29
Juin 2015 (2015/2) Site Web : http://www.cara-ibm.org/lagaude Bulletin de Juin 2015 (2015/2) Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre 2015, et nous verrons le programme des mois à venir. Nous continuerons également nos rubriques sur l’actualité de nos adhérents, du CARA, de l’industrie informatique, et de IBM Les événements récents Conférences o Sur le chemin de la géologie o Stratégie IBM Evènements o Juin de Sport o Repas amical du Cara Sud-Est o Actions du Cara National 2011-2015 Les événements futurs Conférences Sorties et Visites Actions innovantes du CARA National 2011-2015

Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Juin 2015 (2015/2)

Site Web : http://www.cara-ibm.org/lagaude

Bulletin de Juin 2015 (2015/2) Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre 2015, et nous verrons le programme des mois à venir. Nous continuerons également nos rubriques sur l’actualité de nos adhérents, du CARA, de l’industrie informatique, et de IBM Les événements récents • Conférences

o Sur le chemin de la géologie o Stratégie IBM

• Evènements o Juin de Sport o Repas amical du Cara Sud-Est o Actions du Cara National 2011-2015

Les événements futurs • Conférences • Sorties et Visites

Actions innovantes du CARA National 2011-2015

Page 2: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 2

Actualités, industrie informatique, IBM • Nicolas Sekkaki succède à Alain Bénichou à la tête d’IBM France • Comment la high-tech américaine se féminise (un peu) • IBM fait un pas de plus dans l'informatique quantique • IBM: bonne surprise sur la rentabilité • IBM numéro un mondial du cloud, faut-il y croire ? • IBM veut devenir le numéro un du Cloud » • Et IBM lança Montpellier • Dépôt de brevets mobiles aux US : IBM double Samsung en 2014 • Open Source et Big data : IBM investit massivement dans Spark • Apple et IBM présentent 8 nouvelles applis pour les pros • Voiture connectée : PSA et IBM renforcent leur partenariat • Deep learning, big data, réseaux de neurones... pourquoi l’intelligence artificielle revient-elle

maintenant • Le mot «ordinateur» a 60 ans • Quelqu'un peut expliquer le « P2P » à IBM ? • IBM et Semtech proposent une technologie de réseau à faible consommation d’énergie • Le super-ordinateur d’IBM lutte contre le cancer

Rappel amical (L’adhésion est annuelle de Janvier à Décembre) N’oublions pas de verser notre cotisation annuelle 2015, et pour d’autres d’adhérer à notre groupement amical dont les propositions se font et se feront plus intéressantes et plus pertinentes, grâce à vous tous. Merci d’envoyer un chèque de 25 €, à l’ordre du CARA IBM, à l’adresse suivante : Jean-Pierre Alfonsi - CARA IBM - 458 Voie Aurélia - 06610 – LA GAUDE [email protected] 04.93.24.80.63 Le bulletin d’adhésion est disponible ci-dessous. IMPORTANT : Il n'est pas à remplir si vous étiez déjà adhérent en 2014. En revanche, merci de nous signaler d'éventuels changements de coordonnées, téléphone, adresse Internet.... Les bonnes volontés pour participer aux activités d u CARA seront les bienvenues : bureau, organisation d’événements...

Page 3: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 3

Bulletin d’adhésion au CARA

Type d'adhérent * Retraité Pré-retraité Actif

Veuf / Veuve Autre

Date d’adhésion (jj/mm/yyyy) / /

Matricule IBM * Lettre Clé *

Date d'entrée à la compagnie (jj/mm/yyyy) * / /

Date de fin d'activité (jj/mm/yyyy) / /

Civilité * Monsieur Madame Mademoiselle

Nom *

Prénom *

Date de naissance (jj/mm/yyyy) * / /

Adresse *

Complèment d'adresse (lieu-dit, Résidence, B.P...)

Code postal *

Ville *

Tél. domicile

Courriel

Conjoint / Ayant-droit

Civilité Monsieur Madame Mademoiselle

Nom

Prénom

Date de naissance (jj/mm/yyyy) / /

Page 4: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 4

Les événements récents – Conférences

Sur le chemin de la géologie Cette conférence présentée par Jacques Besseyre le 18 Juin, a réuni 30 personnes. Elle sert d’introduction à une ou plusieurs conférences plus détaillées sur le thème de de la géologie, qui se tiendront en Octobre. En particulier la catastrophe du barrage de Malpasset, les gaz de schiste, l’énergie au XXIème siècle, seront évoqués.

Parc de Yellowstone Paysage karstique, plateau de Saint-Barnabé

Lecture d’un paysage Fluorite La présentation de Jacques Besseyre est accessible sur le site Cara National (http://www.cara-ibm.org/), rubrique CARA-Tech Divers . Il faut s’identifier en tant qu’adhérent pour accéder. Si vous n’avez pas encore d’identifiant, vous pouvez en créer un très facilement. Vous entrez une adresse de courriel, celle que vous avez déclaré en adhérant à Cara. Vous demandez un mot de passe, qui vous sera envoyé par courriel. Si vous avez ses difficultés, contactez JJ Legoll ([email protected]).

Page 5: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 5

Stratégie IBM Comme il le fait régulièrement, Jacques Gros nous a présenté les dernières évolutions de la Stratégie IBM, le 30 Juin. La conférence a réuni 45 personnes. Les 5 grands axes de la Stratégie IBM sont : • Distribution des ressources de traitement et de stockage dans le réseau (‘Cloud’) • Analyse des données capturées par les réseaux sociaux, les capteurs attachés aux objets

connectés, …. • Mobilité • Réseaux sociaux • Sécurité informatique

La présentation de Jacques Gros est accessible sur le site Cara National (http://www.cara-ibm.org/), rubrique CARA-Tech Info IBM . Il faut s’identifier en tant qu’adhérent pour accéder. Une page se tourne: cette conférence était la dernière à se tenir sur le site de La Gaude. Les prochaines conférences, au mois d’Octobre, se tiendront sur le nouveau site IBM dans la vallée du Var.

Page 6: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 6

Les événements récents

Repas amical Cara Sud-Est Le 30 Juin, à la suite de la conférence sur la Stratégie IBM, de nombreux adhérents du Cara Sud-Est se sont réunis pour un repas à l’auberge des 4 Chemins, à Saint-Jeannet. Ube galerie de photos souvenir est disponible sur notre espace partagé ‘Dropbox’ https://www.dropbox.com/sh/x6dxxi1axqia5k0/AABqIcffYPpsrXOhEVxPAWZya?dl=0

Juin de sport Comme les autres années, le CARA était encore présent au Juin de Sport 2015, journée sportive organisée par le CER IBM La Gaude. En tant que soutien à cette manifestation notre Association a offert les coupes récompensant le premier de chaque épreuve (pétanque, course à pieds, tennis, football, etc...). C’était le dernier Juin de sport se déroulant sur le site de La Gaude. C’est la volonté de tous que le Juin de Sport continue, sous une autre forme si nécessaire, sur le nouveau site IBM de la vallée du Var.

Page 7: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 7

Les événements à venir

Les futures conférences Plusieurs conférences sont en cours d’organisation pour la deuxième partie de l’année, des informations plus précises seront diffusées ultérieurement : • Géologie – Le barrage de Malpasset, les gaz de schiste, l’énergie au XXIéme siècle, suite à

l’introduction présentée par Jacques Besseyre, le 18 Juin 2015 • Journal de voyage en Nouvelle- Calédonie, par Jacques Motte. • Romain Gary (Monique Fulconis) • L’intelligence Artificielle (J-Jacques Legoll)

Les futures Sorties et Visites Une liste préliminaire des visites et sorties possibles pour le 3ème Trimestre 2015 • Visite du Musée du Sport au Stade Allianz Riviera • Visite de l’Exposition Universelle de Milan

Cette visite, déjà annoncée, est prévue pour le 10 Septembre 2015, des informations plus détaillées seront diffusées ultérieurement pour ceux qui sont inscrits. Le nombre d’inscriptions possibles est limité, la liste est maintenant complète.

Toute suggestion pour des sorties en 2015 sera la bienvenue. Contacter : Monique Fulconis, tél. 04 93 07 24 70, courriel : [email protected]

Actions innovantes du CARA National 2011-2015

Un bilan des actions menées par le Cara pendant la période 2011-2015, sous la présidence de Jacques Gros.

