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c CHAPITRE I
' E L E V A G E BOVIN
- T € m f l , K L * par J.P. DUBOIS Géographe ORSTOM
&&&&d
1. Hi s torique -7 MA\ 1985 .
,
Dès a v a n t l a prise de possession (1853), du bétail ava i t é t é i n t r o d u i t en Nouvelle-Calédonie. C'est l e san ta l ie r anglais PA8DDON q u i passe pour a v o i r importé 1 es premiers bovins , de provenance aus t ra1 i enne, sur 1 ' î l e Nou où é t a i t son principal comptoir. La mission mariste de Balade, fondée en 1843, avai t semble-t-il u n peu de bétail également. Un nommé RALPH aura i t introduit les premiers Durham à Magenta, e t ATKINSON les premiers Hereford à
l a Tamoa. La plupart des éleveurs é ta ient a lors d 'origine anglo-saxonne ; l e premier g rand éleveur français, Timothée CHEVAL, qui o b t i n t en 1861 une concession de 2500 hectares dans l a plaine d e - l a Tontouta, é t a i t lui-même passé par l 'Austral ie , d'où i l f i t venir une centaine de tê tes de be t a i l . L' Annuai re de 1 a Nouvel 1 e-Cal édonie de 1872 donne une "1 i s t e des propri é ta i res de bestiaux" qui s 'élève à 88 personnes (pour une superficie t o t a l e a t t r ibuée à l a colonisation de 105.000 hectares) ; on y trouve également l e ch i f f re de 6419 boeufs e t vaches importés dans l a colonie de 1860 à 1871.
La demande de viande e s t for te , surtout depuis l ' i n s t a l l a t i o n du Bagne, e t l 'élevage extensif constitue l a forme d'exploitation des te r res l a plus rentable. Le cheptel augmente t rès rapidement : en 1881, on trouve dans l e journal l'Indépendant u n "tableau de répart i t ion pour l a fourniture de viande" q u i comporte 95 éleveurs pour 104,000 tê tes de bé ta i l , e t 196.000 hectares de terres aliénées ( s o i t une densité étonnante de 1,9 ha par t ê t e , mais l 'on peut penser qu'à ce t te époque, l a surface réellement pâturée é t a i t sans doute supérieure au chiffre des aliénations de terres o f f i c i e l l e s ) . C'est al ors que se consti tuent 1 es t rès grandes s ta t ions d ' él evage , en par t i cul i e r cel les possédées par Gratien BRUN, q u i eut jusqulà 25.000 tê tes de bé t a i l , e t l e domaine de Ouaco, alors aux mains de l a Societe Franco-Australienne DIGEON, qui couvrait 26.000 ha.
Dans les années suivantes, c ' e s t l a c r i se : séquelles de l a révolte , I ' , 1 '
de 1878, d i f f icu l tés dans l e secteur minier, baisse de l a demande. Les cours s'effondrent e t les pâturages surchargés s 'épuisent ; on crée 1 'usine de conserves de O.uaco pour résorber l e bétail en surnombre. La tendance s ' inverse
alors t r è s v i te , e t l ' on a b o u t i t à l a f i n dÚ s ièc le à l a s i tuat ion de pénurie décrite par LAFFORGUE, q u i estime l e cheptel entre 50 e t 60.000 tê tes en 1899. La conserverie de Ouaco e s t fermée provisoirement en 1900.
Les races de bétail é ta ient encore exclusivement anglo-saxonnes ; i l ex i s t a i t quatre souches : Durham, Hereford, Devon e t Angus ( ce t t e dernière t r è s peu représentée). Les animaux #e race pure é ta ien t t r è s rares ; l e troupeau é t a i t abâtardi par des croisements menés sans aucune règle. La première intro- duction de l a race limousine da t e ra i t de 1905, au Jardin d'Essais de Yahoué. On l a trouve ensuite en 1910-1912 chez Edouard UNGER (Station de Goyetta ã Psuembout) e t dans l es s ta t ions BALLANDE, à l a su i t e d 'autres introductions semble-t-il.
A partir de 1905 se reproduit l e scênario de c r i s e : dépression économique générale, baisse de l a consommation, chute des cours. Le bétail devient pléthorique, e t a t t e i n t l e ch i f f re de 150 O00 t ê tes en 1917, record historique. Pendant ce t te période, on ouvre de nouvelles conserveries pour réduire les excédents ; puis 1 'élevage s'en1 i s e dans l e marasme jusqu'à la grande cr ise de 1929 : l e cheptel régresse à 82.000 tê tes .
