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Chapitre 12 Faouzi HAMRA 2013 Page 1 sur 45 CHAPITRE 12 REGNE ANIMAL Le règne animal émerge du règne des protistes. Il n'est pas unicellulaire mais pluricellulaire. Les animaux sont apparus il y a 700 millions d'années durant le Précambrien. Il y eut des étapes hiérarchiques et majeures qui ont vu l'apparition de nouveaux types de tissus. Au fur et à mesure, les systèmes sont apparus et les cellules se sont de plus en plus spécialisées. L'origine du règne commence par un organisme simple triplastique c-à-d composé de trois tissus différents: l'ectoderme, le mésoderme et l'endoderme. Les premiers organismes étaient totalement asymétrique puis apparu la symétrie radiale comme avec l'hydre ensuite la symétrie bilatérale.

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Chapitre 12 Faouzi HAMRA 2013

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CHAPITRE 12

REGNE ANIMAL

Le règne animal émerge du règne des protistes. Il n'est pas unicellulaire mais pluricellulaire. Les animaux sont apparus il y a 700 millions d'années durant le Précambrien. Il y eut des étapes hiérarchiques et majeures qui ont vu l'apparition de nouveaux types de tissus. Au fur et à mesure, les systèmes sont apparus et les cellules se sont de plus en plus spécialisées. L'origine du règne commence par un organisme simple triplastique c-à-d composé de trois tissus différents: l'ectoderme, le mésoderme et l'endoderme.

Les premiers organismes étaient totalement asymétrique puis apparu la symétrie radiale comme avec l'hydre ensuite la symétrie bilatérale.

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Quel a été l'intérêt de passer de l'état unicellulaire à pluricellulaire?

L'avantage premier est que chaque cellule peut se spécialiser et avoir une fonction précise et bien accomplie. La spécialisation permet la performance dans une activité spécifique au profit de la communauté. Ce phénomène a du apparaitre par des adaptations.

L'autre avantage est que le nombre fait la force et qui l'est plus difficile d'être chasser lorsque l'on est plus important d'un point de vue taille. La pluricellularité donne une chance supplémentaire de survie.

Chez les animaux, l'unité fondamentale de la vie est la cellule animale. chaque cellule a du subir des adaptations pour permettre à la pluricellularité de se manifester. Pour être compacte, les cellules se sont munies de protéines d'adhérence intercellulaire. De plus, il a fallu organiser les tissus et la communication moléculaire et électrique. Un organisme de plus d'une tonne a des cellules parfois très éloignées des unes des autres: la communication est donc essentielle. Les mécanismes vont se développer pour garantir la coordination et la régulation des tissus spécialisés. On utilise des hormones produites par le système endocrinien au niveau des glandes endocrines. Les animaux ont très vite inventé un système pour trouver leur monomères: la mobilité.

Les fonctions pour assurer la pérennité sanitaire pour l'animal pluricellulaire sont:

1. l'alimentation 2. la respiration 3. l'élimination 4. la communication 5. la défense

Au départ, les organismes étaient très simples. Les plus anciens ressemble à l'anémone de mer qui ne possède que deux tissus différents: ils sont dits diblastiques. C'est un organisme très simple. de symétrie radiale.

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Les couches cellulaires: Les cellules épithéliales sont une catégorie spéciale spécialisée dans la barrière construites en fonction de critères précis: l'absorption, les échanges, protection … Selon ces critères, on trouvera plusieurs cellules, des strates, des cellules fines, cubiques ou cylindriques. Ces cellules forment une barrière importante.

Les Complexes Jonctionnel Serrés jouent le rôle de joint d'étanchéité responsable de l'adhésion. Il en existe plusieurs modèles qui au cours du développement embryonnaire retenaient les cellules de la morula. Les protéines d'adhésion garantissent une résistance à la traction intensifiée par des protéine du cytosquelette.

Le développement de la pluricellularité a amené les cellules à produire un espace extracellulaire fait de protéines et d'un liquide spéciale. Les cellules réagissent avec les protéines et ces interaction sont régulées. Lorsqu'une cellule se détache de l'autre, elle en est informée et active la division mitotique. La membrane basale donne aussi une information pour se différencier. Il y a des récepteurs qui transmettent l'information qui donne une valeur à tel ou tel programme de différentiation. La famille de récepteur pour l'interaction entre cellules sont les intégrines. Elles ont un rôle au cours de la vie de l'individu et est important pour le développement embryonnaire. Une cellule épithéliale sans support meurt par anacoïdose: la cellule ne sait pas s'accrocher. Les intégrines sont des récepteurs qui ont une spécificité au niveau du substrat et jouent un rôle dans la différenciation qui régule la transcription et la régulation de certaines gènes. La conduction électrique se fait par la polarisation et dépolarisation au niveaux des axones des neurones. Ces dernières sont spécialisées dans la communication électrique. Cette communication fait intervenir la dépolarisation du gradient électrochimique pour communiquer entre neurones et entre les autres cellules. Cette communication ne se fait que par une seule cellule. Entre les neurones c-à-d aux synapses se passe la neurotransmission par des neuromédiateurs qui réémet l'information électrique. La signalisation moléculaire se fait par des hormones: c'est la communication endocrine. Les cellules peuvent envoyer des messages d'encouragement à elles-mêmes = autocrine et aux voisines = paracrine. La réception des messages se fait au niveau externe de la cellule. Beaucoup d'hormones comme l'insuline sont hydrophiles mais trop grosses. Elles interagissent avec les PTM et produisent une signalisation qui stimule une réaction en chaine le plus souvent de kinases. Certaines messagers sont hydrophobes sont assurées par des transporteurs comme les hormones stéroïdiennes liposolubles.

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Le défit des organismes est de maintenir les paramètres vitaux stables alors qu'il ya de très larges fluctuations externes. cette régulation se fait par des systèmes de perceptions des paramètres. Par exemple, la température au niveau de l'hypothalamus (partie du système nerveux centrale) est régulée: si la thermostat dépasse les limites entre 36° et 37,5°, il y a soit thermogénèse , soit thermolyse par transpiration en profitant de la chaleur spécifique de l'eau. L'homéostasie est important pour la vie de l'organisme.

Il existe 5 systèmes importants et communs aux animaux:

1. Le système digestif 2. Le système pulmonaire 3. Le système circulatoire 4. Le système excrétoire 5. Le système immunitaire

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LA DIGESTION Nous devons manger car nous sommes hétérotrophes. On doit capter les aliments pour en extraire les monomères incapables d'être synthétisé. Ce processus porte le nom de digestion. Il transforme les aliments en nutriment destinés au catabolisme et à l'anabolisme. Au cours de la transformation, on dégage de la chaleur du fait de l'application stricte de l'entropie. Cette chaleur est préservée pour atteindre 37°C pour l'activité maximale des protéines. Certaines animaux ont pourtant le sang "froid" puisqu'ils prennent la chaleur de l'environnement. Nos molécules sont le reflet de notre bagage génétique et de notre espèce. L'alimentation nous donne donc des informations des autres êtres vivants. Notre système immunitaire est basé sur la reconnaissance moléculaire des macromolécules qui ne sont pas les nôtres. Les antigènes peuvent être n'importe quelle molécule du non-soi. Les anticorps sont produits par les cellules du système immunitaire spécifique. Lorsqu'on digère, on génère des monomères mais on détruit aussi l'identité antigénique des macromolécules.

Ce système s'améliore de la simple endocytose à la vacuole digestive chez les protistes. Chez les premiers pluricellulaires comme les éponges, on voit apparaitre la digestion intracellulaire. dans les méduses, on a la cavité gastrovasculaire qui digère les aliments.

L'ouverture du tube digestif par une différenciation entre la bouche et l'anus. On a une spécialisation fragmentaire du tube digestif. Le gésier permet aussi la digestion mécanique. On voit une amélioration de la spécialisation puisque chaque tube joue un rôle spécifique. On ajoute des annexes digestive pour augmenter la performance digestive. Ces annexes sont des glandes qui sécrètent des sucs digestif remarquables. Les systèmes dépendants de la fenêtre favorisée. Les animaux favorisent des systèmes d'approvisionnement des aliments. Les moustiques en sont un bon exemple. Les oiseaux possèdent un gésier qui compense l'absence de dent. Le serpent n'a pas de dent mais a un œsophage puissant qui réduit ses proies.

Le système digestif a un rôle de:

dégrader les aliments en petites molécules

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absorber les molécules nutritives empêcher la pénétration de µorganismes, macromolécules et de composés toxiques.

La digestion se fait en deux phases: la phase mécanique ou physique et chimique. Les aliments doivent être réduit en monomère mais certains polymères doivent rester: ce sont les µnutriments comme les vitamines ou les oligoéléments. le tube digestif travaille à la chaine. Les étapes en amont conditionnent les étapes en aval. Il est important de considérer la loi du maillon du faible: si une étape fonctionne à 10%, le reste du système retombe à 10%. La digestion implique un ensemble de procédé qui conjugue mécanique et chimie. L'aliment solide doit être concassé pour être imprégné plus facilement des enzymes qui participe à la digestion chimique. Cette dernière implique la production d'enzymes et de liquide qui environne les enzyme pour avoir une activité optimale des enzymes. Elles sont produites par les glandes exocrines. Tout le long, il y a des adaptations des annexes associées au tube: les glandes salivaires, glandes fundiques, ..

Le tube digestif a une structure tubulaire qui est caractéristique par la superposition de différentes couches. Le tube digestif est limité par toute une série de couche d’un coté à l’autre (de la lumière à l’ext.) : - La muqueuse (épithélium) : défini un organe associé a un tissu épithélial. Le tissus conjonctif lâche va reposer sur une couche de cellules musculaire lisse ; - La muscularis muquosé : contraction occasionnant des plicatures : permettant d'augmenter la surface. - Dans la sous muqueuse, (tissus conjonctif) avec glande annexe ou non : glande exocrine; en fonction de l’endroit facilitateur de digestion (acide, enzyme…) ou soit protecteur du tube (mucus)

- Couches musculaire : Circulaire interne et Longitudinal externe qui se contracte pour produire des contractions reptatoires (péristatisme).

