AssociationDépartementale

desOfficiersdeRéserve et

OfficiersAnciensCombattants

duGard

PASSATION DE COMMANDEMENT AU 4ème RMAT

Juillet 2012

Bulletin Semestriel d’information

SOMMAIRE

1 - Editorial

2 - Chancellerie

3 -Mort en Afghanistan

4 - Préparation Militaire Marine

5 - Gendarmes mortes en service

6 - La « Betteravisation »

7 - Le Point sur la Réserve Militaire

8 - L’Emergence d’un pool Européen

10 - Passation de commandement au 4ème RMAT

11 – L’Arme du Matériel

12 - Cérémonie Mers-El-Kebir

14 - Il y a 30 ans

15 - Cérémonie de la Fête Nationale à Nîmes

16 - Messages aux Armées

Responsable communication et Rédacteur : Lcl (h) Longobardi Pierre

EDITORIAL

Comme nous l’avions programmé l’année dernière avec Monsieur

Lachaud, Directeur de l’Institut d’Alzon, nous avons renouvelé

le 6 mars, à 3 classes de terminale, en collaboration avec

l’ANORAA, la PMM et la gendarmerie la présentation et

l’information sur l’instruction et l’engagement dans les réserves,

et avons participé le 15 mars à la JNR organisée par la DMD.

Le 7 mars, une séance d’information de la gendarmerie sur les

risques encourus par les citoyens, victimes des malfaiteurs a

remplacé la conférence habituelle du 1er semestre. Elle a donc été reportée en octobre.

Enfin, le 13 juillet l’ADOR a été à l’honneur car au cours de la cérémonie de la fête

nationale, notre camarade, le Capitaine de corvette René Lahuec a reçu les insignes

d’Officier de l’Ordre National du Mérite des mains du Général Windeck.

Avec le Conseil d’administration, nous continuons à préparer les cérémonies de notre

Centenaire dont la date est définitivement fixée au 10 novembre. Les Officiers de

l’UNUCI de Vérone avec qui nous sommes jumelés seront parmi nous.

Je souhaite à vous tous et vos familles de « Bonnes Vacances » en attendant de nous

retrouver le 28 septembre pour le cocktail de rentrée comme les années précédentes au

Moulin Gazay, en espérant vous voir très nombreux à cette occasion.

Très cordialement

Lieutenant-colonel (h) Pierre Longobardi

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CHANCELLERIE

Décorations (2011-2012)

Pour Chevalier de la Légion d’HonneurLe Lieutenant-colonel Charles RAYNAL

Pour Commandeur de l’Ordre National du MériteLe Général Yves DERVILLE

Pour Officier de l’Ordre National du MériteLe Capitaine de Corvette René LAHUEC

Le capitaine de corvette LAHUEC est fait Officier de l’ONM par le Général Windeck le 13 juillet 2012

Le 28 avril 2012, lors de l’Assemblée Générale de l’ONM, le président André PAGES a remis les diplômes auxrécipiendaires de l’année 2011 (à droite à côté du Président, le Général DERVILLE, Commandeur de l’ONM)

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MORT POUR LA FRANCE EN AFGHANISTAN

Parmi les 4 militaires victimes d’un attentat suicide enKapisa, le 9 juin, nous déplorons la perte du petit neveude notre camarade Jean Marc Demontbrun :

Le maréchal des logis Pierre-Olivier Lumineau faitégalement partie des 4 militaires français tués à Nijrab.Né le 23 août 1985, il s’engage à l’ENSOA en mai 2010,puis il est nommé sous-officier le 1er septembre suivant.Le 20 décembre de cette même année, il est affecté à laBatterie de renseignement de brigade n° 2 de Suippes. «Volontaire et discipliné » et « excellent meneurd’hommes », il avait rejoint l’Afghanistan au sein d’uneETOMI. Il s’agissait là de sa première opérationextérieure. Âgé de 26 ans, le maréchal des logisLumineau était titulaire de la médaille de bronze de laDéfense nationale (agrafe artillerie).

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Le bâtiment de projection et de commandement Mistral reçoit laCroix de la Valeur Militaire

Le 20 juin 2012, le vice-amiral d’escadre Xavier Magne,amiral commandant de la force navale, a remis auBâtiment de Projection et de Commandement (BPC)Mistral la Croix de la Valeur Militaire.

Cette distinction récompensait les unités pour leursengagements sur les théâtres opérationnels lors de lamission au large de la Libye. Du 10 juillet au 19septembre 2011, revenant d’une campagne Jeanne d’Arc,le BPC a joué un rôle central, en embarquant près de 20hélicoptères de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre(ALAT) et de l’Armée de l’Air. L’intervention de cesmoyens fut décisive dans le secours apportées auxpopulations libyennes victimes des exactions des troupespro-Kadhafi.

Avant d’agrafer la décoration au fanion de l’unité,l’amiral a honoré «les valeurs combatives etl’engagement sans faille de l’ensemble de l’équipage du

bâtiment de projection» durant l’opération Harmattan. Il a rappelé le «secret des marins quiest de savoir travailler en équipe».

Le 22 juin 2012 à 11h, le vice-amiral d’escadre Xavier Magne a remis la même récompense à lafrégate antiaérienne Jean Bart pour son engagement dans le conflit libyen.

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PREPARATIONMILITAIRE MARINE

C’est le 26 mai, à Manduel, que s’est déroulée la remise des brevets à 22 stagiaires de la PM Marineplacée sous le commandement du Capitaine de corvette Denis TOURBEZ et en présence du Capitaine deCorvette Brigitte VALLÉE représentant le commandant du COMAR de Marseille et le Lieutenant-colonel CHARBONNIER, Délégué Militaire Départemental Adjoint. L’ADOR du Gard représentée parson président, le Lieutenant-colonel Pierre LONGOBARDI, le Vice président Terre, le Lieutenant-colonel Alain COSTA et le Vice président Mer, le lieutenant de vaisseau André DURANT, avait commechaque année offert un prix à l’intention d’un jeune stagiaire méritant.

Présentation de la Préparation Militaire Marine « NIMES-MONTCALM »

1°) Elle a pour but de faire découvrir la marine aux volontaires qui désirent :

- S’engager ou faire de la réserve active opérationnelle.- Ou tout simplement découvrir la marine.- Certains même après leur PMM n’hésitent à s’engager dans une autre arme.- Nous pouvons accueillir 42 stagiaires des deux sexes. (2/3 de garçons et 1/3 de filles)- Le 2ème but de la PMM est de faire rayonner la Marine dans le GARD.- Il y a beaucoup de travail avec la fermeture de la BAN.- Sa période s’échelonne de début Octobre jusqu’en début juillet.- Période bloquée : Nous avons une période de 5 jours à la BdD de TOULON (Arsenal) : Visites

de bateaux, Tir aux FAMAS, Visite de la BAN HYERES, des différents ateliers de l’arsenal etaussi de la pratique du nautisme avec une ½ journée consacrée à la rame sur des Yoles.

