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apollo cinéma l’ programme janvier 2014 du 26 décembre 2013 au 28 janvier 2014 maison de l’image cinéma apollo 4, rue Albert 1 er 36000 Châteauroux

26.12 2013 au 28.01 2014

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Chateauroux • Apollo

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apollocinéma l’

programmejanvier 2014

du 26 décembre 2013 au 28 janvier 2014

maison de l’image

cinéma apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux

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dimanche 29 décembre à 17 h, re(voir)Séance présentée par Emmanuelle Marcelot, animatrice au cinéma l’Apollo.

LES 7 SAMOURAÏSA k i r a K U R O S AWALion d’argent Mostra de Venise 1954Shichinin no Samurai, Japon, 1954, 3 h 26, v.o sous-titrée, avec Toshirô Mifune, Takashi Shimura

Au Moyen Âge, la tranquillité d'un village est troublée par les attaques répétées d'une bandede pillards. Sept samouraïs sans maître acceptent de défendre les paysans impuissants…

Un film qui sublime le genre, un culte pour l’éternité.Au-delà des genres auquel il semble appartenir (film de sabre, mais aussi comédie sentimen-tale et parfois burlesque, critique sociale, fresque picaresque), il reste plus que jamais unsens du tragique dans Les Sept samouraïs qui justement épargne au film de se laisser enfer-

mer dans une des catégories qu’ilreprésente. La beauté ravageuse deces soldats condamnés à l’oubli,vestiges crépusculaires d’un mondequi agonise, continue aujourd’huiencore d’exercer une fascinationmystérieuse, parce que peut-êtreinaltérable.Bruno Icher, Libération, Juillet 2013

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Jusqu’au 31 décembre

SUZANNEK A T E L L Q U I L L É V É R ÉSélection Semaine de la critique festival de Cannes 2013France, 2013, 1 h 34, avec Sara Forestier, François Damiens, Adèle Haenel

Le récit d’un destin. Celui de Suzanne et des siens. Les liens qui les unissent, les retiennent etl’amour qu’elle poursuit jusqu’à tout abandonner derrière elle…

Katell Quillévéré réussit un magnifique récit de vie, tout en mouvements.Film prénom, film portrait, Suzanne borde l’existence de son héroïne entre Sans toit ni loid’Agnès Varda et Les Années de plomb de Margarethe von Trotta. L’obstination du person-nage principal auquel Sara Forestier prête sa silhouette fragile et butée, le mystère jamaisélucidé de sa psychologie rappellent la force sentie de ces deux œuvres matrices. Suzanneavance en dehors des contingencesusuelles du genre, en inventant sonpropre espace de véracité entre ledépouillement de sa réalisation etses références presque désuètes,comme le prénom titre du film. SaraForestier, qui prête son souffle devie à Suzanne, est telle qu’on nel’avait pas revue depuis L’Esquive,embrasée et fulgurante.Nicolas Bauche, Positif, déc. 2013

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du 26 décembre au 7 janvier

RÊVES D’ORD i e g o Q U E M A D A - D I E ZPrix Un certain talent Un certain regard festival de Cannes 2013La Jaula de Oro, Mexique/Espagne, 2013, 1 h 42, v.o sous-titrée, avec Brandon López, RodolfoDomínguez, Karen Martínez

Originaires du Guatemala, Juan, Sara et Samuel aspirent à une vie meilleure et tentent de serendre aux États-Unis. Pendant leur périple à travers le Mexique, Chauk, un Indien du Chiapasse joint à eux. Ils devront affronter une dure et violente réalité…

L’enfer, du Chipas à la Californie… Un premier film romanesque, fort, indispensable.Il y a quelque chose de l’ordre du rite initiatique dans ce voyage vers les États-Unis. Une ten-tative, puis une autre, rien ne semble pouvoir contrecarrer cet appel du Nord, pas même laviolence extrême des forces de l’or-dre mexicaines et américaines.Sans parler des milices qui selivrent aux trafics les plus horri-bles… Ces supposés chemins versla liberté et l’opulence sont semésd’embûches mortelles. Ces adoles-cents le savent, ou plutôt le pres-sentent, mais rien n’y fait, ce sera àla vie à la mort. Marche ou crève aupays des rêves insensés.Franck Nouchi, Le Monde, déc. 2013

du 2 au 14 janvier

A TOUCH OF SINJ I A Z h a n g - k ePrix du scénario festival de Cannes 2013Tian Zhu Ding, Chine, 2013, 2 h 13, v.o sous-titrée, avec Jiang Wu, Wang Baoqiang

Quatre personnages, quatre provinces, un reflet de la Chine contemporaine : celui d’unesociété au développement économique brutal peu à peu gangrenée par la violence.

