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CONSORTIUM ONSORTIUM POUR POUR LA LA R RECHERCHE ECHERCHE E ECONOMIQUE CONOMIQUE ET ET S SOCIALE OCIALE EVALUATION DE L’IMPACT DES PROGRAMMES DE CANTINES SCOLAIRES SUR LES PERFORMANCES DES ECOLES PRIMAIRES RURALES AU SENEGAL Par : Abdoulaye Diagne François J. Cabral Amen Doveodo Marème Ndoye Khady Kane Dakar – 22 mai 2008 1

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CCONSORTIUMONSORTIUM POURPOUR LALA R RECHERCHEECHERCHE E ECONOMIQUECONOMIQUE ETET S SOCIALEOCIALE

EVALUATION DE L’IMPACT DES PROGRAMMESDE CANTINES SCOLAIRES SUR LES PERFORMANCES

DES ECOLES PRIMAIRES RURALES AU SENEGAL

Par :

Abdoulaye DiagneFrançois J. CabralAmen DoveodoMarème Ndoye

Khady Kane

Dakar – 22 mai 2008

1

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Résumé

Si, dans l’ensemble, l’éducation primaire a enregistré de grands progrès au Sénégal, les zones rurales connaissent encore un grand retard de scolarisation, imputable principalement à la situation de pauvreté qui y prévaut. Les efforts actuels de construction et d’équipement d’écoles dans ces zones sont ainsi compromis, du fait de la prévalence de ce phénomène qui a des conséquences négatives sur l’état sanitaire des enfants et sur leurs conditions d’apprentissages. Le projet de recherche vise à évaluer de façon spécifique la contribution de programmes de cantines scolaires et de déparasitage intestinal à l’accès à la scolarisation primaire des enfants, à leurs progressions et à l’amélioration des apprentissages dans les zones rurales. Dans les quatre régions les plus pauvres du pays, seront observées quelques 160 écoles primaires, sélectionnées dans les collectivités locales qui ne sont pas encore dotées de cantines scolaires ou d’un programme de déparasitage intestinal en 2008. L’expérimentation comportant trois paquets distincts (cantines scolaires, déparasitage, la combinaison des deux), trois échantillons d’écoles de même taille seront tirés pour les groupes traités, et un quatrième, de même taille, sera retenu pour le groupe de contrôle. Chacun des quatre échantillons sera constitué de 40 écoles et de 800 élèves.Des méthodes économétriques appropriées (double différence, traitement continue, méthodes d’appariement, etc.) seront utilisées pour isoler l’apport des cantines scolaires et des opérations de déparasitage dans les performances scolaires des écoles bénéficiaires. Les revenus futurs résultant de ces contributions seront estimés et comparés aux coûts qui leur sont associés.

1. Objectifs

1.1 Vue d’ensemble de l’étude

Sous l’impulsion de son Programme décennal de l’éducation et de la formation (PDEF), le Sénégal a enregistré d’importants progrès en matière d’éducation primaire au cours des années 2000. Le taux brut de scolarisation est passé de 71,6% en 2002 à 82,5% en 2006 (84,4 % pour les garçons contre 80,6 pour les filles). Cependant, outre le fait que tous les enfants en âge d’être scolarisés n’entrent pas à l’école, on enregistre des disparités entre les différentes régions, entre les zones rurales et les zones urbaines. Dans la région de Kaolack, par exemple, le TBS accusait 26,4 points de retard par rapport à la moyenne nationale qui est de 82.5% en 20061. Dans certaines régions, l’écart de scolarisation entre garçons et filles reste très élevé.

Les zones rurales, confrontées à une situation de pauvreté et de vulnérabilité, sont celles qui connaissent les retards les plus marqués en matière de scolarisation, principalement dus à la situation de pauvreté et de vulnérabilité qui y prévaut. Les ménages en insécurité alimentaire ont de faibles revenus et une forte proportion de leurs dépenses est consacrée à l’alimentation. Par ailleurs, ayant une faible production de céréales et de cultures de rente, leur régime alimentaire est pauvre, et les parents ont des difficultés à couvrir les frais de scolarité des enfants. Les distances à parcourir pour atteindre l’école sont longues, et les enfants n’ont pas toujours la possibilité d’emporter des collations. La faim et l’état de fatigue chronique qui découlent de cette situation, ont pour conséquence, une baisse d’attention des élèves et une augmentation de cas d’abandons scolaires. Il a été ainsi noté 31% de cas de déficience nutritionnelle à l’age scolaire et à l’adolescence, et une prédominance d’anémies nutritionnelles chez les enfants de 4 à 14 ans, avec 62% chez les garçons contre 38% chez les filles (PAM 2005). L’insuffisance de la ration alimentaire et sa faible qualité nutritionnelle sont aggravées par la présence chez les élèves de vers intestinaux. Comme l’a fait observer un haut responsable de la Santé au ministère de l’Education « Si l’on ne déparasite pas les élèves, ce sont les vers intestinaux qu’on nourrit ». Ainsi, le déparasitage constitue, à côté des cantines scolaires, un autre instrument d’intervention sur la nutrition.

1 Statistiques scolaires 2004/2005, Direction de la Planification et de la Réforme de l’Education (DPRE).

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La réduction, voire l’élimination de la malnutrition est souvent recherchée pour ses bénéfices intrinsèques. Cependant, une masse croissante de preuves suggère qu’une meilleure alimentation de l’enfant a d’importants avantages économiques. La malnutrition, si elle est sévère, peut provoquer des retards ou même des déficiences dans le développement cognitif. En règle générale, les enfants mal nourris entrent tardivement à l’école, sont plus exposés au redoublement et à l’abandon scolaires, et ont des scores plus faibles aux évaluations des apprentissages. Plus grave, en raison de son impact négatif sur la santé et l’éducation, la malnutrition contribue à la formation d’un faible capital humain. Elle a aussi des effets négatifs de long terme puisqu’elle peut être transmise de génération en génération, et installer toute une famille dans une dynastie de la pauvreté. En intervenant directement dans l’alimentation de l’enfant, non seulement sa situation scolaire peut être améliorée, mais la chaîne de transmission intergénérationnelle de la pauvreté peut être brisée.

Combattre la faim à l’école apparaît ainsi comme une dimension importante de toute politique éducative, notamment dans les zones confrontées à la pauvreté et à la vulnérabilité. C’est ce qu’a compris le Gouvernement du Sénégal qui, avec le soutien d’organisations internationales, a introduit des programmes de cantines scolaires et de déparasitage dans certaines zones rurales afin de lutter contre la malnutrition. Mais celles-ci n’ont pas encore dépassé le stade expérimental, la généralisation étant prévue dans la troisième phase du PDEF qui débute en 2008. En outre, aucune évaluation rigoureuse de l’impact du programme de cantines sur la scolarisation en milieu rural n’est encore effectuée. Les cantines scolaires du PAM constituent certainement l’un des plus anciens programmes de nutrition à l’école, puisqu’elles datent des années 70. Dans le programme quinquennal de cet organisme (2002-2006), neuf départements du pays ont été couverts. Initialement prévues pour 106 489 bénéficiaires fréquentant les écoles publiques et 3 126 bénéficiaires des écoles et centres d’accueil relevant de CARITAS – une ONG catholique –, les actions du PAM ont vu les effectifs de bénéficiaires passer, à la fin du programme 2006, à 160 976 bénéficiaires pour les écoles publiques, et à 3 541 pour CARITAS. Le ministère de l’Education, à travers la Direction de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) finance aussi un programme d’implantation de cantines. Sa Division du contrôle médical scolaire (DCMS), conduit aussi un autre programme, axé exclusivement sur le déparasitage et le suivi médical dans des écoles publiques rurales.

Les rapports du ministère de l’Education, du Programme alimentaire mondial (PAM) et des ONG font régulièrement état des impacts positifs des cantines d’écoles publiques sur les résultats scolaires. A partir d’une comparaison des écoles bénéficiant de ces cantines avec celles qui n’en sont pas dotées, on a conclu que les élèves bénéficiant de l’aide alimentaire du PAM progressent, dans le cycle primaire, en moyenne plus vite que ceux des écoles non assistées. L’impact de l’aide alimentaire serait plus important encore sur les filles dont la scolarisation progresse plus rapidement dans les écoles dotées d’une cantine. Un autre effet important attribué à la cantine scolaire est une plus grande maîtrise des apprentissages. Si ces impacts positifs sont confirmés, un investissement dans l’alimentation des enfants des zones rurales pauvres à travers les cantines scolaires et/ou le déparasitage des parasites intestinaux constitue un puissant levier d’accélération des progrès vers une éducation primaire de qualité pour tous. Dès lors, construire et équiper des écoles dans ces zones ne suffira certainement pas. Une bonne alimentation, et/ou un déparasitage des enfants peuvent être des politiques très coût-efficaces pour atteindre, à la fois, les objectifs d’accès et de qualité du PDEF.

Il y a un besoin important de mener une évaluation rigoureuse des différentes options de politiques qui s’offrent au Sénégal en matière de nutrition scolaire. Le problème des praticiens du développement n’est pas un manque d’idées mais plutôt une connaissance insuffisance de celles qui marchent. En expérimentant plusieurs idées à la fois, on leur fournit une réponse précise à leur préoccupation majeure. Les autorités sénégalaises admettent bien que les cantines scolaires, le déparasitage intestinal couplé à des services de santé peuvent être un bon stimulant à la demande de scolarisation primaire et contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation dans les zones rurales. C’est pourquoi, elles ont alloué des ressources à ces politiques depuis plus de dix ans. Ce qui n’est pas en revanche clair dans leur esprit, alors qu’elles sont sur le point de les généraliser, c’est jusqu’à quel point elles produisent les résultats escomptés, et parmi elles, quelles sont celles qui, pour un budget fixé, donnent les meilleures performances. L’évaluation randomisée permet de fournir des réponses à de telles

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interrogations. L’objet de la recherche est d’évaluer la contribution potentielle de programmes expérimentaux de cantines scolaires et de déparasitage à l’« accès à une éducation primaire de qualité pour les garçons et les filles d’ici l’an 2010 » dans les zones rurales sénégalaises.

1.2 Les questions de recherche les plus importantes et les objectifs de la recherche

La principale question de recherche à laquelle le projet tentera de répondre est celle de savoir si les gains attendus d’une généralisation des cantines scolaires et/ou du déparasitage dans les écoles publiques rurales justifient les coûts additionnels qu’elle entraînera pour le PDEF. Les questions spécifiques suivantes seront examinées :

Les cantines scolaires contribuent-elles effectivement à attirer plus d’élèves à l’école ? Favorisent-elles la scolarisation des filles davantage que celle des garçons ? Empêchent-elles la fermeture d’écoles dans les zones où elles sont implantées ou suscitent-elles

l’ouverture de nouvelles écoles ? Les cantines scolaires contribuent-elles au maintien des enfants à l’école ? Augmentent-elles le temps effectif d’apprentissage en améliorant l’assiduité à l’école des

garçons et des filles? Améliorent-elles la capacité de concentration et d’apprentissage des garçons et des filles? Contribuent-elles à une amélioration des scores des garçons et des filles aux évaluations

standardisées ? Le déparasitage permet-il tout seul d’obtenir les mêmes résultats ?

Les gains scolaires attendus des cantines et du déparasitage se traduiront par des revenus additionnels. Par quels canaux, les programmes des cantines scolaires et de déparasitage affecteront les

revenus futurs des bénéficiaires au cours de leur période d’activité ? Quelle est l’importance probable de ces revenus additionnels ? Quels gains nets peuvent être attendus d’une généralisation des cantines d’écoles publiques

rurales et/ou du déparasitage intestinal des élèves ?

Des questions ci-dessus, il ressort que l’objet général de la recherche est d’évaluer l’impact des programmes de cantines d’écoles publiques et de déparasitage sur les performances scolaires des filles et garçons des zones rurales sénégalaises, et, à long terme, sur les bénéfices privés et sociaux qui en seront tirés. Plus spécifiquement, cette recherche vise à : (i) identifier les canaux par lesquels une meilleure alimentation améliore la fréquentation scolaire,

la rétention à l’école et le niveau de maîtrise des apprentissages ; (ii) établir une relation empirique robuste entre les performances scolaires et l’existence d’une

cantine scolaire à l’école ainsi que d’un déparasitage ; (iii) montrer la variabilité des impacts des cantines scolaires selon la quantité et la qualité de

l’alimentation fournie ou d’un programme de déparasitage ; (iv) appliquer des méthodes pertinentes d’estimation des revenus additionnels qui seront tirés des

performances scolaires obtenues, grâce à une meilleure nutrition par les cantines scolaires ou un déparasitage régulier ;

(v) assurer une bonne dissémination des résultats de la recherche au plan académique, et dans le système éducatif sénégalais ;

(vi) appuyer le ministère de l’Education pour la mise en place d’une cellule d’analyse d’impact des interventions du PDEF.

2. Historique et pertinence politique (3.5 pages)

2.1 Revue de la littérature directement liée aux questions principales de la recherche

Les travaux d’évaluation des programmes d’intervention des organismes publiques ou privés et des institutions internationales se sont multipliés depuis une quinzaine d’années, d’abord dans les pays développés, puis dans quelques pays en développement d’Amérique latine et d’Asie.

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Une première génération de ces travaux a consisté à utiliser les informations disponibles sur les bénéficiaires d’un programme, avant et après sa mise en œuvre, pour estimer l’impact sur ces derniers. Cet estimateur « naïf » est néanmoins entaché de nombreux biais dus, par exemple, à l’impossibilité d’isoler les effets imputables à des facteurs exogènes au programme. C’est pourquoi, s’est imposée l’idée de disposer d’un groupe de comparaison aussi similaire que possible au groupe dit de traitement, sauf en ce qui concerne la participation ou non de ses membres au programme. Une manière idéale de procéder consiste à mettre en œuvre un protocole expérimental qui repose sur la sélection randomisée des membres aussi bien du groupe de contrôle que du groupe de bénéficiaires, et la conduite d’une enquête sur toutes les variables d’intérêt à la fin du programme (Grosman, 1994 ; Holland, 1986 ; Newman et alii., 1994). En dépit de leurs avantages indéniables, les études expérimentales sont souvent difficiles à mettre en œuvre et on ne peut dire que tous les projets peuvent être soumise à une évaluation randomisée (Duflo, Kremer 2005). C’est pourquoi, se sont développés parallèlement des travaux dits quasi-expérimentaux qui, soit construisent, a posteriori, des groupes de comparaison, soit utilisent des données sur les bénéficiaires et les exclus du programme avant et après sa mise en œuvre. Cependant, l’évaluation randomisée offre la possibilité de surmonter les difficultés inhérentes à d’autres pratiques d’évaluation et offre la possibilité de fonder ses choix politiques sur une évidence empirique solide.

Nous passerons en revue les différentes études expérimentales menées sur des pays en développement en matière de nutrition et de déparasitage intestinal dans l’éducation primaire. Elles peuvent être analysées à partir d’une série de critères par lesquels elles différent ou se ressemblent. Un domaine de différenciation de ces études est la nature de l’intervention. Le paquet de traitement évalué peut consister en des transferts d’argent aux ménages en contrepartie d’obligations en matière d’éducation et de santé de leurs enfants comme c’est le cas pour les études portant sur le programme PROGRESA au Mexique, ou les travaux relatifs à l’Afrique du Sud (Aguiro, Carter et Woohard, 2007). Certains travaux s’intéressent à l’évaluation de l’impact éducationnel d’un programme de petit déjeuner exécuté dans les écoles rurales (Cueto et alii., 2000). D’autres mettent l’accent sur un paquet sanitaire offert sous la forme d’un déparasitage intestinal (Miguel et Kremer, 2004). D’autres encore essaient d’évaluer les effets de programmes de subvention d’écoles sur la scolarisation des enfants (Behrman & al., 2005). On trouve aussi des études qui analysent les effets d’une alimentation améliorée en milieu scolaire, à l’aide de la fourniture d’un complément d’éléments micro-nutritifs et d’un service sanitaire de déparasitage (Gopaldas, 2005).

Comme les paquets de traitement, les populations cibles sont variées mais concernent le plus souvent sont visés les enfants de moins d’un an à 14 ans en milieu rural, même si les bénéficiaires directs du traitement peuvent être les parents comme dans le cas des programmes de transfert d’argent en Amérique latine ou en Afrique du Sud. Pour identifier ces populations, les études d’évaluation d’impact recourent à deux stratégies d’échantillonnage : la sélection randomisée des participants et non participants à l’expérimentation, et l’utilisation de méthodes d’appariement pour construire des groupes de contrôle lorsqu’on n’a pu en disposer avant le démarrage du programme.

