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Dossier de presse - Musical · avec le soutien d’un noyau de complices, le premier cirque d’origine québécoise de réputation internationale. Visionnaire audacieux, M. Laliberté

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Présentation du spectacle

Véritable retour aux sources pour le Cirque du Soleil®, le spectacle KOOZA™ révèle la performance humaine dans toute son ampleur et dans toute sa fragilité, mêlée à un humour « bouffon » décapant, ancré dans la tradition des premiers films comiques. KOOZA ravive l’émotion et les sensations de la piste en réunissant deux traditions circassiennes : la performance acrobatique et les arts clownesques.

« Le spectacle traite des contacts humains et du concept de dualité – le bien et le mal, la lumière et la noirceur, explique le metteur en scène David Shiner. Les personnages sont drôles et amusants, le monde dans lequel ils évoluent est léger et ouvert. »

KOOZA relate l’histoire de l’Innocent, un solitaire mélancolique qui cherche sa place dans le monde. L’Innocent est entouré d’une bande de personnages drôles et cocasses, comme le Roi, le Trickster, le Heimloss, le Touriste tonitruant et son chien maboul.

Entre rire et sourire, force et fragilité, tumulte et harmonie, KOOZA explore les thèmes de l’identité, de la reconnaissance et du pouvoir. Le spectacle présente un univers visuel empreint d’exotisme où se mêlent surprise et frisson, dépassement et audace, étonnement et complicité.

Le nomKOOZA est inspiré du mot sanscrit « koza », qui signifie « boîte », « coffre » ou « trésor ». Ce nom traduit le concept de « cirque en boîte » sur lequel repose le spectacle. L’action de KOOZA démarre dans une boîte d’où surgit, tel un diable à ressort (ou « jack-in-the-box »), l’un des personnages principaux, nommé le Trickster. Ce n’est que le début d’une suite ininterrompue de surprises et de rebondissements.

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Numéros

Les artistes de la troupe maison donnent le ton dès le début du spectacle en exécutant une suite impressionnante de numéros qui allient gymnastique acrobatique, changements de costumes ultrarapides. Parmi les moments forts du numéro : pyramides humaines, envolées aériennes et plongeons audacieux dans un cercle de tissu inspiré du nalukauq – le jeu traditionnel inuit de la couverture – et des toiles de réception qu’utilisaient les pompiers.

Avec une précision implacable, un équilibriste empile huit chaises les unes sur les autres pour créer une tour de près de 7 mètres. Il se tient en équilibre avec une grâce et une maîtrise appliquées, démonstration éloquente des possibilités du corps humain au sommet de la forme physique et musculaire.

Insufflant une énergie nouvelle à leur discipline, les jeunes contorsionnistes propose un numéro rythmé et moderne inédit, tant par la vitesse d’exécution que par l’originalité des mouvements et les positions invraisemblables qu’elles exécutent. Sur un plateau rotatif, elles font preuve d’une harmonie et d’un synchronisme peu communs pour créer des tableaux insolites d’une beauté saisissante.

Quatre funambules gravitent dans les airs sur deux fils de fer superposés en diagonale à 4,5 m et à 7,5 m au devant de la scène. Tantôt assis sur des vélos, tantôt juchés sur une perche installée sur les épaules de deux artistes, tantôt en équilibre sur une chaise posée sur la perche, les quatre fildeféristes exécutent leurs numéros en ajoutant leur poids aux 3 000 kg (6,600 livres) de tension sur chacun des câbles.

Charivari

Fil de ferÉquilibre sur chaises

Contortion

Un deuxième passager monte à bord de l’unicycle et donne ainsi une nouvelle saveur à un numéro classique de la piste. En mouvement perpétuel, le porteur fait virevolter sa partenaire au-dessus de lui, sans jamais cesser de pédaler. Étonnant de grâce, ce pas de deux sur une seule roue conjugue équilibre, contrôle, force et complicité.

Duo unicycle

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Les artistes exécutant des quintuples sauts avec vrilles sont projetés à 9 m au-dessus de la scène par une planche à bascule. Et ce n’est que le prélude à une série d’acrobaties encore plus spectaculaires que les acrobates effectuent en échasses.

Planche sautoir

Dans un numéro puissant, une artiste effectue des prouesses acrobatiques avec un cerceau aérien de cour à jardin, au-dessus de la scène, à des variations de vitesse éblouissantes. Mais le numéro va bien au-delà de sa scénographie ou de l’agilité de l’artiste. Un brin rebelle, celle-ci interagit avec le Trickster, faisant monter d’un cran l’intensité dramatique de son numéro.

Cerceau aérien

Pesant 727 kg 1,600 livres), la roue de la mort de KOOZA tourne à une vitesse déconcertante, activée par la seule force des deux artistes qui s’élancent dans les airs et se déplacent dans le sens de la roue – et même en sens inverse – pour défier la gravité. Comme les fils de fer, la roue de la mort est installée en diagonale au-dessus de la scène afin de briser la symétrie habituelle et de rapprocher au maximum le public de l’action. Les deux acrobates font preuve d’un aplomb et d’un synchronisme stupéfiants.

Roue de la mort

L’artiste lance dans les airs un nombre étourdissant de cerceaux, créant des figures qui dépassent l’entendement. En plus de faire passer ses objets volants d’une main à l’autre, l’artiste les lance avec une précision époustouflante. Cette performance, d’un niveau de difficulté inégalé, est reconnue comme étant l’un des meilleurs numéros de cerceaux au monde.

Manipulation de cerceaux

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Charmeur et sophistiqué, le Trickster est un être sublime, rapide et agile, un génie qui sait tout du monde de KOOZA, car il en est l’auteur. Il apparaît et disparaît à sa guise, et chaque fois qu’il entre en scène, il y a de l’électricité dans l’air. Il a créé ce monde pour l’Innocent, sur qui il garde un œil bienveillant. Il le taquine, joue de son pouvoir sur lui, mais c’est le subconscient de l’Innocent qui mène la danse…

Les personnages

L’Innocent est un solitaire, naïf et mélancolique, emporté dans le monde du Trickster. Son regard pur et candide dévoile une apparente fragilité d’enfant. Il est avide de connaître ce nouveau monde qui vient à lui, mais dès qu’il use du pouvoir du Trickster, il découvre un univers imprévu et déroutant, reflet de son âme.

Le Roi, c’est le roi des fous, le plus burlesque de tous les personnages. La chevelure ébouriffée et la couronne capricieuse, il tente désespérément de se faire respecter par plus fou que lui…

Le Trickster L’Innocent Le Roi

Les deux Clowns de la cour sont les valets, les sots du Roi, complices indispensables des aventures abracadabrantes du Royaume de KOOZA.

Les Clowns

Chef des rouages mécaniques du monde souterrain de KOOZA, le très étrange Heimloss vit sous la scène et donne vie à ce monde caché.

Heimloss

Dans ce monde de fous, même le Chien est maboul ! Il court après tout le monde, jappe et est impossible à maîtriser ; le mot dressage lui est parfaitement inconnu... Mais comme tous les autres, il s’attache à L’Innocent et devient son compagnon enjoué et extravagant.

Le Chien maboul

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Costumes

Pour créer les costumes de KOOZA, Marie-Chantale Vaillancourt a puisé son inspiration dans le roman graphique, la bande dessinée, les films de voyage dans le temps et l’espace, le Baron Munchaüsen et Mad Max. L’inspiration vient aussi des tableaux de Gustav Klimt (les couleurs rouge et or), de l’Inde et de l’Europe de l’Est. Cet univers visuel naïf, empreint d’une saveur exotique et intemporelle, évoque le monde des jouets, les soldats de plomb et les livres pour enfants, tout en faisant un clin d’œil espiègle à Alice au pays des merveilles et au Magicien d’Oz.

