Tout-en-un

QCM de pré-admissibilité ✔ Connaissances générales,

français, mathématiques,raisonnement logique

Épreuves d’admissibilité ✔ Résumé d’un texte et questions ✔ Option au choix

Épreuve d’admission ✔ Entretien avec le jury

Planningsde révision Cours Annales

corrigéesSujets

gratuits en ligne

Contrôleurdes douanesExterne, catégorie B

C O N C O U R S

2015 / 2016

CONCOURSFONCTIONPUBLIQUENo1

Vuibert

Concours

FONCTIONPUBLIQUE

Méthode

5e édition

• 3 •

Votre concours, votre métier 5

Partie 1 Épreuve écrite de pré-admissibilité

Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

■ QCM de connaissances généralesMéthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Principaux thèmes de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Annales et sujet inédit corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

■ QCM de françaisPlanning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

■ QCM de mathématiques Programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

■ QCM de raisonnement logiquePlanning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

Partie 2 Épreuves écrites d’admissibilité

■ Résumé d’un texte portant sur les questions économiques et sociales Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

Sommaire

• 4 •

■ Option mathématiquesPlanning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92Le cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131

■ Option comptabilité privée Planning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149Le cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187

■ Option économie Planning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202Le cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256

■ Option droit Programme de l’épreuve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269Le cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 273Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324

■ Option géographie économique Planning de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328Méthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329Le cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332Annales corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 400

Partie 3 Épreuve orale d’admission

■ Entretien avec le juryMéthodologie et conseils. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414

votre métier

• 5 •

1. Les missions de la douaneLa Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI) est une des direc-tions du ministère du Budget. Trois missions principales lui sont rattachées :

– une mission fiscale, car la DGDDI récolte près de 13 % des recettes de l’État notamment issues de la fiscalité pétrolière ; elle procède aussi au recouvrement des sommes dues au titre des droits de douanes au profit de l’Union européenne, et d’autres droits ou taxes comme les droits de consommation sur les alcools, les taxes sur les tabacs… ;– une mission économique, car la douane est chargée du contrôle des f lux commerciaux en fonction des différentes législations en place, qu’elles soient nationales, communautaires ou internationales ; il s’agit ici d’une mission liée au dédouanement et au suivi des flux de marchandises internationaux ou intra-communautaires ;– une mission de lutte contre la fraude, liée à la protection nécessaire des inté-rêts de l’État ou de l’Union européenne ; la douane intervient en effet afin de faire respecter des réglementations aussi diverses que celle des espèces proté-gées, de la santé publique… Elle protège donc contre les dérives économiques et fraudes en tous genres comme la contrefaçon, le non-respect des normes… Pour ce faire, le Code des douanes lui permet de contrôler les marchandises en mouvement (impliquant donc les moyens de transport), ce qui permet de dire que la douane est devenue la police de la marchandise.La DGDDI comprend environ 17  000 agents regroupés dans 190 bureaux

et 260 unités, ces structures répondant à la répartition des personnels en deux branches distinctes dotées chacune d’un concours d’entrée spécifique : la branche des opérations commerciales et la branche de la surveillance.

Le maillage du territoire national est organisé via 12 Directions internationales, 42 Directions régionales, 4 Directions régionales garde-côtes. En outre, 7 services à compétence nationale comme le SNDJ (service judiciaire de la douane) ou la DNRED (enquêteurs) assurent des missions spécifiques.

Des matériels et équipements permettent à l’administration des douanes de faire face à ses obligations d’intérêt public : patrouilleurs et vedettes garde-côtes, avions dont POLMAR (pollution marine) et hélicoptères, scanners mobiles, complè tent la panoplie des douaniers.

Votre concours,

• 6 •

2. Les métiers de la douaneRépondant aux besoins des deux branches d’activité, les contrôleurs des douanes sont, selon les résultats du concours et les besoins de l’administration :

– affectés dans la branche des opérations commerciales où ils seront chargés notamment du contrôle et de l’application des droits et taxes, de l’application des formalités de dédouanement dont une grande partie est aujourd’hui infor-matisée, du contrôle des entreprises et des documents liés au commerce inter-national. Si les candidats disposent de compétences spécifiques, ils pourront embrasser une carrière d’informaticien.On trouve également des contrôleurs au sein des services dits logistiques affec-tés dans des directions. Ils seront alors employés dans les services de la forma-tion, du contentieux, de la réglementation, du personnel, du matériel… ;– affectés dans la branche de la surveillance ; les contrôleurs seront intégrés en brigade afin d’assurer leurs fonctions de contrôle des voyageurs, des marchan-dises, des moyens de transport. Ces brigades sont disposées sur l’ensemble du territoire national et spécifiquement sur les plateformes portuaires, aéropor-tuaire, ferroviaire… Ces contrôleurs exercent leur service en tenue d’uniforme et armés.Certains pourront, s’ils le souhaitent, s’orienter vers des spécialités comme

maître de chien, motocycliste, mécanicien de moyen nautique…Les agents de catégorie B ont vocation à encadrer des équipes de travail compo-

sées d’agents de catégorie C, en particulier en surveillance où ils pourront être chef d’équipe.

Les contrôleurs de la branche surveillance sont tenus de travailler selon des vacations de jour, de nuit, les week-ends, en tenue d’uniforme et armés.

Les concours sont ouverts aux titulaires du baccalauréat ou d’un titre jugé équi-valent (sauf mère ou père de trois enfants et sportifs de haut niveau). Il n’y a plus de limite d’âge pour ces concours.

Les épreuves du concours sont étalées depuis la fin d’année N jusqu’ au premier semestre de l’année N+1 ; par exemple pour le concours 2014 : la pré-admissibilité est en décembre 2013, l’admissibilité en février 2014 et l’admission en juin.