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Les contractions du tubes digestif sont sous contrôle par le système nerveux autonome activé au moment voulu pour organiser le transfert d'un étape à l'autre. Il existe un programme neuronale ente le tube et le cerveau. Tout au long de l'intestin est produit du mucus et des lyzosymes qui tuent les bactéries pathogènes. Il y a un ensemble de sécrétion endocrine qui sont émises par le cerveau mais aussi par le tube digestif vers le cerveau: ce sont des hormones qui coordonnent l'activité et l'intensité de l'activité de chaque segment. Le corps sait évaluer les nutriments qui composent les aliments pour une digestion optimale: chaque famille de macromolécule a sa propre façon d'être digéré. Le tube digestif est l'objet d'échange énorme de liquide: il y a échange de 15 litres de liquide en seulement 24h. Le centre de contrôle du tube digestif est proche de celui des émotions. Lorsque l'on a trop d'émotions, il y a un surplus d'énergie qui doit être évacué. cette énergie si elle n'est pas métabolisée peut nous rendre nerveux. Elle peut activer de manière inappropriée le tube digestif: il peut y avoir hyper salivation, maux de ventre, diarrhée, constipation, … Un stress non métabolisé va perturber le fonctionnement du tube digestif et entraîner des carences et des lésions. Au contraire, des douleurs digestives peuvent être stressogène.

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Les étapes de la digestion:

1. La mastication: Cette première étape est important car elle initie le tube digestif. Elle utilise la digestion chimique mais beaucoup plus la digestion mécanique. Le muscle utilisé est le plus puissant du corps. Les dents sont faites pour déchirer, arracher et broyer les aliments. Cette mastication se superpose par la sécrétion de salive organisée par trois paires de glandes salivaires: parotide, sublinguale et submandibulaire. Cette salive peut avoir une composition différente selon l'activité principale de la bouche. On produit essentiellement de l'amylase et de la lipase à des fins qualitatifs. Il y a aussi sécrétion de lyzosymes qui aseptise l'alimentation. La mastication prends plus de signification lorsque l'on mange des fruits et légumes crus. Les cellules végétales sont entourées d'une paroi de cellulose qui représente un obstacle à la digestion. Si on ne déchire pas la paroi de cellulose, la cellule végétale n'est pas digérée et son cytosol n'est pas consommé. La non-mastication provoque une non digestion des aliments: c'est une étape critique. La biodisponibilité en sera donc baisser. La mastication est un automatisme et est le seul moment de plaisir et conscience de la nutrition.

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2. La déglutition: Elle fait appel à quatre organes et à 22 groupes musculaires différents. Durant l'étape œsophagienne de la déglutition, les aliments sont conduits le long de l'œsophage par des mouvements musculaires involontaires appelés péristaltisme. Le péristaltisme se produit également dans d'autres parties du tube digestif. Ces mouvements forcent la progression du bol alimentaire vers l'estomac. Il faut 4 à 8 secondes pour que des aliments passent de la bouche à l'estomac et les aliments liquides ou très mous mettent 1 seconde. Lorsqu'il y a des problèmes au niveau de l'œsophage, il se produit une dysphagie. L'œsophage est une connexion mais ne produit rien. La paroi est faite d'un épithélium pluristratifié résistant. Il n'y a pas de couche cornée qui résiste aux agressions physiques mais pas chimiques.

3. L'estomac: C'est là que se passe la 2e partie de la digestion. L'estomac continue la digestion mécanique par la malaxation mais favorise la digestion chimique. Il possède un épithélium unistratifié qui résiste à l'acidité. L'estomac s'isole par des sphincters: le cardia et le pyrole. Les sucs produits sont extrêmement corrosif. Si le sphincter ne se ferme pas, il peut y avoir du reflux gastro-œsophagien qui attaque l'œsophage qui provoque du pyrosis (brûlure).

L'estomac produit de la pepsine qui ne fonctionne qu'à pH 2 ainsi que la lipase. Lorsqu'elle est produite par les cellules des glandes fundiques, la pepsine est inactive et se nomme pespinogène. Les glandes sont en tubes filiformes pour pouvoir fermer et empêcher le reflux après activation. Les cellules épithéliales possèdent des pompes à protons qui peuvent être inhiber mais réduit la performance de la pepsine et donc de la digestion. L'acidité favorise la digestion des protéines en les dénaturant mais aussi l'aseptisation. L'estomac produit un facteur intrinsèque qui se lie à la vitamine B12 pour être absorbée au niveau de l'intestin grêle: on a un lien direct entre l'estomac et la régulation épigénétique. L'hypochloridie est une situation qui empêche la digestion. Elle est le plus souvent lié à l'âge:

réduction de la digestion des protéines qui donnent un risque de malnutrition dysbiose au niveau des intestins réduction de la consommation de Fer déficit en vitamine B12

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4. Le duodénum, foie et pancréas:

La digestion se continue par l'ouverture du sphincter et par le déplacement de la chyme acide de l'estomac. Dans le duodénum, il y a sécrétions hépatiques et pancréatique. On diminue l'acidité de la chyme avec du bicarbonate de soude. La bile produite par le foie permet d'émulsifier les graisse pour mieux les hydrolyser. Le foie stocke la bile dans la vésicule biliaires lorsque l'on ne mange pas.

La vésicule peut se contracter. Si elle est projetée et remonte dans l'estomac, elle fait vomir et est anorexigène. La pancréas a deux activité: 95% exocrine et endocrine (glucagon = alpha et insuline = béta). Le foie est la plus grosse glande. Elle est endocrine et exocrine. C'est une usine métabolique qui participe à la synthèse des acides gras. Le foie est un organe vital qui contribue à la détoxification de l'organisme. Le lobule est l'unité fonctionnelle du foie.

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Les enzymes produites sont sécrété avec leur et les enzymes hépatiques recouvrent toutes les familles de polymères. A la sortie du duodénum, rien n'est encore absorbable: on a un mélange de disaccharides, de peptides et d'acides gras. Les lipides sont les plus difficiles à hydrolyser à cause de leur hydrophobicité. les enzymes étant en solution dans l'eau, les triglycérides se mettent en boule. La bile divise cette boule en micelles plus facile à digérer. Les sels biliaires sont formés à partir de cholestérol qu'on a oxydé ce qui les rendent amphiphiliques. Une insuffisance biliaire peut être la cause de problème de carence en vitamine liposoluble. Le cholestérol peut se cristalliser et produire des calculs.

5. L'intestin grêle: La digestion conditionne l'absorption. L'intestin fait 5 à 7 m, sa surface vaut 1km² d'une épaisseur de 0,025 mm. Il a un taux de renouvellement très rapide. La maturité fonctionnelle se fait quasi tous les jours. Les villosités produisent aussi du mucus de protection. Le travail d'absorption demande beaucoup d'énergie, on trouvera donc une forte densité de mitochondrie. Le pôle apical des anthérocytes est munis de µvillosités supporter par le cytosquelette actinien. L'absorption des acides gras se passe sans transporteurs. Les anthérocytes sont munis d'enzymes à l'extérieurs et de symports pour le transport transépithélial des nutriments. L'intestin a une position stratégique: il assure deux positions opposées qui est l'absorption et l'imperméabilité. La solution est d'avoir une couche fine et une perméabilité sélective par des transporteurs spécifiques. Le seul élément qui joue un rôle est le CJS qui garantit l'étanchéité. Il assure la fonction de barrière mais aussi indispensable à la fonction d'absorption. Les joints sont indispensables à l'absorption. Toutes les 24 heures, 50 Milliards d'anthérocytes meurent et sont renouvelés par des cellules souches. L'intestin se protège en produisant du mucus grâce à la flore intestinale et grâce à la présence du système immunitaire. L'intestin est la barrière la plus vulnérable. Le système de défense immunitaire déploie 80% de ses forces tout le long de l'intestin. Il y a un dialogue constant et réciproque entre immunité, système nerveux et alimentation.

6. Le colon: L'intestin communique avec le colon par la valve iléo-caecale. Le caecum possède un appendice qui est plus développé chez les végétaux et qui leur permet d'hydrolyser à l'ai de bactéries la cellulose contenues dans les végétaux. Le transit se ralentit. L'essentiel de la flore intestinale s'y trouve. On estime que chaque humain possède 2kg de bactéries de 400 espèces différentes. Cet écosystème pilote notre métabolisme voire notre cerveau. Ces bactéries et certains champignons vivent du métabolisme anaérobique en faisant la fermentation qui s'accompagne de gaz tel que le CO², le H², le méthane, … mais aussi des gaz azotés en fonction des combustibles. Les premières bactéries proviennent de la flore vaginale lors de la naissance.

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La flore intestinale organise la défense contre les germes pathogènes, a un rôle de détoxification et de stimulation du système immunitaire. On réabsorbe:

L'eau Vitamines k, B5 et

biotine Les déchets

organiques, urobilinogènes et sterobilinogènes

Les sels biliaires Les toxines

La constipation est dû au fait de na pas aller régulièrement évacuer les selles. Au niveau de la paroi du rectum se trouve des récepteurs et des stimulateurs à la tension. Il existe deux type de muscle au niveau de l'anus: le sphincter lisse contrôlé par le cervelet et le sphincter strié que l'on peut contrôlé.

