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full circle magazine n° 112 LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX A A P P P P L L I I S S B B U U R R E E A A U U D D A A N N S S U U B B U U N N T T U U T T O O U U C C H H CRITIQUE LITTÉRAIRE COMMENT INSTALLER DES APPLIS X DANS UN DISPOSITIF UBUNTU

APPLIS BUREAU DANS UBUNTU TOUCH

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full circle magazine n° 112 1 sommaire ^

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Numéro 1 1 2 - Août 201 6

FFuu llll CCii rrccllee MMaaggaazziinnee nn '' eesstt aaffffii llii éé eenn aauuccuunnee mmaann iièèrree àà CCaannoonn ii ccaa ll LLttdd ..

AAPPPPLLIISS BBUURREEAAUU DDAANNSS UUBBUUNNTTUU TTOOUUCCHH

CRITIQUELITTÉRAIRE

COMMENT INSTALLER DES APPLIS X DANS UN DISPOSITIF UBUNTU

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Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et les opinionsexprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Programmeravec FreePascal p.22

Tableur dans LaTeX p.19

Python p.16

p.XX

Tutoriels

Q. et R. p.46

Command & Conquer p.14

Inkscape p.26

Mon histoire p.37Courriers p.45

Jeux Ubuntu p.49

Dispositifs Ubuntu p.34

Actus Ubuntu p.04

Le culte de Chrome p.31

Mon opinion p.40

Jeux Ubuntu p.XX

Graphismes

Critique littéraire p.36

Labo Linux p.XX

Boucle Linux p.33

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ÉÉDDII TTOORRII AALL

BIENVENUE DANS CE NOUVEAU NUMÉRO DU FULL CIRCLE

Les rubriques habituelles sont de retour. Nous avons Python, LaTeX, FreePascal et Inkscape pour vousce mois-ci. En outre, AlanWard nous indique avec maints détails intéressants ce qu'il y a dans les ISO

d'Ubuntu que nous téléchargeons. Vous trouverez aussi un article sur les meilleurs moyens de migrervotre affaire (ou commerce) vers les Logiciels libres.

La grande nouvelle d'Ubuntu Touch est la sortie, le mois passé, de la mise à jour OTA-12. Cettemise àjour offre la possibilité d'installer n'importe quelle application de bureau X sur certains appareils.Actuellement, comme je le dis dans mon article, ce n'est pas encore parfait et ça ne fonctionne pas avectoutes les applications, mais je parle de comment ajouter un conteneur puritine à mon appareil pour yinstaller des applications. J'ai réussi à installer MyPaint (un logiciel que j'utilise tout le temps sur monordinateur) surma tabletteM10et çamarche très bien.

Mi-août, j'ai envoyé un mail à la liste de diffusion pour demander des articles. Nous avons VRAIMENTbesoin de nouvelles rubriques. Merci à ceux qui ont répondu avec des sujets ou en proposant des idéesqu'ils espèrent transformer en textes. Pour ceux qui n'ont pas écrit quelque chose, s'il vous plaît,prévoyez d'écrire une critique ou un tutoriel. Cela nous aidera à garder le FCM en vie pour, je l'espère,une dizaine d'années encore. Oui, dès avril 2017, cela fera 10 ans que le FCM existe. Je voudrais faire unnuméro spécial exceptionnel,mais ce ne sera pas possible si je n'obtiens pas plus d'articles.

Meilleuresamitiésetrestonsencontact!

Ronnie

[email protected]

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Circle-Weekly-News-

p855064/

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AACCTTUU SS

LE SUPPORT D'INTEL SKYLAKE

AJOUTÉ À VOYAGER 16.04.1LTS, BASÉ SUR XUBUNTU

16.04.1 LTS

Basé sur le système d'exploitationXubuntu 16.04.1 LTS (Xenial Xerus)

annoncé récemment, Voyager 16.04.1LTS intègre les environnements debureau Xfce 4.12.3 les plus récents etles plus avancés, le noyau Linux 4.4 àsupport à long terme, qui inclut laprise en charge des processeurs IntelSkylake, et UEFI 2.5 (Unified ExtensibleFirmware Interface - Interface de firm-ware unifiée extensible) pour les PCmodernes.

Xfdashboard, le dashboard pourXfce, ressemblant à Gnome Shell, aété mis à jour en version 0.6, et lesprojets logiciels Open Source popu-laires comme le navigateur Web Mo-zilla Firefox, le centre multimédia Kodiet la suite bureautique LibreOffice ontété ajoutés à la nouvelle publicationdeVoyager 16.04.1 LTS.

Étant basé sur Xubuntu 16.04.1 LTS(Xenial Xerus), la distribution Voyager16.04.1 LTS hérite de presque toutes

les nouvelles technologies GNU/Linux.Voyager 16.04.1 LTS arrive deux moisaprès la sortie de Voyager 16.04 LTS ;elle est disponible au téléchargementen images ISO Live 32-bit et 64-bit etles utilisateurs sont encouragés àmettreà jour leursystèmeleplus tôtpossible.

Source :http://news.softpedia.com/news/voyager-16-04-1-lts-adds-intel-skylake-support-based-on-xubuntu-16-04-1-lts-506800.shtml

DÉCÈS DE SEYMOUR PAPERT,UN PIONNIER DE L'INTELLIGENCE

ARTIFICIELLE ET DU CODAGE

POUR ENFANTS

Être un pionnier de l'Intelligence Arti-ficielle (IA) et le créateur du pre-

mier langage de programmation pourles enfants ne sont pas de petits ex-ploits. Mais c'était sa détermination àutiliser la technologie pour changer lafaçon d'éduquer les enfants qui a faitde Seymour Papert, décédé dimancheà l'âge de 88 ans, un vrai visionnaire.

«Ce n'est pas comme quelqu'un qui

aurait inventé le C++ ou quelque autre

langagedeprogrammation », disaitMi-chael Tempel, président de la LogoFoundation et collègue de Papert pen-dant 35 ans. « Le langage n'est qu'un

aspectde toute l'approchede l'enseigne-

ment et de l'apprentissage, et c'est en

faitcela l'important. »

Né à Prétoria, en Afrique du Sud,le 29 février 1928, Papert centra sesrecherches académiques sur la philo-sophie et les maths, obtenant un PhDà l'Université de Witwatersrand avantd'étudier à Cambridge (où il obtint unautre PhD en 1958). Durant son deuxiè-me doctorat, il a travaillé à l'Universitéde Paris, où il rencontra Jean Piaget,le père de la théorie du développe-ment des enfants. Piaget encourageaPapert à combiner sa double passionde l'éducation et de la technologieafin de trouver de nouvelles voies pouruneparticipation active des enfants.

En 1960, Papert rejoignit le Massa-chusetts Institute of Technology, oùlui et MarvinMinsky fondèrent le labo-ratoire d'Intelligence Artificielle et po-sèrent les bases des premiers travauxsur l'IA. Minsky et Papert co-écrivirentle livre Perceptrons, considéré commeune analyse novatrice des réseaux de

Proposées par Arnfried Walbrecht

LE BULLETIN

HEBDOMADAIRE

DU FULL CIRCLE

Une petite baladodiffusion(< 10 mn) avec juste des infor-mations. Pas de blabla. Pas deperte de temps. Seules les der-nières informations traitant deFOSS (logiciels libres OpenSource) /Linux/Ubuntu.

RSS : http://fullcirclemagazine.org/feed/podcast

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ACTUSneurones artificiels et de leurs limi-tations.

Source :http://motherboard.vice.com/read/seymour-papert-a-pioneer-of-artificial-intelligence-and-kids-coding-has-died

LE BEAU THÈME GTK ARC EST

MAINTENANT DISPONIBLE DANS

LES DÉPÔTS UBUNTU 16.10(YAKKETY YAK)

Le thème GTK Arc est un thème debureau en à-plat écrit avec la

boîte à outils d'interface utilisateurgraphique (GUI) GTK+, conçu spéciale-ment pour une utilisation avec n'im-porte quel environnement de bureauLinux qui serait aussi écrit avec GTK+,tel que GNOME, Budgie, Xfce, LXDEet autres. Le thème offre trois diffé-rents styles, appelés Arc, Arc-dark(sombre) et Arc-darker (encore plussombre), ainsi que des éléments trans-parents.

David Mohamed du projet UbuntuBudgie Remix, une saveur non offi-cielle d'Ubuntu construite autour del'environnement de bureau Budgie duprojet Solus, a été celui qui a télé-versé, le mois dernier, le thème GTKArc dans le dépôt universel de lo-giciels du prochain système d'exploi-

tationUbuntu 16.10 (Yakkety Yak).

Le 1er août 2016, le thème a étéreconstruit pour supporter la dernièreversion de la boîte à outils de GUIGTK+ 3.20, qui sera bientôt télé-versée de la pile principale GNOMEvers Ubuntu 16.10, en même tempsque divers autres paquets relatifs àGNOME 3.20, tel que le gestionnairede fichiers Nautilus 3.20 attendu de-puis longtemps.

Source :http://news.softpedia.com/news/beautiful-arc-gtk-theme-now-available-in-the-ubuntu-16-10-yakkety-yak-repos-506872.shtml

ARCH LINUX 2016.08.01 EST

MAINTENANT DISPONIBLE AU

TÉLÉCHARGEMENT, LIVRÉ AVEC LE

NOYAU 4.6.4

Arch Linux 2016.08.01 est mainte-nant disponible au télécharge-

ment, distribué dans une image ISOamorçable double architecture, qui sup-porte l'installation sur des ordinateurs32-bit et 64-bit et inclut tous les com-posants « core » à jour qui ont étépoussésvers lesdépôts logiciels «main»depuis le 1er juillet.

Cependant, Arch Linux 2016.08.01

est livré avec un noyau de la série 4.6,car les mainteneurs de la distributionne sont pas encore passés à la bran-che la plus récente, le noyau Linux 4.7.Le noyau Linux 4.6.4 propulse l'imageISO d'Arch Linux 2016.08.01, en dépitdu fait que la publication la plus ré-cente de la série du noyau Linux est la4.6.5.

Vous n'avez pas besoin de télé-charger une nouvelle image ISO poury passer. Si vous avez lancé la com-mande « sudo pacman -Syu » et ins-tallé toutes les dernières mises à jourdisponibles, alors votre système d'ex-ploitation Arch Linux est à jour. L'ISOde Arch Linux 2016.08.01 est dispo-nible uniquement pour ceux qui veulentré-installer ou déployer l'OS sur de nou-vellesmachines.

Source :http://news.softpedia.com/news/arch-linux-2016-08-01-is-now-available-for-download-ships-with-kernel-4-6-4-506865.shtml

L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EST

L'ÉLÉMENT-CLÉ DU FUTUR D'UNE

CYBER-SÉCURITÉ AUTONOME

DBNetworks, un leaderde la cyber-sécurité des bases de données,

a annoncé que les dernières technolo-

gies de sécurité à base d’intelligenceartificielle, y compris l'apprentissagemachine (Machine Learning) et une ana-lyse de comportement offerts dansDBN-6300 et Layer 7 Database Sensorde DBNetworks, sont déployées pourcombattre intelligemment les menacespesant sur les bases de données decyber-sécurité. Ceci conduit à une ten-dance des prochaines années où lessystèmes de sécurité basés sur l'IA se-ront intégrés dans l'architecture de lacyber-sécurité autonome et globale desorganisations. Des détecteurs de sécu-rité intelligents seront déployés à tra-vers le réseau, non seulement pouridentifier immédiatement et avec pré-cision les événements de sécurité, maisaussi pour y remédier.

Toute l'industrie de la sécurité in-formatique voit une transformationmajeure, passant des solutions à basede signatures (listes noires et listesblanches) aux solutions hautement in-telligentes, basées sur l'IA.

Source :http://www.toptechnews.com/article/index.php?story_id=0030001W20M9

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ACTUS

ROSA DESKTOP FRESH R8LINUX LIVRÉE AVEC LES SAVEURS

KDE 4, PLASMA 5,GNOME ET MATE

Basée sur la plus récente plateformeROSA 2014.1, la distribution RO-

SA Desktop Fresh R8 Linux est livréeavec de nouvelles saveurs, mettant enavant les environnements de bureauKDE 4, KDEPlasma 5, GNOMEetMATE,et deux ans de support étendu, ce quisignifie que vous recevrez des mises àjour et des « patches » de sécurité deslogiciels jusqu'en automne2018.

Malheureusement, ROSA DesktopFresh R8 n'est pas livrée avec les der-nières versions des logiciels et destechnologies GNU/Linux qui sont main-tenant très populaires dans des dis-trib. variées. Les 4 éditions sont tou-tes livrées avec le noyau Linux 4.1.25,avec support à long terme (la versionla plus récente est le noyau Linux4.1.29 LTS), mais les noyaux Linux desséries 4.4 LTS et 4.6 peuvent être ins-tallés à partir des dépôts logiciels.

Parmi les autres composants in-clus dans ROSA Desktop Fresh R8,nous pouvons mentionner la biblio-thèque graphique 3D Mesa 11.2.2, leserveur audio PulseAudio 8.0, le ges-tionnaire de connexion réseau Net-

workManager 1.2.2, les navigateursWeb Chromium 51.0 et Mozilla Fire-fox 46.0.1, le client de messagerie etde « news » Mozilla Thunderbird 38.6,la suite bureautique LibreOffice 5.1.4,la boîte à outils de GUI Qt 5.6.1, toutcomme les « frameworks » multimé-dia FFmpeg2.8.7 et GStreamer 1.6.3.

Source :http://news.softpedia.com/news/rosa-desktop-fresh-r8-linux-ships-with-kde-4-plasma-5-gnome-and-mate-flavors-506913.shtml

UBUNTU SNAPPY CORE

MAINTENANT DISPONIBLE POUR

LA CARTE BUBBLEGUM-96 DE

UCROBOTICS

Canonical a annoncé que le sys-tème d'exploitation Snappy Ubuntu

Core pour les appareils embarqués etIoT (Internet of Things - objets con-nectés) est maintenant disponible pourl'ordinateur mono-carte (SBC - single-board computer) Bubblegum-96.

Conçu par uCRobotics, la carte Bub-blegum-96 se vante d'avoir un proces-seur64-bitoptimisés900Quad-coreARMCortex-A53 d'Action tournant à 1,8 Ghzavec une carte graphique haute défini-tion PowerVR G6230 à 600 Mhz, 2 GodeDRAMet le support de l'USB3.0.

Le SBC Bubblegum-96 de uCRobo-tics est l'une des éditions profession-nelles les plus puissantes de la série96Boards de Linaro et aussi le troi-sième ordinateur mono-carte de Linaroà disposer en sortie d'usine du systèmed'exploitation Snappy Ubuntu Core, uneversion dépouillée du populaire LinuxUbuntu, conçu pour des machines au-tonomes.

Source :http://news.softpedia.com/news/ubuntu-snappy-core-now-officially-available-for-ucrobotics-bubblegum-96-board-506947.shtml

TOUTOU LINUX6.3.2«SLAXEN »,BASÉ SUR PUPPY LINUX, ARRIVE

EN DEUXIÈME ALPHA

Les développeurs de Toutou, unedistribution GNU/Linux minimaliste

basée sur Puppy Linux, continuent ledéveloppement de la publication Tou-tou Linux 6.3.2 « SlaXen » qui atteintla deuxième alpha.

Toutou Linux 6.3.2 « SlaXen » dé-coulera du système d'exploitation Pup-py Linux Slacko 6.3.2, utilisera le ges-tionnaire de fenêtres Openbox 3.5.2avec la barre de tâches standard Lxpa-nel 0.6.1 de l'environnement de bureauLXDE, tout comme des applications

logicielles à jour.

Basée sur Puppy Linux, Toutou Li-nux 6.3.2 « SlaXen » supportera aussil'installation de paquets dans les for-mats de fichiers PET et SFS. Parmi lesapplis pré-installées, il y a le traite-ment de texte Abiword 3.0, l'outil dedessin numérique mtPaint 3.44.90, letableur Gnumeric 1.10.0 et le lecteurPDF sécurisé Foxit Reader 1.1.

Source :http://news.softpedia.com/news/toutou-linux-6-3-2-slaxen-gets-second-alpha-milestone-based-on-puppy-linux-506953.shtml

IBM FAIT UNE AVANCÉE

IMPORTANTE EN IA

IBM a porté l'intelligence artificielle(IA) un cran plus près de la réalité

en créant une technologie qui imiteles neurones du cerveau. Les scien-tifiques de la société ont créé des neu-rones « à pointe aléatoire » utilisantdesmatériaux à changement de phasepour stocker et traiter l'information,ce qui est un « pas en avant signifi-

catif dans le développement de tech-

nologies neuromorphiques à très forte

densité d'intégration et à haut rende-

ment pour les applications en calcul

cognitif», d'après la société.

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ACTUSCes neurones artificiels sont ca-

pables de mimer le cerveau humaindans leur façon de stocker et de trai-ter l'information et, comme un vraicerveau, ils utilisent peu d'énergie. Jus-qu'à ce jour, cette réalisation était unvéritable défi pour les scientifiques.

Source :http://www.manmonthly.com.au/news/ibm-reaches-breakthrough-artificial-intelligence/

ANDROID DOMINE LE MARCHÉ

INDIEN DE L'OS POUR

SMARTPHONE AVEC L'ÉNORME

PART DE 97 %

La part d'Android sur le marché in-dien de l'OS pour smartphone a

grimpé à un énorme 97,1% au deuxiè-me trimestre de 2016, d'après la so-ciété d'analyse de marché StrategyAnalytics. Ce chiffre était de 90 % surlemême trimestre un an avant.

En terme de quantité de smart-phones, 29,8 millions de téléphonesAndroid ont été livrés au deuxièmetrimestre. À comparer avec les 30,7millions de smartphones livrés dans toutle pays pendant cemême trimestre.

Entre temps, la part d'iOS sur lemarché indien du smartphone à été

presque divisée par deux, passant de4,5 % à 2,4 %. La société basée àCupertino n'a pu livrer que 0,8 milliond'iPhones dans le pays pendant ledernier trimestre.

Source :http://www.gsmarena.com/strategy_analytics_android_dominates_indian_smartphone_market_with_97_share-news-19811.php

LUBUNTU 14.04.5 LTS ARRIVE

AVEC DES SUPPORTS MATÉRIEL

RAFRAÎCHIS ET DE NOMBREUSES

MISES À JOUR

Comme élément de l'annonced'Ubuntu 14.04.5 LTS (Trusty Tahr),

le mainteneur de Lubuntu, SimonQuesley, a annoncé la publication etla disponibilité immédiate pour télé-chargement de Lubuntu 14.04.5 LTS.

La plus récente mise à jour de lasérie, Lubuntu 14.04.5 LTS (Trusty Tahr),vient avec une pile graphique amé-liorée et un nouveau noyau Linux issudu système d'exploitation Ubuntu16.04.5 LTS (Xenial Xerus), rénovantainsi le support matériel et permet-tant aux utilisateurs de déployer ladistribution Lubuntu sur des PC ré-cents etmodernes.

Lubuntu 14.04.5 LTS (Trusty Tahr)est une des quelques saveurs offi-cielles d'Ubuntu à accepter l'architec-ture matérielle Power PC (PPC) enparallèle avec les habituelles 64-bit(x86_64) et 32-bit (i386). La publica-tion apporte aussi tous les paquetslogiciels mis à jour qui ont été fournisaux dépôts Ubuntu depuis Lubuntu14.04.4 LTS en février 2016.

Source :http://news.softpedia.com/news/lubuntu-14-04-5-lts-arrives-with-refreshed-hardware-support-many-updates-507027.shtml

ARRIVÉE DE LINUX 4.8 RC1AVEC LE SUPPORT PROMIS DE

SURFACE 3 !

Le grand sachem de Linux, LinusTorvalds, a laissé sortir la première

« release candidate » (pré-publication)de la version 4.8 du noyau Linux.

Cette fois, parmi les changements,on trouve le support de plusieurs con-trôleurs d'écrans tactiles, ce qui, auxdires de certains contributeurs, signi-fie que Linux peut gérer Surface 3 deMicrosoft.

Les utilisateurs de la virtualisationse réjouiront du support proposé de

la virtualisation insérée dans le S390et de l'augmentation de la capacitéde KVM à plus de 255 processeursvirtuels.

Torvalds a aussi ajouté que, si lesprogrès de la 4.8 sont «quasinormaux- le patch lui-même semble quelque peu

inhabituel : plus de 20% du patch sont

des mises à jour de la documentation,

du fait de la conversion de la docu-

mentation sur le drm et le multimédia,

de docbookau formatde docSphinx. Il

y a aussi d'autres mises à jour de do-

cumentation, mais cela en est la plus

grandepartie. »

Source :http://www.theregister.co.uk/2016/08/08/linux_48_rc1_lands_with_surface_3_support_promised/

LA LINUX FOUNDATION ADOPTE

OPEN VSWITCH

La Linux Foundation a annoncé quel'Open vSwitch (OVS) est mainte-

nant un projet de la Linux Founda-tion. Open vSwitch est un commuta-teur virtuel Open Source conçu pourpermettre l'automatisation du réseau,tout en prenant en charge les inter-faces et les protocoles de gestionstandard.