I1 redémarre alors t r è s rapidement : 102.000 tê tes en 1931, mais l e cours de l a viande s 'effondre dans l e même temps de 5 francs à 1 fr.50 l e kg ! Jusqu'à l a guerre, l e cheptel se maintiendra au-dessus de 100 O00 tê tes avec UYI problème constant de manque de débouchés. Arrivent alors les troupes amerIcaines, q u i ouvrent u n énorme march6 ; u n brutal excès d'abattages f a i t chuter l e troupeau aux environs de 80.000 tê tes en 1943. Dans 1 'après-guerre, i l ne se reconstitue que lentement ; après 1950, les chiffres s e s tab i l i sen t aux alentours de 100.000 tê tes . Avec l a reglementation du marché de la viande par l e Service de 1 'Elevage, relayê en 1963 par l a création de 1 ' O C E F (Office de Commercialisation e t d'Entreposage Frigorifique), e t l a f ixation de prix d'achat garantis aux éleveurs, l es variations spéculatives n'interviennent plus. Seules les grandes sécheresses (1957 , 1973, 1977) affectent l a lente progression clu troupeau, qpi s ' e f force de répondre à l a demande croissante du marché de Nouméa. 'Dans u n contexte de pénurie, l es exportations de viande en conserve cessent (fermeture déf ini t ive de l 'us ine de Ouaco en 1962) , e t dës 1967 i l faut recourir à des importations d'Australie e t de Nouvelle-Zélande (carcasses congelées e t morceaux réfrigérés sous vide).
En 1969, l e dénombrement effectué par l es brigades de.gendarmerie (dernier recensement exhaustif à notre connaissance) f a i s a i t apparaître u n cheptel total de 120.000 tê tes : 110.000 pour 691 stations d'élevage euro- péennes e t 10.000 pour l 'élevage mélanésien.
A l a su i t e d u boom d u nickel, e t compte tenu d'une augmentation du taux d'abattage (en relation avec l e développement d e l a consommation de veau), i l e s t vraisemblable que l e chiffre du cheptel a dQ f l éch i r notablement. Entre les recensements de 1969 e t de 1976, l a population calédonienne s ' e s t accrue de 32 %, d ' o ù une rapide progression des importations de viandes pendant c e t t e péri ode.
2. Evolution récente e t s i tuat ion actuelle
Assez curieusement, on ne dispose pour l es années récentes que de données s ta t i s t iques fragmentaires e t parfois contradictoires. I1 a é t é f a i t é t a t , depuis envi ron deux ans, d' estimations al armi s tes , tendant à dénoncer l a dispari tion de 1 'élevage Calédonien. El les ne paraissent pas fondées.
D'après les résul ta ts du Recensement Général Agricole effectué en 1983/84 par l a D.T.S.E.E. (résul tats encore annoncés comme provisoires , mais q u i ne devraient pas subir de modifications notables), l e cheptel e s t d'environ 121.000 tê tes . On retrouve ainsi l e même niveau qu'au dénombrement de 1969, confirmant sur l e long terme une remarquable s t a b i l i t é .
Les données d u recensement comportant une venti Tation "hors-tri bus" e t " t r ibus" , on peut en première approximation assimiler ces catégories aux s ta t ions européennes d'une p a r t , à l 'élevage mélanésien d 'autre part .
S i l e recensement du cheptel e s t exhaustif en ce q u i concerne les s ta t ions européennes, i l n'en va pas de même pour l e secteur mélanésien : les élevages importants o n t tous é té recensés, mais les pe t i t s éleveurs n 'ont f a i t l ' o b j e t que d ' u n sondage (au l/!je en principe), duquel sont t i r ée s des extrapolations. Celles-ci ne modifient que faiblement l e chiffre du cheptel recensé (t 16 %), mais doublent l e nombre des possesseurs dec bétail mélanësiens (1056 pour 528 recensés).
S u r l e total du cheptel (européen I- mélanésien), l ' incidence de l 'extrapolation n ' e s t que de 2 %.
L'ensemble des résu l ta t s , ventilés par commune, e s t donné dans l e tableau I.
a ) les s ta t ions européennes ( o u assimilées)
Le nombre des exploitations ainsi dénommées en Nouvel 1 e-Cal édoni e semble avoir peu varié dans l e temps :
- 673 en 1952 (SARLIN 1954) - 664 en 1966 (METRA1 1968) - 708 en 1977 (Service de l 'Agriculture)
Au recensement de 1984, 1084 él eveurs ''hors tr i b u s " sont dénombrés, dont 946 possédant p l u s de 10 t ê t e s de bé t a i l , e t 808 plus de 20 tê tes .
. I1 faut en ten i r compte, au vu de ces chiffres de 1984 ,du f a i t que les pe t i t s éleveurs é ta ient sans doute moins nombreux e t moins bien recensés par l e passé.
La répart i t ion actuel le des stations selon 1 'importance du cheptel peut ê t r e comparée 8 cel le de 1966, seule année pour laquelle on dispose de quelques données de référence approximativement comparato1 es ( à notre connais- sanice) : en 1966, sur 664 s ta t ions pour 103 .O00 bovins, 36 stat ions avaient plus de 500 tê tes de bé ta i l , e t e l l e s détenajent 45 % du cheptel total (moyenne 1273 tê tes par s ta t ion) ; l es 628 autres éleveurs, avec moins de 500 t ê t e s chacun, se partageaient les 55 % restants (moyenne : 91 t ê t e s ) . I1 apparaît qu'en 1984 ce t te s i tuat ion s ' e s t t rès sensiblement modifiée : l es 47 s ta t ions ayant plus de 400 tê tes (regrettablement, l a l imite s t a t i s t i que n 'es t pas exactement l a même) ne représentent que 29 % du cheptel total (moyenne par s ta t ion : 660 t ê t e s ) , contre 70 % pour les 1037 autres éleveurs (moyenne : 71 t ê t e s ) . Certes, ces chiFFres ne permettent pas une comparaison vraiment rigoureuse, mais l a conclusion qu'on peut néanmoins en t i r e r e s t c l a i r e : l a répar t i t ion e s t beaucoup moins concentrée, e t les t rès grandes s ta t ions d 'autrefois o n t perdu de leur importance xi prof i t d'exploitations de t a i l l e plus moyenne. S i l ' o n compare l e nombre de s t a t i o n s possêdant plus de 50 tê tes de bé t a i l , on en trouve 509 en 1984 contre 375 en 1966, ce q u i revient à dire que l e nombre d'éleveurs intervenant d'une façon s ignif icat ive dans l e total du cheptel s ' e s t notablement accru ( l e s 509 éleveurs de 1984 détiennent 88 % du cheptel t o t a l ) .
