1924 - Edmond Gilliard - Occultisme Et Littérature

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  • 8/16/2019 1924 - Edmond Gilliard - Occultisme Et Littérature

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    Première conférence :

    Tout d’abord, il faut mettre au point.

    Je ne fais pas, ici, œuvre d’historien, non plus d’érudit. Je voudrais pouvoir dire que je fais œuvre de poète ; mais nous risquerions de ne pas prêter encore, ce mot, lemême sens. !eut"être, au bout de ces causeries, nous entendrons"nous mieu#.

    $isons que je fais acte d’autorité personnelle. Je ne puis produire ici d’autre témoinque moi"même. Je vous donne ma parole, honnêtement, c’est tout ce que je puisfaire% & vous pouve', tout aussi honnêtement, ne pas vous en contenter. (ela vousre)arde. (hacun ici, répond de soi. (e n’est pas votre compte que je rè)le, c’est lemien% Je ne cherche pas vous convaincre mal)ré vous, je cherche m’e#primerau mieu# de moi, estimant que la modestie consiste s’interdire aucune entreprise,* aucun essai d’emprise +, sur autrui tant qu’on ne s’est pas compris soi"même.

    ais, se comprendre, c’est se comparer ; on ne se comprend qu’après s’être soumis publique épreuve. -ui prétend se confirmer sans savoir se conformer, fait œuvrevaine. (herchant ma solidité, peu importerait que dans ma chambre, en écrivant, jecrusse l’avoir trouvée, si, parlant ici, dans ce péril que je cours au milieu de vous, j’étais incapable de quelque adresse d’adaptation, insensible au# nécessités, au#opportunité du moment et du lieu %

    l s’a)it de vivre, et si l’on peut être seul, on ne peut pas vivre seul.

    /otre doctrine nous impose cette première rè)le de prudence et de force %

    !as d’initiative avant initiation %

    l n’0 a pas d’initiale qui ne tende terminale ; qui initie, détermine, définit ; fi#e sestermes et dénonce ses fins.

    1i donc aujourd’hui, je prends initiative 2 je fais acte initial 2 c’est que je crois en

    avoir le droit, mais la seule preuve que je puisse vous apporter de ce droit3d’initiative4 c’est celle qui appara5tra l’usa)e que je ferai de mes termes. Toutdépend du plus ou moins de propriété que je saurai 2 votre évidence 2 leurimposer. 6u fond, le droit d’initiative ne vaut 3que s’il prouve qu’on a 7 aurait droit depropriété4 que dans la mesure o8, par lui, s’avère le droit de propriété.

    l 0 a un peu plus de vin)t ans, séjournant !aris pour mes études, je fus, par un demes amis, introduit auprès du a5tre 1.9. :anne 36u)uste van de erc?? l’an =>?@, a mis au jour, pour le cercle intime de ses disciples 3unedi'aine lui restèrent fidèles jusqu’au bout4, l’œuvre formidable de sa (osmosophie.

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    $e ces disciples, je citerai Aenri Aavet, !aul e''ara, qui sont morts ; et !ierre"Bmile (ornillier 2 dont plusieurs d’entre vous ont lu, je pense, %. * Ca survivance delDEme et son évolution après la mort + 36lcan4.

    Je ne fus pas 2 avec présence ré)ulière 2 du )roupe or)anisé. Ce cours avait

    commencé avant que je prisse contact ; il se prolon)era après mon départ.

    ais une s0mpathie qui me fut témoi)née première rencontre, et, bientFt lerapprochement des domiciles, me permirent, sinon encore de pénétrerprofondément dans l’œuvre du a5tre 1.9. :anne, du moins de m’attacher sapersonne par plus intime reconnaissance et la plus filiale affection.

    Je n’ai pas dire, depuis, les vicissitudes des e#istences. -uoi qu’il en ait été, autemps marqué nous nous retrouvEmes, et dès lors nos vies se sentirent liées par laplus étroite 2 et la plus volontaire nécessité.

    Ce a5tre 1.9. :anne est mort au mois de mars de l’an passé, E)é de GH ans. l est3nous l’avons4 enterré Ilacé près de Econ.

    J’ai cité !ierre Bmile (ornillier, dont l’activité est un peu diver)ente, si précieusequ’elle 3nous4 soit, en inaltérable solidarité de dévouement, en constantecommunication d’amitié ..

    !lus intiment et plus directement participant au# dernières années du a5tre, lle1u'anne 6ncel, a)ré)ée de Cettres, professeur au C0cée de jeunes filles de aconet moi"même 2 avons assumé, 3en vers le a5tre4 la mission de publier l’œuvre de1.9. :anne, et de la continuer, dans la mesure de nos forces et de notre autorité,sous entière responsabilité %..

    Je ne me demande pas dans quel sentiment vous vene' d’accueillir cettedéclaration. Toute l’initiation qui soutient mon initiative ... je la dois au a5tre 1.9.:anne. 1i je n’avais pas prononcé son nom, ici, j’aurais été, mes 0eu#, déchu detoute autorité. Bntre les scrupules que m’inspire votre présence, et le devoir o8m’obli)e ma fidélité, vous permette' que je n’hésite pas.

    (’est donc la lumière d’une doctrine précise que je vais pousser mon étude. ousne m’en voudre' pas d’apporter ici moins des documents qu’un témoi)na)e. (ela

    n’est pas, je vous assure, une manière d’escamoter les preuves % scientifiques,comme * ils + disent, ceu# qui ont le cerveau bourré de fiches, mais pas * Ka + depuissance dans le creu# de l’estomac ... 6llons donc, savoir c’est pouvoir semanifester. Ca preuve, c’est l’homme.

     6insi nous n’admettons pas qu’on donne la preuve de rien sans avoir fait la preuvede soi % Ca science du monde 2 j’entends ph0sique aussi bien que métaph0sique 2commence la science de soi, 3se fonde sur elle4 2 et finit par s’absorber en elle. Cascience parfaite 3 la science de $ieu échappe toute4 ne peut être que la parfaitescience de 1oi.

    Ln ne répond pas des choses sans répondre de soi ; ou bien on ne fait que des jeu#de mots, jeu# de chiffres, ou jeu# de mains % et on ne voit que trop, au# )uerres

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    qu’elle soutient par intérêt, et au# catastrophes qu’elle provoque par imprudence 2combien la * 1cience + est encore un peu de vilains ...

    (e n’est pas vaincre la nature que d’en cambrioler les secrets. l 0 a & * pénétrer + et* violer +. ioler la nature, c’est prétendre tirer d’elle plus de services qu’on ne s’est

    demandé soi"même, de raisons % C commence, en sciences, l’abus de pouvoir.Ce parvenu, c’est celui qui pousse plus loin, dans l’étude d’une science, qu’il n’apénétré profond dans l’étude de soi % Tout dépassement de possession est unebrutalité ; et il n’0 a de possession, Me#actement, M inclusivement"e#clusivementM 2que la possession de soi % aincre la nature, c’est se conna5tre soi"même, c’est seposséder % Ln ne possède, de la nature que ce qu’on en contient en puissance desoi. Ce levier du monde, c’est le moi ..

    écanisme 2 ou ma)nétisme % il faut choisir %

    Ln ne dévoile pas sis 2 quoi qu’en ait dit la vieille dame qui fit ce vilain )este demettre en vente publique sis dévoiléel 0 a un nom pour ces choses l %

    /ous autres 2 purement, absolument, 2 dans la /ature"ère, universellement etperpétuellement concevante, nous respectons la /ature"ier)e, éternellementinconcevable.

    /ous ne portons pas la main sur sis ; nous nous rendons di)nes, en nous"mêmes,

    de contempler, plus ou moins, sa nudité % Ce vrai voile, pour les purs, c’est lair)inité immaculée.

    ais, a0ant en toute déférence, reli)ieusement, affirmé la vir)inité incorruptible de la/ature absolue 2 3en et pour Blle"même "4, nous manifestons maintenant etconfirmons, dans la réalité des formes et du temps 3en et par nous"mêmes4 laaternité sans cesse active de la /ature connaissable %

    Je manque de foi en ma mère dès que je manque de foi en moi"même ... C’efficacede la mère, c’est le Iils. 1i je veu# qu’on connaisse ma mère, je ne la dévoilerai pasen public comme une serve qu’on met la criée ; moi, son Iils, j’irai dans la Ioule,

    disant & Blle est ma mère ; ju)e'"en son Iils % Btant d’elle , je suis moi. 2

    Lui, notre 1cience est la 1cience d’sis, mais, ce que nous savons de la /ature,c’est /ous"mêmes, au relatif de nous"mêmes. (e que nous affirmons, c’estl’homme, de soi en soi pour soi, dans le sein de la /ature, mère de tous % NNN

    9ne doctrine, ai"je dit. Je suis d’un parti ... 3Ce mien O4 .. Je viens de rendrehomma)e mon a5tre. ais, che' nous, qui dit a5tre, dit Luvrier 3nous neconnaissons pas de plus beau mot humain 2 de son initiale sa terminale ; mainouvrière, esprit ouvrier ..4 ouvrier, Luvreur, Prand Quvreur de Ciberté % (’est l lePrand Quvre de notre 6lchimie & ouvra)e d’ouverture de chacun son œuvre %

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    ils pénètrent de leur propre l0risme ces si)nes qui voilent, et ces paroles quienveloppent les redoutables m0stères de la vie et de la mort.

    J’appelle, en )ros, faute d’autre nom, érudits tous ceu# qui usent des termes, c’est""dire des e#pressions terminales, sans avoir la lumière ténébreuse des initiales. """"

     6u point o8 nous en sommes, en ce monde ph0sique, l’initiale est toujoursspirituelle, étant ori)inelle, et la terminale toujours matérielle, étant ima)e visible,définition formelle %

    J’appelle érudits non seulement ceu# qui font, pour la mémoire, récolte 2 et commeen)ran)ement 2 de termes, mais aussi ceu# qui prenant du terme de leur départ,tirent dans le champ du visible 3en deK4 la li)ne de leur raisonnement, sans sepréoccuper de souder, 3dans l’au"del d’avant4 l’espace occulte o8 vivre le ra0onissu de l’initiale secrète ; 2 o8 se perKoit le trait ori)inel .. ; car, par ce trait seul ladirection peut être fi#ée, et, dans le terme même, déterminée, de faKon que le terme,devenant )énérateur d’une finalité nouvelle, ne prenne initiative que suivant l’a#e de

    son initiale.

    Je nomme aussi érudits ceu# qui, entra5nés par la fantaisie de leur humeur, et livrésau# caprices de leur ima)ination 2 si ce n’est au verti)e de leurs sens 2 ne voientdans le * terme + qu’un préte#te jeu# d’ima)es, fictions amplificatrices etva)abondes ; e#citation ivresse verbale, pathétiques sentimentales déclamations%

    Je nomme enfin érudits ces peuples mêmes, dont la civilisation, 3Mremontant au#époques les plus lointaines, toute pénétrée de rites et de coutumes, impré)née desouvenirsM4 reste attachée par tradition au# m0stères des ori)ines %MM du momentque, indifférents au# nécessités éner)iques du devenir, ils se perdent dans la vainecontemplation de l’Btre, ne faisant plus servir leur antique science 3secret du Prand!ouvoir4 qu’ d’inutiles promesses de virtuosité 3vanité du savoir4 "" a5tres del’Quvre qui sont devenues esclaves des pratiques ; 2 che' qui l’art d’e#alter la vien’est plus qu’artifice jouer avec la mort ; 2 et qui ont ce point trahi l’Bsprit qu’ilsont nié la réalité des formes sensibles, par quoi, seulement, l’Bsprit peut si)nifierqu’il est $ieu, et non le /éant.