- Les autres samedis sont consacrés au cours théoriques et au déplacement d’une troupe aux pasavec ou sans armes ainsi que le maniement des armes

- Les cours théoriques :- le militaire : avec les grades, les spécialités, les règlements etc.- Le maritime : avec les nœuds, le compartimentages des bateaux, les règles de navigations, et la

possibilité pour les volontaires de passer le permis côtier moyennant une partie financière (timbres fiscaux et participation forfaitaire pour le gas-oil).

- Un cour de secourisme : Le PSC1- Des visites : Le sémaphore de l’Espiguette ; les marins pompiers de Marseille et une sortie

cohésion dans les Cévennes- Avec pour les volontaires « Réserve » :- Les spécialités suivantes : Fusiliers marins ; guetteurs sémaphoriques, Marins pompiers et

secrétaires.- 4 -

LA GENDARMERIE ET LA NATION HONORENT LEURSMORTES EN SERVICE

La gendarmerie nationale a honoré Alicia Champlon, adjudante de 29 ans, et Audrey Bertaut,maréchal des logis-chef et mère de famille de 35 ans, tuées le 17 juin au soir, au cours d'une

intervention à Collobrières pour un différend à la suited'un vol. "Aujourd'hui, c'est (...) la France tout entièrequi est dans la peine et s'incline avec respect et infiniegratitude", a déclaré Manuel Valls, le ministre del'Intérieur. "Ces deux jeunes femmes gendarmesétaient à l'image de tous les gendarmes de France, deces militaires qui, chaque jour, portent l'uniforme avecfierté et dignité, et accomplissent leur mission desécurité publique".Parallèlement à la cérémonie d'hommage national

présidé par le ministre de l'Intérieur, un message officiel a été lu dans chaque unité (exemple àSablé ou à Strasbourg) où une cérémonie était organisée et une minute de silence observée.Après l'hommage national, une cérémonie religieuse a eu lieu à Hyères dans l'intimité, avantl'inhumation d'Audrey Bertaut à Pierrefeu et d'Alicia Champlon à Verdun.

Les patrouilles de femmes gendarmes ne seront pas remisesen cause après le drame de Collobrières

Après l’assassinat de deux gendarmes féminins lors d’une intervention à Collobrières (Var), le17 juin dernier, le Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), le général JacquesMignaux, a assuré qu’il n’est pas question de remettre en cause « la place des femmes » au seinde l’Arme qu’il commande, au cours d’un entretien publié le 22 juin par Le Parisien.A la question de savoir « pourquoi cette patrouille était (…) composée de personnelsuniquement féminins », le DGGN s’est écrié « pourquoi pas! ». « Les femmes gendarmes ont euun long parcours pour être reconnues dans notre corps. (…) Aujourd’hui, on ne discrimine pas.Une femme vaut un homme et un homme vaut une femme » a expliqué le général Mignaux.

« Des femmes gendarmes m’ont fait savoir qu’elles s’opposaient à une remise en cause de leurplace en gendarmerie avec la perspective éventuellement de quotas ou de nouvelles normesd’encadrement. Ce serait leur faire injure », a encore ajouté le DGGN, qui a souligné que les «les deux gradées disparues étaient des professionnelles expérimentées » et que « deux hommesauraient pu être surpris de la même manière ». Et d’insister : « Ce drame ne remet pas en causela place des femmes dans la gendarmerie ».Alors que « 65.000 personnels territoriaux » couvrent « jour et nuit 95% du territoire », legénéral Mignaux a en outre rappelé, qu’en 2011, 1.439 gendarmes avaient été victimesd’agression. « Un chiffre en augmentation régulière » a-t-il déploré.Le DGGN a admis que les « patrouilles sont vulnérables ». « A deux, on est léger, c’est undispositif faible » a-t-il estimé. Pour autant, il n’est pas question d’en doubler les effectifs carcela « voudrait dire qu’il y aurait deux fois moins de patrouilles sur le terrain » a-t-il avancé.Aussi, il est nécessaire de renforcer la protection des gendarmes sur le terrain. Manifestement, legilet pare-balles est insuffisant, dans la mesure où le tueur des deux femmes gendarmes a tiré «en dehors des zones protégées ». Deux pistes sont donc privilégiées, selon le DGGN : lagénéralisation de « l’emploi des pistolets à impulsion électrique », qui serait « dissuasive » touten permettant une « riposte graduée » (mais seulement 3.000 sont en dotation actuellement…) etl’amélioration des moyens de communication. « Nous sommes en train de nous équiper enradios plus puissantes pour donner l’alerte en toute circonstance » a indiqué le général Mignaux.

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LA "BETTERAVISATION", LE NOUVEAU CONCEPT DEL'ARMÉE DE TERRE POUR L'APRÈS-AFGHANISTAN

Le mot a été lâché par un haut responsable de l'armée de terre :"betteravisation" ! Comprendre : retour à la terre bien de chez nous,après les années expéditionnaires. L'armée de terre se trouveaujourd'hui confrontée à un grand défi : comment gérer l'après-Afghanistan, alors que tout le monde craint des nouvelles coupesbudgétaires ? Sauf coup de théâtre géopolitique, l'ère des opex àhaute intensité semble en train de s'achever. Elle avait commencéavec la guerre du Golfe, puis les Balkans, l'Afghanistan et l'Afriquetoujours. En 1996, lors de la professionnalisation, l'armée de terre

