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Procès verbal du
CONSEIL SCIENTIFIQUE
Vendredi 18 octobre 2013
9H30-12H30
Salle de réunion n°3
Étaient présents ou représentés :
- M. Régis RITZ, Président Honoraire, Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3.
- M. Alain d’IRIBARNE, Directeur de Recherche au CNRS, ancien Administrateur de la
Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris, Président du
Conseil scientifique.
- M. Michel PERNOT, directeur de recherche au CNRS, Université Michel de Montaigne-
Bx3, Vice-Président du Conseil Scientifique de l’Université.
- Mme le Professeur Valérie CARAYOL, Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3,
Directrice de l'Équipe d’Accueil Médias, Information, Communication
et Arts (MICA-EA 4426) représentée par M. le Prof. Pierre BEYLOT,
Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3.
- M. Alain VIAUT, Chargé de Recherche H.D.R. au CNRS, Membre de l’UMR 5478 IKER.
- Mme le Professeur Eugénie Rokhaya AW-N’DIAYE, Université Cheikh Anta Diop de
Dakar (Sénégal), Centre d’Études des Sciences et Techniques de
l’Information.
- M. François GONON, Directeur de Recherche au CNRS, membre de l’UMR CNRS 5293
Institut des Maladies Neurodégénératives (CNRS/ Bordeaux 2), Co-
directeur du projet C²SM.
- Mme le Professeur Sophie DULUCQ, Université de Toulouse le Mirail.
2
- M. le Professeur Luciano SEGRETO, Histoire des Relations Économiques Internationales
à la Faculté de Sciences Politiques de l’Université de Florence (Italie).
- M. le Professeur Olivier DUBOS, Université Montesquieu-Bordeaux 4, Centre de
recherche et de documentations européennes et internationales
(CRDEI).
- M. Christophe GIRAUD, Délégué Régional, Délégation Régionale Aquitaine-Limousin
(D.R. 15) représenté par Mme Florence PARNIER, son adjointe.
- M. le Professeur Daniel BOURMAUD, Université Montesquieu-Bordeaux IV, Vice-
Président de l’Université Chargé de la Recherche.
- Mme le Professeur Corinne GENDRON, Département de Stratégie et Responsabilité
sociale et environnementale, École des sciences de la gestion, UQAM
(Canada).
- Mme Isabelle DAUGAREILH, Directeur de recherche au CNRS, Membre de l’UMR 5114
CNRS – Centre de Droit Comparé du Travail et de la Sécurité Sociale
(CompTRASEC), représentant le CCRRDT du Conseil Régional
d’Aquitaine.
- M. le Professeur Bernard CLAVERIE, Institut Polytechnique de Bordeaux, directeur de
l’Ecole nationale supérieure de cognitique (ENSC).
- M. le Professeur Pascal DURIS, Université Bordeaux 1, Directeur adjoint de l’EA SPH
(Sciences, Philosophie, Humanités) EA 4574 Bordeaux 1 et Bordeaux
3.
- M. le Professeur Serge WOLIKOW, Université de Bourgogne, ancien Directeur de la
Maison des Sciences de l'Homme de Dijon.
- M. le Professeur Pierre BEYLOT, Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3, Directeur
de la M.S.H.A.
- M. Jan OLIVA, Secrétaire général de la MSHA.
* * * * *
Étaient excusés :
- Mme le Professeur Martine MESPOULET, Université de Nantes, Directrice de la Maison
des Sciences de l’Homme Ange-Guépin à Nantes.
3
- Mme Emilie COUTANCEAU, Conseillère Régionale, Représentante titulaire du Conseil
Régional d’Aquitaine, Membre de la Commission Education-Jeunesse-
Formation-Apprentissage ou son représentant.
- M. le Professeur Vincent VLÈS, Université de Pau et des pays de l’Adour, Chercheur à
l’UMR 5603 UPPA-CNRS – SET.
- M. le Professeur Yves DÉLOYE, IEP de Bordeaux, Membre de l’UMR 5116 CNRS -
Centre Émile Durkheim, Science politique et sociologie comparatives.
- Mme le Professeur Anna KRASTEVA, Nouvelle Université Bulgare, Sophia, Département
de sciences politiques, Filière francophone de sciences politiques, du
Centre d'études migratoires, CERMES.
- M. le Professeur Charles-Henri CUIN, Université Victor Segalen-Bordeaux 2,
Département de Sociologie.
* * * * *
Ordre du jour :
1. Approbation du Procès-verbal de la séance du 27 mai 2013.
2. Bilan de la procédure du Bilan de mi-parcours des programmes
quinquennaux de la MSHA (auditions des porteurs des programmes).
3. Préparation AAP quinquennal de la MSHA Vague A 2016-2020.
4. Le point sur l’AAP régional 2014.
5. Désignation de deux nouveaux membres du CS en remplacement de MM.
Henri Duday et Philippe Auvergnon, démissionnaires.
6. Vie du Réseau MSH :
- Appel à projets 2013 : Pascale Melani, UB3/CLARE, projet MLADA ;
Marie-France Deguilloux, UB 1/PACEA, projet BALKOM ; T.
Berthet, IEP/Centre Émile Durkheim, projet EVALPROSUP.
- Projet de réseau Inter-MSH des Méthodes Visuelles et projet de revue
électronique en ligne (Alain Bouldoires, Fabien Reix).
7. Questions/Informations diverses : Série de conférences Forum
Montesquieu/Musée d’Aquitaine/MSHA, modification des Statuts
MSHA…
4
Président de la séance : A. d’Iribarne
Secrétaire de séance : J. Oliva
* * * * *
M. d’Iribarne souhaite la bienvenue aux membres du Conseil scientifique et passe la
parole à M. Beylot, le nouveau directeur de la MSHA dont c’est la première séance du CS
après sa prise de fonction. M. Beylot félicite cette assemblée pour ses travaux qu’il connaît
déjà bien puisqu’il a eu l’occasion d’y siéger plusieurs fois comme représentant de l’équipe
d’accueil MICA. Quant à la politique scientifique de l’établissement, il se positionne
clairement en continuateur de la dynamique engagée par M. Bouneau et, par ailleurs typique
pour une Maison des Sciences de l’Homme. Cependant, il ne souhaite pas reprendre la totalité
de sa profession de foi présentée à l’occasion de son élection au mois de juillet, déjà connue
par une partie des membres du CS et qui reste pour information jusqu’à la fin de l’année
disponible sur le site internet de la MSHA.