Un autre aspect important du dispositif d’évaluation est la taille de l’échantillon. Elle est souvent faible dans les études expérimentales, même dans les pays développés, par exemple, moins de 150 individus, dans la plupart des études sur l’éducation préscolaire qui ont été menées aux Etats-Unis (Behrman, Cheng, Todd, 2005). Cependant, des échantillons de grande taille sont parfois utilisés comme l’ont fait Chen, Mu et Ravaillion (2006) pour l’évaluation d’un programme de réduction de la pauvreté dans le sud ouest de la Chine (plus de 2000 bénéficiaires et non bénéficiaires). Behrman, Sengupta et Todd (2005), recourant à des données du programme PROGRESA au Mexique, ont construit un échantillon de 30 000 enfants pour étudier l’impact, sur leurs performances scolaires, des transferts d’argent dont leurs ménages ont bénéficié de la part du programme. Une autre source de différenciation des travaux est la durée d’exposition des bénéficiaires au traitement. Elle peut être d’un an (Miguel, Kremer, 2004 ; Behrman, Sengupta et Todd, 2005), d’autres peuvent dépasser 10 ans (Chen, Mu et Ravaillion, 2006).

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Même si le paquet de traitement est le même (par exemple, repas chauds ou déparasitage), les études ne mettent pas toujours l’accent sur les mêmes effets. Certaines insistent sur les impacts relatifs au statut nutritionnel mesuré par des indicateurs anthropométriques (poids-âge, taille-âge, ou taille-poids), d’autres s’intéressent à l’état sanitaire (Huerta, 2006) ou à l’éducation (Newman et al., 1994). Lorsque celle-ci est privilégiée, de nombreuses études privilégient les effets sur la fréquentation scolaire, les abandons, les redoublements ou les progressions. Plus rares sont celles mettant l’accent sur les acquisitions cognitives qui, pour être observées, requièrent un dispositif particulier pour l’organisation régulière de tests standardisés. Une fois l’indicateur de performance choisi, on peut s’intéresser à l’effet moyen du traitement ou à son effet marginal. Dans le premier cas, la valeur de la variable d’impact du groupe de traitement est comparée à celle du groupe de comparaison. Dans le second cas, l’effet marginal du traitement est mesuré, soit par la différence entre les effets moyens estimés à deux dates différentes, soit en comparant les valeurs prises par la variable d’impact pour des groupes de participants qui différent par leur durée d’exposition au traitement. L’intérêt d’une mesure de l’effet marginal est que ce dernier permet de tenir compte du fait que la sélection de la participation au traitement peut dépendre de facteurs non observables qui sont reliées aux résultats de l’expérimentation. On peut donc se passer des hypothèses sur le processus de sélection des participants au programme lorsque l’on veut disposer d’un groupe de contrôle.

Les différences dans les stratégies d’échantillonnage et les types d’effets à mesurer induisent une grande diversité dans les méthodes utilisées pour évaluer les impacts d’une intervention. Certains travaux comparent les effets du groupe de traitement à ceux d’un groupe de contrôle en recourant à des techniques du traitement binaire comme la double différence ou les modèles de choix discret (Essama, 2006 ; Maluccio, Flores, 2005). D’autres recourent à des méthodes qui permettent de se passer de l’existence d’un groupe de contrôle et se concentrent sur le groupe de traitement ( Imbens, 2004 ; Aguiro, Carter et Woohard, 2007). La plupart des travaux reportent des effets positifs sur la nutrition et le statut sanitaire. Miguel et Kremer (2004) ont évalué un projet kenyan dans lequel un traitement de déparasitage de masse a été appliqué, par phases, à des élèves d’écoles choisies de manière randomisée. Le programme a enregistré une réduction de l’absentéisme d’un quart et stimulé la participation.

Le déparasitage a aussi des externalités positives en améliorant substantiellement la santé et la participation des enfants non traités, aussi bien dans les écoles du groupe de traitement que celles qui leur sont voisines. Leurs travaux ne montrent aucun impact positif sur les scores aux tests d’évaluation cognitive. L’IFPRI (2001) a évalué l’impact sur les taux d’inscription, l’assiduité et les taux d’abandon, du premier programme « vivres contre scolarisation », mis en œuvre par le gouvernement du Bangladesh de 1993 à 2002. Les résultats de l’analyse descriptive ont révélé que le nombre d’élèves inscrits dans les écoles ciblées par le programme a augmenté de 35% au cours de la première année du programme ; cette augmentation étant de 44% pour les filles contre 28% pour les garçons. En comparaison, les effectifs des autres écoles ont augmenté, durant la même période, d’environ 7% , et seulement 6% des élèves bénéficiaires du programme ont abandonné l’école entre 1999 et 2000, contre 15% des enfants non bénéficiaires.

Vermeersch et Kremer (2005) ont mesuré les effets d’un programme expérimental de repas scolaires, mis en place, entre 2000 et 2002, par une ONG hollandaise, dans des écoles maternelles des districts de Busia et Teso, à l’ouest du Kenya. Appliquant un modèle tobit censuré à droite avec des effets aléatoires au niveau école, les auteurs ont constaté que les enfants du groupe de traitement ont augmenté leur taux d’assiduité de 35,9%, alors que l’accroissement du taux d’assiduité des enfants du groupe de témoin était de 27,4%. Une progression des scores au test a été observée dans les écoles maternelles du programme dont les enseignants ont reçu une formation substantielle. Par ailleurs, aucun changement n’a été noté dans l’absentéisme des enseignants. Dans un article récent, Cueto et Chinen (2007) ont examiné l’impact d’un programme expérimental de petits déjeuners scolaires organisé dans des écoles primaires de trois départements pauvres du Pérou sur les scores aux tests standardisés de codage, d’arithmétique et de lecture ainsi que sur l’assiduité, l’enrôlement et l’abandon scolaire. Les résultats font apparaître que les enfants du programme ont de forts taux d’assiduité et de faibles taux d’abandon, comparativement aux enfants non bénéficiaires. En outre, les enfants du

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groupe de traitement, inscrits notamment dans les écoles multigrades et à flux simple ont de bons résultats aux tests de codage, d’arithmétique et de lecture.

Au total, il ressort des travaux passés en revue ci-dessus que les interventions sur la nutrition ont des effets positifs et importants sur l’éducation préscolaire et primaire des enfants issus de familles défavorisées qui sont les principales cibles des programmes étudiés. Elles sont marquées aussi par une grande diversité des approches à chacune des étapes de la conduite d’une étude expérimentale ou quasi-expérimentale. 2.2 Explication des manques dans cette littérature

Certaines insuffisances des travaux examinés ci-dessus méritent d’être soulignés.

- Si les travaux portant sur les transferts d’argent ou le déparasitage dans les écoles sont relativement nombreux, ceux sur la distribution de repas chauds à l’école sont nettement plus limités. Plus rares encore sont les études qui expérimentent à la fois, la fourniture de repas chauds, le déparasitage des enfants et une combinaison deux. Même si les effets sur l’éducation ne sont pas perdus de vue, les impacts sur les statuts nutritionnel et sanitaire des populations cibles constituent la préoccupation dominante de ces travaux. Par ailleurs, jusqu’ici les différents types d’intervention sont évalués séparément. Or en conduisant une série d’expérimentations sur les mêmes sites, on réduirait les coûts et on renforcerait la comparabilité des résultats.

- Les travaux sur la fourniture de repas chauds n’insistent pas sur leur qualité nutritionnelle. Or, celle-ci est un déterminant crucial de l’effet de l’alimentation. L’écart entre, d’une part, la quantité prévue et, d’autre part, la quantité effective de chaque composante de la ration alimentaire constitue un indicateur important de la qualité de l’alimentation. Par exemple, le poids prévu des protéines contenues dans les repas chauds distribués peut différer du poids effectif. Plus l’écart est faible, plus forts seront leurs impacts nutritionnels et éducationnels. L’évaluation d’impact devrait en tenir compte.

- Les travaux passés en revue prennent rarement en compte la durée de l’exposition au traitement comme un déterminant important de son impact. Behrman, Cheng et Tood (2004) font exception en montrant que les effets du programme sur le développement préscolaire sont plus forts chez les enfants qui ont une durée d’exposition plus longue.

- L’estimation des gains économiques nets qui pourraient être tirés des interventions sur la nutrition des enfants, à travers leurs effets éducationnels, constitue un autre manque dans la littérature passée en revue. Miguel et Kremer (2004) sur le déparasitage et Behrman, Cheng et Todd (2005) sur les transferts d’argent du programme PROGRESA sont des exceptions notables sur ce point. Or, sans une évaluation, en termes coût-efficacité des différents types d’intervention, on ne peut savoir si un pays pauvre devrait accorder une priorité à l’une ou l’autre de ces politiques. Qu’il s’agisse de l’augmentation du taux de scolarisation, de la réduction de la durée de la scolarisation grâce à la baisse des redoublements, de l’amélioration de la qualité de l’éducation reçue, ou de l’augmentation de la taille de l’enfant, tous ces effets positifs attendus d’une amélioration de la nutrition se traduiront par des augmentations des revenus futurs des bénéficiaires du traitement. Une comparaison avec les coûts de ce dernier, par participant, fournit une information clé pour la prise de décision, quant au type d’intervention sur la nutrition à privilégier.

- Un autre manque révélé par la revue de la littérature est la rareté des travaux d’expérimentation en Afrique subsaharienne. Deux travaux, tous sur le Kenya (Miguel et Kremer, 2004 ; Vermeersch et Kremer, 2005) constituent l’exception. Mais aucune de ces études n’a associé, dans l’expérimentation, à la fois, la restauration à l’école et le déparasitage intestinal des élèves. La multiplication d’études expérimentales et quasi-expérimentales sur l’Afrique subsaharienne est indispensable pour disposer d’une masse critique de données autorisant une généralisation des programmes couronnés de succès.

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2.3 Expliquer comment le fait de ressentir ces manques est lié aux problèmes politiques d’un pays spécifique

Une politique de généralisation des cantines scolaires est plus coûteuse que celle du déparasitage. Dans un contexte de rareté des ressources et de recherche d’une éducation primaire de qualité, il est important de connaître les politiques qui marchent le mieux pour fonder ses choix. Pour le Sénégal, l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) sur la faim et l’éducation est un énorme défi qui requiert la mobilisation des politiques les plus performantes. Si le gouvernement perçoit bien l’intérêt d’intervenir sur la nutrition à l’école au point de décider de généraliser les cantines scolaires dans les écoles primaires publiques rurales, il ne dispose pas, pour le moment, d’une analyse rigoureuse lui permettant de connaître les gains attendus de cette généralisation, ou les conditions nécessaires pour que ceux-ci soient effectivement engrangés. En d’autres termes, si des expériences de cantines scolaires se sont développées ces dernières années au Sénégal, les conditions indispensables pour en évaluer, de façon systématique, les impacts n’ont pas été mises en place. La disponibilité de ressources humaines capables de concevoir et de mettre en œuvre un dispositif d’expérimentation est certainement une des principales difficultés auxquelles le ministère de l’Education s’est heurté.

3. Méthodes

3.1 Description générale de l'intervention, de la population à étudier, des résultats d'intérêt, de la synchronisation des effets, des données existantes et/ou des données à collecter, des méthodes à employer pour analyser les données

L’intervention consistera en l’implantation de cantines scolaires et le déparasitage régulier ainsi que la visite médicale dans des écoles primaires publiques situées dans les zones rurales pauvres du Sénégal. Plus précisément, le ministère de l’Education, à travers sa Division des Cantines scolaires, mobilisera ses services concernés (DAGE, DCMS) ainsi que le PAM et les ONG partenaires pour un programme expérimental dans des écoles primaires publiques implantées en milieu rural pauvre.

Le programme expérimental s’appuiera sur la constitution aléatoire de quatre groupes d’écoles : un premier groupe ne disposant pas de cantines, un deuxième groupe composé d’écoles qui bénéficieront de l’implantation d’une cantine scolaire, un troisième groupe d’écoles qui bénéficieront d’un programme régulier de déparasitage et de visite médicale, un quatrième groupe formé d’écoles qui bénéficieront, à la fois, de l’implantation d’une cantine scolaire et d’un programme régulier de déparasitage et de visite médicale. Comme l’indique, en annexe, sa lettre d’engagement, le ministère de l’Education consacrera une partie de ses ressources destinées aux cantines scolaires et au déparasitage à la mise en œuvre de la recherche expérimentale. Il invitera aussi le PAM, Counterpart International (CPI) et JICA à s’impliquer dans sa réalisation. La même ration alimentaire sera fournie dans les écoles des deux groupes retenus pour recevoir une cantine scolaire, tandis que les écoles des groupes bénéficiaires du programme de déparasitage auront le même nombre d’opérations de déparasitage et de visites médicales par an. En comparant les performances du groupe de contrôle (écoles ne bénéficiant d’aucune intervention) avec celles des trois groupes de traitement, il sera possible, non seulement de mesurer les impacts des cantines scolaires, du déparasitage et de la combinaison des deux expérimentations, mais aussi de leur efficacité relative.

Les écoles qui feront partie de l’expérimentation sont toutes situées en zones rurales et ont pour autres caractéristiques générales de ne pas disposer d’une cantine scolaire et de n’avoir pas participé à un programme de déparasitage avant le démarrage de l’expérimentation. Les écoles compteront au minimum 50 élèves et au maximum 600 élèves.

Les principaux résultats attendus de la recherche sont : l’obtention d’évidences empiriques solides sur l’amélioration des performances scolaires par une alimentation de qualité des enfants, une estimation des gains économiques tirés d’un investissement dans la nutrition des enfants issus de ménages

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pauvres, la diffusion d’une culture de l’évaluation des impacts des politiques éducatives dans le système d’enseignement sénégalais.

L’intervention suppose un enchaînement logique allant des intrants aux impacts. On s’attend à ce que l’implantation d’une cantine scolaire et/ou d’un programme de déparasitage et de visite médicale ait pour effets :

1. une mobilisation accrue des parents en faveur de l’école et de la cantine de leurs enfants ; 2. un environnement de l’école plus propre (lorsqu’une cantine scolaire est implantée) ;3. une amélioration de la situation nutritionnelle des élèves telle qu’on peut l’appréhender par différents indicateurs ;4. une meilleure santé des élèves et des enseignants ;5. une augmentation du taux de scolarisation dans les localités où sont implantées les écoles ayant une cantine scolaire et/ou le programme de déparasitage ;6. une amélioration de l’efficacité interne des écoles (moins d’abandons, moins de redoublements) ;7. une augmentation du temps effectif d’apprentissage des élèves et une plus grande attention des élèves pendant les heures de cours ;8. de meilleurs scores des élèves aux tests d’évaluation standardisée des apprentissages, 9. une augmentation du nombre d’années d’éducation ;10. des revenus futurs des élèves plus élevés en cas de participation à l’expérimentation.

Les données à collecter sont, à la fois, des données secondaires (notamment administratives) et primaires (collectées dans le cadre de l’étude expérimentale). Les informations existantes figurent dans les bases de données du ministère de l’Education, des IA et IDEN, et sont d’un accès faciles pour le CRES qui a l’habitude de les utiliser. Elles porteront sur la population scolarisable de la zone où l’école est implantée, les effectifs élèves de l’école, le nombre d’abandons et de redoublements, les caractéristiques de l’école, les résultats des évaluations harmonisées, etc. En sus de ces informations secondaires, seront menées des enquêtes relatives aux élèves et à leurs ménages, à l’école ainsi qu’aux acteurs (comité de gestion de la cantine, bailleur du programme finançant la cantine scolaire), à l’intervention elle-même et à l’environnement de l’école. Les données primaires seront collectées au moyen de questionnaires, et des focus groups seront organisés avant leur élaboration pour, à la fois, recueillir des données qualitatives et mieux définir le contenu des questionnaires. Des fiches de renseignement seront utilisées pour collecter des données sur le fonctionnement des cantines scolaires et sur les opérations de déparasitage et de visite médicale.

Des outils de la statistique descriptive (moyenne, variance, coefficient de variation, etc.) seront utilisés pour mettre en évidence les tendances principales. Des méthodes économétriques paramétriques et non paramétriques seront mises en œuvre pour l’estimation de l’impact des interventions. En théorie, l’assignation aléatoire des écoles aux groupes de traitement et de contrôle permet d’estimer l’impact des interventions par simple comparaison des valeurs moyennes des variables de résultats (état nutritionnel, résultats scolaires, etc.) des différents groupes. En pratique, il est préférable de vérifier le caractère aléatoire de l’assignation aux différents groupes en comparant les valeurs initiales (avant traitement) des caractéristiques et des variables de résultats : celles-ci devraient être, en effet, par construction, égales en espérance.

