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NOUVEAUTrès prochainement, cette case puoiidisposition des annonceurs au tarif sui-

i parution : Fr. 32,26 parutions : Fr. 2502 parutions : Fr. 24,

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Morris !.. weslLa découverte soudaine, à la

faveur d'une traductìon, d'un écri-vain étranger de talent , est tou-jours un événement d'un grandretentissemcnt. Qu 'on se rappelle ,sans remontèr trop haut dans lepasse , avec quel enthousiasme lepublic frangais accueillit au seuildu présent siècle , le « Livre de lajungle » et le « Kim » de Ru-dyard Kipling, « L'enfant de vo-lupté » de Gabriele d'Annunzio,un peu plus tard les « Arènessatiglantes » de Blasco Ibanez , et ,plus près de nous , un Jerome K.Jerome , un Hemingway, un Cro-nin, une Margaret Mitchell et , na-guère, un Pasternak. Il serait aiséd' allonger indefiniment celle no-menclature.

Or, voici qu un nouveau genielittéraire, comparable à GrahamGreen, nous est révélé en la per-sonne d' un, romancier catholiqueaustralien , Morris L. West , ancienprofesseur de frangais et. d'anglaisen. Tasmanìe , actuellement direc-teur d'une grande station de ra-dio, auteur déjà de huit romansdont le dernier, publié en 1959 etintitulé « L'avocat du diable »,vient de paraìt re. en frangais. Parcertains traits, ce livre rappellevaguement le célèbre roman deMortonRobinson , « Le Cardinal ».Il a pour cadre Rome, ou plusprécisément le Vatican , et la Ca-labre ; pour héros un prélat an-glais , Mgr Blaise Meredith , au-diteur à la Sacrée Congrégationdes Rites, dont les fonctions , dansl'atmosphère ouatée de la Curie,ont émoussé la, ^ sensibilité et lesens de VhumàmT"&es evénementsse déroulent en Calabre autourd'un eurieux personna ge, Giaco-mo Nerone , tue par des partisanset vènere comme un martyr parla population à telle enseìgne quedeux prélats des Rites sont en-voyés sur les lieux, l'un commepostulateur futur de la cause debéatification , l'autre comme Pro-moteur de la Foi ou «avoca i dudiable » et. ce róle incombe préci-sément à Mg r Meredith.

Au cours de son enquète le jeu-ne prélat , rongé par un mal qu'iln'ignore pas et devra l' emporterà plus ou moins bref délai , fa i tconnaissance avec une populationcirnensc , reticente peut-ètre aupremier aborri mais vibrante et selivrant énfin quand elle évoquele souvenir de Nerone. En somme.c'est sur l 'humanité que s'ou-vrent tardivement ,les yeux deMonseigneur alors qu 'il les f e r -merà bientòt pour toujours...

Mais ce Nerone, dont chacunévoque le souvenir , qui étaìt-il ?

En réalité , un 'déserteur anglaisrg fug ié dans ce pays à demi-sau-vage et qui , cherchant Dieu corn-ine on tàlovne dans les ténèbres ,f inii par se muer en un héros dela plus sublime* charité.

On est surpris qu'un tei livre ,dont la critique est unanime àrelever la profondeur , soit sortide la piume d'un auteur vivant àl' autre extrémìtè du monde , maisil est hors de doute que le nomde Morris L. West est désormaisune nouvelle etoile digne de por-ter ce •nom au f i rmamenf deslettres.

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La Grande-Bretagne à son tour sous Ies eaux

A la suite des pluies persistantes tombant sur toute l 'Europe et des hautes marees,l'Angleterre connaìt à son tour les méfai ts provo qués par les eaux.

Dimanche après dimanche, les partis politiques italiens organisent des milliers d'assemblees d'electeurs ami demobiliser dans tout le pays leurs partisans en vue des elections communales qui auront lieu le 6 novembre prochain.On se plait , dans les milieux politiques, à souligner l'importance de la nouvelle loi électorale votée l'été dernier parle Parlement, qui prévoit que dans toutes les communes comptant moins de dix mille habitants on voterà selon leprincipe de la majorite simple, alors que le système proportionnel sera applique dans toutes les localités ayant plusde dix mille habitants. Gràce à cette loi, la Democratie chrétienne peut présenter dans les petites communes des listescommunes avec les partis de la coalition gouvernementale — les libéraux, les sociaux-démocrates et les républicains.Dans les grandes localités, la Democratie chrétienne soumettra aux électeurs ses propres listes, indépendamment desautres partis, et Iutiera principalement contre Ies extrémistes anti-démocratiques, qu'ils soient de gauche ou de droite.En premier lieu, les groupes démocratiques du centre entendent barrer pour les communistes el les néo-fascistes lavoie menant aux administrations communales et les éliminer là où une majorite de l'extréme gauche existait déjà.

Quelques tìeceptions n oni pu etreévitées à l'approch e de ces electionsd'une importance particulière. Par exem-ple, certa ins milieux de gauche de laDemocratie chrétienne espéraient obte-nir l'appui des socialistes nenniens eninsistant sur le fait que Pietro Nenni sed'ésoli'darisait de plus en plus du parti¦communiste. Or, lors de leur récentcongrès, les membres tìu parti socialistenennlen se sont portes de nouveau plusà gauche. Da direction du parti nennlena décide en effet de présenter dans lesvilles et dans les grandes localités sespropres listes tout, en recommandantdétablir des listes communes avec Iescommunistes dans les petites commu-nes. En fall, il semble que Pietro Nennin'ait agi que par opportunisme, ainsiqu'il le fait chaque fois que les intérètsde son parti le lui imposent.

Que font tìe teur coté les communis-tes ? Actuellement, ils s'efforcent d'ex-ploiter à leur profit le niécontentementque soulève dans toute l'Italie la ques-tion du Tyrol tìu Sud en se montrantencore plus chauvins que les néo-fas-cistes. Une des affiches électoralescommunistes représente tìes unités del'armée allemande, photographiées pen-dant des manceuvres. Au bas de t'affi-che, une phrase en caractère gras pro-dame : « Les saldate tìe Adenauer sontprèts à reconquérir le Tyrol du Sud ».Force est tìe constater que cette propa-gande communiste n'impressionne guè-re la majorite des électeurs italiens. Lefait que les néo-fascistes se serventaussi de la question du Tyrol du Sud

ne sanrait surprendre. Tout au plus ser-vent-iis dans une certaine mesure, qu'ille veuille ou non, les intérèts du particommuniste italien.

Avec ou sans le Tyrol du Sud : lespartis bourgeois ne prévoient aucunchangement politique important en Ita-lie, d'autant moins, affirment-lls, qu'ac-tuellement la situation est foitementinfluencée par des facteurs éeonomiqueset sociaux, comme aussi de politiqueétrangère.

En ce qui concerne la ¦constéllationéconomique, les partis qui luttent 'con-'fcre lVxtrème gauche et contre l'extré-me droite ne eessent de manifester leurconfiance. Le chòmage a fortement di-minué durant l'été 'dernier. Il a atteint,en septembre dernier, son niveau le plusbas depuis la fin de la deuxième guerremondiale.

Bien au camtraire, les grandes indus-tries de l'Italie tìu Nord manquent d'ou-vriers spécial isés. Les experts estimentque les prochains mois seront tout aussifavorab'les.

Le fait que les con:niuniKtes aient re-noncé jusqu'à présent de parler du mé-contentement des masses, de tensionssociales et tìu manqué de travail prouveassez que l'extréme gauche elle-mèmeeonsitìère que tìe tels arguments n'au-raient plus tìe prise sur les électeurs.Il ne reste dorte aux communistes quede faire appel aux sentiments patrioti-ques du peuple italien en se présentantcomme « les pro'tecteurs du pays » etcomme les « défenseurs des frontièresnationales ». Seuls les resultate des elec-

tions du 6 novembre prochain montre-ront dans quelle mesure les électeursitaliens se seront laissés influenicer parces Slogans.

Le coione! Mobutu inspectant ses troupes

D 'après les dernières nouvelles venant du. Congo, le colonel Joseph Mobutucommence à perdre le contròie de l'armée. De toute fagon 120 soldats de la 4ebrigade de chars blindés rentraient ces jours contre son ordr e de. Léopoldville

à Thysville dans leurs garnisons .

On aménage une piste pour nos blindés

On construit a l Allmend de Thoune une piste p our blindés d'une longueur totalede 4,5 km. Le devis est de 3 millions et demi de francs.

top Iter ne se laisse pasmarcher sur les pieds

UNE PLANÈTE QUI SE DÉFENDLes astronomes ne perdent pas un

instant pour percer le mystère qui en-toure Chaque planète, afin de rensei-gner sutìSsiamment les ètlres huraatosqui vont incessamment se lancer à laconquète de l'espace. Jupiter, entre au-tres, est l'objet de laurs lancinantesrecherches.

Sait-on que Juipitetr est la plus grossedes planètes tìu système solaire ? Sondiametro est onze mille fois plus grandque celui de la Terre. Sa masse estpresque aussi respectable que celle duSdleffl ; environ mille fois plus petite,ce qui, vous l'avouerez, n'est pas unedifferente... astronomique. Par contre,plus d''un. million de planètes comme lanòtra pourraiient trouver place dansJupiter. Voilà de quoi nous donner uncomplexe tì'infériorité.

UNE CEINTURE DE RADIATIONSDANGEREUSES

Les Anciens prè'taient à Jupiter uncaractère tìes plus irritables et Galilée,puis Herschell , estimèrent que cetteplanète devait balgner dans une atmo-sphère gazeuse très lourde et que desvents effroya'bles devaient y déchainertìes cataClysmes auprès desquels nostjorna'des, typhons et raz de marèe ter-restres semtìleraient d'e petits zéphirstaoffensifs.

Le California Institute of Technology,à Los Angeles, a découvert que Jupiterétait entouré d'une céinture de radia-tions beaucoup plus pui'ssante qu'on nepouvait le supposer. Elle serait environcent milliards de fois plus grande quecelle àe notre planète. On se perd enconjectures sur la provenance de cesraldiations qui pourraient ètre cap'béespar son champ magnétique ou au con-traire venir de la planète elle-mème.

DÉFENSE D'ENTRER !Il serait absolument impossible à un

étre humain, mème dote des dernièresnouveauités as'tronautique, d'entrer dansun tei ch'amp tìe ratìiations sans ètreincontinent gril le par une telle force deradiations.

Jupiter, le plus grand des Dieux del'Olympe, le dieu dies éclairs et tìutonnerre, a donc bien choisi ga retraite.Gare aux humiains qui voudraient semontrer trop enitreprenants et violer lelieu de son repos. Une déeharge de ra-diations aurait tòt fait de renvoyerl'importun au néant et de iréduire tìemème son entreprise sa crilège.

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ment, cette case publicitaire sera a laannonceurs au tarif suivant :1 parution : Fr. 32.—6 parutions : Fr. 25.60 l'une2 parutions : Fr. 24.— l'uneates de oarution suffisamment tòt au-

Le détenu libérateurUn détenu de la maison d'arrét de

Bar-le-Duc a libere plusieurs person-nalités de la ville, qui s'étaient trouvéesfortuitement enfermées dans l'enceintede la prison. Les visiteurs qui devaientprocéder à un examen des mesures desécurité contre l'incendie ont été en re-vanche victimes des précautions prisesd'habitude pour empècher toute évasion.S'étant engagés sur un chemin de ron-de bordé de murs élevés, dont l'uniqueporte avait été fermée à clef derrièreeux, ils ont été soudain bloqués danscet étroit passage, la clef qui devaitleur procurer la liberté s'étant briséedans la serrure, au moment où le gar-dien chef s'apprètait à quvrir de nou-veau la porte.

Il ne restait plus qu'à appeler a fai-de, mais il semble que les prisonniersont eu l'oreille plus fine que les gar-diens. En effet, leur attention ayant étéattirée par ce tumulte insolite, ce sonteux qui déclenchèrent une forme inusi-tée d'alarme.

L'aventure s'est terminee à la gioired'un prisonnier d'origine allemande quia réussi à ouvrir la serrure recalcitran-te, par des moyens qu'on ne précise paset qui vraisemblablement lui ont valuson séjour à la maison d'arrèt. Cettefois-ci, il a opere en presence des gar-diens...

Ressuscitépendant quatre heures !Deux chirurgiens de l'hòpital de Mo-

dène, en effectuant un rriassage du coeur,ont rendu la vie pendant quatre heuresà un jeune homme, qui avait; succombéà une embolie au cours d'une interven-tion chirurgicale.

Les deux chirurgiens, les doeteurs To-sarti et Roccobuto, après avoir obtenul'approbation de la famille du jeunehomme, commencèrent sans tarder àmasser le muscle cardiaque. Quelquesminutes plus .tard , le cceur se remettaità battre, le sang circulait dans les ar-tères et les veines. 'Malheureusement,malgré toutes les terttatives tìes tìeuxmédeoirts pour maintenir le jeune nomme en vie, celui-ci devait rendre, qua-tre heures plus tard , le dern ier soupir.cette fois-Ci définitivement.