M. d’Iribarne reprend alors la parole pour indiquer l’ordre du jour de la séance qui
s’annonce particulièrement stratégique notamment en ce qui concerne la préparation du futur
quinquennal, et passe au premier point.
Ad 1 : Approbation du Procès-verbal de la séance du 27 mai 2013 :
Le procès-verbal n’appelant aucun commentaire est adopté à l’unanimité des présents.
M. d’Iribarne sollicite les membres pour un court tour de table axé sur l’actualité
institutionnelle. Au cœur de cette actualité se trouve la publication le 3 septembre dernier du
décret entérinant pour le 1er
janvier 2014 la création de l’Université de Bordeaux, résultant de
la fusion de trois universités bordelaises : Bordeaux 1, Bordeaux-Segalen et Montesquieu-
Bordeaux IV. M. Nembrini, l’ancien Recteur de l’Académie a été nommé Administrateur
provisoire de ce nouvel établissement, chargé notamment de l’organisation des élections de la
nouvelle Assemblée académique programmées au 3 décembre prochain.
M. Ritz rappelle la présence très appréciée de M. le Recteur Nembrini au moment de notre
dernière Assemblée générale ainsi qu’à l’élection de M. Beylot. Dans ses propos, M. le
5
Recteur avait par ailleurs réitéré son ferme soutien aux SHS tout en exprimant son regret
quant à l’absence de l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, de la dynamique de
fusion universitaire sur le site bordelais.
M. Pernot confirme que l’UB3 n’a pas l’intention de rejoindre l’Université de Bordeaux et
qu’elle évoluera vers un changement de nom, probablement vers « Université Bordeaux
Montaigne ». Elle entrera ensuite dans une phase de conventionnement pour réguler ses
relations avec l’Université de Bordeaux. Il rappelle aussi qu’un autre chantier sur la base de la
loi n° 2013-660 du 22 juillet 2013 s’ouvre en parallèle, celui de la Communauté d’Université
et Établissements en Aquitaine (CUEA) au sein de laquelle la place de la MSHA sera a priori
débattue. Le Président de cet ensemble est pour le moment M. Alain Boudou, ancien président
du PRES Université de Bordeaux. Ses membres seront automatiquement les anciens membres
du PRES, c’est-à-dire l’IPB, Bordeaux Sciences-Agro, l’UPPA, UB3 et la nouvelle Université
de Bordeaux. Il reste en principe un an pour écrire les statuts de la Communauté.
Mme Parnier informe que la Convention de site qui a été signée par le CNRS au mois de
décembre 2012 sera modifiée par avenant pour tenir compte de l’évolution de la situation
institutionnelle à Bordeaux et en Aquitaine.
L’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, devra non seulement changer de nom (le
vote du CA de l’Université est prévu fin octobre), mais aussi réécrire ses statuts.
À la question de M. Wolikow qui souhaite savoir comment la MSHA se situe dans ces
différents mouvements institutionnels majeurs, M. Beylot répond qu’effectivement cela
entrainera inévitablement des répercussions importantes au niveau de la Maison, à
commencer par l’impératif de mettre à jour ses statuts. Une réunion du Bureau du CA s’est
déjà tenue à cet effet avant-hier et une Assemblée générale extraordinaire sera convoquée à
cet effet avant la fin de l’année.
Pour l’instant, il n’est pas question de toucher au statut associatif de la Maison qui a fait
ses preuves et qui s’intégrerait parfaitement dans les nouveaux dispositifs mis à en place. M.
Beylot continue à rencontrer nos partenaires, des rendez-vous sont prévus avec M. Boudou, le
Président de la CUEA où, a priori, la MSHA doit trouver sa place, et avec M. le Recteur.
D’autres rendez-vous seront programmés en fonction de l’évolution de la situation en sachant
que l’Université de Bordeaux fraîchement créée attend maintenant l’élection de ses dirigeants
et la mise en place de sa gouvernance avant de pouvoir se positionner plus précisément par
rapport à la MSHA.
6
Comme le souligne M. d’Iribarne, la question de l’adossement de la MSHA pour ce qui
relève de son programme quinquennal est essentielle dans la mesure où il s’agit de préparer le
futur programme dès l’année prochaine.
M. Viaut souhaiterait aborder également la possibilité du développement de la Maison par
l’affectation de nouveaux personnels. Il constate des besoins au sein de l’UMR IKER dont il
est membre qui mériterait des recrutements pour lesquels une mutualisation partielle pourrait
être envisagée dans des structures fédératives du type de la MSHA.
M. Beylot trouve cette perspective intéressante, mais il ajoute que cette question ne peut
être considérée autrement que de façon globale : résoudre l’adossement financier pour le
quinquennal à venir, décider du positionnement de la MSHA dans le dispositif universitaire
régional, etc. Il constate aussi certaines sous-dotations en personnels, l’absence par exemple
d’un chargé de montage de projets, de valorisation et de médiation scientifique. Ce genre de
profil polyvalent serait excellent pour la MSH dont l’ambition est justement un
positionnement fédératif au bénéfice transversal des laboratoires qui participent à sa vie
scientifique.
Mme Parnier répond aussi à la question de personnel en soulignant que l’implication du
CNRS est évidente au sein de l’Université de Bordeaux, nouveau format, ainsi qu’au sein de
la Communauté et la rationalisation des ressources humaines qui passe en partie par la
mutualisation des personnels se trouve bien entendu au cœur de la réflexion.
Ad 2 : Bilan de la procédure du Bilan de mi-parcours des programmes
quinquennaux de la MSHA (auditions des porteurs des programmes) :
M. d’Iribarne rappelle dans l’introduction à ce point que la procédure expérimentée avait
trois objectifs : en obligeant les porteurs des projets à se pencher sur leur bilan de mi-
parcours, commencer à préparer leur bilan « final » qui, pour des raisons de calendrier, sera à
préparer pour juillet 2014, c’est-à-dire dans un an à peine ; susciter un dialogue scientifique
inter-programmes et permettre à la Maison d’avoir un regard plus étroit sur la vie des
différents programmes de recherche sans aller jusqu’à la position iconoclaste d’intervenir
financièrement sur le projet en fonction des résultats obtenus par rapport aux ambitions
affichées en début du programme.
7
Il rappelle que le bilan de la procédure a déjà été largement intégré dans le dernier procès-
verbal. La critique avait notamment porté sur les doublons partiels entre présentation écrite et
orale, mais le format expérimenté a globalement été un succès. La présentation a même
permis de dégager des points de rencontre, notamment autour du thème des « nouvelles
générations » dans une perspective transnationale et de longue durée. Quatre programmes du
quinquennal sur six sont concernés : GENERATIO, Citoyenneté en couleurs, IDEM et
Transformation de soi. Il serait souhaitable d’envisager un séminaire inter-programmes. M.
d’Iribarne ouvre le débat sur ces réflexions introductives.
