important pour le suivi/évaluation du
DSCE. Il s’agit de mesurer les éléments tels que l’activité, la productivité, la croissance, la
rentabilité de l’exploitation, l’endettement.
L’échantillon d’étude est constitué d’entreprises extraites de la base de données des
Déclarations Statistique et Fiscale (DSF) qui compte environ 10 600 entreprises en 2013.
Le taux de couverture global se situe à plus de 80% aussi bien en termes de chiffre d’affaires,
que de valeur ajoutée et d’effectifs. La représentativité dans les branches se situe au dessus de
50% pour les trois variables.
Les ratios calculés à partir d’un tel échantillon, sont comparables d’un exercice à l’autre, ce qui
permet d’apprécier les évolutions.
L’étude comporte deux parties. La première partie porte sur l’examen de la situation
économique des entreprises à travers l’évolution du rendement économique, de la rentabilité de
l’exploitation, la productivité et le rendement apparent des facteurs, l’importance et le
renouvellement des immobilisations.
La seconde partie, est consacrée au coût et à l’importance de l’endettement, à la structure des
bilans des entreprises, notamment à la composition de l’actif et à la manière dont celui-ci est
financé par le passif. L’accent est mis sur l’analyse du fonds de roulement net et de
l’endettement.
11
Chapitre 1 : Rendement économique et rentabilité de
l’exploitation L’analyse de la performance économique des entreprises s’appuie essentiellement sur
l’évaluation du rendement économique et de la rentabilité de l’exploitation par branche. A la
mesure de la rentabilité économique des entreprises, sont associés des indicateurs
complémentaires relatifs à la rentabilité des ressources stables et à la rentabilité financière. Ces
derniers sont conditionnés non seulement par le rendement économique, mais aussi par les
charges liées à l’endettement et par la fiscalité. Dans ce chapitre, nous allons analyser le
rendement et la rentabilité des entreprises au travers de trois indicateurs : le rendement
économique, la rentabilité des ressources stables, et la rentabilité financière.
1.1 Rendement économique La mesure du rendement économique retenue ici est le ratio Excédent Brut d’Exploitation
(EBE) / Immobilisations Brutes (IB). En 2013, il se situe à 8,8% pour l’ensemble des
entreprises, observant ainsi un repli d’environ 0,8 point par rapport à 2012. Notons déjà qu’en
2011, il se situait à 10,6%. L’examen par branche laisse cependant apparaître des disparités. En
effet, certaines branches présentent un rendement économique négatif, d’autres un rendement
économique positif, de niveau faible, intermédiaire ou élevé.
Les branches à rendement économique négatif
Des charges élevées brident la performance dans quelques cas
Trois branches d’activités présentent un rendement économique négatif, contre sept en 2012.
Tableau 1: les branches à rendement économique négatif
N° Branche Intitulé de la branche Rendement économique (%)
2011 2012 2013
06 Extraction des minerais - - -11,9
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 12,7 11,9 -1,0
35 Transport et entreposage 14,9 14,3 -2,7
Source : INS/Base des données des DSF
S’agissant de la branche « Extraction des minerais » qui abrite en majorité de nouvelles
entreprises modernes, il est à noter que ces dernières sont exposées à d’importantes fluctuations
des résultats économiques qui sont tributaires du caractère fructueux ou non des explorations ;
et de la volatilité des cours des minéraux. Les évolutions constatées dans les branches
« Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a.» et « Transport et entreposage »
marquent un retournement brusque, à partir des niveaux élevés observés précédemment, situés
entre 12 et 15%.
Les branches à rendement économique faible
La branche « Raffinage du pétrole et cokéfaction » qui est une industrie lourde présente le plus faible
niveau de rendement économique
Les branches à faible rendement économique, compris entre 1 et 5%. Suivant les secteurs, on y
retrouve :
12
Dans les secteurs primaire et secondaire
Les branches « Fabrication des produits métallurgiques de base» et « fabrication des machines
et appareils électriques » avec un ratio de 2,3%, occupent le haut du pavé dans cette catégorie.
La branche « Raffinage du pétrole et cokéfaction » ferme la queue à un taux de rentabilité
économique de 1,8%.
Tableau 2: les branches à faible rendement économique en 2013
N°
Branche
Intitulé de la Branche Rendement économique (%)
2011 2012 2013
23 Fabrication des produits métallurgiques de base 6,6 0,1 2,3
24 fabrication des machines et appareils électriques 12,3 0,7 2,3
3 Sylviculture et exploitation forestière 8,1 5,9 2,2
10 Industries des oléagineux et aliments pour animaux 14,9 5,3 2,0
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 5,2 5,2 1,8
39 Activités fournies principalement aux entreprises 3,4 -20,2 3,8
42 Activités fournies à la collectivité et services personnel 9,4 2,0 3,7
43 Santé et action sociale 3,5 1,6 1,1
Source : INS/Base des données des DSF
Dans le secteur tertiaire
Les « Activités fournies principalement aux entreprises » ont un rendement économique de
3,8%, ensuite les « Activités fournies à la collectivité et services personnel » (3,7%) et enfin la
« Santé et action sociale » (1,1%).
Les branches à rendement économique intermédiaire
Les branches à rendement économique intermédiaire ont des ratios compris entre 5 et 15%.
Seize branches d’activité sur trente quatre sont dans ce groupe. Mise en perspectives sur
plusieurs années, la situation des branches d’activités à résultat intermédiaire est contrastée :
Certaines branches affichent un retournement en 2013 à partir d’un rendement négatif
en 2012, à l’instar de « Travail des grains et fabrication des produits amylacés » et
«Activités immobilières ». Les évolutions sont assez remarquables dans ces cas,
particulièrement dans la branche « Travail des grains et fabrication des produits
amylacés » où l’écart d’amplitude est supérieur à 20%.
La situation a plutôt tendance à se dégrader au fil des ans dans d’autres branches
notamment les industries de boissons et les industries du textile/confection.
13
Tableau 3: les branches à rendement économique intermédiaire en 2013
N°
Branche
Intitulé de la branche Rendement économique (%)
2011 2012 2013
08 Travail des grains et fabrication des produits amylacés 2,4 -25,41 8,49
38 Activités immobilières 0,62 -0,67 11,96
13 Industrie de boissons 16,25 13,94 8,15
15 Industries du textile et de la confection 21,25 7,07 5,40
17 Industries du bois sauf fabrication des meubles 9,94 10,26 7,54
Source : INS/Base des données des DSF
Les branches à rendement économique élevé
Avec un niveau élevé de rendement économique, les activités de commerce et de réparation de véhicules
demeurent les plus rentables
Dans l’industrie, trois branches se retrouvent avec des rendements économique élevés
(supérieur à 15%), contre quatre pour le tertiaire et aucune pour le secteur primaire. Les
branches du commerce et de la réparation des véhicules, tiennent toujours le peloton des
acticités les plus performantes.
Tableau 4: les branches à rendement économique élevé en 2013
N°
Branche Intitulé de la branche
Rendement économique (%)
2011 2012 2013
11 Fabrication de produits a base de céréales 18,9 -50,1 17,4
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres
produits alimentaires
16,2 13,0 15,5
20 Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 10,3 7,1 15,3
33 Réparation de véhicules 10,7 17,4 38,4
32 Commerce de gros et de détail 21,1 41,0 25,2
37 Activités financières et d’assurance 12,3 11,1 21,5
36 Activité d’information et de télécommunications 11,2 9,1 18,2
Source : INS/Base des données des DSF
Il convient de rappeler qu’à l’exception du cas des branches 36 et 37, les activités de commerce
et de réparation de véhicules renferment des entreprises qui en général, ont un faible niveau
d’immobilisations corporelles.
1.2 Rentabilité des ressources stables
Légère baisse de la rentabilité des ressources stables
La rentabilité des ressources stables est le ratio Excédent Brut d’Exploitation (EBE) /
Ressources stables (RS) nettes des Immobilisations financières (IF).
La rentabilité des ressources stables, toutes branches confondues, s’établit à environ 22,0% en
2013, marquant ainsi un repli de 2,5 points par rapport au taux enregistré en 2012 qui était de
24,5%. Elle se situait à 23,9% en 2011. On observe un retournement de cet indicateur pour les
branches suivantes :
14
Tableau 5: Rentabilité négative des ressources stables des branches
Source : INS/Base des données des DSF
Pour la grande majorité des branches, la rentabilité des ressources stables est positive. Les
valeurs les plus élevées sont observées dans les branches suivantes :
Tableau 6: Rentabilité positive des ressources stables des branches
N°
branche
Intitulé de la Branche Rentabilité des
ressources stables (en %)
2011 2012 2013
11 Fabrication de produits a base de céréales 43,5 -95,9 56,1 12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres
produits alimentaires 53,6 51,2 47,8
13 Industrie de boissons 43,5 37,3 26,9 19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 139,9 139,9 65,1 24 Fabrication de machines, d'appareils électriques et
matériels n.c.a 20,3 -28,6 44,6
30 Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets
4,0 - 56,0
31 Construction 65,5 66,7 29,8 32 Commerce de gros et de détail 28,6 56,5 34,1 33 Réparation de véhicules 19,1 26,9 82,0 36 Activité d’information et de télécommunications 32,2 39,3 45,3 37 Activités financières et d’assurance 36,3 23,9 50,9 39 Activités fournies principalement aux entreprises 2,8 -16,6 24,4 43 Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales
et personnelles 30,9 12,5 32,2
Source : INS/Base des données des DSF
La branche du « Raffinage de pétrole, cokéfaction et transformation d'autres produits
énergétiques » s’illustre toujours par une rentabilité des ressources stables la plus élevée.
1.3 Rentabilité financière des entreprises
Les entreprises affichent une faible capacité à rémunérer le capital engagé
La rentabilité financière établit la capacité des capitaux investis par les actionnaires (capitaux
propres) à dégager du profit. Ce ratio correspond dans la comptabilité de type anglo-saxon au
« Return On Equity » en abrégé ROE.
Alors que le rendement économique évalue les performances de l’entreprise en termes
économiques, la rentabilité financière détermine plutôt l’aptitude de l’entreprise à rémunérer le
capital engagé. Elle est généralement scrutée par les actionnaires et associés, les analystes
financiers et les investisseurs.
N° branche Intitulé de la branche Rentabilité des ressources
stables (en %)
2011 2012 2013
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 36,4 37,8 -1,85
35 Transport et entreposage 40,3 45,2 -7,49
15
Le ratio ‘’Résultat Net / Capitaux propres’’ évalue la rentabilité financière. Il a cependant
l’inconvénient de ne pas permettre les comparaisons internationales puisqu’il n’est pas neutre
par rapport au régime fiscal.
La rentabilité financière toutes branches confondues qui se situait à un pic historiquement élevé
en 2012, soit 17,4% après 15,7% en 2011, s’est effondrée en 2013 à 4,6%. Les niveaux
s’échelonnaient entre 14 et 16% sur la période 2006 – 2008.
En 2013, une branche sur trois présente une rentabilité financière négative contre une branche
sur cinq en 2012. Les évolutions les plus significatives de cet indicateur sont répertoriées dans
le tableau 7 ci-dessous.
Tableau 7: Branches à rentabilité financière élevée.
N°
branche
Intitulé de la Branche Rentabilité Financière (en
%)
2011 2012 2013
33 Réparation de véhicules 8,9 9,4 34,5
37 Activités financières et d’assurance 4,9 13,2 15,4
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 7,6 8,1 14,4
36 Activité d’information et de télécommunications 16,9 19,3 14,2
31 Construction 31,9 7,6 13,4
Source : INS/Base des données des DSF
La branche « réparation de véhicules » apparaît être la plus rentable en 2013 sur le plan
financier. Elle affiche une rentabilité financière de 34,5%, suivie de loin par les « Activités
financières » (15,4%) ; la « Fabrication des meubles » (14,4%), les « Télécommunications, et
activités d’information » (14 ,2%) et enfin la « Construction »’ (13,4%).
Vingt-cinq branches présentent une rentabilité financière positive et comprise entre 1,3% et
9,3%.