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LE SYSTÈME RESPIRATOIRE La respiration apporte de l'oxygène à l'organisme et élimine le CO². La respiration pulmonaire est en corrélation avec la respiration cellulaire. Ce système est aussi lier au système cardiovasculaire: une augmentation du CO² dans le sang peut provoquer une acidose. Pour les organismes simples et petits, seul suffit la diffusion mais chez les organismes plus développés la diffusion est l'étape finale lors du contact intime entre les cellules alvéolaires et les globules rouges. La nécessité de coloniser la terre est dû en partie à la meilleure disponibilité de l'oxygène: dans il y a 30x plus d'oxygène dans l'air que dans l'eau et diffuse 500 000 x plus rapidement. Plus la surface d'échange est grande et plus la diffusion se fait rapidement : les animaux ont su augmenter la surface sans augmenter le volume grâce au évagination et invagination. Les branchies et les poumons sont découpé en bronche, bronchioles puis alvéole. Certains animaux ont utilisé des système adapté à leur mode de vie. Par exemple, les sauterelles ont un système de canaux aériens avec des trachées (canalisation) comme des orifices. Lorsque l'insecte bouge, son mouvement provoque l'afflux d'air qui oxygène à la demande en fonction de l'animal. L'échange se fait directement entre la phase liquide transporteur et l'air.

Les trachées arrive tôt au cours de l'évolution chez les coquillage et crustacés. Ces branchies prennent leur maturité fonctionnelle chez les poissons et son très mous. Ils sont caractérisés par énormément de digitation et son protégé par l'opercule. Les branchies sont en contact avec l'eau et achemine le sang qui doit être réoxygègné. Le transfert de l'oxygène se fait en fonction d'un gradient de concentration. Pour optimiser le transfert le poisson décide de faire un flux d'eau à contre courant du sang. En inversant le flux, la ré oxygénation se fait de manière optimale.

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La branchie a évoluer pour donner des poumons doter d'alvéole pulmonaire: espèce de petit saccule extrêmement petit qui permet l'échange entre l'air atmosphérique, le mucus pulmonaire et le sang. Le système respiratoire comporte deux parties: une partie qui amène le mucus et les poumons qui font l'échange.

L'air ne passe par qu'un seul orifice ! L'air en provenance de l'extérieur est réchauffé au niveau du nez à l'aide des cornées des vaisseaux qui empêche de paralyser l'escalator mucociliaire. Ensuite, l'air passe par le pharynx, l'oropharynx, le larynx et la trachée protégée par la glotte. La trachée est béante et est formée par des anneaux cartilagineux pour ne pas être

coupé de l'air. Ces anneaux continuent jusqu'aux bronchioles. Les bronchioles terminales se divisent de façon dichotomique. C'est au niveau de l'arbre bronchique que se développe le cancer des poumons. Les poumons sont entourés d'un épithélium qu'on appelle la muqueuse pleurale qu'on appelle la plèvre. Les poumons sont placés dans un espace sous vide qui permet de coller la plèvre contre les côtes. La pression négative est obligatoire sinon les poumons collaboraient. Cette situation peut arriver lors d'un traumatisme. Le système capillaire est un système majeur pour le transfert d'oxygène vers le sang. La surface d'échange est dans els environs de 100 m². Lorsque l'on n'est pas en activité, nos poumons n'utilise que 20 à 30 % de sa capacité maximale. L'échange se fait avec le liquide, l'alvéole est tapissée d'un liquide aqueux où l'oxygène y est dissous. La paroi est constituée de deux types de cellules : les pneumocytes de type I qui sont extrêmement fine et les pneumocytes de type II qui produisent le surfactant indispensable pour garantir l'ouverture constante des alvéole. La tension superficielle de l'eau sans modélisation collaboraient l'alvéole. A l'aide du surfactant, on augmente la surface d'échange. L'insuffisante production de surfactant est la cause première des insuffisances respiratoires des prématurés. L'endothélium (épithélium qui tapisse la surface interne des vaisseaux sanguins) est réduit au maximum. La pneumonie est due à l'infiltration d'eau qui laisse passer plus de sérum ce qui augmente l'espace entre les pneumocytes et les globules rouges ce qui diminue le transfert. L'O² et le CO² sont transportés par des protéines spécialisées qu'on appelle hémoglobine.

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La respiration est spontanée et est contrôlé par le bulbe rachidien (encore plus rudimentaire que le cerveau reptilien). C'est là que se trouve la logistique des mouvements vitaux (cœur, respiration, …). Les muscles intercostaux et le diaphragme produisent le mouvement respiratoire en augmentant et en diminuant le volume. La respiration varie srlon les pressions partielles mais aussi selon le pH (détecteurs de pH). La simple diffusion de l'oxygène à partir du liquide de transport est très insuffisant. Les organisme ont augmenté le potentiel à l'aide de l'hémoglobine. La protéine devait se charger et relâcher le maximum d'oxygène. L transporteur doit avoir une affinité pour l'oxygène qui varie en fonction de la concentration. L'affinité augmente lorsque la concentration augmente et inversement. L'hémoglobine est un tétramère de deux chaînes alpha et deux chaînes bêta dont la structure tertiaires comportent un anneau porphyrique possédant du Fer ferreux dans l'hème. Le fer est une espèce d'appât pour l'oxygène électronégatif. L'oxygénation du cerveau est importante et au cours de l'évolution on a concentré l'hémoglobine dans des globules rouges. Le sang est un endroit privilégier pour mettre les troupes du système immunitaire. Le sang comportent trois partie: l'hématocrite (+- 44%) qui représente le pourcentage de globule rouge, le plasma et les cellules du système immunitaire. Les globules rouges sont des cellules hyperspécialisées qui ont perdu leur noyau. Elles sont formés dans l'usine à cellules souche c-à-d dans la moelle hématopoïétique. Dans sa structure, le globule rouge a une dimension de 7,5 µm en moyenne. Il contient quasi exclusivement des hémoglobine (280 millions), de l'oxygène et du CO². Le monoxyde de carbone CO est une molécule qui se lie encore plus fort à l'Hb et est aussi appelé le tueur silencieux. Le globule rouge ne possède pas de noyau, ni de mitochondries et se renouvelle chaque semaine.

L'Hb possède une affinité pour l'oxygène selon la saturation de l'oxygène présent: il libère lorsque la concentration est basse et capte lorsque la concentration est grande.

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L'Effet Bohr désigne la diminution de l'affinité de l'hémoglobine pour l'oxygène (O2) lors d'une augmentation de la pression partielle en dioxyde de carbone (CO2) ou d'une diminution de pH1. Expérimentalement, cela se traduit, tous les autres paramètres étant fixés, par un décalage vers la droite de la courbe de saturation de l'hémoglobine. Il s'agit d'un effet allostérique. Cet effet fut identifié en 1904 par le physiologiste danois Christian Bohr, père du physicien Niels Bohr.

La liaison de CO2 à un acide aminé de l'hémoglobine entraîne une modification de sa conformation tridimensionnelle et une diminution de l'affinité pour O 2. De plus, la conformation de l'hémoglobine dépend du pH, comme pour toutes les protéines.

CO2 + H2O HCO3- + H+ et HbO2 + H+ HbH+ + O2

Le CO2 a une affinité plus grande pour l'Hb réduite il va donc se lier plus facilement a l'Hb, et ce au niveau d'un groupement amine selon

Hb-NH2 + CO2 Hb-NH-COOH

La pression partielle en dioxyde de carbone est élevée au niveau des tissus. L'effet Bohr implique alors une libération optimale du dioxygène transporté par l'hémoglobine, dans les muscles lors des efforts physiques notamment.

L'augmentation de température du milieu et l'augmentation de la concentration en 2,3-biphosphoglycérate diminue également l'affinité de l'hémoglobine pour O2, favorisant son relargage.

l’Hb fœtal a une plus haute affinité pour l’O2 que l’Hb maternel lorsque la pression en O2 est minime. Si on prend la pression partielle de 40 mm Hg : beaucoup plus d’O2 sur l’Hb fœtale que sur l’Hb maternel.

Ce ≠ d’affinité est nécessaire pour pouvoir oxygéner l’embryon. Si on est à 𝟒𝟎, l’Hb de la mère va libérer 𝟒𝟎% de l’O2 qu'elle transporte, à cette pression, on peut avoir 𝟖𝟎% de l’Hb saturé. Elle va libérer très rapidement son O2. Si la pression partielle fœtale est a 𝟐𝟎, sa va libérer.

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LE SYSTEME CARDIOVASCULAIRE

Au fur et à mesure que la taille de l’animal a augmenté, il a fallu optimiser le transport efficace de ces molécules. En particulier une molécule dont nous ne possédons pas de réserve et qu'il faut apporter tout le temps : l’O². Chez l’homme, ce système fonctionne en double circuit fermé. Le mouvement du sang va devoir être animé au départ pour pouvoir assurer une circulation. C’est un système continu où le sang vient s’oxygéner et va pouvoir éliminer les déchets non volatils et se charger de nutriments absorbés. Pour faire avancer ce liquide nourricier, l’organisme va utiliser une pompe.

Ce liquide assure la captation des nutriments, de l’oxygène, le transport et l’élimination des déchets gazeux et non volatils. Il connecte tous les systèmes qui participent à l’homéostasie de la « mer intérieure » : tenir stable le milieu intérieur dans lequel les cellules de l’organisme baignent.

En ce qui concerne les insectes, la nature a élaboré un système tubulaire associé à une pompe caractérisé par le fait qu'elle va projeter le liquide pour assurer sa circulation. Il y a des cœurs multiples qui vont créer un flux d’hémolymphe qui va circuler et assurer la circulation de toute une série de molécules. C’est un système ouvert.

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Très rapidement, il s’est avéré bien plus utile, pour avoir une pression, d’utiliser un système fermé. Comme chez les lombrics par exemple. Celui-ci bénéficie d’un circuit continu. Le cœur va projeter le sang dans un système de capillaire. Ces capillaires vont aller véritablement échanger le contenu du sang avec le milieu extracellulaire et les organes. Le tout est en série.

