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1 1 Cours de photonique : confinement de la lumière Master 1 ère année. mise à jour 2014 Olivier Jacquin [email protected] téléphone: 04 76 51 40 15 2 Pré requis. Optique Géométrique: Lois de Descartes, Indice de réfraction, Principe de Fermat, équation Iconale. Électromagnétique: Équations de Maxwell, Propagation des ondes, Ondes planes, Onde sphérique, Vecteur de Poynting, Réflexion et Réfraction des ondes planes, Coefficients de Fresnel, Polarisations, diffraction, faisceaux Gaussiens Mathématique: Équation différentielles, Fonction de Bessel, Transformé de Fourier, Intégrale double.

Cours de photonique : confinement de la lumière · 1 1 Cours de photonique : confinement de la lumière Master 1ère année. mise à jour 2014 Olivier Jacquin [email protected]

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1

Cours de photonique :

confinement de la lumière

Master 1ère année.

mise à jour 2014

Olivier Jacquin

[email protected]

téléphone: 04 76 51 40 15

2

Pré requis.

Optique Géométrique: Lois de Descartes, Indice de réfraction,

Principe de Fermat, équation Iconale.

Électromagnétique: Équations de Maxwell, Propagation des ondes,

Ondes planes, Onde sphérique, Vecteur de Poynting, Réflexion et

Réfraction des ondes planes, Coefficients de Fresnel, Polarisations,

diffraction, faisceaux Gaussiens

Mathématique: Équation différentielles, Fonction de Bessel,

Transformé de Fourier, Intégrale double.

2

3

Plan du cours.

I - Introduction à la notion de mode

Représentation de la lumière

Équation de propagation et solutions

La diffraction

Pourquoi contrôler la propagation de la lumière

État stationnaire d’une cavité cubique : notion de modes

II - Confinement 1D: le guide plan

Principe de guidage à partir de la théorie des rayons: ouverture

numérique

Principe du guidage à partir de l'approche des ondes planes.

Notion de modes et d'équation de dispersion

Principe du guidage à partir de l'approche électromagnétique

Équation de dispersion et mode guidée

Confinement optique, mode à fuite, pertes

4

Plan du cours.

III - Confinement 2D: la fibre optique

Mise en équation du problème

Solution du problème : modes de propagation

Équation de dispersion

Forme et propriétés des solutions

Caractérisation d’une fibre optique

Autres guides 2D

IV – Confinement 3D : cavité optique

Cavités optiques à fibre : modes longitudinaux

Principe des cavités optique à miroir

Stabilité de cavité

Mode fondamental Gaussien

Modes d’ordre supérieur

V – Couplage guide optique laser

Mise en équation du couplage

Pertes de couplage

3

5

La lumière : représentation

hcEkp et

Taille Objet Lois

Photon << Mecanique quantique

Onde ~ Equation de Maxwell

Rayon >> Snell-Descartes

La lumière peut être représentée par une onde E.M. qui caractérisée par sa

longueur d’onde et par son vecteur d’onde k. On peut associer à cette onde une

particule d’énergie E et de quantité de mouvement p, tel que:

Et la polarisation de l’onde, c’est-à-dire l’orientation du champ électrique (au

cours du temps) est reliée au spin du photon. La probabilité de trouver un photon

en point r de l’espace est proportionnelle à l’intensité lumineuse en ce point r.

La lumière peut être également représentée par la direction de propagation de

l’énergie lumineuse (vecteur de Poynting) : un rayon lumineux

On a donc:

6

La propagation d’une onde optique

Une onde optique est donc caractérisée par : 1. Vecteur d’onde k

2. Longueur d’onde

3. Répartition spatiale du champ E.M. correspondante

4. Polarisation

Dans ce cours, on va essentiellement s’intéresser aux trois premiers paramètres

dans des structures (dispositifs) permettant de confiner la lumière. On va

s’intéresser plus particulièrement aux états stationnaires (indépendant du temps)

dans ces structures. On déterminera alors les valeurs possibles pour k et , ainsi

que les formes du champ électromagnétique correspondant à ces états stationnaires.

La propagation d’une onde optique est régie par les équation de Maxwell. Dans le

cadre de l’optique, on s’intéresse généralement à des matériaux transparents, c’est à

dire des diélectriques et non magnétiques. De plus, nous allons limiter notre étude

aux cas de guides réalisés dans des milieux isotropes et linéaires.

Ces conditions simplifient considérablement la formulation et surtout la résolution

des équations de Maxwell.

4

7

Formulation de travail. Dans ces conditions les équations de Maxwell deviennent:

Ces équations vont nous permettre de décrire la propagation d’une onde E.M.

dans un milieu homogène mais cette onde peut rencontrer des discontinuités

optiques. Dans ce cas, pour décrire le comportement de l’onde E.M. on a besoin

des relations de continuités:

0BDivet 0DDiv

t

DHrotet

t

BErot

HB

EnEED

0

2

0r0

+

.magnétique champdu lle tangentiecomposante la de Continuité 0HHS

.magnétiqueflux de densité la de normale composante la de Continuité 0BB.S

.électrique champdu lle tangentiecomposante la de Continuité 0EES

.électriquet déplacemen de densité la de normale composante la de Continuité 0DD.S

:alors a nO 2.milieu leet 1milieu le entre de variationune dire àest c'

milieux, 2 entre éhomogénéitd' itédiscontinu unedéfinit qui orientée S surface uneSoit

21

21

21

21

r

8

Equation d’onde. En travaillant un peu sur les opérateurs mathématiques et en combinant les

équations entre elles on peut obtenir un système d’équations découplées:

3) (Eq. 0 :devient 1 Eq.l' homogènes,milieux les Dans

2) (Eq. 0 :obtient on façon, mêmela De

1) (Eq. ..

.- :déduit en On

..

. :oùd' ... D. : donca on

Det 0D.Or - - ..

:obtient on Maxwelléquations leset A- .. :suivante relationla utilisant En

scalaire. unest C où )( Cgret . A Div, :notations les désormais utilise

2

22

00

2

22

00

2

2

2

22

00

2

22

0

2

0

2

02

22

00

t

EnE

t

HnH

En

n

t

EnE

En

nEEnEn

Ent

EnEE

AA

CadAAArotOn

On doit trouver des solutions qui satisfassent ces équations d’onde. On

traitera les milieux inhomogènes (Eq.1 et Eq.2) comme des milieux

homogènes (Eq.3 et Eq.2) par partie. On étudiera :

1. Onde dans l’espace libre

2. Onde dans une structure confinant la lumière

5

9

Ondes harmoniques

Cette équation d’onde (semblable à celle de Schrödinger) a un grand nombre de

solutions, les solutions les plus simples sont des fonctions qui varient dans le

temps et dans l’espace de façon sinusoïdale: on parle alors d’onde harmonique.

(4) 0 2

22

00

tn

ondel' de vitesseC où 1

C avec

. où 2

2 onded' vecteur le

)sin()(

00

00

C

fréquence

nkestk

rktr

Caractéristiques:

• Solutions monochromatiques (dispersion de r).

• Champ à spectre non monochromatique = superposition d’ondes planes.

Dans ce cas les équations 2 et 3 deviennent:

On doit résoudre l’équation d’onde:

6) (Eq. 0 et 5) (Eq. 0 2222 EknEHknH

10

Ondes harmoniques plane

vide.le dans lumièrela de vitesseC où 1

C avec

. où 2 6) (Eq. E

2 onded' vecteur le 5) (Eq. H

00

0

0

C

fréquenceeeE

nkestkeeH

rkjtj

rkjtj

Caractéristiques:

• Extension infinie : énergie dans tout le plan transverse à la direction de

propagation

• Extension infinie : photon complètement délocalisé mais quantité de

mouvement parfaitement connue (incertitude Heisenberg)

• Une seule direction de propagation

• Champ à extension finie = superposition d’ondes planes.

• Base orthogonale complète sur laquelle on peut décomposer tout champ

E.M.

La solution la plus simple est celle ou 0(r) est une constante. On a alors dans

le plan perpendiculaire à la direction de propagation une amplitude et une

phase constante. On parle alors d’onde harmoniques planes. En notation

complexe on a:

6

11

Ondes sphériques

vide.le dans lumièrela de vitesseC où 1

C avec

. où 2 6) (Eq. r

E

2 onded' vecteur le 5) (Eq.

r

H

00

0

0

C

fréquenceeeE

nkestkeeH

jkrtj

jkrtj

Dans le cas d’une source ponctuelle, la symétrie de l’émission devient alors

sphérique. On doit alors avoir une solution respecte cette symétrie: les surfaces

d’amplitude et de phase constante sont des sphères. On parle alors d’onde

sphériques. En notation complexe on a:

Caractéristiques:

• Extension finie : énergie localisée qui s’éparpillent dans l’espace

• Extension finie : photon parfaitement localisé e r=0 mais quantité de

mouvement complètement indéterminée (incertitude Heisenberg)

• Propagation dans toute les directions de l’espace.

12

Faisceaux gaussien. Le faisceau gaussien est une solution de l’équation d’onde paraxiale c’est-à-dire

dans le cas de l’approximation de variations lentes au cours de la propagation:

z selon npropagatio unepour et 2

2

2

kz

kz

22

0

2

2

0

02

0

22

)(

)(

00

)(

)(

00

1et R(z) 1et )(2

),,(

),,( :avec )(exp)),,(exp(),,(),,,(

),,( :avec )(exp)),,(exp(),,(),,,(

2

22

2

22

z

wz

w

zwzw

w

zarctg

zR

yxkzyx

ezw

wHzyxHkztjzyxjzyxHtzyxH

ezw

wEzyxEkztjzyxjzyxEtzyxE

zw

yx

zw

yx

Caractéristiques:

• Extension finie : énergie localisée qui s’éparpillent dans l’espace,

divergence du faisceau

• Extension finie : photon localisé avec une dispersion de la quantité de

mouvement (incertitude Heisenberg)

• Propagation dans un nombre limité de directions de l’espace

7

13

Diffraction.

aa42.ak

2

1kr

2

1x :a largeur de fente unePour

hpcar

2

1kr

2pr :Heisenbergd' eIncertitud

:a largeur de fente uned' Divergence

:gaussien faisceau und' Divergence0

xxxk

a

L’énergie lumineuse s’éparpille

naturellement dans l’espace libre,

c’est la diffraction. Exemple: la

divergence d’un faisceau gaussien.