Tableau 8: Branches à rentabilité financière positive en 2013
N°
branche Intitulé de la Branche
Rentabilité
financière (en %)
38 Activités immobilières 9,3
35 Transport et entreposage 8,4
30 Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de
déchets
8,1
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 7,4
6 Extraction des minerais 7,3
39 Activités fournies principalement aux entreprises 7,3
32 Commerce de gros et de détail 6,8
5 Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits
énergétiques
6,5
9 Industrie du cacao, du café, du the et du sucre 6,3
21 Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et
en matières plastiques
5,6
13 Industrie de boissons 5,5
1 Agriculture 4,7
16
N°
branche Intitulé de la Branche
Rentabilité
financière (en %)
43 Autres activités fournies a la collectivité, activités sociales et
personnelles
4,4
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionne 3,7
41 Activités éducatives 3,3
17 Industries du bois sauf fabrication des meubles 2,2
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits
alimentaires
1,6
11 Fabrication de produits a base de céréales 1,3
15 Industries du textile et de la confection 1,3
Source : INS/Base des données des DSF
17
Chapitre 2 : La productivité des entreprises
Dans l’analyse de l’évolution de la situation économique des entreprises, la productivité est une
des caractéristiques informatives essentielles. Il s’agira au sein de cette section d’examiner, au
regard de l’information disponible, la productivité du travail et la productivité du capital.
La productivité est le ratio production en volume sur le volume des facteurs. C’est une mesure
de l’efficience de l’utilisation des facteurs (capital et travail) pour un niveau donné d’output.
La productivité du travail est le ratio entre la production en volume et le volume du travail
utilisé dans le processus de production. Le volume de travail est généralement exprimé en
heures ouvrées. Dans le cadre de cette étude, le facteur travail est approché par les effectifs
permanents employés.
La productivité du capital d’une entreprise constitue à côté d’autres indicateurs, une mesure de
la performance. Celle-ci peut être approchée par le ratio : Valeur Ajoutée / Immobilisations
Brutes’.
2.1 Productivité du capital
Un ratio de la productivité du capital stable depuis 2011
La productivité du capital (Valeur Ajoutée / Immobilisations Brutes) varie peu d’une année à
l’autre et présente des valeurs comprises entre 17 et 19% sur plus de 10 ans.
Avec une valeur qui ressort à 17,1% en 2013, la productivité du capital semble se stabiliser
autour de 17% depuis 2011, contre 18 à 19% entre 2006 et 2008.
Les branches à productivité du capital les plus élevées sont les suivantes :
Tableau 9: Branches à productivité du capital élevée en 2013
Code BRANCHE Valeur ajoutée/
Immobilisation brute (%)
43 Autres activités fournies a la collectivité, activités sociales et
personnelles
86,6
33 Réparation de véhicules 64,3
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 41,4
32 Commerce de gros et de détail, réparation de véhicules 39,1
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits
alimentaires
30,2
37 Activités financières et d’assurance 30,1
11 Fabrication de produits a base de céréales 28,3
Source : INS/Base des données des DSF
Il s’agit dans l’ensemble des entreprises qui, dans le contexte de l’économie nationale, exigent
relativement peu de capital au démarrage: ‘’Réparation des véhicules’’, ‘’Activités fournies à la
collectivité » « Commerce de gros et détail », etc.
18
Les valeurs de la productivité du capital (encore appelée efficacité économique apparente), sont
fortement différenciées selon les branches d’activités, qu’elles permettent d’hiérarchiser des plus
‘’labour intensive’’ aux plus ‘’capital intensive’’.
Les « industries » les plus lourdes se situent selon l’ordre décroissant au bas de l’échelle comme
l’indique le tableau 10 ci-après.
Tableau 10: Branches à productivité du capital faible en 2013
Code Intitulé des branches Productivité du capital (en
%)
10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 9,86
42 Activité pour la sante humaine et action sociale 9,35
38 Activités immobilières 9,13
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air
conditionne
9,10
23 Fabrication des produits métallurgiques de base et
d'ouvrages en métaux
7,27
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 4,22
Source : INS/Base des données des DSF
2.2 Productivité du travail
Un ratio de la productivité du travail stable par rapport à 2012
La productivité apparente du travail s’est stabilisée au niveau enregistré un an plus tôt à
environ 10 Millions de F CFA par tête. Une pointe de 11,4 Millions avait même été relevée en
2011. Alors que le rendement apparent du travail (VA/Frais de Personnel), accuse un léger
repli, à 2,3 contre 2,5 en 2012.
Les résultats des branches sont contrastés. Les valeurs des productivités du travail les plus
élevées ont été obtenues dans les branches consignées dans le tableau 11.
Les branches des « Télécommunications », celles des « activités financières » et d’ « extraction
des hydrocarbures » présentent cette année les niveaux les plus élevés de productivité du
travail.
En considérant le rendement apparent du travail (VA/Frais de Personnel), la branche
« Télécommunications » conserve le premier rang des branches les plus performantes, mais
suivie cette fois par les « activités immobilières » qui ces dernières années, bénéficient
d’investissements publics soutenus dans les logements sociaux. .
19
Tableau 11: Branches à productivité du travail élevée en 2013
Code Intitulé des Branches Valeur
ajoutée/effectif(Millions
de F CFA)
Valeur
ajoutée/Charges
de personnel
36 Activité d’information et de télécommunications 69,2 5,2
5 Extraction des produits des hydrocarbures et
d’autres produits énergétiques
48,3 2,5
37 Activités financières et d’assurance 36,0 3,5
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 32,7 2,1
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 26,2 1,7
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et
d'air conditionné
24,4 2,4
9 Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 20,2 2,4
13 Industrie de boissons 15,1 2,2
8 Travail des grains et fabrication des produits
amylacés
13,4 3,2
38 Activités immobilières 13,2 4,8
32 Commerce de gros et de détail, réparation de
véhicules
11,6 2,8
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres
produits alimentaires
11,6 2,1
23 Fabrication des produits métallurgiques de base et
d'ouvrages en métaux
11,3 1,4
35 Transport et entreposage 10,8 1,9
Source : INS/Base des données des DSF
20
Chapitre 3 : Analyse des immobilisations Le stock de capital fixe (ou Immobilisations Brutes) est généralement valorisé dans les états
comptables des entreprises à leurs coûts historiques. Une réévaluation peut être pratiquée pour
tenir compte de l’évolution des prix.
Le niveau des immobilisations brutes(IB) rapportées aux effectifs employés est un indicateur de
l’intensité capitalistique de l’unité de production. Son évolution renseigne sur le rythme de
substitution du capital au travail.
Consolidation de la tendance baissière de l’intensité capitalistique
En 2013, l’intensité capitalistique (IB/Effectifs) de l’ensemble des entreprises modernes de
l’économie nationale est de 56,6 millions de FCFA par tête, soit un recul de 5% par rapport à
2012, année où elle a également accusé une baisse après la pointe de 2011 : 66,4 millions. Par
rapport aux cinq années antérieures, on retrouve ainsi une valeur d’intensité capitalistique
comparable aux valeurs historiques qui à l’époque, évoluaient dans un couloir assez étroit : 50 à
55 millions FCFA.
Cette baisse consécutive de l’intensité capitalistique sur les deux années sous revues signifie un
renouvellement de la main d’œuvre plus rapide que l’évolution du stock de capital.
L’évolution par branche présente des disparités. Les branches dont l’intensité capitalistique est
supérieure à la moyenne sont les suivantes :
Tableau 12: Branches à intensité capitalistique supérieure à la moyenne en 2013
N° Branche Libellé de la branche IB/Effectifs
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 622,0
5 Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques
412,9
36 Activité d’information et de télécommunications 306,8
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionné 268,6
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 200,9
23 Fabrication des produits métallurgiques de base et d'ouvrages en métaux
156,1
38 Activités immobilières 144,3
37 Activités financières et d’assurance 119,4
8 Travail des grains et fabrication des produits amylacés 108,3
13 industrie de boissons 102,9
9 Industrie du cacao, du café, du the et du sucre 91,1
35 Transport et entreposage 74,6
6 Extraction des minerais 71,8
34 Hébergement et restauration 58,8
Source : INS/Base des données des DSF
Les branches qui présentent un niveau élevé de capital rapporté aux effectifs employés sont
celles du « raffinage du pétrole et cokéfaction », suivie de l’« extraction des produits des
hydrocarbures et d’autres produits énergétiques», enfin de la branche « activité d’information et
de télécommunications ».
Sur les années récentes, la branche « production et de la distribution d’électricité » a enregistré
d’importants investissements déployés selon 2 axes : - les investissements de remise à niveau :
21
centrale à fuel lourd de Limbé, Centrale à gaz de Kribi ainsi que ceux relevant des projets
structurant essentiellement constitués de barrages dont les travaux sont encore en cours – et le
programme thermique d’urgence destiné à doter les petites localités en équipements électriques.
Dans la branche « activité d’information et de télécommunications », d’importants
investissements ont été réalisés sur les années récentes à la faveur de la dynamique
concurrentielle qui y règne.
A contrario, dans le contexte de l’économie nationale, les branches à faible intensité
capitalistiques sont celles des « autres activités fournies a la collectivité, activités sociales et
personnelles », de la « réparation des véhicules », des « activités éducatives », puis de la
« fabrication des meubles ».
Tableau 13: Branches à faible intensité capitaliste en 2013
N° Branche Libellé de la branche IB/Effectifs
43 Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles
5,3
33 Réparation de véhicules 10,1 41 Activités éducatives 11,8 27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 14,6 11 Fabrication de produits a base de céréales 14,9 17 Industries du bois sauf fabrication des meubles 17,6 30 Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de
déchets 19,3
1 Agriculture 20,0 39 Activités fournies principalement aux entreprises 20,5 10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 20,7
Source : INS/Base des données des DSF
22
Chapitre 4 : Jeunesse et renouvellement des immobilisations Le renouvellement du capital productif est un enjeu majeur de la pérennité du système
productif. L’obsolescence, l’usure ou la fragilité des équipements de production sont
généralement à l’origine des pertes de compétitivité et parfois de démantèlements de pans
entiers de secteurs économiques laissés à la dérive : cas de la sidérurgie à une époque récente en
Europe.
L’indicateur de mesure du degré de vieillissement des équipements productifs est le ratio :
« Amortissements Cumulés(ACM)/Immobilisations Brutes(IB) ». Plus il est élevé, plus le
capital productif est ancien.
Persistance du vieillissement des immobilisations des entreprises
Dans l’ensemble, le rythme de renouvellement du parc des équipements productifs reste ralenti,
l’indice de vieillissement continu d’augmenter, passant de 54,9% en 2012 à 55,2% en 2013.
Les équipements productifs sont jeunes par rapport à la moyenne nationale dans les branches
suivantes :
Tableau 14: Taux de vieillissement des immobilisations inférieur à la moyenne des branches
N° branche Libellé de la Branche
Amortissement
cumulé/Immobilisation brute(%)
2011 2012 2013
38 Activités immobilières 38,4 0,2 33,9
31 Construction 40,3 35,8 35,8
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits alimentaires
31,0 24,3 41,1
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 65,5 27,7 42,2
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionne
16,5 4,2 48,8
32 Commerce de gros et de détail, réparation de véhicules 14,6 15,6 49,9
37 Activités financières et d’assurance 14,1 13,1 52,7
8 Travail des grains et fabrication des produits amylacés 11,3 17,6 53,2
36 Activité d’information et de télécommunications 42,0 16,2 53,5
10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 6,1 10,0 53,9
5 Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques
25,8 19,2 54,6
Source : INS/Base des données des DSF
Les « Activité immobilières », la « Construction », les « industries du lait et légumes » ainsi
que le « Raffinage du pétrole et cokéfaction » » ont les meilleurs taux de renouvellement des
outils de production.
23
A contrario, les branches disposant des équipements les plus vétustes sont l’ « Agriculture »
avec un taux de vieillissement de 89,7% ; la « Fabrication des meubles » (84,5%), les « activités
fournies principalement aux entreprises » (79,6%), les « industries du textile et de la
confection » (78,1%) pour ne citer que ces cas…
Tableau 15: Taux de vieillissement des immobilisations supérieur à la moyenne des branches
N° Libellé de la Branche Amortissement
cumulée/Immobilisation brute(%)
1 Agriculture 89,7
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 84,5
39 activités fournies principalement aux entreprises 79,6
15 Industries du textile et de la confection 78,1
42 Activité pour la sante humaine et action sociale 78,0
18 Fabrication de papier, carton et d'articles en papier
ou en carton; imprimerie et reproduction
69,6
17 Industries du bois sauf fabrication des meubles 69,0
23 Fabrication des produits métallurgiques de base et
d'ouvrages en métaux
67,2
Source : INS/Base des données des DSF
La branche « fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et
reproduction », particulièrement frappée par la contrebande et la contrefaçon, enregistre au fil
des années une sous-utilisation prononcée des équipements installés. Cette situation conduit au
démantèlement des unités de production, à l’instar de la société Moonga Sogedi.