1) Conduite du projet de dons de mobilier IBM à des organisations humanitaires Suite au déménagement du site de La Gaude à Nice Méridia, le mobilier existant n'étant plus utilisé, et sous la responsabilité du directeur du site IBM de La Gaude, le CARA Sud-Est a contribué aux dons de mobilier à des écoles ou universités d'Haiti et du Burkina Faso en effectuant le ‘project management’ de l'ensemble. Un millier de tables, chaises, armoires, tableaux ont été donnés via des ONG (Rencontres africaines, Elan pour Haiti, Lion's club): au 1er juin 2015, deux conteneurs ont été envoyés par bateau et distribués aux écoles cibles; environ 7 autres vont suivre dans les mois prochains. En plus du rôle de project management tenu par Jacques Gros, le CARA Sud-Est s'est impliqué directement dans la distribution de livres du CE (Monique Fulconis, Jean-Pierre Lorthiot, Charles Rheinart) et dans la recherche d'ONG (JP Tonnellier, Rencontres africaines & coordination pour le Burkina Faso) Quelques photos d' Haiti, avec le mobilier fourni par IBM

Page 8: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 8

Cette opération est suivie par d'autres du même type, un protocole ayant été établi à partir de cette expérience par J Gros ; par exemple, à Bordeaux: en juin (Michel Dazelle)

2) Création en 2013 d'un partenariat CARA / ADREP Partenariat sur la base de complémentarités et d'échanges d'informations réciproques et de sessions de travail où participaient semestriellement Michel Amary et Marie-Claude Soumy pour l'ADREP, Michèle Alborghetti et Jacques Gros pour le CARA.

3) Volonté du Président du CARA de se rapprocher de la Mutuelle IBM Volonté concrétisée par un tour de France en 2013 - grâce à Jean-Claude Blanc - où Mutuelle, CARA, ADREP et ASISDI ont tenu des réunions communes bénéfiques. Volonté du Président du CARA de renouveler le tour de France 2013 de la mutuelle IBM adressée à JC Blanc membre du bureau CARA et du bureau MUTUELLE pour demander, au bureau Mutuelle, le renouvellement dans des lieux qui pourraient les accueillir pour des réunions communes CARA, ADREP, Actifs, bénéfiques à nos adhérents.

Page 9: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 9

4) Création de CARATECH Rubrique du site du Cara National, où les infos techniques sont présentées sous la houlette de Charles Rheinart (CARA Sud-Est).

5) Création en 2011 - par le Président du CARA - du groupe "les Alumni d'IBM France" Ce groupe, créé à la demande d'Alain Benichou, alors Président d'IBM France, et sous le leadership de Philippe Hedde; rassemble plus de 150 dirigeants de société en activité qui se retrouvent une ou deux fois par an chez l'un des leurs pour échanger. Par exemple de fin 2011 à début 2015 chez: IBM, LVMH, Manpower, Euronext, Orange, Samsung, Microsoft, Dassault Systems, Cédric Villani & l'Institut de Mathématiques Henri Poincaré...

Page 10: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 10

Actualités, industrie informatique, IBM

Cette série d’articles a été collectée par Pierre Alliez, notre ‘veilleur technologique’.

Nicolas Sekkaki succède à Alain Bénichou à la tête d’IBM France Publié sur www.zdnet.fr le 02 Juillet 2015 IBM France a désormais un nouveau patron en la pers onne de Nicolas Sekkaki. Cet homme du sérail remplace Alain Bénichou qui part aux État s-Unis pour devenir vice-président monde Stratégie et Solutions.

Nicolas Sekkaki

Jeu de chaises musicales chez IBM France puisque Nicolas Sekkaki vient d’être nommé président à la place d’Alain Bénichou. Celui-ci prend du galon et va traverser l’Atlantique pour prendre le poste de vice-président monde Stratégie et Solutions. Tout comme Alain Bénichou (entré chez IBM en 1984), Nicolas Sekkaki est ce l’on appelle un "vétéran" avec 24 ans passés chez Big Blue. Il a connu un court intermède (2010-2012) au cours duquel il fut directeur général de SAP France et Maghreb. Il avait depuis réintégré IBM France en tant que vice-président Europe System & Technology Group. Quant à Alain Bénichou, il dirigeait la filiale française d’IBM depuis 2010. Dans ses nouvelles fonctions, il sera basé au siège d’IBM à Armonk (New York).

Page 11: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 11

Comment la high-tech américaine se féminise (un peu ) Publié sur www.bfmbusiness.bfmtv.com le 29 Mars 2015 Aux Etats-Unis le "plafond de verre" se fendille da ns les grandes entreprises de la high-tech. Une poignée de femmes dirigent ou occupent de s postes-clés de direction chez IBM, Google, Oracle, Apple, HP, ou Microsoft.

Sheryl Sandberg, numéro 2 de Facebook, incarne la nouvelle génération de dirigeantes de la high

tech américaine Méconnues du grand public, plusieurs femmes sont arrivées au faîte de la hiérarchie des plus grandes entreprises de la Silicon Valley. Google vient ainsi de recruter sa directrice financière, Ruth Porat , au sein de la banque Morgan Stanley. Débauchée à prix d'or chez Burberry, la directrice mondiale des boutiques et des ventes en ligne d'Apple, Angela Ahrendts, est la dirigeante la mieux payée de la firme califo rnienne , loin devant le PDG Tim Cook. Même des entreprises américaines historiques du secteur des nouvelles technologies comme HP, IBM ou Xerox, sont dirigées par des femmes depuis plusieurs années. Hormis leur appartenance à la gent féminine, il est difficile de leur trouver un fil conducteur analogue ou un point commun, tant leur profil et leurs parcours sont des plus variés.

La Silicon valley traîne avec elle une réputation d e sexisme

Ingénieur au parcours brillant chez Google, Marissa Mayer a entrepris de redresser Yahoo!, star déchue de l'Internet, en lui appliquant une thérapie de choc, à coup d'acquisitions. Virginia Rometty qui dirige IBM ou Ursula Burns, à la tête de Xerox, sont parvenues au sommet en gravissant un à un les échelons de leur entreprise respective. Le parcours exemplaire de ces femmes ne doit toutefois pas faire oublier qu'elles restent plus l'exception que la règle. Les firmes de la Silicon valley traînent une réputation de sexisme voire de misogynie. Satya Nadella, PDG de Microsoft depuis 2014, n'a pu s'empêcher de gaffer publiquement il y a quelques mois . Interrogé sur les femmes dans l’entreprise lors d'une conférence, il répond spontanément qu’au lieu de demander des augmentations, elles feraient mieux d’avoir "foi" dans le système. Il s'est platement excusé le lendemain en réaffirmant qu'à fonction égale, hommes et femmes, devraient avoir le même salaire.

Page 12: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 12

IBM fait un pas de plus dans l'informatique quantiq ue Les ingénieurs ont trouvé le moyen de détecter deux types d'erreurs se produisant dans un ordinateur quantique Publié sur www.developpez.com le 01Mai 2015

International Business Machines Corporation (IBM) a annoncé mercredi dernier que ses ingénieurs ont fait de véritables progrès en vue de trouver des solutions à quelques problèmes qui ont retardé le déploiement des ordinateurs quantiques. En effet, les ingénieurs viennent de découvrir le moyen de détecter deux types d'erreurs généralement rencontrés dans un ordinateur quantique et baptisées ---bit-flip et phase-flip--- . Les ingénieurs d'IBM affirment avoir mis en place un réseau de quatre qubit où les deux agissent comme des sentinelles en faisant la surveillance alors que les deux autres qubits ont en charge la gestion des erreurs. Le réseau se trouve au sommet d'une puce de silicium qui est d'environ un quart de pouce de large : IBM, avec cette découverte, a fait une véritable avancée dans l'informatique quantique ; ce qui pourrait lui permettre de se lancer dans le développement des ordinateurs quantiques ultrarapides. Ces derniers étaient jusque là considérés comme étant très fragiles, car la moindre perturbation pouvait provoquer des erreurs. IBM affirme que ces erreurs sont générées en raison d'interférences (la chaleur, etc.), et ces derniers existeraient dans un processeur. Selon IBM, ce véritable bond en avant peut être considéré comme une grosse affaire parce que la technologie d'informatique quantique a le potentiel de révolutionner l'industrie . Pour rappel, un ordinateur quantique exploite les lois étonnantes de la mécanique quantique pour traiter l'information. Contrairement à un ordinateur traditionnel qui utilise le 0 ou le 1 pour représenter un bit, un ordinateur quantique utilise des bits quantiques encore appelés qubits . Ce dernier (qubit ) est un système quantique qui peut avoir une valeur de 0, 1, ou les deux en même temps. Le principal avantage des ordinateurs quantiques est leur capacité à gérer plus d'informations que les ordinateurs traditionnels, et cela plus rapidement. En effet, les scientifiques affirment qu'un ordinateur quantique mettrait un jour voire des minutes à résoudre un problème alors qu'un ordinateur classique mettrait des années.