    C’occultisme d’inspiration, seul, est occultisme d’initiation, seul il confère autoritéd’auteur ; seul il est positif, et se maintient en équilibre raisonnable 3donc enefficacité constante4 entre le passé, qui est le savoir, et le futur qui est le vouloir, parle mo0en du présent, qui est le pouvoir %

    aSa, la mère 3 4 des llusions ..

    l ne méprise pas l’érudition ; il rend homma)e ses précieu# services. ais demême que nous faisons une )rande différence entre l’ensei)nement et l’éducation 2les conju)uant par l’antithèse même nous faisons une )rande différence entre lerensei)nement et la révélation.

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    C’ensei)nement est œuvre masculine ; l’éducation est œuvre féminine. (elui quiensei)ne, énonce 2 e#pose les si)nes et les propose ; 3s’il est brutal, il les impose4 2(elui 2 (elle 2 qui éduque appelle l’homme, émeut au plus profond de lui, et, duplus profond de lui, par e#altante attirance, séduit, promeut manifestations lespotentielles et individuelles facultés de l’esprit, selon les capacités et les e#pressives

    aptitudes du corps, " de la personnalité charnelle.

    (elui 2 (elle 2 qui éduque convie l’homme non reproduire le si)ne et lareprésenter, mais faire acte de présence en lui, s’auto"produire selon sa propreloi, initialement inscrite dans le si)ne et terminale circonscrite par lui.

    l 0 a celui qui vainc par la force du si)ne & il tient l’épée et fait la )uerre ; il 0 a cellequi libère, par son mart0re selon le si)ne % elle porte la couronne des douleurs, etd’elle émane l’amour.

    3Je tiens dire, en passant, que arie, ariah, est, pour nous la forme * humaine +

    3l’entrée en maternité4 d’sis, l’absolu, l’éternel féminin.

    Bn occultisme, le rensei)nement, c’est le 1i)ne 2 la 1i)nature des Temps 2 c’est lemot du passé prononcé la face du présent ; " Ce sens, il est en moi qui suisd’aujourd’hui ; " Ce ot n’est rien s’il n’est en cet instant, pour moi, le savoir de ceque je suis, et le pouvoir de ce que je deviens.

    Tout est dans l’ * élaboration + de moi"même. Bt c’est Ka, l’6lchimie ; l’alambic, c’estma poitrine, c’est mon ventre, " j’oserai dire ma capacité ombilical 3(e n’est pas pour rien que Uouddha %4

    Ce plomb, " c’est le temps du passé, la lourde chape des Temps 2 le passé, sépulcrescellé % 3 quoi sert de violer les sépulcres ; la clé du tombeau, c’est un ra0on del’esprit % c’est du dedans que s’ouvre la tombe % Tout sépulcre rouvert par l’espritest un berceau, une crèche" /oVl .. c’est la faute du plomb 3vo0e' le vieil usa)epopulaire4 .. du plomb qui mue en $r radieu# % c’est le passé qui devient présence ;3actuelle ra0onnance4 et le présent est œuvre"ouverture de l’avenir %.

    Ce plomb, c’est mon corps, c’est ma chair 2 3charnier"charnière, étantTransubstantifiable, inverse"réversible4 2 le plomb c’est ma chair, sépulcre aussi. Lnest e#actement enterré dans son corps % ais comme l’esprit ne peut rien 3ici,

    humainement4 que par, pour et selon la Terre, le poids"de"Terre de mon corps, quim’écrase, peut devenir, par l’opération de l’esprit, la vibrante somme de monatomique ra0onnance%

    (’est ici, sur Terre, qu’on peut rendre son corps radieu#. C’6lchimie, c’est l’ouverturedu corps par l’Bsprit % c’est la volontaire spirituelle radio"activité 2 je voudraispouvoir dire & activation 2 du ventre de chair %

    on Eme, c’est ce que je suis, en mon propre moi, dès l’ori)ine. on corps c’est ceque j’ai, en caduque propriété 2 location de lieu, terme de temps 2 de ma naissancede terre ma mort de terre.

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    on corps, c’est la matière de tous, dont je fais l’instrument de moi. Tout corps denouveau"né est un monument du formidable passé. C’enfant na5t dans un tombeau.l porte en sa main les chiffres secrets de l’histoire du monde % (rèche et sépulcre,identité par réversion.

    Bn ce corps, o8 je vis, sont inscrites toutes les morts de tous ceu# qui ont vécu. Jevis, en moi, che' les morts. Je suis, en moi"même, immédiatement au# prises avecle passé, qui est le seul instrument dont je dispose pour affirmer ma présence. 1urma main, j’ai la si)nature des temps ; ma main ne tient rien, si elle ne contient letemps ; si elle ne tient la manivelle de la roue du temps % roue d’Wole % Je suisscellé, si l’esprit ne me libère ; mon corps est ma tombe, s’il n’est ma crèche %

    Ce pouvoir de moi, ne peut"être que la science du passé de tous, acquise parl’œuvre du moi en soi, qui, se pénétrant, pénètre le Temps. on corps est le Templedu Temps % l en est l’6rche, il est l’6rcane % Ca science du corps est l’6rchéolo)ie% !our emplo0er notre vocabulaire & je n’arrive possibilité que par fusibilité ; par

    fusion, je dé)a)e, de la matière de mon corps, et manifeste par ma ra0onnance, lesens spirituel du temps.

    Bn vain je violerais mon corps comme on viole les Tombes. Je puis être érudit demoi"même sans être ma5tre de moi"même %

    !illeurs de tombeau#, voleurs de 1i)nes et d’nsi)nes O ais les a5tres de la ort,pour la possession du temps en eu#"mêmes, ou sont"ils .

    ous démolire' les p0ramides 2 après en avoir déniché ces pharaons intrus qui vouslivrent leurs richesses de parvenus 2 l’initiale en échappera toujours. Remuer lespierres avec des leviers et des machines, ce n’est rien ; les pierres qu’ ceu# quisont le secret les entendent, elles ne sont mobiles que pour ceu# qui ont le mot,elles n’obéissent qu’ ceu# qui chantent. Lrphée seul est authentique bEtisseur %Ce chant % (armen 2 l’œuvre de charme est œuvre d’architecte 2 seuls les poètessont constructeurs de ponts & pontifices, 3seuls les poètes4 savent calculer la portéedes 6rches du pont des alliances.

    Ln admire les Romains d’avoir soulevé, la force des bras, tant de moellons % Bt si% comme il m’a été dit % les p0ramides avaient été construites par le* charme + de vier)es * enchantée + " e#altées en vibrante force lévitante % et qui

    se tenaient par la main, en balanKant leurs épaules frêles % Races de brocanteurs d’antiquités, faiseurs de musées 3tout devient pacotilles touspour4, ils font pacotille de tout O 1avent"ils qui étaient usée, prêtre des uses %

    Je serai emprisonné dans mon corps, bEti par l’esprit, tant que par l’esprit, je n’enaurai pas transmué la masse inerte et étran)ère, en ra0onnante éner)ie ; " tant quemon corps ne parlera selon mon verbe.

    (ar, l’or des 6lchimistes, ce n’est que par ima)e, ou par i)norance et )rossiercontre"sens, qu’on l’a pris pour le métal X aurum ; c’est l’aura X la ra0onnance qu’il

    faut entendre.

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    Ca ra0onnance, c’est la puissance volontaire et libre du moi, ma5tre de la chairquintessencie 3 quintessenciée4 2 3aussitFt j’avertis qui ce mot a sens * humainetierce puissance +4.

    Ca volonté, c’est l’initiative selon l’initiale ; donc la pénétration, 3dans les formes et

    nombres du temps présent4 d’une force qui procède ri)oureusement de l’autoritéori)inelle ; c’est la raison d’être disposant des mo0ens du devenir.

    Bt la liberté, c’est l’e#altation de la vérité de soi, conformément au# nécessités dutemps et au# conditions de l’espace.

     6insi seulement la cha5ne des accidents devient la vibrante liaison des nombres dutemps dans la succession des formes de l’espace 2 devient le R0thme ; tout estdans le r0thme qui est l’adaptation de l’identité de soi 3initialement révélée4 aumouvement des choses, sensiblement et 3présentement4 actuellement perKues.

    (’est dire que la !oésie, c’est la puissance du temps vibrant dans la !résence d’unhomme.

    (’est le erbe fait homme ; c’est le souffle de la Penèse dans la volonté moduléed’un moi déterminé %

     6insi /ous n’appelons pas poète celui qui croit ; nous appelons poète celui qui sait.Ln peut croire les autres ; mais soi, on doit se savoir. -uiconque croit son corpsavant de savoir son Eme est le jouet du temps et non le ma5tre de l’heure % Cepoète c’est celui qui nuit et consomme, dans l’ur)ence de l’instant qui est, l’éternitéde ce qui fut avec l’éternité de ce qui sera.

    9ne vibration a créé le monde ; le 3verbe de4 !oète ressaisit l’instant initial %

    J’ose dire 2 et ce n’est pas un parado#e 2 mais peut"on suivre sans inquiétude lavérité jusqu’ cette conjonction des e#trêmes 2 j’ose dire qu’en poussant les mots jusqu’ leur dernière 3ou première4 acuité, leu perKante e#i)uV acuité ori)inelle. Jecherche les faire arriver leur somme de plénitude % 6insi Uaudelaire a dit, et jel’ai déj cité ici & * l n’0 a pas de pointe plus acérée que celle de l’nfini. +

    as ce mot de !oésie, que mon )este essa0e de porter, de phrase en phrase, par

    e#altation, la réalité, je crains qu’il ne sonne encore un peu creu# vos oreilles.l faudrait l’élever, comme le prêtre 3je ne parle pas du faiseur de simulacre qu’oncroit4 élève l’hostie au"dessus de sa tête, ou comme on voit le scarabée sacré, entreses pattes, élever cette boule de fumier d’o8 provient toute chair, " tabernacle ausein duquel repose l’œuf de toute )enèse, l’œuf orphique, " la 1ainte ampoule,* vesica piscis +, la vésicule, o8 est l’eau de l’onction d’o8 na5t la flamme du 1aintBsprit %.

    Revenons ce mot d’inspiration.

    Bst inspiré, quiconque, pénétré par le souffle, a)it suivant l’impulsion du souffle. Bnce sens, il n’0 a pas d’être vivant qui ne soit inspiré, et, de fait, toute manifestation de

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    vie phénoménale ph0sique ou métaph0sique, toute vibration, toute attraction, etrépulsion, de quelque ordre qui ce soit, dans l’étendue universelle tout est pulsationdu souffle %

    1i loin que nous pouvons aller, dans l’effort que nous faisons pour nous représenter

    l’ori)ine des choses, l’univers est né de l’instant o8 le souffle a animé le (haos ;ainsi fut créé, 1erpent de la Penèse, la première vibration sitFt multipliée et multi"diversifiée travers l’Bspace, qui dès lors fut par le mo0en du Temps, qui enl’espace et par l’Bspace éternellement devient.

    Ce Temps, c’est le battement des ondes du souffle travers l’Bspace.C’Bspace, c’est les formes de la matière animée par le souffle.C’nitiale de tout, c’est le souffle.

    Tout être vivant, tout corps animé, quelque moment du temps que ce soit, et quelleque soit sa forme dans l’Bspace, a0ant souffle de respiration a donc puissance

    d’initiale ; si)nifie, en son terme actuel et instable, sa constance ori)inelle et safatalité finale, " certifie l’unité de la loi par et dans la diversité du fait.

