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A rock is a roc is a roque Ulrich Lebeuf Stéphane C. Olli Bery Les Jnoun ° Photographies, films-photographiques et objets-photographiques Du 30/03 au 15/06/2012 au 19 rue Jouvène à Arles Galerie ouverte du merc. au sam. de13h30 à 19h30 © Ulrich Lebeuf / Alaska Highway www.lemagasindejouets.fr ° °

A rock is a ric is a roque / dossier de presse

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Exposition des oeuvres d'Ulrich Lebeuf / Olli Bery / Stéphane C. / La Jnoun factory à la galerie du Magasin de jouets - 19 rue jouvène Arles

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A rock is a roc is a roque

Ulrich Lebeuf Stéphane C. Olli Bery Les Jnoun °

Photographies, films-photographiques et objets-photographiquesDu 30/03 au 15/06/2012 au 19 rue Jouvène à Arles Galerie ouverte du merc. au sam. de13h30 à 19h30

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Exposition du 30 mars au 15 juin 2012

Vernissage le 31 mars à 20h, en présence des artistes.

“A rock is a roc is a roque”’ est une exposition inédite de jeunes talents de la photographie. Leur invitation à la galerie du Magasin de Jouets est l’occasion de confronter leurs univers, leurs attitudes, leurs pratiques qui sculptent le monde et nous en font redécouvrir l’étrange poésie.

Le parcours de ces artistes fait l’école buissonnière des “canons” de la photographie contemporaine. Ce qui les lie est leur volonté de se réapproprier le monde, de l’user, d’en prélever des extraits minutieusement choisis et de les mettre en relation, les faire se frictionner ou les entremêler afin d’en réveler la poésie, parfois proche de l’absurde, propre à la vie et à l’expérience du monde contemporain. Je ne me risquerais pas à faire un quelconque rapprochement esthétique entre ces différentes oeuvres, mais je vous invite plutôt à en mélanger les sensations au gré de votre parcours dans l’espace d’exposition afin de retrouver le parfum de la poésie, valeur ajoutée de nos vies, qui émane de la collision entre leurs photographies, objets, films-photographiques et créations sonores.

Nicolas Havette / Direction artistique

Quand on reprit le fugitifil avait les poches pleines

de chanterelles

Tomas Tanströmer in Baltiques

A rock is a roc is a roque

19 rue Jouvène / ArlesGalerie ouverte du merc. au sam. de 13h30 à 19h30

DOSSIER DE PRESSE

Contact presseNicolas Havette : + 33 (0)6 60 74 19 45

[email protected] - www.lemagasindejouets.fr

Ulrich Lebeuf Alaska Highway Stéphane C. They never adopted the name for themselves Olli Bery Crusade + Fragrant Harbour Les Jnouns Collection: Arles vu par

Photographies, films-photographiques & objets photographiques

Exposition du 30 mars au 15 juin 2012

Vernissage le 31 mars à 20h, en présence des artistes. Alaska HighwayUlrich Lebeuf

La dernière route de l’Occident. Road trip dans le silence blanc du Grand Nord. Ce long serpent noir qui file entre les glaciers fut construit en seulement huit mois pendant la Seconde Guerre mondiale. Après les bombardements de Pearl Harbour, en 1941, les Etats-Unis redoutent une invasion des japonais par le nord. Pour faire face à cette menace, près de 20 000 hommes entreprennent de relier l’Alaska au reste du continent américain. […]Autour de nous, les glaces, parcourues de veines mauves plissent comme la peau d’un éléphant : un monde sauvage et solitaire, dans lequel on a le sentiment d’entrer par effraction. Les routes de l’Occident s’arrêtent là. Au-delà, un autre règne commence : l’immensité sauvage, les fleuves endormis, le silence. On a le sentiment jubilatoire et inquiétant d’être parvenu au bout du monde. L’esprit retrouve une forme d’équilibre élémentaire : « Dans le Grand Nord, écrivait Jack London, personne ne parle, tout le monde pense […]. C’est ici que l’homme trouve sa véritable perspective.

