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INFO 514ST PIERRE et PAUL « Non au 19 mars » VOICI quelques articles de presse ou de donateurs retenus à votre attention : 1/ La ville de SAINT PIERRE-SAINT PAUL devenue OULED MOUSSA à l’indépendance Situé à 32 km au Sud-est d'ALGER, le village de SAINT PIERRE SAINT PAUL est implanté sur la RD 122, à 6 km de FONDOUCK (au Sud-ouest) Présence turque 1515-1830 Berbérie Avant 1830, le territoire de la commune faisait partie de celui des KHACHNAS, dans la circonscription de DAR ES SOLTAN. Son nom était KOUBAT SIDI SLIMANE. Présence française 1830 - 1962 ALGER capitula le 5 juillet 1830. Dès lors la conquête française occupa successivement de 1830 à 1857 les villes, les plaines et les montagnes. Jusqu’en 1834 la France s’implanta seulement dans quelques villes de la région du littorale : ALGER, ORAN, BOUGIE, etc. Puis de 1834 à 1844 les plaines furent conquises, à l’Est sur les beys turcs de CONSTANTINE, à l’Ouest sur l a tribu des HACHEMS de MASCARA, commandée par l’Arabe ABD-EL-KADER et secondée par le Maroc musulman. De 1844 à 1857, les colonnes françaises montèrent à l’assaut des montagnes, occupées par une population surtout berbère. La Province d’ALGER fut la première colonisée et sa plaine reçut les premiers colons agricoles venus de France ; ces colons eurent à combattre un ennemi redoutable, la fièvre paludéenne : la MITIDJA était dans son ensemble un immense marécage, qu’il fallut dessécher par des canaux d’irrigation, et plus tard assainir par des plantations d’eucalyptus. Le sol se montra si riche, les facilités de communication étaient si grandes, que les créations de villages se succédèrent rapidement. La MITIDJA du Nord avait été attaquée dès 1843, par la création, aux portes d’ALGER, de MAISON CARREE, à laquelle en 1844 s’était ajoutée la création du FONDOUK. Sept ans plus tard seulement, la marche fut reprise, pour atteindre en 1858 : SAINT PIERRE- SAINT PAUL. Ce village a été créé par la France en 1857 et décrété, le 18 décembre 1858, par NAPOLEON lll. Il se situe dans le département d'ALGER, canton de MAISON-BLANCHE, et deviendra commune de plein exercice en 1870. A sa création 83 Européens étaient implantés ; ils seront 137 au recensement des données au 1 er janvier 1897.

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INFO 514’ ST PIERRE et PAUL

« Non au 19 mars »

VOICI quelques articles de presse ou de donateurs retenus à votre attention :

1/ La ville de SAINT PIERRE-SAINT PAUL devenue OULED MOUSSA à l’indépendance

Situé à 32 km au Sud-est d'ALGER, le village de SAINT PIERRE – SAINT PAUL est implanté sur la RD 122,

à 6 km de FONDOUCK (au Sud-ouest)

Présence turque 1515-1830 Berbérie

Avant 1830, le territoire de la commune faisait partie de celui des KHACHNAS, dans la circonscription de DAR ES SOLTAN.

Son nom était KOUBAT SIDI SLIMANE.

Présence française 1830 - 1962

ALGER capitula le 5 juillet 1830.

Dès lors la conquête française occupa successivement de 1830 à 1857 les villes, les plaines et les montagnes. Jusqu’en 1834 la France s’implanta seulement dans quelques villes de la région du littorale : ALGER, ORAN, BOUGIE, etc. Puis de 1834 à 1844 les plaines furent conquises, à l’Est sur les beys turcs de CONSTANTINE, à l’Ouest sur la tribu des HACHEMS de MASCARA, commandée par l’Arabe ABD-EL-KADER et secondée par le Maroc musulman. De 1844 à 1857, les colonnes françaises montèrent à l’assaut des montagnes, occupées par une population surtout berbère.

La Province d’ALGER fut la première colonisée et sa plaine reçut les premiers colons agricoles venus de France ; ces colons eurent à combattre un ennemi redoutable, la fièvre paludéenne : la MITIDJA était dans son ensemble un immense marécage, qu’il fallut dessécher par des canaux d’irrigation, et plus tard assainir par des plantations d’eucalyptus. Le sol se montra si riche, les facilités de communication étaient si grandes, que les créations de villages se succédèrent rapidement.