3.2 L’expérimentation/intervention

3.2.1 Quelle expérimentation/intervention allez-vous réaliser ?

L’expérimentation menée dans le présent projet consistera à administrer à trois échantillons d’écoles primaires publiques situées en zones rurales, des paquets de biens et services assurant une bonne alimentation et/ou un déparasitage régulier aux élèves pour en mesurer l’impact sur leurs performances scolaires. Le premier échantillon sera constitué d’écoles ne disposant pas d’une cantine scolaire. Le deuxième échantillon comprendra des écoles qui bénéficieront de l’implantation d’une cantine scolaire. Le troisième échantillon bénéficiera d’un programme de déparasitage et de visite

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médicale. Le quatrième échantillon bénéficiera à la fois d’une cantine scolaire et d’un programme de déparasitage et de visite médicale. Deux paquets de traitement seront donc administrés indépendamment et de manière conjointe.

Cantine scolaire. Le panier alimentaire de la cantine comprendra du riz, des légumineuses, de l’huile végétale et du sel iodé et des protéines, des condiments, etc. Les composantes de la ration journalière, à la charge du ministère de l’Education ou des ONG ainsi que de PAM, sont données dans le tableau ci-après. Les autres composantes seront fournies par les associations de parents d’élèves.

Tableau 1: Composition des rations et valeurs énergétiques

Type de produit alimentaire Ration individuelle (grammes /personne/

jour)

Valeur calorique par personne (kcal)

Céréales 120 432Légumineuses 30 102Huile enrichie 20 177Sel iodé 5 0

175 712Source : Division des cantines scolaires/DPRE, ME.

Le tableau ci-dessus indique le poids et la valeur calorique de chaque type d’aliment de la ration. Par ailleurs, des actions de sensibilisation seront menées pour que les parents d’élèves soutiennent la cantine scolaire par divers apports : en aliments (huile, condiments, légumes, etc.), en investissement humain (ménage et cuisine assurés par les femmes du village, fourniture de bois de chauffe, etc.). Une formation en gestion d’une cantine scolaire sera dispensée aux enseignants, aux membres du comité de gestion de la cantine ainsi qu’aux femmes responsables de la cuisine.

Déparasitage-santé. Le programme de déparasitage consiste en l’administration d’un paquet sanitaire composé d’albendazole, de vitamine A, et de fer sous forme de sulfate de fer aux enfants scolarisés, dans le but d’améliorer leur état nutritionnel et sanitaire. Celui-ci est décrit en termes d’anthropométrie nutritionnelle, de statut en vitamine A, appréhendé par les signes oculaires, d’insuffisance en fer par niveau d’hémoglobine (Hb). Le paquet est administré au début de l’expérimentation (octobre 2008) et une fois tous les trois mois jusqu’à la fin de l’expérimentation (juin 2009). Les élèves, les enseignants et les personnels bénéficieront également d’une visite médicale.

3.2.2 Comment cela fonctionnera t-il ?

Qui en sont les bénéficiaires ?Le projet sera essentiellement centré sur les élèves du cycle primaire du milieu rural des régions pauvres ne bénéficiant pas encore de cantines scolaires et n’ayant pas accès à des opérations de déparasitage. L’expérimentation cible des écoles primaires qui polarisent plusieurs villages et présentent un pourcentage acceptable de filles. L’effectif dans ces écoles sera de 50 élèves au minimum et de 600 au maximum. Les écoles seront localisées dans des IDEN qui pratiquent les progressions harmonisées et les évaluations standardisées. L’école qui reçoit une cantine scolaire, disposera d’un comité de gestion opérationnel composé de l’équipe pédagogique, de deux représentants des élèves (un garçon et une fille), d’un représentant des notables du village, de femmes responsables des vivres et de la cuisine, de deux contrôleurs.

Comment en bénéficieront-ils ?Grâce à l’implantation de cantines, bien dotées en moyens, les difficultés liées à l’alimentation et à la distance seront réduites pour les élèves des écoles bénéficiaires. Les familles seront encouragées à envoyer tôt leurs enfants à l’école et à les y maintenir. Les rendements scolaires des élèves devraient s’améliorer. Gérées par des comités dont la majorité des membres sont des femmes, les cantines assureront une plus grande implication de ces dernières dans la promotion de l’éducation moderne

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dans leur communauté. Les visites médicales et opérations de déparasitage contre les vers intestinaux contribueront à la bonne santé des élèves, des enseignants et du personnel des cantines scolaires. La visite médicale bénéficiera à tous les membres de la communauté dans l’école (élèves, enseignants et femmes de la cantine scolaire). Comment décririez-vous le groupe de contrôle ?Le groupe de contrôle sera constitué d’écoles primaires ne disposant pas d’une cantine scolaire et n’ayant pas accès à un programme de santé (déparasitage, visite médicale), appartenant aux mêmes zones rurales que celles des groupes de traitement et présentant les mêmes caractéristiques que les écoles des groupes de traitement. A part l’absence de traitement, aucune différence ne devra distinguer les écoles du groupe de contrôle de celles retenues dans le groupe de traitement.

3.2.3 Qui le fera ?

Le projet de recherche ne pourra évidemment pas fournir les ressources nécessaires à l’expérimentation,qui sont hors de sa portée. Elles seront apportées plutôt par, d’une part, le ministère de l’Education à travers la Division cantines scolaires, la DCMS pour le volet déparasitage et visite médicale et l’INEADE et les IDEN pour la préparation et l’administration des tests des évaluations standardisées, d’autre part, le Programme alimentaire mondial (PAM), des ONG telles que CPI et JICA. Le rôle du projet sera de mobiliser tous ces acteurs afin que les écoles des groupes de traitement de l’échantillon bénéficient du (des) paquet (s) de biens et services prévus par l’expérimentation et validés par ces acteurs. Un engagement formel est déjà obtenu du ministère de l’Education en ce qui concerne la disponibilité du paquet prévu pour chaque école qui sera sélectionnée. Comme il est précisé dans sa note d’engagement en annexe 1, il est de son ressort de rendre disponibles toutes les ressources financières et humaines nécessaires à la réussite de l’expérimentation. Il lui reviendra, en particulier, de coordonner les interventions de PAM et des ONG. Des actions de suivi seront menées par l’équipe de recherche pour s’assurer de l’effectivité des engagements pris.

3.2.4 Quels problèmes potentiels prévoyez-vous et comment les surmonterez-vous ?

Le principal risque potentiel encouru par l’expérimentation est que les écoles ciblées dans les groupes de traitement ne puissent bénéficier effectivement de l’intervention. Mais cette éventualité est improbable, si l’on tient compte du fait que le Gouvernement a inscrit dans son budget de 2008 une rubrique pour le financement de cantines scolaires et d’un programme de déparasitage des élèves, et que le PAM et de nombreuses ONG internationales, dont CARITAS, Counterpart International, JICA, etc., sont actives dans le soutien aux cantines scolaires.

3.3 Méthodes de collecte de données

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3.3.1 Types de données à collecter

Les informations qui seront utilisées dans l’étude proviendront de sources secondaires et de sources primaires. Un dispositif sera mis en place pour la collecte des données primaires qui permettront de mesurer les prestations des cantines scolaires ainsi que du programme de déparasitage et de services de santé, de même que les niveaux et performances scolaires des enfants et leur état sanitaire et nutritionnel. Des variables caractérisant l’environnement socio-économique des écoles seront également collectées.

3.3.2 Population étudiée

La population étudiée est celle des enfants en âge de scolarisation primaire résidant en milieu rural et, de façon spécifique, dans les régions les plus pauvres.

3.3.3 Conception de l’échantillon

Concernant la conception de l’échantillon, deux aspects seront pris en compte.D’une part, la validité externe de l’expérience (c’est-à-dire, son caractère généralisable) dépend de la représentativité de l’échantillon par rapport à la population étudiée. Idéalement, l’échantillon expérimental doit donc être un échantillon aléatoire de la population d’intérêt.D’autre part, l’administration du traitement sera réalisée au niveau des écoles et non pas des individus. Ce choix méthodologique est lié d’une part à la nature d’un des traitements administré (cantine scolaire) et d’autre part, à la volonté de réduire les risques de « contamination » du groupe de contrôle notamment dans le cas du second traitement étudié (paquet sanitaire). Dans le cadre de l’évaluation de l’impact d’un programme de lutte contre les vers intestinaux, Miguel et Kremer (2004) ont en effet montré que la « contamination », entre les groupes de traitement et de comparaison, peut doublement biaiser l’estimation de l’impact du traitement : d’une part, en ne prenant pas en compte les externalités positives sur les individus du groupe de contrôle, d’autre part, en sous-estimant l’impact sur les traités à partir de la comparaison des résultats du groupe de traitement et des résultats du groupe de contrôle « contaminé ». Ils montrent également que ces deux risques de biais peuvent être contrôlés dès lors que la randomisation du programme est effectuée au niveau des groupes (écoles) plutôt que des individus.

La base de sondage est la population d’écoles publiques d’éducation primaire ne disposant ni d’une cantine scolaire, ni d’un accès à des services comparables à ceux du paquet sanitaire de l’expérimentation, situées en zones rurales et recensées par la Direction de la planification et de la réforme (DPRE) du ministère de l’Education. Chaque région du Sénégal a à sa tête une inspection d’académie (IA), et chaque IA est découpée en inspections départementales d’éducation nationale (IDEN). Il en existe 43 au total.

Les échantillons d’écoles seront sélectionnés selon la procédure suivante. Dans un premier temps, les acteurs du projet définiront les régions d’intervention. Dans ces régions, les IDEN couvrant les zones rurales seront retenues. Parmi les écoles de ces IDEN, un groupe de 160 écoles sera tiré de manière aléatoire.

Le programme d’expérimentation comporte deux paquets distincts qui seront administrés indépendamment et de manière conjointe. Trois échantillons d’écoles de même taille seront donc tirés pour les groupes traités, et un quatrième échantillon, de même taille, sera tiré pour le groupe de contrôle. Chacun des quatre échantillons sera constitué de 40 écoles.

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Au total, 160 écoles seront donc sélectionnées et assignées, de manière aléatoire, entre les trois groupes de traitement et le groupe de contrôle. L’échantillon concerné uniquement par le volet « Nutrition » (ou « Cantine scolaire ») sera pris en charge par la DAGE (20 écoles) et JICA (20 écoles). L’échantillon, concerné par l’intervention « Déparasitage-Santé », relèvera de la DCMS (40 écoles). L’échantillon concerné par la combinaison « Nutrition + Déparasitage-Santé » sera du ressort du PAM (20 écoles) et du CPI (20 écoles) qui implanteront les cantines scolaires et de la DCMS qui administrera le paquet sanitaire..

La taille totale de l’échantillon (3200 élèves) est suffisante pour la significativité statistique, avec un risque de 5% et une précision relative de la baisse de 22,7% à 17,4% de la sous-nutrition au Sénégal entre décembre 2004 et décembre 2005, comme le mentionne le rapport de la Banque mondiale (2007) relatif au Programme d’amélioration de la nutrition en cours d’exécution. Des calculs standards montrent, en effet, que cette baisse est jugée significative sous les hypothèses retenues pour une taille minimale d’échantillon de 1700 enfants, avec une puissance de 97%. Les 3200 élèves prévus pour les quatre échantillons permettront donc une inférence statistique satisfaisante à partir des données qui seront collectées.

Dans chaque école, le Système national d’évaluation des rendements scolaires (SNERS) permettra de mesurer les résultats scolaires des élèves des écoles du groupe de contrôle et des groupes de traitement. Ce système met en œuvre des tests standardisés d’apprentissage en français et en mathématiques. Ces tests seront administrés à des échantillons de 20 élèves tirés aléatoirement dans chaque école et constitués pour moitié de filles.

La taille totale de l’échantillon (3200 élèves) peut être justifiée a priori de la façon suivante. D’une part, on veut respecter la diminution du taux de malnutrition constatée au niveau national (30%), figurant dans le rapport de la Banque mondiale (2007) relatif au Programme d’amélioration de la nutrition en cours d’exécution. D’autre part, on fixe la valeur du rapport de corrélation (rho) à 5%. Dans ces conditions, on obtient une taille d’échantillon de 20 élèves par école pour une puissance d’environ 85% comme le montre le graphique ci-après.

Graphique 1   : Détermination1 de la taille de l’échantillon par groupe

1 Résultats fournis par l’application OD (optimal design, version 0.23) dont les auteurs sont : X. LIU, R. CONGDON, S. RAUDENBUSH ([email protected], [email protected], [email protected] ).

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Les 3200 élèves prévus pour les quatre échantillons permettront donc une inférence statistique satisfaisante à partir des données qui seront collectées.

3.3.4 Données à collecter (et comment cela se fera)

Le dispositif d’enquête fournira les données avec lesquelles seront mesurés les niveaux et performances scolaires ainsi que l’état sanitaire et nutritionnel des enfants. Des variables servant à caractériser l’environnement socio-économique des écoles et de leurs élèves seront également collectées.

Stratégie de collecteLa stratégie de collecte prévoit trois phases, la mise en place d’un système de bases de données et l’intervention de différents acteurs dont les rôles sont clairement définis. Les informations seront recueillies en trois étapes. Au cours de la première, sera menée une enquête de référence. L’objectif principal sera de disposer, au démarrage de l’expérimentation, des valeurs initiales des indicateurs retenus dans la méthodologie de recherche et relatifs aux résultats scolaires, à l’état nutritionnel et sanitaire ainsi qu’à leurs déterminants. Les informations seront recueillies, d’une part, à l’aide de questionnaires conçus pour collecter les données dans un format autorisant une analyse statistique et économétrique. Des focus groups seront organisés avant l’élaboration de ces questionnaires pour une meilleure connaissance des conditions de fonctionnement et des contraintes des cantines scolaires et des opérations de déparasitage. Cela aidera à renforcer la pertinence des fiches de recueil de données et des questionnaires qui seront élaborés. Rappelons qu’en théorie, l’assignation aléatoire des écoles aux groupes de traitement et de contrôle permet d’estimer l’impact des interventions par simple comparaison des valeurs moyennes des variables de résultats (état nutritionnel, résultats scolaires, etc.) pour chaque groupe. En pratique, l’enquête de référence permettra de vérifier le caractère aléatoire de l’assignation aux différents groupes en comparant les valeurs initiales (avant traitement) des caractéristiques et des variables de résultats  : celles-ci devraient être en effet par construction égales en espérance. Les données de l’enquête de référence permettront également d’améliorer la précision de l’estimateur d’impact du projet (Duflo, Glennerster et Kremer, 2006) en réduisant sa variance. La deuxième étape correspondra à celle de l’intervention. Les données relatives à l’intervention seront collectées au fur et à mesure, à l’aide de fiches de recueil d’informations. La troisième étape consistera en une nouvelle enquête permettant de collecter les mêmes données que celles de l’enquête de référence.

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Types de données à collecter

Différentes catégories de données seront collectées et mises en cohérence dans un système de bases de données.

Données sur le déparasitage et les services de santé. Un dispositif spécifique sera mis en place pour recueillir les données relatives à l’état nutritionnel et sanitaire des élèves avec l’appui de la DCMS qui administrera le paquet déparasitage et santé. Elle tiendra un décompte des élèves présentant une déficience en vitamine A, une déficience en fer et en iode. Ces déficiences ont, en effet, des conséquences irréparables sur les fonctions cognitives et le développement intellectuel. Des instruments comme la balance et la toise permettront de prendre le poids et la taille des élèves et de disposer ainsi d’indicateurs nutritionnels et sanitaires (z-scores) tels que poids-âge, taille-âge, poids-âge, etc. Le premier est une mesure de la malnutrition de court terme, variant avec le revenu transitoire et les chocs sanitaires ; le second est une mesure de la malnutrition de long terme, alors que le troisième est aussi une mesure de la malnutrition de court terme qui combine le poids et la taille de l’enfant. En ce qui concerne l’état sanitaire, la DCMS, au cours de ses visites médicales, recueillera, sur chaque enfant des quatre échantillons, des informations sur le nombre de fois qu’il est tombé malade depuis la dernière visite, le nombre de jours pendant lesquels il a gardé le lit à chaque maladie, son état d’anémie, etc.

Données sur les cantines scolaires. Des fiches de recueil de données seront conçues et remplies tous les jours ouvrables par les membres du comité de gestion de la cantine scolaire. Les informations porteront sur les quantités utilisées pour chacun des types de produits alimentaires, la situation des stocks, le nombre d’enfants servis, etc.

Données sur l’école et ses performances scolaires. Elles seront recueillies à l’aide d’un questionnaire comportant les volets suivants : les informations sur l’école (effectifs élèves, infrastructures, organisation pédagogique, ressources financières, etc.), Les enseignants, le directeur de l’école, le comité de gestion de l’école, les résultats scolaires (nouveaux inscrits par année d’études, abandons, redoublements, réinscriptions, nombre d’admis à l’examen de fin du cycle primaire).

Données sur l’élève et son ménage. Age, sexe, parcours scolaire, caractéristiques socio-économiques. Celles-ci seront recueillies à l’aide d’un questionnaire administré au chef de ménage de l’élève. Cette enquête sera menée lors des première et troisième étapes.