24
Chapitre 5 : Coût et importance de l’endettement
Divers indicateurs d’évaluation du caractère supportable ou non de la dette, se proposent
d’établir et parfois de prédire, les risques liés au surendettement ou simplement à la mauvaise
structure de celle-ci.
La mesure du niveau d’endettement de l’entreprise est généralement approchée par le
coefficient d’endettement: « Endettement Total / Capitaux Propres ».
Sa valeur indique le nombre d’années nécessaires au remboursement de la dette. Ainsi, une
valeur faible (entre 0 et 1) est révélatrice d’une bonne sécurité financière de l’entreprise, tandis
qu’une valeur élevée est signe d’un surendettement de l’entreprise, qui peut être néfaste si les
perspectives de résultats se révèlent peu satisfaisants.
Une stabilité du coefficient d’endettement en 2013
La dette totale rapportée aux capitaux propres s’est stabilisée en 2013 au niveau enregistré
l’année antérieure à 3,8 au terme d’une évolution régulièrement croissante d’environ un point
d’une année à l’autre.
Les branches relativement peu endettées sont celles des « Activités immobilières », d’
« Extraction d’hydrocarbures », de « ’Production de caoutchouc et fabrication d’articles en
caoutchouc et en matières plastiques » et des « Activités éducatives ».
Tableau 16: Branches à faible niveau d’endettement en 2013
N° Branche Libellé de la branche Endettement
total/capitaux
propres
5 Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits
énergétiques
0,1
41 Activités éducatives 0,2
21 Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et
en matières plastiques
0,5
10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 0,7
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 0,8
1 Agriculture 0,9
42 Activité pour la sante humaine et action sociale 1,0
Source : INS/Base des données des DSF
Les branches les plus endettées quant à elles sont celles des « Activités financières », de la
« Fabrication de machines et d’appareils électriques », la « Fabrication de meubles » et la
« Construction ».
25
Tableau 17: Branches à niveau d’endettement élevé en 2013
N° Branche Libellé de la branche Endettement total/capitaux propres
37 Activités financières et d’assurance 13,5
24 Fabrication de machines, d'appareils
électriques et matériels n.c.a
10,3
27 Fabrication de meubles ; activités de
fabrication n.c.a.
9,9
31 Construction 9,6
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 9,3
39 Activités fournies principalement aux
entreprises
7,2
30 Production et distribution d’eau,
assainissement et traitement de déchets
7,1
Source : INS/Base des données des DSF
Dans la « Construction », la saisonnalité des travaux conduit de manière compréhensible à
d’importants engagements financiers. Pour les « Activités financières », l’endettement est
constitutif de leur mode de fonctionnement.
27
Chapitre 6 : Le poids des immobilisations et de l’actif
circulant
Ce chapitre présente le poids des immobilisations et de l’actif circulant dans le total du bilan des
entreprises par branche d’activité. Il compare la structure de l’actif de 2013 par rapport à celle
de 2012 et donne l’organisation de la structure de l’actif du bilan par branche d’activité.
La structure financière d’une entreprise dépend de ses contraintes technico-économiques de
production mais également des choix effectués en matière d’investissement et d’endettement.
Globalement le bilan d’une unité de production, présente une configuration spécifique laquelle
se traduit par des différences caractéristiques de poids, tant du côté des rubriques d’actif que du
passif.
6.1 Structure globale de l’actif
Une structure de l’actif légèrement modifiée par rapport à l’année précédente
En 2013, l’actif du bilan pour l’ensemble des entreprises modernes de l’économie nationale se
caractérise par un poids plus important de l’actif circulant. C’est la seule rubrique qui enregistre
une hausse en 2013 de 5 points de pourcentage au détriment des autres rubriques.
Les stratégies d’investissement opérées en 2013, se traduisent en effet par une allocation des
avoirs plus favorables aux biens fongibles que sont notamment les stocks pour faire tourner le
cycle d’exploitation de l’entreprise et rentabiliser les immobilisations existantes, qu’aux actifs
durables qui permettent de renforcer l’appareil de production.
Tableau 18: Structure des rubriques de l’actif (en %) en 2012 et 2013
Structure de l’actif 2012 2013
Immobilisations non Financières 30,6 28,2
Immobilisations Financières 6,8 5,7
Actif Circulant 46,1 51,2
Trésorerie Actif 16,5 14,9
Ensemble 100,0 100,0
Source : INS/Base des données des DSF
6.2 Organisation de la structure du bilan de l’actif par branche
d’activité La structure de l’actif du bilan des différentes branches de l’économie peut être organisée selon
3 grands groupes caractéristiques : les branches présentant un quasi équilibre entre les
immobilisations et l’actif circulant ; celles présentant les immobilisations avec un poids plus
important ; et enfin les branches pour lesquelles l’actif circulant est prépondérant.
28
Branches quasiment équilibrées en termes d’immobilisations et d’actifs circulants
Les immobilisations (financières et non financières) et les autres rubriques du bilan s’équilibrent
pratiquement dans cinq branches. Il s’agit pour la plupart, des branches à cycle de production
court.
Tableau 19: Branches quasiment équilibrées en termes d’immobilisations et d’actifs circulants (%)
N°
Branche
Libellé de la branche IMMO AC
13 Industries de boisson 46,83 45,2
21 Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et
en matières plastiques
49,84 42,6
30 Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de
déchets
49,99 47,5
31 Construction 45,86 45,3
39 Activités fournies principalement aux entreprises 49,27 43,4
Source : INS/Base des données des DSF
Branches à immobilisations prépondérantes
Les immobilisations sont plus importantes et représentent plus de 50% de l’actif dans 12
branches d’activités. Parmi ces branches, sept relèvent des services et trois des industries
alimentaires.
Tableau 20: Branches à immobilisations prépondérantes(%)
Code Libellé IMMO AC
10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 79,3 19,5
38 Activités immobilières 73,8 18,9
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionné 71,5 19,9
42 Activité pour la sante humaine et action sociale 67,7 28,1
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 65,4 29,9
41 Activités éducatives 63,6 15,8
34 Hébergement et restauration 62,7 25,5
36 Activité d’information et de télécommunications 56,5 20,1
35 Transport et entreposage 55,6 39,0
8 Travail des grains et fabrication des produits amylacés 52,4 44,2
43 Autres activités fournies a la collectivité, activités sociales et
personnelles
52,0 28,5
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits
alimentaires
51,9 40,9
Source : INS/Base des données des DSF
Branches à actif circulant prépondérant
Cette catégorie regroupe pour la plupart les branches à faible intensité capitalistique.
Quinze branches d’activité présentent un poids de l’Actif Circulant prépondérant. Dans ce
groupe, la gestion de l’exploitation requiert une part importante des ressources de l’entreprise.
Il s’agit de productions à cycles court à l’exemple du « Commerce » et dans le contexte
29
national, des activités financières et d’assurances, ou d’unités à faible intensité de capital du
tertiaire ou encore des branches pour lesquelles la gestion du stock de matières premières
occupe une grande place notamment les branche liées au secteur primaire.
Tableau 21: Déséquilibre des branches à actif circulant important (%)
N° Branche Libellé de la branche IMMO AC
32 Commerce de gros et de détail 16,2 78,5
1 Agriculture 23,0 76,4
24 Fabrication de machines, d'appareils électriques
et matériels n.c.a
28,1 71,8
15 Industries du textile et de la confection 28,3 70,7
17 Industries du bois sauf fabrication des meubles 28,7 70,0
20 Fabrication de produits chimiques et
pharmaceutiques
20,7 66,0
18 Fabrication de papier, carton et d'articles en
papier ou en carton; imprimerie et reproduction
33,6 64,5
6 Extraction des minerais 35,2 62,7
37 Activités financières et d’assurance 11,5 61,4
3 Sylviculture et exploitation forestière 36,5 59,9
9 Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 38,1 58,4
23 Fabrication des produits métallurgiques de base
et d'ouvrages en métaux
42,5 56,9
33 Réparation de véhicules 22,4 56,2
11 Fabrication de produits à base de céréales 35,6 55,9
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 44,4 51,7
Source : INS/Base des données des DSF
Sur les 2 dernières années sous revue, les immobilisations financières perdent en importance,
leurs poids se situent à 5,7% en 2013 contre 6,8% du total bilan en 2012 et 7,0% en 2011. Elles
retrouvent donc les niveaux réalisés entre 2006 et 2008.
30
Chapitre 7 : Le passif et le financement de l’actif et du fonds
de roulement
Dans l’approche fonctionnelle de l’équilibre financier, le bilan d’une unité de production est
représenté sous forme de stocks de ressources classées par ordre croissant d’exigibilité et de
stocks d’emplois rangés selon le degré de liquidité croissant.
L’allocation des ressources des postes du passif au financement des rubriques d’actif devrait
obéir à la règle de bonne gestion qui voudrait que, les emplois stables soient financés par des
ressources elles-mêmes stables et que le surplus des ressources de long terme finance l’activité
cyclique.
Cependant une entreprise peut de manière transitoire, financer des emplois stables par des
ressources à court terme, s’exposant alors à une forte dépendance des crédits-fournisseurs et
avances bancaires.
7.1 Analyse globale du fonds de roulement
Une baisse continue de la contribution du fonds de roulement au financement de l’actif
Le Fonds de roulement (Ressources stables - Actif immobilisé) qui s’inscrit dans une baisse
continue depuis 2008, enregistre en 2013 pour l’ensemble des entreprises de l’économie, une
contribution négative de -1,4% au financement de l’actif circulant, contre 6,9% en 2012 et 8,2%
en 2011.
Lorsque des Résultats Nets négatifs s’échelonnent sur plusieurs années, il arrive que leurs
montants cumulés réduisent sensiblement le niveau des ressources stables des entreprises,
induisant ainsi dans le ratio FDR/Actif Circulant des valeurs négatives. La situation où
l’entreprise réalise d’importantes immobilisations en recourant aux ressources de court terme
est également un autre fait générateur.
Parallèlement à cette dégradation globale de la structure de financement, les bilans indiquent
une nette diminution du poids des ressources stables qui ressortent à 33,6% du total bilan,
contre 40,8% en 2012 et 43,1% en 2011.
Le tassement des capitaux permanents dans le bilan se traduit de manière mécanique par le
renforcement des ressources circulantes.
7.2 Analyse du fonds de roulement par rapport à l’actif circulant
Un ratio fonds de roulement sur actif circulant négatif pour la majorité des branches
Le nombre de branches présentant un ratio FDR/Actif Circulant négatif est en nette
augmentation en 2013, soit dix sept contre treize en 2012. Il s’agit des branches suivantes :
31
Tableau 22: Branches présentant un ratio (FDR/Actif Circulant) négatif en 2013 (%)
N°
Branche
Libellé de la branche 2012 2013
38 Activités immobilières 5,3 -146,3
34 Hébergement et restauration 14,1 -70,2 39 Activités fournies principalement aux entreprises -2,4 -63,9
42 Activité pour la sante humaine et action sociale 119,1 -58,0
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits alimentaires
-49,6 -56,4
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction -41,0 -48,5 10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux -1,6 -29,8
13 Industrie de boissons 3,3 -27,5
31 Construction -16,8 -27,3 24 Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a 26,7 -27,3
23 Fabrication des produits métallurgiques de base et d'ouvrages en métaux
-4,6 -23,9
43 Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles
-2,4 -22,9
30 Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets
38,5 -15,5
11 Fabrication de produits à base de céréales 10,5 -12,3 35 Transport et entreposage 47,5 -10,2 3 Sylviculture et exploitation forestière -4,1 -8,4 36 Activité d’information et de télécommunications -34,1 -3,7
Source : INS/Base des données des DSF
Dans certaines branches, la situation s’est détériorée, le ratio passant des valeurs positives à des
valeurs négatives ou enregistrant des valeurs davantage négatives. Elle correspond aux cas
dans lesquels les investissements excèdent les ressources stables, autrement dit, une fraction
des investissements a été réalisée sur ressources de court terme, rendant ainsi les entreprises
vulnérables aux aléas conjoncturels.
La baisse est notable dans les branches des « activités immobilières » et des « activités pour la
santé humaine », branches dans lesquelles le ratio passe de 5,8% à -146% et de 119% à -58%
respectivement.