avait été reformatée dans une logique expéditionnaire - une sorte de Marines Corps à lafrançaise, expliquait-on à l'époque. Les résultats ont été excellents et sur tous les théâtres, sidifférents soient-ils, l'armée de terre a montré qu'elle était très professionnelle et jouait dans latrès petite cour des Grands. Mais la page se tourne : on ferme l'Afghanistan, les Balkans sontderrière nous, comme la Cote d'Ivoire et le Tchad. Faute de perspectives extérieures à moyenterme et pour sauver les meubles autant que possible, en termes d'effectifs, de crédits etd'équipement, l'armée de terre entend aujourd'hui se recentrer sur le territoire national. Deuxhommes sont particulièrement sensibles à cette problématique : le général Ract-Madoux, chefd'état-major de l'armée de terre et le général de Villiers, major général des armées. Revenir auterritoire national n'est, évidemment pas, s'engager dans des problématiques de sécuritéintérieure. L'armée n'est pas là pour faire la police, et chacun s'en félicitera. C'est plus l'idéed'être capable de gérer des crises importantes - et tout le monde a eu tête Fukushima, lorsquel'armée japonaise a mis plusieurs dizaines de milliers d'hommes sur le terrain en quelques 22jours. Or, en l'état actuel de son contrat opérationnel, l'armée de terre doit fournir 10.000hommes, pas plus... En cas de crise grave, notre pays manque de moyens civils decommandement et de planification, et de forces susceptibles d'opérer dans la durée et dans uncontexte dégradé. Le ministère de l'Intérieur n'est, clairement, pas dimensionné pour cela. Lesresponsables politiques et la population se tourneraient alors naturellement vers l'armée, l'Ultimaratio regis. Les chefs militaires considèrent que, si, dans une telle situation, l'armée était mise enéchec, elle ne s'en relèverait pas... aux yeux de l'opinion et des responsables politiques. "Traquerle barbu", comme dit un militaire, est une chose - venir en aide à son pays en est une autre. C'estautour de ses reflexions que l'armée de terre veut s'inscrire dans la perspective du prochain Livreblanc et de la loi de programmation. Elle s'inspire du concept de "maritimisation" de la Marine :la cause de la marine et de l'industrie navale dépasse les seuls intérêts de l'armée de mer, pours'inscrire dans le cadre plus global de la Mer. Le retour d'Afghanistan ne va pas être simple àgerer. L'armée y a connu des grandes heures et les militaires ont eu le sentiment, à juste titre, d'yfaire leur métier. La perspective d'y partir était très motivante, après une opex en Afrique etavant un séjour outre-mer. Et demain ? Canjuers ? Mourmelon ? Suippes ? Caylus ? LaCourtine ? Nettement moins exaltant et également moins rémunérateur. Car les soldes opex ontmis, depuis de longues années, pas mal de beurre dans les épinards des militaires.Mécaniquement, moins d'opex signifiera moins de pouvoir d'achat pour les militaires. Ce ne serapas bon pour le moral. Surtout si, faute de crédits, on réduit l'activité (moins de jours sur leterrain, moins de munitions, du matériel qui fonctionne mal, etc). Le ministère de la Défense enest conscient. "Alors qu'on fait rentrer l'armée de terre au bercail, nous devons être extrêmementattentifs au fait qu'elle conserve les moyens de maintenir son niveau d'activité. Or, ce n'est pasgratuit. L'armée de terre pourra-t-elle conserver ses effectifs actuels ? Radio-popote parle de lasuppression de deux des huit brigades interarmes et d'une réduction d'une vingtaine de milliersd'hommes. L'inquiétude est là... et les réponses ne viendront pas avant la loi de programmationmilitaire, qui ne sera pas votée avant près d'un an. Pour l'instant, le ministère de la défense s'entient à l'actuelle loi de programmation, soit une déflation d'environ 8000 personnels (toutesarmées) au cours des deux prochaines années.« Rédigé par Jean-Dominique Merchet le Mercredi 27 Juin 2012 » News Mili 12-26

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LE POINT SUR LA RÉSERVE MILITAIRE

La réserve militaire comprend deux branches : « l’opérationnelle », dont la mission est derenforcer ponctuellement les unités d’actives, et « la citoyenne », dont la raison d’être est depromouvoir l’esprit de défense et à renforcer le lien armée nation.

Pour la première, l’on compte les volontaires ayant souscrit un Engagement à servir dans laréserve (ESR) et des anciens militaires soumis à une obligation de disponibilité, ce qui lescontraint de répondre aux ordres d’appel dans la limite de 5 ans à compter du jour où ils ontquitté l’uniforme.

Globalement, les effectifs de la réserve opérationnelle ont augmenté en 2011, notammentgrâce l’afflux d’anciens militaires soumis à l’obligation de disponibilité. Ils étaient en effet76.734 à être dans ce cas en 2010 : ils sont désormais 105.616. En revanche, le nombre devolontaires ESR, hors gendarmerie, est en baisse, passant de 32.604 à 29.776.Si l’on inclut la gendarmerie – ce que le dernier bilan social des armées a fait pour cette année,ce qui rend plus compliqué les comparaisons -, il y avait, au 31 décembre 2011, 57.187volontaires ESR alors que l’objectif était d’en compter 64.360.Au total, les volontaires ESR ont accompli 1.306.635 jours d’activités, dont 31.566 enopération extérieure. Hors gendarmerie, ce chiffre tombe à 628.217 journées, soit une baissede 82.477. C’est ce qui explique en partie la diminution de 3,2% des dépenses derémunérations liées à la réserve opérationnelle, qui sont passées de 78,2 millions d’euros en2010 à 75,7 millions un an plus tard.Plus de 77% de ces jours d’activités ont consisté à des renforts temporaires en unité ou enétat-major, 11,3% ont été dédiés à la formation et 2% aux opex.Quant au profil des volontaires ESR, 37.7% sont d’anciens militaires, 27,8% ont déjà eu uneexpérience du métier des armes (via le service national) et 35,2% sont issus de la sociétécivile.

Avec 47,9% des effectifs, c’est la Gendarmerie nationale qui compte le plus de volontairesESR dans ses rangs. Viennent ensuite l’armée de Terre (28%), la Marine nationale (9,7%),l’armée de l’Air (8,3%) et le Service de Santé des Armées (5,8%).Enfin, pour ce qui concerne la réserve citoyenne, qui ne coûte pratiquement rien étant donnéque les volontaires agissent « en qualité de collaborateurs bénévoles du service public », lesstatistiques du Bilan social des armées 2011 ne correspondent pas à celles de la précédenteédition.

Pour l’année 2010, le Secrétariat général pour l’administration (SGA) avait indiqué unehausse de 27,6% des réservistes citoyens, le nombre de ces derniers ayant été estimé à 3.237(avec la gendarmerie). 30. Visiblement, cette statistique a été revue à la baisse puisque lemême SGA parle maintenant, toujours pour l’année 2010, de 2.576 réservistes citoyens. Quoiqu’il en soit, au 31 décembre 2011, la réserve citoyenne comptait 2.660 membres, répartis à28,9% dans la gendarmerie, 26,8% dans l’armée de Terre, 18,8% dans l’armée de l’Air, 13%dans le SSA et 8,8% dans la Marine nationale.

News Mili 12/27

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NOUVELLE ADHESION à l’ADOR (depuis le 1er janvier 2012)Chef d’Escadron REBEROL Bernard (Inf. L.E.) inscrit le 7 mars 2012

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L’EMERGENCE D’UN POOL EUROPEEN DU TRANSPORT AERIENMILITAIRE SOUS COMMANDEMENT UNIQUE

La défense et la sécurité extérieure ont été, de tout temps, des domaines de la compétence desEtats. Mais malgré leur désir d’intervenir dans le dénouement de certaines crises dans le monde,les Etats européens sont conscients de leur incapacité à mener individuellement une politiquecrédible en ce domaine. Instituée dès 1992 par le traité de Maastrich, la « Politique européenne desécurité et de défense » (PESD) n’a été que neuf ans plus tard (2001) déclarée par le Conseileuropéen de Bruxelles capable de planifier et de conduire des opérations avec ses moyenspropres. On le voit, le cheminement s’est fait à pas lents. Toutefois, depuis 2003, l’Unioneuropéenne a mené 14 opérations dont 4 militaires et 10 civiles au nombre desquelles on peutciter les interventions de Kinshasa, de Bosnie, du Tchad, du Kosovo et plus récemmentd’Afghanistan.