A Touch of Sin brouille avec brio les genres et les pistes pour tendre à son pays unmiroir peu reluisant.Cinéaste d’un immense talent, Jia Zhang-ke nous offre une œuvre ambitieuse et saisissantequi dresse un bilan sans concession de la Chine contemporaine, en jouant à dessein de réfé-rences au cinéma de genre–en particulier au cinéma d’arts martiaux– pour souligner l’ex-

trême violence de certains faits desociété. Corruption, spoliation,exploitation, indifférence à l’autresont quelques-uns des thèmes quitraversent le film. Jia Zhang-kepoursuit ainsi son long et coura-geux travail autour de la mémoire,agissant tel un veilleur, dans unpays où l’exigence de justicesociale se fait de plus en plus pres-sante.Arnaud Schwartz, La Croix, mai 2013

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du 2 au 7 janvier

L’ESCALEK a v e h B A K H T I A R ISélection Quinzaine des réalisateurs festival de Cannes 2013Suisse/France, 2013, 1 h 40

À Athènes, le modeste appartement d’Amir, un immigré iranien, est devenu un lieu de transitpour des migrants qui, comme lui, ont fait le choix de quitter leur pays. Mais la Grèce n’estqu’une escale, tous espèrent rejoindre d’autres pays occidentaux…

Un documentaire rugueux, poignant, d’une densité extraordinaire.Pendant des mois, Kaveh Bahktiari a filmé in situ, nous familiarisant avec ces hommes qui necessent de se heurter aux murs, grilles et contrôles édifiés autour de leur liberté quand mar-chandises et capitaux circulent à la fulgurance de l’éclair. Le filmeur, par sa présence, la qua-

lité de son implication, celle de sonapproche humaine et cinématogra-phique, recrée une continuité oùtout est condamné au morcelle-ment. Celui, avant tout, des indivi-dus en survie, rongés par l’incerti-tude et l’errance, pourchassés,contraints pourtant de tenter ledépart à n’importe quel prix versn’importe quel ailleurs.

Dominique Widemann,L’Humanité, nov. 2013

du 8 au 14 janvier

THE LUNCHBOXR i t e s h B A T R ASélection Semaine de la critique festival de Cannes 2013Inde/France/Allemagne, 2013, 1 h 42, v.o sous-titrée, avec Irrfan Khan, Nimrat Kaur

Ila tente de reconquérir son mari en lui préparant, chaque jour, un savoureux déjeuner. Elleconfie ensuite sa lunchbox au gigantesque service de livraison qui dessert toutes les entre-prises de Bombay. Le soir, Ila attend de son mari des compliments qui ne viennent pas…

Un petit régal de comédie romantique!Un solitaire qui s’humanise, une femme délaissée qui se met à rêver : on a beaucoup vu ça aucinéma. Seulement, devant l’inventivité de ce jeune cinéaste indien, tous les clichés s’effa-cent. Ritesh Batra se sert de l’exotisme de Bombay pour nous séduire. Pourquoi pas? Puisqu’ilutilise la beauté des lieux pourcréer une tension diffuse et lecharme de ses personnages pourcréer l’émotion. Issus de milieuxsociaux et de religions différents,ils sont unis, en fait, par une mêmesolitude et l’indifférence que lemonde extérieur semble manifesterà leur égard. Tout est sur le fil de lamélancolie, mais une mélancolieeuphorisante.Pierre Murat, Télérama, mai 2013

Après le film, diffusion de la videoRencontre(s) avec Kaveh Bakhtiari réaliséepar le Groupement National des Cinémas de Recherche