Page 13: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 13

IBM: bonne surprise sur la rentabilité Publié sur www.affaires.lapresse.ca le 21 Avril 2015 Le groupe informatique américain IBM ( IBM), qui cherche à se réinventer en mettant l'accent sur des créneaux porteurs du marché, a été plus rentable que prévu en début d'année mais son chiffre d'affaires a encore reculé , pour le douzième trimestre consécutif.

«Big Blue» a annoncé lundi un bénéfice de 2,3 milliards de dollars pour le premier trimestre, en baisse de 2,4% sur un an. Son bénéfice par action hors éléments exceptionnels, la référence pour Wall Street, a toutefois dépassé de 9 cents la prévision moyenne des analystes, à 2,91 dollars. Le chiffre d'affaires a baissé pour sa part de 11,9% à 19,59 milliards de dollars. Le marché avait anticipé ce nouveau recul, mais s'attendait à ce qu'il soit moins marqué avec 19,73 milliards espérés en moyenne. Le directeur financier, Martin Schroeter, a précisé lors d'une téléconférence explicative avec des analystes que les taux de changes défavorables avaient pesé à hauteur de 8% sur les revenus du trimestre, et rappelé que les cessions du groupe, qui tente de se recentrer sur des activités à marges plus élevées, pesaient également sur sa croissance. Pour l'ensemble de l'année, le groupe a confirmé sa prévision d'un bénéfice annuel entre 15,75 et 16,50 dollars par action. L'action IBM, qui avait terminé la séance à la Bourse de New York en hausse de plus de 3% avant la publication des résultats, prenait 0,44% supplémentaires à 166,89 dollars vers 16h50, dans les échanges électroniques suivant la clôture.

Amélioration des marges

La direction d'IBM a malgré tout affirmé lundi que le groupe était sur la bonne voie, mettant en particulier en avant une croissance de 20% des revenus dans les «impératifs stratégiques», qui recouvrent entre autres les services de «cloud», dématérialisés en ligne, ainsi que les activités d'analyse de données. En excluant les effets de change et les cessions d'actifs, le groupe évoque même une croissance de 30% dans ces activités clés. «Le taux de croissance pour nos impératifs stratégiques a accéléré», s'est félicitée dans un communiqué la PDG Ginni Rometty, pour qui «l'accent mis sur une meilleure valeur, à travers une transformation du portefeuille et de l'investissement dans des parties clés de l'activité, a continué à soutenir l'amélioration des marges». «Les mesures que nous prenons pour réinventer nos activités, nos innovations (...) commencent à payer», a aussi affirmé Martin Schroeter. «La transformation (...) continue non seulement à un rythme très rapide, mais aussi au rythme nécessaire pour rester en pointe dans l'informatique d'entreprise», a-t-il aussi assuré.

Page 14: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 14

IBM s'était notamment fixé fin février l'objectif d'atteindre 40 milliards de dollars de chiffre d'affaires d'ici 2018 dans des secteurs jugés porteurs comme l'informatique dématérialisée (cloud), l'analyse de données, le mobile et la sécurité. Cela passe par la réorientation de milliards de dollars d'investissements vers ces créneaux stratégiques. Le groupe a ainsi annoncé le mois dernier son intention d'investir 3 milliards de dollars sur quatre ans dans une nouvelle division consacrée aux applications pour les objets connectés à internet, en plein essor. Il veut notamment proposer à ses clients des outils pour mieux analyser et utiliser les volumes importants de données collectées par ces objets. Et la semaine dernière, IBM a lancé une offensive dans le domaine de la santé, avec l'annonce d'une nouvelle plateforme de partage et d'analyse de données pour les médecins, les chercheurs et les assureurs s'appuyant sur les capacités de son super-ordinateur Watson, ainsi que d'une première série de partenariats avec le groupe informatique Apple, le groupe pharmaceutique Johnson & Johnson et le fabricant d'appareillages médicaux Medtronic.

IBM numéro un mondial du cloud, faut-il y croire ? Publié sur www.usine-digitale.fr le 17 Novembre 2014, par Ridha Loukil Dans un rapport publié par Infonetics, IBM se class e numéro un mondial du cloud computing en 2013. Plus surprenant, le cabinet d’ét udes de marché positionne Big Blue comme le leader du logiciel à la demande, devant Sa lesforce. Décryptage d’une étude qui va à contre-sens des classements publiés jusqu’ici. Ginni Rometty, PDG d’IBM, peut se réjouir. Dans l’étude qu’il vient de publier sur le marché de l’informatique en nuage, Infonetics désigne son groupe comme le numéro un mondial du cloud compting en 2013. Big Blue arrive en tête avec une part de marché de 10,9%, devant Amazon, Salesforce, Microsoft et Deutsche Telekom, qui complètent le Top 5 mondial. Plus surprenant, le cabinet le positionne aussi comme le leader des logiciels à la demande, loin devant Salesforce, considéré jusqu’ici comme le roi de ce segment du cloud. Alors faut-il croire ces conclusions ? Si IBM déclare un revenu de 4,4 milliards de dollars dans le cloud computing en 2013 et Salesforce un chiffre d’affaires de 4 milliards de dollars lors de son exercice fiscal clos le 31 janvier 2014, les chiffres bruts sont difficiles à interpréter car ni l’un ni l’autre n’en fournit la répartition précise sur les différents segments du cloud. Un travail de dissection réalisé par Clifford Grossner, analyste chez Infonetics et auteur de l’étude : "Les revenus d’IBM dans le cloud computing en 2013 proviennent pour 222 millions de dollars du cloud d’infrastructure et pour 4,2 milliards de dollars des logiciels à la demande. Ceux de Salesforce la même année sont issus pour 287 millions de dollars de plate-forme cloud et pour 2,6 milliards de dollars des logiciels à la demande. Le leadership d’IBM s’explique par la richesse de son offre avec plus de 100 applications en ligne, par l’étendue de sa base clients avec plus de 8,4 millions d’abonnés et par sa présence chez les 25 plus grandes entreprises mondiales du Fortune 500."

A chacun sa définition du cloud

De nombreux cabinets d’études de marché s’intéressent au cloud computing mais souvent d’une façon plus partielle. Synergy Research publie tous les trimestres sa vision des segments d’infrastructure et de plate-forme cloud. Au troisième trimestre, il place IBM à la troisième place avec environ 7% du marché sur ces deux segments, derrière Amazon Web Services (27%) et Microsoft (10%). Sur le segment du logiciel à la demande, PwC publie tous les ans un classement des 100 premiers éditeurs dans le monde. L’étude 2014 classe IBM huitième dans le logiciel à la demande avec 742 millions de dollars, derrière Salesforce, Microsoft, Intuit, ADP, SAP, Oracle et Cisco. On est loin des 4,2 milliards de dollars estimés par Infonetics en 2013. Mais la dernière étude de PwC se rapporte aux chiffres d’affaires de 2012. Quant aux cabinets Gartner, IDC ou Forrester, ils se focalisent souvent sur le marché du cloud public.

Page 15: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 15

L’étude d’Infonetics couvre l’ensemble du marché du cloud computing qu’il soit privé, public ou hybride, et qu’il se rapporte à l’infrastructure, aux plates-formes de développement d’applis ou au logiciel à la demande. Le cabinet a réalisé un grand travail de clarification pour délimiter le marché. "Nous avons passé plusieurs années à définir le périmètre du cloud computing, car nous avons constaté une grande confusion sur le marché, explique Clifford Grossner. Alors que le marché a atteint un certain niveau de maturité, il manque encore une définition du cloud commune à tous les acteurs. Ce qui rend difficile l’évaluation du marché." Jusqu’ici, les spécialistes décomposaient le marché en trois segments : infrastructure (IaaS pour Infrastructure as a service), plateforme de développement d’applis (PaaS pour Platform as a service) et logiciel à la demande (SaaS pour Software as a service). Infonetics a jugé bon de créer un quatrième segment : CaaS (Cloud as a service), intermédiaire entre l’IaaS et le PaaS. Sur l’ensemble, il estime que le marché devrait passer de 40,3 milliards de dollars en 2013 à plus de 200 milliards de dollars en 2018, soit une croissance moyenne de 38% par an. Le logiciel à la demande en représente les deux cinquièmes. A chaque segment son leader : Google pour le CaaS et le Paas, IBM pour le SaaS et Amazon Web Services pour l’IaaS.