La MITIDJA du Nord avait été attaquée dès 1843, par la création, aux portes d’ALGER, de MAISON CARREE, à laquelle en 1844 s’était ajoutée la création du FONDOUK.

Sept ans plus tard seulement, la marche fut reprise, pour atteindre en 1858 : SAINT PIERRE- SAINT PAUL.

Ce village a été créé par la France en 1857 et décrété, le 18 décembre 1858, par NAPOLEON lll. Il se situe dans le département d'ALGER, canton de MAISON-BLANCHE, et deviendra commune de plein exercice en 1870.

A sa création 83 Européens étaient implantés ; ils seront 137 au recensement des données au 1er

janvier 1897.

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Origine :

Hameaux créés par le Maréchal RANDON en 1857 ; avant le mois de Juin, date de son remplacement par le général RENAULT

(intérim). Il s’agissait de mieux contrôler la rive gauche de l’oued BOU DOUAOU, qui marquait la limite conventionnelle de la

Kabylie dont il venait d’achever la conquête.

Maréchal Jacques RANDON (1795/1871)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Louis_Randon

Le nom de ces deux grands Saints sont souvent associés puisque martyrisés à ROME (Pierre crucifié en 64 et Paul, décapité

en 67).

Le territoire communal appartient à la MITIDJA au Nord ; mais au Sud la colline de KARA MOSTEFA (16 km) domine la vallée

du BOU DOUAOU. Parler de ‘’ château d’eau serait excessif ‘’, mais il est vrai que certains oueds sont tributaires de l’oued

REGHAÏA, et les autres de l’oued BOU DOUAOU.

C’est une petite commune, pas même citée dans le guide bleu ! Aucune grande route ne la traverse ; au village se croise les

RD 9 (FONDOUK-ALMA-marine) et 122 venue de la REGHAÏA. La R.D. 122 était parcourue par les cars ATLAN (Auto Traction

de l’Afrique du Nord) et par ceux de la société de MESSAOUI Ali.

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Activités uniquement agricoles.

De la vigne chez les colons, du tabac dans toutes les fermes et HAOUCHS (SALEM =SAINT PIERRE, OULED MOUSSA =

SAINT PAUL) des céréales et des oliviers chez les indigènes.

Deux tous petits centres pour une seule commune. Pas de plan en damier, pas même de rues autres que la route près de

laquelle ont été bâties les maisons. Rien à voir avec les villages de colonisation rencontrés ailleurs.

La mairie se trouve à SAINT PIERRE- SAINT PAUL, à 113 mètres d’altitude ; SAINT PAUL, 1 km plus au Nord culmine, quant-

à-lui, à 89 mètres.

LA MITIDJA

La MITIDJA est une plaine de l'arrière-pays algérois, au Nord de l'Algérie. Sa longueur est d'environ 100 km pour une largeur

de 5 à 20 km.

Orientée parallèlement au relief côtier dans une direction est-nord-est vers ouest-sud-ouest, la plaine de la MITIDJA est limitée à l'Est par l'oued BOUDOUAOU, à l'Ouest par l'oued NADOR tandis que ses deux principaux flancs sont bordés par deux reliefs élevés : les collines du SAHEL algérois au Nord et l'ATLAS blidéen au Sud. Elle s’allonge d’Est en Ouest sur une centaine de kilomètres et s'étire sur une profondeur variant de 5 à 20 km

2. D'altitude moyenne de 50 m, elle présente une

faible pente orientée vers la mer. Elle est divisée en deux unités physiques : la Basse Mitidja ou Mitidja Est et la Haute Mitidja ou Mitidja Ouest.

Ses sols fertiles bénéficient d'un climat tempéré de type méditerranéen et d’une pluviométrie suffisante. Grande plaine agricole, elle est consacrée à la culture des agrumes dans la partie orientale et à celle de la vigne dans la partie occidentale.

D'Ouest en Est, la plaine traverse successivement les régions de TIPASA, de BLIDA, d'ALGER et de ROCHER NOIR. De nombreuses agglomérations occupent les lisières de la Mitidja, dont quatre importants centres urbains situés aux points cardinaux : ALGER au Nord, Blida au Sud, ROCHER NOIR à l'Est et TIPASA à l'Ouest, le centre de gravité étant occupé par BOUFARIK. Ces centres urbains sont nés dans leur majeure partie pendant la colonisation française pour le besoin d’encadrer les exploitations agricoles et d’assurer les biens et services.

