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BULLETIN La Section Marocaine Pg. 1 16 Jours d’Activisme Pg. 1 Le Marathon des Lettres Pg. 2 Mon Corps, Mes Droits Pg. 2 Lancement du Rapport 2012 sur la Peine de Mort Pg. 3 L’Education aus Droits Humains Pg. 3 On a Enfin un Traité Pg. 4 Amnesty International Section Marocaine, 281 Avenue Mohammed V, Apt 23, Rabat. N°1 Juin 2013 Amnesty International Maroc L ors de conflits armés, les femmes et de jeunes filles sont régulièrement victimes de viols effectués par des parties combattantes qui visent ainsi à semer la ter- reur parmi la population civile. Et même en temps de paix, la violence sexuelle à l’encontre des femmes provient souvent des agents en uniforme, notamment les forces de l’ordre et des militaires, qui abusant de leur statut. Pour aller à l’encontre de ces pratiques, Amnesty International a mené la campagne mondiale des « 16 Jours d’Activisme Contre la Violence Basée sur le Genre : Défions le militarisme et finissons- en avec la violence faite aux femmes » ouverte le 25 novembre 2012, à la Journée Internationale de l’Elimination de la Violence à l’Egard de la Femme, et clôturée le 10 décembre, à la Journée Internationale des Droits de l’Homme, par deux sittings respectifs. Nous avons exigé de l’Etat de mettre en œuvre des mesures pour empêcher la violence sexuelle, garantir la poursuite en justice de ses auteurs ainsi qu’une indem- nisation adéquate des victimes. Pendant les 16 jours d’activisme, la section marocaine a pu rassembler 4682 signatures avec le grand soutien de nos groupes de volontaires locaux. 16 JOURS D’ACTIVISME 1 L a section Marocaine d’Amnesty International a été fondée en 1994 et ce conformément aux lois du Royaume du Maroc qui régis- sent le travail des organisations non gouvernementales. Les objectifs et status de la section sont inspirés du status d’Amnesty International. La sec- tion est actuellement constituée de dizaines de groupes couvrant tout le Maroc et plusieurs catégories profes- sionnelles et démographiques, dont les femmes, les jeunes, les professi- onnels de santé, les avocats, les jour- nalistes, les groupes d’éducation aux droits humains en plus des milliers de membres et supporteurs. LA SECTION MAROCAINE INDEX Les membres de la section marocaine d’Amnesty International ont pris part aux événements et activités du Mercredi 1 Mai 2013. Les membres de la section ont marché et manifesté pour l’abolition de la discrimination à l’égard de la femme dans les domaines économique, juridique, social et culturel. Source: Amnesty International Maroc

Amnesty International Maroc Newsletter Juin 2013

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Page 1: Amnesty International Maroc Newsletter Juin 2013

BULLETIN

La Section Marocaine Pg. 1

16 Jours d’Activisme Pg. 1

Le Marathon des Lettres Pg. 2

Mon Corps, Mes Droits Pg. 2

Lancement du Rapport 2012

sur la Peine de Mort Pg. 3

L’Education aus Droits Humains Pg. 3

On a Enfin un Traité Pg. 4

Amnesty International Section Marocaine, 281 Avenue Mohammed V, Apt 23, Rabat.

N°1 Juin 2013 Amnesty International Maroc

Lors de conflits armés, les femmes et de jeunes filles sont régulièrement victimes de viols effectués par des parties combattantes qui visent ainsi à semer la ter-reur parmi la population civile. Et même en temps de paix, la violence sexuelle