En 2006, lors du 7ème conseil des ministres franco-allemands, la France et l’Allemagne qui ontattaché une grande importance au développement des capacités militaires d’intervention dans lerèglement des crises, décidèrent de la création d’un Commandement européen du transport aérienmilitaire dont l’objectif premier résidait dans l’utilisation des moyens aériens de façon conjointeet efficace, en observant une gestion plus économique et une coopération plus étroite dans laconduite des opérations multinationales telles que les interventions pour le maintien la paix ou detype humanitaire (évacuations de ressortissants de pays en guerre par exemple). Ces ambitionsdevaient avoir pour corollaire l’adoption de règles d’emploi uniques et la nécessaire formation àl’identique des équipages et du personnel technique ; la mise en service prochaine de l’Airbus A400 M dans plusieurs pays européens contribuant à l’uniformisation de ces règles.

Issu de l’ensemble de ces projets par le couple franco-allemand, le Centre de commandementeuropéen du transport militaire (EATC) a été inauguré le 1er septembre 2010 sur la Basenéerlandaise d’Eindhoven et déclaré opérationnel le 11 mai 2011. Il permet ainsi aux armées desPays-Bas, de la Belgique, de l’Allemagne et de la France, pays fondateurs, de disposer desmoyens de transport aériens mis en commun, sous la seule autorité de l’EATC et non plus sous lecommandement des Etats associés (sauf autorisation donnée aux Etats d’utiliser certains moyenspropres pour des missions particulières). Aux quatre pays fondateurs s’associeront, dans lesproches années, d’autres pays européens; et d’ores-et-déjà, l’Espagne et le Luxembourg ontnettement déclaré leur intérêt au projet. Le concept traduit un réel transfert de souveraineté, cequi en fait un évènement exceptionnel; et cette structure présente, aussi, un intérêt évidentpuisqu’elle permet aux Etats associés, outre le fait qu’elle génère des économies substantielles, detrouver une réponse à leurs besoins propres en moyens de transport aérien et lors d’opérationscollectives de l’union européenne (U.E.) ; le dernier exemple connu étant celui de l’opération« Unified protector » où plus d’un millier de ressortissants ont été évacués de Libye de mars àjuillet 2011. Sans la mise en commun des moyens grâce à l’EATC, cette opération n’auraitcertainement pas eu le même impact.

Actuellement, l’EATC dispose d’un effectif de 155 personnes dont 46 français; le GénéralROUCEAU en est le commandant en second. Le tableau ci-après donne la répartition des 172appareils de transport, soit transférés (128) à l’EATC, soit restant encore sous contrôle national(44).

Un budget de 3,5 millions d’euros est affecté au fonctionnement de l’EATC, assuré, pour lemoment, par les 4 pays membres dont 35 % par la France. Avec la livraison de l’A 400 M dansune unité française au seuil de 2013, l’EATC devrait prendre le commandement opérationneld’un premier aéronef en 2014, les autres membres devant percevoir leur dotation au fil des annéessuivantes. Afin de maintenir un niveau de force crédible à l’échelle européenne, l’équipe duGénéral ROUCEAU s’est déjà intéressé activement à la rédaction du concept d’emploi de l’A400 M et à l’harmonisation des procédures d’utilisation ainsi qu’à la future formation communedes équipages et des personnels techniques affectés à la flotte commune; l’idée étant de « poserles bases d’un futur centre d’expertise dans le domaine du transport tactique européen».

La mutualisation des moyens de transport aériens militaires mis à la disposition de l’EATC, enaccord avec les concepts de « pooling & sharing » (1) très en vogue à l’U.E, est un jalonimportant dans la construction européenne du transport et elle constitue le plus sûr remède opposéà la contraction désormais inéluctable des budgets qui atteint, de nos jours et pour longtempsencore, la quasi-totalité des pays européens.(1) « Mise en commun et partage » Cdt (h) Henri SIMON

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A310 A330 A340 C130 C160 C160

ESS

CN235 DC10 G4 F50 KDC10 TOTAL

transféré

TOTAL

s/comdt.

national

Belgique 1 10 +1

11 1

Pays-Bas 3 + 1 1 1 2 1 + 1 8 2

France 2 + 1 2 9 + 5 28 +17

10 +11

51 34

Allemagne 5 36 17 + 7 58 7

TOTAL 128 44

PASSATION de COMMANDEMENT au 4ème REGIMENT DUMATERIEL

La passation de commandement du 4ème Régimentdu Matériel, du Colonel Jaylet au Lieutenant-colonel Vialade s’est déroulée le 28 juin à 11heures dans les Jardins de la fontaine à Nîmes,sous la présidence du Préfet du Gard et enprésence du Général de Division Vandenbussche,directeur du service de maintenance industrielleterrestre et des autorités civiles et militaires de lagarnison,

Le nouveau chef de corps du 4° RMAT - Lieutenant-colonel (TA) Olivier VIALADE

x Né le 4 juillet 1966 à Castelnaudary (Aude). Marié – 3 enfants.x Chevalier de la légion d’honneur, médaillé d’Outre mer, médaillé commémo agrafe ex Yougoslavie,

médaillé OTAN non article 5, médaille de bronze de la défense nationale, titre de reconnaissance dela nation.

x Promu lieutenant-colonel le 1er juillet 2007.x Breveté de l’Enseignement Militaire du 2ème degré (EMS2) – voie Brevet Technique et CID.x Scolarité ENSIETA 2003-2005.x Collège Inter Armées de Défense (CID) en 2005.

Biographiex 1987-1988 : Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Active de Saint Maixent (ENSOA) –x 1991-1993 : Ecole Militaire Interarmes (EMIA) – promotion Capitaine BARRES.x 1993-1994 : Ecole Supérieure et d’application du Matériel Bourges (ESAM) –x 1994-1197 : ETAMAT de Chalon en Champagne – chef de section munitions puis adjoint CDU.x 1997-2000 : 8ème Régiment du Matériel – Cdt de la 14ème Cie Munitions de Brienne-le-Château.x 2000-2003 : Direction centrale du Matériel (DCMAT) – Chef de la section sécurité pyrotechnique.x 2003-2005 : ENSIETA – Brevet technique (BT) – 2 ans de scolarité – option munition et pyrotechnie

en 2ème année – Promotion EOLE.x 2005-2006 : Collège Interarmées de Défense (CID).x 2006-2008 : 7ème Régiment du Matériel – Chef du Bureau Maintenance Opérations Instructionsx 2008-2009 : Adjoint au chef du Bureau Munitions autonome de la DCMAT.x Juin 2009 : Mars 2011 : Chef du Bureau Munitions autonome de la DCMAT / SIMMT.x Mars 2011 : Juin 2012 : Chef de la division maîtrise des risques du SIMu.

Opérations Extérieures :x Mai-Septembre 2007 : opération BOALI – chef du détachement de soutien (DETSOUT) à Bangui.x Juin-Septembre 2008 : opération TRIDENT – chef opération du Bataillon de Commandement et de

Soutien (BCS) n°15 de la TASK FORCE multinationale Nord de la KFOR.

LE SAINT PATRON DE L’ARME DU MATERIEL

Héraldique :

L’insigne du 4° régiment du matériel représente Vulcain, dieu du feu etdu travail, forgeant un sabre à l’aide d’un marteau. Le feu symbolise lapuissance de purification et de régénération dont la salamandre de sableest la gardienne. Les couleurs du socle, gris plomb et azur, rappellel’appartenance à l’arme du matériel. Le 4 représente le numéro durégiment. Cet insigne a été homologué le 19 avril 1985 par le servicehistorique de l’armée de terre.