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du 8 au 14 janvier

WAJMA, UNE FIANCÉE AFGHANEB a r m a k A K R A MPrix du meilleur scénario festival de Sundance 2013Afghanistan/France, 2013, 1 h 25, v.o sous-titrée, avec Wajma Bahar, Mustafa Habibi

Wajma vit librement à Kaboul et se prépare à des études supérieures lorsqu’elle tombe sous lecharme de Mustafa qui semble très amoureux d’elle. Ils sont espiègles et passionnés, mais aussiprudents face aux règles de la société qu’ils enfreignent…

Un film d’intervention convaincant sur l’Afghanistan d’aujourd’hui.«J’ai voulu faire un film qui défende les droits de la femme sans pour autant être rempli declichés», dit Barmak Akram. Mission accomplie.Wajma est un film brut, sans fioritures. C’estsa force et sa qualité. L’Afghanistan que l’on voit ici, ses personnages et ses problématiques,font beaucoup penser à l’Iran et àson cinéma. Une fiction modernequi, outre son sujet, est aussi lemeilleur documentaire sur ce paysminé par la guerre (qui reste horschamp). Tout y est juste, réaliste,révélateur du climat et du poids dela chape de plomb morale qui pèsesur la société afghane.

Vincent Ostria,Les Inrockuptibles, nov. 2013

du 22 janvier au 4 février

TEL PÈRE TEL FILSH i r o k a z u K O R E - E D APrix du jury, mention spéciale prix du jury œcuménique festival de Cannes 2013Soshite Chichi ni Naru, Japon, 2013, 2 h, v.o sous-titrée, avec Masaharu Fukuyama, Machiko Ono

Ryoata forme avec sa jeune épouse et leur fils une famille idéale. Tous ses repères volent en éclatsquand la maternité où est né leur enfant leur apprend que deux nourrissons ont été échangés à lanaissance : le garçon qu’il a élevé n’est pas le sien…

Kore-eda emprunte le chemin de la poésie pour sonder le monde de l’enfanceavec une grande justesse.Le film pourrait aussi s’appeler Ni père ni fils. La mise en scène de Kore-eda, dans sa discré-tion même, la qualité des détails qu’elle sait faire tenir sur la tête d’épingle d’un seul plan,

trace une ample courbe entre lesarguments du récit et leur portéeuniverselle. «Un sentiment profondde perte dans son aspect le plusnoir peut parfois envahir l’esprit.Puis, soudain, une lumière brille àl’intérieur du cœur», disait Kore-eda à propos de son premier film.Tout – gestes, visages, lieux,lumières–semble fixé et idéalisédans la prescience transie d’unmanque irréparable encore à venir.Didier Péron, Libération, mai 2013

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6Heimat I/Chronique d’un rêve– II/L’Exode Snowpiercer, le Transperceneige

du 15 au 21 janvier, FESTIVAL TÉLÉRAMALA DANZA DE LA REALIDADA l e j a n d r o J O D O R O W S K YSélection Quinzaine des réalisateurs festival de Cannes 2013La Danza de la Realidad, Chili, 2012, 2 h 10, v.o sous-titrée, avec Brontis Jodorowsky

Le film est un exercice d’autobiographie imaginaire. Né au Chili en 1929, à Tocopilla, où le filma été tourné, Alejandro Jodorowsky fut confronté à une éducation très dure et violente, ausein d’une famille déracinée. La fiction dépasse la réalité dans un univers poétique où le réa-lisateur réinvente sa famille et notamment le parcours de son père jusqu’à la rédemption,réconciliation d’un homme et de son enfance.

La vie rêvée de Jodorowsky… Un bijou de cinéma!

DJANGO UNCHAINEDQ u e n t i n T A R A N T I N OÉtats-Unis, 2012, 2 h 44, v.o sous-titrée, avec Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardi DiCaprio

Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Docteur King Schultz, un chas-seur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frèresBrittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il les auracapturés, morts ou vifs…

Western spaghetti dans le Sud esclavagiste. Un grand moment de cinéma!

LE GÉANT ÉGOÏSTEC l i o B A R N A R DLabel Europa Cinémas Sélection Quinzaine des réalisateurs festival de CannesThe Selfish Giant, Royaume-Unis, 2013, 1 h31, v.o sous-titrée, avec Conner Chapman

Résumé à lire en 4e de couverture.

