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    Pour l'ÉmerveillementLa Cabbale radiante  

    Consacrée à Jésus, s'efforce de débarrasser cette entité de toutes les bandelettesinstitutionnelles et exégétiques qui l'emprisonnent, pour aller droit « au centre de l'Unique Merveille». Pour ressusciter ce ressuscité, nous avons utilisé notre récente découverte, la Cabbale radiante,discipline qui joint une radiesthésie spéciale au travail sur les Lettres-Energies de l'alphabet

    hébraïque pour décoder, comprendre et réunir tous les éléments du réel. Les résultats de cetteméthode, concernant Jésus, sont étonnants, voire stupéfiants.

    Mais, d'une façon générale, ce déchiffrement inédit du Vivant permet de donner, de chacunde nous, une « radiographie spirituelle » d'un intérêt majeur, pour la compréhension de soi-même et la réalisation correcte de notre vocation.

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    Avertissement

    Voici de nouveau, après un long silence, que reparaît EPIGNÔSIS.

    Étant seul pour m'occuper entièrement de la revue, et mes travaux de recherche et de formationm'accaparant de plus en plus, j'ai longtemps cherché une solution à cet inéluctable problème du temps. Je n'ai rien trouvé de vraiment satisfaisant à ce jour. Mais je suis très attaché à la poursuited'ÉPIGNÔSIS, et, moyennant une certaine reprogrammation de mes activités, je continue. Au rythme, que j'espère tenir, de deux numéros par an.

    Ce Cahier, Pour l'Émerveillement, est composé de deux par-ties. Une très nouvelle, et une autre plustraditionnelle. La seconde, comportant de beaux textes de Jean Biès, de Henri Raynal, de Roger Munier,d'Alphonse Goettmann, tente de montrer d'une part la beauté secrète, intérieure, essentielle du monde etde l'être humain, et d'autre part la nature de cet état d'esprit, l'émerveillement, indispensable à qui veutpénétrer au coeur des êtres et des choses, entrer en contact avec le Divin partout disséminé et partoutprésent. L'émerveillement, c'est l'ouverture ardente sur la connaissance qui s'accroît sans fin d'elle-mêmeet sur l'Amour qui se recrée d'instant en instant. C'est la seule manière d'appréhender et de vivre leVivant.

    La première partie est une très singulière illustration de ce thème. Une étude consacrée à Jésus, àcette Présence, plus actuelle que jamais, du Toujours-Nouveau, s'efforce de débarrasser cette entité detoutes les bandelettes institutionnelles et exégétiques qui l'emprisonnent, pour aller droit « au centre de

    l'Unique Merveille ».Mais pour faire ressurgir le Fils dans sa vérité, son historicité, son climat, sa mission, sa symbolique — saplénitude enfin —, pour ressusciter ce ressuscité, nous avons utilisé une découverte récente, la Cabbaleradiante, discipline en plein essor qui joint une radiesthésie spéciale au travail sur les Lettres-Energies del'alphabet hébraïque pour décoder, expliquer et réunir tous les éléments du réel.

    Certains désapprouveront la méthode, ou resteront sceptiques. D'autres seront « émerveillés » et se jetteront dans l'aventure. Ainsi en est-il de tout ce qui est nouveau. Je pense que ceux qui auront lapatience de lire et de relire cette étude, où sont fournies des clefs essentielles, non seulement acquerrontune vision transfigurée du Christ, mais voudront s'associer à cette recherche, qui concerne chacunpersonnellement, et qui nous engage dans un nouveau rythme, un nouveau climat de connaissance oud'évolution.

    De toute manière, ce déchiffrement inédit du Vivant permet de donner une « radiographie spirituelle »de tout être, de comprendre ses qualités profondes, d'expliquer ses problèmes, et sur-tout de savoir où etcomment il peut puiser l'énergie dont il a besoin. C'est donc un élément moteur de cette autre disciplineque je m'emploie à rendre opérative avec un petit groupe de chercheurs, la théo-analyse : le travail sur lapersonne humaine à par-tir de son noyau divin, de ses aptitudes foncières, des facultés du Coeur, de l'«icône », du feu qui ne demande qu'à jaillir — et non à partir de ses complexes et de ses déviations (commeles psychanalyses). Avant d'explorer les abîmes, il faut aller chercher en haut, là où elles sont, la lumièreet la force indispensables : la transmutation, alors, ne peut que réussir. Médecine intégrale, de l'ère duVerseau, et de l'Esprit.

    Un mot également sur le  Réseau Âme du Monde, qui est présenté dans ce Cahier. C'est une initiativequi me tient à coeur, car elle permet à chacun, dans la plus grande liberté, d'appeler à travers lui la «

    Force de Vie » pour le service universel (aider tous ceux qui sont en manque d'être), et de devenir ainsi uninstrument de salut pour les autres tout en accélérant sa propre évolution dans les meilleures conditionspossibles. Plus ce Réseau s'étendra, plus cet « égrégore de Lumière » qu'il constitue aura de poids —d'Amour — et d'efficacité pour la transformation de nos destinées.

    Merci à tous les fidèles pour cette longue attente.

     Y.A.D.

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    Une Merveille nommée Jésus

    par Yves Albert DAUGE

    « Seigneur, accrois mon émerveillement devant Toi ! (Hadith, ou « dire du Prophète »).

    Depuis plus de 35 ans, parmi des recherches variées à travers toutes les traditions, parmi désexpériences de toutes sortes, une Présence s'est toujours imposée à nous — avec une radiance et unebonté croissantes —, celle de ce Yeshouah, de ce « Rabbi qu'on appelle Jésus ». Si nous tentions de nouséloigner de lui, il réapparaissait toujours sur notre route — comme sur celle d'Emmaüs ; et si noustentions de pénétrer son mystère, il s'échappait toujours au-dessus de notre quête. Peut-être n'avons-nouspas encore « saisi le Seigneur par sa chevelure dorée », selon l'expression de L. Cattiaux (la Lettre du Fils,le Waw, est précisément celle des cheveux), mais il est devenu « notre compagnon victorieux et indéfectible» (Mess. retr. XIX, 24), se montrant à nous sous les traits qu'a redécouverts en 1935, par une prodigieuseinspiration, l'artiste arménien Aggeman, d'après le visage du Suaire — authentique !

    Et en même temps, par décantations successives, par progressive compréhension de l'essentiel, nous

    avons essayé de reconstituer sa véritable doctrine en quelques « Paroles » qui pèsent leur poids d'Amour etleur légèreté de Lumière — Paroles si vite dénaturées et confisquées par l'institution. « L'aristocratiechrétienne de la connaissance a été décapitée dès le commencement, et les symboles, les personnes, lesrites et les sacrements se sont substitués à la réalité transcendante du mystère divin » (Mess. retr. XXVII,24). Qu'a donc dit « L'AMEN, le Témoin fidèle et vrai, la Cause même du mouvement créateur de Dieu » ?(Apoc., 3, 14).

     La doctrine authentique de Jésus

    Voici, dans sa force et son originalité — dans sa simplicitéaussi —, l'enseignement fondamental de Jésus le Veilleur (sens dumot « Nazôréen »), le Sauveur et le Passeur, le Toujours-Présent :

    Par-delà la Torah (Mt. 5, 17 et Lc. 11, 37 sq.), par-delà le sabbat (Mc. 2, 27-28 ; Lc. 6, 5b ; Thomas 27), par-delà les rites, les systèmes et les formes (Jn. 4, 21-24 et Mt. 15, 10 sq.),

    par-delà l'alliance abrahamique (Jn. 8, 58 : « Avant qu'Abraham fût, Je Suis »), par-delà l'Eden (cf. Thomas77),

    que chacun, par son Principe-Germe divin (Lc. 17, 21) et par son Feu intérieur (cf. Lc. 12, 49),par sa fidélité au OUI de l'Alliance primordiale, par la reconnaissance du vrai Code du Coeur — ABBA,

    c ' est-à-dire A de Ahavâh, l'Amour, BB de Beréshîth (avec un double Beth), la jonction des Feux, et A deAmen, le Oui —, par la découverte en lui de la nature même du Christ (Thomas 13 : « Nous sommesUNS », et 108),

    se relie librement (Jn. 8, 32) à la Source de Vie et de Lumière, au Père (Mt. 6, 6 ; Thomas 50 ; cf. Abba :Père), à l'Amour créateur (Jn. 13, 34-35 et le circuit de Ahavâh, hA-H-B-H), à la Toute-Bonté divine(Exode 33, 19 et Lc. 18, 19), à l'Esprit royal inconditionné (Jn. 3, 8),

    afin d'honorer la signature de Dieu qu'il est essentiellement (tout être est une « épreuve » du Nom), afin de

    devenir pour tous les vivants un canal de salut (cf. l'archétype « chrétien » du bodhisattva), afin decontribuer à la constitution dans l'uni-vers de la Fraternité flamboyante et pérégrinante des  Elo-hîm (Psaume 82 et Jn. 10, 34). »

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    Une prodigieuse Présence  

     Jésus le Nazôréen, le Fils de Dieu, le Messie, est à la fois, il faut en convenir, un champ de forces et un tissud'énigmes, un extraordinaire centre de rayonnement et une figure déconcertante. Mais quoi qu'on puisse dire — ou ignorer — du Jésus historique, il y a le fait monumental, irréfragable, d'une Présence exceptionnelle,puissamment radiante, qui occupe pleinement l'espace, l'« espace des Vivants », et qui aimante les Coeurs. Soninfluence a été, est toujours, et sera encore capitale. Elle est liée aux secretsdu Nom, de l'Amour créateur et de la Paix (voir Epignôsis n° 18,pp. 16 sq.). Elle nous introduit « au centre

    de l'unique Merveille ».Lorsque, dans la transparence ardente de notre Coeur, noussommes attirés vers lui, ou en lui, nous ne pouvons que reprendre les termes du magnifique Psaume à Jésus que nous offre la liturgie manichéenne (voir Fr. Decret, Mani, Seuil, 1974, pp. 96-97) : 

    « Jésus, mon Veilleur véritable (cf. Nazôréen), puisses-tu veiller sur moi !Premier-né du Père des Lumières, puisses-tu veiller sur moi ! Tu es le Vin vivant, le fils de la vraie vigne.Donne-nous à boire un vin vivant de ta vigne (le Sang divin). Au milieu de la mer, Jésus, sois monpilote.Ne te détourne pas de nous, que les flots ne nous enlèvent. Que je gémisse ton Nom sur la mer, ellecalme ses flots. Qui ne se réjouit de voir le Soleil se lever sur lui ? Tu es un Jour achevé, semblable à ton Père dans les cieux. Tu nous a appelés, tu as ouvert pour nous unvin nouveau. (...) Ce Nom de Jésus, une grâce l 'enveloppe. Ton fardeau est léger pour qui peut le porter.Oh ! Combien es-tu un amant de l'homme, Jésus, la première Rose du Père ! (...)Quand je pense à toi, mon Seigneur, tant de crainte m'enveloppe. Quand je veux te glorifier, je ne trouve

    pas à qui te comparer (cf. Thomas 13).Quand je te cherche, je te trouve au-dedans, qui m'illumines. Peut-être suis-je digne, moi aussi,d'entendre l'appel de Dieu. (...) Le navire de Jésus fera sa course vers la hauteur.Il posera sa cargaison sur le rivage, et retournera vers ceux qui sont restés en arrière » (trad. de Michel

     Tardieu).

