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ETC © Magnum Contact Sheets Dossier pédagogique | Service éducatif de l’Abbaye de Stavelot
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Dossier Dossier Dossier Dossier pédagogiquepédagogiquepédagogiquepédagogique
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TABLE DES MATIERESTABLE DES MATIERESTABLE DES MATIERESTABLE DES MATIERES
3 L’EXPOSITION « MAGNUM CONTACT SHEETS »
6 VISITER L’EXPOSITION
EN FAMILLE
AVEC UN GROUPE SCOLAIRE
8 OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
10 PROPOSITION D’ACTIVITES PEDAGOGIQUES
12 COMMENT ANALYSER UNE PHOTOGRAPHIE ?
13 GRILLE D’ANALYSE D’UNE PHOTOGRAPHIE
15 LA PHOTOGRAPHIE DU REEL : QUELQUES DEFINITIONS
LE PHOTOJOURNALISME
LE REPORTAGE
LE DOCUMENTAIRE
18 LES IMAGES ET LEUR RELATION AU REEL
20 L’AGENCE MAGNUM PHOTOS
22 QUELQUES PHOTOGRAPHES DE L’AGENCE MAGNUM PHOTOS…
25 …DONT PLUSIEURS BELGES !
26 INFORMATIONS PRATIQUES
28 REALISATION, REMERCIEMENTS, PARTENAIRES
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L’expositionL’expositionL’expositionL’exposition «««« Magnum contact sheetsMagnum contact sheetsMagnum contact sheetsMagnum contact sheets »»»»
L’exposition Magnum Contact Sheets permet de découvrir la magie entourant
l’instant décisif et la manière dont des photographies devenues iconiques viennent
à exister. Cette exposition est une introspection dans les méthodes de travail des
photojournalistes les plus célèbres de ce monde, au travers de leurs planches-
contacts originales.
Les thématiques abordéesLes thématiques abordéesLes thématiques abordéesLes thématiques abordées ::::
• L’histoire avec un L’histoire avec un L’histoire avec un L’histoire avec un grandgrandgrandgrand H.H.H.H.
Magnum Contact Sheets permet de parcourir de manière chronologique 70 ans
d’histoire à travers le travail de photojournalistes tel que Robert Capa, Henri
Cartier-Bresson, David « Chim » Seymour, Werner Bischof, George Rodger, Elliott
Erwitt, Martin Parr, Jim Goldberg, Trent Parke, Paolo Pellegrin ou encore Alec
Soth.
Cet aperçu chronologique est jalonné par des évènements exceptionnels qui ont
marqué la période s’étalant des années 1930 à 2010 : de Capa et ses photos du
débarquement à Omaha Beach (Normandie, France) le 6 juin 1944, à Hoepker et
les tours jumelles partant en fumée le 11 septembre 2001 (New York, Etats-Unis),
en passant par la photo (1989, Stuart Franklin) de ce manifestant place Tiananmen
(Pékin, Chine) qui, seul devant une colonne de chars, deviendra le symbole des
luttes pacifistes pour la démocratie.
Replacées dans leur contexte sociopolitique, les personnalités et icônes du XXe
siècle ont également été immortalisées par les photographes de l’Agence
Magnum Photos : Che Guevara, Malcolm X, Margaret Tatcher, les Beatles ou
encore Martin Luther King.
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• De la plancheDe la plancheDe la plancheDe la planche----contact à la photographie numériquecontact à la photographie numériquecontact à la photographie numériquecontact à la photographie numérique : le travail du : le travail du : le travail du : le travail du
photojournalistephotojournalistephotojournalistephotojournaliste
Document historique précieux, la planche-contact est l’impression brute des
rouleaux de négatifs, laissant percevoir le premier regard qu’a posé le
photographe sur l’évènement auquel il assistait. S’ensuit le travail personnel, voir
intime, du photoreporter : le choix d’une ou plusieurs photos destinées à paraître
dans la presse et à dévoiler au monde un moment M de son histoire.
Planche-contact, Ernesto ‘Che’ Guevara, ministère de l’industrie, La Havane, Cuba, 1963 © René Burri / Magnum Photos
Magnum Contact Sheets dévoile les circonstances de la prise de vue ainsi que le
processus par lequel les photographes de l’Agence Magnum Photos ont pris et
publié leurs photos les plus célèbres.
De manière générale, la planche-contact n’a jamais été destinée à être publiée ou
exposée au grand public. Elle est une sorte de carnet de notes, un document de
travail personnel du photographe. Magnum Contact Sheets la présente comme
étant plus proche du carnet de croquis. Elle permet de voir par quelles étapes le
photographe est passé pour sélectionner la photo destinée à la parution, tout en
dévoilant les erreurs commises par le photographe, ses ratés et ses coups de
chance. En effet, la planche-contact documente ce qui entoure la prise de vue et
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laisse le photographe exposé dans l’intimité d’un travail qui n’est normalement pas
destiné à être partagé. La planche-contact offre une opportunité unique pour le
spectateur d’être directement inclus dans le processus créatif du photographe, en
démystifiant, peut-être, la magie d’une image unique. L’exposition Magnum
Contact Sheets invite le visiteur à voir à travers les yeux des plus grands
photojournalistes.