Les nombreux effets de transformation de costumes s’inspirent des méthodes utilisées par les magiciens et les transformistes depuis des lustres. Dans le numéro de Charivari, les costumes passent du doré au rouge en une fraction de seconde. Le défi n’est pas tant le changement de costumes, mais le fait que les artistes font de l’acrobatie et se tiennent en équilibre en même temps : ils ne disposent que de leur pouce pour activer la transformation !

Le costume du Chien maboul est un véritable orchestre sur pattes : le manipulateur doit pouvoir bouger les oreilles, sortir et rentrer la langue, saliver, lever la patte et bouger la queue.

Le costume Cape de rat donne l’illusion que des rats courent tout le long du corps d’un artiste jusqu’au sol, avant de disparaître dans une trappe. La technique retenue s’inspire du mécanisme de stores vénitiens. Le costume compte 150 faux rats.

• Dans le spectacle, on compte plus de 175 costumes et près de 160 chapeaux, soit plus de 1 200 éléments de costume au total, en comptant les chaussures, les accessoires, les perruques, etc.

• Un costume d’armée contient plus de 400 flapettes en tissu métallisé, cousues individuellement et créant un effet d’armure.

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Musique

La musique de KOOZA est composée de plusieurs instruments de musique dont le son est inspiré de la culture pop de l’Occident, du funk des années 70 à la musique orchestrale – tout en faisant de nombreuses incursions dans la musique traditionnelle indienne de l’Inde. Ce mélange de rythmes crée une atmosphère unique et intime tout en accompagnant à merveille les numéros et enchaînements du spectacle.

La musique nous connecte aux personnages qui évoluent dans un monde imaginaire où les formes et les styles se mélangent naturellement.

• Six musiciens accompagnent les différents numéros sur scène ; deux chanteuses font également partie de la distribution.

• Les instruments utilisés sont les suivants : trompette, trombone, basse, percussions et clavier.

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Scénographie

L’espace scénique de KOOZA évoque une place publique qui se métamorphose en piste de cirque. La scène, dont la configuration offre une vue à 260 degrés, recrée l’atmosphère et les sensations de la piste. Le concept scénographique repose sur les notions de simplicité et de transparence ; même l’appareillage acrobatique, la structure du chapiteau et les musiciens sont mis en évidence. Le but ultime est de maintenir l’attention du spectateur sur la performance acrobatique et le jeu des artistes.

• La scène est dominée par un élément central, le Bataclan, une énorme tour qui, en se déplaçant, ouvre et referme l’espace scénique.

• L’étage d’entrée de piste du Bataclan, qui sert aux entrées et aux sorties de scène, est entouré d’escaliers menant à l’étage central, lequel est dédié à l’orchestre. L’étage supérieur évoque un campement bédouin.

• La décoration du Bataclan s’inspire de la culture hindoue, des autobus pakistanais et des bijoux indiens.

• L’énorme tissu (appelé « Void ») qui surplombe le Bataclan est imprimé d’un motif composé de nervures de feuilles, lui conférant son aspect organique.

• Les grandes voiles qui encadrent le Bataclan s’ouvrent et se referment comme les pétales d’une fleur. Elles sont manipulées par deux personnes au moyen d’un système de cordes et de poulies.

• La scène est bordée d’éclairages encastrés qui projettent une lumière douce sur les visages des artistes, rappelant les feux de la rampe du théâtre du 19e siècle.

• La patine de la scène – un ciel étoilé – donne l’impression qu’on entre dans une nébuleuse. La carte du ciel, correspondant au jour de la première performance publique du spectacle, est peinte sur le plancher de scène.

• La scène est bordée d’éclairages encastrés qui projettent une lumière douce sur les visages des artistes, rappelant les feux de la rampe du théâtre du 19e siècle.

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Biographies des concepteurs

Guy Laliberté est né à Québec, en 1959. Accordéoniste, échassier et cracheur de feu, il fonde, avec le soutien d’un noyau de complices, le premier cirque d’origine québécoise de réputation internationale. Visionnaire audacieux, M. Laliberté sait reconnaître et cultiver le talent des amuseurs publics de la Fête foraine de Baie-Saint-Paul pour créer, en 1984, le Cirque du Soleil.

Premier artisan du métissage des cultures et des disciplines artistiques et acrobatiques qui caractérise le Cirque du Soleil, Guy Laliberté a été, depuis 1984, le guide de l’équipe de concepteurs lors de la création de tous les spectacles. Il a ainsi contribué à élever les arts du cirque au rang des grandes disciplines artistiques.

Le Cirque du Soleil est aujourd’hui une entreprise internationale par la composition de son organisation, par ses influences et par l’étendue de ses activités. Guy Laliberté se retrouve à la tête d’une entreprise qui déploie ses projets et ses réalisations sur six continents.

En octobre 2007, Guy Laliberté réalise un deuxième grand rêve : il crée ONE DROP, un organisme visant à contrer la pauvreté en favorisant l’accès durable à l’eau potable. Ce projet, qui s’inscrit au cœur même de la survie des êtres humains et des sociétés partout sur la planète, est né des mêmes valeurs qui l’animent depuis les débuts du Cirque du Soleil : la conviction que ce que l’on donne à la vie nous revient et que chaque geste individuel peut faire toute la différence.

En septembre 2009, Guy Laliberté est devenu le premier explorateur privé canadien de l’espace. Sa mission avait pour but de sensibiliser l’humanité aux questions liées à l’eau sur la planète. Sous le thème L’eau pour tous, tous pour l’eau, cette première mission sociale et poétique dans l’espace visait à sensibiliser le public au moyen d’une approche artistique : une émission spéciale de 120 minutes diffusée sur le Web et regroupant diverses prestations artistiques dans 14 villes sur 5 continents, incluant la Station spatiale internationale.

Prix et distinctionsEn 2008, Guy Laliberté reçoit un doctorat honoris causa de l’Université Laval, à Québec. L’année précédente, Guy Laliberté est triple lauréat du Grand prix de l’entrepreneur d’Ernst & Young en remportant les honneurs des volets régional, national et international de ce prestigieux programme de reconnaissance. En 2004, la Gouverneure générale du Canada remet à Guy Laliberté l’insigne de l’Ordre du Canada, la plus haute distinction du pays. La même année, son nom figure au palmarès des cent personnes les plus influentes de Time Magazine. Guy Laliberté est également honoré par le groupe Condé Nast, en 2003, dans le cadre du Never Follow Program, un hommage aux créateurs et aux innovateurs. En 2001, il est nommé Grand Montréalais par l’Académie du même nom. En 1997, Guy Laliberté reçoit l’Ordre national du Québec, la plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Guy Laliberté Fondateur et Guide

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David Shiner aime faire rire les gens, mais il prend le métier de clown bien au sérieux. « Le clown nous permet de rester en contact avec ce qu’il y a de plus sacré en chacun de nous, raconte-t-il. Sur le plan du jeu, le métier de clown est extrêmement exigeant. Le clown est en proie à une nostalgie lancinante, sans cesse à la recherche du sens de son existence, de la place qu’il occupe dans le monde. »

Le clown et metteur en scène David Shiner a fait ses débuts dans le métier comme mime à Paris. Sa carrière a décollé véritablement en 1984 lorsque son talent a été révélé au Festival du Cirque de Demain. Il a ensuite collaboré à de nombreuses compagnies, dont le Cirque Roncalli, en Allemagne, et le Cirque Knie, en Suisse, créant également un duo avec le célèbre clown et mime René Bazinet.