Tirages fine-art encadrés / Edition de 1 à 8 Projection : Alaska Highway, co-réalisé par Ulrich Lebeuf et Antoine Ferrando

Par l’acte photographique, Ulrich Lebeuf cherche à comprendre et à témoigner du quotidien de notre époque, avec une subjectivité assumée, depuis dix ans, sur les terrains de l’actualité, pour la presse française et internationale. La frontalité, et la richesse du détail apparentent ses images à la photographie de style documentaire. Dans cette logique, ses travaux sont souvent accompagnés de films-photographiques.Principalement effectué en moyen format et en couleurs, son travail a fait l’objet d’expositions et de projections dont «AZF» au Centre d’art et d’architecture de Toulouse en 2003, «Violence Moderne» durant le festival Terre d’images à Biarritz en 2004, «Palestine» durant le festival du Scoop à Angers, «Keep the Distance» à l’Espace Lhomond Paris en 2005 et « Antonyme de la pudeur » à La Cambre à Bruxelles et à la Galerie le Château d’Eau en 2010. Photographe initiateur du projet culturel Territoires de fictions, ses séries «Ere de jeux» et « En attendant mon tour » ont été présentées depuis 2006 en ouverture du festival des Rencontres d’Arles, à la galerie du Château d’Eau à Toulouse, à la Maison Européenne de la photographie et durant les rencontres de la Villette à Paris en 2007.

Ulrich Lebeuf est né en 1972 et vit à Toulouse.En janvier 2007 il décide de rejoindre l’Agence M.Y.O.P. (www.myop.fr). Ses travaux sont publiés dans Le Monde, Elle, Le Monde Magazine, Libération, Geo, Time, National Geographic...

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Photographies, films-photographiques & objets photographiques

Exposition inédite

Crusade Olli Bery

Je devrais être mort ou en prison. Au lieu de cela, je suis en vie et entouré d’amour. Ce ne sont pas des photos, mais des battements de Coeur. Ils sont réels, je les ai vécus.Ils ont le goût amer de la Revanche, mémoire des mes erreurs, boursouflures malsaines du passé. Synthéses d’instants de solitude, sans gloire. Parfois le ventre creux ou le sang plein d’alcool, usé par les épreuves. Le reportage pendant des années. La sincérité de mes sentiments, j’y ai vécu. Je me suis endurci aux quatre coins de l’Europe et ailleurs. Trop peut être. Trop engagé dans la compréhension des autres, j’avais oublié de regarder ma propre vie, sans savoir décoller l’oeil du viseur, en blessant profondément les miens et moi même. La rue m’a reprit, un matin d’autodestruction et j’ai compris enfin tout le sens de la “liberté”: un mot de plus qui me signifiait plus rien à perdre. Je me suis alors abîmé en elle, marchant jusqu’à lépuisement, photographiant sans cesse sans autre but que de trouver un prétexte pour m’aider à respirer. Sans mes précieux ami(e)s, je n’aurais pas entendu ce murmure difficilement acceptable, persistance positive qui défiait l’adversité et me disait qu’il fallait continuer de vivre tout en documentant mon propre enfer.

(Désormais) La noirceur apparente des photos est inversement proportionelle à mes sentiments actuels. L’espoir surgit violemment des noirs profonds et monte à l’assaut de ma raison. S’autoriser à vivre un moment de plus avec amour paraît finalement simplement complexe. Tout va bien.Sans compromis.

Né en 1973, Olli Bery vit en Belgique. Pendant 10 ans, il a partagé son temps entre photojournalisme engagé en Europe et aux Etats Unis, mais aussi reportages industriels via  l’agence de communication Cerise Noire. Positionné sur un secteur haut de gamme, apportant également son savoir faire et son éthique de travail au service de la Télévision Française en tant que consultant (CANAL+,FRANCE 2,CANAL JIMMY,M6...), de la Communication,de la Publicité ou bien encore du Cinéma, il a également collaboré à de nombreux magazines nationaux et européens. En octobre 2009, il crée en collaboration avec son frère Philippe Bery, “Un Oiseau dans la Main-films et instants”, structure filmique en constante évolution visuelle, qui lui permet de compléter son propre travail photographique avec une approche plus commerciale mais sans compromis. Entre janvier et juillet 2011 son travail a été exposé à Londres, Brussels et Arles (lors du festival OFF des rencontres photographiques en collaboration avec Yann Linsart et THE VIEWER magazine). Actuellement il travaille principalement sur CRUSADE , filme pour l’agence WOMEN MANAGEMENT Paris, et collabore étroitement avec les groupes belges AMEN RA et OATHBREAKER,  pour lesquels il réalise des séries de photos et un clip pour le label américain DEATHWISH.