Plus on essaie de localiser l’énergie

plus elle s’éparpille dans l’espace

libre au cours de la propagation.

14

Propagation d’un point A à un point B atténuation du signal du à la divergence du

faisceau et à l’interaction avec le milieu environnant (brouillard par exemple)

problème pour les communications optiques.

Solution: confiner la lumière dans deux directions de l’espace fibre optique

Pour l’interaction lumière matière, on ne peut avoir qu’une interaction limitée à

cause de la divergence du faisceau problème pour l’amplification de la lumière

dans les lasers.

Solution: confiner la lumière dans les 3 directions de l’espace Cavité optique

Dans les cavités optiques ou dans les fibres optiques les propriétés de la lumières sont

très proches. Il y a apparition de modes propres (états stationnaires) avec des

vecteurs d’onde, les longueurs d’onde possibles bien particuliers, et une

répartition spatiale d’énergie spécifique à chaque mode. Dans la suite de ce cours

nous allons nous intéresser essentiellement à ces états stationnaires.

Pourquoi confiner la lumière

8

15

Modes électromagnétiques dans une cavité 1D

Considérons une cavité à une dimension aux parois métallisée. Le champ

électrique (stationnaire) dans cette cavité est décrit par l’équation 4, avec les

conditions aux limites de champ nul sur les parois. Pour une cavité orientée

selon x et une polarisation orientée selon y, on a:

x

xxnx

xxyxy

n

a

a

nkxkEx

axkBxkAx(x)Ek(x) ΔE

x

2 où avec )sin()(E:soit

0)(et E 0)0( Eavec )cos()sin()(E 0

xn,0x

xyy

2

Il apparaît une quantification de (énergie), on parle alors de mode

électromagnétique. Dans le cas 1D, à chacun de ces modes correspond un nx

et une répartition spatiale bien défini.

Mode propre :

Nombre de mode:

ca

n

n

a x

x 2 ou

2xx nn

Après quelques aller-retour, les modes non résonnants

ont une intensité nulle

avec diminueN

a avec augmenteN

22mode

aN

a

2xn

3xn

4xn

8xn

12xn

xn

a2xn

16

Modes électromagnétiques dans une cavité 3D

Considérons un photon dans une boite parallélépipédique aux parois

métallisée, de dimension a, b et d. Pour déterminer le champ électrique

(stationnaire) dans cette cavité, on va généralise le cas précédent à trois

dimension (on sépare les variables x, y et z). Dans le cas d’une polarisation

selon y on a alors:

)sin()sin()sin(8

),,( E:devient Echamp du expressionl'

1,à egale boitela dans photon un trouver de éprobabilit E,champ le normalise on Si

et , avec

)sin()sin()sin(),,( E:alors trouveOn

:avec espacel' de directions 3 les selonk décomposerpeut On

0)(et E 0)( E,0)( E,0)0( Eavec 0

y

0y

2222

yyyy

2

zkykxkabd

zyx

d

qk

b

pk

a

nk

zkykxkEzyx

kkkk

dbaEkE

zyx

zyx

zyx

zyx

yy

La condition de résonance correspond toujours ici à un champ nul sur les

parois de la boite. Les modes électromagnétiques sont donc définis par le

triplet (n,p,q).

9

17

Modes

Chaque mode est défini par le triplet (n,p,q), qui correspond à une direction

de propagation et à une longueur d’onde bien définie.

La direction propagation knpq est donnée par :

La longueur d’onde n,p,q est donnée par :

222

,,

222,,

2222

2222

2

2

2soit

d

q

b

p

a

nC

d

q

b

p

a

n

d

q

b

p

a

nkkkk

qpn

qpn

zyx

d

qk

b

pk

a

nk zyx

et ,

Pour avoir résonance, c’est-à-dire établissement d’un état stationnaire dans la

cavité, la lumière doit se propager dans une direction bien définie à une

longueur d’onde bien définie.

18

Nombre de Modes dans une bande spectrale On veut déterminer le nombre de mode contenu dans une bande spectrale.

Pour cela on va déterminer la densité de mode dans l’espace des fréquences.

La variation de kx correspondant au passage d’un mode au suivant est:

42

2

3

2

3

2

33

422

.48

1. N :onded'longueur enfait qui Ce

48

1.4

8

1(k). N

:est k variationuneà onpolarisati unepour ant correspond modes

de nombre le Alors retour).-(aller essationnair états mêmesaux correspond négatifk car

positifk avec sphèrique) (symetrie npropagatio de directions les tout considère On

abd11(k) :est mode de densitéla Donc

à egale volumeun dans contenuest mode un k, des espacel' Dans

et : façon mêmela De

soit 1 :suivant mode au mode und' passage ,

VolumeVolume

kkVolume

kk

Volume

kkk

kkk

dk

bk

aknn

ak

zyx

zyx

zy

xx

10

19

Nombre de Modes dans une bande spectrale

On constate que le nombre de mode augmente avec le volume de la cavité ou

qu’il diminue avec le longueur d’onde. Pour une boite de 1cm3, une longueur

d’onde de 1µm, on a en environ 109 modes pour une polarisation sur une bande

spectrale de 30Ghz (=0,1nm), et autant pour l’autre polarisation.

L’oscillation simultanée d’un grand de mode va limiter la cohérence de la lumière

confinée. L’augmentation de la cohérence passe par la diminution du nombre de

mode (cas idéale monomode). Pour cela, il faudrait une cavité sub-µmétrique,

peu ou pas possible pour des applications laser. On a doit alors essayer de diminuer

le nombre de mode en modifiant alors la géométrie de la cavité, c’est-à-dire en

limitant les directions d’oscillation possibles. On réalise alors un résonateur

ouvert, en privilégiant « une direction » d’oscillation. Le cas le plus simple est

celui de la cavité 1D (2 miroirs plan parallèle):

Soit 2 modes sur la bande spectrale de 30GHz pour une cavité de 1cm. Une seule

direction est susceptible d’osciller. Cependant ce type de cavité est peu stable car le

moindre défaut de parallélisme entre les deux miroirs détruit l’oscillation. On doit

donc garder un « peu de confinement » dans les dimensions transverses à la

direction privilégiée d’oscillation (axe optique de la cavité).

2mode

2aN

20

Confinement transverse

Le confinement transverse peut être obtenu soit en utilisant des miroirs

paraboliques (cavité optique classique):

Soit en piégeant la lumière par réflexion totale entre deux diélectriques dans les

directions transverses (fibre optique).

Afin de limiter le nombre, les directions de propagation trop incliner par rapport à

l’axe optique (direction privilégiée d’oscillation) ne doivent pas osciller, c’est-à-

dire ne doivent pas être confinées.

nc

ng

ng

11

21

Modes transversaux et longitudinaux

Les modes du résonateur sont définis par le triplet (n,p,q). Si on considère que la

direction privilégiée d’oscillation est selon x, cela veut dire que l’on doit avoir pour

l’ensemble des modes possibles:

Ceci implique que l’on peut pas avoir des indices p et q, élevés. On appellera les

modes identifiés à l’indice n, les modes longitudinaux et les modes identifiés aux

indices p et q les modes transversaux.

d

q

a

n

b

p

a

n

d

qk

b

pk

a

nk

kkkk

zyx

zxyx

et soit et ,: Avec

x de axel' de proche npropagatio de n Directioet

12

et 2

4 avec

42 :a on d,b Si

421

22

2,,,,

2

22

2

22

,,

22

2

22

222

,,

pnb

apCn

a

C

nb

qpa

a

n

nb

qpaC

a

nC

a

n

d

q

b

p

C

a

nC

a

n

d

q

b

p

a

nC

d

q

b

p

a

nC

qpnqpn

qpn

qpn

22

Modes transversaux et longitudinaux

Les modes longitudinaux sont beaucoup plus éloignés les un des autres que les

modes transversaux.

Les modes longitudinaux définissent principalement les propriétés spectrale de la

lumière issue de la cavité. On les appelle aussi les modes spectraux. Ils jouent

principalement sur la cohérence temporelle de la lumière issue de la cavité

Les modes transversaux influe principalement sur la répartition d’énergie de la

lumière issue de la cavité (cohérence spatiale).

C/2a

12

23

Détermination des modes transversaux.

Dans la suite du cours, on va principalement s’intéresser aux modes

transversaux possibles dans le résonateur et à la répartition d’énergie

associée. On va commencer par s’intéresser au cas du confinement par

guidage, puis par cavité à miroirs paraboliques.

1. Confinement dans une dimension de l’espace: guide plan, diode laser

2. Confinement dans deux dimension de l’espace : fibre optique, laser à

fibre.

3. Cavités laser à miroirs : laser classique (type He-Ne)

24

Objectif :Démarche suivie

L’objectif est de déterminer dans les cas 1D, 2D et 3D:

1.Les conditions de confinement (stabilité du résonateur)

2.Les états stationnaires (modes propres)

3.La structure spatiale de la lumière pour les confinement 1D, 2D et 3D.

Les point 1 et 2 correspondent aux conditions pour lesquelles la lumière reste

confinée, on utilisera généralement l’optique géométrique et des conditions de

phases.

Le point 3 passe obligatoirement par une résolution des équations de Maxwell.

13

25

Confinement 1D

On piège la lumière entre deux diélectriques

par réflexion totale dans une seule direction

de l’espace: Guides plans (diode laser)

réflexion totale n1 > n2 n1

n2

n2

On a donc à priori un continuum d’angle de propagation

possibles: z< r

On a guidage si: > c ou i < r

21

1

1

22

2121

221

12211

si guidage alorsa On

)cos( :pose on Si

cossoit 0 si totalereflexion On

Si

)cos()cos(soit

2

et )sin()sin(

nn

n

n

nar

nn

nn

nn

z

rz

z

z

n2

n2

n1

1 1

2

2

1

26

Ouverture Numérique: cône de lumière

2

2

2

1

2

1

21ic0

r

2

1ic0

r1ic0

ic0

nnON :où'D

n

n1n)sin(n

cos1n)sin(n

)sin(n)sin(n

)sin(nON

Ouverture numérique : L’ouverture Numérique détermine la divergence de la lumière en sortie de guide (divergence augmente avec n).