En 1966, les 36 s ta t ions les plus importantes (plus de 500 tê tes de bétai 1 ) u t i 1 i sa ien t une surface de 250.000 hectares, s o i t une densi t é moyenne d'une t ê t e pour 5,5 ha. Les autres (moins de 500 t ê t e s ) u t i l i s a i en t 125.000 hectares, s o i t une t ê t e p o u r 2 ,2 ha. S u r l'ensemble, l a densité moyenne s ' é t a - b l i s sa i t à une t ê t e pour 3,6 ha (METRAL 1968).
Pour 1984, les résul ta ts disponibles du recensement ne comportent aucune donnée sur les surfaces. Dans l ' a t t e n t e de ces chiffres , on peut avancer les résul ta ts d'un sondage effectué par 1'ORSTOM (DUBOIS 1984), qui donne une moyenne de 2,3 ha. par t ê t e pour l'ensemble des surfaces possédées, e t 1 , 7 ha seulement s i l 'on déduit les superficies non exploitées (c 'es t -à-dire jamais parcourues par l e bé t a i l ) . I1 apparaît donc que les chiffres habituellement c i tés au su je t de 1 'extensivité de 1 'élevage Calédonien (chiffres q u i prennent en compte 1 a total i t é des te r res d i t es t r a d i tionnel 1 ement ''de col oni sation' ' , ce q u i dépasse de beaucoup la surface aujourd'hui effectivement u t i 1 isée pour 1 'élevage), méritent d ' ê t r e sérieusement révisés, e t que 1 ' in tensif icat ion e s t en cours sur une bonne par t ie des surfaces. "Le tragique gaspillage des terres que constitue 1 'élevage te l q u ' i l a é té pratiqué en Nouvelle-Calédonie depuis l e début de l a colonisation", dénoncé par J . BARRAU (1953), s ' i l subsiste encore en certains endroits, relève de plus en plus d'une v i s ion passéiste q u ' i l convient de corriger.
En estimant ã 200.000 hectares environ l a surface actuellement u t i l i s ée par les s ta t ions d'élevage de type européen, on obt ient , sur l a base des abat- tages réal isés en 1982, une productivité moyenne de 18 kg de carcasse à 1 'hectare.
b ) L'élevage mélanésien
Sauf quelques rares exceptions, les Mélanésiens,qui n'avaient aucune t radi t ion pastorale, ne se sont intéressés que tardivement à 1 'élevage bovin. Le cantonnement mis en oeuvre à par t i r de 1897 ne lu i f a i s a i t d ' a i l l eu r s aucune place. Cependant, dès 1925 l e vétérinaire LANG notai t que "leur plus ardent dés i r , pour amé1 iorer ' leur existence, e s t de devenir propriétaires de gros bétail e t de chevaux'' ( c i t é par SAUSSOL). C'est surtout à par t i r de 1950, à l'époque où commence l a politique des agrandissements de réserves, que l e cheptel mélanésien se développe. Sur l a Grande Terre, i l passe de 4.000 tê tes en 1951 à près de 10.000 en 1969. Après une période de r6gression (boom du nickel) on constate depuis quelques années u n i n t é rê t de plus en plus marqué, favorisé par les redistributions foncières au prof i t des Mélanésiens. Les résul ta ts du R . G . A . donnent 14.200 tê tes en 1984. Par contre, sur les ï l e s (Loyauté e t I l e des Pins) l e cheptel aurai t régressé de 2000 tê tes en 1951 i5 1500 en 1969, mais s e r a i t remonte à 1700 au recensement de 1984.
.
''n
Au t o t a l , l 'élevage mélanésien représente 13 % du cheptel de Nouvel le-Cal édonie (en prenant en compte l e s chiffres extrapol es) . Concernant l e nombre d'éleveurs, l 'extrapolation q u i conduit à doubler ce ch i f f re e s t peut-être discutable ; on obtient en e f f e t une moyenne de 15 t ê t e s par éleveur (contre 26 avec les données non extrapolées) ce q u i semble fa ib le .
1969
Nb de % t ê tes
98.892 82,2 19 403 16 , l
2.040 1 Y 7
120.335 100 ,o
S i l ' on s 'en. t i e n t aux chiffres extrapolés, sur un to ta l de 1056 élevages mélanésiens, 306 o n t plus de 10 t ê t e s de bé t a i l , e t 76 seulement ont plus de 50 t ê t e s .