à l’encontre des femmes provient souvent des agents en uniforme, notamment les forces de l’ordre et des militaires, qui abusant de leur statut. Pour aller à l’encontre de ces pratiques, Amnesty International a mené la campagne mondiale des « 16 Jours d’Activisme Contre la Violence Basée sur le Genre : Défions le militarisme et finissons-en avec la violence faite aux femmes » ouverte le 25 novembre 2012, à la Journée Internationale de l’Elimination de la Violence à l’Egard de la Femme, et clôturée le 10 décembre, à la Journée Internationale des Droits de l’Homme, par deux sittings respectifs. Nous avons exigé de l’Etat de mettre en œuvre des mesures pour empêcher la violence sexuelle, garantir la poursuite en justice de ses auteurs ainsi qu’une indem-nisation adéquate des victimes. Pendant les 16 jours d’activisme, la section marocaine a pu rassembler 4682 signatures avec le grand soutien de nos groupes de volontaires locaux.

16 JOURS D’ACTIVISME

1

La section Marocaine d’Amnesty International a été fondée en 1994 et ce conformément aux

lois du Royaume du Maroc qui régis-sent le travail des organisations non gouvernementales.

Les objectifs et status de la section sont inspirés du status d’Amnesty International. La sec-tion est actuellement constituée de dizaines de groupes couvrant tout le Maroc et plusieurs catégories profes-sionnelles et démographiques, dont les femmes, les jeunes, les professi-onnels de santé, les avocats, les jour-nalistes, les groupes d’éducation aux droits humains en plus des milliers de membres et supporteurs.

LA SECTION MAROCAINE

INDEX

Les membres de la section marocaine d’Amnesty International ont pris part aux événements et activités du Mercredi 1 Mai 2013. Les membres de la section

ont marché et manifesté pour l’abolition de la discrimination à l’égard de la femme dans les domaines économique, juridique, social et culturel.

Source: Amnesty International Maroc

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Amnesty International a lancé le 10 avril 2013 son Rapport annuel sur la peine de mort de l’année 2012, et ce dans le contexte de son travail de campagne sur

l’abolition de la peine de mort partout dans le monde. Si la tendance mondiale en faveur de l’abolition de la peine de mort s’est confirmée en 2012, la reprise des exécutions dans certains pays a apporté une ombre au tableau. En tout, au moins 682 exécutions et 1 722 nouvelles condamnations ont eu lieu en 2012, contre respectivement 680 et 1 923 l’année précé-dente. Des exécutions ont été recensées dans 21 pays – chiffre inchangé par rapport à l’année précédente. Le nombre de pays où des condamnations à mort ont été prononcées est passé de 63 en 2011 à 58 en 2012. En tête de liste des exécutions fig-urent l’Iran (314+), l’Irak (129+), l’Arabie saoudite (79+) ainsi que les Etats-Unis (43). Selon les estimations d’Amnesty Inter-national, ces chiffres sont cependant comblés par les milliers de condamnés exécutés en Chine où ce nombre est considéré comme secret d’Etat et n’est donc pas publié officiellement. La Chine exécute ainsi plus de personnes que tous les autres pays du monde ensemble. Toutefois, des avancées ont pu être con-statées : La Lettonie s’est joint à la liste des pays abolitionnistes en tant que 97e pays à prendre cette décision. En tout, 140 Etats

sont abolitionnistes en loi ou en pratique ce qui constitue une grande majorité d’Etats mondiaux. Le Maroc, lui, est considéré par Amnesty comme pays abolitionniste en pratique puisque des exécutions n’y ont plus eu lieu depuis vingt ans. Néanmoins, la peine capitale y est inscrite dans la loi du code pénal et durant l’année 2012 notamment, il y a eu au moins sept condamnations à mort ce qui constitue une augmentation par rapport aux deux années précédentes. Cela contredit pourtant à l’Article 20 de la nouvelle constitution vo-tée en 2011 qui garantit le droit à la vie et son protection par l’Etat. A rappeler que l’organisation d’Amnesty International rejette la peine capitale peu importe le crime commis ou le moyen d’exécution employé. Un homicide, même planifié et exécuté par l’Etat, n’est jamais licite, allant à l’encontre du droit à la vie, l’un des droits humains fondamentaux inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (Article 3).

