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Lieu : Orange farm township, bidonville dans la banlieue de Johannesburg, Afrique du Sud. Date : mars 2005 Programme : extension d’un foyer pour enfants han- dicapés. Le bâtiment propose deux entités distinctes pour les repas et la thérapie ainsi qu’un espace exté- rieur abrité (pergola) permettant une pluralité d’usages. Contexte : Dans ce bidonville très pauvre de Johannesburg marqué par le chômage, la violence et le sida les enfants han- dicapés (4,3% des habitants) souffrent d’autant plus de cette misère. L’association de parents à voulu créer un foyer pour leur apporter une éducation et une vie plus décente. Objectifs :Le but du projet est de construire rapidement et «pas cher» un bâtiment autonome en énergie proposant des espaces de vie confortables en tenant compte des contraintes climatiques (climat chaud et sec). Démarche :L’action « humanitaire » engagée par Roland Gnai- ger à pour volonté d’aider les familles a construire ce lieu sans en venir à l’assistanat mais en les encourageant à se pren- dre en charge. Ce projet a donc été pensé de façon à pou- voir être auto-construit pour permettre aux futurs usagers de participer à sa mise en œuvre et leur apprendre des techni- ques pouvant être réemployées dans des constructions à venir. Solutions techniques : Des systèmes constructifs simples sont choisis (fermettes, sec- tions de petites dimensions, matériaux locaux…) et rapides à mettre en œuvre. L’auto-construction a été effectuée par des habitants du quar- tier et des étudiants en 6 jours. L’ombrage créé par la couverture ouverte rafraîchit le bâtiment grâce à la ventilation naturelle de la charpente et la protection solaire. L’optimisation thermique du bâtiment permet de réduire les fluctuations thermiques de 43 à 9 degrés. Des panneaux photovoltaïques ont étés installés pour fournir l’électricité et l’eau chaude. Matériaux : légèreté et mixité ont été privilégiées, un bâti- ment est construit en ossature bois, paille et enduits de terre; l’autre en maçonnerie, charpente et pergola en bois, couver- tures en tôle ondulée métallique ou plastique. Une partie des matériaux proviennent du site (terre, argile, paille, nattes d’herbe, blocs en béton et certains éléments en plastique…). Lydie LAHITETTE Septembre 2010 Master 1 ENSAG AA&CC workshop bois Références : Ecologik n°3, juin/juillet 2008, p48- p57 http://www.archidose.org/Jan09/05/dose www.anna-heringer.com Auto-construction Eco-responsable Rapidité Conçu et construit par 25 étudiants de la kunstuniversitat de linz (Autriche) sous la direction de Roland Gnaiger et en collaboration avec Lotte Schreiber, Sigi Atteneder, Richard Steger, Anna Heringer, Oskar Pankratz, Erich Heiligenbrunner et Martin Rauch. L I V I N G T E B O G O

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Page 1: Eco-responsable Rapidité LIVING TEBOGO apporter une éducation et une vie plus décente. Objectifs :Le but du projet est de construire rapidement et ... LIVING TEBOGO. Created Date:

Lieu : Orange farm township, bidonville dans la banlieue de Johannesburg, Afrique du Sud.

Date : mars 2005

Programme : extension d’un foyer pour enfants han-dicapés. Le bâtiment propose deux entités distinctes pour les repas et la thérapie ainsi qu’un espace exté-rieur abrité (pergola) permettant une pluralité d’usages.

Contexte : Dans ce bidonville très pauvre de Johannesburg marqué par le chômage, la violence et le sida les enfants han-dicapés (4,3% des habitants) souffrent d’autant plus de cette misère. L’association de parents à voulu créer un foyer pour leur apporter une éducation et une vie plus décente.

Objectifs :Le but du projet est de construire rapidement et «pas cher» un bâtiment autonome en énergie proposant des espaces de vie confortables en tenant compte des contraintes climatiques (climat chaud et sec).

Démarche :L’action « humanitaire » engagée par Roland Gnai-ger à pour volonté d’aider les familles a construire ce lieu sans en venir à l’assistanat mais en les encourageant à se pren-dre en charge. Ce projet a donc été pensé de façon à pou-voir être auto-construit pour permettre aux futurs usagers de participer à sa mise en œuvre et leur apprendre des techni-ques pouvant être réemployées dans des constructions à venir.

Solutions techniques :Des systèmes constructifs simples sont choisis (fermettes, sec-tions de petites dimensions, matériaux locaux…) et rapides à mettre en œuvre.L’auto-construction a été effectuée par des habitants du quar-tier et des étudiants en 6 jours.L’ombrage créé par la couverture ouverte rafraîchit le bâtiment grâce à la ventilation naturelle de la charpente et la protection solaire.L’optimisation thermique du bâtiment permet de réduire les fluctuations thermiques de 43 à 9 degrés.Des panneaux photovoltaïques ont étés installés pour fournir l’électricité et l’eau chaude.

Matériaux : légèreté et mixité ont été privilégiées, un bâti-ment est construit en ossature bois, paille et enduits de terre; l’autre en maçonnerie, charpente et pergola en bois, couver-tures en tôle ondulée métallique ou plastique.Une partie des matériaux proviennent du site (terre, argile, paille, nattes d’herbe, blocs en béton et certains éléments en plastique…).

Lydie LAHITETTESeptembre 2010Master 1 ENSAG AA&CC workshop bois

Références : Ecologik n°3, juin/juillet 2008, p48- p57http://www.archidose.org/Jan09/05/dosewww.anna-heringer.com

Auto-constructionEco-responsable

Rapidité

Conçu et construit par 25 étudiants de la kunstuniversitat de linz (Autriche) sous la direction de Roland Gnaiger et en collaboration avec Lotte Schreiber, Sigi Atteneder, Richard Steger, Anna Heringer, Oskar Pankratz, Erich Heiligenbrunner et Martin Rauch.

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Mode d’habiter : Le projet est constitué de deux bâtiments aux fonctions distinctes : l’un est destiné aux repas (cuisine et salle à manger) et l’autre aux activités thérapeutiques, toute-fois ils disposent tous les deux de grandes pièces 30 à 50 m² qui offrent des qualités d’usages variés et laissent une grande place à l’évolutivité. Ces espaces disposent de grandes ouvertures qui créent des vues traversantes et incitent au prolongement des activités vers l’extérieur. Une pergola relie les construc-tions nouvelles aux anciennes en offrant un espace de transi-tion abrité.

Potentiel d’usages : Le « parapluie » est constitué d’une struc-ture en bois couverte par des tôles ondulées translucides qui protègent en partie du soleil bien qu’elles laissent passer la lumière. Cet élément architectural permet de lier le projet dans son ensemble et de valoriser la cour. Il offre un potentiel d’usage riche par ses dimensions, sa proximité avec les pièces principales et ses relations avec les espaces extérieurs.

Evolutivité : les besoins locaux et le terrain actuel offrent la possibilité d’ajouter d’autres bâtiments du même type sur la parcelle. La démarche initiée par l’équipe Autrichienne a per-mis d’apporter des savoir-faire aux usagers du lieu et insuffle la possibilité de créer de nouvelles extensions selon le même modèle.

Lydie LAHITETTESeptembre 2010Master 1 ENSAG AA&CC workshop bois

Références : Ecologik n°3, juin/juillet 2008, p48- p57Vidéo du chantier sur: http://www.basehabitat.ufg.ac.at/pro_L.html

Modes d’habiter Potentiel d’usages

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