     La Cabbale radiante

    Or, ce long trajet avec un tel compagnon de route, à la fois intérieur et transcendant — il y eutautrefois, à Byzance, un monastère du Christ « inconcevable » —, nous a sans cesse poussé àl'approfondissement et à la transformation de la connaissance, à la constante recréation du chercheur parsa recherche, et du pèlerin par l'Étoile de son voyage. En une vérification totale de la parole de Jésus(Thomas 2) : « Qu'il ne cesse, celui qui cherche, de chercher, jusqu'à ce qu'il trouve, et lorsqu'il trouvera, ilsera bouleversé, et quand il sera bouleversé, il sera émerveillé... » Bien des émerveillements onttransfiguré la route, mais le plus grand vint avec la découverte de la Cabbale radiante — dont le maîtren'est autre que l'Archange Mikhaël.

    Celle-ci, en associant à une radiesthésie particulière, capable d'établir des correspondances précises

    entre tout élément du réel et des Lettres hébraïques, une  pénétration continue à l'intérieur de lasignification de ces Lettres, ouvre les portes mêmes des structures essentielles, des signatures divines,des processus évolutifs, et des relations entre les êtres, les symboles et les faits. Elle offre un accès évidentet concret à cette interdépendance ou

    intersubjectivité » universelle qui passionnait R. Abellio, et nous fait entrer de plain-pied dans lesarcanes du Vivant. « La Parole se cache en toutes choses Que le Créateur appela par la Parole ; Et tu lesentends apporter la réponse Si tu les nommes par leur Nom » (Joseph von Eichendorff).

    Laissons provisoirement le Christ pour présenter cette nouvelle discipline — qui nous ramènerabientôt à lui.

    L'étude de la Cabbale ne ressemble en rien aux autres études : c'est une aventure, ou plutôtl'Aventure essentielle. Celui qui « fait de la Cabbale » sans esprit d'aventure, sans que l'aventure jail-lisse àtout instant sous ses pas, n'est pas un vrai cabbaliste. C'est un conservateur de signes, ce n'est pas unamoureux du Vivant. Car la Cabbale, avec ses Lettres-Nombres-Énergies, avec ses Sephiroth, sesstructures, ses codes et ses tissages, est pour nous la porte des « secrets du Roi », la révélatrice de laMajesté et de la Beauté du Divin, un accompagnement émerveillé du Créateur sur tous les chemins deson éternelle création, et l'expérimentation quotidienne de la Splendeur. « Car il n'y a rien de caché qui nedoive être manifesté... » (Mc. 4, 22).

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    La puissance des Lettres-Énergies

    Les Lettres hébraïques, quant à elles, sont bien plus que des lettres, des nombres, ou des sons. Leursimple contemplation agit sur nous en profondeur, car leurs influx sont puissants, et elles ont leurspoints d'ancrage à l'intérieur de nous-mêmes. Si l'on travaille régulièrement avec elles, selon lesconditions requises, il est incontestable qu'elles nous régénèrent et nous transforment. Comment une tellemerveille est-elle possible ?

    La tradition cabbalistique affirme que Dieu crée le monde à l'aide des Lettres hébraïques, et aussi desSephiroth. Les unes et les autres sont en fait des modalités, des spécifications déterminées du Feu- Lumière éternel sans lequel rien n'existerait. Ainsi que le dit Maxime le Confesseur, « le Feu ineffableet prodigieux caché dans l'essence des êtres et des choses comme dans le Buisson ardent est le Feu

    de l'Amour divin et l'éclat fulgurant de sa Beauté au-dedans de tout ». Les Lettres ne sont-elles pasdes modifications de ce Feu, structurantes et vivifiantes, des « Filles du Feu » ?Émanées de Dieu, elles rayonnent dès Atsilouth, « climat de la Proximité » ; mais elles prennent toute

    leur énergie « existentiatrice » (expression d'al-Hallâj) en Beriah et Yetsirah, plans de la Création et de laFormation. Et jusqu'à présent, elles sont vingt-deux. Lorsqu'elles parviennent à Assiah, le monde del'Incarnation, le nôtre, le paysage change, et elles s'adjoignent cinq finales, à la fois signes d'implantationsur terre et appels de perfection sur cette même terre : ving-sept Lettres.

    Les Lettres-Énergies sont belles, pures et nobles. Elles sont pour nous les signes du Verbe, les notesde l'Esprit, les clefs de la compréhension du réel. Elles nous relient à l'Amour primordial, origine et fin detout, à l'Amour sans cesse créateur et recréateur pour faire partout circuler la Toute-Bonté du Vivant.Elles sont nos compagnes de voyage, sur la route de la « foi » qui se change en expérience, de l'« espérance» qui se change en certitude, et de la « charité » qui est co-création avec Dieu dans la fidélité à l'Amen del'Alliance.

    La fréquentation assidue de ces Lettres renouvelle le corps, apaise la psyché, éveille le Coeur, et nousrestitue le goût de l'essentiel, dans la sobriété et la splendeur à la fois. C'est ce qu'on peut apeler leTserouph, la transmutation par le feu des Lettres — et par leur jeu.

    Evidence capitale à laquelle nous a conduit une longue et minutieuse étude comparée : le systèmecombinatoire des Lettres hébraïques constitue le seul code universel de déchiffrement en profondeur de la

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    Création, le seul outil intégral de compréhension des multiples éléments du Vivant, le seul instrument detravail correct et efficace sur les êtres et les choses. Cohérence absolue, et parfaite adéquation à tous lescas possibles. « Tu feras vire-volter les Lettres et créeras de nombreuses mélodies », disait Aboulafia (LeLivre de la Vie éternelle).

    Vingt-sept Lettres hébraïques forment donc une Langue sacrée et scientifique universelle, unemathématique générale capable de tout relier — le visible et l'invisible, les symboles et leurs réalités, leDivin, le cosmique et l'humain, les diverses modalités de l'Être entre elles, les hommes aux Anges commeaux animaux, aux plantes, aux minéraux, aux planètes ou aux étoiles, les corps, les

    psychés et les Coeurs, les individus et les collectivités, les créateurs et leurs oeuvres, la médecine et laspiritualité, l'alchimie et la physique, le tantrisme et les messages des Anges, l'Orient et l'Occident, etc.

    L'établissement des hébréogrammes

    Le principe du travail est simple à énoncer : à chaque élément du réel — homme, Ange, Idée, oeuvre,symbole... — correspondent plusieurs Lettres hébraïques spécifiques qui constituent un hébréogramme,

    et qui révèlent tout un ensemble de structures, de fonctions, de qualités et de rapports propres à l'élémenten question. Tel est l'accès aux « Noms secrets », aux caractéristiques essentielles, à l'« A.D.N. du Coeur »,aux vertus et potentialités des êtres, aux coefficients opératifs des symboles et figures, aux capacitésévolutives, aux clefs relationnelles. L'hébréogramme, c'est le code énergétique par excellence.

    Comment découvrir ces Lettres ? Par la radiesthésie, une radiesthésie spéciale et subtile, qu'on peutqualifier aussi de sacrée », et qui exige de l'opérateur certaines conditions bien précises. Par exemple :l'entretien avec le Saint Ange Gardien (notre informateur), l'activation des chakras des mains et du Coeur,la mise hors circuit momentanée de la psyché en général et du mental en particulier, quelques protectionsefficaces contre les facteurs d'illusion, l'intention pure pour le service universel, la con-naissance del'ésotérisme fondamental, la constante rigueur des vérifications. Et des pendules micro-vibratoires d'untype déterminé, comportant des inscriptions de mots hébraïques appropriés (comme Amen, Emeth, etc.) —il en faut au moins trois.

    On place sous la main gauche le témoin (nom, photo, écriture, objet), et la main droite fait évoluer lependule sur le tableau des 27 Lettres. Il reste figé sur celles qui ne conviennent pas ; il « déverrouille » lechamp des Lettres adéquates en tournant positivement ou négativement au-dessus d'elles. Notons que les« négatives » ne sont pas mauvaises en soi : elles indiquent l'incarnation, le contact avec la Terre,l'adaptation à l'existence, un pôle nécessaire du circuit énergétique.Comment se présente un hébréogramme ? Il a la structure même du Nom divin — Y H Sh W H d'après Y HW H —, celle d'une sphère dynamique engendrée par la révolution du double Esprit (Hé) — l 'Esprit-Mèrequi descend et l'Esprit-Fille qui remonte — autour de l'axe central, du « pilier » essentiel Père (Yod) —Fils (Shin et Waw). Merveille des merveilles : tout ce qui existe a pour modèle le Nom divin ! LesLettres spécifiques de l'élément à coder sont donc rangées verticalement — les  positives selon leur valeurnumérique, la négative en dernier —, et le double Hé s'inscrit de part et d'autre dans la figure d'untourbillon, ce double Hé commun à tous les hébréogrammes viables, et qui symbolise la Vie universelle

    dans sa multiple unité.

    Ci-contre, en tant qu'illustration d'un hébréogramme, celui du Padre Pio, disposéconventionnellement en cercle (c'est une sphère i1 + ri « vue en coupe ») : on lit dehaut en bas Aleph +, Beth +, cHeth +, chAyin —, formant croix avec les deux Hé.On peut ainsi obtenir, entre autres, les codes :des êtres humains (comportant 4Lettres, 3 positives et une négative), — des Anges (soit personnels, soit égrégores, soit cosmiques : 8 Lettres, dont

    obligatoirement le Qoph),- des « Génies » (par exemple, solaires et horaires en astrologie),- des Centres de rayonnement et Relais spirituels,- des groupes et communautés (par ex., les Lamed-Vav, les 36 « Justes cachés »), des villes, des nations,- des réalités métaphysiques (par ex., la Shekhinah, le Graal), des Archétypes (ainsi, le Bodhisattva),- des phases du Travail évolutif (en rapport avec le Fils, l'Esprit, et le Père),

    - des chakras (expansion du Feu intérieur : 4 Lettres) et des Sephiroth (diffusion des bénédictions divines: 8 Lettres),- des événements essentiels (naissance, puis 2e, 3e naissances : 5 Lettres),- des organes, fonctions physiologiques, états de santé, maladies,- des animaux, des plantes, des minéraux (avec plusieurs négatives à cause du coefficient d'incarnation),

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    - des planètes, des étoiles et des constellations,- des signes zodiacaux (y compris le 13e qui est la clef de l'ensemble),- des éléments (y compris le 6e qui est la source des autres),- des lieux importants, des sites sacrés (les montagnes par ex. : Horeb, Sinaï, Hermon, Kailâsa),- des monuments et édifices (la Grande Pyramide, Montségur, Vézelay, le Mont-Saint-Michel...),- des signes et symboles (l'Ankh égyptien, les deux svastikas, le Tai-ki, le Bouclier de David — différent duSceau de Salomon), - des Arcanes du Tarot, des figures géomantiques, des trigrammes et hexagrammes du Yi King,

    - des icônes en particulier (cf. infra, la Trinité de Roublev),- des Noms divins (Elohîm, Yeshouah, Huwa, Allâh, etc.),- des « mots de pouvoir » et des expressions initiatiques (Amen, Emeth, Shalom, Megôr 'Hayîîm ou « Sourcede Vie »...),- des réexistences successives d'une même entité (ce qu'on nomme réincarnations),- et des oeuvres par rapport à leurs auteurs (Lettres communes obligatoirement : Platon et ses Dialogues,Léonard de Vinci et ses peintures, Beethoven et ses Symphonies, Orson Welles et ses films. On voit ainsique le Tao Tô King n'est pas de Lao Tseu, et que l' Apocalypse n'est pas de saint Jean).

    Cette simple énumération fera saisir à la fois la cohérence de la méthode et la richesse des résultats :c'est vraiment une nouvelle manière d'appréhender et d'approfondir la texture du réel. Par ailleurs, outreces déchiffrements, il va de soi que la connaissance des codes — significations et arrangements desLettres — permet de créer des diagrammes nouveaux pour la protection, la thérapie et l'évolution,

    infiniment précieux pour notre régénération et notre transmutation.