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ACTUSDans les centres de données mo-

dernes, les fonctions demise en réseausont de plus en plus effectuées parles logiciels en cours d'exécution surles serveurs, soit dans le cadre del'application, soit à l'intérieur d'un hyper-viseur. Alors que le traditionnel pontLayer-2 Linux réalise de nombreusestâches communes du réseau, OpenvSwitch a été créé avec un ensemblerobuste de fonctionnalités et uneconception à haute performance pourrépondre aux besoins croissants deSDN (Software-Designed Networking- réseau défini par logiciel) et dans lescas d'utilisation de réseaux virtuels.

Aujourd'hui, OVS est utilisé dansplusieurs produits commerciaux ainsique dans de grands environnementsde production. OVS a été porté surplusieurs plateformes de virtualisation,des chipsets de commutation et desaccélérateurs matériels demise en ré-seau. OVS fonctionne sur une grandevariété de systèmes, y compris Linux,DPDK, Hyper-V, et FreeBSD. Il est uti-lisé dans une variété d'applications SDN,y compris les NFV et la virtualisationde réseau ; en outre, c'est le pluslargement utilisé en réseau back-enddansOpenStack.

Source:http://www.lightreading.com/carrier-sdn/sdn-technology/linux-

foundation-adopts-open-vswitch/d/d-id/725308

MIRANTIS RENFORCE SES LIENS

AVEC SUSE POUR LA

PROMOTION D'OPENSTACK

M irantis veut devenir le « lieuunique » pour les utilisateurs

d'OpenStack sur Linux Enterprise. Lasociété a annoncé cette semaine unnouveau partenariat avec SUSE, enajoutant une autre option Linux auxcôtés de ses offres existantes Red Hatet CentOS.

Alors que Mirantis peut supportertoute distribution Linux, il a mainte-nant renforcé ses liens avec SUSE, quidéveloppe SUSE Linux Enterprise Ser-ver. Ce mardi, les sociétés ont annon-cé un partenariat qui vise à «optimiserSUSE Linux Enterprise Server pour Mi-

rantis OpenStack », selon un commu-niqué deMirantis.

Les sociétés disent qu'elles ferontprofiter le projet OpenStack principaldu code qu'elles développent dans lecadre de leur collaboration, ce qui ren-dra ces améliorations disponibles pourla communauté élargie du nuage OpenSource.

Source :

http://talkincloud.com/cloud-computing/mirantis-forges-closer-ties-suse-promote-openstack

CANONICAL REND LE SUPPORT

PROFESSIONNEL DE SON UBUNTU

LINUX PLUS ACCESSIBLE À TOUS

Canonical a annoncé que l'abonne-ment au support professionnel, à

savoirUbuntuAdvantage (UA), estmain-tenant encore plus accessible et plusfacile à acheter.

Grâce à son programme UbuntuAvantage, Canonical fournit un sou-tienprofessionnel auxpetites etmoyen-nes entreprises, ainsi qu'à toute autrepersonne qui a besoin d'aide pourconfigurer etutiliser le systèmed'exploi-tation populaire Ubuntu Linux sur lesdifférents scénarios de bureau, serveurou nuage.

Ainsi, Canonical a annoncé le lan-cement de son nouveaumagasinUbun-tu Advantage via le lien buy.ubun-tu.com, permettant à tout utilisateurd'Ubuntu d'acheter ou de renouvelerson abonnement UA plus facilement.Cependant, le service est principale-ment conçu pour aider les différentesorganisations à gérer leurs déploie-mentsUbuntu.

Source :http://news.softpedia.com/news/canonical-makes-its-ubuntu-linux-professional-support-more-accessible-to-anyone-507141.shtml

UBUNTU ANNONCE LE SUPPORT

DU POPULAIRE REACT NATIVE

POUR APPLICATIONS WEB DE

PREMIÈRE CLASSE

Canonical a annoncé que son sys-tème d'exploitation Ubuntu sup-

portera le framework React Native,permettant le portage des applica-tions React Native d'iOS ou d'Androidvers Ubuntu. Canonical dit que lesapplications ReactNative qui sont cons-truites dans, ou portées vers, Ubuntu« réagiront » aux environnements con-vergents, signifiant que l'appli peuttourner sur un PC de bureau, une ta-blette ou un téléphoneportable.

React Native permet aux dévelop-peurs de construire des applicationsen utilisant React.js de Facebook, maisfournit aux développeurs la possibi-lité de donner à leur application uncomportement haut de gamme, quelque soit le système d'exploitation surlequel elle tourne, par l'utilisation di-recte de composants natifs d'interfaceutilisateur.

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ACTUSIl manquedes applications bien con-

nues sur la plateforme de l'UbuntuPhone. L'introduction du support dece framework va donner à Canonicalla capacité d'inclure des applis iOS ouAndroid sur l'Ubuntu Phone.

Source :https://www.neowin.net/news/ubuntu-now-supports-popular-react-native-for-first-class-webapps

ARCH LINUX EST MAINTENANT

OFFICIELLEMENT PROPULSÉ PAR

LE NOYAU LINUX 4.7,METTEZ VOS SYSTÈMES À JOUR

Le noyau Linux 4.7 est la branchedu noyau la plus stable et la plus

avancée, et seules quelques distribu-tions GNU/Linux l'ont adopté depuisson lancement le 24 juillet 2016. Il estencoremarqué «mainline » (principale),ni « stable », ni « long terme » sur lesite Web kernel.org, ce qui signifiequ'il n'avait pas reçu demise à jour demaintenance aumoment où cet articlea été écrit.

Parmi ses nouvelles fonctionnali-tés, le noyau Linux 4.7 arrive avec unpilote graphique AMDGPU mis à jouravec le support du processeur gra-phique AMD Radeon RX 480, Load-Pin, un tout nouveau module de sécu-

rité qui assure que tous les moduleschargés par le noyau proviennent dumême système de fichiers, et le sup-port pour la mise à niveau du firm-ware utilisant le mécanisme EFI « Cap-sule ».

En outre, le noyau Linux 4.7 mar-que le mécanisme de « fencing »(isolation) sync_file utilisé dans le sys-tème d'exploitation Android commestable et prêt pour la production, im-plémente le support pour la géné-ration des contrôleurs de composantsUSB virtuels dans USB/IP, prend encharge des recherches parallèles dansles répertoires et introduit le régula-teur de fréquences « schedutil », quiest plus rapide et plus précis que ceuxqui existent déjà.

Source :http://news.softpedia.com/news/arch-linux-is-now-officially-powered-by-linux-kernel-4-7-update-your-systems-507224.shtml

PILOTES MIS À JOUR, ECRYPTFS

ET AMÉLIORATIONS X86 ET

EXT4 DANS LE NOYAU LINUX

4.4.17 LTS

La série de noyaux Linux 4.4 est laplus avancée avec support à long

terme, utilisée par des systèmes d'ex-

ploitation populaires comme Ubuntu.Par conséquent, il est impératif d'ins-taller les nouvelles mises à jour demaintenance qui corrigent les faillesde sécurité découvertes par plusieurshackers et développeurs, en mêmetemps que demettre à jour les piloteset d'introduire des améliorations deperformance et de nouvelles fonction-nalités.

Le lancement du noyau Linux4.4.16 LTS a eu lieu il y a deux semaineset la nouvelle publication ponctuellepromet le changement de 66 fichiersau total, avec 596 insertions et 256suppressions, d'après la liste som-maire associée et la liste d'écarts parrapport à la version de maintenanceprécédente. Principalement, le noyauLinux 4.4.17 LTS contient des pilotesmis à jour, avec un peu de change-ment dans l'architecture, les systèmesde fichiers, la mise en réseau centrale,le cœur du noyau etmm.

Parmi les changements implémen-tés dans le noyau Linux 4.4.17 LTS,nous pouvons noter les mises à jourdes pilotes ATA, BCMA, CLK, DMA,hwtracing, I2C, d'entrées (écran tactile,souris, manette), de mise en réseau,PINCTRL, PPS, s390, Xen, USB, TTY,SCSI, et SPI, des correctifs mineurspour les systèmes de fichiers eCryptfs,OverlayFS, NILFS2, et EXT4, ainsi que

pour les architectures matérielles x86et ARC.

Source :http://news.softpedia.com/news/linux-kernel-4-4-17-lts-has-updated-drivers-ecryptfs-x86-and-ext4-improvements-507210.shtml

UNE FAILLE DANS TCP OUVRE

LES SYSTÈMES LINUXAUXHACKERS

Une faille dans la spécification RFC5961 que l'Internet Engineering

Task Force (L'équipe de choc pourl’ingénierie d'Internet) a développéepour protéger TCP (Transmission Con-trol Protocol - protocole de contrôlede transmission) contre les attaquesaveugles « in-window » pourrait mena-cer les smartphones Android toutcomme chacun des ordinateurs Linuxde la planète.

RFC 5961 a été conçue pour rendreplus difficile à réaliser des attaques parfalsification sur des connexions de lon-gue durée. La spécification s'assureque le numéro de séquence d'un pa-quet entrant correspond exactementau numéro de séquence suivant prévu.De plus, l'attaquant devrait aussi de-viner une valeur ACK (acceptation) cor-recte dans uneplage attendue.

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full circle magazine n° 112 1 0 sommaire ^

ACTUSJusqu'à maintenant, il était large-

ment reconnu que les hackers nepouvait pas facilement savoir si deuxhôtes au hasard communiquaient surInternet par TCP, ou falsifier ou ter-miner une telle connexion sans êtreeux-mêmes sur le chemin de commu-nication.

Cependant, les chercheurs ont trou-vé qu'il est possible d'y arriver, sansfaire tourner un code malicieux sur lesystèmed'un des participants.

Source :http://www.linuxinsider.com/story/83798.html

EXLIGHT LINUX EST BASÉ

MAINTENANT SUR UBUNTU

16.04.1 LTS ET

DEBIAN GNU/LINUX 8.5

ExLight Linux Build 160810 arrive :il rebase tout l'OS sur le système

d'exploitation Ubuntu 16.04.1 LTS (Xe-nial Xerus) récemment publié, met àniveau la version de l'environnementde bureau par défaut, Enlightenment,de la 0.19.12 à la 0.20.99.0 et passe àun noyau Linux de la série 4.6, spé-cialement optimisé par Arne Exton pourprendre en charge plus dematériels.

La nouvelle fonctionnalité la plus

excitante de la publication ExLightLinux Build 160810 est probablementle remplacement du noyau 4.6.2-ex-light par le noyau 4.6.0-10-exlight, quisemble basé sur le noyau Linux 4.6.5en amont, la version la plus récentedisponible au moment de l'annoncede la nouvelle version de ExLight (lenoyau Linux 4.6.6 est maintenant leplus récent).

Autrement, la nouvelle compilationExLight Linux arrive avec une imagehybride-ISO 64-bit que les utilisateurspeuvent écrire, soit sur une clé USB,soit sur un DVD, le support permet-tant de faire tourner tout le systèmed'exploitation directement en RAM enutilisant l'option « Copy to RAM » (co-pier dans la RAM) depuis le menu dedémarrage, et un installeur graphiqueUbiquitytotalementfonctionnel.

Source :http://news.softpedia.com/news/exlight-linux-is-now-based-on-ubuntu-16-04-1-lts-and-debian-gnu-linux-8-5-507230.shtml

FUCHSIA DE GOOGLE :UN NOUVEAU SYSTÈME

D'EXPLOITATION NON-LINUX

POURRAIT FUSIONNER

ANDROID ET CHROME OS

Google travaille sur un nouveausystème d'exploitation (OS) appelé

Fuchsia qui pourrait combiner Android,basé sur Linux, et Chrome OS. L'OSOpen Source pourrait fonctionner surdes PC, des dispositifs mobiles et desobjets connectés (IoT - Internet ofThings). En attendant, l'OS de Googlese caractérise par des modes utilisa-teur, le support des fonctions gra-phiques avancées et des PC Intel 64-bit,et l'utilisation du langage de program-mationDart de la sociétéAlphabet.

Google publiera Android Nougatdans moins d'un mois. Cependant, lenouvel OS, repéré dans le serviced'hébergement de GitHub, montre quela société a des projets au-delà de sonOSpour téléphonesmobiles.

L'OS dans l'espace de stockage deGitHub est probablement tout nouveau.Sa description indique aux visiteursde choisir le violet, qui n'est pas unecouleur représentative de Chrome OSoud'Android.

L'OS Fuchsia de Google peut êtretesté sur un PC ou une machine vir-tuelle. Travis Geiselbrecht, qui est ingé-nieur logiciel chez Google, a travaillésur plusieurs autres projets d'OS. Il aexpliqué que, d'après Engadget, Fuch-sia tournera bientôt sur le mini-PCRaspberry Pi 3.

Source :http://en.yibada.com/articles/151293/20160814/google-fuchsia-new-non-linux-operating-system-merge-android-chrome.htm

UNE NOUVELLE ATTAQUE FFSROWHAMMER DÉTOURNE LES

VM LINUX

Les chercheurs de l'Université Vrijeaux Pays-Bas ont dévoilé une nou-

velle version d'attaque du tristementcélèbre Rowhammer, dont l'effet est decompromettre les machines virtuelles(VM) Linux, souvent utilisées pour lesservicesd'hébergementdans lenuage.

L'attaque Rowhammer a été décou-verte il y a deux ans, et a engendrébeaucoup d'agitation quand les cher-cheurs l'ont dévoilée, car elle montraitcomment, en bombardant une rangéedes cellules mémoire, un attaquantpouvait changer les zéros en uns etvice-versa.

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ACTUSCeci permettait à un attaquant de

manipuler la mémoire d'un ordinateuren n'utilisant qu'un maliciel qui frap-pait en permanence une rangée decellules mémoire, ce qui inversait leursbits et influençait les cellules voisinesen inversant leurs bits aussi .

Les choses tournèrent au pirequand les chercheurs démontrèrent lesattaques Rowhammer via du Java-script, signifiant que les attaquantspourraient compromettre la mémoired'un ordinateur via Internet.

Flip Feng Shui (FFS) est une autrevariation de l'attaque Rowhammer quitravaille aussi en conjonction avec ladéduplication de la mémoire, un pro-cessus par lequel certains systèmesd'exploitation libèrent des emplace-ments mémoire en cherchant des en-trées en double et en les fusionnant.

Les chercheurs affirment qu'un atta-quant peut acheter l'accès à des ser-veurs dans le nuage co-hébergés avecsa victime et, en utilisant une attaqueFFS Rowhammer, peut prendre le con-trôle des comptes de la victime endépit d'une complète absence de vulné-rabilités logicielles.

Source :http://news.softpedia.com/news/new-ffs-rowhammer-attack-targets-linux-vm-setups-507290.shtml

ORECX INTRODUIT DES CLUSTERS

LINUX À HAUTE DISPONIBILITÉ

OrecX (Booth H50), le leader mon-dial des applicationsOpen Source

d'enregistrement d'appels pour lescentres d'appels, les entreprises et lesfournisseurs de services de commu-nication, a annoncé la mise en cluster(grappe d'ordinateurs) avec haute dis-ponibilité de ces enregistrements d'ap-pels en utilisant le Linux High Availa-bility / Distributed Replicated BlockDevice (DRBD). DRDB permet aux uti-lisateurs d'OrecX de répliquer leursdisques durs en temps réel entre deuxserveurs Linux connectés en direct viades liaisons Éthernet dédiées.

Le logiciel d'enregistrement d'ap-pels d'OrecX, basée en Amérique duNord, est propulsé par une concep-tion ouverte, redimensionnable et ex-tensible qui répond aux différents be-soins des centres d'appels, des fournis-seurs de communication par VoIP, desgrandes entreprises et des petitesaffaires pour un coût et une com-plexité réduites par rapport aux solu-tions propriétaires fermées. L'architec-ture ouverte d'enregistrement d'OrecXpropose des améliorations avec desanalyses vocales des tiers et des so-lutions d'optimisation de la main-d'œu-vre, augmentant la valeur du logicielpour les partenaires et les clients.

OrecX est le développeur principal etle sponsor du projet Open SourceOreka GPL d'enregistrement d'appelshébergé par Sourceforge.

Source :http://www.channelpartnersonline.com/news/2016/08/orecx-intros-linux-high-availability-clustering.aspx

CANONICAL PRÉVOIT

D'AMÉLIORER TERMINAL UXD'UBUNTU LINUX SUR LES

MOBILES ET LES PC DE BUREAU

Canonical a annoncé qu'il planifiela transformation de l'application

Terminal, développée par la commu-nauté, en terminal Linux convergentqui soit facile d'usage à la fois sur lestéléphonesmobilesetsur les tablettes.

Terminal est une appli centraled'Ubuntu Touch et le seul projet quimet à votre disposition le populaireshell Linux sur votre Ubuntu Phoneou sur une tablette Ubuntu. Et main-tenant, chez Canonical, les concep-teurs ont la mission de rendre plusagréable l'expérience utilisateur duterminal Linux en rendant Terminal con-vergent sur tous les formats d'écrans.

Pour rendre l'expérience utilisateurdu terminal Linux mobile encore plus

belle, Canonical prévoit l'implémen-tation d'une application de diction-naire spécifique auto-correctif pourles commandes du terminal et ajoutedu support pour les thèmes person-nalisés.

Source :http://news.softpedia.com/news/canonical-plans-on-improving-the-ubuntu-linux-terminal-ux-on-mobile-and-desktop-507331.shtml

KDE PLASMA 5.7.3, MOZILLA

FIREFOX 48.0 ET WINE 1 .9.16POUR LES UTILISATEURS DE

CHAKRA GNU/LINUX

Neofytos Kolokotronis, mainteneurde Chakra GNU/Linux, informe

la communauté de la disponibilité dudernier environnement de bureau KDEPlasma 5 et des applications logi-cielles dans les dépôts « main » de ladistribution.

En plus de l'environnement de bu-reau KDE Plasma 5.7.3, les utilisateursde Chakra GNU/linux peuvent mainte-nant installer quelques-unes des der-nières applications Open Source, parmilesquelles nous pouvons citer le logi-ciel de virtualisation VirtualBox 5.1.2d'Oracle, lemoteurdebasededonnéesSQL SQLite 3.13.0, la suite bureautique

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ACTUSLibreOffice 5.1.5, le navigateur WebMozilla Firefox 48.0 etWine 1.9.16.

Les dépôts de Chakra GNU/Linuxcomportent maintenant le pilote vidéoNvidia 367.27. Le support des applica-tions GTK+ a aussi été amélioré grâceà l'implémentation de la boîte à outilsgraphique GTK+ 3.20.6 ; enfin, laptop-mode-tools 1.69.2 est présent pouraméliorer le support des portables dansChakra.

Source :http://news.softpedia.com/news/chakra-gnu-linux-users-get-kde-plasma-5-7-3-mozilla-firefox-48-0-wine-1-9-16-507330.shtml

CANONICAL APPORTE SNAPPY

UBUNTU CORE AUX PASSERELLES

IOT À BASE DE X-86D'ADVANTECH

Canonical a informé Softpedia con-cernant un partenariat stratégique

avec Advantech pour apporter l'OSSnappy Ubuntu Core sur ses passe-relles IoT à base de x-86

Advantech Corporation est un lea-der de l'industrie de la fourniture desystèmes automatiques innovants etfiables et de produits embarqués, ainsique la fourniture de plusieurs solu-

tions uniques dans le monde des ob-jets connectés. Le partenariat stra-tégiquedeCanonical etAdvantechCor-poration garantira les passerelles pourobjets connectés (IoT - Internet ofThings) fabriquées par Advantech Cor-poration pour l'utilisation du systèmed'exploitation Snappy Ubuntu Core, cequi signifie que les utilisateurs de pas-serelles pour IoT à base de x-86 d'Intelpourront télécharger et installer uneimage binaire de Snappy Ubuntu Coreconstruite spécialement pour leurs pas-serelles. De plus, ils pourront accéderà divers outils de développement four-nis par Canonical, en même tempsqu'un ensemble de services pour faci-liter la gestion et la disponibilité deslogiciels et de la sécurité de leurs ap-pareils.