Un conte d’espoir à la Dickens réalisé dans la grande tradition réaliste du cinémabritannique… Bouleversant.

HEIMAT I/Chronique d’un rêve–HEIMAT II/L’ExodeE d g a r R E I T ZSélection officielle Mostra de Venise 2013Die andere Heimat–Chronik einer Sehnsucht (1 & 2), Allemagne/France, 2013, Chronique d’unrêve : 1 h 47 ; L’Exode : 2 h 08, v.o sous-titrée, avec Jan Dieter Schneider, Antonia Bill1842-1844, L’histoire de la famille Simon. Les coups du destin risquent de la détruire. Desdizaines de milliers d’Allemands, accablés par les famines, la pauvreté et l’arbitraire des gou-vernants, émigrent en Amérique du Sud…

Deux nouveaux épisodes, situés au milieu du XIXe siècle, de la grande série sur l’his-toire d’une famille allemande d’Edgar Reitz. Un vrai sens du romanesque dans unbel écrin noir et blanc.

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L’INCONNU DU LACA l a i n G U I R A U D I EPrix de la mise en scène Un certain regard festival de Cannes 2013France, 2012, 1 h 37, avec Pierre Deladonchamps. Attention : film interdit aux moins de 16 ans.

L'été. Un lieu de drague pour hommes, caché au bord d'un lac. Franck tombe amoureux deMichel. Un homme beau, puissant et mortellement dangereux. Franck le sait, mais il veut vivrecette passion.

L’Inconnu du lac est un thriller fantastique. Un conte de fées lumineux et sidérant,avec un joli Poucet et un loup qui sort du bois la nuit tombée.

PRISONERSD e n i s V I L L E N E U V EPrisoners, États-Unis, 2013, 2 h 33, v.o sous-titrée, avec Jake Gyllenhaal, Hugh JackmanDans la banlieue de Boston, deux fillettes ont disparu. Le détective Loki privilégie la thèse dukidnapping suite au témoignage de Keller, le père d’Anna. Un suspect est rapidement arrêtémais vite relâché faute de preuve, entraînant la fureur de Keller. Aveuglé par sa douleur, lepère dévasté se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants dis-parus. De son côté, Loki essaie de trouver des indices pour arrêter le coupable avant queKeller ne commette l’irréparable…

Après Incendies, Denis Villeneuve marque son arrivée dans le circuit hollywoodiend’une empreinte remarquable avec Prisoners, un thriller psychologique sombre etangoissant.

SNOWPIERCER, LE TRANSPERCENEIGEB O N G J o o n - h oSnowpiercer, Corée du Sud, 2012, 1 h 45, v.o sous-titrée, avec Chris Evans, Song Kang-Ho,Ed Harris, John Hurt, Tilda Swinton, Jamie Bell. Attention : film interdit aux moins de 12 ans.

2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, untrain gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosmefuturiste de métal fendant la glace s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poi-gnée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…

Avec cette transposition au cinéma d’une bande dessinée française, le réalisateurde Mother signe un film spectaculaire et brutal, véritable ode à la résistance.

Pour bénéficier du tarif exceptionnel à 3 euros, il vous suffit de découper le coupondans Télérama (semaine du 8 janvier 2014), de l’échanger à la caisse du cinémacontre une carte valable pour 2 personnes pendant la manifestation.Sans le passeport Télérama, toutes les séances seront au tarif réduit de 5,50 euros(+ réductions habituelles).

L’Inconnu du lac Prisoners

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du 22 janvier au 4 février, en sortie nationale

12 YEARS A SLAVES t e v e M c Q U E E NPrix du public festival de Toronto 2013États-Unis, 2013, 2 h 15, v.o sous-titrée, avec Chiwetel Ejiofor, Brad Pitt, Michael Fassbender

Les États-Unis, avant la guerre de Sécession. Solomon Northup, jeune homme noir originairede l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d’un propriétairede plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité…

Modeste et discret, un grand-œuvre en rétention dépouillé.Le film est avant tout l’histoire d’un chemin de croix, le registre méthodique des tortures infli-gées à un corps que l’on cherche à effacer. Cette infernale mécanique, Steve McQueen lafilme certes dans ses détails, mais il parvient aussi, grâce à la puissance d’évocation sidé-

rante de sa mise en scène, toute enplans nocturnes et stases irréelles,à incarner dans sa plus déchiranteexpression le destin de son hérostragique.