M. Ritz s’interroge quel peut bien être l’écho de cette procédure auprès des porteurs de
programmes ?
M. Dubos, membre du CS et qui a présenté une partie du bilan du programme IDEM,
répond qu’il a trouvé très positif de rendre compte, au sens noble du terme, des avancées du
programme dans une ambiance stimulante, et intéressant de prendre le temps d’écouter
attentivement ce que font les autres chercheurs dans des domaines scientifiques parfois très
éloignés. Il lui semble évident que l’interdisciplinarité ne peut se mettre réellement en œuvre
que si l’on trouve des moments pour discuter et s’écouter sans contrainte de résultat
immédiat. Depuis qu’il la pratique, la confrontation disciplinaire lui a apporté un regard
différent sur sa propre discipline, le droit.
En conclusion à ce point de l’ordre du jour, M. Beylot pose la question de la fréquence de
ce type d’exercice ainsi que celle de son prolongement vers un séminaire interdisciplinaire où
les porteurs des projets auraient la tribune libre pour s’exprimer.
Ad 3 : Préparation de l’appel à projets quinquennal de la MSHA Vague A
2016-2020 :
L’une des questions principales par rapport à laquelle il faudra se positionner concerne un
éventuel affichage thématique pour cet appel à projets. En effet, des thématisations des appels
à projets sont de plus en plus fréquentes dans le cadre des négociations des contrats de site
ainsi que dans la définition des identités institutionnelles. M. Wolikow pense qu’un coloriage
thématique est quasiment inévitable de façon à pouvoir inscrire la Maison dans les Grandes
thématiques nationales et européennes. Pourtant, connaissant la Maison, ce type de
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spécialisation intelligente n’est pas dans sa logique habituelle. De même, M. Blancheton
estime que la thématisation dépend aussi de l’établissement d’adossement et, au jour
d’aujourd’hui, cette question demeure ouverte. M. Claverie remarque que, de surcroît, la
question du portage de la Convention de site à Bordeaux et, plus largement, en Aquitaine,
n’est pas encore tranchée, une tension existe même entre une logique de portage par
l’Université de Bordeaux et la Communauté des universités et établissements d’Aquitaine. Il
suggère par ailleurs de se rapprocher des responsables des deux entités pour solliciter leurs
avis sur la question.
Mme Dulucq pense qu’un appel « blanc » serait dangereux car il existe clairement un
impératif d’afficher des « pôles de compétences ». Cependant, comme le souligne M. Pernot,
une thématisation éventuelle doit être mûrement réfléchie et argumentée de façon à ne pas
créer des redondances avec des axes prioritaires d’autres établissements – et il rappelle les
quatre axes prioritaires de l’Université Bordeaux Montaigne. Il existe aussi un certain nombre
de thématiques inscrites dans les LabEx et les EquipEx qui figureront automatiquement dans
la convention du site.
Mme Daugareilh suggère d’envisager une hybridation de l’appel à projets dont une partie
serait thématisée et une autre « blanche » de façon à préserver une dimension clairement
affichée consacrée à l’incubation de projets émergents qui constitue depuis toujours une partie
intégrante de l’identité de la MSHA. Elle témoigne de l’expérience de l’Université
Montesquieu Bordeaux IV qui fonctionne selon des appels « blancs tous azimuts », mais qui a
engagé dans le cadre de la future Université de Bordeaux et son département SHS une volonté
de créer des axes autour de trois mots-clés « normes – personnes – marchés ». Cet affichage
large permettrait de conforter d’une part des recherches disciplinaires tout en ouvrant d’autre
part les portes sur les possibilités de coopération interdisciplinaire.
Elle rappelle que, politiquement, la MSHA conserve une ouverture totale sur l’ensemble
des SHS, mais qu’en même temps, on doit se souvenir d’un thème déjà dégagé lors des
récentes auditions des porteurs des projets, à savoir celui des « nouvelles générations »
étudiées dans une perspective transnationale. Elle trouve cette thématique très stimulante, il
lui semble même qu’elle aurait la vocation de devenir un pôle structurant.
M. Pernot propose dans la même logique un thème autour de la cohésion sociale,
déclinable sous ses différents aspects.
Mme Gendron indique qu’au Québec, il n’y a pas de fléchage de projets, seulement un
affichage de priorités entrainant éventuellement un bonus dans le processus d’évaluation des
projets. Les projets « blancs » sont nombreux, voire majoritaires.
9
M. Segreto et M. Wolikow pensent qu’en tout état de cause, la Maison devra consulter
formellement ses partenaires scientifiques sur son éventuelle proposition de thématiques de
recherche, pour éviter d’éventuels conflits d’intérêts tout en prenant part aux débats qui
animent leurs communautés de chercheurs.
M. d’Iribarne suggère que la thématisation éventuelle pourrait jouer seulement un second
rôle dans les critères de sélection des projets, après la qualité scientifique etc. et si les projets à
départager sont égaux par ailleurs. Car en effet, l’enveloppe disponible (environ 100 000€ par
an) représente une contrainte budgétaire forte ne permettant pas de financer plus de 5 à 6
projets. Il en convient que la thématisation constitue aujourd’hui la « norme », mais il lui
paraît important de ne pas s’obliger à l’appliquer à tout prix si un thème ne s’impose pas de
lui-même.
Il faut alors faire attention à la formulation de l’appel à projets, éviter des termes trop forts
comme « filtre » et utiliser des termes plus ouverts comme « incitation à » tout en soulignant
clairement l’ordre et le poids des critères d’évaluation.
M. d’Iribarne rappelle les réunions de structuration et de réflexion informelle des acteurs
en SHS aquitains qui ont eu lieu à la MSHA en 2009. Ces débats démontrent la valeur ajoutée
d’une structure modeste qui se mobilise autour d’un enjeu qui constitue à un moment donné
une niche, mais qui peut par la suite devenir stratégique.
