ENSEMBLE, AU-DELÀ DE LA SANTÉ ANIMALE … · que nous ferons monter notre niveau d’expertise, ... sans pareille de faire vivre le « Ensemble » de ... VÉTÉRINAIRE ANIMAUX DE

RAPPORTANNUEL2014

ENSEMBLE, AU-DELÀ DE LA SANTÉ ANIMALE

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2 CEVA RAPPORT ANNUEL 2014 CEVA RAPPORT ANNUEL 2014 3

Jusqu’ici rien à redire. La coopération avec Ceva en Chine se passe bien. Ils nous aident beaucoup.

Notre relation avec Ceva présente un grand potentiel. Ensemble, nous avons de nouveaux champs de coopération à couvrir. Et il est évident que nous continuerons à recommander un partenaire tel que Ceva aux autres fermes.

Ce qui nous intéresse, ce n’est pas de travailler sur la quantité, mais de travailler sur la qualité. Pour nous, c’est donc facile et naturel de travailler avec un partenaire tel que Ceva.

LUO PINGTAODirecteur de production, Groupe Shandong Fengxiang, Chine

M. ALEXANDR SVITACHEVDirecteur Général de Kopitaniya, Russie

RICCARDO FRACALANZAFracalanza, Veneto Zootecnisi, Italie

Si nous voulons rester innovants, il faut que nous restions à l’écoute du monde, un monde global qui est fait de

particularités locales. Nos clients, et les clients de nos clients, sont des partenaires privilégiés avec qui nous devons travailler en étroite proximité. Car c’est en répondant à leurs diffi cultés spécifi ques, que nous ferons monter notre niveau d’expertise, à tous les niveaux de notre organisation, pour devenir une référence pour eux et un acteur majeur au service d’une seule santé.

LA PASSION DU CLIENT

Nous souhaitons remercier Ceva pour tout le soutien apporté à Al-Watania, qui s’est matérialisé par l’envoi d’experts aviaires. Ils nous ont formés sur la biosécurité et les pathologies. Ils nous ont proposé des conférences pour améliorer les connaissances de nos employés.

Avant il y avait 2 Ceva : un Ceva international et un Ceva brésilien. Désormais, je vois une seule compagnie avec des objectifs et des valeurs qui sont les mêmes.

ABDULLAH. BIN SAUD, Directeur général Al-Watania, Egypte

Dr. DARIO SERGIO ASSAYAG Directeur de JBS Foods, Brésil

MARC PRIKAZSKYPrésident Directeur Général

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MESSAGE DU PRÉSIDENT

FAITS MARQUANTS

RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ÉCONOMIQUE

RAPPORT FINANCIER

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SOMMAIRE

Eleveur de porc, Santa Catarina Brésil

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2014, UNE ANNÉE MARQUANTE DANS L’HISTOIRE DE CEVA

ÉDITO

2014 fut une grande année, à plus d’un titre. D’abord au regard immédiat de nos bons résultats, obtenus dans un contexte géopolitique diffi cile dans certaines régions du globe.

Avec près de 770 millions d’euros, notre chiffre d’affaires a connu une croissance spectaculaire de 23 %, 14 % à périmètre et taux de change constants. Notre concentration stratégique s’est intensifi ée : nos 10 plus grands produits ont connu une croissance de 24 % et ils représentent aujourd’hui plus de 30 % de nos ventes, 4 d’entre eux dépassent aujourd’hui les 30 millions d’euros.

Ensuite, parce que 2014 scelle un nouveau départ. En juin, nous avons clos notre troisième LBO, sur une note particulièrement heureuse : en 7 ans nous avons multiplié notre chiffre d’affaires par 2,6 ; nous avons acquis 15 sociétés et plus que doublé nos effectifs.

Une réussite qui traduit la justesse de notre vision « Ensemble, nous construisons une nouvelle référence pour la création de valeur au-delà de la santé animale. », la pertinence de nos choix stratégiques, notre capacité à innover et la qualité de l’engagement des collaborateurs de Ceva, portés par nos 4 valeurs : passion du client, innovation, esprit entrepreneurial et solidarité.

2014 ouvre une nouvelle ère, calée sur une grande ambition : « Nous voulons devenir une nouvelle référence pour nos clients et ainsi entrer dans le top 5 des grands laboratoires mondiaux. » Pour porter cette ambition, nous avons pris un soin tout particulier à recomposer notre capital pour, d'une part, conforter notre position d'actionnaire majoritaire et, d'autre part, bénéfi cier du concours de partenaires, qui soient plus que des fi nanciers, des alliés stratégiques qui nous aideront à poursuivre notre déploiement.

Euromezzanine et Sagard, deux investisseurs français qui nous accompagnent depuis plusieurs années, nous renouvellent leur confi ance. Ce faisant, ils assureront une forme de continuité.

Nous avons invité à leurs côtés des investisseurs internationaux de premier plan :Temasek, une société d’investissement basée à Singapour, particulièrement performante qui s’inscrit dans le long terme et détient un portefeuille de participations important, dans des zones intéressantes pour Ceva.

CDH, un fonds chinois porteur des intérêts d’investisseurs institutionnels, qui peut nous aider à percer le marché chinois.

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2014 ouvre une nouvelle ère, calée sur une grande ambition : Nous voulons devenir une nouvelle référence pour nos clients et ainsi entrer dans le top 5 des grands laboratoires mondiaux.

MARC PRIKAZSKYPrésident Directeur Général

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Nous avons aussi innové en créant un pôle d’investisseurs particuliers, « Les Amis de Ceva », qui appuiera salariés et managers de Ceva. Il comportera des retraités qui souhaitent prolonger l’aventure, des investisseurs régionaux qui renforceront nos racines régio-nales et deux partenaires de choix, Sofi proteol et Mérieux Développement, capables de nous aider à atteindre notre ambition.

Sofi protéol accompagne le développement et l’innovation à tous les stades des fi lières agro-industrielles et agroalimentaires : de l’amont des productions agricoles (semences, génétique, agrofournitures…) à l’aval (secteurs agro-industriel et agroalimentaire) en passant par les organismes collecteurs et la première transformation.

Mérieux Développement est une société d’investissement spécialisée, qui opère en soutien aux entreprises dont les produits et

services représentent de réelles avancées pour la santé et la nutrition à travers le monde. Elle porte la philosophie d’une grande famille qui s’est dédiée à la santé, tant humaine qu'animale.

Forts de notre vision, de nos valeurs, de notre nouvelle ambition, portés par un consortium de partenaires fi nanciers solides, il nous restait à faire évoluer notre organisation, pour la mettre en adéquation avec notre nouvelle ambition.

Cette organisation, nous l’avons voulue d’abord centrée sur le client. Si nous voulons rester innovants, il faut que nous restions à l’écoute du monde, un monde global qui est fait de particularités locales. Nos clients, et les clients de nos clients, sont des partenaires privilégiés avec qui nous devons travailler en étroite proximité. Car c’est en répondant à leurs diffi cultés spécifi ques, que nous ferons monter notre niveau d’expertise, à tous les niveaux

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ÉDITO

de notre organisation, p our devenir une référence pour eux et un acteur majeur au service d’une seule santé.

Cette organisation, nous l’avons voulue aussi "lean et agile", parce que nous vivons dans un monde incertain, qui nous demande de conjuguer anticipation et réactivité.

Nous l’avons voulue capable de traction, d’intégration et d’excellence dans l’exécution pour inscrire l’initiative, l’innovation, l’esprit de conquête dans un mouvement d’ensemble parfaitement orchestré.

Nous voulons enfi n qu’elle soit capable de faire monter en puissance le talent des hommes qui la font vivre.

Nous avons toutes les raisons de nous montrer confi ants pour les années à venir. Le bilan de l’année 2014 témoigne, au gré de nos engagements au quotidien, de la force et de la cohérence de notre modèle. Notre vision,

nos valeurs et notre ambition, trouvent leurs signatures à travers nos engagements quoti-diens. C’est bien ce dont témoignent les faits marquants de l’année 2014, que vous décou-vrirez dans ce rapport annuel.

Nous avons réussi l’intégration de Sogeval. Cette acquisition fait de nous un leader sur le marché de l’animal de compagnie avec une offre innovante et complète.

Nous avons enregistré ou lancé à l’international, avec un franc succès, de grands produits. Ce qui accrédite notre capacité à nous mobiliser pour faire de l’internationalisation un véritable pilier de notre croissance :

Vectra® 3D, un premier lancement paneu-ropéen, qui a surperformé nos attentes. Réussir un lancement dans 22 pays, c’est l’opportunité sans pareille de faire vivre le « Ensemble » de notre vision, pour ressentir et amplifi er notre sentiment d’appartenance et notre fi erté.

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CONVENTION DU GROUPE CEVA Lisbonne Portugal

NIK WOOD Nik Wood CommunicationsFAZEELA ABDUL RASHID Temasek InternationalMICHEL BOUCLY Groupe AvrilALEXANDRE MERIEUXMerieux DeveloppementMARC PRIKAZSKY Ceva Santé AnimalePIERRE REVEL-MOUROZ Ceva Santé Animale

De gauche à droite

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CEVA / SOGEVAL : NOUS AVONS TANT D’HISTOIRES À PARTAGER, ENSEMBLE

Sogeval, petite chronique d’une intégration réussie

Ceva et Sogeval, l’esprit de conquête porté par une même culture du client

Faire de Sogeval un campus innovant

Commencer par le début : intégrer les forces commerciales pour dynamiser la relation client

PRODUITS ET SERVICES

Velactis®, le rêve devient réalité au Brésil et au Méxique

Vétrimoxin® en Chine : un pas en avant sur le chemin de notre ambition 2020

Vectra® : le lancement paneuropéen de Vectra dépasse les attentes

Rétablir le plaisir de la relation avec les animaux de compagnie : la nouvelle dynamique Feliway® et Adaptil®

Ceva, sur le front des affections respiratoires du porc

Ceva partenaire indéfectible de l’aviculture mondiale

Nouvelles de Chine

Ukraine, dans un contexte géopolitique difficile, Ceva continue d’accompagner ses clients…

Les États-Unis se préparent à entrer sur le marché porcin : extension des installations de production sur le campus Ceva Biomune

FAITS MARQUANTSVelactis®, qui a obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) au Brésil et au Mexique en des temps record. Velactis® est un produit innovant pour l’industrie laitière. Il est le troisième à avoir bénéficié de la procédure accélérée « Fast Track », que le gouvernement brésilien décrète pour les produits innovants.

Vetrimoxin® L.A., qui vient d’obtenir son AMM pour conquérir le plus grand marché du porc, celui de la Chine. Vetrimoxin® L.A. est la première forme d’amoxicilline injectable, condi-tionnée dans un flacon CLAS® incassable et léger.

Le succès confirmé de Vectormune® ND autour du monde et le lancement réussi de CEVAC® IBird traduisent la percée de Ceva sur le marché des pathologies respiratoires aviaires.

Ces 3 exemples témoignent aussi d’une parfaite synergie entre nos forces corporate et nos forces locales, toutes deux complé-mentaires pour apporter des réponses différenciées à nos clients.

Sur un autre plan, le succès du Lung Program, reconnu pour son caractère innovant, nous permettra de développer une stratégie efficace

pour enrayer les pathologies respiratoires du porc. Cevolution, notre programme au service de l’antibiothérapie raisonnée, témoigne de notre sens des responsabilités en termes de santé publique.

Témoin de notre esprit entrepreneurial, l’Ukraine, a doublé son chiffre d’affaires dans un contexte géopolitique très difficile.

Enfin, notre engagement sur le front des zoonoses, par-delà sa posture éthique, en nous confrontant à des cas aussi complexes que diversifiés – grippe aviaire, brucellose, fièvre Q, salmonellose, etc.–, renforce notre expertise, notamment dans le champ de la vaccinologie.

On ne peut pas résumer l’action de 3 750 collaborateurs pendant un an dans un simple éditorial… Mais les articles de cette nouvelle édition 2014 affichent avec force notre engagement au quotidien aux côtés de nos clients. Un engagement qui nous vaut, chaque jour davantage, une reconnaissance et une confiance accrues des autorités sanitaires, des vétérinaires et des éleveurs de nombreux pays, ainsi que celles des instances internationales.

La plus belle de nos récompenses !

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COUVOIR Shanhaiguan Chine

ÉDITO

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CLINIQUE VÉTÉRINAIRE ANIMAUX DE COMPAGNIE Sydney Australie

NOUS AVONS TANT D’HISTOIRES À PARTAGER, ENSEMBLE

CEVA I SOGEVAL

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Ceva affi che depuis plus de 15 ans l’une des plus fortes croissances du marché. Cette croissance, l’entreprise la doit à son talent de conjuguer croissance interne et croissance externe. L’histoire de Ceva est jalonnée de grandes acquisitions, qui ont contribué à son développementparce qu’elles lui offraient l’opportunité non seulement de prendre pied sur de nouveaux marchés, mais aussi d’acquérir de nouveaux produits et de nouvelles expertises. Cette approche, que l’on pourrait comparer à celle du pas de patineur, a permis à Ceva de se déployer en se propulsant sur deux moteurs parfaitement synchronisés.C’est dans cette logique qu’à la fi n de l’année 2013, Ceva a approché Sogeval pour signer sa plus grosse acquisition. Un an plus tard, nous sommes fi ers de présenter le bilan d’une intégration parfaitement réussie.