Les mesures des apprentissages. Dans chaque école, le Système national d’évaluation des rendements scolaires (SNERS) permettra de mesurer les résultats scolaires des élèves des écoles du groupe de contrôle et des groupes de traitement. Ce système met en œuvre des tests standardisés d’apprentissage en français et en mathématiques. Dans chaque école retenue dans les échantillons, des tests seront conduits auprès de 20 élèves tirés aléatoirement et constitués pour moitié de filles et de garçons. L’Institut national d’étude et d’action pour le développement de l’éducation (INEADE) sera responsable de la conception des tests. Les IDEN de tutelle des écoles des échantillons administreront les tests sous la supervision de l’INEADE qui a la charge de leur conception. Ses instruments de collecte et de saisie des données seront utilisés. Le choix de l’année d’étude ciblée par les tests sera proposé par l’INEADE.

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Données sur la communauté. Un recensement sera mené pour recueillir les données relatives à la population de 7 ans et entre 7 et 14 ans dans les villages polarisés par chaque école des échantillons. Les infrastructures existantes, scolaires et de santé notamment, seront collectées. Ainsi on connaîtra le niveau de scolarisation dans la communauté et on pourra mieux apprécier l’impact des cantines scolaires et des opérations de déparasitage intestinal et de services de santé sur la fréquentation scolaire.

Qui fera quoi ?

Les différents acteurs impliqués dans l’expérimentation participeront activement à la collecte des informations listées ci-dessus. Le tableau qui suit indique les différentes fonctions que chacun d’entre eux devra jouer.

Tableau 2 : Collecte de données: Intervenants et fonctions

Intervenants

DCMSParticipation à la conception des fiches et relevé des données sur le déparasitage et les services de santé fournis

Division nationale des cantines scolaires

Participation à la conception des questionnaires et fiches de relevés de données, Mobilisation des acteurs et supervision,

DAGE, PAM et ONG  

Participation à la conception de fiches et relevé des données sur les quantités fournies par type de produit alimentaire, services fournis (formation, sensibilisation…), nombre de visites effectués, etc. Validation des questionnaires

INEADE 

Conception des tests d'évaluation des apprentissages, supervision de l'administration des tests Correction des tests et réalisation de la base de données sur les résultats des tests

IDEN Administration des tests dans les écoles, Validation des questionnaires Comités de gestion des cantines scolaires

Validation et tenue des fiches sur les activités de la cantine scolaire, Validation

CRES  

Conception des fiches de relevés de données, élaboration des questionnaires, Mise en place du système de bases de données, collecte des fiches, enquêtes de terrain, saisie et traitement des donnéesSupervision

Concernant la mise en place du système de bases de données, il sera confié à un statisticien qui en assurera la conception et supervisera les travaux de saisie.

Variables de réponse

Les variables d’impact retenues sont les suivantes.

Nutrition : Déficience en vitamme A, déficience en fer et en iode, mesures anthropométriques (poids-âge, taille-âge, poids-âge)

Santé : taux de morbidité

Education : fréquentation scolaire, taux brut d’admission, taux de redoublement, efficacité interne, temps effectif d’apprentissage et scores aux évaluations standardisées en mathématiques et en français.

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3.3.5 Données additionnelles à collecter

Deux sources de données secondaires, localisées aux niveaux central et des IDEN, seront utilisées. Chaque année, le ministère de l’Education mène une campagne statistique qui recueille, sur chaque école, une série d’informations sur les effectifs élèves, les caractéristiques des enseignants, les infrastructures, l’existence ou non de projets d’écoles, de cantines scolaires, les abandons et redoublements, etc. Par ailleurs, dans certaines inspections départementales (IDEN) sont organisées des évaluations standardisées (les épreuves des compositions sont les mêmes et se déroulent en même temps dans toutes les écoles publiques et privées de la circonscription). Elles fournissent ainsi une information précieuse sur l’évolution du niveau de maîtrise des apprentissages de chaque élève. Ces deux sources d’informations complèteront les données qui seront obtenues par enquête.

3.4 Modélisation et tests

3.4.1 Quel modèle/hypothèse testeriez-vous avec ces méthodes ?

L’éducation primaire, dans les zones rurales pauvres, est confrontée à d’importantes difficultés qui se manifestent par des taux de scolarisation plus faibles que ceux d’autres zones rurales et des zones urbaines, un niveau élevé des abandons et redoublements et des taux de réussite aux examens de fin de cycle primaire plus faibles. Partant de l’idée que la pauvreté des ménages explique, pour beaucoup, ces difficultés de scolarisation, l’hypothèse principale de la recherche est que la disponibilité, à l’école, d’une alimentation de qualité en quantité suffisante, réduirait les coûts directs de l’éducation des enfants des familles pauvres, renforcerait l’attachement des élèves à l’école, améliorerait, de façon significative, leurs performances scolaires, et procurerait des gains économiques supérieurs à son coût. Un déparasitage régulier des enfants aura des effets comparables.

Plus précisément, les hypothèses suivantes seront testées : la cantine scolaire et/ou le déparasitage favorise la scolarisation dans les zones rurales ; les écoles ayant une cantine scolaire et/ou un programme de déparasitage ont une meilleure efficacité interne que les écoles sans cantine scolaires ; les écoles dotées d’une cantine scolaire ont un niveau de maîtrise des apprentissages plus élevé que celles qui ne disposent pas d’une cantine scolaire ; l’impact des cantines scolaires est plus fort que celui de l’intervention déparasitage-santé ; et dans les écoles recevant le traitement, les élèves qui bénéficient le plus de l’intervention ont les meilleures performances scolaires.

3.4.2 Quelles méthodes empiriques utiliserez-vous pour faire ces tests?

Différentes catégories de méthodes empiriques seront utilisées pour évaluer l’impact du traitement et son gain économique net.

Méthodes expérimentales et non expérimentales

Le premier groupe de méthodes mises en œuvre seront les méthodes dites expérimentales : le caractère aléatoire de la constitution des groupes de traitement et de contrôle (et donc de l’administration des traitements), permet d’estimer l’impact des interventions par comparaison directe des valeurs moyennes des variables de résultats (état nutritionnel, résultats scolaires, etc.) pour chaque groupe.

En pratique, cette comparaison peut se faire à travers la simple régression de chaque variable de résultat sur une variable dichotomique indiquant la participation au traitement. Dans le cas de traitements multiples, le cadre est similaire, mais la régression se fait sur les trois variables indicatrices de traitement (une pour chaque groupe de traitement ; par définition, la modalité de référence correspond au groupe de contrôle).

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Les données de l’enquête de référence permettront, d’une part, de tester le caractère aléatoire de l’assignation aux différents groupes et, d’autre part, d’améliorer la précision de l’estimateur de l’impact moyen du traitement : dans un cadre expérimental, l’inclusion, dans la régression, de variables de contrôle susceptibles d’être corrélées avec la variable de résultat ne modifie pas l’espérance de l’estimateur, mais permet en revanche, de réduire sa variance (Duflo, Glennerster et Kremer, 2006).

Malgré le caractère aléatoire de l’administration du traitement (représenté par une variable dichotomique), il est possible que l’intensité du traitement (représentée par une variable continue) soit variable au sein des groupes de traitement.

- Les deux traitements (cantines scolaires et paquet sanitaire) ne seront, en effet, administrés qu’aux enfants présents à l’école. L’intensité du traitement sera donc d’autant plus forte que l’absentéisme sera faible ;

- Dans le cas des cantines scolaires, l’intensité du traitement sera également liée au nombre de jours d’ouverture des cantines et à la qualité des rations distribuées.

Si l’on souhaite mesurer l’impact de différents niveaux d’intensité des traitements, il est donc important de collecter des données sur l’administration des traitements permettant de disposer de différentes mesures d’intensité du traitement. L’estimation de l’impact de l’intensité des traitements sur les résultats ne pourra, cependant pas reposer sur les mêmes méthodes empiriques que celles décrites ci-dessus et mobilisées pour l’évaluation de l’impact moyen du traitement. En effet, autant l’administration du traitement est aléatoire grâce à la mise en œuvre du dispositif expérimental, autant, en revanche, son intensité au sein des groupes constitués aléatoirement, ne l’est pas  : les écoles où les taux d’absentéisme sont élevés diffèrent des écoles où l’absentéisme est faible ; les écoles où la cantine ne fonctionne pas tous les jours diffèrent des écoles où elle fonctionne en permanence. Or ces différences sont très probablement liées à des caractéristiques des écoles ou des communautés qui sont également corrélées aux résultats (motivation et richesse des parents, qualité des enseignants, etc.).

L’estimation de l’impact de différents niveaux d’intensité des traitements doit donc reposer sur des méthodes non expérimentales, notamment, les méthodes en double différence.

Double différence. La disponibilité de données, à deux dates différentes sur des écoles soumises à des intensités variables de traitement permet, en effet, de mobiliser la méthode de la double différence. Dans un premier temps, nous présentons, dans un cadre discret, cette méthode qui peut être utilisée pour évaluer « l’impact moyen du traitement » dans un cadre non expérimental. Dans un second temps, l’extension de cette méthode à l’estimation de l’impact d’une variable continue est présentée.

Tableau 3 : Méthode de la double différence

Calcul de la double différence

   Groupe de traitement Groupe de contrôle

Différence entre les deux groupes  

Passage de l'enquête    

Deuxième passage   I1 C1 I1-C1  

Premier passage   I0 C0 I0-C0  

Différence dans le temps   I1- I0 C1- C0 (I1-C1) - (C1- C0)  

Les principaux résultats de l’expérimentation pourront être présentés selon le tableau ci-dessus. En colonnes, I indique l’intervention, et C, le contrôle, les lignes distinguent entre « avant » et « après » l’expérimentation (désignés respectivement par 0 et 1).

Avant l’intervention, on s’attend à ce que la situation nutritionnelle et les performances scolaires soient similaires pour les deux groupes, de sorte que la quantité I0-C0 serait proche de zéro. Mais une

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fois le traitement administré, on s’attend à des différences entre les groupes. En outre, en raison de l’assignation aléatoire des écoles entre les deux groupes, on prévoit que la différence I1-C1 mesure directement l’effet imputable au traitement. En fait, dans le cadre de la stratégie expérimentale adoptée, I1-C1 est une mesure valide de l’effet moyen de l’intervention. Cependant, une mesure plus robuste tiendrait compte de toutes les différences observables et non observables préexistantes entre les deux groupes aléatoirement constitués : c’est la double différence estimée en soustrayant les différences préexistantes entre les groupes, I0-C0, de la différence après que le traitement a été appliqué, I1-C1. Une autre interprétation de la double différence consiste à considérer les différences entre les groupes. On obtient, alors (I1-I0)- (C1-C0).

Cette technique de la double différence sera utilisée afin d’évaluer le changement imputable à l’amélioration de la nutrition des élèves. L’équation de base à estimer sera :

= α0 + α1Y + βYId + μid + τidt

où représente la valeur de la variable d’intérêt (maintien à l’école, résultats aux tests d’apprentissage de l’école …) pour l’élève i dans l’école d au temps t, Y=(1) s’il s’agit du premier passage, Id=(1) si l’école d bénéficie de l’intervention, μid représentent tous les facteurs invariants avec le temps relatifs aux élèves i de l’école d observables ou non observables, et τidt les facteurs non observables relatifs à l’élève i variant dans le temps. α1 et β sont inconnus. β est l’estimateur de la double différence de l’effet moyen de l’intervention entre les 1er et 2ième passages de l’enquête. D’autres variables relatives à l’école seront incluses dans la régression pour accroître la précision des estimations.

Traitement continu. Malgré leur grand intérêt, les méthodes recourant à la double différence présentent un inconvénient. Elles traitent, de la même manière, les unités bénéficiaires, et ne prennent donc pas en compte le fait que celles-ci ne reçoivent pas la même dose du traitement. En d’autres termes, les cantines scolaires ne fournissent pas des repas en quantité et en qualité comparables, certaines d’entre elles ouvrent tous les jours de classe, alors que d’autres fonctionnent par intermittence. Par ailleurs, les élèves d’une même école n’ont pas le même nombre de jours de fréquentation de la cantine. L’intensité du traitement reçu par les écoles et les élèves varie substantiellement dans le groupe d’intervention. L’impact de la cantine scolaire, sur les performances scolaires, devrait varier donc d’une école à une autre et, à l’intérieur d’une école, d’un élève à un autre, en fonction de la «  dose » de l’intervention reçue. La même constatation s’applique au programme de déparasitage, certains élèves pouvant être absents le jour d’administration du paquet. Afin de tenir compte de la variation de l’intensité de l’intervention, on recourra aussi à la méthode du traitement continue (Imbens, 2004 ; Aguiro, Carter et Woohard, 2007).

Formellement, si les écoles du groupe de traitement sont indicées par i, avec i= 1.....N, et d €, D représente le dosage (par exemple le nombre de repas par élève fournis par la cantine de l’école dans l’année). Pour chaque école i, il y a un ensemble de résultats scolaires potentiels, Yi(d), qui capture la réaction de l’école i à une dose. Les résultats scolaires sont le maintien à l’école, le nombre de nouveaux inscrits, le score moyen aux évaluations harmonisées. D est un intervalle allant de do à dn

repas par élève dans l’année. Pour chaque école i, on connaît un ensemble de facteurs définissant ses caractéristiques Xi, le niveau du traitement reçu Di €[ do, dn], et le résultat scolaire correspondant Yi = Yi(Di ). On peut écrire la fonction de réaction à une dose d comme suit : µ(d) = E[Yi(d)]. A partir de cette relation, on peut estimer l’amélioration moyenne des performances de l’école due à l’implantation d’une cantine scolaire qui fournit une quantité d de repas par élève dans l’année comparée à une dose de référence plus petite, đ. La mesure de l’impact est donnée par :

θ(d) = µ(d) - µ(đ) = E[Yi(d)] - E[Yi(đ)]| đ, d € D.

La méthode de Hirano et Imbens (2004) repose sur l’hypothèse selon laquelle, tous les biais dans les groupes de contrôle et de traitement sont supprimés après avoir ajusté pour les différences dans un

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ensemble de variables Xi. Utilisant une méthode à deux étapes, ces auteurs montrent qu’on peut estimer l’impact θ(d), d’une part, en supposant que la distribution du traitement suit une loi normale et en estimant les paramètres de celle-ci par le maximum de vraisemblance, d’autre part, en utilisant une fonction flexible pour estimer les performances scolaires.

Les impacts moyen et marginal du traitement (continu) peuvent aussi être estimés à l’aide de méthodes non paramétriques, comme l’ont fait, par exemple, Behrman, Cheng et Todd (2004). L’avantage de cette méthode est qu’elle fait l’économie de l’hypothèse de normalité de la distribution du traitement. On suppose que l’impact du traitement est une fonction continue de l’âge a de l’élève et de la durée l pendant laquelle il bénéficie du traitement, soit Y=Y(a,l).

Notons f(a,l) la densité de la distribution jointe de l’âge et de la durée de traitement des élèves des écoles traitées, et fa(a/l=l1), la densité conditionnelle de la distribution de l’âge des élèves, sachant qu’ils ont bénéficié du programme pour une durée l1, et fl(l), la densité marginale de la durée du traitement. L’impact moyen du traitement, sur la période d’application L={l/l>0} par rapport à l’absence de traitement, est égal à :

A, L, 0)= LY(a,l)-Y(a,0)]f(a,l)dadl=Lfl(l)dlY(a,l)-Y(a,0)] fa(a/l)da

De même, l’impact marginal d’un traitement de durée l1 par rapport à un traitement de durée l0est égal à : a, l1, l0)=Y(a, l1)-Y(a, l0)

L’estimation concrète de ces deux effets peut se faire par la méthode des estimateurs « appariés » (matching estimator). Dans le cas de l’impact moyen, cette méthode estime les résultats de la non participation au programme pour les participants en prenant la moyenne pondérée des résultats observés sur des individus similaires ne participant pas au programme, la similarité étant mesurée à l’aide d’une distance appropriée. Cette distance est calculée entre certaines des caractéristiques observables chez les individus traités et non traités, et qui constituent les variables de conditionnement. La méthode suppose donc l’existence de variables d’appariement X telles que l’espérance conditionnelle à la valeur de ces variables, de l’impact du programme sur un élève d’âge a ne participant pas au programme est la même que celle obtenue en supposant une participation de durée l. de cet élève. L’estimation de l’impact moyen du programme repose sur les estimateurs convergents des espérances conditionnelles de l’effet du programme sur les élèves traités et les élèves non traités. Ces estimateurs sont calculés à l’aide des méthodes non paramétriques de régression locale qui conduisent aux formules suivantes :

Ê[Y(ai, 0)/xi,Dpi=0]=∑k€{Dp=0}Yk(ak, 0)Wkak,ai), xk, xi)]

Ê[Y(ai, l)/xi,Dpi=1]=∑k€{Dp=1}Yk(ak, lk)Wkak, ai), xk, xi), lk, li)]

Dans ces formules, Ê désigne l’estimation de l’espérance conditionnelle, Dpi est une variable indicatrice égale à 1 pour les élèves traités, et à 0 pour les élèves non traités, x est le vecteur des variables de conditionnement, Wk représente un système de fonctions de pondération dont la somme est égale à 1 et dont les valeurs dépendent des distances entre les caractéristiques des enfants (âge, variables de conditionnement, et durée du traitement).