L'INSTANTANÉde Pierre Vallette

Aujourd'hui , sautons ensemble à piedsjoint s en pleine fol le parisienne !

Très prochainement aura lieu , dansun magasin spécialisé du Faubourg St-Honoré , le... premier déf i lé de modecanine... Eh oui, rien que ga !

Les modèles seront présentés , bienentendu, par des mannequin^ à quatrepatte s. Deux d' entre eux, qui saventmarcher sur les pattes de derrière, tou-cheront soìxante-quinze N. F. pour laprésentation, tandis que leurs collègv-esmoins adroits devront se contenter decinquante N.F., leurs propriétaires plusexactement !

Évidemment tout le « gratin » de Va-ristocratie , du monde des arts et duthéàtre , et du... demi-monde égalementa promis de venir, avec ses f idèles com-pagnon s, af in que maitres et chienschoisissent ensemble les toilettes hiver-nales de Médor ou de Loulou. Parmi lesaugustes personnage s qui assisteront àce déf i lé « nevi-look », on signalé Da-nielle Darrieux, la princesse de Broglie.la duchesse de la Tour d'Auvergne , Ar-thur Rubinstein, Henry Salvador , etc...

Il va de soi que quelques-uns des se-crets concernant la mode canine 1961ont déjà été ébruités... Pour le matin,un petit manteau écossais, avec noeudpapillon , fera fureur . Mais pour l' après-midi on assortirà la toilette du toutouà celle de sa maitresse, et des coquii*botillons fou rrés assureront confort etélégance à Azor !

Quant au soir, Vimagination la plusdelirante aurait peine à deviner ce quesera le chic du chic... : ou le « spencer »,ou la tunique en lamé or ! Et Dameschiennes auront droit , comme leurs p ro-priéta ires élégantes . à des auiches stille1925.

Voilà . Vous ètes maintenant: aussi bienrenseignés que moi, et avez tout loisirde méditer sur l'écceurante excentricit.éde certaines oisives et... oisifs , qui , eux.se croient les gens les plu s occupés de laterre, et n'ont sans doute pa s le tempsde penser ni aux pays sous-développ és.ni au p roblème des Réfug iés , à moinsqu'il n'y ait à la clé une manifestationmondaine où l'on puisse exhiber les sen.

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Il* Roger Boniin préconise dessolutions radicale® pour le ski

Le nouveau cornile directeu r de laFédérat ion suisse de ski , qui a été élucet été. a tenu une conférence de pres-se, a Berne, à l'issue du premier campd'entraìnement de l'equipe nationalequi s'est déroulé à Macolin.

Au cours d'un exposé très étoffé, lenouvel organe dirigeant de la Fédéra-tion a développé son pian de travailpour la saison à venir. Ce tour d'ho-rizon prouva que l'equipe de responsa-bles que dirige le président centraiRoger Bonvin a l'intention de donnerencore une plus grande extension etune impulsion nouvelle au ski helvé-tique , non seulement sur le pian dela compétition mais également sur ce-lui des cours pour faire mieux . 'con-naitre la technique du ski.

OBJECTIF PREMB3R :LES JEUX OLYMPIQUES DE 1964

Le président de la commission tech-nique , M. Juorg Frei (Davos), exposale programme general de l'equipe na-tionale pour cette saison et les sui-vantes. ,Toute l'activilé..de , la commis-sion technique est axée. sur la prépa-ration aux jeux olympiques de 1964.Cet objectif , certes lointain , est le pre-mier qui doit conditionner tous losautres . Tabliant sur une équipe réduitemais fortement mise à contribution,les responsables techniques ont l'inten-tion lors des années qui ne compren-nent ni jeux olympiques ni champion-

nats du monde, de mettre sur pied . ren , Reto Cchmid , Paul Schmidt , Jeandéjà la formation appelée à défendreles couleurs suisses lors des prochainsjeux ou des prochains championnatsdu monde. Avec ce système l'annéemème de la compétition pour laquellel'equipe a été formée, il ne resteràplus à designer que deux ou trois élé-ments pour compléter la sélection.

Le mode de sélection a été modifié.Ainsi pour les épreuves alpines parexemple, il sera tenu compte de huitcourses de sélection. L'entrainement del'equipe nationale sera également dif-férent. C'est ainsi que pour la saison1961-62, 50 jou rs d'entraìnement sontprévus. Les premiers de mise en con-dition , auront lieu déjà cn juin. Cesstages seront en principe réserves ex-clusivement aux athletes déjà sélec-tionnés pour Ics prochains champion-nats du monde et aux plus sérieuxcandidats à cette sélection.

Au sujet de cette préparation del'equipe nationale, le responsable dece problème, Tony Coray, a déclaréque la commission de préparation neconcevait pas tàche plus impérieuseque la surveillance attentive du déve-loppement de jeunes talents. D'ailleursun àge maximum de 22 ans pour lesmembres de l'equipe B et de 30 anspour ceux de la formation A sera fixéà l'avenir.

L'EQUIPE NATIONALE ALPINE

Le nouveau coach des disciplines al-pines, Walter Nigg, qui cet hiverfonctionnera à plein temps pour lecompte de F. S. S., a donne connais-sance du programme des cours envi-sagés cette saison :

12-20 novembre, messieurs « A », àMuerren (principalement étude du sla-lom) ; 17-24 novembre, dames « A » et« B » à Muerren ; 27 novembre-4 de-cembre, messieurs « B » et d'autrescandidats pour les cadres de l'equipenationale, au Stoos, 4-10 décèmbre, da-mes « A » et « B » et cahdidates aveccourses eliminatoires de clòture, auStoos, 11-16 decembre, messieurs «A»et les 4 meilleurs de l'equipe « B »,à Zermatt , 18-20 decembre, épreuves desélection et formation de l'equipe «B».

Voici les membres actuels des équi-pes nationales :

Dames « A » : Lilo Michel, Yvon-ne Ruegg, Rosa Waser, éventuellementAnne-Marie Waser et Margrit GerlschDames « B » : Madeleine. Bonzon , Pau-lette Ganty, Silvia Gnehm, VrenySchmid. ,_ >. ;,

Messieurs « A' » :"'Jakob' Ardueser.Simon Biner, Fredy Brupbacher, Wil-ly Forrer, Daniel Gerber, Georg et Ro-bert Gruenenfelder, Adolf Mathis, Wil-ly Mottet , Albert Schlunegger, Wer-ner Schmid, Roger Staub.Messieurs « B » : Albert Beck, HansBum, Fredy Fuchs, Arthur Heyholzer,Toni Mathis , René Moillen , Alois Per-

Louis Torrent.Ces équipes resteront inchangées au

cours de cet hiver.A LA RECHERCHE

DE NOUVEAUX TALENTSDANS LE SKI DE SAUT

Hans Fuchs, responsable du ski desaut, souligna tout d'abord combienil était difficile de donner une impul-sion nouvelle au ski de saut en Suisse.Il veut avant tout s'appliquer à for-mer de nouveaux entraineurs régio-naux dans l'espoir de trouver de nou-veaux talents et de redonner le goùtdes concours de saut.

Enfin pour une préparation efficacedes spécialistes du saut , il faut quel'on en Vienne en Suisse aussi à l'ins-tallation de tremplins artificiels.

LES COUREURS BE FONDSOUS LA DIRECTIONDE HEIKKI LUOMA

Charly Veuthey, le responsable descourses de fond , annonca que dès leler decembre, les candidats et lesmembres de l'equipe nationale de fondsuivront les cours suivants sous ladirection de l'entraìneur finlandaisHeikki Luoma.

Cours sur neige au Mont Soleil (7-17 decembre) et Loèche-les-Bains (17-23 decembre). Avant la venue en Suis-se de Luoma, les sélectionnés suivrontun cours de mise en condition à Fou-ly sur Orsières (3-6 novembre).

Alphonse Baiarne, Erwino Hari, Kon-ratì Hischier, Marcel Huguenin, Vik-tor Kronig, Lorenz Possa et MichelRey appartiennent à l'equipe nationalealors que Armin Aufdereggen, PaulBebi, Gusti Biner, Louis Clerc, AlainDavoli, Georges Dubois, 'Michel Gay-moz, Hermann Kreuzer, Peter Mich-lig, Bernard Overnay, Franco Pilier,Johann Zurbriggen et Arthur Schnei-der n'ont droit qu'au titre de candi-dai.

AUTRES PROBLÈMES

Le chef de presse Fritz Erb donnaquelques explications sur les difficul-tés qui ont surgi entre les fabricantssuisses d'articles de sport et la Fédé-ration suisse de ski. Les fabricantsd'articles de sport ont dénoncé le con-trai qui les He avec la F. S. S. car ilsestiment qu'ils ne peuvent plus pour-suivre les dépenses faites au bénéficede l'equipe nationale du moment queles meilleurs skieurs suisses préfèrentle matériel étranger au letyr. Toutefoisils sont prèt s à reprendre les pourpar-lers avec la F. S. S. si eètte situationvenait à se modifier. Il est clair quela décision prise par le groupementdes fabricants d'articles de sport aurade sérieuses répercussions sur la bon-ne marche de l'organisation de sou-tien financier qui avait été créée pourvenir en aide à l'equipe nationale.

La «trahison» tìe Roger AfflaronoLongtemps l'ardente équipe sedanai-

se parul cn mesure de contester lavictoire aux Ilacingmen sur la pelousedu Pare des Princes qu 'entouraientquelque 26.000 spectateurs, qui atten-daient un net succès des nouveauxleaders du championnat de France depremière division.

Or la formation parisienne peinaitvisiblemcnt. Seul un penalty heureuxsur une chute habile de Marcel luiavait permis de prendre l'avantage àla marque par Ujlaki , à la 12me minu-te, elle eut encore la chance de voirl'arrière centrai adverse Polak raterun mème coup de réparation , ou plu-tòt de compensation (!), quelques ins-tants plus tard, l'ailier Breny ayantparfaitement imité Marcel.

On s'acheminait donc tout douce-ment vers un succès contestable lors-que 7 minutes avant le coup de slf-flet finale, le vieux « sanglier des Ar-dennes », Roger Marche — dont l'ex-péricnee aurait certainement été fortprécieuse au sein de l'equipe de Fran-ce mercredi dernier — plongea tei unsprinter le long de la ligne de toucheavant d'adresser un centre remarqua-ble que Heutte put transformer aisé-ment. Ainsi l'equipe ardennaise étaittrahie par l'un des sicns !

UN PRINCE DECURien ne va plus a la roulette du foot-

ball de Monaco : après sept victoiresconsécutives, les joueurs du princeRainier ont été se faire étriller àToulouse, avant de s'incliner sur leurpropre terrain par un net 4 à 2 con-tre l'equipe parisienne du Stade Fran-cais, laquelle n'avait ramasse qu 'unpoint au cours de ses cinq derniersmatches !

Un but éclair du tandem Eschmann-van Rhyn , après quatre minutes dej eu, désarconna une défense monégas-que au sein de laquelle l'internatio-nal Kaelbel fit une rentrée bien bal-butiate. C'est en seconde mi-tempsque les Stadistes assurèrcnt leur suc-cès par Bourbotte et Novarro , offrantainsi à leur nouvel entraìneur Wadouxun magnifique et assez inattendu ca-deau de bienvenue.

La défaite de Monaco a été particu-lièrement bien accueillie à Reims oùl'equipe champenoisc, après un match

sans histoire contre Rouen, a, elle,pris deux points qui la place à troislongueurs des leaders (Racing 16 pts)et à une de Monaco. Kopa, fort àl'aise, tira une fois de plus habilè-ment les ficelles sans paraìtre se res-sentir de sa lancinante blessure à lacheville. L'equipe normande opposaune résistance honorable pendant 50minutes, mais lorsque le demi rémoisMuller botta victorieusement un coupfrane, portant le score à 2-0 (but deVincent à la 9me minute), le matchfut joué. Ni le tir de l'ex-racingmanDalla Cieca, qui trompa le gardien ré-mois Colonna à la 76me, ni l'auto-gbaldu rouennais Tournié à l'ultime minu-te he changèrent la face des choses.

OU SONT LES NEIGES D'ANTAN ?Il y a dix ans, Lille, Bordeaux, Mar-

seille et Strasbourg — quatre des plusgrands centres urbains de France —terminaicnt dans les dix premiers duchampionnat de France de premièredivision 1950-51. Aujourd'hui , aucunede ces équipes n'a pu remporter la vic-divislon ! Strasbourg, où Remetter etJonquet achèvent obscurément unelongue carrière, a été se faire battreà Besancon par deux buts de l'ex-So-chalien Gardien : Marspillp a. rotimichalien Gardien ; Marseille a connule méme sort sur le terrain des Hes-pérides, à Cannes, face à une forma-tion ardente, dans laquelle l'ex-NicoisMilazo tient avec brio le róle de me-neur de jeu ; Bordeaux également aconnu la défaite, s'inclinant à Metz(2-1), devant un « onze » lorrain quibrigue la promotion ; Lille, enfin , sau-va un point sur son terrain face al'hétérogène équipe de Béziers où l'Ar-ménien Hairabcdian , le BritanniqueGriffiths , l'Espagnol Saez et le NoirBoukhalfa tentent de conjuguer leverbe jouer au mème temps.