Les inscriptions sont prises par voie postale (dépôt du dossier écrit) ou par inter-net (avec une pré-inscription en tant que première étape et une validation obliga-toire par le candidat). La télé procédure est disponible sur https://concours.douane.finances.gouv.fr

L’ouverture de la pré-inscription et la possibilité de retirer un dossier ne durent que quelques semaines. Les dates limites de dépôt de dossier et d’inscription définitive sont rapprochées (délais de 15 jours en moyenne après la date limite de retrait des dossiers d’inscription).

ATTENTION

ATTENTION

QCM de français

Planning de révision 30

Annales corrigées 32

COEFFICIENT

2

1heure 30

DURÉE

• 30 •

Planning de

révisionVoici les différents points qu’il vous faudra travailler, même si un grand nombre de questions portent, comme vous pourrez le noter, sur la conjugaison et la lit-térature (les auteurs, leurs œuvres principales, les citations les plus illustres, les noms des personnages créés).

PÉRIODE1 CONTENU DES RÉVISIONS

période 1

· Conjugaisons (impératif)· Grammaire

· Le xvie siècle : les auteurs et leurs œuvres (Agrippa d’Aubigné, Du Bellay, Malherbe, Montaigne, Rabelais, Ronsard)

période 2

· Homonymes lexicaux· Homonymes grammaticaux (a / à, quel que / quelque, quoi que / quoique...)· Conjugaisons (indicatif)

· Le xviie siècle : les auteurs et leurs œuvres (Boileau, Corneille, Cyrano de Bergerac, La Bruyère)

période 3

· Paronymes· Conjugaisons (subjonctif)· Grammaire

· Le xviie siècle : les auteurs et leurs œuvres (La Fontaine, Molière, Pascal, Racine)

période 4

· Accord du participe passé· Vocabulaire (travail sur les synonymes, les antonymes)

· Le xviiie siècle : les auteurs et leurs œuvres (Beaumarchais, Diderot, Marivaux)

période 5

· Formation et accord des noms composés · Noms de couleur· Pluriel des noms simples (pluriels en -als, -ous, -eus...)

· Le xviiie siècle : les auteurs et leurs œuvres (Montesquieu, Rousseau, Voltaire)

1. Sachant qu’une période comprend de 1 à 2 semaines.

• 31 •

Planning de révision

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période 6

· Orthographe des adjectifs (adjectifs en -il / -ile, -ant / -ent / -eant, -cable / -quable ; adjectifs invariables)· Féminin des adjectifs (féminins en -euse, -eresse, -ète / ette, -ote / -otte…) · Accord de l’adjectif

· Le xixe siècle : les auteurs et leurs œuvres (Balzac, Baudelaire, Chateaubriand, Dumas, Flaubert)

période 7

· Genre des noms (noms féminins, masculins, féminins ou masculins, féminins et masculins)

· Le xixe siècle : les auteurs et leurs œuvres (Hugo, Lamartine, Mallarmé, Maupassant, Musset)

période 8

· Ponctuation· Accentuation· Emploi des majuscules

· Le xixe siècle : les auteurs et leurs œuvres (Rimbaud, Stendhal, Verlaine, Zola)

période 9

· Formation des adverbes· Tout adverbe· Adverbes en -ément, -ument, -ûment, -uement, -aiement, -aîment· Orthographe des locutions adverbiales courantes (à califourchon, à tâtons, aux aguets, à vau-l’eau, d’arrache-pied…)

· Le xxe siècle  : les auteurs et leurs œuvres (Apollinaire, Aragon, Beauvoir, Bernanos, Camus)

période 10· Verbes en -eler, -eter (avec ou sans redoublement du l ou du t)

· Le xxe siècle : les auteurs et leurs œuvres (Céline, Claudel, Colette, Gide)

période 11· Noms toujours au pluriel· Accord de aucun et de nul avec les noms toujours au pluriel

· Le xxe siècle : les auteurs et leurs œuvres (Giraudoux, Ionesco, Malraux)

période 12

· Emploi des prépositions (on pallie qqch., non à qqch. ; on va à bicyclette, non en bicyclette ; près de / prêt à...)

· Le xxe siècle  : les auteurs et leurs œuvres (Mauriac, Montherlant, Pagnol, Proust)

période 13· Barbarismes (cf. les mots souvent déformés dans les concours : aborigène, abortif, aéroport, arbalétrier, aréopage, astrakan...)

· Le xxe siècle : les auteurs et leurs œuvres (Sarraute, Sartre, Valéry)

période 14· Pléonasmes

· Le xxie siècle : les auteurs et leurs œuvres (Echenoz, Houellebecq, Modiano, Robbe-Grillet...)

• 32 •

Annales

corrigées

Questions! Un langage vernaculaire s’oppose à un langage …A. vestibulaireB. véhiculaireC. vermiculaireD. vacuolaire

@ Laquelle de ces phrases est correctement orthographiée ?A. Adèle n’a pas mangé les bonbons que sa maman lui avait donné.B. Adèle n’a pas mangé les bonbons que sa maman lui avait donnée.C. Adèle n’a pas mangé les bonbons que sa maman lui avait donnés.D. Adèle n’a pas mangés les bonbons que sa maman lui avait donnée.

# Replacez les formes verbales de coudre dans la phrase suivante :« Si tu … cette robe, …-lui aussi des boutons dans le dos. »A. cous/cousB. couds/coudC. coud/coudD. couds/couds

$ En cas de …, le cachet de la poste fait … :A. différent/foieB. différend/foiC. différent/foixD. différend/fois

% Selon l’expression, on sépare le bon grain … :A. de l’yvréeB. de l’ivraieC. de l’ivretD. de l’yvraie

^ Laquelle de ces phrases est correctement orthographiée ?A. Le fol espoir qui les a submergée leur a été salutaire.B. Le fol espoir qui les a submergé leur a été salutaires.C. Le fol espoir qui les a submergés leur a été salutaire.D. Le fol espoir qu’il les a submergés leur a été salutaires.

QCM n° 1Difficulté ✘ ✘ ✘ Durée 15 min.