Saint Eloi Saint Patron de l’arme du matériel :

Né en 588, à Chaptelat, dans le Limousin, Eloi se signale très jeune, par une grande adresse dans lestravaux manuels. Ses parents, pauvres et de condition libre, le placent comme apprenti auprès d’unorfèvre de Limoges. Il restera quelques années à Limoges, puis rejoindra Paris où il rentrera au service deBoubbon, orfèvre du roi. Ce dernier, ayant reçu commande du roi Clothaire II d’un trône d’or orné depierres précieuses, et lui fournissant très largement à cette fin le métal précieux nécessaire, en confiera laréalisation à Eloi.

Les écrits de St Ouen racontent : « Eloi se hâta de commencer l’ouvrage, y travailla avec ardeur, et letermina en peu de temps. Mais il arriva que l’or qu’on lui avait confié pour un seul ouvrage servit à enfaire deux dont le poids fut tel qu’il parut incroyable qu’on les eût pu faire avec la même quantité d’or.Le Saint avait exécuté son travail sans se permettre aucune fraude comme le faisaient les autres ouvriers.Il ne prit point, comme eux, le prétexte des morsures de la lime, ou celui de la trop grande ardeur dufeu…il transporta donc aussitôt son ouvrage au palais et présenta au roi l’un des sièges. Le prince se mità admirer l’ouvrage, à faire l’éloge de sa perfection, et ordonna qu’aussitôt on remit à l’artiste unerétribution qui fut digne de son rare talent. Eloi présenta alors le second siège « ne voulant rien perdre dela matière qui me restait, j’ai exécuté en outre celui-ci » Clotaire, étonné, fit paraître une grandeadmiration et demanda au jeune orfèvre comment il avait pu accomplir ces deux ouvrages avec la matièredestinée à un seul. Et comme Eloi laissait percer beaucoup d’esprit dans ses réponses, le prince lui ditque désormais on pourrait avoir confiance en lui pour de grandes choses…. »

Son honnêteté et son talent le conduisent donc aux plus hautes fonctions. A la mort de Clotaire en 629,son successeur, le roi Dagobert, nomme Eloi successivement trésorier du roi, conseiller, puis ministre dela cour. A la mort de Dagobert, en 638 dans la Basilique de Saint Denis, Eloi entre la cléricature. Commele siège de Noyon était devenu vacant, il en fut sacré Evêque le 13 mai 641. Il y travaille à la conversiondes peuples de son diocèse.

Les devoirs de l’épiscopat ne l’absorbant pas entièrement, il conserve en outre sa charge monétaire et necesse de s’occuper de travaux d’orfèvrerie.

Le 1er décembre 660 à soixante-douze ans, il rendait son âme à Dieu, à la grande douleur de sesnombreux fidèles mais tout joyeux d’entrer en l’éternelle béatitude. Il sera canonisé par la suite.

Telle fut l’existence exemplaire de Saint Eloi. Son nom, resté populaire, rappelle une vie de labeur, devertu et de service rendu aux arts et à l’humanité.

Maintes corporations le prendront pour Patron notamment celle des orfèvres, des joaillers et des doreursqui voudront honorer leur ancien collègue, mais encore celle des gens qui travaillent de moins noblesmétaux comme les serruriers et les quincaillers.

Il était tout naturel que le Matériel l’ait choisi comme Saint Patron. En raison de son titre, serviteur desserviteurs de Dieu et de ses nombreuses qualités de générosité, de talent et d’amour du travail bien fait.

Cne (ro) Gilbert ISOARD- 11 -

CEREMONIE MERS-EL-KEBIR

Le 3 juillet, le Président Jean Marie VIARDOT et les Membres de l’Amicale de Marins et MarinsAnciens Combattants de Nîmes et sa Région ont organisé sur le site de Notre Dame de Santa Cruz, unecérémonie en la mémoire des 1300 maris tués le 3 juillet 1940 à Mers-El-Kebir.En présence de Monsieur le Directeur de Cabinet représentant le Préfet du Gard, Madame la ConseillèreMunicipale représentant le Sénateur Maire de Nîmes, Messieurs les représentants des Présidents duConseil Régional et du Conseil Général, Monsieur le Lieutenant-colonel Délégué Militaire DépartementalAdjoint, Monsieur le Colonel, commandant le Groupement de gendarmerie du Gard ainsi que lesprésidents de nombreuses associations militaires et anciens combattants et leurs porte-drapeaux

Dans son allocution, le président J.M. VIARDOT rappela les raisons de l’organisation de cette cérémonieet s’exprima en ces termes :« Il y a six ans nous organisions à Nîmes la première cérémonie en la mémoire des 1300 Officiers,Officiers-mariniers et marins victimes d’un bombardement britannique à Mers-el-Kebir. Cette cérémonieaujourd’hui se déroule dans plusieurs autres villes portuaires de la métropole, dont en particulier à Brest,région dont la plupart des victimes étaient originaires. Dans cette ville une gerbe sera déposée sur latombe du marin inconnu de MERS EL KEBIR.Avant d’aller plus avant, je me dois de vous expliquer le pourquoi de cette cérémonie à Nîmes.En 2006, au cours d’une visite de courtoisie sur ce site, nous avons fait connaissance et des Membres decette association nous ont rapporté avoir effectué un voyage en Algérie et plus particulièrement à Mers-el-Kebir. Au cours de leur visite, ils ont constaté que le cimetière marin avait été profané. Dans un dépôtd’immondices, ils ont découvert deux plaques provenant de deux tombes. Nous les avons restaurées.LES FAITS : Le 3 juillet 1940, une partie importante de la flotte française est stationnée dans le port deMers-El-Kebir. Pour des raisons de stratégie politique que je ne développerai pas, la flotte britanniquereçoit l’ordre d’obliger la flotte française à se joindre à elle, fauter de quoi les bâtiments français serontcoulés. De tractations en tractations, l’amirauté française refuse. Vers 18 heures, commence alors lecarnage. Les navires britanniques tirent sur nos bateaux. Ils sont presque tous coulés. Quelques uns