Un ratio fonds de roulement sur actif circulant en nette amélioration pour certaines branches d’activités
Pour dix sept branches sur trente quatre, le ratio FDR/Actif Circulant est positif. Il est à
relever que par rapport à 2012, il s’agit dans la plupart des cas de maintien ou de retournement,
passant de négatif à des niveaux confortables. Dans cette situation, les capitaux permanents
sont relativement élevés et l’autonomie financière des entreprises se trouve renforcée. Celles-ci
disposent alors d’une large marge financière leur permettant de faire face aux risques
asymétriques des actifs et des dettes.
32
Tableau 23: Branches présentant un ratio (FDR/Actif Circulant) positif en 2013 (%)
N°
Branche
Libellé de la branche 2012 2013
5 Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres
produits énergétiques
-7,6 553,0
41 Activités éducatives - 123,1
8 Travail des grains et fabrication des produits amylacés -22,6 80,1
1 Agriculture -17,3 63,8
21 Production de caoutchouc et fabrication d'articles en
caoutchouc et en matières plastiques
84,5 58,5
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques -13,8 30,2
9 Industrie du cacao, du café, du the et du sucre 13,2 25,1
18 Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en
carton; imprimerie et reproduction
26,0 24,9
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air
conditionne
38,5 22,1
20 Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 4,3 20,2
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 17,4 19,8
6 Extraction des minerais - 18,4
15 Industries du textile et de la confection 15,4 10,3
32 Commerce de gros et de détail, réparation de véhicules 19,3 10,0
33 Réparation de véhicules 12,8 9,7
17 Industries du bois sauf fabrication des meubles -2,5 8,2
37 Activités financières et d’assurance 12,8 4,1
Source : INS/Base des données des DSF
STRUCTURE DES BILANS
LÉGENDE
Trésorie - Actif
Actif circulant
Immobilisations financières
Iimmobilisations non
financières
Trésorerie - Passif
Passif circulant
Dettes financières
Capitaux propres
ACTIF PASSIF
33
STRUCTURE DES BILANS en 2012 et 2013
49.2%
3.4%
2.8%
40.5%
47.1%
49.7%
0.9%6.5%
22.11%
48.10%0.86%
17.96%76.4%
23.70%
0.62%10.24
%
55.4%
38.7%
5.4%
18.5%
37.9%
29.9%
1.4%
13.0%
55.4%
38.7%
5.4%
18.5%
37.9%
29.9%
1.4%
13.0%
01- AGRICULTURE
2012 2013
02-ÉLEVAGE ET CHASSE
2012 2013
03-SYLVICULTURE ET
EXPLOITATION FORESTIERE
2012 2013
5-EXTRACTION DES PRODUITS DES HYDROCARBURES ET D’AUTRES PRODUITS ENERGETIQUES
2012 2013
06-EXTRACTION DES MINERAIS
2012 2013 2012 2013
08-TRAVAIL DES GRAINS ET FABRICATION DES
PRODUITS AMYLACES
DUITS AMYLACES
34
09-INDUSTRIE DU CACAO, DU CAFE,
DU THE ET DU SUCRE
2012 2013 2012 2013
10-INDUSTRIE DES OLEAGINEUX
ET D'ALIMENTS POUR ANIMAUX
11-FABRICATION DE PRODUITS A BASE DE
CEREALES
2012 2013 2012 2013
12-INDUSTRIE DU LAIT, DES FRUITS ET LEGUMES ET DES AUTRES PRODUITS ALIMENTAIRES
13-INDUSTRIE DE BOISSONS
2012 2013 2012 2013
15-INDUSTRIES DU TEXTILE ET DE LA
CONFECTION
35
17-INDUSTRIES DU BOIS SAUF FABRICATION DES MEUBLES
2012 2013 2012 2013
18-FABRICATION DE PAPIER, CARTON ET
D'ARTICLES EN PAPIER OU EN CARTON;
IMPRIMERIE ET REPRODUCTION
20-FABRICATION DE PRODUITS CHIMIQUES ET PHARMACEUTIQUES
2012 2013 2012 2013
19-RAFFINAGE DU PETROLE ET
COKEFACTION
22-FABRICATION DE PRODUITS
MINERAUX NON METALLIQUES
2012 2013 2012 2013
21-PRODUCTION DE CAOUTCHOUC ET
FABRICATION D'ARTICLES EN
CAOUTCHOUC ET EN MATIERES
PLASTIQUES
36
24-FABRICATION DE MACHINES,
D'APPAREILS ELECTRIQUES ET
MATERIELS N.C.A
2012 2013 2012 2013
23-FABRICATION DES PRODUITS
METALLURGIQUES DE BASE ET D'OUVRAGES EN
METAUX
27-FABRICATION DE MEUBLES ;
ACTIVITES DE FABRICATION N.C.A
MATERIELS N.C.A
2012 2013 2012 2013
26-FABRICATION MATERIELS DE
TRANSPORTS
2012 2013 2012 2013
29-PRODUCTION ET DISTRIBUTION D'ELECTRICITE, DE GAZ ET D'AIR
CONDITIONNE
30-PRODUCTION ET
DISTRIBUTION D’EAU,
ASSAINISSEMENT ET
TRAITEMENT DE DECHETS
37
2012 2013 2012 2013
31-CONSTRUCTION 32-COMMERCE DE GROS ET DE DETAIL
2012 2013 2012 2013
34-HEBERGEMENT ET RESTAURATION
33-REPARATION DE VEHICULES
2012 2013 2012 2013
36-ACTIVITE D’INFORMATION ET DE
TELECOMMUNICATIONS
35-TRANSPORT ET ENTREPOSAGE
38
2012 2013 2012 2013
38-ACTIVITES IMMOBILIERES
37-ACTIVITES FINANCIERES ET
D’ASSURANCE
2012 2013 2012 2013
41-ACTIVITES EDUCATIVES
39-ACTIVITES FOURNIES PRINCIPALEMENT
AUX ENTREPRISES
2012 2013 2012 2013
43-AUTRES ACTIVITES FOURNIES
A LA COLLECTIVITE, ACTIVITES
SOCIALES ET PERSONNELLES
42-ACTIVITE POUR LA SANTE HUMAINE ET ACTION SOCIALE
40
Chapitre 8 : L’endettement dans la structure des bilans
La structure financière d’une branche d’activité économique est spécifique et fonction de ses
conditions technico-économiques de production.
Le recours aux emprunts à longue maturité est généralement lié à la nature du cycle de
production. Les entreprises commerciales qui ont par exemple une rotation des actifs circulants
plus rapide que les dettes à court terme peuvent se permettre de s’engager peu à long terme.
Un repli du poids des dettes financières des entreprises
En 2013, les dettes à moyen et long terme ou dettes financières, s’affichent en proportion du
total bilan à 14,5% pour l’ensemble des entreprises modernes de l’économie, soit un repli de 3
points de pourcentage par rapport au niveau enregistré en 2012.
Les dettes à court terme oscillent autour de 50% du total du bilan depuis près de 10 ans et
pourraient apparaître comme un trait caractéristique du comportement des entreprises sur les
années récentes. Pour l’exercice 2013, elles ressortent à 66,4%, contre 61,4% en 2012. Il s’agit
essentiellement des crédits fournisseurs, des découverts bancaires et des facilités de caisse.
Les entreprises ont bénéficié d’un environnement de crédits caractérisé depuis 2011, par un
certain assouplissement des critères d’attribution des crédits à court terme, tandis que pour les
crédits à long terme ces critères se sont durcis.
Les entreprises enregistrent un recul de leurs dettes financières. En effet le ratio dettes
financières qui s’est établi à 17,5% en 2012 a légèrement fléchi en 2013 pour se situer à 14,5%.
8.1 Branches à niveau d’endettement élevé Dans le détail, les branches « travail des grains et fabrication des produits amylacés » et
«production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionne » sont celles à niveau de
dette à moyen et long terme élevée. La première branche citée enregistre une augmentation de
30 points de pourcentage tandis que la seconde voit son niveau d’endettement fléchir de 5
points par rapport à 2012.
Tableau 24: Branches à niveau de dettes financières élevées en 2013 (%)
N° Libellé de la Branche Dettes financières/total passif (%)
2012 2013
8 Travail des grains et fabrication des produits amylacés 16,8 46,6
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionné 51,5 45,4
35 Transport et entreposage 27,5 31,7
34 Hébergement et restauration 13,9 27,4
Source : INS/Base des données des DSF
Les entreprises de ces branches ont réalisé d’importants investissements sur les dernières
années et qui ont nécessité un recours aux emprunts bancaires.
8.2 Branches à niveau d’endettement plancher En revanche, les branches qui présentent le niveau d’endettement plancher sont les suivantes :
41
Tableau 25: Branches à niveau de dettes financières faibles en 2013 (%)
N° Libellé de la Branche Dettes
financières/total
passif (en %)
2012 2013
5 Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 20,7 0,1
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 15,0 0,3
24 Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a 47,8 1,4
42 Activité pour la sante humaine et action sociale 5,2 2,7
41 Activités éducatives 3,3
32 Commerce de gros et de détail 5,5 5,7
15 Industries du textile et de la confection 9,6 6,0
13 Industrie de boissons 11,5 6,2
23 Fabrication des produits métallurgiques de base et d'ouvrages en métaux 14,7 7,3
37 Activités financières et d’assurance 15,5 7,9
Source : INS/Base des données des DSF
De par la nature de leurs activités, les branches « Commerce de gros et de détail » et « activité
pour la santé humaine et action sociale » ont de manière logique eu moins recours aux dettes
financières
8.3 Dettes à court terme Il est présenté dans cette partie le niveau d’endettement de court terme par branche d’activité
en mettant en relief les branches à fort niveau et celles ayant un faible niveau.
Dette à court terme élevée
En 2013, les engagements à court terme sont de loin les plus importants dans la branche
« fabrication de machines, d’appareils électriques et matériels n.c.a », suivie de la branche
« fabrication de meubles ; activité de fabrication n.c.a. » et dans la branche « activités
financières et d’assurance », qui sont en contrepartie peu endettées sur le long terme.
Tableau 26: Branches à niveau d’endettement de court terme élevé (%) N° Libellé de la Branche Dette à court
terme/total
bilan
Dont dette du passif
24 Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a
90,5 81,5
27 Fabrication de meubles ; activités de fabrication n.c.a. 90,5 90,5
37 Activités financières et d’assurance 85,6 79,3
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 80,6 62,8
39 Activités fournies principalement aux entreprises 77,1 74,6
32 Commerce de gros et de détail, réparation de véhicules 76,0 54,9
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits alimentaires
71,1 56,0
11 Fabrication de produits à base de céréales 70,3 53,8
20 Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 69,9 44,2
31 Construction 68,4 64,1
Source : INS/Base des données des DSF
42
Dette à court terme de faible niveau
A contrario, certaines branches présentent un faible niveau d’endettement dans le court terme.
C’est le cas en 2013 des entreprises suivantes :
Tableau 27: Branches à faible niveau d’endettement de court terme (%)
N° Libellé de la Branche Dette court
terme/total bilan
5 Extraction des produits des hydrocarbures et d’autres produits énergétiques
6,7
41 Activités éducatives 16,7
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionne 22,2
21 Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières plastiques
25,2
10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 26,7
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 27,4
1 Agriculture 33,9
34 Hébergement et restauration 38,9
8 Travail des grains et fabrication des produits amylacés 39,3
Source : INS/Base des données des DSF
8.4 Dettes à moyen et long terme Le ratio d’Endettement à terme (Dettes à long et moyen terme / Capitaux propres) constitue
avec le ratio d’endettement global, l’une des mesures de l’indépendance financière de
l’entreprise par rapport à ses créanciers.
Un ratio maximal de 0,3 est la limite au-delà de laquelle l’entreprise éprouve des difficultés à
contracter des crédits bancaires.
Par ailleurs un ratio supérieur ou égal à 1 est symptomatique d’une capacité d’endettement
saturée, le banquier refuserait de prendre plus de risque que les actionnaires de l’entreprise eux-
mêmes.
Toute branche confondue, ce ratio se situe en 2013, en dessous de la barre limite maximale, à
0,8 contre 1,02 en 2012 et 1,05 en 2011. Des niveaux comparables avaient été enregistrés sur
les années antérieures : 0,88 en 2008 et 0,67 en 2007.