Le cœur des poissons est relativement simple. C’est un circuit unique, fermé avec un seul cœur. Ce dernier est une ≠° segmentaire du système cardiovasculaire, une sophistication de plus en plus importante pour que la projection se fasse de manière plus importante. On observe une

chambre de remplissage : l’atrium qui va remplir la pompe, une chambre d’éjection qui est le ventricule. Pour ne pas perdre de temps, pendant que le ventricule éjecte le sang, l’atrium se remplie pour optimiser le remplissage ventriculaire. On observe deux système en série.

La présence du cœur va permettre d’identifier plusieurs segments fonctionnels :

Le cœur Les veines (arrivant au cœur) Les artères (sortant du cœur) Système capillaire.

La fonction du cœur : propulser le sang dans le système vasculaire. Les capillaires sont les véritables segments fonctionnels d’échanges : entrés dans le sang et sorti (gaz et nutriments). Au niveau anatomique, la paroi du ventricule va être beaucoup plus épaisse car il va devoir éjecter le sang.

On va devoir faire circuler le sang. Il faut inventer un système qui permet de diriger le sang dans un sens précis : invention des valves : structures répondant à la pression pour réaliser une action mécanique définissant le sens d’évolution du fluide (et empêche le reflux).

Sur une coupe du cœur de poisson : on voit une valve auriculo ventriculaire et une valve ventriculo-aortique. L’oreillette se contracte, rempli le ventricule puis des que le remplissage du ventricule est complet, celui-ci commence à se contracter pour éjecter le sang dans l’artère.

Le circuit simple cardiovasculaire : on a en réalité 2 systèmes capillaires qui sont en série. Artère qui sort du ventricule qui va traverser d’abord le réseau capillaire branchiale : sang appauvri en O2 et enrichi en CO2. Au niveau des branchies. Echange gazeux puis les artères forment un réseau capillaire qui reforme ensuite une artère. Puis on a un 2e système capillaire systémique (cela signifie tous les systèmes en même temps sauf le système respiratoire qui recharge en gaz). le réseau capillaire est en série avec un autre réseau capillaire : c’est le système porte.

Le problème de ce système : étant donné que l'on a 2 systèmes capillaires, on va avoir une perte de la pression et une perte de puissance après le premier capillaire.

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Pour les poissons, n’ayant pas une activité métabolique avancée et le peu d’efficacité de la respiration chez le poisson, ce système convient bien. Par contre, chez les batraciens, cette perte de pression limitait l’activité métabolique notamment du muscle. Ils ont dédoublé le système cardiovasculaire en 2 réseaux : la parallélisation va garantir une répartition des pressions dans les 2 réseaux permettant une perfusion efficace au niveau pulmonaire et systémique. Chez eux, le cœur ne s’est pas complètement dédoublé, progressivement, au cours de l’évolution on est passé d’un cœur simple ayant un ventricule unique permettant d’expulser de par le positionnement du sang dans les artères correspondant le sang adéquat. Puis une paroi a commencé à se mettre en place au cours de l’évolution.

Quand on parle d’artère ou de veine, on a aucune information sur la qualité du sang qui y circule mais bien sur le sens dans lequel le sang y circule (vers ou depuis le cœur). L’évolution a mené à un cœur permettant la propulsion de liquide dans un double circuit en huit.

Progressivement, en passant de la grenouille au lézard, de plus en plus une séparation, une hermétisation relative des 2 systèmes. Les ventricules commencent à se séparer également. Suffisamment pour qu'il y ait moins de sang qui se mélange au moment de l’éjection. A force de tenter de cloisonner et de guider le 2 sangs. On arrive à ce système de 2 circuits indépendants cloisonnés.

Efficacité optimal avec en plus une pression de perfusion optimal. On a un système cardiovasculaire avec un cœur double: cœur droit et cœur gauche qui ont leur propre fonctionnement qui dépendent l’un de l’autre puisqu’ils sont en parallèle.

La contraction cardiaque est provoquée par l’action des pacemakers physiologiques, de manière spontanée. Les

manifestations de dépolarisation et de repolarisation des membranes des cellules myocardiques : génération de phénomène électrique grâce a un ECG : on peut percevoir des fluctuations de courant électrique. Cela permet de donner une image dynamique de l’activité cardiaque.

L’onde P : contraction de l’oreillette. Parfois on a plus d’onde p : fibrillation auriculaire (dans ce cas, prise ne charge par le pace maker atrio- ventriculaire) qui peut mener à l'embolie pulmonaire du cœur gauche (mortel). Un infarctus de l'oreillette droite est plus grave que les autres infarcti car il y a une altération du système de contrôle cardiaque.

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Le fonctionnement cardiaque est sous haute surveillance car le cerveau ne peut pas se priver d’O2 : donc toute une série de barorécepteurs, de chémorécepteurs extrêmement connectés avec le système cardiaque et bien entendu des connections avec des pace maker. On a également des hormones en superposition dans le SNC, notamment l’adrénaline qui va stimuler contrairement a l’action de l’acetylcholine (patient hypersensible au niveau des carotides : peuvent présenter des troubles cardiaque et donc des pertes de conscience). L’information vient au cerveau "trop de pression au niveau du cœur" : le cœur réagit en se vasodilatant.

On va également avoir au niveau des capillaires un échange entre le sang et le liquide : 2 forces vont s’opposer (schéma de Starling) :

La pression hydrostatique provoquée par la pression dans les artères

La pression osmotique (oncotique) : par la présence de protéine dans le sang

Il sort plus de liquide qu'il en rentre : 𝟑 𝒍𝒊𝒕𝒓𝒆𝒔 reste dans l’extracellulaire qui est récupéré par le système lymphatique. La quantité d’eau qui va rester dépend de la pression hydrostatique et de perfusion.

La lymphe va être reversée au niveau des veines sous- clavières. Si le système lymphatique ne fonctionne pas, il y a formation d’œdème. C’est une accumulation de liquide au niveau extracellulaire. Ils peuvent obstruer les voies respiratoires.

Le système lymphatique est le siège des zones immunitaires : les ganglions lymphatiques. Superposition du système lymphatique permettant le drainage continu du liquide et du système immunitaire (le drainage lymphatique naturel ou manuel aide à l’activité de ce système).

Gonflement possible si obstruction du ganglion lymphatique (éléphantiasis). On parle de syndrome du gros bras lors de l’ablation d’un sein avec ganglion sous axillaire.

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LE SYSTEME EXCRETEUR

C’est le système fondamental pour l’homéostasie du système interstitiel. Les acides, l’excès d’électrolyte (sodium), des toxines, des hormones…

Parmi les déchets du métabolisme que les organismes animaux vont devoir éliminer : déchet azoté : justement, toute une série de AA, pour pouvoir être utilisé, ils doivent être désaminés. Le groupement amine pose un problème. Cette désamination se fait au niveau du foie. Cela entraine la formation d’ammoniac qui va se transformer en urée dans le cycle de l’urée. Nous devons éliminer les déchets, les toxines, les toxines incorporées via les émonctoires physiologique de l’organisme : le tube digestif via la bile, via la peau (le foie joue un rôle important dans la détoxication des toxines en substance inactive), le liquide interstitiel doit être stable…

Un des grands soucis dans les molécules à éliminer : ce sont les déchets azotés qui proviennent du catabolisme. La plupart des mammifères vont utiliser l’urée, certains oiseaux utilisent l’acide urique et certains animaux aquatiques vont utiliser l’ammoniac.

Le cycle de l’urée : l’ammoniac est produit au niveau de la mitochondrie : la citrulline va permettre de produire l’urée pour être éliminé au niveau du rein.

Pour pouvoir éliminer les toxines, il y a toute une série de défit a surmonter : ces toxines sont dans le LEC, dans le sang ou la lymphe et il faut les éliminer sous forme dissoute. On ne peut pas éliminer à la même concentration, sinon on va perdre trop de liquide donc il faut la concentrer dans un minimum de liquide. Ce système de concentration va couter beaucoup d’ε. Il y aura beaucoup de mitochondrie. Il va falloir faire la différence entre les toxines, les molécules non utiles et les molécules utiles tout cela contenu dans le sang.

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Il faut pouvoir éliminer les toxines et ne pas perdre trop d’éléments importants. Le rein fait de la filtration excrétion réabsorption.

Il faudrait avoir une membrane extrêmement sophistiquée qui ne laisse passer que les toxines en considérant sa nature chimique : c’est impossible. Dans le ver plat : système de concentration d’excrétion : captation par transport actif des solutés : filtration à travers une membrane. Il n'y a pas trop de liquide à nettoyer.

Chez le lombric : passage des protéines du capillaire vers un tube collecteur, il y a une captation au niveau du nephrostome : le LEC est absorbé dans un segment puis va être acheminé dans un tube se situant dans un autre segment.

Le système rénale chez les mammifère se composent de deux parties:

1. La partie noble: filtration des liquide faite par les reins. 2. La partie vulgaire: évacuation de l'urine contenant les déchets.

Les fonctions du rein sont:

Maintenir le volume du LEC Maintenir la balance ionique Maintenir le pH et les concentration osmotique Excréter les produits toxique métabolique

Par exemple, s'il y a un dysfonctionnement rénale, il peut y avoir un trouble de la pression artérielle qui peut cause des problèmes cardiovasculaires.

Le néphron (unité fonctionnelle du rein) est tube avec différents segments. Ce système de tube fermé est en contact avec la circulation par une interface particulière. Le néphron a toute une série de segments fonctionnels. Le positionnement au niveau du rein permet de comprendre mieux l’aspect anatomique du rein. Le glomérule se continue par le tubule contourné proximal puis l’anse de Henlé puis tubules contourné distal puis tube collecteur. Chaque néphron est perfusé par une branche de l’artère rénale : on va avoir 2 systèmes capillaires : chaque artère glomérulaire va d’abord rentrer dans le glomérule pour former un système capillaire. A la sortie de ce système capillaire : reformation d’une artériole. Tout de suite après : de nouveau un réseau capillaire qui va venir irriguer tout le reste du néphron.