AN: n1=1.485 & n=0.015

ON0.2105 soit c=12.15° soit un cône d’acceptante de ~ 24.3°

2

2

2

1 nnON

Ce continuum d’angle pour lequel on a guidage défini ce que l’on appelle

l’ouverture numérique: )sin(nON ic0

14

27

Approche des ondes planes.

On a pour le moment à priori un continuum d’angle possibles pour

lesquelles il y a guidage. Il n’apparaît pas ici de notion de mode transverse

comme on a vu dans partie précédente. Pour faire apparaître la notion de

mode, on doit utiliser une autre approche que celle de l’optique géométrique,

qui est celle des ondes planes. On va alors déterminer la condition

d’existence d’une onde plane (1 direction de propagation) entre diélectrique.

Le guidage se fait toujours par réflexion totale. On va donc utiliser les

coefficients de Fresnel, et on s’intéressera plus particulièrement à la phase

dans le cas de la réflexion totale.

Puis on va déterminer les conditions pour lesquelles une onde plane peut se

propager entre deux diélectriques. Il apparaît alors une condition sur la

phase qui fait apparaître la notion de mode guidé avec une condition sur la

direction de propagation.

28

Notion de polarisation à une interface (rappel).

Soit 2 milieux homogènes

d’indice de réfraction différent:

Milieu 1 Milieu 2

y

z

x

H

E

0

0

k

S

0 E

0 H

y

2et 1milieux les

séparant orientée surface S

On peut décomposer les champs E et H en deux

polarisations :

z

x

TMon polarisati )S k( incidenced'plan au // E

TEon polarisati )S k( incidenced'plan au E

15

29

Coefficients de Fresnel (rappel).

Les relations de continuité donnent les relations entre les champs E.M. incident,

réfléchi et transmis:

sin)cos(

sin)cos(

)cos(E

)cos(ERet

sin)cos(

sin)cos(4

)cos(E

)cos(ET

sin)cos(

sin)cos(

E

Eret

sin)cos(

)cos(2

E

E t 0zEn

222

1

2

21

222

1

2

21

2

0i

2

0r

1

1TE2

22

1

2

21

22

1

2

21

2

0i

2

0t

2

1TE

22

1

2

21

22

1

2

21

0i

0r

22

1

2

21

1

0i

0t

TE

ii

ii

r

i

ii

ii

i

t

ii

ii

TE

ii

i

nnn

nnn

nnn

nnn

nnn

nnn

nnn

n

sin)cos(

sin)cos(

)cos(E

)cos(ERet

sin)cos(

sin)cos(4

)cos(E

)cos(ET

sin)cos(

sin)cos(

E

Eret

sin)cos(

)cos(2

E

E t 0zEn

2

22

1

2

2

2

12

2

22

1

2

2

2

12

2

0i

2

0r

1

1TM2

22

1

2

2

2

11

22

1

2

21

2

0i

2

0t

2

1TM

22

1

2

2

2

12

22

1

2

2

2

12

0i

0r

TM22

1

2

2

2

12

1

0i

0t

TM

ii

ii

r

i

ii

ii

i

t

ii

ii

ii

i

nnn

nn

nnn

nn

nnn

nn

nnn

nnn

nn

nnn

nn

nnn

nn

n

30

Termes de phase à la réflexion totale.

Dans un guide optique le guidage se fait par réflexion totale. Que deviennent

alors les coefficients de Fresnel?

1

21

2211ii

1

212211

n

n)cos( :totaleréflexion

)cos(n)cos(n :oùd' 2

n

n)sin( :totaleréflexion et )sin(n)sin(n

j

2

2i

22

1

2

1i2

2

2i

22

1

2

1i2

TMi

22

1

2

2 e.1

nsinnn

nj)cos(n

nsinnn

nj)cos(n

r 0sinnn

j

2

2i

22

1i1

2

2i

22

1i1

TEi

22

1

2

2 e.1nsinnj)cos(n

nsinnj)cos(nr 0sinnn

)cos(

sin1arctan2

)cos(

sinarctan2

2

2

22

1

1

2

2

22

1

2

2

1

i

i

i

i

nn

n

nn

n

n

n

ng

en TEg

en TMn

ng

nn

nnger

z

cij

22

2

2

2

2

2

2

2

1

22

1

2

2

22

1

22

1

arctan2

1

où cos

coscosarctan2 avec .1

Expression en :

n2

n2

n1

1 1

2 2

1

16

31

Ondes planes dans un guide optique . On considère que l’on a une onde plane qui se propage dans le guide optique:

• Fronts d’onde

• Vecteur d’onde.

• Angle z

1ère condition de guidage: réflexion totale.

2nde condition de guidage:

• plan de phase défini à 2 près.

)cos(n zguide

coeurgainerz nnsoit 0

x

z n

-

nc ng

k

Cœur

Gaine

Gaine

z

m2ABCDPQ

n

ng-2arctanet

)sin(

2.n

2

)sin(2.n2

22

c

2

g

2

R

z

cBCPQ

zcCDAB

x Q

z

-

k

Cœur

Gaine

Gaine

z

A

P C

B

D

32

Notion de mode.

)cos(n viasatisfaite phase deCondition fixés. n ,n λ,

m n

ng2arctan-

n

n2.n

2 :soit m2 Or

n

ng4arctan-

n

n2.2.n

2

n

ng4arctan- )sin(2.2.n

2

22

zcgc

22

c

2

g

2

c

22

c

cPQABCD

22

c

2

g

2

c

22

c

cPQABCD

22

c

2

g

2

zcPQABCD

RABPQCDRBCRABPQABCD

Guidage pour:

• notion de mode.

• Valeurs discrètes de z m [0, r ] notion de mode.

• m [0, N] avec N correspondant au (N +1)ième mode

coeurmgainem nn avec

On retrouve une condition sur la direction de propagation de la

lumière comme le résonateur fermé

17

33

Tracé de l’équation de dispersion.

Equation de dispersion:

notion de mode.

• Evolution: le nombre de mode croit avec d et diminue avec comme

pour le résonateur fermé.

•Très faible dépendance à la polarisation : courbes de dispersion identiques.

coeurmgainem nn avec

m n

ng2arctan-

n

n2.n

2

2

m

2

c

2

g

2

m

c

2

m

2

c

c

d=2, nc=1.48 et ng=1.47

beta en fonction de d/lambda

1,470

1,471

1,472

1,473

1,474

1,475

1,476

1,477

1,478

0 1 2 3 4 5

d/lambda

beta

m=0 TE

m=1 TE

m=0 TM

m=1 TM

beta en fonction de d/lambda

Mode TE.

1,470

1,472

1,474

1,476

1,478

1,480

0 5 10 15

d/lambda

beta

m=0

m=1

m=2

m=3

34

Conditions limites de guidage.

• Epaisseur de coupure: guidage du mième mode si > m

• Longueur d’onde de coupure: guidage du mième mode si < m

m

nn 4ou

nn2

m2

m n

nn2.n

2

:devient dispersion de équation'l alors n Si

m n

ng2arctan-

n

n2.n

2 :a On

2

g

2

c

m2

g

2

c

m

c

2

g

2

c

c

gm

2

m

2

c

2

g

2

m

c

2

m

2

c

c

On a guidage du mième mode si : gainem n

On a dit précédemment que pour augmenter la cohérence on doit limiter le

nombre de mode. On va donc s’intéresser aux conditions limites de guidage,

c’est dire comment limiter le nombre de modes.

18

35

Conditions limites de guidage: graphes.

• Epaisseur de coupure: guidage du mième mode si > m

• Longueur d’onde de coupure: guidage du mième mode si < m

Guidage du mième mode si gainem n

d=2, nc=1.48 et ng=1.47

beta en fonction de lambda pour d=5µm

Mode TE.

1,4700

1,4720

1,4740

1,4760

1,4780

1,4800

0,0 0,5 1,0 1,5 2,0

lambda (µm)

be

ta

m=0

m=1

m=2

m=3

beta en fonction de d pour lambda=1,55µm

1,470

1,472

1,474

1,476

1,478

1,480

0 5 10 15

d (µm)

beta

m=0

m=1

m=2

m=3

36

Conditions limites de guidage.

• Epaisseur de coupure: guidage du mième mode si > m

• Si m diminue alors à constant le nombre de mode augmente.

• Longueur d’onde de coupure: guidage du mième mode si < m

•Si m augmente alors à constant le nombre de mode augmente.

4

ou 2

m2

22

22 m

nn

nn

gc

m

gc

m

Guidage du mième mode si gainem n

Le nombre de mode augmente

avec le n qui assure le

confinement de la lumière.

Augmenter le n revient à

fermer la cavité, le cas limite

étant la paroi métallisée.

0

2

4

6

8

10

12

14

16

0.0100 0.0150 0.0200 0.0250 0.0300 0.0350

deltan

ép

ais

seu

r d

e c

ou

pu

re

m=1

m=2

m=3

19

37

Guides asymétriques.

Substrat et superstrat différents:

n

ng-2arctan

n

ng-2arctan

22

c

2

2g

2

2R

22

c

2

1g

2

1R

m n

ngarctan-

n

ngarctan-

n

n2.n

2 :Soit

m22

2

m

2

c

2

2g

2

m

2

m

2

c

2

1g

2

m

c

2

m

2

c

c

2R1RABPQABCD

Guidage du mième mode si: 1g2g1gm n)n,n( sup

x Q

z

-

k

Cœur

Gaine1: ng1

z

A

P C

B

D

Gaine2:

ng2

ng1

>

n

g2

2

g

2

c

2

1g

2

c

2

2g

2

1g

m2

1g

2

c

2

2g

2

1g

c

2

1g

2

c

c

nn2

nn

nngarctanm

2où d' m nn

nngarctan-

n

nn2.n

2

38

Tracé de l’équation de dispersion.