Selon la branche, la situation est très contrastée. Globalement il peut être distingué 4 groupes :
i. Ratio d’endettement à terme nul
C’est le cas que présentent trois branches en 2013. Il s’agit de la branche d’« Extraction
d’hydrocarbures », de « fabrication des meubles » et des « activités éducatives ».
ii. Ratio d’endettement en dessous du seuil critique
Il s’agit des entreprises dont le niveau d’engagement à moyen et long termes n’a pas dépassé
strictement le seuil critique de 1. Cette catégorie caractérise les unités de production qui sont
peu endettées sur le moyen et long terme, et qui ne pourraient donc pas éprouver de difficultés
particulières à contracter des crédits d’investissements. C’est le cas en 2013 des branches
suivantes :
43
Tableau 28: Branches à niveau d’endettement à terme inférieur au seuil critique en 2013 (%)
N° Libellé de la Branche DMLT/CP
42 Activité pour la sante humaine et action sociale 0,1
6 Extraction des minerais 0,2
13 Industrie de boissons 0,2
15 Industries du textile et de la confection 0,2
21 Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières plastiques 0,2
24 Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels n.c.a 0,2
18 Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et reproduction 0,3
23 Fabrication des produits métallurgiques de base et d'ouvrages en métaux 0,3
32 Commerce de gros et de détail, réparation de véhicules 0,3
1 Agriculture 0,4
10 Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 0,4
20 Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 0,4
22 Fabrication de produits minéraux non métalliques 0,4
43 Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles 0,4
17 Industries du bois sauf fabrication des meubles 0,5
33 Réparation de véhicules 0,5
36 Activité d’information et de télécommunications 0,5
12 Industrie du lait, des fruits et légumes et des autres produits alimentaires 0,6
3 Sylviculture et exploitation forestière 0,7
9 Industrie du cacao, du café, du the et du sucre 0,7
34 Hébergement et restauration 0,8
11 Fabrication de produits à base de céréales 0,9
39 Activités fournies principalement aux entreprises 0,9
Source : INS/Base des données des DSF
iii. Ratio d’endettement au dessus du seuil critique
Les entreprises dont le niveau d’endettement à terme a franchi le seuil critique de 1 mais
demeure inférieur à 2. Ce groupe constitue celui des unités moyennement endettées sur le
moyen et long terme. Les branches en question sont les suivantes :
Tableau 29: Branches à niveau d’endettement à terme franchissant le seuil critique de 1
N° Libellé de la Branche DMLT/CP
35 Transport et entreposage 1,6
19 Raffinage du pétrole et cokéfaction 1,4
29 Production et distribution d'électricité, de gaz et d'air conditionné 1,4
37 Activités financières et d’assurance 1,2
38 Activités immobilières 1,1
Source : INS/Base des données des DSF
Ces quatre branches ont massivement investis en 2013. Elles cumulent à elles seules un
investissement total brut évalué à 315 milliards, soit environ 30 des investissements réalisées
par l’ensemble des entreprises en 2013.
44
iv. Ratio d’endettement supérieur à 2
Les entreprises dont le taux d’endettement à terme a franchi la barre de 2. C’est le groupe des branches dont les entreprises sont lourdement endettées. Il s’agit en 2013 de celles dont les activités porte sur le travail des grains, la construction et la production d’eau.
Tableau 30: Branches à niveau d’endettement à terme franchissant le seuil critique de 2
N° Libellé de la Branche DMLT/CP
8 Travail des grains et fabrication des produits amylacés 3,3
31 Construction 2,5
30 Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets 2,1
Source : INS/Base des données des DSF
45
Conclusion En 2013, la croissance économique est restée sur une pente ascendante, tirée par les activités du
secteur tertiaire notamment celles du Commerce, de la restauration et hôtellerie, des transports,
des télécommunications et des activités financières.
Du côté des entreprises modernes, l’environnement économique dans lequel elles ont évolué a
pu conditionner leur résultat.
La rentabilité des ressources stables dont l’amélioration avait été constatée en 2012, observe
une fluctuation à la baisse en 2013.
Les évolutions de la rentabilité économique et de la rentabilité financière s’inscrivent dans ce
même sillage, à 22,0% et 4,6% respectivement contre 24,5% et 17,4% en 2012. Situation qui
révèle ainsi une faible capacité des entreprises à rémunérer les facteurs de production.
Les productivités tant du capital que du travail sont stationnaires, du fait des évolutions
fortement synchronisées des effectifs employés, du capital et de la valeur ajoutée.
Quoi qu’il en soit, les entreprises, conscientes de leur rôle de moteur de la croissance
économique, ont continué à réaliser des investissements contribuant au renforcement de l’outil
de production, en dépit d’un environnement de crédit caractérisé par un durcissement des
critères d’attribution des crédits de moyen et long terme.
Cependant, pour les entreprises prises dans leur ensemble, le vieillissement des équipements de
production est demeuré élevé et tend à s’accentuer, passant de 54,9% à 55,2%. Ce facteur peut
expliquer la forte propension des entreprises à recourir aux crédits, favorisée par un contexte
peu inflationniste.
La dette globale des entreprises, relativement à leurs fonds propres, s’est stabilisée, mais la
structure du bilan s’est, en grandes masses, modifiée. L’actif circulant s’est renforcé au
détriment des immobilisations. Le repli des ressources stables s’est traduit de manière
automatique dans le passif des entreprises par le renforcement des ressources à court terme,
principalement celles liées aux dettes fournisseurs.
Or un tel déséquilibre est peu favorable à la réalisation des résultats qui constituent la
principale source d’autofinancement des entreprises, solution alternative idoine au financement
bancaire et à la subvention par le biais des investissements publics.
46
Annexe
Annexe 1 : Concepts et définitions Indicateurs Abréviations Formule de calcul
Rentabilité économique du capital
Elle évalue les performances de l’entreprise en termes économiques. RE
Excédent Brut d’Exploitation
/ Immobilisations Brutes)
Rentabilité des ressources stables
C'est le taux de rentabilité interne.
La différence entre les ressources stables (RS) et les immobilisations financières (IF),
(RS-IF) s'interprète comme les capitaux effectivement investis dans
l'exploitation, les immobilisations financières étant constituées essentiellement des
titres de participation et des autres immobilisations financières dans d’autres sociétés.
RS
Excédent Brut d’Exploitation
(EBE) / Ressources stables
nettes des Immobilisations
financières (IF)
Rentabilité financière
Elle établit la capacité des capitaux investis par les actionnaires (capitaux
propres) à dégager le profit. Ce ratio correspond dans la comptabilité de type
anglo-saxonne au ‘’Return On Equity‘’ ou encore « ROE ». Elle est
généralement scrutée par les actionnaires et associés, les analystes financiers et
les investisseurs.
Bien que la mesure soit entachée d’un biais important du fait qu’il n’est pas
neutre par rapport au régime fiscal, il apparaît aux yeux des spécialistes comme
le meilleur indicateur proxy.
RF Résultat Net / Capitaux
propres
Productivité du capital
Ratio entre production en volume et le capital employé. Elle est donc différente
du coefficient de capital qui est le revenu du capital rapporté au capital utilisé.
Valeur Ajoutée /
Immobilisations Brutes
Productivité apparente du travail
Ratio entre production en volume et le volume du travail utilisé dans le
processus de production. Le volume de travail est généralement exprimé en
heures ouvrées.
Valeur ajoutée/effectif
employé
Rendement apparent du travail
Valeur ajoutée rapportée aux frais de personnel.
Valeur ajoutée / Charges de
personnel
Intensité capitalistique
Elle se définit comme le niveau des immobilisations brutes (IB) rapportées aux
effectifs employés. Son évolution renseigne par son ampleur sur le rythme de
substitution du capital au travail.
Immobilisations brutes (IB) /
effectifs employés.
Degré de vieillissement de l’appareil productif
Il se définit comme les amortissements cumulés (ACM) rapportés aux
immobilisations brutes. Son évolution renseigne sur le rythme de
renouvellement des équipements de production.
Amortissements
Cumulés(ACM) /
Immobilisations Brutes (IB)
Coefficient d’endettement
Mesure le niveau d’endettement de l’entreprise. Sa valeur indique le nombre
d’années nécessaires au remboursement total de la dette.
Endettement Total /
Capitaux Propres
Le Fonds de Roulement
Il se définit par le haut du bilan, par l’excédent de ressources stables (à long
terme : fonds propres, amortissements, provisions et dettes à long terme) de
l’entreprise sur les emplois stables (à long terme : actif immobilisé brut).
Dans une branche d’activité donnée, la part de l’ « Actif circulant » financée
par les « Ressources stables » rend compte de la marge moyenne de sécurité
dont disposent les entreprises de la branche, et qui est fonction des exigences
du cycle d’exploitation au sein de la branche homogène : cycles de production
courts ou longs, nécessitant des stocks importants ou non, etc.
FDR Ressources stables-
Immobilisations
Endettement à terme
Il constitue avec le ratio d’endettement global, l’une des mesures de
Dettes à long et moyen
terme/Capitaux propres
47
l’indépendance financière de l’entreprise par rapport à ses créanciers.
Un ratio maximal de 0,33 du capital propre est la limite au-delà de laquelle
l’entreprise éprouve des difficultés à contracter des crédits bancaires.
Par ailleurs un ratio supérieur ou égal à 1 est symptomatique d’une capacité
d’endettement saturée, le banquier refuserait de prendre plus de risque que les
actionnaires de l’entreprise eux-mêmes.
Besoin en Fonds de roulement
C’est la partie de l’actif circulant qui n’est pas financée par dettes circulantes. BFDR
Actif circulant-Passif
circulant
Valeur ajoutée VA
Excédent brut d'exploitation
Il mesure la performance économique de l'entreprise avant tout élément
financier ou exceptionnel. Il s'obtient en soustrayant de la valeur ajoutée
produite, augmentée des subventions d'exploitation, les charges de personnel.
C'est le concept qui mesure le mieux l'efficacité industrielle et commerciale de
l'entreprise.
EBE
Immobilisations brutes :
Elles sont constituées de l'ensemble des immobilisations corporelles et
incorporelles portées à l'actif du bilan de l'entreprise à leur coût d'acquisition,
c'est-à-dire avant les amortissements
IB
Résultats nets
Il désigne le bénéfice ou le déficit net dégagé par l’entreprise, après le paiement
de l'impôt sur les sociétés (IS).
RN
Annexe 2 : Méthodologie La présente étude s'intéresse à la situation économique et financière des entreprises en 2013.
Elle a été rendue possible grâce au traitement informatique des Déclarations Statistiques et
Fiscales (DSF) des entreprises. Celles-ci ont été réparties dans 43 branches de la Nomenclature
DSF, compatible avec la Nomenclature révisée des activités du Cameroun (NACAM,rev1), elle-
même adossée à la Nomenclature d’Activités des Etats Membres d’AFRISTAT de 2011
(NAEMA, rev1).
Malgré un comportement financier et un plan comptable sectoriel particuliers nous avons
retenu la branche 37 (Activités financières et d’assurances) dans notre échantillon en raison,
d’une part, de leur poids dans les activités économiques, et d’autre part, du rôle des banques et
des assurances dans le financement des activités économiques, la collecte de l'épargne des
particuliers et des entreprises, la transformation.
Les variables retenues pour cette étude sont issues, d’un échantillon d’entreprises extrait du
fichier des entreprises ayant déposé la Déclaration Statistique et Fiscale (DSF).
La procédure de tirage est la méthode de l’exhaustif tronquée (cut-off). Le cumul est effectué
sur les entreprises, rangées au préalable par ordre de valeur ajoutée ou d’effectifs décroissants.
Les plus grandes unités de production sont d’emblée retenues. Un deuxième tirage est fait en
vue d’assurer une représentativité satisfaisante de toutes les branches d’activités retenues.
Le taux de couverture global se monte à plus de 80% aussi bien en termes de Valeur Ajoutée
que d’Effectifs. La représentativité est également satisfaisante pour les branches pour lesquelles
elle se situe au dessus de 75% pour les 2 variables.
48
L'étude se base sur un faisceau de ratios pour cerner le comportement économique et financier
des entreprises, leur propension à recourir ou non au crédit, l'état de leurs équipements, de leur
liquidité, de leur niveau d’investissement, etc.…, le recours ou non au financement externe, etc.