ARRIVÉEDU NOUVEL ENTRAÌNEUR

DU H. C. VUSGEHier après-midi, à 16 heures 15 très

exactement, le comité du H. C. Viègeau grand compiei se presentali à sonnouvel entraìneur qui arrivait direc-tement de son canton natal. Bibi Tor-riani a pris tout de suite contact avecl'equipe du président Kuonen et s'estfait présenter les joueurs le soir mè-me, lors de l'entrainement sur la placede sport. Dès ce premier contact ,l'homme des Grisons s'est montre trèssatisfait. Quant aux résultat de cesoir, à la patinoire des Vernets, à Ge-nève, l'issue de la rencontre le laissecomplètement indifférent. Ce sera d'ail-leurs la première fois que les Viégeoischaussent les patins catte saison.

GIRARD A SIONLundi soir , André Girard a repris

officiellement l' entrainement du H. C.Sion, qui se poursuivra au rythme tìetrois fois par semaine (lundi , mercre-di et vendredi) jusqu 'au 6 septembre,date du -premier match amicai que leH. C. Sion jouera sur sa patinoire.

André Girard s'est déclaré encrrantéde l'excellente forme physique montréepar les joueu rs sédunois fort bien en-trainés ces derniers mois par BernardFiorina. Tous Ics titulaires étaient pré-sents à l'exception toutefois du gar-dien Birchler , qui ne s'est pas encoreremis complètement de sa dernière cas-sure de jambe, de Rossier, Romailler ,Imboden et Zermatten présentementau cours de répétition. Le H. C. Sions'efforcera donc durant cette premièrepériode de former le mieux possibleses éléments disponibles.

OUVERTURE A SIERRELa patinoire de Sierre a ouvert ses

portes lundi et les hockeyeurs ont d'o-res et déjà pris possession de la ma-gnifique piste glacée sous la directionde leur entraìneur canadien Denny. Lepremier match amicai est prévu pourdimanche prochain déjà et il mettraaux prises l'equipe locale à la belleformation d'Urania-Genève-Sports.

SPORT-TOTO

Concours du sport-loto No 9 du 16octobre 1960, liste des gagnants :

989 gagnants avec 9 points : 273,6523.740 gagnants avec 8 points : 11,40

Les troisième et quatrième ra ngsn'ont pas pu ètre payés.

DE TOUT ON PEU• HOCKEY SUR GLACÉ

Le H.C. Viège prépare avec enthousiasmesa première saison en ligue nationale A

Au premier pian, nous remarquons trois joueurs tìu HC Viege qui serontpaiticulièrement dangereux cette saison, soit les deux internationauxSalzmann et Hérold Truffer, ainsi que le pilier de la défense haut-valal-

sanne, Otto Truffer.

A l'exemple des grands clubs denos villes, le HC Viège se devait,par l'intermédiaire de son Prési-dent, de présenter son programmeet ses soucis aussi au public va-laisan. Il est certain que le Prési-dent Kuonen a eu une excelienteidée ¦ en organisant une conférencede presse à l'intention des journa -listes de tout le canton et surtout endésignant un chef de presse parmil'un de ses plus proches collabo-rateurs, homme de liaison entre legrand club du Haut et le public duBas.. C'est avec un grand plaisirque nous nous sommes rendus aurendez-vous du H. C. Viège devendredi dernier. Tout en saluantIes représentants de l'autorité com-munale, de la police et de la pres-se, le Président nous presenta sescollaborateurs et son équipe dutapis vert.

Aujourd'hui la renommée du H.C. Viège n'est plus à faire, maiselle n'est pas à l'exemple des clubsdes Grisons par exemple, liée à lagrande période du hockey suisseet de ses vieilles gloires. Fonde en1941 le club était déjà inscrit lamème année pour l'ancienne sèrie Bet entrait dans la grande famille duhockey helvétique. En 1943 c'étaitla promotion en sèrie A et 1946Ies portes de la Ligue nationale Bétaient ouvertes aux viégeois lorsde l'augmentation des équipes desscries supérieures. Puis il fallutattendre j usqu'à ce memoratale 6mars 1960 à Klotert pour voir laconsécration de 15 ans d'efforts ;pendant 15 années le H. C. Viège apreparo son avenir en restant fidèleà ses principes ; ne pas acheter dejou eurs ailleurs et faire confianceaux gens du pays ! Aujourd'huile club est plus solide que jamais,masse autour de son comité, ilne compie pas moins de 81 actifset plus de 343 membres supporters,ce qui est vraiment magnifiquepour une localité de 3000 habitants.

L'equipe qui évoluera cette sai-son est la mème que celle de lasaison passée : nous vous Ies pré-sentons aujourd'hui tels qu'ils sont,fidèles à eiix-mèmes, solides dansl'adversité, faisant confiance à leurPrésident, ne reconnaissant qu'uneautorité, celle de l'entraìneur, choi-si, reconnu et estimé de tous.| Au but : Truffer Amandus, 29jf ans, macon, remplacant Wenger Ot-j§ to, 25 ans, monteur ; en arrière :g Rolf Meier, inspeoteur d'assuran-g ces, 29 ans ; Schmid Germain, 23g ans, chauffeur ; Studer Roman, 211 ans, installateur ; Truffer Otto, 261 ans, peintre ; Ire ligne : SalzmannI Walter, 24 ans, dessinateur ; Pfam-jj matter Kurt , 19 ans, employé de1 commerce ; Truffer Hérold, 24 ans,1 peintre ; 2me ligne, Truffer Hi-ll chard , 28 ans, agent de la police__ cantonale ; Truffer Anton , 27 ans,g peintre ; Schmid Erwin, 20 ans,g serrurier ; puis Fankhauser Ar-g thu .r 20 ans, dessinateur ; Nelleng Anton, 21 ans, carreleur. L'entrai-H nement de toutes les équipes a été

liiiiiiiiiiiìii !i:! ;iii ;i.i:i ;iii ;i ; :ni ,i ; i:i ! i:!:i ;ii!: ' . , i ì: I . ; ìì I i ì.!:::::ì III : II ì:ì II ì III !I IIIIII :ì; III ; I ; I ; I ì IIIIIIIIIIIIIIII ;I !!I I ì I ì IIIIIIII ì IIIIIIIIII !IIIIIIIIII ^

confié à Bibi Torriani qui est arri-vé hier et qui ce soir déjà prendracontact avec les j oueurs de la pre-mière garniture. Ensuite le Prési-dent nous presenta son calendrierdont nous citons quelques rencontresamicales en vue de la préparationpour le championnat ; ce soir déjàles Haut-Valaisans jouent à Genè-ve contre Servette pour l'ouverturede la patinoire des Vernets ; le 29octobre nous aurons la Chaux-de-Fonds à Viège puis le 2 novembrerencontre à Sierre en nocturne ;le lendemain ce sera l'arrivée dugrand club italien de Bolzano etles 5-6 le déplacemeni polir la cou-pé Marvin de la Chaux-de-Fondsavec l'ACBB et les Diavoli de Mi-lano ; le 13 les Viégeois donnerontla réplique à l'ACBB de Paris etles 19-20 la Coupé de Martighy. ; làpremière Rencontre ,. importante dela Coupé Suisse .sera contre Ser-vette à Viège entre les 20 et 25 alorsque le 27 déplacement à St-Gallavec match contre S C Berne poùrl'inauguration de la nouvelle pati-,noire municipale. Dès le 10 decem-bre commenceront les rencontresde championnat, dont les dates ontété largement diffusées ces quinzederniers jours.

Puis, abandonnant la chaude etamicale atmosphère du carnotzetdu Président d'honneur, Ies parti-cipants firent un petit pèlerinageà la patinoire où d'importants tra-vaux d'amélioration sont encore envoie d'achèvement.

Chiffres en mains, M. le Conseil-ler communal Ludi, nous parla entermes précis de sa patinoire etdes Iransformations en cours. Lagrande tribune en beton sera enpartie converte, munie de placesréservées et dont la répartition aété judicieusement calculée pour of-frir à chacun la vue la meilleuresur le rink. L'éclairage sera entière-ment transformé et la capacité d'ab-sorption du public valaisan seraaugmentée à 5000 places par la mi-se à disposition de tribunes en tu-bulaires au nord et à l'angle nord-est.

En outre, l'achat d'un tracteurMeili a été décide, ainsi que de tousIes accessoires, tels que brosses,couteaux, etc. Quant à la montreinstallée en fin de saison passée,l'orateur nous a promis qu'elle mar-cherà, mème si elle est déjà dépas-sée par les nouvelles exigences dela Ligue.

Pour ce qui est des chiffres, nouspréférons apporter notre soutienmoral au bon Présidnt Kuonen età ses collaborateurs, tout en féli-citant le club haut-valaisan pourson initiative et en le remerciantde son invitation, non sans l'assu-rer que nous ferons toui ce qui esten notre pouvoir pour l'honneur etle bon renom du hockey valaisan,qui lui aussi est un peu viégeois.

Bonne saison amis du Haut, bon-ne chance à Genève ce soir !

MM.

le temps reste clément pour les hommes du Président Lehmann.© ATHLETISME

DERNIÈREGRANDE MANIFESTATIOND'ATHLETISME A VIEGE

Dimanche 23 octobre dès 13 h. 30se déroulera sur le stade de Viège lechampionnat des courses de relais del'Association valaisanne d'athlétisme.La S F G locale a été chargée de l'or-ganisation de cette importante mani-festation. Nous aurons deux catégo-ries : juniors et seniors. Au program-me sont prévus les relais suédois etolympiques des 100, 200, 300, 400 et800 m.

Selon la coutume, un challenge se-ra remis à chaque équipe gagnante.Les organisateurs comptent avec uneparticipation record et nous auronscertainement la chute de nouveaux re-cords à vous annoncer pour autant que

• JUDO

BRILLANT SUCCÈS SIERROIS

Pour fèter son 30e anniversaire, leJudo-Sport-Club Zurich a organise, sa-medi passe au Casino Aussersihl à Zu-rich, une rencontre amicale de compé-titions de judo par équipe.

L'institut de Judo Sierre, invite àce gala, a brillamment occupe la pre-mière place devant Zurich et Schaf-fhouse.

Voilà un succès prometteur, qui en-couragera certainement nos jeunes ju -dokas à persévérer dans la pratique dece beau sport.

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Par un heureux hasard , l' expositionde Mme Yvone Guìnchard-Duruz , quis'est ouverte, samedi après-midi, auCarrefour des Arts, coincide avec lecentenaire de la naissance de Solan-dieu, son grand-pére , né le 10 octo-bre 1860.

Solandieu , de son vrai nom AlbertDuruz, était d'origine fribourgeoise,mais avait choisi le Valais commepatrie d'adoption. Il avait d' ailleursépouse une Valaisanne, sceur du re-gretté Charles Haenni. Professeur ànotre Collège cantonal , écrivain et poè-te, il a chante de Valais, son histoireet ses beautés dans de nombreux ou-vrages dont quelques-uns sont demeu-rés de véritables classiques de la litté-rature valaisanne.

Mme Guinchard-Duruz est née à Sioncomme f i l l e de Pierre-Marie Duruz,Ingénieur à I'E tat du Valais, decèdèl'année dernière. Elle a passe touteso-n enfance dans notre ville, puis safamill e est rentrée à Fribourg. MaisYvone Duruz est toujours restée trèsattachée au Valais où elle compteencore bien des parents et amis.

Il n'est donc pas étonnant que, lorsdu vernissage de son exposition, unnombreux public sédunois se trouvaitdans les salles du Carrefour des Aris.Il y avait, entre autres, MM . GerardGessler , rédacteur en chef de notrejourna l ; Georges Ha enni, directeur duConservatole et cousin de l'artiste :ainsi que plusieurs peintres valaisans.Des personnalités étrangères à notrecanton n'avaient pas craint le déplace-ment pour témoigner leur encourage-ment à l'artiste, tels M . Jacques Chas-tenet , de l'Académie frangaise ; MeJacques Remy, préside nt du Heimat-schutz, de Fribourg ; Mme Henri deRaemy et d'autres Fribourgeois en-core.

C' est Charles Haenni qui , le premier ,découvrit le talent d'Yvone Duruz, sanièce, et c'est lui qui Vencouragea àchoisir une carrière artistique. Cesiainsi qu'elle s'en alla suivre les coursde dessin et de sculpture de l'Ecoledes Arts et Métiers (Kunstgewerbe-chule) de la ville de Berne, puis ceuxdu Technicum de Fribourg.

L'artiste en compagnie de M. Jacques Chastenet , de l'Académie frangaise

Portant du dessin qu elle a toujoursp ratique avec amour, elle se décou-vrit peu à peu un penchanl pour lap einture. Ce penchant devint bientótune passion , si bien qu 'il y a deux ansenviron , Mine Guinchard decida de seconsacrer uni quement à la peìntutre.Elle partii pour Londres af in d' y f r é -quenter l 'Académie Haterly, puis s'en

vint travailler a Pari s (Grande Cliau-mière, Académie Julian). Mais le grandévénement de sa carrière f u t sansdoute sa rencontre avec Max vonMuhlenen , peintre émiiient , l' un desplus réputés de Suisse. Reconnaissanlson talent , il l' accepta dans son ate-lier. Excellent pédagogue , il réussità libérer les talents encor e emprison-nés de son élève. il a su développer sapersonnalité sans jamais l 'ìnfluencerdirectement.