Fiers, parce qui si l’exercice peut se donner pour évident, il ne l’est pas pour autant. Le groupe Hay souligne que dans près de 70 % des cas, ce qui se présentait comme une promesse heureuse se métamorphose en « liaisons dangereuses », avec tous les dommages humains, que ce genre de déconvenues peut occasionner. Les secrets d’une bonne intégration puisent sans doute à la conscience qu’une acquisition, par-delà les enjeux stratégiques qu’elle sert, est d’abord le mariage entre deux cultures, celles qui irriguent les hommes. Le processus d’intégration ne doit pas se baser que sur des critères classiques d’économie d’échelle. Il doit se montrer vigilant à ne pas se muer en une assimilation indifférenciante, qui ne pourrait qu’être vécue comme un échec par les collaborateurs de l’entreprise acquise.

CEVA / SOGEVAL

R&D CAMPUS CEVA SOGEVALLaval France

NOUS AVONS TANT D’EXPERTISES À PARTAGER !… POUR VOUS80 délégués à vos côtés, mobilisés sur le terrain pour vous apporter des solutions sur-mesure, développer votre activité par la formation permanente, par des outils de � délisation et un merchandising pertinent en relation avec les ASV.

Plus de 1000 collaborateurs en France pour développer et assurer depuis nos 3 sites de production de Laval, Libourne et Loudéac la disponibilité de nos produits et la sécurité du “made in France”. Des lignes de produits marquées à l’image de votre clinique pour � déliser vos clients. ... ENSEMBLE

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Campagne institutionnelleCeva / Sogeval


SOGEVAL, PETITE CHRONIQUE D’UNE INTÉGRATION RÉUSSIE

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Chez Ceva, le souci du client est inscrit au cœur de sa vision « Ensemble, au-delà de la santé animale ». Soigner les animaux est une manière de prendre soin de la santé des hommes, en contribuant à sécuriser les apports de protéines en quantité et en qualité, en protégeant les populations des maladies zoonotiques et, dans le champ des animaux de compagnie, en favorisant

la cohabitation des hommes et de leurs compa-gnons, dans un monde de plus en plus urbanisé et stressant. C’est de ce cette manière que les équipes de Ceva ont développé une expertise unique dans les domaines des antiparasitaires avec la gamme Vectra®, du comportement, avec les gammes Feliway® et Adaptil®, et de la cardio-logie avec Cardalis®…

C’est sans doute de cette manière qu’il faudrait synthétiser la culture de ces deux entreprises qui affi chent une parenté frappante dans leur histoire. Toutes deux ont connu des débuts diffi ciles. Elles ont dû, pour « survivre », mobiliser l’esprit entrepreneurial de leurs collaborateurs, leur sens de l’innovation, dans un contexte de solidarité, pour répondre aux attentes de ceux qui deviendront leurs clients.

Chez Sogeval, comme le dit José Daoudal, l’ex-PDG de Sogeval, « aussi original que cela puisse paraître, nous avons considéré que le client était l’animal ». Fort du constat que les étagères des vétérinaires n’offraient pas de produits appétents, l’entreprise a

créé le concept de « délicaments antibio-tiques », des médicaments appétents à même de faciliter l’administration et l’observance du traitement. Prolongeant le raisonnement, en actant des réticences des animaux aux shampoings – seulement 20 % des propriétaires d’animaux domes-tiques utilisent correctement les shampoings prescrits par leur vétérinaire –, Sogeval s’est imposé comme un spécialiste des topiques en dermatologie grâce à sa gamme Douxo. Basées sur un principe actif breveté, la phytosphingosine, ces mousses appli-cables sans eau, « faciles comme une caresse », apportent une réponse optimisée pour toutes les dermatoses.

CEVA / SOGEVAL

ROXYToronto Canada


On comprendra aisément que l’alliance de Ceva et Sogeval constitue une opportunité stratégique de premier plan, qui fait émerger sur le marché une offre innovante et complète, servie par des hommes conquérants et solidaires ; la voie vers une position de leader sur ce marché. À condition bien sûr de faire en sorte que les talents ne se fassent pas d’ombre mais sachent raisonner…

Aussi original que cela puisse paraître, nous avons considéré que le client était l’animal.

José Daoudal Ancien PDG de Sogeval

CEVA ET SOGEVAL, L’ESPRIT DE CONQUÊTE PORTÉ PAR UNE MÊME CULTURE DU CLIENT

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de centralisation - réduire le campus à un organe d’exécution -, mais d’intégration. L’intégration est le processus qui permet de profi ter des différences, des imaginations, des initiatives, présentes dans le groupe, pour les faire coopérer et rentrer en synergie, au profi t de la stratégie du groupe et ainsi donner raison à cet adage : « Le tout est plus que la somme des parties ». Pour y parvenir, il importe que chacun puisse reconnaître les compétences spécifi ques et les contraintes de ses partenaires, pour optimiser les premières en réduisant les secondes. La transparence et la circulation des informations sont les conditions sine qua none de sa réussite. C’est pour cette raison, comme le dit S. Payan, Directeur du Campus Ceva-Sogeval, que « nous

avons consacré les six premiers mois de l’année à la découverte du Groupe, à la fois par le biais des binômes métier, ainsi que par la multiplication des échanges inter-sites. Ces échanges ont été facilités par le professionnalisme et la qualité de l’accueil qui a été réservé aux équipes Sogeval à chaque déplacement, ce qui a largement contribué au rapprochement des compétences et à la construction de nouvelles synergies. »Cette phase de découverte et d’échanges a donné lieu à un travail de formalisation pour expliciter les nouveaux enjeux et la fi nalité du campus, défi nir un schéma de fonctionnement général, préciser les interactions des différentes fonctions du campus avec leurs homologues et leurs partenaires au niveau du Groupe.

Toutes les civilisations ont prôné « l’union fait la force ». Les Chinois l’ont dit à travers un proverbe : « Quand les hommes travaillent ensemble, les montagnes se transforment en or ». Deux millénaires plus tard, en Amérique, H. Ford persiste et signe en proclamant : « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. ». Il est des évidences consensuelles qui ne sont pourtant pas faciles à mettre en œuvre. Car bien souvent on ne retient de « Unité » que le « Un » qui ouvre la voie à la centralisation…, la perte de l’initiative locale et la démotivation.

Ceva, en grandissant, souhaite conserver ses valeurs, son agilité, sa souplesse, la capacité des hommes à se montrer innovants et entreprenants, tout en restant alignés dans l’exécution.

Le campus est la réponse organisationnelle à cette préoccupation : un campus est un pôle de compétences locales, reposant sur des expertises spécifi ques, en adéquation avec un ou des marchés, au service de la stratégie du groupe.

Le campus se doit donc de concilier dynamique locale et intérêt général du groupe. Il ne rentre pas dans une logique

CEVA / SOGEVAL NOUS AVONS TANT D’HISTOIRES À PARTAGER, ENSEMBLE

Il s’agissait de permettre à chaque collaborateur du campus de se transformer en un acteur investi au service de la performance du site et donc du Groupe.

Stephen Payan Directeur du Campus Ceva Sogeval

SERVICE PACKAGING CAMPUS CEVA SOGEVALLaval France

PRODUCTION CAMPUS CEVA SOGEVAL Laval France

FAIRE DE SOGEVAL UN CAMPUS INNOVANT : PRIVILÉGIER L’INTÉGRATION À LA CENTRALISATION, POUR PERMETTRE AU GROUPE DE BÉNÉFICIER DES DYNAMIQUES LOCALES

de centralisation - réduire le campus à un organe d’exécution -, mais d’intégration. L’intégration est le processus qui permet de profi ter des différences, des imaginations, des initiatives, présentes dans le groupe, pour les faire coopérer et rentrer en synergie, au profi t de la stratégie du groupe et ainsi donner raison à cet adage : « Le tout est plus que la somme des parties ». Pour y parvenir, il importe que chacun puisse reconnaître les compétences spécifi ques et les contraintes de ses partenaires, pour optimiser les premières en réduisant les secondes. La transparence et la circulation des informations sont les conditions sine qua none de sa réussite. C’est pour cette raison, comme le dit S. Payan, Directeur du Campus Ceva-Sogeval, que « nous

avons consacré les six premiers mois de l’année à la découverte du Groupe, à la fois par le biais des binômes métier, ainsi que par la multiplication des échanges inter-sites. Ces échanges ont été facilités par le professionnalisme et la qualité de l’accueil qui a été réservé aux équipes Sogeval à chaque déplacement, ce qui a largement contribué au rapprochement des compétences et à la construction de nouvelles synergies. »

Cette phase de découverte et d’échanges a donné lieu à un travail de formalisation pour expliciter les nouveaux enjeux et la fi nalité du campus, défi nir un schéma de fonctionnement général, préciser les interactions des différentes fonctions du campus avec leurs homologues et leurs partenaires au niveau du Groupe.

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Les équipes commerciales Ceva-Sogeval France ont été les premières à bénéfi cier de cette intégration, conduite à l'occasion des séminaires France. Il faut dire que l’enjeu, au plan opérationnel, était de taille :

Une offre de produits innovants élargie, avec des gammes thérapeu-tiques et de confort qui se complètent parfaitement : antiparasitaires, antibiothérapie raisonnée, cardio-logie, douleur, dermatologie et comportement.

Une présence sur le terrain doublée, avec à la clef une réduction de la taille des secteurs commerciaux, une augmentation de la fréquence des visites chez les vétérinaires et une puissance de prospection accrue.

Trois séminaires tenus, en janvier à Bordeaux, en avril à Marrakech et en août à Vichy, ont permis de poser

les jalons de ce processus d'intégration opérationnelle. Autrement dit, quelques mois, pour trouver les ajustements qui permettent à « chacun de trouver sa place dans la structure et percevoir la valeur qu’il amenait au groupe. Des moments partagés très intenses, une énorme satisfaction de voir une seule et même équipe soudée se mettre en place » (N. Cadieu, Directeur BU industrielle de la Filiale France).

Trouver ces ajustements, pour que les collaborateurs des deux entre-prises restent à bord et fassent émerger « leur projet de bâtir ensemble un monde en meilleure santé » (R. Goupil, Directeur commercial de la Filiale France, animaux de compagnie).

Pour ce faire, nous avons mis en place des sessions de partage d’expériences,

de mise en commun des savoirs, de prise de conscience des histoires respectives, pour intégrer les logiques humaines au même titre que les logiques commerciales. Ces dernières, nous les avons construites à travers des sessions de formations, organisées pour aligner les techniques de vente, affi ner les ciblages clients, partager les politiques commerciales et les rendre opérationnelles dans un même temps.

Un parcours sans faute, qui trouvera son point d'orgue au second séminaire, organisé en avril 2014, ce qui fait dire à C. Bourgeois, Directeur de la fi liale France : « À la fi n de ce séminaire, nous avons conclu un véritable pacte de talents avec les équipes. Cet engagement pour répondre aux besoins de nos clients nécessite de constamment concentrer nos efforts pour les satisfaire ».

« Nous avons donné à chaque nouveau collaborateur l’envie et les moyens de contribuer au développement et à la promotion de la santé animale, et d’intégrer le concept One Health. »

Christian Bourgeois Directeur Filiale France

« Le rapprochement de deux laboratoires français, à l’état d’esprit proche, a créé un véritable enthousiasme, en interne comme en externe. Une belle synergie de nos produits respectifs qui nous a permis d’être encore plus un partenaire indispensable pour nos clients. »

Claude Hodouin Responsable Région France

« Une belle réussite, des savoir-faire associés, des cultures vraiment semblables. Un gain pour tous. »

David Jesupret Responsable Région France

« Le rapprochement des systèmes d’information de Ceva et Sogeval est vite apparu comme une priorité pour la réussite de l’intégration. Au-delà de l’harmonisation des interfaces techniques des Systèmes d'Information, nous nous sommes mobilisés sur des projets transversaux en faisant coopérer les différents métiers locaux et globaux, pour construire ce modèle qu’est le Campus, en cohérence avec les valeurs communes. »

Laurent Hany Responsable Systèmes d’informations, Ceva Sogeval Campus

« Temps fort de ce rapprochement, le pilotage de deux projets, à forts enjeux, qui est venu consolider cette coopération inter-sites. Menées en transversal, ces opérations d'envergure ont mis en avant nos complémentarités, elles ont renforcé la cohésion d'équipe et les synergies avec le Groupe. »

Frédérick Cadot Directeur Supply Chain, Ceva Sogeval Campus

CEVA / SOGEVAL NOUS AVONS TANT D’HISTOIRES À PARTAGER, ENSEMBLE

LES ÉQUIPES COMMERCIALES CEVA SOGEVAL FRANCE, Marrakech Maroc

COMMENCER PAR LE DÉBUT : INTÉGRER LES FORCES COMMERCIALES POUR DYNAMISER LA RELATION CLIENT

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ÉLEVEUR BOVINS, Goiâna BrésilÉLEVEUR BOVINS, Goiâna Brésil

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À la fi n de l’année, Ceva a obtenu, au Brésil et au Mexique, l’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) pour Velactis®, qui constitue sans doute l’innovation la plus importante de ces dernières années dans le domaine de la production laitière. C’est la première fois qu’un produit stratégique, destiné aux ruminants, obtient une AMM dans des pays non européens, avant de l’avoir obtenue en Europe. Velactis® a été développé en Europe, et conçu pour un enregistrement dans le monde entier. Mais, la coopération remarquable entre nos équipes corporate et nos équipes locales nous a permis de bénéfi cier, au Brésil, 4e producteur mondial de lait, d’une procédure accélérée, accordée aux produits les plus innovants. Un bel exploit qui témoigne de la capacité de Ceva de faire de l’international un des piliers de sa croissance.

Velactis® est le premier produit conçu pour faciliter la gestion du tarissement, améliorer la santé de la mamelle, soulager l’éleveur tout en contribuant effi cacement au bien-être des vaches laitières.

Le cycle de production d’une vache laitière se divise en deux grandes périodes : la période de lactation et celle du tarissement. Cette dernière, qui s’étend de la fi n de la lactation jusqu’au vêlage, est un temps de repos qui permet à la vache de fi naliser la période la gestation, de régénérer son tissu mammaire et de préparer la période de lactation suivante.