• Un hommage à la photographieUn hommage à la photographieUn hommage à la photographieUn hommage à la photographie argentiqueargentiqueargentiqueargentique
L’exposition peut également être considérée comme un hommage à la
photographie argentique. Les planches-contacts sont les reliques d’une technique
qui, par l’avènement de la photographie numérique, est devenue obsolète. En
effet, la numérisation des photos a totalement changé le processus de travail des
photojournalistes ainsi que la matérialité du medium photographique. Tous les
formats argentiques sont présentés dans l’exposition, du 35 mm aux images
panoramiques, en passant par les photos grands formats, en noir et blanc ou en
couleurs.
• Focus sur la BelgiqueFocus sur la BelgiqueFocus sur la BelgiqueFocus sur la Belgique
A côté des photographies de premier plan, des planches-contacts et documents
d’archives, l’Abbaye de Stavelot vous propose de découvrir la Belgique vue par les
photographes de l’Agence Magnum Photos, sous la forme d’une projection de
quelques minutes.
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VISITER L’EXPOSITION VISITER L’EXPOSITION VISITER L’EXPOSITION VISITER L’EXPOSITION
• Visiter l’exposition en familleVisiter l’exposition en familleVisiter l’exposition en familleVisiter l’exposition en famille
Si vous souhaitez visiter l’exposition en famille, avec vos enfants (6 à 12 ans), le
service éducatif de l’Abbaye de Stavelot a créé un jeu de douze cartes
(illustrations de Marie Pirard) qui permet aux petits visiteurs (et aux plus grands,
bien entendu !) de découvrir l’exposition tout en s’amusant. Chaque carte propose
un jeu, un défi, une énigme permettant de s’amuser, de visiter l’exposition
autrement, et de découvrir l’Agence Magnum Photos, ses photoreporters, les
grands moments de notre histoire, de 1930 à 2010, ainsi que certaines célébrités
qui ont marqué notre époque. Ce jeux de cartes est disponible gratuitement à
l’accueil des musées.
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• Visiter l’exposition avec un groupe scolaire (Visiter l’exposition avec un groupe scolaire (Visiter l’exposition avec un groupe scolaire (Visiter l’exposition avec un groupe scolaire (1h301h301h301h30))))
La photographie fait partie de notre quotidien : elle est omniprésente dans
l’univers visuel qui nous entoure, que ce soit dans la rue, la presse ou sur internet.
Abondement utilisée par les adolescents et les adultes, la photographie est facile
d’accès : un clic suffit, que ce soit avec un appareil photo ou un gsm. Les photos
sont un excellent moyen de se souvenir et sont partagées sur les réseaux sociaux.
La visite guidée porte à la connaissance des élèves (10-18 ans) des photographies
de référence qui appartiennent à notre patrimoine, développe leur sensibilité
artistique et leur capacité d’expression. Les photographies exposées sont
envisagées dans le détail : de la technique à la dimension artistique, du contexte
historique à l’engagement du photographe. Les élèves s’approprient le
vocabulaire technique de la photographie (hors-champ, gros plan, plongée…). Au
même titre que la peinture, la sculpture, la musique ou la littérature, la
photographie se classe parmi les Beaux-Arts et est utilisée par de nombreux
artistes comme moyen d’expression à part entière.
La visite de l’exposition dure 1h30. Si vous souhaitez réserver une visite pour votre
classe ou avoir plus d’informations concernant l’exposition Magnum Contact
Sheets, vous pouvez contacter le service éducatif de l’Abbaye de Stavelot :
Carla Zurstrassen
Responsable du service éducatif
080 88 08 78
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Objectifs pédagogiquesObjectifs pédagogiquesObjectifs pédagogiquesObjectifs pédagogiques
La visite de l’exposition Magnum Contact Sheets peut être envisagée selon
plusieurs angles. Ce dossier vous propose quelques pistes d’exploitation
pédagogiques et des outils de réflexion, pour les courscourscourscours d’éducation aux médiasd’éducation aux médiasd’éducation aux médiasd’éducation aux médias,
d’histoired’histoired’histoired’histoire, d’histoire de d’histoire de d’histoire de d’histoire de l’art et d’analyse esthétiquel’art et d’analyse esthétiquel’art et d’analyse esthétiquel’art et d’analyse esthétique. La visite de l’exposition peut
également être rattachée au cours de françaiscours de françaiscours de françaiscours de français (description d’une photographie,
acquisition d’un vocabulaire spécifique et précis) ou encore au cours de morale ou cours de morale ou cours de morale ou cours de morale ou
de philosophie et citoyennetéde philosophie et citoyennetéde philosophie et citoyennetéde philosophie et citoyenneté (par exemple, la question de la liberté de la presse).
• Education aux médiasEducation aux médiasEducation aux médiasEducation aux médias
Après avoir retracé l’évolution du métier de photojournaliste, le guide analyse
certaines photographies en les replaçant dans leur contexte de lecture : le sens de
l’image se construit avec celui du texte et les intentions éditoriales, dans une
interactivité des messages. Les élèves apprennent à classer et lire les
photographies, en utilisant la terminologie de lecture d’images (avant-plan,
arrière-plan, position relative des objets, etc.), en distinguant les éléments qui
dénotent de ceux qui connotent et en prenant conscience d’une hiérarchie entre
les éléments de l’image (éléments vivants, mouvants, statiques). Les élèves
prennent conscience que derrière chaque image se cache l’intention du
photographe : choix de cadrage, travail de composition, etc.
Plusieurs questions autour de la photographie du réel peuvent être abordées
durant la visite :
• Une image photographique montre-t-elle la vérité ?
• Quelles sont les manipulations possibles au niveau de l’image ?