1984
Nb de % t ê t e s
101 .O89 83 97 17.782 1437
1.927 116
120.798 100 3 0
Les surfaces concernées sont t r è s d i f f i c i l e s à estimer ; bien souvent d'un élevage semi-sauvage, en par t icu l ie r dans les t r chaîne, q u i disposent de vastes superficies, mais de fa ib le valeur
3 . RéDarti t i o n aéoaraohiaue
ï l s ' a g i t bus de l a I
:pastoral e e
La répart i t ion dé ta i l lée par commune en 1984 apparait dans l e s tableaux I e t I I . Nous analyserons' i c i I 'essentiel , c 'es t -à-dire des regrou- pements régionaux, en considérant leur évolution par rapport au recensement de 1969, 'dernière année de référence à fournir des données f iab les .
Globalement 1 es données sont 1 es sui vantes :
Côte Ouest Côte Est Côte Ouest Côte Est Reste (Sud e t I l e s )
TOTAL
Nous avons regroupé à p a r t l e cheptel des I les e t du Sud de Nouméa (communes de Yaté e t du Mont-Dore), q u i ne f a i t l ' o b j e t d'aucune exploitation économique contrôlée (pas de chiffres d'abattages ; à nuancer cependant par une certaine production l a i t i è r e près de Nouméa), pour ne conserver que l a classiqye opposition côte Ouest/cdte Est.
*->
I1 apparaît que l e cheptel de l a côte Est tombe de 16 à 15 % du t o t a l , ce q u i ne représente qu'une baisse t rès fa ible du troupeau, contrairement aux estimations q u i avaient é t é 'avancées (notons au passage q u ' i l semble, d'après des chiffres antérieurs, que l a part de l a côte Est n ' a i t jamais dépassé 17 à 18 %). I1 convient de souligner par a i l l eu r s que l a part des Mélanésiens dans l 'élevage sur l a côte Est e s t passée de 13 % en 1969 à 35 % en 1984, alors que sur 'autre côte ce t te part e s t res tée stationnaire (entre 7 e t 8 %)..
. .
Si 1 'on regarde de plus près deux côtes, on constate :
l a répar t i t ion du cheptel sur les
a ) Sur l a côte Ouest, une augmentation globale de 2 %, mais q u i recouvre ,
un fo r t accroissement dans l a par t ie Sud, aux dépens de l a par t ie Nord. En prenant pour limite l a commune de Bourail, on obtient :
- de Dumbéa à Bourail (compris) : 59 % du cheptel de l a côte Ouest contre 51 % en 1969 (accroissement de 18 %).
- au Nord de Bourail : 41 % du cheptel contre 49 % en 1969 (diminution de 14 %).
I1 e s t indéniable q u ' o n ass i s te à une concentration du européen dans l a par t ie Sud, du f a i t notamment qu 'e l le e s t moins par l a réforme foncière, e t que les exploitations y deviennent p performantes.
cheptel touch ée us
Un examen plus dé t a i l l é , en a l l an t 'du Sud au Nord, montre des différences s ignif icat ives ; l a zone centrale de Poya à Gomen.est l a plus touchée, mais 1 ' o n constate curieusement, dans 1 'extrême Nord, u n accrois- sement considérable.
Les données sont rassembl ées ci -dessous :
. . ./. .
Dumbéa - Pa'ita Bouloupari - La Foa (y compris Sarraméa
Moindou - Bourail Poya - Pouembout -
Konê Voh - Gomen Koumac - Poum -
Ouégoa
e t Farino)
% du cheptel % du cheptel en 1969 en 1984
Vari a t i o n 84/89
22,6 '19 ,9
% du cheptel en 1969
Thi o-Canal a 30 ,O
Foi ndimi é 57,9 Houaïlou-Ponérihouen
Touho-Hi enghène- Pouébo 1 2 , l
100 -
25,8 16,O
% du cheptel Variation 84/69 en 1984
17 , O - 48 %
65,5 + 4 %
17,5 t 32 %
100 - - 8 %
100 -
10,7
26,7 21,6
19,7 12 ,,3
9 ,,o
100 -
+ 27 %
+ 21 % + 11 %
- 22 % - 21 %
+ 29 %
+ 2 %
(N.B. Ces regroupements o n t par a i l leurs l ' i n t é r ê t de f a i r e disparaî t re les distorsions dues à certaines modifications des limites de communes entre les deux dates considérées).
b ) sur la côte E s t , c ' e s t l ' inverse : les communes les plus au Sud, T h i o e t Canala, sont les plus touchées par l a baisse du cheptel o Globalement, l a diminution e s t de 8 %. On peut distinguer t r o i s ensembles (Sud, Centre e t Nord), avec les pourcentages suivants du troupeau total de la Côte Est :
4. Structure du troupeau
Sur ce p o i n t , l e R . G . A . ne fournit qu'une ventilation en deux catégories d'animaux : "vaches-mères" ( 4 7 %) e t "bovins d'un an e t plus,
autres que taureaux e t vaches mères'' (28 %) . Les 25 % restants ne sont pas préci sés.
Par l e passé, on ne trouve que des références s o i t théoriques, s o i t déduites des chiffres d'abattages.