Equation de dispersion:

d=2

nc=1.48

ng1=1.47

ng2=1.46

m n

ngarctan-

n

ngarctan-

n

n2.n

2

2

m

2

c

2

2g

2

m

2

m

2

c

2

1g

2

m

c

2

m

2

c

c

Guidage du mième mode si: 1g2g1gm n)n,n( sup

beta en fonction de d/lambda

Mode TE.

1,470

1,472

1,474

1,476

1,478

1,480

0 5 10 15

d/lambda

beta

m=0

m=1

m=2

m=3

20

39

Résonateur guidé.

On retrouve des résultats identiques à ceux du résonateur fermé aux parois

métalliques. On a ici la possibilité de diminuer le nombre de mode guidé en

jouant sur les paramètres optogéométriques du guide qui sont: l’épaisseur du

guide, la longueur d’onde de travail et la différence d’indice n qui assure le

confinement optique.

Il est possible en choisissant bien ces paramètres d’avoir qu’un seul mode. On

parle de guide monomode. On a alors un seul état de propagation possible.

Si on place des miroirs de par et d’autre du guide on obtient alors un résonateur

optique stable. Les modes longitudinaux sont définis par la longueur L de

résonateur. A chaque mode guidé correspond à mode transverse.

nc

ng

ng

C/2LnCcos(O)

auxlongitudin mode q-

aux transversmode m- doublet mode Un m,q

1,q

0,q

2,q 1,q+1

0,q+1

2,q+1

40

Approche électromagnétique.

On veut déterminer la répartition spatiale associée à chaque modes guidés

(modes transverses), pour cela va désormais utiliser une nouvelle approche

basée sur la théorie de l'électromagnétisme:

• Résolution de l’équation d’onde.

• Détermination de la forme du champ E.M. dans les guides optiques

• Détermination de la constante de propagation du champ E.M.

Soit un guide d ’onde quelconque:

Champ E.M. dans le guide optique:

x z

y

gaine

cœur

gcg

c

nn :guidageait y ilPourqu' constante.n

)y,x(nsupn :poseOn )y,x(nn :indiced' Profil

z.selon invariant Guide y)ρ(x, :coeurdu on Délimitati

t,z,y,xHt,z,y,xHat,z,y,xHat,z,y,xH

t,z,y,xEt,z,y,xEat,z,y,xEat,z,y,xE

radi

N

1i

ii

N

1i

i

radi

N

1i

ii

N

1i

i

21

41

Formes des solutions: modes guidés. La résolution des équations d’ondes Eq.1 et Eq.2 :

• Milieu inhomogène dans le plan transverse.

• Solutions qui satisfont les conditions limites.

• Solutions qui décrivent le confinement transversale de l’énergie E.M..

• Solutions qui propagent l’énergie E.M. dans une direction définie.

Onde planes pas possibles!

Forme des modes guidés Ei "Pseudo ondes planes " :

iiiii

i eff

i eff

zjtj

ii

zjtj

ii

aet 0 a

n.

C :soit

n2

et 2 : où

eey,xHt,z,y,xH

eey,xEt,z,y,xE

i

i

• Solutions monochromatiques.

• constante de propagation: propagation

l’énergie E.M selon l ’axe des z.

• Amplitude(x,y) décrit confinement

transversale de l’énergie E.M..

• Amplitude(x,y) constante selon z et t.

• neff i : indice effectif du ième mode.

42

Champ E.M. dans le guide mais aussi un peu dans la gaine :

• neff i indice de réfraction vue par l’onde E.M. indice moyen de nc et de ng.

• neff i nc.

• Si neff ing alors l’onde E.M. fuit dans la gaine.

• Condition de guidage: neff i réel sinon atténuation au cours de la propagation.

• Condition de guidage: ng <neff nc ou:

Orthogonalité des modes:

• Si les guides sont invariants selon z et non absorbants.

• On peut montrer que :

Pas d’échange d’énergie E.M. entre les modes guidés et pas d’échange

d’énergie E.M. entre les modes guidés et les modes radiatifs.

Propriétés des solutions.

0dAz.HEdAz.HE

0dAz.HEdAz.HE

A

i

*

rad

A

*

radi

A

i

*

j

A

*

ji

CiggiCi knkn knet kn

A= section infinie

transverse à l’axe de

propagation.

22

43

Puissance E.M. transportée.

N

i

ii

N

i

iiguidéetotale

A

ii

A

iiiii

A

jiii

A

ii

A

iiiii

A

jiii

N

i

jiiii

N

i

i

radi

N

i

ii

N

i

i

radi

N

i

ii

N

i

i

NaNaP

dAzHEdAzHENNadAzHEaP

dAzHEdAzHENNadAzHEaP

zHEReaRvecRRR

tzyxHtzyxHatzyxHatzyxH

tzyxEtzyxEatzyxEatzyxE

HReR

1

2

1

2

**2*2

**2*2

1

*2

1

11

11

:oud'

..2

1 avec .

2

1

..2

1 avec .

2

1

.2

1 :a

,,,,,,,,,,,,

,,,,,,,,,,,,

E2

1

La puissance E.M. transportée dans le guide optique est donnée par l’intégrale du

vecteur de Poynting moyen sur une section infinie A transverse à l’axe de

propagation et orientée selon les z Positifs (sens de propagation).

On a:

44

Guide plan symétrique. x

z

n

-

nc ng Cœur

Gaine

Gaine

0et 0

.

xpour )(

xpour )(

2

2

yn

n

nxn

nxn

g

c

Guide plan infini selon

l’axe de propagation:

D’après les Equations

de Maxwell on a:

0

0

2

0

2

0

2

0

0

0

0

0

0

2

0

0

2

0

0

0

0

z

H

x

H

z

En

x

En

TE

Eknjx

H

z

H

kHjz

E

kHjx

E

etTM

Eknjx

H

Eknjz

H

kHjx

E

z

E

zx

zx

yzx

x

y

z

y

z

y

x

y

yzx

0.

0.

2

2

0

2

0

0

0

0

H

En

EknjH

HkjE

k

2 jeux de composantes

indépendants.

*

23

45

Equation de propagation: cas TE. On a donc 2 jeux de composantes indépendants: (Ey, Hx, Hz) et (Hy, Ex, Ez). Dans le 1er

cas le champ électrique est perpendiculaire au plan d’incidence et parallèle à l’interface,

on est donc dans le cas d’une polarisation TE. Le 2nd cas correspond à la polarisation TM.

Pour déterminer le champ E.M. TE il suffit de déterminer Ey pour connaître

complètement le champ E.M. :

xX réduite variablela avec 1 Xpour 0EW

dX

)x(Ed

xX réduite variablela avec 1 Xpour 0EU

dX

)x(Ed

.normalisée Fréquence appeléest Voù VnnkW U: alors aOn

nkWet nk U: poseon

xpour 0Enkdx

)x(Edet xpour 0Enk

dx

)x(Ed

knkn : avec e)x(E)z,x(Eoù d' 0EE :TE Mode

2

k avec 0 Enk E :soit 0 En E :oùd'

x pour 0n

n. domainepar constant est indicel'car Eq.3par régit est E champ Le

y

2

2

y

2

y

2

2

y

2

22

g

2

c

2222

2

g

2222

c

2

y

22

g

2

2

y

2

y

22

c

2

2

y

2

cg

zj

yyzx

2222

00

2

2

46

Solutions de l’équation d’onde. Les solution des équations différentielles précédentes sont connues et sont de la forme:

1 Xpour WXexpDWXexpC)X(E

xX avec 1 Xpour UXsinBUXcosA)X(E

y

y

Détermination de A, B, C et D:

•Nous pouvons remarquer que le guide présente une symétrie par rapport à l’axe z et

que par conséquent nos solutions doivent respecter cette symétrie: les solutions

doivent être symétriques (pairs) ou antisymétriques (impairs) par rapport à l’axe z .

• En raison du confinement de l’énergie E.M., le champ Ey doit décroître avec |X| et

être nul à l’infinie.

• De plus les relations de continuité de la composante tangentielle du champ

électrique impose que Ey soit continu à l’interface (en |X| =1).

On en déduit:

*

24

47

Solutions de l’équation d’onde.

1 Xpour Wexp

XWexp

X

X)X(E

1 Xpour Usin

UXsin)X(E

:rique)(antisymét impairs modes lesPour

y

y

Les solution des équations différentielles précédentes sont connues et sont de la forme:

1 Xpour WXexpDWXexpC)X(E

xX avec 1 Xpour UXsinBUXcosA)X(E

y

y

Détermination de A, B, C et D:

•Nous pouvons remarquer que le guide présente une symétrie par rapport à l’axe z et

que par conséquent nos solutions doivent respecter cette symétrie: les solutions

doivent être symétriques (pairs) ou antisymétriques (impairs) par rapport à l’axe z .

• En raison du confinement de l’énergie E.M., le champ Ey doit décroître avec |X| et

être nul à l’infinie.

• De plus les relations de continuité de la composante tangentielle du champ

électrique impose que Ey soit continu à l’interface (en |X| =1).

On en déduit:

1 Xpour Wexp

XWexp)X(E

1 Xpour Ucos

UXcos)X(E

:e)(symétriqu pairs modes lesPour

y

y

*

48

Expression du champ E.M. L’expression des composantes du champ magnétique s’obtiennent à partir des

relations qui relient Hx et Hz à Ey et qui sont données dans le transparent 6.