Amnesty International Section Marocaine, 281 Avenue Mohammed V, Apt 23, Rabat.

Les adolescents et jeunes adultes du monde entier rencontrent souvent des difficultés à obtenir des infor-

mations au sujet de l’éducation sexuelle et les services de santé sexuelle et repro-ductive indispensables pour vivre bien et sans risque. Au Maroc notamment la mortalité maternelle s’élève à 132 pour 100.000 naissances vivantes et beaucoup de jeunes filles tombent involontairement enceintes à cause de la quasi absence de l’éducation sexuelle. C’est pour changer cette situation qu’Amnesty International a lancé la campagne « Mon corps, mes droits » pour promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs.

En 1994, la Conférence inter-nationale sur la population et le dével-oppement (CIPD), réunissant 179 pays membres des Nations Unies, a placé la promotion des principes d’égalité de genre, d’équité et de l’autonomisation des

femmes ainsi que des droits reproductifs au cœur de leurs objectifs finaux pour un développement efficace. Vingt ans plus tard, en 2014, c’est l’heure du réexamen de ces buts fixés ainsi que des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) un an plus tard, en 2015. Pour Amnesty cela est le meilleur moment d’augmenter la pression sur les leaders des différents pays par la signature de pétitions et diverses actions : Amnesty Maroc a traité les droits sexuels et repro-ductifs avec des jeunes lycéens au sein du volet Ecoles amies des droits humains (EDH) et lancé une action photos sur le sujet. Nous avons également participé au sitting devant le parlement de Rabat or-ganisé le 8 mars à l’occasion de la journée mondiale de la femme.

En continuation ce travail lancé par le mouvement, la section marocaine a commencé une nouvelle campagne

sous le thème « Mettons fin à la violence contre les femmes » à travers laquelle l’organisation exige du gouvernement marocain de changer certains articles du code pénal qui sont discriminatoires de la femme et qui opposent les normes internationales des droits humains, sur-tout la Convention sur l’Elimination de toutes les Formes de Discrimination à l’égard des Femmes (CEDAW). Amnesty recommande la mise en place de toutes les procédures et outils nécessaires pour garantir l’arrêt de la discrimination et de toutes formes de violences envers les femmes. L’organisation met ainsi l’accent sur les articles 475, 486, 487, 488, 490, 494 et 496. Le suicide tragique d’Amina Filali n’illustre que trop bien la discrimi-nation et la violence envers les femmes marocaines qui résultent de tels articles. En faisant appel à tous nos membres, supporters, partenaires de la société ci-vile et agents gouvernementaux, nous cherchons à les sensibiliser et à les inciter à renoncer à ce et d’autres articles ne re-spectant pas les droits de la femme.

Amnesty International Section Marocaine, 281 Avenue Mohammed V, Apt 23, Rabat.

En parallèle aux 16 jours d’activisme, Amnesty International a organisé le 10e Marathon des lettres mon-

dial du 7 au 16 décembre 2012. Cette fois-ci, un nombre record de 1 913 391 actions ont été menées à trav-ers le monde pour attirer l’attention des p opu lat ions et des classes p o l i t i q u e s c o n c e r n é e s sur 12 cas de militants subissant des restrictions de leurs droits personnels par les régimes en place. Cette année, les individus ou groupes étaient entre autres originaires du Belarus, de la Chine, du Guatemala, de l’Egypte, des Etats-Unis et du Soudan. Bien qu’il est difficile d’obtenir des changements im-médiats pour ces personnes, quelques avancés peuvent être constatées : Ainsi,

l’avocat chinois Gao Zhisheng, incarcéré depuis 2006 pour ces activités de défend-eur des droits de l’homme, a pu recevoir sa famille pour la première fois depuis neuf mois. Il a également remercié tous les participants à l’action pour lui avoir accordé tant de soutien : « Dans l’après-midi du 23 janvier j’ai reçu vos lettres avec vos bons vœux. Cela m’a fait énormé-ment plaisir de les recevoir ! Merci beau-coup pour votre sollicitude. J’ai aussi reçu

récemment des lettres et des cartes de soutien envoyées par des amis du monde entier. Je suis très touché ! ... La vie est remplie de joie et de tristesse et chaque jour qui passe est rempli d’espoir et de confiance, malgré tous les coups durs !