Les premiers succès ne tardent d 'ail-leurs pas à venir : Yi'oiie Guinchard-Duruz est invi tèe à participer à deuxexposilions internationales à Londres ,et elle a pris part à l' exposition qu 'or-ganisaient les femmes peintres suissesà Lucerne. Elle a été regue membrede la Société suisse des peintres, sculp-teurs el architectes, section fémmine ,et elle vient. d' obtenir un prix federai .

L expos ition au Carrefour des Artscomprend des huiles et des dessinsaquarellés des années 1959-60. I l y alà des paysages de Sion et de Fribourg .des natures mortes, des intérieurs, descompositions. C'est une peinture f igu -rative , mais nullement réaliste. Lesujet , souvent très origina i (téléphone .parapluie , lampe et sucrier) n'est queprétexte , et certains tableaux présen -tent un degré d'abstraction très pous-se. Les coloris sont sombres, maischauds et non dépourvus de lumino-site, avec une préference très marquéepou rles bleus et les verts . Mme Guin-chard possedè un sens aig u des nuan-ces et. malgré son jeune àge, une ex-celiente technique.

L'exposition permet de suivre pres-que pas à p as revolution de l' artiste

dont l epaiiouisseinent est du certaine-ment pour une borine part à la direc-tion intuitive de M . von Muhlenen.' Sjles premiers tableau.r sont encore unpeu schématique s et présenten t uriecertaine rigidité dans le dessin et unmanqué de nuances dans les coloris,les ceuvres plus récentes , par contre ,témoignent d'un travail en prof on-deur : les lignes s'assouplissent , lescontours s'estompent , la palet te s'estf a i t e extrèmement sensible , subtitemème. Et pourtant , il ne s'agit poi ntlà de deux manières di férentes ; il n'ya pas eu rupture , mais une évoluti ontout à fa i t naturelle. Et Von est èfori -né de constater quel chemiil t'artislea parcouru. en si peu de temps.

Si Mme Guinchard-Duruz reste surcette voie du perfectionnement con-timi , on peut lui predire un bel alle-nir !

Le ,<bon gros l heo>- nous raconle commeni il a fait pour y arriver.Ce n 'est pas sorcior . comme voius verrez. et c'est à hi portée de toni 1monde. Dans

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15

Partout , dans les jardins sauvages, deshommes grattaient la terre et faisaienttinter leurs outils. Leurs voix montaientplus hautes et vibraient d'une joie of-fensante. Des chiens jouaient , hurluber-lus. el se poursuivaient par les sentes.Une troupe de garnements chantait ducoté de la rue, et cadencait le pas auroulement d'un tambour enragé. Il sem-blait qu 'une brusque folle se fùt empa-rée des vivants, fit chanceler le voi desoiseaux et tituber les arbres sur leursracines. La terre elle-mème bougeait.exhalait une odeur épaisse. une fermen-tation d'ivresse. Rroù sentait dans sachair le mème lourd bouillonnement: sondésir et sa peine en prenaient plus deforce, croissaient ensemble et l'acca-blaient.

Il revenait vers la maison. Mais dans1» maison mème il retrouvait la turbu-lence et la folle. Clémence courait dansles escaliers. Gertrude, agenouillée surune mallette d'osier. pesait des bras surle couvercle avec une fougue malséante.Le maitre clouait des caisses en chanton-nant a bouche dose, des pointes pineéesentro ses lèvres. Rroù ne les reconnais-sait plus, leur en voulait de ces visagesnouveaux . de ces gestes inhabituels dont

Cours des changesFrane frangais 85.50 88.50Mark allemand 101.50 104.50Lire italienne 67.50 70.50Schilling autrich. 16.33 16.85Frane belge 8.20 8.60Pesetas 6.90 7.30Livre sterling 11.95 12.25Dollar 4.28 4.32Titres :Interswiss 10.53 10.58Swiss fonds 520Cours obligeamment communi-qués par la Banque Suisse d'E-pargne et de Crédit.

PA TINOIRE DE SIONHEURES LUNDI

HORAIRE HEBDOMADAIRE POUR LA SAISON 1960-61

MARDI MERCREDI

utilisation *P*

JEUDI VENDREDI SAMEDI DIMANCHE

jVy ' utilisation rjiso utilisation

8.30 ouverture ouverture

1/5 M. Lang 1/5 M. Lang

08.30 - 12.00 3/5 Ecoles 3/5 Ecoles

1/5 Public 1/5 Public

12.00 - 12.45 Ferme Ferme

1/5 M. Lang 1/5 M. Lang12.45 - 14.00

4/5 Public 4/5 Public

1/5 M. Lang 1/5 M. Lang

14.00 - 16.30 l'5 artist. I'5 artist.

2/5 Ecoles 3/5 EcolesPublic Public¦ ->à._.m-*a <'Mfl_ T l ) ''i .

16.30 - 18.00 Ferme Ferme

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M A dilgD de la18.00 - 20.15 club des Été Pai. 4/5 patineurs

1/4. M. Lang- - 1/4. M. Lang• 20.15 - 20.45 Club pat. Artist. i

3/4 Public 3/4 Public " .

1/4 M. Lang 1/5 M. Lang20.45 - 22.30 Club pat. artist.

3/4 Public 4/5 Public

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ils lui infligeaient le spectacle.Une fois encore il s'en allait. Mais a

peine était-il dans la cour que le maitresortait dernière lui. son agagant fredonà la bouche. Il ouvrait le garage, et l'au-to grise se mettait à ronfler. L'auto elle-mème bourdonnait plus gaìment, recu-.lait à vifs tours de roues ; et le gravierjaillissai t sous ses pneus, cinglait Rroùde ses herbes blessantes.

Le maitre sautait à terre en claquantles portières. Il criait a Rroù au pas-sage :

— On s'en va. on s'en va. mon vieux !Clémence. Gertrude portaient des

colis dans la cour. Affairées , trottinan-tes, elles ne s'arrètaient plus pour ca-resser leur chat au passage. Elles luilangaient des mots à la volée :

— Dérange-toi. Rroù , tu nous gène !Et elles chargeaient les caisses,' les

valises, les paniers. Et de nouveau leursparoles éclataient , non point douces etvoilées comme naguère, mais vibrantsans nulle retenue et chassant les oi-seaux de la cour. Cette agitation . cebruit étaient comme une laide trahison.L'exubérance des hommes. leur sou-daine frenesie ne pouvaient ètre natu-relles. Il y avait dans l'air trop bleu on

RAD 0-TELEV S ONMARDI 18 OCTOBRE 1960

SOTTENS7.00 Radio-Lausanne vous dit bonjour ;

7.15 Informations ; 7.20 Premiers propos ;concert matinal : gai réveil ; 8.00 Fin del'émission ; 11.00 Émission d'ensemble ; 12.00Un ballet populaire : Giselle (extraits),Adam ; 12.15 La discothèque du eurieux ;12.30 Chante jeunesse ; 12.45 Informations ;12.50 Mardi les gars ! ; 13.00 Disques pourdemain ; 13.35 Le disque de concert ; 14.00Fin de l'émission ; 16.00 Entre 4 et 6 ; 17.45Cinémagazine ; 18.15 En musique ! ; 18.30Le micro dans la vie ; 19.00 Ce jour enSuisse ; 19.15 Informations ; 19.25 Le miroirdu monde ; 19.50 La course aux titres ; 20.05Le forum de Radio-Lausanne ; 20.25 Lever derideau ; 20.30 La jeunesse de Madame Tus-saus, pièce en quatre actes d'Alfred Gehri ;22.30 Informations ; 22.35 L'epopèe des civili-sations ; 23.05 Musiques pour un rève ; 23.15Fin de l'émission.

SECOND PROGRAMMEJusqu 'à 19.00 Programme de Sottens ; 19.00

Émission d'ensemble du studio de Lugano ;20.00 Vingt-quatre heures de la vie du mon-

ouverture

M. Lang

Ecoles

Public

Entrain. "*«hockey 5/5club jun.

M. Lang 9/lfl

artist.1/10

EcolesPublic

Enfantsgratuita

Petits etdébutants

ttu — 'Ferme

18.30 5/5 Entrain. 5/5

hockey

? .,-l—L,.:~.**a_.

M. Lang 1/4 M. Lang 1/4Artist. i artist.

Public . 3/4 Public 3/4

M. Langartist.Public

ne savait quels remous sournois, l'ap-proche d'une menace inconnue.

Ah ! enfin , Clémence s'arrétait , elledaignait s'occuper de Rroù. Un sourire,une caresse... Vraiment, ce n'était pastrop tòt. Il consentait de mauvaise gràcerancuneux et grognant tout bas. MaisClémence se courbait devant lui, mur-murait humblement ses incantations lesplus douces, redevenait la vieille fem-me qu 'il aimait.

— Viens, mon petit. Là donc, là, mamimine...

Et sa main caressait, calmait. Et Rroùcessait peu à peu de grogner.

Menteuse, ha 'issable Clémence ! Quellevilenie ! Quel ignoble attentai ! Jamais,jamai s, Rroù ne lui pardonnera... C'étaitelle, elle qui l'avait saisi, fait bascule!-soudain au fond d'un panier noir, em-prisonné dans cette caque indigne quipuait le lapin de chou. Comme la dé-fiance avait pressenti juste ! Comme onaurait dù l'écouter !

Maintenant il était trop tard et lamenace était tombée, plus terrible centfois que les pires prévisions. Plus écceu-rante surtout ; à décourager toute colere,et toute révolte. Cracher au visage deClémence, lui griffer les bras jusqu 'ausang, à quoi bon ? Il est trop tard , etc'en est fait de Rroù.

Le panier se balance. suspendu ; ce ba-lancement donne la nausee. Quelqu 'unle porte, le depose avec une douceur évi-dente. Mais ces précautions mèmesnourrissent la morne indignation ducaptif. Boulé dans le fond du panier,il demeure immobile, les yeux béants surles mouches de lumière qui fusent parles fentes de l'osier. Il ne voit rien, il seveut sourd aux voix humaines qui con-tinuent de parler au dehors.

— Il ne bouge pas? domande le mai-

— Pas du tout , le pauvre bonhomme...Oui, c'est de lui qu'on parie. Mais il

refuse d'entendre les voix, les batte-ments des portes qu'on ferme, le gri-gnotis des clefs dans les serrures. L'autoronfle, et sa trépidation fait trembler laprison légère. Il ne s'en soucie plus, il nese soucie plus de rien. Replié sur sor!amertume, reniant le maitre et Clémen-ce à la fois , il leur opposera à tous deux ,quoi qu 'ils veuillent machiner désormais,le hautain mépris qu'ils méritent.

Pourtant il se soulève un peu au mo-ment où l'auto démarre. Malgré soi ilépie, colle son nez au bàillement du cou-vercle. Il se passe trop de choses pourqu 'il puisse s'en tenir à son parti-prisd'éloignement. Le claxon jette de courtsabois, hurle de déchirants appels. Desvirages plaquent Rroù contre la paroisdu panier , le versent contre l'autre pa-roi. Et bientòt un glissement régulier,perceptible seulement à des vibrationstrès légères, un peu chantantes, emporteRroù au bout du monde.

Un air frais et vivant circule, qui pé-nètre dans la prison et la traverse depart en part. Il se hausse davantage etde son cràne pousse le couvercle. Tiens !le couvercle s'ouvre : Clémence a défaitles courroies. Rroù , un peu ébloui, dé-couvre de tout près son visage incline.Une seconde il hésite, prèt à réintégrervolontairement sa geóle, à refuser la li-berté qui lui vient d'une main sans hon-neur. Mais l'eclatante lumière qui brilledans la voiture, et la suffocation déli-cieuse de l'air , et le fleuve de feuillagesqui coule aux vitres des portières, toutcela le retient et l'attire au dehors. Il lè-ve ses deux pattes de devant. et d'unedétente légère il sauté par-dessus bord.

Maintenant il explore. il s'affaire.C'est extrèmement eurieux : quand on

de ; 20.12 Intermezzo ; 20.15 En vitrine ! lesnouveautés du jour ; 20.30 Mardi , les gars ! ;20.40 La grande affiche ! ; 21.20 Jazz-Domi-no : 21.40 Hier et aujourd'hui ; 22.20 Derniè-res notes, derniers propos... avant de prendrecongé ; 22.30 Programme de Sottens.