Source :http://news.softpedia.com/news/canonical-to-bring-snappy-ubuntu-core-to-advantech-s-x86-based-iot-gateways-507361.shtml

LE NOYAU LINUX 4.4.18 LTS A

BEAUCOUP D'AMÉLIORATIONS

POUR LES X-86, DES MISES À

JOUR DE SÉCURITÉ ET DES

RÉSOLUTIONS DE PROBLÈMES

Le noyau Linux 4.4 est un noyau àsupport à long terme (LTS - Long

Term Support), le dernier et le plusavancé, actuellement utilisé par beau-coup de systèmes d'exploitation GNU/Li-nux populaires, comprenant Ubuntu16.04 LTS (Xenial Xerus), Ubuntu 14.04.5LTS (Trusty Tahr) et tous leurs déri-vés, tels que Xubuntu, Kubuntu, UbuntuGNOME, UbuntuMATE, etc., et la sériededistributionsLinuxMint18«Sarah».

Le noyau Linux 4.4.18 LTS est ladix-huitième publication de mainte-nance, arrivant six jours seulementaprès la disponibilité de la 4.4.17 LTS,le 10 août. D'après la liste sommaireassociée et la liste d'écarts avec lenoyau Linux 4.4.17 LTS, cette nou-vellemise à jourmodifie 50 fichiers autotal, avec 623 insertions et 301 sup-pressions, ce qui apporte de nom-breuses améliorations dans l'architec-ture et les systèmes de fichiers, demêmequeplusieurspilotesmis à jour.

En regardant la liste interne deschangements, nous pouvons noter quele noyau Linux 4.4.18 LTS améliore le

support des architectures matériellesx86, ARM, MIPS et s390, met à jour lapile de mise en réseau avec des solu-tions à des problèmes mineurs surIPv4 et IrDA, ajoute deux ou troismodifications à crypto et mm, met àjour les pilotes pour les i915 d'Intel,I2C, HID, demise en réseau, PNP, SCSI,et TTY et améliore le support dessystèmes de fichiers EXT4 et FUSE.

Source :http://news.softpedia.com/news/linux-kernel-4-4-18-lts-has-lots-of-x86-improvements-security-updates-and-fixes-507404.shtml

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J 'ai récemment fait de nombreuxchangements dans mon approche

du codage ou de mon environnementen général. Ainsi, je voulais profiterdu C&C de ce mois-ci pour discuterdes outils que j'utilise et de quelquestrucs qui rendentma vie plus facile.

OUTILS

Comme beaucoup d'entre vous lesavent sans doute déjà, je suis un pro-grammeur avec actuellement un intérêtparticulier dans le développementWeb.C'est pour cela que la plupart de cesoutils sont orientés dans cette direc-tion.

••Atom(http://atom.io) : Créé par les gens deGitHub, il offre des fonctionnalités si-milaires à Sublime Text, mais il est gra-tuit et Open Source. Il est construit surdes technologies Web et j'ai donc re-marqué qu'il était plus lent que Su-blimeText lorsde l'ouvertured'énormesfichiers. Cependant, il a une telle sé-lection de greffons, qu'il n'y a pas grandchose qu'il ne puisse faire. Mes gref-fons préférés sont : emmet, git-plus,project-manager et terminal-plus. Lereste des greffons servent généra-

lement à la coloration syntaxique (etun analyseur de Java-Script).

••Docker(http://www.docker.com/) : C'est unsystème de conteneurs. Cela signifieque vous pouvez configurer des logi-ciels et des environnements sous formede conteneurs, ce qui n'est pas tout àfait unemachine virtuelle. La différenceest que Docker tourne sur un noyauLinux, et passe ensuite l'accès directau noyau vers le conteneur. C'est à lafois plus efficace, et plus rapide, quequelque chose comme Vagrant. Et, ce-rise sur le gâteau, les conteneurs sontdéplaçables.

••Caffeine(https://launchpad.net/caffeine) : La plu-part des gens le connaissent proba-blement déjà ; c'est unebarre d'état quiempêche l'écran de passer en veille.Extrêmement utile si vous essayez delire quelque chose sur un moniteurtout en faisant autre chose (dansmoncas, lire des schémas de câblage surun PDF tout en soudant). Il évite lebesoin de bouger la souris.

••AwesomeWM(https://awesome.naquadah.org/) : Mon

gestionnaire de fenêtres enmosaïquepréféré depuis longtemps. Je travaillegénéralement sur demultiples environ-nements de bureau sur mon ordi etpasse vers celui qui est le plus utilepourma tâche courante.Mais, presquetout mon temps de productivité (pro-grammation, tests, rédaction d'articlesdu FCM, etc.) est passé dans un ges-tionnaire de fenêtres en mosaïque. Laraison en est simple : quand je tra-vaille, j'ai tendance à organiser mesfenêtres manuellement sur n'importequel autre ordinateur ; aussi, être ca-pable de le faire automatiquement rendma vie plus facile. J'ai également es-sayé et utilisé XMonad, DWM, i3, etc.J'ai vraiment tendance à préférer lessystèmes de gestion de fenêtres dyna-miques, mais la principale raison pourlaquelle je reste fidèle à Awesome estsimple : après quelques ajustements,le fichier de configurationme convientparfaitement et il est livré avec unebarre système. Si quelqu'un veut m'enrecommander un autre qui pourraitéventuellement me plaire, qu'il sesente libre de m'en faire part (monadressemail est à la fin de l'article).

••Bittorrent Sync(https://getsync.com/) : C'est ma prin-

cipale méthode de partage de fichiersentre ordinateurs. Surtout pour les fi-chiers dont j'ai besoin pour le travail ;puisque Sync est une synchronisationdirecte en peer-to-peer, ça évite laquestion de la confidentialité du stoc-kage sur un serveur externe que je necontrôle pas (comme Dropbox). Aulieu de cela, je le lance sur mon ordi-nateur, mon portable, et un NAS quiest toujours actif. De cette façon, lasynchronisation est toujours disponiblepourmoi.

••MPD(https://www.musicpd.org/) : Le MusicPlayer Daemon est essentiellementun serveur de musique qui tourne entâche de fond et peut fonctionneravec un grand nombre d'applicationsfrontales (comme mpc ou ncmpcpp).Il a ma préférence parce qu'il se sou-vient de l'emplacement de la lectureaprès un redémarrage, il peut êtreutilisé en ligne de commande, et il créeune base de données. L'interface gra-phique que je préfère est ncmpcpp.

CCOOMMMMAANN DD && CCOONN QQUU EERRÉcrit par Lucas Westermann

OOuu ttii llss eett ccoonn sseeii llss

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COMMAND & CONQUERTRUCS

••Hack (Font)(http://sourcefoundry.org/hack/) : C'estune superbe police à chasse fixe pourle codage. Je l'utilise actuellement surtous les ordinateurs Atom et sur monterminal. J'avais l'habitude d'utiliserSource Sans Pro d'Adobe, mais, de-puis la découverte de Hack, je ne l'aiplus activé nulle part.

••Markdown(https://daringfireball.net/projects/markdown/) : C'est un langage de ba-lisage que j'utilise pour presque toutce qui finira sur un site Web. Je peuxle combiner avec des générateurs desites statiques, ou tout simplementrapidement le compiler dans une pageHTML (et donc aussi l'enregistrer auformat PDF).

••reStructuredText(http://docutils.sourceforge.net/rst.html) : Semblable à Markdown, saufque je l'utilise pour la plupart des pro-jets Python (y compris un site local demanuels que je gère, pour garder madocumentation deprojets organisée).

••Git/version control(https://git-scm.com/) : L'utilisation d'unsystème de contrôle de version pourgarder vos fichiers de configuration àjour et sauvegardés est une pratique

assez courante. Les sauvegarder horssite sur un dépôt privé (ou public) surBitbucket ou GitHub est un excellentmoyen de vous assurer d'avoir vos fi-chiers de configuration importants tou-jours disponibles. Je l'utilise aussi pourla gestion de mes squelettes de pro-jets (un squelette est une structurede dossier de projet, contenant toutema configuration de tâches et de dos-siers).

••Bash :Apprendre bash est extrêmement utilepour automatiser des tâches (en utili-sant cron) ou tout simplement pourregrouper un flux de travail typique(comme utiliser ImageMagick pour re-cadrer une image, puis la copier versun nouvel emplacement).

••Les alias du Shell :Pour une commande seule avec unensemble d'arguments que vous utili-sez habituellement, je préfère un aliasà un script Bash. Je l'utilise, par exem-ple, pour garder une vue d'ensembledemes différentes connexions SSH.

••Raccourcis clavier :Voilà un sujet bateau. Mais, quand jesuis occupé à travailler (en particulieravec un gestionnaire de fenêtres enmosaïque), je n'ai presque jamaisbesoin d'utiliser ma souris. Je trouve,pour ce qui me concerne, que c'est la

façon la plus efficace de travailler. Lorsde la première mise en place d'unenvironnement, il n'est pas rare queje passe une bonne heure ou deux àla mise en place des raccourcis et à laréorganisation de ceux par défaut desorte qu'il n'y ait pas de conflit, et jepeux facilement atteindre une combi-naison importante aussi vite que pos-sible.

J'espère que cet article s'est ré-vélé intéressant pour certains lecteurs.Si vous avez vos propres préférences,vous pouvez bien sûr les garder ! Tou-tefois, cet article est destiné à tousceux qui recherchent des conseils. Sivous avez des questions (ou pensezque je devrais étudier une alterna-tive), n'hésitez pas à me contacter à[email protected].

EXTRA! EXTRA!LISEZ TOUT !

Notre glorieux reporter des Actus(Arnfried) poste régulièrement desmises à jour sur le site principal duFull Circle.

Cliquez sur le lien NEWS, dans lemenu du site en haut de la pageet vous verrez les titres des actus.

Par ailleurs, si vous regardez lecôté droit de n'importe quellepage du site, vous verrez les cinqderniersmessages.

N'hésitez pas à nous écrire au sujetdesmessages des actus. Peut- êtreque c'est quelque chose qui pour-rait passer du site au magazine.Amusez-vous bien !

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Greg D. Walters PPyytthh oonn dd aa nn ss llee mm oonn dd ee rrééeell -- PP.. 6699

Cemois-ci, nous utiliserons un écranLCD 16×2 avec une interface i2c

pour faire la même chose que ce quenous avons fait le mois dernier (FCMn° 111) avec le capteur de tempéra-ture Dallas Semiconductor DS18B20.Rappelez-vous, nous avons dû utiliserbeaucoup de broches E/S sur le RPi.Cette fois-ci, grâce à l'affichage par i2c,nous aurons seulement besoin de 5broches (+5v, masse, les données ducapteur, SDA (données) et SCL (hor-loge)) pour faire lamême chose.

Avant de commencer notre projet,une présentation de i2c s'impose. J'airésumé la discussion qui suit d'un mer-veilleux tutoriel écrit par Sfuptown-maker sur Sparkfun.com accessible àhttps://learn.sparkfun.com/tutorials/i2c?_ga=1.242063243.863781319.1463423290

I2C

Le Protocole Circuits Inter-Intégrés(i2c - Inter-Integrated Circuits) est des-tiné à permettre à plusieurs CI nu-mériques « esclaves » de communiqueravec une ou plusieurs puces maîtres.Tout comme SPi (Serial PeriphericalInterface - Périphérique à Interface

Série), il est prévu pour des communi-cations à courte distance sur un seulappareil. Comme l'Interface Série Asyn-chrone (RS-232 ou UART), il ne néces-site que deux câbles de signaux pouréchanger des informations.

RS232 (COMMUNICATION

ASYNCHRONE)

Aucune donnée d'horloge n'est né-cessaire sur les lignes ; cependant, lesdeux côtés doivent s'accorder sur ledébit de données de communication.Il nécessite un surcoûtmatériel (UART)à chaque extrémité.

Outre les données sur 8 bits, aumoins un bit de début et un bit d'arrêtsont nécessaires pour chaque tramede données. Bien qu'il soit possible deconnecter plusieurs périphériques surun seul port série, si plusieurs péri-phériques tentent d'utiliser les deuxlignes simultanément, des problèmess'ensuivent.

La plupart des dispositifs UART nepeuvent supporter que certaines vi-tesses de transmission pré-réglées, lemaximum habituel est de 230 400 bitspar seconde.

RX <--------- TXTX ---------> RX

SPI

Le plus gros inconvénient de SPIest le nombre de picots nécessaires. Laconnexion d'un seul esclave à un uni-que maître requiert quatre lignes, cha-que esclave supplémentaire nécessitel'addition d'un picot « chip select » (CS- sélectiondecircuit intégré)d'entrée/sor-tie sur lemaître. Si vous voulez utiliserplusieurs capteurs/dispositifs connectésaumaître, le nombre nécessaire de pi-cots peut rapidement dépasser le nom-bre des entrées/sorties disponibles.

SPI (voir diagramme ci-dessous) estbon pour un taux de transfert élevéen full-duplex (envoi/réception simul-tanés de données). Le taux de trans-fert de données peut monter jusqu'à10Mhz.

I2C

Comme un port série asynchrone,i2c ne nécessite que deux lignes, maisces deux lignes peuvent supporter jus-qu'à 1 008 périphériques esclaves. Con-trairement à SPI, i2c peut prendre encharge un système multi-maître, per-mettant à de multiples périphériquesesclavesdecommuniquer avecplusieurspériphériques maîtres. Les maîtres nepeuvent pas communiquer entre euxsur le bus i2c et doivent utiliser leslignes de bus à tour de rôle ; il y adonc des limitations. i2c a un « coût »semblable à celui d'Async en ce sensque, pour chaque donnée de 8 bits,un bit supplémentaire est nécessairecommeunbit “Ack/Nack”. Lesexigencesmatérielles sont plus complexes quele SPI,mais inférieure àAsync.

Les débits de données se situententre Async et SPI. La plupart des

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TUTORIEL - PYTHON

périphériques i2c peuvent communi-quer entre 100KHz à 400KHz.

Dans le schéma ci-dessus, SDA estla ligne de données et SCL est la ligned'horloge.

Espérons que je ne vous aie pastotalement embrouillé et que vousêtesprêtàcontinueravecnotreprojet.

Une très bonne ressource pour ceque nous sommes sur le point de lefaire est sur http://www.circuitba-sics.com/raspberry-pi-i2c-lcd-set-up-and-programming/

Assurez-vous que i2c est activé surle RPi. On règle cela dans raspi-config.

Maintenant, dans un terminal, utili-sez apt-get pour installer deux biblio-thèques de support. (Je n'ai pas réussià le lancer sur une seule ligne pourune raison inconnue.) :

sudo apt-get install i2c-tools

sudo apt-get install python-smbus

J'ai pu obtenir le schéma Fritzingéquipéavec l'adaptateur i2c (ci-contre).

Branchez la broche SDA de l'adap-tateur i2c à la broche PHYSIQUE n° 3sur le RPI (qui est GPIO2) et le SCL del'adaptateur à la broche PHYSIQUE n° 5(GPIO3). Choisissez une broche de 5Vlibre sur le RPi (broche 2 ou 4) et unemasse libre (broche 6 ou 9) et con-nectez-les aux VCC (+5V) et Gnd(masse) de l'adaptateur. N'oubliez pasque nous devons connecter le capteurde température àGPIO4, comme lemoisdernier (avec la résistance à +5VDC).

Maintenant, redémarrez et, unefois que le RPi est prêt, tapez dans leterminal :

i2cdetect -y 1

Ceci permettra de vérifier que l'in-terface i2c fonctionne sur votre Pi, etvous dira aussi quelle est l'adresseutilisée par l'afficheur LCD. Regardezla capture d'écran montrée à droitepour voir ce à quoi il devrait ressem-bler.

Comme vous pouvez le voir, monappareil est à 3f, mais le vôtre pour-rait être à une adresse différente.Lorsque vous créez le pilote ci-dessus(en tapant, soit directement à partirde l'article, soit de la page de paste-

bin), vous devrez entrer l'adresse devotre appareil à la ligne 22.

La première série de code est unebibliothèque qui fonctionnera commeun pilote pour le LCD i2c. Cela devrait

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TUTORIEL - PYTHONêtre enregistré sous i2c_lcd_driver.py.Le code est disponible sur http://pas-tebin.com/ueu18fNL pour vous épar-gner la saisie.

Maintenant, nous allons faire unpetit test pour nous assurer que toutfonctionne. Tapez le code suivant etenregistrez-le sous i2c_test1.py dansle même dossier que le pilote quenous venons d'écrire :

import i2c_lcd_driver fromtime importmylcd = i2c_lcd_driver.lcd()mylcd.lcd_display_string(“Ceciest un test”,1)

Si tout est correct, vous devrezvoir « Ceci est un test » à la positiondu premier caractère de la premièreligne de l'écran LCD. Si c'est bon, nouspouvons continuer. Le code suivantest pratiquement lemêmeque lemoisdernier, modifié pour utiliser l'affichagepar i2c au lieu de la version parallèle.

Cela termine notre présentation desécrans LCD et i2c. Nous utiliserons lesécrans LCD i2c et d'autres dispositifsi2c à l'avenir ; vous devrez donc lesgarder en sécurité pour plus tard. Lemois prochain, nous allons commen-cer à travailler avec des moteurs, desservos et desmoteurs pas-à-pas. Alors,dépêchez-vous de vous procurer un« hobbymotor » (unmoteur miniature

de loisirs) pour être prêt. Dans quel-ques mois, nous allons commencer àtravailler avec le microcontrôleur Ar-duino, puis apprendre à interfacer leRPi pour contrôler l'Arduino.

Jusque-là, amusez vous bien.

import i2c_lcd_driverfrom w1thermsensor import W1ThermSensorfrom time import *

mylcd = i2c_lcd_driver.lcd()

#mylcd.lcd_display_string("This is a test",1)

sensor = W1ThermSensor()#setup_lcd()while 1:

# This is basically the same code as last month, so use# whichever temp type you want.

temp_in_fahrenheit = sensor.get_temperature(W1ThermSe nsor.DEGREES_F)# Print the temp to the terminal...print temp_in_fahrenheit# Now print it to the i2c LCD module...mylcd.lcd_clear()mylcd.lcd_display_string(str(temp_in_fahrenheit),1)sleep(3)

Greg Walters est propriétaire de Rainy-Day Solutions LLC, une société de con-sultants à Aurora au Colorado, et pro-gramme depuis 1972. Il aime faire lacuisine, marcher, la musique et passerdu temps avec sa famille.

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full circle magazine n° 112 1 9 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par John Eddie Kerr FFoonn ccttiioonn ss dd ''uu nn ttaa bblleeuu rr dd aa nn ss LLaa TTeeXX

J'ai constaté que, une fois qu'unepersonne a attrapé le virus de LaTeX,elle ne finit jamais de faire ou d'ap-prendre quelque chose. Tout ce qu'ilfaut c'est une tâche à effectuer etune envie de prendre un chemin peuconnu pour terminer la tâche (avecstyle !), et la personne se plonge dansla façonde faire de LaTeX. Parfois, nousdevons utiliser un logiciel fourni dansune suite bureautique, parce qu'ils fontcertains (ou beaucoup) de choses cor-rectement. J'écris ceci dans LibreOf-ficeWriterpuisquec'est le formatque leFull Circle accepte. Et c'est bien ainsi,car il y a des choses qui peuvent êtremieux traitées par la suite bureau-tique, comme des feuilles de calcul.Le bonoutil pour ce travail-là.

Dans mon dernier article, je dé-montrais que le code LaTeX (ou toutautre code à balises) peut être insérédans des données se trouvant dansune feuille de calcul pour formater lesdonnées en vue de la publication. C'esttrès pratique pour créer quelque chosecomme un carnet d'adresses de pocheà partir d'informations contenues dansune base de données sous forme detableau.

Les données de tableau et LaTeXne sont pas étrangers l'un à l'autre etla combinaison est couverte dans laplupart des manuels de base LaTeX. Ilexiste également des paquets spéciauxécrits pour nous aider à faire commu-niquer des données tabulaires avecLaTeX et la plupart de ces paquets ontleurs propres manuels bien détaillés,comme lemanuel de 38 pages pour lepaquet csvsimple, un paquet que jesouhaite couvrir dans un futur article.Puis, il y a Spreadtab.

Spreadtab est un paquet LaTeX quipeut apporter quelques-unes des fonc-tionnalitésd'un tableuràvosdocumentsLaTeX. Ou, comme l'a dit Christian Tel-lechea, le créateur du paquet, dans lerésumé du manuel (qui est très bienécrit) : « Ce paquet offre des fonction-

nalités de feuille de calcul pour les

environnements de tableau LaTeX. La

fonctionnalité principale permet à l'uti-

lisateurdeconstruiredestableauxd'une

manière similaire à une feuille de calcul

dans laquelle les cellules sont utilisées

dans des formules afin de générer des

valeursdansd'autrescellules. Le paquet

calcule les formules dans le bon ordre

et, enfin, affiche le tableau avec les ré-

sultatsnumériques. »

Jusqu'au moment où ce paquet aété écrit, il n'y avait rien dans l'envi-ronnement LaTeX qui aurait pu fairedemême. Christian Tellechea a acceptéla tâche comme un exercice de pro-grammation. Encore une fois, quel-qu'un a unedémangeaison et lemondedevientmeilleur.Merci, Christian !!!