    L'interprétation des hébréogrammes 

    Avant d'appliquer cette méthode à Jésus, donnons encore quelques informations complémentaires.Un être humain, nous l'avons dit, est caractérisé par 4 Lettres, 3 positives et une négative. Il faut savoirque ces Lettres, outre leurs valeurs propres, en prennent d'autres, fort précises, selon leur place dans lecodage vertical de 1'hébréogramme.

    La première, Lettre du Père (Yod), est la « Prise de Ciel », ou Prise essentielle, ou Signature du Ciel ; elleexplique le reliement à la Source, le rattachement aux Energies créatrices, ou le trésor caché qui est ennous. — La deuxième, Lettre du Feu artiste (Shin), est la « Prise de Feu », ou Signature de Force ; elledésigne le dynamisme intrinsèque, le moteur fondamental, l'Inspiration pour la mise en oeuvre du capitalénergétique. — La troisième, Lettre du Fils divin (Waw), est la Prise de Route », ou Signatured'Orientation ; elle correspond à la vocation de l'être, à sa destination décisive, et au viatique requis pourses trajets et ses travaux. — La dernière Lettre, négative, Lettre du Fils incarné (Vav), est la « Prise de Terre», ou Prise existentielle, ou Signature de la Terre ; elle précise la relation avec ce monde et cette existence,les modes d'application des qualités dominantes et de la vocation. Autrement dit, si l'on veut définir cequ'est le Vivant ici-bas, on lui reconnaîtra 4 caractéristiques, qui sont : 1. le Témoin fidèle (Yod), 2. leBuisson ardent (Shin), 3 l' éternel Voyageur (Waw), et 4. le Centre de rayonnement (Vav).

    Voici un exemple, celui de Siddharta Gautama, dit le Bouddha. EnSignature du Ciel (fig. 1), le Aleph, qui représente la Mémoire de laSource, le reliement à l'Amour créateur, le rayonnement du Principe, lacapacité d'aller toujours à l'essentiel. — L'élément moteur de cettepersonnalité est indiqué par le Mem final : c'est le Feu de l'« Être deLumière » qui veut se trouver au centre de tous les dévouements, qui apour modèle l'Âme du Monde — dont le centre est partout et lacirconférence nulle part. — Le chAyin en Prise de Route signifie laCompassion omniprésente, la lucidité aimante, la volonté d'aide et deservice universel, toutes les activités de salut. — Quant au Tsadé finalen Signature existentielle, il se réfère à la régénération complète en cetteincarnation, à l'accomplissement « dans le repos et le mouvement », à laréalisation de l'Androgyne ou du Moine véritable. Il faut ajouter que les

    trois premières Lettres du Bouddha se retrouvent dans le code de son Ange personnel, ce qui leur donne

    une force et une intensité singulières.

    Notons qu'un hébréogramme signale des potentialités, dans le cas d'un être humain ; il s'agit ensuitede les mettre en oeuvre, comme l'a fait le Bouddha. D'autre part, si les Lettres peuvent être vécues dansl'authenticité et la justesse, elles peuvent l'être également dans l'altération ou l'aliénation ; aux capacités

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    positives correspondent donc des risques et des dangers. Le numérogramme du code, 78.33.6, estrévélateur : présence de l'Amour dans sa créativité (78), fonction du Passeur d'âmes (33), et dynamismevivificateur du Fils (le Six).

    Prenons un autre cas, celui d'Albert Einstein. Le Qoph en Prise essentielle (fig. 2) indique l'hommeintelligent et « rusé », plein d'humour et de spontanéité, en quête d'une juste compréhension et d'unevraie maîtrise du réel, l'homme qui cherche à se relier à la Sagesse « artisan de tout », jouant et

    construisant sans cesse.

    C'est aussi le signe de la présence de l'Ange, Jumeau céleste etmessager de la connaissance globale. — Prise de Feu : le  Mem. Agentmédiateur et unificateur universel, le Mem traduit ici la communioncosmique, la volonté de percevoir partout la cohérence de l'Amour divin. Ilsymbolise le rattachement à l'Ange (cf. l'Arcane XIX du Tarot : les Jumeaux réunis sous le Soleil suressentiel), et l'ouverture des portes del'Âme pour le libre passage des ondes de Feu.

    Le Phé en Prise de Route, c'est la faculté de concevoir le cosmoscomme musique, comme champ de la liberté sans cesse inventrice du Verbe; c'est la vie comprise comme progression fructificatrice ininterrompue, parla prière, le langage et l'enseignement (« Ora et Labora »), comme

    participation de plus en plus active au jeu créatif des Vibrations divines (au « Jeu des Perles deverre » !). — Un  Aleph en Prise existentielle (peu fréquent) signifie la mémoire intacte du Principe et

    le besoin de le faire rayonner dans cette incarnation terrestre, la passion pour l'Unité, la capacité detout expérimenter et de tout relier, la réintégration dans le Vivant de tout ce que contient le monded'éléments divins disseminés. N'est-ce pas là une approche pertinente du Coeur même d'Einstein ?

    En numérologie, 60 correspond à la diffusion de la Parole médiatrice et recréatrice, 24 à l'Être deLumière au centre des circuits de l'Amour, et 6 au Fils vivificateur du cosmos.

    On peut indiquer que la richesse de signification des Lettres, avec des correspondances dans tous lesdomaines, permettrait aisément de développer ces quelques lignes en des dizaines de pages ! Surtout sil'on ajoute au code de l'entité celui de son Ange (8 Lettres), reliés par le Mem de l'Amour. Cette « Étoiledouble », comportant donc 13 Lettres, est notre Image radiante complète et véritable, et par conséquentnotre passeport pour la transfiguration. Exemple ci-après, en Lettres originales : Lili (personnage des Dialogues) et son Ange.

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    Force des Noms divins

    Venons-en maintenant à cette merveille nommée Jésus, dans le nouvel éclairage apporté par laCabbale radiante.

    Quelques précisions, d'abord, sur les Noms divins.Lorsque le Tétragramme Y H W H est inscrit comme il se doit en structure circulaire (voir Épignôsis15, p. 44), il « déverrouille » les 27 Lettres de l'alphabet hébraïque et les fait toutes vibrer en uneétonnante symphonie. Vérification de la puissance redoutable de ce Nom — cf. Mt. 6, 9 : « Que ton

    Nom soit traité par nous comme sacro-saint ». Le pendule signale, dans cet ensemble, une négative, leBeth, Lettre initiale de la Genèse, lieu de passage des Énergies créatrices vers nous, en nous. Quoi deplus évident ?

     Jésus possède deux Noms principaux, formés à partir du Tétragramme : l'un, Yeshouah (Y H Sh W H),pour indiquer la nature divine de l'Homme de Feu comme icône du Père, et l'autre, Yeshoua'h (Y H ShW chA), pour signifier la descente de l'Avatar, le Tout-Compatissant, et son travail de dévouementuniversel.

    Le Pentagramme Y H Sh W H (voir Épignôsis 15, p. 49), en structure circulaire, a exactement lamême propriété que YHWH: il fait vibrer les 27 Lettres. D'où cette parole : « Qui M'a reconnu (Y H Sh WH) a reconnu le Père (Y H W H) » (Jn. 14, 9), et l'importance considérable de ce Nom divin, qui nouscommunique toutes les Forces créatrices par le Feu de l'Amour. L'Épître aux Philippiens traduit cetteréalité en disant : « Dieu lui a donné le Nom qui est au-dessus de tout nom » (2, 9) ; et l'Évangile deVérité (christianisme gnostique égyptien) parle du Fils en ces termes : « C'est lui le Nom authentique :

    il est en effet le Nom venant du Père » (p. 40, 5). Vérification par la radiesthésie de la nécessité destructurer circulairement"Yeshouah : lorsqu'il est écrit linéairement, ce même Nom ne fait plus vibrerque 18 Lettres sur 27 (sont absents : le Ghimel, le Hé, le Teth, le Kaph, le Samekh, le Tsadé, le Qoph, leKaph final et le Tsadé final).

    Le Nom de Yeshoua`h, où le chAyin remplace le Hé terminal du Pentagramme, écrit comme uneflèche descendante, tirée vers nous par Dieu pour nous réintégrer dans la Lumière, fait vibrer 13Lettres qui sont : Aleph +, Daleth +, cHeth +, Yod +, Kaph +, chAyin +, Shin +, Kaph final +, Memfinal +, Nun final +, Phé final +, Tsadé final +, et le Waw en Signature de la Terre. Notons le nombretreize (Amour universel), la présence des cinq finales (parfaite réalisation en ce monde), celle del'Homme de Lumière (Aleph + Yod + Shin = Îsh ; cf. Épignôsis 15, pp. 97 sq.), et celle du code de Jésus incarné (A leph +, Waw +, Tsadé final +, chAyin —) que l'on va examiner dans un instant.

    Deux Noms : deux aspects, deux fonctions, deux expressions complémentaires du seul et unique

    Fils. Vingt-sept Lettres d'une part et treize de l'autre : on obtient ainsi le 40 de la transmutation quinous est proposée.

    Les codes de Jésus et de son Ange  

    Mais l 'hébréogramme de Jésus le Nazôréen, le Fils-Homme venu partager notre existence avec seslimites, ne comporte plus que quatre Lettres comme toute entité incarnée. Ce passage de 27 Lettresà 4 représente précisément ce qu'on appelle la « kénose », le fait de se dépouiller, de se viderd'une grande partie de sa puissance, pour ressembler à ceux qu'il faut approcher et sauver. C'est levoilement de l'Avatar : « Lui, de condition divine, se vida de lui-même, devenant semblable auxhommes » (Philipp. 2, 6-7), ou encore : « Le Verbe s'est fait chair et il a demeuré parmi nous » (Jn.1, 14). En contrepartie, nous-mêmes, à partir de nos 4 Lettres et des énergies communiquées par l'Ava-tar, devons reconquérir la totalité des 27 « Signes » et le statut divin qui est notre nature authentique

    (c'est la déification).

    Voyons le code de Jésus. En Prise de Ciel, le Aleph (fig. 3) : présence per-manente du Principe, de la Source intemporelle des Forces créatrices, de laVibration infinie, du Soleil de la parfaite cohérence. — Le Waw en Prisede Feu : le Verbe qui appelle à l'être, le Fils divin qui traverse, libère et réunittous les plans du réel ; la médiation universelle. — En Prise de Route, leTsadé final, c'est-à-dire le Modèle achevé de l'entité divine de passageparmi nous. — Prise existentielle : le chAyin du service universel, quiéquivaut au trajet du Bodhisattva.

    Si l'on compare cet hébréogramme avec celui du Bouddha (fig. 1) — il y a trois Lettres semblables —, on comprend tout de suite quelle est la différence entre un « Avatar » etun « Éveillé » : l'un, déjà parfait (Tsadé final au 3e rang), vient pour aider et sauver (chAyin en Prise de Terre) ; l'autre, ayant le désir de servir les êtres vivants (chAyin au 3e rang), ne peut y réussir qu'enacquérant la perfection dans cette existence (Tsadé final en Prise de Terre).