    Ca science du souffle est la science des ori)ines. (’est la science de la naturevibrante. (’est la 1cience de la /ature effusant et diffusant l’Bsprit qui s’est infusé enelle, manifestant le nombre initial en ses formes multiples. (’est la science de l’6mequi est la vraie science de la /ature, spirituellement maternante en ses partitionscharnelles. Ca /ature est toujours animée. l est vain d’étudier la chair des chosesquand on i)nore l’Eme des choses. l est vain de faire la chronolo)ie quand on neconnait pas la naissance du Temps 2 donc d’être historien, tant qu’on n’est passavant. (ar le savant, c’est le !oète.

    1cience de la nature & (osmolo)ie ; mais non 1cience de $ieu ; théolo)ie ; "(osmosophie et non Théosophie.

    (ar nous nous refusons concevoir le souffle pur, qui serait $ieu en son absolu 2nous acceptons mais nous e#ceptons ; " nous acceptons mais nous e#ceptonsl’absolu ; nous n’entrons en connaissance du souffle que par la /ature l’BternelIéminin % sis4 qui manifeste le souffle par la vibration, dont les nombre sont relatifs% reliants, conjonctifs. /otre divin est toujours naturel, notre divin est toujoursnaturant, notre divin est toujours maternant, notre divin est toujours Iéminin %

    C’absolu étant e#cepté 39n le tout de toujours, le Ieu obscur, le Ieu noir4 2 lepremier nombre, pour nous, c’est le $eu# " ; 9n 3le Ieu ra0onnant4 na5t relativement,de la division de $eu# en un"et"un. l devient unité de liaison 3ra0on4, quantitéproportionnelle de numération ; et par sa naissance du sein de $eu# 3qui est lenombre de l’eau 3la mère44 manifeste le * trois + qui est le nombre de l’6ir, qui est lavibration, qui est l’6mour % 6insi se réalise la trinité naturelle, la triunité, " * un entrois + par * $eu# + " qui est dans la /ature, le nombre ori)inel. Bt le * quatre +,c’est la Terre, c’est le Iils, c’est le !hénomène % (hrist est le quaternaire du divinféminin ternaire %

    Ca 1cience de la /ature 2 de l’homme dans la /ature et de la /ature dans l’hommeindissolublement conjoints % c’est le sceau de 1alomon, le double trian)le

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    s’entrepénétrant par inverse"réversion, et formant l’étoile @ pointes 2 he#a)onale 23C’étoile penta)onale, le pentacle 3Uaphomet4, c’est le si)ne de la puissance del’homme, ma5tre de la vibration %.4

    Ca science de la /ature est la science de la vibration % (’est la Prande 1cience, "

    a)na scientia % Ca a)ie 3blanche4, la ra0onnance blanche de l’e#pansion noire% (’est le a)nétisme%. -u’il faut distin)uer de l’h0pnotisme, emprise brutale etviolente % Ce a)nétisme est d’initiation, d’inspiration, non d’intruion ; " delibération, non de domination % l est la délibérée 2 libérable ra0onnance de laCiberté %

    Bt nous faisons, ici, la même différence que nous avons faite entre l’ensei)nement* imposé + " et l’éducation% je voudrais dire l’éducation 3educere X faire sortir4sollicité par l’appel de l’6imant% Je celui qui aime%

    % $onc, l’état de nature, tout être qui a une forme 2 je dirai minérale, vé)étale,

    animale ou hominale, " est inspiré%

    % ais il 0 a, ici aussi, l’état de nature et ce que j’appellerai, pour la s0métrie destermes, l’état de science 3de savoir et de pouvoir4. Btat de nature, force del’inconscient dans l’individu ; état de science, puissance du oi dans la /ature .

    .. 6 l’état de /ature, l’inspiration est inconsciente, absolue & elle est le souffle obscur,le courant des forces de la fatalité cosmo)onique, ce qui résulte de l’implacabledéterminisme a#ial, et se manifeste par l’électricité, qu’en)endre la rotation de lasphère sur l’a#e.

    Aumainement 2 l’état de 1cience 2 le a)nétisme est le renversement volontaireet l’emploi délibéré 2 par aimantation, par savoir et pouvoir d’amour 2 de la forceélectrique naturelle % Ce ma)nétisme est le produit même de l’œuvre d’6lchimie.

    C’électricité, c’est la vibration ; le ma)nétisme, c’est la vibration humanisé.

    ... 6 l’état de nature, l’inspiration c’est ce qui détermine it ément 34 toutes lesaffinités, toutes les naturelles conjonctions, toutes les tendances, tous les instincts ; "e#plique les propriétés des corps, provoque et entretient, dans l’individu, les besoinsde /ature%.

    (’est ce qui détermine ph0siquement"chimiquement, les cristallisations, lesprécipitations et les volatilisations, les croissances et les dé)énérescences, c’est leprincipe des tempéraments 2 astralités, métallités ", des idios0ncrasies ; c’est ce quipréside au# élémentaires nécessités de l’auto"conservation et l’auto"reproduction ;c’est l que se fonde le r0thme fatal de la vie et de la mort, toutes les alternancesdes saisons, du diurne et du nocturne% (’est la Coi des Iaits.

     6 l’état de 1cience, l’inspiration, c’est ce qui répond l’aspiration consciente, c’est laquantité de pouvoir qui répond la qualité du savoir% !our nous, l’inspiré esttoujours un homme qui sait et qui veut 2 suivant la définition que j’ai donnée de la

    volonté & initiative selon l’initiale ", raison d’être disposant, " ma)istralement,ma)nétiquement, alchimiquement,4 2 des mo0ens du devenir%

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    3l 0 a ce qu’on appelle le Ilu# solaire % et le Ilu# lunaire %4

    C’inspiré, c’est celui qui, lentement et prudemment introduit la connaissance desinitiales, donc initié, " sujet élu 2 a développé en lui une sensibilité particulière qui luipermet de recevoir, de concevoir en son sein et d’e#primer par la bouche, " de

    manifester vibratoirement selon son r0thme, volontairement projeter 2 le 1ouffle desLri)ines %

    C’initiation, loin d’amortir les sens, les e#alte%

    /ous ne pouvons aller l’esprit qu’ travers la chair % C’esprit se connait par lachair, comme la chair par l’esprit. Tout union de la chair avec la chair est 3obscure4ténébreuse ; toute union de la chair et de l’esprit est lumineuse 2 tend illumination.!lus la chair se substitue et s’éthérise 3se sublime4 plus en elle se développe sapuissance même, sa puissance de nature, par l’ardeur de l’esprit. !lus la chair estspirituelle, plus elle irradie, plus la vertu des odeurs et des sons, des couleurs et des

    chaleurs s’intensifient et remplit l’espace de délices sensibles% Ca délectationsuprême de la chair, c’est sa divinisation.

    C’inspiration est toujours un verti)e, elle ne va jamais sans frisson ; mais ce n’est pasun délire. Ca raison elle"même ne peut concevoir sans secousse spasmodique.3 6ttention O4 l n’0 a pas de vraie conception spirituelle, si la raison n’a pas appelé, "aspiré 2 l’Bsprit, si la raison, de toute sa force et de toute sa volonté n’a pas offert l’esprit a chair e#alté, " 1i, Raison Luvrière, elle n’a pas ouvert la chair œuvrable l’Bsprit qui la ma)nifie % la ma)nétise%

    C’inspiré est celui qui fait consciemment ce que les autres font inconsciemment, celuiqui double la puissance obscure et formidable de la /ature, de la puissanceraisonnable et lumineuse de l’homme. 3Cuciférence4 (’est 1atan devenant Cucifer.

    C’inspiré, c’est celui qui ne livre son corps que lorsqu’il en est ma5tre, lorsque sa joieest sa volonté, lorsqu’il est arrivé 2 sacerdotalement pouvoir de sacrifice, voluptéma)istrale d’offrande.

    (ar qui se donne l’esprit avant d’être ma5tre de soi, se prostitue ; et l’esprit l’é)areet se joue de lui ; l’emporte dans le tourbillon des illusions et des fantasma)ories. l 0a dépravation de l’esprit, tout aussi bien que ses sens, et l’un ne va pas sans l’autre.

    -uiconque livre, déraisonnablement, ses sens l’esprit fait œuvre vaine ouperverse. (’est la raison seule 3la science des causes4 qui rend les sens propres témoi)ner, sans péril, en tout élan de fou)ue, de l’efficacité de l’Bsprit. 2 Ce poète,pour nous, ne peut être qu’un homme d’E)e mYr. /ous savons distin)uer entrelDaimante virile mentalité et lDamoureuse juvénile miaulementalité.

    /ous sommes spirites 3peu importe les enfantilla)es que ce mot, vul)airementrecouvre4 2 /ous cro0ons la réincarnation ; ou mieu#, nous savons qu’elle est unfait, et nous connaissons ses lois, qui sont lois naturelles. Je prie qu’on sesouvienne, qu’a0ant accepté l’absolu nous l’e#ceptons. /ous n’affirmons rien de la

    loi que relativement nous"même, nous ne sortons pas de notre science.

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    l 0 a Z[ ans, le a5tre 1.9. :anne écrivait ceci &

    « Il n’y a qu’un axiome absolu, c’est que tout est relatif … »

    !ar Bsprit 2 3mot absolu4 2 j’entends, maintenant 9n esprit, terme relatif, donc

    duel% 9ne Eme de sublime désincarné, quelqu’une des plus hautes puissancesspirituelles humaines qui soient capables de se manifester nous par les mo0ens de/ature, forme métaph0sique perKue, " une indissoluble 2indivise 2 dualité de forceprincipielle et de matière élémentaire, c’est""dire cosmique et éthéréenne, enrapport plus ou moins direct avec l’atmosphère terrestre. 2 C’atmosphère, c’est de laTerre encore ; proprement parler, nous ne sommes pas sur la terre, nous sommesdans la Terre.

    C’inspiré c’est donc, en définitive 2 mais toujours relativement ce que nouspouvons savoir 2 celui qui, par alchimie œuvre de volonté, a rendu ce point la chair fusible et ra0onnante, qu’il a établi, travers cette chair, prudemment et

    scientifiquement quintessenciée 3je voudrais pouvoir dire alambliquée4 2 directementou indirectement, une communication vibratoire avec une entité supérieureimpondérable, qui infuse en lui la connaissances des causes, et le 3 pa)e =H 4proment 3 promet 4 des actes efficaces, en accordant sa volonté terrestrementmanifestée, au# nécessité de l’au"del, au# r0thmes du temps comiquementmodulés% 3Te#te barré illisible4.

    C’inspiré est celui, qui, travers l’atmosphère de la Terre aspire le 1ouffle que luiinspire un vibrateur ra0onnant de l’éther, et ra0onne son tour parmi les hommes.C’inspiré est toujours inspirateur. (’est celui qui est lui"même, avec autorité de Coi, "autorité d’6u"del.

    (’est Ka le ma)nétisme ; c’est le pouvoir qui se fonde sur la science de l’amour, quiest la science de l’6me 3ce n’est pas pour rien que ces mots se ressemblent4 ; la1cience de l’6me, c’est le savoir d’6sataroth, la science de l’6stral 2 de l’Etre= deschoses, de l’être de son être % (e que nous nommons 6strolo)ie, % science quenous distin)uons de l’6stromancie, art divinatoire et spéculatif.