M. Claverie souligne que du point de vue de l’IPB la MSHA représente un lieu de
transversalité et d’une certaine liberté et de créativité scientifique. C’est son intérêt principal
pour un porteur de projet potentiel. Il s’agit donc de préserver cette double caractéristique et
bien l’afficher même dans son appel à projets. Il est conscient par ailleurs que le financement
dont dispose la Maison est modeste, très modeste même, mais il pense que la MSHA pourrait
également faire valoir un « non financement » à savoir l’octroi d’un label « MSH » en signe
par exemple de reconnaissance du travail des laboratoires effectué dans le domaine
interdisciplinaire. Mais cette idée pose un problème à M. d’Iribarne qui s’interroge comment
on pourrait labelliser des projets sans les financer ? En effet, cela aurait à son avis uniquement
du sens si le label leur permettait une reconnaissance ou l’obtention d’un financement par
ailleurs. Cependant, il en convient que la MSHA pourrait très bien être sollicitée très
précisément par certaines institutions qui ne possèdent pas des mécanismes internes adéquats
pour reconnaître la qualité scientifique de certains projets selon un cahier des charges donné,
son CS serait alors un lieu d’expertise.
Il formule alors la proposition suivante : offrir à certaines institutions un dispositif
d’évaluation de certains projets en disant que la MSHA possède dans son Conseil scientifique
10
une qualité d’expertise interdisciplinaire et interinstitutionnelle indépendante et une procédure
d’évaluation rigoureuse qui sait s’adapter à des cahiers de charges précis et peut mettre ce
savoir-faire au service desdites institutions.
M. Wolikow renchérit en disant que la moitié environ des régions interagit dans ce sens
avec les Maisons des Sciences de l’Homme sur leurs territoires. Cela correspond à la
coordination intelligente pour dégager des points forts des différents dispositifs en place.
Mme Daugareilh rappelle le fonctionnement du nouveau Schéma régional de
l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation à propos des appels à projets. À
la place de thématiques prioritaires on affiche trois volets : soutien à la recherche en lien avec
des filières économiques, avec des politiques publiques ou des « recherches diffusantes ».
Cette dernière catégorie demeure floue exprès pour permettre l’émergence du travail
interdisciplinaire. La région avait par ailleurs souhaité la mise en place d’ateliers et de lieux
de dialogues invitant de nombreux acteurs à confronter leurs vécus et leurs expériences afin
de renforcer les liens entre le monde de la recherche et les acteurs socio-économiques.
Mme Gendron souligne la différence principale entre le fonctionnement de la recherche en
France et au Québec où les budgets alloués servent en grande partie à embaucher du personnel
(aux salaires). Cependant, comme cela est souligné par M. d’Iribarne, cela devient également
courant en France et en Europe dans le cadre des projets européens. De même, les projets
ANR intègrent les temps chercheurs dans ce que l’on appelle les « coûts environnés ».
M. Claverie souhaite savoir si les crédits du quinquennal de la MSHA peuvent servir à
embaucher du personnel en CDD. La réponse est oui, mais vues les charges afférentes aux
contrats CDD, leur usage est forcément limité à de courtes périodes. Le terme usité dans le
montage des projets est celui de « vacations ».
En conclusion à ce point de l’ordre du jour, MM. d’Iribarne et Beylot proposent
d’organiser une consultation et une concertation avec les principaux acteurs SHS régionaux
afin de dégager pour la MSHA un ou deux axes thématiques transversales tout en gardant son
appel à projets suffisamment ouvert à des réponses qui ne sauraient s’y inscrire.
11
Ad 4 : Le point sur l’AAP régional 2014.
M. Beylot dont c’est le premier Conseil scientifique en tant que directeur de la MSHA
constate que la Maison avait, sauf en 2013, toujours réussi à porter des projets co-financés par
la région Aquitaine.
Mme Daugareilh revient sur le calendrier de l’appel à projets de l’année 2013 qui était très
contraint et qui avait rendu particulièrement difficile la mobilisation des chercheurs ce qui est
prouvé par un nombre statistiquement plus faible des projets soumis. En 2014 le calendrier
reprend le fonctionnement habituel et le contenu formel ne sera pas modifié par rapport à
2013 ce qui devrait globalement faciliter le montage des projets. Elle invite par conséquent
toutes les personnes présentes aujourd’hui à se faire écho dans leurs laboratoires et leurs
institutions de façon à redynamiser les chercheurs et à les inciter à concourir. L’évaluation se
fera selon deux paliers : il faut d’abord passer le cap de l’évaluation de la qualité scientifique
du projet, puis celui de l’impact sociétal (« retombées socio-économiques »). Cependant, ce
dernier critère ne doit pas effrayer les porteurs des projets car la vision des retombées reste
très large – sociales, économiques, sociétales, patrimoniales, de partenariat avec des acteurs
de la vie civile, etc. Il est tout simplement exigé que les projets se posent des questions des
liens avec la société et apportent des arguments de visibilité. Il est évident que les partenariats,
notamment, constituent un atout dans l’évaluation des projets car ils prouvent leur implication
dans la société civile et une certaine maturité dans leur montage. Mme Daugareilh ajoute que
ces engagements, concrétisés par des lettres d’appui peuvent arriver à la région jusqu’au mois
d’avril, donc bien après la clôture de l’appel à projets. Ces lettres devraient en revanche
démontrer dans un argumentaire clair l’intérêt de la collaboration entre les partenaires, ne pas
se limiter simplement à un appui formel exprimé en quelques formules de politesse.
Enfin, Mme Daugareilh précise que la dimension régionale du projet (son inscription
territoriale) peut également intégrer un rayonnement interrégional, voire national, et peut donc
être partiellement déconnecté du territoire régional aquitain à proprement parler, à condition
d’être bien argumentée.
En conclusion, M. d’Iribarne nous invite à transmettre toutes ces informations le plus tôt
possible aux porteurs de projets potentiels.
12
Ad 5 : Désignation de nouveaux membres du CS en remplacement de MM.
Henri Duday et Philippe Auvergnon, démissionnaires.
M. d’Iribarne remercie MM. Duday et Auvergnon pour les années passées au service du
Conseil scientifique de la MSHA. M. Duday est parti à la retraite bien qu’il reste encore actif
dans quelques projets de son laboratoire et M. Auvergnon avait accepté d’autres charges
l’empêchant trop souvent d’assister aux réunions. Pour remplacer M. Auvergnon et garder le
lien avec l’Université Montesquieu Bordeaux IV et l’équipe du GREThA qui travaille à
l’intersection de l’économie et de l’histoire, M. d’Iribarne propose la candidature de M.
Blancheton qui a été invité à venir dès notre réunion aujourd’hui. Cette candidature est
approuvée à l’unanimité (cf. le CV de M. Blancheton joint en annexe à ce compte-rendu).