Matrices de transition de Markov. Une autre méthode d’évaluation de l’impact du programme d’intervention envisagée dans le présent projet de recherche est celle de la matrice de transition de Markov, utilisée notamment par Berhman, Sengupta et Todd (2004) dans une récente étude. Cette méthode permet d’estimer, non seulement l’impact instantané du programme sur la situation scolaire des élèves traités ayant un âge donné, mais également la relation dynamique entre la situation des

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élèves d’un âge a et celle des enfants d’âge (a-1), grâce à la détermination des matrices de transition scolaire reliant les états de scolarité des enfants d’âges successifs.

Supposons, par exemple, qu’un enfant de six ans ne puisse posséder que trois états : être inscrit en première année de l’école primaire avec la probabilité p6

1, être inscrit en deuxième année avec la probabilité p6

2, et être non scolarisé avec la probabilité p63. Supposons, de même, qu’un enfant de sept

ans ne puisse posséder que cinq états : être inscrit en première année de l’école primaire avec la probabilité p7

1, être inscrit en deuxième année avec la probabilité p72, être inscrit en troisième année

avec la probabilité p73, n’avoir jamais été inscrit avec la probabilité p7

4, et, enfin, avoir abandonné l’école avec la probabilité p7

5 .Si nous notons p6i/j les probabilités (conditionnelles) de transition de

l’état j à six ans à l’état i à sept ans, un résultat classique du calcul des probabilités permet d’ écrire la formule reliant la probabilité de l’état i d’un élève de sept ans aux probabilités des états d’un élève de six ans :

p7i =∑ p6

i/j p6j , i=1 à 5.

jL’écriture matricielle de ces cinq équations est : p7=A7

6 p6, en notant pi le vecteur des probabilités des états des enfants d’âge i=6 ou sept ans, et A7

6 la matrice des probabilités conditionnelles de transition entre les états possibles des élèves de six ans et ceux des enfants de sept ans.D’une façon générale, on peut écrire la formule : pi=Ai

i-1pi-1 qui lie les vecteurs des probabilités des états des enfants d’âges successifs.

La méthode consiste donc à estimer les matrices de transition scolaire Aii-1 et le vecteur des

probabilités des états scolaires d’un élève de six ans, pour les élèves du groupe d’intervention et pour ceux qui appartiennent au groupe de contrôle. Ces estimations peuvent reposer sur des méthodes non paramétriques. La différence, entre les estimations des matrices de transition des enfants du groupe traité et ceux du groupe de contrôle, donne l’impact, à court terme, de l’intervention sur les taux de redoublement, d’inscription, d’abandon, et de retour à l’école après abandon. Le test de la significativité statistique de ces effets peut se faire facilement (test du khi deux de Pearson appliqué individuellement à chaque effet, ou test global appliqué à l’ensemble des effets).

L’utilisation de méthodes relevant du traitement binaire comme la double différence, ou du traitement continue permet à la fois d’évaluer la contribution des cantines scolaires et/ou du programme de déparasitage-santé aux performances scolaires des écoles rurales qui en sont dotées relativement aux écoles rurales qui n’en ont pas, et de mettre en évidence la variabilité de cet impact selon le niveau d’accès à une bonne alimentation.

Prise en compte de la valeur nutritionnelle des repas chauds.Les travaux sur la fourniture de repas chauds n’insistent pas sur leur qualité nutritionnelle. Or, celle-ci est un facteur crucial pour obtenir l’effet maximal de l’alimentation. L’écart entre la quantité prévue et la quantité effective de chaque composante de la ration alimentaire (voir tableau 1) constitue un indicateur important de la qualité de l’alimentation. Par exemple, la valeur calorique prévue (712) peut différer de celle des repas distribués. Plus l’écart est faible, plus forts seront leurs impacts nutritionnels et éducationnels. Pour mesurer les effets de la qualité nutritionnelle des repas chauds, on régressera les écarts entre les performances scolaires des écoles bénéficiaires d’une cantine scolaires sur (i) les différences dans les valeurs nutritionnelles théorique et effective, et (ii) les différences dans les doses du traitement reçu.

Evaluation des gains économiques nets de l’interventionLa méthode coût-bénéfice sera appliquée pour déterminer si les gains tirés du traitement excèdent les dépenses qu’il occasionne. On réduira les gains aux revenus additionnels générés par une augmentation du nombre d’années d’éducation primaire obtenue par les élèves qui auront participé à l’expérimentation. Ne seront donc pas pris en compte d’autres bénéfices qui en seraient tirés comme un meilleur état sanitaire, ou le bien-être social résultant d’une modification de la répartition des

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revenus en faveur des ménages les plus pauvres qu’entraînera le relèvement de leur niveau d’éducation primaire.

L’application de la méthode coût-bénéfice consistera à estimer successivement, à l’échelle d’un élève, le nombre d’années d’éducation primaire supplémentaires, les revenus additionnels qui seront générés par celles-ci et le coût de l’intervention. L’expérimentation se déroulant entre octobre 2008 et novembre 2009, les élèves ne seront observés que pendant un an, même si le CRES exhortera le ministère de l’Education à maintenir le dispositif de l’expérimentation au moins deux années de plus. On ne disposera pas donc d’informations permettant une évaluation directe de l’accroissement du nombre d’années d’éducation résultant d’une longue participation au traitement. Il faudra alors simuler les effets sur la durée moyenne de scolarisation qu’on obtiendrait si on disposait de plusieurs années d’expérimentation. Une pseudo-cohorte sera construite, à cet effet, à partir des données en coupe instantanée obtenue sur l’année 2008-2009. Plus précisément, les taux de transition par grade seront calculés de la première année d’études primaires (CI) à la sixième et dernière année d’études primaires (CM2). Leur produit donne la durée de scolarisation primaire prédite ou le nombre d’années de scolarisation en espérance pour un enfant qui entre à l’école en 2008. Ce calcul est fait pour les groupes de traitement et le groupe de contrôle. La différence correspond au nombre d’années d’éducation supplémentaires dues au traitement (as). On peut utiliser aussi les matrices de transition de Markov pour évaluer l’effet du traitement en termes d’années d’éducation supplémentaires (Behrman et Sengupta, 2004). Les revenus seront calculés sur toute la période de vie active du futur adulte avec ou sans participation au traitement. On supposera que cette vie active commence à 15 ans et s’achève à 65 ans. La démarche suivante sera retenue. 1) Le rendement de l’éducation primaire au Sénégal (tr) sera estimé à partir des données de l’Enquête sur les priorités au Sénégal (ESPS) réalisées en 2005 auprès des ménages sénégalais. A l’aide de l’équation de Mincer (1974), le rendement d’une année supplémentaire d’éducation primaire sera déterminé. 2) Les données de l’ESPS serviront aussi au calcul du revenu moyen annuel d’un actif qui a le même nombre moyen d’années d’éducation primaire que la pseudo-cohorte à l’âge de 15 ans, 16 ans….65 ans. 3) La valeur actualisée des revenus futurs d’un élève qui n’a pas participé au traitement est

ΥΤ=0 =

avec yi le revenu annuel en millions de francs CFA correspondant à l’année i de vie active, et r est le taux réel d’escompte qu’on suppose égal à 3% ou 5% comme Behrman et Sengupta (2004) ont procédé. (iv) La valeur actualisée des revenus futurs d’un élève ayant participé à l’expérimentation est égale à :

ΥΤ=0 = .

4) La différence entre les revenus actualisés d’un participant et ceux d’un non participant représente le gain économique du traitement ou bénéfice. 5) Le coût direct de l’intervention par élève (cd ) est égal au rapport entre la dépense annuelle de la cantine scolaire (paquet sanitaire) et le nombre d’élèves bénéficiant des services de la cantine (paquet sanitaire). A ce coût direct, il conviendra d’ajouter un coût administratif dit indirect (ci). En prenant l’année 2008 comme année de référence, le coût total actualisé est CT=0=((cd+di)/r), l’intervention étant observée seulement sur la période octobre 2008-novembre 2009. 6) Le ratio ΥΤ=0/ CT=0 est le rapport coût-bénéfice du traitement pour un taux d’intérêt réel donné. Il fournit une mesure du taux de rentabilité de l’investissement dans l’intervention.

3.4.3 Quels problèmes empiriques prévoyez-vous ?Des difficultés empiriques sérieuses sont peu probables. Depuis près de 10 ans, les chercheurs du CRES travaillent sans discontinuer avec le ministère de l’Education, et ont réalisé de nombreuses

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enquêtes sur le système éducatif sénégalais. Les sources des données secondaires disponibles peuvent être localisées facilement, et le soutien des niveaux central et déconcentré ne fera pas défaut. Le CRES a une longue expérience d’enquêtes sur les établissements scolaires sur toute l’étendue du territoire. Il saura résoudre toutes difficultés qui pourraient surgir sur le terrain.

3.5 Les sujets humains

3.5.1 Tout problème ou risque éthique, social, de genre, ou environnemental doit être noté.Le programme d’installation des cantines scolaires et/ou de déparasitage ne présente aucun problème ou risque, ni sur le plan éthique, ni sur le plan social ou environnemental, ni du point de vue du genre. Bien au contraire, ce programme renforce l’équité et l’égalité dans la mesure où il n’y a pas de différenciation entre les enfants en termes d’accès aux repas chauds de la cantine ou aux services de santé ; ils reçoivent le même repas. Sur le plan social, il renforce la solidarité entre les élèves et contribue au recul de la pauvreté en réduisant les dépenses d’éducations des ménages. Sur le plan du genre, le programme permet de renforcer la parité fille/garçons par un resserrement de l’écart au plan scolaire entre les deux groupes et entre les différentes catégories socioéconomiques. Les cantines scolaires vont entraîner une amélioration de l’environnement de l’école grâce à leur composante hygiène et santé. Les opérations de déparasitage-santé bénéficient non seulement aux élèves, mais aussi à leurs maîtres et aux autres personnels.

3.5.2 Expliquer comment le projet sera conforme aux exigences des comités d’examen d’éthique locaux Pour être conforme aux exigences des comités d’examen locaux d’éthique, l’évaluation d’impact s’appuiera sur une démarche participative à travers l’implication de tous les acteurs locaux, notamment les comités de gestion des écoles, les élus, les autorités académiques. Seront privilégiés les entretiens individuels, les entretiens structurés et semi structurés, mais aussi l’organisation de focus groups, cadres d’échanges fructueux entre tous les acteurs du monde rural, notamment ceux qui interviennent dans le domaine de l’éducation : inspections d’académies, inspections départementales, maîtres, directeurs d’école, élèves, associations de parents d’élèves (à travers les comités de gestion).La participation active de tous ces acteurs permettra d’obtenir leur consentement, la prise en compte des préoccupations de chacun, et, ultérieurement, la confiance.

4. Stratégie de consultation et de dissémination

4.1 Comment consulterez-vous les décideurs politiques, la société civile, et les autres institutions intéressées par les problèmes que votre recherche examine dans l’élaboration et l’exécution de votre projet?

- Un Comité national de pilotage du projet sera mis en place à la Direction de la planification et de la réforme de l’éducation (DPRE) du ministère de l’Education. Seront membres de ce comité, tous les partenaires du projet. Il permettra une bonne coordination des actions ainsi qu’un bon suivi des différentes étapes de la recherche par le ministère, le PAM ainsi que les ONG. Il sera ainsi un premier lieu de dissémination des résultats et de la démarche du projet dans le secteur de l’éducation.

- Le choix des échantillons des groupes de traitement et de contrôle sera effectué avec la participation entière de la Division des cantines scolaires, des IA et IDEN des régions retenues pour la recherche, ainsi que de l’Association nationale des parents d’élèves et de tous les partenaires du projet.

- L’INEADE aura en charge la conception et la correction des évaluations standardisées qui seront menées ; la DCMS sera responsable de l’administration du paquet sanitaire.

- Un atelier de lancement du projet sera organisé. Il permettra aux membres de l’équipe de partager, avec tous les acteurs de l’éducation primaire au Sénégal, sur les objectifs, la démarche et les résultats

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attendus de l’expérimentation. Un séminaire de dissémination des résultats se tiendra avec les mêmes acteurs ;

- Des experts du ministère de l’Education participeront activement à toutes les étapes de la recherche, notamment, à la mise en place du dispositif de l’expérimentation et seront formés notamment à l’analyse d’impact d’un projet ou programme éducatif. Ils joueront un rôle important dans la mobilisation de tous les acteurs.

4.2 Comment et où les résultats de la recherche seront disséminés aux universitaires, décideurs politiques et au public : publications, réunions politiques, séminaires, conférences, etc.

Les résultats de ce projet de recherche devraient contribuer à la mise en évidence des effets de politiques d’amélioration de la nutrition des élèves en zones rurales. Plus spécifiquement, au terme du présent projet, le CRES espère obtenir et disséminer plusieurs produits :

- un rapport de recherche complet sera rédigé et mis sur le site du CRES et de PEP ; - un rapport non technique présentera les résultats de la recherche et en tirera des

recommandations précises pour les autorités du ministère de l’Education, les ONG intervenant dans les domaines de la nutrition, du déparasitage et de la santé. Un résumé non technique (policy brief) sera rédigé aussi et remis à chaque école et association de parents d’élèves ayant participé au projet ;

- au moins deux communications seront tirées du rapport de recherche et présentées dans des conférences internationales sur les thèmes de l’éducation et de l’analyse d’impact ;

- deux articles seront rédigés et soumis à des revues internationales ;- les méthodologies et les résultats dans la recherche seront utilisés dans les cours de master 2

en développement local et management des politiques et institutions d’éducation à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

5. L’équipe de recherche (pas de restriction de pages)

5.1 Le chercheur principal

Abdoulaye Diagne est le chercheur principal. Il est professeur à la faculté de sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et, depuis 2004, directeur du Consortium pour la recherche économique et social (CRES), une institution de recherche indépendante. Il a conduit de nombreux programmes de recherche parmi lesquels on peut citer, EAGER/Sénégal, SAGA/Sénégal, MIMAP/Sénégal et Programme NTIC. Il a une grande expérience de direction d’un groupe de recherche, et a conduit de nombreuses enquêtes dont certaines sont en cours. Par ailleurs, depuis 1998, il a mené plus de 20 travaux pour le compte du ministère de l’Education (voir annexe) qui ont été décisifs dans la conception et la mise en œuvre du PDEF. Ses dernières publications ont porté sur les questions d’éducation. 

5.2 Les autres chercheurs importants de l’équipe et leurs rôles

Les autres membres de l’équipe sont Mme Marème Ndoye, Mlle Khady Kane, MM. François Joseph Cabral, et Amen Dovoedo.

Mme Marème NDOYE, 36 ans, est assistante à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Elle est Doctorante et travaille sur le thème : « la portée et l’efficience du secteur de la microfinance au Sénégal ». Elle a participé aux travaux du MIMAP sur les questions d’impact : « L’impact des Systèmes de Financement Décentralisé sur la situation économique des bénéficiaires » (Phase I) et « L’efficacité de la microfinance : une analyse d’impact sur la qualité de vie des bénéficiaires » (Phase II). Elle a également participé aux enquêtes du Centre de Recherche d’Economie Appliquée (CREA) sur les Systèmes de Financement Décentralisés.

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Melle Ndèye Khady Kane, âgée de 32 ans est doctorante en économie à la FASEG de l’UCAD. Elle est :

- titulaire d’un Master de recherche en économétrie bancaire et finance quantitative à la FASEG de l’UCAD.

- Assistante de recherche au Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES). - Enseignante à l’ISM (Statistiques et économetrie).

Mlle Kane participe activement au programme NTIC Croissance et Pauvreté du CRES.

M. François Joseph Cabral, âgé de 38 ans, est Maître-assistant à la Faculté des Sciences Econo-miques et de Gestion de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Dr Cabral est titulaire d’une thèse de Doctorat en Sciences économiques. Son thème de recherche a porté sur «Accord agricole et redistribution des revenus en milieu rural  : un essai de simulation à l’aide d’un modèle d’équilibre général calculable ». Il a participé à des travaux sur les questions agricoles et de pauvreté et d’inégalité en milieu rural au Sénégal. M. Cabral a participé à la conception du questionnaire et à la phase pre-test de l’enquête sur le programme national d’infrastructures rurales (PNIR).