    /ous vivons entourés d’esprits"Emes désincarnées % ici même %. Ca plupart denos actes, notre insu la plupart du temps, sont inspirés par eu#. ls ne cessent dese mêler la vie, pour la troubler, s’ils sont inférieurs, pour l’e#alter et la purifier, s’ils

    sont supérieurs. Tel fut un vivant tel est un mort % l 0 a des morts dont l’i)noranceest )rossière et les instincts vils% -ui sait, leur commande, et les tient enobéissance et en respect.

    ais ceu# qui ne savent pas % O -ui se livrent par imprudence et niaise, créduleima)ination O

    = Etre\TW. astre, atre; du lat. vul). astracum * dalle +, puis * pavement +; du )rec ostra

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    Ces * Bsprits + qui se manifestent le plus souvent dans les réunions spirites sanscontrFle 3je n’entends pas le contrFle de ceu# qui doutent, mais le contrFle de ceu#qui savent4 sont de vul)aire essence ; parfois de mauvaises mœurs, parfois d’unecandeur e#trême % Ce nombre de m0stifications qu’ils se permettent, et des erreursqu’ils commentent est incro0able% l serait étonnant qu’ils n’abusassent pas,

    i)norants eu#"mêmes ou vaniteu#, de la crédulité des opérateurs i)norants, qui lesprovoquent, par leur jobardiseZ, plaisanterie ou les irritent par leur brutalité %

    Tout défunt sacristain peut se dire Jésus"(hrist, tout cabotin ictor Au)o%. 6h O Jesais asse' les admirables e#périences qui sont faites, et, journellement, serenouvellent% Je sais de ma)nifiques et émouvants résultats O... ais je sais aussi quel point on malmène et mart0rise, sous préte#te de scientifique contrFle, 3brutes,va O4 ces instruments impressionnables et précieu# que sont certains médiums, donton fausse nécessairement la délicate sensibilité en les traitant avec cette )rossièreté 2 dont on ose, après, se vanter comme d’un coura)e O

    $ans les laboratoires de ph0sique et de chimie, on sait bien avec quellesprécautions quelle lé)èreté de main il faut toucher certains instruments fra)iles %

    Ce médium en transe est absolument inconscient ; il subit toutes les influences, touteméfiance le corrompt, l’empoisonne de délétères miasmes 3vo0e' la prudence, lapropreté, les ri)oureuses mesures d’antiseptie dans les salles d’opération %.4 2 Cemédium, peu importe & on l’infecte de propos délibéré ; il trichera si l’on veut qu’iltriche.

    Ln le li)ote comme un malfaiteur, on le fouille comme un voleur % quel pudiquesens moral résisterait ces injures qu’il faut subir O

    !h0siquement, moralement, on tue les médiums, on assassine officiellement desêtres humains%

    Ces !ontes de la 1cience sont souvent de scientifiques bourreau# % (e n’est pasparmi eu# qu’il faut chercher les mart0res%

    /e doit toucher un médium 2 et tout corps 2 mon corps, d’abord, " que celui qui ale !ouvoir de a5trise, que celui qui, arrivé maturité de raison, " par initiationscrupuleuse 2 a acquis, vivant de cette vie, autorité dans l’astral.

    Ln peut faire le ma5tre, ici"bas ; de l’autre cFté, on l’est ou on ne l’est pas.

    l n’0 a qu’un mo0en d’acquérir cette autorité, c’est de conquérir la propriété de soi.Ca possession d’autrui est toujours une chose incertaine ; la possession de soi,seule, est une réalité. l n’0 a qu’une protection, c’est celle qu’assure Ioi"en"soi parla science de soi. l ne faut pas pénétrer dans l’astral que respectueu# et inviolable,et n’0 jeter personne qui l’on ne puisse par sa protection, )arantie l’immunité %.

    Z (aractère, comportement de jobard 3crédule jusquD la bêtise4.

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    (e qui me console, c’est que les * bon'es + finissent toujours pas être dupés pareu#"mêmes, en raison justement de la crainte qu’ils ont de l’être par les autres %Ceur di)nité veut Ka, para5t"il %

    Je passe ; ce n’est pas ici le lieu d’en)a)er une discussion % o8 du reste, je ne

    discuterais pas. Je sais ce que je sais, ni moins, ni plus %

    (e que je tiens répéter encore, c’est ceci & ce que l’on obtient par l’intermédiaired’un médium, tout ma5tre que l’on soit, n’a de valeur que le rensei)nement n’est quece que * l’esprit + en peut savoir, et ce que le médium en peut transmettre 2 et doitêtre contrFlé.

    ais le contrFle dont je parle est celui qu’e#erce, par droit d’autorité, le a5tre desAautes"Quvres, " l’6lchimiste ", c’est""dire celui qui sacerdotalement, parconsécration de soi"même, 3a acquis4 aimanté en connaissance de la loi d’6mour, "a acquis le droit de se servir du corps d’un autre 3d’un adaptif instrument humain4

    pour appeler manifestation terrestre, par emprunt d’or)anisme, une entitéspirituelle astrale 3qui répond l’invitation d’6mour4%

    Ce seul contrFle est celui de l’opérateur% et l’opération doit se faire dans la solitude 2 de deu# 2 qui sont trois par l’intervention de l’esprit 2 en solitude de trinité 2 Cemédium n’est qu’un patient ; il ne sait ni ce qu’il dit ni ce qu’il fait. 6 travers lui lea5tre converse avec l’Bsprit qui le rensei)ne. ais, il est lui"même, une puissancede l’Bsprit 3on sent que je pense & il devrait toujours l’être4, et, de ce droit, il décideselon sa raison %

    Bn toute déférence, en toute prudence, mais souverainement, en respectueuse Ioi"de"soi.

    % Ce a5tre, ai"je dit, par le médium 3par la traduction"tradition4 se rensei)ne %ais il ne s’inspire que de et par lui"même ; son propre corps, par e#cellence, estson médium, son mo0en charnel d’œuvre spirituelle 2 vase d’élection 2 l’instrumentde sa propre raison par sa propre passion.

    -uelles que soient les facultés transcendantes de l’ * Bsprit +, tout, encore une foisdépend de l’aptitude, des or)aniques capacités e#pressives du corps instrumental,traducteur"traditeur %. Toute tradition étant instrumentale, est œuvre de médiumnité,

    donc doit être soumise contrFle de a5trise, ne vaut que ce que vaut l’autorité decelui qui se rensei)ne % l 0 a tant de médiums"or)aniquement déformateurs,réflecteurs d’ima)es trompeuses, réfracteurs qui dissipent l’unité initiale endiver)ences va)abondes %

    Ca lumière blanche des ori)ines a passé par le prisme des traditions %.

    J’ai fait mon possible pour créer, ici, l’atmosphère nécessaire certainesrésonnances. l ne m’importe pas tant que chaque chose ait été comprise,intellectuellement perKue, " il me suffit qu’on sente, ici, la vibration sollicitante. l mesuffit que l’air soit ému, et que vous le respirie' % ais chacun a sa faKon de

    prendre l’air, " de tirer son souffle, de projeter son souffle. J’ai été suivant le r0thmedu mien ; vous d’accorder, ou de dé)a)er le r0thme du vFtre.

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    (e que je vais dire maintenant, je le mets plus directement sous l’autorité du a5tre1.9. :anne dont j’ai, sous les 0eu#, un te#te qui me )uide. (’est de lui que je tiensce que je vous apporte, ici, titre de rensei)nement, et qui est de la Tradition % telleque l’interprète notre doctrine, % telle que notre initiation nous la révèle.

    ais le souci que je prends d’adapter tout cela la circonstance présente m’entra5ne mêler constamment ma parole celle de mon a5tre initiateur % $u reste * letissu + se part comme de lui"même, du sien au mien, du mien au sien 2 en filialefraternelle chaine %

    J’ai essa0é de procéder par enveloppement préliminaire & certains de cesrensei)nements sont difficilement présentables et recevables première rencontre.l 0 a des choses naSves qui, mises nu, cru du jour vul)aire, sont saisies par lefroid. Ca plus chaste nudité peut"être bien )auche ; elle peut para5tre bien ridicule, auchoc trop direct de la dure lumière publique qui supprime la ra0onnance 3intime par

    trop de clarté4 en les frappant d’une clarté brutale et neutre, tout la fois. Ca nuditéest ro0ale ou pito0able. (’est dans l’air qu’on sent sa force ou sa faiblesse ; elle leremplit de ra0ons, ou bien elle 0 est toute )relottante de pauvreté.

    J’ai essa0é de rendre l’air propice % $e vous, qui êtes en lui, et, en ce moment,viens de lui, dépend que ma parole se soutienne ou retombe, meurtrie, dans mamain.

    Ca Tradition abbalistique fait mention de Trois Prandes Races humaines qui,successivement, en trois délu)es ou chutes de l’homme, sont venus essaimer sur laTerre, pour 0 habiter, souffrir, lutter, et évoluer supérieure destinée %

    Ce :odiaque, pour nous, ne représente pas seulement le parcours apparent dans leciel qu’effectue le soleil en une de nos années terrestres. (omme s0mbolecosmosophique, en un concret s0nthétique anal0sé, il e#pose, d’une part le cours etl’encha5nement des c0cles évolutionnels de la terre, de ses délu)es et ses Raceshumaines qui, en essaims ou chutes périodiques, 0 viennent, souffrir, lutter,triompher 3Ces trois étapes de toute terrestre e#istence de races ; j’ai les trois termesB)lise souffrante, B)lise militante, et B)lise Triomphante4 %

    % Bt, d’autre part, il e#pose la raison d’être positive, pratique et rationnelle de cessouffrances, de ces luttes, de ces triomphes, qui sont les voies et les mo0ens dudevenir de l’humanité, suivant la loi de son être.

    3 2 attention 24

    /ous concevons le pro)rès comme une indissoluble dualité de l’Btre et du $evenir,c’est""dire que l’Bspace 2 3Btat4 et du Temps 2 36cte4 2 l’acte de l’état, et l’état del’acte. 2 C’espace étant 3ce qui est4 par le mo0en de ce qui devient, et inversement,le Temps étant ce qui vient suivant la loi de ce qui est.

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    Ce pro)rès c’est l’Eme de l’Aumanité universelle. Btant le devenir de ce qui est, il naitsans cesse de l’être pour se réabsorber en lui, et chaque battement 2 aller etretour, alternance d’oscillation 2 au)mente le * /ombre + " puissance du Temps 2qui se manifeste dans l’Btendue 2 infinie capacité de l’Bspace.

    (haque instant du Temps révèle une parcelle de l’Bspace. (haque instant est uneconquête de pouvoir par acquisition de savoir.

     6insi le pro)rès, c’est la respiration de l’9nivers, par inspiration et e#piration 2 parinvolution et évolution 2 l’involution étant le pro)rès en savoir spirituel, parpénétration de l’être, et l’évolution étant le pro)rès en or)aniques et fonctionnels, par développement du devenir. Bt l’un et l’autre, l’un par l’autre, ils sont, en indivisedualité, le pro)rès de l’homme en $ieu, en et par la /ature, et le pro)rès de $ieudans la /ature, en et par l’homme.

    Je reprends l’e#posé * rensei)nemental + %

    Ces très )randes races que mentionne la Tradition abbalistique sont & Ca RaceRou)e 3ce n’est pas les actuels !eau#"Rou)es4 ; la Race /oire 3ce ne sont pas lesnè)res4 et la nFtre actuelle, la Race Ulanche.