Pour remplacer M. Duday nous allons rechercher un autre candidat idéalement issu de la
sphère des sciences archéologiques.
Ad 6 : De la vie du Réseau des MSH
M. Beylot présente l’appel à projets du Réseau des MSH organisé en 2013 pour la 3e fois
avec comme spécificité de présenter des projets réunissant au moins deux MSH en France et
au moins un établissement partenaire étranger. La MSHA y participe par le biais de trois
projets, pour le premier d’entre eux en tant que structure coordinatrice et pour les deux autres
en tant que partenaire. Il s’agit de :
a) Projet MLADA, porteur prof. Pascale Melani, Université Michel de Montaigne
Bordeaux 3 ; Partenaires : MSH Nantes, Unité n°1 : EA 4593 CLARE Cultures
Littératures Arts Représentations Esthétiques, université Bordeaux 3, Unité n°2 : EA
4276 L’Antique Le Moderne (L'AMo), université de Nantes, Unité n°3 : EA 3274
Laboratoire d’études en sciences des arts (LESA), université d’Aix-Marseille ;
Partenaire étranger : Conservatoire d’État Rimski-Korsakov, Saint-Pétersbourg.
Résumé : MLADA est conçu comme un réseau interuniversitaire, interdisciplinaire et
international de chercheurs dont la visée générale est de diffuser les connaissances sur les
Arts, la Musique, la Littérature et la Danse dans l’aire est-européenne et slave et de réfléchir à
13
leurs interactions. L’objectif à court terme est de réaliser une synthèse scientifique sur
l’activité de Marius Petipa (1818-1910), une des figures centrales de l’histoire du ballet. Les
chercheurs regrouperont les données sur le rôle de Petipa en tant que danseur, chorégraphe et
organisateur en le replaçant dans la vie artistique de son temps, en privilégiant les approches
transversales et en s’attachant à collecter à travers l’Europe les documents inédits. Ce travail
constituera l’étape préparatoire à la finalisation d’un projet de recherche plus vaste, le but
ultime étant d’élaborer, sur la base d’une collaboration internationale, une histoire culturelle
du théâtre musical dans l’aire est-européenne et slave.
b) b) Projet BALKaDE, porteur Laure Salanova, MSH Nanterre ; Partenaires : MSH
Aquitaine, Unité n°1 : Préhistoire & Technologie, UMR 7055, Unité n°2 : PACEA,
UMR 5199, Unité n°3 : ArScAn, UMR 7041, équipe Ethnologie Préhistorique ;
Partenaire étranger : Fondation Balkan Heritage ; Musée de Blagoevgrad, Bulgarie.
Résumé : Bien que l’identité soit au cœur des recherches en Préhistoire, peu d’études se
sont attachées à suivre précisément leur devenir lors de basculements économiques. C’est le
défi que se propose de relever ce projet en revenant aux sources d’une des étapes majeures de
l’évolution des sociétés : l’apparition d’une économie de production. Une fenêtre régionale a
été ouverte en Bulgarie pour développer un programme de fouilles et d’études
interdisciplinaires et suivre ainsi les stades de développement d’un nouveau mode de vie, son
impact sur les populations et le milieu. Avec l’application de techniques de pointe aux objets,
aux ossements humains et à l’environnement, pouvons-nous faire revivre les sociétés du
passé, les problèmes rencontrés et les solutions apportées ?
c) Projet EVALPROSUP, porteur Catherine Soldano, MSH Toulouse ; Partenaires :
MSH Aquitaine, Unité n°1 : Centre d’Études et de Recherche Travail Organisation
Pouvoir (CERTOP) UMR 5044 Centre régional associé CEREQ en Midi-Pyrénées,
Unité n°2 : Centre de Recherche en Management (CRM) UMR 5303, Unité n°3 :
Laboratoire Éducation, Formation, Savoirs, Travail (EFST) UMR MA122, Unité n°4 :
Laboratoire Psychologie du Développement et Processus de Socialisation (PDPS)
EA1687, Unité n°5 : Programme Interdisciplinaire de Recherche en Sciences du
Sports et du Mouvement Humain EA4561, Unité n°6 : Institut de Recherche sur
l’Éducation : sociologie et économie, Unité n°7 : Centre Émile Durkheim : sciences
politiques et sociologie comparative UMR 5116 Centre régional associé CEREQ en
14
Aquitaine ; Partenaire étranger : Groupe de recherche Éducation et Travail -
Université Autonome de Barcelone ; Centre interdisciplinaire de
recherche/développement sur l'éducation permanente - Observatoire Compétences-
Emploi - Université du Québec à Montréal.
Résumé : Quelles évaluations pour quelles professionnalisations dans l’enseignement
supérieur ? À la conception européenne de l'employabilité et de la certification promue par le
processus de Bologne, se superpose une pluralité d’approches évaluatives et d’enjeux de la
professionnalisation. Le projet EVALPROSUP a mis au cœur de sa démarche problématique,
la confrontation des analyses transdisciplinaires du triptyque évaluation-formation-emploi à
travers trois lignes de questionnement : les effets des interactions de modèles d’évaluation et
de professionnalisation (production de normes et de valeurs), l’usage et l’impact des résultats
des évaluations sur la construction des formations, la production de normes publiques de
gouvernance, de certification, de trajectoires. Le programme prévisionnel de travail s’organise
autour de séminaires thématiques de recherche réunissant les chercheurs impliqués dans ce
projet. Ces rencontres ont pour objectif de faire un état de l’avancement des travaux sur deux
volets du projet : (1) l’état de la réflexion du point de vue disciplinaire et interdisciplinaire et
(2) les comptes rendus analytiques des situations observées en mettant l’accent sur la
comparaison internationale.
M. Wolikow souligne l’importance pour le Réseau de la dynamique des appels à projets
annuels. Elle constitue le ciment scientifique du Réseau, lui apporte une visibilité nationale
par rapport aux tutelles et ajoute une perspective de collaborations inter-MSH, donc nationale
aux chercheurs des différents territoires.
L’évaluation des projets déposés est actuellement en cours auprès du Réseau et l’on
connaitra les lauréats 2013 au Comité directeur du Réseau qui se réunira du 12 au 14
décembre prochains à Nice.
Ad 7 : Question/Informations diverses :
Il n’y a aucune question diverse. M. Beylot informe alors les membres présents du
lancement, dans le cadre des Initiatives d’excellence du Forum Montesquieu. La MSHA s’est
15
récemment associée à un projet piloté par le Forum portant sur un Cycle de conférences à
l’attention du grand public en partenariat avec le Musée d’Aquitaine et l’Institut Cervantes
portant le titre « Les mondes pacifiques ».