Je n’oublie jamais d’avoir confiance et de l’espoir. »

Grâce aux participants au Marathon des Lettres 2012, Amnesty Maroc a pu ras-sembler près de 800 lettres ainsi que 16 441 signatures de pétitions éléctroniques!

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MON CORPS, MES DROITS

LE MARATHON DES LETTRES

L’éducation aux droits humains est défini par Amnesty International comme étant « une activité volo-

ntaire et participative visant à donner aux personnes, groupes et associations les moyens d’agir grâce à l’acquisition de connaissances, de compétences et d’attitudes conformes aux principes rela-tifs aux droits humains universellement reconnus ». Afin d’inculquer la notion des droits humains chez toutes les tranches d’âge, Amnesty International a développé le programme « Projet Ecoles Amies des droits humains » qui a été mis en place dans des établissements secondaires dans 14 pays. Le but des écoles amies des droits humains est d’encourager le respect de la dignité, la liberté d’expression et le refus de la discrimination.

Au Maroc, le programme a débuté en 2009. D’abord au Lycée Ibn Youssef à Marrakech, puis Lycée Abi Dar El Ghifari à Rabat et Collège Moulay Is-mail à Settat. Ces etablissements ont pris part dans différentes activités parasco

laires telles que des ateliers sur la peine de mort et des présentations sur la liberté d’expression tenues par Amnesty. Ils ont aussi participé à différentes campagnes d’Amnesty International Maroc.

La première tranche de l’année 2013 a été marqué au trois établissements de l’Education aux Droits Humains par une multitude de séances couvrant des sujets comme les enfants soldats au Con-go, dans le cadre de l’Action Main Rouge, ou le harcèlement sexuel, la violence con-tre la femme et la discrimination à son égard dans le Code Pénal Marocain dans le cadre de la campagne Mon Corps, Mes Droits (My body, my rights). Les élèves ont aussi assisté en Mars 2013 à une dis-cussion sur le sujet du trafic d’armes, un sujet d’actualité vu que durant le même mois un Traité du Commerce des Armes. a été négocié aux Nations Unies.

EDUCATION AUX DROITS

HUMAINS

RAPPORT ANNUEL SUR LA PEINE DE MORT

“J’ai aussi reçu récemment des lettres et des cartes de soutien

envoyées par des amis du monde entier. Je suis très touché !”

Gao Zhisheng, avocat Chinois incarcéré pour avoir défendu les droits humains

Des élèves de l’école Américaine à Rabat ont participé au Red Hand Day, un évènement organisé pour l’EDH dénonçant la cause des enfants soldats. Source: Amnesty International Maroc

Pour montrer leur solidarité envers les cas du Marathon des Lettres 2012, les membres de la section Marocaine ont organisé plusieurs manifestations dans différentes villes pour collecter des signa-tures.Source: Amnesty International Maroc

A l’occasion de la Journée Internatio-nale des Enfants Soldats, les élèves du Lycée Abi Dar Al Ghifari ont participé au Red Hand Day pour mettre fin à ce phénomène. Source: Amnesty International Maroc

L’avenue Mohammed V à Rabat a souvent connu diverses manifestations et prestations artistiques demandant

l’abolition de la peine de mort au Maroc.

Source: Amnesty International Maroc

Page 3: Amnesty International Maroc Newsletter Juin 2013

Amnesty International Section Marocaine, 281 Avenue Mohammed V, Apt 23, Rabat.