Son bon déroulement est critique pour la vache et l'éleveur, en raison des risques d’infection intra-mam-maires qui peuvent survenir et compromettre la qualité du lait de la prochaine lactation. Elle joue aussi un rôle clef pour la transmission des facteurs immunitaires de la vache au veau.

Velactis® a été conçu pour faciliter le tarissement des vaches laitières. En effet, il permet, en une seule injection, effectuée au début de la période de tarissement, de diminuer la production de lait, de réduire l’engor-gement du pis et les risques d’infections, et in fi ne, d’optimiser les futurs apports de lait en quantité et en qualité. Velactis®, en créant les conditions d’un taris-sement en douceur, facilite le travail de l’éleveur, tout en réduisant la douleur et l’inconfort de la vache, notamment chez les animaux qui produisent encore des quantités de lait importantes juste avant le tarissement.

Ce beau résultat est le fruit d’un travail collaboratif exemplaire entre les départements corporate et les équipes locales. Cette capacité à réduire la distance entre les forces corporate et les forces locales constitue

le vecteur le plus sûr pour satisfaire les attentes des clients.

Ainsi, au Brésil, le dynamisme de nos équipes nous a permis de bénéfi cier de la procédure « Fast Track », mise en place par le Ministère de l'Agriculture. Cette procédure vise à accélérer l’obtention des AMM pour les produits reconnus « innovants et stratégiques ». Velactis® a ainsi réussi à obtenir son AMM 7 mois après le dépôt du dossier. À cette date, seuls 2 produits avaient bénéfi cié de cette procédure spéciale. Une prouesse qui mérite d’être soulignée.

Quant au Mexique, la qualité de notre dossier, couplée au climat de confi ance que nos équipes locales ont créé avec les autorités locales, nous a permis une homolo-gation rapide.

Reste à préparer le lancement. L’heure est à la mobilisation pour la production et les approvisionnements. Mobili-sation aussi pour les équipes commerciales locales qui sont rentrées dans la phase de pré-lancement. Nul doute que 2015 sera l’occasion de célébrer la réussite pleine et entière de Velactis®, une réussite à la hauteur de son caractère innovant au service de nos clients.

Car en dernier ressort, nos efforts en matière de recherche sur le tarissement de la vache, procèdent d’abord d’une prise en compte des préoccupations des éleveurs et du bien-être des animaux, pour garantir une production de protéines en quantité et en qualité.

Cette innovation illustre bien la pertinence de notre vision « Ensemble, au-delà de la santé animale ». Elle témoigne aussi et surtout de notre capacité à la mettre en œuvre réellement sur le terrain.

Le Brésil se classe au 4e rang pour la production de lait. En 2013, elle a progressé de 5,7 %. La croissance rapide de l’économie urbaine de ces 10 dernières années, la montée de la classe moyenne et le développement du travail féminin ont contribué à accroître la demande en produits alimentaires transformés. Une opportunité pour les entreprises de produits laitiers. Ce marché conséquent a attiré d’importants investissements de grandes sociétés telles que Danone, Lactalis/Parmalat, Nestlé.

Dans ce contexte, le marché des produits laitiers devrait continuer de croître. D’après une estimation d’Euromonitor, les ventes de produits laitiers du Brésil en 2012 ont atteint 29,77 milliards de dollars. Ce chiffre devrait connaître une croissance de 9 %

par an, pour atteindre plus de 46 milliards en 2017. Le Mexique, quant à lui, se situe au 16e rang mondial. La production de lait reste encore inférieure à la demande. Dans une note de 2014, Ubi France annonçait que la fi liale de Nestlé au Mexique, 3e acheteur de lait du pays, allait investir 700 millions de pesos mexicains (40 millions d'euros) sur 6 ans pour accroître la production de lait. Plus de la moitié de la somme sera dédiée à l’amont de la fi lière : infrastructures et assistance technique. L’accent sera également mis sur le développement de la collecte de lait et de lactosérum.

LE MEXIQUE ET LE BRÉSIL, DEUX PAYS D’AVENIR EN MATIÈRE DE PRODUCTION LAITIÈRE


ÉLEVEUR BOVINS, Goiâna Brésil

where everything starts

VELACTIS®, LE RÊVE DEVIENT RÉALITÉ AU BRÉSIL ET AU MEXIQUE

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En octobre 2014, un pas historique a été franchi avec la livraison en Chine des premiers lots de Vetrimoxin® L.A. Aboutissement d’un travail d'équipe amorcé quelques années plus tôt, cet événement constitue une avancée décisive pour la conquête du marché du porc en Chine.Cette réussite est le fruit d’une coopération de l’ensemble de la chaîne de valeur pharmaceutique - les Affaires Réglementaires, la R&D, et l’ensemble des fonctions qui ont contribué à fabriquer ce produit et le livrer dans des délais très courts – en étroite collaboration avec nos équipes chinoises.Elle témoigne de la force de notre modèle et de la pertinence de l’ambition 2020 que nous nous sommes donnée.

Vetrimoxin® L.A. est la première forme d’amoxi-cilline injectable en Europe, indiquée pour le traitement en première intention, de nombreuses maladies infectieuses de l’espèce porcine.

Il s'agit d'un produit unique à un double titre, par sa formule, qui permet un excellent compromis entre une très bonne seringabilité et une durée d'activité prolongée jusqu'à 48 h, et par son conditionnement en fl acon CLAS®, une technologie brevetée, qui offre une parfaite protection de la formule et les avantages du contenant, légèreté et résistance à la casse. Des atouts pour garantir une meilleure observance.

« Ce premier lot à destination de la Chine constitue réellement une étape importante pour nous. Un immense marché s'ouvre à nous et

nous avions envie de marquer cet événement important. » (N. Guerra, Responsable Corporate de la gamme Porcs)

Un immense marché, c’est le moins que l’on puisse dire, quand on sait que, d’après la FAO, un peu plus de 50 % de la viande de porc produite dans le monde est consommée en Chine (60 des 115 millions de tonnes). Les Chinois aiment la viande de porc. Il est un de leur proverbe qui l’affi rme sans ambages « Quand on a de la viande on déteste le gras. Quand on n’a rien, on mangerait même la peau. ». Ils en consomment deux fois plus que les Américains. La viande de porc est celle qu’ils préfèrent. Sa consommation, 39 kg par habitants contre 27 kg par habitant aux États-Unis , représente plus de trois-quarts de la viande consommée en Chine.

Portée par une immense population, stimulée par une croissance économique soutenue et encouragée par la volonté de son gouvernement de « mettre plus l’accent sur l'amélioration et la garantie des conditions de vie de la population plutôt que sur la vitesse de croissance du PIB » [12e Plan Quinquennal], la consommation et la production de viande de porc devraient continuer à croître.

Ces conditions font de la Chine le plus gros producteur avec près de 500 millions de têtes. Un porc sur deux dans le monde est produit en Chine.

On comprend dès lors les enjeux qui se profilent pour l’industrie de la santé

animale. Du reste, le 12e plan quinquennal fait figurer les questions de santé et d’environnement au rang d’axes straté-giques prioritaires, avec en ligne de mire un accroissement général de la qualité.

Pour se préparer à conquérir ce marché important, Ceva en Chine a étoffé ses équipes avec le recrutement d'un directeur technique et des ventes, la nomination de neuf distri-buteurs pour toucher les grands comptes et la mise en place d’essais sur le terrain…

Le tout dans un climat d’enthousiasme qu’on comprend aisément !

VETRIMOXIN® EN CHINE : UN PAS EN AVANT SUR LE CHEMIN DE NOTRE AMBITION 2020

KUANGU CHINE


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Vectra® 3D, une protection efficace et intelligente

Partout dans le monde les animaux de compagnie sont confrontés à la menace des parasites externes. Par-delà les problèmes d’irritation et de démangeaison que ces derniers occasionnent, ils peuvent transmettre des maladies sérieuses, dont certaines présentent un caractère zoonotique (maladie transmissible à l’homme).

Ceva a fait de la volonté de contribuer à l’harmonie des relations hommes/animaux de compagnie un des trois axes prioritaires de sa vision « Ensemble, au-delà de la santé animale ». C’est pour ces raisons, que

nous avons développé des gammes de produits innovants dans le domaine du comportement, prégnant dans un monde de plus en plus urbanisé et stressant, et dans celui de la cardiologie, pour donner corps au désir de « vieillir ensemble ».

C’est en 2010, qu’avec l’acquisition de Summit VetPharm, Ceva s’est lancé sur le marché antipara-sitaires externes (50 % des produits pour les animaux de compagnie), avec comme fer de lance, Vectra® 3D, déjà commercialisé aux États-Unis, qui venait d’obtenir une AMM centralisée dans les 28 États membres de l’Union Européenne.

Vectra® 3D est un produit exceptionnel. Grâce à la présence de trois principes actifs, la protection qu’il dispense couvre un spectre large. Il repousse et tue les puces, les tiques, les moustiques, les mouches piqueuses et les phlébotomes, et même les poux et les acariens aux États-Unis (à l’exception des acariens de la gale). Autre atout de Vectra® 3D, le fait de pouvoir contrôler les stades immatures de l’évolution des puces (œufs, larves et nymphes) et ainsi, de prévenir les risques de ré-infestation.

Vectra® 3D offre l'avantage pour les propriétaires d'agir vite (95 % des puces sont tuées en moins de six heures) et de permettre une protection longue durée.

À la fin de l’année 2013, Ceva a obtenu de l’Agence Européenne du Médicament, une autorisation de mise sur le marché (AMM) centralisée pour Vectra® 3D, un antiparasitaire particulièrement innovant. Au début de l’année 2014, Ceva a décidé de lancer Vectra® dans 22 des 28 États membres de l’Union. L’enjeu était considérable quand on sait que le marché des antiparasitaires externes représente près de 500 millions d’euros. Vectra® 3D offre la meilleure prévention contre l’infestation des ectoparasites en Europe, qu’il s’agisse de puces, de tiques, de moustiques ou encore de phlébotomes, un parasite vecteur d'une maladie parasitaire grave, la leishmaniose. Ceva se devait donc d'offrir à ses clients et à tous ses partenaires vétérinaires la meilleure médecine antiparasitaire disponible. Le message a été compris, puisque les ventes en quelques mois ont largement dépassé les prévisions...

LE LANCEMENT PANEUROPÉEN DE VECTRA® DÉPASSE LES ATTENTES

STAR, UN INVESTISSEMENT DE 18 MILLIONS D’EUROS POUR LES INJECTABLES À LIBOURNE


Conférence de presse lors de l'inauguration de la nouvelle usine de Libourne.

De gauche à droite

E. COUDRE Directeur du site industriel de Libourne,

M. PRIKAZSKY Président Directeur Général

La conquête du monde a ses exigences en termes de production. C’est ainsi que le 3 octobre 2014, Ceva inaugure sa nouvelle usine de Libourne, un investissement de 18 millions d'euros, pour 2 ans de travaux réalisés en respectant le budget et les délais. Une prouesse remarquable : « Fruit de la confiance et de la solidarité, cet outil sera la vitrine du savoir-faire de Ceva dans le domaine des injectables. Il illustre parfaitement les valeurs de Ceva : Esprit entrepreneurial, Innovation et Solidarité. » (E. Coudré, Directeur du site industriel de Libourne).

Vetrimoxin® L.A. est actuellement le premier produit fabriqué dans l’usine de Libourne. Pour absorber la forte demande en injectables, et notamment pour se donner les moyens de porter notre ambition 2020, Ceva a investi massivement dans son usine de Libourne pour redimensionner et rendre encore plus performant son outil industriel, notamment dans les domaines de la fabrication, du remplissage et du conditionnement.

Ce fut l’objet du projet STAR, un investissement de 18 millions d'euros, 18 mois d’études préalables, 2 ans de réalisation. Un projet particulièrement complexe, car il a fallu toucher au cœur de l’usine, 1000 m2 de rénovation et 500 m2 de construction, tout en maintenant, pendant les travaux, une production variée : 73 formules, 146 produits semi-finis.

La finalité de ce projet ambitieux est triple :

Augmenter nos capacités de production d’injectables, pour les faire passer de 11 à 18 millions de flacons équivalant 100 ml

Introduire de nouvelles technologies

Améliorer la productivité et la qualité pour répondre aux standards les plus exigeants.

Ce projet a largement sollicité les entreprises de la région : 8 des 11 prestataires retenus. Ce qui prouve que mondialisation et régionalisation procèdent d’une seule logique.

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Enfi n on ajoutera qu’il est doté d’un dispositif d’application breveté qui rend son usage rapide

et précis. Son extrémité allongée et arrondie permet une application propre, confortable

et en toute sécurité. Une nouvelle technique d’application a émergé de son usage quotidien aux États-Unis : l’application

« line-on », sur toute la ligne du dos, qui permet aux principes actifs de se diffuser rapidement et de mieux se répartir.

Vectra® 3D est exclusivement distribué par l’intermédiaire des vétérinaires en Europe et aux États-Unis. Nous pensons que les antiparasitaires externes doivent être appliqués avec les conseils d’un vétérinaire, parce que les parasites peuvent trans-mettre des agents pathogènes aux animaux et aussi parfois aux hommes. Ce souci d’agir au service d’une seule santé est une attitude responsable que

nous devons maintenir.

On l’aura compris, Vectra® 3D possède de sérieux atouts pour satisfaire nos clients et nos parte-naires du monde vétérinaire. C’est ce qui nous a décidés à lancer ce produit phare dans tous les pays de l’Union Européenne.

Ce lancement paneuropéen fut l’occasion privilégiée de vivre au premier degré le « Ensemble » de notre vision.