Afin de vous mettre l'eau à labouche, je vais vous montrer quelques-unes des choses basiques que vouspouvez faire avec Spreadtab. L'unedes incitations est Keep It Simple Silly(KISS - tout doit rester simple, idiot).Puisque je suis loin d'être un génie enmathématiques, ce sera mieux si jereste dans le domaine de la compta-bilité simple.

Ce que je vais vous montrer icipeut être fait avec une feuille de cal-

cul ; cependant, si vous voulez placerles informations de la feuille de calculdans un document LaTeX, vous trou-verez ce paquet utile. Ou, si vous avezun document avec des calculs que voussouhaitez réutiliser, cepaquetpeut vousaider à créer le document original debase.

Tout commence dans un nouveaudossier (règle numéro un) et un préam-bule en haut de votre fichier (voir en-cadré ci-dessus).

Les données tabulaires que vousvoulez inclure doivent être décrites aupaquet :••{tabular} dit à LaTeX « voici quelquesinformations dans des onglets » ;••{with lower case “l”s} (avec des “l”minuscules) dit à LaTex combien d'on-glets il y a ;

\documentclass[12pt,letterpaper]{report}\usepackage[latin1]{inputenc}\usepackage{amsmath}\usepackage{amsfonts}\usepackage{amssymb}\usepackage{makeidx}\usepackage{graphicx}\usepackage{spreadtab} % nécessaire pour activer spreadtab

\begin{document}

\begin{spreadtab}{{tabular}{llll|l}}

Page 20: APPLIS BUREAU DANS UBUNTU TOUCH

full circle magazine n° 112 20 sommaire ^

TUTORIEL - FONCTIONS D'UN TABLEUR DANS LATEX••le « | » indique à LaTeX où placertoutes les lignes verticales.

Le signe «& » signale une cellule ouun onglet, et les étiquettes dans lescellules sont précédées de « @ ». Onnotera que, dans l'environnement sousforme de tableau, le signe « & » n'a pasbesoin d'être précédéde « \ ».

Pour fermer cet environnement,utilisez cette commande :

\end{spreadtab}

Créons une page avec cinq on-glets, une ligne verticale entre lesonglets 4 et 5, et avec des noms pourles colonnes et les lignes.

Compte tenu de ce qui précède,notre document peut ressembler à l'il-lustration ci-dessous, après le préam-bule.

Remarquez que j'ai bien aligné les« & ». Elles ne doivent pas l'être né-cessairement et au fur et à mesureque vous ajoutez ou soustrayez des

données, elles vont se déplacer ; cen'est pas grave. Cependant, le fait degarder tout aligné vous aidera à corri-ger les erreurs et/ou vous empêcherad'avoir le vertige.

Vous devrez imaginer qu'il y a cinqcolonnes ici, et quatre lignes, et, com-me dans une feuille de calcul, les co-lonnes ont une lettre et les lignes ontun chiffre. Cela nous permettra defaire des calculs, tout commedans unefeuille de calcul. Alors nous allons ajou-ter quelques chiffres et des calculs (voirl'encadré en haut à droite).

Et tout ceci va nous donner :

Dans mon exemple ici, les don-nées sont alignées à gauche en raisondes cinq lettres « l » dans la com-

mande du tableau. Pour déplacer lesdonnées vers la droite, remplacez les« l » par « r », et « c » centrera lesdonnées dans la colonne.

Juste pour rigoler, remplaçons le« 3 » du rat par lemot « pi ».

Vous pouvez également effectuerdes calculs à l'intérieur des onglets

\begin{spreadtab}{{tabular}{llll|l}}& @ foo & @ boo & @ hoo & \\

@ cat & & & & \\@ dog & & & & \\@ rat & & & & \\\end{spreadtab}

\begin{spreadtab}{{tabular}{llll|l}}& @ foo & @ boo & @ hoo & \\

@ cat & 2 & 4 & 6 & sum(b2:d2)\\@ dog & 3 & 7 & 9 & sum(b3:d3)\\@ rat & 3 & 8 & 2 & sum(b4:d4)\\\hline& sum(b2:b4) & sum(c2:c4) & sum(d2:d4) &\end{spreadtab}

{\Large Wobbly Cat Catnip Farm}\medskip\today\\\STautoround*{2}\begin{spreadtab}{{tabular}{l|l|r|}}% A B B C@ 1 & @ 10 pacs Deluxe Catnip \$7.00& 7.00*10.00 \\@ 2 & @ 16{\small OZ} Furball chaser \$6.00& 6.00*1\\\hline@ 3 & @ Total& sum(c1:c2)\end{spreadtab}\\\medskipThank you for your order.\end{document}

Page 21: APPLIS BUREAU DANS UBUNTU TOUCH

full circle magazine n° 112 21 sommaire ^

TUTORIEL - FONCTIONS D'UN TABLEUR DANS LATEXavec les * et /. Si vous faites 8/2 dansun onglet, il affichera 4. Faites 8*5dans unonglet et il affichera 40.

Mettons tout ça en pratique : voici(page précédente, en bas à droite) unefacture pour une société en crois-sance.

La commande \STautoround*{2}fournit 2 décimaux et le « * » insèredes zéros si nécessaire.

Placer un% au début d'une ligne lacache à LaTeX, mais les A B C peuventnous aider à garder une trace descolonnes.

Le @ 1 @ 2 @ 3 nous donne lesnuméros de ligne, mais comme des« mots » ; aussi il n'y a pas de déci-males.

Cela ressemblera à l'image ci-des-sus (col. 2 et 3).

Le seul « hic » que je pourraistrouver est que les choses peuvent sedégrader si vous avez une ligne videdans l'environnement Spreadtab.

En fait, je ne vous livre ici qu'unexamen superficiel de Spreadtab. Mestableaux sont très simples, mais ceuxque vous verrez dans le manuel deSpreadtab sont beaucoup plus com-

plexes et intéressants. Vous pouveztélécharger lemanuel sur :https://www.ctan.org/pkg/spreadtab?lang=en

À nouveau, un grand et sincèremerci à Christian Tellechea pour toutle travail qu'il a fait sur ce paquet etsa documentation.

John Eddie Kerr est bibliothécaire endroit dans une bibliothèque de droit decomté dans Guelph, Ontario au Canada.Son ordinateur de bureau, à la maisoncomme au travail, est sous Ubuntu Linux.Xubuntu fait tourner son Raspberry Pi 3et son Raspberry Pi 2 est sous UbuntuMate.

Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontés lesutilisateurs de Linux Ubuntu et lesfans du logiciel libre en général. Laséance s'adresse aussi bien au nou-vel utilisateur qu'au plus ancien co-deur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chance d'avoir quelquessupers invités, qui viennent nousparler directement des derniers dé-veloppements passionnants sur les-quels ils travaillent, de telle façonquenouspouvons tous comprendre !Nous parlons aussi de la commu-nautéUbuntu et de son actualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est couvertpar le Code de Conduite Ubuntu etest donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au télécharge-ment le jour suivant.

http://ubuntupodcast.org

Page 22: APPLIS BUREAU DANS UBUNTU TOUCH

full circle magazine n° 112 22 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Alan Ward PPrroogg rraa mm mm eerr aa vveecc FFrreeeePPaa ssccaa ll -- PP.. 22

Dans cette série d'articles, je cons-truirai avec FreePascal une appli-

cation en mode texte, en utilisant soninterface mode texte pour l'interac-tion avec l'utilisateur. Celle-ci seracombinée avec d'autres technologies,plus modernes, comme l'accès auxbases de données en utilisant SQL oul'accès Web avec HTTP. Le but finalde ce projet est de démontrer com-ment Pascal peut être utilisé pourconstruire une application moderne,tout en évitant le surpoids associé àune interface graphique qui utilise unjeu de gadgets, telle queGTKouQt.

Dans la première partie de cettesérie, nous avons installé l'indispen-sable logiciel de compilation et l'inter-face développeur. Nous avons compiléun programme simple en console etune première application Free Vision.Dans cette seconde partie, nous ajus-terons notre interface Free Vision pourqu'elle réponde aux commandes.

ÉTOFFER LE MENU

Créons un menu sur mesure etrendons-le interactif. Pour ce faire,nous écraserons deux procédures diffé-rentes de l'objet standard TApplica-

tion. La première est la procédureInitMenuBar qui, comme son nom lesuggère, installe la barre de menu enhaut de l'écran. L'autre est la procé-dure qui manipule les événements defenêtre, dans laquelle nous définironscomment nos applications doivent ré-pondre au clic sur des boutons etautres. Ainsi, notre objet applicationdérive de TApplication standard, avecl'ajout de ces deux procédures. Ellessont déclarées « virtuelles » (en haut àdroite), car elles écrasent des mé-thodes existantes.

Nous insérerons une barre demenubasique avec deux sous-menus : unmenu « File » (Fichier) avec quelquesoptions standards et unmenu « Help »(Aide) avec une option qui ouvrira latraditionnelleboîtededialogue«About»(À propos) (voir le code ci-dessous).

Comme les lecteurs accoutumés àTurbo Pascal l'auront remarqué, c'est

exactement la même syntaxe. En fait,je ne serais pas surpris d'apprendrequ'un de mes vieux projets se compi-lerait normalement sous Free Pascal.C'est-à-dire, si j'arrive à retrouver mesdisquettes 3“ 1/2 et un lecteur de dis-quettes qui fonctionne encore. Justepour vous rafraîchir la mémoire, no-tons que « ~ » est utilisé pour indiquerdes raccourcis clavier, hcNoContext

typeTMyApp = object(TApplication)

procedure InitMenuBar; virtual;procedure HandleEvent(var Event: TEvent); virtual;

end;

procedure TMyApp.InitMenuBar;var

R: TRect;pFileMenu, pHelpMenu : PMenuItem;

beginGetExtent(R);R.B.Y := R.A.Y + 1;pHelpMenu := NewSubMenu('~H~elp', hcNoContext, NewMenu(

NewItem('~A~bout', '', 0, cmHelp, hcNoContext, nil)),nil);

pFileMenu := NewSubMenu('~F~ile', hcNoContext, NewMenu(NewItem('~O~pen', 'F2', kbF2, cmOpen, hcNoContext,NewItem('~C~lose', 'F3', kbF3, cmClose, hcNoContext,NewLine(NewItem('E~x~it', 'Alt-X', kbAltX, cmQuit, hcNoContext, nil))))),pHelpMenu);

MenuBar := new (PMenuBar, Init(R, NewMenu(pFileMenu)));end;

Page 23: APPLIS BUREAU DANS UBUNTU TOUCH

full circle magazine n° 112 23 sommaire ^

TUTORIEL - PROGRAMMER AVEC FREEPASCALest le contexte Help vide, kbF2 est lecode pour la touche F2 du clavier etcmOpenestuncodeenentiernonsigné16-bit (un mot) pour la commandestandard « Open » (Ouvrir). Le restedevrait être facile à comprendre.

RÉPONDRE AUX ÉVÉNEMENTS

Le menu préparé au-dessus répon-dra bel et bien à certains boutons,

mais pas à d'autres. La différence vientde ce que la méthode par défautHandleEvent de TApplication sait quoifaire quand arrive la commande cmQuit(elle sort, tout simplement). Mais ellen'a pas été programmée pour répon-dre à d'autres événements, tels que lacommande cmHelp que nous avonsmise dans l'élément de menu Help >About.

C'est pourquoi nous remplaceronsla méthode HandleEvent existante parlanôtre.Parexemple (enbasàgauche).

Il est particulièrement importantd'inclure l'original de HandleEvent avecla commande « inherited » (héritée), carelle manipule la commande cmQuit etnous voulons que celle-là fonctionnetoujours.

Pour répondre à la commandecmHelp, nous utilisons une simple pro-cédure if pour paramétrer uneMessa-geBox. C'est une façon rapide de créerune boîte de dialogue de message,qui peut être de différents types (In-formation, Alerte, Erreur…). Nous n'al-lons pas la personnaliser beaucoup,car le paramètre final ne peut conte-nir que les flags pour déclarer le titredu dialogue et le choix des boutons« OK » et/ou « Cancel » (Annuler). Pourcréer une boîte de dialogue plus so-phistiquée, nous aurions à écrire notre

propre classe (héritée de TWindow ouTDialog), qui, bien que faisable, deman-derait un peu plus de travail. Plus dedétails dans le troisième article de lasérie.

PARAMÉTRER UNE BOÎTE DE

DIALOGUE DE SAISIE DE FICHIER

Il y a aussi d'autres types de boîtesde dialogue disponibles et prédéfinis.Pour prendre un exemple classique,dans nos programmes, nous avons sou-vent besoin de solliciter l'utilisateurpour saisir un fichier via une boîte dedialogue d'ouverture de fichier. FreeVision fait les choses exactement com-me Turbo Vision. Nous modifieronsnotre HandleEvent pour répondre àcmOpen. Pour ce faire, nous auronsbesoin de plusieurs variables :

varFileName: String;result : integer;pOpen : PFileDialog;

procedure TMyApp.HandleEvent(var Event: TEvent);begin

inherited HandleEvent(Event);if Event.What = evCommand thenbegin

if Event.Command = cmHelp thenbegin

MessageBox('About:'+#13#10+'This is my test app'+#13#10 +'Alan Ward (C) 2016’,nil, mfInformation or mfOKButton);

end;end;

end;

Page 24: APPLIS BUREAU DANS UBUNTU TOUCH

full circle magazine n° 112 24 sommaire ^

TUTORIEL - PROGRAMMER AVEC FREEPASCALFileName est une chaîne de carac-

tères pour sauvegarder le nom defichier saisi par l'utilisateur, result con-tiendra le code de commande du bou-ton choisi (cmOpen ou cmCancel), tan-dis que pOpen est un pointeur vers lanouvelle boîte de dialogue à créer.Maintenant, dans HandleEvent, répon-dons à cmOpen de la même façonque nous avons opéré pour cmHelp(voir le cadre en haut à droite).

Nous avons créé un objet FileDia-log, en spécifiant que nous souhai-tons filtrer les fichiers avec le motif«  *.txt ». À l'exécution, la commandechoisie par l'utilisateur est stockéedans la variable result et peut ensuiteêtre analysée pour piloter les actionsqui en découlent.

La boîte de dialogue obtenue n'arien de spécial car elle est standarddans Turbo et Free Vision. Elle fonc-tionne tout simplement et est trèsréactive.

Cependant, depuis la dernière foisque j'en ai contemplé une, du tempsde MS-DOS, il y a deux points à noter.Le premier est qu'elle semble mani-puler correctement un système de fi-chiers POSIX, avec le séparateur defichier « / » à la place des « C: » et « \ »spécifiques à MS-DOS. L'utilisateur peutfacilement naviguer dans le répertoire

home habituel d'Ubuntu. D'autre part,nous pouvons aussi voir que les ca-ractères Unicode dans les noms defichiers qui n’apparaissent pas dans lapage de code ASCII ordinaire (codesjusqu'à 127) sont modifiés, particulière-ment les accents dans « Música » etdans « Públic ». C'est peut-être un pro-blème mineur pour certains, ou pour

d'autres un problème majeur, si l'en-vironnement visé pour un utilisateurfinal est principalement en écriturenon latine.

À ce stade, nous avons utilisé plu-sieurs unités de la bibliothèque deFree Vision, qui doivent être incluses audébutdenotre fichierdeprogramme :

uses App, Objects, Menus,Drivers, Views, Dialogs,MsgBox, StdDlg;

Le code complet de cet exempleest sur http://pastebin.com/ZTbN7Eft,où le lecteur peut voir les points cou-verts dans cette partie de la série : per-sonnaliser la barre de menu de FreeVision, répondre aux commandes etutiliser les boîtes de messages et lesdialogues par défaut. Dans la prochainepartie, nous regarderons comment con-necter notre application à une basededonnéesmoderne commeSqlite3.

if Event.Command = cmOpen thenbegin

pOpen := New(PFileDialog, Init('*.txt', 'Open', 'File ~N~ ame',fdOpenButton, hcNoContext));

result := ExecuteDialog (pOpen, @FileName);end;

Détenteur d'un doctorat au sujet de lasociété de l'information et du savoir, Alanenseigne l'informatique à l'Escola Andor-rana de Batxillerat, un lycée. Il a donnédes cours de GNU/Linux à l'Universitéd'Andorre et, auparavant, avait enseignél'administration des systèmes GNU/Linuxàl'UniversitéouvertedeCatalogne(UOC).

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Mark Crutch II nn kkssccaa ppee -- PP.. 5522

La dernière fois, nous avons exa-miné Remplissage et Turbulence,

deux primitives qui peuvent être uti-lisées pour remplir les zones de fil-trage avec, respectivement, une cou-leur unie ou un nuage de couleurspseudo-aléatoires. Mais il y a une fouled'autres remplissages que vous pour-riez vouloir utiliser, des bandes jus-qu'aux pois, des fleurs aux papillons.Pour répondre à ces possibilités infi-nies, la norme SVG fournit une mé-thode pour insérer une autre imagedans votre chaîne de filtrage, en uti-lisant la primitive Image. Ceci vouspermet, non seulement d'utiliser desimages bitmap, mais peut aussi faireréférence à d'autre parties de votrefichier SVG pour vous permettre d'in-sérer vos propres créations dans lachaîne de filtrage. Il n'y a qu'un petitproblème : l'implémentation dans Ink-scape est bel et bien inutilisable.

Commençons avec le peu qui fonc-tionne, au moins jusqu'à un certainpoint : l'importation d'une imagebitmapexterne dans votre chaîne de filtres.Comme d'habitude, nous commence-rons avec un peu de texte commeobjet auquel appliquer le filtre. Vouspouvez, bien sûr, utiliser n'importe queltype d'objet,mais je trouve que, plutôtqu'un simple rectangle ou cercle, untexte me permet de voir d'une façonrapide et facile ce à quoi ressemble lefiltre quand il est appliqué à une formecomplexe.

Créez un filtre sur l'objet test enutilisant une des méthodes décritesdans la partie 48 et, si nécessaire, enle-vez toutes les primitives existantes.Maintenant, ajoutez une seule primi-tive Image à la chaîne de filtrage, etvérifiez que les contrôles sont au mi-nimum en bas du dialogue. Le champ« Source de l'image » sera utilisé pour

déterminer le chemin et le nom defichier du fichier image externe oul'identifiant XML d'un autre élémentde votre image. Pour l'instant, vouschoisissez une image bitmap externeen cliquant sur le bouton « Fichierimage » et la sélectionnant sur votredisquedur.Nousutiliseronsnotre imagedeMona Lisadéjà essayée et adoptée,nous donnant la sortie suivante (textenon filtré à gauche, filtré à droite)quand le filtre est créé dans Inkscape0.48 (en bas à gauche).

Vous n'avez vraiment pas besoind'être un expert en art de la Renais-sance pour voir que l'image est quel-que peu déformée. Et voici le mêmefiltrecréédans la0.91 (enbasàdroite).

Eh bien, nous avons perdu la défor-mation du format, mais la zone defiltre n'est pas vraiment remplie ; ce-pendant, nous pouvons y remédier et

nous verrons cela sous peu. Ce chan-gement de comportement pourraitéventuellement signifier que l'appa-rence des dessins créés dans la 0.48pourrait ne pas être la même dans la0.91 si vous utilisiez cette primitive defiltrage.

Dans la 0.48, la position par défautet la taille de l'image nous sont im-posées, c'est-à-dire étirées pour rem-plir la boîte englobante de l'objet. Lemanuel officiel d'Inkscape laisse en-tendrequevouspouvez aumoins réglerla position et la taille de l'image dansle filtre en utilisant l'éditeur XML,mais,malgré tous mes essais, je n'ai pasréussi. Pour être honnête, le manueldit que son implémentation dans Ink-scape « ne positionne pas correcte-ment les images », ce qui, d'aprèsmestests, est un euphémisme.

Avec la 0.91, c'est un peu mieux,

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full circle magazine n° 112 27 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPEbien qu'il faille toujours passer par l'édi-teur pour modifier les paramètres, carils ne figurent toujours pas dans l'in-terface utilisateur. Replongez-vous dansla partie 31 de cette série si vous vou-lez rafraîchir votre mémoire au sujetde l'édition du XML. L'élément XML quevous devez modifier est <svg:feImage>qui est dans un <svg:filter> de la sec-tion <svg:defs> du fichier. Vous pouvezajouter les attributs « x », « y », «width »(largeur) et « height » (hauteur), bienque, dans mes tests, aucun d'eux n'aiteu d'effet jusqu'à ce que j'ajoute aussil'attribut « preserveAspectRatio » (pré-server le rapport hauteur/largeur). Dansles tests suivants, une fois un tel attri-but présent, j'ai dû changer sa valeuret retourner modifier les autres para-mètres pour que ça soit pris encompte sur le canevas d'Inkscape. Sivous changez pour une valeur inva-lide et revenez à la valeur originale,cela fera l'affaire ; ainsi, il suffit demettre une lettre à la fin de la valeurexistante, cliquer sur « Définir », enle-ver la lettreet re-cliquer sur «Définir ».