Pour en savoir plus : http://jean.salvano.perso.sfr.fr/Blida/Darnatigues.pdf

Démographie

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En 1954 = 3.989 habitants dont 145 non musulmans (soit 3,63 %)

Climat méditerranéen avec été chaud.

Département

Le département d'ALGER est un des départements français d'Algérie, qui a existé entre 1848 et 1962.

Considérée comme une province française, l'Algérie fut départementalisée le 9 décembre 1848. Les départements créés à cette date étaient la zone civile des trois provinces correspondant aux beyliks de la régence d'ALGER récemment conquis. Par conséquent, la ville d'ALGER fut faite préfecture du département portant son nom, couvrant alors le centre de l'Algérie, laissant à l'Est le département de CONSTANTINE et à l'Ouest le département d'ORAN.

Les provinces d'Algérie furent totalement départementalisées au début de la IIIe république, et le département d'Alger

couvrait alors un peu plus de 170 000 km2. Il fut divisé en six arrondissements dont les sous-préfectures étaient : AUMALE,

BLIDA, MEDEA, MILIANA, ORLEANSVILLE et TIZI OUZOU

Le 28 janvier 1956, une réforme administrative visant à tenir compte de la forte croissance démographique qu'avait connu le pays, amputa le département d'ALGER de son arrière-pays et créant ainsi le 20 mai 1957, trois départements supplémentaires : le département de MEDEA, le département d'ORLEANSVILLE et le département de TIZI OUZOU..

Le nouveau département d'ALGER couvrait alors 3 393 km2, était peuplé de 1 079 806 habitants et possédait deux sous-

préfectures, BLIDA et MAISON BLANCHE.

L’arrondissement de MAISON BLANCHE comprenait 25 localités : AÏN TAYA – ALMA – L’ARBA – BELLEFONTAINE –

BIRTOUTA – CAP MATIFOU – COURBET – FELIX FAURE – FONDOUK – FORT DE L’EAU – HAMIZ - ISSERBOURG – LE CORSO – LE FIGUIER – MAISON BLANCHE – MAISON CARREE – MARECHAL FOCH – MENERVILLE – REGHAÏA – RIVET – ROCHER NOIR – ROUÏBA – ROVIGO – SAINT PIERRE SAINT PAUL – SOUK EL HAAD -

BOUZEGZA Keddara

Pendant la colonisation française, BOUZEGZA Keddara dépendait de la commune de SAINT PIERRE SAINT PAUL. Après l'indépendance de l'Algérie, BOUZEGZA est restée rattachée à cette commune qui fut rebaptisée plus tard OULED MOUSSA, du nom d'un village situé sur le flanc Nord-ouest de la montagne BOUZEGZA, à la suite d'une célèbre bataille entre les troupes des moudjahidine de l'ALN et les forces françaises.

La ville de OULED MOUSSA en face BOUZEGZA

Cette région était aussi connue pour ses olives et son huile.

MONUMENT aux MORTS

Le relevé n° 54121 mentionne 17 noms de soldats ‘’Mort pour la France’’ au titre de la guerre 1914/1919, à savoir :

BENHAOUD Mohamed (Mort en 1918) – BENMAHDJOUBOU Amar (1918) – BERBOUCHA Amar (1918) - BOUELKEREB

Mohamed (1918) – BOUZEGZI Mohamed (1916) – DJARGHBALI Ali (1918) – GOMILA Jacques (1916) – GOMILA Joseph (1915)

HAMALI Ali (1917) – MOLLARD Auguste (1918) - MOLLARD Auguste, François (1915)- MOLLARD Victor (1915) – NUIXA

Joseph (1915) – REBAHI Amar (1918) – RICHARD Eugène (1916) – RICHARD Justin (1914) - TIKRERIBINEKEBIR Maâmar

(1918) -

Une pensée émue, également, à la famille CRUET, gérant de ferme, (3 personnes : le couple et une nièce) qui ont été

massacrés dans la nuit du 29 au 30 janvier 1956 aux environs de SAINT PIERRE – SAINT PAUL.