Du sondage effectué par l'ORSTOM, portant sur u n échantillon de plus d e 26.000 tê tes de bétail ( s o i t 22 % du ch i f f re du cheptel donné par l e R . G . A . ) , on peut t i r e r l a composition suivante d u troupeau (DUBOIS 1984) :
Taureaux 2,o % Vaches mères e t génisses
(plus d ' u n an) 53,5 % Veaux (moins d ' u n an) 22,3 % Boeufs, vaches de réforme 22,2 %
-
100 -
Cette s t ructure correspond (dans 1 es condi t i ons actuel 1 es d ' expl oi t a t i on du cheptel que nous verrons plus loin) , à u n troupeau en expansion, parfaitement capable d 'assurer dans les années à venir l e développement de l a production de v i ande.
Concernant 1 'évolution des races bovines .dans l e Terr i toire , on se réfèrera à l ' a r t i c l e de P . METRAL (1968) qui signale qu'à l 'exception de quelques troupeaux de race pure, Limousin, Hereford e t Devon, l e résu l ta t des nombreux croisements à par t i r des races déjà c i tées au d é b u t de ce t a r t i c l e , plus quelques autres, ' 'est un cheptel d i t de race mixte, qui e s t res té f o r t heureusement exempt de sang brahman" ( s i c ) .
I1 apparait cependant que l a race Sante Gertrudis (créée aux Etats-Unis avec 5/8 de sang Shor thorn e t 3/8 de sang Brahman) f u t importée d'Australie sur l e Terr i toire dès 1957, avec une nouvelle introduction plus importante en 1961. Plus récemment (1969 e t 1971) fu t introduite la race charolaise à l a s ta t ion de Port Laguerre ( c f . "Dossier Races", bulletin de 1'UPRA n o 4 ) .
-
Actuellement, 1 ' i n t é r ê t des éleveurs se porte essentiellement sur l e Limousin, e t secondairement sur l e Charolais, aussi bien en race pure que pour des croisements i ndustTi el s . Les races angl o-saxonnes tradi tionnel 1 es , encore présentes sur u n grand nombre de s ta t ions, mais l e plus souvent t r è s métissées, marquent u n net recul. Le Santa Gertrudis e s t de plus en plus apprécié en raison de sa résistance à l a tique du bé t a i l , notamment sur la Côte Est.
I I n ' e s t pas exclu que soient. importées, en réponse à l 'appari t ion de souches de tiques résis tantes 3 l 'Ethion, d 'autres races issues de sang zebu ( B R U N e t TRONCY, 1984).
Une précision au su je t des races e s t donnée par l e R . G . A . : i l s ' a g i t du nombre de vaches de race pure, q u i , rapporté au nombre de vaches meres, représente 52 %.
5. La Production
L'abattage e t l a commercialisation de l a viande bovine reposent sur deux c i r cu i t s complémentaires : l'OCEF, q u i détient l e monopole de 9 'approvisionnement de Nouméa (de même que celui de 1 'importation des viandes), e t les bouchers d e 1 ' Intérieur, au nombre d'une quarantaine, d'importance t r è s variable, i n s t a l l é s dans les loca l i tés "de brousse". Nombre d 'entre eux sont également éleveurs . Les abattages sont effectués dans quelques 200 tueries par t icul ières , directement sur les propriétés d'élevage, e t aussi dans deux tueries aménagées (Ouaco e t Poya) où 1'OCEF dispose de chambres froides permettant u n cer ta in stockage avant acheminement des carcasses sur Nouméa en camion fr igorif ique. I1 va de soi que ce t t e organisation sera profondément modifiée lorsque les abat toirs industr ie ls de Bourail e t Païta seront en servi ce.
Pour l ' i n s t a n t , 1'OCEF réa l i se , de façon 8 peu près constante, environ 70 % des abattages. Si les données s ta t i s t iques fournies par 1'OCEF sont sûres e t rapides, cel les concernant les bouchers de l ' I n t é r i eu r sont plus d i f f i c i l e s 3 obtenir . L'ensemble constitue 1 'abattage contrôlé ; i l conviendrait d 'y ajouter une part d'autoconsommation e t d'abattage clandestin, impossible à estimer mais qui semble s ' accro î t re .
Les abattages contrôlés t o t a u x (OCEF -I- Bouchers) é ta ient d'environ 12.000 tê tes par an au début des années cinquante ; 3 pa r t i r de 1965 ; i l s se s i tua ien t aux environs de 20.000 t ê t e s , pour a t te indre u n maximum de 25.000 te tes en 1977. Actuellement, i l s sont en nette d iminut ion (22.500 tê tes en 1981 e t 1982, 20.000 seulement en 1983). Le taux d'exploitation du troupeau a dû passer approximativement de 15 & 20 % au cours de ce t te période ; i l e s t sans doute légèrement en baisse actuellement.
En poids, l a progression e s t moins importante : de 2.500 tonnes (carcasses) dans les années cinquante, l a production a a t t e i n t 3.800 'tonnes en 1977, pour stagner ensuite à 3.400 en 1981, 3.500 en 1982, e t3 .300 en 1983.
La différence d'évolution entre l e 'nombre de t ê t e s abattues e t l e poids-carcasses obtenu e s t due au développement de l a production de veau ; de moins de 25 % au début de l a période considérée, les veaux sont passés aujourd'hui à plus de 50 % du total des animaux abattus.
. .