    (hacune de ces Races 2 qui se sont succédé dans le temps, jamaiscontemporaines mais continuantes, arc boutantes, si je puis dire, dont les destinéess’encha5nent, par liaison d’arches, par"dessus l’intervalle qui sépare l’assomption del’une par la chute de l’autre 2 qui ne se sont connues que par hérita)e, et le)s detradition 2 arcanes 2 par transmission de r0thme secret dans des ima)es aimantées 2 (hacune de ces races appartient ce que l’on appelle un $élu)e * !rimaire +.(’est""dire qu’elle est d’ordre c0clique complet 2 Z[,>Z? ans environ 3c’est la)rande période des astronomes, la révolution par quoi ils e#pliquent la précessiondes équino#es.4 (hacune de ces Races parcourt dans son e#istence, un anneau'odiacal complet 2 la )rande année " ; d’initiale terminale poursuit et achève lecercle d’une étape évolutionnelle et involutionnelle humaine.

    -uand nous disons cercle, nous entendons bien que dans le relatif du Temps il n’0 a jamais de cercle 3parfait4 achevé par rejonction parfaite du bout bout ; il ne s’a)itque de c0cles, c’est""dire de circulation en forme de spirale 2 révolution pénétrante% !as"de"vis % révélation.

    1piralement donc, ces races 2 en spires de respiration de pro)rès, 2 se continuentsans s’atteindre et se toucher autrement que par et dans l’occulte % par le souffle %qui est la liaison même dans Temps %, ais, ainsi, intimement, se fait de l’une l’autre la pénétration de perpétuation %

     6insi l’action de chacune est propulsive, permanente et répercutante %

    ncidemment ces races primaires, d’autres races intermédiaires ; de délu)e, dechute secondaire 2 coadjutrices 2, ou tertiaires 2 adjuvantes 2 sont venues essaimer sur la Terre, 0 ont souffert et lutté, ou 0 souffrent et 0 luttent encore & Ca Uleue, Ca

    erte, qui sont disparues ; la /è)re 3qu’il ne faut pas confondre avec la /oire,l’6lchimique, l’6lchamique, Race de (ham, l’6tlantide4 et la Jaune, qui vivent encore.

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    Ces races secondaires ont une durée d’e#istence de G maisons 'odiacales & =].ZG?ans environ ; les Races tertiaires, de H maisons ; environ G@H? ans.

    Ces chiffres ne représentent que des appro#imations du calcul terrestre. l s’a)it ici

    de cosmique mathématique ; nos mathématiques, quelles qu’elles soient, ne sontqu’une terrestre relativité d’absolu.

    Ces /ombres, dans la forme, c’est la vibration ; la vibration, c’est la passion des/ombres. Ca )éométrie est toujours passionnée %. Ces (0cles sont les anneau# dela (ha5nes des !assions... Ce Temps c’est le chemin de la (roi# & le :odiaque c’estla ceinture de la ier)e"ère %.

    C’action des races secondaires et tertiaires n’est que temporaire, contemporaine etévanescente %. Ceur souffle est sans permanence d’arFme % Blles ne parfumentpas la Terre ; elles la fument seulement %

    Bn =G>>, la race Ulanche 3dont le délu)e ; comme de toute race primaire eut lieu enRam, stalle ou maison du Uélier, 6ries 2 ; Bn =G>> la Race Ulanche a pénétré dansla maison du erseau % (ette maison est la troisième du :odiaque c0cliquechronolo)ique. (haque maison comprend ^?_ du cercle, c0cle, et correspond unedurée de Z=@? environ. Ca race blanche apparut donc sur la terre ZHZ? avant l’èredite 3pi 4 J.(. 2 Blle avait, au début du NNe siècle H^Z? ans d’e#istence ; l lui reste^?,??? vivre 2 3^?? siècles or labeur et de )loire4 % (’est dire qu’elle est dans sapremière enfance % Z[.>Z? ans 2 environ 2 avant la (hute de la Race Ulanche 2c’est""dire il 0 a plus de ^?.??? ans 2 ^?? siècles 2 s’était produite, en Ram, la(hute de la Race /oire, dite 6tlantide, marquant la fin du c0cle de la Race Rou)e,dont le commencement est reporter. $e l, Z[>Z? ans encore dans la profondeur des temps, c’est""dire plus de [@? siècles d’aujourd’hui.

     Ces traces du passa)e de la Race Rou)e 2 artienne 2 sur la Terre, ont étéabsorbées par l’être et le devenir de la Race de l’Aomme noir. l n’en reste plus lemoindre document, en dehors de la mention qu’en fait la tradition. (ar si, sans leursuccession 3 4, les races * primaires +, évolutionnellement 2 involutionnellement 2c0cliquement en courbe de spirale 2 attei)nent chacune, par rapport celle quiprécède, un de)ré supérieur de savoir et de pouvoir, pro)ressivement intensifient lesnombres en développant l’aptitude des formes 3intension et e#tension4 2 toujours

    est"il qui )uette la Terre dépasse de beaucoup, sa maturité, en faculté, spirituelleet capacité or)anique, celle qui 0 tombe, qui 0 fait sa chute, en ine#périence or la vieterrestre, en va)issante puérilité, dans la première animalité de toute incarnationnouvelle.

     6insi, pendant toute sa période d’enfance et d’adolescence, la race qui devient sepénètre peu peu des vibrations de celle qui a été, et, par labeur de souffrance,opération de fusion, déchiffrement d’arcanes 2 arches de l’alliance son intentionédifiées, maKonniquement, mosaSquement construites par la race défunte 2 ellepro)resse sa virilité 3virtualité4 d’o8 elle poursuit sa destinée suivant la nécessitéde sa propre e#altation ; initiée, elle entre en initiative. Blle procède son œuvre

    volontaire, et, son tour solidaire 3solaire4, elle travaille ainsi pour la race qui viendra%

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     6insi, d’une race l’autre, alchimie encore ; du plomb natif par le vif ar)ent del’Bsprit"1ouffle, la ra0onnance, l’auréole de sainteté, de la se#ualité obscure lasolaire ple#ualité %

    9n jour aussi, par absorption, les traces de la Race noire dispara5tront dans l’Btre etle devenir de notre Race Ulanche ; et l’occultisme ne sera plus seulement la sciencequi pénètre les arcanes du passé. (’est encore dans la tombe qu’est le secret duberceau, en attendant que nous puissions transformer notre berceau en divintombeau 2 en ce moment de notre vie achevée, en témoi)na)e de notre labeuraccompli 2 salle, plateforme du temps nouveau# %. nscripture^ de la futuree#scriptureH.

    Ca Race noire 2 6tlantide 2 nous a lé)ué la s0nthèse anal0tique concrète de tout lesavoir de son pouvoir, de tout le pouvoir de son avoir dans le * 1apfar Uarachut + "le Civre des commencements, des nitiales de ses Terminales, 2 le livre de toute

    initiation 2 vul)airement dit, Ce Civre de la Penèse %.

     6ctuellement, tout ce qui est comme, et classé, sous le nom de sciences occultes 2qu’elles soient d’ordre traditionnel, et par l’érudition con)lomérées, 2 ou d’ordreilluminatif, en spasmodiques projections effusées ou diffusées qu’elles soientsecrètes ou divul)uées, est le le)s de la Race /oire 31aturnienne4 la RaceUlanche 3ercurienne4 2 le)s de Ro0auté et de 1acerdoce, colonne de Cumière quinous précède et )uide, travers le désert de l’)norance, la nuit de l’nconnu, vers le jour de notre entrée dans la Terre promise d’un c0cle plus divin, d’une sphère plusd’involution et d’évolution.

    Ca Can)ue 1acrée 2 l’6rche d’alliance 2 dépositaire[ répositoire@ de la Transmission 2 l’6ncien Testament d’6tlantis 2 contient tout l’occulte secret ou Cois de la /aturequi ré)issent l’homme, et ses Cois de l’Aomme, dont la destinée est de s’évertuer,pour arriver conna5tre, dompter, ré)ir, en lui les Cois de la /ature.

    Blle est une diomatique sans !honétique ; une lan)ue al)ébrique idéo)raphique 2donc faite pour être vue, lue, ou mieu# déchiffrée % et non pour être parlée & Can)uedes nitiales % sans terminolo)ie % Can)ue Pénétique ; c’est""dire e#posant laPenèse de toutes les fins du possible devenir %

    ^ du lat. inscribere de * scribere + écrire et * in"+ en, dans, sur 

    H du lat. * scribere + écrire et * e#" + hors de

    [ lat. class. ponere * poser + ou du lat. pop. pausare * sDarrêter + avec préfi#e dé"du lat. de", qui a une valeur intensive 3achèvement, renforcement de lDaction4 etsuffi#e "aire & 1uffi#e, du lat. 2aris 3comme 6rès qui brille trop fort la lumière dusoleil 4

    @ lat. class. ponere * poser + ou du lat. pop. pausare * sDarrêter + avec préfi#e ré" &du lat. re", indiquant un mouvement en arrière. Ce retour un état antérieur et suffi#e

     2oire & 1uffi#e de noms masculins et féminins, du lat. "orius 3comme Lrion lechasseur aveu)le qui cherche le soleil 4

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    Can)ue de lettres vives, vibrantes 2 e#pansives ra0onnante 2 évoluantes involuantes 2 inverses réversibles 2 aimantées bipolaires 2 infusantes effusantes 2 sans cesseori)inale en l’infini des analo)ies %.. toutes, en roue d’effluves en solaire irradiation,autour d’Blle, la ma)nétique, l’e#altante Blle % 6C d’6l(hamia %

    Lh O (omment dire le ravissement %.. 3tout au fond, bien loin par de l toutes les)rammaires, toutes les s0nta#es, tous les dictionnaires %.4 de te sentir tressaillir,dans le mot d’aujourd’hui, dans le mot de ma plume, dans le mot de mes lèvres %toi, la lettre, ti l’nitiale, toi l’éblouissant erbe nu OO

    Ca lan)ue 1acrée est composée de ZZ éléments in)rédients or)aniques constitutifs,vul)airement connus sous le nom de lettres de l’6lphabet hébreu. Blle est complèteen ces ZZ )l0phes.

    (hacun de ces si)nes a valeur d’inconnue, a puissance occulte. Ln pénètre dans laCan)ue 1acrée 2 3on entre dans le Temple4 2 par dénudation, mise nu du sens

    que revêtent les voiles 2 ou, 2 suivant une autre ima)e, par brisement broiement dequatre couches de stratifications%

    Ca couche superficielle 2 stratification d’affleurement 2 est dite $émotique, ladeu#ième est dite Aiératique 2 la Troisième Aiéro)l0phique 2 la quatrième est dite 6lchimique %.

    l 0 a, dans le même ordre & Ca Can)ue du !arvis, 2 Ca Can)ue du estibule, 2 CaCan)ue de Ca (olonnade ou du (lo5tre 2 et Ca Can)ue du 1anctuaire 2 1aint des1aints 2 Can)ue d’nitiation l’6utel.

    Iabre d’Llivet 2 en sa lan)ue hébraSque restituée 2 a pénétré profondeur depremière couche.

    Ca deu#ième comprend tout le terrain de l’Bvolution et de l’nvolution hiérarchique,de l’Lr)anique des Lr)anismes, des Iécondations 2 donc de la (onstitutive(orporéfaction] de tous les (orps ph0siques et métaph0siques 2 des atFmesG et desarFmes> %

    (’est cette profondeur que pénètres et volontairement s’arrêtent % Ces * !rincipeset Bléments de la Can)ue 1acrée + de a5tre 1.9. :anne 2 3en un uniquee#emplaire manuscrit4.