Branche des opérations commerciales et d’administration générale,

2015

• 33 •

Annales corrigées

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& Laquelle de ces phrases contient un oxymore ?A. Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?B. Cette obscure clarté tombe des étoiles.C. Ses moindres actions lui semblent des miracles.D. Je vis les arbres s’éloigner en agitant leurs bras désespérés.

*… ces documents tout à l’heure.A. J’agraferaiB. J’agrafferaisC. J’agrafraisD. J’agraffrai

( Quelle phrase est correcte ?A. Ses cheveux châtain cascadent jusque sur les motifs rouge foncé de ses collants roses.B. Ses cheveux châtains cascadent jusque sur les motifs rouges foncés de ses collants rose.C. Ses cheveux châtains cascadent jusque sur les motifs rouge foncé de ses collants roses.D. Ses cheveux châtain cascadent jusque sur les motifs rouges foncés de ses collants roses.

BL Frapper quelque chose d’anathème signifie :A. S’y consacrer exclusivementB. Faire usage de violence à son encontreC. Ignorer son existenceD. Le condamner vigoureusement

BM Lequel de ces noms communs est du genre féminin ?A. PédonculeB. TentaculeC. TuberculeD. Vésicule

BN Laquelle de ces phrases est correctement orthographiée ?A. Les élytres du haneton portent des stris longitudinales.B. Les élitres du haneton portent des stries longitudinnales.C. Les élytres du hanneton portent des stries longitudinales.D. Les élitres du hanneton portent des stris longitudinnales.

BO Quelle locution latine signifie « en partant de rien » ?A. Ex abruptoB. Ex nihiloC. Ex æquoD. Ex cathedra

BP Une épître est …A. un petit meuble que l’on pose sur une table, consistant en une simple planchette inclinéeB. un pilier massif d’une constructionC. une lettreD. une courte inscription gravée sur un monument

BQ Quel est le participe présent du verbe surseoir ?A. SursiyantB. SursoyantC. SurseyantD. Surseoyant

• 34 •

QCM 2

Corrigé n° 1!B. langage vernaculaire : langage parlé seulement au sein d’une communauté ; langage véhiculaire : langage qui permet la communication entre des peuples ayant des langues maternelles différentes. @ C. mangé : le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir est invariable, c’est-à-dire se met au masculin singulier, quand le complément d’objet direct est placé après le verbe ; donnés : le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir s’accorde, en genre et en nombre, avec le COD qui précède le verbe, ici avec que, c’est-à-dire bonbons. # D. Les verbes en -dre, exceptés les verbes en -indre et en -soudre, conservent le d du radical au singulier du présent de l’indicatif et de l’impératif. $ B. différent, ente, adj. : dissemblable ; différend, n. m. : dispute ; foie, n. m. : viscère ; foi, n. f. : croyance ; fois, n. f. : occurrence. % B. séparer le bon grain de l’ivraie : distinguer les bons des méchants, le vrai du faux. ^ C. submergés : participe passé accordé avec le COD les qui précède ; salutaire : adjectif attribut du sujet espoir avec lequel il s’accorde. & B. oxymore ou oxymoron, n. m. : figure consistant en l’union de deux termes contradictoires ; Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?  = allitération ; allitération, n. f. : répétition de consonnes ; Ses moindres actions lui semblent des miracles = hyperbole ; hyperbole, n. f. : figure de style fondée sur l’exagération, elle consiste à donner davantage de force à une idée en employant des mots qui dépassent la pensée ; Je vis les arbres s’éloigner en agitant leurs bras désespérés = personnification ; personnification, n. f. : évocation d’une chose sous les traits d’une personne. * A. ( C. Les adjectifs de couleur composés sont invariables ; les noms employés comme adjectifs de couleur sont invariables, à l’exception de écarlate, fauve, mauve, pourpre et rose. BL D. BM D. BN C. BO B. ex abrupto : brusquement ; ex æquo : sur le même rang ; ex cathedra : avec solennité. BP C. petit meuble que l’on pose sur une table, consistant en une simple planchette inclinée = pupitre, n. m. ; pilier massif d’une construction = pile, n. f. ; courte inscription gravée sur un monument = épi-graphe, n. f. BQ B.

QCM n° 2Difficulté ✘ ✘ ✘ Durée 15 min.

Branche de la surveillance, 2015

Questions! Brimade est à avanie ce que louange est à …A. anathèmeB. élogeC. admonestationD. raillerie

@Combien de fautes d’orthographe y a-t-il dans la phrase suivante ?« Une apparente tranquilité dissimulait les prémisses d’une grande effervescence. »A. 1B. 2C. 3D. 4

texte portant sur les questions

économiques et sociales

Résumé d’un

Méthodologie et conseils 74

Annales corrigées 78

COEFFICIENT

4

3heures

DURÉE

• 78 •

Annales

corrigéesSujet n° 1

Difficulté ✘ ✘ ✘ Durée 3 heures

Branche des opérations commerciales et d'administration

générale, 2015

Burn-out : l’entreprise va-t-elle bientôt payer ?

De colloques en publications, les spécialistes de la santé au travail semblent n’avoir d’yeux que pour lui : le burn-out, un syndrome d’épuisement pro-

fessionnel dévastateur, est dans l’air du temps. Au point qu’un appel lancé en janvier – signé par plus de 7 300 personnes – demande sa reconnaissance par les pouvoirs publics. Aux manettes, le cabinet spécialiste des risques psychosociaux Technologia et son médiatique directeur, Jean-Claude Delgènes.

Le Sénat pourrait débattre du sujet avant la fin de l’année. Une proposition de résolution a déjà été adoptée par le groupe PS. Son objet ? Réfléchir aux moyens d’inscrire les conséquences d’une exposition à des risques psychoso-ciaux, – « état de stress post-traumatique, d’épuisement manifeste, dépression ou complications somatiques spécifiques » – au tableau des maladies profession-nelles, pour que leur lien avec le travail soit reconnu.