BEROMUNSTER6.15 Informations ; 6.20 Salut matinal de

Scandinavie ; 7.00 Informations ; 7.05 Mélo-dies espagnoles ; 7.30 Arrèt ; 11.00 Émissiond'ensemble ; 12.00 Musique populaire ; 12.20Nos compliments ; 12.30 Informations ; 12.40Lès Baxter et son orchestre réeréatif ; 13.30Violon , par R. Ricci ; 14.00 Pour Madame ;14.30 Arrèt ; 16.00 Questions religieuses ca-tholiques-romaines ; 16.30 Harmonies légères ;17.30 Pour les jeunes : Gardiens du ciel ;18.00 Wiener Klavierbiichlein, A. Melichar ;18.30 Jazz traditionnel ; 19.00 Actualités ;19.20 Communiqués ; 19.30 Inf. Echo dutemps ; 20.00 Septembre musical de Montreux1960 Orchestre symphonique du NDR , Ham-bourg et Nathan Milstein , violoniste ; dir.P. Klecki ; 21.40 Chronique culturelle franco-allemande ; 22.15 Informations ; 22.20 Musi-que à l'occasion de la Semaine suisse ; 23.15Fin.

TÉLÉVISIONRelàche.

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ouverture ouverture ouverture ouverture

1/5 M. Lang 1/5 M. Lang 1/5 M. Lang 1/5 M. Lang2/5 Ecoles 3/5 Ecoles 3/5 Ecoles 1/5 artist2/5 Public 1/5 Public 1/5 Public 3/5 Public

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Ferme Ferme Ferme Ferme

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5/5 Entrain. 4/5 Public 4/5 pat. jun. 4/5 p buhockey jun. Ec. sport

1/5 M. Lang 1/5 M. Lang 1/10 M. Lang 4/5 Public1/5 artist 1/5 artist. . 4/5 Public 1/5 petits et3/5 Ecoles 3/5 Ecoles 1/10 Petits et débutants

Public Public débutants

; — 17.00 — 17.00 —Ferme Ferme Ferme Ferme

18.30 __ is so 18.30 5/5 Entrain. 5/5 Entrain. M» A disp. de la -,- A disp. de la

club hockey ciub hockey Sté Pat. ' Sté Pat

1/4 M. Lang 1/4 M. Lang I/5 M. Lang 1/5 M. LangArtist. club pat- -

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1/5 M. Lang 1/4 M. Lang 1/5 M. Lang 1/5 M. Langartist club pat artist artist.

4/5 Public 3/4 Public 4/5 Public 4/5 Public

Ml£UX QUE LA CER-NIÉRE FOIS.OO QUELrOU'UM O'WJTRE »\ •pft,ye POUR .rfsjiWBvous'PLusMUMflD*E««EUR ir— -CETTE I $*•).»

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PREVISIONS VALABLESJUSQU'À MARDI SOIR

Nord des Alpes, Valais, nord et centredes Grisons : ciel variable, peu ou pasde précipitations. Quelques brouillardsmatinaux, surtout au pied du Jura. Ventfaible et variable. En plaine, temperaturecomprise entre zèro et 5 degrés tòt lematin , voisine de 10 degrés dans l'après-midi.

Sud des Alpes et Engadine : en generalbeau temps. Quelques passages nuageux.Eelaircie également dans le nord du Tes-sin et en Engadine. Temperature en plai-ne voisine de 5 degrés le matin, de 15l'après-midi. Vent faible à modéré dusecteur ouest à nord.

¦ Dn - -~— 4:—~_- 1 . A .- -m£ M. ai BUII iiiajc iuiyuria.ni , ja £i «Feuille d'Avis da Valais» as- S5 rare le succès de vos annonces. T

I — Messieurs les jurés... est-ce quecet homme à l'air d'un incendiane ?

descend sur le plancher, il semble quel'auto ne bouge plus, qu'elle roule surplace, comme suspendue en l'air. Maisdès qu'on grimpe sur un dossier, et quel'on regarde à la giace, la vitesse vousemporte avec un grondement de tor-rent. On s'habitue bientòt , on se plaitau vertige dont elle vous étouiaiit : soniélan est si souple que toute crainte estimpossible. Et les arbres bruissants défi-lent, les champs illimités où saignentles trèfles pourpres, où les colzas rés-plendissent au soleil.

Le maitre, seul à l'avant, gouverne etdirige là volture. Il ne dit rien, il n'estpas gènant. Mais Clémence et Gertrude,assises sur la banquette arrière, s'ingé-nient à ètre insupportables. Qu'elles ba-vardent entre elles, aujourd'hui commed'habitude, c'est leur affaire. Mais que,toutes chaudes encore de leur traitrise,elles prétendent expliquer à Rroù la rai-son de leur vilaine conduite, voilà quiest intolérable.

Qu'est-ce que cela peut faire à Rroùque Gertrude Vienne seulement pour ai-der, qu 'elle doive repartir le soir mè-me ? Ah ! vraiment, c'est pour son bienqu'il a f allu le mettre en cage ? Et vrai-ment c'était impossible d'en user enverslui d'autre sorte ? Il est bien temps, Clé-mence, de prendre cette voix mielleuse,cette voix fausse qui présage sans doutequelque perfidie nouvelle. Est-ce queClémence prend Rroù pour un homme ?

(A suivre)

Pour depanner le ménage parsuite de maladie, fatigue, nais-sance, adressez-vous à l'Aide la-minale de Sion, tél. 2 28 33, à dé-faut tèi. 215 20.

9,000 soldats sont entrés liner en servieeMobtlisés pour e f f ec tuer leur cours

annuel de répétition , les soldats destroupes rattachées à la Br. Mont . 10sont entrés en service sur les emplace-ments habituels.

Ces troupes étaient iransportées hierdu lieu de rassemblement aux places destationnement , sur lesquelles ont eu lieules prises des drapeaux des bataillons :sauf la cérémonie concernant le Bat.

L'embarquement des soldats est suiv i par le colonel-brigadier Daniel , cdt. de laBr. Mont. Ì0 (à droite) , en conversalicn avec le col . Maurice Zermatten (à gauche)Au second pian , de gauche à droite : le plt . Oulevay et le It . Etienne.

fus . mont. 12 qui s'est dérouléc à Sion.Il s 'agit d'une unite du rgt. inf . mont. 6que commande le colonel Maurice Zer-matten, régiment duquel j' ai suini la« mobilisation » ultra-rapide et discrè-te, et qui groupe le Bat . 12 cité, placesous les ordres du cap. Pierre P f e f f e r l éen l'absence du major Frédéric Coquoz ;le Bat. f u s . mont. 9 à la tète duquel se

trouvé le major Bernard de Chastonay ;le Bat. f u s . inont. 11 dont le comman-dant est le major Ferdinand Roten ; lacp. E.-M. du cap. Richard Bonvin con-f ì é e pour ce cours au p lt . Hans Wechli ,la cp. rens . 6 (p l t . Jean Sauthier) ; lacp. gren. 6 (cap. Jacques Reichenbach) ;la cp. DCA 0 (cap. Robert Bezat) ; lacp. ach. (cap. Amédée Due) ; la col. tr.II 1 10 (p lt. Cyrille Gillioz) ; la col. trsp.auto I I / I O (cap. Langer).

Èf ai-major du ré'gSmcn-l 6Commandant : col. Maurice Zermat-

ten ; adjoint : It . -col. Louis de Kalber-matten (absent raison de sante) ; cap.Jean-Paul Zuber , adjudant de régiment ;major Raymond Blanc, o f . mun. ; cap.Daniel Dubath. o f . rens. ; major JacquesDubas , méd. rgt. ; plt . Claude Vauthier ,méd . rgt. adj . ; major Henri Lamon, QM

rgt. ; plt . André Barras QM , adj. ; plt.Jacques Meyer , dentiste rgt. et of .sports ; cap. Paul Burckardt , o f . abe ;major René Zuber , o f . auto rgt. ; cap.Marcel Giroud , o f . auto adj . ; cap. Ma-rius Charbonnet , aum. ; cap. Otton Ma-billard , aum. ; cap. Bovet , aum. et majorPierre Roulet , of . train.

Sur les placesde rassemblement

Les hommes entrent en service surles emplacements qui leurs sont donnéspar des pancarte s de signalisation. Dès9 heures , le matin, les rues se remplis-s.ent de soldats venant de la gare oudes stations postales. A 9 h. 15 , ils ontrejoint les cdts de cp. et passent la visitesanitaire. La CVS fonctionne également.Tout a été prévu d'une fagon précisepar le colonel Louis Studer , comman-dant de la place de Sion. Ca joue danstous les secteurs de la mobilisation. Surles vergers de l'Ouest , on trouvé lesBat . 9, 11 et 12 ; à Vavenue Ritz la cp.ach. ; près de l'école des gargons , la col.trans. I I j l O et, à l'ancien stand , les au-tres unités.

Prise du drapeaudu bat. 12

A midi, le cap. Pierre P f e f f e r l é pré-sente le bat. fus . mont . 10 au colonelZermatten, lequel informe, cette troupede l'absence de son chef et annonce qu'ila confié le commandement du bat. aucap. P f e f f e r l é pour la durée du cours:Ensuite, le cap. instructeur Pierre P f e f -ferlé adressé un laius à ses hommespour leur dire sa joie de commanderune belle unite qui s'est distinguée àmaintes reprises. La fanfare joue. Leshommes sont au garde-à-vous. L'éten-dard , porte par un adjudant , passe de-vant le front et prend place devant lasection d'honneur. Les compagnies dé-fi lent devant le colonel pendant que lesmusiciens, dirigés par le cpl. BernardRittiner, joue encore une marche.

Exercice tactiqued'embarquement

Les troupes seront appelées à partici-per à d'importantes manceuvres qui sedérouleront pendant la deuxième semai-ne dv, cours dans la région Emmental-Entlebuch. La Se division (2e CA) et labrigade de montagne 10 (ler CA) y se-ront en presence.

Dès le premier jour du cours les sol-dats sont mis dansb « Vambiance » desprochaines opérations (exercice de rgt.et manceuvres) en participant à un exer-cice tactique d' embarquement à Sion etde débarquement sur les places de sta-tionnement (en campagne).

Simplifions le thème à l'intention duprofane. Il s 'agit d'embdrquer les trou-pe s dans les convois .de cliemin de f e rorganisés à cet ef f e t . On suppose doncque l' ennemi veut empècher l' embarque-ment et le débarquement.

Profeges par la cp ach (anti-chars), lacp. gren. et la cp. DCA, les bataillons ,dégroupés , se regroupent à la gare, secamouflent comme il se doit , et « sau-

tent » dans le train qui s 'ébranle aussi-tót en emportant un bataillon aprèsl'autre.

Par la route aussi partent des hommesformant , avec les véhicules , des col. rgt.f i lan t dans Vaxe Territet-Vevey, pu i svers Bulle où a lieu Véclatement detoutes les unités dans le secteur déter-miné : Singine - Sarine - Est Broye.

Ces opérations ont lieu , à Sion , en pre-sence du colonel-brigadier Daniel , cdt.de la Br. Mont. 10 , qui se déclaré satis-fa i t . En e f f e t , le colonel Zermatten abien préparé cet exercice.

Le commandant de la brigade étaitaccompagné du plt . Oulevay. 2e adju-dant , et du It . Etienne (bien connucomme professeur à l'institut des hautesétudes internationales).

* * *De son cote , Varti l lerie entrali en

service à Ardon , l'aviation sur ses p la-

Le nouveau canon anti-chars, en position pres des caves Orsat, couvre . 1 embar-quement des troupes.

(Photos : f. -g. Gessler)

lllllllllìll!!IIÉ!ÉIIII!l|[|l!llllllllli;illìi» ^

ces du centre et du Haut-Valais .Le service de sécurité était assure par

la Gendarmerie d'armée , la circulationpar la police cantonale et la police lo-cale.

* * *A 14 h. 15 , toutes les troupes avaient

quit te la capitale. Elles étaient à piedd' oeuvre en f i n d' après-midi et prenaientleurs cantonnements dans de bonnesconditions. Des congés de quatre jour ssont prévus pour ceux qui n'ont pas ter-mine les vendanges.

* * *Nous publierons des nouvelles de nos

soldats. On en lira également dans« Hausse 10 ». Enf in , nous irons suivreles grandes manceui^res qui seront par-ticulièrement d if f i c i l e s et pénibles si letemps ne se met pas au beau.

f. -g. g.

Concours insignenti! è Sferre: beau succès

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Gabriel Bérard (président de la Société valaisanne des Musiques) remet lediplóme d' excellence à un concurrent : Bernard Coudray, d'Ardon.

(Photo Schmid)

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SION H Mefìez vos économies à l'abri du,iA f'\ voi et da l'incendie en les placant

MARTIGNY hMONTHEY

I 5UI' UP

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c'est le plus naturellement dumonde que la bonne crèmedevient beurre, digestible etléger. Et le beurre n'est pasColore!

LE D' EST NVoici des feuiites sèches que le veni a soufflées ;Voici un rameau vert que personne n 'a vu ;Voici quelques promesse^, auxqueM'es on ne eroìt plus ;Voici eneor le temps qui les a effaoéss.

Il est inexorable et 'ne respeote rtei ',Il vous pours'ult paitoult durant vo!tre exis'lence.Mais il est magnanime, ainsi dans sa clémence,Il ne vieht que pour prendre vos amis et vos biens.