Leadership incontesté dans le cloud privé et hybrid e

La force d’IBM tient en grande partie à son leadership incontesté dans le cloud privé et hybride. L’estimation de sa position sur le marché du cloud computing est rendue difficile par son double rôle d’équipementier pour la construction de cloud et de fournisseur de services de cloud computing. "Son chiffre d’affaires dans ces domaines est en effet important, mais il provient en grande partie de la vente de matériels, logiciels et services associés au cloud computing et non des services cloud eux-même", tempère John Dinsdale, directeur de recherche chez Synergy Research. Selon Clifford Grossner, le leadership d’IBM sur le segment du SaaS devrait perdurer au moins pendant les cinq années à venir. De quoi redonner confiance à Ginni Rometty, un peu fragilisée par les mauvais résultats du troisième trimestre 2014. Face à un chiffre d’affaires en chute de 4% à 22,4 milliards de dollars et un résultat d’exploitation en recul de 10% à 3,7 milliards de dollars, elle a du abandonner son objectif boursier de 20 dollars par action en 2015. Mais elle a décidé d’accélérer le virage du groupe vers le cloud computing en créant une division dédiée à ce business traité jusqu’ici de façon transversale dans les trois métiers d’IBM : matériel, logiciel et services. Avec à la clé, un investissement de 1 milliard de dollars voué au développement du SaaS.

Page 16: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 16

IBM veut devenir le numéro un du Cloud » Publié sur www.leparisien.fr le 18 mai 2015, par Bénédicte Alaniou

Alain Bénichou, Président d’IBM France

Entré chez « Big Blue », le surnom du géant américain de l'informatique, en 1984, Alain Bénichou, diplômé de Supelec, est à la tête de la filiale française depuis 2010. Il veut faire d'IBM un acteur clé de la transformation numérique en France.

Vous avez annoncé le 13 mai un plan de départs volo ntaires en France. Combien de postes sont concernés ?

Ce plan concerne 345 postes. Ces suppressions interviennent dans un contexte de transformation de la demande de nos clients, qui veulent de plus en plus d'expertise dans leur propre métier, en plus d'une expertise en matière de transformation digitale. Nos équipes doivent s'adapter à cette évolution qui concerne tout le secteur informatique. Notre activité historique — les logiciels d'infrastructure et les grands systèmes — a généré 73% du chiffre d'affaire en 2014 (soit 92,8 milliards de dollars ou 81 milliards d'euros, au niveau mondial), mais la part de ce qui touche à la transformation digitale se développe très rapidement. Cette activité a enregistré une hausse de 30% au premier trimestre 2015.

Que recouvre la transformation digitale ?

Elle comprend le cloud, le big data, les mobiles, les réseaux sociaux d'entreprise, la cyber sécurité... Cela représente déjà 48% du marché en France alors qu'il y a deux ans, ce marché était quasi inexistant. En 2018, il devrait représenter 40% de notre activité. IBM a l'habitude de ce genre de défis. En 1992, j'ai vécu l'évolution de nos activités hardware ( NDLR matériel informatique) vers les services, qui étaient totalement nouveaux pour nous et dont nous sommes devenus le leader mondial. Nos clients voulaient que nous prenions en charge leur complexité informatique. C'est toujours le cas aujourd'hui.

Dans cette transformation, le cloud tient une place centrale ?

Oui car il permet d'aller beaucoup plus vite. Le chiffre d'affaires du cloud a bondi de 75% au premier trimestre. En France, nous avons choisi d'y consacrer des investissements massifs, de l'ordre de 300 millions d'euros, et d'implanter un centre Softlayer ( NDLR Société américaine spécialisée dans le cloud rachetée par IBM en 2013) en région parisienne. Nos clients veulent des solutions souples et performantes, IBM a la technologie et l'expertise pour les accompagner. Notre objectif est d'être numéro un dans le cloud pour les entreprises.

Page 17: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 17

Vous avez développé un partenariat avec Apple. Que vous apporte-t-il ?

Avec ce partenariat, nous amenons les technologies grand public dans l'entreprise. C'est la simplicité d'utilisation et le design d'Apple alliés à notre connaissance des besoins des grandes sociétés. Nous avons créé une alliance avec l'objectif de produire 100 applications : 22 ont déjà été lancées. Une application, c'est 10% de développement et 90% de design. Apple recherche avant tout la simplicité, cela nous a poussés à changer notre façon de travailler, c'est passionnant.

En France, vous développez également des partenaria ts ciblés ?

Oui. Nous menons notamment un projet avec Veolia sur le « smart water » ( NDLR L'eau intelligente en anglais). L'idée est d'utiliser le « big data » pour rendre la gestion de l'eau d'une ville plus intelligente, être sûr d'en avoir et de ne pas en gaspiller. Là on est vraiment dans le durable. Nous travaillons aussi avec les maires des grandes villes. A Lyon (Rhône), depuis 2011 nous développons, dans le cadre du projet Optimod, une plate-forme de prédiction de trafic qui fonctionne grâce à des capteurs disposés dans toute l'agglomération. Une entreprise de livraison peut ainsi varier ses itinéraires en fonction des embouteillages. A Lille (Nord), nous travaillons avec un des lycées du Conseil régional du Nord pour optimiser la consommation des fluides et tendre vers 25% d'économies. Là, nous sommes au coeur de la ville durable.

Etes-vous présent également sur les objets connecté s ?

Nous sommes entrés dans l'ère de l' « Internet of things » ( NDLR Internet des objets) et les experts nous annoncent 35 milliards d'objets connectés à très court terme. Cela va générer un afflux de données qu'il va falloir analyser. IBM investit 3 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros) au niveau mondial dans ce domaine où la France est très en pointe. Nous avons signé un partenariat avec PSA pour la voiture connectée. Elle va être en mesure de capter et d'analyser tout son environnement et donc de fournir des informations précieuses au conducteur. C'est extrêmement prometteur.

Le domaine de la santé connaît également une vérita ble rupture technologique ?

Effectivement, l'informatique cognitive permet désormais aux machines de comprendre le langage et d'apprendre, presque comme le cerveau humain. Dans le domaine du cancer, IBM a ainsi développé « Watson oncology » qui est capable, par exemple, d'assimiler toutes les publications qu'un spécialiste en cancérologie doit lire pour rester à la pointe des connaissances, et contribuer à définir le traitement le plus adapté. Cela aura un impact positif sur les dépenses de santé. Cela signifie aussi qu'en Afrique, les médecins auront accès à cette information grâce au cloud. Cette technologie va bientôt être commercialisée.

Comment conciliez-vous ces développements avec l'ex igence de sécurité ?

La sécurité des réseaux a toujours été l'un des points forts d'IBM. Dans ce secteur, notre approche n'est pas d'édifier des murs de protection, car à chaque fois que vous en construisez un, vous indiquez qu'il y a quelque chose à voler. Nous préférons laisser le système ouvert mais détecter et analyser tous les mouvements. La difficulté est de protéger la confidentialité des données sans bloquer la dynamique de transformation en cours.

Quelle place tient la France dans le développement d'IBM ?

C'est en France qu'IBM a ouvert sa première filiale à l'étranger il y a plus d'un siècle, en 1914, et c'est cette filiale qui est à l'origine du mot ordinateur pour traduire « computer ». IBM a accompagné les grandes évolutions économiques de ce pays. C'est ici que nous avons installé l'un de nos laboratoires mondiaux de développement des logiciels, avec 700 ingénieurs. Et notre centre de service à Lille (Nord) emploiera 1 000 personnes d'ici trois à cinq ans. Les Français ont une longueur d'avance dans le domaine de l'innovation, grâce à leurs informaticiens et

Page 18: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 18

mathématiciens de très haut niveau. La France a une vraie carte à jouer dans la transformation digitale.