Car pour réussir un tel lancement, il aura fallu fédérer et faire rentrer en synergie toutes les forces de Ceva. Nous sommes convaincus que pour mieux servir nos clients, nous devons les comprendre afi n de traduire leurs attentes, en « mises en œuvres » pertinentes et rapides.

Pour ce faire, il importe de conjuguer les forces corporate – R&D, Affaires Réglementaires, Marketing, Services Vétérinaires, Achats, Supply Chain, Production, etc. – et leurs homologues en place sur le terrain au sein des différents pays. Les conjuguer, pour transformer les différences, souvent perçues comme des « clivages », en sources d’enrichissement via le partage d’expé-rience. Réussir un lancement dans 28 pays, c’était enfi n l’opportunité d’asseoir notre One Ceva, pour amplifi er notre sentiment d’appartenance et notre fi erté.

Pour piloter cette « machine » lancée à grande vitesse, nous avons installé aux commandes, à l’interface des forces corporate et des directions des fi liales européennes, le directeur de notre plus grosse fi liale, la fi liale France. À charge pour lui d’assumer la responsabilité de coordonner et synchroniser l’ensemble des acteurs. Ce qui l’a conduit à créer très vite un « Vectra Launch Team », chargé de défi nir une stratégie commerciale commune et de former les équipes de vendeurs.

Point d’orgue de ce mouvement d’ensemble : un lancement interne, fi n 2013, qui a réuni à Bordeaux une centaine de personnes pour organiser le « passage du témoin » entre les équipes R&D et réglementaires et les équipes commerciales. Un tel événement n'avait encore jamais été organisé chez Ceva. Ce fut l’occasion pour les équipes commerciales de reconnaître l’effort accompli par les équipes R&D et régle-mentaires. Cet événement, qui a demandé un investissement, a donné la juste dimension de l’ampleur de ce projet, dont la réussite demandait de jouer « Ensemble » pour une parfaite éxécution.

58 % des propriétaires de chiens et 46 % des propriétaires de chats se plaignent des problèmes de comportement de leurs animaux de compagnie. En effet, ces derniers entretiennent avec les membres de la famille (pour les chiens) et/ou leur territoire (pour les chats) des relations fondatrices. Or notre mode de vie urbain et stressant vient souvent les perturber, avec comme conséquences des manifestations particu-lièrement indésirables : griffades, marquage urinaire, etc.

Ceva, dans son souci d’agir « au-delà de la santé animale », a fait du plaisir de la relation entre les hommes et leurs animaux de compagnie un de ses axes prioritaires. C’est ce qui a conduit ses équipes à se pencher très tôt, dès 1995, sur ces problèmes de comportement. Fruit d’une longue collaboration avec le monde scientifique, et notamment le professeur P. Pageat, de l’IRSEA (Institut de Recherche en Sémiologie et Ethologie Appliquée), elles ont mis au point les gammes Feliway®, pour les chats, et Adaptil® pour les chiens. Ces deux gammes de produits, particulièrement effi caces, ont pour effet de déstresser les animaux domestiques, en repro-duisant les propriétés apaisantes des phéromones, secrétées par les animaux pour sécuriser leur terri-toire et faciliter les processus de reconnaissance.

Aujourd’hui, on estime que plus de 15 millions d’animaux, dans 40 pays, ont bénéfi cié de ces deux produits innovants, pour un bien-être partagé avec leurs propriétaires.

Best behaviour starts here.

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RÉTABLIR LE PLAISIR DE LA RELATION AVEC LES ANIMAUX DE COMPAGNIELA NOUVELLE DYNAMIQUE FELIWAY® ET ADAPTIL®


Enfi n on ajoutera qu’il est doté d’un dispositif d’application breveté qui rend son usage rapide

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Le 6e Symposium européen sur la maîtrise de la santé porcine a accueilli, à Sorrente, du 6 au 9 mai, plus de 1 400 participants. Ce congrès avait pour objectif de faire progresser la gestion sanitaire des élevages porcins et de contribuer à l’amélioration des compétences des professionnels de ce domaine. Ceva Santé Animale était un sponsor majeur de la manifestation avec un stand présentant ses produits stratégiques de la gamme porc : Coglapix®, notre vaccin contre Actinobacillus pleuropneumoniae, Altresyn®, Fertipig® et Vetrimoxin® L.A.

Aujourd’hui, 90 % des élevages de porcs dans le monde sont affectés par des maladies respiratoires. Or depuis quelques années les autorités sanitaires ont alerté sur les risques des phénomènes d’anti-biorésistances, liés à un usage abusif ou mal à-propos des antibiotiques. Ceva s’est mobilisé activement pour apporter son soutien à cette démarche. Notre programme Cevolution en est une traduction concrète. Mais il est évident, que dans ce contexte, la prévention des pathologies, via des campagnes de vaccination, s’impose comme une piste d’action privilégiée.

Avec sa place de 3e laboratoire en biologie aviaire, Ceva dispose d’une expertise de premier ordre en vaccinologie. Forts de cette expérience, nous avons décidé de mettre cette expertise à la disposition des éleveurs de la fi lière porcine, en nous concentrant tout particulièrement sur les pathologies de l’appareil respiratoire.

En matière de vaccination, le terrain constitue un point de départ incontournable : il faut identifi er les agents infectieux à l’origine des pathologies les plus menaçantes, pour ensuite développer des réponses

GOLD SPONSOR DE L’ESPHM (EUROPEAN SYMPOSIUM OF PORCINE HEALTH MANAGEMENT)

adaptées. Il faut aussi développer des outils pour mesurer l’effi cacité des vaccins et générer des programmes (produits, équipements, services, formation, contrôle, etc.) de plus en plus pertinents.

C’est dans le cadre de cette démarche qu’est né le « Ceva Lung Program », fruit d’une étroite collaboration entre nos équipes corporate - R&D, Marketing, Services Vétérinaires… - et leurs homologues locaux, qui se sont mobilisés sur le terrain avec leurs clients.

Le « Ceva Lung Program » est un programme conçu pour optimiser les protocoles de vaccination du porc et en mesurer les résultats (voir notre encart). Il propose, entre autres, une application disponible pour iPad et Android, facile à utiliser, qui nous a permis d’évaluer rapidement la présence et l’impact des principaux agents pathogènes respiratoires dans les élevages et les abattoirs. La collecte et le traitement de ces informations facilitent la mise en œuvre d’interven-

tions adaptées aux besoins spécifi ques de chaque troupeau.

Ce programme permet d'attirer l'attention sur les lésions pulmonaires et leurs conséquences négatives sur les résultats. Il joue un rôle déterminant dans le succès commercial de nos vaccins contre les maladies respi-ratoires.

D’où l’objet du Symposium pré-ESPHM de Ceva qui a rassemblé 140 participants venus de 17 pays. Il s’agissait de partager les expériences et les connaissances acquises à l’occasion de programmes de vaccination réussis. Ce pré-symposium a mis à contribution des experts mondialement reconnus. Ce partage de connaissances est fondamental : « Nous croyons que le partage accru des connaissances entre professionnels – producteurs et vétérinaires - à travers des outils tels que le Ceva Lung Program, constitue l’avenir de notre secteur. » - (Dr. Stefano Gozio, Directeur Franchise Porc de Ceva).

CEVA, SUR LE FRONT DES AFFECTIONS RESPIRATOIRES DU PORC

Le prix Innov'Space a pour fi nalité de promouvoir l’innovation dans le monde de la production agricole, en faisant bénéfi cier les lauréats, de supports médiatiques importants, notamment via la presse française et internationale. Le jury est composé de représentants de l'INRA (Institut national français de la recherche agronomique), de la Chambre d'agriculture, d’instituts scienti-fi ques, de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle), de l'ANSES (Agence française de l'alimentation, de l'environnement et la santé et sécurité au travail), et la presse spécialisée. Ce sont plus de 160 cas qu’il a examinés en 2014. C’est dire l’ampleur de la reconnaissance accordée aux équipes « porc » de Ceva.

Le « Ceva Lung Program » est un programme conçu pour optimiser les protocoles de vaccination du porc et en mesurer les résultats. Il propose, entre autres, une application disponible pour iPad et Android qui permet de noter directement sur les tablettes à l'abattoir les lésions représen-tatives de mycoplasme et d'actinobacillose du porc, deux maladies respiratoires aux conséquences économiques très importantes.

L'application calcule automatiquement les indicateurs de prévalence et de sévérité des lésions. Elle s’impose comme un outil remarquable dont la fi nalité est double : contribuer à l’amélioration des diagnostics et évaluer les stratégies vaccinales.

LE CEVA LUNG PROGRAM S’EST VU DÉCERNÉ LE PRIX INNOV’SPACE PAR LE JURY DU SPACE 2014 (SALON DE LA PRODUCTION AGRICOLE)


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Stop the Gumboro Cycle La maladie de Gumboro reste une des menaces majeures de l'élevage de poulets de chair. Le virus, très résistant, reste « résidant » dans les bâtiments d'élevage, de sorte que chaque troupeau est sans cesse soumis à son challenge. Afi n de lutter contre cette menace permanente et sur la base de données scientifi ques récentes, Ceva a mené en 2014 une action mondiale visant à informer les professionnels des propriétés spécifi ques du Transmune® et de l'intérêt que cela représente pour la santé de leurs oiseaux et pour leurs performances de production. En effet, Transmune®, vaccin immun-complexe, permet, grâce à son large spectre, une protection

contre tous les types de virus IBD et l’arrêt des ré-infections. Une garantie d'ajouter la prévention des infections futures à la simple protection des oiseaux en production. L’accompagnement de Ceva dans la professionnalisation des équipes techniques représente une avancée majeure dans la neutralisation de la maladie de Gumboro. Une démarche basée sur une centaine de réunions nationales et régionales sur tous les continents avec plus de 750 clients mobilisés lors des sommets régionaux et des échanges spécifi ques avec chacun d’entre eux du Brésil à la Chine. Le savoir et l’implication des équipes demeurent la combinaison gagnante pour lutter contre cette maladie.

CEVA PARTENAIRE INDÉFECTIBLE DE L’AVICULTURE MONDIALE

Nourrir la planète dans des conditions sanitaires optimales, est l’enjeu majeur du XXIe siècle pour l’agriculture et l’industrie vétérinaire. Ceva poursuit son partenariat avec les professionnels de l’aviculture face à une demande exponentielle de poulets de chair dans le monde.Une offre globale est proposée afi n de répondre aux besoins constants de la fi lière : vaccin immun-complexe, vaccins vectorisés de dernière génération, équipements de vaccination de haute technologie et programme d’accompagnement : C.H.I.C.K. program et Services Vétérinaires.

ÉLEVEUR VOLAILLE ET EXPERTS CEVA Anshas Égypte

Vers le contrôle de la grippe aviaire en ÉgypteCeva s’est engagée, depuis des années, avec l’Organi-sation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à venir en aide au gouvernement égyptien devant faire face au virus de « la grippe aviaire » (H5N1). La publication d’un poster scien-tifi que, présentant une modélisation des profi ls de répartition de l’immunité vis-à-vis de Infl uenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) selon le réseau de production aviaire en Egypte, a servi d’outil décisionnel aux autorités sanitaires du pays pour obliger la vaccination des poussins d’un jour avec le Vectormune AI dans tous les couvoirs en plus du maintien de la vaccination par vaccin inactivé en élevage.

La vaccination contre la grippe aviaire est réalisée classiquement dans le monde entier avec des vaccins inactivés. Depuis novembre 2012, le nouveau vaccin vectorisé, Vectormune AI (H5) a été commercialisé

et appliqué aux poussins d'un jour dans les grands couvoirs industriels en Égypte. Les objectifs de cette étude étaient d'évaluer la faisabilité de la mise en œuvre et la rentabilité de cette vaccination au couvoir pour les petits élevages non intégrés de la production égyptienne. Cette étude a démontré une augmentation de la couverture vaccinale statistiquement signifi cative (> 80 % ; p<0.05) de la population totale si la vaccination était mise en œuvre dans les couvoirs intégrés et les couvoirs indépendants approvisionnant les grands élevages.De plus, la vaccination, par les couvoirs intégrés et indépendants, augmente les niveaux d'immunité dans la population totale de volaille en Égypte et plus particulièrement dans les petits élevages commerciaux (ayant à la base un taux de couverture vaccinale situé entre 30 % et 60 %).

Ceva est fi er d’avoir prouvé que cette stratégie était plus effi cace que celle utilisant des vaccins inactivés et de donner tout son sens à sa raison d’être « Ensemble, au delà de la santé animale ».


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Ceva continue d'investir pour la modernisation des couvoirs et l'innovation en vaccination avec EcatEcat est un précurseur dans les technologies d’automatisation et dans la maîtrise des pratiques de la vaccination au couvoir. Ecat intervient sur ces deux aspects :

l’automatisation des couvoirs, où l’accélération des cadences de manipulations des œufs et des

poussins pour plus d'effi cacité et des gains économiques

indéniables ;

l’automatisation de la vaccination grâce aux équipements de mirage et d’injection In-ovo.

Concernant la vaccination, comme chacun le sait, la garantie en matière de vaccination est dépen-dante de la qualité du produit et de sa modalité d’administration.

L’automatisation de la vaccination au couvoir, grâce à des équipe-ments de haute technologie qui incluent des injecteurs in-ovo, est la clef d’une protection maximale.