Un parcours aujourd’hui long et complexe pour les victimes. « Une fois un cer-tificat médical établi par le médecin, le salarié doit saisir les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP), détaille l’avocat spé-cialisé Michel Ledoux. Mais ils n’instruiront son dossier que s’il lui a été reconnu une incapacité permanente partielle (IPP) d’au moins 25 %. » Une condition quasi impossible à remplir. « Une main coupée, c’est 20 %. Imaginez la difficulté à évaluer l’ampleur d’une incapacité sur le psychisme… », déplorait Jean-Claude Delgènes lors d’un débat organisé par le site Miroir social mi-septembre.

D’après lui, « seules quelques dizaines de cas de pathologies psychiques sont reconnues chaque année ». Quant aux recours judiciaires – aux prud’hommes, ou au tribunal administratif pour les fonctionnaires – ils engagent le salarié dans de coûteuses années de procédures, sans garantie de succès. « C’est le pot de fer contre le pot de terre, estime le psychiatre Michel Debout, spécialiste du suicide et signataire de l’appel. Le premier, l’employeur, a le temps et les moyens. Le salarié n’a ni l’un ni l’autre. »

« Objectiver » l’épuisement, le stress ou la dépressionUne partie de la solution tiendrait donc dans la création d’un ou plusieurs « ta-bleaux » dédiés. Concrètement, un document qui répertorie les troubles et les associe à une liste d’activités susceptibles de les provoquer, ainsi qu’à un « délai

• 79 •

Annales corrigées

de prise en charge », le délai maximal pendant lequel le lien de causalité peut être reconnu. « Si l’on a la “bonne” maladie, dans la “bonne” activité pendant la période prévue par le tableau, il y a une présomption d’imputabilité », explique Michel Ledoux. La charge de la preuve ne pèse plus sur le salarié.

Le défi consistera à faire rentrer dans ces cases rigides les symptômes parfois fluctuants du stress ou de la dépression. « Il n’existe pas de scanner pour dia-gnostiquer une fêlure psychologique, résume l’avocat. La grande difficulté, c’est d’objectiver sur le terrain scientifique ce qui relève du travail, de la fragilité per-sonnelle voire de l’instrumentalisation par le salarié. » Mais le médecin Michel Debout assure que « l’on dispose maintenant d’une connaissance assez précise des symptômes, qui permet de reconnaître les véritables situations d’épuisement professionnel. »

Reste à faire avaler la pilule aux entreprises, qui seraient mises à contribu-tion. C’est même tout l’objet de la future proposition de loi. Les salariés victimes de ces pathologies liées au travail sont aujourd’hui indemnisés par l’assurance maladie. Or « il apparaît inique que la branche maladie prenne en charge des affections qui découlent de la réalisation de risques psychosociaux d’origine pro-fessionnelle, alors que la branche AT-MP [accident du travail et maladie profes-sionnelle, NDLR], financée à 97 % par les cotisations patronales, semble plus légitime », pointe la sénatrice Patricia Bordas dans son texte.

Un financement par les coupablesLes entreprises de plus de 150 salariés sont soumises à des cotisations au tarif « individuel », c’est-à-dire qu’il varie en fonction de leurs résultats en matière de santé au travail. Celles dont les salariés souffrent le plus de dépressions ou de burn-out liés à leur métier paieraient donc directement les frais de leur mauvais management.

De quoi handicaper la future proposition de loi ? « Dans le contexte écono-mique actuel, l’idée de faire payer les entreprises n’est pas facile à faire passer, juge Michel Ledoux. À terme, on ira vers la reconnaissance, mais ce n’est pas demain la veille. » Peut-être faudra-t-il d’abord convaincre les employeurs que la reconnaissance des risques psychosociaux n’entraînera pas une multiplica-tion des cas. « Les entreprises ont longtemps résisté à la reconnaissance de la lombalgie, et pourtant, elle n’a pas fait exploser le nombre des maux de dos pris en charge », conclut l’avocat. Les sénateurs socialistes espèrent, eux, soumettre l’idée au vote d’ici la fin de l’année, à l’occasion d’une niche parlementaire en novembre ou en décembre.

Alexia Eychenne, L’Express, publié le 22/09/2014.

Questions! Résumez le texte en 200 mots (un écart de plus ou moins 10 % est toléré). Vous indiquerez à la fin de votre résumé le nombre exact de mots qu’il comprend.

@ Définissez et expliquez les mots ou expressions suivants (soulignés et en gras dans le texte) :– pathologie

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Sujet 1

– présomption d’imputabilité– objectiver– instrumentalisation– inique

# Répondez aux questions suivantes :a) Expliquez la procédure actuelle permettant à un salarié de faire reconnaître une maladie psychique comme maladie professionnelle.b) Détaillez les propositions reprises dans ce texte ayant pour objet de mieux prendre en compte les risques psychosociaux au travail.c) Pensez-vous que la prise en considération des risques psychosociaux dans le monde du travail est une bonne chose ?

Corrigé n° 1! Résumé du texte

Jusqu’à présent, le burn-out, l’épuisement professionnel, n’est pas reconnu par les pouvoirs publics comme maladie professionnelle si ce n’est au cas par cas, mais au prix d’une procédure longue, com-plexe et surtout très incertaine ; plus généralement, un très faible nombre de pathologies psychiques font l’objet d’une reconnaissance chaque année.Afin de placer le burn-out au rang des maladies professionnelles, il faudrait définir un tableau clinique précis et objectif de la pathologie, ce qui déchargerait le salarié de la charge de la preuve et rendrait la démarche plus incontestable sur un plan juridique. Dans ce cadre, il conviendrait aussi de faire sup-porter le coût de la pathologie non par l’assurance maladie, financée en partie par des cotisations salariales, donc partiellement par les « victimes », mais par la branche accidents du travail et maladies professionnelles, ce qui aurait d’autant plus de sens que cette dernière est essentiellement financée par les cotisations patronales. En raison du mode de calcul de celles-ci, cette démarche conduirait alors à faire plus payer les entreprises où le management est sur ce point défaillant. Les entreprises sont très réticentes à une proposition de loi en ce sens… alors même que l’expérience montre que la reconnaissance des maladies professionnelles ne se traduit pas concrètement par l’explosion des cas.