Romain Blondeau,Les Inrockuptibles, septembre 2013

Mardi 28 janvier à 20 h 45, avant-premièreUne séance proposée avec l'ANACR de Châteauroux, en présence de Sylvain Pinson,réalisateur, et des témoins du film : Jean Grazon, président de l’ANACR Indre et membrehonoraire du bureau national de l’ANACR, Pierre Pirot, co-président de l' ANACR Comité deChâteauroux, Claude Dugenit, président de la FNDIRP (Fédération Nationale des Déportés,Internés, Résistants et Patriotes), Marcel Mouroux, l’un des plus jeunes Résistants del’Indre, Daniel Gonon, petit-fils de Maurice Gonon, mort en déportation.

MÉMOIRES DE RÉSISTANTSà Châteauroux et en Berry– 1939-1945S y l v a i n P I N S O NFrance, 2013, 1 h, production : Lancosme multimédia. Partenaires : La Ville de Châteauroux, leConseil régional du Centre, le Conseil général de l’Indre et le Ministère des Anciens Combattants.

Raymonde, Claude, Jean, Marcel etPierre avaient entre 14 et 18 ansquand la débâcle de 1940 brisa leurjeunesse. Ils sont les témoins decette existence unique. Daniel,petit-fis de résistant, en porte lamémoire. Dans ce film, chacunraconte son histoire : les arresta-tions, la prison, la Résistance…

Entrée libre (sans réservation etsous réserve de places disponibles)grâce au concours de l’ANACR deChâteauroux.

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l’argent de pochela programmation jeune publicJusq’au 4 janvier

Le Père Frimas de Youri TCHERENKOVFrance, 2012, 26 minutes, animation, à partir de 3 ans, tarif unique : 3,20 euros

Au sommet des Alpes vit le Père Frimas, un merveilleux personnage aux pouvoirs enchan-teurs. Chaque hiver, il veille à ce que la neige recouvre bien toute la forêt. Mais cette annéenrien ne se passe comme prévu! Sylvain, l’esprit de la forêt, sort brusquement de son hiberna-tion affamé et grognon…En ouverture de programme: Le Noël de Komaneko de Tsuneo Goda.[Durée du programme: 46 minutes]

Jusqu’au 12 janvier

Loulou, l’ incroyable secret de Grégoire SOLOTAREFF et Éric OMONDFrance, 2012, 1 h 20, animation, avec les voix de Malik Zidi, Anaïs Demoustier, d’après les albumsde Grégoire Solotareff, Édition École des loisirs, à partir de 6 ans

Loulou est un loup. Tom est un lapin. Étonnamment, Loulou et Tom sont inséparables depuisleur enfance. Aujourd’hui adolescents, ils se la coulent douce au Pays des Lapins. MaisLoulou, qui se croyait orphelin, apprend d’une bohémienne que sa mère est vivante… Quelincroyable secret entoure sa naissance?

du 8 au 11 janvier et du 22 au 26 janvier

Poupi de Zdenek MILERTchécoslovaquie, 1960, 35 minutes, animation, à partir de 2 ans, tarif unique : 3,20 euros

Poupi est un jeune chiot curieux qui ne cesse de s’émerveiller et d’apprendre de par son jeuneâge! Au cours de ses aventures, il est confronté à diverses situations extraordinaires qui luipermettent de voir le monde sous un nouveau jour.

Ces aventures nous permettent de découvrir le premier personnage créé par legénial cinéaste Zdenek Miler, créateur de deux autres personnages récurrentsdevenus les stars des tout-petits en France, la petite taupe et le criquet.Au programme: La Danse des grenouilles ; Le Goût du miel ; Une journée ensoleillée.