    ] (orpo réfaction voir 

    G lat. atomus, du )rec atomos * quDon ne peut couper, indivisible +, de a" privatif, ettomein * couper, diviser +

    > lat. aroma * aromate +, du )rec arFma.

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    Ca troisième et la quatrième couche, o8 nous ne pénétrons encore que par fu)itiveillumination 2 et dont le sens est encore ineffable 2 constituant l’eposé complet des0stères et des art0res 2 Ces 6)onies 2 du Prand Quvre alchimique desTénèbres %

    Ce )rand œuvre suprême du Uron'e %Quvre Aébreu de l’Btain %

    Je n’ai prononcé ces mots qu’en profonde révérence % j’en aurais dit plus que jen’ai le droit 2 le savoir et le pouvoir 2 d’en dire, si je ne m’étais, ici, placé sous lasouveraine )arde de mon a5tre 1.9. :anne % qui lui"même s’arrête ici, et, en toutemodestie de sa force, déclare & * 6près nous d’autres viendront, qui plus loin quenous irons, qui mieu# que nous feront...

    Je n’ai pas e#actement achevé le pro)ramme qu’indique mon sommaire pour cetteconférence. C n’0 a pas d’inconvénient couper ici plutFt que l %

    J’ai e#i)é de vous une attention e#trême, je me sens moi"même au bout de ce que je puis faire aujourd’hui%

    J’espère, dans une semaine, achever ma tEche présente 2 dont je voudrais pouvoirdire qu’elle est le commencement d’une œuvre durable.

    Seconde conférence :

    Je reprends, au point o8 je l’avais laissé, l’e#posé de notre Tradition, selon lesdonnées mon a5tre et nitiateur 1.9. :anne 2 et dans l’esprit, que j’ai dit, la finde ma première causerie.

    Ces 6tlantides, arrivent sta)e de maturité, en tout pouvoir terrestre de leurchronolo)ique cosmosophique savoir 2 dont n’ont été encore e#posés et révélés queles plus élémentaires rudiments 2 n’i)noraient pas les formidables bouleversementsc0cliques périodiques 2 convulsionnaires, au#quels la Terre, comme, du reste, toutautre )lobe céleste, est sujette.

    Je ne puis ici qu’évoquer fu)itivement les troubles et les a)onies de la ie et de la

    ort de Terre, en, pour et par laquelle nous vivons, comme elle vit en, 3et4, par etpour nous % $ans toute l’infinité du Tout de Toujours, les Terres du (iel sont faitespour l’humanité, comme l’humanité est faite pour les Terres du (iel. $u reste, dansle devenir, et du point o8 nous sommes, rien n’est qui n’ait été, qui ne soit, ou qui nedoive être un homme.

    l n’0 a de totale harmonie qu’en totale humanité.

     6 chaque noud de son e#istence c0clique, chaque décrochement de passa)ed’une maison 'odiacale dans une autre maison 'odiacale, des spasmes formidables

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    secouent la Terre, la remuent jusqu’en ses profondeurs jusqu’ son no0aud’h0dro)ène cristallisé % di"aimante diamanté=?%

    Bvolutions électriques, involution ma)nétiques, déplacement pro)ressif du plan del’écliptique, qui accomplit, sur l’a#e des points vernau#, une entière révolution 2 en

    l’espace d’un c0cle & 3Z[.>Z?4 2 et vient, donc Z reprises couperperpendiculairement le plan de l’équateur, et, deu# reprise, se confondre avec lui ; 2 violents efforts pour réduire l’écart qui sépare les e#trémités de l’a#e de rotation etde l’a#e ma)nétique & avec broiement, déchirement, contractions ou e#pansionspartielles de la pulpe de la Terre, souffrances de sa masse, plissements, frissons,hérissements, retraits de son épiderme.

    (ela peut durer des centaines d’années, par étapes, retardées ou accéléréessuivant les cosmiques nécessités qui ré)issent la vie des astres en constellations %

    -u’il suffise, pour mention, de dire que la terre, subissant l’attraction ma)nétique

    3attrait d’aimant4 d’un astre placé dans le voisina)e du 1oleil central 3autour duquelnotre soleil décrit son tour en Z[.>Z? ans4, et décrivant elle"même, autour de notresoleil, 3qui e#erce sur elle son électrique ascendant4 & son ellipse annuelle 2entrainée dans la course de l’astre roi qui obéit un autre astre roi 3et,ainsi, l’infini4 2 Ca Terre donc, pour ne pas rompre sa polaire ma)nétique attache, opère sur elle"même, du nord au sud une culbute complète, si j’ose dire, pendant la durée de cetorbe immense 3Z[.>Z? ans4 %.

    (e qui suppose, 3au milieu de la course4 mi"chemin un renversement dumouvement rotatoire %

    % Bt qui donc, par rapport nous, il fut un temps o8 le soleil se levait % il sera untemps o8 le soleil de lèvera l’occident % et ce sera lorsque la race Ulanche auraatteint son apo)ée " ... l fut un temps % il sera un temps o8 le soleil darderaimplacablement 3sans relEche4, dans le repos d’une seule nuit, pendant des siècles,ses ra0ons perpendiculaires sur la mer d’un des !Fles % qui bouillera et sifflera eneffusion de tourbillonnantes vapeurs % tandis que l’autre !Fle sera plon)é dansl’obscurité ri)ide du froid fi)é en immobilité cristalline %

    Je comprends qu’on sourie % je ne sollicite aucune crédulité % l ne s’a)it pas decroire ou de ne pas croire % Ca chose est ou n’est pas ; ce qu’on en croit ou n’en

    croit pas n’0 chan)e rien % $u reste, je n’ai dit cela que pour faire mention, en lieuet place % et je passe.

    Ces 6tlantides savaient que leur continent devait dispara5tre, et que l’effondrementmarquerait la fin de leur période de séjour ici"bas, et le commencement d’unenouvelle vie de trouble et de travail sur une autre terre du ciel supérieurementévoluée % ls savaient aussi qu’après eu#, Race de (ham, viendraient /ous, racede Japhet.

    =? $e diamant & bas lat. diamas, atis, altér. dDaprès le )rec dia", du lat. class adamas,"antis lDaccusatif, du )rec adamas, antos, dDabord * fer, acier +. ` 6imant.

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    ls savaient qu’un lien éternel et universel d’inébranlable immuable consolidanted’être et de devenir, dans l’Bspace par le Temps, anime, soutient, maintient enétroite union de fusion tous les Btres et toutes les (hoses, des plusinfinitésimalement petites poussières de l’Bther jusqu’au# plus immenses colossalesTerres du (iel % ls savaient que le fruit de leur vie d’efforts sur la Terre ne pourrait,

    ne saurait être perdu, qu’il servirait, nécessairement, fatalement de toute savi)oureuse sève lentement absorbée4 la Race qu’allait venir %

    ais revenons, la race jaune 2 Jupitérienne 2 celle dite de 1emi"race secondaire% Blle date de la aison du Cion du dernier c0cle, soit de =^.??? environ en arrièrede notre époque actuelle % 3pour le dire en passant & elle a encore un peu plus deH??? vivre ; et dispara5tra avec une )rande partie de l’6sie effondrée %4

     6u moment du $élu)e 3(hute sur la Terre4 de la Race jaune, la Race 6tlantide3sédentaire, studieuse, contemplative, essentiellement scientifique, naturaliste,mathématicienne4 " avait déj parcouru G maisons 'odiacales, soit =].ZG? années.Blle avait atteint, par e#périence de vie vécue, son plein épanouissement, vibrantera0onnance de savoir et pouvoir individuel, cadence de r0thme de vie sociale %

    !a)e ZH

     6lors, le soleil se levait encore l’occident, vers le /ord, et la confirmation de laTerre était toute différente de ce qu’elle est maintenant. Ces épines dorsalescontinentales se prolon)eaient de l’est l’ouest, contrairement leur actuelle

    direction du sud au nord.

    Ce continent atlantide, beaucoup plus lon) que lar)e, s’étendait de l’6rabie au Urésil,et ce continent qu’habitait la race jaune, nouvellement née en 6las

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    % (’est ce qui fait que la race blanche, trois c0cles de l, soit @HG? ans plus tard3@[ siècles4 issant des mêmes ré)ions inversement, se diri)ea vers le sud"ouest, lesoleil, de plus en plus, tendant déplacer son lever dans le sens de l’est 2 ets’orientant, en un mot, de plus en plus % 3C’ombre 3montrant4, au matin, vers le sud"

    ouest.4 %

    $u ProVnland donc 3alors réellement Terre erte4, les Jaunes, 2 d’5les en 5les,d’archipels en archipels, de forêts inondées en forêts inondées, par le /ord del’6tlantique actuel, descendirent en /orvè)e et 1uède, puis, par le $anemar< et laIinlande, vinrent se disperser et s’étendre sur toutes les terres émer)eantes de laer maréca)euse, couvrant peu près toute la ré)ion de l’Burope centrale actuelle,dont le corps pro)ressivement se destinait en son principal relief, les eau#, enl’endroit le plus profond, se rétrécissant en éditerranée%

    % Ces Jaunes donc, toujours croissant et multipliant, avancèrent en trois points

    tentacules, trois coulées ; l’une, la plus importante dans la direction de l’Bst, et de la(hine ; la mo0enne, par le sud"est, jusqu’en actuelle 6rabie ; la troisième, la plusétroite, 2 déj Buropéanisante, 2 vers le sud directement, l’actuelle Bspa)ne etl’talie.

     6près =[ siècle de sta)nation en lieu d’ori)ine, il fallut Z[ siècles environ pouraccomplir la mi)ration % 6 travers mille difficultés diverses, sous mille conditionsmétéorolo)iques et températures variées, on se fi)ure les modificationsd’adaptation, d’acclimatation, que dut, dans son ensemble, subir la racecheminante ; et, plus particulièrement, on se représente les différences qui, pardiver)ence de route, se produisirent entre les ^ courants de la coulée.

    (e fut la horde mo0enne qui, la première, pendant les derniers décans du (ancer3H^?? ans environ avant la (hute de la Race Ulanche4 attei)nit par l’6rabie3l’e#trémité est4 2 le continent atlantide.

    % Ces envahisseurs reKurent )énéreu# cordial accueil 3les 6tlantides i)noraient la)uerre..4 ... (e furent les petites femmes atlantides % dit la Tradition % qui reKurentles )éants poilus % Bt dans cet accueil absorbant 2 au sein des 6moura)s 34 etdes 6riurahi 3 4 2 s’effondra l’ardeur belliqueuse de la Race de l’Aomme jaune.

    Ces 6tlantides, avertis, allèrent au"devant de la coulée la plus occidentale, celle quidescendait par les cFtes rocheuses de l’Bspa)ne et de l’talie actuelles, et attei)naitl’6tlas.

    (ette tranche, moins nombreuse, était déj de mœurs plus douces, de tempéramentplus adaptif, relativement capable de réserve et de délicatesse. Blle avait, d’elle"même, évolué plus opportunes possibilités % Bt les mêmes rapports d’unionfusion s’établirent %.