211 mots

@ Définitions et explications de mots et d’expressions

Pathologie :La pathologie définit étymologiquement la branche de la médecine qui s’occupe de l’étude des mala-dies ; cela comprend principalement la recherche de leurs causes, leurs facteurs déclenchants ou favo-risants, leurs modes d’évolution et leurs pronostics, avec pour objectif final de comprendre comment les traiter au mieux et éventuellement comment les prévenir. Le terme a néanmoins été étendu et est devenu peu à peu un synonyme de « maladie », utilisé pour dresser un inventaire de celles-ci.

Présomption d’imputabilité :La présomption d’imputabilité est un mécanisme juridique utilisé pour instaurer une responsabilité de plein droit à l’encontre de l’employeur lorsque certaines circonstances sont réunies. Concrètement, si un salarié est exposé dans son travail à un risque pris en compte par les organismes d’assurance mala-die, et qu’il est victime d’une maladie qui remplit tous les critères, alors celle-ci est présumée d’origine professionnelle. De la sorte, la charge de la preuve ne repose pas sur le salarié, mais sur l’employeur ou sur les organismes d’assurance maladie. Pour la Sécurité sociale, chaque maladie est identifiée à travers un tableau clinique de symptômes ; il en est ainsi pour les maladies professionnelles. En conséquence, lorsqu’un travailleur présente des troubles identifiés par la nomenclature, la Sécurité

mathématiquesOption

Planning de révision 90

Méthodologie et conseils 92

Le cours 93

Annales corrigées 131

COEFFICIENT

4

3heures

DURÉE

• 90 •

Planning de

révisionPour faciliter vos révisions, le programme de l’épreuve d’admissibilité a été divisé en dix leçons de longueurs proches. Je vous propose ici un ordre de révisions et vous pourrez travailler chacune des leçons pendant environ deux semaines.

PÉRIODE LEÇON THÈMES DU PROGRAMME ASSOCIÉ

période 1

6. Séries statistiques à une variable

Statistiques– Description statistique d’une population ou d’un échantillon. Représentations graphiques. Effectifs, fréquences.

période 21. Continuité et dérivation

Fonctions numériques– Continuité– Dérivation de la composée de deux fonctions.

période 32. Limites de fonctions Fonctions numériques

– Limites : opérations, composition, comparaison.

période 4

3. Fonctions puissances, fonctions polynômes et rationnelles, fonctions circulaires

Fonctions numériques– Fonctions usuelles : puissances, polynômes et rapport de polynômes (dérivées, représentations graphiques).– Fonctions circulaires : dérivées.

période 5

9. Suites numériques Suites– Suites monotones, majorées, minorées, bornées, convergentes.– Suites arithmétiques, suites géométriques, suites vérifiant une relation de récurrence du type : un + 1 = aun + b, ou un + 2 = aun + 1 + bun

période 6

4. Fonctions logarithme népérien et exponentielles

Fonctions numériques– Logarithme et exponentielle : propriétés, dérivées, représentations graphiques. Comparaison avec les fonctions xn, n ∈ Z

– Fonctions x ax.– Continuité– Limite en + ∞ de e

x

x et de ln(x)

x, limite en 0 de

x ln (x).

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Planning de révision

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période 7

8. Probabilités Dénombrement– Arrangements, permutations, combinaisons.Probabilités– Espaces probabilisés finis (dés pipés ou non, urnes…).– Conditionnement et indépendance (tableaux, arbres, diagrammes).– Conditionnement par un événement de probabilité non nulle puis indépendance de deux évènements.– Formule des probabilités totales.– Lois de probabilités discrètes.– Expériences et lois de Bernoulli, lois binomiales.– Espérance et variance d’une loi numérique.

période 8

5. Calcul intégral Fonctions numériques– Primitives de x cos(ax + b) et de x sin(ax + b)– Primitives d’une fonction sur un intervalle.Calcul intégral– Aire sous la courbe représentative d’une fonction positive.– Définition de l’intégrale à partir d’une primitive de la fonction.– Valeur moyenne d’une fonction sur un intervalle.– Propriétés de l’intégrale : linéarité, positivité, ordre, relation de Chasles.

période 9

10. Géométrie dans l’espace

Géométrie dans l’espace– Équations cartésiennes de plans ou de droites de l’espace.– Calcul vectoriel, relation de Chasles. Vecteurs colinéaires, points coplanaires. Calcul d’une distance AB. Orthogonalité de deux vecteurs.

période 10

7. Séries statistiques à deux variables

Dénombrement et statistiques– Nuage de points associé à une série statistique à deux variables numériques. Repères semi-logarithmiques.– Point moyen.– Ajustement affine par la méthode des moindres carrés.

• 92 •

Méthodologie et

conseilsDans le programme de l’épreuve d’admissibilité, les parties les plus importantes sont tout ce qui concerne les fonctions, les suites, les probabilités et la géométrie dans l’espace.

Pour réviser à l’aide du planning de révision proposé, vous devez commencer par relire la leçon du thème choisi puis, pour vous assurer que vous la maîtrisez bien, faire des exercices. Les thèmes et le niveau du programme étant proches de celui de terminale S, vous pouvez vous entraîner presque essentiellement avec des exercices de terminale S et des exercices de sujets de l’épreuve de mathématiques du bac S.

Pour réviser les leçons qui concernent les fonctions, vous pourrez vous entraî-ner avec des exercices de sujets du bac S qui comportent des études de fonctions et sont en plusieurs parties : ils permettent ainsi de revoir une partie importante du programme en un seul exercice.