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Ceva poursuit ses initiatives dans le contrôle des pathologies respiratoires.Les maladies respiratoires sont la plus grande cause de pertes économiques en élevage et d'utilisation d’antibiotiques pour en contrôler les conséquences. Ceva continue de contribuer à la prévention des maladies respiratoires en s’impli-quant au niveau mondial dans le contrôle de la bronchite Infectieuse. La mise à disposition de son nouveau vaccin, le CEVAC® IBird, en Europe, Asie, Afrique, Amérique Latine et Russie, accompagnée d'une gamme de sprayer Desvac de nouvelle génération, assure une parfaite administration du vaccin et in fi ne une meilleure protection. L'introduction de cette nouvelle solution pour le contrôle de la bronchite infectieuse vient s'ajouter aux contributions réalisées dans les années passées pour le contrôle de la grippe aviaire avec le Vectormune® AI, le contrôle de la maladie de Newcastle avec le Vectormune® ND, vaccin devenu en quelques années une référence mondiale, et de la laryngotrachétite avec le Vectormune® FP LT.

Ces introductions de vaccins sont toujours accompagnées de la mise à disposition des équipements et services du C.H.I.C.K Program ou des services vétérinaires permettant une mise en œuvre effi cace et contrôlée dans des conditions de terrain variables.

L'adhésion des professionnels est très forte car ce choix est éclairé : il s'agit de prévenir par la vaccination plutôt que guérir par les antibiotiques. D’autant que l’utilisation raisonnée des antibiotiques fait l’objet d’une réfl exion internationale des professionnels de santé animale.

COUVOIR Shanhaiguan Chine

L’automatisation des couvoirs est incontestablement un progrès majeur pour les professionnels de l’aviculture car elle permet d’augmenter les cadences et de fi abiliser les manipulations, améliorant la qualité d’éclosion et in fi ne du poussin tout en apportant des gains de temps conséquents.


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Ce fut notamment le cas dans l’industrie aviaire. Le partenariat avec Agromars, qui produit 70 millions de poulets de chair par an et est l’un des plus importants acteurs de la production locale, en est un bon exemple. Les équipes locales Ceva ont soutenu ce partenaire en offrant des formations aux vétéri-naires et techniciens en charge des opérations sur les poulets de chair pour les aider à améliorer la gestion de la santé de leur élevage. C’est ce type d’actions – combiné à notre offre en vaccins innovants – qui fait de Ceva un vrai partenaire pour nos clients. En retour, la relation étroite avec nos clients donne aux équipes locales et au corporate la possibilité de

comprendre pleinement leurs besoins et de proposer des solutions de plus en plus adaptées.

Face à la situation de crise, Ceva Ukraine a su investir de façon continue dans de nouveaux produits et programmes dans les secteurs volaille, porc, et ruminant, offrant ainsi à nos clients de nouvelles valeurs et opportunités.

Cette mobilisation des équipes locales et globales témoigne de l’esprit de solidarité qui règne chez Ceva. Ce dernier, qui apporte du réconfort dans les moments difficiles, entretient une motivation exemplaire.

En 2014, l’équipe ukrainienne a réussi la prouesse de doubler son résultat d’exploitation dans un contexte géopolitique particulièrement diffi cile. En effet, l’Ukraine, pendant cette période délicate, a perdu 15 % de son territoire et vu sa monnaie se déprécier de 50 %.

UKRAINE

ÉLEVEUR DE VOLAILLE, Mironovska Ukraine

DANS UN CONTEXTE GÉOPOLITIQUE DIFFICILE, CEVA CONTINUE D’ACCOMPAGNER SES CLIENTSLes équipes de Ceva Chine ont organisé, en partenariat

avec la plus prestigieuse université agricole et vétéri-naire de Chine, China Agricultural University de Pékin, une première session de formation conçue pour nos principaux clients de la fi lière avicole.

La formation des vétérinaires et des éleveurs est un passage incontournable pour améliorer la gestion sanitaire des élevages. Cette dernière joue un rôle de premier plan pour non seulement faire croître la productivité des élevages, mais encore pour garantir des standards de qualité élevés.

Le 14 mai 2014, le Conseil d'État chinois a soumis une proposition d'amendement à la loi de sécurité alimentaire, réaffi rmant ainsi la détermination du gouvernement et son engagement pour une régulation plus soutenue dans ce domaine. La viande de poulet est la deuxième la plus consommée en Chine et avec l'augmentation du pouvoir d'achat de la population, la demande devrait croître dans les années à venir.

Ceva a acquis une expertise reconnue mondialement en vaccinologie aviaire, qui lui vaut d’être classé parmi les leaders en biologie aviaire. L’entreprise peut faire

bénéfi cier l’ensemble des éleveurs de son savoir-faire, innovant et testé dans les conditions les plus diverses, pour contribuer au développement des compétences à tous niveaux de la chaîne de valeur. Cette formation, relayée par une communication forte sur les réseaux sociaux (WeChat, Web), est à même de convaincre les éleveurs chinois de notre capacité à répondre concrè-tement aux problèmes quotidiens que leur pose le contrôle des pathologies dans les élevages.

Cet évènement a suscité un vif intérêt, c’est ce qui ressort de la croissance spectaculaire des souscriptions à notre compte WeChat. Le message est passé bien au-delà de la sphère de nos seuls clients, ce qui nous motive à poursuivre sur cette voie.

Pour agir effi cacement dans le domaine de la santé, il importe de créer des relations de confi ance durables. Les progrès en matière de santé procèdent d’abord de la capacité des laboratoires à croiser les expertises scientifi ques aux informations qui remontent du terrain.

Ceva China University est une première occasion d’offrir aux différents acteurs la possibilité de partager leurs expériences.

UNIVERSITÉ AGRICOLE ET VÉTÉRINAIRE, Pékin Chine

CEVA CHINA UNIVERSITY, OU COMMENT ÉTABLIR UNE RELATION DE CONFIANCE AVEC NOS CLIENTS

NOUVELLES DE CHINE


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NOURRIR LA PLANÈTE

Antibiorésistance : défendre ensemble une position éthique et responsable

Ceva au service de toutes les agricultures

ZOONOSES

Santé Publique et zoonose : une question d’éthique…

INTERACTION ENTRE L’HOMME ET L’ANIMAL

Equithérapie

5e édition du Prix Ceva pour la protection et le bien-être des animaux

USA – Prendre soin des animaux de compagnie

RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ÉCONOMIQUE

LES ÉTATS-UNIS SE PRÉPARENT À ENTRER SUR LE MARCHÉ PORCIN : EXTENSION DES INSTALLATIONS DE PRODUCTION SUR LE CAMPUS CEVA BIOMUNE

Des travaux d’extension d’une valeur de 10 millions de dollars sont en cours sur le campus Ceva Biomune à Lenexa dans le Kansas aux États-Unis. Ils permet-tront à la société d’augmenter ses capacités de production et d’intégrer de nouvelles technologies à ses processus. Des offi ciels locaux et régionaux se sont joints aux employés pour célébrer cette étape importante lors de l'inauguration des travaux début août.

Il est prévu que ces nouvelles installations soient opérationnelles dans le courant du deuxième trimestre 2015. Cette extension permettra à Ceva de satisfaire la demande croissante en vaccins aviaires, et par la suite d’entamer la fabrication de produits pour le marché porcin.

Depuis 2006, Ceva a investi plus de 55 millions de dollars dans le campus Lenexa afi n d’accroître les capacités de production. Au cours des 10 dernières années, le nombre de salariés du campus a augmenté de 257 %.

Les produits fabriqués sur le campus sont commer-cialisés à la fois aux niveaux national et international. L’activité d’exportation de Ceva au départ des États-Unis est passée de tout juste 12 % des ventes en 2006 à près de 70 % des ventes aujourd’hui. Les vaccins produits à Lenexa sont autorisés à la vente dans 70 pays du monde entier.

Inauguration des travaux d'extension du campus Ceva Biomune à Lenexa (USA)

Inauguration des travaux




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Depuis plusieurs années, Ceva a inscrit au coeur de sa vision « Au-delà de la santé animale » qui traduit notre volonté, en soignant les animaux, de prendre soin des hommes.

Cet engagement se décline sur trois plans :

Sécuriser les apports de protéines en quantité et en qualité dans un monde qui ne nourrit toujours pas sa population en pleine croissance.

Protéger les hommes des maladies zoonotiques qui par ailleurs affectent les productions animales.

Favoriser la bonne relation entre les hommes et leurs animaux de compagnie dans un monde de plus en plus urbanisé.


ÉLEVEUSE DE PORCRhénanie-du-Nord-Westphalie Allemagne

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NOURRIR LA PLANÈTE

ÉLEVEUR BOVINSKansas USA

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ANTIBIORÉSISTANCE : DÉFENDRE ENSEMBLE UNE POSITION ÉTHIQUE ET RESPONSABLELes animaux ont le droit d’être soignés. D’abord, pour préserver leur bien-être, au nom de principes éthiques fondamentaux. Ensuite parce que le monde de la santé ne faisant qu’un, nous nous devons d’agir sur tous les plans.Ceva a toujours revendiqué le statut d’une entreprise responsable engagée au service « d’une santé ». Pour servir ce projet, nous avons fait le choix de faire des vétérinaires des partenaires privilégiés. Car aucun acte médical n’est anodin et seuls les professionnels de santé sont en mesure de garantir la qualité des soins dispensés aux animaux, et ce faisant, de contribuer à la défense de la santé publique.

Depuis quelques années, les autorités sanitaires se préoccupent des phénomènes d’antibiorésistances liés à un mauvais usage des antibiotiques.

Avant de condamner un peu trop rapidement cette classe de médicaments, en confondant la qualité du produit et son bon usage, il importe de rappeler que les antibiotiques ont ouvert les voies d’une médecine moderne, à laquelle nous devons une augmentation spectaculaire de l’espérance de vie. Dans le domaine de la santé animale, ils ont permis de protéger non seulement les animaux de compagnie, mais aussi les élevages, contribuant ainsi à réduire le déficit alimentaire.

Leur usage abusif, associé à de mauvaises pratiques – emploi inapproprié, non respect de l’observance –, a entraîné le dévelop-pement de phénomènes de résistances sur certaines bactéries.

Ces phénomènes d’antibiorésistance sont connus tant en santé humaine qu’en santé animale, et il est loisible de comprendre que, dans les deux domaines, les autorités de tutelle aient pris des mesures pour inciter un usage raisonné de ces médicaments.

Ceva, très tôt, s’est penché sur cette question, pour offrir aux propriétaires d’animaux, de compagnie ou de production, des solutions à même de réduire la consommation d’antibiotiques, tout en améliorant l’efficacité des soins. Il faut signaler que l’engagement du monde vétérinaire dans ce projet a été remar-quable : depuis 2007, en France, la consommation d’antibiotiques a diminué de 30 %.

Développer une politique d’antibiothé-rapie raisonnée dans le monde animal ne consiste pas à faire subir aux animaux les conséquences d’une réduction aveugle de la consommation des antibiotiques. Il s’agit de développer des partenariats avec l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur, pour optimiser leur usage.

D’abord en agissant sur l’observance des traitements. Chacun sait qu’il ne suffit pas de prescrire un médicament pour que ce dernier soit consommé, et ce, pour de nombreuses raisons. La lutte contre l’échec thérapeutique passe donc par la mise en place d’actions visant à améliorer l’observance des traitements. À cet égard, une part non négligeable de

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l’innovation chez Ceva a précisément consisté à tout mettre en œuvre pour favoriser l’observance des traitements. Ces actions ont pris des formes très différentes. Ceva a par exemple développé, pour les animaux de compagnie, des « délicaments » antibio-tiques, des comprimés appétents. L’entre-prise est devenue un leader sur ce marché. Dans un autre domaine, Ceva a fait porter ses efforts sur la conception de fl acons CLAS®, légers et incassables. Les services de R&D se sont aussi employés à améliorer la seringabilité des liquides injectables. Ces deux innovations n’ont rien d’anec-dotique pour plusieurs raisons. La solidité des fl acons prémunit des risques d’interruption du traitement, tandis que la fl uidité des liquides injectés rend les conditions d’injection plus aisées et plus fi ables (dosage exact) pour le personnel de soins. Ceva a, à cet égard, investi massivement dans son usine de Libourne pour répondre aux standards de qualité les plus exigeants.

La contribution à l’antibiothérapie passe aussi par la mise en place de programmes de services pour améliorer la qualité des diagnostics, faciliter le choix des bons antibiotiques, défi nir avec précisions les conditions de leur usage, etc. C’est dans cette optique que Ceva a développé les programmes Gram pour les animaux de compagnie et Cevolution pour les productions animales. Ces programmes incluent des sessions de formation pour les vétérinaires et les professionnels, des guides de recommandation des bonnes pratiques ou encore des outils de diagnostic pour les animaux infectés.

En 2014, une étude a classé la fi liale Ceva France « 1er laboratoire expert et partenaire pour les antibio-tiques ». Une très belle preuve de reconnaissance pour une entreprise qui a inscrit au cœur de sa vision « Ensemble, au-delà de la santé animale » son engagement au service d’une seule santé.

NOURRIR LA PLANÈTE

Supporting the role of the veterinarian

R&D:Prevention (Vaccines)ALternatives to A8's

Service offer:Diagnostic Tools

Continuating Professional

Education (CPE)Application machine

and devices

Wide range ofmolecules

produced to top quality standards

RIGHT PERSON

RIG

HT

FUTU

RE

RIGHT PRODUCT

RIG

HT

TIM

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Rational prescription of antibiotics

CEVA AU SERVICE DE TOUTES LES AGRICULTURES

Le 27 février 2014, pour la troisième année consécutive, la Fondation du Patrimoine a décerné le prix pour l’agro-biodiversité animale. Ce prix a été créé en 2012 pour récompenser les éleveurs français qui s’engagent dans la préservation d’une race domestique animale à faible effectif et contribuent ainsi à la valorisation économique des territoires. La participation de Ceva aux côtés de la Fondation du Patrimoine, au titre de co-fondateur et mécène, témoigne de sa volonté d’agir « au-delà de la santé animale », comme le stipule un des termes de sa vision. Ce que nous voulons affi rmer à travers cette proposition, c’est notre conviction que la santé humaine et la santé animale ne font qu’une. En soignant les animaux, c’est des hommes dont nous voulons prendre soin. Sécuriser les apports en protéines, protéger les populations des maladies zoonotiques, garantir la qualité de la cohabitation des hommes avec les animaux de compagnie, procèdent d’une même démarche qui caractérise notre engagement.