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Mairie d’OULED MOUSSA

SYNTHESE réalisée grâce aux sites ci-dessous :

ET si vous souhaitez en savoir plus sur ST PIERRE-ST PAUL, cliquez SVP, au choix, sur l’un de ces liens :

http://alger-roi.fr/Alger/plaine_mitidja/communes/textes/27_plaine_mitidja_communes_saint_pierre_saint_paul.htm

http://alger-roi.fr/Alger/alger_son_histoire/pages_liees/08_originenomsvillages_pn48.htm

http://www.algerie-francaise.org/plaintes/plainte2/partie5.shtml

http://www.francegenweb.org/~wiki/index.php/Monuments_aux_morts_d%27Alg%C3%A9rie_avant_l%27ind%C3%A9pendance_(1830_-_1962)#S

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1898_num_7_31_18092

https://www.youtube.com/watch?v=_hMN4dxIt6A

2/ SAKIET SIDI YOUSSEF – 8 Février 1958 – 3ème

Episode (Auteure Marie ELBE)

Episode 1 : INFO 512 MENDEZ,

Episode 2 : INFO 513 PERIGOTVILLE

Episode 3 : Soustelle à l'assemblée : « Ceux qui meurent là-bas sont à porter au passif de M. Bourguiba ! »

J.SOUSTELLE (1912/1990) Félix GAILLARD (1919/1970) Habib BOURGUIBA (1903/2000) http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Soustelle

http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_Gaillard http://fr.wikipedia.org/wiki/Habib_Bourguiba

Le 16 janvier, un message de Félix GAILLARD est porté au président tunisien, par Jacques LARCHES et le général BUCHALET, messagers personnels de la présidence du Conseil. Seul, J. LARCHES sera reçu. Le 18 janvier, la crise est au point mort. Les deux émissaires de Félix GAILLARD, rentrent à Paris dans le même avion que l'ambassadeur de France, Georges GORSE, rappelé à Paris.

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Il est décidé qu'un délégué de la Croix-Rouge vérifiera le sort des quatre prisonniers. Envoyé donc à Tunis, M. DEPREUX prend contact avec le F.L.N. et laisse entendre que la libération des captifs pourrait intervenir très vite. A Paris, violente protestation de Jacques Soustelle, au débat de l'Assemblée nationale : « Ceux qui meurent là-bas sont à porter au passif de M. Bourguiba ». SOUSTELLE déplore qu'on ne saisisse pas l'O.N.U. de l'incident de SAKIET.

Le 20 janvier, l'hebdomadaire tunisien Action publie une photo des quatre prisonniers. Du haut de la tribune de l'Assemblée nationale, Félix GAILLARD proclame : « Nous emploierons tous les moyens pour protéger le territoire algérien ! »

Le 23 janvier, déjà, l'affaire des prisonniers de SAKIET n'est plus qu'en bas de page ou à la dernière page des journaux : « Evolution favorable... » Puis, comme l'eau dans le sable, l'affaire s'enfonce dans le silence.

De temps à autre, on en reparle. Le F.L.N. prétend que les prisonniers sont en territoire algérien. On y emmène DEPREUX. En fait, l'envoyé de la Croix-Rouge ne quitte pas le territoire tunisien. Supercherie tout orientale... Sur ce qui se passe à la frontière on titre désormais : « Nouvel incident » . Ces nouveaux incidents vont se succéder jusqu'au 8 février.

Quelques jours après l'embuscade, un avion français est abattu par une mitrailleuse installée à côté de la mine de plomb où le F.L.N, a son cantonnement. C'est alors que le gouvernement français admet, au cas où un tel incident se reproduirait, le principe d'une riposte en territoire tunisien, l'opportunité de la décision étant laissée au commandant en chef.

Poste Sonnette du 23e RI Le village de Sakiet-Sidi-Youssef

Le 30 janvier, nouveau tir de mortier venant de SAKIET, sur un T 6. Alors, le chef de poste français s'avance au-devant du

chef de poste tunisien et l'avertit : « Si on tire encore sur un avion, j'ouvre le feu, au mortier, sur vos positions ! »

En face, on se tient coi. Que peut faire le chef de poste tunisien ? Il est probable que son pouvoir est sans effet sur le F.L.N.