Dans une analyse économique sectorielle, l'avantage de l'utilisation des ratios par rapport aux
données en montant absolu est de ne pas trop dépendre de la taille de l'échantillon choisi. Cela
permet de mettre en valeur les problèmes de gestion et de financement spécifiques à chacune
des branches d'activités.
Nous nous sommes surtout attachés à l'analyse de la rentabilité et au rendement économique de
l'exploitation, la productivité apparente des facteurs, l'importance et le renouvellement des
immobilisations, l'importance de l'endettement et la structure des bilans des entreprises
camerounaises.
Dans l'étude de la structure des bilans des entreprises, on a surtout essayé de montrer les
différences entre les branches d'activité. En effet, le niveau d'endettement, la couverture des
actifs par les ressources stables, l'importance relative des crédits à court terme varient dans de
grandes proportions d'une branche à l'autre. L'analyse des postes des bilans se fait à partir d'un
regroupement fonctionnel des postes de bilan en grandes masses. C'est ainsi qu’on a:
A l'actif :
o Les Immobilisations non financières sont constituées des charges immobilisées, des
immobilisations incorporelles et des immobilisations corporelles nettes des
amortissements et des provisions.
o Les immobilisations financières comptabilisées nettes de provisions sont constituées
par les titres de participation, c'est-à-dire des apports du capital social d'autres sociétés
qui permettent leur contrôle total ou partiel, les autres immobilisations financières, les
prêts et créances à plus d'un an à d'autres sociétés (en général des filiales), ainsi que des
dépôts et cautionnements versés.
o L’actif circulant, après déduction des provisions, représentent les stocks
(marchandises, matière et fournitures, produits semi-ouvrés, produits finis, stocks en
cours de route, emballages commerciaux), les créances et emplois assimilés
comprenant les créances sur les fournisseurs, les associés et les autres créditeurs.
o La trésorerie Actif regroupe, après déduction des provisions, toutes les créances à
court terme. On y retrouve aussi bien les valeurs à encaisser des entreprises
(fournisseurs, clients, etc..) que les relations avec les banques et les organismes
financiers, l’État, etc. ainsi que les opérations de placement à court terme et les
liquidités.
Au passif
o Les capitaux propres sont constitués du capital social, de différentes réserves, des
primes d'émission et des profits ou pertes accumulés, des plus-values à réinvestir et des
plus-values de réévaluations, des subventions d'équipement et de diverses provisions
réglementées et fonds assimilés.
49
o Les dettes financières comprennent toutes les dettes à plus d'un an d'échéance : les
emprunts et obligations, les dettes de crédit-bail et contrats assimilés, les dettes
financières diverses, les comptes bloqués des associés apparentés et les provisions
financières pour risques et charges. L'ensemble des capitaux propres et des dettes
financières constituent les ressources stables.
o Les dettes à court terme regroupent toutes les dettes à moins d'un an d'échéance, y
compris la part des dettes à long et moyen termes qui vient à échéance dans l'année.
On y retrouve le passif circulant et la trésorerie-passif.
Annexe 3 : Tableaux statistiques
Tableau A3.1: Rendement et rentabilité économique de l’exploitation (%)
Branche
2012 2013
IB
EBE
IFRS
EBE
.Pr. opCap
RN
IB
EBE
IFRS
EBE
.Pr. opCap
RN
01- Agriculture -0,31 -1,02 191,27 5,89 17,84 4,69
02- Élevage et chasse 10,84 29,66 3,00
03-Sylviculture et exploitation forestière 5,90 22,06 -0,88 2,17 7,81 -2,16
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 5,75 18,75 8,75 7,05 5,90 6,48
06- Extraction de minerais -11,94 -20,10 7,34
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés -25,41 -85,36 -150,99 8,49 10,94 -6,55
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 15,13 36,88 12,09 12,86 22,37 6,29
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 5,29 12,11 6,66 1,97 4,63 -2,96
11- Fabrication de produits à base de céréales -50,11 -95,93 -209,53 17,39 56,06 1,29
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires 12,96 51,17 -3,61 15,54 47,76 1,57
13- Industrie de boissons 13,94 37,31 20,99 8,15 26,94 5,47
15- Industrie du textile et de la confection 7,07 30,29 20,33 5,40 19,70 1,26
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 10,26 33,89 16,24 7,54 19,68 2,20
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton;
imprimerie et reproduction 0,20 0,40 -0,26 6,73 14,85 -1,71
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 5,24 139,87 -24,75 1,80 65,10 -41,22
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 7,13 16,66 1,98 15,53 22,95 -8,20
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en
matières plastiques 7,89 10,55 9,47 7,19 10,93 5,56
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 5,99 24,30 -1,86 8,59 17,95 7,43
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux 0,12 0,40 -20,83 2,25 10,75 -30,22
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA -12,99 -28,54 157,96 2,27 44,65 -23,75
26- Fabrication de matériel de transport -1,09 -2,12 1,38
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 11,94 37,83 8,10 -1,00 -1,85 14,40
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné 5,43 9,15 8,07 5,23 9,69 3,72
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de
déchets 14,17 56,02 8,11
31- Construction 15,91 66,66 7,64 10,53 29,82 13,37
50
Branche
2012 2013
IB
EBE
IFRS
EBE
.Pr. opCap
RN
IB
EBE
IFRS
EBE
.Pr. opCap
RN
32- Commerce de gros et de détail 41,04 56,49 96,52 25,18 34,15 6,78
33- Réparation de véhicules 17,43 26,91 9,43 38,44 82,01 34,53
34- Hébergement et restauration 6,22 28,08 7,49 6,40 23,29 -1,56
35- Transports et entreposage 14,28 45,19 37,37 -2,74 -7,49 8,43
36- Activités d’information et de télécommunications 9,15 39,34 19,32 18,21 45,28 14,23
37- Activités financières et d’assurance 11,11 23,86 13,20 21,49 50,92 15,38
38- Activités immobilières -0,67 -1,23 -1,94 7,21 17,44 9,33
39- Activité fournies principalement aux entreprises -20,22 -16,61 -20,39 3,78 24,38 7,32
41- Activités éducatives 7,50 13,12 3,28
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 1,62 5,47 0,64 1,06 6,22 -3,79
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et
personnelles 2,01 12,49 -55,17 3,89 32,21 4,45
TOTAL 9,58 25,64 19,46 8,77 21,95 4,57
Source : INS/Base des données des DSF
Tableau A3.2: Productivité des facteurs et partage salaires/profits
Branche
2012 (en 1000 FCFA) 2013 (en 1000 FCFA)
Effectif
VA
persdeesch
VA
arg
Effectif
persdeeCharg
IB
VA
Effectif
VA
persdeesch
VA
arg
Effectif
persdeeCharg
IB
VA
01- Agriculture 1 325,37 0,98 1 356,50 13,12 2 147,23 2,2 970,72 10,75
02- Élevage et chasse 33 332,18 2,53 13 171,64 17,92
03-Sylviculture et exploitation forestière 4 400,49 1,51 2 907,00 17,40 3 391,90 1,2 2804,41 12,52
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits
énergétiques 3 650,33 1,54 2 372,45 16,42 48 306,91 2,5 19204,19 11,70
06- Extraction de minerais -5 535,96 -1,8 3031,16 -7,71
08- Travail des grains et fabrication des produits
amylacés -23 972,51 -8,44 2 840,16 -22,72 13 386,15 3,2 4190,11 12,36
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 11 529,68 2,31 4 999,95 26,71 20 163,55 2,4 8452,66 22,14
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 2 563,00 1,64 1 565,66 13,61 2 043,52 1,2 1635,74 9,86
11- Fabrication de produits à base de céréales -2 549,90 -2,00 1 276,92 -33,39 4 243,42 2,6 1647,83 28,43
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres
produits alimentaires 11 594,38 1,88 6 166,80 27,70 11 637,54 2,1 5650,80 30,22
13- Industrie de boissons 28 391,68 3,25 8 731,99 20,13 15 111,84 2,2 6727,83 14,69
15- Industrie du textile et de la confection 7 439,46 1,69 4 389,88 17,24 8 007,70 1,6 4951,72 14,15
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 3 967,37 1,71 2 313,82 24,61 3 984,91 1,5 2652,81 22,56
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou
en carton; imprimerie et reproduction 4 338,35 1,02 4 261,50 11,18 6 733,41 1,7 4008,27 16,64
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 45 518,25 4,45 10 234,33 6,76 26 221,32 1,7 15044,19 4,22
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 5 861,75 1,89 3 109,38 15,18 6 276,48 2,4 2606,34 26,56
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en
caoutchouc et en matières plastiques 2 731,32 2,05 1 335,43 15,45 3 007,55 2,2 1360,62 13,14
51
Branche
2012 (en 1000 FCFA) 2013 (en 1000 FCFA)
Effectif
VA
persdeesch
VA
arg
Effectif
persdeeCharg
IB
VA
Effectif
VA
persdeesch
VA
arg
Effectif
persdeeCharg
IB
VA
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 5 877,90 2,08 2 832,14 11,56 32 652,95 2,1 15407,49 16,26
23- Fabrication de produits métalliques de base et
d'ouvrages en métaux 7 087,13 1,02 6 948,37 6,01 11 348,36 1,4 7834,51 7,27
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et
matériels NCA 783,07 0,11 7 306,97 1,56 3 838,52 1,2 3122,42 12,19
26- Fabrication de matériel de transport 9 921,90 0,86 11 520,13 6,77
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 4 440,99 1,51 2 948,55 35,54 6 032,04 1,0 6177,48 41,43
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air
conditionné 20 369,76 2,13 9 573,49 10,25 24 426,61 2,4 10369,99 9,10
30- Production et distribution d’eau, assainissement et
traitement de déchets 5 283,25 2,1 2541,37 27,30
31- Construction 8 913,46 1,96 4 549,52 32,49 9 465,94 2,3 4091,59 18,54
32- Commerce de gros et de détail 19 666,17 4,46 4 408,26 52,90 11 636,06 2,8 4145,91 39,12
33- Réparation de véhicules 4 136,39 1,64 2 529,11 44,87 6 515,59 2,5 2622,10 64,33
34- Hébergement et restauration 8 760,56 1,88 4 658,06 13,27 7 196,20 2,1 3433,05 12,23
35- Transports et entreposage 32 671,28 4,14 7 896,97 18,83 10 845,06 1,9 5593,70 14,54
36- Activités d’information et de télécommunications 26 395,36 3,52 7 490,60 12,77 69 229,73 5,2 13390,23 22,57
37- Activités financières et d’assurance 18 797,52 2,56 7 329,34 18,21 35 993,49 3,5 10336,33 30,15
38- Activités immobilières 14 091,71 0,56 24 989,67 0,87 13 170,54 4,8 2761,84 9,13
39- Activité fournies principalement aux entreprises 2 158,45 0,65 3 308,12 37,97 3 158,32 1,3 2382,10 15,37
41- Activités éducatives 2 889,19 1,4 2001,85 24,41
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 5 221,24 1,17 4 456,27 11,03 3 890,61 1,1 3447,99 9,35
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités
sociales et personnelles 5 271,60 1,11 4 740,70 19,93 4 554,06 1,0 4349,76 86,64
TOTAL 9 743,47 2,40 4 067,32 16,45 9 658,46 2,3 4116,22 17,05
Source : INS/Base des données des DSF
Tableau A3.3: Importance des immobilisations
Branche
2012 (en 1000 FCFA) 2013 (en 1000 FCFA)
Effectif
IB
Effectif
IN
effectif
entsAmortissem
Effectif
IB
Effectif
IN
effectif
entsAmortissem
01- Agriculture 10 099,64 3 877 6 222,89 19 971,36 2 137,38 17 834,35
02- Élevage et chasse 186 006,91 79 876 106 130,94
03-Sylviculture et exploitation forestière 25 293,72 8 685 16 608,83 27 084,73 10 259,85 18 091,32
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 22 229,45 8 450 13 779,03 412 885,19 208 495,42 223 458,07
06- Extraction de minerais 71 760,91 32 186,90 39 574,01
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 105 520,45 43 357 62 163,10 108 334,16 54 590,16 55 394,11
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 43 163,75 17 298 25 865,73 91 076,24 38 665,21 54 969,82
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 18 836,16 8 425 10 411,50 20 734,74 9 651,02 11 330,98
52
Branche