Mais qu'est-ce qu'une bonne valeurpour preserveAspectRatio ? Un bonpoint de départ est le mot « none »(aucun), qui fera qu'Inkscape ignorerale rapport d'aspect de l'image origi-nale et l'étirera pour remplir la boîteenglobante de l'objet, le résultat res-semblant à celui de la version 0.48.

Mais il y a beaucoup d'autres options,toutes avec des noms similaires et dé-concertants ! Elles commencent toutespar la lettre minuscule « x », immédia-tement suivie de « Min », « Mid » ou«  Max » (ce qui, pour la direction x,signifie aligné à gauche, centré ou ali-gné à droite), suivis par un « Y » ma-juscule et un autre « Min », « Mid » ou« Max » (aligné en haut, au milieu ouen bas), suivi d'un espace et du mot-clé optionnel «meet » (recadrer l'imagepour qu'elle soit entièrement visible)

ou « slice » (mettre l'image à l'échellepour remplir la boîte englobante, touten préservant le ratio d'aspect, mais encachant tout ce qui dépasse de la boîteenglobante, c'est-à-dire, n'afficher qu'unetranche de l'image). Confus, n'est-cepas ? Quelques exemples (ci-dessous)vont peut-être aider.

Non, je ne sais pas pourquoi legroupe de travail SVG en est arrivé àune similarité déroutante de « Min »et « Mid », pas plus que pourquoi « x »

est en minuscule alors que « Y » esten majuscule, ni pourquoi il a choisilesmots «meet » et « slice » plutôt que« scale » (échelle) et « crop » (rogner).Je sais bien, cependant, quemes exem-ples ne sont que la partie visible del'iceberg : il y a 19 combinaisons pos-sibles, sans considérer les « x », « Y »,« width » et « height » déjà cités, quipeuvent avoir un effet important surce qui apparaît dans votre filtre.

Jusqu'à cequ'Inkscapedisposed'une

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full circle magazine n° 112 28 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPEinterface utilisateur qui rende pluscompréhensible toute cette folie, jerecommandede laisser lesoptionsavan-cées de ce filtre à des experts. Mais sivous voulez déformer votre image pourqu'elle remplisse la boîte englobante,commedans la0.48,vousdevrezprendreune grande respiration, remonter vosmanches, et intervenir dans l'éditeurXML pour y mettre une rapide dosede :preserveAspectRatio=“none”.

Il y a une dernière chose intéres-sante à noter à propos de la primitiveImage, quand vous utilisez des imagesexternes. Par défaut, Inkscape mettrale chemin complet vers votre imagedans l'interface utilisateur. Pour ren-dre vos dessins plus portables, je vousrecommande fortement de conserverles images nécessaires dans le mêmedossier que votre dessin, et, ensuite,de modifier manuellement la saisiedes réglages du filtre pour enlever lechemin, ne laissant que le nom du fi-chier. Vous pourriez préférer incorpo-rer votre image dans votre document,plutôt que la garder comme fichierexterne,mais lisez la suite.

La primitive Image devrait avoirune astuce de plus dans son jeu, mais,une fois encore, c'est hors d'usage. Ilest possible de sélectionner un objet(ou un groupe) dans votre image Ink-

scape et ensuite de cliquer sur « Élé-ment SVG sélectionné », ce qui rem-plit la boîte Image Source avec l'iden-tifiant de l'élément. De cette façon, ildevrait être possible d'incorporer n'im-porte quel autre élément SVG dansvotre chaîne de filtrage… sauf que çane fonctionne pas. Cela a l'air de mar-cher dans la 0.48, puisqu'une versionpixelisée de votre élément est incor-porée et étirée pour remplir la boîteenglobante, mais, dans la 0.91, mêmecette possibilité réduite a disparu.

Vous avez donc la primitive Image -un filtre qui promet beaucoup, maisen donne si peu. Les parties utiles quifonctionnent dans la 0.48 sont horsd'usage dans la 0.91, alors que lesparties utilisables de la 0.91 vousobligent à plonger dans l'éditeur XML.Dans le même temps, la triste inter-face utilisateur baisse les bras, se gaus-sant de vos efforts pour réaliser quel-que chose d'aussi audacieux que leréglage de la position de votre imagedans la boîte englobante. Espérons quel'interface utilisateur sera plus étof-fée dans une future publication, etque la possibilité d'utiliser les élémentsSVG fera un retour bienvenu.

Ceci conclut notre tour des primi-tives de remplissage d'Inkscape. Cepen-dant, la spécificité SVG en a une autre :Tile (Tuile), qui vous permet d'inclure

la sortie d'une autre primitive qui serarépétée (tuilée) sur la totalité de larégion du filtre. Pour qu'elle marche,la primitive qui rentre doit avoir unerégion de filtre plus petite que celleoù elle sera tuilée ; mais, comme Ink-scape utilise une région de filtre uniquepour la totalité de la chaîne de fil-trage, même si cette primitive devaitêtre implémentée, elle n'aurait aucuneffet visible.

Ça ne paraît pas très sympa devous avoir fait perdre votre temps àlire la présentation d'un filtre aussipauvrement implémenté et d'un autrepas du tout implémenté ; aussi, je fi-nirai cet article par une autre pri-mitive utile de la boîte à outils : Mor-phologie.

En dépit de son joli nom, c'est unfiltre très simple : tout ce qu'il fait estde rendre les choses plus épaisses ouplus fines. Et il le fait avec leminimumde chichis : il n'y a qu'une liste dérou-lante, pour sélectionner « Contracter »(rendre les choses plus fines) ou« Dilater » (les rendre plus épaisses) etune paire de réglettes « Rayon », liéesen option, pour ajuster la quantité definesse ou d'épaisseur appliquée. Re-gardons ce filtre en action ; dans cha-que cas, le premier objet texte est nonfiltré, et le second est filtré commeindiqué, avec un rayonde 2,5.

Ces filtres sont particulièrementutiles quand ils sont utilisés avec laprimitive Composite, souvent en mode« In » ou «Out ». Dans l'exemplesuivant, j'ai utilisé un filtre Remplis-

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TUTORIEL - INKSCAPEsage pour créer un remplissage blanctranslucide, puis j'ai utilisé une Com-posite « In » pour l'ajuster à la taille demon texte contracté. Après un peu deFlou gaussien et d'Offset, vous obte-nez un filtre qui donne une apparence3Dà votre texte.

« Out » peut bien fonctionner avecla dilatation, pour creuser le centre del'imagedilatée. Commeexemple simple,considérez une primitive Morphologiequi dilate la source, puis une Compo-site « Out » qui ne garde que lesparties de cette image qui dépassentde l'objet source d'origine. Il ne resteque le contour de votre objet, dontl'intérieur est transparent.

Maintenant, plutôt que d'enfon-cer l'objet source, que se passe-t-il sivous enfoncez une autre version di-latée, de sorte que vous enlevez unepetite excroissance au cœur d'une plusgrossedilatation ? Fusionnez avec l'objetoriginal et vous avez un contour quientoure l'original, à une distance régléepar la plus petite dilatation, avec uneépaisseur égale à la différence entreles dilatations intérieure et extérieure(vous devrez peut-être augmenter lataille de la région du filtre pour éviterque le résultat soit tronqué).

Enfin, que se passe-t-il si vous pre-nez l'idée précédente et la complétez

un peu plus ? Vous pouvez avoir plu-sieurs contours, à des distances diffé-rentes de l'objet d'origine, que vousfusionnez ensemble pour terminer. Plusvous ajoutez de contours, plus leschoses deviennent compliquées, carvous jonglez avec une paire de primi-tives Morphologie et une Composite

pour chaque couche de l'oignon ; mais,théoriquement, il est possible d'enrajouter autant que vous voulez, tantquevousnevousperdezpasen route.

Et que dire de cette version, où j'aiutilisé aussi des primitives Matrice descouleurs en mode Décalage de teintede façon à attribuer une couleur à cha-que contour (bas de la colonne précé-dente).

Il est bon de se rappeler que lesfiltres sont des opérations bitmap quiont lieu pendant la phase de rendu.Bien que vous puissiez penser que laprimitive Morphologie rétrécit ou di-late votre image, ce n'est pas réalisé

dans un sens vectoriel, mais plutôt enajoutant ou en retirant des pixels dansune version bitmap de votre objet. Engardant cela en tête, il paraît possibled'appliquer la primitive à des imagesbitmap importées via la primitive Image.Ceci vous permet de cacher les détailsprécis d'une image en les dégradantun peu, ou en les masquant par unedilatation des zones adjacentes, sansintroduire la sorte d'adoucissementque vous attendriez en floutant lesimages. Dans les deux cas, Mona sesort bienmal d'un tel essai !

CRÉDITS IMAGES

La Joconde (alias Mona Lisa) parLéonard de Vinci http://en.wikipe-dia.org/wiki/File:Mona_Lisa,_by_Leonardo_da_Vinci,_from_C2RMF_retouched.jpg

Mark a utilisé Inkscape pour créer troisbandes dessinées, The Greys, Monsters,Inked et Elvie, qui peuvent toutes êtretrouvéesà http://www.peppertop.com/

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full circle magazine n° 112 31 sommaire ^

LLEE CCUULLTTEE DDEE CCHHRROOMMEEÉcrit par S. J. Webb LLee ttéélléépphhoonnee ddaannss llee NNuuaaggee

Le Chromebook a un avantageintéressant : Google Voice, qui est

directement lié au compte Gmail.Google a démarré ses services de télé-phonie enmars 2009 quand il a achetéle serviceGrandCentral. En2011,GoogleVoice était disponible au Royaume-Uniet dans d'autres pays. Cependant, au-jourd'hui, beaucoup des fonctionna-lités de Google Voice font partie deGoogle Hangouts. Il y a un guide simpleet utile à ce sujet qui se trouve sur leGoogleVoiceWikihow (http://www.wiki-how.com/Set-Up-Google-Voice). Je mesers de mon compte Google Voicepour empêcher certaines personnes deconnaître mon véritable numéro detéléphone. Toutefois, existe-t-il des al-ternatives à ce service populaire ?

Phonebooth, Magic Jack et d'autresfournisseurs de téléphonie dans lenuage sont disponibles et proposentdes services gratuits. Pourtant, ceux-ci ne sont pas légion et ont été conçuspour séduire un individu afin qu'il s'ins-crive à un abonnementmensuel payant.Sur compsmags.com, Sumit Chauhana écrit un éditorial qui présente 17concurrents de Google Voice. Je melimiterai ici à faire la critique de tousles services qui, parmi les 17, offrent

un numéro utilisant les appels sur WiFiet qui sont compatibles Linux.

Suite à mon analyse des 17 alter-natives de la liste, les deux seules quiprennent en charge Ubuntu sontViber et Skype. Viber supporte éga-lement Fedora et d'autres distrib. ba-sées sur RPM. Skype est récemmentdevenu compatible avec Linux. Éton-namment, il y a une troisième option,appelée Freetone, qui est disponibledans le Play Store de Google, ce quisignifie que Freetone pourrait éven-tuellement remplacer Google Voice surl'OS Chrome. Mon Chromebook To-shiba recevra le Play Store de Googleun peu plus tard dans l'année. Skypeest bien connu des consommateurs,mais Viber ne l'est pas. Je n'utilise pasSkype et je ne l'utiliserai sans doutepas puisqu'il fait partie deMicrosoft.

J'utilise le système d'exploitationPeppermint 7 sur mon ordinateur por-table et j'ai donc choisi le lien detéléchargement Debian de Viber. J'aiinstallé les programmes et aucun nu-méro de téléphone WiFi secondairen'était disponible. Toutefois, il offre desSMS et des appels gratuits vers d'au-tres utilisateurs deViber.

Je me suis donc aventuré dansl'essai de Freetone surmon smartphoneAndroid. Contrairement à Google Voice,Freetone ne peut pas être présent surle bureau de Linux. Et pourtant, ilpropose un numéro de téléphoneWiFisecondaire. Je peux faire des appelset recevoir des messages vocaux surce numéro. Si vous envoyez beaucoupde SMS, il faudrait à la place vous ser-vir de Freetext en tant que numérode téléphoneWiFi.

L'utilisation de Freetone ou Free-text a un inconvénient : les services nesont pas totalement gratuits. Les uti-lisateurs sont obligés par les sociétésà regarder des publicités sur leur mo-biles afin que leur compte accumule

du crédit, qui est ensuite utilisé pourpayer l'utilisation du téléphone WiFi.Cependant, ces services ne sont liésqu'à votre smartphone, alors queGoogle Voice peut être lié à la fois àvotre téléphone mobile et à votreligne fixe.

Ainsi, desalternativesàGoogleVoiceexistent, mais aucun des services n'estentièrement gratuit. Aux États-Unis, ily a d'autres alternatives, notammentFreedompop et Grasshopper, quioffrent des services payants et pro-fessionnels. Tout compte fait, pour-tant, Google Voice offre le meilleurrapport services/prix.

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full circle magazine n° 112 32 sommaire ^

BBOOUU CCLLEE LLII NN UU XXÉcrit par S. J. Webb

PPrroottooccoollee dd ee mm eessssaa gg eerriiee iinn ssttaa nn ttaa nn ééee

La messagerie instantanée devintpopulaire durant la fin des an-

nées 1990. Toutefois, elle s'est déve-loppée plus tôt, dans les années 1960.Souvent, un intranet était utilisé pourpermettre la discussion instantanéesur des réseaux informatiques pourles universités et les entreprises utili-sant les protocoles peer-to-peer. Lepremier système national de messa-gerie instantanée fut le Service denotification Zephyr qui découlait duprojet Athena dans les années 1980.

Zephyr fut créé au MassachusettsInstitute of Technology. Le code deZephyr est fortement lié à Unix. Ze-phyr n'est pas un programme unique,mais un ensemble de programmesdistincts travaillant ensemble. Il a étéinventé par Ciarán Anthony Della-Fera. Le code a été élaboré tout aulongdes années 1980.

Zephyr est née d'une conversationentre DellaFera et un collègue de tra-vail. Il a été conçu pour résoudre lesappels de procédure à distance sur unréseau distribué. DellaFera mit en évi-dence les deux principaux problèmesde la procédure d'appel à distance :l'emplacement de l'utilisateur et l'envoi

de petits messages en temps réel. Cesystème est encore utilisé dans quel-ques universités. Certains aspects dePidgin contiennent des éléments deZephyr. De plus amples détails au su-jet de Zephyr peuvent être trouvés à :http://www.rfrench.org/papers/usenix.pdf.

SJ Webb est passionné de Linux etcoordonnateur de recherche. Il aimepêcher, conduire des bolides et passerdu temps avec ses enfants et sa femme.Il remercie Mike Ferrari pour son men-torat.

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Lignes directrices

Notre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles••Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguideofficielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocumentODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large aumaximum et d'un niveaude compression réduit.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivreceslignesdirectrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztélécharger votre fichier vers le site prin-cipal du Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shake-speare et de vous les renvoyer. Libre à vousde la/les faire parvenir à l'adresse mail adhoc du Full Circle en « v.o. ». Si l'idée departiciper à cette nouvelle expérience voustente, envoyez votre question ou votrecourriel à :

[email protected]

Écrire pour le FCM françaisSi vous souhaitez contribuer au FCM, mais

que vous ne pouvez pas écrire en anglais,faites-nous parvenir vos articles, ils serontpubliés en français dans l’édition française duFCM.

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuilleznoter de façon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s'il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s'il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s'il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

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full circle magazine n° 112 34 sommaire ^

DDIISSPPOOSSIITTIIFFSS UUBBUUNNTTUUÉcrit par Ronnie Tucker

CCoo mm mm ee nn tt ii nn ss ttaa ll llee rr dd ee ss aa pp pp ll ii ss XX dd aa nn ss dd ee ss dd ii ss pp oo ss ii tt ii ffss UU bb uu nn ttuu

Contrairement à mes habitudes, cemois-ci, je vais vous faire un ra-

pide tutoriel sur la façon installer des ap-plicationsXsurvotredispositifUbuntu.

ATTENTION : Notez que toutes lesapplications X ne fonctionneront passur tous les appareils, et parmi cellesqui marcheront, certaines présenterontquelques dysfonctionnements. La majo-rité marche bien, mais je veux justeque vous sachiez que ce n'est pas sûrà 100%.

Dans le terminal de votre ordina-teur, installez phablet-tools :

sudo apt install phablet-tools

Connectez votre appareil à votreordinateur à l'aide d'un câble USB.Allumez l'écran, puis déverrouillez votreappareil.

Sur votre dispositif, vous devez ac-tiver leModeDéveloppeur ; il se trouvedans Paramètres > À propos > ModeDéveloppeur

Dans le terminal de votre PC, es-sayez de détecter votre appareil enutilisant :

adb shell

Si vous obtenez :

error: device not found (Erreur: Périphérique non détecté)

essayez :

sudo adb shell

J'ai dû utiliser sudo adb pour qu'ilse connecte àma tabletteM10.

L'invite de commandes devrait chan-gerdequelquechose commececi :

ronnie@ronnie-desktop:~$

en :

phablet@ubuntu-phablet:~$

Cela signifie que vous êtes con-necté à votre périphérique.

Lancez d'abord :

libertine-container-managerlist

Vous verrez uniquement :

puritine

C'est le container par défaut pourles applications pré-installées. Ne bri-colez pas avec ce conteneur. Par pré-caution, créez-en un nouveau pourjouer avec. Utilisez ceci :

libertine-container-managercreate --id my-container --name "My Container" --distrovivid --type chroot

Ceci (libertine-container-manager)créera un nouveau conteneur. Danscet exemple :••L'ID de ce conteneur est my-contai-ner (bien sûr,vouspouvez le changer).••Le nom du conteneur est « My Con-tainer » (bien sûr, vous pouvez le chan-ger aussi).••La distribution est vivid (puisque c'estce qui est installé sur tous les dispo-sitifs Ubuntu actuels à l'heure où j'écriscet article, en août 2016).

Après un instant, vous obtiendrezunnouveau conteneur avec lequel vouspouvez vous amuser. Pour mon pre-mier test, je voulais installer MyPaintqui est un logiciel de bureau que j'uti-lise énormément.

La commande que j'ai utilisée (avecmon conteneur puritine2) pour instal-lerMyPaint était :

libertine-container-managerinstall-package --idpuritine2 --package mypaint

Cela a installé MyPaint dans monconteneur puritine2.

NB : Dans certains cas, ce sera néces-saire d'ajouter le PPA avec cette com-mande :

libertine-container-managerconfigure --id puritine2 --archiveppa:achadwick/mypaint-testing

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DISPOSITIFS UBUNTUIl faut évidemment remplacer le

nom puritine2 par celui de votre conte-neur.

En vérifiant la liste des applica-tionsX installées, je lavoisdans la liste !

Après avoir tapé dessus, àma gran-de surprise, ça charge !

Pour désinstaller une application,vous devrez utiliser :

libertine-container-managerremove-package --id my-container --packagePACKAGE_NAME

Ensuite, remplacez PACKAGE_NAMEpar le nomdupaquet (Ex:mypaint).

S'il y a des applications cachéesdans le scope des Applications X et quevous voulez voir ce qu'il y a dans leconteneur :

libertine-container-managerlist-apps --id my-container

Et voilà ! Des applications de bureausur dispositifmobile. Incroyable !

Je dois vous rappeler encore unefois d'être prudent. Toutes les appli-cations ne marcheront pas sans pro-blème, et toutes les applications nefonctionneront pas comme elles le de-vraient.

SOURCES :

Popescu Sorin et Sturm Flut : mercid'avoir attiré mon attention sur toutceci. C'est vraiment génial !

http://kylenubuntu.blogspot.co.uk/2016/07/running-x-apps-on-ubuntu-devices.html - pour les commandes né-cessairesetdes informationsdétaillées.

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CCRRII TTII QQUU EE LLII TTTTÉÉRRAAII RREEÉcrit par Greg Walters

AArrdduuiinnoo PPrroojjeecctt HHaannddbbooookk

Arduino Project Handbook25 Practical Projects To Get You Started(Guide de projets Arduino - 25 projets

pratiquespourvousaideràdémarrer)

MarkGeddesNo Starch PressISBN978-1-59327-690-4 Juillet 2016272Pages

La tradition veut que je ne donnemon opinion d'un livre qu'à la fin

de ma critique. Toutefois, faisant fi detoute prudence et risquant des claquesà distance de la part de Ronnie, je vaisdonner ma notation de ce livre toutde suite : 5 étoiles sur 5 (pasdeclaques,carc'estunexcellentlivre -Ronnie).