    Le chAyin terminal est bien la marque de la mission de Jésus. C'est ce que disait, à sa manière,l'Évangile de Vérité : « Quand donc il Lui a plu (au Père) que son Fils bien-aimé (le Verbe) serait

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    Son Nom, et quand Il lui donna ce Nom, celui qui est sorti de la Profondeur (Jésus) a parlé de Sessecrets, sachant que le Père est absolue Bonté » (p. 40, 23) ; c'est la communication du Aleph par lechAyin. Quant à l'Hymne dite Naassénienne, nous montrant les tribulations de l'« âme » en ce monde,elle fait dire à Jésus : « Regarde, Père ! En butte au malheur, elle erre encore sur la terre, loin deton Esprit ; elle cherche à fuir l'odieux chaos et elle ne sait comment le traverser. C'est pourquoi, Père,envoie-moi !  Je descendrai portant les sceaux, je traverserai la totalité des éons, je révélerai tous lesmystères, j'expliquerai les qualités des Forces divines, et je transmettrai, sous le nom de Gnose, lessecrets de la Sainte Voie ». Voilà donc le chAyin libérateur des Étincelles emprisonnées dans les

    formes.Les 4 Lettres de Jésus illustrent en outre le « Bipôle » Père-Fils par l'entrecroisement de deuxLettres symboles du Père (Aleph et Tsadé final) avec deux Lettres symboles du Fils (Waw etchAyin), et ceci nous renvoie à l'entre-regard des deux Anges correspondants, sur l'icône de la Trinité deRoublev. Remarquons aussi les nombres de ce code : le 60 que nous avons déjà défini, le 33 quicaractérise le Passeur d'âmes — et qui est devenu, par ignorance, le nombre d'années attribuées à lavie de Jésus —, et le Six du Fils.

    En tant que Fils-Homme et semblable à nous, Jésus est étroitement lié à un Ange personnel (qu'onappelle ordinairement « Gardien ») qui veille sur lui et canalise vers lui toutes les énergies dont il abesoin lors de sa mission. Nous donnons, ci-dessous, son hébréogramme, qui nombre 147.39.3. On yreconnaît que le code de l'Ange comporte huit Lettres groupées par couples — Signatures de Ciel, deForce, d'Orientation et de Terre —, et qu'ainsi, à chacune de nos Lettres, en correspondent deux del'Ange personnel. Ce qu'on nomme chez lui « Signature de Terre » indique le mode de contact avec

    l'entité humaine.

    L'Ange de Jésus — qui n'est autre que l'« Ange du Seigneur » du récit de Matthieu (1, 20) et l'« AngeGabriel » du récit de Luc (1, 26) — cumule des énergies des cinq Archanges recteurs du cosmos : ilpossède, outre le Qoph naturellement (signe de tout Ange), deux Lettres du code de Mikhaël, deux Lettresde Phanuel, trois Lettres de Ouriel, deux Lettres de Raphaël, et deux de Gabriel —dont le Reshterminal, à l'importance duquel on doit, par altération de la connaissance, la fausse assimilationrapportée par Luc.

    Cet Ange est, par excellence, un Veilleur et un Passeur. Il est préposé au renouvellement del'univers, à la communication des Idées-Forces pour le tri, l'instruction et l'avancement des êtres, à la

    libération des « Étincelles divines » tombées en ce monde. Il y a en lui une extraordinaire impulsioncréatrice et transmutatrice. Il a trois Lettres communes avec Jésus lui-même, et également troisLettres communes avec Joseph, le « Père » de Jésus (voir fig. 5) — ce qui concourt à expliquer lafonction particulière de ce « Père ».Numérogramme complet, de Jésus et de son Ange : 207.72.9.

    Les parents de Jésus

     Tout être humain possède, dans son code, une Lettre de son père et une Lettre de sa mère. Ainsi leBouddha partage-t-il son Aleph avec son père, et son Mem final avec sa mère. Dans le cas de Jésus, onconstate tout de suite une anomalie : il n'y a aucune Lettre commune entre lui et Joseph — qui n'est doncpas son père au sens strict du terme. L'hébréogramme de Joseph (fig. 5) est celui d'un Maître

    spirituel et d'un Passeur, d'un être de dévouement,

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    d'une entité paternelle chargée de veiller sur le bon déroulement d'une destinée exceptionnelle. Il estcomme le reflet, dans le monde des humains, de la puissante vocation de l'Ange personnel de Jésus.Comparer le code de saint Christophe portant l'Enfant (par ex., celui de Dürer, gravure sur bois,1511) : on y voit le Resh et le Mem.

    Marie, ou Miryam (araméen Maryam), M R Y M, sa mère, a en revanche deux Lettres communesavec son Fils : le Aleph et le Tsadé final, Lettres qui symbolisent l'échelle complète des vibrationscréatrices. Le Mem final, qui la caractérise, fait référence à l'Âme du Monde, à la Fontaine de

     Jouvence, à la « demeure de l'éternelle Splendeur », et aussi au « centre de l'Amen » dont nous allonsparler à propos de la conception de Jésus. Le Plié final en Prise existentielle évoque la transparencespirituelle, l'expansion de Lumière, l'éclatement des limites, la victoire du Souffle vivifiant sur-lesténèbres et la mort ; il est parfaitement illustré par la Madone flamboyante et dorée du Retabled'Issenheim (Grünewald), sur le tableau central de la seconde présentation.

    Le numérogramme nous offre un 88 (perfection dynamique, juste circulation des forces de l'Amourcréateur), un 34 (valeur de l'Esprit, R W cH), et un 7 (perfection organique).Nous pouvons retrouver autrement ce 88 de Marie. Lorsque cette entité est envisagée dans saplénitude de Centre cosmique de rayonnement, son Nom s'écrit avec deux Yod et deux Memfinals, soi M Y R Y M valant 88. Si l'on dispose les Lettres de ce Pentagramme en triangle de feu

    (fig.7), on obtient pour ce Nom un hébréogramme de dix Lettres(Aleph +, Beth +, Mem +, Kaph

    final +, Waw +, chAyin +, Nun

    final +, Teth +, Tsadé +, Tsadéfinal - , dans l'ordre fonctionnel),parmi lesquelles on reconnaît les troisdu mot Amen (Aleph, Mem, Nun final),les quatre de Jésus incarné (Aleph,Waw, Tsadé final, chAyin), et trois Lettres propres à l'Esprit-Mère (Beth,

    Mem, Teth).

    A titre indicatif, nous donnons ici le code de la très belle Vierge de Guadalupe « photographiéeen couleurs » sur le poncho de l'Aztèque Juan Diego après lui avoir apparu, en décembre 1531 (voir J.-G.Bardet, La signature du Dieu-Trine, Édit. de la Maisnie, 1982, p. 413) : Yod +, Hé +, Mem final +, Nunfinal +, cHeth +, Tsadé final +, Resh On y retrouve les Lettres de Miryam (Mem final, Yod, Resh), eton y remarque le Hé de l'Esprit — ce qui rappelle la parole de Jésus dans l'Évangile selon lesHébreux : « Ma Mère le Saint-Esprit. »

    Les événements importants ont aussi leur code. Étroitement reliées, comme les deux faces d'unmême phénomène, sont l'Annonciation à Miryam et la conception de Jésus.

    Pour Miryam, l'Annonciation équivaut à ce qu'on appelle une « seconde naissance », c'est-à-dire uneprofonde conversion des énergies due à une expérience transcendante. L'hébréogramme correspondant,de cinq Lettres, est tout à fait remarquable (fig. 8).

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    On y lit les trois Lettres du mot Amen (Aleph, Mem, Nun final), le Aleph et le Waw qui « annoncent »le Fils, et le Mem qui sera la Lettre clef de Jésus. Le Père est représenté par le Aleph, le Fils par leWaw, l'Esprit-Mère par le Mem, et l'Esprit-Fille par le Nun et le Nun final. Le rang du Aleph, en Priseexistentielle, indique la descente du Principe parmi nous. Les nombres du code, 69.33.6, sont tellementéloquents qu'il est inutile d'y insister (rappelons le 60.33.6 de Jésus). Cette Annonciation provoquechez Miryam la parfaite ouverture du Coeur (Nun --> Nun final) et la totale réactivation du « OUI » del'Alliance primordiale — de cet AMEN prononcé par chacun de nous « aux origines », en réponse à laquestion du Seigneur : « Veux-tu porter mon Amour à travers tous les mondes ? », Amen auquel il y va

    de notre salut d'être fidèles (cf. Lc. 1, 38).La conception de Jésus a ceci de particulier qu'elle se fait uniquement à partir du centre de l'Amen desa mère. Ce centre énergétique capital, ce « superchakra », est le véritable « Lieu de Dieu » en nous, ettous les autres chakras lui sont subordonnés. Au niveau corporel, il correspond à une zone qui vades cervicales à la thyroïde et au thymus. Iconographiquement, on le situe entre la racine du cou et lecoeur. Aux autres niveaux, il est comme le moyeu de notre champ vital, la clef du corps glorieux et del'être radiant. Celui qui réussit à réveiller ce centre — involué et latent chez presque tous depuis la «chute » —  peut ressusciter dès cette existence ; et l'ère du Verseau est d'ailleurs propice à ce travailessentiel.

    D'une part, ce centre est lié à la sexualité : si la « Lumière sexuelle » n'est pas gaspillée nidispersée au dehors, c'est là qu'elle se transmue en puissance spirituelle, créatrice d'un nouvel être(thème paulinien). D'autre part, il est la porte de Da`ath — ou mieux de ha-Da'ath —, la Force deDieu, l'Amour-Information Créativité céleste qui est la seule nourriture adéquate de notre champ vitalet de notre Âme. Le vrai Moine (Monakhos) est celui — ou celle — qui est capable de réactiver ce centrepour la croissance intérieure de l'être nouveau : l'Isochrist (cf. Coloss. 3, 10). Ainsi, de même queMiryam a fait croître en elle l'Enfant divin (= Christ) grâce à ce centre de l'Amen, de même, par cecentre, devons-nous découvrir et développer l'être divin que nous sommes virtuellement (= Isochrist).

     Jésus, on l'a vu, n'a pas eu de père humain. Sa conception en Miryamrésulte de l'Alliance entre la « Force de Dieu » qui descend et l'« Amen » de laVierge qui s'ouvre à elle : fructification spirituelle qui va progressivements'incarner. Donc, Jésus a crû en sa mère grâce à la puissance —réceptive et créatrice — de son centre de l'Amen. L'Orthodoxie a fort biensuggéré ce processus par ses icônes de « la Vierge au Signe » ou de « laPanaghia » : bras levés dans l'attitude du Shin, elle présente l'Enfant divin

    dans un cercle ou chakra qui s'étend sur sa poitrine, de manière que la tête decet Enfant coïncide avec la place du centre de l'Amen. Le code de ce typed'icône et celui de la conception spirituelle de Jésus sont un : les Lettres sontles mêmes que pour l'hébréogramme de l'Annonciation, mais l'ordre est

    différent car c'est le Waw qui doit figurer ici en Prise de Terre (fig. 9).

    Les moments de l'incarnation

    En ce qui concerne la conception temporelle — ou charnelle — de Jésus, le moment précis où il «prend chair » en Miryam, on peut en fixer la date au ter novembre 7 avant notre ère. (Pour chacun denous, il y a deux « conceptions » distinctes, d'abord une conception spirituelle, et ensuite une conceptioncharnelle ; l'intervalle qui les sépare est extrêmement variable. Pour Jésus, la « conception charnelle »équivaut au début de la formation de l'être incarné). Le code correspondant comporte cinq Lettres : Shin+, Mem +, Waw +, Tsadé final +, Aleph —. A noter : trois Lettres du code de Jésus homme (Waw, Tsadé final, Aleph), trois Lettres des codes précédents (Aleph, Mem, Waw), la Lettre clef de Jésus (Mem),la complémentarité entre Waw (le Fils Verbe et médiateur) et Shin (le Fils Feu transmutateur), et le jeudu Aleph qui réapparaît en signature de Terre. Numérogramme : 78.33.6 ! 