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Chaque néphron est perfusé par une branche de l’artère rénale : on va avoir 2 systèmes capillaires : chaque artère glomérulaire va d’abord rentrer dans le glomérule pour former un système capillaire. A la sortie de ce système capillaire : reformation d’une artériole. Tout de suite après : de nouveau un réseau capillaire qui va venir irriguer tout le reste du néphron. Au départ, on a le néphron qui provient du tube de Malpighi. On va avoir une structure composé du tissus épithéliale du néphron et des cellules endothéliale des capillaires. Le sang arrive à très haute pression dans ces capillaires. C’est au niveau du glomérule que se forme l’urine primitive. On ne fait pas trop la différence, tout passe par le biais d’une forte pression hydrostatique. Le glomérule, c’est un filtre. On peut avoir éventuellement lors de maladie glomérulaire : des passages de protéines. Un des signes d’insuffisance rénale, de glomérulonéphrite aigue. Il peut y avoir des globules rouges qui provoque des hématuries macro ou microscopique. L’anse de Henlé : créé un gradient de contraction du LEC : concentrateur à créer un gradient de concentration. L’anse ne concentre pas l’urine mais créé un gradient qui pourra servir à concentrer l’urine Le tube contourné distale : absorption sécrétion de proton, de K, de métabolite toxique. Une fois que l’urine est maturé : envoyé dans le tube collecteur va récupérer de l’eau pour concentrer l’urine.

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On va faire rentrer l’eau et les nutriments généralement contre gradient (transport actif) donc concentration particulièrement important dans les néphrons. On va voir ces phénomènes se faire à travers des surfaces, pour assurer ce processus, il faut augmenter des surfaces d’échange : formation de plicature de la membrane des tubes = bordure en brosse qui sont différentes des anthérocytes.

Glomérule : chaque cellule endothéliale est tapissé par une cellule du néphron: il y a une membrane basale glomérulaire. Le glomérule est particulièrement spécialisée pour la filtration. On y trouve des podocytes qui composent de la capsule de Bowman. On retrouve la chambre de filtration glomérulaire présentant les éléments figurés du sang et du plasma, la composition histologique est encore très proche du sang. Au µeB par cryofracture : on voit les podocytes et la chambre de filtration glomérulaire. L’urine primitive est iso-osmotique au plasma.

Le Tube Contourné Proximal TCP présente une augmentation de la surface d’échange par construction de plicatures au niveau du pôle apical mais aussi au niveau du pôle basale. La polarisation de la cellule par hermétisation entre le milieu intra et extra : formation d’un gradient de concentration, notamment du glucose (comme pour la muqueuse intestinal) : transporteur sodium glucose pour le transporter. Il y a beaucoup de mitochondrie pour réaliser un transport actif. Il fallait une filtration passive suffisamment permissive pour que les molécules toxiques passent, donc la filtration laisse tout passer. Pour compenser ce phénomène, une réabsorption spécifique et efficace a, par contre, été mis en place. Néanmoins la capacité de réabsorption est limitée : le TCP a des capacités maximales de réabsorption. Si il y a augmentation d’un nutriment (au delà de la capacité de réabsorption), la concentration devient supérieure à la capacité maximale de réabsorption et donc on retrouve de ce nutriment dans les urines. Le TCP peut absorber jusqu'à 1,5 g/L de glucose. Donc si la glycémie augmente (cas du diabète), et qu’il y a un dépassement des capacités maximales, on retrouve du glucose dans les urines (et ce n’est pas par dysfonction du TCP), ce qui peut entrainer des infections urinaires voire des mycoses. Des mycoses vaginales ou des balanites à répétition peuvent être des signes diagnostic de diabète.

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La branche de Henlé descendante : beaucoup plus plate, moins de villosité donc surement métaboliquement moins active. Elle est perméable à l’eau mais pas aux ions. Il y a sortie d’eau mais pas d’ions au travers d'aquaporines imperméables aux autres molécules: de manière osmotique. Plus on descend et plus l’urine va se concentrer. Le liquide interstitiel dans lequel baigne le tubule doit être hyperosmotique par rapport au filtrat. L'osmolarité du liquide interstitiel augmente graduellement à mesure qu'on avance de la face externe du cortex rénal vers la médulla rénale interne. C'est pourquoi le filtrat qui se déplace du cortex vers la médulla, dans la partie descendante de l'anse du néphron, continue de perdre de l'eau au profit du liquide interstitiel, dont l'osmolarité est croissante ce qui augmente la concentration en solutés du filtrat.

La branche ascendante de l’anse de Henlé : plus de mitochondrie que la descendante et imperméable à l’eau mais transport des ions: une pompe à sodium qui expulse le sodium par transport actif. A la sortie de Henlé, l’urine est plus hypo-osmolaire que le plasma. On passe de 𝟑𝟎𝟎 𝒎𝑶𝒔𝒎𝒍. Au niveau de la branche descendante : sortie d’eau mais pas d’ions : de manière osmotique. Plus on descend et plus l’urine va se concentrer.

Le Tube Contourné Distal TCD: absorption active d’ions sodium et de potassium. Il participe à la régulation du pH, et ce, par la sécrétion contrôlée de H+ à l'aide d'un transport actif primaire et par la réabsorption des ions HCO³- par cotransport.

Le tube collecteur TC va absorber et contrôler l’élimination d’une urine plus ou moins concentré: la perméabilité à l’eau est modulable. Des osmorégulateurs sont présents au niveau de l’hypothalamus (diencéphale) : si l’osmolarité augmente un peu, il faudra garder l’eau et donc concentrer les urines. L’hypothalamus va stimuler la soif (effet dipsogène positif) et stimuler la sécrétion d’ADH (antidiurétique hormone) permettant d'augmenter la réabsorption de l’eau au niveau du TC et concentration des urines. Une tumeur peut entrainer une incapacité à produire de l’ADH : diabète insipide = polyurique c-à-d disparition de la capacité de produire de l'urine normale qui provoque des pertes d'eau.

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En fonction du biotope dans lequel on vie, le néphron s’est adapté :

- Les animaux qui vivent dans un endroit très aqueux présentent une petite anse de Henlé ; - Les animaux vivant dans les milieux très sec présentent une longue anse ; - Dans l’eau de mer (dauphin…) : longue anse (en raison de l’eau salé). - Dans les zones tempérés (donc mixte), on trouve des courtes et des longues avec une utilisation sélective des courtes ou des longues en fonction du climat.

L’activité de l’anse de Henlé est un gradient de concentration extracellulaire. la capacité de concentration de l’urine est de max 𝟏𝟐𝟎𝟎 𝒎𝑶𝒔𝒎𝒍 chez l’homme. Quand on boit de l’eau de mer à 𝟏𝟑𝟎𝟎 𝒎𝑶𝒔𝒎𝒍 ne permettra pas de rétablir la balance hydrique : perte de liquide maximum au niveau des néphrons donc déshydratation. On ne peut pas faire une urine plus concentré que 𝟏𝟐𝟎𝟎 𝒎𝑶𝒔𝒎𝒍.

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Important de faire le bilan hydrique en fonction du biotope : si on compare le rat du désert avec un homme :

- 𝟔𝟎𝒎𝑳 d’eau : bilan hydrique quotidien et 𝟐𝟓𝟎𝟎 𝒎𝑳 pour l’homme ; - Chez le rat : 𝟗𝟎% de l’eau est apporté par le métabolisme lors de la respiration cellulaire.

Par rapport à ses pertes d’eau, elle perd 𝟒𝟑 𝒎𝑳 par évaporation. Chez l’homme : il ingère 𝟏,𝟓𝑳 par jour idéalement et autant partent dans les urines. Un des problèmes rencontré par les reins : maintient de l’osmolarité du LE¢R. A un moment donné, quand on a décidé que l’osmolarité serait aux alentours de 𝟐𝟎𝟎 𝒎𝑶𝒔𝒎𝒍. Chez les invertébrés marins : le LER a la même osmolarité que l’eau de mer.

Pour les invertébrés d’eau douce, pareil. Ces 2 groupes vivent avec une osmolarité similaire au milieu ambiant. Les requins et les raies ont décidé d’avoir une concentration en chlore basse et compense avec l’urée (Si on achète de la raie et du requin et que l'on ne laisse un certains temps : transformation en ammoniac). Les amphibiens ont des reins qui permettent une régulation grâce à la sophistication du néphron. Il lui manque des ions pour compenser et pour réaliser une iso-osmolarité : il va y avoir une captation de sodium par les branchies et les urines seront très diluées. Il y a élimination de l’eau sans le sodium pour garder une iso-osmolarité.

Pour un poisson osseux d’eau de mer: il boit de l’eau hyper-osmolaire. Il va perdre de l’eau a travers ses branchies car elles ne peuvent pas être imperméable (échange gazeux…). Il s’est adapté : au niveau de ses branchies, il y a sécrétion de sodium qui va permettre dès lors de compenser. Dans l’eau de mer, il va tenter d’éliminer un maximum d’ions dans un minimum de volume : hyper- concentration de l’urine.

Les goélands présentent des glandes nasales qui sécrètent une solution très concentré en sodium leur permettant de boire de l’eau sans se déshydrater : ces glandes ponctionnent le sodium directement dans le sang.

Tout se passe au niveau de la longueur de l’anse: plus l’anse de est longue, plus grande sera la capacité de concentration de l’urine. Si la mitochondrie d’un patient ne fonctionne pas bien, la capacité de concentration de l’urine ne marche pas bien (car les pompes sodium potassium seront moins efficace par manque d'énergie).

Les hommes travaillant dans des ambiances très chaudes : beaucoup de transpiration (donc perte hydro-sodé) donc beaucoup de boissons salés car sinon malaise hypo-osmolaire.