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du 25 au 31 décembreSuzanne (1 h 34, page 2)

Rêves d’or (1 h 42, page 3)

Les 7 samouraïs (3 h 26, page 2)

Le Père Frimas (46 minutes, page 9)

Loulou… (1 h 20, page 9)

Mar.3116 h

10 h 30

Lun.30

20 h 45

16 h

Dim.29

17 h

14 h 30

Ven.27

18 h 30

16 h

10 h 30

Jeu.26

18 h 30

20 h 45

15 h 30

Sam.28

20 h 45

17 h

15 h 30

14 h

Mer.25Férié

Séances le film débute à l’horaire indiqué

l’apollo est subventionné par la Ville de Châteaurouxet reçoit les aides du CNC, de la DRAC Centre,de la région Centre et du département de l’Indre.

l’apollo est géré parl’association AGEC Équinoxe.

du 1er au 7 janvierA Touch of Sin (2 h 10, page 3)

Le Géant égoïste (1 h 31, 4e de couv.)

Rêves d’or (1 h 42, page 3)

L‘Escale (1 h 40, page 4)

Le Père Frimas (46 minutes, page 9)

Loulou… (1 h 20, page 9)

Mar.7

20 h 45

12 h 15

18 h 30

Lun.6

18 h 15

20 h 45

14 h

Dim.5

17 h

20 h 15

14 h 30

Ven.3

20 h 45

18 h 30

14 h

16 h

10 h 30

Jeu.2

18 h 15

20 h 45

15 h 30

14 h

Sam.4

17 h

20 h 45

15 h 30

14 h

Mer.1erFérié

14 het

20 h 45

14 het

18 h 30

12 h 15et14 h

10 h 30et14 h

Dimanche 29 décembre à 17 h : Les 7 samouraïs, séance présentée par EmmanuelleMarcelot, animatrice du cinéma.

TarifsTarif plein : 6,80 euros ; Tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famillenombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi.Tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 eurosMoins de 18 ans/étudiants : 4,00 eurosAbonnement10 euros pour un an. Une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel à votredomicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros), vala-bles un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à Équinoxe-La ScèneNationale (sur présentation de votre carte d’abonné).RenseignementsTél. programme: 02 54 60 18 75Tél. administration : 02 54 60 18 34–Fax : 02 54 60 18 16Site internet : apollo-maisondelimage.org

L’Escale, Après le film, diffusion de la video Rencontre(s) avec Kaveh Bakhtiari.Durée : 15 minutes.

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Séances

Retrouvez la sélection musicale de radioBalistiq en attendant votre film en salle.

du 15 au 21 janvierLa Danza de la Realidad (2 h 05, p. 6)

Django Unchained (2 h 44, page 6)

Le Géant égoïste (1 h 37, p. 6 et 4e couv.)

Heimat I (1 h 47, page 6)

Heimat II (2 h 10, page 6)

L’Inconnu du lac (1 h 37, page 7)

Prisoners (2 h 33, page 7)

Snowpiercer (2 h 05, page 7)

Mar.2116 h

12 h 15

20 h 45

Lun.20

20 h 45

Dim.19

14 h

16 h

18 h 30

20 h 30

Ven.17

20 h 45

16 h

18 h

13 h 30

Jeu.16

13 h 30

18 h 30

20 h 45

16 h

Sam.18

13 h 30

18 h 45

16 h

20 h 45

Mer.15

20 h 45

16 h 15

13 h 30

18 h

du 22 au 28 janvier12 Years a Slave (2 h 15, page 8)

En sortie nationale. Jusqu’au 4 février.

Tel père tel fils (2 h, page 5)

À voir jusqu’au 4 février.

Mémoire de Résistants (1 h, page 8)

Poupi (35 minutes, page 9)

Mar.28

18 h 15

12 h

20 h 45

Lun.27

20 h 45

Dim.26

15 h 45

Ven.24

18 h 30

Jeu.23

18 h 15

20 h 45

Sam.25

20 h 45

17 h

16 h

Mer.22

15 h 30

du 8 au 14 janvierThe Lunchbox (1 h 42, page 4)

A Touch of Sin (2 h 10, page 3)

Le Géant égoïste (1 h 31, 4e de couv.)