1Xpour )Wexp(

)XWexp(

X

X

k

jWH

1Xpour )Ucos(

)UXsin(

k

jUH

H deion Déterminat

1Xpour )Wexp(

)XWexp(

kH

1Xpour )Ucos(

)UXcos(

kH

:pairs modes lespour obtient On

X

E

k

1j

kj

1

x

EH

Ekkj

1

z

EH

0

0z

0

0z

z

0

0x

0

0x

y

0

0

0

0y

z

y

0

0

0

0y

x

Mod

es p

air

s

1Xpour Wexp

XWexp

k

jWH

1Xpour Usin

UXcos

k

jUH

H deion Déterminat

1Xpour Wexp

XWexp

X

X

kH

1Xpour Usin

UXsin

kH

:impairs modes lespour obtient On

X

E

k

1j

kj

1

x

EH

Ekkj

1

z

EH

0

0z

0

0z

z

0

0x

0

0x

y

0

0

0

0y

z

y

0

0

0

0y

x

Mod

es i

mp

air

s

25

49

Détermination de pour les modes TE.

2

222

i

i

2222222

222222

UV

mode. deNotion possibles Uplusieurs fixe VPour

),,, fct(V avec fct(V)U

impair. mode lepour ,2

pour U 0 W

pair. mode lepour 2

-0 pour U 0 W

Vet U 0et W U:'

:si guidéest mode ième Le

W U:soit

et W UAvec

impairs. modes lespour )(cot

pairs modes lespour )tan(

ici

gC

impair

pair

cig

gc

gc

Unk

nn

m

m

oùd

knkn

Vnnk

nknk

UanUW

UUWW en fct de U

-4

-3

-2

-1

0

1

2

3

4

0 1 2 3 4 5 6 7 8

U

w

Wpair

Wimpair

W en fct de U

0

1

2

3

4

5

6

0 1 2 3 4 5 6

V

U

Vpair

Vimpair

U=V

s’obtient à partir des relations de continuité de la composante tangentielle du

champ magnétique. Hz qui doit être continue à l’interface (en |X| =1). On a alors :

50

Détermination du nombre de mode TE.

3,.... 2, 1, 0,m avec

2m

nk

nkarctnk

:obtienton valeursleurspar et W Uremplaceon )U(ancotUWet )Utan(UW dans Si

22

c

2

2

g

22

22

c

2

Si on respecte les plages de valeurs possibles pour U on obtient les courbes de

dispersion suivantes :

U en fonction de V

0,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

0,00 2,00 4,00 6,00 8,00

V

U

TE0

TE2

TE4

TE1

TE3

U=V

12

N : oud' solutionTE nouvelle unea y il

2

π fois deentier nombre un dépasse V que fois chaque A

Vet U 0Wet U

impairs. modes lespour )(cot

pairs modes lespour )tan(

TE

VInt

UanUW

UUW

Il est important de noter que ces courbes sont valables pour n’importe quel guide plan.

Remarques:

Equation identique à celle obtenue avec les ondes planes en posant: k

)cos(nn :où'd zci eff

26

51

Les composantes des modes TM sont (Hy, Ex, Ez) et les équations d’onde à résoudre sont

les suivantes:

Cas TM (pour information).

x

X avec 1 Xpour 0HWdX

)x(Hdet 1 Xpour 0HU

dX

)x(Hdy

2

2

y

2

y

2

2

y

2

1 X Wexp

XWexp

X

X

n

njW)X(E

1 X Ucos

UXsinjU)X(E

1 X Wexp

XWexp

n

n)X(E

1 X Ucos

UXcos)X(E

1 X Wexp

XWexpkn)X(H

1 X Ucos

UXcoskn)X(H

2

g

2

cz

z

2

g

2

cx

x

0

0

2

cy

0

0

2

cy

1 X Wexp

XWexp

n

njW)X(E

1 X Usin

UXcosjU)X(E

1 X Wexp

XWexp

X

X

n

n)X(E

1 X Usin

UXsin)X(E

1 X Wexp

XWexp

X

Xkn)X(H

1 X Usin

UXsinkn)X(H

2

g

2

cz

z

2

g

2

cx

x

0

0

2

cy

0

0

2

cy

Mod

es p

air

s

Mod

es i

mp

air

s

impairs. modes lespour )U(ancotUnWn

pairs modes lespour )Utan(UnWn :interfacel' à continue E

2

g

2

c

2

g

2

cz

Equation de dispersion:

52

Condition de guidage et nombre de mode

24

:oùd' 12

et 12

VIntN

VIntN

VIntN TotalTMTE

On a vue précédemment, qu’à chaque fois que V dépasse un nombre entier de fois il y

a une nouvelle solution TE. Il en est de même pour les solution TM. On a donc: 2

On a vu qu’il y avait guidage si:

. θ θ n

n)cos(θ nn :oùd' )cos(nn : aon plus eD

guide. le dans confinée pas reste ne énergiel' Pertes, àMilieu complexe ncomplexe

''j' complexe complexe U pure imaginaireest W alors nn Si

VWet U nket W nk UAvec

Vet U 0et W U: si dire àest c' ,knkn :si guidéest mode i Le

rz

c

g

zgi effzci eff

i effi

iiiigi eff

2222

g

22

i

2

i

2

c

2

cig

ième

Le iième est guidé si ng< neffi < nc

27

53

Guide asymétrique.

• La résolution est identique à celle

du guide plan. Cependant on ne

peut plus utiliser le formalisme des

variables réduites U, V, W ce qui

alourdit considérablement la

résolution.

• L’équation de dispersion obtenue

avec l’approche des ondes planes

reste valable.

• Dans le cas du guide plan on peut

avoir réflexion totale à une

interface et pas à l’autre. Dans ce

cas il n’y a pas guidage. La

condition de guidage est alors :

sup(ng1,ng2)<neffnc

x Q

z

-

k

Cœur

Gaine1: ng1

z

A

P C

B

D

Gaine2:

ng2

ng1

>

n

g2

neff

nc ng1 ng2

Modes

guidés

Modes rayonnés

ng1

ng2

nc

54

Application.

Dans un guide plan, on veut déterminer le nombre mode TE, les constantes de

propagation i correspondantes et surtout les cartes de champ de chacun des modes,

et ceci pour les 3 longueurs : 0.8µm, 1.3µm et 1.8µm. Le guide plan est le suivant:

• V(nc, ng, d, )

• Abaques Nombre de mode.

• Abaques U et W.

• U et W et neff.

• U et W Cartes de champs.

U en fonction de V

0,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

0,00 2,00 4,00 6,00 8,00

V

U

TE0

TE2

TE4

TE1

TE3

U=V

x

z

n

d/2

nc ng Cœur

Gaine

Gaine -d/2

nc ng d/2 lambda V U W beta neff

1,48 1,47 2,5 1,8 1,5005 0,9150 1,1893 5,15 1,47630

1,48 1,47 2,5 1,3 2,0821 1,0450 1,8008 7,14 1,47754

1,48 1,47 2,5 0,8 3,3688 1,2050 3,1459 11,61 1,47871

nc ng d/2 lambda V U W beta neff

1,48 1,47 2,5 1,8

1,48 1,47 2,5 1,3 2,0802 1,9400 0,7507 7,11 1,47131

1,48 1,47 2,5 0,8 3,3745 2,3650 2,4070 11,59 1,47510

nc ng d/2 lambda V U W beta neff

1,48 1,47 2,5 1,8

1,48 1,47 2,5 1,3

1,48 1,47 2,5 0,8 3,3735 3,3200 0,5987 11,55 1,47032

pair 0

Pas 1er mode d'ordre supérieur

Pas 2nd mode d'ordre supérieur

Pas 2nd mode d'ordre supérieur

impair 1

pair 2

28

55

Forme du champ E.M.

Mode fondamentale pour lambda=0.8, 1.3 et 1.8µm

-3

-2

-1

0

1

2

3

-5 -3 -1 1 3 5

X en µm

Am

pli

tud

e (

au

)

TE0-0,8µm

TE0-1,3µm

TE0-1,8µm

Mode du guide pour lambda=1.3µm

-3

-2

-1

0

1

2

3

-5 -3 -1 1 3 5

X en µm

Am

pli

tud

e (

au

)

TE0-1,3µm

TE1-1,3µm

xX avec 1 Xpour

Wexp

XWexp

X

X)x(E

1 Xpour Usin

UXsin)x(E :impairs Modes

xX avec 1 Xpour

Wexp

XWexp)x(E

1 Xpour Ucos

UXcos)x(E :pairs Modes

y

y

y

y

D’après les résultats précédents, on trouve:

Mode du guide pour lambda=0.8µm

-3

-2

-1

0

1

2

3

-5 -3 -1 1 3 5

Amplitude (ua)

y e

n µ

m

TE0-1,8µm

TE1-1,8µm

TE2-1,8µm

56

Partie évanescente du champ E.M.

Mode du guide pour lambda=1.8µm

-3

-2

-1

0

1

2

3

-5 -3 -1 1 3 5

X en µm

Am

pli

tud

e (

ua)

TE0-1,8µm

TE1-1,8µm

TE2-1,8µm

1 X

nnkexp

Xnnkexp

X

X)x(E :impairs Modes

nnkexp

Xnnkexp

)x(E:pairs Modes

1 X

nnksin

Xnnksin

)x(E :impairs Modes

nnkcos

Xnnkcos

)x(E :pairs Modes

2

g

2

eff

2

g

2

eff

y

2

g

2

eff

2

g

2

eff

y

2

eff

2

c

2

eff

2

c

y

2

eff

2

c

2

eff

2

c

y

Si on explicite U et W on a:

Partie évanescente :

• Partie du champ E.M. à l’extérieur du guide.

• Caractérise le confinement.

• Le confinement augmente avec neff.

• Les modes d’ordre supérieur sont moins confinés.

• Le mode d’ordre 2 est limite guidé.

neff en fonction de V pour le guide plan étudié

1,47

1,472

1,474

1,476

1,478

1,48

0,00 1,00 2,00 3,00

V

neff

TE0

TE2

TE1

V de notre guide

29

57

Signification de neff. x

z

-

k

Cœur

Gaine

Gaine

z

neff

'k

nc

Chaque mode peut être assimilé à une "pseudo onde plane" qui se propage dans un milieu

homogène d’indice neff dans la direction . L’amplitude de chaque mode guidé est constante

au cours de la propagation. La seule propriété qui nous différentie avec une vraie onde plane

est la limitation spatiale de l’amplitude, qui est caractéristique du confinement de la lumière.