• Quel type de témoignage apporte un photoreporter ?
• Quel est le pouvoir de l’image ? Pourquoi une photographie devient-elle
une icône ?
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• EdEdEdEducation artistique, histoire de l’art et analyse esthétiqueucation artistique, histoire de l’art et analyse esthétiqueucation artistique, histoire de l’art et analyse esthétiqueucation artistique, histoire de l’art et analyse esthétique
La visite amène les élèves à cerner la notion d’œuvre d’art et à distinguer la valeur
d’usage de la valeur esthétique des photographies. La visite est l’occasion de
sensibiliser les élèves aux images photographiques, leurs spécificités (lumière,
contraste, composition, cadrage, etc.) et à l’usage d’un vocabulaire précis. Les
élèves sont amenés à observer, écouter, décrire, comparer. Ils donnent et
défendent leur avis sur les œuvres photographiques, sur l’exposition (en tant
qu’évènement artistique et moyen de diffusion). Par l’observation, ils apprennent
également à décoder des langages (compositions, espaces, etc) utilisés pour
construire ces images.
• HistoireHistoireHistoireHistoire
La visite de l’exposition Magnum Contact Sheets permet d’exploiter le cours
d’histoire. En effet, l’exposition balaie 70 ans d’histoire : des années 1930 à 2010.
De grands évènements y sont exposés, comme le débarquement de 1944, les
conflits armés au Moyen Orient, le Printemps de Pékin et les manifestations de la
place Tienanmen (1989) ou encore la guerre des Balkans. Che Guevara, Martin
Luther King, Margaret Tatcher ou Malcolm X, immortalisés par les photographes
de l’Agence Magnum Photos, viennent également enrichir l’exposition.
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Propositions d’activités pédagogiquesPropositions d’activités pédagogiquesPropositions d’activités pédagogiquesPropositions d’activités pédagogiques
• Des images pour écrireDes images pour écrireDes images pour écrireDes images pour écrire
Avant la visite de l’exposition, on propose aux élèves de choisir parmi une
sélection de photographies issues de l’exposition, en ne leur donnant aucun
élément de contexte.
Ils peuvent en faire une analyse et/ou rédiger un texte libre à partir de la photo
choisie.
Pendant la visite de l’exposition, les élèves confrontent leur texte et la réalité
montrée par le photographe et réalisent une fiche-bilan (ci-dessous) qui pourra
ensuite servir de support à un nouveau travail d’écriture.
Vous avez écrit un texte à partir d’une des photographies de l’exposition sans
connaître son contexte.
Maintenant que vous le connaissez, pouvez-vous expliquer ce qui a changé dans
votre façon de la percevoir ?
• Ce que j’avais vu dans la photographie et qui s’y trouvait effectivement. • Ce que je n’avais pas vu dans la photographie mais que le photographe
montrait pourtant. • Ce que j’ai vu dans la photographie mais qui vient plutôt de mon
imagination.
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• Lire une imageLire une imageLire une imageLire une image
Les élèves choisissent trois photos dans l’exposition. Ils en font une présentation
personnelle à la fois sensible et technique à l’aide de la fiche lecture d’image, tout
en s’aidant de la grille d’analyse d’une photographie.
1.1.1.1. RepérageRepérageRepérageRepérage • Parcourez à votre rythme l’exposition • Repérez trois images que vous aimez ou qui
vous semblent intéressantes
2.2.2.2. Lecture de l’imageLecture de l’imageLecture de l’imageLecture de l’image • Regardez attentivement les trois photographies que vous avez choisies. Décrivez-les en quelques lignes. Donnez les caractéristiques de ces images, en vous aidant de la grille d’analyse d’une photographie. Si possible, justifiez ce qui vous a orienté dans ces choix.
3.3.3.3. Rapport entre texte et Rapport entre texte et Rapport entre texte et Rapport entre texte et imageimageimageimage
• Lisez maintenant le texte qui accompagne chaque photo. Qu’apportent ces textes :
o Des éléments de contexte ? o Une info sur le moment où a été prise
la photo ? o Une info sur l’histoire des
personnages ? o Une info sur les sentiments des
personnages ? o Un autre type d’info ?
4.4.4.4. Ecrivez un texte qui commente ces photosEcrivez un texte qui commente ces photosEcrivez un texte qui commente ces photosEcrivez un texte qui commente ces photos
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Comment analyser une Comment analyser une Comment analyser une Comment analyser une photographiephotographiephotographiephotographie ????
Présentation de l’œuvrePrésentation de l’œuvrePrésentation de l’œuvrePrésentation de l’œuvre : la c: la c: la c: la carte d’identitéarte d’identitéarte d’identitéarte d’identité
• La nature de la photo : est-elle argentique ? numérique ? retouchée ? en
couleurs ou en noir et blanc ?
• Origine de l’œuvre :
o Titre, auteur, nationalité, date de prise de la photo, dimensions,
genre (photomontage, photographie de mode, de presse, artistique,
portrait, nature morte…)
o Contexte de parution (journal, livre, exposition…)
o Il y a-t-il un commanditaire ? Si oui, lequel ?
• Contexte historique : de quels évènements historiques la photographie est-
elle contemporaine ?