La première collaboration de David Shiner avec le Cirque du Soleil remonte à 1990, moment où il s’engage comme artiste dans Nouvelle Expérience. Il participera à la tournée canadienne et américaine de ce spectacle pendant 19 mois, faisant ensuite escale à Las Vegas pendant une année. David Shiner est peut-être le plus notoire des clowns du Cirque du Soleil grâce à ses numéros : il traverse la foule en enjambant littéralement les spectateurs, et crée un faux film muet mélodramatique avec la participation de quatre spectateurs. Nouvelle Expérience a d’ailleurs été capté sur film pour le réseau HBO en 1991. Ses autres prestations télévisuelles comprennent de nombreux passages à l’émission The Tonight Show. KOOZA fut la première collaboration de David Shiner à titre d’auteur et metteur en scène suivi de Banana Shpeel.

David Shiner a fait ses débuts au cinéma en 1992, incarnant un clown dans Lorenzo’s Oil. L’année suivante, il servait de faire-valoir à Bill Irwin dans le film Silent Tongue de Sam Shepard. Bill Irwin et lui ont par la suite créé le spectacle duo sans paroles Fool Moon, une soirée de « folie inspirée » qui a tenu l’affiche de 1992 à 1999, y compris trois passages à Broadway. Fool Moon s’est mérité un prix Tony pour « meilleure performance live » en 1999, un prix Drama Desk pour « meilleure expérience autonome » et un prix du Outer Critics Circle pour « réalisation exceptionnelle de l’année ».

En 2000, David Shiner a créé le rôle de « Cat in the Hat », l’hôte et le guide de la comédie musicale Seussical à Broadway. À l’aide d’une bourse de la Pugh Foundation, il crée un spectacle au ACT Theatre de Seattle qu’il transformera plus tard en un spectacle solo intitulé David Shiner in the Round.

« KOOZA traite des contacts humains et du concept de dualité – le bien et le mal, la lumière et la noirceur, relate David Shiner. Les personnages sont drôles et amusants, le monde dans lequel ils évoluent est léger et ouvert, mais le spectacle approfondit aussi certaines idées fondamentales : la peur, l’identité, la reconnaissance et le pouvoir. »

David Shiner est né à Boston, au Massachusetts, en 1953.

David Shiner Auteur et metteur en scène

« Le clown transforme les faiblesses humaines les plus profondes en humour. C’est un anarchiste qui peut se permettre de transgresser les règles. »

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Serge Roy faisait partie de la famille du Cirque du Soleil avant même la naissance de l’entreprise en 1984. Issu d’une famille de musiciens – son père était saxophoniste dans le milieu florissant du cabaret à Montréal – Serge Roy a hérité d’un intérêt marqué et d’un don naturel pour la musique. Il a touché au métier de chanteur et enregistré un tube durant son adolescence. Mais avant même la parution du disque, il aspirait déjà à une carrière plus valorisante sur les plans artistique et personnel.

Serge Roy a exploré diverses avenues, faisant des études en théâtre et jouant de la batterie pendant quelques années, mais le véritable moment de déclic surviendra lorsqu’il sera en vacances dans la foisonnante communauté artistique de Baie-Saint-Paul. Il frayera avec Guy Laliberté et Gilles Ste-Croix, qui organisaient à l’époque les spectacles qui allaient mener, quelques années plus tard, à la fondation du Cirque du Soleil. « J’ai soudain compris que je venais de trouver ma place », dit-il.

Après avoir travaillé en tant que régisseur du spectacle Cirque du Soleil de 1984 à 1985, Serge Roy a quitté l’entreprise pour se consacrer à d’autres projets. De retour en 1989, il a assumé le rôle de directeur de la tournée nord-américaine de Nouvelle Expérience, fonction qu’il occupera également pour Saltimbanco en 1992 et en 1993.

Serge Roy retournera travailler sur d’autres projets pendant deux années, mais il ne peut résister à l’attrait du Cirque. En 1995, Gilles Ste-Croix fait appel à ses qualités de leader, l’invitant à se joindre à la tournée nord-américaine et japonaise d’Alegría en tant que coordonnateur artistique. La même année, il ralliera la troupe de Saltimbanco en Europe dans le même rôle et deviendra le directeur artistique de Quidam.

Deux années plus tard, Serge Roy transporte ses pénates à Las Vegas pour assumer la coordination artistique de Mystère. C’est en tant que directeur artistique qu’il se joindra, peu après, à l’équipe de Dralion, au moment de la création du spectacle ; il y restera durant les premières années de la tournée nord-américaine. En 2003, il renouera avec Saltimbanco à titre de directeur artistique. Deux années plus tard, il se voit confier son plus grand défi : la direction de création de KOOZA. KOOZA fut la première collaboration de Serge Roy à titre de Directeur de Création suivi de Banana Shpeel.

Pour Serge Roy, KOOZA représente la fusion de deux traditions circassiennes : les arts clownesques et la performance acrobatique. « Ces traditions sont intimement liées l’une à l’autre depuis des lustres, explique-t-il. Elles font partie d’un seul et même monde : les arts du cirque. KOOZA est un rapprochement vers la simplicité, l’humanité et l’intimité d’un cirque traditionnel. C’est un spectacle convivial qui rappelle les arts de la rue, un mélange de gymnastique acrobatique et d’arts clownesques profondément ancré dans les arts du cirque et très proche des origines du Cirque du Soleil. »

Serge Roy est né à Montréal, en 1957.

Serge Roy Directeur de la création

« KOOZA est un rapprochement vers la simplicité, l’humanité et l’intimité d’un cirque traditionnel. C’est un spectacle convivial qui rappelle les arts de la rue, un mélange de gymnastique acrobatique et d’arts clownesques profondément ancré dans les arts du cirque et très proche des origines du Cirque du Soleil. »

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Influences familiales et amitiés de jeunesse : tout destinait Stéphane Roy à signer les décors des spectacles du Cirque du Soleil. Au contact d’un père architecte et d’une mère active en théâtre, il a acquis et développé ce regard à la fois social et artistique sur l’espace qui caractérise ses créations. Plus tard, il a côtoyé, à Baie-Saint-Paul, plusieurs des amuseurs publics qui allaient devenir les piliers du Cirque du Soleil.

Depuis l’obtention de son diplôme en scénographie de l’École nationale de théâtre du Canada, en 1988, Stéphane Roy a participé, comme scénographe ou directeur artistique, à une centaine de productions présentées à Montréal comme à l’étranger, dont Oncle Vania avec la Compagnie Jean Duceppe et La Mouette au Théâtre du Nouveau Monde, en 2006. De plus, depuis 1995, il a été le scénographe de plusieurs productions de la compagnie de danse contemporaine de réputation internationale La La La Human Steps. Actif principalement en théâtre et en danse, il a également travaillé en cinéma, en télévision, en publicité et dans le secteur des variétés.

Le Cirque du Soleil compte également parmi les principaux lieux de création de Stéphane Roy. Cette collaboration, initiée lors de la création du spectacle Dralion, s’est consolidée avec Varekai, Zumanity et Zarkana. « Au théâtre, explique-t-il, la scénographie concrétise le discours de l’auteur et le regard du metteur en scène. Au Cirque du Soleil, j’ai découvert la page blanche. Il s’opère, à chaque nouvelle création, une mise en abîme complète où aucune porte n’est fermée aux concepteurs. Le processus de création est libre et ouvert ».

Les réalisations de Stéphane Roy lui ont valu plusieurs prix et distinctions. Il a ainsi reçu, en 1989, le Prix de la révélation de l’année, toutes catégories, décerné par l’Association québécoise des critiques de théâtre. En 1992, le même organisme l’honorait du Prix de la meilleure scénographie. Son talent a également été récompensé par le Conseil des arts de la Communauté urbaine de Montréal, l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision et l’Académie québécoise du théâtre.