On ne peut pas l'enitenidre, quand il frappe à la porte.Pourtant lorsqu'il nous dit qu 'il ne peut pas atten'dre ,Qu'on a peu à savoir et rien à comprendre,On le séri't et on le supponile.

Il a refermé Thais et s'est mon'lir é souidA nos pleura d'inrorbune et nos cris déchirants ;C'est Comme quelqu'efois, dans le cceur d'un amant ,Une lueuir tì'èspéranee qui sé teint pour toujours.

Lorsque le temps cynique aura jeté le voileQui mettra pour toujours les années au passe,En rèvant aux instants qu'il a voulus chasser,Je regarderai les etoiles.

F. de Rochemblaut

iiiiiililiiliiiilWlliililiiiil . . , ¦ ., ¦; v:.i ;r .:: , , , : : ::;i i ij v 'iiiiiiiiJiiiiiiaiìTii ij i i i v . : ' ¦- ¦:n n : ; / . ::;¦ ., ::. : i :; i:; ::; : ;:: :: , , I ìì II ;ì ;Iìì ; I:::ì:ì: I:I.:!!

Des Picasso battent un record de venteà Londres

Lors d'une vente aux enchères à Londres le 13 octobre, 29 tableaux de PabloPicasso ont été vendus pour la somme de 227 400 livres ce qui représente la plusgran de somme qu'un peintre contemporain ait jamai s obtenu à une telle vente

publique .

jj ardi 18 octobre 1960

Mobj e n'ai pas fai t exprès , mais j' ai dit¦ lEugénie d'aller me chercher leac et le fus i l . C'est toujours elle quia me chercher le sac et le fusil , au

arenier. Il f aut la voir descendre deléchelle : elle tient le fusil dans lamain gauche ; elle s'appuie de lairoite à la main courante qui courtle long de l 'èchelle ; et elle a le sacau dos.

Ess ayez de l'attaquer , a ce mo-ment-là ! J e vous dis que Guillaumej ell n'aurait pas osé.

Eugénie arrivé :— Le voilà , ton sac. Et regarde un

neu, ton fusi l : t'as vu la rouille ?f as pas honte ?

j' ai bien un peu honte , devantl'Eugénie. Elle se met à fro t ter . Ellesait comment s'y prendre . Voilà quele pontet de sous-garde (c 'est biencomme ga que ca s'appelle , mon yeu-ierumt ?) y se met à briller commes'il était en argent. Y vont encoreme demander si je veux pas devenirsou s-officier. — Non, je dirai : non.y faut appeier Eugènie.

Maintenant , elle a ouvert le sac. Lagame lle , elle te la lave à grande eauchaude. — S'ils te disent qu'elle sentl'absintlre , tu leur diras : menteurs !

— Oui, Eugénie , je leur dirai :menteurs. Et je dirai : — C' est signéEugénie.

La gourde , le gobelet de gourde.Elle f laire le tout de son joli nez f i n ,l'Eugénie à moi. Elle me compte lesboutons , les aiguilles. Elle me rem-flit la boite de cirage et la boite àgraisse. Elle compte les clous dessouliers.

Et moi, quoi je fa is pendant cetemps ? Je la regarde faire. Ellefrotte la lame du couteau, et f ro t teque tu frottes.

— Ton canon, il est propre , aumoins ?

Je n'ose pas trop dire qu'il estpropre . Elle te prend le cordeau d'uncoté, le fai t entrer dans le trou.

— Tire, paresseux !Il faut bien que je tire.Seulement , Aloys est venu f rap-

per. Il avait une bouteille dans lapoche. Je ne pouvais pas lui faire una/front. On a bu un petit verre. Etl'Eugénie , pendant ce temps , avaitattaché le cordeau au f e r du lit, etelle tirait toute seule.

Puis, elle a mis le miroir.Vous savez , l'Eugènie , elle a pu

tenir le miroir deux minutes dans samain sans essayer de s'y regarder.Puis juste un petit coup, du coin del'osti, pour voir si elle transpirait. Etmot , je lui ai dit :

— T' es jolie , Eugénie ! Viens pren-dre un verre...

Mais elle a continue à nettoyer lefusil .

— Moi , si on lui donne pas le droitde porter le fusi l , à l'Eugénie , jedémissionne, a dit Aloys.

— Tu démissionnes de quoi ? j' aiUt.

— De rien. Je disais comme ga.N' empèche que quand il a fal lu

descendre , c'est quand mème nousqu'on est descendu...

Pie.

Au Conseil communalde Conthey

Remaniement parcellaire des mayens• Codoz-Rouet » — La demantìe d'étudedu réseau routier dans son ensemblerat adressée ipar la commune au Ser-vice cantonal des améliorations fon-cières.

Réfection de la cure de St-Séverin —Le Conseil autorise le conseil de fabri-Que de Ila paroisse de St-Séverin à étu-(tìer, de concert avec le desservanit, lesplans relatifs à la réparation de la cure.U compétencc d'adjudication des tra-vaux est aussi accordée au conseil pa-roissial. Certe réfection sera réaliséeencore avant ll'hiver 1960.

Eaux de la vallèe de Derborenceleaitr potables de Motellon) — L'ententeest réalisée avec les communes d'Ardonet de Vétroz quant à l'indemnisationte sources captées en consortage parles trois communes.

Route dn Sanetsch — Le conseil prendconnaissance de la convention passéeentre la a Lizeme et Morge S.A. » et laeommune de Conthey, en date du 15septembre 1960. Elle concerne la cor-rection du ehemin muletier du Sa-netsch .

Assurances-ccoles — Un projet d'as-surance accitìents-inva'litìité en faveurte enfants de nos classes prìmaires està l'étude.

Passage sous-r'oie à Chàteauneuf-Sta-tion — Les travaux effectués compor-tai! une facture de Fr. 7 000.— environ.

Dem andes d'achats de terrains bour-ffeoisrau.r — Quelques demandes ferontl'objet d un examen de la part du Con-seil avant d'ètre agréées.

Erploifation de sources — Une dc-¦nande d'exploitation tìe source dans larégion de Derborence est soumise à l'en-luète publique.

Demand é du FC Conthey-Plaine —Le Conseil surseoit à prendre une déci-sion dans le sens préconise par le FCde Conthey-Plaine. Une autre solutiondoit ètre envisagée, d'entente avec lesorganes responsables du club.

Facttires dii'erses — Le Conseil exa-"Jine diverses faebures concernant lesaffaires courantes et les accepté.

DE SIERRE AU GLACIER DU RHONE

Nos félicitationsNATERS (FAV) — M. Ulrich Ruppen,

qui est rentré récemment de Rome, où iloccupait les fonctions de premier ileu-tenarrt dans la garde suisse du Vatican ,vient d'ètre désigné par la banque can-tonale pour s'occuper de la représènta-tion de celle-ci dans la commune deNaters et ses environs. Nous le félici-tons sincèrement.

Sèrie d'accidentsBRIGUE (Bl) — Au cours du dernier

week-end, une dizaine d'accidents sesont produits sur la route du col duSimplon, par suite des lécentes chutesde neige et de la route verglacée. Toutse solide par des tóles froissées. On nesaurait assez recommander la prudenceaux conducteurs, tout en leur conseil-lant de se munir de chaines ou de pneusà neige.

La foire aux taureauxGAMPEL (MM) — Environ 70 à 80

exposants avaient répondu à l'appel dusyndicat d'élevage tìe Gampel pour par-ticiper à la grande foire aux taureauxde cette année. Amenés par chemin defer et camions, plus de 100 tètes debétail furent paSsées en revue et sélec-tionnées sous l'ceil attentif de M. Cappi,vétérinaire cantonal. De nombreusesbètes partirent pour les régions de laSuisse orientale notamment. Une belleréussite pour les sélectionneurs et orga-nisateurs à la tète tìesquels se trouvaitM. le directeur Hans Bloetzer , tìe l'écoletì'aigri'culture tìu Haut-Valais, à Viège.

Trafic interrompuST-NICOLAS (FAV) — Par suite de

nouveaux travaux de réfection, la routeUlas-St-NicolaB est suspendue à la cir-culatiion tìu 17 octobre 1960, à partir de21 heures, jusqu'au 22 octobre 1960, à6 heures du matin.

Tracteur contre voltureLOECHE (Bl) — Hier soir, vers 17 h.

30, sur la route cantonale, à proximitédu village d'Agarn, une voiture neuehà-teloise, conduite par 'M. Georges Pipoz,technicien à La Chaux-de-Fonds, effec-tuait un tìépasfeement, lorsqu'elle entra¦soudain en collision avec uin tracteuragricole contìuit par M. Leon Fux, d'A-garn. Le conducteur du tracfeuir, quis'est renversé sur la roùte, souffre d unecommotiori cerebrale et de blessures à'la tète. Son petit garcon, àgé' tìe 3 ans,a dù également recevoir des soins.

A cause d'une vacheBRIGHE (Blj — Rouilant 'eh volture

près, de Naters, M. Joseph Guntern, àgéde 27 ans, habitant Naters, est 'sorti dela route voulant évi'ter une vache. Il aété transporté à l'hòpital tìe Brigue aVecune commotion 'cerebrale et des plaiesà la t'ète. Les dégàts matériels spnit im-portants.

Enoulement de rochersVIEGE (FAV) — Ces derniers jours,

plusieurs blocs de rochers sont tombéstìans la partie gauche de la vallèe deSaas ; certains mesuraient plus de 50mètres cubes. Les habi'tants de Saas-Balen, village qui se trouvé à proximitétìes lieux où se sont produits ces ehultesde pierres, n'orit pas été inquiétés, maisde gros dommages sont à déplorer pourles champs et les pàturages.

Heureuse décisionpour Bes vitscuSteurs

SIERRE (Bl) — Une partie des hom-mes devant effectuer leur cours de ré-pétition, les autorités civilles et religieu-ses tìe Chermignon et de Venthòne ontautorisé la population à venldanger di-manche.

Brigitte n est plusCHAMPLAN .'(Md) — Il y a plus

d'une année, une personne tìu villageavait recueilli une marmotte non loinde Bourg-Saint-Pierre. La jeune bète,si petite, a été nourrie pendant quelquetemps au biberon , et elle a recu le nomde Brigitte. Notre marmotte a granditrès rapidement, et s'est très bien acoli-matée à Champlan. Elle se promenaitrégulièrement sur le chemin, faisantbon ménage avec les chats1 du quartieret s'annusai! gentiment avec les en-fants. Mais voiilà que le garde^chasse,en application des dispositions tìe la loisur la protection des animaux, ' est venu¦chercher notre Brigitte. C'est domma-ge...

B^ ^ i MBMn na«MM^M IM^M HB«MmHMBMS9MiMV««iM

,,D E M A R T I G N Y A U L A C L É M A N

Les depassementsdangereux

EVIONNAZ (An) — Sur la route can-tonale, à proximité du village d'Evion-naz, une voiture, conduite par un cha-noine du Grantì-Salnt-Bernard, amor-cait le tìgpassemenit d'un train routiervaudois, lorsqu'elle entra violemment encollision avec une jeep militaire venanten sens inverse. S'il n'y a pas de blessé,les dégàts matériels sont en revanchetrès importanits.

Sortie annue iledu «Vieux Pays»

SAINT-MAURICE (Z) — Ce sympa-thique et réputé groupement, prèsidepar M. Alphonse Seppey, a effectué,dimanche, sa sortie annuelle à Chamo-son, où, au café-restaurant des Alpes,une aubade donnée par quatre accor-tìéonistes (soit le tenancier de l'établis-sement, son fils et ses deux filles) leurétait réservée à titre de bienvenue autan toriginale qu 'appréciée, puisque des ap-plaudissements nourris en furent leséchos.

Puis, un apéri tif fut offert à notregroupement par M. Armand Carrupt ,de Leon, de Chamoson, ouvrier depuisplusieurs années de l'entreprise Micetti,à Saint-Maurice. Notre ouvrier chamo-sard avait tenu à faire un tei geste sur-tout par déférenee à l'égard de M. Mi-cotti , membre du « Vieux-Pays » . Gested estime d'ouvrier à son patron .

Arpès le banquet en commun , serviselon les règles culinaires de la maison ,le « Vieux-Pays » se produisit pour leplus grand plaisir des spectateurs pré-sents. Et cette journée a Chamoson s'a-cheva par une visite chez M. l'ancienprésident Julien Carrupt qui réserva ànos chanteurs et chanteuses l'accueil deses nouvelles catacombes où chantent...une tìélicieuse Arvine et autres cruségalement des plus appréciés.

Gros accrochageSAXON (FAV) — A l'entrée de Sa-

xon , une voiture conduite par M. Bat-tista Bertolatti est entrée en collisionavec une autre auto au volani de la-quelle se trouvait M. Bernard Schmid,représentant , domicilié à Sion. Une fil-lette qui se trouvait dans la premièrevoiture a été légèrement blessée et adù ètre hospitalrsée à Sion. Les deuxvéhicules sont désormais inutilisables.