Pour la leçon sur les statistiques à deux variables, vous pourrez vous entraîner avec des exercices de sujets de l’épreuve de mathématiques du bac ES de l’ancien programme (avant 2012) ou des sujets du bac STMG (anciennement STG), qui se présentent tous sous la même forme : effectuer des calculs de pourcentage ; déter-miner la droite de régression linéaire ; estimer une valeur future à l’aide de cette droite de régression linéaire.

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Le cours

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1 | Continuité et dérivation 1. ContinuitéA. Définition

Une fonction définie sur un intervalle I est continue sur cet intervalle si sa courbe représentative peut être tracée « sans lever le crayon ».Exemples : les fonctions affines ; la fonction carré, cube, inverse, racine carré ; les fonctions polynômes et rationnelles ; les fonctions cosinus et sinus sont continues sur leur ensemble de définition. Aussi, une fonction définie comme une somme, une soustraction, un produit ou un quotient de fonctions continues est continue sur l’ensemble de définition de cette nouvelle fonction.

B. Théorème des valeurs intermédiaires■ Si f est continue et strictement crois-sante sur un intervalle [a  ; b] (a  <  b), alors pour tout k ∈ [f(a) ; f(b)], l’équa-tion f(x) = k admet une unique solution a dans l’intervalle [a ; b].■ Si f est continue et strictement dé-croissante sur un intervalle [a  ; b] (a < b), alors pour tout k ∈ [f(b) ; f(a)], l’équation f(x)  =  k admet une unique solution a dans l’intervalle [a ; b].

Si la fonction est seulement crois-sante ou décroissante, ou n’est pas monotone, la solution ne sera pas forcément unique.

2. DérivationA. Nombre dérivé d’une fonction en un point  Définition

Soit f une fonction définie sur un intervalle I, x0 ∈ I et h > 0 tel que x0 + h ∈ I.

REMARQUE

• 94 •

1 | Continuité et dérivation

f est dérivable en x0 si la limite quand h tend vers 0 de f (x0 + h) – f (x0)

h existe et est

un nombre réel.

Dans ce cas, limh → 0

f (x0 + h) – f (x0)h

= f 9(x0) qui est le nombre dérivé de f en x0.

B. Fonction dérivéeDéfinition

Soit I un intervalle. Pour une fonction f, si le nombre dérivé f 9(x) est défini pour tout x ∈ I, la fonction dérivée de f est la fonction f 9 : x f 9(x) définie sur I.

Dérivée des fonctions usuelles :

FONctiON FONctiON dérivéE cONditiONS, iNtErvallE

x c (c constante) x 0 R

x ax + b (a, b constantes) x a R

x x n x nx n – 1 n ∈ N*, x ∈ R

x 1x n

x – nx n + 1 n ∈ N*, x ∈ R*

x x x 12x

x ∈ R*+

x e x x e x R

x ln(x) x 1x R*+

x cos(x) x – sin(x) R

x sin(x) x cos(x) R

Dérivées et opérations, dérivée d’une composée de fonctions :Soit u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle I.

FONctiON dérivéE cONditiONS

u + v (u + v)9 = u 9 + v 9

a u (au)9 = a u9 a constante

u × v (u × v)9 = v × u 9 + u × v 9

1u 1

u9= – u9u 2 u(x) ≠ 0 sur I

uv u

v9= v × u9 – u × v9v 2 v(x) ≠ 0 sur I

e u u9eu

(u n)9 nu9u n – 1 n ∈ N*

ln(u)u 9u I où u est strictement positive

u u9

2uI où u est strictement positive

x (g ° f )(x) = g(f (x)) x (g ° f )9(x) = (g9 ° f ) (x) × f 9(x) = g9(f (x)) × f 9(x)f dérivable sur I, f (I) ⊂ J intervalle,

g dérivable sur J.

avec le juryEntretien

Méthodologie et conseils 414COEFFICIENT

8

25minutes

DURÉE

• 414 •

Méthodologie et

conseils

1. Présentation de l’épreuveL’épreuve de l’oral de contrôleur des douanes (branche opérations commerciales et surveillance) est constituée d’un entretien avec un jury. Ce dernier va apprécier les motivations et l’aptitude à exercer des fonctions au sein du ministère de l’Économie et des finances et surtout au sein de la douane. L’entretien passe par une introduc-tion consistant en une présentation par le candidat de son parcours.

Le jury, tout d’abord, est constitué en règle générale de 3 à 4 agents des douanes du grade minimum du corps postulé. Cela signifie que le jury sera composé d’agents ayant au moins le grade de contrôleur. Un président de jury (cadre supérieur des douanes) en est le pivot. Les membres du jury sont donc tous fonctionnaires des douanes en activité et viennent de métiers divers (rédacteur, enquêteur, chef de service…) et des deux branches de l’administration (surveillance et opérations commerciales).

L’entretien, ensuite, implique un échange entre le candidat et les membres du jury, qui, tour à tour, vont poser des questions liées soit à l’actualité (économique, sociale, financière), soit aux éléments mis en relief dans la présentation du candidat, soit amenant une réflexion à partir de mises en situation.

Le jury, enfin, s’attache à vérifier l’aptitude du candidat à exercer des fonctions de contrôleur des douanes (quels traits de personnalité, quels qualités ou défauts…). Mais le jury va aussi se pencher sur la motivation du candidat à entrer et dans la fonction publique et dans la douane en particulier (connaît-il l’administration pour laquelle il postule ? A-t-il envisagé toutes les facettes de ses futures fonctions – par exemple l’encadrement d’équipes de travail, les fonctions postées de nuit, a-t-il le goût des chiffres…).