Et IBM lança Montpellier Publié sur www.midilibre.fr le 14 Juin 2015 par Karim Maoudj

Le souvenir est fort. "Qu'une entreprise comme IBM puisse s'implanter à l'époque dans une ville comme Montpellier, c'était tout simplement énorme." Géographe reconnu, Jean-Paul Volle en garde un souvenir fort. "On peut dire que c'est l'un des éléments du réveil de Montpellier", ajoute-t-il. Nous sommes en juin 1965. Le géant américain de l'informatique fait une annonce qui va marquer : il implante une usine de fabrication de gros ordinateurs en France, à Montpellier. Trois ans après l'arrivée des rapatriés d'Afrique du nord, l'annonce sonne comme une "manifestation heureuse" pour la ville, pour reprendre l'expression de Jean-Paul Volle. C'était il y a 50 ans. Depuis, l'histoire d'IBM à Montpellier a connu de fortes évolutions.

1 - L'épopée des grands ordinateurs

"En 1964, IBM annonce son intention de faire fabriquer ses gros ordinateurs en Europe. Au moment même où le gouvernement français de l'époque annonçait sa volonté de développer des sites industriels hors de Paris", explique Jean-François Pachot, directeur du site IBM de Montpellier. Des études sont menées par les Américains pour choisir le lieu d'implantation. "Face à Montpellier, il y avait Nice, Grenoble et Toulouse", se souvient Jean-Paul Volle. Le directeur du site est plus précis : "La concurrence, c'était surtout avec Toulouse." Déjà... On connaît la suite : IBM s'implante sur ce qui était alors la campagne de la ville. Sur un champ agricole, "où, au printemps, on allait ramasser les asperges", dixit le géographe.

Nomination : Pachot part, Sanchez arrive À ce poste depuis le 1er juillet 2011, Jean-François Pachot quitte ses fonctions de directeur du site IBM de Montpellier à la fin du mois. Il rejoint le siège national, à Paris, pour un poste de

Page 19: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 19

"responsabilité technique". Son successeur est Fernand Sanchez, un ancien de Montpellier. Le futur patron est un pur produit IBM, où il est entré il y a une trentaine d’années. Il y a une décennie, il avait en charge la partie production, lorsque La Pompignane fabriquait les gros ordinateurs.Il cumulera ses fonctions de directeur du site avec celles de general manager au plan européen de la satisfaction des clients hébergés. Un choix cohérent au regard des missions actuelles d’IBM Montpellier.

2 - Le temps du rayonnement

Ouvert fin juin 1965, le site montpelliérain rayonne sur l'une des trois zones d'interventions de l'Américain : l'Europe (hors pays de l'Est), le Moyen-Orient et l'Afrique (hors Afrique du Sud). "Il comptait jusqu'à 2 500 employés, dont 300 cadres", précise le directeur actuel. Pendant trois décennies, IBM Montpellier était la vitrine européenne du savoir-faire d'IBM en matière de gros ordinateurs. Les choses évoluent sérieusement au milieu des années 1990.

3 - Les premiers virages

L'image est forte. "Dans les années 1960, il fallait trois semi-remorques pour installer les gros ordinateurs de l'époque. Aujourd'hui, un processeur est de taille d'un ongle et beaucoup plus puissants que les ordinateurs de l'époque", explique Jean-François Pachot. L'apparition des semi-conducteurs, au milieu des années 1990, marque une première "rupture technologique". C'est la disparition des câblages. "Avant ce tournant, il fallait quatre semaines pour assembler et tester une machine. Là, il ne fallait plus qu'une seule journée. Les ordinateurs n'avaient plus que la taille d'un frigo." Ce cap s'accompagne d'une sévère restructuration du site montpelliérain. Alors 100 % IBM, le site se transforme en parc industriel de la Pompignane. "Nous avions trop de surfaces qui devenaient inutilisables. Il fallait les rentabiliser." Des entreprises y sont accueillies. Alstom y achète tout un bâtiment, aujourd'hui occupé par Schneider Électric. En "deux, trois ans", IBM passe de 2 500 salariés à un petit millier. Ses effectifs ne sont plus concentrés que sur deux bâtiments.

4 - Le virage stratégique

Il arrive au début des années 2000. IBM concentre la fabrication de ses gros ordinateurs sur un seul site, à Singapour (contre trois jusque-là), et redéfinit les missions de son site montpelliérain. "Décision est prise de se concentrer sur deux missions majeures", rappelle Jean-François Pachot.

Première mission : Montpellier devient site d'hébergement (outsourcing). IBM propose aux entreprises de lui confier toute leur informatique. C'est la création d'un grand data center industriel. Bien avant l'émergence du cloud. "Nous hébergeons aujourd'hui 150 clients, dont la moitié du CAC 40." Montpellier devient le quatrième centre informatique d'IBM dans le monde. En 2012, le site évolue encore et sa mission est transformée en cloud. "Il s'agit d'une mission technologique qui offre des hébergements." Seconde mission : IBM fait de Montpellier un centre de démonstration pour ses clients. "Ils bénéficient d'essais avant d'investir. Ils ont l'opportunité de valider techniquement des solutions que nous leur proposons." Entre 6 000 et 7 000 clients, venus de 76 pays différents, passent aujourd'hui, chaque année, par le centre de démonstration des offres de services du géant américain. "Montpellier est devenu le centre d'expertise d'IBM dans le monde. Il n'y en a que deux sur la planète : nous et New York", insiste le directeur. "IBM est à Montpellier et c'est une belle histoire. Le mérite en revient à François Delmas, le maire de l'époque, qui a su se donner les moyens d'accueillir ce géant", observe, en guise de conclusion, Jean-Paul Volle. Venant d'un proche de Georges Frêche....

Parc racheté en 2004 À l’origine, le vaste parc d’IBM, à La Pompignane s’étendait sur 55 ha. Une partie avait été rachetée par Alstom (aujourd’hui Schneider Électric), qui y a installé ses ateliers. Puis une autre

Page 20: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 20

partie a ensuite été cédée, il y a une quinzaine d’années, dans le cadre de l’implantation de l’autre géant américain de l’informatique, le groupe Dell. Aujourd’hui, le parc industriel, qui s’étend sur 28 ha, est propriété de Foncière de régions, qui l’a acquis en deux temps : une première partie en 2004, puis la totalité en 2009.

Dépôt de brevets mobiles aux US : IBM double Samsun g en 2014 Publié sur www.lemondeinformatique.fr le07 Avril 2015 La mobilité est l'un des domaines qui tire l'innova tion technologique outre-Atlantique. Sur ce terrain, le nombre de brevets délivrés par l'USP TO, le bureau américain des brevets et marques, a augmenté de 17% en 2014, IBM figurant en tête du classement devant Samsung.

Entre 1997 et le 1er trimestre 2015, Samsung a obtenu plus de brevets dans la mobilité qu'IBM

entre Etats-Unis et Europe, mais IBM devance le Coréen outre-Atlantique. L’expertise mobile et l’extension de la propriété intellectuelle dans la mobilité se développe à travers un nombre croissant d’entreprises technologiques dans le monde, au-delà de l’écosystème des acteurs traditionnels comme Samsung, IBM, Microsoft, Qualcomm et Ericsson, souligne le cabinet d’analyse spécialisé Chetan Sharma Consulting qui vient de livrer la quatrième édition de son rapport « Mobile Patents Landscape, an in-depth quantitative analysis ». Des fournisseurs émergent un peu partout, en particulier en Inde et en Chine, avec des constructeurs comme Huawei et ZTE. Néanmoins, outre-Atlantique, le développement mobile est véritablement l’un des domaines qui tire l’innovation technologique en ce moment. Le nombre de brevets délivrés dans la mobilité par l’USPTO, le bureau américain des brevets et marques, a explosé sur les 10 dernières années, augmentant de 440%. En 2014, en hausse de 17% par rapport à 2013, ils ont représenté pour la première fois plus du quart (26%) de tous les brevets accordés par l’organisme. Alors que Samsung possède encore le plus important portefeuille de brevets mobiles, IBM a obtenu l’an dernier davantage de brevets dans la mobilité que le constructeur Coréen (ces dernières semaines, Big Blue a multiplié les annonces dans la mobilité, en particulier sur les apps sur iOS pour les entreprises résultant de son partenariat avec Apple). Qualcomm arrive en 3ème place, suivi par Microsoft, Google, Sony et LG. En 2014, Apple est entré à la 8ème place dans le Top 10.