2012 (en 1000 FCFA) 2013 (en 1000 FCFA)
Effectif
IB
Effectif
IN
effectif
entsAmortissem
Effectif
IB
Effectif
IN
effectif
entsAmortissem
11- Fabrication de produits à base de céréales 7 636,56 3 425 4 211,15 14 923,29 5 772,99 9 369,05
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires 41 863,62 25 049 16 814,34 38 515,05 22 762,35 18 299,85
13- Industrie de boissons 141 025,48 56 642 84 383,07 102 894,19 42 440,37 61 522,05
15- Industrie du textile et de la confection 43 153,11 6 256 36 897,24 56 607,10 12 459,99 45 715,43
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 16 119,86 5 647 10 473,29 17 660,44 5 809,61 12 352,44
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton;
imprimerie et reproduction 38 807,49 14 599 24 208,88 40 476,82 13 303,25 27 921,28
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 673 316,21 452 051 221 264,79 622 040,19 428 789,42 216 736,59
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 38 624,26 15 855 22 769,43 23 630,32 10 241,23 21 291,68
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en
matières plastiques 17 682,30 7 158 10 523,81 22 893,01 10 061,33 12 896,53
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 50 847,62 25 549 25 298,55 200 843,45 91 859,17 115 955,92
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux 117 859,62 39 493 78 366,30 156 096,18 51 915,41 106 580,26
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA 50 232,10 13 588 36 643,65 31 480,14 13 872,26 18 304,98
26- Fabrication de matériel de transport 146 460,27 101 810 44 649,82
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 12 495,03 2 253 10 241,58 14 561,08 2 382,52 13 123,60
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné 198 747,73 108 445 90 302,68 268 550,59 138 226,61 149 804,88
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de
déchets 19 349,68 7 603,24 11 969,53
31- Construction 27 435,66 13 606 13 829,37 51 051,24 36 249,04 15 013,29
32- Commerce de gros et de détail 37 176,68 18 352 18 824,29 29 741,36 15 527,43 16 445,94
33- Réparation de véhicules 9 219,18 4 751 4 467,75 10 128,21 3 888,29 7 288,20
34- Hébergement et restauration 65 994,77 14 376 51 618,79 58 825,53 23 688,31 36 027,60
35- Transports et entreposage 173 481,53 43 673 129 808,06 74 611,34 36 212,69 41 830,05
36- Activités d’information et de télécommunications 206 666,53 76 648 130 018,17 306 707,81 126 137,26 186 546,78
37- Activités financières et d’assurance 103 232,51 64 887 38 345,96 119 366,44 78 311,78 72 075,86
38- Activités immobilières 1 620 834,30 875 691 745 143,29 144 330,10 96 286,92 48 670,37
39- Activité fournies principalement aux entreprises 5 684,39 2 769 2 915,34 20 549,47 8 651,21 12 590,63
41- Activités éducatives 11 833,80 5 212,86 6 780,03
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 47 348,62 8 587 38 761,89 41 607,59 9 422,39 32 836,93
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et
personnelles 26 453,07 6 092 20 360,76 5 256,17 3 326,45 1 987,30
TOTAL 59 225,26 25 751 33 474,25 56 646,46 27 917,89 31 945,33
Source : INS/Base des données des DSF
53
Tableau A3.4: Jeunesse et renouvellement des immobilisations
Branche
2012 (%) 2013 (%)
IB
entsAmortissem
IB
mentsInvestisse
VA
mentsInvestisse
IB
entsAmortissem
IB
mentsInvestisse
VA
mentsInvestisse
01- Agriculture 61,61 7,01 53,43 89,65 0,69 6,5
02- Élevage et chasse 57,06 5,36 29,92
03-Sylviculture et exploitation forestière 65,66 7,07 40,61 66,37 8,62 68,8
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits
énergétiques 61,99 19,21 116,98 54,62 2,33 19,9
06- Extraction de minerais 57,61 1,74 -22,6
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 58,91 17,62 -77,58 53,18 8,63 69,9
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 59,92 8,43 31,57 59,15 12,09 54,6
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 55,27 10,00 73,49 53,88 6,61 67,1
11- Fabrication de produits à base de céréales 55,14 36,18 -108,34 61,53 8,91 31,3
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits
alimentaires 40,16 24,28 87,68 41,13 14,37 47,6
13- Industrie de boissons 59,84 11,04 54,86 58,65 16,42 111,8
15- Industrie du textile et de la confection 85,50 5,97 34,60 78,08 36,59 258,7
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 64,97 9,65 39,20 69,04 6,82 30,2
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en
carton; imprimerie et reproduction 62,38 8,51 76,11 69,63 10,47 63,0
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 32,86 27,70 409,82 42,18 10,75 255,1
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 58,95 10,67 70,28 58,88 11,56 43,5
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en
caoutchouc et en matières plastiques 59,52 10,68 69,14 56,54 10,88 82,9
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 49,75 0,14 1,19 57,67 2,02 12,4
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages
en métaux 66,49 21,63 359,66 67,16 5,63 77,4
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et
matériels NCA 72,95 5,17 331,39 60,87 3,57 29,3
26- Fabrication de matériel de transport 30,49 0,00 0,05
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 81,97 0,76 2,14 84,51 9,19 22,2
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air
conditionné 45,44 4,17 40,67 48,76 6,19 68,1
30- Production et distribution d’eau, assainissement et
traitement de déchets 66,25 31,29 114,6
31- Construction 50,41 35,81 110,24 35,83 38,32 206,7
32- Commerce de gros et de détail 50,63 15,56 29,41 49,88 20,67 52,8
33- Réparation de véhicules 48,46 10,66 23,77 63,10 20,32 31,6
34- Hébergement et restauration 78,22 5,29 39,84 60,58 8,13 66,5
35- Transports et entreposage 74,83 7,98 42,39 55,81 7,07 48,6
36- Activités d’information et de télécommunications 62,91 16,16 126,50 53,53 17,44 77,3
54
Branche
2012 (%) 2013 (%)
IB
entsAmortissem
IB
mentsInvestisse
VA
mentsInvestisse
IB
entsAmortissem
IB
mentsInvestisse
VA
mentsInvestisse
37- Activités financières et d’assurance 37,15 13,06 71,73 52,68 17,65 58,5
38- Activités immobilières 45,97 0,22 25,35 33,93 11,50 126,0
39- Activité fournies principalement aux entreprises 51,29 15,47 40,73 79,59 12,11 78,8
41- Activités éducatives 56,12 8,73 35,8
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 81,86 4,59 41,64 78,04 7,32 78,3
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités
sociales et personnelles 76,97 3,81 19,13 59,24 10,00 11,5
TOTAL 54,9 10,86 66,00 55,20 13,11 76,9
Source : INS/Base des données des DSF
Tableau A3.5: Importance et coût de l’endettement
Branche
2012 2013
proprescapitaux
totaltementen det
TotaltementEn
DCT
det
(%)
toltementEn
financiersFrais
det
(%) VA
financiersfrais
proprescapitaux
totaltementen det
TotaltementEn
DCT
det
(%)
toltementEn
financiersFrais
det
(%) VA
financiersfrais
01- Agriculture 28,50 0,00 3,14 17,09 87 65,40 3,18 7,77
02- Élevage et chasse 1,59 0,00 2,48 5,99
03-Sylviculture et exploitation forestière 4,92 0,75 3,01 15,08 336 82,38 4,27 26,08
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits
énergétiques 4,20 0,41 2,95 12,50 7 98,29 0,03 0,03
06- Extraction de minerais 150 86,38 2,41 -25,03
08- Travail des grains et fabrication des produits
amylacés 2,65 0,00 2,11 -5,21 522 45,78 2,73 26,40
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 2,83 0,00 1,78 6,98 169 61,68 2,91 8,34
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 0,94 0,98 2,04 4,49 71 56,80 1,66 4,66
11- Fabrication de produits à base de céréales 3,13 12,24 1,92 -5,40 443 83,02 2,65 8,27
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres
produits alimentaires 6,49 4,37 2,44 10,09 373 86,69 2,05 6,32
13- Industrie de boissons 1,47 0,00 0,62 1,46 210 91,04 0,52 1,96
15- Industrie du textile et de la confection 3,93 0,00 1,16 4,25 207 91,59 1,81 7,20
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 6,24 0,00 1,74 7,24 312 84,85 1,82 7,30
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier
ou en carton; imprimerie et reproduction 1,36 0,00 2,89 13,69 149 84,36 3,55 15,00
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 9,11 0,02 2,92 60,72 931 87,59 3,46 116,96
20- Fabrication de produits chimiques et
pharmaceutiques 3,50 0,08 1,74 10,61 253 88,53 2,07 14,55
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en
caoutchouc et en matières plastiques 0,38 0,20 3,63 6,01 52 70,67 2,57 6,16
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 4,06 0,03 2,62 23,14 77 57,55 2,83 5,95
55
Branche
2012 2013
proprescapitaux
totaltementen det
TotaltementEn
DCT
det
(%)
toltementEn
financiersFrais
det
(%) VA
financiersfrais
proprescapitaux
totaltementen det
TotaltementEn
DCT
det
(%)
toltementEn
financiersFrais
det
(%) VA
financiersfrais
23- Fabrication de produits métalliques de base et
d'ouvrages en métaux 2,75 0,12 1,94 17,87 213 90,03 1,66 11,20
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et
matériels NCA -13,62 0,95 1,18 111,89 1029 98,43 0,88 9,28
26- Fabrication de matériel de transport 4,68 0,45 1,18 14,77
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication
NCA 5,47 0,00 3,44 8,73 988 99,65 0,27 3,39
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et
d’air conditionné 2,36 0,03 2,25 11,39 208 32,86 2,88 15,03
30- Production et distribution d’eau, assainissement et
traitement de déchets 710 70,90 3,47 10,00
31- Construction 10,87 0,26 0,62 3,31 960 75,13 2,86 22,96
32- Commerce de gros et de détail 2,62 0,74 1,80 6,04 330 93,07 3,31 22,30
33- Réparation de véhicules 2,09 0,00 1,51 3,79 288 84,70 2,75 4,52
34- Hébergement et restauration 1,31 0,00 0,61 1,06 188 58,67 1,66 4,24
35- Transports et entreposage 1,69 0,92 1,48 2,49 386 60,46 1,19 5,75
36- Activités d’information et de télécommunications 3,99 0,02 1,15 4,49 178 73,07 2,45 5,30
37- Activités financières et d’assurance 10,13 2,26 0,13 2,34 1351 91,55 0,03 0,47
38- Activités immobilières 0,73 0,00 0,99 33,30 362 69,82 1,75 14,04
39- Activité fournies principalement aux entreprises 1,71 0,14 0,86 4,06 724 87,49 2,28 10,53
41- Activités éducatives 23 83,36 2,41 1,37
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 0,45 0,00 0,08 0,08 96 94,74 0,34 0,63
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités
sociales et personnelles 4,49 0,00 5,22 9,61 213 82,14 0,39 0,39
TOTAL 3,73 1,03 1,33 7,68 381 82,09 1,64 11,17
Source : INS/Base des données des DSF
56
Tableau A3.6: Poids des dettes financières dans les capitaux propres
Branche Dettes financières/capitaux propres
2012 2013
01- Agriculture 1194,27 37,3
02- Élevage et chasse 47,70
03-Sylviculture et exploitation forestière 77,66 70,3
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 107,43 0,1
06- Extraction de minerais 22,4
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 61,11 331,4
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 39,22 70,8
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 40,14 38,2
11- Fabrication de produits à base de céréales 75,92 93,4
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires 51,36 60,8
13- Industrie de boissons 28,33 19,6
15- Industrie du textile et de la confection 47,26 20,6
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 100,43 53,5
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton;
imprimerie et reproduction 30,02 29,3
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 123,29 143,2
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 67,32 43,0
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en
matières plastiques 12,69 16,2
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 61,29 38,6
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux 55,21 27,5
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA -603,66 17,9