« J’ai voulu capter l’essence même du cirque en créant un environnement scénographique qui offre une réelle proximité avec les spectateurs, où le danger est palpable. Un espace scénique où tout se fait dans la simplicité et la transparence : même l’appareillage acrobatique, la structure du chapiteau et l’orchestre sont mis en évidence. »

Stéphane Roy est né en 1963, à Québec.

Stéphane Roy Scénographe

« J’ai voulu capter l’essence même du cirque en créant un environnement scénographique qui offre une réelle proximité avec les spectateurs, où le danger est palpable. Un espace scénique où tout se fait dans la simplicité et la transparence : même l’appareillage acrobatique, la structure du chapiteau et l’orchestre sont mis en évidence. »

Marie-Chantale Vaillancourt a signé, depuis près d’une vingtaine d’années, la conception des costumes d’un grand nombre de productions, tant au théâtre qu’en danse, à l’opéra et au cinéma, qui ont fait le tour de la planète, en réussissant avec doigté le maillage des deux disciplines auxquelles elle appartient : le design de mode et la scénographie.

Depuis 1989, Marie-Chantale Vaillancourt est une fidèle collaboratrice de Robert Lepage, ayant participé à la création de nombreuses productions, dont Les sept branches de la rivière Ota, La géométrie des miracles, La face cachée de la lune, la tournée Growing Up de Peter Gabriel, La trilogie des dragons et le spectacle KÀ du Cirque du Soleil.

Marie-Chantale Vaillancourt a accumulé les accolades au fil des ans, au Québec comme dans le reste du Canada. Elle s’est entre autres mérité deux Masques de la conception de costumes en 1999 et en 2005, ainsi que de nombreuses nominations, notamment aux prix Genies et Jutras pour sa collaboration au long-métrage Nô de Robert Lepage.

Avec KOOZA, Marie-Chantale Vaillancourt signe sa deuxième collaboration avec le Cirque du Soleil, en tant que conceptrice des costumes.

« Même si KOOZA n’est pas qu’un spectacle de clowns, explique Marie-Chantale Vaillancourt, on y trouve de nombreux rôles incarnés par des acteurs comiques. Il fallait éviter les clichés et la caricature et miser plutôt sur des archétypes de personnages universels et intemporels. Une esthétique bédéiste s’est tout de même imposée, mais filtrée à travers le regard naïf du personnage principal de l’Innocent ».

« Les costumes puisent leur source dans le roman graphique, la bande dessinée, les films de voyage dans le temps, des Aventures du Baron de Munchaüsen à Mad Max. L’inspiration vient aussi des tableaux de Gustav Klimt, de l’Inde et de l’Europe de l’Est. Cet univers visuel naïf, exotique et intemporel, évoque le monde des jouets, les soldats de plomb et les livres pour enfants, tout en faisant un clin d’œil espiègle à Alice au pays des merveilles et au Magicien d’Oz. »

Marie Chantale Vaillancourt est née en 1967, à Sept-Îles (Québec).

Marie-Chantale Vaillancourt Conceptrice des costumes

« Les costumes puisent leur source dans le roman graphique, la bande dessinée, les films de voyage dans le temps et l’espace, du Baron de Munchaüsen à Mad Max. L’inspiration vient aussi des tableaux de Gustav Klimt, de l’Inde et de l’Europe de l’Est. »

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Claviériste, compositeur et musicien électronique depuis les années 1980, Jean-François Côté est très actif sur la scène musicale de Los Angeles. Musicien autodidacte, il a enchaîné les collaborations avec de nombreux artistes et groupes québécois innovateurs. Ce prolifique musicien, qui possède un rare instinct pour brosser des tableaux musicaux où les styles s’entremêlent, est toujours à l’affût de nouvelles sonorités, ayant tracé sa propre route et développé, au fil des ans, un style bien à lui.

Joueur de hockey durant son adolescence, Jean-François Côté a découvert la musique à l’âge de 16 ans, frayant avec des groupes rock et soul sur la scène montréalaise aux commandes de son clavier. À la même époque, Jean-François Côté a décroché un emploi au Cirque du Soleil comme gardien de sécurité sur le tout premier spectacle de l’entreprise intitulé Cirque du Soleil. « La nuit, se rappelle-t-il, je me glissais discrètement derrière le clavier du compositeur René Dupéré pour faire de la musique et parfaire ma technique. »

Plusieurs années plus tard, un soir où il accompagnait l’interprète Julie Masse sur la scène du Spectrum de Montréal, il attire l’attention du compositeur Benoit Jutras qui a signé la musique de nombreux spectacles du Cirque du Soleil. Cette rencontre mènera à la première collaboration de Jean-François Côté avec le Cirque en tant que chef d’orchestre sur Mystère et «O». Dans la foulée de cette association, il conçoit l’environnement sonore de la séquence de tambours Taiko du film Imax du Cirque du Soleil « Journey of Man ».

À titre de compositeur de la musique de KOOZA, Jean-François Côté se retrouve à nouveau dans un lieu de création qu’il qualifie des plus stimulants. « Malgré sa grande taille, dit-il, le Cirque a conservé sa vocation première¾: la création de spectacles de grande qualité. Le degré de liberté dont jouissent les créateurs est inégalé. »

Pour exprimer le côté humain et drôle de KOOZA, Jean-François Côté a procédé à un habile métissage des formes. « J’ai puisé mon inspiration dans les cultures musicales pop de l’Occident – du funk des années 1970 à la musique orchestrale – tout en faisant de nombreuses incursions dans la musique traditionnelle indienne. Je fais aussi un clin d’œil à la musique du cinéma des années 1940 et 1950, une époque que j’affectionne tout particulièrement. »

Jean-François Côté est né en 1968, à Montréal.

Jean-François Côté Compositeur

« J’ai puisé mon inspiration dans les cultures musicales pop de l’Occident – du funk des années 1970 à la musique orchestrale – tout en faisant de nombreuses incursions dans la musique traditionnelle indienne. Je fais aussi un clin d’œil à la musique du cinéma des années 1940 et 1950, une époque que j’affectionne tout particulièrement. »

Clarence Ford est un prolifique danseur, chorégraphe, enseignant et réalisateur torontois dont les créations ont rayonné partout au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Ce partisan inconditionnel de la collaboration a côtoyé le légendaire James Brown et imprimé sa marque en stylisant les vidéoclips de Robbie Williams et de la formation Barenaked Ladies, entre autres.

À cinq ans, Clarence Ford s’imaginait joueur de hockey professionnel. À l’école secondaire, il a participé à des compétitions d’athlétisme, battant le record interscolaire du 100 m et obtenant du coup des bourses d’athlétisme américaines. Il découvre la danse à l’âge de 17 ans, et sa carrière d’artiste de scène prend son envol au moment où il se joint à Soul Express, une formation musicale qui a réalisé des tournées partout au Canada et participé à des galas et des émissions télévisées, dont une émission spéciale sur le réseau CBC qui leur a été consacrée.

Au plan stylistique, Clarence Ford est un innovateur. Il est un des premiers chorégraphes en Amérique du Nord à intégrer les arts de la rue et le hip hop au patinage artistique. Ses chorégraphies ont mené deux patineurs sur la première marche du podium aux Jeux olympiques. Il a chorégraphié nombre d’émissions spéciales telles que Stars on Ice et travaillé avec des patineurs de renommée mondiale, dont Kurt Browning, Scott Hamilton, Victor Kraatz et Shae-Lynn Bourne. Il a aussi signé les chorégraphies d’émissions télévisées de remise de prix Juno, Genie et Gemini.