Si on place des miroirs de par et d’autre du guide on obtient alors un résonateur optique

stable pour les modes guidées.

'k

nc

ng

ng

C/2Lneffi

auxlongitudin mode q-

aux transversmode m- doublet mode Un m,q

1,q

0,q

2,q 1,q+1

0,q+1

2,q+1

58

Autres applications de l’optique guidée. Avantages de l’optique guidée : possibilité de réaliser de fonction optique

intégrée (de très petite taille).

• Aspect monolithique des dispositifs Grande stabilité.

• Dimensions très petites par rapport à des manipulations en optique de

volume.

• Densité d’énergie importante due au confinement de la lumière : très

intéressant pour de l’amplification ou de l’optique non linéaire.

• Fabrication des puces optiques assez faible Coût.

• Possibilité d’intégrer un grand nombre de fonctions sur une même puce.

Exemple d’un interféromètre de Mach-Zehnder intégré :

électrode

Substrat

électrode

30

59

Confinement 2D

On piège la lumière entre deux diélectriques par réflexion totale dans deux

directions de l’espace: Guides de largeur limitées et fibre optique. Le seule

cas que l’on sait traiter analytiquement est la fibre optique.

Tuyau pour guider la lumière:

Spécifications:

• Guidage dans le milieu le plus réfringent.

• Faibles dimensions transversales: quelques dizaines de µm.

• Le guidage dépend des paramètres opto-géométriques du guide.

• Grande capacité pour transporter de l’information.

Matériaux:

•Plastique de différentes compositions.

•Verres de différentes compositions (applications télécom):

@ Silice + dopant (Ge).

60

Anatomie d’une fibre optique.

n1 > n2 Réflexion totale interne : i>ir= arcsin(n1/ n2).

Deux types de

profils d’indice.

n2 n1

31

61

Fibre optique

r

x

y

z

nc ng

n

ng

nc

y

zj

0

zj

0

i eff

i eff

zjtj

ii

zjtj

ii

cc

e,rH H et e,rEE

:écrires'euvent p

n.

C :soit n

2et 2 : où

eey,xHt,z,y,xH

eey,xEt,z,y,xE

:Magnétiqueet Electrique champs des sexpression les cas, ce Dans

r nrnet r 0pour nrn

escylindriqu escoordoonnéen leon travail

i

i

Champ E.M. dans le guide mais aussi un peu dans la gaine :

• neff i indice de réfraction vue par l’onde E.M. indice moyen de nc et de ng.

• neff i nc et neff ing sinon l’onde E.M. fuit dans la gaine.

• Condition de guidage: neff i réel sinon atténuation au cours de la propagation.

• Condition de guidage: ng <neff nc ou: CiggiCi knkn knet kn

Symétrie cylindrique :

62

Solution de l’équation de propagation.

Fonctions de Bessel:

• 1ère espèce J

• 2nde espèce modifié K

Fonctions de bessel de 1er espèces

-0,5

-0,3

-0,1

0,1

0,3

0,5

0,7

0,9

0 5 10 15

x

A (

ua)

J0(x)

J1(x)

J2(x)

Fonction de Bessel de 2nde espèce

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

0,7

0,8

0,9

1

0 1 2 3 4 5

x

A (

ua)

K0(x)

K1(x)

K2(x)

Interprétation et manipulation difficile! (juste pour information)

01

1

01

1

0

222

2

0

2

2

0

2

0

2

0

222

2

0

2

2

0

2

0

2

zzzz

zzzz

HnkH

rr

H

rr

H

EnkE

rr

E

rr

E

Symétrie cylindrique : équation d’onde en coordonnées cylindriques:

Solutions

32

63

Courbe de dispersion.

• Courbe exprimée en fonction de b

et V.

• b: constante de propagation

normalisée.

• V valable pour n’importe quelle

fibre.

• Groupe de modes: modes avec b.

• Speudos modes mode LPlm

• Les Modes LPlm ont la même allure.

•Les Modes LPlm ont le même neff.

• Mode HE11 mode fondamentale.

• Le mode HE11 est toujours "guidé".

• Zone monomode: V<2.4

• Nombre de mode: V2/2

pour petit (faible guidage)

et V grand.

HE11 TE01, TM01, HE21 EH11, HE31, HE12 EH21, HE41 TE02, TM02, HE22 HE31, HE51

V coupure 0 2,405 3,832 5,136 5,520 6,380

c

gc

n

nn

64

Forme des champs.

Modes LPlm:

• LP11: TE01 TM01 HE21

• LP21: EH11 HE31

• l est le nombre azimutale :

nombre de période du champ

sur une circonférence. On a 2l

maxima et 2l zéro de l’intensité

du mode.

Fibre monomode

33

65

Etude de la SMF28.

Faible guidage: simplification

des relations de dispersion.

Il nous manque ng,

on prend ng =1.42

66

Nombre de mode de la SMF28. On veut déterminer le nombre de mode en fonction de la longueur d’onde.

Le nombre de mode va être donné par V et par la courbe de dispersion.

Mode HE11 TE01, TM01, HE21 EH11, HE31, HE12 EH21, HE41 TE02, TM02, HE22 HE31, HE51

V coupure 0 2.405 3.832 5.136 5.520 6.380

V enfct de lambda

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

3,5

0,98 1,18 1,38 1,58 1,78 1,98

lambda en µm

V

2

g

2

c

222 nnkV

V=2.4

Limite monomode: 1.25µm

La longueur d’onde coupure de monodicité est d’environ 1250nm. On est en accord

avec la feuille de spécification. A 980nm V3.1, on a 4 modes dans la fibre "pas

bon" pour faire du pompage à 980nm. Il faut utiliser une autre fibre: HI1060.

34

67

Résonateur fibré.

Mode LP LP01 LP11 LP21

Mode HE11 TE01, TM01, HE21 EH11, HE33

V coupure 0 2.405 3.832

Si on place des miroirs de par et d’autre de la fibre on obtient alors un résonateur optique

stable pour les modes guidées.

nc

ng

ng

C/2Lneffi

auxlongitudin mode q-

aux transversmode ml,- doublet mode Un m,ql,

1,1,q

0,0,q

2,1,q 1,1,q+1

0,1,q+1

2,1,q+1

68

Les pertes par courbure et confinement. Les résonateurs sont souvent assez long, on enroule alors la fibre optique sur elle-même.

rm

rm

m

alors

0 ou

:guidage de Condition

)cos(

gaineeff

coeureffgaine

coeureff

nnSi

nnn

nnnc , 0° neff , m ng, r

Moins

confiné

Plus

confiné

Quand neff tend vers ng, le mode guidé est à la limite de la réflexion totale, la moindre

modification selon l’axe de propagation va se traduire par des fuites hors du guide. On en

déduit que les modes d’ordre supérieures ont plus de pertes par courbure:

Pertes par courbure.

E1. 55µm E1.3µm m> r

Fuites

.

35

69

Autre application de la fibre optique. Les capacités de transport de l’information augmente avec la fréquence de la

porteuse de l’onde électromagnétique:

Modulation:

•TB : période de la modulation.

•Tporteuse: période de la porteuse.

•TB>> Tporteuse (facteur 5 à 10).

Porteuse:

•Coaxe: 1Ghz (filtre passe bas).

•Radiocommunication: f 10-20Ghz.

•Optique: f 200Thz fortes

possibilités.

70

Comparaison: Fibre-cuivre.

La fibre optique présente de nombreux avantages:

• Faibles pertes par rapport au cuivre pour les hautes fréquences de modulation.

• Nécessite moins de répéteurs pour communication longue distance.

• Fréquence de la porteuse très élevée 1014 contre 109Hz.

• Capacité de transport de l’information plus importante.

• Faible dimension par rapport à un coaxe.

• Pas d'interférences entre les signaux contenus dans deux fibres différentes.

• Possibilité de mettre une très grand nombre de fibres dans un même câble.

36

71

Fabrication des fibres. La fibre optique est un long "cheveux de verre »:

•Très fin.

•Très long (plusieurs dizaine de km).

•Réalisation complexe.

On réalise dans un 1er temps une préforme avec le profil d’indice cœur-gaine,

puis on étire cette préforme afin d’obtenir la fibre:

72

Mesure de l’ON d’une fibre. Par définition, de l’Ouverture Numérique (O.N.) d’une fibre monomode correspond à

l’angle solide dans lequel on a 99% de la puissance transportée par le mode guidé.

• A Chaque Puissance lumineuse.

• I de () Gaussienne. (99% dans 1,5 le diamètre

de la gaussienne.

Mesure du champ lointain d’une fibre:

E(x)

TF de E(x)

Fibre sous

test

Fibre

multimode

(Pigtail)

37

73

Autres de guides optiques 2D

x

0.55 µmInGaAsP

n=3.38

1.5 µm

0.7 µm

y

z

InP

n=3.17

n=1

air

SiO2

Si0.2µm

0.47µm

n=1.5

n=3.5

Guides de largeur limitée: confinement dans les deux directions

transverses à l’axe de propagation:

10µm

Echange d’ions

n~10-2

Guide SC + gravure

Pour les guides de largeur limitée autres que la fibre on a pas de

solutions analytiques. On est obligé de faire des approximations

74

Guides de largeur limitée. Dans le cas de guide de largeur limitée la détermination de neff et des cartes de champ est

non triviale, et doit passer par des méthodes numériques lourdes. On peut cependant avoir

une bonne approximation neff à partir de la méthode des indices effectifs. Cette méthode

consiste à séparer le problème bidimensionnel en deux problèmes unidimensionnels. On

commence par la dimension qui se rapproche le plus d’un guide planaire:

dx

dy nc

ng

dy nc

ng

neff1

ng

dx

neff1

ng

neff

neffII

dx

dy1 dy2

nsub

n0

nc dy2

nsub

n0

nc dy1

nsub

n0

nc

+ dx

neffI

Zone I Zone II Zone II

neffII

neff

38

75

Exemple

8µm

6µm nc

ng

6µm nc

ng

neff1

ng

8µm

neff1

ng

neff

On calcule les paramètres V pour la longueurs d'ondes considérée:

• V980= 1.6720 et V1550=1.0571

A partir des abaques on en déduit les valeur de U ou de W, or :

D'où : neff(980)= 1,51167 et neff(1550)= 1,51120

Le second guide planaire à étudier est donc un guide de 8µm de largeur,

d'indice de gaine 1.51 et d'indice de cœur:

nc=1,51167 pour =980nm et nc=1,51120 pour = 1550nm

On calcule à ces 2 longueurs d'ondes le paramètre V et neff. On trouve:

• V980= 1.8242 et V1550=0.9744

• V980>/2 guide multimode à 980nm

• neff(980)=1,51118 et neff(1550)= 1,51053 Mode 0

2

avecW

U

,222

222

yx

eff

g

c

d

kn

nk

nk

76

Cas de champs de forme Gaussienne. On constate dans les cas du confinement 1D et 2D que le champ EM a une forme

Gaussienne, on peut utiliser les propriétés issues de la théorie des faisceaux Gaussiens

qui donnent la largeur du champ après propagation sur une distance z dans l’espace

libre:

0

22

00

2

x

2

2

0

00

2

0x

00

2

0

x

avec zw

r2exp

zw

wIE

1I :aon intensitéEn

e

zA àrayon leest zw

wn

z1wzw avec

zw

rexp

zw

wAzE

: à égaleest réelle amplitudel' z, distance unesur n propagatio Aprés

e

A àrayon leest w 2w wavec 0zen

w

rexpA0E

:forme la de réelle amplitude une avec xselon polarisé E.M. champun aOn

Propriétés:

• 86% de l’énergie est contenue dans un cercle de rayon w0

• Cercle de rayon w0 amplitude à 1/e en sortie du guide soit le mode guidé.

• Taille de mode défini à 1/e en amplitude ou à 1/e2 en intensité.

• 99% de l’énergie est contenue dans un cercle de rayon 1.5w0

• W(z) augmente lorsque z et augmentent.

• W(z) augmente lorsque n et w0 diminuent.

39

77

Résonateur à miroirs

Le confinement transverse peut être obtenu en utilisant simplement des miroirs

paraboliques (cavité optique classique). Il s’agit 1er résonateurs utilisés pour

réaliser des lasers:

Afin de limiter le nombre de modes (augmenter la cohérence) on limite le nombre

de directions d’oscillation possibles en ouvrant la cavité. Pour qu’une direction de

propagation oscille, la lumière doit rester confinée au voisinage de l’axe de optique

(direction privilégiée de propagation). La lumière reste alors confinée latéralement.

78

Stabilité de cavité

On dit qu’une cavité est stable lorsque le lumière peut rester confinée à l’intérieure.

La stabilité d’une cavité dépend du rayon de courbure R1 et R2 des miroirs qui

la constitue et de la distance L entre ces miroirs. Nous allons donc déterminer

les conditions sur ces paramètres permettant de garder confiner la lumière

latéralement.

Pour cela nous allons utilisé l’optique matricielle et regarder les conditions sur R1 ,

R2 et L permettant à un rayon lumineux de rester au voisinage de l’axe optique,

c’est-à-dire de rester peut incliné par rapport à l’axe optique.

R1 R2

L

40

79

Matrice ABCD: rayons lumineux (rappels)

Nous allons relier le rayon incident au rayon réfracté par une matrice de transfert. Les

rayons sont représentés par un vecteur contenant l’angle optique et la distance KH.

A la sortie du système optique le rayon émergent est donné par un vecteur contenant

l’angle optique ’ et la distance K'H'. On a alors:

K'H' y'avec émergent rayon '

y'et HK yavec incident rayon

y

II

Axe optique

n1 n2

H

K

A A’

H'

K'

80

Signification et utilisation de ABCD. Soit un système optique centré constitué de N éléments optiques:

• Premier élément en S1

• Dernier élément en S2

• Chaque élément peut être caractérisé par une matrice Mi

Ce système est caractérisé par la matrice M:

C

n

V

nf

C

n

V

nf

VC

MMMDC

BA

DC

BAM NN

22

11

1.1.

'

y....

y

'

y' avec

n1 n2

S1 S2

f et f’ sont les focales objet et image du système

optique

ii

ii

iDC

BAM

41

81

Matrices ABCD (rappels).

1det(M) 11

01

f

MO F z F ’

Lentille

1det(M) 10

1

LM

n

L z

Propagation libre

1det(M) 1

201

R

Mz

R

Miroir sphérique

2

1

2

1 det(M) 0

01

n

n

n

nM

z

n2 n1

Dioptre plan

82

Mise en équation du résonateur

La cavité est un système périodique dont la période correspond à un aller-retour. À

chaque aller retour la lumière rencontre les mêmes éléments optique. Ceci apparaît

clairement sur le schéma de la cavité déplié.

La matrice ABCD correspondant à un aller retour est :

R1 R2

L

z

f1 f2 f1 f1 f2 f1 f2

L

LRRR

L

R

LR

LL

R

L

R

L

R

L

R

LR

L

R

LR

L

M

f

L

f

L

R

L

R

LM

1221

1221

2

2

1

1

2121

21

221

2

21

221

21

12

21

12

21

1det(M) 11

01

10

11

101

10

1 1

201

10

11

201

10

1

42

83

Condition de stabilité

Le problème de stabilité se ramène à l’étude des valeurs propres de la matrice M

et des vecteur propres associés à ces valeurs propres. La détermination des valeurs

propres revient à calculer:

1et 1pour réaliséeest stabilitéla Donc

II :par donnéest retour aller N après I rayon le

II :par donnéest retour aller un après I rayon le

1 :avoirdoit a on inchangérestant t déterminan le

0

0 :devientretour aller unà associé M matricela et I

:base cettesur Iincident état tout développer alorspeut On associés. propres vecteursles I On

122

propres valeurs :alorsa On

1det(M)car 01 :encoresoit

0 :soit

0det

ba

0

ba0

ba

0

0ba,

2

ba,ba,

2

2

b

N

bba

N

aa

N

bbaa

b

a

bbaa

IcIcM

IcIcM

MIcIc

DADA

DA

BCADDA

DC

BA

84

Condition de stabilité : équation

Si les valeurs propres sont des solutions réelle alors det(M)=1 impose que une

des valeurs propres est forcément supérieure à 1. Dans ce cas, le rayon I diverge et

s’éloigne alors de l’axe optique et le système est instable. Pour que le système soit

stable les valeurs propres doivent être complexes conjuguées :

1gg 0 :alorsa On

1g egéométriqu paramètres les paramètres lesnt introduisa En

111 0 :écrires'peut stabilité de conditionla Donc

11414322224

12DA

22

122

12

12DAor

14

2DA01

4

2DA0

12

DA1-soit 1

2

DA : si complexesont propres valeursLes

:alorsa On

21

i

21

212121

2

122121

2

1221

ba,

i

i

R

L

R

L

R

L

R

L

R

L

R

L

R

L

RR

L

R

L

R

L

R

L

R

L

RR

L

R

L

R

L

R

L

R

L

e

43

85

Condition de stabilité : graphique On peut visualiser cette condition de stabilité sur un diagramme représentant

l'espace g2(g2),. La condition de stabilité est alors représentée par deux hyperboles.

86

Modes transverses: Mise en équation

On va maintenant s’intéresser à la structure électromagnétique à l’intérieur de la

cavité. Le champ doit satisfaire les conditions suivantes :

• Satisfaire les équations de Maxwell

• Le champ doit décroître lorsque l’on s’éloigne de l’axe optique en raison de

la taille finie des miroirs. (confinement latéral de la lumière)

• Le front d’onde doit être adapté au rayon de courbure des miroirs.

Un mode va osciller dans la cavité s’il reste proche de l’axe optique de la cavité

(jusqu’à 20°). On est alors clairement dans le cas de l’approximation paraxiale:

L’équation (5) devient alors :

Equation d’onde paraxiale

z selon npropagatio unepour et 2

2

kz

kz

02 2

2

2

2

zik

yx

44

87

Equation d’onde paraxiale

02 :devient onded' équationL'

z selon npropagatio unepour et : Avec

),,(

),,(

),,(

),,(

0

2

2

2

2

2

2

2

22

2

2

2

2

2

22

2

2

2

2

2

2

2

2

2

zik

yx

kz

kz

ze

zike

zikeezyxk

ye

xeE

ze

zike

zikeezyxk

z

E

zeezyxik

z

E

z

E

y

E

x

EE

ezyxE

EkE

ikzikzikzikzikzikz

ikzikzikzikz

ikzikz

ikz

88

Modes transverses: Solutions

Les solutions de l’équation d’onde paraxiale sont connues. La plus connue est le

faisceaux gaussien et il correspond au mode fondamentale de la cavité à miroir.

Les modes d’ordre supérieure sont décrits par les polynômes d’Hermite ou de

Laguerre selon la symétrie de la cavité.

faisceau du e Divergenc

Rayleighdengeur Lo

z en e

à rayon 1w(z)

z en onded'front du Courbure 1

avec

),,,(

0

2

0

0

2

0

2

)()(2)(00

2

2

2

wZ

Z

zw

z

ZzzR

eeezw

wtzyx

R

R

R

kztizR

kri

zw

r

45

89

Mode stationnaire d’une cavité optique

Un faisceau gaussien est complètement déterminé son waist w0 et la position z0 de

celui-ci. Afin de déterminer les caractéristiques spatiale du mode fondamentale issu

d’une cavité optique on va relier w0 et z0 aux paramètres géométriques de la cavité

optique (R1, R2, L). Pour cela, on doit déterminer les conditions permettant d’avoir

faisceau gaussien stationnaire dans la cavité.

Un faisceau gaussien se réfléchie sur lui-même à la réflexion sur un miroir

sphérique si le rayon de courbure du miroir et si le front d’onde du faisceau

gaussien sont identique au niveau du miroir. On a un champ E.M. stationnaire

dans la cavité optique, si cette condition est satisfaite sur chacun des miroirs

constituants la cavité. le faisceau gaussien fait un aller retour sur lui même.