M. Amen Dovoedo est maître assistant à la Faculté de sciences économiques et de gestion de l’UCAD. Il est titulaire d’un doctorat en statistiques. Il a mené des travaux en éducation. Il participera à l’affinement des méthodes statistiques et économétriques, supervisera la mise en place du dispositif de collecte et de traitement des données. Dr Doveodo a une grande expérience en analyse de données et en conduite d’enquêtes.

Tâches des différents membres de l’équipe. Chaque membre participera activement à chacune des autres phases du projet (mise en place du cadre institutionnel, échantillonnage, enquête de base, rédaction du rapport intérimaire, visites de terrain pour la mise en place du dispositif, mission de suivi, enquête de suivi, rédaction du rapport de recherche, etc.). La coordination des activités liées à une phase sera confiée à un chercheur nommément désigné. Tous les membres participeront au développement d’une proposition détaillée, à l’analyse des données et à la rédaction des rapports, Mmes Ndoye et Kane ainsi que Dr Cabral feront les visites de suivi et superviseront les enquêtes. Dr Dovoedo aura la responsabilité de la conception du dispositif de collecte et de traitement des données. Mme Ndoye et Dr Cabral seront chargés du suivi de l’expérimentation et joueront un rôle important dans l’analyse de la situation de référence. Tous les chercheurs participeront à la rédaction des rapports intérimaire et final.

Le chercheur principal entreprendra toutes les démarches utiles auprès des autorités nationales, régionales et départementales pour obtenir leur engagement formel à soutenir le projet de recherche, et à mettre en place les moyens nécessaires à l’expérimentation. Il effectuera les mêmes démarches auprès des ONG internationales, du PAM et d’autres acteurs susceptibles de soutenir financièrement l’implantation de cantines scolaires dans 120 écoles. Il assurera un rôle de supervision de chaque phase du projet et veillera à la bonne exécution par chaque membre de l’équipe des tâches qui lui seront assignées. Il prendra part activement aux activités de conception, de rédaction et de dialogue autour des résultats avec tous les acteurs impliqués dans le projet de recherche.

Capacités de recherches à mettre en place. En participant au projet PIERI, le CRES et ses chercheurs visent le renforcement de leurs compétences en analyses d’impact de programmes ou projets de développement. Ces deux dernières années, ils ont été, de plus en plus, sollicités pour l’évaluation de projets mis en œuvre dans le cadre de la stratégie de réduction de la pauvreté du Sénégal. Le projet PIERI offrira l’opportunité au CRES et à ses chercheurs d’être en contact avec des spécialistes ayant une grande maîtrise des outils d’évaluation et un jugement pertinent sur les questions de développement. Les outils que le CRES utilisera (double différence, techniques d’appariement, méthodes du traitement continu, modèles de Markov, etc.) pourront être réinvestis dans d’autres travaux en cours tels que l’évaluation de l’impact du Projet éducation dans les banlieues de Dakar (PEBD) et celle du PDEF.

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Un autre intérêt de la participation est la possibilité que le projet PIERI donne au CRES et à ses chercheurs d’acquérir une solide expérience en recherche expérimentale qui est appelée à connaître de grands développements dans les années à venir. L’amélioration de la qualité de ses recherches sur l’éducation renforcera la pertinence de ses recommandations aux pouvoirs publics dans ce domaine. Toutes les données qui seront recueillies au cours de l’expérimentation ne seront certainement pas utilisées dans le rapport de recherche que le CRES soumettra au projet PIERI en juin 2010. En effet, l’expérimentation permettra de recueillir des informations sur le statut nutritionnel, l’état sanitaire, les performances scolaires, les caractéristiques des écoles, les caractéristiques socio-économiques des élèves, leurs environnements, etc. Ainsi, plusieurs articles pourront être rédigés sur la nutrition, la santé, l’éducation et la pauvreté en appliquant des outils d’analyse d’impact et d’autres méthodes connexes. Le projet sera ainsi, pour le CRES et ses chercheurs, un véritable laboratoire qui contribuera au renforcement du partenariat déjà solide entre le CRES, le ministère de l’Éducation et les autres acteurs du système éducatif sénégalais.

5.3 Collaborateurs/consortium

5.3.1 Sont-ils des collaborateurs impliqués ?Les partenaires du CRES, dans le projet, sont le ministère de l’Education, le PAM, les ONG (CPI et JICA), et les associations de parents d’élèves. Ils seront impliqués activement dans la mise en œuvre, puisqu’il leur revient d’apporter les ressources de l’expérimentation. Le ministère de l’Education coordonnera les apports des uns et des autres.

Qui fait quoi ?Le ministère de l’Education, à travers la DCMS, financera l’intervention « Déparasitage- santé » dans 40 écoles, ainsi que 20 cantines scolaires par le biais de la DAGE. Le PAM, CPI et JICA financeront chacun 20 cantines scolaires. Les associations de parents d’élèves fourniront des aliments (poissons, condiments, etc.) qui enrichiront la ration alimentaire. La Division des cantines scolaires coordonnera les actions de ces partenaires de l’Etat. Elle s’emploiera à mobiliser activement les associations de parents d’élèves pour une contribution maximale au fonctionnement des cantines scolaires. Elle veillera aussi à une participation effective des IA et IDEN pour que les directions des écoles soutiennent totalement l’expérimentation.

Comment résoudre les mésententes ?Le ministère de l’Education a déjà fait de l’expérimentation son propre projet comme en témoigne le document d’engagement présenté en annexe. Il exercera le leadership nécessaire à la bonne entente entre les différents acteurs. Chacun des autres acteurs, y compris le CRES, a déjà une grande expérience de partenariat avec la Division des cantines scolaires. Celle-ci veillera à ce que chaque collaborateur joue effectivement le rôle qui lui sera imparti. L’évaluation des impacts des cantines scolaires et des opérations de déparasitage est devenue une urgence face à la volonté du Gouvernement de généraliser ce type de politique éducative. Le projet constitue une opportunité unique, accueilli avec enthousiasme par tous les acteurs, de fonder, sur une analyse solide, une nouvelle politique susceptible de stimuler fortement la demande d’éducation primaire dans les zones rurales démunies. Cet enthousiasme sera un puissant antidote contre les mésententes. La Division des cantines scolaires se chargera de résoudre les éventuels désaccords qui surviendraient.

Les projets passés, actuels, ou en coursLe CRES a réalisé de nombreux travaux dans le domaine de l’éducation (voir annexes). En particulier, chaque année depuis 2004, il élabore, pour le ministère de l’Education, le rapport économique et financier du Programme décennal de l’éducation et de la formation (PDEF). Actuellement, il évalue l’impact du Projet écoles des banlieues de Dakar (PEBD) mis en œuvre entre 2005 et 2007 par le ministère de l’ Education, sur financement de l’Agence française de développement (AFD). Est aussi en cours actuellement au CRES, l’évaluation de l’impact d’un programme de santé maternelle et infantile dans les régions de Dakar, Matam au Nord et Kaoloack (au Centre) de l’ONG Population Media Center et de l’USAID. Les autres projets de recherche du CRES portent sur la pauvreté et les

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technologies de l’information et de la communication. Le CRES aura la charge de l’évaluation de l’impact du PDEF.

6. Chronologie

Calendrier des activités du projet

- Juillet 2008 : Documentation complémentaire et approfondissement de la méthodologie- Recrutement d’un statisticien permanent- Juillet 2008 : Séminaire de lancement et de mobilisation des différents partenaires du projet - Juillet 2008 : Mise en place du Comité national de pilotage du projet- Juillet 2008 : Stabilisation des paquets de l’expérimentation et définition de la stratégie de

mise en oeuvre- Juillet 2008 : Validation de la stratégie d’expérimentation par le Comité national de pilotage- Juillet 2008 : Élaboration d’un cahier des charges pour chacun des collaborateurs (CRES,

ministère de l’Éducation, PAM, CPI, JICA, associations des parents d’élèves)- Juillet 2008 : Signature d’un protocole entre le ministère de l’Education et le CRES précisant

les obligations des deux parties dans la mise en œuvre du projet - Août 2008 : Choix des sites échantillon et validation par le Comité national- 1er septembre 2008 : Premier rapport intérimaire sur la mise en place des conditions de

l’expérimentation- Septembre 2008 : Mise en place des moyens de l’expérimentation par les partenaires du projet - 15 septembre 2008 : Commentaires sur le premier rapport intérimaire par PIERI - Octobre 2008 : Validation du premier rapport intérimaire révisé par le Comité national - Octobre 2008 : Visites de terrain pour la sensibilisation des IA, IDEN, directeurs d’école,

associations de parents d’élèves, et pour la mise en place des comités de gestion des cantines scolaires

- Octobre- Novembre 2008 : Enquête de référence référence, conception et administration des tests par respectivement l’INEADE et les IDEN

- Novembre 2008 : Démarrage de l’expérimentation- Rédaction du rapport d’enquête- Février 2009 : Première mission de suivi auprès des écoles et collectes de données secondaires- Mai 2009 : Deuxième mission de suivi auprès des écoles- Juin 2009: Deuxième rapport intérimaire (analyse des données de base)- Juillet 2009 : Validation du deuxième rapport intérimaire par le Comité de validation- Octobre-Novembre 2009 : Enquête de suivi- 15 février 2010 : Ébauche du rapport final- Mars 2010 : Visite d'étude- Mai 2010 : Rapport final- Juin 2010 : Présentation du rapport final lors de la réunion générale de PEP- Juillet-Septembre 2010 : Élaboration du rapport non technique sur les résultats de la recherche - Octobre 2010 : Séminaire de dissémination des résultats de la recherche- Rédaction de policy brefs- Juin-Décembre 2010 : Cahier de recherche

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7. Budget

BUDGET (en francs CFA)Honoraires chercheurs 10 000 000 Séminaire de lancement du projet 1 200 000 Visites de terrain pour la sensibilisation des IA, IDEN 1 000 000 Enquête de référence 13 500 000

Première mission de suivi auprès des écoles et collectes de données secondaires 1 500 000 Deuxième mission de suivi auprès des écoles 1 500 000 Enquête de suivi 11 500 000 -   Élaboration du rapport non technique sur les résultats de la recherche 500 000 -    Rédaction de policy brefs 250 000 Séminaire de dissémination des résultats de la recherche 1 200 000 Publication 1 000 000 Frais de gestion 4 000 000 TOTAL 47 150 000 En dollars CAD 108 391

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ENQUETE EXPERIMENTALE

Enquête de base Octobre-Novembre 2008 Enquête de suivi Novembre décembre 2009

Rubriques Prix Jours Pages Quantité Montants PrixJour

s PagesQuantit

é Montants1- Formation des Enquêteurs                     Reprographie du questionnaire 20   8 20 3 200 20   8 20 3 200 Fournitures (Stylos, Crayons, papier) Forfait       15 000 Forfait       15 000 Perdiems des instructeurs 15 000 3   4 180 000 15 000 3   4 180 000 Prise en charge des Enquêteurs (transport et restauration) 3 000 3   20 180 000 3 000 3   20 180 000 Sous-total`1         378 200         378 200 2 - Enquête-Test                     Perdiems                     Enquêteurs 6 500 3   20 390 000 6 500 3   20 390 000 Superviseurs 15 000 3   4 180 000 15 000 3   4 180 000                      Sous total 2         570 000         570 000 3 - Validation du questionnaire (Deux jours)                     Prise en charge de l'équipe (transport et restauration) 3 000 3   20 180 000 3 000 3   20 180 000 Sous-total 3         180 000         180 000 4. Enquête de Terrain                     Matériels d'enquête                     Crayons noirs, Gommes, Stylos, CD, Blocs Notes, … Forfait       5 000 Forfait       5 000 Clés USB 20 000     2 40 000 20 000     2 40 000 Chemises à rabat 400     20 8 000 400     20 8 000 Forfait communication des superviseurs 50 000     4 200 000 50 000     4 200 000

Salaires  en

mois        en

mois                            Superviseurs (perdiems) 25 000 15,0   4 1 500 000 25 000 15,0   4 1 500 000 Enquêteurs 220 000 1,5   16 5 280 000 220 000 1,5   16 5 280 000

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Frais de transport                                          Superviseurs 100000     4 400 000 100000     4 400 000 Enquêteurs 100000     16 1 600 000 100000     16 1 600 000                      Sous-total 4         9 033 000         9 033 000 5 - Equipements                     Acquisition d'ordinateurs 600000     2 1 200 000                    0         0 Sous total 5         1 200 000         0 6 - Masque de saisie                     Confection masque de saisie forfait       600 000 forfait        Sous total 6         600 000         0 7. Saisie des données                     Opératrices de saisie 220000 1   4 880 000 220000 1   4 880 000 Apurement des données         500 000         500 000 Sous-total 7         1 380 000         1 380 000 8. Analyse des données                     Honoraires chercheurs : (dépouillement, analyse des données et rédaction du rapport)         0         0 Sous total 8         0         0

SOUS-TOTAL GENERAL         13 341 200         11 541 200 Frais de Gestion (15%)                    

TOTAL GENERAL         13 341 200         11 541 200 1$ US = 435       30 669 435       26 531

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ANNEXES

Annexe 1 LETTRE D’ENGAGEMENT DU MINISTERE DE L’EDUCATION

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Annexe 2 NOTE SUR LA PRISE EN COMPTE DES COMMENTAIRES Les commentaires que nous avons reçus ont tous été acceptés. Dans les développements qui suivent, nous présentons comment chacun d’eux a été pris en compte.

Commentaire 1 La remarque est pertinente. Elle sera prise en compte avec la précision qu’il s’agira bien d’une expérimentation et que le tirage des groupes de traitement et de contrôle sera randomisé. Pour que ces groupes soient aussi comparables que possible, la randomisation se fera au niveau de la population des écoles rurales des quatre régions retenues ayant toutes une cantine et situées dans des localités habitées par des ménages de niveau de pauvreté comparable. Les cantines des écoles du groupe de contrôle seront fermées pendant toute la durée de l’expérimentation.

Commentaire 2La suggestion est retenue. L’expérimentation consistera effectivement en trois paquets d’intervention distincts : un échantillon d’écoles sera concerné exclusivement par la fourniture d’un repas chaud quotidien à tous les élèves ; un deuxième échantillon expérimentera le paquet « déparasitage-santé» ; un troisième échantillon d’écoles sera concerné par la double expérimentation « repas chaud quotidien et déparasitage ». L’impact de chacun de ces paquets d’intervention sera mesuré par rapport au même groupe de contrôle. On comparera aussi les effets des deuxième et troisième interventions.

Commentaire 3 Une analyse de type coût-bénéfice permettant de comparer la rentabilité des trois types d’intervention est exposée dans la proposition complète à la section « Méthodologie ».

Commentaire 4 Pour répondre à ce commentaire, il est envisagé de mesurer la qualité des repas par le ratio de la quantité effectivement consommée de chaque composante nutritionnelle du menu servi, à la quantité recommandée par les nutritionnistes. La qualité du repas sera d’autant plus élevée que ce ratio est proche de 1, et d’autant moins élevée qu’il est proche de 0. Cet indicateur de la qualité des repas sera pris en compte dans la méthode du traitement continu, au même titre que l’âge des enfants et la durée du traitement.

Commentaire 5 La collaboration entre le ministère de l’Education, le CRES, le PAM, CPI et JICA est maintenant bien décrite dans la proposition complète comme dans la lettre d’engagement du ministère de l’Education jointe en annexe.