Le Forum Montesquieu est un centre d’expertise pour l’innovation sociétale initié par
les enseignants chercheurs de la Faculté de Droit et de Science Politique (porteur scientifique
M. le Professeur O. Dubos). Cette « Initiative d’excellence » (projet « IdEx ») vise à
promouvoir et développer les atouts de l’Université de Bordeaux en tant qu’institution de
recherche et d’enseignement supérieur de premier plan et véritable acteur du développement
de la région. Recherche, formation, valorisation des savoirs, renforcement des partenariats
socio-économiques et animation de la vie du campus sont les raisons d’être du Forum.
À travers ses trois axes structurants, le « Labo », le « Club » et la « Maison », le Forum
Montesquieu conjugue innovation et transfert de savoirs à l’attention de tous les membres de
l’Université de Bordeaux, aux acteurs de la société civile ainsi qu’au grand public tant à
l’échelle locale qu’au niveau global. Pour de plus amples renseignements, voir les pages du
Forum : http://www.u-bordeaux4.fr/faculte_droit_et_science_politique/forum_montesquieu.
Adresse postale : Forum Montesquieu Droit et Justice, Pôle Juridique et Judiciaire 35 place
Pey Berland, CS 6175, 33076 BORDEAUX CEDEX ; Tél. : +33 5 56 00 98 02 ; Mail :
forum.montesquieu@u-bordeau x4.fr
16
La date proposée pour le prochain CS est le 10 janvier 2014. Cette date semble recueillir
l’approbation d’une très large majorité des membres présents. Elle est donc retenue.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 12H45.
Alain d’Iribarne, Christophe Bouneau,
Président du Conseil scientifique. Président de la MSHA.
17
Annexe : Curriculum vitae du prof. B. Blancheton
BLANCHETON Bertrand juillet 2013
Né le 3 septembre 1971
Marié, deux enfants
06 29 74 43 99
Email : [email protected]
Position actuelle Professeur de sciences économiques
Directeur de la Faculté d’Economie, Gestion, AES
Université Montesquieu-Bordeaux 4
Chercheur au GREThA UMR CNRS 5113
Bénéficiaire d’une prime d’excellence scientifique depuis 2010.
Champs de recherche Histoire de la mondialisation, finance internationale,
Responsable du contrat de recherche « Protection effective dans
la controverse Bairoch », Région Aquitaine 2011-2013
Matières enseignées Economie internationale, Politiques économiques,
Histoire Economique, Economie monétaire.
Expertises AERES Formations et Laboratoires, Expert MSH Paris
EHESS pour l’Histoire économique
Responsabilités académiques et administratives
2006-2010 Directeur de l’UFR sciences économiques et de gestion, Université Bordeaux 4
2006-2010 Chargé de mission pour le développement de la recherche, Bordeaux 4.
2005-09 Responsable du Master 2 recherche « Histoire économique », puis du Master 2
recherche « Problématiques historique et économique du développement »
2005 et 2007 Membre du Jury du concours d’agrégation de sciences économiques CAMES
2005-09 Membre du Jury du Concours d’agrégation « Economie et Gestion »
2003-2006 Coordonnateur du programme Erasmus
Diplômes et expériences pédagogiques
2008-2013 Responsable de l’épreuve d’Analyse économique et historique pour HEC Paris
2000-2013 Chargé de conférences à Sciences-po Bordeaux
2002-2008 Chargé de conférences à Sciences-po Paris (Histoire économique)
2002 Agrégation de sciences économiques
2000 Maitre de Conférences en sciences économiques
18
1999 Doctorat ès sciences économiques
Publications :
Revues à comité de lecture,
« Les grandes tendances du commerce extérieur de la France pendant la première
mondialisation », Economies et Sociétés Série AF Histoire Economique Quantitative, n°46,
à paraitre, 2013, avec Stéphane Becuwe et Léo Charles.
«Le vin dans le commerce extérieur de la France 1850-1913», Economies et Sociétés Série
AF Histoire Economique Quantitative, n°46, à paraître 2013, avec Stéphane Becuwe.
«The French paradox : A financial Crisis during the Golden Age of the 1960’s », Business
History, 2013, avec Hubert Bonin et David Le Bris
« Les controverses autour du paradoxe Bairoch, quel bilan d’étape ? », Revue d’Economie
Politique, 123 (1), janvier-février, pp. 1-27, 2013, avec Stéphane Becuwe.
« Three Systems of Rail tourism : the example of french railways », Tourism Management.
Perspectives, Elsevier, n°5, january, 2013, pp.31-40, avec Jean-Jacques Marchi.
« La crise financière en tant que révélateur des difficultés structurelles de notre époque », La
Revue du Financier, n°197, sept-oct 2012, pp.4-6.
« Les enjeux budgétaires de la crise financière », La Revue du Financier, n°197, sept-oct
2012, pp.7-19, avec Cristina Badarau-Semenescu.
« The false balance sheets of the Bank of France and the origins of the Franc crisis, 1924-
1926 », Accounting History Review (ex Accounting, Business and Financial History), vol.22,
n°1, march, pp.1-22, 2012.
« Risk of liquidity and contagion of the crisis on the US, UK and Euro Area money markets »,
International Journal of Finance and Economics, vol. 17 (2), pp. 124-146, 2012 (onlin
march 2011 : 16 : n/a doi : 10.1002/ijfe 445) avec Ch Bordes, S Maveyraud et Ph Rous.
« Le commerce international de la France dans la première mondialisation. Analyse statistique
de la provenance des importations française entre 1850 et 1913 », Histoire & Mesure, XXVI-
2, pp. 105-132, 2011, avec Stéphane Becuwe.
« Le développement du tourisme ferroviaire en France depuis 1870 », Histoire, Economie et
Société, n°3, pp. 95-113, 2011, avec J-J Marchi.
« L’immigration italienne en France entre 1870 et 1914 », Economies et sociétés Série AF
Histoire Economique Quantitative, n°42, 6, 2010, pp.925-946, avec Jérôme Scarabello.
« French Exchange Management in the 1920’s », Financial History Review, vol.16, 2,
pp.183-201, 2009, avec Samuel Maveyraud.
« Les fonds souverains : un nouveau mode de régulation du capitalisme financier ? », Revue
de la Régulation, www.regulation.revues.org, n°5, 1ier
semestre 2009, avec Yves Jégourel.