    La naissance de Jésus doit alors être fixée au ler août 6 avant notre ère. Sous le signe du  Lion, ce quirépond au thème du « Lion de Juda » (cf.  Apoc. 5, 5). Le signe zodiacal du Lion présente d'ailleurs les «

    Lettres du Fils » ; son code est : Shin +, Waw +, Phé final +, Lamed — (75.30.3). L'hébréogramme decette naissance (fig. 10) comporte cinq Lettres, et ses nombres sont 75.39.3.

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    En tant qu'Avatar, Jésus n'a pas eu de « seconde naissance », et ce code est donc définitif. Voicil'interprétation de l'hébréogramme : le Principe s'incarne (Aleph) dans la perfection (Tsadé final) paramour (Mem), pour recréer l'homme (chAyin) dans la plénitude de la Lumière (cHeth). On y retrouve troisLettres du code de conception temporelle, et trois Lettres du code de base de Jésus (Aleph, Tsadéfinal, chAyin). Les nombres de la conception charnelle et de la naissance donnent un totalremarquable : 78.33.6 + 75.39.9 =153.72.9.

    On appelle  Lettre clef celle de l'hébréogramme de naissance qui indique la tonalité générale, lasignification profonde de l'existence de l'entité — et aussi, pour nous autres, le moyen de maîtriser et deréussir cette existence. Jésus est caractérisé par la treizième Lettre, le  Mem, celle de l'Amour

    (Ahavâh = 13) et de l'Unité. Pour cette importante relation entre le Christ, le Treize, le Soleil, etc.,nous nous permettons de renvoyer le lecteur à notre étude « Le treizième livre de l'Énéide » (Pallas XXX,1983, 25-48), p. 27. Comme on peut s'y attendre, la « planète » représentative de Jésus estprécisément le Soleil, la « 13e dieu » de la gnose antique ; voir Malachie 3, 20 (le « Soleil de Justice ayantdans ses ailes la guérison ») et Luc 1, 78 (« notre Dieu nous amènera d'en haut la visite du Soleil levant»). Notons également que le 13e  « signe » du Zodiaque — nommé par nous Diadème —, nonreprésentable, mais non moins présent que le « Vide médian » du taoïsme, clef de tout l'ensemble etporte de sortie des thèmes, a un code voisin de celui de Jésus : Aleph +, Nun +, Tsadé final +, chAyin —(nombres : 68.32.5).

    La tradition (Cabbale et astrologie) mentionne 72 « Génies solaires » — ce ne sont pas des Anges —qui influent chacun sur 5° du Zodiaque (72 x 5 = 360), et la position de notre Soleil de naissance dansles signes indique le Génie qui correspond à notre vocation. Le Génie solaire du ler août 6 avant notre

    ère (Soleil entre 5° et 10° du Lion) est le n° 26, 'Hanâyâh (chA N Y H) = « Dieu répond » (Région duFeu). Se reporter au Psaume 119, 145 : « J'invoque de tout coeur, réponds-moi, YHWH » ; sa réponse, enl'occurrence, est la descente de l'Avatar. Le code de `Hanâyâh est intéressant : Aleph +, Yod +, Shin+, Kaph final +, chAyin +, Tsadé final — (nombres : 108.36.9). On y voit l'Homme de Feu (le Îsh), troisLettres du code de base de Jésus, et les deux Lettres caractéristiques de la Paix véritable, le Yod et leKaph final (= 33).

    Il y a également 72 « Génies horaires » qui règnent chacun sur 20 minutes d'une journée. Dans le casde Jésus, dont la naissance se situe — selon notre information — à 11 h 25, il s'agit du Génie n° 35, quise manifeste de 11 h 20 à 11 h 40, et qui se nomme Shema'hyâh (Sh M chA Y H) = « Dieu excauce »(Région de l'Air). Voir le Psaume 116, 1 : « J'aime YHWH, car Il entend la voix de mes prières » ; Dieuexauce en faisant descendre son Fils. Le code de cette Force d'intercession est : Yod +, chAyin +, Phéfinal +, Kaph final —. Encore les Lettes de la Paix, le chAyin spécifique de Jésus, et le Phé final du «Huitième Climat », celui de l'expansion de Lumière et de la glorieuse transparence. (N° 26 =8, et n°

    35 = 8).

    Les « Veilleurs d'Elohim »

    Les noms de ces deux Génies, « Dieu répond » et « Dieu exauce », se rapportent bien à lafonction de Jésus, et ils nous conduisent à examiner pourquoi le fils de Miryam fut appelé Nazaréen ouNazarénien. Cette appellation, en effet, n'a aucun rapport avec la consécration du naziréat, aucunrapport non plus avec un village Nazareth — qui n'est nulle part répertorié au ier siècle. Les termesgrecs, Nazôraïos et Nazarênos, renvoient, par l'intermédiaire de l'araméen (Na[t]sôraya / Na[t]saran),au verbe Natsar (N Ts R) qui signifie « veiller sur, protéger » (cf. Exode 34, 7). Jésus le Nazôréen, c'estdonc exactement Jésus le Veilleur (il est aussi nommé, dans le Talmud, Ben Natsor, c'est-à-dire «Fils de Veilleur »).

    A partir de là, de fil en aiguille, nos recherches ont abouti à reconnaître, tout au long de l'histoire,l'existence d'une communauté de Sages et de Justes qui, par-delà les écoles, les églises et lesinstitutions, a reçu pour mission de veiller sur l'évolution de l'humanité. Ce sont, en languehébraïque, les Natsorei Elohîm, les « Veilleurs d'Elohim », expression qui nombre 114.33.6, et nousremémore la fonction de Passeur d'âmes qui est précisément celle de Jésus. Veilleurs et Passeurs, ces

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    Natsorei Elohîm constituent la véritable Église, invisible, opérative etuniverselle,la véritable « Cour des Abeilles », la véritable Fraternité desHommes de Feu. A l'époque de Jésus, tout en comprenant des non-Juifs,cette communauté avait une dominante juive. Actuellement, la dominanteest européenne. A elle fait allusion l'Apocalypse (5, 9-10) : « Tu rachetaspour Dieu, au prix de ton sang, des hommes de toute race, langue, peupleet nation ; tu as fait d'eux pour .notre Dieu une Royauté de Prêtres régnantsur la terre. » A elle fait allusion Louis Cattiaux (MR, XXIII, 79b) : « Les

    amis de Dieu combattent pour l'Église spirituelle, qui est simple,unique, éternelle et universelle. » Dans la mouvance des Natsorei Elohîm, ontrouve (qu'on nous par- donne l'énumération) : Hénokh, Melki-Tsedeq, Moïse, Élie, Ézéchiel, les parentsde Jésus, St Jean Baptiste, St Jean l'Évangéliste, Siméon bar Yochaï, Aboulafia, St Isaac le Syrien, StSerge de Radonège, André Roublev, St Séraphin de Sarov, al Hallâj, Ibn `Arabî, le Bouddha, les « Pères »du Mahâyâna (avec la doctrine du Bodhisattva), Tsong-kha-pa, Bodhidharma, Râmakrishna, RâmanaMahârshi, Uyeshiba, le Lama Govinda,

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     Rudolf Steiner, Nicolas Roerich, Louis Cattiaux, le Padre Pio, l'enseignement des Anges des Dialogues,etc. Notre article sur « Les Centres silencieux de rayonnement » (dans Épignôsis 19, Les Veilleurs duSilence) donnera une idée du « climat » propre à cette communauté.

    Le code des Natsorei Elohîm (fig. 11) est remarquable par sa force et son équilibre : il comprend huitLettres, dont le Qoph de l'Ange, ce qui signifie à l'évidence qu'il forme une texture propre aux égrégoresinspirés. Il s'agit donc d'un égrégore de Lumière devant son unité et son efficacité à un Ange recteur.

    Quant à Jésus, il est tout naturellement, apparu comme le modèle archétype, la puissance

    instigatrice, le maître souverain de cette communauté, d'où l'importance de ce terme de Nazôréen, «Veilleur et Passeur », si étroitement lié à son nom. Jésus est venu réactiver la mission des NatsoreiElohîm, l'« accomplir » ; l'Église fut un phénomène secondaire.

    Et Nazareth ? Ce mot (Nelsara, Na[t]sareth) correspond en fait aux lieux deréunion propres aux Natsorei Elohîm, en dehors des agglomérations. Jésus etses parents ont vécu un certain temps en divers lieux, des « Na[t]sareth »,avec pourtant une prédilection pour un endroit déterminé — qui donneraplus tard naissance à un village dit Nazareth.

    Événements Marquants de la mission de Jésus avec leurs codes

    — Baptême (fig. 12). C'est le passage du Divin (Aleph + Lamed =

    EL = 13) pour l'expression (Phé) de l'Amour recréateur (chAyin). Compareravec l'hébréogramme de base de Jésus : le Aleph et le chAyin sont à lamême place ; les Lettres différentes indiquent la fulguration des Énergiesdivines (Lamed) et la manifestation du Verbe radiant (Phé) (cf. Mc. 1, 10-11).Nombres : 56.29.2.

     — Transfiguration (fig. 13). Magnif i q u e r é v é l a t i o n d u D i v i n(Aleph + Lamed) à travers le « climat de Feu » (Shin + Phé final). C'est

    encore EL qui passe, mais dans la gloire du Feu (Aleph + Shin : Esh, feu) et par cette subtileexpansion de Lumière que traduit le Phé final en Prise de Terre. La combinaison Shin +Phé final annonce en général la capacité visionnaire, l'expérience transcendante (cf. les codes d'al-Hallâj, d'Aboulafia, de Sensei Uyeshiba), et la transfiguration du réel. Nombres : 70.25.7.

     — Passion et mort (fig. 14). Le Maître (Resh) des portes (Daleth)

    ouvre celle des justes circuits de l'Amour (cHeth) pour un sacrificeassuré de la victoire (Phé final). Le Daleth annonce aussi la porteouverte du tombeau vide, Lc. 24, 2 sq. Quant au Resh, il rappelle laprotection fidèlement accordée à Jésus homme par son

     — Résurrection (fig. 15). (Noter qu'on ne peut avoir les codes qued'êtres, d'objets ou de faits réels). Le cHeth de la Passion se retrouve ici,mais dans le surgissement d'une plénitude réinstaurée. C'est le Zayinqui correspond à l'irrésistible élan résurrectionnel (on le rencontre chezle Christ résurrecteur de l'Église de Chora, ou dans le code du 8e Climat).Le Tsadé final de l'hébréogramme de Jésus passe au 4e  rang pourindiquer archétypiquement la mutation à accomplir par chacun. Larésurrection, c'est le jaillissement de l'Amour permettant la parfaite

    réalisation du Principe dès ce monde. Nombres : 53.35.8. — Ascension (fig. 16). On reconnaît la série Aleph + Lamed +Shin de la transfiguration, et la même disposition du Aleph et du Tsadéfinal que pour la Résurrection. Dernier passage du Divin (Aleph +Lamed) dans la flamme montante (Shin) de l'accomplissement (Tsadéfinal). Comparer Baptême et Ascension avec l'hébréogramme de base de Jésus. Nombres : 71.26.8.

    Ces quelques exemples, quoique sommairement commentés,montrent bien, croyons-nous, la richesse et la subtilité d'interprétation

    que permet la Cabbale radiante, l'extraordinaire adéquation des hébréogrammes à la réalité profonde desêtres et des choses, et le réseau éminemment signifiant tissé par les Lettres entre tous les aspects duVivant. C'est vraiment le langage des Anges musiciens, ou des Oiseaux miroirs de Sîmorgh.