Chez les guidesd'Entremont et de SalvanMARTIGNY (FAV) — Leur assem-

blée annuelle s'est tenue dimanche àVerbier , sous la présidence de M. Ro-bert Coquoz, de Salvan. Ouvrant lesdébats, le président évoqua la mémoiredes collègues disparus durant I'exerciceécoulé : Bernard Perren , André De-vouassoud et Georges Bellin. L'assem-blée apprit avec plaisir la nominationde Gottliob Perren au comité centrai,de mème que les succès des aspirants-guides de la région , dont sept ont ob-tenu cette année leur brevet.

Divers problèmes furent soulevésconcernant notamment la révision desstatuts, pour laquelle une commissiond'étude a été nommée, la gratuite ré-ciproque du sauvetage des guides ac-cidentés, etc. Pour finir , l'assemblée re-nouvela son comité comme suit : MM.Robert Coquoz, président, Louis Wuil-loud, vice-président, Gustave Gross,secrétaire-caissier.

Ce fut une très agréable journé e pournos guides bas-valaisans, fort aimable-ment regus par M. Frangois Carron , re-présentant la Société de développementde Verbier.

Sous les drapeauxMARTIGNY (FAV) — Le bat. fus.

mont. 1, commande par le major Ga-briel Constantin, de Sion, a mobilisé,hier matin , à Martigny-Ville. La prisetraditionnelle tìu drapeau a eu lieu àl'ancien pare des sports.

A Martigny toujours, sont entrés enservice, hier, une compagnie du groupesan. 10 et une batt. de DCA.

Ces différentes unités se rendront enpays fribourgeois où elles participerontaux manceuvres du ler corps d'armée.

Bon service à nos « gris-vert ».

Bientót le cirque KnieMARTIGNY (FAV) — Son arrivée est

attendue à Martigny-Ville pour le 26 oc-tobre. La grande tente sera dressée àl'ancien stade municipal, tandis que lalongue file des roulottes fera sa tradi-tionnelle doublé haie à l'avenue duNord.

Si l'on en croit les échos parus dansla presse. Knie offre cette année un pro-gramme en grande partie renouvelé.C'est tout à l'honneur de notre cirquenational.

Ouverturede la patinoire

SIERRE (Bl) — On procédait, hier, àl'ouverture officielle de la patinoire deSierre. Gageons que les patineuis sau-ront prófiter des avantages qu'offre unepiste artifiieielle.

Mardi et mercredi à la Locanda :TRIO MATH-SAMBA et son halluci-nanl mangeur de feu. > uo , .

Grand spectacle de danses et dechants africains. t

Clòture de l'ECHOSION (Ag.) — Lundi soir, l'exposition

cantonale valaisanne d'horticulture etde pomologie, organisée à l'occasion des50 arts d'existence de cette associationvalaisanne, a ferme ses portes. Elle aété visitèe par 10500 adultes et quelque

2 000 écoliers.

SION i TOUR DE VILLE ET ENVIRONS

La Grande Dixenceà la télévision

SION (FAV) — Dans le cadre de la« Semaine suisse », la télévision a pré-sente, hier soir, une excellente réalisa-tion tìe Claude Gorétta sur les travauxde la Grande-Dixence : la. montée desciments, ll'extraction de la moraine, leconcassage et toutes les opérations delavage et de triage tìes agrégats, etc.De la fabrication à la mise en place dubeton, hiver comme été, nuit et jour,la camera nous a montre de très bellesimages commentées d'après un texte'd'Alexandre Burger. Il en a été demème pour les travaux d'avaneementdans les galeries d'amenée d eau.

f M. Joseph NanzerSION (FAV) — Hier, d'isparaissait une

figure bien connue et aimée de tous.M. Joseph Nanzer nous a quittés aprèsune longue maladie 'supportée avec cou-rage. Après une longue activité dans leHaut-Valais, à Brigue notamment, ils'établit à Sion cornine électritien. Il avécu plus tìe vingt ans dans la capi-tale où son souvenir demeurera vivantauprès de ses nombreux amis et con-naissances. Nous présentons à sa familledurement óprouvée nos sincères condo-léances.

Un enfantnappe par une voitureSION (FAV) — Hier matin, à la sortie

des classes, un gargonnet de l'école en-fantine s'est fait renverser par une voi-ture, alors qu'il 'traversai! imprudem-ment la chaussée, à l'avenue de la Gare.Après avoir regu les soins d'un méde-cin^ il a pu ètre recontìuit à son domi-cile.

Accrochage à la PiantaSION (FAV) — Hier, aux alentours

de midi, un camion d'une entrepriselucernoise est entré en eoMision avecune voiture militaire. Pas de blessé,mais de légers dégà'fcs matériels auxtìeux véhi'cullesi..,. ,.„.. », . :. .. ....

Nominatnonsecclésiastiques

SION (FAV) — Nous apprenons quedifférentes modifications sont initerve-niues tìans le clergé valaisan. C'est ainsique M. l'abbé Paul Masserey, vicaireà Vissoie, s'occuperà prochainement dela future paroisse de l'Ouest , à Sion,tandis que M. l'abbé Jacques Barras,jusqua'l'ors vicaire à Saxon, le rempla-cera à Vissoie. De scn cò'té, M. l'abbéMarc Lagger, de Sion, a été désignécomme vicaire à Saxon. Tous ces prè-tres sauront exercer un fécontì minis-tère dans leurs nouvelles paroisses.

Un détenu s'evade.i, et revient

Madame Joseph NANZER, à Sion ;Monsieur et Madame Pierre NANZER et leurs filles, à Bri-

gue ;Monsieur et Madame Charles CHASTONAY-ZUFFEREY, è

Sion ;Monsieur et Madame NANZER-MANZ et leurs enfants, è

Glis ;Monsieur Rudolf NANZER ;Madame Rosie RD'SSLI, à Bramois ;Mademoiselle Marie RD'SSLI, à Genève ;Monsieur Joseph RO'SSLI, à Bordeaux ;

ainsi que les familles parentes et alliées,ont le pénible devoir de faire part du décès de

M O N S I E U R

SION (FAV) — Le nomme Traugottde Kalbermatten, récidiviste notoire,qui s'était evade dans la journée de di-manche du pénitencier de Crètelongue,a réussi à se terrer toute la nuit , tandisque les battues effectuées par la policerestaient vaines. Néanmoins le fugitifest rentré de lui-mème à l'établisse-ment pénitentiaire hier matin.. Tout estbien qui finit bien.

? .. ,

J CAFE CU GRAND PONT J• *; ferme tous les mardis;Mme JEAN ;

< • <i i

Joseph NANZERleur cher époux, pére, beau-père, grand-pére, frère , beau-frère, onde et cousin, survenu à l'hòpital de Sion, le 17 oc-tobre 1960, dans sa 59me année, après une longue maladiecourageusement supportée, muni des Sacrements de l'Eglise.

L'ensevelissement aura lieu le mercredi 19 octobre 1960en la Cathédrale de Sion.

DomicHe mortuaire : Mayennets 27.

Cet avis tient lieu de lettre de faire-part.

PRIEZ POUR LUI

Une jeep sort de la routeVIEGE (Bl) — Une jeep circulant sur

la route erltre Bùren et Zeneggen, oc-cupée par MM. Jean-Robert Berger etFelix Anthamatten, tous deux domiei-liés à Viège, est sortie de la route dansun virage. Le conducteur, M. Berger,s'en tire avec quelques égratignures ;quant à M. An'thamatten, il a dù étrehospitalisé à Viège souffrant d'une com-motion cerebrale et d'une jambe cassée.Les tìégàts matériels sont considérables.

Hermann Geigerva atterrir

sur la place de la PiantaSION (FAV). — Répondant a l'ap-

pel diffuse par M. Alexandre Burger,à la télévision, et à l'appel de Iladio-Lausanne, Hermann Geiger se met àla disposition de la population sédu-noise pour recueillir des oboles des-tinées à la reconstruction des ecolesdes enfants du Chili.

L'aviation, par le truchement deGeiger, veut intervenir en faveur despetits sinistrés de ce pays.

C'est pourquoi Hermann Geiger don-ne rendez-vous à toute la population— surtout aux enfants — mercrediaprès-midi sur la place de la Pianta,où il atterrirà avec son hélicoptère.

Il fera plusieurs démonstrations etse tiendra, à un moment donne, à 50mètres au-dessus des spectateurs pourmettre à portée de mains un grandsac tenu par un cable, sac que l'onpourra remplir de gros et de petitssous.

L'heure de l'atterrissage sera ìndi-quée dans le prochain numero de cejournal.

Le drame algera e! la slluailon internationale inquietent lehaut clergé de France uni ie laisse entendre dans une déclaration

C'est à l'issue de l'assemblée qu'ils viennent de tenir, que lescardinaux et archevèques précisent leur position commune en cequi concerne ies grands problèmes d'aujourd'hui et leur solution

(Afp). — Dans une déclaration pu-bliée à l'issue de l'assemblée qu'ilsviennent de tenir, les cardinaux et ar-chevèques de France expriment « l'ins-tant désir qu'une solution de sagesse,digne de la France et du noble exem-ple de désintéressement qu'elle vientde donner au monde à l'égard desjeunes nations africaines, apporte leplus rapidement possible à l'Algerieune paix équitable, respectant toutesles aspirations légitimes, les droits, lesintérèts, les* traditions des diversescommunautés, pour que, toutes ensem-ble, elles travaillent à la prosperilede l'Algerie enfin pacifico ».

« Pour répondre aux perplexités debeaucoup tìe consciences, spécialementde jeunes devant la prolongation de laguerre d'Algerie, déclarent les cardi-naux et archevèques, on ne sauraitrecourir à l'insoumisison militaire et àdes actions subversives : ce serait sesoustraire aux devoirs que créent la

solidarité nationale et l'amour de lapatrie, semer l'anarchie, enfreindre laprésomption de droit dont jouissent,dans les cas inoerbains, les decisionsde l'autorité légitime.

Cependant, il faut que tous s'effor-cent de comprendre les angoisses desjeunes et de découvrir les causes pro-fondes du trouble des consciences droi-tes, afin d'y porter remède et de re-chercher, en 'toute objectivité , et loin

des passions partisanes, les moyens pa-cifiques de régler le conflit » .

« De quelque coté qu 'ils viennent,précise notamment l'assemblée, les ac-tes de terrorisme, les outrages à lapersonne humaine, les procédés vio-lenits pour arracher les aveux, les exé-cutions sommaires, les mesures de re-présailles atteignant des innocents. sontcondamnés par Dieu ».

Dans une autre partie de leur dé-claration, les cardinaux et archevèques|...i M.i.[iiiii :I:ì ,. - . : ' :. - ; I!! :ì II :;JI!ì ì :I ìì'M I:: ;:' ' .

¦.. .. .:! . :..:;;;.,;::.:,: ; : ,ìì, ::;,ì.; ': I ,: I!;:::: I;::..:

proelament que >.< les chrétiens ne sau-raient demeurer étrangers ou indiffé-rents à la conjoncture actuelle de lavie internationale et qu 'ils doivent yètre présents par la prière, par la con-naissance de la doctrine de l'église ence domaine et par l'action ».

« La vraie paix , déclarent-ils notam-ment, ne naìt pas d'un équilibré desforces, ni de la supériorité des arme-ments : elle ia un caractère spirituelqui implique. chez les chefs d'Etat et

les peuples. une discipline intérieureune volonté droite, des efforts laboirieux pour tendre. dans une com.préhension mutuelle et une collabora.tion loyale, vers le bien commun in.ternational ».

« L'enseignement des papes, rappel.le également la déclaration, dénonctIcs périls des nationalistes cxaccrhès.Pour sa part. Pie XII a demandé auschefs d'Etat de rechercher sans cesse,par des accords, le désarmement mu.tuellement consenti , organique, contro.le, progressif , tant dans l'ordre prati.que que dans l'ordre spirituel ».

D'autre part, soulignent enfin lescardinaux et archevèques, « quellesque puissent ètre Ies déficicnces inhé-rentes à toute institution humaine, etsi Ient, patient, laborieux que soit soneffort , une organisation intcrnationa.le des nations est aujourd'hui, et plusque jamais, indispensable à I'établis.sement de la paix dans le monde ¦

Sur la question algérienne, la position du 1 uste de La Havane 1 Pendant ce temps, les opérations continuent,candidat démocrate à la presidente Il i. n'a PKÉfl T"'" notamment dans les Àurès où

subsisferst lespas varie. Il S'affirme à un ìommì tunisien KSP*R I seu

'es grandes bandes organisées de l'Ali

(Afp). — « Je tiens a vous assurerque ma position generale sur la ques-tion algérienne n'a pas changé, a ré-pondu M. Kennedy, candidat démocra-te aux elections présidentielles améri-caines, au nouvel hebdomadaire tuni-sien « Afrique-Action » qui lui avaitadressé une lettre à propos de décla-rations faites par M. Averell Harri-man à Paris, et dans lesquelles ilavait affirmé que le problème algé-rien était « un prbblème francais ».