« L’ouverture internationale en perspective historique. Statut analytique du coefficient
d’ouverture et application au cas de la France », Histoire, Economie et Société, n° 2, pp.113-
132, 2008, avec Jean-Charles Asselain.
« Un aménageur : Chaban-Delmas Premier Ministre (1969-1972) », Revue d’Economie
Régionale & Urbaine, n°5, 2007, pp.963-973 avec Hubert Bonin
« Débats monétaires autour de la dévaluation de 1969 », Revue européenne des sciences
sociales, tome XLV, n°137, 2007, pp.213-232, avec Ch. Bordes.
« Dynamique de l’ouverture internationale. Paradoxes, enjeux, éléments d’interprétation à
partir du cas de la France », Economies et Sociétés, série HEQs, n°1, 2005, pp.49-179 avec
Jean-Charles Asselain.
19
« La Théorie budgétaire du niveau général des prix face à l’histoire monétaire française :
assise empirique et éclairages théoriques », Economie appliquée, tome LVI, n°1, 2003,
pp.19-43, avec M-A. Sénégas.
« L’inflation française de 1922-1926 : les enseignements de la FTPL en perspective
historique », Economies et Sociétés, série Monnaie, n°2, 2002, pp. 305-325, avec J-
Ch.Asselain, Ch.Bordes et M-A.Sénégas.
« Dette, circulation et crise du franc de 1924-1926 : le tournant du scandale des faux bilans de
la Banque de France », Economies et Sociétés, série AF, n°27, 2000, pp.115-161, avec M-A.
Sénégas.
« Les équilibres vitaux : la dépendance alimentaire de l’Europe », Revue Economique,
vol.51, n°2, 2000, pp. 195-212 avec Jean-Charles Asselain.
« Albert Aftalion, précurseur de la théorie moderne du change », Revue d’Economie
Politique, vol.108, n°5, 1998, pp.711-728.
« La stabilisation Poincaré est-elle à l’origine d’une récession ? les malentendus d’une
controverse », Histoire, Economie et Société, 16e année, n°4, 1997, pp.709-741.
Chapitres d’ouvrages
« Les Inspecteurs des Finances et les sciences économiques au XXè siècle » dans Cardoni F,
Carré de Malberg N et Margairaz M (eds) Dictionnaire Historique des Inspecteurs des
Finances (1801-2009), CHEFF, 2012, pp.433-441.
« Boulin Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de l’Economie et des Finances
mars 1977 – mars 1978 » dans Boulin en politique, PUB, pp.223-232, 2011.
« Fonctions et structures de la Banque de France durant l’entre-deux-guerres », dans O.
Feiertag et M. Margairaz (eds), Gouverner une Banque Centrale, Paris, Albin Michel, 2010,
pp.181-200.
« What trade policy for the developed countries today: Clusters like alternative to
protectionism? », chapter 5 in Balthasar Hahn and Carl Jaeger Eds, Trade Liberalization and
Protectionism, Nova Science Publishers, New York, 2010, avec B Yvars, pp131-152.
« Doctrine théologique et développement économique, éléments d’une controverse
séculaire », dans Histoire, théorie et pratiques du droit. Etudes offertes à Michel Vidal,
Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, 2010, pp.193-207.
« Les indicateurs d’intégration financière internationale : un faisceau de mesures
convergent », dans Blancheton B et Bonin H (dir) La croissance en économie ouverte
(XVIIIe-XXIe siècles), Bruxelles, Peter Lang, 2009, pp.403-426 (avec Samuel Maveyraud).
« Itinéraire et travaux scientifiques de Jean-Charles Asselain », dans Blancheton B et Bonin H
(dir) La croissance en économie ouverte (XVIIIe-XXIe siècles), Bruxelles, Peter Lang, 2009,
pp.451-464.
« L’instabilité économique des années 1920-1930 », dans S Guillaume (dir), Penser et
construire l’Europe de 1919 à 1992, 2007, pp.20-25.
« La politique conjoncturelle de Chaban-Delmas Premier ministre», dans Lachaise B, Le
Beguec G, Sirinelli J-F (dir) Jacques Chaban-Delmas en politique, Paris, PUF, pp.201-222
(avec Hubert Bonin).
« Méthodologie de la recherche, démarche et écueils. Quelques remarques sur le thème
ouverture commerciale et croissance économique », dans Blancheton B. et Fouda S (dir),
L’actualité scientifique en économie : vues croisées francophones, Paris, Maisonneuve et
Larose, pp19-37.
« Hétérogénéités structurelles et politiques économiques conjoncturelles dans la zone euro »
dans Blancheton B et Fouda S (dir), L’actualité scientifique en économie : vues croisées
francophones, Paris, Maisonneuve et Larose, pp 115-127.
20
« Du social à l’économie ? Questions de recherche sur la politique d’insertion par
l’économique », dans Itçaina X, Palard J et Ségas S (dir) Régimes territoriaux et
développement économique, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2007, pp.203-219
(avec Ch. Arpaillange, M Favory et M-A Montané).
2006
« Dépréciation du franc et compétition internationale durant l’entre-deux-guerres », dans
Lévy-Leboyer M. (dir) L’économie française dans la compétition internationale au XXè
siècle, Paris, CHEFF, 2006, pp.147-168 (avec S. Maveyraud-Tricoire).
« Montesquieu économiste », dans Montesquieu et l’Europe, Académie Montesquieu, 2006,
pp.119-137.
« French public finances against globalization. Resistance, Transformation, Reform”, in
Hoffmann-Martinot V., Wollmann, State and Local Government Reforms in France and
Germany. Divergence and Convergence, Wiesbaden, VS Verlag, 2006, pp.145-157.
« Les faux bilans de la Banque de France dans les années 1920 », dans Degos J-G.,
L’entreprise, le chiffre et le droit. Itinéraires parallèles, itinéraires croisés, CRECCI-IAE,
Bordeaux, 2005, pp.73-89.
« Banque de France, Trésor et politiques des changes dans l’environnement européen des
années 1914-1928 », dans Politiques et pratiques des banques d’émission en Europe ( XVIIIe-
XXe siècle). Le bicentenaire de la Banque de France dans la perspective de l’identité
monétaire européenne, Paris, Albin Michel, 2003, pp.368-386.
« La direction du Budget et le ministère de l’Education nationale (1952-1957) » dans La
direction du Budget face aux grandes mutations des années 50, acteur... ou témoin ?, Paris,
CHEFF, 1998, pp.253-273.
« Les mécanismes des faux bilans de la Banque de France entre le 13 mars 1924 et le 2 avril
1925 », Etudes et Documents, tome IX, 1997, pp.455-470.