Et le 8 février... à 8 heures !

Le 8 février, à 8 heures, une nouvelle fois, les mitrailleurs F.L.N. ouvrent le feu sur un appareil français qui, touché, est contraint de se poser près de la ligne MORICE.

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A 11 h 10, c'est la riposte française. Une escadrille de B.26 écrase le poste de mitrailleuse situé dans le village et pilonne la mine servant de cantonnement aux " fells’’, Il y aura 80 morts.

La délégation de la Croix-Rouge, arrivée une heure plus tôt, mais repartie pour visiter un camp de réfugiés situé à 2 km reviendra pour constater l' « agression française », l'opinion internationale défaillira d'horreur et, pendant quelques jours le gouvernement français observera un tel mutisme qu'on finira par interpréter l'action des militaires - et rien n'était moins vrai - comme une regrettable initiative locale.

« Sottise de militaires ! » déclarait-on complaisamment, dans les sphères gouvernementales, à des journalistes étrangers...

Le 13 Mai mûrissait... A suivre….

3/ L'Algérie – 3ème Episode - (Source Journal La CYBER – transmis par Colonel(ER) P. GEOFFROY)

-Episode 1 = INFO 512 MENDEZ

-Episode 2 = PERIGOTVILLE

Haut du formulaire

De 1492 à 1609 entre 300 à 400 000 musulmans espagnols et quelques juifs forcés de se convertir au catholicisme fuient

l'Espagne dont une partie se réfugient en Algérie; on les surnommera les Morisques.

En 1509 une armée espagnole commandée par Pedro Navarro prend la ville d'Oran. Au fil des années ils y établissent une

place forte en y chassant les Morisques. (Cette présence va durer jusqu'en 1555).

Un pays molesté par la domination turc et les pirates

On fit appel aux pirates pour empêcher l'Espagne de s'approprier l'Algérie. Le résultat c'est que ce sont eux qui ont exploité

ces plus beaux quartiers. Les pirates des mers furent la terreur et le fléau des côtes de la Méditerranée. Tous les chrétiens

qu'ils capturaient subissaient un dur esclavage. Au début du 16ème siècle la régence d'Alger fit appel à des corsaires turcs,

les fameux frères AROUDJ (photo ci -contre) et KHAYRAL DIN tout deux plus connus sous le nom

de BARBEROUSSE pour chasser les espagnols et rattacher cette contrée à l'Empire Ottoman. Par la suite, le pays devînt le

fief de l'esclavage organisé de main de maître et la base arrière de la piraterie qui faisait de la Méditerranée l'objet de tous les

dangers. Ils s'emparèrent de plusieurs villes: DJIDJELLI, ALGER, CHERCHELL, TENES et TLEMCEN. Ils devinrent par la suite

gouverneurs de la régence d'Alger; pour le premier de 1515 à 1518 et le second de 1518 à 1533. Pour s'assurer un appui tant

contre les indigènes que contre les États chrétiens, ils se firent vassaux des Turcs. Pendant cette période le commerce des

femmes et des esclaves se développa considérablement.

L'imprégnation profonde du maraboutisme

Bas du formulaire Avant l'arrivée des arabes, certains marabouts d'Afrique noire étaient venus s'installer en Algérie (Le mot « marabout »

signifie en arabe « l'homme vivant dans un ribāṭ' ou couvent fortifié ». Ils proposaient leurs services de guérisons pour de

l'argent en utilisant toutes sortes de rites magiques païens. Avec l'islamisation des peuples le maraboutisme s'est adapté et a

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incorporé les croyances religieuses musulmanes avec ses pratiques lucratives. Par la suite pour avoir une plus grande

emprise sur les gens, les marabouts finirent par être les gardiens de l'islamisation des villages éloignés des villes plus

ancrées dans les pratiques religieuses. Bien que timidement condamné par l'orthodoxie islamique, le maraboutisme fut en

réalité le deuxième bras de l'islamisation. C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre l'influence considérable de l’islam sur

les cultures locales.

En 1587 L’Algérie finit par devenir une régence dépendant directement de l’Empire ottoman.

De 1804 à 1827 plusieurs tribus et confréries se révoltent à travers toute l'Algérie.