Chorégraphe auprès des grands studios de film – notamment DreamWorks, Universal et Miramax –, Clarence Ford a fait le tour du monde, travaillant entre autres à Los Angeles, aux Antilles et en Europe. Son nom figure au générique de films comme The Ladies Man, avec Will Ferrell, The Tuxedo, mettant en vedette Jackie Chan et Jennifer Love Hewitt, Gossip, avec Kate Hudson, et Undercover Brother, avec Eddie Griffin et Billy Dee Williams.

En plus de signer la chorégraphie d’une quarantaine de publicités, Clarence Ford a produit, réalisé et chorégraphié des défilés de mode ainsi que de nombreux événements spéciaux, y compris le défilé de mode de Reebok diffusé sur la chaîne Fashion Television. Les formations musicales Arrested Development, Soul Decision (avec C hristina Aguilera et N*SYNC), Soul Decision et Sugar Jones ont aussi fait appel à ses talents de producteur, de réalisateur et de chorégraphe.

Clarence Ford n’en est pas à sa première collaboration avec le Cirque du Soleil. En 1997, la chorégraphe Debra Brown l’invitait à prendre part aux ateliers de création de La Nouba, qui intègre certaines de ses chorégraphies. Il participait ensuite à la formation générale aux studios du Cirque à Montréal.

Les chorégraphies de KOOZA puisent leur inspiration dans la culture pop urbaine, la « danse excentrique » vaudevillesque, le jazz et les arts de la rue. « Les chorégraphies sont un mélange de styles et d’inspirations qui a mené à la création d’un langage distinctif chargé d’émotion, d’énergie et de tension dramatique », explique-t-il.

Clarence Ford est né à Toronto, en 1956.

Clarence Ford Chorégraphe

« Les chorégraphies sont un mélange de styles et d’inspirations qui a mené à la création d’un langage distinctif chargé d’émotion, d’énergie et de tension dramatique. »

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Martin Labrecque Concepteur des éclairages

Jonathan Deans Co-concepteur de son

La feuille de route de Martin Labrecque comprend une centaine de productions théâtrales. Il a contribué au succès critique de plusieurs créations québécoises dont L’homme en lambeaux, en 2001, pour laquelle il remporte un prix pour la conception des éclairages. En 2003, il est coauteur, avec Patrice Dubois, d’un spectacle sur la vie d’Orson Welles, Everybody’s Welles pour tous, honoré du Masque de la meilleure production Montréal. Il décroche deux autres Masques en 2005 et en 2007 pour les éclairages de Le peintre des madones et Hosanna, mises en scène par Serge Denoncourt. Ses tableaux de lumière ont récolté une dizaine de nominations.

Un habitué des arts du cirque, Martin Labrecque a collaboré aux spectacles Rain et Nomade du Cirque Éloize auprès du metteur en scène Daniele Finzi Pasca, qui a aussi signé le spectacle Corteo. En plus de Corteo et KOOZA, Martin à aussi conçu les éclairages de Viva ELVIS et Michael Jackson THE IMMORTAL World Tour pour le Cirque du Soleil.

KOOZA marque la première incursion de Martin Labrecque dans l’univers clownesque du metteur en scène David Shiner. Résumant le mandat qu’on lui a conféré, le concepteur des éclairages raconte : « David m’a dit d’emblée : “Je veux qu’on voie mes clowns”. J’ai donc voulu envelopper les artistes, accentuer les expressions faciales des acteurs comiques – essentielles à l’appréciation de leur jeu – sans briser l’équilibre d’ensemble ni compromettre l’esthétique du spectacle. Le défi était d’autant plus important qu’il s’agit d’une scène à 280 degrés. »

Martin Labrecque est né en 1972, à Montréal.

Jonathan Deans, l’un des concepteurs de son les plus sollicités dans le monde du théâtre musical, signe, avec Viva ELVIS, la conception sonore de son treizième spectacle du Cirque du Soleil. Celui qui a façonné les ambiances sonores de Saltimbanco, «O», Mystère, La Nouba, Zumanity, KÀ, Corteo, LOVE, KOOZA, Wintuk, CRISS ANGEL Believe et OVO est stimulé par la démarche de création évolutive « work-in-progress » du Cirque du Soleil et par l’étroite collaboration qui se noue au sein de l’équipe de créateurs.

Acteur dès la tendre enfance, Jonathan Deans éprouve une fascination pour l’électronique et le son. C’est à l’âge de 15 ans, foulant déjà les planches avec la Royal Shakespeare Company, qu’il mettra son intérêt pour le son au service du théâtre. Après un périple comme ingénieur du son dans le milieu de la musique, notamment chez Morgan Studios où il frayera avec des artistes de renom tels que Cat Stevens, Paul Simon et Rick Wakeman, il renoue avec le théâtre par l’entremise du Royal Opera House (Covent Garden) et se voit confier le mixage sonore de la comédie musicale A Chorus Line. Un succès n’attendant pas l’autre, il devient opérateur sonore pour une douzaine de productions, y compris Evita, Cats, Bugsy Malone et The Sound of Music.

Le succès de Jonathan Deans venant aux oreilles des producteurs du « West End », il devient concepteur de son pour la comédie musicale Marilyn; s’ensuivront, entre autres, Time, Les Misérables et Mutiny, Jean Seberg, puis Ragtime, Fosse, King David, Damn Yankees, Taboo, Brooklyn, Lestat, Pirate Queen et Young Frankenstein sur Broadway.

Ses diverses réalisations comme concepteur de son lui ont valu de nombreux prix. En 1998 notamment, au moment où il mettait au point l’environnement sonore de La Nouba, Jonathan Deans a reçu le Entertainment Design Award de la production de l’année pour sa contribution au spectacle «O»..

Pour Jonathan Deans, les spectacles permanents et les spectacles de tournée sont deux mondes distincts au plan sonore. La beauté du grand chapiteau réside dans l’intimité qui s’installe entre les artistes et le public. « Les aspects techniques sont différents, explique-t-il, mais l’expérience sonore, les idées, le jeu de textures et la superposition de sons et de musique sont identiques. Pour KOOZA, mon mandat est de transporter les spectateurs au cœur d’un monde singulier – l’univers clownesque de David Shiner. »

Jonathan Deans est né en Angleterre et vit actuellement aux États-Unis.

« L’un de mes défis a été d’accentuer les expressions faciales des acteurs comiques – essentielles à l’appréciation de leur jeu – sans briser l’équilibre d’ensemble ni compromettre l’esthétique du spectacle. »

« Au plan sonore, mon mandat est de transporter les spectateurs au cœur d’un monde singulier – l’univers clownesque de David Shiner. »

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Les réalisations de Leon Rothenberg en tant que concepteur de son sont imprégnées des acquis d’une solide formation en composition musicale et en programmation. En 1995, il suit des cours de musique classique de l’Inde du Nord à l’école Sangit Mahabharati, à Mumbai, en Inde. Deux années plus tard, il décroche un double baccalauréat en musique et en informatique à l’Oberlin College, en Ohio. Il complète sa formation, en 2002, en obtenant une maîtrise en beaux-arts avec spécialisation en conception sonore au California Institute of the Arts.