Pourquoiprendrece risque?Ehbien,ce livre m'a vraiment impressionné trèsfavorablement. Mark Geddes et NoStarch Press ont fait un travail de titanavec ce guide en 25 projets sur l'utili-sation d'Arduino dans, pour la plupart,des applications du monde réel. Cha-que projet est doté d'un code cou-leur, bien détaillé avec les pièces né-cessaires, des photos en couleurs etdes instructions simples, étape parétape. Bien qu'étant écrit à l'originepour apprendre à son enfant les joiesde l'électronique et de l'expérimen-tation, c'est on ne peut plus pertinentpour quiconque voudrait apprendre àutiliser l'Arduino dans la vraie vie. Lagamme de projets varie d'un « Simula-teur de Boule Magique numéro 8 » etune LED contrôlée par un bouton pous-soir, à un lanceur de fusées modèleavec un compte à rebours et un pisto-let pour sentinelle avec détection parultra-sons, contrôlé par un servo sur lebureau de votre ordinateur ; ainsi, celivre sera utile à quiconque voudraitapprendre.

Vous avez non seulement une listecomplète des pièces pour chaque pro-jet sur la deuxième page du projet,mais aussi une liste des bibliothèques

nécessaires. Chaque projet comprendune section « comment ça marche »,le processus de construction détailléétape par étape avec photos, et undessin du résultat final pour vous don-ner une idée globale duprojet.

Le projet que je préfère à ce jourest le «Détecteur de fantômes » (GhostDetector), un détecteur de champ élec-tromagnétique qui est facile à cons-truire. J'attends avec impatienced'arriver au projet « Construisez votrepropre Arduino » (Build your own Ar-duino).

Marc a aussi fourni dans l'Annexe,une liste de tous les composants uti-lisés dans le livre, le numéro du mo-dèle du capteur oude l'élément (y com-pris le lanceur demissile RC V959), lesprojets dans lesquels ils servent, puisune liste des magasins où vous pour-rez obtenir les composants.

Si l'Arduino vous intéresse, mêmeun tout petit peu, avoir ce livre est unvéritablemust.

Table des matièresPartie 1 : Les LEDmProjet 1 :UneLEDcontrôléeparboutonpoussoir.mProjet 2 :Unvariateurde lumière.mProjet 3 :Ungraphiqueàbarres.mProjet 4 :Une lumièredisco stroboscopique.mProjet 5 : La surveillancedesplantes.mProjet 6 :Undétecteurde fantômes.Partie 2 : Le sonmProjet 7 : Lamélodiede l'Arduino.mProjet 8 :Un jeudemémoire.mProjet 9 : Déverrouillage d'une serrure en tapant un

code secret.Partie 3 : ServosmProjet 10 :Un laser contrôléparmanettede jeu.mProjet 11 :Un servo contrôlé àdistance.Partie 4 : Les LCDmProjet 12 : Écrire sur unécranLCD.mProjet 13 :Une stationmétéo.mProjet 14 :Unediseusedebonne fortune.mProjet15 :Unchronométreurderéactivité.Partie 5 : Les compteurs numériques

mProjet 16 :Desdésélectroniques.mProjet 17 :Un lanceurde fusée.Partie 6 : La sécuritémProjet 18 :Un capteurd'intrusion.mProjet 19 :Unealarmeà fil-piège laser.mProjet 20 :Unpistolet de sentinelle.mProjet21 :Unealarmeàcapteurdemouvement.mProjet 22 :Un systèmede saisie sur clavier.mProjet23 :Unsystèmesansfild'entréedecarte

d'identité.Partie 7 :AvancémProjet 24 :Un spectaclede lumières arc-en-ciel.mProjet 25 : Construisez votrepropreArduino.

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MMOONN HH II SSTTOOII RREEÉcrit par Ron Swift

MMiiggrraattiioonn ddee vvoottrree ssoocciiééttéé vveerrss ll''OOppeenn SSoouurrccee

Swift Staffing est une entreprisefamiliale, créée il y a 27 ans, avec

des employés sous contrat et tempo-raires. De prime abord, nous ressem-blons à beaucoup de petites entre-prises, mais si vous regardez de plusprès, nous avons quelque chose dedifférent qui nous avantage face à nosconcurrents : notre technologie depointe. Les applications que nous uti-lisons nous permettent de fonction-ner à fort volume, fournir un meilleurservice et atteindre des niveaux derevenus plus élevés que jamais, touten utilisant moins de personnel pourle faire. En fait, nous sommes nette-ment plus efficaces maintenant qu'il ya tout juste cinq ans.

Alors qu'est-ce qui différencie unepetite entreprise qui fonctionnemieuxsur une plateforme de technologieforte ? Pas grand chose, sauf le faitquecelanenouscoûtequasimentrien.

Je voudrais communiquer ici à d'au-tres propriétaires d'entreprise les leçonsque j'ai apprises, et si vous avez desquestions sur ce que vous allez lire,vouspouvezmecontacterdirectement.

IL DOIT Y AVOIR UNE

MEILLEURE FAÇON DE FAIRE

En 2005, notre organisation étaitcentrée surWindows, comme la plupartdes petites entreprises aujourd'hui. Onutilisait des applications comme le ser-veur SQL deMicrosoft pour nos basesde données, Exchange pour nos cour-riels, Windows sur nos ordinateurs debureau et ainsi de suite. Comme touteentreprise responsable, nous étions àjour de nos licences et de nos mises àniveau. Le résultat en était que nousgénérions des coûts récurrents et régu-liers pour nos logiciels, mais ce n'étaitpas la raison pour laquelle on a com-mencé à examiner des alternatives.

De plus en plus souvent, nousavions des problèmesmineurs et quel-ques-uns qui étaient majeurs avec desserveurs et d'autres logiciels qui seplantaient pour une raison quelconque.En tant que passionné de technologiemoi-même, je pensais qu'il devait yavoir une meilleure façon de faire. Aulieu de toujours renouveler des licenceset mettre à niveau vers des versionsnouvelles afin de pouvoir continuer àbénéficier du support du fournisseur,j'ai commencé à examiner les alterna-

tives logicielles de l'Open Source et jen'ai jamais regretté la décision.

Au début du projet, l'objectif étaitde résoudre les points difficiles et d'en-diguer le flux d'argent dépensé pourla résolution des problèmes, et pas demigrer presque toutes les fonctionstechnologiques de l'entreprise versl'Open Source. Toutefois, en progres-sant, j'ai découvert qu'il y a d'excel-lentes applications qui peuvent rempla-cer n'importe quel logiciel commercial,des suites bureautiques, comme Open-Office, aux logiciels de comptabilité,d'e-commerce, ou de gestion d'inven-taire, et plus encore.

La liste des applications ne cessede s'allonger et vous aurez donc unplus grand choix de logiciels divers quemoi. Je recommande aux propriétairesd'entreprise de choisir des programmespopulaires avec un grand nombre d'uti-lisateurs. Si une application a un grandgroupe d'utilisateurs, c'est presque sûrqu'elle est stable. En outre, les com-munautés de groupes d'utilisateursOpen Source peuvent être des res-sources d'information très utiles ; aussi,plus grand est le nombre d'utilisa-teurs, mieux c'est. Veuillez remarquer

que, même si la très grande majoritédes logiciels Open Source est gratuite(oupresque), certainsdéveloppeurspro-posent des services payants d'assis-tance et de support.

D'ABORD, DEMANDEZ À UN(E)INFORMATICIEN(NE) QUI

CONNAÎT BIEN L'OPEN SOURCE

DE PARTICIPER À LA PHASE DE

PLANIFICATION

D'un propriétaire d'une petite en-treprise à un autre, suivez mon con-seil : quand vous migrerez la techno-logie de votre entreprise vers l'OpenSource, vous voudrez les conseils d'unexpert en informatique. Votre consul-tant en informatique vous aidera àfaire l'inventaire de votre environne-ment technologique actuel, à dévelop-perune listed'alternativesOpenSource,et à créer un plan d'implémentationpar étapes. Vous n'aurez pas besoind'une assistance informatique huitheures par jour, 40 heures par semaine,mais, àmoins d'être une personne trèsportée sur l'informatique, vous rencon-trerez des problèmes que vous nesaurez sans doute pas résoudre vous-même.

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MON HISTOIRESi vous n'avez pas d'expert interne

dans ce domaine, Swif Staffing peutdéléguer des ressources informatiquespour répliquer ce que nous avons fait.Si vous êtes entièrement résolu à fairela migration et si vos bureaux sontpetits, elle pourrait être terminée enà peine quelques mois ; toutefois, jeconseille aux propriétaires d'entreprised'adopter une approche modérée etde migrer les technologies dorsalescomme les logiciels du serveur, avantd'introduire des changements dans lesordinateurs de bureau.

AVANT DE PASSER VOTRE

NOUVEAU SYSTÈME EN

PRODUCTION, ESSAYEZ LES

APPLICATIONS CRITIQUES EN

MODE VIRTUEL

Vos données sont votre entrepriseet il va sans dire qu'il ne faut pas sa-crifier la sécurité de vos données pouraccélérer votre migration. Quand nousétions prêts à migrer le serveur de labase de données d'entreprise de SwiftStaffing, nos données sur 16 ans s'ytrouvaient. Au cœur de notre entre-prise, ce serveur-là est critique et notrepérennité nécessitait que tout soitabsolument correct. Nous avons faitce changement très graduellement, fai-sant tourner des applications jumellespendant sixmois tout simplement pour

être certainsque toutétait parfait.

Dans le cas de Swift Staffing, nousavonspris lesmêmesprécautionsquandnous avons migré vers un système decomptabilité Open Source. On utili-sait un système commercial archi connudepuis de très nombreuses années.Nous utilisons actuellement NolaPro,un programme de comptabilité gratuit,extrêmement complet, multi-utilisateuret basé sur le Web. Mais, avant deprendre la décision, nous nous sommesentretenus avec notre comptable pourêtre certain que le logiciel nous four-nirait toutes les informations dont nousavions besoin. Nous avons fait tournerce système dans un environnementdouble pendant six mois aussi. Fina-lement, NolaPro a éliminé nos besoinsde services de paie externes.

Avec des tests dans un environne-ment de serveur virtuel, commeBmware, Virtualbox ou KVM, vous pou-vez avoir la confirmation que les appli-cations et le matériel fonctionnentbien ensemble. Vous pouvez vraimentendommager vos systèmes existantset il faut donc être certain qu'il n'y apas de conflits technologiques avantdebasculer du logiciel serveur commer-cialvers le logicielserveurOpenSource.

INTRODUISEZ LES APPLIS

OPEN SOURCE DANS

L'INFRASTRUCTURE DORSALE

D'ABORD

Le changement peut être perçucomme une menace, mais c'est sou-vent la peur du changement qui est laplus problématique. Nous recomman-dons de faire la première migrationsur la dorsale. Ni vos employés ni vosclients ne devraient ressentir les mo-difications dans vos serveurs de fichiersou de courriels, mais celles-ci vous don-neront la satisfaction d'avoir fait unpas positif vers la prise de contrôle devotre environnement informatique.

Si vous ne vous êtes pas penché surla téléphonie par Internet, alias voixsur IP (VOIP), vous devriez le fairesans tarder. C'est une autre transitionqui peut vous faire gagner pas mald'argent par rapport aux téléphonestraditionnels et ajoutera tout un en-semble de nouvelles fonctionnalités.La solution VOIP Open Source quenous avons choisie est PBX in a Flash,qui utilise Asterisk. Chez Swift Staffing,nous économisons presque 9 000 $ paran avec la VOIP.

MIGREZ LES APPLICATIONS

D'ORDINATEUR DE BUREAU

ÉTAPE PAR ÉTAPE

Beaucoup des applications OpenSource les plus populaires fonctionnenttrès bien dans un environnement Win-dows. Commencez la migration survos ordinateurs de bureau en introdui-sant des programmes comme le navi-gateur Web Mozilla Firefox et le clientmail Thunderbird. Vos employés lestrouveront plus sûrs et aussi faciles -sinon plus faciles - à utiliser que lesprogrammes commerciaux familiers.

Ensuite, envisagez d'installer Libre-Office, une suite bureautique compre-nant des programmes de traitementde texte, tableur et présentation quisont en grande partie compatibles avecMSOffice.OpenOffice a été développépar Sun Microsystems, qui fut acquisrécemment par le géant de techno-logie, Oracle Corporation. LibreOfficeest une « branche », ou dérivé, deOpenOffice. Vos employés peuvents'accoutumer au nouveau programmesur le bureauWindows bien connu et,quand vous migrerez vers un nouveausystème d'exploitation, ces programmesauront les mêmes apparence et com-portement.

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MON HISTOIREMIGREZ VERS LES SYSTÈMES

D'EXPLOITATION OPEN

SOURCE ET D'AUTRES

APPLICATIONS SPÉCIALISÉES

Nous utilisons Ubuntu comme notreprincipal système d'exploitation. Pourque nos employés puissent s'habituerà son apparence et ses comportements,nous avons instauré un système dedouble amorçage qui donnait aux utili-sateurs la possibilité de choisir entreUbuntu etWindows tout en se familia-risant avec le nouveau système.

Nous avons également donné ànos employés des DVD d'Ubuntu pourqu'ils l'installent et jouent avec surleur ordinateur domestique. C'est uneflexibilité que les logiciels commer-ciaux ne permettent pas. Nos utili-sateurs pouvaient ouvrir Ubuntu surle disque et s'en servir chez eux sansl'installer sur le ou les ordinateur(s).

ÉCOUTEZ VOS EMPLOYÉS ET

PROPOSEZ-LEUR UNE

FORMATION

Unemodification technologique estune modification culturelle et, commec'est le cas avec tout changement im-portant, lamigration vers de nouveauxlogiciels est plus facile si vos em-

ployés vous soutiennent. Alors quevous en voyez les bénéfices clairement,ne supposez pas que ce soit le caspour vos employés. N'utilisez pas lacontrainte, mais faites en sorte quevos employés souhaitent eux-mêmesle changement.

La plupart des gens ont peur del'inconnu et, dans un marché de travailcompétitif, vos employés pourraientcraindre que leur compétences nerestent pas à jour avec des outils OpenSource. Heureusement, vous pouvezles rassurer en leur disant que de plusen plus d'entreprises migrent vers lesoutils Open Source, ce qui, sans doute,les rendra plus attractifs.

Vous devez également envisagerd'incorporer des ressources pour for-mer vos employés clés qui pourrontalors transmettre leurs connaissancesau reste dupersonnel.

PROFITEZ BIEN DES

BÉNÉFICES !

Au cours de la première annéesuivant la migration, Swift Staffing aconstaté une réduction spectaculairede ses dépenses technologiques : seu-lement 6 000 $ environ ont été payésau lieu des 41 000 $ habituels. Lesbénéfices dans votre entreprise dépen-

dront de la façon dont vous utilisez latechnologie actuellement. Une choseest certaine : que vous soyez une start-up ou une petite entreprise établiede longue date, la technologie OpenSource devrait faire partie de votreavenir.

Ron Swift est le président et CTO (ChiefTechnicalOfficer) deSwift Staffing.

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full circle magazine n° 112 40 sommaire ^

MMOONN OOPPIINNIIOONNÉcrit par Alan Ward

FFoonnccttiioonnnneemmeenntt ddeess IISSOO dd''UUbbuunnttuu ttéélléécchhaarrggééeess

Dans un récent article (commentéici :

http://fullcirclemagazine.org/2016/05/04/no-ubuntu-back-doors-windows-and-mac-migrations/), Mark Shuttle-worth parlait d'une augmentation dela taille des images d'Ubuntu desktop[version de bureau] - ces fichiers ISOLive CD que nous téléchargeons pourinstaller notre système. La limite ac-tuelle est de 1 Go et pourrait passer à2 Go ou plus. Est-ce une décision ra-tionnelle - ou pas - et qu'est-ce que çasignifie pour nous, les utilisateurs ?

SCHÉMAS MODERNES DE

PARTITIONNEMENT

Tout d'abord, il est peut-être utilede regarder la disposition d'un disquedur utilisé par le système, une fois ins-tallé. La plupart des ordinateurs debureau et portables - ceux qui sontutilisés directement par des individus,à la différence des serveurs - ont undisque dur avec plusieurs partitions.Ubuntupeutêtre installédansuneseulepartition (par ex. : /dev/sda1), en par-ticulier si le système de fichiers btrfset ses sous-volumes sont utilisés. Ce-pendant, dans la plupart des systèmes,les schémas de partitionnement uti-

lisent plusieurs partitions. Très souvent,ce sera une partition pour le systèmeet une seconde pour les données del'utilisateur :

/dev/sda1 ➙ monté comme / =partition système

/dev/sda2 ➙ monté comme/home = données utilisateur

Sur les serveurs, d'autres répertoires(comme /var et /opt) résideront dansdes partitions supplémentaires, ren-dant l'administration du système plusfacile et plus sécurisée, car les erreursqui n'affectent qu'une partition sontplus facilement restreintes à celle-ci.Un exemple serait un dépassement decapacité, ce qui peut arriver sur /var siun démon s'emballe et n'en fait qu'àsa tête.

Cette tendance à découper le sys-tème de fichiers en partitions distinctesest aussi applicable aux dispositifs. Surun dispositif mobile moderne, l'espacede stockage en mémoire Flash est or-ganisé de manière similaire au disquedur d'un ordinateur, avec une table departitions et des partitions séparéespour les différents besoins. Par exem-ple, un appareil typique sous Androidavec une capacité de 32 Go était

structuré ainsi :

$ df Filesystem Size UsedFree Blksize /system 343M290M 52M 4096 ➙ APP =/dev/block/mmcblk0p3 /data27G 13G 14G 4096 ➙ UDA =/dev/block/mmcblk0p10/system/vendor 343M 157M 185M4096 ➙ FLX =/dev/block/mmcblk0p6

Ici, nous pouvons identifier lemoduleFlash utilisé comme /dev/block/mmcbk0(Dispositif de bloc mémoire 0), où lapartition 3 est prise par le systèmed'exploitation, la partition 10 par lesdonnées de l'utilisateur et la partition6 contient les ajouts propres au four-nisseur comme des applications com-plémentaires.

Une telle disposition peut semblerextrêmement complexe àpremière vue.Cependant, elle conserve l'avantage depouvoir changer une seule des parti-tions sans affecter les autres. Unemon-tée de version du système, par exem-ple, peut modifier uniquement les don-nées dans la partition 3 (/system), sansaffecter, ni les données utilisateur, nilesapplicationspropresaufournisseur.

Les installations par Snappy etTouch sont organisées dans le même

esprit. Par exemple, une disposition de4GoavecUbuntu Snappy était commesuit :

/dev/sda1 (8M) = zone deGRUB, marquée bios_grub,“grub”

/dev/sda2 (63M, 52M utilisés,fat32) ➙ /boot/efi =partition boot, “system-boot”

/dev/sda3 (976M, 612Mutilisés, ext4) ➙ / = zonesystème, “system-a”

/dev/sda4 (976M, 1.3Mutilisés, ext4) ➙

/writable/cache/system,“system-b” (inscriptible,cache)

/dev/sda5 (1.6G, 40Mutilisés, ext4) ➙ /oem =zone des applications,“writable” (inscriptible)

Ici, le disque dur principal du sys-tème /dev/sda contient deux parti-tions système (2 et 4), tandis que lapartition 5 sert pour les applicationsinstallées par l'utilisateur.

IMAGES DU SYSTÈME UBUNTU

Qu'est-ce qu'une image Ubuntu,précisément ? En gros, nous parlonsd'un système de fichiers, similaire à ce

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full circle magazine n° 112 41 sommaire ^

MON OPINIONque nous trouvons dans le disque durd'un ordinateur, mais empaqueté dansun seul fichier plutôt qu'occupant dessecteurs divers sur un disque dur phy-sique. Essentiellement, nous avons ungrand nombre de fichiers dans un seulfichier. Ceci a quelques avantages. Unfichier unique peut être téléchargé,plutôt que de devoir synchroniser unsystème complet de fichiers avec tousses répertoires et sous-répertoires.Cela facilite aussi la compression dufichier, prenant moins de place. C'estce qui arrive déjà à un fichier com-pressé en ZIP ou en RAR. Dans lefichier compressé UNIX traditionnel,deux outils distincts sont utilisés : tarpour regrouper les contenus des ré-pertoires en un seul fichier et ensuite,soit gzip, soit le plus moderne bzip,pour le compresser, donnant les com-binaisons d'extensions .TAR.GZ (.TGZ)ou .TAR.BZ.

Typiquement de nos jours, le dis-que d'un système compressé occupede 500 Mo à 1,5 Go, qui se décom-presse en 2 à 4 Go. Naturellement, lataille réelle dépend du contenu dusystème de fichiers. Par conséquent,le rationnel derrière la décision deCanonical est principalement le souhaitd'inclure plus de paquets logiciels dis-ponibles que précédemment dansl'imaged'installation.