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    Nous trouvons sur notre route le « Suaire de Turin », et il faut en dire quelques mots. Jésus estréellement mort et réellement ressuscité, comme l'attestent les codages précédents — car on ne peutobtenir, répétons-le, le code d'un événement qui n'a pas eu lieu. Nous n'entrerons pas dans laquerelle de la datation du Suaire, mais nous tenons à faire une remarque à nos yeux capitale.Impressionné par une radiance exceptionnelle, celle de la totale réintégration corporelle au plan du «corps glorieux » par l'effet de la Claire Lumière Primordiale — ce qu'on appelle résurrection, cf. Épignôsis15, p. 104 —, ce tissu n'a plus rien d'un tissu ordinaire datable par les méthodes scientifiques ordinaires ;autrement dit, les mesures doivent se conformer à la nature de l'objet, la vérification de

    l'authenticité est à ce prix (voir Le Monde inconnu, n° 101, janv. 1989).

    Sur le personnage du Suaire, aucun doute possible : il s'agit bien de Jésus,comme le montre le code de six Lettres (le six du Waw) qui lui correspond (fig.17). Le Daleth et le cHe th son t com mun s ave c l' héb réo gra mme«Passion et mort », dont le Daleth final est repris ici en entrée de code,comme en rappel et en continuité. Taw,

    F i g . 1 7 c'e st à la foi s l a cr uci fi xio n e t l ' irr adiation (cf.Jn. 12, 32 : « Et moi, élevé de terre, j'attirerai tout à moi », ainsi que lethème de la « Croix de Lumière » par lequel les Actes de Jean, ch. 98-99,complètent la réalité de la croix sanglante) ; fermés, le Daleth et le Tawindiquent l'emprisonnement, mais ouverts, le centre de rayonnement que

    rien n'arrête. La Médecine intégrale, auto-guérison et réinstauration des êtres dans l'Esprit, voilà le Kaphfinal. Le chAyin et le Aleph sont présents, Lettres du code de base de  Jésus ; le premier est assorti ducHeth pour insister sur le dévouement sacrificiel du « Bodhisattva », et le second, en Prise existentielle,révèle la volonté de faire descendre le Principe jusque dans les profondeurs de ce monde obscur. Lesnombres sont parlants : 84 = « Je Suis Qui Je Suis », 39 = le Aleph, le Amen, le Germe, et 3 = la Tri-Unité et le dynamisme du Toujours-Nouveau.

    Sang et corps de Jésus  : Le code normal du sang comporte trois Lettres : Shin +, Nun +, Ghimel —(Feu, Coeur, Dynamisme). C'est bien le « feu liquide », comme le comprend Jean Bernard, qui véhicule ennous l'énergie du Vivant ; et sa nourriture principale vient d'en haut : « c'est par le Feu de l'Esprit quele sang, se changeant en flamme [divine], devient le principe du monde nouveau » (Jean Guitton). Or, lesang de Jésus est codé par cinq Lettres, car il ajoute le Aleph et le Yod à la formule habituelle (fig. 18)

    ; nombres : 59.23.5. Dans la rutilance de ce sang apparaît donc l'Hommede Lumière (Îsh, correspondant aux 3 premières Lettres) ; le Coeur, Nun,révèle alors sa fonction « sacrée » (cf. le thème du Sacré-Coeur), et lesang —qu'il faut « boire » (Jn. 6, 54) —, manifeste sa vraie capacitétransfiguratrice (Ghimel).  L'entretien 78 des Dialogues avec l'Ange est justement consacré au sang. Comment rendre au sang humain sa qualitéde Flux de Vie igné et lumineux ? La rencontre du Sang-Lumière divinet du sang terrestre assoiffé de Lumière, dans un être purifié, réinstaureune juste et cohérente circulation du Feu. « Le Coeur divin est Feu,Lumière. Si le sang terrestre atteint la Lumière, il se transforme (ilretrouve sa fonction de véhicule du Souffle divin) » (p. 265). « Sil'homme et LUI sont unis, il n'y a plus de plaie (de rupture des circuits

    de Vie), car le Sang circule déjà, et le Ciel et la Terre se rejoignent. (...) Dissous-toi en Jésus, Lui Frère

    de Sang ! » (ibid.). Épuré, enrichi du Aleph et du Yod, notre sang fait de nous une création nouvelledans le Christ, un nouveau membre de l'Église invisible : « Celui qui possède l'Esprit de Vie condensédans le sang rutilant du Sauveur céleste identifie les symboles, les personnes et les rites dans l'uniqueVérité de Vie » (MR, XXV, 52). Le corps de Jésus. Au terme « corps » nous faisons correspondre l'hébreuLehoum (L cH W M), « être incarné, moelle ou force de cet être ». Le code normal de ce corps comportetrois Lettres : Shin +, Waw +, cHeth —. Encore le Feu, les deux signes du Fils (Shin et Waw), etl'harmonie du Huit. Lorsqu'il s'agit du corps de Jésus, le code est de cinq Lettres par l'adjonction dedeux finales importantes, indiquant la réactivation en l'homme de l'icône de Dieu (Kaph final) et latransfiguration (Phé final) (fig. 19). Pour ce Shin, pleinement réalisé, du sang et du corps de Jésus : «Celui qui est près de moi est près du Feu » (Thomas 82). Ainsi, ce corps radiant, révélé à la Transfiguration, est-il un agent régénérateur et transmutateur qu'il faut « manger » (Jn. 6, 53 sq.). Letotal des numérogrammes du sang et du corps christiques est assez remarquable : 59.23.5 + 90.40.4 =153.63.9. Parfaite circulation des Énergies chez celui qui est bon conducteur de l'Amour.

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    Pleine « communion » spirituelle, ou participation à la Splendeur.

    Le Message retrouvé dit fort bien : « C'est en mangeant le corps de Dieuque nous serons rénovés et transformés dans la vie sainte. C'est en buvant lesang de Dieu que nous serons élevés et illuminés dans la vie glorieuse »(XXXIII, 5 & 5b). — « Manger le corps de Dieu » : nourrir notre force du Feutransfigurateur propre au corps radiant de Jésus, perçu et compris à traversles 5 Lettres-Énergies de son code (cf. le Christ Médecin). — « Boire le

    sang de Dieu » : faire circuler en nous le Sang-Lumière vivificateur propre à Jésus, senti et assimilé à travers les 5 Lettres-Énergies de son code (cf. leChrist Coeur). Opération non physique, liée à l'ouverture du chakra del'Amen. — Qu'on ait utilisé le pain et le vin pour concrétiser l'Eucharistie,cela se conçoit, car les codes de Lehem (L cH M, pain) — avec Kaph +,Waw +, cHeth —, 35.26.8 — et de Yayin (Y Y N, vin ) — avec Shin +, Phé

    +, Nun —, 62.26.8 — offrent des Lettres communes à ceux du corps et du sang. Mais l'essentiel sepasse, on le sait, au-delà de ces supports.

    Le mantra eucharistique

    Il existe, pour activer le centre de l'Amen et pour nous greffer sur le circuit de Lumière et

    d'Amour incarné en Jésus, un « mantra » extrêmement puissant, capable de faire vibrer les 27Lettres-Énergies de l'alphabet hébraïque (avec le Beth négatif), au même titre que le Nom Yeshouah. Ledire est simple : « Zè Lehoumî Zè Dâmî », ce qui signifie : Voici mon Corps, voici mon Sang (cf. Jn. 6, 55 etLc. 22, 19-20). Le numérogramme de l'ensemble est impressionnant :

    Z H L cH W M Y Z H D M Y = 100.55 (Soleil). I.

    Parole clef de Jésus pour nous communiquer la force radiante du Fils Dieuet Homme : « Voici (pour vous) mon Corps-nourriture et mon Sang-breuvage ». Parole clef du Christ qui ne cesse de retentir au ciel de nosCoeurs : « Voici (que vous êtes) mon Corps et mon Sang ». Mais c'est parnous qu'elle doit être continuellement prononcée. En la disant vis-à-vis deJésus — « Voici (que tu es) mon Corps et mon Sang » —, nousreconnaissons en lui notre véritable et propre nature, nous nourrissons deson Feu notre champ vital, nous nous assimilons à Lui (transmutation).Nous devenons le Waw intégral, nous nous intégrons dans le Nom divin,nous acquérons la maîtrise des Lettres... En la disant également vis-à-visde tous les êtres vivants, nous reconnaissons la profonde et indissolubleunité qui nous lie — « Voici (que vous êtes) mon Corps et mon Sang » —, etnous laissons passer par nous l'inépuisable courant de l'Amour créateur —« Voici (pour vous) mon Corps et mon Sang ». Telle est la formule de laréunification dans l'Alliance, de la réinstauration dans le « Corps mystique» de toutes les Étincelles divines dispersées, et de l'Anastasis — ou résur-

    rection — universelle.« Zè Lehoumî Zè Dâmî ».

    Un mot sur l'appellation Christ. Le grec Christos traduit l'hébreu Mâshîa'h (M Sh Y cH = 52.16.7comme Elohîm) qui désigne en fait la triple fonction de roi-prêtre-prophète du Fils de Dieu, et samission universelle d'Amour médiateur. Christ est du domaine de Tiphereth (le Coeur de Dieu), Jésus estdu domaine de Malkhuth (le Royaume), en une parfaite unicité. L'expression normale est : « le Christ Jésus » (Rom. 1, 1 ; I Cor. 1, 1 & 16, 24 ; Gal. 5, 6 ; Éphés. 1, 1, etc.). Le code de Christos/Mâshîa'hcomprend six Lettres (fig. 20), et l'on y retrouve l'Homme flamboyant Îsh, la Porte, le Réinstaurateurdans l'Esprit et le Résurrecteur ; le Aleph final appelle le Aleph en Prise essentielle du code de base de Jésus. Nombres 95.32 (= Îsh et Splendeur). 5. L'ensemble « Christ Jésus » (notre figure) présentedonc dix Lettres et a pour valeur totale : 95.32.5 + 60.33.6 = 155.65 (13 x 5). 2.

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    Quelques représentations intéressantes du Christ Jésus

    — A. Portrait de Jésus d'après le visage du Suaire de Turin peint en 1935 par l'artiste arménienAggeman (reproduit dans le livre de K.E. Stevenson & G.R. Habermas, La Vérité sur le Suaire de Turin,Fayard, 1981). Le code en est très riche, avec neuf Lettres (fig. 21), autant qu'il y a de degrés àl'échelle de la Dynamique universelle présentée par l'« Alchimie » au porche de Notre-Dame de Paris. Le

    Lamed du passage fulgurant des Énergies divines consonne avec leAleph final (EL) ; le Shin et le Waw propres au Fils sont reliés par le

    Mem ; le chAyin et le cHeth signent le parcours du Sauveur, duBodhisattva ; le Nom divin YHWH est symbolisé par les trois Lettresde la même ligne : cHeth (= 8), Phé (= 17) et Phé final (= 26) ; le Feuest également là (Aleph + Shin : Esh); quant au Aleph en Priseexistentielle, il est le fil conducteur de toutes ces représentationsde Jésus.Ce portrait est d'une rare beauté, baigné d'une abondantelumière dorée qui irradie du personnage lui-même. Son regard,inoubliable, nous pénètre de sa bonté, de sa sérénité, de son immensecapacité de compréhension et de pardon. Son magnétisme est tel que,sous ce regard, devant ce visage, nous nous sentons incapables de malfaire. Quel meilleur support pour la méditation, pour la réussite denotre alchimie intérieure ? « Aimantons Dieu jusqu'à ce qu'Il engendre

    en nous le soleil de perfection » (MR, VII, 13b). Les nombres de ce Jésus sont 130.58.4. Le 130, c'estla diffusion de l'Amour, c'est la « Porte des Cieux » (Sha'har ha-Shâmayîm, Gen. 28, 17), et c'est le Codeprimordial du Coeur — A.BB.A. — dont nous avons parlé. Le 58 est la signature de Yeshoua'h, leSauveur qui vient à notre rencontre. Et le 4 nous renvoie au Tétragramme.