Ainsi qu ' i l a é t é d i t plus haut, l e d é f i c i t du Terr i toire en viande bovine e s t apparu en 1967, e t va 6 t re compensé par des importations. De 350 tonnes en 1968, e l l e s atteignent leur maximum en 1973 avec 1 600 tonnes ; e l l e s décroissent ensuite jusqu'en 1978 (780 tonnes) pour remonter jusqu'en 1982 (1 150 tonnes) e t retomber à 780 tonnes en 1983 (voir graphique).
La consommation de l ' i n t é r i eu r apparaît à peu près s table ; beaucoup plus fa ih le qu'à Nouméa, e l l e e s t compensée par 1 'autoconsommation e t surtout par l es produits de la chasse (cerfs , cochons sauvages). Quant aux fluctuations du marché de Nouméa, e l l e s sont régulées par l e recours à 1 'importation. Globalement, s i 1 'on considère l e s t r o i s de l a population, on obtient les données suivantes :
dernières années de recensement
Population : Cons omma t i o n Part de l a recen sé e : t o t a l e par hah. production
: [tonnes) ( k g ) locale (%)
: 1969 100.579 : 3.825 32 83
: 1976 133.233 : 4.721 35 73
: 1983 145.368 : 4.078 28 81
Le fléchissement de l a consommation en 1983 e s t très net ; i l e s t dû en grande par t ie à l'augmentation des prix de l a viande bovine, e t à l a concur- rence des p rodu i t s de subst i tut ion, en par t icul ier l e poulet congelé d o n t on a importé plus de 3.000 tonnes en 1983 (t 15 % en tonnage e t t 22 % en valeur par rapport à. 1982).
i 2, $' r
6. Structure des abattages
Les s ta t i s t iques distinguent traditionnellement 1 'abattage des gros bovins (boeufs e t vaches) e t des veaux. En 1975 f u t créée l a catégorie "Jeunes Bovins", dans l e b u t d ' i n t ens i f i e r l a production, avec une rotation plus rapide des animaux sur les pâturages. En prenant pour référence 1 'année 1976, on obtient l 'évolution suivante pour l es trois dernières années (en nombre de bêtes abattues) :
: Boeufs : Vaches : JB :Total gros: Veaux : Total : : bovins : : général :
: 1976 : 5.761 : 3.548 : 4.381 : 13.690 : 7.670 : 21.360 : : 1981 : 4.457 : 4.222 : 1.266 : 9.945 : 12.281 : 22.226 : : 1982 : 4.683 : 4.407 : ' 1.111 : 10.201 : 12.272 : 22.473 : : 1983 : 4.327 : 3.852 : 1.195 : 9.374 : 10.654 : 20.028 :
La structure des abattages a considérablement changé entre 1976 e t les tmfs dernières années ; 1 'augmentation de l a production de veaux entraîne u n t a u x d'abattage des vaches plus important ( i l passe de 16 à 19 %) ce q u i e s t normal jusqu'à présent, mais i l e s t à craindre que l a baisse de l a con- sommation de veau enregistrée en 1983 ne conduise les éleveurs à u n abattage excessif des mères, q u i pour ra i t mettre en danger l 'évolution du troupeau re- producteur. O n remarque également 1 a bai sse de 1 a catégorie ''jeunes bov ins" ; à l ' o r ig ine , on aba t ta i t sous ce t te dgnomination des "gros veaux", d o n t l e poids unitaire se rapproche aujourd'hui de celui des gros bovins. Le poids moyen des bêtes abattues e s t d ' a i l l eu r s en augmentation pour toutes les caté- gori es (en kg/carcasse) :
Ensemb 7 e Boeufs Vaches J.B. gros bovins \Jeaux
1976 249 208 132 201 92 1983 257 212 198 23 1 107
7. Réparti tion géographique de l a production
La ventilation des abattages par commune en 1983 (voir car te) peut ê t r e comparée à ce l le de 1976. On ass i s te à une chute de production de l a côte Est : 8 % du tonnage abattu, contre 13,5 % en 1976. Sur l a côte Ouest, on voit diminuer 1 'importance de l a région de Gomen-Ouaco, e t de Poya ;
les autres régions sont en augmentation, surtout dans l e Sud. Au t o t a l , les dix communes de l a côte Ouest a l lan t de Païta 3 Gomen représentent en 1983 1 'essentiel de l a production du Terri t o i r e : 2870 tonnes sur 3300, s o i t 87% (82 % en 1976) .
8. Structure de l a production selon 1 'importance des abattages.
L'analyse des abattages en 1983, éleveur par éleveur, a permis de ventiler l a production selon l'importance du tonnage abattu. On obt ient , pour un to ta l de 719 exploitants ayant abattu du bétail ( à 1 ' O C E F e t chez les bouchers de 1 ' intér ieur) , 1 es résul t a t s ci -dessous :
- 35 % o n t abattu moins d'une tonne, s o i t 4 % de l a production . - 41 % " II de 1 à 5 tonnes 2 2 % I I
- 12 % ' I II de 5 à 10 tonnes 'I 19 % 'I
- 7 % " 'I de 10 à 20 tonnes I' 20 % I'
- 5 % " I' plus de 20 tonnes 'I 35 % II
I I
II
II
I I
En résumant, 24 % seulement des é.leyeurs o n t abattu plus de 5 tonnes, ce qui représente 74 % du total de l a production. Autrement d i t , les 3/4 de la production de viande étaient assurés par 172 s ta t ions. Si 1 'on considère seulement les 20 premiers éleveurs du Terr i toire ( d o n t cer- tains possëdent plusieurs s t a t ions ) , i l s produisent à eux seuls environ 30 % de l a viande.