2. Planning de révisionAfin de présenter l’oral avec toutes les chances de son côté, il est nécessaire de se

préparer plusieurs semaines à l’avance. L’exercice de l’entretien est à la fois simple et complexe :

– simple car il dure peu de temps (25 minutes), il ne nécessite pas de révisions intenses et en règle générale les questions de culture générale pure (l’art mo-derne, l’histoire du Moyen Âge, la littérature russe…) sont peu développées. Les jurys s’orientent plus vers la recherche de qualités humaines, d’ouverture d’esprit sur le monde contemporain, de réflexion ou d’analyse par le biais de mises en situation ;

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Méthodologie et conseils

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– complexe car les erreurs à l’oral sont rédhibitoires, les positions annoncées par les candidats sont prises en compte immédiatement, d’où ils doivent être prudents, relativement neutres, réfléchis ou posés dans les réponses. Les candi-dats sont aussi confrontés à un stress important, endogène c’est-à-dire lié à leur personnalité (timidité) ou exogène c’est-à-dire lié à l’environnement (questions déstabilisantes du jury, contexte de l’épreuve) ;Enfin la forme (le non-verbal : attitude, mimiques…) reste un critère de base

dans cette compétition.

■ La préparation à l’oral à J-quelques mois.Il est important de ne pas attendre de recevoir les résultats de l’admissibilité pour entreprendre quelques révisions ou un travail de comportement. Les 2 ou 3 mois précédents doivent permettre de s’intéresser aux connaissances nécessaires pour faire face aux jurys (économie, finances publiques, droit de la fonction publique…). Sur un plan plus comportemental, n’hésitez pas à prendre la parole en public en toutes circonstances en veillant à votre vocabulaire, à la clarté de votre discours, à votre gestuelle…

■ La préparation à J-1 mois.Apprenez par cœur des points fondamentaux liés aux connaissances inévitables. Créez des fiches pratiques pour intégrer rapidement des informations sur le minis-tère de l’Économie et des finances, sur la DGDDI, sur les métiers de la douane (par exemple quelles sont les taxes perçues par la douane, quelles sont les grandes missions de la douane…)

Continuez à vous entraîner à parler en public. Il est important de limiter au maximum le stress qui arrivera le jour J. Si vous le pouvez, enregistrez-vous (la voix mais aussi l’image) et « regardez-vous parler ». N’hésitez pas à demander conseil à votre entourage (vous voit-on timide, exubérant, agressif, inexpressif ? Tout ce qu’il faudra éviter à l’oral du concours !).

■ La préparation à J-1 semaine.La semaine précédant l’oral doit être mise à profit afin de préparer le déplacement (l’oral de contrôleur des douanes se déroule à l’École Nationale des Douanes de Tourcoing – siège de la direction du recrutement). Il convient également de suivre l’actualité récente (lisez la presse, suivez quelques émissions économiques ou poli-tiques…). Il sera enfin opportun de revoir le CV.

3. Conseils pratiquesQuelques points sont à prendre en considération sur la forme à l’oral ; même si « le naturel revient au galop », efforcez-vous de maintenir une tension pendant l’oral, c’est-à-dire gardez à l’esprit pendant cet exercice tous les éléments qui pourraient vous nuire (un stress immaîtrisable, l’oubli de saluer le jury en partant, un com-portement inadéquat, une diction confuse…). C’est la difficulté principale de l’oral que d’être attentif au fond sans négliger à aucun moment de la ½ heure, la forme.

• 416 •

A. La forme à l’oralPrenez en compte en permanence les 10 éléments suivants :– vous êtes d’abord vu avant d’être entendu (vêtements, attitude générale) ; des points peuvent être perdus avant même d’avoir commencé à s’exprimer ; par exemple ne portez pas de tenue trop négligée, ne baissez pas la tête, tenez-vous correctement, ne regardez pas votre montre à tout instant… ;– regardez les membres du jury, évitez les regards fuyants. À chaque question posée regardez celui qui vous la pose et à chaque réponse donnée regardez celui qui vous a posé cette question ainsi que tous les autres membres du jury ;– maîtrisez votre stress ; normalement il disparaît après les premières minutes ; pensez à quelques exercices respiratoires avant d’entrer dans la salle ;– ne laissez pas de « blanc » s’installer ; c’est toujours plus difficile de redémar-rer après quelques minutes sans échanges ; si vous ne savez pas répondre à une question, dites-le et n’attendez pas une intervention du jury ;– la voix doit être claire, posée, suffisamment forte, le jury doit vous comprendre et vous entendre, tenez-vous droit ;– saluez le jury avant et après la prestation, c’est une question élémentaire de politesse et de respect envers le jury ;– la gestion du temps est fondamentale (5 minutes de présentation que vous ne devez pas dépasser, sans non plus présenter votre cursus en 2 minutes) ; ne répondez pas de manière trop lente en généralisant, le jury va très vite vous interrompre ; soyez concis, clair et assez rapide dans vos réponses ;– faites attention à toutes les mimiques (évitez de manipuler les objets – stylo, bracelet… –, évitez de bouger les pieds, ne mâchez pas de chewing-gum, ne soufflez pas à chaque question un peu compliquée posée par le jury…), bref adoptez un comportement serein ;– ne montrez aucune agressivité envers le jury ; gardez toujours votre calme mais affichez du dynamisme dans vos réponses – trop de lenteur ou d’efface-ment sera préjudiciable ; réfléchissez, même rapidement, avant de répondre aux questions du jury ;– évitez une communication trop « conviviale » ; vous êtes dans une épreuve de concours avec un minimum de sérieux et de rigueur, mais ne soyez pas trop « imperturbable » (visage impassible, réponses froides, gestuelle inhibée…) ; il faut trouver le bon équilibre entre le sérieux de l’épreuve et les échanges « cor-diaux » avec le jury. En clair vous pouvez sourire mais évitez un humour qui pourrait être mal interprété.

B. La présentation du cursusPrenez en compte les 7 éléments suivants. Vous n’avez que quelques minutes pour vous présenter, d’où il est important de faire les bons choix.