FERME DE LA BARBANNE, Libourne France

Les antibiotiques, Cevolution et Gram chez Ceva. Dans son portefeuille de produits, Ceva accorde aux antibiotiques une place essentielle. Les antibio-tiques continuent de sauver des vies. Ceva n’envisage pas de les abandonner, mais à l’inverse investit pour améliorer leur observance (avec les comprimés Delicament® pour chiens et chats ou les fl acons CLAS® pour les formes injectables).

Néanmoins, pour Ceva, les antibiotiques devraient être utilisés seulement quand cela est nécessaire : « le moins possible et le mieux possible » quelle que soit l’espèce animale visée.

Dans ce but, Ceva investit dans deux programmes de services Cevolution pour les productions animales et Gram pour les animaux de compagnie. Ces programmes incluent de la formation aux vétérinaires et aux professionnels, des guides de recommandations de bonnes pratiques ou des outils de diagnostic des animaux infectés.

Cevolution et Gram placent évidemment le vétérinaire au centre du processus de décision avec un « bon diagnostic, un bon antibio-tique, au bon moment et pour les seuls animaux infectés ».

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professionnels, des guides de recommandations de bonnes pratiques ou des outils de diagnostic des animaux infectés.

Cevolution et Gram placent évidemment le vétérinaire au centre du processus de

« bon diagnostic, un bon antibio-tique, au bon moment et pour les seuls animaux

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NOURRIR LA PLANÈTE

« Je pense qu’aujourd’hui, il y a effectivement de la place pour des agriculteurs, qui mettent en avant leur professionnalisme, pour montrer une image de l’éco-pâturage plus valorisante, qui justement permette de répondre aux exigences des communes et des commu-nautés de communes pour entretenir leurs terrains.

On peut avoir accès gratuitement à des terres par le biais de conventions sur 10 ans avec un cahier des charges environnemental. Nous déplaçons les animaux sur des parcelles communales qui ne nous coûtent rien à l’année. Nous transportons les brebis et nous supportons les frais de transport qui sont très inférieurs à ceux d’une ferme. Et c’est là que des races anciennes comme l’avranchin sont adaptées à ce genre de pratiques. Elles peuvent aller sur des terrains humides, des terrains abrupts pour valoriser une herbe de moyenne qualité et faire de nombreux agneaux. Nous n’avions début 2013 que 5 ha, aujourd’hui ce sont 40 ha que nous avons en gestion au sein d’une douzaine de communes ; nous sommes en sous-effectif pour les entretenir. Il nous faudra 200 brebis de plus.

Ce qui a changé pour nous avec l’utilisation de l’avranchin, c’est que l’on ne pouvait pas s’appuyer sur les théories enseignées sur les ovins. On repart sur des bases anciennes, sur une race quasi éteinte. On prend beaucoup aux anciens qui ont élevé la race et l’ont maintenue. La diffi culté c’est d’adapter

ces savoirs aux méthodes et aux façons de faire d’aujourd’hui. Mais on se rend compte que si on écoute d’abord l’animal, il est très bien adapté. Il suffi t juste pour nous de l’observer pour adapter nos contraintes à lui.

Le prix de la Fondation du Patrimoine, c’est une reconnais-sance du milieu. On est des agriculteurs. On met vraiment en place de l’élevage et de la conservation de race… »

Matthieu Pires, éleveur de moutons avranchins, 1er prix de la Fondation du Patrimoine pour l’Agro-biodiversité 2014.

REVALORISER L’ÉCOPÂTURAGE DANS L’INTÉRÊT GÉNÉRAL : ÉCOUTER L’ANIMAL POUR FAIRE RIMER INNOVATION ET TRADITION

TÉMOIGNAGE

MATTHIEU PIRESÉleveur de moutons avranchins, France

La traduction concrète de cette conviction est le soutien que nous voulons apporter à toutes les formes d’agriculture : les modèles productivistes dont nous avons besoin pour nourrir la planète, mais aussi les formes plus minoritaires, qui, à travers la mise en œuvre de modèles économiquement viables et innovants, participent à la préservation de notre potentiel génétique, à la défense de la diversité des territoires et des identités locales.

Notre monde a besoin d’une agriculture produc-tiviste pour nourrir une population qui grandit et revendique à juste titre de « mieux » manger. Si, selon une étude réalisée en 2013 et publiée dans le journal britannique Lancet1, 21 milliards de personnes sont atteintes d'obésité, le milliard de personnes les plus pauvres est toujours mal-nourri. En parallèle, deux milliards de personnes vivant dans des pays en forte expansion entrent dans la classe moyenne, en conséquence de quoi la production de protéines animales devra au moins doubler d'ici 2050.

Mais, cette réalité ne doit pas masquer notre besoin vivace d’autres modes d’agriculture, non pas pour sacrifi er au devoir de mémoire en sauvegardant des espèces remarquables ou menacées, mais davantage pour développer des stratégies de développement diversifi ées et performantes, à même de préserver l’équilibre de nos territoires, en facilitant le maintien des populations dans les zones rurales ainsi que la richesse et la robustesse de notre environnement.

Par conséquent, en contribuant à entretenir la diversité de nos territoires, l’agrobiodiversité participe-t-elle à la préservation des identités régionales et au maintien du lien social, souvent menacé dans ce qu’il est commun de nommer le « rural profond ». En effet, les activités qui en relèvent jouent un rôle parfois déterminant dans le développement économique local, comme en témoigne la multiplication des produits portant le label « appellation d’origine contrôlée », le développement du tourisme rural, heureuse alternative au tourisme de masse, ou encore le rôle de l’éco-pâturage pour l’entretien des terri-toires communaux (voir l’encart ci-contre).

Mais à une autre échelle, elle constitue une protection vitale de l’écosystème. Plus un système est riche, par ses composants, ses interactions, ses boucles d’autorégulation, plus il est robuste et capable d’absorber les perturbations occasionnées par les changements de toutes

sortes. Que l’on songe à titre d’illustration qu'environ un tiers des plantes ou des produits consommés par les êtres humains dépend direc-tement ou indirectement de la pollinisation des abeilles. Que l’on songe que plus de la moitié des médicaments proviennent des substances naturelles – plantes, organismes marins, micro-organismes –, qui présentent une incroyable diversité molécu-laire. Les plantes en particulier : les 350 000 espèces répertoriées dans le monde représentent un réservoir unique de molécules aux vertus thérapeutiques (source CNRS). On pourrait multi-plier les exemples. Tous concourent à nous montrer que la biodiversité constitue un prodigieux réservoir de richesse, dont nous avons besoin pour faire fonctionner nos économies modernes. C’est donc une source active qu’il serait risqué d’appauvrir.

Nous avons la chance de disposer en France d’une industrie de la santé animale puissante qui joue un rôle de leader à l’échelle mondiale. Elle s’appuie à l’amont sur une recherche dynamique ; elle a la reconnaissance des instances internationales, la FAO2 et l’OIE3. À l’aval elle bénéficie du concours d’un vaste réseau de vétérinaires.

À nous tous, quelle que soit notre position, nous formons un immense écosystème, vital pour l’équilibre et la préservation de la planète, exposée à des vagues de changements de plus en plus rapides, qui affectent les sphères naturelles, économiques et humaines.

Cette année encore, Ceva a eu le plaisir et la fi erté de contribuer à récompenser les 3 lauréats :

Matthieu Pires, éleveur de moutons avranchins,

l’association de sauvegarde et de promotion de la chèvre des Fossés,

l’association de sauvegarde des éleveurs de brebis brigasques.

Tous trois, à travers leur passion et leur persé-vérance, témoignent qu’il est possible d’inventer des modèles économiquement viables, pour préserver notre patrimoine génétique et perpétuer un lien social dans les territoires dits diffi ciles, pour peu que l’on fasse rimer tradition et innovation. Ces différentes initiatives, loin d’incarner un monde passéiste, désignent des forces vives qui, par leur créativité, œuvrent à maintenir un monde ouvert à tous.

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1 : http://www.wsj.com/articles/nearly-30-of-world-population-is-overweight-1401365395 2 : Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture3 : Organisation mondiale de la santé animale

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ZOONOSES

VÉTÉRINAIRE ET ÉLEVEUR BOVIN, Safo Mali

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SANTÉ PUBLIQUE ET ZOONOSE : UNE QUESTION D’ÉTHIQUE

Les questions de santé publique sont au cœur des préoccupations de Ceva. Elles s’inscrivent à part entière dans le « Au-delà de la santé animale » de notre vision, qui signifi e qu’en soignant les animaux, ce sont les hommes dont nous voulons prendre soin : en sécurisant les apports de protéines, en protégeant les populations des maladies zoonotiques, en contribuant à harmoniser les relations hommes/animaux de compagnie, dans un monde de plus en plus urbain. Dans les pays émergents et encore en voie de développement, les deux premiers termes se rejoignent. Car si une épidémie animale peut menacer directement la santé des individus, elle les affecte aussi, toujours par un autre biais : les épidémies ravagent les troupeaux, réduisent les disponibilités alimentaires, font monter les prix de la viande ou du lait. Une population mal nourrie est plus vulnérable aux pathologies. Pour exemple, le dernier épisode de grippe aviaire au Mexique qui a occasionné la mort de 27 millions d’oiseaux, fait chuter les exportations de produits aviaires de 69 %, fait monter le chômage de 2 millions de personnes et occasionné une hausse de 56 % du prix de la viande.Les enjeux qui se profi lent en fi ligrane de notre action dans le domaine de la santé publique sont donc tout sauf négligeables. Qui plus est, dans la mesure où les problématiques sanitaires nous convoquent à traiter des pathologies nouvelles ou qui évoluent dans des contextes spécifi ques, dans la mesure où les traitements rentrent dans des plans de santé nationaux, placés sous la responsabilité de l’Autorité Publique, l’action de Ceva dans le champ de la santé publique est l’occasion pour l’ensemble de l’entreprise de faire monter son niveau d’expertise général. Cette montée en puissance de notre expertise, couplée à notre taille qui ne cesse de grandir, fait de Ceva, un acteur de plus en plus crédible, engagé au service d’une seule santé.

Être capable d’apporter des solutions médicales, mais aussi de s’intégrer à un consortium d’acteurs très différentsLes questions de « santé publique » recouvrent une réalité extrêmement diversifi ée. Il n’est guère de points communs entre la salmo-nellose aux USA, qui s’apparente à une pathologie « ordinaire » aux incidences lourdes pour les éleveurs et la restauration, la fi èvre Q aux Pays-Bas, une zoonose dont les signes sont peu différenciants, mais qui a pu occasionner des décès parmi la population, la brucellose en Chine, la grippe aviaire en Égypte, au Bangladesh, en Chine ou au Mexique.

La grande spécifi cité de nombre de zoonoses, réside dans le fait que le « client » est « l’intérêt général », dont le porteur naturel est l’Autorité Publique. Car le traitement des zoonoses fait intervenir un très grand nombre d’acteurs, très différents au regard de leurs fi nalités, de leurs moyens et de leurs expertises : les autorités sanitaires du pays, des instances internationales comme l’OMS et l’OIE, des centres de recherche, des laboratoires privés, et tous les acteurs des fi lières de productions animales.

Les États ont un rôle majeur dans le pilotage de ce consortium, ne serait-ce que parce que ce sont eux qui décident des plans d’action à mener. Ces plans comportent un volet surveillance, qui demande des outils spéci-fi ques, qui restent bien souvent à créer (voir l’encart ci-après). Ils comportent surtout des prescriptions spécifiques, adaptées aux conditions locales. S’agissant de vaccination dans le cadre des maladies à déclaration obligatoire, ce sont les autorités sanitaires des États qui légifèrent sur le droit à vacciner et sur les modalités de la vaccination. Si l’on prend l’exemple de la salmonellose, certains pays imposent la vaccination, quand d’autres la refusent. En outre, les gouvernements peuvent autoriser ou interdire l’usage de vaccins particuliers, selon la technologie utilisée pour les produire (vaccin inactivé, vaccin vivant atténué, vaccin vectorisés).

On comprend dès lors que l’intervention dans le domaine des zoonoses interpelle un labora-toire privé à un double titre :

Apporter des solutions vaccinales expertes et adaptées à la pathologie dans son contexte local singulier : vaccins effi caces, des équipe-ments, des services, de la formation…

ZOONOSES

ET UNE OCCASION INÉGALÉE DE FAIRE MONTER NOTRE NIVEAU D’EXPERTISE…

Vietnam, Une éleveuse de vaches

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Ce qui lui demande, pour satisfaire sa première obligation - apporter la solution vaccinale adaptée - de mobiliser un très grand nombre de services : R&D et Affaires réglementaires bien sûr, Production, Supply Chain, mais aussi Marketing, Services Vétérinaires, Services Techniques et forces commerciales, qui chacun à sa manière, apportent une connais-sance du terrain précieuse.

Il est nécessaire de s'intégrer dans le consortium d’acteurs impliqués, pour accom-pagner les autorités sanitaires des pays concernés. Cette coordination demande non seulement de posséder une expertise sur la maladie, les solutions vaccinales, le contexte socio-économique dans lequel la pathologie s’inscrit, mais encore d’être capable de créer un excellent relationnel avec l’ensemble de

la chaîne des acteurs impliqués, les autorités publiques et internationales en tout premier lieu. C’est pour cette raison que Ceva a créé un département « Santé Publique et Zoonose ».