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a, 23/05/08,
a, 23/05/08,
N’y a-t-il pas de risques ???
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Annexe 3 ETUDES MENEES PAR LE CRES SUR LE SECTEUR DE L’EDUCATION

1- Coût d'un diplômé à l'UCAD (1996) 2- Revue des dépenses publiques d’éducation (1998)3- Modèle d’évaluation du PDEF – SIMULPDEF- (1999)4- Dépenses publiques d'éducation et équité (1999)5- Evaluation du coût et plan de financement du PDEF (1999)6- Coût-efficacité dans l'enseignement moyen et secondaire (1999)7- Rapports économiques et financiers annuels (de 2001 à 2006)8- Réforme de la nomenclature budgétaire du ministère de l'éducation (2002)9- Budgétisation par objectifs du secteur de l'éducation (2000, 2003)10- Rendement externe de l'éducation (2003)11- Les déterminants de la demande d'éducation primaire et secondaire au Sénégal (2003)12- Analyse de l’offre éducative dans l’éducation primaire (2003)13- Obstacles socio-culturels de la demande d’éducation (2003)14- Une modélisation des déterminants des décisions de scolarisation primaire (2003)15- Décentralisation et la gestion de l’éducation (2003)16- Etude de faisabilité du programme de développement intégré de la petite enfance (2003)17- Suivi pas-à-pas des dépenses dans le secteur de l’éducation (2003)18- Enquête auprès des établissements scolaires (2003)19- Analyse du secteur de l’éducation (2003) 20- Evaluation des plans d’action de la phase 2 du PDEF (2005)21- Déterminants des apprentissages dans l’éducation primaire au Sénégal (2004)22- Pourquoi les enfants quittent-ils l’école ? Un modèle hiérarchique multinomial des abandons

dans l’éducation primaire au Sénégal (2004)23- Etudes sur l’enseignement supérieur au Sénégal : projection effectifs, marchés du travail des

diplômés de l’enseignement supérieur (2005-2006) 24- Financement de l’éducation non formelle (2006)25- Bonne gouvernance et fourniture de services publics d’éducation et de santé en Afrique

subsaharienne (2006)26- Etude sur l’élaboration des critères et indicateurs des programmes d’éducation non formelle

pour le compte du Ministère d l’éducation (2006)27- Etude d’opportunité de la composante 1/appui institutionnel du PAO/sfp pour le Ministère de

l’enseignement technique et de la formation professionnelle (2006)28- Investir sur le capital humain (2006)29- Consentement à payer des étudiants de l’enseignement supérieur pour l’inscription à l’UCAD et

à L’UGB (2006)30- Rapport économique et financier 2007 du PDEF (2008)31- Révision du modèle de simulation des politiques éducatives (2007)32- Evaluation du Projet écoles des banlieues de Dakar (en cours 2008)

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Annexe 4 : CURRICULUM VITAE

RESUME DU CURRICULUM VITAE

Coordonnées

Nom : DIAGNEPrénom : ABDOULAYE Date de naissance : 10/01/1955Nationalité : Sénégalaise Fonctions: Professeur à la Faculté de Sciences économiques et de gestion à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et Directeur du Consortium pour la recherche économique et social (CRES)Adresse  Domicile : 61 Nord Foire Dakar Bureaux : Rue F x Rue de Kaolack B, Face Piscine Olympique, Point E, Dakar Ou FASEG, UCAD, Fann Résidence, Dakar Téléphone : 8 64 77 57 (B)Fax : 8 64 77 58 (B)Téléphone portable : 77 5 68 64 77 57Adresse électronique : [email protected]. Ou bien  [email protected]........................

FormationDiplômes

- Major au concours d’Agrégation de Sciences Économiques et de Gestion du CAMES en 1989.- Doctorat d’État, Mention Très Bien, Université Cheikh Anta Diop de Dakar

- Doctorat 3è cycle, Mention Très bien, Université d'Orléans, 1982.

- DEA Spécialité "Monnaie et Finance" Mention Assez bien, Université d'Orléans, 1980.

- Maîtrise de Sciences Économiques, option Gestion des Entreprises, 3 mentions: Bien (1ère année), Assez bien (2è et 4è années), Université de Dakar 1979- Agrégation en sciences économiques, 1990- Baccalauréat, série B, Mention Assez bien

Domaines de compétences

ModélisationEconomie de l’éducationMacroéconomie et économie monétaireAnalyse de la pauvreté

Expérience dans le(s) domaine(s) concerné(s)

RechercheArticles (sélection)

-  Les canaux de transmission de la politique monétaire dans les pays de l’UEMOA , Revue de l’Intégration africaine, à paraître, juin 2008-05-03

- Pourquoi les élèves quittent-ils l’école ? Cahiers de recherche SISERA, 2006.

- Pourquoi les enfants quittent-ils l’école ? Un modèle hiérarchique multinomial des abandons dans l’éducation primaire au Sénégal, Cahiers de recherche SISERA, 2006.

- Investir sur le capital humain : éducation et santé, African

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Development Review, Septembre 2007.- Bonne gouvernance et fourniture de services publics d’éducation et

de santé en Afrique subsaharienne, dans Actes, Séminaires, African Economic Research Consortium, Nairobi,2008

- Déterminants des apprentissages scolaires dans l’éducation primaire au Sénégal, Cahiers de recherche SISERA, 2006.

- Politiques commerciales, intégration régionale, et pauvreté au Sénégal, Revue Mondes en développement, Novembre 2006.

- Une modélisation des déterminants des décisions de scolarisation primaire des ménages au Sénégal », African Development Review 2005 17 .2

- «  Education, pauvreté et équité au Sénégal », Revue d’Economie du développement, novembre 2004

Ouvrages- Co-auteur de l’ouvrage « Le financement de l’éducation au

Sénégal », Editions CODESRIA, 1998- Co-auteur de l’ouvrage, « Le Sénégal à la croisée des chemins »,

Editions Karthala, Paris, 1999.- Edition de l’ouvrage « Les outils mathématiques de l’économie

moderne », Auteur : Abdoulaye Wade, Economica, 2007, Paris.

Formation Professeur à la Faculté de sciences économiques et de

gestion, UCAD, depuis 1991 Professeur au Programme de Troisième cycle

Interuniversitaire de la CIERA, Ouagadougou, 1995-2000

Assistant à la Faculté de sciences économiques et de gestion, UCAD, Dakar, 1982-1990

Assistant à la Faculté de Droit et d’Economie de l’Université d’Orléans, France 1980-1982

Administration Chef du Département de sciences économiques à la

Faculté de sciences juridiques et économiques, UCAD, 1992-1994

Directeur du Centre de recherches économiques appliquées, UCAD, 1995-2004

Directeur du Consortium pour la recherche économique et social (CRES), depuis 2004

Responsable du Master « Management des institutions et politiques d’éducation » de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Depuis juin 2007

Directeur pour l’Afrique du réseau international Politique économique et Pauvreté (PEP), Depuis Août 2007

Coordination de programmes de recherche- Impacts microéconomiques des politiques macroéconomiques au

Sénégal (MIMAP/Sénégal) pahse I (2000-2003), phase II (2004-2008), UCAD, Financement CRDI

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- Programme de recherche sur l’éducation SAGA, 2004-2007, Financement USAID

- Technologies de l’information et de la communication,- croissance économique et pauvreté au Sénégal, 2007-2009,

Financement CRDI,- Programme de recherche sur le tabagisme, 2008-2010,

Financement, Bill et Melinda GATES Foundation et CRDI

Coordination d’études- Rapport économiques et financier du Programme décennal de

l’Education et de la formation (PDEF), pour le compte du ministère de l’Education, Depuis 2000

- Etudes sur l’Accord de Partenariat Economique (APE) : Détermination de liste de produits sensibles, Evaluation des mécanismes de sauvegarde et de suivi, pour le compte de CEDEAO et UEMOA et du ministère du Commerce du Sénégal, 2008

- Economiste en chef du grand projet « Plateforme de Diamniadio » : coordination études de pré-faisabilité, de faisabilité, et du système de suivi évaluation, 2006-

- Analyse du secteur de l’éducation, 2004 : six études spécifiques menées simultanément (chacune comportant une enquête) pour contribuer à la rédaction du rapport de synthèse

Etudes déjà conduites

Etudes (sélection)Pour le compte du ministère de l’Education du SénégalJ’ai coordonné plus de vingt études et rédigé notamment les différents « Rapport économique et financier du PDEF » ainsi que le Rapport sur le secteur de l’éducation au Sénégal, 2004. J’ai, à mon actif plusieurs travaux sur l’éducation menés pour le compte du ministère de l’Education, dont une partie a été réalisée dans le cadre du CREA. Parmi les études réalisées qui ont porté, tout ou partie, sur l’éducation non publique, nous pouvons citer :

- Etat des lieux dans l’enseignement privé et mesures incitatives susceptibles de contribuer à son développement, Ministère de l’Education, 2005;

- Analyse du secteur de l’éducation, Ministère de l’Education, 2004. Ce rapport fournit un examen approfondi de l’enseignement privé pour tous les niveaux d’éducation.

- Evaluation du financement de la phase II du PDEF, 2005, Ministère de l’Education. Les projections sur les effectifs, les personnels enseignants et non enseignants, les intrants physiques (constructions et équipements, les coûts unitaires, les dépenses, les financements, les comptes de sous-secteur, le besoin de financement, etc., ont porté aussi bien sur le secteur public que sur le secteur privé. elles ont été faites à l’aide de SIMULPDEF qui traite, de façon symétrique, les deux secteurs d’enseignement. Ici, le secteur privé inclut l’offre éducative non formelle à travers l’éducation communautaire de base et l’alphabétisation ;

- Rapport économique et financier 2004 du PDEF, 2005, Ministère de l’Education. Ce rapport aborde la question de la contribution spécifique de l’enseignement non public dans les banlieues de Dakar à l’amélioration du TBS primaire de 2004 ;

- Financement de l’éducation non formelle au Sénégal, 2005, ACA, OXFAM Canada;

- Levée de fonds pour l’éducation non formelle au Sénégal, 2005,

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ACA, OXFAM Canada ;- Evaluation des plans d’action de la phase 2 du PDEF, 2005;- Appui à la DPRE pour l’élaboration de la phase 2 du PDEF 2004-

2005 ;- Elaboration des indicateurs de qualité pour l’éducation non

formelle, Ministère de l’Education, 2006;- Rapport économique et financier 2005 du PDEF, 2006 ;- Etudes sur l’enseignement supérieur au Sénégal : projections

effectifs, marché du travail des diplômés de l’enseignement supérieur, financement de l’enseignement supérieur,

- Consentement à payer des étudiants des universités publiques, 2005-2006 ;Pour le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle : Etudes d’opportunité de la composante 1/Appui institutionnel du PAO/sfp, 2006

Références et contacts

Université Cheikh Anta Diop de Dakar : Pr Mohamed El bachir WadeUniversité de Ouagadougou, Burkina Faso : Pr Thiombiano taladidaUniversité de laval, Canada: Pr. Bernard DecaluwéUniversité de Montréal, Canada :Pr André MartensUniversité d’Oléans ; Pr jean-Paul PollinBanque mondiale : Mme Lily Mulatu, mme Linda English.TIM Consultants : Théry BenoîtCRDI : Gilles ForgetMinstère de l’Education : Baye Ndoumbé Gueye, Djibril Ndiaye Diouf

Attestation : Je, soussigné, certifie, en toute conscience, que les renseignements ci-dessus rendent fidèlement compte de ma situation, de mes qualifications et de mon expérience. Fait à Dakar le 05 mai 2008-05-03

Amen Tayo Philémon DOVOEDO

NOM DOVOEDOPRENOM (S) Amen Tayo PhilémonB.P. 15405, Dakar-Fann, Sénégal.Tél. (221) 824 74 97 E-mail : [email protected]

CURSUS ET DIPLOMES

06/1988 : Doctorat de 3ème cycle, Economie mathématique et Econométrie. Université Paris-X Nanterre. Mention Très Bien. 03/1986 : Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA), Economie mathématique et Econométrie, option Statistique et Econométrie. Université Paris-X. Mention Assez Bien.11/1980 : DEA, Economie publique, Planification, Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne.06/1980 : Diplôme d’Ingénieur Statisticien Economiste, CESD, Paris 1974-76 : Etudes de Mathématiques et de Physique (1ère et 2ème année), Faculté des Sciences et Techniques, Université Nationale du Bénin. Succès au concours d’entrée au CESD (option « Mathématiques ») en Juin 1976.06/1974 : Baccalauréat, série C, Bénin.

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EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

Depuis 1994 : Enseignant-Chercheur à la Faculté de Sciences économiques et de Gestion, Université C.A.Diop de Dakar.(travaux dirigés en Statistique, Econométrie, Microéconomie, Croissance, cours de Modélisation pour le Master d’Econométrie depuis 2004-2005). Chargé de cours d’Econométrie et de Probabilités à l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée de Dakar de 1995 à 1998 (Département de Statistique et Démographie).

Consultant auprès du CREA (Centre de Recherches Economiques Appliquées) et du CRES (Consortium pour la Recherche Economique et Sociale) pour des études relatives à la demande d’éducation primaire et secondaire au Sénégal, commanditées par le Ministère de l’éducation nationale ou la Banque Mondiale. Auteur ou co-auteur, entre autres, de plusieurs documents de recherche relatifs à l’éducation et à l’économie sénégalaises.

12/1990-03/1993 : Enseignant-Chercheur à l’UER de Sciences Economiques et de Gestion de l’Université G. Berger de Saint-Louis, Sénégal. Cours de Statistique et Probabilité, T.D. d’économie descriptive.

1982-1990 : Chargé de cours de Statistique à l’Institut National d’Economie, filière « Statistique et Planification », Université Nationale du Bénin, Cotonou.

1981-1982 : Statisticien-Economiste à la Direction générale de l’Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique, Cotonou, Bénin.

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Marème NDOYE

1- Etat civil

NOM  FAYENOM de jeune fille  NDOYEPRENOM : MarèmeSEXE : FémininDATE ET LIEU DE NAISSANCE : 06 janvier 1972 à DAKARNATIONALITE : SénégalaiseSITUATION MATRIMONIALE : mariéeADRESSE : Parcelles assainies unité 07 NO 215TELEPHONE: 77 641.97.31 / 33 868 28 49 /33 855 65 67EMAIL: [email protected]

2- Diplômes universitaires

Diplôme d’études approfondies (D.E.A. - P.T.C.I) en sciences économiques ; spécialisation : Macroéconomie appliquée (monnaie finance banque).

Maîtrise ès sciences économiques, option : analyse et politique économique. Licence en sciences économique, option : analyse et politique économique.

3-Etudes et formation

Etudes universitaires   :

2000 : Présentation et soutenance d’un mémoire de DEA – PTCI à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Obtention du Diplôme d’Etude Approfondie en sciences économiques, option : monnaie finance banque, mention assez bien.

1997, Maîtrise ès sciences économiques, option : analyse et politique économique, mention assez bien, Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

1997 : Admission au Programme de Troisième Cycle Inter-universitaire en économie (PTCI) pour l’Afrique.

1996 : Licence ès sciences économiques, option : analyse et politique économique, mention assez bien, Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

1995 : Diplôme d’Etudes Universitaires Générales (DEUG), mention assez bien, Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Etudes secondaires Lycée J F Kennedy, - BACCALAUREAT en 1991, série c.- BEFM en 1987

Etudes primaires Ecole Joseph Gomis ex Fann Résidence, entrée en sixième et CEPE en 1983.

Participation à des séminaires de formation et ateliers Juillet 1998, «  Quantitative development policy analysis » et, « l’analyse de la pauvreté » avec

les professeurs A. de Janvry et E. Sadoulet de l’université de Californie Berkeley. Août 1998, « Le taux de change réel » avec le pr Shantayanam Dévarajan, professeur émérite à

Havard University, division chief policy research departement à la banque mondiale. Septembre 1998, « L’instrument Automatisé de prévision (IAP) avec la GTZ et le ministère des

finances du Burkina faso. L’IAP est une maquette macroéconomique pour gérer l’économie burkinabais.

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Novembre 1998, symposium international sur « L’avenir de la zone franc avec l’avènement de l’euro », CODESRIA, Dakar, 4-6 novembre.

Octobre 2001, atelier sur « fiscal policy and poverty alleviation », Banque Mondial, 16-17 octobre 2001, Dakar.

Mai 2003, séminaire de renforcement des capacités des enseignants-chercheurs en techniques quantitatives, « Mathématiques pour économistes : ²convexité, differentiabilité et séparation », CREA (Centre de Recherche d’Economie Appliquée de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar), Dakar, 23-24 mai 2003.

Novembre 2003, atelier de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) pour professeurs d’universités « projet partenariat pour la formation et le renforcement des capacités : une approche intégrée », Genève 5-7 novembre 2003.

Décembre 2003, séminaire de renforcement des capacités des enseignants-chercheurs en techniques quantitatives, « méthodes d’analyses des données » CREA, Dakar, 17-19 décembre 2003.

Février 2004, séminaire sur l’économie publique avancée : « politiques industrielles, régulation et incitation dans le secteur public », 1er section, CEPOD (centre d’étude des politiques de développement du ministère de l’économie et des finances) en partenariat avec l’Institut de la Banque Mondiale, Dakar, 16-28 février 2004.

Mars 2004, séminaire d’économie publique avancée : « les modèles économico-financiers appliqués à la régulation des services d’eau et d’électricité », CEPOD en partenariat avec l’Institut de la Banque Mondiale, Dakar, 1-5 mars 2004.

Avril 2004, séminaire sur l’économie publique avancée : « politiques industrielles, régulation et incitation dans le secteur public », 2er section, CEPOD en partenariat avec l’Institut de la Banque Mondiale, Dakar, 5-18 avril 2004.

Mars 2005, participations aux travaux d’atelier sur « la lettre de politique sectorielle de la microfinance », Méridien président.

Avril 2007, Atelier de formation sur « la modélisation des données de Panel » par Pr Eugene Kouassi from University of Cocody (Côte d’Ivoire) and West Virginia University (USA), CRES (Consortium pour le Recherche Economique et Social), Dakar, 13-14 avril 2007.

Novembre 2007, séminaire de formation sur : « Trade policy and international trade regimes : a WTO introductory course for university professors », OMC & CREA, Dakar, 20-24 Novembre 2007.