Ouvrages
Blancheton B et Bonin H (dir) La croissance en économie ouverte (XVIIIe-XXIe siècles),
Mélanges en l’honneur de Jean-Charles Asselain, Bruxelles, Peter Lang, 2009.
Blancheton B et Fouda S. (dir), L’actualité scientifique en économie : vues croisées
francophones, Paris, Maisonneuve et Larose, 2007.
Le Pape et l’Empereur. La Banque de France, la direction du Trésor et la politique monétaire
de la France (1914-1928), Paris, Albin Michel, 2001, collection de la Mission historique de la
Banque de France.
Autres contributions
« Polici comerciale pentru Uniunea Europeana de azi », Timisoara Journal of Economics,
vol.3, n°1, 9, 2010, avec Bernard Yvars.
« Les marges de manœuvre de politique budgétaire de la France pour affronter la crise
financière », Gestion&Finances publiques, n°6, juin, 2009, pp.471-474.
Rédaction d’une cinquantaine d’article pour le dictionnaire Le Robert (entre 1000 et 2000
caractères par article), 2008.
2007
« L’avancée historique de la mondialisation », Encyclopaedia Universalis, module
multimédias « La mondialisation », 2006.
« L’intensification des échanges commerciaux » Encyclopaedia Universalis, module
multimédias « La mondialisation », 2006.
21
« L’intégration financière internationale » Encyclopaedia Universalis, module multimédias
« La mondialisation », 2006.
« Gouverner la mondialisation » Encyclopaedia Universalis, module multimédias « La
mondialisation », 2006.
« Mondialisation et commerce international, une histoire ancienne », Cahiers Français,
n°325, 2005, pp. 33-38, (avec J-Ch Asselain)
«La trajectoire des finances publiques de la France : un dérapage contrôlé », La Revue du
Trésor, vol. 84, n°12, 2004, pp.738-742, repris dans Problèmes économiques, n° 2876, pp.
pp.26-31, 2005.
« Histoire d’un conflit entre le Trésor et la Banque de France : l’intervention sur le marché
des changes de mai-juin 1926 », La Revue du Trésor, vol.82, n°12, 2002, pp.750-754.
« De la dépendance alimentaire aux excédents de la PAC », Chambres d’Agriculture, 2002,
n°913, septembre, pp.21-23 (avec J-Ch Asselain).
« Comment la France a payé la Grande Guerre », La Revue du Trésor, vol.81, n°11, 2001,
pp.690-694.
« Notices historiques » dans Le Patrimoine de la Banque de France, Paris, Flohic Editions,
2001, pp.423-443.
2000
« Le Trésor et la Banque de France, acteurs de la stabilisation Poincaré (1926-1928) », La
Revue du Trésor, vol. 80, n°11, 2000, pp.664-671.
« Les cris de Cassandre de la Direction du Mouvement général des fonds », La Revue du
Trésor, vol.78, n°1, 1998, pp.20-25.
Manuels
Histoire des faits économiques, 2è edition, Paris, Dunod, 2013.
Sciences économiques, Paris, Dunod, 2ieme edition, 2012.
Sciences économiques, Paris, Dunod, collection Maxi-Fiches, 2009.
La mondialisation. Principe, Histoire et Perspective. Alger, Pages Bleues, 2009
Histoire de la mondialisation, Bruxelles, De Boeck, 2008.
Histoire des faits économiques, Paris, Dunod, 2007.
Les politiques économiques, Paris, Dunod, collection Express, 2006, pp.145-157.
Les politiques macroéconomiques : leçons corrigées, e-Book, www.e-theque.com, 2003.
Thèse
Trésor, Banque de France et politique monétaire de la France entre 1914 et 1928, thèse pour
le Doctorat ès sciences économiques soutenue en avril 1999 à l’Université Montesquieu-
Bordeaux IV sous la direction du Professeur Jean-Charles Asselain (mention très honorable
avec félicitations du jury à l’unanimité). Jury : MM. les Professeurs J-Ch. Asselain, Ch.
Bordes, P-C. Hautcœur (rapporteur), D. Lacoue-Labarthe, M. Margairaz (président), A.
Plessis (rapporteur).
Communications et conférences
Participation à une cinquantaine de colloques et conférences dont ceux de l’Association
Française de Sciences économiques, MMF, Economic History Society, AFHE, GDRE
Monnaie, Banque, Finance, Banque de France….
Organisation du colloque « European Trade policies 1850-1913 » Bordeaux, 21-22 mars 2013
22
Autres activités scientifiques
Membre du Comité scientifique de la Mission Historique de la Banque de France.
Rapporteur auprès des revues scientifiques : Explorations in Economic History, Revue
Economique, Canadian Journal of Development Studies, Economie Appliquée, Afrilex.
Membre du Comité d’Orientation de : Problèmes économiques.
Jury de thèse. (26 dont 4 en tant que directeur de thèse)
G Pastureau (Directeur de thèse, 2013, Bordeaux), V. Duchaussoy (2013, Rouen), A Autier
(Rapporteur, 2012, Paris 8), A K. Tandjigora (Président, 2012, Bordeaux 4), R. Hasni
(Président, 2012, Bordeaux 4), M Ndiaye (Président, 2012, Bordeaux 4), J-J Marchi
(Directeur de thèse, 2010, Bordeaux 4), I Boussora (Président, 2010, Bordeaux 4), G Taneva
(Président, 2010, Bordeaux 4), X Ramon (Rapporteur, 2009, Bordeaux 3), L Opara-Opimba
(Président, 2009, Bordeaux 4), C Mouloundou (Co-directeur, 2009, Bordeaux 4), M Youssef
(Rapporteur, 2008, Saint-Etienne), A Ouazzani (Président, 2008, Bordeaux 4), S Rostaing-
Paris (Président, 2008, Bordeaux 4), J Scarabello (Directeur, 2008, Bordeaux 4), A Ghelam
(Rapporteur, 2007, Lyon 3), X Cao (Rapporteur, 2007, Paris 1), S Moulengui (Président,
2006, Bordeaux 4), F Miezan (2006, Bordeaux 4), F Thial de Bordenave (2006, Bordeaux 4),
K-S Lee (Rapporteur, 2006, Orléans), C-A Lucas (Rapporteur, 2006, Bordeaux 3), M-T
Mbaye (Président, 2005, Bordeaux 4), Z-M Domauraud (Président, 2003, Bordeaux 4), C
Juliaa (Rapporteur, 2003, Saint-Etienne)