parviennent à prendre le large. Le bilan est lourd. 1300 marins sont tués. La mer est en feu. Les vaguessont rouges de sang.A MERS EL KEBIR, à ORAN et tout au long de la côte, c’est la consternation. Comment est-il possibleque l’on tue nos marins. Les secours s’organisent. Des jeunes scouts de France et Guides ainsi que denombreux policiers et gendarmes se rendent sur place. Ils parviennent à sauver quelques vies et ferontl’objet d’un témoignage de satisfaction décerné par l’Amiral, commandant en chef les Forces MaritimesFrançaises. Le 6 juillet 1940, la Royal Air Force procède à une deuxième attaque de la base. – Après cesmonstrueuses tragédies, dont la Royal Navy rougit encore, le cimetière civil du petit bourg de Saint Andréne pouvant accueillir autant de linceuls, les autorités civiles et militaires de l’Oranie aménagèrent à côtéun carré militaire entretenu avec dévotion par la population de la Marsa jusqu’en 1962 et par la basenavale jusqu’à son départ en 1968, date à laquelle le souvenir français prit le relais. Mais peu de tempsaprès le Souvenir Français est prié de quitter le territoire algérien et ne peut donc plus assurer sa mission.C’est alors que commence, par une partie de la population indigène, une œuvre de destructionssystématique de ce lieu sacré. Les croix sont cassées et couchées. Les corps exhumés. C’est la profanationla plus complète. Les autorités françaises ont obtenu que le cimetière marin soit réhabilité et gardienné.L’on regrette toutefois que les symboles religieux aient été gravés sur des stèles sur chaque tombe et non àla verticale.Le 23 mai 2000, au terme de plus de 11 années de luttes, le père jésuite LANCELOT obtient de fairerapatrier en métropole le corps d’un marin inconnu et de lui donner une sépulture dans le cimetière deKerfautras à Brest. Sa sépulture en terre, sans dalle surmontée d’une croix blanche, portant l’inscription :un marin inconnu, mort pour la France le 03/07/40 à Mers-ERl-Kebir, permet en dehors des cérémoniescommémoratives officielles, de pieux recueillement dans la discrétion. Cette tombe est toujours fleurie.Les deux plaques plaques mortuaires que vous voyez apposées sur ce mur sont des plaques reconstituées àpartir de celles découvertes dans un dépôt d’immondices et rapportées par des Membres du site de NotreDame de Santa Cruz. Elles représentent pour nous l’ensemble des équipages disparus ou tués. Le 3 juillet2007, elles ont été inaugurées et dévoilées par un frère et une sœur du SM GROSPIRON, que nous avonsréussi à retrouver à MARTIGNAT dans l’Ain. Le Second Maître Roland GROSPIRON est né le 16 février1917 à Martignat où il demeurait. Le 7 octobre 1935, il entre à l’école de maistrance à Brest. Brevetécannonieer après diverses affectations, il embarque sur le croiseur BRETAGNE. Il est second maître etporté disparu le 3 juillet 1940. Le matelor Louis FRAGE, né le 20 janvier 1920 à Vannes. Pupille de lanation, il était engagé volontaire et avait la spécialité de canonnier. Il est tué par un éclat d’obus le 3juillet 1940 à bord du croiseur BRETAGNE. Tous deux ont été cités à l’ordre du Corps d’armée, décorésde la croix de guerre 39-45 avec étoile de vermeil. Le 31 décembre 1950, la médaille militaire leur a étéconférée à titre posthume »Le Président VIARDOT a ensuite remercié toutes personnes et associations qui ont aidé à la réalisation decette manifestation, en particulier Monsieur le Sénateur Maire de Nîmes, le personnel communal et lesMembres de l’Association Notre Dame de Santa Cruz. Puis il a évoqué le drame constitué par le massacreperpétré à ORAN 22 ans et 3 jours plus tard, c'est-à-dire le 5 juillet 1962. « Les anciens marins de Nîmessaluent toutes ces victimes et leur rendent hommage »

La cérémonie se poursuivie par les dépôts de gerbes. Puis un apéritif offert par la Mairie clôtura la matinée.

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IL Y A 30 ANS, UN OFFICIER FRANÇAIS PARTAIT POURL’ESPACE

De nos jours, l’espace ne fait plus les gros titres des journaux,sauf quand il y a une catastrophe, comme en 2003 avecl’explosion de la navette Columbia. Désormais, le fait divers apris le pas sur cette extraordinaire aventure humaine, ce quilaisse supposer qu’envoyer un homme ou une femme en orbiteest devenu banal. D’ailleurs, certains imaginent maintenantfaire du tourisme en orbite…

Cela n’était pas le cas il y a 30 ans, précisément le 25 juin1982, quand le colonel Jean-Loup Chrétien (qui gagnera lesétoiles de général par la suite) s’envola avec le vaisseauSoyouz T-6 pour passer une semaine en orbite à bord de lastation Saliout 7. C’est ainsi qu’il devint le premier Français –

et aussi le premier Européen de l’Ouest – à voler dans l’espace.

Né à La Rochelle le 20 août 1938, Jean-Loup Chrétien devint officier de l’armée de l’Air aprèsson diplôme d’ingénieur obtenu à l’Ecole de l’Air en 1961. Pilote d’essais au Centre d’essais envol d’Istres, il fut le responsable du programme Mirage F1 de 1970 à 1973.Avant cette première mission spatiale franco-soviétique, il raconte, dans son livre « Sonate auclair de terre » : « C’était en 1977, deux ans avant le début de la sélection des premierscosmonautes français. J’avais à l’époque rejoint l’état-major de la 4e Région aérienne à Aix-en-Provence et je m’y morfondais en me demandant comment j’allais me sortir de ce que jeressentais comme un mauvais coup du sort. Pilote avant tout, j’avais choisi cette carrièred’officier pour réaliser mon rêve de voler et non pour me retrouver enfermé dans un état-major.Aussi, dès que je pouvais, j’allais rejoindre la 5ème Escadre de chasse à Orange, à près de 100km de là, pour tenter de vivre ma passion. Je faisais la route presque tous les soirs dans mavaleureuse 2 CV, dont les performances me donnaient le loisir de laisser aller mon imagination».

Et le rêve le plus fou devint réalité, après quand même deux ans d’entraînement exigeant à laCité des Etoiles, près de Moscou, avec Patrick Baudry, un autre pilote de l’armée de l’Air, Lorsde la mission PVH (Premier Vol Habité), Jean-Loup Chrétien passa 189 heures dans l’espace.Un galop d’essai en somme car en 1989, il fut à nouveau désigné pour un second vol avec lesSoviétiques, Patrick Baudry ayant quant à lui effectué un séjour dans l’espace à bord de lanavette américain Discovery en 1985.

Ainsi, le 26 novembre 1988, et au terme de deux nouvelles années d’entraînement, Jean-LoupChrétien décolla de Baïkonour pour passer près d’un mois à bord de la station spatial Mir, dansle cadre de la mission Aragatz. A cette occasion, il devint le premier non américain et nonsoviétique à effectuer une sortie extra-véhiculaire qui dura 5 heures et 57 minutes, ce qui fut unrecord à l’époque.En 1997, il retrouva la station Mir pour quelques jours, mais cette fois dans le cadre d’unemission de la NASA (STS-86), à bord de la navette Atlantis et en qualité de spécialiste.<./p>Commandeur de la Légion d’Honneur, chevalier de l’Ordre national du Mérite, Héros del’Union soviétique, titulaire de la médaille des vols spatiaux de la Nasa, le général Jean-LoupChrétien, après plus de 10.000 heures de vol, s’est revonverti dans les affaires. Avec l’idée detrouver des applications terrestres aux technologies développées pour les programmes spatiaux,il a ainsi créé Tietronix Optics4 à Lannion ainsi que, plus récemment, un société spécialiséedans l’imagerie virtuelle et la réalité augmentée.