26- Fabrication de matériel de transport 183,53
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 96,76 3,5
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné 173,17 140,2
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de
déchets 214,9
31- Construction 78,01 250,5
32- Commerce de gros et de détail 19,80 30,8
33- Réparation de véhicules 21,37 51,3
34- Hébergement et restauration 32,09 81,4
35- Transports et entreposage 73,86 160,9
57
Branche Dettes financières/capitaux propres
2012 2013
36- Activités d’information et de télécommunications 133,87 47,9
37- Activités financières et d’assurance 172,72 122,5
38- Activités immobilières 36,17 112,7
39- Activité fournies principalement aux entreprises 19,06 93,2
41- Activités éducatives 4,2
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 7,56 5,5
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et
personnelles 177,08 39,0
TOTAL 82,58 76,0
Source : INS/Base des données des DSF
58
Tableau A3.7: Structure des bilans en 2013
branche
Actif (%) Passif (%)
bilanTotal
finnonmIm
bilanTotal
finmoIm
bilanTotal
circActif
bilanTotal
ActifTrésorerie
bilanTotal
opresCap Pr
bilanTotal
sfinancièreDettes
bilanTotal
circulantPassif
bilanTotal
passifTrésorerie
01- Agriculture 22,11 0,86 76,4 0,62 48,10 17,96 23,70 10,24
02- Élevage et chasse
03-Sylviculture et exploitation forestière 31,81 4,67 59,9 3,62 20,05 14,09 53,32 12,54
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 21,28 12,74 10,7 55,29 93,15 0,12 6,74 0,00
06- Extraction de minerais 35,10 0,13 62,7 2,05 37,78 8,47 48,37 5,37
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 45,28 7,10 44,2 3,42 14,06 46,60 26,79 12,56
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 36,93 1,15 58,4 3,56 35,13 24,86 34,54 5,46
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 78,14 1,12 19,5 1,21 53,07 20,27 17,64 9,02
11- Fabrication de produits à base de céréales 35,46 0,17 55,9 8,47 15,38 14,37 53,81 16,44
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires 51,66 0,27 40,9 7,15 17,95 10,92 56,01 15,12
13- Industrie de boissons 46,77 0,05 45,2 7,96 31,40 6,15 59,86 2,60
15- Industrie du textile et de la confection 28,00 0,34 70,7 1,01 29,0 6,0 54,2 10,8
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 27,75 0,97 70,0 1,28 22,08 11,81 57,13 8,98
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et reproduction 30,31 3,31 64,5 1,93 34,80 10,19 41,75 13,26
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 26,9 17,6 51,7 3,9 8,0 11,4 62,8 17,8
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 19,0 1,7 66,0 13,3 21,1 9,1 44,2 25,7
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières
plastiques 49,7 0,1 42,6 7,5 64,4 10,5 23,0 2,2
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 59,3 6,1 29,9 4,7 52,4 20,2 20,4 7,0
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux 40,3 2,2 56,9 0,6 26,6 7,3 49,3 16,8
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA 22,9 5,3 71,8 0,1 8,1 1,4 81,5 9,0
26- Fabrication de matériel de transport
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 2,6 0,2 33,7 63,4 9,2 0,3 90,5 0,0
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné 70,6 0,9 19,9 8,6 32,4 45,4 21,9 0,3
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement de déchets 39,5 10,5 47,5 2,5 11,9 25,6 59,0 3,4
31- Construction 35,2 10,7 45,3 8,9 9,0 22,6 64,1 4,3
32- Commerce de gros et de détail 15,0 1,2 78,5 5,3 18,3 5,7 54,9 21,1
33- Réparation de véhicules 22,0 0,5 56,2 21,4 23,0 11,8 54,4 10,8
34- Hébergement et restauration 60,7 2,0 25,5 11,8 33,7 27,4 35,9 3,0
35- Transports et entreposage 45,8 9,8 39,0 5,4 19,7 31,7 44,4 4,1
36- Activités d’information et de télécommunications 56,0 0,5 20,1 23,4 36,0 17,2 46,7 0,1
37- Activités financières et d’assurance 5,0 6,5 61,4 27,0 6,5 7,9 79,3 6,4
38- Activités immobilières 73,4 0,4 18,9 7,3 21,1 23,8 52,6 2,4
39- Activité fournies principalement aux entreprises 45,8 3,4 43,4 7,4 11,8 11,0 74,6 2,5
41- Activités éducatives 63,1 0,5 15,8 20,6 79,9 3,3 15,1 1,6
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 67,4 0,2 28,1 4,2 48,8 2,7 44,3 4,2
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles 16,5 35,6 28,5 19,4 31,4 12,2 54,5 1,8
TOTAL 28,2 5,7 51,2 14,9 19,1 14,5 58,1 8,3
Source : INS/Base des données des DSF
59
Tableau A3.8: Structure des bilans en 2012
branche
Actif (%) Passif(%)
bilanTotal
finnonmIm
bilanTotal
finmoIm
bilanTotal
circActif
bilanTotal
ActifTrésorerie
bilanTotal
opresCap Pr
bilanTotal
sfinancièreDettes
bilanTotal
circulantPassif
bilanTotal
passifTrésorerie
01- Agriculture 49,16 2,84 47,08 0,92 3,39 40,49 49,67 6,45
02- Élevage et chasse 55,37 5,41 37,85 1,37 38,68 18,45 29,88 12,99
03-Sylviculture et exploitation forestière 28,25 4,50 66,51 0,73 16,90 13,13 57,85 12,12
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques 39,72 4,35 55,00 0,93 19,23 20,66 49,06 11,05
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés 47,68 5,59 40,15 6,58 27,43 16,76 44,50 11,31
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 20,70 7,51 62,10 9,69 26,13 10,25 58,22 5,40
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux 71,18 1,25 22,93 4,63 51,42 20,64 18,35 9,59
11- Fabrication de produits à base de céréales 36,22 0,09 57,73 5,95 24,21 18,38 37,70 19,71
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits alimentaires 44,29 1,02 50,62 4,07 13,35 6,86 58,66 21,13
13- Industrie de boissons 45,61 4,92 42,33 7,14 40,46 11,46 42,70 5,37
15- Industrie du textile et de la confection 17,86 0,45 75,43 6,26 20,30 9,60 67,55 2,56
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles 27,18 2,26 68,68 1,87 13,82 13,88 59,08 13,22
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en carton; imprimerie et
reproduction 39,62 1,33 54,26 4,78 42,35 12,71 39,05 5,88
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction 23,30 19,77 50,98 5,95 9,89 12,20 57,07 20,83
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 33,36 1,19 61,61 3,84 22,23 14,96 52,76 10,05
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en caoutchouc et en matières
plastiques 43,72 0,22 44,31 11,76 72,27 9,17 15,67 2,89
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques 26,92 12,57 54,51 6,01 19,77 12,12 52,68 15,43
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en métaux 41,80 2,50 52,61 3,08 26,68 14,73 40,87 17,72
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels NCA 13,18 6,61 75,29 4,92 -7,93 47,84 54,68 5,40
26- Fabrication de matériel de transport 67,20 0,23 32,22 0,35 17,60 32,31 49,31 0,78
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 16,15 0,77 77,54 5,54 15,45 14,95 55,49 14,12
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air conditionné 73,19 0,76 18,91 7,15 29,74 51,49 18,27 0,49
31- Construction 23,81 2,39 66,80 6,99 8,43 6,57 81,34 3,66
32- Commerce de gros et de détail 16,74 3,41 66,88 12,95 27,60 5,47 48,52 18,41
33- Réparation de véhicules 30,85 0,20 63,90 5,05 32,32 6,91 56,54 4,24
34- Hébergement et restauration 51,32 2,51 23,96 22,21 43,32 13,90 40,70 2,07
35- Transports et entreposage 48,02 1,95 30,94 19,09 37,22 27,50 33,10 2,18
36- Activités d’information et de télécommunications 49,34 10,21 35,22 5,23 20,04 26,83 51,38 1,76
37- Activités financières et d’assurance 6,77 11,07 50,49 31,67 8,98 15,51 70,14 5,36
38- Activités immobilières 77,77 0,01 21,63 0,60 57,95 20,96 18,19 2,90
39- Activité fournies principalement aux entreprises 16,23 0,94 63,58 19,38 36,83 7,02 53,06 3,09
41- Activités éducatives
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 45,19 0,28 24,19 30,34 69,07 5,22 25,63 0,08
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et personnelles 36,74 14,62 37,52 11,13 18,21 32,25 43,60 5,94
TOTAL 28,41 7,62 48,26 15,71 21,15 17,47 52,92 8,45
Source : INS/Base des données des DSF
60
Tableau A3.9: Fonds de roulement net et financement de l’actif circulant
Branche
2012(%) 2013(%)
circulantActif
FDR
BFR
FDR
circulantActif
FDR
BFR
FDR
01- Agriculture -17,257 313,435 63,78 96,14
02- Élevage et chasse -9,658 -45,906
03-Sylviculture et exploitation forestière -4,093 -31,432 -8,43 -46,75
05- Extraction d'hydrocarbures et d’autres produits énergétiques -7,601 -70,465 553,00 1490,54
06- Extraction de minerais 18,41 83,56
08- Travail des grains et fabrication des produits amylacés -22,633 208,799 80,05 649,47
09- Industrie du cacao, du café, du thé et du sucre 13,164 210,637 25,07 52,26
10- Industrie des oléagineux et d'aliments pour animaux -1,617 -8,091 -29,83 -298,54
11- Fabrication de produits à base de céréales 10,514 30,291 -12,32 -176,07
12- Industrie du lait, des fruits et légumes et autres produits
alimentaires -49,585 312,051 -56,37 152,80
13- Industrie de boissons 3,298 -374,967 -27,52 129,37
15- Industrie du textile et de la confection 15,371 146,972 10,31 47,11
17- Industrie du bois sauf fabrication des meubles -2,538 -18,153 8,17 47,84
18- Fabrication de papier, carton et d'articles en papier ou en
carton; imprimerie et reproduction 26,011 92,790 24,91 87,44
19- Raffinage de pétrole et cokéfaction -40,986 342,931 -48,48 229,42
20- Fabrication de produits chimiques et pharmaceutiques 4,296 29,896 20,23 83,42
21- Production de caoutchouc et fabrication d'articles en
caoutchouc et en matières plastiques 84,521 130,770 58,47 126,97
22- Fabrication de produits minéraux non métalliques -13,846 -413,480 30,23 100,21
23- Fabrication de produits métalliques de base et d'ouvrages en
métaux -4,613 -20,668 -23,87 -91,01
24- Fabrication de machines, d'appareils électriques et matériels
NCA 26,715 97,587 -27,33 1418,73
26- Fabrication de matériel de transport -53,781 101,379
27- Fabrication de meubles ; activités de fabrication NCA 17,378 61,101 19,82 -11,78
29- Production et distribution d'électricité, de gaz et d’air
conditionné 38,500 1153,565 22,05 -311,76
30- Production et distribution d’eau, assainissement et traitement
de déchets -15,46 37,54
31- Construction -16,771 77,075 -27,34 54,98
32- Commerce de gros et de détail 19,308 70,314 9,96 32,98
33- Réparation de véhicules 12,790 110,925 9,68 43,41
34- Hébergement et restauration 14,128 -20,232 -70,15 2447,29
35- Transports et entreposage 47,532 -680,344 -10,24 72,48
36- Activités d’information et de télécommunications -34,076 74,282 -3,67 2,55
37- Activités financières et d’assurance 12,765 -32,788 4,07 -16,65
38- Activités immobilières 5,259 33,079 -146,30 78,45
39- Activité fournies principalement aux entreprises 41,966 253,576 -63,87 102,60
41- Activités éducatives 123,12 2724,55
42- Activité pour la santé humaine et action sociale 119,140 -2001,284 -58,01 101,10
43- Autres activités fournies à la collectivité, activités sociales et
personnelles -2,390 14,751 -22,88 23,09
TOTAL 5,319 -55,016 -1,37 11,41
Source : INS/Base des données des DSF
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Annexe 4 : Equipe technique
Supervision générale
TEDOU Joseph, Directeur Général de l’INS
Coordination technique
WABO Jean Pierre, Chef de Division des Statistiques des secteurs productifs
FANDIO TCHABO Ferdinand, Chef de cellule du répertoire et de la Démographie des Entreprises
Equipe de rédaction
KOUEKAM David
DJIDAWO DIFFO Ninon Victor
Equipe de relecture
DJOU Pierre
METANGMO Janvier
DJIALEU Eric Lambert
MAMBOU Patrick Félicien
TSAKOU Georges Nazel
KONAI Fidèle
NANA FEUKEU Armand
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CE RAPPORT EST UNE PUBLICATION DU DEPARTEMENT DES STATISTIQUES
ECONOMIQUES
BP : 134 Yaoundé Tél : (+237) 22 22 04 45 / 22 22 54 21 Fax : (+237) 22 23 24 37 -
Site Web: www.statistics-cameroon.org