Le 29 avril 1827, à la suite d’une dispute au sujet d’une dette française impayée, le dey d’Alger convoque DEVAL, le consul de

France. Pour l'histoire officielle cette crise diplomatique franco-algérienne déboucha sur la conquête de l'Algérie. En réalité

cet affront n'est qu'un prétexte. La régence d'Alger abritait un immense trésor; l’équivalent de plus de 500 millions de francs

de l’époque !

[L’Affaire de l’éventail entre le pacha turc HUSSEIN Dey et le consul Français Pierre DEVAL est le casus belli qui provoque le blocus maritime

d’Alger par la marine royale française en 1827].

Le 11 mai 1830, le roi de France Charles X ordonna la conquête de l’Algérie avec le soutien du Pape et de l’Église catholique

ce qui transformait l’action de l’armée française en une lutte de la chrétienté contre l’Islam dans la filiation directe des

croisades. La France prétexta l'insulte faite au consul français par le dey d'Alger pour envoyer une flotte et une armée de

débarquement qui prit terre à SIDI-FERRUCH le 14 juin 1830, et s'empara d'ALGER. La prise de la ville signifie la fin de

l'administration de l'empire ottoman et le début de la colonisation française.

[Attaque d’Alger par mer, 3 juillet 1830, toile de Léon Morel-Fatio datant de 1836 (Versailles, château de Versailles et de Trianon). Scène de l’attaque de l’amiral DUPPERE (navire La Provence) lors du bombardement d’Alger, le 3 juillet 1830].

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Le 5 juillet 1830, le dey d'ALGER signa sa capitulation et fut considéré prisonnier. Une convention signée entre le Bey local et le général de BOURMONT engageait la France à respecter la liberté de tous les habitants de l’Algérie, leur religion et leur propriété. Débarqué à ALGER, de BOURMONT, s’adressant aux aumôniers militaires au cours d’une cérémonie religieuse, déclarait : « Vous venez de rouvrir avec nous la porte du christianisme en Afrique. Espérons qu’il y viendra bientôt faire refleurir la civilisation chrétienne qui s’est éteinte » Le roi de France prend sa place, y compris la propriété de tous ses biens (et ils sont innombrables). Le dey a la vie sauve avec une partie de ses femmes, de ses enfants et de son entourage, avec une partie de son trésor, il gagne la Turquie….

Louis de GHAISNE de BOURMONT (1773/1846) HUSSEIN DEY (1765/1838)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Auguste_Victor_de_Ghaisne_de_Bourmont http://fr.wikipedia.org/wiki/Hussein_Dey

En 1848, Friedrich ENGELS, qui sera bientôt le complice de Karl MARX, est correspondant à Paris pour le journal britannique

Northern Star. Sous le titre « Défense de l’impérialisme progressif en Algérie », voilà ce qu’il écrit dans l’édition du 20 janvier

1848 :

« A notre avis, c’est très heureux que ce chef Arabe (ABD-EL-KADER) ait été capturé. La lutte des

Bédouins était sans espoir et bien que la manière brutale avec laquelle les soldats comme BUGEAUD ont

mené la guerre soit très blâmable, la conquête de l’Algérie est un fait important et heureux pour le

progrès de la civilisation »

Cet exemple pour montrer que ce parti qui milita plus tard contre le colonialisme s’appuie sur une idéologie qui au départ

encourage le peuplement et les missions dites « civilisatrices ».

Friedrich ENGELS (1820 / 1895) Thomas BUGEAUD (1784/1849) ABD-EL-KADER (1808/1883) http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Engels http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas-Robert_Bugeaud http://fr.wikipedia.org/wiki/Abd_el-Kader

4/ LE SAVIEZ-VOUS ?

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Coutumes païennes « christianisées » encore en vogue

Aujourd’hui il n’est pas rare de voir des femmes berbères avec des tatouages en forme de croix sur le front, les mains, le

menton, les tempes ou les joues. Elles le font soit avec un crayon spécial soit avec du henné lors d’événements importants

(rituel de la « nuit du henné » avant le mariage, à la naissance, au baptême, ou à la circoncision). Portant ces tatouages

appelé « El-ÂYACHA » étaient liés à un ensemble de rites païens de sorcellerie et de magie. Dessiné sur les enfants avec du

noir de fumée ont pensaient qu’ils les protégeaient du mauvais sort et de la malchance. On retrouve cette coutume lorsque le

jour de la naissance d’un enfant coïncide avec un événement néfaste. Ainsi la croix était très répandue dans la culture

berbère ; elle symbolisait les deux jambes ou les deux bras de l’homme.