Un engagement responsabilisant, inscrit dans la confi ance et la durée, qui est une source d’enrichissement inégaléeIntervenir en santé publique relève d’une approche qui s’inscrit dans la longue durée : il aura fallu 20 ans pour contrôler la brucellose en France !

Il faut du temps pour comprendre en profondeur une pathologie récurrente, en la resituant dans son contexte spécifi que : il faut collecter des informations, des données, les analyser, etc. Et pour ce faire, il est

ZOONOSES

ASANI Le Caire, Égypte

Chaque cas, que nous devons étudier, nous confronte à des spécifi cités locales. Lorsque nous avons envisagé la possibilité de nous impliquer dans la vaccination, en particulier contre la grippe aviaire en Égypte, nous avons dû d’abord étudier minutieusement les conditions de production de cette fi lière. Quelle est l’origine des poussins ? Combien y a-t-il de petits, moyens et gros producteurs de volaille ? Combien d’entre eux sont des intégrateurs qui disposent de couvoirs ? Quelle est l’origine des autres poussins d’un jour ? À travers ces études nous nous sommes rendu compte que si nous concentrions nos efforts sur moins de 30 couvoirs, le processus de vaccination au couvoir pouvait couvrir 80% de la production nationale de poulets de chair. Nous avons mis en

place une démarche similaire au Bangladesh pour obtenir des conclusions similaires.

Cette cartographie des centres de productions et des fl ux de la fi lière avicole production, associée à un outil de modéli-sation épidémiologique de la maladie étudiée, fournit des résultats théoriques précieux pour construire une stratégie vaccinale optimisée en fonction du contexte local.

Suite à ces travaux, nous avons signé un partenariat avec le CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement), pour engager des démarches similaires en Asie, notamment au Vietnam (Voir page suivante).

CRÉER DES OUTILS EFFICACES POUR ADAPTER AU PLUS JUSTE LES STRATÉGIES EN MATIÈRE DE VACCINATION

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nécessaire de disposer d’autorisations des États concernés, États qui ne disposent pas forcément d’outils de mesure adaptés. Il faut ensuite créer une relation de confiance avec l’Autorité Publique, les décideurs locaux, les instances internationales, les centres de recherche, la filière métier. Il faut donc disposer d’une solide expertise, reconnue au plan mondial. Un long travail, persévérant, pour construire une offre, et ensuite convaincre, le tout ne pouvant se faire qu’en partenariat. Enfin, il faut mettre en place des équipes pluridisciplinaires, qui interviendront « ensemble » sur le terrain et dont le succès contribuera à faire grandir crédit et confiance pour convaincre…

La confiance ouvre des portes à une expertise qui ne peut que s’enrichir en se confrontant à des expériences réelles et spécifiques. En retour, l'expertise, en se renforçant, conforte la confiance. Une boucle de rétroaction positive qu’il faut savoir amorcer en jouant de talents et de patience.

On comprendra dès lors qu’au regard de l’ampleur de l’engagement et de la respon-sabilité qui incombe quand il s’agit d’intervenir sur des épidémies lourdes, nous soyons particulièrement vigilants et que nous sélectionnions avec soin les projets dans lesquels nous nous impli-quons. Nous avons pour règle de ne travailler que sur des maladies pour lesquelles nous disposons d’une expertise réelle. Nous devons également étudier la faisabilité du projet pour Ceva, en termes de ressources humaines notamment.

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Si le retour sur investissement de l’engagement en santé publique n’est pas aussi facile à chiffrer que les ventes d’un produit « classique », il s’avère qu’au cours des deux dernières années, cet engagement a clairement prouvé, à travers sa pertinence, son impact économique : de nouveaux marchés pour nos produits, mais aussi de nouveaux partenariats de confiance avec les gouvernements et les agences vétérinaires. Ce qui tend à démontrer que nos convictions au service « d’une santé » trouvent, à travers la cohérence de nos actions sur le terrain, leur pertinence et leur juste reconnaissance.

Le CIRAD et Ceva ont conduit, en partenariat avec l’Université Nationale d’Agriculture du Vietnam, une étude afin d’évaluer l’impact et l’intérêt de la vaccination au couvoir afin de prévenir plus efficacement la grippe aviaire au Vietnam. L’étude comportait d’abord un premier volet dont l’objet était de cartographier la filière avicole : identifier les acteurs, définir leurs interactions, établir les flux de poussins.

Le CIRAD a développé un modèle épidémiologique innovant en vue d’évaluer différentes stratégies vaccinales, applicables à la grippe aviaire. Ce modèle, couplé à l’analyse cartographique, permet d’estimer le niveau d’immunité conféré par les différents scénarios de vaccination.

Les principes de l’analyse et les premiers résultats ont été présentés le 4 décembre à Hanoï, devant une audience mixte rassemblant la Direction de la Santé Animale (DAH), la Direction de l’Elevage (DLP), l’Institut National des Sciences Animales (NIAS), l’Institut

National de la Recherche Vétérinaire (NIVR), l’Organi-sation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), ainsi que des représentants de l’industrie avicole, intégrateurs et éleveurs.

Les résultats révèlent qu’une vaccination au couvoir des poussins, issus des principaux couvoirs, impacterait directement et positivement le taux de couverture vaccinale au sein de la population totale, et aiderait à atteindre un seuil de séro-protection jugé scientifi-quement suffisant. Ces résultats ont confirmé l’intérêt de la vaccination au couvoir dans les deux principales régions de production, qui sont aussi celles où le risque est maximum, le Delta du Mékong et le Delta du Fleuve Rouge.

Les échanges qui ont suivi ces présentations permet-tront d’optimiser le modèle et de finaliser le rapport final qui sera diffusé à tous les acteurs des secteurs privés et publics impliqués directement ou indirec-tement dans la filière avicole.

VIETNAM : CEVA ET LE CIRAD PRÉSENTENT UN MODÈLE INNOVANT POUR LE CONTRÔLE DE LA GRIPPE AVIAIRE

Dr. Pierre Marie BorneDirecteur santé publique - Zoonoses Sécurite alimentaire

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ELVIS Libourne France

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ÉQUITHÉRAPIE

5e ÉDITION DU PRIX CEVA POUR LA PROTECTION ET LE BIEN-ÊTRE DES ANIMAUX

CEVA SIGNE UN PARTENARIAT EN ÉQUITHÉRAPIE AVEC L’ASSOCIATION ARDRA

ARDRA soutient des personnes en situation de souffrance et de handicap et propose un programme de médiation animale auprès de groupes de personnes atteintes de Sclérose en Plaques (SEP).

Le programme proposé aux patients est construit par le Dr. Vernay, Neurologue à Clermont-Ferrand et Cécile Cardon, Equithé-rapeute.

L’objectif de ce programme, qui a choisi l’équithérapie, porte à la fois sur le bénéfice apporté aux personnes atteintes de la SEP et

sur la publication d’un cahier des charges et d’outils associés à cette activité pour démontrer l’efficacité des résultats obtenus.

Le contrat a été signé pour une durée de 3 ans et devrait servir de projet pilote pour d’autres programmes sur des handicaps comme l’autisme.

L’interaction homme/animal et ses bénéfices auprès de patients atteints de handicaps ou de problèmes de santé prend réellement tout son sens et s’inscrit directement dans la mission de Ceva.

Depuis plusieurs années, Ceva récompense le travail des vétérinaires, infirmières, associations et bénévoles qui dédient beaucoup de leur temps à aider les animaux en situation difficile.

L’importance des Ceva Welfare Awards grandit, permettant à ces personnes qui accomplissent un travail remarquable d’être reconnues.

Créés il y a plus de 5 ans, les Ceva Animal Welfare Awards récompensent des bénévoles, des associations caritatives et des vétérinaires qui ont fait preuve d’un engagement exceptionnel pour soutenir et améliorer le bien-être des animaux dans le monde entier.

Ces récompenses, attribuées à l’occasion du congrès de la British Small Animal Veterinary Association (BSAVA) qui a lieu chaque année à Birmingham, sont décernées par un panel de professionnels éminents, dont le docteur Christopher Laurence, MBE vétéri-naire expert du bien-être animal et Claire Bessant, Directrice générale d’International Cat Care.

De nombreuses personnes partagent la vision de Ceva, qui consiste à protéger le lien entre l’homme et l’animal, et cet événement représente une oppor-tunité exceptionnelle de les mettre en lumière et de

reconnaître leur engagement qui est une vraie source d’inspiration. Ces récompenses offrent également à Ceva l’occasion de soulever des questions capitales en termes de bien-être animal auprès d’une commu-nauté plus large. Ceva ne se contente pas de reconnaître l’engagement de ces personnes et de ces associations, mais a créé un véritable lien avec la plupart des gagnants des éditions précédentes. La liste de nos partenaires croît et se diversifie chaque année, voici quelques exemples :

Ainsi, le fondateur de PupAid au Royaume-Uni, Marc Abraham, couronné par Ceva en tant que Vétérinaire de l’année 2014 est-il devenu un partenaire de Ceva pour la prise en compte des traumatismes subis par les chiots et les chatons, séparés très tôt de leurs mères.

Autre exemple, celui de Rachel Wright et de TOLFA (Tree Of Life For Animals), le centre hospitalier et de sauvetage pour animaux, qu’elle a créés au Rajasthan. Ce centre travaille à l’éradication de la rage, une zoonose qui chaque année tue 2000 personnes en Inde. Il s’est aussi donné pour mission de stériliser les chiens errants, de recueillir et soigner les animaux blessés


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USA – PRENDRE SOIN DES ANIMAUX DE COMPAGNIE


LE PARTENARIAT ENTRE CEVA ET LA SOCIÉTÉ DES TECHNICIENS VÉTÉRINAIRES DU COMPORTEMENT

Les techniciens vétérinaires jouent un rôle important pour améliorer l’accueil des animaux de compagnie dans les hôpitaux vétérinaires, en réduisant notamment la peur et l’angoisse que ces derniers peuvent ressentir au cours de leur traitement.

En 2014, Ceva a développé un partenariat avec la Society of Veterinary Behavior Technicians (SVBT), pour créer le Behavior Advocate Program (BAP). Ce programme a pour finalité de sensibiliser les professionnels de santé animale, qui travaillent en clinique, aux mesures à prendre pour réduire et même éviter le stress des animaux hospitalisés.

Ces programmes, présentés dans 11 villes des États-Unis, ont proposé à 462 personnes, principalement des techniciens, mais aussi des vétérinaires, une formation de 6 heures, centrée sur le comportement.

Chaque séance rassemblait des personnels de plusieurs cliniques, ce qui a permis de nourrir un partage d’expériences fécond. Les participants ont ainsi pu, en collaboration avec Ceva, développer des solutions

appropriées et efficaces pour améliorer le bien-être des animaux qui séjournent dans leurs établissements.

Cette meilleure appréhension des problèmes de compor-tement des animaux hospitalisés, a eu des retombées très positives pour les cliniques engagées dans cette démarche, car les propriétaires des animaux sont, on le comprend, très sensibles au mal-être de leurs compagnons.

En conséquence, la Society of Veterinary Behavior Technicians a considérablement augmenté le nombre de ses adhérents et insufflé un nouveau dynamisme dans son organisation.

Cette expérience témoigne de la qualité et la pertinence des produits que Ceva a développés sur l’axe du comportement : Feliway® et Adaptil® sont mondialement appréciés.

Juste récompense pour Ceva qui depuis des années déploie, dans le champ des animaux de compagnie, une politique de santé animale destinée à optimiser la relation entre les propriétaires et leurs compagnons.

En Gambie, Gambia Horse & Donkey Trust, s’est attaché à améliorer la santé, le bien-être et la productivité des animaux de trait. Les résultats sont spectaculaires : un animal de trait en bonne santé peut augmenter le revenu d’une famille d’agriculteurs de 500 % !

Hope Rescue, un organisme de bienfaisance créé en 2005, a été consacré meilleure équipe de charité en 2014. Cet organisme coordonne le sauvetage des chiens en situation d’urgence, fort de leur mot d’ordre : « Personne n’est laissé de côté et chaque chien a sa chance. ». Ceva UK a poursuivi, tout au long de l’année, son soutien à cette association, qui fera partie des nominés 2015.

La plupart de ces organismes dépendent de l’engagement sans faille d’une ou deux personnes.

Leur action est source de progrès dans le domaine de la santé et du bien-être animal. Nous ne pouvons qu’inviter les lecteurs qui le souhaitent à leur apporter leur soutien.

PUPAIDhttp://pupaid.org/

TOLFAhttp://tolfa.org.uk/http://tolfa.org.uk/donate/

Gambia horse and donkey trusthttp://www.gambiahor-seanddonkey.org.uk/http://www.gambiahor-seanddonkey.org.uk/donate.htm

Hope rescuehttp://www.hoperescue.org.uk/http://www.hoperescue.org.uk/make-donation

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STEVE CHUDirecteur R&D Bio et Pharma

HERVÉ BALMESDirecteur Ressources Humaines

Dr. ARNAUD BOURGEOISDirecteur Général Organisation et Transformation

Dr. JÉRÔME-ANDRÉ GAUTHIERDirecteur Stratégie et Business Développement

STEVE CHUDirecteur R&D Bio et Pharma

HERVÉ BALMESDirecteur Ressources Humaines

Dr. ARNAUD BOURGEOISr. ARNAUD BOURGEOISrDirecteur Général Organisation et Transformation

Dr. JÉRÔME-ANDRÉ r. JÉRÔME-ANDRÉ rGAUTHIERDirecteur Stratégie et Business Développement

VALÉRIE MAZEAUDDirectrice Juridique

Dr. MARC PRIKAZSKYPrésident Directeur Général

ALAIN DE WOILLEMONTDirecteur Financier

Dr. GABRIEL RSHAIDDirecteur Opérations Commerciales et Franchises marketing

COMITÉ EXÉCUTIF

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RAPPORT FINANCIER

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UNE NOUVELLE PAGE DE NOTRE HISTOIRE S’OUVRE

RAPPORT FINANCIER

Dans un contexte économique difficile et incertain, Ceva maintient son cap avec une croissance soutenue. À périmètre et taux de change constants, notre chiffre d'affaires progresse de 14 %. Si l'on intègre l'impact des acquisitions et notamment Sogeval, dont l'intégration est une réussite totale grâce à l'implication de toutes les équipes, la croissance est de 23 %.