90

Faisceau gaussien d’une cavité optique

R

1

R

2

L

z

z=0

z=z2

z=z1

2

:donc r

2

2

2

2

2

22 :déduit en On

2et

2 : alorsa On

Ldonc orientée, distance en travailleOn

soit

soit

:sont gaussien faisceau du noscillatiod' conditions Les

0zpour 0 R(z)avec 1:a On

2

21

21212

0

2

0

2

21

2121

2

21

1222121

2

21

122112

2

21

12

21

12

21

12

21

21

12

22

2

2

2

22

11

2

1

2

11

2

RRL

LRRLRLRLw

wZO

RRL

LRRLRLRLZ

RRL

LLLRRRRRLRLRL

RRL

LRLRRRLLRLZ

RRL

LRLR

RRL

LRLZ

RRL

LRLz

RRL

LRLz

zz

RzzZRzR

RzzZRzR

z

ZzzR

R

R

R

R

R

R

R

46

91

Faisceau gaussien d’une cavité optique

Cavité plane

Cavité

concave convexe

Cavité

Hémisphérique

Cavité

Concentrique

Cavité

Confocale

Waist de Pas 11 RR

L)-L( L)-L( L

12

1

0 1

2

01

2

2

1

2

2

1

2

1 RwRZ

R

R

R

L

R

LL

zR

RR

2

et 2

2

21

21212

0

21

21

RRL

LRRLRLRLw

RRL

LRLz

0 0

2 L 2

0

2

1

21

2112

wZR

RRL

LRLzRR R

4

4

2

symétrie Par

2L

L

2

2

0

221

112

12 Lw

LZ

RzRR

RR

R

92

Modes transverses d’ordre supérieure

Les solutions d’ordre supérieure de l’équation d’onde paraxiale est donnée par les

polynômes d’Hermite pour une cavité de symétrie rectangulaire et par les

polynôme de Laguerre pour une symétrie cylindrique. Comme pour la fibre les

modes transverses sont caractérisés par le doublet (m,n) qui donne des informations

sur la structure du mode et plus précisément sur le nombre d’extremum dans des

directions bien défini.

Hermite Laguerre

47

93

Modes transverses: Pertes et phase

Les modes d’ordre supérieure ont une extension transverse plus importe que le

mode fondamentale. Dans le cas ou cette extension est plus importante que la taille

des miroir qui constitue la cavité, on a alors des pertes (la lumière ne reste pas dans

la cavité) et le mode en question ne peut pas osciller. Donc le mode qui a le plus

de chance d’osciller est le mode fondamental. Chaque mode d’ordre supérieure à

une phase initiale différente (m,n) (mais même courbure du front d’onde), ce

qui explique que la cohérence spatiale du faisceau diminue quand le nombre

de mode transverse augmente.

Hermite Laguerre

94

Caractérisation: M2

2

reel

reel

théorie

reelM

Un M²>1 peut vouloir dire que l’on a des

mode d’ordre supérieur qui oscille. En effet,

les modes d’ordre supérieure ont une réparti

tion spatiale à variation plus rapide que le

mode fondamental, ce qui se traduit par des

fréquences spatiales plus élevée et donc une

divergence plus importante.

Le M2 est un paramètre qui permet de mesurer la qualité d’un faisceau laser. Il

donne la différence de divergence entre un faisceau gaussien idéal et le faisceau

réelle:

On a un faisceau idéal pour M2=1. En pratique, il est rare que l'on ait à faire à des

modes d'ordre supérieur (on essaie souvent d'avoir un beau faisceau gaussien). Pour

un faisceau «monolobe», d'allure gaussienne, on mesure le facteur M² pour savoir

si on est proche ou pas d'un faisceau parfait.

48

95

Couplage laser/guide optique. On veut désormais déterminer la quantité de lumière que l’on peut couplée entre un laser et

une fibre optique ou un guide optique. Le champ E.M. d’entrée va se répartir sur la base

des modes guidés et des modes radiatifs.

guidée. totalePuissance NaP

mode ième-i lepar guidée Puissance NadAz.HEa2

1P

incidente Puissance NdAz.HE2

1P

t,z,y,xHt,z,y,xHat,z,y,xHet t,z,y,xEt,z,y,xEat,z,y,xE

N

1i

i

2

iéetotaleguid

i

2

i

A

*

ii

2

ii

A

*

0

radi

N

1i

iradi

N

1i

i

E Erad E0 E2 E1

Lumière LASER

Mode fondamental

96

Coefficient de couplage .

..

.

:' .

.

:'

.2

1.

2

1.

2

1

..2

1K

.2

1 .

2

1

,,,,,,,,,et ,,,,,,,,,

**

i

2

*

i

0*

i

*

i

*

i

*

i

*

i

1

*

i

*

i

1

*

i

1

*

i

11

10

1

2

0

AA

i

Aii

A

i

Ai

AA

ii

A

j

N

j

j

A

rad

A

j

N

j

j

A

radj

N

j

j

A

radj

N

i

jradj

N

j

j

N

i

i

N

i

iiguidéetotale

dAzHEdAzHE

dAzHE

P

Poùd

dAzHE

dAzHE

aoùd

dAzHEdAzHEadAzHEaK

dAzHEdAzHEa

dAzHEEadAzHEK

tzyxHtzyxHatzyxHtzyxEtzyxEatzyxE

P

Na

P

P

itéorthogonald'

Propriétés

i ne dépend que de la forme des champs et pas de leur amplitude: Pi= i P0.

49

97

Coefficient de couplage .

2

ii

i

A

*

i

i

2

A

*

i

0

ii

A

*

ii

A

*

i

i

N

1i

i

0

N

1i

i

2

i

0

guidée totale

a :puissanceen normalisés EM champs les considèreOn

(formes). identiquessont champs 1 :EM champs les entrent recouvreme de intégrale dAz.HE

N.N

dAz.HE

P

P :où'd

dAz.HE

dAz.HE

a avec P

Na

P

P

a1 0

a1 1

a2= 0 a3 0

a3 1

a3< a1

Champ de formes

différentes. Injection symétrique pas de

couplage sur les modes impairs.

Champ de formes

différentes.

E symétrique

98

Sources de pertes de couplage.

Différence de taille de mode Diffraction dans l’espace libre.

Décalage latérale Tilt en angle.

w01 w02

dx w01

w01 w01

w01

z

w0 w(z) w0

Cavité

laser

50

99

Guides à 2 dimensions monomodes. On va faire l’approximation scalaire afin de simplifier les calculs. En effet, dans le cas du

faible guidage, on peut montrer que les champs sont polarisés quasi linéairement et qu’en

1ère approximation on peut les mettre sous la forme:

2222

2222

22

2

*

2

*

0

0ix

0

0

22 :alorsa

expet exp

:sGaussienne despar approchés êtrepeuvent champs

: cas ce

H

:guidé ode

H

:incident

yyi

yiy

xxi

xixyx

iyix

i

yx

AA

i

A

i

i

A

i

A

i

i

ic

i

c

ww

ww

ww

wwOn

w

y

w

x

w

y

w

x

Les

dAdA

dA

etdA

dA

aDans

yn

xEm

etyn

xEChamp

Cas traité:

100

Pertes de couplage due à une

désadaptation de mode.

2

y2

2

y1

y2y1

2

x2

2

x1

x2x1yx

2

y2

2

x2

2

2

y1

2

x1

1

ww

ww2

ww

ww2 :alors a On

2D cas

w

y

w

xexp

w

y

w

xexp

:sGaussienne despar approchés E.M. champs Les

Recouvrement entre deux Gaussiennes

de diamètre à 1/e de 10.4µm et de 25µm

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

0,7

0,8

0,9

1

-30 -20 -10 0 10 20 30

x-y en µm

Am

plit

ud

e (

ua)

1/e

Gaussienne1

Gaussienne2

3 dB de pertes au couplage

recouvrement de 50%

w1xy w2xy

Pertes de couplage due à une désadaptation de mode pour

2w1=10.4µm et différentes valeurs de 2W2.

-4,5

-4

-3,5

-3

-2,5

-2

-1,5

-1

-0,5

0

5 10 15 20 25 30

diamètre du mode 2 (µm)

pert

es (

dB

)

mode1 mode2

51

101

Dépendance en z.

w0 w(z) w0 On a vu que dans le cas de faisceaux

Gaussiens, on peut connaître la largeur du

champ après propagation sur une distance z

dans l’espace libre. Ici, on doit prendre en plus

le terme de phase du à la propagation dans

l’espace libre :

2

4

0

22

2

0

2

4

0

22

2

0

00

22

0

2

*

0

,

2

2

0x,0y

00,

2

0

2

0x,0y

,

22

22

00

0x,0y

2

0

2

0

0

41

41

4

e

zA àrayon leest :où 1 1z : avec

2 :où

22exp

: aon z, distance unesur n propagatio Aprés

e

A àrayon leest w 0zen exp

y

y

y

y

x

x

x

x

yx

yx

A

z

A

A

z

i

yxyxyx

npropagatio

yyxxyx

yx

z

yx

R

wk

zw

w

R

wk

zw

w

zwzw

ww

dAdA

dA

zwwn

zwzwet

z

wnR

nkR

yik

zw

y

R

xik

zw

x

zwzw

wwA

w

y

w

xA

Solution analytique

102

Dépendance en z.

w0=10.4µm

0 =1.55µm

n=1.51

dx =dy =0µm

x= y =0°

w0=9µm

0=1.55µm

n=1.51

dx =dy =0µm

x= y =0°

Pertes en fonction de z

-2

-1,8

-1,6

-1,4

-1,2

-1

-0,8

-0,6

-0,4

-0,2

0

0 20 40 60 80 100z (en µm)

Pert

es (

en d

B)

Pertes en fonction de z

-2

-1,8

-1,6

-1,4

-1,2

-1

-0,8

-0,6

-0,4

-0,2

0

0 20 40 60 80 100z (en µm)

Pert

es (

en d

B)

w0 w(z) w0

2

0

2

0

0w

y

w

xexpA

0zen