    /ous abandonnerons définitivement sa destinée la )rouillante et sans cessefoisonnante cohue de la coulée qui va peupler la vaste étendue de la (hine, o8

    toujours se multipliant, elle s’enlisera dans sa masse incapable d’essor %

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    /ous ne nous intéresserons qu’au# deu# courants qui, absorbant en 6tlantide36tlantis 4, 0 vont recevoir l’infusion du san) 2 le baptême du san) 2 de lara0onnante race d’6lchamia, Blle, la race de (ham, e#altée sa tierce puissance deféminine autorité % suprême, sereine, solidaire, sociale communauté enhiérarchique matronat %

    Bn possession de toute science de la (hair 2 c’est""dire savants en œuvre dematernité 2 par initiale connaissance des lois de l’esprit % lois des incarnations 2 les 6tlantides par dosa)e de san) noir et de san) jaune, procédèrent une doubleopération de métissa)e %

    !ar deu# parties de san) noir, et une partie de san) jaune, ils ori)inèrent la race 6rabe 3Bt les 6rabes ont bien le droit de s’appeler & Bu# les !remiers4 2 !ar unepartie de san) noir et deu# parties de san) jaune, ils ori)inèrent les Aébreu#. 2 Bnnotre lan)ue, les 6rabes, c’est * 6'"ubi + et les Aébreu#, * 9b"ari + % Ces Z noms,on le voit, sont l’inverse réversé l’un de l’autre. (ela implique, en identité d’ori)ine,

    deu# aspects opposés.

    Tout l’occultisme oriental est de souche arabe % tout l’occultisme occidental est desouche Aébreu#.

    Je dis aussitFt qu’il ne faut pas confondre les Aébreu# avec les Juifs, raced’amal)ame subséquent, phallique viciation du matronat hébraSque ori)inel 2 3Ln sereprésente mal la difficulté que j’éprouve resserrer en ces sèches donnéesélémentaires, la ro0ale"ra0onnante"vibrante richesse des matières que j’effleure4

    (eu# d’6tlantis, de toute la science de leur 6mour, travaillaient préparer, pour laRace Ulanche, qu’ils ne verraient pas, mais dont la venue, au terme des tempsrévolus, leur était annoncée, 2 les voies et les chemins de la terrestre e#istence detrouble, de lutte et de triomphe.

     6 la faveur de cette plus étroite consan)uinité qu’ils avaient, par dosa)e, constituée,ils poussèrent d’abord vi)oureusement, parmi les * !remiers"enus + 3les 6rabes4,leur intense et sublimée Bmanation d’éducative initiation % ls son)eaient ainsi former les missionnaires de la transmission %

    (e fut un labeur pénible, et, en )rande partie, inefficace % Ce dosa)e, trop fort,

    produisit une sorte de )riserie des sens, sans au)menter la force de la raison. Ces 6tlantides s’aperKurent bientFt qu’ils n’arriveraient autre résultat que de mettre dese#plosifs entre les mains d’enfants inconscients. ls e buteraient mal)ré tout contrel’élémentaire animalité de cette race simiesque== et décevante. ls ne poussèrent pasplus on leurs efforts ; ils laissèrent les 6rabes poursuivre l’aventure de leur destinéeerrante, sans cesse abusée %

    Bt, aussitFt que furent ouverts les pa0s ibères, ils vouèrent tous leurs soins au#Aébreu# 3Bu#" les seconds4 2 ceu# de la coulée la plus occidentale, que nous avonsdit être la moins nombreuse, et affinée déj, calmée par les épreuves de la route,déj 3très relativement sans doute4 capable d’attentive réserve, de repli sur ici %

    == -ui tient du sin)e, qui évoque le sin)e.

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    (’est ceu#"l les 6ncêtres de l’occultisme occidental.

    Ca Race arabe, ima)inative 2 sensuelle, belliqueuse"chimérique, par élans defou)ue tapa)euse et cruelle, 2 fa

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    passant mention du Tarot 2 * 6s"Taroth + 2 sont l’ * 6s +, le Ieu est éliminé 2 depostérieure édition 2 édification4.

    ci encore, je dois m’e#cuser. J’éprouve une peine e#trême 3une vraie souffrance deconscience4 réduire mince filet de plume ce qui est le fleuve même du temps ;

    chaque instant l’en)or)ement se produit ; et peu s’en faut que, par déchainement dela masse, ce que je cherche modérer et doser avec une minutie qui contractetoute mon attention, % ne m’emporte et ne me roule, éperdu, en sa profondeur.

    J’avance, si je puis dire, sur la pointe des pieds, en un domaine o8 il faudrait selaisser porter par le souffle de l’espace %

     6u# Aébreu# et leurs descendants au# sectes d’initiés qui leur succédèrent, futconfiée la mission de transmission et d’éducation.

    $e quelque nom que ces descendants se soient appelés, quelques altérations

    qu’aient subies 2 massores, viciations volontaires ou inconscientes, contaminations,adjonctions, dénaturations par traduction, vul)ates 2 de te#te ori)inal ; 3qui e#isteencore et en son lieu et son temps, sera retrouvé et mis au jour par ceu# qui * sontde elchissedech=^ +4 2 quelques coups de force et violences qu’aient perpétrés, aucours obscure des temps, le despotisme et la brutalité des fau#"rois et des fau#"prêtres ; si astucieusement et captieusement que se soit insinuée en la noble puretédes hébraSques initiales la dissolvante dialectique de l’orientalisme bi'antin 2 sihabilement qu’ait été recouvert le schématique s0mbole, par les fiorituressentimentales d’une séduisante et corruptrice ima)erie % le fait est celui"ci &

    /ous, de race Ulanche, nous possédons, le Civre des nitiales, notre intentionélaboré par les Aébreu# ; 2 hérita)e d’6tlantis, selon la volonté, son savoir et sonpouvoir, par son 6mour en sa mort même %

    % Ce Civre des nitiales, Cumière radieuse, qui, peu peu dévoilée par lesAiérophantes, rendra visible, au bout de notre voie douloureuse, sur la (roi# mêmedes !assions, par insertion dia)onale, la divine croi# de l’Bsprit ; ainsi la (roi#, pardédoublement de ses ra0ons, deviendra la Roue % la (roi# dans le (ercle du (0cle% 6insi la rose sera crucifiée % Rose"(roi# ; 2 ainsi la ier)e du Rosaire absorberatoute la douleur des maternités humaines %

    =^ elchissedech 2 קדצעיכ–11

    -=^ 3==-elch4 is a fra)ment 3that can be dated to the end ofthe Znd or start of the =st centur0 U(4 of a te#t about elchi'ede< found in (ave == at -umran in thesraeli $ead 1ea area and hich comprises part of the $ead 1ea 1crolls. n this eschatolo)ical te#t,elchi'ede< is seen as a divine bein) and Aebre titles as Blohim are applied to him. 6ccordin) tothis te#t elchi'ede< ill proclaim the $a0 of 6tonement 3jour d’e#piation4 and he ill atone for thepeople ho are predestined to him. Ae also ill jud)e the peoples.1econd Uoo< of BnochThe 1econd Uoo< of Bnoch 3also called 1lavonic Bnoch4 is apparentl0 a Jeish sectarian or< ofthe =st centur0 6$. The last section of the or

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    3/e m’en veuille' pas de m’être un peu échappé ... il me fallait une détente ; je vaisreprendre le train modéré de l’e#posé %4

    Tous ceu# qui furent entre les 6tlantides et nous 2initiés transmissionnaires"

    commissionnaires, abbalistes, transcripteurs intermédiaires, tous, dans le secretplus ou moins pénétré de leurs arcanes ; réellement reli)ieu#, reliant par l’esprit, ounaSvement et farouchement superstitieu#, attachant la lettre la lettre, tous, de)énération en )énération, de civilisation en civilisation 2 ont fait la chaine au#anneau# multiples qui rattache notre berceau la tourbe des divins 6ncêtres.

    ^ H??? ans séparent la naissance de la Race Ulanche, de la disparition de la Race

    /oire %

    1i l’on compte qu’il 0 avait, au moment de l’effondrement d’6tlantis, ^??? ansenviron que la race jaune * occidentalisée + était entré en contact avec la Race/oire, on arrive un total de @ ]??? années pendant lesquelles l’Burope futhabitée par une population métisse, des jaunes plus ou moins pénétré de san)atlantide, plus ou moins initiés 2 dans la mesure de leurs morales mentalesaptitudes, par les missionnaires, qu’6tlantis, du sein de la race nouvelle, avait élus etformés sYre discipline %

    $u sud au /ord, remontant, par étapes mesurés, tout le chemin autrefois parcouru

    en confuse coulée, les missionnaires, certains points de relai choisis, élevaient etétablissaient les si)nes élémentaires, les rudimentaires monuments du 1avoir% Cespierres levées, les rYnes sont ces premiers témoins.

    -uand la Race Ulanche descendant vers le sud et l’ouest, des contréesseptentrionales de l’6sie, pénétra, après des siècles de mi)ratoire cheminement,dans l’Burope actuelle, elle se mélan)ea son tour avec les peuples, 2 Jauneatlantisés, 2 qui habitaient les lieu# que son destin lui assi)nait.

    Ce mélan)e se fit plus ou moins étroit suivant la densité de la population sédentaire,ou le nombre des envahisseurs arrivant par hordes successives. Ca race Ulancheest presque pure, % suivant la Tradition 2 dans les )randes plaines de la Russiecentrale ; 2 c’est dans les pa0s dits (eltiques que se fit l’union la plus intime entre laRace nouvelle 2 au formidable avenir 2 et la race intermédiaire 3" bère, Bburons, %fils d’Aébreu#4 qui portait en son sein tout ce qu’6tlantis avait pu transmettre de sonran), de sa chair, de sa vie d’ici"bas, 2 de sa vibrante vitalité terrestre 2 ceu# quiviendraient pour ma)nifier, leur tour, leur jour, selon leur propre pouvoir desereine ra0onnante ma5trise, l’éternelle puissance de l’6lchimie d’6mour.

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    3!our nous le nom de (eltes 2 ét0molo)iquement nous le rapprochons de celui de1caldes 2 n’est pas l’ori)ine le nom d’une nation, mais le nom que les Ulancsnouveau# 2 donnèrent au# prêtres"poètes, adeptes par la transmission, de ladoctrine d’6tlantis, qui cherchèrent les premiers leur communiquer lesélémentaires données du savoir alchimique % Ces (eltes, ce sont les missionnaires

    3ra0onnance des hébreu#4 % devint celtique le pa0s que pénétrait l’ensei)nementdes (eltes " % Ce nom de Paule se dénude aussi et livre son sens secret %

    /ulle ré)ion, mieu# que la Paule en ses ori)ines, sous l’autorité matronale=H de sesprêtres inspirés, ne réalisa en ses mœurs, en son or)anisation sociale, en sesreli)ieuses scientifiques aspirations, ce qui avait été che' les 6tlantides, la raison etles mo0ens de la vie en communauté, selon le savoir et le pouvoir de l’individu.

     6insi, au début de son européenne destinée 2 dans le pa0s qui est aujourd’hui laIrance, et notre 1uisse franKaise, notre suisse celtique 2 la Race Ulanche attei)nit,en son enfance même, par une sorte d’e#altation annonciatrice 2 illumination de

    /ativité, ra0onnance de la (rèche 2 ce haut de)ré de sa)esse qui était dans lapromesse de son lointain avenir.

    ais, cette flamme de naissance, 2 premier feu de l’Bsprit dans la chair encoretransparente du corps nouveau"né 2 retomba, si je puis dire, et s’absorba dans lesprofondeurs du devenir.