Pour quelle raison, peut-on se de-mander, une image du systèmeUbuntu n'est-elle pas distribuée dansun de ces formats de fichier com-pressé ? Cela serait vraiment possible,au moins pour autant que le systèmed'exploitation est concerné. Cependant,le résultat final, une fois téléchargé,devrait être rendu amorçable de fa-çon à démarrer à partir de lui et àlancer le processus d'installation. Desinformations supplémentaires doiventêtre incluses dans le fichier com-pressé de sorte que le BIOS puissedétecter et démarrer depuis l'image,une fois écrite sur un support physique(un disque optique ouune cléUSB).

L'outil le plus simple pour le faireest un fichier IMG. Il peut être vucomme un clone octet-par-octet d'undisque dur existant. Le gestionnairede la distribution crée un systèmefonctionnel ou « Gold Master » (dansles termes d'Apple) [Ndt : système-père], qui est ensuite cloné dans unfichier de distribution, habituellementsous forme compressée. À la récep-tion, l'utilisateur décompressera etcopiera les octets du fichier IMG versle support choisi. Ceci fonctionne bienen utilisant des clés USB comme sup-port intermédiaire pour un ordina-teur ou en flashant un appareil mo-bile tel qu'une tablette ou un télé-phone.

Le fichier IMG peut être l'image,soit d'une partition unique, soit d'undisque complet avec plusieurs parti-tions et une table de partitions pourles identifier. Dans la plupart des cas,un fichier IMG d'Ubuntu pour clé USBbootable contient une partition unique,alors que les images OpenSUSE encontiennent deux. Les fichiers IMGpour flasher les dispositifs avec Ubun-tu Touch ont leurs propres particu-larités, commevous pouvez le voir :

# file vivid-preinstalled-boot-i386+generic_x86.img

vivid-preinstalled-boot-i386+generic_x86.img: Androidbootimg, kernel (0x10008000),ramdisk (0x11000000), pagesize: 2048

# file vivid-preinstalled-system-i386+generic_x86.img

vivid-preinstalled-system-i386+generic_x86.img: Androidsparse image, version: 1.0,Total of 51200 4096-byteoutput blocks in 1698 inputchunks.

Les fichiers ISO sont tout à faitautre chose. Les fichiers ISO sontconçus comme une copie octet-par-octet des contenus d'un disque op-tique, CD ou DVD, ce qui leur donnecertaines particularités. L'une est lalimite de taille : autrefois, les CDétaientlimités à 700 Mo. La norme ISO 9660a standardisé le système de fichiers

utilisé, avec des bizarreries qui re-montent à l'époque du MS-DOS oùles noms de fichiers étaient limités auformat 8.3 (huit caractères pour lenom de fichier, trois caractères pourl'extension) ; des extensions de lanorme ont autorisé des noms de fi-chier plus longs. L'extension « El To-rito », par exemple, permettait auxCD d'être utilisés comme support dedémarrage sur les ordinateurs. Notonsque ce n'était pas une fonctionnalitédu système de fichiers d'origine, maisplutôt un ajout qui, au début, inséraitune image pour disquette de 1 440 Koque les ordinateurs détectaient et dé-marraient dessus.

Plus tard, les formats des DVD ontévolué un peu, avec des capacitéss'étendant de 4,37 Go (DVD-5 à sim-ple couche) à 7,95 Go (DVD-9 à doublecouche). Des disques avec des capa-cités supérieures sont fabriqués, maisne rencontrent pas un grand succèsdans les applications d'ordinateurs. Lesystème de fichiers plus récent Uni-versal Disk Format (UDF - Formatuniversel de disque) est maintenantd'usage courant.

Ces restrictions du support physiqueet du système de fichiers - avec lesouhait de rester compatible avec lesvieux ordinateurs - ont limité la li-berté des producteurs des images

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full circle magazine n° 112 42 sommaire ^

MON OPINIONdes systèmes GNU/Linux. Le fichierimage doit être réalisé de telle sortequ'il puisse être bootable sur toute unevariété de systèmes - le récent BIOSEFI a compliqué les choses encore unpeuplus.

En simplifiant un peu, voici cequ'on trouve dans un fichier ISO ré-cent d'Ubuntu :

# mount -o loop ubuntu-16.04-desktop-amd64.iso /mnt

mount: /dev/loop0 is write-protected, mounting read-only

# mount | grep ubuntu

ubuntu-16.04-desktop-amd64.iso on /mnt typeiso9660 (ro,relatime)

# df -lh | grep loop

/dev/loop0 1.4G 1.4G 0 100%/mnt

# ls /mnt

boot dists install md5sum.txtpool README.diskdefinescasper EFI isolinux picspreseed ubuntu

Le système de fichiers de base estle format ISO9660, compatible aveccelui d'origine pour les CD, qui a grossidepuis la limite initiale des 700 Mojusqu'à environ 1,4 Go. La structuredes répertoires contient plusieurs ré-pertoires spécifiques tel que isolinux

pour les systèmes bootables isolinuxdes vieux BIOS et EFI pour les ordi-nateurs plus récents avec capacitéEFI. Le seul qui nous intéresse vraiment,cependant, est le répertoire /casper.Il contient les contenus principaux del'image ISO tels que le noyau Linux(vmlinux.efi), le ramdisk initial (initrd.lz)et aussi un très gros fichier, filesys-tem.squashfs.

# ls -lh /mnt/casper/

-r–r–r– 1 root root 1.4G apr21 00:25 filesystem.squashfs

-r–r–r– 1 root root 26M apr21 00:25 initrd.lz

-r–r–r– 1 root root 6.7M apr21 00:25 vmlinuz.efi

Ce fichier SquashFS est le vraifichier système qui est décompresséen RAM etmonté sur / dans le Live CDpendant le démarrage. Nous pouvonsle voir depuis le Live CD lui-même :

ubuntu@ubuntu:~$ mount

/dev/sr0 on /cdrom typeiso9660 (ro,noatime)

/dev/loop0 on /rofs typesquashfs (ro,noatime)

/cow on / type overlay(rw,relatime,lowerdir=//filesystem.squashfs,upperdir=/cow/upper,workdir=/cow/work)

Ici, la première ligne est l'imageISO, donnant accès à tous ses fichiers,y compris le répertoire /pool. Natu-rellement, elle est montée en « ro »(read-only = lecture seule) et aucunemodification ne peut être faite dansson contenu à partir du Live CD nou-vellement lancé. /rofs est le SquashFS,encore sous forme compressée. Il estaussi en lecture seule, par conceptionainsi que parce qu'il réside dans uneimage ISO.

Enfin, le petit bout /cow est unfascinant morceau de technologie quirend possible le fonctionnement detoute la construction du Live CD. Dansun système GNU/Linux, certaines par-ties du système de fichiers ont besoind'être montées en lecture et en écri-ture car, autrement, un système mo-derne ne se lancera pas complète-ment. /cow implémente un systèmede fichiers en « overlay » (recouvre-ment), dans lequel deux systèmes defichiers séparés sont combinés. La par-tie basse contient des fichiers et desrépertoires qui forment la base dusystèmede fichiers et qui ne seront pasmodifiés pendant une exécution nor-male. Ceux-ci résident dans SquashFS.En revanche, une couche supérieurecontient les fichiers et répertoires dusystème de fichiers root (administra-teur) qui ont changé pendant l'exécu-tion. Ceci peut être comparé à une

sauvegarde différentielle, où seuls leschangements depuis l'état initial ontbesoin d'être enregistrés. Le systèmeoverlay rend transparent pour l'uti-lisateur le fait que le fichier résidedans la partie haute oubasse.

Sur un système lancé depuis unLive CD, c'est-à-dire, en fait, un DVDphysiqueouune image ISO lancéedansune machine virtuelle, le support dedémarrage ne peut pas être altéré.Dans ces cas, la partie supérieure dusystème de fichiers en overlay est con-servé en RAM, et sera perdue quandla machine sera arrêtée. Si, en re-vanche, le support de démarrage estun dispositif inscriptible tel qu'une cléUSB, la persistance peut être implé-mentée - en stockant la couche supé-rieure dans un fichier spécial sur lesupport, et les changements peuventêtrepréservésd'undémarrageàl'autre.

INSTALLATION DU SYSTÈME

Une fois que le Live CD a été lancé,l'utilisateur peut installer le systèmesur le disque dur de l'ordinateur. Cequi se passe est sensiblement diffé-rent suivant que l'image système estune image pour serveur ou une imagepour PCdebureau.

Dans le cas d'une image serveur,Ubuntu Server suit le parcours de l'ins-

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full circle magazine n° 112 43 sommaire ^

MON OPINIONtallation ISO traditionnelle de Debian.Dans ce cas, un environnement mini-mal d'amorce est transféré sur le disquedur de l'ordinateur, puis les paquetslogiciels au format DEB sont installéssur ce disque en utilisant les com-mandes apt-get, un peu comme unadministrateur le ferait à la main. Laseule différence est que beaucoup deces paquets sont des fichiers situéssur le CD lui-même, dans le répertoire/pool. Ils peuvent être complétés pard'autres fichiers téléchargés depuis lesdépôts sur Internet, si une connexionréseau est disponible.

En revanche, une image d'Ubuntudesktop contient une grande sélec-tion de logiciels, déjà installés dans lesystème de fichiers SquashFS : desapplications comme Firefox, LibreOfficeet l'environnement de bureau lui-même(Unity, Gnome ou autre). Avoir ces pro-grammes également dans des paquetslogiciels sur le CD serait inefficace ;aussi, une stratégie d'installation diffé-rente est préférée. Le système de fi-chiers principal root est simplementcloné sur le disque dur de l'ordinateuret ensuite des changements spéci-fiques sont réalisés, tels que la créa-tion de nouveaux profils utilisateurs,l'ajustement deGRUB…

Même ainsi, à l'installation d'un sys-tème desktop, un utilisateur attentif

peut voir comment le processus d'ins-tallation se termine par le téléchar-gement de paquets logiciels avec denouvelles versions de certaines appli-cations, si elles sont disponibles, et aussile retrait de certains autres paquetslogiciels tels que les paquets linguis-tiques que l'utilisateur n'a pas choisi.

DERNIÈRES RÉFLEXIONS

Quand Mark Shuttleworth parlaitd'avoir de grandes images d'installa-tion (fichiers ISO) pour les futures ver-sions d'Ubuntu, l'objectif était, paraît-il, d'avoir un plus grand nombre delogiciels disponibles directement à par-tir du support d'installation. Ceci auraitquelques conséquences, suivant la fa-çon précise dans laquelle le fichier ISOserait disposé.

D'une part, la quantité d'applica-tions dans le système Live peut êtreaugmentée. Cela signifierait un fichierSquashFS plus grand, mais aussi unespaceplus importantutilisépar un sys-tème nouvellement installé sur disquedur. À notre époque, ce n'est proba-blement pas un sujet d'inquiétudepour la plupart de gens ; passer d'uneutilisation disque de 3,5 Go pour unenouvelle installation d'Ubuntu à, disons,5 ou 6 Go devrait être faisable de nosjours, même sur les machines où l'es-pace disque est restreint, tels que des

disques SSD ou des machines vir-tuelles. Ces applications seraient dispo-nibles dans l'environnement Live etaussi sur le nouveau système une foisinstallé, ce qui rendrait les chosesplus faciles, à la fois pour l'utilisateurqui souhaiterait explorer les choix delogiciels avec lesquels il n'est peut-êtrepas familier, et pour les utilisateursayant des contraintes pour le télé-chargement des paquets logiciels de-puis Internet. Cependant, ce pourraitêtre aussi un inconvénient pour lesutilisateurs « ordinaires », dont l'ordi-nateur mettrait régulièrement à jourune plus grande sélection de logiciels,sauf si certaines de ces applicationsétaient immédiatement désinstallées.Imaginez, par exemple, que les naviga-teursMozilla Firefox et Google Chromesoient tous les deux installés ; lesdeux sont plutôt encombrants et misà jour régulièrement. La plupart d'entrenous optent pour l'un ou pour l'autre.Y a-t-il une raison pour téléchargerdes mises à niveau pour les deuxchaquemois ?

Une autre option serait une ap-proche hybride. De base, SqhashFS necontiendrait que le système de baseet le gestionnaire de bureau, avecune plus vaste sélection de paquetslogiciels disponibles en fichiers DEBdans le répertoire /pool de l'imageCD. Une procédure de sélection serait

alors nécessaire durant l'installation -comme c'est le cas pour Ubuntu Serveractuellement. Cela signifierait que seulsles logiciels que l'utilisateur souhaiteréellement avoir dans son systèmefinal seraient installés. Cependant, celasignifierait aussi qu'une partie de ceslogiciels ne seraient pas disponiblesdans l'environnement Live CD et nepourraient pas être testés avant l'ins-tallation sur le disque dur. La pro-cédure d'installation nécessiterait aussiune étape supplémentaire, que lesprimo-installantsapprécieraient,oupas.

La voie que suivra Canonical à cesujet dépendra évidemment de leurappréciation de ce qui est le mieuxpour la plupart des utilisateurs. Labeauté de la structure de fichiers ISO,qui a évolué pour créer le Live CD quenous connaissons tous, est sa flexi-bilité. Les différents choix de logicielsdans SquashFS nous donnent, au-jourd'hui, les moyens de construire lesimages d'installation des différentessaveurs d'Ubuntu : Ubuntu lui-mêmeavec Unity, Kubuntu, Xubuntu, Ubun-tu-gnome, etc. Re-mastériser SquashFSavec un autre jeu de logiciels installésn'est pas en soi un gros travail. Aussi,il est concevable pour Canonical defournir, non pas une, mais plusieursimages ISO d'installation desktop : uneavec un système nu que l'utilisateuragrémentera avec des applications

Page 44: APPLIS BUREAU DANS UBUNTU TOUCH

full circle magazine n° 112 44 sommaire ^

MON OPINIONissues des dépôts en ligne, une autreavec tout le bazar déjà installé etprête à être testée, une troisièmeavec plusieurs gestionnaires de bureau(Unity + Gnome, Unity + XFCE +MATE)en option, etc.

Dans tous les cas, il semble plutôtcertain que l'une de ces images serapréférée et proposée comme l'imageprincipale (« main »), le fichier ISO dis-ponible pour les utilisateurs hésitantsur leur choix et ses implications.L'objectif de la distribution Ubuntu atoujours été d'être simple pour lesnouveaux utilisateurs ; le mieux sem-blerait sans doute de continuer danscette voie.

Détenteur d'un doctorat au sujet de lasociété de l'information et du savoir, Alanenseigne l'informatique à l'Escola Andor-rana de Batxillerat, un lycée. Il a donnédes cours de GNU/Linux à l'Universitéd'Andorre et, auparavant, avait enseignél'administration des systèmes GNU/Linuxàl'UniversitéouvertedeCatalogne(UOC).

L'APPLICATION OFFICIELLE FULL CIRCLE POUR UBUNTU TOUCH

Brian Douglass a créé une appli fan-tastique pour les appareils Ubuntu

Touch, qui vous permettra de voir lesnuméros actuels et les numéros plusanciens, et de les télécharger et les liresur votre téléphone/tablette UbuntuTouch.

INSTALLATION

Soit vous cherchez « full circle » dans lemagasin Ubuntu Touch et vous cliquezsur Installer, soit vous affichez l'URL ci-dessous sur votre appareil et vous cli-quez sur Installer pour être transférésur la pagedes téléchargements.

https://uappexplorer.com/app/fullcircle.bhdouglass

Page 45: APPLIS BUREAU DANS UBUNTU TOUCH

full circle magazine n° 112 45 sommaire ^

CCOOUU RRRRII EERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou des compliments,veuillez les envoyer, en anglais, à : [email protected] : certaines lettres peuvent être modifiées par manque de place.

32-BIT

J 'aimerais réagir à l'un des articlesdu FCMn° 111, qui figurait dans les

Actus, et suggérer quelques alterna-tives à Ubuntu, en 32-bit. L'article étaitintéressant, mais n'a mentionné aucundes systèmes d'exploitation qui convien-draient à des ordinateurs 32-bit.

J'en ai essayé plusieurs, y comprisPeppermint - qui est très populaire -mais le meilleur que j'ai moi-même dé-couvert est antiX. Ce système diffèrebeaucoup d'Ubuntu et son fonction-nement est très différent, mais il estléger et extrêmement rapide (il y a unexcellent forum, qui est très réactif,que j'utilise quand j'ai des questions).J'ai un ordinateur « ancien » que j'aiacheté en mars 2002, un Toshiba Sa-tellite 1905-S277. La première versionde Windows XP y était installée d'ori-gine ; il a un processeur Pentium 4 et512ModeRAM.

Il paraît évident que rien ne peut yfaire des miracles, et pourtant, avecantiX-16 installé, il fonctionne et peutêtre utilisé (Peppermint 6 refusait des'installer sur cet ordinateur). Il mesert principalement pour écouter desstations de radio sur Internet.

J'utilise antiX-16 également sur unnetbook ZaReason Teo ; cet ordinateurà faible puissance a été ramené à lavie par l'OS.

En outre, je suis propriétaire dedeux ordinateurs 32-bit Acer Extensa,achetés pas plus tard que 2008, quiont aussi des processeurs 32-bit. Leurcondition physique est excellente etje souhaite les utiliser encore.

À mon avis, l'examen de ce sys-tème d'exploitation vaut certainementla peine pour quiconque possède unassez vieil ordinateur dont le matérielfonctionne parfaitement. antiX a deuxou trois autres « parfums », y comprisune installation 64-bit.

Ilmeplaît.

Je trouve malheureuse la décisiond'Ubuntu d'abandonner la prise encharge des 32-bit ; idem pour les au-tres distributions qui ont choisi lamême voie. Après tout, il y a quelquesannées, l'un des arguments commer-ciaux de la plupart des distributionsGNU/Linux était que c'était possible decontinuer à utiliser un vieil ordinateurqui ne prenait plus en charge Win-dows. Certaines de nos distributions

semblent avoir oublié cet avantage-là(qui est, àmon avis dumoins, un avan-tagemajeur).

Lawrence H. Bulk

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rait qu'un fichier PDF vide (qui, àmonavis, n'intéresserait personne).Nous cherchons toujours des ar-ticles,descritiques,n'importequoi !Même de petits trucs comme deslettres et les écrans de bureauaident à remplir lemagazine.

Lisez Écrire pour le FCM dansce numéro pour suivre nos lignesdirectrices.

Jetez unœil à la dernière page(de n'importe quel numéro) pouraccéder aux informations détailléesconcernant l'envoi de vos contri-butions.

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full circle magazine n° 112 46 sommaire ^

QQ.. EETT RR..Compilé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à : [email protected], et Gord yrépondra dans un prochain numéro. Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q J'essaie d'installer un logiciel degénéalogie et je rencontre des pro-

blèmes. Il s'agit d'un fichier .sh. Je lerends exécutable et puis il m'annoncequ'il lui faut Java 6.

R (Merci àQIIIsur les forumsUbun-tu.) Java 6 estmort et enterré et,

bien avant son décès, il avait pas malde problèmes de sécurité.

Ne l'utilisez pas et n'utilisez rienqui en dépend. Quel que soit l'objec-tif de votre script, il n'a pas été main-tenu et n'est pas sûr.

Q Chaque matin quand je me lève,je vois que de multiples fenêtres

de mon navigateur (Chrome) sont ou-vertes, dont lamoitié avec l'échecd'uneconnexion à mes comptes (godaddy,amazon, paypal, etc.) J'avais très briè-vement activé remote desktop (bureauà distance), mais depuis je l'ai désac-tivé. L'accès à ma box avec root sshest bloqué, car je vois des milliersd'échecs de connexion (une attaquedictionnaire, peut-être ?).

R (Merci àQIIIetDuckhooksur lesforums Ubuntu.) Vous avez peut-

être « disabled remote access » (désac-

tivé l'accès à distance)… sauf pour lesportes dérobées éventuelles qu'unintrus a ouvertes. Enlevez-le de l'Inter-net tout de suite.

À mon humble avis, le seul recoursquand une machine a été compromise(et en supposant que votre descrip-tion soit exacte, elle l'a été très cer-tainement), c'est l'euthanasie. Effacezle système de façon radicale (DBAN)et recommencez à partir de zéro. C'estla seule option que j'envisagerais. Vousne pouvez tout simplement pas pen-ser que vous saurez trouver chaquepetit truc maléfique dans tous les coinset recoins du système, afin de pouvoirl'enlever.

Déconnectez votre ordinateur. Ins-tallez un nouveau système sur unautre disque dur, même sur une cléUSB si nécessaire. Ensuite récupéreztoutes les données sur le système com-promis dont vous avez besoin, envous assurant de ne pas démarrerdessus. En outre, assurez-vous que cene soit que de véritables données : desphotos, de la musique, du texte, etc.Mais PAS les applications, les scripts,les fichiers système ou les fichiers deconfiguration. Que dalle. Rien du tout.Résistez à l'envie de récupérer le ré-

pertoire des jeux, par exemple. Unefois que vous aurez une nouvelle ins-tallation qui est vraiment sécurisée,changez tous vos mots de passe. Met-tez votre banque et d'autres orga-nismes importants au courant. Suppo-sez que tous les sites auxquels vousvous connectez sont compromis. C'estle moment d'être paranoïaque à unniveau extrême, genre les-aliens-nous-ont-envahis.