« C'est une affaire, continue M. Ken-nedy, qui concerne le monde surtoutlorsque les négociations (entre les par-

tenaires) ne sont pas menees de bon-ne foi. Mon sentiment est que le ge-neral de Gaulle désire, du fond ducceur, mener en Algerie une politiqueplus libérale que celle de ses prédé-cesseurs. Mais cela n'est pas suffisantà mon avis pour dire que le problèmealgérien est un problème exclusive-ment francais ».

Le sénateur Kennedy explique en-suite qu'il avait envoyé le gouverneurHarriman en Afrique du centre et del'ouest et que l'Algerie n'entrait pasdirectement dans le cadre de sa mis-sion.

(Afp). — Les opérations qui se dé-roulent depuis une dizaines de joursdans les Monts Aurès ont donne lieules 13 et 14 octobre au sud-ouest d'Ar-ris, au combat le plus violent qu'onait enregistré depuis plusieurs mois.

L'état-major se montre très dicretsur les actions d'assainissement queles réserves générales poursuivent dansce massif montagneux, berceau de larébellion et bastion où subsistent ac-tuellement les seules grandes bandesorganisées de l'ALN (armée de libéra-tion nationale). Les opérations, quisont dirigées par le general Robert

Ducourneau, se déroulent dans les dir-bels tourmentés, d'aspect lunaire, de-coupes de vallées abruptes où des ef-fectifs rebelles de l'ordre de 1500 à1700 hommes ont trouvé reftige.

On attend une déclaration de l'étal-major sur l'effort accompli dans cesecteur.

-k (Dpa). — Les usines automobiles< Borgward » et leurs succursale?« Goliath » et « Lloyd », à Brème, von!réduire leur personnel, en novembrePlus de 2000 ouvriers seront licenciés

Vote unanime à l'assemblée generale de l'ONU(Afp). — Apres avoir donne le spec-

tacle d'un des parlements les plusagités et les plus débraillés, l'assembléegenerale des Nations Unies a adoptélundi soir un protocole de cour pourrecevoir le roi et la reine du Dane-mark. .

L'assemblée adopté à l'unanimité larésolution indienne intituléè « coopéra-tion des Etats membres » qui « prieinstamment tous les pays de s'abste-nir, conformément à la charte des Na-tions Unies, de toute action pouvan taggraver la tension internationale », etqui demandé « que des mesures cons-tructives soient immédiatement prisesau sujet des problèmes urgents quiintéressent la paix mondiale et le pro-grès des peuples ».

L'assemblée generale a ajourné sesséances plénières sine die. Jusqu'à laconvocation de la prochaine séance

Corps identìfiésaprès la chute d'un avion

(AFP) — Les corps des onze passagersdu quadrimoteur « de Havilland » dela compagnie « Itavia », qui s'est écrasé ,vendredi après-midi, sur le Mont Ca-panne, dans l'ile d'Elbe , ont été identi-f ié s à Marciana Alta . Quelques resteshumains, impossibles à identifier , ontété d'autre part recueillis et réunis dansun cercueil qui sera inhumé sur place.

Les onze cercueils seront acheminésmardi vers Porto Ferraio, pui s versRome et Gènes.

pleniere, les travaux de l'assemblée sepoursuivront devant les diverses com-missions.

Par suite de la diminution des exportafionsla règie Renault doit licencier 3 000 salariés

(AFP) — La reg ie nationale des usi-nes Renault annonce qu'elle va procé-der, au cours des prochains jours, à uneopération de compression de son per-sonnel, portant sur 3 000 salariés en-viron.

« Des pourparlers ont été engagés dèsle début du mois de septembre avec uncertain nombre d'entreprises de la ré-gion pari sienne qui cherchent de la

mam-d' ceuvre, en vue du reclassementdu personnel », indique un communi-qué de la règie nationale.

Cette mesure, qui intervieni dans laplus importante entreprise de construc-tion automobile frangais e, fai t suite àune décision intervenne en septembre etportan t sur la réduction des heures detravail. La règie Renaul t qui, jusqu 'àune epoque recente , a vendu à l'étran-ger plu s de 60 % des véhicules de tou-risme qu'elle fabriquait , est la plus tou-chée des f irmes automobiles frangaisespar la diminution des exportations .Le couvre-feu à Leo

(Afp). — Le couvre-feu a ete or-donné lundi après-midi à Léopold-ville par le premier bourgmestre,M. Daniel Kanza. A partir d'hiersoir, il est interdit de circuler dansles rues de la ville entre 20 h. et 5heures et demie du matin. D'autrepart, les bars sont fermes à partirde 18 heures.

Les infractions entraìneront, se-lon les deux arrètés du premierbourgmestre, des peines allant de200 fr. congolais d'amende à 8 joursde prison. Des laissez-passer spé-ciaux ont été délivrés aux mem-bres de Nations Unies.

Tragèdie dans la famille des rois du pneumatique frangais : au coursd'une partie de chassé, Patrice Michelin a tue « accidentellement » safemme, mais il a été inculpé d'homicide volontaire et écroué hier soir

(Afp). — M. Patrice Michelin, 32 ans,neveu des propriétaires de la firme depneumatiques, a tue dimanche acciden-tellement, son épouse Nicole, 29 ans,au cours d'une partie de chassé.

Dimanche après-midi, M. et MmePatrice Michelin, demeurant au chà-teau de May, près de Tours, chassaientdans Ies bois entre leur maison et lebois de Chanceaux. Ils se trouvaientnon loin d'un étang et suivaient cha-cun une allée. M. Michelin, qui tenaitsa carabine 22 long rifle chargée etarmée, voulut rejoindre sa femme dontil n'était séparé que par quelques mè-tres de taillis. Soudain il tomba, lecoup partii et atteignit à la nuqueMme Michelin, qui s'effondra.

M. Michelin la transporta aussitótà l'hòpital de Loches, mais elle avaitété tuée sur le coup.

Le chirurgien de l'hòpital a provi-soirement refusé le permis d'inhumer

et la gendarmerie a ouvert une en-quète.

M. Michelin n'était pas grand chas-seur et avait une certaine appréhen-sion à tenir une arme à feu. Absolu-ment bouleversé par ce drame, il ex-pliqua qu'il avait retiré le chargeurde son arme, avant de rejoindre safemme, mais qu'une balle était restéedans le canon et que la carabine étaitarmée. Mme Michelin, née Nicole Bar-di, était mère de trois jeunes garcons.

Informe des résultats de l'autopsiedu corps de Mme Patrice Michellin,M. Bayle, juge d'instruction, a inculpéson mari d'homicide volontaire. M. Mi-chelin a été ramené en fin d'après-midi de Loches à Tours et écroué àla maison d'arrèt.

Mme Nicole Michelin , etait agee de29 ans. Fille d'un industriel parisien,elle avait épouse Patrice en 1952.

Deux reconstitutions du drame onteu lieu dans la journée. Au cours deces opérations les gendarmes ont mi-me la chute de Patrice Michelin à plu-sieurs reprises. L'expérience a montreà chaque fois que le coup ne partiique lorsque l'arme heurtait le sol.

« L'autopsie nous éclairera définiti-vement, avait déclaré le juge d'ins-truction. Elle nous montrera le trajec-toire de la balle. Si celle-ci est diri-gée de bas en haut, ce sera la preuveindiscutable que cette mort est unatroce accident ».

La décision d'écroucr Patrice Miche-lin prouve que l'autopsie n'a pas con-firmé cette dernière thèse. La trajec-toire serait au contraire horizontale,ce qui pourrait prouver un meurtreprémédité.

L'affaire de la rangonPeugeot

(Afp). — L'homme qui avait remisle 12 octobre en payement d'un im-perméable un billet de 10.000 anciensfrancs provenant de la rangon Peu-geot à un chemisier parisien. s'est faitconnaitre.

L'enquète ne permettra donc pasde remontèr plus loin. Sa bonne foia été reconnue et il a été tolalementmis hors de cause. A sa demandé ex-presse, les enquéteurs ont refusé dedévoiler son identité.

Une association entre les « six » ef les « sept »Ayant assiste a l assemblee gene-rale de l'ONU , le président de laGuinee, M. Sékou Touré , est arri-vé en visite off iciel le à Cuba. Le

H voici , accueilh par le premier mi- mI nistre Fidel Castro, à l'aéroport j (AFP) — L'assemblée parlementaireI dg La Havane. | européenne — Parlement tìe 1' « EuropeIlllllllllIII!lllll [i ;i!lll i|IIÉ des -Six » — s'est prononcé à l'unanimité

en faveur d'une association entre lessix pays tìu Marche commun et les septde la « Petite zone de libre échange »,en utilisanit à cet effet les dispositionssur l'association des pays tiers figurarvitìans les traités de Rome et de Stoc-kholm. Cette solution est préconisée parl'assemblée à défaut d'une adhésion dela Grande-Bretagne et de ses parte-naires au Marche commun. En atten-dant, des mesures pragmatiques tìevrontassurer la « coexistence des deux grou-pemen'ts.

Devant les développements de la si-tuation européenne, consécutifs auxpropositions du general de Gaulle, leParlement de 1' « Europe des six » adécide de tenir ime session extraordi-naire tìu 17 au 20 janvier, a annonceson président, M. Hans Furler (Alle-magne).

Eboulement de terraindans le Schwarzwald

(DPA) — Un grave eboulement deterrain a détruit , lundi matin, le moulinde Bronnen, vieux de trois siècles , entreFridingen et Beuron, à l' entrée de lapartie romantique et sauvage de lavallèe du Danube. Trois personnes ontperdu la vie . Il s'agit du propriètairedu moulin, de sa femme et de leur filsde douze ans. Le bàtiment a été emportepar une masse de 100 000 mètres cubesde terre. Seul un gargonnet de cinqans a pu ètre degagé indemne par lessauveteurs.

Conf édéra tionUn piéton tue

(Ag.). — Un domestique de cam-pagne, M. Gerard Sansonncns, néen 1900, domicilié à Chaindon, quicirculait sur la route cantonale àla sortie de Reconvilier, a été ac-croché par une voiture et est tom-be sur la chaussée au moment mè-me où un second véhicule dépas-sait , qui le traina sur une courtedistancé. Transporté à l'hòpital deMoutier, le malheureux y est decè-dè peu après.

ic (Ag.) — Dans le Jura Bernois, lapolice est parvenue à éclaircir l'af-faire des empoisonnements commisà plusieurs reprises dans une pisci-culture de Grandcourt. L'auteur deces empoisonnements, arrèté, a re-connu les faits. Il s'agit tìu propriè-taire d'une piscioul'tu're voisine. '

ir (Ag.) — Des cambbrioleurs opé-rant de nuit ont pénétré par effrac-tion dans un garage du boulevarddes Tranchées, à Genève. Es ontfracturé une caisse enregistreuse, quiétait vide et ont déscellé un coffremurai et l'ont emporte avec son con-tenu, soit 12 000 fr.¦ir Le Conseil d'administration desChemins de Fer Fédéraux a siégé le17 octobre 1960, à Berne, sous la pré-sidence de M. R. Stadler. Le princi-pal objet inscrit à l'ordre du jourétait l'examen du budget de 1961.

L'affaire des « quitte ou doublé » truqués dela télévision américaine rebondif à nouveau

(^4FP) — L'af fa ire des programmes« truqués » de « quitte ou doublé » à latélévision américaine, qui avait scanda-lisé toute l'Amerique l'année dernière.vient de rebondir, avec la mise en accu-sation, pour f a ux témoignages de 20participants qui avaient gagné des som-mes allant de 500 à 220 500 dollars.

Parmi ces gagnants se trouvent troispersonnes qui avaient gagné respective-ment 129 000, 98 0000 et. 220 500 dollars.

M. Frank Hogan , prócur eur de Man-hattan, a annonce qu'il avait convoquéces 20 personnes , qui. ont été accusées defaux témoignages pour avoir fai t des

déclarations di f férentes devant unechambre des mises en accusation enseptembre 1958 et en juillet 1960.

S'ils sont reconnus coupables , les ac-cusés peuvent étre condamnés à troisans de prison et à 1 000 dollars d'a-mende.

Explosionà bord d'un navire

(Afp). — Quatre marins britanni-ques ont été tués et dix autres plusou moins grièvement blessés, au coursde l'explosion survenue ce matin , dansla salle des machines du paquebot an-glais « Capetown Castle » à son en-trée dans le port de Las Palmas.

•k (AFP) — Le guitariste Henri Crolla ,qui fut , pendant des années, l'accom-pagnateur d'Yves Montand , est mort ,lundi, à l'àge de 40 ans

Meister en tribunal(Dpa). — Lundi s est ouvert a

Berlin-Ouest le plus grand procèsintente à un trafiquant, à proposd'échanges commerciaux entre lesdeux Allemagne. Joachim Meister,gros commercant de Berlin-ouest,est accuse d'avoir, de 1956 à 1959,exporté illégalcment en Allemagneorientale, sous le couvert du com-merce interzonal , 31.000 tonnes d'a-c":er et de produits de fer, d'unevaleur de 40 millions de marks.Meister aurait rendu possible unepartie de ses transactions avec laRDA en obtenant par fraude despermis d'exportation. Son fonde depouvoir-co-accusé, aurait à répon-dre de 700 cas de falsification dedocuments.