DescriptionDescriptionDescriptionDescription
• 1er plan : qu’est-ce qui s’y trouve ? un personnage (position, description
physique, attitude…), paysage, objet, édifice…
• 2ème plan : idem
• Le cadre où se situe la scène (extérieur, intérieur, décor)
• Le moment (moment de la journée, saison, époque…)
InterprétationInterprétationInterprétationInterprétation
• Quelles impressions se dégagent des lignes dominantes : mise en valeur
d’un élément ? Comment est traduit le mouvement ou l’immobilité ?
• Que veut souligner l’auteur par le choix du cadrage ?
• Y a-t-il des contrastes (visuels, symboliques, émotionnels) ?
• Références culturelles : l’image renvoie-t-elle à d’autres images ? A des
représentations partagées ? A des symboles universels ?
• Que met en valeur la lumière ?
• Quel est le message de la photo : faire naître des émotions ? convaincre ?
expliquer ? critiquer ?
• La photo dit-elle autre chose que ce qu’elle semble montrer ?
• La légende apporte-t-elle un éclairage supplémentaire ?
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Grille d’analyse Grille d’analyse Grille d’analyse Grille d’analyse dddde l’image photographiquee l’image photographiquee l’image photographiquee l’image photographique
D’après : grille d’analyse de photographies, CLEMI, Académie de Montpellier, Rencontres de Visa pour l’Image, Perpignan.
1111èreèreèreère partiepartiepartiepartie : cadrage, angle, profondeur de champ: cadrage, angle, profondeur de champ: cadrage, angle, profondeur de champ: cadrage, angle, profondeur de champ
Caractéristiques de la photoCaractéristiques de la photoCaractéristiques de la photoCaractéristiques de la photo Définitions et interprétationsDéfinitions et interprétationsDéfinitions et interprétationsDéfinitions et interprétations
CadrageCadrageCadrageCadrage Le sujet ou l’objet photographié est-il centré ou décentré ? S’agit-il :
Le spectateur
• d’un plan d’ensemble ? →→→→ perçoit l’action dans son ensemble • d’un plan moyen ? →→→→ est plus proche du plan d’action • d’un plan américain ? →→→→ est voisin des personnages • d’un très gros plan ?
Qu’y a-t-il dans le cadre ? Et hors du cadre ? Qu’est-ce que les bords du cadre découpent ?
→→→→ est dans l’espace intime des personnages
Angle de prise de vueAngle de prise de vueAngle de prise de vueAngle de prise de vue Quelle place occupe le photographe par rapport à son sujet ?
Le spectateur
• frontal →→→→ est au même niveau que l’objet photographié
• en plongée →→→→ domine le sujet qui peut s’en trouver dévalorisé
• en contre-plongée
→→→→ peut avoir la sensation que le sujet lui est supérieur
• oblique : ligne de fuite à droite, à gauche
L’angle de prise de vue offre-t-il une ligne de fuite ?
Profondeur de champ et nettetéProfondeur de champ et nettetéProfondeur de champ et nettetéProfondeur de champ et netteté Nommez le premier plan, le second plan, l’arrière-plan. Y’a-t-il des zones floues ? Lesquelles ?
La profondeur de champ est la zone dans laquelle les sujets photographiés sont nets. Les plans situés avant et après cette zone sont plus ou moins flous. Le choix de placer le sujet photographié dans un plan net ou flou lui donne plus ou moins de valeur. Une photographie est construite sur les lignes de force et points forts.
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2222èmeèmeèmeème partiepartiepartiepartie : lumière et composition: lumière et composition: lumière et composition: lumière et composition
Caractéristiques de la photoCaractéristiques de la photoCaractéristiques de la photoCaractéristiques de la photo Définitions et interprétationsDéfinitions et interprétationsDéfinitions et interprétationsDéfinitions et interprétations
LumièreLumièreLumièreLumière Jour, nuit, intérieure, extérieure, naturelle, artificielle, diffuse ou dirigée… D’où vient la lumière : haut placée, située en contrebas…
→→→→ →→→→
Une lumière diffuse détaille les ombres et donne du modelé au sujet ; les traits d’un visage sont adoucis. Une lumière directe durcit l’expression par le contraste et l’intensité des ombres. Une lumière placée au-dessus du sujet peut évoquer une lumière céleste, divine. Une lumière située sous le sujet peut donner aux traits du visage un aspect inquiétant.
CompositionCompositionCompositionComposition Certaines lignes vous semblent-elles dominer ? Sont-elles horizontales ? Verticales ? Où se situe la ligne d’horizon ? Quel effet cela produit-il ? Comment se répartissent les masses ? Faites figurer les points de force : rencontre des diagonales et des lignes des tiers. Quels sont les éléments de la photo qui occupent un emplacement particulier et sont ainsi mis en valeur ? La présence de visages, l’importance des regards, la direction de ces derniers déterminent la lecture que l’on fait d’une photographie. Qu’en est-il ici ?
Les lignes importantes sont les deux diagonales et les lignes de tiers. Les points forts sont au croisement de ces lignes.
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La photographie du réelLa photographie du réelLa photographie du réelLa photographie du réel : quelques définitions: quelques définitions: quelques définitions: quelques définitions
• Le pLe pLe pLe photojournalismehotojournalismehotojournalismehotojournalisme
La profession de photojournaliste, liée à l’information sur l’actualité, apparait dès
les années 1920. Après la Première Guerre mondiale, les évènements se
succèdent et sont prétextes aux grands reportages : Seconde Guerre mondiale,
Guerre froide, guerre du Vietnam, etc. Des appareils photos de petit format, très
maniables comme le Leica, apparaissent sur le marché et permettent la mobilité
du photographe et du sujet et donc une rapidité d’action indispensable pour
couvrir l’actualité. La presse illustrée se développe (Paris Match, Terre d’Images,
Réalités, etc).