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LA DETOXIFICATION HEPATIQUE Le foie est constitué de cellules hépatiques (hépatocytes) organisées en travées autour des sinusoïdes (capillaires hautement perméables où le sang circule). L'unité fonctionnelle du foie est le lobule hépatique. Ses échanges avec le reste du corps se font pour la plupart à travers sa double irrigation sanguine (veine porte et artère hépatique propre), qui se termine par une multitude de capillaires jusqu'à l'intérieur du foie.

Les cellules doivent baigner dans un liquide interstitiel stable et les systèmes sont en équilibre d'un point de vue de la nutrition, de la circulation, … La détoxification hépatique joue un rôle important dans la transformation des médicaments mais pas seulement. La détoxification joue un rôle dans l'excrétion des toxines.

Les toxines sont majoritairement hydrophobes et sont produites par les proies qui se défendent en en produisant. Le but est de paralyser l'animal en allant dans son système nerveux central dont la base est essentiellement lipidique. Les toxines n'ont pas de groupement fonctionnel comme le benzène par exemple ce qui est difficile de l'éliminer par l'urine ou la bile car elles sont en phase aqueuses. En plus des toxines, on absorbe des xénobiotiques qui peuvent être des hormones (produits du métabolisme) ou des pesticides (toxines qui tuent ou qui compromettent la survie de ces nuisibles).

Le foie transforme ces substances grâce à la détoxification. L'objectif est de rendre la substance plus soluble dans l'eau. deux réactions successives appelée la phase I et phase II. La phase I est une phase de fonctionnalisation en ajoutant des groupements fonctionnels. Les enzymes qui s'en occupent sont les CYT450 (cytochrome) qui donne de l'oxygène en formant un produit intermédiaire. La phase d'oxydation de réduction de l'oxygène par du NADH. La phase II conjugue: elle conjugue avec des groupes méthyles, PO4, Glutathion réduit, … Une fois cette substance conjuguée, elle ne représente plus de danger et est soluble dans l'eau et donc éliminable dans l'urine et la bile.

Lorsque l'on fonctionnalise, le produit intermédiaire est plus soluble dans l'eau et va diffuser dans la cellule; par exemple, le phénol est plus toxique que le benzène. Il est donc nécessaire que la phase I soit équilibrée par la phase II. Trop de toxines au cours de la phase I peut produire des radicaux libres. Il y a donc consommation accrue d'antioxydants qui diminue la consommation dans le corps ce qui provoque une augmentation du stress oxydant.

Le foie joue un rôle dans l'homéostasie et les glandes sudoripares (impliquées dans la température) sont impliquées dans l'élimination des toxines : de fait, la transpiration est un moyen de détoxification.

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LE SYSTEME NERVEUX

Les cellules qui ont la responsabilité de la gestion rapide sont les neurones. Le cerveau n'est pas composé que de ces neurones mais aussi d'autres cellules dites gliales qui sont nourricière et régulatrice du transfert de l'information. Les cellules nerveuses sont maintenues par des µtubules. Le neurone joue un rôle dans la communication rapide de l'information. Pour qu'une information puisse être transférée, il faut

un récepteur et un émetteur. Les dendrites sont les voies afférentes et les axones sont les voies efférentes. Ils montrent une diversité phénotypique incroyable: ils peuvent être unipolaire, bipolaire ou multipolaire. On a découvert récemment qu'ils ont une capacité de réparation: c'est la plasticité cérébrale.

Au niveau de la conduction électrique, le courant ne peut pas sauter de membrane à membrane ainsi mais doit transiter par neurotransmission. Les neurones se connectent naturellement ensemble et forment des réseaux inter-neuronaux.Pour accélérer la conduction, les neurones s'entourent d'une gaine de myéline isolante.

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La conduction électrique est quasi celle d'un avion c-à-d de 500 km/h. L'activité principale du cerveau s'organise autour de la bicouche. La qualité de la conduction et de la neurotransmission est importante pour l'activité et la performance. La dépolarisation et la polarisation est le socle de la gestion de l'information qui fonctionne comme un système binaire. La rapidité de repolarisation est importante. La NaK-ATPase garde un potentiel à -70mV. Au dessus de -50mV, la polarisation est engagée. Si le potentiel est toujours proche de -50mV, les cellules nerveuses sont trop rapidement excitables. La performance de la NaK-ATPase est influencée la fluidité membranaire, le Magnésium et la quantité d'ATP. La chute de l'activité cérébrale peut entraîner une perte de l'acuité visuelle ou de motricité. Chaque neurone possède un million de NaK-ATPase qui consomme 60% de l'ATP.

Les vésicules proviennent du Golgi et sont transportées par les µtubules axonaux. Dans ces vésicules se trouvent les neuromédiateurs; quand l’information arrive au niveau de la membrane, il y a exocytose. La liaison à des récepteurs post-synaptiques entraine une ouverture de canaux ioniques et transmission électrique. Puis recapture ou élimination des neuromédiateurs dans la fente. Les cellules gliales permettent de recycler les neuromédiateurs comme dans le cas du glutamate, par exemple. Les astrocytes vont contribuer à la gestion de la ½ vie des neuromédiateurs.

Il existe deux types de neuromédiateurs selon qu'ils excitent ou inhibent les cellules nerveuses: celles qui excitent dépolarise et font rentrer des cations tandis que celles qui inhibent augmente le potentiel en s'éloignant du potentiel d'action par l'action des ions chlore rentrants. Un des neuromédiateurs est la sérotonine qui est maintenu dans des petites vésicules de sécrétions et qui est responsable du bien être émotionnel. Le manque provoque une vision terne et une perception triste du monde. La sérotonine est l’hormone « de la bonne humeur » son activité est une cible d’antidépresseur en inhibant la conduction. Beaucoup de gens sont dans un état de mal-être pour des raisons biochimiques. C’est une monoamine produite à partir du tryptophane (un AA essentielle).

Les vésicules viennent fusionner à la membrane, il y a libération et liaison au récepteur. Comme la sérotonine est réalisé à partir d’un AA essentiel, il y a recyclage de ce neuromédiateur par la recapture de la sérotonine. Certains chercheurs ont tenté de chercher un moyen d'augmenter la concentration de sérotonine selon deux pistes :

- une enzyme permet de détruire la sérotonine : les monoamines oxydase. On peut utiliser une molécule les inhibant : les IMAO (inhibiteur de la monoamine oxydase) constituent le principe actif du prozac® ou Fluoxétine.

- En bloquant ou en ralentissant les transporteurs, cela permet de maintenir plus longtemps la concentration dans la sérotonine : les inhibiteurs de recapture de la sérotonine. Dans la totalité des cas, il agit comme un placébo car il ne possède aucun principe actif. Si la concentration initiale en sérotonine est déjà pauvre, cela serait inutile. La diminution de la fluidité mb, le manque de l'apport de Tryptophane par la nutrition et l'inflammation diminue l'action.

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Chez les animaux inférieurs, on retrouve des ganglions cérébroïdes qui permettent d’intégrer les informations basiques de la survie. Les plathelminthes présentent une concentration de neurones au pôle céphalique (présence des organes sensoriels : protégé et fortement innervé). Les yeux sont placés de telle manière à ce que la préhension de la mâchoire soit dirigée. L’évolution du cerveau est très complexe. La proximité des principaux organes des sens est dû simplement à la rapidité de flux de l'information. Les neurones se places dans des ganglions (toujours maintenant).

Il y a une certaine corrélation entre poids du cerveau et intelligence selon les espèces (non selon le sexe). Le cerveau a d'exceptionnel qu'il est spécialisé anatomiquement: chaque zone a une activité bien déterminée. Lorsqu'une zone est perdue, on perd la fonction associée mais le cerveau est plastique et peut s'adapter dans une certaine mesure. La représentation de la fonction de la fonction dépend de l'importance d'une zone du corps. Il existe deux types de cerveaux: le cerveau moteur et le cerveau sensible. Les déficits sensibles ou mœurs entraînent de façon liée des perturbations de la fonction associée.

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Au cours de l'évolution des espèces, le cerveau s'est métamorphosé en améliorant ce qui existe déjà sans le retirer. Il existe chez l'Homme plusieurs niveau de hiérarchisation de l'encéphale et chaque niveau contrôle le niveau inférieur:

1. Le cerveau souche: il contrôle les grandes fonctions vitales (respiration, rythme cardiaque, …) et est totalement autonome.

2. Le cerveau reptilien ou moyen: il gère le comportement de survie dans un environnement hostile. Il permet à l'individu de pouvoir tuer comme un animal qui peut être libéré dans le cas de maladie tel que l'alcoolisme ou par l'apport d'un médicament. On peut ainsi survivre en détectant la présence de l'ennemi.

3. Le cerveau mammalien ou limbique: Il déclenche la réaction de stress. C'est le cerveau émotionnel. Il nous avertis pour prévenir le danger de mort. Il a fallu apprendre à détecter le danger. Une partie est innée et une autre apprise en fonction des expériences transmises par les organes des sens. La vision, l'olfaction, l'audition, le goût et le toucher permettent de détecter et de stocker dans la mémoire émotionnelle toutes les informations. Cette zone de mémoire est l'Hippocampe. Toute informations passent d'abord par la mémoire émotionnelle.

4. Le cerveau cortical ou cortex: il nous permet d'avoir une conscience de soi, de la vie, de la mort. Il a la capacité d'analyser le monde qui l'entoure en utilisant des pensées abstraites et concrètes.

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Le cerveau adulte pèse en moyenne 1,4 kg et contient 100 milliards de neurones. On perds en moyenne 85 000 neurone par jour soit 1 neurone/sec. On possède 36 milliards de cellules gliales. La composition est composées de beaucoup de lipides. 60% du poids organique du cerveau est composé de Phospholipides (à la différence de la graisse corporelle faite de triglycérides). Les toxines étant liposolubles, le cerveau peut être un réservoir de toxines.