    Bt nous n’en pouvons plus rien savoir par l’histoire ; nous n’en apercevons la lueurqu’ travers le voile des si)nes.

    ais l’annonce avait été faite %

    $e même que Cutèce=[   2 en notre lan)ue 2 représente la féminité de toute ori)ine 2le berceau de toute promesse, 2 !aris 3peu importe ce qu’il en semble aujourd’hui4!aris, * !far sis 2 le !hare d’sis, représente la virilité de toute fin 2 la réalisation3ra0onnance4 de toute promesse %

    C’on voudra bien noter que, che' nous, virilité est pris dans le sens le plus lar)ementhumain, et s’entend spirituellement ; c’est la puissance efficace, " vibrante vertu dela vir)inité qui se manifeste, donc entre en maternité %

    =H Matrone du lat. matrona * mère de famille, dame +. Patron du lat. patronus * protecteur +, depater * père +.

    =[ Lutèce & nom antique de !aris. Ce nom de la localité est attesté en )rec ancien sous la formeogok 7 Cou

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    !ar brutal accaparement, le masculin s’est e#clusivement arro)é la puissance devirilité, 2 en déformant, en dénaturant, unipolarisant  2 le sens initial 2 duel doncféminin, du mot. (ar seul, le féminin possède la double puissance %.

    (’est vainement qu’on chercherait, par Rome, savoir quelque chose de la Paule.

    !artout, toujours politiquement, reli)ieusement, Rome, toujours plus orientalisée,b0'antinisée, 3 ### 6le0 audrinisré4 a substitué son document, son ar)ument, notremonument.

    $u reste, les (eltes, au temps o8 les Romains commencèrent entrer en rapportavec eu#, étaient déj bien éloi)nés de leur * ravissante aurore +. Bntré dans lechemin des troubles et de la peine, ils étaient fort déchus de leur initiale vertu. Cesdruides avaient poussé peu peu l’imposture sous le couvert des formestraditionnelles %

    Toujours est"il qu’il subsistait, au temps de (ésar, et qu’il subsistait encore au temps

    de cette seconde invasion romaine qui s’appelle le christianisme, des traces, desusa)es % qu’il se produisait de fu)itives poussées d’inspiration % (e n’est pas pour rien que (hateaubriand 2 cet 6rmoricain=@ qui s’est cru chrétien 2 a fait revivreelléda=] % !eut"être, lui aussi, celtiquement inspiré en cette occurrence.

    Bt, brusquant les choses, je conclus, 2 non pas tant de ce que j’ai dit, que de ce que je peu#, d’autre part, en savoir 2 en affirmant que la victoire de Rome sur la Paulefut une victoire brutale de l’impérialisme phallique oriental sur la sacerdotaleféminine autorité occidentale %

    C’impérialisme est la né)ation même de l’œuvre atlantide. C’impérialisme estsémitique, l’impérialisme est Jaune"Jupitérien 2 Ca race Ulanche 2 ercurienne 2 denature est liante, conciliante, portée au# échan)es, a0ant le )énie du commerce, et,supérieurement, ou commerce des idées, du commerce de l’homme avec l’homme,

    =@ Armorique & Ce nom dD6rmorique, issu dDun mot )aulois latinisé en 6remorica ouen 6rmorica, est donné dans lD6ntiquité classique une lar)e ré)ion cFtière plus oumoins bien définie de la Paule, allant de !ornic au sud de lDestuaire de la Coire $ieppe dans le pa0s de (au#.

    =] Velléda provient du roman * Ces art0rs + de (hateaubriand. l s’a)it d’une épopée en prose etune œuvre apolo)étique publiée en =G?>. Blle mêle fiction et réfle#ion philosophique. CDœuvre

    ressemble moins un roman quD une épopée o8 (hateaubriand, travers lDévocation de mart0rschrétiens, )lorifie le merveilleu# dDinspiration chrétienne et réalise une s0nthèse du mé)alithisme et delDossianisme.10nopsis & Budore était un officier romain converti au christianisme. Pouverneur de(ondate au e, il fit libérer elléda, fille dDun )rand druide et elle"même druidesse qui avait été livrée Rutilius Pallicus, puis conduite Rome, pour avoir soutenu en @>"]? la révolte des Uataves 3peuple)ermanique qui habitait la Aollande méridionale actuelle4 contre lDempereur romain Titus Ilaviusespasien 3>"]>4. Ca révolte était conduite par (ivilis mais elléda poursuivra la lutte après lasoumission de ce dernier. !risonnière puis libérée, elléda tomba follement amoureuse dDBudore,mais le chrétien refusa de rencontrer la prêtresse )ermanique. \prise de ce dernier, qui se refuse larencontrer, elle resta lon)temps appu0ée contre un arbre re)arder la forteresse 3(hateaubriand,Ces art0rs4. $e dépit, elléda finit par se trancher la )or)e. Ca fin dDBudore ne sera )uère plusheureuse. l périra, avec sa bien"aimée (0modocée, dans lDarène, sous les crocs dDun ti)re connupour sa férocité. 6vec cette fi)ure, (hateaubriand met en scène, encore une fois, la tentation qui

    rapproche deu# amants de cultures différentes et, pour une fois, la trans)ression de lDinterdit.

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     2 le )énie de l’humanisme, au plus haut sens du mot % C’impérialisme est anti"européen ; l’impérialisme est t0rannique, donc anti"hiérarchique, il est masculin,donc anti"divin %. l n’0 a de vraie hiérarchie de l’Btre, qu’en communauté de l’avoirsocial % (he' les celtes, l’avoir était commun, parce que l’Btre était libre %. dereli)ion, de reli)iosation 2 que par aspirance % 6spirer, s’inspirer ; c’est féminiser,

    a)ir attractivement ; c’est appeler amoureusement l’esprit ; lui offrir sa chair e#altée 2 ma)nétisée, divinisée 2 en sereine puissance de maternité % 3de maternance %4,puissance de témoi)na)e, de mart0re %

    (he' les (eltes, l’ori)ine, tout le social édifice reposait sur la !ierre /oire % lapierre de l’6tre % C’6utel du Io0er % l’6utel du 1acrifice% la ère% 3c’est prendre ph0siquement et métaph0siquement4.

    Jouant fourbement sur les mots, on a mis un homme, depuis la base del’universelle B)lise & * Tu es pierre et sur cette pierre % + Ln voit comme cela tient O

    Ca pierre de toute fondation c’est le corps féminin % toute première architecture futédifiée son ima)e % et la cathédrale même est corps de femme étant cr0pte"tombeau, et nef vaisseau"berceau % étant l’6rche de l’6lliance %

     6h, si on savait ce que c’est la esse, en réalité % mais on la * dit + maintenant, onne sait plus la * fa5re + % C’infEme messe noire, diaboliquement, parodie la sublimeesse de la ère % 6l (hamia %

    (’est le peuple souffrant qui a réinventé arie ; c’est le peuple celte, c’est le peuplefranKais qui est le peuple de Jeanne la !ucelle %

    Ces )uerriers, 2 rois casque et prêtres mitre 2 qu’ont"ils affaire de la mère 2 lsn’ont besoin que du Iils, pour le mettre la tête des Cé)ions de mEles qu’ilsenvoient massacrer au nom du !ère %.

    ais le Iils n’est rien 2 et le !ère non plus n’est rien 2 sans la ère % sis, ier)e/oire et Ulanche ère, vaincra par l’6mour. Ce Iils, l’homme ne sera l’enfant del’amour que lorsqu’il sera le témoin de sa mère % Tant qu’il prétend être le témoinde son père, il sera le fils de la violence, l’enfant du viol.

    Jeovah 2 2 B 2 2 6A % n’est rien sans Bvah 2 B.9.6A % " qui est son corps, qui

    est sa chair % l ne lui reste plus que cet * + majuscule, % initiale absolue %ri)idité abstraite % immobilité du principe 2 sans mo0en de devenir, sansra0onnance circulaire 2 sans espoir de c0clique puissance.

    Je vais 2 très sommaire indication de la portée de quelques élémentaires données 2appliquer la connaissance des choses de la littérature et de l’art quelques"unesdes notions, jusqu’ici devant vous, dé)a)ées. Oj’ai déj 2 on s’en doute peut"être 2de toutes parts, pénétré dans cette partie de mon sujet.

    ais j’ai encore, pour la lumière définitive de ce qui précède, produire unrensei)nement de la Tradition.

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    Je dis & rensei)nement ; c’est donc, avec tout le reste, prendre ou laisser. (arpour ce qui est de la révélation, ce n’est mon affaire que si c’est la vFtre %

    -uand 6tlantis disparut, les =^ 6nciens 2 les =^ vieillards voilés 2 qui formaient le

    suprême conseil, en hiérarchique sacerdotale matronale autorité 2 sacrificateurse#altés haute puissance de propre sacrifice 2 décidèrent d’un commun accord dene pas suivre dans son envol vers une nouvelle Terre du (iel, ceu# de leur race,maintenant libérés du terrestre séjour%.

    ls sont demeurés 2 de leur propre volonté, 3sublime sacerdoce d’6mour4 attachés etdévoués au# ultérieures destinées de la Terre ; ils )uident et illuminent, )uideront etillumineront la Race Ulanche, dans les troubles et les luttes de son évolution 2 sur lechemin de la croi#, la route de sa !assion 2 jusqu’au moment o8, révélée elle"même elle"même, elle pourra travailler, seule, son émancipation, et préparer, par autosublimation, son 6ssomption %

    (e sont Bu# qui, parmi les Aébreu#, d’abord, et, ici ou l, dans tout le cours desTemps qui sont venus, simultanément ou isolément, dans des incarnationssuccessives ou coSncidentes, ont élaboré tout l’e#posé s0mbolique connu sous lenom de abbale, toute la science des nombres et des si)nes, qui, par sa divul)ation,constitue l’occultisme des érudits, et par sa pénétration, conduit l’initié jusqu’au seuilde l’nspiration.

    (e sont Bu# qui ont constitué sur Terre, 2 et constituent encore 2 cet ordre d’nitiés 2nitiateurs, qu’on appelle l’Lrdre de elchissedech % Tu es sacerdos secundumordinem elchissedech=G %. dit"on, encore, dans l’B)lise catholique romaine celuiqui est ordonné prêtre %

    %%%

    l faut bien entendre ici & * (eu# qui sont de elchissedech + ne pouvaient, pendantles H? siècles de Taurus 3la dernière maison du c0cle finissant4 et de Ram lapremière du c0cle commenKant4 que * préparer les voies et mo0ens de leur futuremission initiatrice au sein de la race blanche % non encore avenue, ou arrivée abordement %.

    ls devaient, en attendant, s’incarner dans les or)anismes ph0siques de race jaune,

    ou, tout au moins, d’amal)ame h0bride, par fusion de san) noir et de san) jaune%or, mal)ré tout, dans les meilleures conditions d’évolution, d’adaptation et demélan)e, la race jaune demeure impérieusement jupitérienne inclinée vers lesimulacre.

    !a)e ^[

    =G !saume ==? & Juravit $ominus et non poenitebit eum tu es sacerdos in aeternum secundumordinem elchisedechC’\ternel l’a juré, et il ne s’en repentira point & Tu es sacrificateur pour toujours, la manière deelchiséde

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    Bt c’est une loi 2 dont la lo)ique est évidente 2 que, quelles que soient les formes etnombres vibratoires 2 le de)ré de pro)ression et d’e#altation 2 de l’Bsprit incarné, ilne peut 3sur cette Terre comme sur tout autre manifester4 e#primer de sa hautepuissance que ce qui lui permet d’en e#térioriser, d’en réaliser relativement 3selonses ataviques dispositions et aptitudes4, l’or)anisme ph0sique, le corps, l’instrument

    fonctionnel, o8 la nécessité l’a contraint d’élire son domicile. Tout dépend ici du tissutraducteur, si je puis d