La plupart des photographes humanistes, comme Doisneau ou Cartier-Bresson,
sont aussi photos-reporters : ils s’intéressent avec optimisme aux hommes et
rendent compte de leur quotidien. Aux Etats-Unis, Walker Evans, grand
représentant du documentaire social, présente les ravages de la crise de 1929 sur
la communauté rurale. Dans la presse, les photographes engagés rédigent leurs
textes eux-mêmes et signent leurs photos, comme Robert Capa qui incarne le
reporter de guerre engagé au péril de sa vie.
Dès les années 1960, la télévision concurrence les reportages photos. Une
surenchère de l’image entraîne l’apparition de photos choc, suite notamment aux
horreurs de la guerre du Vietnam. Le rôle informatif de la photo d’actualité et du
reportage, objectifs, esthétiques et déontologiques, est remis en question.
Les photographies informent. Le photographe de presse n’est pas un simple
pourvoyeur d’illustrations, mais un journaliste au sens le plus complet et le plus
noble du terme.
• Le rLe rLe rLe reportageeportageeportageeportage
Le reportage désigne toute démarche ayant pour but d’enregistrer le réel, autant
les êtres que les lieux ou les événements. Le reportage se distingue donc de la
photographie de studio où prime la mise en scène. Le plus souvent, un reportage
implique une série de photographies sur un thème particulier, dans le but de
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présenter les différents aspects de ce dernier (enquête et témoignage).
L’approche est prioritairement documentaire mais peut avoir une dimension
esthétique : bien que l’objectivité ait généralement été le but des photographes
dès le 19e siècle, la part personnelle de l’auteur a toujours eu un rôle déterminant.
L’évolution du reportage a essentiellement été liée à une volonté de raconter les
événements historiques et sociaux. En cela, le développement de la presse et de
l’illustration dans les années 1920–1930 a fait du reportage photographique l’un
des moyens importants de communication visuelle de l’information. De nombreux
reporters sont donc photojournalistes et, en parallèle de leur travail pour la presse,
la plupart développent des reportages personnels. Le reportage moderne se
décline sous de multiples formes : photographie de rue (Henri Cartier-Bresson,
Robert Doisneau), reportage engagé (Robert Capa), reportage social (Dorothea
Lange), reportage politique, etc.
Malgré la concurrence de la télévision et le succès des magazines people, de
grandes agences telles que l’Agence Magnum Photos continuent de défendre un
reportage engagé, personnel et concerné par les questions d’éthique.
Brooklyn, New York, Etats-Unis, 11 septembre 2001
© Thomas Hoepker / Magnum Photos
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• Le dLe dLe dLe documentaireocumentaireocumentaireocumentaire
Dès son origine, la photographie est reconnue pour sa valeur d’attestation : elle
permet d’obtenir un témoignage, une preuve objective du réel photographié qui
vient d’abord informer. De cette conception découlent ainsi divers usages de la
photographie : scientifique, judiciaire, médical, ethnographique ou journalistique.
Le reportage est donc l’un des aspects que peut prendre un travail à visée
documentaire. Cependant, les techniques de manipulation de l’image
apparaissent dès le milieu du 19e siècle et le mythe de l’objectivité est
progressivement remis en question. Le détournement de l’information à but
idéologique, de propagande, est l’un des exemples les plus marquants de l’entre-
deux guerres.
Dès 1930, Walker Evans, défenseur du style documentaire, met en évidence le fait
que la photographie est à la fois document et œuvre esthétique. Dès lors, le terme
documentaire s’associe à un projet photographique personnel proche du réel
mais n’ayant pas nécessairement un but informatif (contrairement au
photojournalisme ou au reportage engagé). Dans les années 1960, la subjectivité
du photographe est entièrement assumée, en particulier dans le domaine du
documentaire social (Diane Arbus par exemple).
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Les images et leur relation au réelLes images et leur relation au réelLes images et leur relation au réelLes images et leur relation au réel
• Une image photographique montreUne image photographique montreUne image photographique montreUne image photographique montre----tttt----elle la vérité ? elle la vérité ? elle la vérité ? elle la vérité ?
Dès sa naissance officielle en 1839, l'aspect automatique et mécanique de la
photographie en a fait un instrument scientifique qui porte sur toute chose un
regard neutre, objectif. Ainsi s'est développé, dans l'imaginaire collectif, le mythe
de l'objectivité photographique : la photographie est perçue comme une
messagère de la vérité, voire une preuve judiciaire.
La photographie est une trace du réel, elle est la preuve qu'une chose, un être ou
une situation a bel et bien existé devant l'appareil photo, même s'il n'en reste rien.
Pourtant, force est de constater l'écart énorme entre le réel et la réalité, comme le
montrent les nombreuses images de presse mises en scène, retouchées, modifiées
(parfois pour palier à des faiblesses techniques et améliorer le rendu de l'image, le
plus souvent pour manipuler les opinions).
Dans le sens commun, la photographie du réel (photojournalisme, reportage,
documentaire) a pour fonction première d'informer sur un moment de l'histoire ou
une situation sociale dont le photographe est témoin. Lorsque la photographie
d'un événement est qualifiée de scoop, la presse joue sur la surprise du récepteur
et s'appuie sur l'effet de réel de la photo : puisqu'il a été photographié,
l'événement s'est réellement produit.