« J’aime penser que mon approche de la conception sonore est teintée d’une certaine sensibilité et d’une certaine musicalité, commente-t-il. Je savais tout jeune que je voulais faire carrière en musique. Je jouais de plusieurs instruments, mais je consacrais aussi beaucoup de temps à faire des expériences avec un magnétophone à bobines. Au collège, je composais de la musique pour des concerts, mais je me suis rendu compte que la composition et la conception sonore au théâtre me permettait de collaborer avec plein d’artistes. »

Leon Rothenberg a enseigné l’« écoute créative » et la conception sonore avant de prendre part, en tant qu’ingénieur de production et concepteur, à des créations universitaires et communautaires en Californie du Sud. Ses talents ont attiré l’attention du milieu, notamment au Mark Taper Forum de Los Angeles, mais aussi ailleurs en Californie et à New York. En 2003, il a conçu les tableaux sonores d’une méga-production de King Lear présentée à Los Angeles et en France. Cette production complexe se déroulait dans plusieurs immeubles. Il a aussi participé à la réalisation de nombreux films d’animation expérimentaux.

Jonathan Deans, le concepteur de son de plusieurs spectacles du Cirque du Soleil, a eu vent des talents du jeune concepteur. Leur première collaboration remonte à la création du spectacle KÀ. Leon Rothenberg a également secondé Jonathan Deans sur les spectacles Corteo et LOVE. KOOZA marque sa première collaboration avec le Cirque en tant que concepteur de son, rôle qu’il assume en duo avec Jonathan Deans.

« Jonathan et moi avons exploré de nouvelles techniques afin que l’espace sonore enveloppe les spectateurs tout en préservant l’impression d’intimité. »

Leon Rothenberg est né en 1974, à Boston (Massachusetts).

Leon Rothenberg Co-concepteur de son

En 1990, Danny Zen s’enrôle au Cirque du Soleil comme soudeur et assembleur aux ateliers de Longueuil. Au cours de la même année, il participe à la toute première tournée européenne avec Le Cirque Réinventé, puis avec Nouvelle Expérience où il cumule les fonctions de soudeur, assembleur, mécanicien et chef placier. Il participe à la tournée de Saltimbanco, en 1992, comme technicien de tente. Tout en étant responsable technique du studio de création, Danny Zen a aussi mis ses connaissances techniques à contribution lors de la création des spectacles Alegría, Mystère, Quidam, Dralion, Varekai, «O», La Nouba et KÀ. De plus, il été chef gréeur pour Quidam en 1996.

À partir de 1993, Danny Zen travaille au développement du studio de création tel qu’il est aujourd’hui. À titre de chef gréeur et de responsable technique, c’est en grande partie grâce à son travail innovateur qu’ont été créées et établies les normes existantes du Cirque du Soleil en matière de formation des gréeurs et de sécurité des artistes et des techniciens. Ayant également travaillé à l’École nationale de cirque, Danny Zen a, au fil des ans et des productions, participé à la conception de la plupart des éléments acrobatiques aériens de l’univers du Cirque du Soleil.

Après Corteo, KOOZA marque la deuxième collaboration de Danny Zen à un spectacle du Cirque du Soleil comme concepteur des gréements acrobatiques, Zarkana étant sa toute dernière collaboration.

Pour ne pas détourner l’attention des spectateurs de l’essentiel, l’équipe de KOOZA a voulu réduire au minimum les manipulations sur scène et éviter le recours à l’automation. « Dans KOOZA, explique Danny Zen, les numéros aériens sont de haut calibre. Pour les mettre pleinement en valeur, j’ai misé sur la simplicité, la fluidité et la légèreté à tout point de vue. »

Danny Zen est né en 1965, à Saint-Luc, en Montérégie (Québec).

Danny Zen Concepteur des équipements et des gréements acrobatiques

« J’aime penser que mon approche de la conception sonore est teintée d’une certaine sensibilité et d’une certaine musicalité. »

« Dans KOOZA, les numéros aériens sont de haut calibre. Pour les mettre pleinement en valeur, j’ai misé sur la simplicité, la fluidité et la légèreté à tout point de vue. »

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André Simard et le Cirque du Soleil sont faits l’un pour l’autre. Celui qui met sa quête effrénée du dépassement au service de la créativité incarne, pour le Cirque, la fusion idéale entre les aptitudes physiques et l’approche esthétique de la performance.

André Simard collabore avec le Cirque du Soleil depuis 1987. Il crée alors pour le spectacle Nouvelle Expérience un numéro de trapèze ballant qui enclenche une véritable révolution dans le mouvement aérien de haute voltige. Les prouesses acrobatiques des artistes évoluant entre ciel et terre, dans une salle ou un chapiteau, prennent sous sa signature des allures de ballets fluides. Entre 1989 et 2000, treize des numéros qu’il a conçus pour le Cirque du Soleil, l’École nationale de cirque ou pour sa propre compagnie artistique, le Studio de création les gens d’R, ont été récompensés dans des festivals réunissant les meilleurs artistes de cirque du monde entier.

Le Cirque du Soleil a fourni à André Simard la plateforme dont il avait besoin pour transformer ses numéros aériens en véritables œuvres d’art. C’est à lui que les nouveaux arts du cirque doivent la création de la discipline du tissu aérien, en 1995. Le numéro du « bateau » dans le spectacle «O» est un autre exemple de ses innovations technologiques et chorégraphiques issues de sa collaboration avec le concepteur d’appareils acrobatiques Jaque Paquin. Plus généralement, André Simard a conçu la majorité des numéros aériens des treize spectacles du Cirque du Soleil présentés actuellement dans le monde.

Depuis plus de 30 ans, André Simard réussit avec bonheur le maillage des trois univers auxquels il appartient, soit les beaux-arts, le sport d’élite et le cirque. En effet, au début des années 1970, André Simard a mené simultanément une carrière au sein de l’Équipe nationale de gymnastique du Canada et des études à l’Institut des arts graphiques de Montréal. Au moment où il préparait sa participation aux Jeux Olympiques d’été de 1972, à Munich, il entraînait des clowns et autres amuseurs publics au Centre Immaculée-Conception à Montréal, le précurseur de l’École nationale de cirque de Montréal. « Je cherche constamment à marier les règles de biomécanique, utilisées dans l’entraînement sportif, à la puissance évocatrice des arts de la scène », dit-il. Cette approche a également marqué son enseignement à l’École nationale de cirque de Montréal, puis au Centre national des arts du cirque de Châlons-sur-Marne et à l’École nationale de Cirque de Rosny-sous-Bois, tous deux situés en France.

En 1995, il fonde le Studio de création les gens d’R, à Montréal. Ce projet artistique est pour André Simard l’occasion de pousser encore plus loin l’expression de l’émotion par le mouvement aérien. En 2001, la troupe présentait en première mondiale, à Venise, le spectacle Échos, créé à l’invitation des organisateurs de la célèbre Biennale.

André Simard éprouve une fascination pour les airs : « Je vole beaucoup dans mes rêves, confie-t-il. Je ne pense plus pouvoir voler à mon âge, mais ça fait encore partie de moi. Planer et voler dans les airs, c’est dans mon sang. C’est quelque chose que je peux très bien imaginer. »

Avec KOOZA, dans lequel le risque, le courage mais aussi la fragilité du moment de l’acrobate sont à l’avant-plan, André Simard baigne plus que jamais dans son élément.

« Ce spectacle est un retour aux origines du Cirque du Soleil. L’effort humain – la performance humaine à l’état brut – est exploré dans toute son ampleur et dans toute sa fragilité. »

André Simard est né en 1945, à Montréal.

André Simard Concepteur de performancesacrobatiques

« KOOZA est un retour aux origines du Cirque du Soleil. L’effort humain – la performance humaine à l’état brut – est exploré dans toute son ampleur et dans toute sa fragilité. »

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Si Rogé Francœur rêvait d’être chanteur ou comédien lorsqu’il était jeune, c’est plutôt derrière la scène que sur les planches qu’il a fait sa marque, notamment au cinéma, au théâtre et en télévision. Après avoir fait des études en arts visuels au Québec et participé à des ateliers libres de sculpture à l’Université York de Toronto, il s’installe à Montréal. Dès lors, il s’aperçoit qu’il pourrait mettre à profit ses talents dans les domaines du théâtre et du cinéma.