Le stress et l’inflammation sont des acquisitions de l’évolution. Ce sont des inventions fabuleuses qui ont révolutionné notre capacité de survie dans un environnement hostile : contre les macro-ennemis (stress) comme les micro-ennemis (inflammation). Le stress est une réaction d’adaptation de l’organisme qui le met dans un état biochimique et physiologique lui permettant de survivre à une situation qui menace son existence. Il y a des situations où le stress dépassé devient un gros problème. Mais ce qui est surtout le gros problème : c’est le stress non exécuté.

ORGANES DES SENS: - l'œil : pouvoir avoir une représentation imagée de l'environnement. - le nez: premier organe utilisé pour la construction émotionnelle. C'est l'organe le plus rapidement connecté au cerveau émotionnel. - la langue: L'ensemble de ces goûts donne les qualités à la nourriture. - l'oreille: Il joue un rôle dans la perception sonore et dans le positionnement tridimensionnel. - le toucher: pour la pression, la température, la douleur.

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LE SYSTEME IMMUNITAIRE

Le système immunitaire est un système de défense de l'organisme. Ce dernier est hiérarchisé en trois niveaux essentiels qui reflètent l'histoire évolutive comme pour le cerveau. Comme pour toute pyramide de hiérarchie, si la base vacille, le reste tremble. La plus sophistiquée est la plus complexe.

1. La barrière : rendre difficile l'entrée en faisant des barrières extrêmement performant. Les membranes doivent arrêter les agents étrangers. Seuls les germes pathogènes possèdent des parades. Les principales zones de barrière sont la peau avec son sébum, l'escalator mucociliaire, les flores saprophytes et les protéines et peptides antimicrobiens.

2. L’inflammation innée non spécifique : création d’un état de « guerre » nécessitant un combat : reconnaissance générale des ennemis. Surveillance et élimination. Il est inné car c’est un héritage de la reconnaissance d’un ennemi sans mémorisation des nouveaux ennemis et adaptations.

3. L’inflammation spécifique adaptative : reconnaissance individuelle de l’ennemi et destruction de la cible.

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Ces 3 systèmes sont intiment intriqués : le système immunitaire le plus sophistiqué a besoin des systèmes les plus basique pour se défendre (aujourd’hui la plupart des gens s’occupent du sommet de la pyramide sans se soucier de la base…). Les systèmes de défense évoluent en ayant comme pré requis que les autres systèmes fonctionnent correctement. Donc si le système adaptatif considère que la barrière fonctionne bien, alors, si quelque chose passe de l’autre coté, c’est forcement un ennemi. Si on ne respecte pas l’intégrité fonctionnelle des barrières et que quelque chose passe de l’autre coté, cela va être considéré comme un ennemi et la réaction de défense va être enclenchée avec enregistrement de la substance comme ennemi (phénomène des allergies et des maladies immunitaires).

Les barrières :

Premières lignes de défense, les barrières naturelles constituent un obstacle contre l’invasion des intrus. Seuls les agents pathogènes sont capables de les franchir.

Le non respect de l’intégrité des barrières occasionne l’entrée dans notre organisme d’agents inertes voire de macromolécules qui seront considérés comme agents pathogènes et seront l’objet d’une réaction de nos systèmes de défense.

- La peau (2 m²) - Epithélium respiratoire (2 m²) - Alvéole (150 à 200 m²) - Muqueuse digestive : système dynamique avec un taux de renouvellement extrêmement important (1000 m²)

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Système Immunitaire Inné:

Quand l’ennemi est dans le territoire, il y a danger de mort, c’est la guerre. On développe le système immunitaire inné. Il faut des soldats, de l’intelligence (communication, logistique, etc…) et armes de destructions : donc on a une armée de cellule avec chacune sa spécialité, des moyens de communications spécifiques, des récepteurs réagissant à très faible concentration, on est en état d’alerte générale. Encore une fois, le principe fondamental : seul les méchants rentrent, les barrières ont été traversé. Les cellules immunitaires communiquent par des cytokines et des chimiokines. Ce sont des protéines plus communément appelées les hormones du système immunitaire. Les globules blancs sont les premières cellules du SI qu'on appelle aussi les polymorphonucléaires (PMN) ou leucocytes (qui signifie cellules blanches).

Leur noyau est plissé et incurvé. Les différents types de leucocytes possèdent des propriétés différentes selon les colorants utilisés:

1. les granulocytes neutrophiles ( les plus abondants, 60 à 70%) sont les premières cellules à venir sur le site d'agression. Ils sont trilobés. Leur cytoplasme est clair et avec granulations non colorables (12µm).

2. les granulocytes éosinophiles (1 à 3%) sont essentiels contre les envahisseurs parasites multicellulaires. Ils se déchargent d'enzymes destructrices qui causent des dommages à l'envahisseur. Ils sont bilobés et leur cytoplasme est orangé avec des granulations volumineuses acidophiles (12µm).

3. les granulocytes basophiles (0 à 1%) jouent un rôle majeur dans l'allergie de l'histamine. Ils ont un noyau irrégulier et possèdent de nombreuses granulation métachromatiques pourpres (12µm).

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Parmi les leucocytes figurent:

4. Les macrophages phagocytent les agents pathogènes par phagocytose et par digestion de l'ennemi. Ils proviennent des monocytes. Ils peuvent se spécialiser selon l'organe et sont un lien entre le niveau II et III.

5. Les cellules NK (Natural Killer) sont responsable de l'immunovigilence (surveille les cellules anormales infectées ou cancéreuses). Chaque cellule possède des protéines à leur surface qu'on appelle CMH dont le rôle est l'organisation et la reconnaissance du soi cellulaire. Chez l'Homme, on les appelle les HLA qui ont un polymorphisme génétique. Les NK vérifient si les cellules sont infectées ou cancéreuses.

Le système immunitaire est prédéterminé et est actif dès la naissance. Il a fallu avoir un système rapidement efficace et qui permet de tuer l'ennemi sans tuer les cellules du soi. Il a donc fallu reconnaitre l'ennemi par un série d'identifications qui catégorisent les agents pathogènes. La reconnaissance se fait à cause de molécules particulières qu'on appelle PAMPs pour Pathogen Associated Molecular Patterns. Ces sont des protéines associées qui diffèrent selon le groupe auquel ils appartiennent: les champignons possèdent des polymères de mannose, les bactéries Gram - des LPS (lipoprotéines saccharides), … Ce répertoire des familles d'ennemis est limité et non adaptatif. Il suffit qu'un ennemi comprends qu'il existe une reconnaissance non spécifique innée pour qu'il décide de le cachée comme un masque.

S'il y a des motif moléculaires reconnaissables, il y a aussi des récepteurs. Les récepteurs des PAMPs activent la phagocytose. On les appelle les TOLLs (dites endocytiques) qui déclenche la guerre. Les récepteurs TOLL 4 sont spécifiques des LPS. Lorsqu'il y a reconnaissance, il y a immédiatement réaction en chaine dans le leucocyte faisant intervenir des kinase. La plus importante est IKK. Cette dernière inhibe l'action de IKB qui est une protéine qui bloque la NFKB. Cette dernière est un facteur de transcription qui génère indirectement la production de Cyclo-oxygénases COX qui va produire à partir d'Acide Arachidonique des prostaglandines pro-inflammatoires. IKB qui a été phosphorylé se fait ubiquitiné et est découper par le protéasome. IKK est donc proinflammatoire.

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Le complément est un ensemble de quelques 30 proenzymes qui une fois activées provoquent une réaction en chaine. Ils reconnaissent les PAMPs et forment un complexe d'attaque membranaire qui perfore la membrane. C'est une voie de destruction. La CRP produites principalement par le foie mais aussi par le tissu adipeux active la voie du complément en l'absence d'anticorps et opsonise les ligands en vu de leur phagocytose.

Les neutrophiles et les macrophages produisent des radicaux libres qui agissent comme des bombes. Le problème est qu'il provoque des dommages collatéraux qui peuvent être stoppés par des antioxydants. L'inflammation est donc aussi à la source du stress oxydant.

L'inflammation est un système indispensable pour se défendre contre les agressions et est le résultat de l'activation du système de défense lors d'une infection c-à-d une attaque.

L'inflammation est caractérisée par 4 facteurs majeurs:

Dolor = douleur Tumor = gonflement Color = rougeur Rubor = température

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La cellule qui est tuée, par solidarité, envoie des cytokines inflammatoires qui avertissent le corps. Dans les tissus, il y a toujours des cellules de l'inflammation. Les premiers avertis sont les PMN qui attaquent les agents pathogènes. Les mastocytes produisent de l'histamine qui provoque la vasodilatation et de l'écartement des cellules endothéliales. la hausse du débit sanguin augmente la température et est à l'origine de la rougeur. Le gonflement est dû au fait que le vaisseau libère plus de liquide aux tissus avoisinants. Les phagocytes sont attirés, des protéines antimicrobiennes et des facteurs de coagulations sont produits. Ce sont les chimiokines qui attirent les phagocytes. S'il y a une infection systémique, le corps en est averti et il y a production de cytokines pyrogènes par le foie qui provoque l'hyperthermie. La fièvre est une manière aussi de se défendre. La fibrinogène produite par le foie ide à la formation de caillot. La ferridine joue un rôle dans le métabolisme du fer et est important pour l'infection microbienne. Le système de défense produit de la ferridine (protéine) qui stoppe le fer et qui sera rangé dans des cellules spécialisées. Une infection ne dure pas longtemps ce qui ne provoque donc pas d'anémie. Mais si cela dure plus d'un an, il peut y avoir anémie inflammatoire. Les protéines du foie sont impliquées dans l'inflammation, on peut donc analyser le taux dans le sang pour connaitre l'évolution d'une infection. Les molécules de l'inflammation perturbe aussi la synthèse de sérotonine à partir de Tryptophane: en état de maladie, on est donc plus soucieux et moins actif ce qui aide à la défense.