• Quelles sQuelles sQuelles sQuelles sont les manipulations possibles au niveau de l'image ? ont les manipulations possibles au niveau de l'image ? ont les manipulations possibles au niveau de l'image ? ont les manipulations possibles au niveau de l'image ?
Sur le plan purement pratique, la photographie est un moyen d'expression
impliquant une succession de choix techniques de la part du photographe. Ces
choix ne sont pas seulement motivés par la perfection technique du résultat mais
aussi par un souci formel. La subjectivité du photographe intervient dès le début
de toute prise de vue : sélection d'un sujet méritant d'être photographié,
éventuellement mise en scène du/des modèles, choix du cadrage, de la distance
et de l'angle de prise de vue, composition de l'image, sélection du type
d'éclairage, etc. Il en résulte une série de signes plastiques, les aspects formels de
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la photographie, qui contribuent à en construire le sens et influencent son
interprétation.
Le cadragecadragecadragecadrage modifie fortement la signification d'une photographie. Lors de la prise
de vue, le choix du cadrage vise à montrer ou à supprimer le contexte, ce qui
permet plus aisément de manipuler le sens de l'image. Lors de la diffusion de la
photographie, il suffit d'un recadragerecadragerecadragerecadrage pour orienter rapidement le regard vers un
élément de l'image que l'on souhaite mettre en avant. Le recadrage est très
fréquent dans la presse, il vise souvent à augmenter la lisibilité et l'intensité
dramatique du visuel.
La retoucheretoucheretoucheretouche est très utilisée au début du 20e siècle pour embellir une
photographie. Dans le milieu de la presse d'information et dans le domaine de la
politique, elle est un excellent moyen de manipulation de l'opinion. Il est aisé
d'éliminer un personnage dans une scène de groupe ou d'assembler des
personnages ne s'étant jamais rencontrés. Durant la période d'intense
propagande nazie et fasciste des années 1930–1940, les exemples de
manipulation par photomontage et retouche ne manquent pas.
Sur la page imprimée, toute photographie subit également une contaminationcontaminationcontaminationcontamination par
les images voisines. Par exemple, il suffit d'une image tragique pour donner une
connotation négative à l'image suivante ou précédente.
Le textetextetextetexte joue bien entendu un rôle important pour influencer l'interprétation d'une
photographie de presse. Outre les gros titres et l'article, la légende de l'image
permet de réduire la polysémie de la photo à un seul sens valable, à une
interprétation toute faite. De nombreux photographes tentent de se protéger des
manipulations du sens en exigeant que le journal indique précisément la légende
donnée par l'auteur et que l'image ne soit pas recadrée.
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L’AGENCE MAGNUM PHOTOSL’AGENCE MAGNUM PHOTOSL’AGENCE MAGNUM PHOTOSL’AGENCE MAGNUM PHOTOS
Si certains grands magazines ont longtemps fait appel à leur propre équipe de
photographes, une grande part des événements qui se déroulent dans le monde
est couverte par des photographes travaillant pour des agences de presse. Ces
organismes gèrent le travail de reporters photographes et distribuent leurs
photographies.
Débarquement, Omaha Beach, Normandie, France, 6 juin 1944
© Robert Capa © International Center of Photography/Magnum Photos
L’Agence Magnum Photos est fondée en 1947 par Henri Cartier-Bresson, Robert
Capa, George Rodger et David « Chim » Seymour, quatre photographes
convaincus de la force du médium photographique pour témoigner des
soubresauts du monde et provoquer une prise de conscience. Magnum Photo Inc.,
inscrite au registre de commerce de New York en 1947, donne aux photographes
le droit d’être propriétaires de leurs propres clichés. En effet, l’esprit
d’indépendance revendiqué par l’Agence Magnum Photos permet une grande
liberté dans le choix et le traitement des reportages, dans la sélection des
photographies, les questions de propriété des négatifs, de la maîtrise du copyright
et du contrôle de la diffusion : tous les attributs du statut d’auteur s’imposent. Ce
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n’est plus une agence de photographes mais une agence pour les photographes.
Les photographes y sont encouragés à suivre une démarche personnelle. Ils ne
sont plus, comme cela se faisait jusqu’alors, les simples salariés des patrons de
presse. Particulièrement attentifs aux phénomènes de société, les clichés des
photographes de l’Agence Magnum Photos ont accompagné les grands
événements de ces septante dernières années.
Aujourd’hui, l’Agence Magnum Photos compte près de 60 photographes actifs,
membres à parts égales, et en représente plus de 20 autres. L’Agence Magnum
Photos possède quatre bureaux, à Paris, New York, Londres et Tokyo, et un réseau
d’agents en Europe, qui recherchent sans cesse de nouveaux outils pour assurer la
diffusion et la promotion de leurs travaux personnels.
Avec plus de 120 expositions présentées et 30 livres publiés chaque année dans le
monde, Magnum Photos donne à voir à un public international un large panorama
de la photographie documentaire aujourd’hui. Livres, catalogues et autres
publications sont réalisés en collaboration avec autant d’éditeurs spécialisés,
souvent dans le cadre d’une coédition.