Rogé Francœur s’intègre rapidement dans le monde du spectacle. Il collabore à plusieurs films en tant que maquettiste et concepteur d’accessoires. Son nom figure notamment au générique de Taming of the Demons, d’Émile Radok (1985), une expérience qui s’avèrera déterminante dans son choix de carrière. Il a aussi contribué son regard tridimensionnel aux films Agaguk, de Jacques Dorfmann (1990-1991), Zelda, de Pat O’Connor (1993), et Screamers, de Christian Duguay (1995).

En 1996, Rogé Francœur participe à une exposition sur le cinéma à Tokyo – Cinéma Avenue Japon – comme assistant à la conception et à la réalisation des maquettes de présentation. Dès 1996, le concepteur des accessoires exerce son métier par l’entremise de son propre laboratoire de création, l’Atelier Rogé Francœur. Depuis six ans, soucieux de faire bénéficier la relève de son expérience, il enseigne la conception d’accessoires, la fabrication de maquettes et la peinture scénique au Cégep de Saint-Hyacinthe.

La première collaboration de Rogé Francœur avec le Cirque du Soleil remonte à 1992. Cette année-là, il a travaillé à la création de Saltimbanco auprès de la conceptrice de costumes Dominique Lemieux. De 1993 à 1994, il conçoit et réalise les accessoires pour les spectacles Mystère et Alegría en collaboration avec le scénographe Michel Crête. Depuis 2003, il agit à titre de consultant pour des projets de recherche-développement. KOOZA marque sa première véritable collaboration en tant que membre de l’équipe de création.

C’est l’expérience de Rogé Francœur avec les clowns du spectacle Alegría qui a d’abord attiré l’attention du Cirque du Soleil. « KOOZA est une incursion dans le monde imaginaire de David Shiner, explique-t-il. Le jeu des acteurs comiques est de haut niveau et, à ce titre, l’accessoire ne doit jamais éclipser le personnage. J’ai le souci constant de la simplicité, de l’ergonomie et de l’intégration aux décors et aux costumes. »

« Lorsque je conçois un accessoire, dit Rogé Francœur, ma démarche est plutôt impressionniste. L’accessoire n’est véritablement révélé que lorsqu’il est vu dans le contexte global du spectacle. »

Rogé Francœur est né en 1963, à Macamic, en Abitibi (Québec).

Rogé Francoeur Concepteur des accessoires

« KOOZA est une incursion dans le monde imaginaire de David Shiner. Le jeu des acteurs comiques est de haut niveau et, à ce titre, l’accessoire ne doit jamais éclipser le personnage. J’ai le souci constant de la simplicité, de l’ergonomie et de l’intégration aux décors et aux costumes. »

Depuis plus de vingt ans, Florence Cornet explore mille et une manières de toucher le public au moyen de ses maquillages.

Après avoir complété des études au Collège de Sainte-Foy (Québec) au début des années 1980, Florence Cornet a suivi des cours de maquillage auprès du scénographe gaspésien Yvan Gaudin ; cette expérience l’éveille à son futur métier. Elle continue donc sa formation auprès de Mikie Hamilton et de son école Mytho Maquillages. Avant même d’atteindre l’âge de vingt ans, elle entame une carrière prolifique dans sa discipline.

Cultivant ses multiples intérêts, Florence Cornet se rend en France en 1985 pour y suivre un stage en maquillage. Cela l’amène, entre autres, au Festival mondial de la marionnette où elle assumera le double rôle de directrice artistique et de scénographe d’un spectacle multiculturel. Au fil des ans, elle cumulera une impressionnante feuille de route dans les domaines du maquillage, du costume, de la direction artistique et de la marionnette, collaborant notamment à quelque 200 productions au Québec. Le Théâtre Petit à Petit, le Théâtre du Trident, le Théâtre de la Licorne et le Théâtre du Nouveau Monde comptent parmi ses principaux lieux de création. Elle a collaboré avec des metteurs en scène québécois de renom, dont Serge Denoncourt, Dominic Champagne, Claude Poissant, Wajdi Mouawad, Denise Guilbault, Michel Lemieux et Victor Pilon.

En plus d’enseigner le maquillage depuis une vingtaine d’années dans diverses écoles de théâtre ainsi qu’à l’École nationale de cirque de Montréal, Florence Cornet a œuvré en cinéma et en télévision, notamment en tant que chef maquilleuse de la télésérie Hommes en quarantaine. En 2000, elle est en nomination pour un Prix Gémeaux (meilleurs maquillages) pour sa collaboration au film Une âme immortelle de Cine Qua Non Film, réalisé par Bernar Hébert.

Florence Cornet n’en est pas à ses premières armes avec le Cirque du Soleil. Elle a participé au spectacle KÀ en 2004 et à quelques événements spéciaux à titre d’assistante aux maquillages. Elle signe, avec KOOZA, sa première création à titre de conceptrice des maquillages.

Dans ses concepts de maquillage, Florence Cornet a misé sur une facture naturelle et libre. « J’ai exploré des textures inspirées du Moyen-Orient et de l’Afrique, où on a recours au doré, aux bijoux, au brillant et à la terre. J’ai adopté une signature qui privilégie la spontanéité du geste, qui accentue l’asymétrie des traits et leur côté instinctif et rituel. »

Québécoise d’adoption depuis l’âge de cinq ans, Florence Cornet habite Montréal depuis une vingtaine d’années. Elle est née en 1963, à Toulon, dans le sud de la France.

Florence Cornet Conceptrice des maquillages

« J’ai exploré les textures inspirées du Moyen-Orient et de l’Afrique, où on a recours au doré, aux bijoux, au brillant et à la terre. J’ai adopté une signature qui privilégie la spontanéité du geste, qui accentue l’asymétrie des traits et leur côté instinctif et rituel. »

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Faits saillants

• Dans chaque ville, la tournée engage environ 120 travailleurs locaux pour des rôles variés, soit ceux d’hôtes, de placiers, de contrôleurs de billets, de réceptionnistes, de sous-chefs, de responsables à la boutique, etc. Il y a également plus de 100 personnes appelées à aider au montage et démontage du site et du chapiteau;

• La cuisine emploie un gérant de la cuisine de façon permanente en tournée et trois cuisiniers;

• Deux personnes en médecine de la performance sont au service de la distribution artistique (soit un superviseur et un thérapeute) et voyagent avec la tournée;

• L’équipe des costumes compte quatre personnes qui prennent soin de plus de 3 500 pièces de costumes à temps plein.

KOOZA• KOOZA a tenu sa première mondiale à Montréal, Québec,

au Canada en avril 2007; depuis, le spectacle a visité plus de 70 villes dans 23 pays différents.

• KOOZA a célébré sa 1 000e représentation à Santa Monica (États-Unis) en 2009, sa 1 500e représentation à Tokyo (Japon) en 2011, sa 2 000e représentation à Dallas (États-Unis), sa 2 500e représentation à Vienne (Autriche) en 2014, sa 3 000e représentation à Montevideo (Uruguay) en 2016, sa 3 500e représentation à Shanghai (Chine) en 2017 et sa 4 000e représentation à Gijón, en Espagne, en 2019.

• Plus de 8 millions de spectateurs ont vu KOOZA depuis sa création.