La réponse inflammatoire doit être proportionnelle à l'agression. L'intensité de la réponse doit être contrôlé par un paramètre environnemental nutritionnel qui est le rapport des acides gras w6 et w3. L'acide Arachidonique étant le précurseur des prostaglandines proinflammatoires et l'acide eicosapentanoique celui d'anti-inflammatoires. Le problème avec les anti-inflammatoires donnés en médicament bloquent les deux prostaglandines (série 2 et 3) alors qu'il faudrait bloquer les proinflammatoires sans bloquer les autres.

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Système Immunitaire Acquis

A chaque fois qu'un ennemi arrive, il y a toujours la même réponse. L'ennemi maline va passer au travers du protocole. A un moment donné, puisqu'il n'y a pas de mémorisation, le système est limité. A cours de l'évolution, il a fallu trouver une parade : le lymphocyte. Certains pathogènes cachent leur identité mais pourtant ils ont toujours des caractéristiques. Le système immunitaire a donc été personnalisé en créant le Système Immunitaire Acquis.

Les lymphocytes ont créé l'Immunoglobuline (IG ou anticorps) qui est une arme fatale de destruction ciblée. Chaque nouveau motif moléculaire reconnu sur un agent pathogène deviendra un PAMPs. Cette reconnaissance spécifique utilisent les même armes c-à-d le complément, la phagocytose et les radicaux libres. L'anticorps possède deux types de liaisons et se colle par opsonisation qui mène à la destruction du pathogène. Pour ne pas prendre de risque que les anticorps reconnaissent les molécules visibles dans le corps de l'hôte, on a fait une sélection des lymphocytes. On a sélectionné l'ensemble des motifs qui appartiennent au soi. Tous lymphocytes en phase d'apprentissage qui aura reconnu comme pathogène un motif moléculaire du soi sera immédiatement détruite par Apoptose. Il est important aussi que l'activité immunitaire ne soit pas trop invasive dès qu'une protéine passe au travers.

L'opsonisation est un processus biochimique par lequel une molécule (dite opsonine) recouvre la membrane d'une cellule cible (une bactérie ou une cellule du corps infectée par un pathogène) pour favoriser sa phagocytose par une cellule dotée de récepteurs pour les opsonines. On distingue deux types d'opsonines qui agissent de façon synergique:

Les anticorps, qui participent à un complexe RFc-anticorps-antigène sur la cible (reconnaissance dirigée de la cible en raison d’Ag à sa surface).

Les opsonines non spécifiques capables de se fixer sur les structures microbiennes, tels le facteur C3b du complément, qui participent à un complexe substance microbienne activatrice-opsonine-récepteur pour l'opsonine (exemple: paroi bactérienne-C3b du complément-RC3b du neutrophile). Fait partie de l'immunité innée et est réalisée principalement par les cellules présentatrices d'antigènes ( cellule dendritique, macrophage et lymphocyte B).

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Le prototype de l'anticorps est l'IGG mais il existe aussi les IGM, IGE, IGA et IGD (qui tue mais indirectement). Il existe deux types d'immunité:

l'immunité humorale basé sur la production d'anticorps et qui n'a pas besoin de contact entre l'ennemi et la cellule.

l'immunité cellulaire équipée d'anticorps qui fonctionne par contact.

Il existe deux types de lymphocytes:

Les lymphocytes T pour Thymus Les lymphocytes B pour Bone Marrow

Les lymphocytes primordiaux sont formés dans les organes lymphoïques primaire et ils s'accumulent ensuite dans les organes lymphoïques secondaire.

Les Lymphocytes T primordiaux sont produits dans une glande qu'on appelle le Thymus. cette dernière est une glande endocrine qui organise la maturation des lymphocyte T. Le système est hautement compétitif. Ils sont pris par des cellules nourricière dite Nurses qui les couve le temps de réussir le test. Pendant 3 ans, ils vont devoir reconnaître chaque cellule. Si le lymphocyte primordiale rate son test, il est détruit par Apoptose et le macrophage vient ramasser les restes. Si le lymphocyte primordiale défectueux passe le test, il peut produire des IG contre nous même: ce sont les maladies auto-immunes. s'il passe le test, le lymphocyte peut choisir d'aider à la régulation de l'inflammation en devant un Lymphocyte T Helper dit CD4 ou un Lymphocyte T Cytotoxique dit CD8. Les lymphocytes vont au niveau de la rate, des ganglions ou des amygdales. Le thymus est constitué d'un cortex, d'une médullaire. A partir de 25 à 30 ans, il se transforme en graisse mais en continuant à communiqué avec les lymphocytes: le thymus est dit

assénessant c-à-d que plus on vieillit, plus il disparait.

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Pour les Lymphocytes B primordiaux apprennent dans la moelle osseuse. Ils fabriquent des anticorps. Une fois leur diplôme en poche, ils portent leur anticorps à la surface de leur membrane. Il y en a des millions de différents. Ces lymphocytes s'activent lorsqu'ils rencontrent l'antigène de prédilection à l'aide de ces IGD à leur surface. Le lymphocyte inactivé quiescent a un gros noyau et ne fait rien. Il décondense sa chromatine, augmente son cytosol, se transforme en plasmocyte et se multiplie pour faire des lymphocytes B. La où les cellules se divise, il y a le centre germinatif. Les lymphocytes ont besoin de Glutamine (cycle de Krebs) et de zinc. La mémorisation est donc dépendante du temps, de l'environnement et des types de germes qui vont être impliqué.

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Les IGM sont des pentamères d'IGG et ne sortent pas du sang. Ces complexes peuvent capter 10 bactéries et ont donc une efficacité grande. Le pic d'IGG va régler le compte. Le pic d'IGM agit directement. ceci est du à la présence des cellules mémoires. Comme c'est plus rapide, le corps n'est pas encore malade. Le principe de la vaccination est de montrer l'ennemi afin de préparer les cellules mémoires. Si on vient d'être infecté, on dose les IGM et les IGG. Si on a [IGM] = 0, l'infection est ancienne; tandis que si [IGM] > 0, l'infection est récente. Comme c'est la première fois que l'on est infecté par une sorte d'agent pathogène, il faut du temps.

Les IGE sont des détonateurs, ce sont des anticorps spécifiques responsable de l'allergie. IGM et IGE sont des armes de mort.

Les IGA fonctionnent en dehors du corps et ne vont pas être des agents de morts mais sont des forces en dehors en tenant l'équilibre extérieur stable (sécrétion).

Les cellules de l'intestins possèdent aussi des TOLL. Les cellules M informent avec des macrophages pour produire des IGA sécrétées. Toute la défense des surfaces muqueuse se coordonnent au niveau de l'intestin. Les IGA dépendent de ce qui se passe au niveau de l'intestin. Ils se fixent sous forme globulaire et empêche la fixation en opsonisant. Les anticorps par le fait qu'ils ont deux sites peuvent faire des agrégats de bactéries. On peut utiliser cette caractéristique pour faire un test de compatibilité sanguine. Ils permettent de fabriquer des enzymes contre le site actif. Chaque fois qu'on opsonise, on active un complément qui active la phagocytose et la production de radicaux libres.

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Le macrophage devient présentatrice de pathogène: il dépèce la bactérie et prends des antigènes et les communique au lymphocyte T. Le macrophage est le lien obligatoire entre l'immunité innée et l'immunité spécifique qui implique les Lymphocytes T Helper. parmi les récepteurs, il ya les CMH qui joue un rôle dans l'organisation t la reconnaissance du soi. La plupart des agents pathogènes, certaines cellules du soi peuvent être dangereuse car elles sont cancéreuse par exemple en produisant des protéines qui ne sont pas faites pour le LEC. Il y a deux catégories de présentoirs: les MHC de classe 1 et 2. Chez l'Homme, on les appelle les HLA. Il en existe deux types:

1. l'empreinte de toutes cellules comme une empreinte digitale 2. le MHC qui est l'identification des antigènes.

Les protéines intra cytosoliques sont divisée en peptide par toute cellules et présentée au Lymphocyte T Cytotoxique (CD8). Le type 2 est donc impliqué dans la réponse humorale. Le MHC I sert de surveillance au CD8.

L'allaitement maternel est indispensable pour le bébé. Par immunité passive, la mère donne des IGA. L'immunité de surface est pour les bactéries qui reste en dehors de l'intégrité territoriale.

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Allergies:

L'allergie est une réponse inappropriée à l'inflammation: l'intensité de la réaction est dépendant du rapport d'acide Arachidonique et de l'acide eicosapentanoique. L'arme préférée d'un organisme vivant ayant des antioxydants est le stress oxydant. Les proies pour se défendre produisent des inhibiteurs de IKK pour que les guetteurs des prédateurs ne réagissent pas aux attaques. Les ennemis ont donc produit pour leur survie des enzymes plus sensible qui travaillent même avec des inhibiteur. Un super IKK hypersensible mais qui s'enclenche trop rapidement. certains végétaux sont des régulateur anti-inflammatoires. Notre nutrition nous met dans un système de réponse proinflammatoire. Le cadre qui s'est développé n'est plus en adéquation avec notre cadre de vie. Le système de défense dans de nombreuse circonstances de vient trop puissant.

La réponse peut être trop importante par rapport à l'agression. Les barrières peuvent ne pas être efficaces pour plusieurs raisons er ils rentrent des macromolécules qui n'ont rien à voir avec un organisme vivant. La réaction provoque des dommages collatéraux. L'allergie est la réponse immunitaire due à un faux ennemi. Il y a production d'anticorps contre des protéines inconnues mais qui peuvent reconnaitre un motif sur nos cellules semblables à l'agent pseudo pathogène. Les IGG qui s'infiltre dans le LEC les reconnaissent. Une que la structure est liée à l'anticorps, la cellule est détruite et il y a maladie auto-immune. La plupart sont d'autant plus grave que la réaction inflammatoire est exagérée. Chacune de ses maladies des anticorps s'attaquent à nos propres tissus. Il peut y avoir attaue des articulations comme dans le cas de l'arthrite.