Page 21: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 21

Malgré ses déboires, BlackBerry est toujours là, en 9ème place devant Ericsson. Dans le classement portant sur le nombre total de brevets obtenus depuis 1997, Samsung arrive donc en tête, suivi d'IBM, de Microsoft, Sony et Ericsson. Le franco-américain Alcatel-Lucent est 9ème.

Baisse sur les brevets mobiles en Europe

Le rapport de Chetan Sharma Consulting analyse les brevets accordés dans la mobilité entre 1997 et le 1er trimestre 2015, principalement aux Etats-Unis et en Europe. Durant cette période, l’USPTO et l’EPO (European Patents Office), le bureau européen des brevets, ont accordé, dans tous les domaines, un total de 7 millions de brevets, dont 52% pour l’organisme américain. Sur ce total, 763 630 ont concerné la mobilité, 68% venant de l’USPTO. En 2014, l’Office américain a augmenté sa part à 79% des brevets accordés autour de la mobilité, contre 55% il y a dix ans et 47% il y a 20 ans, note le rapport. Du côté européen, le nombre des brevets obtenus dans la mobilité a baissé de 4% en 2014, représentant 10% du nombre total de brevets accordés sur la région (en hausse de 16%). Le rapport souligne néanmoins que des efforts concertés sont de nouveau réalisés dans la mobilité en Europe, notamment dans le domaine de la 5G par les gouvernements au Royaume-Uni et en Allemagne. Près de la moitié des 50 premières entreprises ayant obtenu des brevets sur la mobilité sur les dernières années sont basées aux Etats-Unis, souligne encore le rapport.

Open Source et Big data : IBM investit massivement dans Spark Publié sur www.journaldunet.com le 15 Juin 2015 Des milliers de salariés IBM vont travailler sur ce tte technologie Open Source connue pour ses capacités de traitement très rapide de grandes quantités de données. IBM met le paquet sur Spark. Big Blue vient en effet d'annoncer d'énormes investissements sur cette technologie open source. Une solution qui bénéficie du label "Top-Level Project" au sein la fondation Apache depuis l'année dernière, et servant à analyser très rapidement de grandes quantités de données (lire notre article "Big Bata : trois projets Apache qui vont marquer 2015"). Aujourd'hui, IBM fait savoir qu'il va s'engager de multiples façons dans cette technologie. Le géant d'Armonk va d'abord, évidemment, proposer une offre "Spark as a Service" sur son cloud BlueMix. Spark sera aussi intégré à ses plateformes dédiées au commerce et à l'Analytics. Watson va aussi pouvoir en bénéficier. Sa solution de machine learning, IBM SystemML, va devenir open source pour l'occasion, et devra renforcer les capacités d'apprentissage automatique de Spark. Pas moins de 3 500 salariés d'IBM dans le monde vont travailler sur des projets liés à Spark. Un centre "Spark Technology Center" va aussi être ouvert à San Francisco. Un vice-président senior en charge de l'analytics chez IBM, Robert Picciano a estimé à "plusieurs centaines de millions de dollars" l'investissement que va consentir IBM pour doper le développement de Spark et de son écosystème

Apple et IBM présentent 8 nouvelles applis pour les pros Publié sur www.usine-digitale.fr le 03 Avril 2015, par Lélia de Matharel Pour conquérir l’appétissant marché des professionn els avec ses terminaux mobiles, Apple développe avec IBM 100 applications d'analyse de do nnées verticales, destinées à un secteur d'activité précis. Ces programmes fonctionn ent exclusivement sur iPhone et iPad. Les deux premières vagues d’applis étaient sorties en décembre 2014 et mars 2015. La firme à la pomme et Big Blue ont dévoilé, le 1er av ril, huit nouvelles solutions logicielles, destinées aux entreprises industrielles, mais aussi au secteur hospitalier ou encore aux compagnies d’assurance.

Page 22: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 22

De nouveaux secteurs vont bénéficier des applications destinées aux professionnels développées par IBM et Apple : l’assurance, le secteur hospitalier et surtout… les industriels. Les deux groupes ont tissé un partenariat, IBM MobileFirst, à travers lequel ils travaillent sur 100 applis business destinées à différents champs d'activités, qui ne peuvent être utilisées qu’avec iOS. L'objectif pour Apple est clair : il veut booster les ventes de ses terminaux mobiles iPhone et iPad dans le monde de l’entreprise. Huit nouvelles applications IBM MobileFirst ont été dévoilées par les deux groupes le 1er avril. Les précédentes avaient été présentées au public en décembre et en mars, au cours du Mobile World Congress à Barcelone. Un de ces programmes concerne spécifiquement les industriels : Rapid Handover.

Photographier les équipements endommagés

Il permet aux agents de maîtrise des usines de communiquer facilement des informations importantes au personnel entrant. Pratique pour les établissements qui tournent 24 heures sur 24 par exemple. Les données importantes pour les équipes, comme les objectifs de production, la maintenance des équipements et la liste des personnes présentes sur le site, sont consultables d’un coup d’œil par les nouveaux arrivants. Ils peuvent ainsi, selon Apple et IBM, travailler de manière plus productive. L’application permet également de faire des photos des équipements endommagés. Les deux groupes high-tech ont également développé une application pour les compagnies d’assurance et quatre destinées au secteur hospitalier. Hospital RN, par exemple, permet au personnel d’avoir un accès centralisé aux données de leurs patients et aux infirmières de localiser facilement les malades dans les différents services. Ils ont également créé Ancillary Sale, qui permet au personnel de bord dans les avions de vendre des biens et de gérer les stocks dans l’appareil et Order Commit, un outil de gestion financière et commerciale destiné aux entreprises de la distribution.

Voiture connectée : PSA et IBM renforcent leur part enariat Publié sur www.lesechos.fr le 22 Avril 2015 Afin d'élargir l'offre de nouveaux services à bord des véhicules, les deux groupes veulent permettre à des entreprises venues d'autres secteurs, notamment de l'internet des objets, de proposer de nouveaux services embarqués.

Page 23: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 23

La voiture connectée, ils y croient. PSA Peugeot Citroën et IBM prolongent leur partenariat dans les services connectés. Leur accord annoncé en mars 2014 a été porté à sept ans, ont annoncé mercredi les deux groupes dans un communiqué commun . Ils entendent aussi permettre désormais à des entreprises d'autres secteurs de l'économie, notamment celle de l'internet des objets, de proposer de nouveaux services embarqués. "Dans le partenariat avec IBM, nous déployons les services connectés auprès du grand public, afin que les consommateurs puissent connaître à bord de leur voiture un nouveau niveau de confort et d'agrément, tandis que les industries saisiront de nouvelles opportunités de fournir des services personnalisés", a déclaré Brigitte Courtehoux, directrice Services connectés et mobilité chez PSA, citée dans un communiqué publié en commun avec IBM.

Nouvelles opportunités commerciales

Cet écosystème entièrement nouveau de services connectés permet à PSA, leader européen en nombre de véhicules connectés en circulation, de développer "de nouvelles opportunités commerciales+ pour divers secteurs d’activité, notamment les distributeurs automobiles, les Smart Cities et la grande distribution", annoncent-ils. Par exemple, les conducteurs pourront bénéficier de nouvelles informations pour améliorer la sécurité et le confort de leur mobilité. Les Smart Cities pourront concevoir un service évolué de communication qui avertira en direct les automobilistes des travaux sur la route, des déviations et des embouteillages. Bousculés par les initiatives largement médiatisées des géants du Web (Google, Uber et Apple avancent leurs pions dans ce domaine), les constructeurs automobiles n’entendent en effet pas rester inactifs. L'annonce commune de PSA et IBM se situe près de deux mois après un salon de l'automobile de Genève dominé par la perspective d'une arrivée d'Apple, après celle de Google, sur le segment des voitures autonomes. Cette perspective alimente la question du partage futur du cockpit de voiture entre les constructeurs automobiles et les fournisseurs de nouveaux services technologiques. Carlos Tavares, le président du directoire de PSA Peugeot Citroën a annoncé ce mois-ci qu'il proposerait un véhicule autonome d’ici trois ans , soit en 2018. « Nos premières technologies liées à l’aide à la conduite, et notamment liées à la conduite automatisée, seront disponibles sur notre prochaine génération de Peugeot 508. »