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FRAGRANT HARBOUR

(Elle) Ne pas fermer les yeux. (Epuisement)Brûle mes yeux fatigués Trouver un rythme Derrière mon viseur, l’oeil se referme avant l’obturateurBouquets de sons odorants qui se jettent Appui instable immergé Personne ne le sait Insatisfaits et unis Ils ne me voient pas lorsque je les regarde. Je respire mal Si tu veux être libre, suis moi (Restent les ombres) Les yeux béants continuent de courirMes yeux pleurent sans tristesse Un poisson étouffe Sans s’arrêter de s’aimerJe vois flou Soupir vide du micro

(Si je tombais) Les enfants calmes portent des masques La main tendue est heureuseEcrasante hauteur. Ils dorment sur leurs pattes au milieu du chaos Pour toujours figéeJe peux voir au travers Ce sourire est réel Je vois son murmure hurlant C’est la nuit du démon

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They never adopted the name for themselvesStéphane C.

Sans commencement ni fin, Stéphane C. se livre à ce geste obsédant qu’est de photographier. Et qu’importe où il se trouve, ce qu’il fait. Car l’essentiel est d’arracher aux choses leur voile d’incertitude. Comme si la somme des apparences ne donnait du monde qu’une vision parcellaire et toujours indéfinie. Toujours vibrante, vivante. Ces images ne dévoilent pas un autre monde, il s’agit bien du nôtre, mais le photographe, avec une émouvante sincérité, tâche d’en relever ses blessures et ses déchirements. Tentative exacerbée de faire coexister sur un plan photographique, le réel et son double, comme vouloir faire entrer le jour dans la nuit.

À la fois reclus dans une solitude essentielle, mais sans cesse tournée vers le dehors, Stéphane C. répète à qui veut l’entendre qu’il prend le risque de vivre en retrait, contre la vanité du jeu social et contre la valeur d’un art dont les formes plus couramment répandues l’écœurent. Car il entend bien revenir au monde et habiter en images un espace qui sépare ses fantasmes  de l’autre vie. Avec un mélange d’énergie, de ténacité, et une mélancolie qu’il a réussie à transformer en une pure nervosité réceptive, Stéphane C. capte les figures d’un monde sur le point de se fissurer. Et dans la chair des images, ces motifs s’agrègent les uns aux autres et nourrissent une série ouverte, toujours vivante. Il photographie peut-être pour éroder les contours de ces territoires trop lisses. Au pire, il les abîme davantage. Au mieux, il s’en rapproche en ne lui promettant aucune consolation, juste de la vigilance tant qu’il en est encore temps. S’il a travaillé longuement la matière de l’intime, il devine qu’il faut aller plus loin pour déplacer les limites d’un territoire et sortir aussi du petit monde de la photographie. Contrairement à des esthètes planqués dans leur chambre, Stéphane C. a compris que c’est en se frottant directement aux choses que ses yeux s’ouvriront pour eux-mêmes. Pour l’instant, ses yeux, il se contente de les écarquiller : il ne faut pas entamer davantage la blessure du regard. Le point de vue qu’il défend est celui d’un opérateur agissant, soucieux de ses contemporains, convaincu de devoir dépasser constamment ses champs d’action, d’ouvrir l’image à la musique, par exemple, aux grands mouvements du monde. Il rectifie sans cesse ses sélections. Terrifié à l’idée d’une œuvre figée, terminée, qui aurait quelque chose, en somme, de mortel. Il préfère l’enrichir, l’amputer, constamment. Corpus d’images en perpétuelle régénération. Et quoi de neuf, aujourd’hui, entre le soleil et l’ombre ? Il y  a « le problème de type grec », comme disait Jean-Luc Godard, et cette virée récente du photographe à Athènes  d’où il a rapporté un sac de pellicules consommées sur place, et des nombreuses heures d’images filmées dans la réalité qui ne tourne pas rond.  Partir, rompre, revenir, construire... Amaury da Cunha