Wajma… (1 h 25, page 5)

Loulou… (1 h 20, page 9)

Poupi (35 minutes, page 9)

Mar.14

20 h 45

18 h 15

12 h 15

Lun.13

14 h

Dim.1217 h

20 h 15

14 h

Ven.10

20 h 45

14 h

18 h 30

Jeu.9

18 h 30

20 h 45

Sam.1117 h

20 h 45

14 h

16 h

Mer.8

18 h 15

20 h 45

14 h 30

16 h

l’apollo est soutenu par

13 h 30et

17 h 30

14 het

18 h 30

18 h 15et

20 h 45

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20 h 45

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20 h 15

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18 h 15

Mardi 28 janvier à 20 h 45 : avant-première du film Mémoire de Résistants àChâteauroux et en Berry, en présence de Sylvain Pinson, réalisateur du film, et detémoins. Une séance proposée avec l’ANACR de Châteauroux.

18 h 30et

20 h 45

impression : Color 36–Photographie de couverture : 12 Years a Slave de Steve McQueen, Mars Distribution

Page 12: 26.12 2013 au 28.01 2014

Avec Le Géant égoïste, fable tragique, Clio Barnard réussit une adaptationcontemporaine bouleversante d’un conte d’Oscar Wilde.Révélé à la Quinzaine des réalisateurs, Le Géant égoïste a plusieurs sources d’inspira-tion : la littérature, puisqu’il est une adaptation contemporaine d’un conte d’Oscar Wilde,et la vie réelle, celle qui passe à toute allure dans les rues mouillées de Bradford. C’estlà, dans le Nord de la vieille Angleterre, que Clio Barnard avait mené des recherchespour son précédent film, un documentaire sur le dramaturge Andrea Dunbar. Là qu’elleavait croisé tout un petit peuple en bottes crottées et blousons sales : les ferrailleurs etleurs petites mains. Le Géant égoïste c’est d’abord une musique. Âpre et rocailleuse, audiapason de cet accent du Nord qui fait sonner l’anglais comme une langue barbare.Quelques répliques suffisent pour se sentir embarqué dans cette région sinistrée, où latristesse des paysages post-industriels finit presque par devenir poétique. Chemins depluie, ciels bas et gris, briques rouges, campagne plate, mangée de chiendent et héris-sée de gigantesques pylônes électriques. Deux cadres distincts pour un film sous ten-sion : la haute tension des lignes et celle, métaphorique, qui grandit entre les deuxcopains. Entre Arbor l’obsédé de la ferraille, et Swifty, l’amoureux des chevaux. Le métalet le cheval, deux mondes que la réalisatrice nous fait découvrir avec une fièvre quasidocumentaire, capable de faire surgir de purs images de cinéma. Dans cette fable tra-gique, qui évoque aussi bien le Steinbeck de Des souris et des hommes que le Ken Loachde Sweet Sixteen, elle réussit surtout la gageure d’éviter tout misérabilisme. Sa caméranerveuse qui saisit, comme un radar, la brusquerie des corps en mouvements, y est pourbeaucoup. Mais ses comédiens font le reste : leur espièglerie bagarreuse, leurs élans,leur vitalité emportent tout sur leur passage. Larmes comprises.

Mathilde Blottière, Télérama, mai 2013

On aimerait partager avec vous…du 2 au 21 janvier

LE GÉANT ÉGOÏSTEC l i o B A R N A R DLabel Europa Cinémas Quinzaine des réalisateurs festival de CannesGrand Prix du festival du film britannique de Dinard 2013The Selfish Giant, Royaume-Unis, 2013, 1 h31, v.o sous-titrée, avec Conner Chapman

Arbor, 13 ans, et son meilleur ami Swifty habitent un quartier populaire de Bradford, auNord de l’Angleterre. Renvoyés de l’école, les deux adolescents rencontrent Kitten, unferrailleur du coin qui organise de temps en temps des courses de chevaux clandestines.Swifty éprouve une grande tendresse pour les chevaux et a un véritable don pour les diri-ger, ce qui n’échappe pas au ferrailleur. Arbor, en guerre contre la terre entière, disputeles faveurs de Kitten, en lui rapportant toujours plus de métaux, au risque de se mettreen danger.