    — B.  L'Anastasis de Chora. Fresque absidiale de l'Église du Saint-Sauveur de Chora (Kariye Cami. Istanbul), v. 1310. Le Christ, qu'entoure unetriple mandorle constellée d'étoiles à 8 branches, libère et réunit Adam etÈve, le Yang et le Yin, dans la gloire renouvelée de l'être flamboyant — mêmedisposition que sur le volet gauche du « Jardin des Délices », triptyque de Jérôme Bosch : ce sont deux « états » différents du Couple essentielcentré sur le Christ. « Au centre de l'icône bondit le Christ-foudre, éclatantde lumière, Maître de la Vie chargé du dynamisme de l'Esprit Saint et rayon-

    nant des Énergies divines. Mais son visage, comme immobilisé par l'infini desa tendresse, maîtrise et domine royalement ce tourbillon libérateur. (...)D'un puissant mouvement de ses mains, il arrache aux enfers Adam et Èveéperdus » (P. Evdokimov, L'art de l'icône, p. 272). Le code, de huit Lettres,manifeste l'Homme de Feu, Îsh, le Fils glorieux comme Androgyne (le Waw

    est androgyne avec dominante Yang, et le Shin également), le Coeur de toute bonté (Nun), et surtoutl'impulsion verticale, résurrectionnelle (Zayin), assortie de l'expansion de Lumière (Phé final) et de laparfaite réalisation (Tsadé final). Une comparaison s'impose avec les hébréogrammes de la Résurrectionet de la Transfiguration. Ce code marque bien, simultanément, l'explosion de bonté salvatrice et lasereine majesté de la joie silencieuse. Tout thérapeute digne de ce nom devrait avoir profondémentintériorisé cette « icône ».

    — C.  Le Pantocrator de la cathédrale de Cefalù (Sicile), mosaïque de l'abside centrale,  y.  1130.Symphonie de bleu et d'or : le bleu est la couleur du Lamed, Lettre du Fils qui fait passer les Énergiesdivines, et du chAyin, Lettre du Fils dont l'Amour recrée le monde d'instant en instant ; l'or correspondau Phé final, Lettre du Fils également, signe de l'irradiation illimitée de la Lumière essentielle (cf.Thomas 77). A propos de cet or, rappelons l'expérience décisive de Sensei Uyeshiba, créateur de l'aïkido — et possesseur d'un Phé final en Prise existentielle — : c'est la perception qu'il eut, en 1925, des éner-gies spirituelles et cosmiques dans un tourbillon d'or qui fut à l'origine de son aventure.

    Le code du Pantocrator comprend sept Lettres : on retrouve des valeurs et des associations quinous sont devenues familières. Voici naturellement l'Homme de Feu — qui nous renvoie au Beréshîthinitial ; le Shin et le Waw nous montrent le visage du Fils, le chAyin et le cHeth, le parcours duBodhisattva. Pour le bleu, le Lamed et le chAyin sont présents ; pour l'or, il est indiqué par le cHeth,car le cHeth du Père est la Source de l'or du Fils (Phé final ; cf. fig. 21), comme le 8 l'est du 26. Choseétonnante, les nombres de cette mosaïque, 84.39.3, sont ceux mêmes de la figure du Suaire de Turin...

    — D.  Le Christ compatissant (mosaïque du xire s.) — l'équivalent d'Avalokiteshvara du bouddhisme

     —, d'une beauté mélancolique, mais empreinte de la certitude de « tout attirer » à lui, combineégalement l'or et le bleu. Le code, de sept Lettres, est : Yod +, Shin +, Kaph final +, Waw +,chAyin +, Tsadé final +, Aleph —. L'Homme de Feu est toujours là ; mais, entre le Shin et le Waw,se manifeste le Kaph final, la Lettre de la guérison, de la réintégration de l'être tout entier dansl'Esprit. En outre, les quatre dernières Lettres sont exactement celles du code de base de Jésus,

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    dans un ordre différent de manière à avoir le Aleph 'en Prise existentielle. Les nombres nous ramènentaux vertus du Six : 114.42.6.

     — E.  Disons un mot, pour clore ce développement, d'une médailledécouverte à Rome, au Campo dei Fiori, en 1897, qui représente Jésus enbuste, regardant vers l'Occident, comme la Lettre Resh. Trois Lettreshébraïques y figurent : le Aleph à droite, derrière la nuque, le Yod et leShin devant le visage, pour former le terme clef Îsh, déjà rencontré dansles codes précédents. A remarquer le caractère symbolique de la

    séparation du Aleph, le Principe ineffable et caché. Au revers se lit enhébreu l'inscription suivante : « Le Messie a régné. — Il vint pacifiquementet, devenu la Lumière de l'homme, IL VIT. »

    Il s'agit là, selon toute vraisemblance, d'une copie — de l'époque deRoublev — d'un original du début du iie siècle. Son hébréogramme est dequatre Lettres : Yod +, Shin +, Kaph final +, Aleph —. Il présente doncles trois de l'avers (avec le jeu caractéristique du Aleph quand il s'agit de

     Jésus), plus le Kaph final (cf. le code du Christ compatissant). Les deux Lettres Yod et Kaph final(total 33) sont la signature de la vraie Paix — à mettre en rapport avec le « pacifiquement » del'inscription, et avec le code de l'expression araméenne Mârân athâ, « Le Maître vient, le Seigneurpasse ». Les nombres sont : 65 (13 X 5). 20.2 On peut consulter, sur cette médaille, les pp. 278, 406 et407 du livre du Dr Philippe Encausse sur Le Maître Philippe, de Lyon (Édit. Traditionnelles, 1973).

    L'Icône de Roublev à la lumière de la Cabbale radiante

    Nous voudrions maintenant tenter une petite exégèse de la plus célèbre des icônes, celle de la Sainte Trinité (ou « Philoxénie d'Abraham ») d'Andreï Roublev (1369-1431), réalisée en 1422. Certes, c'est unlivre entier qu'il faudrait lui consacrer ; nous nous contenterons d'exposer quelques résultats obtenuspar notre Cabbale. Cette icône, rappelons-le, a été conçue et créée dans le radiant climat spirituelinstauré par saint Serge de Radonège (1315-1392), dont l'hébréogramme (Lamed +, Shin +, Zayin +,Aleph —) comporte deux Lettres communes avec celui de Roublev, le Aleph et le Lamed (EL).

    Le code complet d'Andreï, Ange personnel et entité, présente, quant à lui, une suite impressionnantede Lettres « christiques », montrant ainsi une rare capacité d'entrer dans l'intimité du mystèredivin. Ange : Yod +, Qoph +, Lamed +, Shin +, Waw +, Zayin +, Phé final +, Aleph — ; entité : Aleph +,Lamed +, Phé final +, cHeth —. Remarquons les trois Lettres communes avec l'Ange, et l'entrappel des

    deux Aleph — qu'on retrouve entre Serge et Andreï, ainsi qu'entre le Père et le Fils de l'icône. SaintSerge et le peintre de la Trinité sont tous deux des « Veilleurs d'Elohim », Natsorei Elohîm,cherchant à percevoir la réalité du Vivant et à témoigner, dans le concret, de ce qu'ils ont vu.

    L'icône, dans son ensemble, offre un hébréogramme de dix Lettres, ce qui révèle sa puissance etconfirme sa valeur opérative pour le Travail : reliement aux Forces créatrices, compréhension de la

    Réalité essentielle, Archétypes pour la réactivation du Code duCoeur, protection et transmutation. Cette Trinité a deux Lettresen commun avec le peintre (Aleph et Lamed) et cinq Lettresqu'elle partage avec son Ange : que dire de plus sur la relationqui existe entre l'« auteur » et l'« oeuvre » ? Parmi ces dix Lettres(fig. 24) on remarque un « doublet », Kaph et Kaph final, signantla parfaite réussite de l'icône en tant que reflet du Divin(Kaph = ressemblance, gémellité, icône) ; on constate aussi la

    complémentarité, dans l'ordre, du Aleph et du Tsadé final,attestant la plénitude du Vivant suscitée dans et par cette oeu-vre. En outre, se dénombrent 3 Lettres du Père (Aleph,

    Yod, Tsadé final), 5 Lettres du Fils (Kaph, Lamed, Shin,Kaph final, Waw), une Lettre de l'Esprit-mère (Teth) et uneLettre de l'Esprit-Fille (Phé) : toute la « famille » divine y estdonc représentée. Numérogramme : 147.57.3, reconduisant àla base trois —naturellement.

    Penchons-nous à présent sur les hébréogrammes des trois Anges, puisque chacun, ô merveille, a soncodage propre. Cette méthode permet de résoudre aisément le problème de la place respective du Pèreet du Fils (cf. la p. 81 de L'Étreinte de Feu, du frère Daniel-Ange, Desclée De Brouwer, 1980). — L'Ange de gauche est le Père : Aleph +, YOD +, Mem final +, cHeth +. Outre le Yod

    caractéristique, il a deux autres Lettres du Père, le Aleph et le cHeth ; et surtout, cas unique, son coden'a pas de négative, car il est au-delà des « Prises » existentielles — comme des autres d'ailleurs. LeMem final indique en lui la présence de l'Esprit-Mère (cf. YH = Yâh, Nom divin). Le chatoiement bleu-rose-lilas du vêtement suggère les reflets du Aleph (violet). Nombres : 53 (Kether, la Couronne). 26.8 (le Tétragramme).

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     — L'Ange du centre est le Fils : Taw +, WAW +, chAyin +, Aleph —. Outre le Waw caractéristique, il adeux autres Lettres du Fils, le Taw et le chAyin ; et son Aleph en Signature de Terre — typique desreprésentations de Jésus — est la réponse à celui du Père, comme le regard de l'un à celui de l'autre. Onretrouve le code de Jésus incarné, mais le Tsadé final est remplacé ici par le Taw, à cause des valeursd'irradiation et de crucifixion propres à cette Lettre. Couleurs : pourpre (Waw), bleu (chAyin) ; la bande jaune-orangé (répondant au Kaph et au Kaph final) sur le côté droit annonce le Fils comme icône du Pèreet suggère le flamboiement du Hridaya chakra, celui de la résurrection. Nombres : 55 (le Soleil). 28 (la clefde compréhension de l'alphabet hébraïque). 1 (l'Unité).

     — L'Ange de dro ite, enfin, est l 'Esprit : Shin +, HÉ +, cHeth +, Mem —. Il en a le Hécaractéristique (ce qui donne un hébréogramme avec un triple Hé) ; son Shin le relie au Fils (com-plémentarité du Shin et du Waw), et son cHeth, au Père ; le Mem (Esprit-Mère) l'entraîne dans lescircuits incessants de l'Amour infini. Vert du Shin, argenté et allégé par le Hé ; bleu et vert du cHeth.Nombres : 57.30.3 (base : le Trois).

    L'étroite affinité qui relie ces Anges est concrétisée par l'or des ailes — cf. l'« or de Roublev »symbolisé par le Phé final de son code — et aussi par cette extraordinaire circulation de la couleurbleue, marque du chAyin, de l'Amour pérégrinant et salvateur. Et avec le total des nombres du Père,du Fils et de l'Esprit, réapparaît une fois encore la base trois : 165.84.3.

    A la fois en repos et en mouvement, intensément présents quoique déjà ou encore absents, figurescomplémentaires d'une seule et même Splendeur, androgynes comme cet Homme de Lumière que nous

    sommes appelés à devenir, les Anges nous remémorent le triple appel qui scelle notre vocation : celui duPère — de la transcendance, de l'Absolu ; celui du Fils — du dévouement, du service universel ; etcelui de l'Esprit — du Feu artiste visant à la transformation du monde. Ils symbolisent également lestrois Yogas que nous sommes amenés à pratiquer : le Yoga du Feu (Ange de droite), le Yoga de laClaire Lumière Primordiale (Ange de gauche), et le Yoga du Bodhisattva (Ange du centre).