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CEREMONIE DE LA FÊTE NATIONALE A NÎMES

Le défilé du 13 juillet auquel certains d’entrenous ont assisté, s’est comme en 2011,déroulé Boulevard de la Libération devant lePalais de Justice, car l’Esplanade est terminéeet a été inaugurée le 7 avril, mais l’avenueFeuchères est toujours en travaux.

Parmi les Autorités on notait la présence deMonsieur Bousiges, Préfet du Gard, dugénéral Windeck, commandant la garnison,du Sénateur Maire de Nîmes, J.P. Fournier,de Monsieur Proust Député Européen, deMadame Giacometti, de Madame Dumas,vice présidente du Conseil Régional, etMonsieur Collard député du Gard.

Après la revue des troupes par le GénéralWindeck, le défilé commença.

Les troupes à pied des régiments de lagarnison suivis des Motards de la police etdes Sapeurs Pompiers dont nous avons puadmirer des matériels nouveaux, ont étéparticulièrement applaudis par les Nîmois

répartis dans les tribunes ou le long destrottoirs de part et d’autre du boulevard.

Notre drapeau était présent, porté comme auxprécédentes cérémonies officielles par notrecamarade Christophe Marco.

Mais le moment fort pour nous a été la remisedes insignes d’Officier de l’ONM à notrecamarade le Cne de corvette René Lahuec.

MESSAGES TRANSMIS PAR L’UNOR

JE VOUS TRANSMETS UNMESSAGE DE M. FRANCOIS HOLLANDE, PRESIDENT DE LAREPUBLIQUE ET CHEF DES ARMEES. J Y ASSOCIE MES PLUS CHALEUREUSESFELICITATIONS POUR LE MAGNIFIQUE DEFILE QUE NOS ARMEES ONT OFFERT ALA NATION. LES FRANCAIS Y ONT VU L EXCELLENCE DE NOS MILITAIRES ETONT MANIFESTE, A CETTE OCCASION, TOUTE LA CONFIANCE QU ILS LEURPORTAIENT. MINISTRE DE LA DEFENSE DEPUIS DEUX MOIS, J AI DEJA PRISTOUTE LA MESURE DU PROFESSIONNALISME, DE LA DETERMINATION ET DUCOURAGE QUE VOUS DEPLOYEZ DANS LE QUOTIDIEN DE VOS MISSIONS. SOYEZASSURES DE MON SOUTIEN LE PLUS ENTIER. LE 14 JUILLET EST UN JOUR DEFIERTE NATIONALE. AUSSI LOIN QUE VOUS ETES, VOUS EN RESSENTEZ LACHALEUR. ELLE VOUS EST DIRECTEMENT DESTINEE.

MESSAGE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AUX ARMEESA L OCCASION DU 14 JUILLET 2012

FETE DE LA NATION, MOMENT D UNITE POUR NOTRE PAYS TOUT ENTIER, LE 14JUILLET EST AUSSI UNE JOURNEE DEDIEE A NOS ARMEES.

A TOUTES LES FORCES FRANCAISES DE TERRE, DE MER, DE L AIR, J EXPRIMEMA PROFONDE GRATITUDE. ELLES ACCOMPLISSENT LEURS MISSIONS AVECEFFICACITE ET DEVOUEMENT. ELLES LE FONT AU SERVICE DE NOTRE PAYS, DESA SECURITE, DE SA SOUVERAINETE, DE SES INTERETS, MAIS AUSSI DE SESVALEURS.

POUR DEFENDRE L IDEE QUE LA FRANCE SE FAIT D ELLE-MEME ET DE SA PLACEDANS LE MONDE, NOS MILITAIRES ACCEPTENT DE PRENDRE LE RISQUE SUPREME.

JE M INCLINE, AVEC EMOTION, DEVANT NOS 87 SOLDATS TOMBES ENAFGHANISTAN. ILS ONT DONNE LEUR VIE POUR UNE JUSTE CAUSE : CELLE DELA LIBERTE ET DE LA PAIX. JE SALUE AUSSI, AVEC RESPECT, LES BLESSES,QUI GARDENT DANS LEUR CHAIR LES TRACES DE CE DUR COMBAT.

LA FRANCE S EST ENGAGEE EN AFGHANISTAN POUR LUTTER CONTRE LETERRORISME ET POUR PERMETTRE A UN PEUPLE DE RECOUVRER SASOUVERAINETE. CETTE MISSION EST DESORMAIS ACCOMPLIE, ET L ANNEE 2012SERA CELLE DU RETOUR DE NOS FORCES COMBATTANTES. NOTRE ENGAGEMENTMILITAIRE LAISSERA DESORMAIS LA PLACE A UNE COOPERATION CIVILE, QUISE FONDERA SUR LES LIENS DE CONFIANCE ET D AMITIE QUE NOS SOLDATS ONTSU CREER AVEC LA POPULATION DE CE PAYS.

SUR CE THEATRE D OPERATIONS COMME SUR TOUS CEUX OU ELLE EST PRESENTEDANS LE MONDE, L ARMEE FRANCAISE FAIT HONNEUR A LA NATION.

EN CE 14 JUILLET, COMME CHAQUE ANNEE, LA FRANCE EST RASSEMBLEE AUTOURDE CEUX QUI LA PROTEGENT ET QUI VEILLENT SUR ELLE. ELLE REND AUSSIHOMMAGE AUX BERETS BLEUS QUI ACCOMPLISSENT, DANS LES OPERATIONSEXTERIEURES AU NOM DE L ONU, LES MISSIONS PERILLEUSES DU MAINTIEN DELA PAIX.

CHEF DE L ETAT, CHEF DES ARMEES, JE MESURE LA NECESSITE DE PRESERVERET MEME DE DEVELOPPER, DANS UN MONDE SI INSTABLE, L ENSEMBLE DE NOS

CAPACITES MILITAIRES. ALORS QUE SE MULTIPLIENT LES MENACES, QUEGUETTE LA PROLIFERATION NUCLEAIRE, QUE SE REPANDENT DE NOUVELLESFORMES DE TERRORISME, LA FRANCE MAINTIENDRA INTACTE SA FORCE DEDISSUASION. ELLE REPONDRA AUX BESOINS DE SES FORCES ARMEES. ELLE SEDONNERA LES MOYENS DE SE DEFENDRE.

AU NOM DE TOUS NOS CONCITOYENS, J EXPRIME AUX PERSONNELS MILITAIRESET CIVILS DE LA DEFENSE NATIONALE, ET A LEURS FAMILLES, MON ESTIME ETMA RECONNAISSANCE.

VIVE LA REPUBLIQUE.

VIVE LA FRANCE.