Gord ajoute : Si vous avez un rou-

teur, réinitialisez-le auxparamètres usine,

puis configurez de nouveaux (et forts)

mots de passe. Si vous n'avez pas de

routeur, procurez-vous-en un etmettez-

le entre votre modem et votre ordina-

teur ; ne paramétrezpasde redirection

desports.

Q J'ai installé Netbeans avec Synap-tic et c'est en version 8.1, mais

j'ai remarqué qu'il n'y a pas commeoption JavaFX pour un nouveau pro-jet. Comment installer JavaFX et, après,je voudrais installer Scene Builder, s'ilne s'installe pas avec FC.

R (Remerciements à DaviesX surles forums Ubuntu.) L'installation

du paquet à partir du site officiel réus-

sit toujours pourmoi : netbeans.org

Q Je débute avec Ubuntu. Mainte-nant que je l'ai installé, quelqu'un

pourrait-il suggérer une procédure àsuivre afin de faire une sauvegarde demon installation pour pouvoir la res-taurer si nécessaire. Idéalement, ceserait une imagedudisque.

R (Merci à DuckHook sur les fo-rums Ubuntu.) À toutes fins utiles,

je vous signale que je ne fais pas desauvegarde de mon système. Au fildes ans, j'ai trouvé que ça ne vaut pasla peine d'essayer de cloner, puis deréinstaller le système d'exploitation,parce que le processus de restaura-tion est souvent fragile, vous remet-tra à un état précédent indéterminéet parfois récupérera les saletés (oula pagaille) qui ont causé la panne dusystème au départ. Surtout, étant don-né que :••après de très nombreuses installa-tions, je constate qu'il ne faut pas plusde 40minutes maxi, pour une install àpartir de zéro ;••je connais maintenant les fichiers pré-cis qu'il faudrait sauvegarder/restau-rer ; et••je tiens un journal simple de toutes

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full circle magazine n° 112 47 sommaire ^

Q. ET R.les applications ajoutées après l'ins-tallation.

Je préfère recommencer avec unnouveau système qui est tout propreet tout beau. Ce sont les données quisont importantes et je les sauvegardede deux façons indépendantes, avec àla fois du stockage sur site et dustockage ailleurs.

(Oldrocker suggère grsync pour lasauvegarde dudossier /home.)

Q Est-il possible de faire en sorteque Conky paraisse dans tous les

espaces de travail ?

R (Remerciements à yetimon_64

sur les forums ubuntu.) Il fautajouter le hint « sticky » sous la ligne«own_window_hints » dans le fichier.conkyrc. Par exemple :

own_window_hintsundecorated,below,sticky,skip_taskbar,skip_pager

Q Que fait Wine et qu'est-ce qu'ilne fait pas ?

R (Remerciements à howefieldsurles forums Ubuntu.) Le meilleur

endroit pour trouver une réponse àcette question doit être le site Web

deWine et la base de données des ap-plications que vous y trouverez aussi :https://www.winehq.org/https://appdb.winehq.org/

Q Actuellement, j'ai Windows 101511 et Ubuntu 16.04 en double

amorçage. Je me demande si la miseà jour anniversaire le 2 août affecterale bootloader grub.

R Sans doute non, mais il est tou-jours prudent d'avoir Boot Repair

sur un CD, ainsi que la sauvegarded'une image de votre installationWin-dows.

LES QUESTIONS LES PLUS

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* Le disque dur est crypté et j'ai oubliéla phrase de passe ; comment utilisermonordinateur à nouveau ?http://goo.gl/VFNzWC

*Que se passe-t-il quand j'utilise « dd »pour écraser le disque à partir duquelUbuntu est en train de s'exécuter ?http://goo.gl/xCWvCC

* Comment enlever Ubuntu d'un ordi-nateur ?http://goo.gl/Shwff0

* Comment savoir si mon Ubuntu estsur le SSD ?http://goo.gl/TcPeZP

* Si je clone un disque dur avec lacommande « dd », l'espace libre et lesinformations concernant les fichierssupprimés, seront-ils clonés aussi ?http://goo.gl/p7psMV

* Y a-t-il des logiciels en ligne de com-mande pour créer des e-books à partirde zéro sousUbuntu ?http://goo.gl/IAHefP

* Comment mettre à niveau la 14.04LTS server vers la 16.04.1 ?http://goo.gl/jmqZK9

* Peut-on régler Ubuntu pour qu'il nes'éteigne pas avant la fin d'un script ?http://goo.gl/IAHefP

TRUCS ET ASTUCES

Pourquoi pas ?

En juin, mon pupille a joué du pianolors d'un concours de variétés à sonécole. Il se trouve que j'étais assis àcôté dema voisine, dont la fille dansaità cemêmeévénement.

Il y a quelques années, j'ai achetéun enregistreur vidéo Samsung F30, qui

est compétent plutôt quemerveilleux,mais sa fonction de zoom est vraimentbien meilleure que celle de mon télé-phone. J'ai enregistré deux perfor-mances « intéressantes », après avoirpris les spectateurs en traveling pourcréer l'ambiance. D'après mes estima-tions, les spectateurs comprenaient320 écoliers, 25 enseignants et 55 pa-rents, autrement dit, 400 personnesau total.

De retour à la maison, j'ai créé destitres et une générique avec Cine-lerra. Puis j'ai utilisé Devede pour créerune isoetk3bpour lagraversurunDVD.Ma voisine était ravie de recevoir unDVDcontenantlaperformancedesafille.

Le DVD est loin d'être profession-nel, mais il montre l'essentiel des per-formances.

Ma position est simple : «Cesoutilssontdisponiblesgratuitement, alorspour-

quoinepasapprendreàlesutiliser?»

Gord eut une longue carrière dans l'in-dustrie informatique, puis a profité desa retraite pendant plusieurs années.Plus récemment, il s'est retrouvé, sanssavoir comment, « l'informaticien » d'unpetit cabinet d'expertise comptable de15 personnes dans le centre-ville deToronto.

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JJ EEUU XX UU BBUU NN TTUUÉcrit par Oscar Rivera

Essayer d'améliorer les graphismesd'un jeu, sans diminuer les per-

formances ou le nombre d'images parseconde, peut être un défi considé-rable. À moins de savoir ce que vousfaites, les risques de casser complè-tement le jeu tout en essayant de lerendre plus beau, sont énormes. Il fautêtre un fin équilibriste, mais si vousconnaissez le chemin et comment évi-ter ses embûches, les résultats peuventêtre époustouflants. Si vous ne savezpas quels réglages peuvent être ajus-tés et ceux qu'il vaut mieux laissertranquilles, ce guide devrait vous aiderà faire passer votre jeu au niveausupérieur tout en n'affectant que peuses performances. Avant de plongerdans le menu des paramètres gra-phiques de votre jeu préféré, avoir uneidée de ce qui se passe sous le capotpeut aider.

LES PILOTES GRAPHIQUES ET

LES API DE RENDU

Jusqu'à ces dernières années, c'étaitpresque impossible de jouer à un jeuAAA sous Linux. La raison principalede la rareté des jeux était, en partie,tout simplement liée à l'insuffisance

des pilotes graphiques. D'autres élé-ments furent également impliqués, no-tamment l’incompatibilité d'OpenGLavec les jeux par rapport au DirectXde Microsoft, mais les choses changentlentement. Nous avons maintenant uncatalogue de jeux disponibles sur Li-nux qui croît sans cesse, grâce au por-tage sous Linux de vieux titres aussibien qu'aux nouveaux jeux publiés pourLinux en même temps que pour d'au-tres plateformes. Avec la sortie deVulcan, qui succède à OpenGL, on de-vrait voir la publication d'encore plusde jeux pour Linux. On s'attend à ceque beaucoup de développeurs de jeuxdeviennent conscients des avantagesde l'utilisation de Vulcan (API) à la placede DirectX, ce qui devrait éliminer lebesoin de portages multiples pour dif-férentes plateformes, puisque Vulkanserait universel, quelle que soit laplateforme utilisée. Tout jeu qui uti-lise Vulkan a le potentiel de sortir pourLinux en même temps que sa publi-cation pour d'autres consoles. Celasignifierait que des jeux pourraientêtre développés pour être lancés surPS4, MicrosoftWindows, Xbox One (siMicrosoft permet que Vulkan s'y exé-cute), Android et Linux, sans la néces-sité d'un portage. Des jeux qui prennent

en charge Vulkan commencent déjà àapparaître et on s'attend à ce que leurnombre croisse très rapidement dansles deux ou trois prochaines années.Dès le mois d'août 2016, deux excel-lents jeux auxquels vous pouvez joueravec Vulkan (à la place de OpenGL)sont The Talos Pinciple et Dota2, entreautres.

Un autre élément à prendre en con-sidération est votre pilote graphique.Cela va sans dire que votre expé-rience sera meilleure si vous utilisezdes pilotes propriétaires à la placedes pilotes Open Source par défautqui font partie de la plupart des dis-tributions Linux. Au lieu de détailler lafaçon d'installer les pilotes proprié-taires qu'il vous faut, j'espère vousfaire comprendre de façon simple cedont vous avez besoin, ou pas. Si vousavez une carte graphique Nvidia, vousdevrez utiliser les nvidia-graphics-driversà la place du pilote Open Source Nou-veau intégré à votre système. Si vousutilisez une carte graphique AMD/ATI,vous voudrez le pilote propriétairefglrx d'AMD au lieu du pilote RadeonOpen Source d'AMD intégré de façonstandard à la plupart des distributions.Pour plus de détails, veuillez consul-

ter le Ubuntu Community Video Dri-ver How-To qui contient des rensei-gnements sur les pilotes AMD, Nvidiaet Intel. [Ndt : de la documentation enfrançais est disponible notamment surhttps://doc.ubuntu-fr.org/amd-ati etsur https://doc.ubuntu-fr.org/nvidia ;d'autres pages semblent égalementintéressantes.]

RÉSOLUTION, TAUX DE

RAFRAICHISSEMENT ET VSNYNC

Ayant résolu les problèmes de pi-lote, examinonsmaintenant lemondemythique - mystique et mystérieux -qu'est le menu des paramètres de lacarte graphique dans les jeux.

Pendant que nous explorons lesréglages que nous pouvons modifieret ceux qu'il ne faut pas changer, ilfaut garder à l'esprit que le nom desparamètres peut différer d'un jeu àl'autre. Trois jeux peuvent très bienindiquer exactement le même réglagegraphique par trois noms différents.Ainsi, si les suggestions que je vousdonne ici ont d'autres noms que ceux-ci sur le menu de votre jeu, ce n'estpas du tout surprenant. En règle gé-

OOppttiimm iisseerr lleess gg rraa pphh iissmm eess dd eess jjeeuu xx

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JEUX UBUNTUnérale, la plupart des réglages stan-dards ont des noms plus ou moinssimilaires.

Commençons par le commence-ment : la plupart des jeux vous don-neront le choix de jouer en mode«Fenêtre » ou enmode « Plein écran ».Si votre carte graphique et votre pro-cesseur peuvent le supporter, vous choi-sirez lemode «Plein écran » afin d'avoirla meilleure expérience possible. Puis,il y a Résolution, qui devrait proposerquelques options telles que, no-tamment, 1920×1080, 1280×720 ou720×480. Pour pouvoir faire ce choixen connaissance de cause, il faut dé-couvrir la résolution native de votremoniteur et, surtout, la sélectionnerdans le jeu, si elle n'a pas été sé-lectionnée d'office lorsque le jeu a dé-marré. Le Taux de rafraîchissementest un peu comme la résolution etdevrait être le même que celui devotre moniteur. Ces chiffres-là serontde l'ordre de 24 Kz, 50 Hz, etc. Bienqu'il soit possible de modifier ce ré-glage, vous devez le laisser tel quel,surtout si vous allez utiliser VSync,sinon Vsync ne fonctionnera pas cor-rectement.

Maintenant, voici l'un des réglagesles plus importants que vous voulezimpérativement activer : Vertical-sync,alias VSync. Essentiellement, Vertical-

sync limite le nombre d'images par se-conde que votre processeur graphique(GPU) permettra. Bien qu'il semblelogique d'avoir davantage d'images parseconde pour une meilleure expé-rience, c'est en fait une bonne idée dele plafonner. La raison pour ceci estque, sans l'utilisation de VSync, le GPUessaiera d'afficher lemaximumpossibled'images par seconde, ce qui peutdéstabiliser votre système ou même,peut-être, mettre le GPU en situationde surchauffe. En limitant le nombred'images par seconde affiché par votreGPU, vous garantissez la stabilité devotre système et synchronisez le nom-bre d'images par seconde avec le tauxde rafraîchissement, sinon vous pour-riez constater ce qui s'appelle Tearing(larmoiement), un problème d'écrantotalement indésirable.

ANTI-ALIASING

C'est peut-être le seul réglage quifera la plus grande différence dans, àla fois, la performance et l'apparencedu jeu. Au lieu de donner une explica-tion détaillée de ce qu'est l'anti-aliasing (ou anticrénelage) - vouspouvez en découvrir une en allant surhttps://fr.wikipedia.org/wiki/AnticrC3%A9nelage -, je suggère que vousregardiez une vidéo sur YouTube qui,plutôt que de l'expliquer avec beaucoup

de jargon, vous montre très bien dequoi il s'agit. Il y a de nombreux diffé-rents types d'anti-aliasing, notammentSAA (Spatial Anti-aliasing), SSAA (Su-per-Sample Anti-Aliasing) et TAA (Tem-poral Anti-aliasing). Pour faire bref,l'anticrénelage est ce qui aide à sup-primer des bords irréguliers dans lesimages. C'est ce qui fait que certainesimages semblent un peu floues, lisseset plus réalistes au lieu de paraîtredentelées, carrées et artificielles, ceque vous voulez éviter. Si vous pou-vez vous le permettre (si votre cartegraphique peut en faire le rendu) vousvoudrez vraiment activer l'anti-aliasing,peu importe le type, car l'effet surl'apparence de votre jeu sera spec-taculaire. Cependant, selon le type,vous pouvez remarquer que la perfor-mance souffre. En règle générale, vousvous en tirerez bien avec l'utilisationde FXAA (Fast ApproXimate Anti-Alia-sing) si c'est une de vos options, maisn'hésitez pas à en essayer d'autres.SSAA vous donnera probablement lameilleure apparence, mais aussi la plusgrandebaisse deperformance.

TESSELATION ET AMBIENT

OCCLUSION

Ce sont quelques réglages qui, soitsont ON/OFF, soit vous proposerontune option Low/Medium/High/Ultra-

High. Quand il s'agit de Tesselation oud'Ambient occlusion, il peut être unebonne idée de laisser les réglagesdésactivés ou sur low (bas), afin de nepas sacrifier les performances du jeu.S'ils sont activés ou sur high (élevé),les deux amélioreront l'apparence devotre jeu, mais vous remarquerez unebaisse de performance, sauf si vousutilisez l'une des cartes graphiqueshaut de gamme et de premier ordre.Il est recommandé de commenceravec les deux réglages désactivés etpuis, l'un à la fois, les activer, mais surlow, puis d'exécuter un étalonnage(benchmark) et de comparer le résul-tat à celui obtenu avec les réglagespar défaut.

AUTRES RÉGLAGES

Il y a d'autres paramètres que vouspouvez activer, qui auront peu ou pasd'effet sur la performance et amélio-reront l'apparence de votre jeu un toutpetit peu. À nouveau, il vaut mieux lesactiver et les régler sur bas, puis aug-menter le réglage et exécuter le bench-mark de nouveau, pour voir le résul-tat avec les réglages ultra-high. Il s'agit,notamment, de Anisotropic Filtering,Depth of Field, Shadow Quality etMeshQuality.

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JEUX UBUNTU

BENCHMARK

Bien que tous les jeux ne vousdonnent pas la possibilité de faire unétalonnage, récemment de plus enplus de jeux le font. Si votre jeu vousdonne cette option, je recommanded'exécuter le benchmark avec les ré-glages par défaut, et puis de le refaireaprès l'ajustement de quelques-unsdes réglages mentionnés. Le résultatdonné à la fin est en images par se-conde et vous devez noter le résultatobtenu avec les réglages par défautet le comparer au résultat de l'éta-lonnage fait après des ajustements.S'il n'y a que très peu de différencesnégatives, vous aurez réussi votreoptimisation et pourriez éventuelle-ment essayez de l'améliorer encore.Si le nombre d'images par seconde abien baissé, comparé au premier ré-sultat, l'optimisation a échoué et vouspourriez vouloir revenir aux réglagespar défaut, puis ajuster les options avecplus de prudence. Je préfère changertoutes les options que j'ai mention-nées à la fois, et ensuite exécuterl'étalonnage à nouveau. Si c'est unéchec, j'essaie de les changer une à lafois, et d'exécuter un benchmarkentre deux, afin de découvrir ce queje peuxmepermettre, ou pas.

Oscar, diplômé de CSUN, est un di-recteur musical/enseignant, bêta-testeur,rédacteur Wikipedia et contributeur surles forums Ubuntu. Vous pouvez le con-tacter via [email protected]

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full circle magazine n° 112 52 sommaire ^

MMÉÉCCÈÈNNEESSMÉCÈNES

Bill BerninghausenJackMcMahonLinda PRemke SchuurmansNormanPhillipsTomRausnerCharles BattersbyTomBellOscar RiveraAlex CrabtreeRay SpainRichardUnderwoodCharles AndersonRicardoCoallaChris GiltnaneWilliam vonHagenMark ShuttleworthJuanOrtizJoeGuliziaKevin RaulinsDougBrucePekkaNiemiRob FitzgeraldBrianMMurrayRoyMilnerBrianBogdanScottMackDennisMackJohnHelmersJT

ElizabethK. JosephVincent JobardChris GiltnaneJoaoCantinho Lopes

DONS

JohnNiendorfDanielWitzelDouglas BrownDonaldAltmanPatrick ScangoTonyWoodPaulMillerColinMcCubbinRandyBrinsonJohn FrommGrahamDriverChris BurmajsterStevenMcKeeManuel ReyGarciaAlejandroCarmona Ligeonsiniša vidovićGlennHeatonLouisWAdams JrRaul ThomasPascal LemaitrePONGWaiHingDenisMillarElio CrivelloReneHoganKevin Potter

MarcosAlvarez CostalesRaymondMccarthyMaxCatterwellFrankDingerPaulWeedJaideep TibrewalaPatrickMartindale

CHACHACHACHANGEMENTNotreadministrateurestparti, pourdenom-breux mois, sans rien dire à personne et jene savais pas du tout, ni si, ni quand, lesfrais du site seraient ou ne seraient paspayés. Au départ, nous devions déména-ger le nomde domaine et le site, qui auraitété hébergé chez moi, et, finalement, j'airéussi à retrouver l'admin et à me fairetransférer le nom de domaine ainsi quel'hébergement du site.

Le nouveau site fonctionne dès à présent.D'ÉNORMES remerciements à LucasWester-mann (Monsieur Command & Conquer)d'avoir bien voulu prendre du temps surses loisirs pour recréer complètement lesite, ainsi que les scripts, à partir de zéro.

J'ai fait la page Patreon pour pouvoir rece-voir de l'aide financière pour ce qui con-cerne le domaine et les frais d'héber-gement. L'objectif annuel a été atteintrapidement grâce à ceux dont les nomsfigurent sur cette page. Pas d'inquiétude àavoir : le FCM ne va pas disparaître. Plu-sieurs personnes ont demandé une op-tion PayPal (pour un don ponctuel) et j'aidonc rajouté unbouton sur le côté du site.

Merci infiniment à tous ceux qui ont uti-lisé Patreon et le bouton PayPal. Celam'a beaucoup aidé.

https://www.patreon.com/fullcirclemagazine

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full circle magazine n° 112 53 sommaire ^

CCOOMMMMEENN TT CCOONN TTRRII BBUU EERRFCM n° 1 1 3Date limite :Dimanche 11 sept. 2016.Date de parution :Vendredi 30 sept. 2016.

Format EPUB - Les éditions récentes du Full Circle comportentun lien vers le fichier epub sur la page de téléchargements. Sivous avez des problèmes, vous pouvez envoyer un courriel à :[email protected]

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Correction et RelectureMikeKennedy, GordCampbell,RobertOrsino, JoshHertel, Bert Jerred, JimDyer et Emily Gonyer

Remerciements à Canonical, aux nombreuseséquipes de traduction dans lemonde entier et àThorsten Wilms pour le logoduFCM.

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