Une ventilation approximative entre éleveurs européens e t mélanésiens a é t é tentée. Sous réserve de quelques vér i f icat ions, on a trouvé une centaine de producteurs mélanésiens, pour u n t o t a l -de 190 tonnes commercialisées, s o i t environ 6 % seulement de l a product ion to ta le . On constate a ins i , en d é p i t du développement de l 'élevage en milieu mélanésien sur l e plan des surfaces e t du cheptel , que l a part du marché q u i lu i revient
1
reste t r è s fa ible , ainsi que l a productivité de ce t élevage, même en tenant compte d 'une autoconsommation sans doute importante.
9. Conclusion, perspectives.
En 1983, l a production de viande bovine représentait en valeur 34 % du total des productions du secteur rural Calédonien (993 millions CFP sur 2891) ; l 'élevage b o v i n r ecue i l l a i t 56 % des aides e t 53 % des prêts consentis dans l e domaine rural (source:DIDER 1983). C'est dire 1 'importance qu ' i l conserve, malgré les e f for t s de diversification dans les autres ac t i - v i tés rural es.
Cependant, depuis deux ou t ro i s ans on a pu l i r e dans l a presse nombre de déclarations alarmistes annonçant l a disparit ion de 1 'élevage ca- lGdonien, motivées essentiellement par les inquiétudes concernant l a réforme foncière. S ' i l n ' e s t pas contestable que des élevages importants o n t disparu, en revanche beaucoup d'éleveurs o n t investi e t progressé dans l a voie de 1 ' in tensif icat ion. Avec la baisse de l a production locale comme des importations ( 1 1, due ã une chute de l a consommation consécutive à une for te augmen- t a t i o n des prix au début de 1983 I$ 2 ) , c ' e s t plutôt l e problème de *la surproduc- t j o n 3 e t de la recherche de débouchés, qui se pose actuellement. Peut ê t r e retrouve-t-on u n cycle pénurie/excédents, t e l que ceux constatés par l e pass&. . .
Si la s t ructure actuel le du troupeau se maintient, e t compte tenu des actions entreprises dans les domaines de l a surveillance san i ta i re , de l 'amélioration génétique, de 1 'agropastoralisme e t de la nutr i t ion des animaux, de 1 a r a t i onal i s a t i on des condi ti ons d ' abattage , on peut prévoi r u n dgveloppement de l a production t a n t en quantité qu'en qual i té . Reste l e pro- hlème de l'écoulement, dans u n environnement économique qui n ' e s t pas favo- rable. A ce t égard, on remarquera que l e p r i x export de l a viande de boeuf au Queensland a diminué, en monnaie constante, de 42 % entre 1980 e t 1982 (JARRAT e t BALL 19831.
d ' i n s i s t e r sur la concentration que nous avons observée dans les s ta t ions les plus importantes. Dans l 'optique d'un développement de l a production de viande, te l que préconisé lors des Etats Généraux du Développement, e t q u ' i l s ' ag isse de l a reconquête du marché local comme de l 'exportation éven- tue l l e , i l e s t certain que ce sont les élevages les plus importants qui
Concernant l a structure actuellle de la production, i l convient
seront les premiers à même de répondre à ce t te demande. I1 res te bien entendu souhaitable de favoriser l e développement des élevages plus mo- destes, e t notamment dans l e secteur mélanésien q u i attend beaucoup de c e t t e ac t iv i t é , mais les progrès ne peuvent ê t r e que lents . Beaucoup d'obs- tacles devront d ' a i l leurs ê t r e surmontés pour arr iver 2 conci 1 i e r 1 'organi- sation de l a société coutumière e t l e s impératifs économiques d'une ac t iv i - t é pastorale productive. On peut se demander à ce t égard s i d 'autres solu- tions que ce l le des groupements d'élevage, actuellement mise en oeuvre avec des résul ta ts incertains, ne devraient pas ê t r e recherchées e t proposées au monde mé1 anés i en.
$2
x x
(1) Les importations de viande bovine subsistent pour rëpondre à une demande spécifique de morceaux d i t s "nobles" (uniquement sur l e boeuf). Elles sont tombiies à 255 tonnes pour l e l e r semestre 1984, contre 415 tonnes pour l e l e r semestre 1983.
( 2 ) Les prix moyens de l a viande au détail o n t augmenté de 40 % pour l e boeuf e t 50 % pour l e veau i3 l a su i t e de la hausse aux éleveurs de Mars 1983.
REFERENCES
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- ANTHEAUME, 1981. Atlas de l a Nouvelle-Calédonie, planche n o 39.
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- B R U N , T R O N C Y , 1984. La tique du bé ta i l . Bull. U P R A , n o 4.
Nouvel 1 e-Cal édonie. Etudes Mé1 anési ennes n o 7 .