BT

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BTNON PROTEGEFM MINDEFENSE PARIS

OBJ/MESSAGE AUX ARMEES ET AUX PERSONNELS DUMINISTERE DE LADEFENSE

TXTLE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE VIENT DE LANCER LA PREPARATION D UNNOUVEAU LIVRE BLANC SUR LA DEFENSE ET LA SECURITE NATIONALE. CETTEDECISION VA PERMETTRE AUX ARMEES ET A L ENSEMBLE DU MINISTERE DE SETOURNER VERS L AVENIR.LE CONTEXTE INTERNATIONAL NE CESSE D EVOLUER, COMME L ONT MONTRE LESCHOCS ECONOMIQUES DE CES DERNIERES ANNEES, LES REVOLUTIONS ARABES, LEREEQUILIBRAGE DU POSITIONNEMENT STRATEGIQUE DES ETATS-UNIS AUBENEFICE DE L ASIE, MAIS AUSSI LES MENACES, ANCIENNES ET NOUVELLES,QUI PESENT SUR NOTRE SECURITE. PAR AILLEURS, NUL N IGNORE QUE LASITUATION DE NOS FINANCES PUBLIQUES S EST DEGRADEE ET QU ELLE RECLAMEDES EFFORTS COLLECTIFS.NOUS AVONS BESOIN D UN NOUVEAU LIVRE BLANC QUI VIENNE ECLAIRER LAVENIR. L HEURE EST VENUE DE CLARIFIER NOS CHOIX EN CE QUI CONCERNELES MISSIONS ET LES CAPACITES DE NOS FORCES ARMEES, DE DEFINIR UNESTRATEGIE DE DEFENSE ET DE SECURITE NATIONALE EN COHERENCE AVEC NOSAMBITIONS ET DE NOUS METTRE EN ORDRE DE BATAILLE POUR LES QUINZE ANSA VENIR.LES ARMEES ET LE MINISTERE DE LA DEFENSE SERONT DONC PARTIE PRENANTEDE LA REFLEXION AMBITIEUSE QUI S OUVRE AUJOURD HUI ET SE CONCLURA AUTOUT DEBUT DE 2013, AUTOUR DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. NOUSVOULONS CONCEVOIR UNE POLITIQUE DE DEFENSE QUI SOIT A LA HAUTEUR DECE QUE LA FRANCE REPRESENTE ET DES VALEURS QU ELLE PORTE. GRACE AVOUS, ELLE ASSUME DE GRANDES RESPONSABILITES : MEMBRE PERMANENT DUCONSEIL DE SECURITE, PUISSANCE NUCLEAIRE, ACTEUR CLE DE LA PAIXINTERNATIONALE. ELLE DOIT LE RESTER. ENSEMBLE, NOUS SERONS AURENDEZ-VOUS DE CE DEFI.LOIN DE TOUTE ATTITUDE FRILEUSE, J ENTENDS DONC QUE NOUS SOYONS UNEFORCE DE PROPOSITION ET D INNOVATION. UNE LOI DE PROGRAMMATION

MILITAIRE SUIVRA CE LIVRE BLANC. JE SAIS QUE L AVENIR DE NOTREDEFENSE VOUS IMPORTE. JE VOUS INVITE A VOUS EN SAISIR, EN AYANTCONSCIENCE DES ENJEUX. C EST POURQUOI LE SITE DU MINISTERE DE LADEFENSE PUBLIERA TRES PROCHAINEMENT LA LETTRE QUE LE PRESIDENT DE LAREPUBLIQUE VIENT D ADRESSER AU PRESIDENT DE LA COMMISSION CHARGEE DEPREPARER CE NOUVEAU LIVRE BLANC.DEPUIS DEUX MOIS, JE PRENDS TOUTE LA MESURE DES QUALITESPROFESSIONNELLES SOUVENT EXCEPTIONNELLES DONT VOUS FAITES PREUVE AUQUOTIDIEN, AU SERVICE DE LA FRANCE, ET J AI PLEINEMENT CONFIANCE DANSVOTRE CAPACITE A RELEVER CE DEFI, DANS LA GRANDE TRADITION DE CEMINISTERE ET DE NOS ARMEES.

SIGNE : JEAN-YVES LE DRIAN MINISTRE DE LA DEFENSEBT

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BTNON PROTEGEFM ARMEES CPCO PARIS

OBJ/MESSAGE AUX ARMEES DE L'AMIRAL GUILLAUD - 14 JUILLET 2012

TXT

LE 14 JUILLET EST POUR NOUS, MILITAIRES, LE JOUR DU RASSEMBLEMENTAUTOUR DE VALEURS COMMUNES. CE SONT CELLES DE L'ENGAGEMENTDESINTERRESSE, CELLES DE L'ENGAGEMENT TOTAL, CELLES CONDUISANTPARFOIS JUSQU'AU SACRIFICE SUPREME.DEPUIS LE DEBUT DE CETTE ANNEE, 12 DE NOS SOLDATS ONT DONNE LEUR VIEPOUR LA FRANCE. NOUS NE LES OUBLIONS PAS COMME NOUS GARDONS LESOUVENIR DE TOUS NOS FRERES D'ARMES QUI NOUS ONT QUITTES. JEM'INCLINE DEVANT LEUR MEMOIRE ET ASSURE LEUR FAMILLE DE LA SOLIDARITEDE LA COMMUNAUTE MILITAIRE. A CEUX QUI ONT ETE BLESSES DANSL'EXERCICE DE LEUR MISSION, JE VEUX TEMOIGNER NOTRE RECONNAISSANCE ETNOTRE SOUTIEN, ET LEUR DIRE NOTRE ADMIRATION DEVANT LE COURAGEQU'ILS MANIFESTENT DANS LEUR RECONSTRUCTION.AU MOMENT OU, SOUS L'AUTORITE DU MINISTRE DE LA DEFENSE, NOUSPOURSUIVONS UNE REFORME SANS PRECEDENT DANS NOS ARMEES, VOUSDEMONTREZ VOTRE SENS DE L'INTERET SUPERIEUR ET VOTRE CAPACITE A FAIREFACE. VOUS REMPLISSEZ PARFAITEMENT VOS MISSIONS OPERATIONNELLES, AUSERVICE DE LA NATION ET DE SES INTERETS. VOUS LE FAITES AVECDISCIPLINE, LOYAUTE, COURAGE ET DETERMINATION.L'EXEMPLARITE DU DEFILE DE CE JOUR TEMOIGNE DE VOTREPROFESSIONNALISME, DE VOTRE RIGUEUR, DE VOTRE SENS DE LA MISSION. QUELES HOMMES ET LES FEMMES SUR LES RANGS ET TOUS CEUX QUI ONT SOUTENUCETTE CEREMONIE EN SOIENT FELICITES.AUJOURD'HUI, 14 JUILLET, JE SALUE RESPECTUEUSEMENT VOS DRAPEAUX, VOSETENDARDS, VOS FANIONS. JE VOUS REDIS MA FIERTE DE CONDUIRE NOSENGAGEMENTS OPERATIONNELS AUX ORDRES DU CHEF DES ARMEES ET VOUSASSURE DE TOUTE MA CONFIANCE POUR L'ATTEINTE DES OBJECTIFS QUI NOUSSERONT ASSIGNES.

SIGNE : AMIRAL EDOUARD GUILLAUD, CHEF D'ETAT-MAJOR DES ARMEES.