Né en 1976 à Lyon, Stéphane C. s’engage dans des activités musicales en organisant des concerts, puis débarque à Paris à 22 ans pour travailler dans une maison de disque et se charger de la direction artistique image d’un label de musique classique. Fasciné par le voyage depuis l’enfance et stimulé par le contact avec photographes, graphistes et vidéastes, il entreprend une recherche photographique qui le remet sur la route de différents continents. Il décide en 2003 de se consacrer avec intensité à cette activité introspective et précaire, en déménageant à Madrid où il hante la chambre noire de l’école Efti. Si son camp de base est aujourd’hui à Paris, l’artiste se nourrit de ses errances permanentes et a également vécu au cours de la dernière décennie dans différentes villes : Lyon, Toulouse et New York. Il a assisté le photographe Jean-Christian Bourcart, et suivi des workshops avec Anders Petersen, et son ami Michael Ackerman. Stéphane C. s’obstine à photographier en argentique, à réaliser lui même ses tirages artisanaux et vintages, et creuse depuis toujours dans la même série “They never adopted the name for themselves”, édifiant ainsi dans un mouvement permanent une oeuvre fascinante et sensorielle, et refusant d’axer sa création en fonction d’une quelconque rentabilité commerciale. Il révèle sa recherche sous forme d’exposition de tirages barytés aux sels d’argent, et de diffusion de diaporama.

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Arles vu parLes Jnoun

Arles vu parLe Magasin de Jouets continue son exploration en diagonale de la cité arlésienne avec la série Arles Vu Par. Initié dès la création de la galerie ce projet propose grâce à des visions d’artistes & de photographes contemporains, de nous re-faire visiter la ville, de réinterpréter Arles, son espace, son Histoire, son histoire. Au de-là de l’imagerie traditionnelle, amusons-nous à ré-inventer une imagerie de notre cité camarguaise en faisant confiance aux talents des artistes d’aujourd’hui pour nous conduire là où ne nous serions jamais allés seul tant dans la cité que dans son imaginaire.

Les Jnoun, collectif d’artistes marseillais atypiques et créateurs insatiables, ont accepté la gageure de”Arles vu par” et vont nous emmener dans un voyage à travers le temps, entre monde antique et monde imaginaire, avec humour et avec un regard aiguisé sur notre histoire contemporaine et la grande Histoire de l’Arles Antique.Vous découvrirez une installation inédite mixant : photographies & objets photographiques.

Photographies, édition de 1 à 30Objets photographiques (objets uniques) et installation (medias mixtes)

LES JNOUNCréateurs d’objets photographiques, traquant au fil de leurs voyages l’ambiance des marchers populaires, les cicatrices du temps qui cristallisent les murs et les visages, le kitch plastique du bonheur à 3 sous, les lumières des néons des gargotes des bords de routes, collectionnant les rencontres et les mésaventures, les Jnoun, Phillipe Ivanez & Nadia Lagati, nous racontent par des scénographies et des mises en scènes de jouets abandonnés, trouvés ou chinés, des histoires drôles et décalées.

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Le Magasin de Jouets, c’est quoi ?

C’est un espace permanent, depuis 2009, de découverte et de promotion d’artistes émergents. Il s’organise autour d’un espace d’exposition, d’un concept-store et d’une librairie. Soucieux de l’accessibilité des oeuvres, le Magasin de Jouets s’attache, en collaboration avec les artistes, à pratiquer une politique commerciale permettant à chacun de trouver une image ou un objet, signés, à la hauteur de ses moyens. Le Magasin de Jouets, épicerie d’art contemporain, se veut un lieu de vie, d’échanges, de découverte et de vie culturelle. La galerie organise des rencontres avec les artistes, des signatures, des écoutes d’œuvres sonores, projections d’œuvres vidéo et des stages notamment en direction du jeune public. En 2012, la galerie vous entrainera dans un “cabinet de curiosités” en constante évolution.

Nouveau en 2012 : Un salon, showroom de Eco Fabrik, vous permettra de prendre le temps, de découvrir les ouvrages de la librairie et une sélection de magazines, dans un salon de lecture au coeur de la galerie.

La galerie fait partie du réseau Arles Contemporain / www.arles-contemporain.comPour fêter la création d’Arles Contemporain, un grand week-end d’inauguration est prévu du vendredi 30 mars 18h au dimanche 1er avril 18h. Moments conviviaux, visites commentées, vernissages, lectures, performances ou animations : enfin un week-end arlésien consacré à l’art contemporain !

19 rue Jouvène / ArlesGalerie ouverte du merc. au sam. de 13h30 à 19h30

www.lemagasindejouets.fr

Direction artistique : Nicolas Havette – [email protected] / +33 (0)6 60 74 19 45Concept-store : Géraldine Chanut – [email protected] / + 33 (0)6 74 44 39 77