Le résultat opérationnel du Groupe est parfaitement en ligne avec notre budget, ce qui confirme une nouvelle fois la capacité de notre entreprise à tenir ses engagements.

L'année 2014 a aussi été marquée par le refinancement complet de notre Groupe à des conditions remarquables et innovantes. Les « amis » et partenaires historiques de Ceva continuent d'accompagner le groupe.

De nouveaux investisseurs, comme Temasek et CDH Investments, nous rejoignent pour soutenir la prochaine phase de notre croissance, et notamment l'expansion géographique en Asie. Une nouvelle page de notre histoire s'ouvre.

Notre business modèle a encore prouvé sa pérennité en 2014. Le challenge désormais est de nous assurer que nos ressources humaines et financières sont en adéquation avec notre ambition, tout en restant agiles pour répondre efficacement aux besoins de nos clients.

Alain de WOILLEMONTDirecteur Financier

Dans un contexte économique difficile et incertain, Ceva maintient son cap avec une croissance soutenue.

ALAIN DE WOILLEMONT Directeur Financier

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15,5 % I 9,1 %

17,8 % I 12,6 %9,1 % I 11,3 %

94,0 M€

108,4 M€

16,1 % I 7,2 %

18,6 % I 7,3 %9,6 % I 8,9 %

100,7 M€

116,3 M€

118,8 M€

137,8 M€

CHIFFRES CLÉS* (EN M€)

Le chiffre d’affaires de l’exercice s’élève à 765,3 millions d’euros en 2014 contre 623,9 millions d’euros en 2013, soit une progression de 22,7 % et 14 % à taux de change et périmètre constants. L’effet défavorable des devises sur le chiffre d’affaires s’élève à 27 millions d’euros.Le résultat opérationnel enregistre une progression de 17,9 %, avec 118,8 millions d’euros contre 100,7 millions d’euros en 2013. À taux de change et périmètre constants, le résultat opérationnel du groupe progresse de près de 22 %.

2012 2013 2014

Investissements corporels 26,5 32,4 36,0

Investissements incorporels 19,9 16,9 8,6

Investissements fi nanciers 12,1 85,9 1,0

Total investissements 58,5 135,2 45,6

RAPPORT FINANCIER

* Compte de résultat consolidé Senior Mendel pour 2014 et Chopin pour les années précédentes / Bilan consolidé Ceva

INVESTISSEMENTS (EN M€)

2012

2012

14,0 %607,3 M€

54,7 M€

2013

2013

2,7 %623,9 M€

59,6 M€

2014

2014

22,7 %765,3 M€

70,3 M€

CHIFFRE D’AFFAIRESÉvolution du CA (var N/N-1) en %

RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENTR&D/CA I Pourcentage d'évolution

2012

2012

2013

2013

2014

2014

RÉSULTAT OPÉRATIONNELROP/CA I Pourcentage d'évolution

EBITDAEBITDA/CA I Pourcentage d'évolution

15,5 % I 17,9 %

18,0 % I 18,4 %9,2 % I 17,9 %

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STRUCTURE FINANCIÈRE

CAPITAUX EMPLOYÉS (EN M€) FINANCEMENT (EN M€)

RAPPORT FINANCIER

2012 298,8 M€

2013 462,5 M€

2014 496,6 M€

2012 166,0 M€

2013 176,7 M€

2014 226,0 M€

2012 112,3 M€

2013 119,2 M€

2014 120,9 M€

2012 217,5 M€

2013 373,5 M€

2014 348,8 M€

2012 411,2 M€

2013 581,7 M€

2014 617,5 M€

IMMOBILISATIONS NETTES

CAPITAUX PROPRES, PART DU GROUPE

BFR-AUTRES ACTIFS ET PASSIFS CIRCULANTS

ENDETTEMENT NET

TOTAL CAPITAUX EMPLOYÉS

MINORITAIRES ET AUTRES PASSIFS À LONG TERME

TOTAL FINANCEMENT

2012 201227,7 M€ 411,2 M€

2013 201331,5 M€ 581,7 M€

2014 201442,7 M€ 617,5 M€

Compte de résultat consolidé Senior Mendel pour 2014 et Chopin pour les années précédentes / Bilan consolidé Ceva

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ANALYSE GÉOGRAPHIQUE PAR GRANDE ZONE

CHIFFRE D’AFFAIRES PAR FAMILLE DE PRODUITS

EFFECTIF

RAPPORT FINANCIER

En millions d’euros 2014 % 2013 % Variation % 2014/13

Zone Europe de l’ouest 276,1 36 % 201,5 32 % 74,5 37,0 %

Zone Europe de l’est, centrale, Turquie 95,1 12 % 86,7 14 % 8,4 9,7 %

Zone Afrique, Moyen-Orient 101,8 13 % 86,6 14 % 15,2 17,6 %

Zone Asie Pacifi que 81,0 11 % 72,6 12 % 8,4 11,6 %

Zone Amérique latine 80,1 10 % 76,4 12 % 3,7 4,8 %

Zone Amérique du nord 107,2 14 % 91,3 15 % 15,9 17,4 %

Sous-total Zones 741,2 97 % 615,1 99 % 126,1 20,5 %

Autres activités (dont négoce, façonnage, équipements de vaccination) 24,1 3 % 8,8 1 % 15,2 172,6 %

Total Consolidé 765,3 100 % 623,9 100 % 141,4 22,7 %

2012 2013 2014

Production 1 119 1 290 1 279

Commerce et distribution 1 133 1 286 1 358

Administration 389 427 453

Recherche et développement 429 480 504

TOTAL EFFECTIF SALARIÉS

2012 3 069

2013 3 483

2014 3 594

L’année 2014 a été marquée par la forte croissance des vaccins volailles (+ 17 %), tant en Europe (+ 33 %) que dans le reste du monde.Les ventes d’antiparasitaires pour les animaux de compagnie affi chent une croissance de + 26 %. Cette bonne performance sur ce segment de marché s’explique par la performance aux États-Unis ainsi que par la réussite du lancement d’un nouvel antiparasitaire en Europe.Les produits de la gamme cardiologie affi chent une croissance de + 55 % et les ventes des anti-infectieux sont elles en augmentation de + 30 %.


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MARGE BRUTE

FRAIS

RAPPORT FINANCIER

FRAIS DE DISTRIBUTION

Le taux de frais de distribution sur chiffre d’affaires est stable à 3,9 % en 2014.

FRAIS COMMERCIAUX

La part relative des frais commerciaux dans le chiffre d’affaires a diminué de 0,7 point, pour atteindre 24,4 % du chiffre d’affaires, grâce à la mise en place par la Direction du Groupe d’un plan strict de maîtrise des dépenses.

FRAIS DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT

Les dépenses de R&D représentent 9,2 % du chiffre d’affaires net en 2014 avec 70,3 millions d’euros sur l’exercice, soit 10,7 millions d’euros de plus qu’en 2013.

En Europe, après le lancement réussi du Vectra® 3D, Ceva Santé Animale a renforcé sa présence dans le segment des produits antiparasitaires en Europe avec l’enregis-trement du Vectra® Félis.

Aux États-Unis et au Canada, les investisse-ments réalisés par Ceva Santé Animale en Recherche et Développement ces dernières années sont récompensés avec l’obtention de l’autorisation de mise sur le marche pour le Tildren® (destiné au traitement des patho-logies osteo-articulaires du cheval).

Toujours aux États-Unis, la commercialisation du Vectra® Spray complète la gamme antipa-rasitaire.

Le groupe a poursuivi son extension géogra-phique en enregistrant de nombreux produits dans la zone internationale (hors Europe et USA) principalement avec des produits issus de sa gamme Anti-infectieux injectables et Reproduction. Parmi ces enregistrements, il convient de noter l’enregistrement du Vetrimoxin® L.A. en Chine et du Velactis® au Mexique et au Brésil.

62,4 % I 13,3 %

61,8 % I 1,7 %

2012 379,1 M€

2013 385,7 M€

2014 462,6 M€

MB/CA I Pourcentage d'évolution

60,4 % I 19,9 %

L'évolution du pourcentage de marge brute s'explique principalement par l'évolution des cours des devises.


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AUTRES PRODUITS ET CHARGES

RÉSULTATS CONSOLIDÉS AVANT IMPÔTS

FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉ

RAPPORT FINANCIER

en M€ 2012 2013 2014

Ventes 607,3 623,9 765,3

Marge brute 379,1 385,7 462,6

% du chiffre d'affaires 62,4 % 61,8 % 60,4 %

Frais de distribution (22,5) (24,2) (29,6)

% du chiffre d'affaires -3,7 % -3,9 % -3,9 %

Frais commerciaux (158,6) (156,7) (187,1)

% du chiffre d'affaires -26,1 % -25,1 % -24,4 %

Frais administratifs et généraux (48,7) (47,9) (56,6)

Frais de recherche et développement (54,7) (59,6) (70,3)

Marge opérationnelle 94,6 97,3 119,1% du chiffre d'affaires 15,6 % 15,6 % 15,6 %

Autres charges et produits (0,5) 3,4 (0,3)

Résultat opérationnel 94,0 100,7 118,8% du chiffre d'affaires 15,5 % 16,1 % 15,5 %

Amortissements et provisions d'incorporelles (4,3) (4,3) (5,7)

Résultat courant avant impôts et frais financiers 89,7 96,5 113,0

en M€ 2012 2013 2014

EBITDA 108,4 116,3 137,8

Flux de trésorerie liés aux opérations d'exploitation 47,9 78,4 103,5

Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement* -58,8 -133,6 -43,3

Free cash flow -10,9 -55,3 60,2

Flux de trésorerie liés aux opérations de financements 11,8 68,5 -60,0

Effet de la variation des taux de change -5,9 -1,6 -3,9

Variation de trésorerie -5,0 11,6 -3,7

Trésorerie à l'ouverture 68,7 63,8 75,4

Trésorerie à la clôture 63,8 75,4 71,7

L’analyse des tableaux de flux de trésorerie consolidés fait apparaître les points suivants :

L’EBITDA s’élève à 137,8 millions d’euros, en progression de 18,4 % par rapport à 2013.

Grâce à l’amélioration du BFR et de l’EBITDA, les flux de trésorerie provenant de l’exploitation s’élèvent à 103,5 millions d’euros, soit 25,1 millions d’euros de mieux que l’année dernière.

Le total des investissements de l’exercice 2014 (nets des financements en crédit-bail) s’élève à 45,6 millions d’euros dont 44,6 millions d’euros au titre des acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles.

Les investissements corporels du groupe réalisés au cours de l'année 2014 atteignent un total de 36 millions d'euros et ont été effectués principalement :

Dans nos usines de biologie de Hongrie et des États-Unis pour accueillir la production de nouveaux vaccins dès 2016.

À Libourne principalement pour le projet de rénovation et d’augmentation de capacité du site industriel de Libourne dont la première tranche s’est achevée sur le premier semestre 2014.

Sur notre site de Loudéac

Sur notre site de Louverné près de Laval.

En 2014, la société continue d’investir significati-vement dans l’acquisition de licences de technologie et de brevets pour près de 9 millions d’euros contre 17 millions d’euros en 2013. Ces investissements ont été réalisés dans le but de supporter et d’accé-lérer la conception de nouveaux produits.

Au 31 décembre 2014, la trésorerie brute disponible et les placements s’élèvent à 71,7 millions d’euros contre 75,4 millions d’euros à la fin de l’exercice précédent.

Les autres produits et charges représentent une charge de 0,3 million d’euros en 2014 contre un gain de 3,4 millions d’euros en 2013, en raison principalement de la comptabilisation d’une provision pour risque pour faire face à d'éventuels risques dans des pays dont le contexte géopolitique ou économique est instable ou la sortie de devise difficile et/ou contrôlée.En 2014, le groupe dégage un profit de change de près de 1,6 million d’euros.

* net des cessions d'immobilisation


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82 CEVA RAPPORT ANNUEL 2014

BILAN CONSOLIDÉ

RAPPORT FINANCIER

en M€ 2012 2013 2014

Immobilisations incorporelles 158,9 286,8 294,0

Immobilisations corporelles 130,3 166,4 189,3

Immobilisations financières 9,6 9,3 13,4

Total Immobilisations 298,8 462,5 496,6Besoin en fonds de roulement 112,3 119,2 120,9

Total Actif 411,2 581,7 617,5

Capitaux propres 166,0 176,7 226,0

Intérêts minoritaires 4,8 1,2 1,3

Autres actifs et passifs long terme 22,8 30,2 41,4

Dette financière nette 217,5 373,5 348,8

Total Passif 411,2 581,7 617,5


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Ceva Santé Animale 10, avenue de la Ballastière33500 Libourne - France

Tél. : 33 (0)5 57 55 40 40Fax : 33 (0)5 57 55 41 98 [email protected]

www.ceva.com

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Documents

ENSEMBLE, AU-DELÀ DE LA SANTÉ ANIMALE … · que nous ferons monter notre niveau d’expertise, ... sans pareille de faire vivre le « Ensemble » de ... VÉTÉRINAIRE ANIMAUX DE