– apprenez votre CV par cœur pour ne pas être perturbé lors de la présentation qui doit se faire sans appui écrit ;– ne vous enfermez pas dans les diplômes et cursus scolaire ou universitaire, par exemple il est inutile de faire la liste de vos certificats, diplômes… ;

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Méthodologie et conseils

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– affichez dans votre cursus, les éléments mettant en valeur des compétences, notamment des qualités classiquement recherchées pour entrer dans la fonc-tion publique : sérieux, loyauté, esprit d’équipe, respect de la hiérarchie, capa-cité d’intégration, communication, ouverture d’esprit, réactivité, disponibilité, contrôle de soi, autorité, écoute, curiosité, sens du service public ;– n’omettez pas votre cursus « personnel », c’est-à-dire vos loisirs (faites-vous du sport ? Avez-vous eu des responsabilités associatives, syndicales…) ;– ne mettez jamais en relief des points négatifs tels que le chômage, les difficul-tés financières, la démission d’autres emplois… Il faut donc « positiver » lors de cet entretien ;– ne tendez pas au jury des perches que vous ne voudriez pas qu’il utilise, par exemple se mettre en valeur sur un sport dont on ne connaît pas les règles, af-ficher une compétence artistique que l’on n’a pas, évoquer un diplôme que l’on n’a pas passé… ou tout simplement citer un livre que l’on n’a pas lu, un auteur dont on ne connaît pas la biographie, une administration dont on ne connaît pas les missions ;– à titre général, évitez de trop enjoliver votre cursus par des éléments inexacts car les jurys, lorsqu’ils s’en aperçoivent, sanctionnent ce comportement.En fin de compte, la question que se posent les membres du jury est toujours la

même : « vais-je avoir envie de travailler avec cette personne comme collègue ou comme subordonné ? »

La fonction publique, ainsi que ses agents se doit d’être neutre ; vous devez donc éviter de vous positionner politiquement, confessionnellement… dans vos réponses, tout comme le jury ne doit pas vous poser de questions de ce style (politiques, religieuses…).

Entraînement n° 1 Difficulté ✘ ✘ ✘ Durée 1 h 30 min

QuestionRédigez votre cursus en choisissant ce que vous pourriez dire devant un jury de concours de contrôleur des douanes. Puis en 5 minutes présentez ce cursus en évitant de trop regarder votre feuille (c’est ce qu’il faudra faire le jour de l’oral ; il n’y aura pas de document autorisé). Vous pouvez refaire cet exercice autant de fois que nécessaire pour aboutir à une qualité de présentation.

Entraînement n° 2 Difficulté ✘ ✘ ✘ Durée 45 min

QuestionsArgumentez votre position sur les thèmes suivants :– La suppression des frontières a permis l’augmentation de la criminalité.– L’imposition fiscale est inéquitable en France.– Supprimer le droit de grève dans la fonction publique permettrait un meilleur fonctionne-ment des services publics.

ATTENTION

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Entraînement n° 3 Difficulté ✘ ✘ ✘ Durée 45 min

QuestionsLes jurys proposent souvent des mises en situation permettant de jauger les capacités des candidats à faire face à des difficultés que pourrait rencontrer un contrôleur des douanes. Efforcez-vous de répondre aux mises en situations suivantes, pour A à D de la manière la plus rapide possible en vous aidant d’un brouillon de préparation ; pour E à H de manière directe sans aide de brouillon.A. Vous êtes chef d’équipe dans une unité de surveillance ; un agent de catégorie C auquel

vous avez donné une consigne refuse de vous obéir ; que faites-vous ?B. Vous détenez des informations sur une entreprise dans le cadre de vos fonctions. Un de

vos amis, chef d’entreprise, vous demande une partie de ces informations ; que pouvez-vous lui dire ?

C. Une équipe de télévision fait un reportage sur la douane et vous demande de vous expri-mer sur la politique fiscale menée par les autorités politiques ; que faites-vous ?

D. Pouvez-vous utiliser votre tenue d’uniforme lorsque vous n’êtes pas en service ?E. Votre collègue a décidé de ne pas venir travailler ; que faites-vous sachant qu’il n’est ni

en congé, ni malade ?F. Vous décidez de participer à une manifestation, en avez-vous la possibilité ?G. Un de vos collègues de travail, en service, renverse un piéton avec un véhicule de l’admi-

nistration ; il souhaite ne rien déclarer à la hiérarchie – que lui dites-vous ? Qu’en serait-il hors service avec son véhicule personnel ?

H. Un chef d’entreprise chez lequel vous effectuez des contrôles vous propose de bénéficier du comité d’entreprise pour des vacances à prix réduit ; acceptez-vous ?

Entraînement n° 4 Difficulté ✘ ✘ ✘ Durée 1 h 45 min

QuestionsLa consigne est la même que pour l’entraînement 3.A. Un de vos amis, très intéressé par votre métier de contrôleur des douanes, demande si

vous réalisez fréquemment des contrôles en entreprise, sur quelles entreprises et quels types de contrôle. Que répondez-vous ?

B. Hors service vous décidez de participer à une réunion politique ; vous souhaitez d’ailleurs distribuer des tracts pour appeler à voter pour un candidat. Le pouvez-vous ?

C. Vous devez prendre votre service un matin. Vous décidez de ne pas y aller. En avez-vous la possibilité ?

D. Afin d’aider un ami, vous décidez pendant vos congés de vendre des articles sur la plage. Le pouvez-vous ?

E. Hors service, vous avez des contacts avec des chefs d’entreprise que la douane est char-gée de contrôler. Pouvez-vous conserver ces liens ?

F. Hors Service vous avez été contrôlé en excès de vitesse et vous vous voyez infliger une contravention et un retrait de points. Devez-vous en informer votre administration ?

G. Seul au bureau vous assurez la permanence pendant une heure ; pendant ce temps un appel de votre famille vous oblige à quitter votre poste, que faites-vous ?

H. Vous avez décidé d’acheter du matériel pour votre véhicule. Pouvez-vous utiliser votre grade et votre appartenance à la DGDDI pour obtenir un rabais sur vos achats ?

C O N C O U R S

2015 / 2016

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