Sa généralisation fut facilitée grâce au culte de la croix païen très présent dans le reste de l'Afrique avant que l’Église

catholique ne l'officialise. Hormis son côté embellissant, le tatouage dans la culture berbère est aussi un symbole

d'appartenance à une tribu particulière, ou à un groupe social, ou un statut. Bien qu'on lui prête encore des vertus

guérisseuses (maux de têtes etc...), il était aussi un signe de démarcation. Les Imazighen par exemple se démarquaient des

arabes en traçant des symboles propres à eux comme le signe Amazigh. Il peut être aussi un moyen d'expression comme la

douleur puisque certaines femmes berbères du Maghreb ayant perdue leurs mari à la guerre, se faisaient un tatouage du

menton jusqu'aux oreilles: comme une représentation de l'homme qu'elles ont perdues. L'interdiction islamique des

tatouages sous peine d'être « enlevés en enfer avec des pinces rougies au feu » n'a pas réussie à endiguer cette habitude. En

effet, il suffisait, pour ne plus redouter ce châtiment, de recouvrir les tatouages au henné après la mort. En effet, pour pallier

cette contrainte religieuse, on lui a substitué le henné (non mutilant) qui faisait déjà partie de la culture arabe.

5/ Le ministre des Moudjahidin défend Messali et Benbella et tire sur Saïd Sadi

http://www.tsa-algerie.com/2015/02/16/le-ministre-des-moudahidines-defend-messali-et-benbella-et-tire-sur-said-sadi/

Le ministre des Moudjahidin, Tayeb ZITOUNI, a qualifié ce lundi les propos tenus par Saïd SADI sur MESSALI Hadj, BENBELLA et Ali KAFI lors d’une conférence à Sidi AÏCH d’« atteinte à la révolution ».

« Il est immoral d’accuser ces symboles de trahison », a déclaré ZITOUNI au Forum de la Chaîne I de la radio algérienne. « Ces symboles nationaux », a-t-il dit, ont consenti de grands sacrifices qui méritent de la reconnaissance et il est donc impensable de mettre en doute le parcours de MESSALI el-Hadj, Ahmed BENBELLA ou Ali KAFI », selon des propos repris par l’APS. Selon le ministre, « l’écriture de l’histoire relève de la mission des historiens et écrivains intègres ».

Criminalisation du colonialisme

Sur un autre registre, Tayeb ZITOUNI a annoncé l’organisation, en mai prochain à l’occasion du 70e anniversaire des

massacres du 8 mai 1945, d’une conférence internationale sur la criminalisation du colonialisme et les souffrances du peuple algérien subies lors de la période coloniale. Cette conférence « sera une occasion pour démontrer au monde entier les atrocités commises par le colonialisme français en Algérie », a-t-il expliqué.

« Les archives authentiques de l’ère coloniale se trouvent en Algérie et, par conséquent, la France ne peut nier toutes les atrocités faites aux Algériens pendant la période coloniale tout comme elle ne peut nier la mort de 40 000 Algériens suite aux 17 expériences nucléaires menées dans le Sahara et la destruction de 8 000 villages du fait des plans Challe et Morice », soutient-il.

Il révèle que la France n’est pas prête à restituer à l’Algérie les archives. « Les archives sur la révolution remises par la France et considérées comme un bien et un droit de l’Algérie, ne dépassent pas les 2% », a-t-il affirmé.

NDLR : Puisqu’il préconise l’intégrité pourquoi cela ne s’applique t-elle pas à lui même. Il est trop jeune (né le 24 septembre 1956 à Oran) pour se souvenir de ‘’l’amour protecteur’’ que le FLN avait à l’encontre du MNA avec les multitudes d’assassinats et règlements de compte d’alors ! Mais c’est leurs problèmes. Quant à nous je relève qu’ils ont des archives ; ils pourront ainsi nous dire où sont nos Harkis, nos soldats et civils portés disparus ? Ils pourront nous dire aussi si les émeutes cruelles d’ORAN (900 morts), du 5 juillet 1962, étaient une poussée de

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fièvre ou une planification de purification ethnique ? Ils pourront enfin nous dire pourquoi ces meurtres et enlèvements ont perduré jusqu’en 1964 !