Page 24: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 24

Deep learning, big data, réseaux de neurones... pou rquoi l’intelligence artificielle revient-elle maintenant Publié sur www.usine-digitale.fr le 12 mai 2015, par Thierry Lucas

L’intelligence artificielle, grand sujet du moment ? Le terme remonte pourtant aux années 1950 ! Il sonne même de façon presque désuète, en n ous ramenant à l’époque où des récits de science-fiction contribuaient à diffuser la peur de machines plus "intelligentes" que l’homme. L’IA revient néanmoins en force, dans de m ultiples laboratoires prestigieux et de nombreuses start-up. Entraînant dans son sillage le s mêmes craintes - exprimées notamment par des personnalités de haut niveau (Bil l Gates, Stephen Hawking…) - de voir l’homme dépassé par ses propres créations. S’il y a un réel renouveau des recherches sur l’intelligence artificielle (IA) et des peurs qu’elles suscitent, c’est que bien des choses ont changé, comme l’apparition de nouvelles technologies d’apprentissage automatique (machine learning), la démocratisation de moyens de calculs puissants, l’accès à des données massives (big data)... Sans parler ses progrès enregistrés dans la conception et la fabrication de puces électroniques qui imitent le fonctionnement du cerveau. Des géants — historiques comme IBM ou récents comme Google et Facebook — sont bien décidés à intégrer toutes ces avancées technologiques pour développer des applications qui vont de la médecine à la robotique, en passant par les fonctions d’assistants numériques personnels, les réseaux sociaux… Avec le grand retour de l’IA, un autre terme revient lui aussi sur le devant de la scène : le réseau de neurones. Ces logiciels, qui imitent le fonctionnement du cerveau, ont eux aussi une longue histoire. Après plusieurs vagues d’engouements et de déception sur leur capacité à effectuer des tâches vraiment utiles, ils accompagnent aujourd’hui les avancées du "deep learning" ou "apprentissage profond". Il s’agit d’une technique de machine learning (apprentissage automatique) née vers 2006, qui utilise des réseaux de neurones à multiples couches pour effectuer une série de traitements hiérarchisés, dans le but de classer des milliers d’objets en catégories, sans critères prédéfinis. Cet apprentissage, dit "non supervisé", a constitué, semble-t-il, une vraie rupture.

L’avènement du deep learning

En tout cas, deux des plus éminents inventeurs et promoteurs du deep learning (DL) ont été recrutés par Facebook (Yann LeCun, université de New York) et Google (Geoffrey Hinton, université de Toronto). Google a par ailleurs racheté la start-up DeepMind, en pointe dans le domaine. Les deux géants d’Internet ont déjà démontré ce qu’ils pouvaient faire avec le deep learning. Facebook a développé DeepFace, une application de reconnaissance de visages qui atteint des forts taux de réussite (plus de 97 %). Inédit… sauf chez les humains. DeepFace met en œuvre des algorithmes de DL avec un réseau de neurones

Page 25: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 25

à 9 couches. Quant à Google, il a effectué l’étonnante démonstration d’un descripteur d’images : un logiciel qui décrit par une phrase le contenu de la scène représentée dans l’image. Le DL et les réseaux de neurones sont ici utilisés pour 1) apprendre à identifier ce que contient l’image, 2) apprendre à le formuler en langage naturel. Car le DL permet aussi des progrès sensibles dans le traitement du langage (synthèse et reconnaissance vocale). Microsoft et Google (dans Androïd) mettent d’ailleurs du deep learning dans leurs nouvelles interfaces vocales, avec une efficacité en nette progression.

Le deep learning est aussi au cœur de Watson — le système IBM de traitement cognitif des données, notamment en langage naturel — qui s’était rendu célèbre en répondant brillamment aux questions d’un jeu télévisé Jeopardi. En fait, Watson utilise le DL couplé avec d’autres techniques de l’intelligence artificielle, et vise bien d’autres applications (médecine, météo, marketing personnalisé…). Si le deep learning s’insinue partout, d’autres techniques d’apprentissage automatique, nées dès les années 1990, ont amené de réels progrès. C'est le cas de l’apprentissage statistique, avec des algorithmes de classification très efficaces sur de grands nombres de données. Ses applications se retrouvent déjà sur le Web (filtres anti-spam, marketing digital, moteur de recommandation…). Et commencent à diffuser dans d’autres domaines, comme le médical. "Quand il s’agit de combiner des données sous la forme de textes, de résultats d’examens, d’images…, les méthodes statistiques traditionnelles ne suffisent plus", indique Nicolas Vayatis, qui dirige le CMLA, un laboratoire de mathématiques appliquées de l’ENS Cachan/CNRS.

Le grand retour du réseau de neurones

D’autres méthodes en développement intéressent déjà les grands groupes. IBM a créé une équipe de recherche, dans son centre d’Almaden en Californie, axée sur les algorithmes d’apprentissage de Numenta. Cette start-up simule elle aussi des réseaux de neurones, simples, mais avec l’idée d’être aussi fidèle que possible au fonctionnement des neurones biologiques. Les applications visées pourraient concerner le contrôle intelligent de machines, la robotique… Dans bien des cas, l’usage des techniques d’apprentissage non supervisé est lié à un autre changement majeur des dernières années : l’accès à des masses de données, via internet et les réseaux sociaux. C’est pourquoi machine learning, deep learning et big data sont étroitement liés. Un autre facteur clé est la démocratisation de la puissance de calcul, notamment grâce aux architectures parallèles utilisant des processeurs graphiques (GPU), capables de faire tourner des algorithmes de machine learning en des temps raisonnables. Mais si les moyens de calcul et simulation ont contribué à la résurgence de l’IA, une autre option poursuit son chemin : construire un "cerveau" dans le silicium, avec des puces électroniques dont l’architecture se calque sur celle des neurones et des synapses. Là encore, l’idée ne date pas d’hier. Mais les progrès commencent à être impressionnants.

La poussée des puces neuromorphiques

Dernier record en date : 1 million de neurones et 256 millions de synapses sur une puce. C’est IBM qui a réalisé cette puce TrueNorth de 5,4 milliards de transistors en 2014, dans le cadre du projet Synapse financé par l’agence de la défense américaine (Darpa). Conçue pour la détection et l’identification d’objets dans une image (entre autres), cette puce a aussi l’avantage – c’est un point fort des architectures "neuromorphiques" — d’une faible consommation : 70 MW. IBM travaille à interconnecter ses puces TrueNorth, dans le but d’en assembler 4096 pour obtenir un ordinateur de 4 milliards de neurones et 1 000 milliards de synapses… Qui consommera seulement 4 kW ! En Europe, des équipes de l’université de Manchester et de l’université d’Heidelberg travaillent sur des ordinateurs à architectures neuromorphiques. Elles sont associées au projet européen Humain Brain, axé sur l’élucidation du fonctionnement du cerveau humain. Les progrès de l’intelligence artificielle peuvent donc aussi faire progresser la connaissance du cerveau. Quant à l’usage pratique de futurs ordinateurs neuromorphiques, IBM a déjà son idée. Il

Page 26: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 26

envisage d’intégrer des résultats du projet Synapse dans l’offre Watson pour, aux côtés d’autres techniques, créer des systèmes qui sauront apprendre et raisonner, au service des humains.

Le mot «ordinateur» a 60 ans Publié sur www.20minutes.fr le 16 Avril 2015

Un ordinateur 704 chez IBM en 1957

C’était il y a 60 ans, mais c’est comme si c’était la préhistoire. Le 16 avril 1955 naissait le mot «ordinateur» sous la plume d’un professeur de philologie latine à la Sorbonne, Jacques Perret, sollicité par l’entreprise IBM France pour trouver un nom aux nouvelles machines qui allaient changer le monde.

Les Américains avaient «computer», les Français ava ient de l’espoir

En 1955, les premières machines électroniques de traitement de données occupaient des pièces entières, n’avaient ni clavier, ni écran, et remplissaient encore les fonctions qui leur avaient été dévolues durant la Seconde Guerre mondiale: effectuer des calculs pour décrypter des informations, pour des trajectoires de tirs ou pour le recensement de la population. De grosses calculatrices surdouées en quelque sorte. Mais la firme américaine IBM sentait le vent tourner: des recherches laissaient espérer que bientôt des machines plus puissantes permettraient de manipuler une plus grande quantité de données et de les traiter de manière plus complexe. Dès le printemps 1955, l’usine IBM de Corbeil-Essonnes est dans les starting-blocks pour fabriquer les premiers «Electronic Data Processing System», ou EDPS. Pas très glamour comme nom. Les Américains avaient déjà fait entrer le mot «computer» dans leur langue, mais il correspondait plutôt à des machines assimilables à des calculatrices. Il fallait donc trouver un nom de baptême pour cette révolution technologique.