4- Travaux de recherches Demande mondiale et spécialisation de l’économie du Sénégal, (mémoire de maîtrise) Les limites du secteur informel sénégalais Les atouts du secteur privé sénégalais Les facteurs explicatifs de la faillite du système bancaire sénégalais (mémoire de DEA) L’impact des systèmes de financement décentralisé sur la situation économique des

bénéficiaires (MIMAP/CREA) La portée et l’efficience de la microfinance au Sénégal (thèse de doctorat (en cours)) L’efficacité de la microfinance : une analyse d’impact sur la qualité de vie des bénéficiaires,

MIMAP II (en cours)

5- Autres renseignements

Aptitude en informatique : traitement de texte (Word), tableurs (Excel), statistiques et économétrie (Eviews, SPSS, SPAD, STATA)

connaissance en anglais langue nationale : wolof

6- Divers Responsable de la commission presse et information de l’association des étudiants du

programme de troisième cycle inter-universitaire en économie (AEPTCI) pour l’Afrique (1997-1998).

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Préparation d’une thèse doctorale sur « la portée et l’efficacité de la microfinance au Sénégal ». 7- Activité professionnelle

Enseignant / chercheur à la FASEG, Université Cheikh Anta diop de Dakar depuis 2001 ; Chercheur au CREA Intervenant en « analyse et évaluation de projet » pour le compte du MASTER de Politique

Economique et Evaluation de Projet du CREA, FASEG ; Intervenant en « analyse et évaluation de projet » pour le compte du MASTER de Monnaie

Finance Banque, CREFDES, FASEG ; Coordonnatrice MASTER Politique Economique et Evaluation de Projet » du CREA. Chargée de cours en Analyse et évaluation de projet, FASEG, 2004 / 2005 ; Intervenant en « microfinance » pour le compte du MASTER Monnaie Finance Banque,

CREFDES, FASEG ; Chargé de cours en « gestion de projet » pour le compte du MASTER Logistique et Transport,

FASEG ; Chargé de cours en « gestion de projet » au Programme de Formation en Management du

Secteur Public (PFMSP) à l’ENA. Chargé de cours en « Investissement et Rentabilité » au Master spécialisé (M2) en Productions

Animales et Développement durable (PADD), EISMV.

8- Domaines d’intervention Microéconomie Macroéconomie Analyse monétaire Economie générale Croissance économique Economie du développement Analyse économique Analyse et Evaluation de projet Gestion de projet Microfinance

9- Divers acticités sur la microfinance Participation aux enquêtes du CREA auprès des institutions de microfinance Travaux de recherche dans le cadre du MIMAP I (projet CREA) sur le thème : «  l’impact de la

microfinance sur la situation économique des bénéficiaires au Sénégal » Thèse doctorale sur le thèse : « la portée et l’efficience de la microfinance au Sénégal » (en

cours) Travaux de recherche dans le cadre du MIMAP II sur le thème : « l’efficacité de la

microfinance : une analyse d’impact sur la qualité de vie des bénéficiaires » (en cours) Contribution dans la revue « Microfinance » publié par Access Finance (cabinet de

consultation) Chargé de cours MASTER « Monnaie Finance Banque »

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Khady KANE

Prénom (s) NDEYE KHADY

NOM KANE

Immeuble Air-France, 103 Av Peytavin Dakar- SénégalCel : 77 648 25 34/ 33 889 12 12 Poste 1818E-mail : [email protected]

ETAT CIVIL

OBJECTIF

Évoluer au sein d’une structure afin de mettre mes compétences au service de l’entreprise.

POSTE RECHERCHE

Type d'emploi souhaité: Stage, Contrat à durée déterminée ou indéterminéeStatut souhaité : Temps pleinSalaire : par moisLieu de travail : IndifférentDate de disponibilité : Immédiate

ENTREPRISE CIBLE

Pays : Sénégal / EtrangerTaille de l'Entreprise : IndifférentSecteur d’activité / Métier : Etude de projet/Finance/Gestion/Comptabilité

EXPERIENCES

Stages : au département de monnaie et crédit au Ministère des Finances – Dakar (Avril 2004) Stage : au Ministère des Affaires Etrangères – Dakar (Février 2005) Formation en anglais au British (Année 2004)Formation en Banque et Finance, option Economie Internationale au Burkina Faso (2004-2005).

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Sexe  : FémininDate et lieu de naissance : 03-02- 1976 à MbackeNationalité  : SénégalaiseSituation de famille  : Célibataire sans enfant

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NIVEAU : DEA, BAC + 6 (2006-2007)

FORMATION ACADEMIQUE

2007 - 2008 Première année de thèse Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)

2007 – 2008 Formation en anglais au Suffolk University (en cours)

Dakar- route de Ouakam

2006 – 2007Formation en Econométrie bancaire et

Finance quantitative

Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)

2004 - 2006 Diplôme d’Etudes Supérieures Appliquées (DEA)

Programme de Troisième Cycle Inter-Universitaire au Campus de Dakar (PTCI)

Université Cheikh Anta Diop de Dakar

2003 - 2004 Maîtrise ès Sciences EconomiquesUniversité Cheikh Anta Diop de Dakar

(UCAD)

1999 - 2000 Baccalauréat Série S Lycée de Mbacke

DOMAINE DE COMPETENCESWord, Excel, PowerPoint, EVIEWS, SPSS, SAARI, Access, SPAD, Internet, Matlab Français (Bon niveau), Anglais (niveau moyen), Wolof (Bon niveau), Arabe (moyen)

PAPIERS ECRITS ET EN COURS DE SORTIE

1. Membre à la rédaction du projet intitulé : Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) et la pauvreté sous la tutelle du professeur Abdoulaye Diagne, Directeur du CRES (Consortium pour la de Recherche Economique et Sociale), en tant que chercheuse, 2007-2008.

2. Mémoire de thèse intitulé : « NTIC et pauvreté multidimensionnelle : le cas des ménages sénégalais» (2008-2010).

3. Mémoire de Maîtrise sur la Politique monétaire et les performances macro- économiques: Cas du Sénégal de la période post-dévaluation à nos jours (1994- 2004).

4. Mémoire de fin d’Etude de Troisième Cycle sur l’impact des inondations sur l’économie sénégalaise (2005- 2006).

PERSONNES RESSOURCES

Professeur Abdoulaye Diagne, professeur agrégé en monnaie et maître de conférence à la faculté des Sciences économiques et de Gestion à l’UCAD. Directeur du CRES (Consortium pour la Recherche Economique et Social) Tel : 338647758

Sports & loisirs

Football, Recherche, Lecture

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François Joseph CABRAL

NOM CABRAL

PRENOM (S) François Joseph

Adresse  : Plles Assainies U. 23 n° 2, Dakar/SénégalSexe  : Masculin BP 45723 Code postal 12522 Dakar-Fann / SénégalNé le 25 avril 1969 à Dakar Tel 864 77 57/56720 24Situation matrimoniale : Célibataire sans enfant Email  : [email protected]é: Sénégalaise

Formation2005 Thèse de Doctorat d’Etat ès sciences économiques 1997 DEA en économie, option « Macroéconomie appliquée » (Programme PTCI)1994-1995 Maîtrise ès sciences économiques (FASEG/UCAD/Dakar)Baccalauréat série D (Collège Saint-Gabriel/Thiès/Sénégal)

Ateliers de formations, communications lors de rencontres scientifiques2000 Atelier de formation du réseau africain d’analyse politique en milieu rural (Arpan/Winrock International), Dakar (Sénégal), 30 nov.- 02 déc. ; 2001 Programme de formation en « Modélisation et Pauvreté », Mimap/CRDI, Dakar, 12 – 17 mars;2002 Atelier régional de formation de base sur « la mesure et le diagnostic de la pauvreté », SISERA/World Bank Institute/CREA, Dakar, 20 – 29 mars ;2002 Atelier sur les politiques de ressources publiques pour la réduction de la pauvreté, SISERA/WBI/CREA, Dakar, février ;2002 Atelier de formation sur les modèles d’équilibre général calculable et la modélisation des politiques de développement, CREFA Université de Laval/CRDI/SISERA/CREA, Dakar, mai ;2002 Atelier régional sur « la mesure avancée de la pauvreté », SISERA/WBI/CREA, oct. – nov. ;2002 Atelier sur le Programme de recherche collaborative : « L’Afrique face aux impératifs du nouvel ordre du commerce mondial », AERC, Kampala (Ouganda), 13-16 nov. ;2003 Atelier sur le « Cadre institutionnel de formulation de la politique commerciale dans les pays africains », AERC, Nairobi (Kenya), 13-14 février ; 2003 Atelier sur « Trade reforms and food security project : country case studies », Second country team leaders workshop,  FAO, Rome, 26-28 août; Communication sur “Réformes commerciales, réponse de l’offre agricole et sécurité alimentaire au Sénégal” ; 2003 Séminaire sur le programme de recherche « Libéralisation commerciale et pauvreté en Afrique », Québec, 16-26 septembre 2003, Banque mondiale/CIRPEE (Université de Laval) ;2003 Atelier de formation sur les techniques de Microsimulation, Québec, 22-25 septembre 2003, Banque mondiale/CIRPEE (Université de Laval) ;2003 Voyage d’étude au CIRPEE, Département d’Economique de l’Université de Laval,Québec, 27 septembre – 02 décembre 2003 ;2003 2rd General PEP network meeting, Hanoï/Vietnam, 04-08 novembre; Présentation du projet de recherche sur « Libéralisation des marchés agricoles et redistribution des revenus en milieu rural au Sénégal » ;2004 6ème journées scientifiques du réseau « Analyse économique et développement » (AED), Marrakech/Maroc, 04-05 septembre ; Co-auteur d’une Communication sur «  Pauvreté et redistribution des revenus au Sénégal : une approche par la modélisation en équilibre général calculable micro-simulé » ;2004 3rd General PEP network meeting, Dakar/Sénégal, 10-20 juin ; Communication sur « Accord agricole et redistribution des revenus en milieu rural au Sénégal » ;2004 Séminaire CARE, Université de Rouen, 26-27 septembre; Communication sur « Accord agricole et redistribution des revenus en milieu rural au Sénégal » ;

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2004 Atelier bi-annuel du Consortium de recherche économique en Afrique (AERC), Nairobi (Kenya), 06-11 décembre ; Présentation projet de recherche sur « Surtax removal and rice sector in Delta river area in Senegal : a computable general equilibrium »2004 Conférence du Global Development Network (GDN) sur « Impact of rich countries policies on poverty : a global view », Dakar, 21-22 janvier. Co-auteur Communication sur « Impact of the fishing agreements between the European union and Senegal on labor market, poverty and inequalities : microsimulated CGEM approach »2005 Colloque du Programme « Développement et environnement » de l’AUF sur les « Filières d’exportation de produits agricoles du Sud », Bamako, 05-12 avril ; Communication sur « Suppression des subventions accordées aux agriculteurs du Nord : quels sont les gagnants et les perdants au Sénégal ? »2005 Atelier bi-annuel du Consortium de recherche économique en Afrique (AERC), Nairobi (Kenya), May, 28th – June, 02nd ; Présentation du rapport intérimaire sur « Surtax removal, rice sector and migration in River area in Senegal : a computable general equilibrium »2005 Second forum sur la pauvreté en Afrique de l’Ouest & Atelier de formation sur le logiciel SimSip, Ouagadougou, 19-24 juin, Banque mondiale/UEMOA2005 International Conference on « Shared Growth in Africa », Accra (Ghana), 21st-22nd july, ISSER/Cornell University/World Bank/DFID/USAID; Communication sur “Agricultural subsidies removal in Northern countries: what about the effects in Senegal ?” 2005 Atelier régional sur « la mesure avancée de la pauvreté », SISERA/WBI/CREA, nov. 

Domaines d’investigation Modélisation en équilibre général et analyse d’impact des effets microéconomiques

des réformes économiques ou de chocs externes ; Microsimulation ; Libéralisation commerciale, Accord agricole, pauvreté et inégalité de revenus ; Agriculture.

Connaissances informatiques Winword, Excel, Eviews, Gams, DAD

Acquis professionnels Enseignant-chercheur à la Faculté des sciences économiques et de gestion

(FASEG)/UCAD ; Membre de l’African economic research consortium (AERC) ; Membre du réseau Poverty and Economic Policy (PEP) / Université de Laval ;

Analyse et traitement de données 2000-2001. Construction de la base de données de l’ouvrage Le Sénégal en quête

d’une croissance durable (Diagne A. et Daffe G. eds. 2002, Paris : KARTHALA).

Travaux scientifiques

Mémoire et thèseCabral F. J. 1997. Rôle des facteurs fixes dans la réponse de l’offre agricole au Sénégal : une analyse par zone agro-écologique », mémoire de DEA, PTCI ;

Cabral F. J. 2005. « Accord agricole et redistribution des revenus en milieu rural au Sénégal : essai de simulation à l’aide d’un modèle d’équilibre général calculable »  Thèse de doctorat d’Etat, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, janvier 2005.Autres travaux

Co-auteur du Rapport national 2001 du PNUD sur « Gouvernance et développement humain », 2000-2001 ;

Diagne, A. et Cabral. F.J. 2002. « La maîtrise technologique au sein de l’industrie sucrière sénégalaise », Document de recherche CREA ; 

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Boccanfuso, D., Cabral, F.J., Cissé, F., Diagne, A. et Savard, L. 2003. « Pauvreté et distribution de revenus au Sénégal : une approche par la modélisation en équilibre général micro-simulé », Cahier de recherche /Working Paper 03-33 ; Québec : Cirpée/Université Laval ;

Boccanfuso, D., Cabral, F.J., et Savard, L. 2003. « Une analyse d’impacts de la libéralisation de la filière arachide au Sénégal : un modèle d’équilibre général multi-ménages », Perspective Afrique, http://www.perspaf.org/, Vol. 1, N° 1, Mai 2005, pp. 32-58 ;

Boccanfuso, D., Cabral, F., Cissé, F., Diagne, A.et Savard, L. 2004. « Impacts de la libéralisation agricole sur la pauvreté et la distribution de revenus au Sénégal : une approche par la modélisation en équilibre général calculable microsimulé », CREA/CODESRIA/IRD ;

Diagne, A., Cabral, F.J., Ndiaye, B.O., Dansokho, M., Diène, N. et Sané, M. 2004. « Réformes commerciales, politiques agricoles et sécurité alimentaire », African economic research consortium (AERC)/FAO ;

Cabral, F.J. 2004. « Implications de l’Accord agricole sur la redistribution des revenus en milieu rural au Sénégal : essai de simulation à l’aide d’un modèle d’équilibre général calculable », PEP network, rapport intérimaire ;

Co-auteur du travail de recherche sur «Impact des réformes commerciales de l’APE sur un pays de l’UEMOA : cas du Sénégal. Une analyse en équilibre général calculable », Fondation Friedrich EBERT, 2004. ;  

Diagne, A., Cabral, F.J., Cissé, F., Dansokho, M. et Ba, S. 2005. « Politiques commerciales, intégration régionale et distribution des revenus au Sénégal », in Cockburn J., B. Decaluwé and V. Robichaud (eds), Trade, liberalization and poverty : a CGE analysis of the 1990’s expêrience », (à paraître).

Fofana, I.. Cockburn, J., Decaluwé, B., Diagne, A., Cabral, F.J., Cissé, F. 2005. « Libéralisation commerciale et pauvreté en Afrique : le cas du Sénégal », projet LPCA, Banque mondiale/Cirpée/Ulaval ;

Diagne, A., Cissé, F., Cabral, F.J. 2005. « Libéralisation mondiale des échanges d’huiles et pauvreté au Sénégal », projet LPCA, Banque mondiale/Cirpée/Ulaval ;

Cabral, F.J. 2005. « L’insécurité alimentaire : cette dimension diffuse de la pauvreté » in La pauvreté au Sénégal : où en est t-on ?, G. Daffé eds. (à paraître).

Cabral, F.J. 2005. «Agricultural subsidies removal in Northern countries: what about the effects in Senegal ? », International Conference on « Shared Growth in Africa », Accra (Ghana), 21st-22nd july, ISSER/Cornell University/World Bank/DFID/USAID.

Travaux en cours Cabral, F.J. 2004. « Surtax removal and rice sector in Delta river area in Senegal : a

computable general equilibrium », AERC ; Cabral, F.J. 2005. « Offre d’eau d’irrigation, réponse de l’offre rizicole locale et

taux de pénétration des importations de riz au Sénégal ; Cabral, F.J. 2005. « Chocs climatiques, pauvreté et distribution des revenus : essai

de simulation en équilibre général calculable des effets de la sécheresse au Sénégal », Mimap phase 2 ;

Cabral, F.J. 2005. « Impact des accords de pêche entre l’Union européenne et le Sénégal sur le marché du travail, la pauvreté et les inégalités : approche par une MEGC microsimulé », GDN.

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