Le chiffre de 40.000 morts algériens décédés suite aux expérimentations nucléaires est-il aussi authentique que celui des 45 000 morts du 8 mai 1945 ou des 1 500 000 morts prétendus encore lors des événements d’Algérie ?

6/ Les premiers pas décisifs de la révolution algérienne

Le déclenchement de la guerre d’Algérie survient au moment où le principal parti nationaliste, le PPA-MTLD, traverse

sa plus grave crise.

Extrait : […Toutefois, pour revenir au contexte de l’époque, le nouveau parti, le FLN historique et non pas l’actuel où le seul

sacrifice de ses dirigeants –car il s’agit d’un travail à plein temps –consiste à détruire les richesses nationales, doit se

renforcer, et ce, par tous les moyens…]

Cliquez SVP sur ce lien pour lire l’intégralité : http://www.lematindz.net/news/16587-les-premiers-pas-decisifs-de-la-revolution-

algerienne.html

7/ Histoire à l'école : « Il faut lutter par les savoirs contre l'ignorance »

INTERVIEW - Secrétaire général de l'Association des professeurs d'histoire et géographie (APHG), Hubert TISON

revient pour leJDD.fr sur les propos du Premier ministre, Manuel VALLS, qui lundi sur RTL a affirmé, en réponse aux

récents attentats et à la montée de l'antisémitisme, que « deux matières doivent être renforcées à l'école » : l'histoire

et le français.

Il faut comprendre notre propre Histoire, d'où nous venons, nos valeurs", a déclaré Manuel VALLS, qui estime qu'il faut

« renforcer » cette matière l'école. Quelle est votre réaction ?

J'approuve entièrement ce discours. Il me paraît répondre à une situation qui s'est dégradée ces dernières années et à

laquelle l'école doit répondre, même si elle ne doit pas être la seule. On ne peut rien comprendre à notre histoire présente

sans puiser dans notre passé les éléments de compréhension du présent. Quand Manuel VALLS parle de l'histoire de France,

ce doit être une histoire large, ouverte sur toutes les composantes de la population, sur tous les grands repères du passé et

sur tout ce qui peut nous relier à des peuples migrants qui sont venus en France : le passé de l'Afrique du Nord, de l'Afrique

subsaharienne, de l'Asie… Nous mettons en garde contre une histoire nationaliste, qui serait trop refermée sur nous-mêmes.

Il faut une histoire qui ne cache rien, une histoire avec des ombres et des lumières…

Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Enseignement-de-l-histoire-a-l-ecole-Il-faut-lutter-par-les-

savoirs-contre-l-ignorance-718492

NDLR : A suivre de très, très, près !

8/ De part et d’autre de l’Atlantique, l’école à la peine face aux identités plurielles Par Robert Zaretsky

Au lendemain des attaques commises à Paris, les Américains ont suivi avec intérêt le débat qui s’imposait en France autour de la question de savoir comment l’on pouvait être Français. Nous avons notamment essayé de comprendre comment il était possible, et même peut-être s’il était possible, d’être à la fois pleinement Français et juif ou pleinement Français et musulman. Nous avons tenté, autrement dit, de cerner la place qu’occupait la religion dans la République française, République sœur fondée, comme la nôtre, sur le principe de laïcité.

Bien sûr, Rousseau a marqué de son empreinte cette conception particulière à la France de la citoyenneté et de l’identité. C’est une conception extrêmement convaincante, et en même temps austère, du républicanisme, qui exige un immense sacrifice de la part des individus, en expurgeant de la citoyenneté toute trace de différence, et notamment des différences religieuses. Pour Rousseau, du moins le Rousseau du Contrat social, et peut-être même aussi celui de l’Émile, le but de l’éducation est de former à la vertu plutôt qu’à une pensée autonome, de construire une identité collective plutôt qu’individuelle. Comme le président Hollande l’a récemment réaffirmé dans une déclaration saisissante : « l’école est la meilleure arme de la reconquête » des territoires perdus de la République….

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EPILOGUE OULED MOUSSA

Année 2008 = 45 570 habitants

BONNE JOURNEE A TOUS

Jean-Claude ROSSO