    Au-dessus de chaque Ange figure un symbole approprié à sa nature ;eux aussi, ces symboles peuvent être codés, et — chose émerveillante —c'est à trois variantes du mot clef de la Genèse, et de la Bible tout entière,Beréshîth, que ces codes nous renvoient (sur B R hA Sh Y Th, se reporter àÉpignôsis 15, p. 97). Ce mot, comme une immense sphère de Feu-Lumièred'où sort le Tout et où il revient (cf. Thomas 77), évoque la Primordialité, lePrincipe toujours actif, l'éternel tourbillon de l'Amour créateur, l'Hommede Lumière archétype (le Îsh), l'Alliance de Feu, le vrai Shabbath — oui est

    la parfaite opérativité libérée de la pesanteur ordinaire

     —, et tant d'autres réalités. Tout l'essentiel y est contenu, et il est doncnormal de le reconnaître ici, sur cette icône essentielle. — La maison qui est au-dessus du Père correspond à une première variante de Beréshîth, Beith- 

    Rosh (B Y Th — R hA Sh, mêmes Lettres dans un autre ordre). La « Maison du Principe », à propos delaquelle Jésus dit : « Il y a beaucoup de demeures dans la maison du Père »

    (Jn. 14, 2) ; la « Maison du Principe », dont nous avons gardé l'ardente nostalgie (d'où toutes ces utopiesde « Cités idéales »), dont Shambhala comme la Jérusalem glorieuse sont des reflets, des approches... La« Cité d'or du Principe », dont les vibrations peuvent nous frapper, à tout moment, d'un émerveillementsans bornes. Témoin ce qu'a perçu, au cours d'une NDE (near death experience), le Dr George Ritchie : «

    C'était bel et bien une Cité, dont je conserve en mémoire la moindre pierre de cristal. Mais c'était uncristal, comment dire, doré, d'une transparence inouïe, comme s'il rayonnait de lumière, comme s'ils'agissait d'un cristal de lumière. Et cette lumière était, en fait, de l'Amour pur, car plus vousl'approchiez, plus un sentiment d'amour incommensurable vous envahissait... » (in La Source noire, p.145). Voilà la Lettre cHeth du Père ! Nombres du code : 94.31.4 — et si l'on totalise les valeurs du

    Père et de sa Maison, on obtient 147.57.3, le numérogramme même del'icône.

     — L'Arbre de Vie qui surmonte le Fils correspond à une deuxièmevariante de Beréshith, Barish-Taw (B R — hA Y Sh —Th), c'est-à-dire le Filspur, l'Être de Lumière, le Centre omniprésent de rayonnement et l'Axed'Amour qui maintient les mondes. L'Arbre de Vie — ou des Vivants —,ha-'Hayîîm (100.37.1), est l'Arbre triple du jardin d'Éden, l'Arbreduodécuple de la Nouvelle Jérusalem (Apoc. 22, 2), l'Arbre des Sephiroth,

    l'Arbre du Royaume (Mt. 13, 32), et l'Arbre de la Croix ; c'est aussi le Cepimmense dont le Père est le vigneron (Jn. 15, 1 sq.). De plus, il ne faut pasoublier que le mot arbre, 'Rets, est formé d'un chAyin et d'un Tsadé final,

    deux Lettres qui font partie du code de base de Jésus. Les nombres de cet hébréogramme sont88.34.7, le code même de Miryam, par une étonnante ressemblance.

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     — La Montagne sainte qui s'élève en forme de vague au-dessus de l'Esprit correspond à unetroisième variante de Beréshîth, Berîth-Esh (B R Y Th — hA Sh), l'Alliance de Feu. Les deux versantsde la Montagne conviennent bien pour suggérer l'Esprit-Fille qui monte et l'Esprit-Mère qui descend, en

    même temps que la « respiration spirituelle », ou « de Feu », quiélève l'être vers la Source flamboyante pour en capter la force, et leramène en lui-même pour s'en pénétrer. C'est le mont de l'Elohim,Horeb, ou le mont de la Transfiguration, l'Hermon, ou la montagnesymbolique de Tiphereth (Th Ph hA R Th) dont le Aleph marque le som-

    met. L'Alliance se scelle en haut, lorsque notre Feu intérieur se joint auFeu supérieur — après quoi nous sommes les responsables de laSplendeur divine dans le monde. Nombres de cet hébréogramme :98.35.8. Ajoutés à ceux de l'Esprit, on obtient le total de 155.65.2,celui même de l'expression « Christ Jésus ». Remarque supplémentaire: ce code est très proche de celui du « Huitième Climat », le climat des

    expériences transcendantes, des espaces authentiquement spirituels, de la Terre transfigurée(Shin +, Nun +, Kaph final +, Zayin +, Phé final +, Aleph —).

    Ainsi, aux trois Anges correspondent trois symboles. Le code des Anges comporte quatre Lettres pourexprimer leur apparition dans le monde des humains. Le code des symboles présente six Lettres poursuggérer les hautes vibrations créatrices dont ils sont porteurs, sans parler de la créativité propre au Six.Chaque fois, un ensemble de dix Lettres nous invite à réfléchir sur l'Un, ou plutôt aux circuits de l'Unitéà travers les mondes.

    Mais le Beréshîth proprement dit, ne figure-t-il donc pas sur cette icône qui semble dédiée à sa gloire? Si fait, sur la septième structure capitale de cette composition : il vibre sur la Coupe centrale. C'est laCoupe de l'Alliance sans cesse renouvelée (cf. Lc. 22, 20), dont la forme circulaire rappelle tous lestourbillons énergétiques majeurs, celui de l'Amour (Ahavâh, hA H B H), celui de Y H W H, celui deEhyeh (hA H Y H, « Je Suis »), et celui de Beréshîth lui-même lorsque ses Lettres sont disposées enstructure adéquate. Coupe Graal, Coupe du Centre de l'Amen, Coupe de la sainte fraternité desNatsorei Elohîm, c'est elle qui nous permet de « passer à travers » l'icône pour en saisir, dans unclimat de Feu, la somptueuse et ineffable unité. Voilà bien le « centre de l'Unique Merveille ».

    L'hébréogramme fait apparaître plusieurs éléments intéressants : le Îsh, trait commun avec lestrois précédents ; la complémentarité du Aleph et du Beth, pourformer avec les Hé latéraux le mot Amour, Ahavâh ; le Nun du Cœurdivin ou universel ; et le Zayin qui indique la remontée incluse dans

    la descente, l'évolution incluse dans l'involution, la résurrectionincluse dans l'incarnation. Les nombres sont 65.29.2 ; comparer ceuxde la médaille du Campo dei Fiori. Quant au total des quatres codesde Beréshîth et de ses trois variantes —, il nous ramène encore à labase trois : 345.129.3.

    L'ouverture rectangulaire ménagée dans la table de pierre —oul'autel —, sous la Coupe, fait tourner le pendule négativement. Plusqu'une Prise de Terre, c'est la porte entrebaillée sur l'abîme de la

    matérialité — qu'il ne faut jamais oublier. Quand cette porte est vraiment ouverte, c'est le gouffre qui secreuse aux pieds de Jésus, sur le panneau de gauche du « Jardin des Délices », ou encore le chaosinfernal qui s'étend au-dessous du Christ-foudre de Chora. Ici, il s'agit d'un seuil, par-delà lequelrègnent les périls de la chute.

    Le lecteur qui nous aura suivi jusqu'ici ne manquera pas de se poser cette question : CommentRoublev a-t-il pu réaliser une icône comportant tous ces codes, toute cette texture de connaissancessecrètes ? Faisait-il partie d'une lignée de maîtres de la Cabbale radiante ? Nous ignorons en quoiconsistait précisément le savoir de ce peintre, et il est impossible de suivre à la trace les initiés àcette Cabbale. Mais nous pouvons affirmer ceci : dès lors qu'on est authentiquement relié aux centres etaux courants invisibles de l'Inspiration spirituelle, à ce « climat » d'AmourInformation-Créativité qu'onappelle ha-Da'ath, tout ce qui doit être su nous parvient avec force et évidence, et les moyens pourl'exprimer se font jour naturellement. Andreï Roublev avait le chakra de l'Amen tout à fait ouvert...Nous n'en dirons pas davantage. Le reste est constatation d'un ensemble de données aussi riche quecohérent, qui prouve la valeur multidimensionnelle de l'icône et illustre les approfondissements propresà la Cabbale radiante.

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    Nouvelle lumière sur le Tétramorphe  

    Disons un mot, pour terminer cette étude, du Tétramorphe de Vatopédi (Mont Athos), mosaïquebyzantine de 1213 (voir Épignôsis 1, 1983, pp. 44-45). Son hébréogramme de six Lettres — autant qued'ailes — est typiquement christique : Aleph +, Yod +, Shin de l'Homme de feu, Îsh ; l'association duchAyin et du cHeth pour tracer la route du Bodhisattva ; le Kaph final pour indiquer la restauration del'être dans l'Esprit ; le Shin en Prise existentielle correspondant aux roues enflammées, au Feu descircuits de l'Amour : « Qui est près de moi est près du Feu ». Ces roues ont huit rayons et se réfèrent au

    cHeth, la 8e  Lettre, signe de la juste circulation de l'Amour. Lenuméro-gramme est d'ailleurs 89.35.8, marquant la lumineuseexpansion du Verbe créateur, le tourbillonnement vivifiant du Nom divin.Quant aux yeux sur les ailes, ils rappellent le chAyin, qui est la Lettre del'oeil — et qui, en même temps, est l'initiale des verbes hébreux « voler » et« se réveiller, veiller ».

    Nous savons que les « Quatre Vivants » qui constituent la structure de cetensemble symbolisent les quatre Personnes-Énergies du Tétragramme :mais il faut en rétablir correctement l'axe féminin. Remplaçons donc le Taureau par la Génisse rousse (cf. Le Bestiaire du Christ, p. 135) qui répondà l'Esprit-Mère (voir, par exemple, la Vache sacrée en Inde) — la couleur

    rousse convenant au Hé. Et remplaçons le Lion par la Lionne rousse (cf. ibid., p. 35) : ainsi, lesKhadomas tibétaines — ou Dâkinîs, puissances initiatrices et résurrectrices — avaient des têtes de

    lionnes ; et la déesse égyptienne Sekhmet, patronne de l'alchimie, avait un masque de lionne. C'est bienlà l'équivalent de l'Esprit-Fille (chez nous autres, humains, la rousse aux yeux verts !). Pour l'axemasculin, nous avons toujours l'Aigle solaire du Père, et l'Ange-Homme représentant le Fils. Au coeur del'ensemble, illustrant le Shin de Yeshouah, visualisons le Phénix (le centre de l'Amen). Ainsi déchiffrée etcomprise, cette fameuse figure prend toute sa valeur opérative, aussi bien pour une méditation sur le Nomdivin, que pour une appréhension de la mission de Jésus, ou l'éclaircissement de notre propre vocation.

    Certes, on pourrait dire beaucoup de choses encore sur Jésus, son enseignement, sa symbolique, à lalumière de cette Cabbale radiante. Mais nous en resterons là, tout en affirmant avec Patrice Van Eersel,pour ce qui nous concerne : « Un gigantesque ré-émerveillement est en cours ». De toute manière, nouscontinuons patiemment à essayer de retrouver ce que savait Jésus, le Maître des maîtres en Cabbale.

    Selon l'Évangile du P