- DUBOIS:, 1984. Quelques résu l ta t s d'une enquête sur l a s i tuat ion de l 'élevage des bovins en Nouvelle-Calédonie. Bull. UPRA, n o 4.
- JARRAT:, B A L L , 1983. Trends i n Queensland export c a t t l e prices. Queensland Agricul tura1 Journal , ,no 4.
- LAFFORGUE, 1905. L'é'levage 2 l a Nouvelle.-Calédanie.
- METRAL, 1968. L'élevage en Nouvelle-Calédonie. Revue Agricole de la Nouvelle-Calédonie, n o l .
- SARLIN, 1954. Les pâturages de Nouvelle-Calédonie e t leur u t i l i sa t ion extensive. Revue Agricole de l a Nouvelle-Calédonie, n o 5-6.
- SAUSSOL, 1979. L'Héritage. Essai sur l e problème foncier mélanésien en Nouvel le-Cal édonie.
- Servi c,e de 1 'Agri cul ture 1977. Rapport annuel.
- SAUSSOL, 1981. Atlas de l a Nouvelle-Calédonie, planche n o 21.
on du Développement de - Statistilques OCEF, Service de 1 'Elevage, Direct 1 ' Economi e Rural e ( D I D E R )
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14
15. 1 6 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32
Tableau I
Côte Ouest Côte Est Sud e t Iles
Communes
Bou1 oupari Bourail Canal a Dumbea Fari no Hienghene Houailou I l e des Pins Kaal a-Gomen Koné Koumac La Foa Li fou Maré Moi ndou Mont Dore Nouméa Ouégoa Ouvéa Païta Poi ndimi é Ponéri houen Pouébo Pouembou t Poum Poya Sarraméa Thio Touho Voh Yate
TOTAL
Nombre d ' él eveurs Effectif bovins
Hors Tri bus Hors Tri bus Tribus (1). (2 ) Tribus (1) (2)
65
240 4
23 23
5 54 -
40 40 82 70 - -
31 17 3
36 ( -
65 30 61
5 50 22 39 14 7 7
50
s 1. - 1084
890 173
21
3 5
24 - -
62 46 18 67 17 20 3
31 25 8 2 -
35 33 10
6 15 7 5
18 18
4 1 3
41 1
528
5 5
42 - -
82 58 36
167 21 20 3
81 89 12
2 -
71 111
18 16 19 19 5
24 36 .8 1
11 93
1
1056
254 488 164 248 110 320
-13815 17122
441 2093
706 246
2981 -
5336 4856 4266
11087 - -
4233 162 31
1729 -
8561 2142 3862
21 2 7295 1064 5881 1264 1456
135
3935 11
64
142 1050
- -
1977 2105
230 1726 684 534 70
538
254 316
8 -
500 175
94 127 212
257 567 683 560
6 37 25
754
14
104.922
93.243 11.475
204
13.709
6.700 5.790 1.219
66 142
1080 - -
2093 2185
290 2146 700 534 70
678 390 332
8 -
7 52 3 43 150 274 216 321 567 719 , 638
12 37
101
1018 14 - ' _ - 15.876
7.846 6.307 1.723
.--
(1) Recensé (2) Extrapol é
- '. r ~
41 * *
. .
Tableau I I - Répartition des e f fec t i f s bovins (1 ) selon l a t a i l l e des troupeaux (en nombre de t é tes )
1 50 100 400
49 99 399 P l us Communes à à à e t TOTAL
% du Total
2
3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32
Bouloupari Brurai 1 Canala Dumbea Fa,ri no Hienghene Houaïlou I l e des Pins Kaala-Gomen Koné Koumac La Foa Li fou Maré Moi ndou Mont Dore NoumEa Ouégoa Ouvéa Païta Poindimi6 Ponéri houen Pouebo
' Pouembout Poum Poya Sarram6a Thio Touho Voh Yaté
~~
479 2865
23 6 198 381 709
1478 180
1665 467
1628 666 376 230 369 104 31
1001 288 601 571
1408 111 354
740 754 165 144 23 6
1303 25
~
648 4173
186 174 325 225 646 110 924 589
1511 985
50 160 549 66 -
955 55
510 498 321 229
1078 457 998 28 1
55 -
1186 -
5667 8443 1099
140
325 2622
- 3850 3758
812 3742
252 -
2561 -
525 -
3596 1347 2349.
193 3907
586 2033 830 391 -
1969 -
7087 1783
- 1581
- 1080 420 -
1043 742 849 .
5764 - -
1086 -
- -
4004 I- - ..J
- -
2523 -
2734 -
903
495 -
13881 17264
1521 2093
706 2339 5166
290 7482. 5556 4800
11157 678 390
4565 170
. 3 1 2481 343
8711 2416 4078
533 7862 1783 6519 1276 1493 23 6
4953 25
-~ - . - - - TOTAL 19.763 17.944 , 50.997 32.094 120.798
Côte Ouest 13.636 15.343 42.419 29.691 101.089 83,7 CGte Est 4.893 2.160 8.326 2403 17.782 14,7
- Sud e t I l e s 1.234 441 252 1.927 196
(1) Ensemble hors-Tribus + T r i b u s . Pour les Tribus, c ' e s t l ' e f f e c t i f extrapolé qui a é té pris e i compte.