Campagne « Mettons fin à la violence contre les femmes » :Visitez la page Amnesty International Morocco sur Facebook

Le Rapport Annuel sur la Peine de Mort : http://www.amnesty.org/fr/death-penalty

Le 2 avril 2013, les Etats membres des Nations Unies ont enfin adopté un Traité sur le Commerce des Armes

(TCA) interdisant la vente des armes aux pays ou aux groupes armés où les armes sont susceptibles d’être utilisées pour commettre des atrocités contre les droits de l’homme. Pour Amnesty Internation-al, le TCA est l’aboutissement de presque deux décennies de délibérations et de campagnes, menées d’abord seules, puis avec d’autres ONG et acteurs de la société civile. Un long parcours souvent difficile qui a commencé au sein des pays euro-péens, puis s’est propagé aux Etats-Unis et de là dans d’autres parties du monde. A retenir est la campagne « Contrôlez les armes » lancée en 2003 mobilisant pour la première action photos en ligne où on a pu amasser un million de photos d’activistes et de supporters du traité à travers 100 pays du monde. La disponibilité d’équipement armé s’est montrée meurtrière lors des années passées, multipliant le nombre de morts et de blessés durant des conflits intérieurs. Chaque minute, la violence armée est responsable de la mort d’une personne et elle force de fuir leurs foyers 26 millions de personnes chaque année. Jusqu’à ce jour, ce triste bilan humani-taire ne préoccupait pourtant pas assez les principaux pays fournisseurs d’armes, dont les Etats-Unis – à eux seuls à l’origine de 30% des transferts d’armes classiques (en valeur) – ainsi que la Russie, la Chine, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Au nom du profit, ceux-ci et d’autres Etats n’hésitaient pas à approvisionner des pays dans lesquels les armes vendues soutiennent fort probablement des at-teintes aux droits de l’homme.

Le nouveau traité rendra cette pratique nettement plus difficile. Il interdit aux États de transférer des armes classiques dans d’autres pays lorsqu’ils sauront que ces armes serviront à commettre ou à fa-ciliter des génocides, des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre. Inclus sont des armes classiques, y compris de petit calibre, des composants, des pièces détachées et, dans une partie des articles, des munitions. Malgré le blocage du traité par la Corée du Nord, la Syrie et l’Iran, empêchant de l’adopter à l’unanimité, il constitue en soi un énorme succès. Une grande majorité de 154 Etats, dont le Ma-roc, a voté pour le traité, 23 se sont abste-nus. « Pour la première fois dans l’histoire, les États vont devoir considérer le droit international humanitaire et relatif aux droits humains, ainsi que le droit interna-tional pénal, comme une base sur laquelle se fonder pour déterminer si un transfert

d’armes international doit ou non être au-torisé », se réjouit Brion Wood, spéciali-ste des questions d’armement à Amnesty International. Cependant, le combat n’est pas encore entièrement terminé. A con-ter du 3 Juin 2013, 65 pays ont signé le TCA, cependant il ne rentrera en vigueur qu’après avoir été ratifié par 50 pays. C’est à cela que nous devrons veiller. Donc, un dossier à suivre… Lors des dernières années, vous étiez nombreux à participer aux cam-pagnes et signer les pétitions d’Amnesty International sur le sujet du commerce des armes, dont la dernière adressée au président américain Barack Obama. Ce n’est qu’avec ces signatures-là que nous pouvions jouir d’une attention média-tique et faire pression aux gouvernements en mettant l’accent sur les atrocités com-mises en raison de l’absence d’un tel traité. Merci à vous tous pour soutenir Amnesty et la cause des droits humains !

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ON A ENFIN UNTRAITÉ!

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Une manifestation de la part des membres d’Amnesty International face à la Maison Blanche à Washington D.C., USA le 22 Mars 2013. Ils protestaient pour un Traité sur le Commerce des Armes.Source: NBC AFP PHOTO/Jim WATSON