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Quelques photographes de l’AgeQuelques photographes de l’AgeQuelques photographes de l’AgeQuelques photographes de l’Agence Magnum Photosnce Magnum Photosnce Magnum Photosnce Magnum Photos…………
Henri CartierHenri CartierHenri CartierHenri Cartier----BressonBressonBressonBresson
Henri Cartier-Bresson (1908-2004) est surnommé l’Œil du Siècle. En effet, ce
photojournaliste, un des fondateurs de l’Agence Magnum Photos en 1947, a
parcouru et photographié le monde pendant 60 ans. Après avoir fréquenté les
cercles surréalistes parisiens (1923) et étudié la peinture – d’où il tient son sens de
la ligne et de la composition -, il se tourne vers la photographie. Il voyage partout
dans le monde, participe à la réalisation de films et de documentaires, et publie
plusieurs ouvrages dont Images à la sauvette (1952) et Les Européens (1955). En
2000, il crée la Fondation Henri Cartier-Bresson.
Robert CapaRobert CapaRobert CapaRobert Capa
Né André Friedmann de parents juifs à Budapest (Hongrie) en 1913, Robert Capa
(1913-1954) étudie les sciences politiques à Berlin. Contraint de quitter
l’Allemagne suite à la montée du régime Nazi, il s’installe à Paris en 1933.
L’ensemble de sa carrière est consacré au reportage de guerre : il couvre
notamment la Guerre civile espagnole (1936), le front japonais en Chine (1938) ou
encore le débarquement de Normandie (1944). En 1947, Capa fonde l’Agence
Magnum Photos avec Cartier-Bresson, « Chim » et Rodger. En 1954, alors qu’il
réalise un reportage en Indochine, il marche sur une mine antipersonnel et perd la
vie.
Capa se plaisait à rappeler qu’il était correspondant de guerre, indiquant ainsi qu’il
était impliqué lui-même dans les conflits qu’il photographiait, avec un engagement
propre. Robert Capa défend une photographie brute, sans artifices ni mise en
scène, au cœur de l’action : Si ta photo n’est pas bonne, c’est que tu n’es pas assez
près.
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René BurriRené BurriRené BurriRené Burri
René Burri (1933-2014) étudie le graphisme et la photographie à Zurich. Attiré
d’abord par le cinéma documentaire, il devient finalement photographe. En 1955,
il devient correspondant associé puis, en 1959, membre à part entière de la
prestigieuse Agence Magnum Photos. Grand reporter, René Burri voyage dans le
monde entier pour photographier l’actualité : en Chine lors des événements de
Tienanmen, à Berlin pour la chute du mur, en Egypte, au Japon, au Brésil, en
Corée … Le photographe cherche à rendre compte du quotidien, de scènes de
vie, d’ambiances, dans des images toujours porteuses d’une grande humanité, loin
de la violence de l’image choc. Ses reportages sont publiés dans tous les grands
magazines de l’époque : Life, Paris-Match, The New York Times. Célèbre pour son
portrait de Che Guevara, René Burri a également photographié de nombreux
autres artistes et célébrités, devenus parfois des amis, tels Giacometti, Picasso ou
Le Corbusier. Au-delà de son œuvre photographique en noir et blanc et de celle,
encore largement inédite, en couleurs, René Burri a réalisé de nombreux films
documentaires et s’exprime également par le collage et le dessin.
Steve McCurrySteve McCurrySteve McCurrySteve McCurry
Né à Philadelphie en 1950, Steve McCurry commence à travailler comme
photographe pour un journal local. Après trois ans, il est envoyé en Inde en tant
que pigiste où il compose son premier portfolio à partir des photos du voyage.
Après la publication de son premier travail majeur sur l’Afghanistan, il collabore
avec certains des magazines les plus prestigieux : Time, Life, Newsweek et
National Geographic. Envoyé sur différents champs de bataille, de Beyrouth au
Cambodge, du Koweït à l’ex-Yougoslavie, Steve McCurry a toujours traversé la
ligne de front risquant sa vie pour témoigner des conflits dans le monde. Membre
de l’Agence Magnum Photos depuis 1985, il a reçu à plusieurs reprises le World
Press Photo Award, considéré comme le prix Nobel de la photographie.
Martin ParrMartin ParrMartin ParrMartin Parr
Né en 1952, Martin Parr se passionne très tôt pour la photographie. Il a travaillé sur
de nombreux projets photographiques, acquérant une réputation internationale
grâce à des images innovantes. Caractérisée par la dérision et l’ironie, son œuvre
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propose une approche nouvelle de la photographie documentaire. Il se fait le
chroniqueur de la société britannique du « thatchérisme » au tourisme de masse.
Les loisirs et le temps-libre sont le point central de son travail et depuis plus de
trente ans il collecte images et prises de vues aux quatre coins de l’Europe et du
monde. Il s’intéresse également à la réalisation de films et diversifie son usage de
la photographie, travaillant aussi bien la photographie de mode que celle
publicitaire. Martin Parr a publié plus de 80 livres présentant son travail et en a
édité une trentaine d’autres.
Paolo PellegrinPaolo PellegrinPaolo PellegrinPaolo Pellegrin
Paolo Pellegrin est né en 1964 à Rome (Italie). Il étudie l’architecture avant de se
tourner vers la photographie. Entre 1991 et 2001, Pellegrin est représenté par
l’Agence VU à Paris. Il devient membre de l’Agence Magnum Photos en 2005.
Pendant 10 ans, il a également été l’un des photographes du magazine américain
Newsweek . Pellegrin a gagné de nombreux prix, dont, à plusieurs reprises, le
World Press Photo awards, le Leica European Publishers Award for Photography
ou encore le Prix W. Eugene Smith en 2006. Le photoreporter est également
l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Alors que je mourais (Actes Dus, 2007).