«Adjectif désignant Dieu qui met de l’ordre dans le monde»

C’est le responsable du service «promotion générale publicité» d’IBM France qui appelle alors au secours Jacques Perret, professeur de philologie latine à la Sorbonne. L’expert en étude des langues planche sur le nom à donner à ces super-calculateurs qui étaient encore des machines mécanographiques: la lecture des cartes perforées se faisait mécaniquement, souvent dans un bruit assourdissant.

Page 27: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 27

Le 16 avril 1955, Eureka: Jacques Perret adresse un courrier à IBM France dans lequel il propose le mot «ordinateur». «C’est un mot correctement formé, qui se trouve même dans le Littré comme adjectif désignant "Dieu qui met de l’ordre dans le monde"», écrit le philologue. Toutefois, ce n’est pas le favori dans la liste dressée par Jacques Perret: il aurait préféré un mot féminin, «ordinatrice électronique». «En relisant les brochures que vous m’avez données, je vois que plusieurs de vos appareils sont désignés par des noms d’agents féminins (trieuse, tabulatrice). Ordinatrice serait parfaitement possible et aurait même l’avantage de séparer plus encore votre machine du vocabulaire de la théologie», écrit l’expert, en référence à la cérémonie religieuse de l’ordination. D’autres noms avaient été envisagés: systémateur, combinateur, congesteur, synthétiseur et même digesteur. Mais c’est finalement ordinateur qui a eu les faveurs d’IBM. En revanche, ne croyez pas que Jacques Perret soit devenu millionnaire: le mot est resté dans le domaine public. De l’open source avant l’heure.

Quelqu'un peut expliquer le « P2P » à IBM ? Publié sur www.cestpasmonidee.blogspot.fr le 25 Mars 2015 par Patrice Bernard Le plus sûr signe de l'arrivée à maturité d'une technologie ou d'un concept émergent est l'apparition de dérives marketing et autres tentatives de lavage de cerveau orchestrées par de grandes entreprises. S'il faut en croire les récentes avances d'IBM en direction des banques centrales, le bitcoin est désormais devenu incontournable. Il n'est plus un secret que, en dépit d'inquiétudes marquées et d'une attitude extrêmement prudente, nombre d'institutions souveraines s'intéressent de très près à la crypto-devise et au concept sous-jacent de « blockchain », ne serait-ce que par le potentiel d'économies qu'ils pourraient représenter dans leurs activités de gestion de la monnaie. Sans grande surprise, ces premières manifestations de curiosité suscitent la convoitise des grands acteurs de la technologie, tels qu'IBM. Voilà donc Big Blue s'embarquant dans une entreprise de séduction massive, quitte à dénaturer les concepts dont il s'empare pour mieux s'accommoder des réticences des banques centrales. Et de proposer à ces dernières une crypto-devise qui a la couleur et le goût du bitcoin, mais sans ses dangers. Concrètement, l'idée proposée est de mettre en place un système de gestion des monnaies existantes sur un système de « blockchain » centralisé (?!), déployé et administré par IBM (naturellement). Quelle absurdité ! La « blockchain » est une sorte de livre comptable électronique, conservant une trace permanente des transactions exécutées. La seule caractéristique qui en fait une innovation révolutionnaire – dans la mise en œuvre du bitcoin – est son caractère décentralisé . C'est le fait qu'une multitude d'intervenants différents, indépendants les uns des autres, conservent les informations en parallèle qui en garantit l'intégrité et la sécurité. Gérée en un point unique, il ne s'agit plus que d'une tenue de compte banale à mourir, avec ses risques inhérents de piratage, par exemple. La nature de la crypto-devise semble toujours difficile à appréhender dans les milieux financiers et technologiques traditionnels. D'ailleurs, IBM n'est pas le seul à se tromper dans ses jugements. Un rapport de Crédit Suisse sur le bitcoin – qui reconnaît tout de même que la décentralisation est son atout majeur – est ainsi prompt à considérer que l'absence d'une autorité centrale de contrôle lui interdit de bénéficier de la confiance indispensable à un fonctionnement économique fiable et sûr. Une perception qui mériterait d'être confrontée aux nouvelles réalités du monde numérique…

Page 28: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 28

IBM et Semtech proposent une technologie de réseau à faible consommation d’énergie Publié sur www.informatiquenews.fr le 16 Mars 2015 IBM et Semtech proposent une technologie de réseau à faible consommation d’énergie visant à permettre aux Telcos de lancer de nouveaux services pour l’Internet des objets IBM Recherche et Semtech annoncent une nouvelle technologie basée sur un réseau étendu à faible consommation d’énergie (LPWAN) qui offre des avantages significatifs par rapport au réseau cellulaire et au Wifi pour permettre des communications machine to machine (M2M). Cette approche n’est pas nouvelle et a été largement défriché par la société française Sigfox (Sigfox lève 100 M€ ; Sigfox : le développement rapide du réseau lent). La technologie nommée LoRaWAN (Long Range wide-area networks : réseaux étendus à longue portée) surmonte ces difficultés. Basée sur une nouvelle spécification et un nouveau protocole pour les réseaux étendus à faible consommation d’énergie qui exploite un spectre sans fil qui ne nécessite pas de licence, cette technologie permet de connecter des capteurs sur de longues distances, tout en bénéficiant d’une durée de vie optimale de la batterie et d’une infrastructure minimum. Ceci permet une mobilité, une sécurité, une bi-directionnalité et une localisation accrue, à moindre coût. En support à la technologie LPWAN, IBM, Semtech ainsi que d’autres sociétés annoncent également l’Alliance LoRa, une nouvelle association pour soutenir et développer une normalisation LoRaWAN.

Page 29: Bulletin de Juin 2015 (2015/2) - cara-ibm.org · Bonjour à tous, voici notre premier Bulletin de 2015, le Bulletin du Printemps… Nous ferons un survol des évènements du 1er trimestre

Bulletin IBM Cara Sud-Est

Juin 2015 (2015/2) 29

Le super-ordinateur d’IBM lutte contre le cancer Publié sur www.geeko.lesoir.be le 06 mai 2015 Le super-ordinateur d’IBM va permettre d’accélérer des analyses d’ADN et déterminer des soins personnalisés pour les patients de 14 cliniqu es et instituts américains spécialisés dans le traitement du cancer.

Le géant informatique américain IBM a annoncé mardi un partenariat avec 14 cliniques et instituts américains spécialisés dans le traitement du cancer, qui vont utiliser son super-ordinateur Watson pour accélérer des analyses d’ADN et déterminer des soins personnalisés pour leurs patients. “Quand on utilise la médecine génomique pour traiter le cancer, on prend un morceau de la tumeur et on la séquence génétiquement”, a expliqué lors d’une conférence de presse à New York Norman Sharpless, directeur du Lineberger Comprehensive Cancer Center de l’université de Caroline du Nord, qui participe au programme. Le problème ensuite est de tirer de la signification de ces données» en déterminant les mutations importantes, c’est là que Watson nous aide”, a-t-il ajouté. Là où des médecins passeraient des semaines à étudier chaque mutation et la littérature scientifique existante, Watson est en effet capable d’arriver à des conclusions «en quelques minutes», assure IBM, faisant valoir que cela pourrait permettre de faire bénéficier davantage de patients de ces traitements accessibles pour l’instant seulement à quelques uns. IBM avait lancé Watson dans la médecine génomique il y a un peu plus d’un an, avec un programme impliquant au départ le New York Genome Center (NYGC) et une forme particulière de cancer du cerveau. Le nombre d’instituts participant est désormais beaucoup plus élevé, et appeler à encore s’élargir à d’autres centres de traitement plus tard cette année. Ils vont en outre utiliser Watson pour tous types de cancer: lymphomes, mélanomes, cancer du pancréas, des ovaires, du cerveau, du poumon, du sein ou colorectal, énumère le groupe informatique. L’annonce a été faite dans le cadre d’une conférence organisée mardi et mercredi par IBM à New York, «World of Watson» pour mettre en avant les capacités et opportunités offertes par son super-ordinateur.