Distribution et équipe d’arrière-scène :• La distribution artistique et l’équipe d’arrière-scène de

KOOZA comprend des personnes de 24 nationalités différentes ; elles viennent d’Allemagne, d’Australie, de la Belgique, de la Biélorussie, du Brésil, de Bulgarie, du Canada, du Chili, de la Chine, de la Colombie, de l’Espagne, des États-Unis, de la France, de Hongrie, d’Irlande, d’Israël, du Mexique, de la Moldavie, de la Mongolie, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Russie, de Taiwan et d’Ukraine;

• Les langues les plus utilisées sont évidemment le français et l’anglais, mais plusieurs autres langues sont aussi parlées sur le site : le mandarin, l’espagnol, le russe, etc. ;

• 122 employés, incluant 50 artistes, et 30 accompagnateurs officiels (conjoints/es et enfants) voyagent avec la tournée à temps plein ;

• La tournée compte en grande majorité sur les distributeurs locaux pour s’approvisionner en biens essentiels, soit la nourriture et les boissons, le biodiésel, la glace, la machinerie, les services bancaires, le service de messagerie et de transport ainsi que la collecte du recyclage et des déchets. Tout cela permet d’appuyer l’économie locale par la même occasion;

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La tente d’entrée• Il y a une seule grande tente d’entrée où l’on

retrouve comptoirs à souvenir ainsi que des points de restauration.

La tente artistique • La tente artistique abrite un espace pour les costumes,

les loges des artistes, une aire d’entraînement tout équipée ainsi qu’une salle de physiothérapie.

La cuisine• La cuisine est la plaque tournante du village. On y sert

300 repas par jour, six jours sur sept et elle se veut le lieu de rencontre de tous les membres de la tournée (artistes et employés).

Le Grand Chapiteau• Le Grand Chapiteau peut accueillir un peu plus

de 2 600 spectateurs.

• La toile de la tente et ses 11 tunnels pèsent environ 5227,3 kg (11,500 livres).

• Le Grand Chapiteau compte 18 morceaux de toile de vinyle ignifugée et a été fabriqué à Bordeaux, en France, par la société Voileries du Sud-ouest, réputée dans le monde entier pour ses grands chapiteaux.

• Le Grand Chapiteau a une hauteur de 20 mètres et un diamètre de 51 mètres.

• Le Grand Chapiteau est soutenu par quatre mâts d’acier d’une hauteur d’environ 25 mètres.

• 17,000 mètres carrés sont nécessaires à l’installation des infrastructures.

Le site• Il faut entre 7 et 10 jours pour monter et 3 jours pour

démonter les installations.

• 95 camions sont nécessaires pour transporter le spectacle de villes en villes.

• Le Grand Chapiteau, la tente artistique et la tente concession ont une température contrôlée en tout temps.

Village en mouvement

Le village ambulant du Cirque du Soleil comprend le Grand Chapiteau, la tente artistique, la billetterie, la cuisine, les bureaux, les entrepôts et bien plus encore. Le site, entièrement autonome sur le plan de l’alimentation électrique, compte uniquement sur un approvisionnement local en eau et à des installations de télécommunications pour subvenir à ses besoins.

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CIRQUE DU SOLEIL EN BREFDe la vingtaine de saltimbanques qui le constituaient à ses débuts en 1984, le Cirque du Soleil est une entreprise québécoise de divertissement artistique de haute qualité qui compte 4 500 employés, dont plus de 1 400 artistes, provenant de plus d’une soixante-dizaine de pays différents.

Le Cirque du Soleil a entraîné dans son rêve plus de 200 millions de spectateurs, dans plus de 450 villes dans plus d’une quarantaine de pays sur six continents. L’entreprise a établi son Siège social international à Montréal.

Pour plus d’information sur le Cirque du Soleil, visitez www.cirquedusoleil.com.

LA MISSIONLa mission du Cirque du Soleil est d’invoquer l’imaginaire, provoquer les sens et évoquer l’émotion des gens autour du monde.

CRÉATION DU CIRQUE DU SOLEILTout a commencé à Baie-Saint-Paul, une petite municipalité située près de la ville de Québec, au Canada, au début des années 80. Les membres d’une troupe de théâtre de rue fondée par Gilles Ste-Croix (Les Échassiers de Baie-Saint-Paul) déambulent sur des échasses, jonglent, dansent, crachent le feu et jouent de la musique. Ces jeunes amuseurs publics, dont Guy Laliberté (le fondateur du Cirque du Soleil), impressionnent déjà et intriguent les résidents de Baie-Saint-Paul..

La troupe fonde ensuite Le Club des talons hauts puis, en 1982, organise La Fête foraine de Baie-Saint-Paul, un événement culturel où des amuseurs publics de partout se donnent rendez-vous pour échanger et animer pendant quelques jours les rues de la petite municipalité. La Fête foraine est reprise en 1983 et en 1984. Le Club des talons hauts se fait remarquer. Guy Laliberté, Gilles Ste-Croix et leurs complices nourrissent dès lors un rêve fou : créer un cirque québécois et amener cette troupe à voyager autour du monde.

En 1984, le Québec célèbre le 450e anniversaire de la découverte du Canada par Jacques Cartier, et on cherche un spectacle pour faire rayonner les festivités dans toute la province. Guy Laliberté présente alors un projet de spectacle, nommé Cirque du Soleil, et réussit à convaincre les organisateurs. Le tout premier spectacle du Cirque parcourt donc le Québec. L’entreprise n’a jamais cessé ses activités depuis !

Quelques statistiques• En 1984, 73 personnes travaillaient pour le Cirque du Soleil. L’entreprise compte aujourd’hui 4 500 employés dans le monde entier,

dont plus de 1 400 artistes.• Le Siège social international, établi à Montréal, compte à lui seul près de 1 500 employés.• On retrouve plus de 100 corps de métier au Cirque du Soleil.• Plus de 70 nationalités sont représentées au sein de l’entreprise et 25 langues différentes sont parlées parmi les employés

et les artistes.• Plus de 200 millions de spectateurs ont vu un spectacle du Cirque du Soleil depuis 1984.• Près de 10 millions de personnes verront un spectacle du Cirque du Soleil en 2017.• Depuis 1992, le Cirque du Soleil ne reçoit plus aucune subvention gouvernementale ou privée pour ses opérations.

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SPECTACLES EN ARÉNA

LE CIRQUE DU SOLEIL PRÉSENTE ACTUELLEMENT 24 SPECTACLES DIFFÉRENTS DANS LE MONDE

SPECTACLES EN CHAPITEAU

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SPECTACLES FIXES / À LAS VEGAS

/ À HANGZHOU

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Alegria, Amaluna, Cirque du Soleil AXEL, Cirque du Soleil BAZZAR, Corteo, Cirque du Soleil Crystal, JOYÀ, KÀ, KOOZA, KURIOS – Cabinet des curiosités, LUZIA, Messi10 du Cirque du Soleil, Mystère, “O”, OVO, PARAMOUR, R.U.N – Le premier thriller d’action live du Cirque du Soleil, Cirque du Soleil 绮幻之境 – Un monde fantastique, TOTEM, TWAS THE NIGHT BEFORE…du Cirque du Soleil, Cirque du Soleil VOLTA, Zumanity et Cirque du Soleil sont des marques détenues par Cirque du Soleil et employées sous licence. LOVE est une marque détenue par Cirque Apple Creation Partnership et employée sous licence. The Beatles est une marque détenue par Apple Corps Limited. Michael Jackson ONE est une marque détenue par Cirque Jackson I.P., LLC. Le nom et l’image de Michael Jackson ainsi que toutes les marques, logos et autres reproductions y afférents sont détenus par Triumph International, Inc. et employés sous licence. © 2010 Cirque Jackson I.P., LLC.

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