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…………Dont plusieurs belgesDont plusieurs belgesDont plusieurs belgesDont plusieurs belges !!!!
Martine FranckMartine FranckMartine FranckMartine Franck
La photographe belge Martine Franck (Anvers 1938 – Paris 2012) est l’épouse de
Henri Cartier-Bresson. Dans une interview accordée au Wall Street Journal en
2011, elle raconte ses premiers pas : Je n'ai jamais vraiment osé aller vers les gens
pour leur parler. J'ai commencé par prendre des photographies de mariage. Puis,
quand je me rendais à des soirées, je prenais mon appareil avec moi pour garder
mon calme ou me donner une raison d'être là. Martine Franck voyage en Asie où
elle photographie notamment des enfants bouddhistes, au Népal et en Inde. Elle
se rapproche de l’Agence Magnum Photos en 1980 avant d’en devenir membre à
part entière en 1983. Avec sa fille Mélanie, elle co-fonde et préside la fondation
consacrée à l’œuvre de son mari, jouant ainsi un rôle très précieux dans la
conservation et la diffusion d’un patrimoine photographique inestimable.
Harry GruyvaertHarry GruyvaertHarry GruyvaertHarry Gruyvaert
Harry Gruyaert (belge, né en 1941 à Anvers) étudie à l’école de cinéma et de
photographie de Bruxelles de 1959 à 1962. Il s’installe ensuite à Paris où il travaille
en tant que directeur de la photographie pour la télévision flamande. En 1969, il
se rend pour la première fois au Maroc et réalise une série de photos qui remporte
le prix Kodak en 1976. De 1970 à 1972, il vit à Londres. À cette époque, il
photographie les Jeux Olympiques de Munich et les premiers vols Apollo, tels
qu’ils sont diffusés à la télévision. Entre 1973 et 1980, il travaille sur un long projet
basé sur sa Belgique natale, créant des photos en noir et blanc puis en couleur. Il
devient célèbre pour ses variations chromatiques subtiles et ses compositions
minutieuses. En 1981, il rejoint l’Agence Magnum Photos. Dans ses œuvres
tardives, Gruyaert abandonne le Cibachrome en faveur de l’épreuve numérique
afin d’explorer une palette de couleurs encore plus riches. Gruyaert vit et travaille
actuellement à Paris.
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INFORMATIONS PRATIQUESINFORMATIONS PRATIQUESINFORMATIONS PRATIQUESINFORMATIONS PRATIQUES
Heures d’ouverturesHeures d’ouverturesHeures d’ouverturesHeures d’ouvertures L’Abbaye de Stavelot est ouverte tous les jours, de
10h00 à 18h00.
AdresseAdresseAdresseAdresse Abbaye de Stavelot
1, Cour de l’Abbaye
B-4970 Stavelot
Tel +32(0)80 88 08 78
Fax +32(0)80 88 08 77
Email [email protected]
Site www.abbayedestavelot.be
Visite libre de l’expositionVisite libre de l’expositionVisite libre de l’expositionVisite libre de l’exposition Individuel : 6 €
Groupe scolaire : 3,5 €
Visite libre AllVisite libre AllVisite libre AllVisite libre All----InInInIn Adulte : 9,5 €
Enfant (6-18 ans) et Seniors (65+) : 8 €
Enfant (0-5 ans accompli) : gratuit
Groupe scolaire : 4 € / élève
Groupe adulte (min. 15 pers) : 7 € / personne
Visite guidée de l’expo (1h30)Visite guidée de l’expo (1h30)Visite guidée de l’expo (1h30)Visite guidée de l’expo (1h30) Groupe scolaire : 6 € / élève
Groupe adulte (min. 15 pers) : 7 € / personne + 60
€ / guide
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REALISATIONREALISATIONREALISATIONREALISATION
Une exposition réalisée par Espaces, Tourisme & Culture (ETC), l’association
gestionnaire de l’Abbaye de Stavelot et de son site. L’exposition est une co-
production de Magnum Photos et Forte di Bard.
• Sur une idée de : Virgile GAUTHIER, ETC
• Scénographie, montage et réalisation : Murielle DENIS, ETC et l’équipe
d’Espaces, Tourisme & Culture
• Film La Belgique vue par les photographes de Magnum : Xavier GONAY,
Thémis films.
• Textes : tous les textes sont reproduits de Magnum Contact Sheets, publiés
par Thames & Hudson et les Editions de la Martinière. Textes © 2013
Thames & Hudson
• Service éducatif : Carla ZURSTRASSEN, ETC
REMERCIEMENTSREMERCIEMENTSREMERCIEMENTSREMERCIEMENTS
L’Agence Magnum Photos et particulièrement
• Madame Andréa HOLZHERR ;
• Madame Marion SCHNEIDER.
Le Musée du circuit de Spa-Francorchamps.
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NOS PARTENAIRESNOS PARTENAIRESNOS PARTENAIRESNOS PARTENAIRES
ESPACES TOURISME & CULTUREESPACES TOURISME & CULTUREESPACES TOURISME & CULTUREESPACES TOURISME & CULTURE ASBLASBLASBLASBL
Abbaye de Stavelot – Cour de l’Abbaye, 1
B-4970 Stavelot
Tél : +32 (0) 80 88 08 78
Fax : +32 (0) 80 88 08 77
www.abbayedestavelot.be