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CERN LIBRARIES, GENEVA INMINIUDNINNANN CM-P00048817 _Rapport Annuel 1989 - Volume II ORGANISATION EUROPEENNE POUR LA RECHERCHE NUCLEAIRE

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CERN LIBRARIES, GENEVA

INMINIUDNINNANN CM-P00048817

_Rapport Annuel 1989 - Volume II

ORGANISATION EUROPEENNE POUR LA RECHERCHE NUCLEAIRE

CERN

Rapport des Activites dans les Divisions

Rapport Annuel 1989 - Volume II

ORGANISATION EUROPEENNE POUR LA RECHERCHE NUCLEAIRE

Trente-cinquieme Rapport annuel (Vol. II) de l’Organisation europ6enne pour la recherche nucleaire Section des publications © Copyright 1990, CERN

Le Rapport annuel est publie en trois volumes :

Le volume 1, intitul& «CERN 1989», choisit des faits marquants de l’ann&e et les prösente dans un style accessible aux non-sp£&cialistes, avec uneabondante illustration. Ilestpubli&en anglais eten francaisetce volume sera probablement celui que la plupart des lecteurs souhaiteront consulter.

Le volume 2, intitul& «Rapport des activites dans les Divisions», decrit en detail les travaux de l’annee dans un langage technique et sans illustrations. Il est publi6 en anglais et en francais en quantites limitees et peut ötre obtenu sur demande.

Le volume, intitule «Liste des publications du CERN», regroupe toutes les publications connues traitant de rechercheseffectu6esau CERN pendantl’annee. Il estpubli& en version monolingue en quantiteslimiteeset peut &tre obtenu sur demande.

Corrigendum

Rapport annuel 1989 Volume II

Veuillez lire, en page 201 du Volume II du Rapport annuel 1989, ä la

date du 6 novembre :

5.A.R. Felipe de Bourbon, Prince des Asturies

Table des matieres

Physique theorique ........ecus0essesesssssesssonenonssnennnnssonnnonssnensnsennnnentnsnsnnnessnenssennnnsnesssnnsntsnenssssenssonsennsnsorsnsnssssnnsnnsnennnsnnsnnn 7

Division Physique experimentale ........ersessssessessorenssssnnsnssssnnsnsssnnensnssnnensssnnnessnnnnsnnssnnnensesonsonssnnnsnnensnsnsnssnssnnsnnsnnennnnn 10

Division Installation de Physique exp6rimentale.................rssessesesnsnsonensessenonnnnennensennrnnnsnsnennensennennnssennnnnenanennnennene 71

Division Donnees et DocumentS......erseesesssessnssesssnssnsnnnsnsssnennenssnenssnssnnnennesesesnsnsensnnsnensensnssnssnnsnssssnssnssssnnnsnsnnnnnsnnnnnn 83

Division Synchrotron & Protons .........urseesesessesesnsnnsnenssnnnunnanennenusnnnnnonsnnnnnnnnesnnnnnnsnennnnnssorsnnnnenessnnnensesnsnssnsnnsnnsnnsnnsnnnnn 104

Division Super Synchrotron & Protons ..........uerssesssnssssenssensssnssennesnsnsnnnnensnnennsstnonsnnsnsunnsenesennssnsnsnrnnanssnsnnssenassnsnnsansenn 119

Division LEP ......seesessseeserssnsnesesnessnsnnesnessonessenssssesnenssnsnnsonensnnnressnsensnsensonestennssssennenssnsnessnessnsnesssnensssnnssnsnssnnensnrnnnssnnsnen 133

Division Support technique ........resressesessennsnnennnsnennsnnnenennennnnssnsnnnnsnnnssensnensnstnnnsnssnsnenssnnnsnnsnrsnsnsessesnsnnennssssnennesnnsnnne 141

Division des Finances .........uessesenseessnsnesunsnnunesnnnuennnnnenenunnsnsesnenssonsnnnsenenenssnsennsnnensnnsnsssnssersnssnnesssnonnersnensnsesnsnsnsnssnennrnanen 152

Division du Personnel .........essesssessesssesonssossonsnnnsonsnnnsnsnensensnensensnsnnssssnenssnnssnenssessnsnsnssnssenssssssnesenssnnsssnsnessesnensonsansssnsannn 156

Commission de I’Inspection technique et de la Securit6 ..........nusuenusosesssnssnensensnnennnnnnsnsnnenesnnnnensnnnnnnnsnennnnensnenennnnen 161

Administration gen6rale ..........uueessrsnssnsnesnenesnsnonnnsnenennnnensnsnnnnenonnessnnnsnnnnsnnnesnrnnsnsnesssnnssessnennenensensessssessnnsnsnssnnsnennnsene 171

Developpements technologiques au CERN ..........uussessssessossnesssnnonesnnsnensenonsonsennnrssesonsnsssunsnnsnnssnnsonnnnnnesnesnnssunnennennonn 175

Seminaires et Colloques .......u.seeseesnssnssnssornnnnsnensnsnnsensennensesnenssnrnnsnsnnnstnnenersnnnssnssnsnsrsennsnnenessessnnsnnnssnsssnnnnnnnsnsnnesnrnnnnne 186

Programmes d’Enseignement ...........scrsussesssnnenenosnenonssnnnnensnnsnnnsnnnnenssonsnsnennenssensesssennsnsnsensensesnonsensssnsnesnnnesnssnennensnnnnn 192

Ecoles du CERN ............. Kannnsnssnnssnstnnssssssesssntsnsnnnsnssnsssntsnssnnssnssnsssnonnessnssssssssssssssnnsssssnsesssnnnesunssnssnenssssnsrsntsorsonnsnnsonsnenn 196

Personnalites recues en 1989 ........222ccceseensssannsunnensnnesennnnnernensnennnnnnnnnnnnnnnenennunnnnnnnunesnnsnnnnsnsnnnnnnsnsnsnssnnansnsnnensnneneenenennnn 199

Division Physique theorique

La Division TH comprend la division de physique th&orique et le service d’information scientifique. Leurs activites en 1989 sont prösentees separ&ment ci-dessous.

Physique theorique

La Division TH compte 21 th£oriciens titulaires, dont 12 ont un contrat de duree ind6terminee, 31 boursiers

des Etats membres qui ben£ficient de bourses de deux ans, jusqu’ä 100 visiteurs - la plupart d’entre eux & court terme — et quatre secre6taires. La liste t£le&phonique CERN-TH comptait 125 noms en juin 1989, atteignant 137 un peu plustard, une valeur prövisible pour les mois de pointe del’&te. En 1989 les pretirages TH ont d&pass& le taux de natalit& moyen d’une unite par jour. Le total annuel de 367 a repr6sente un nombre difficile a manipuler compte tenu de la modeste taille du secr6tariat de la Division et de ses installations de bureautique limitees.

L’axe principal dela recherche, conform&mentä la tendance d&ja apparente lesdeux anne&es pröcedentes, s’est tourne vers la physique au LEP etd’autres travaux ph&enome£nologiques de circonstance. Lebalancier estrevenu de l’öchelle de Planck dont les ambitieuses incarnations se voient encore consacrer de 20 4 30 % destravaux. Les autres sujets d’ötudes principaux ont &t& la chromodynamique (CDO) sur röseau, la physique nucleaire, la cosmologie et la physique astroparticulaire.

La theorie fondamentale

Les theories conformes sont le dernier jeu ä la mode ä l’avant-garde des theories formelles des champs. Les theories conformes embrassent de nombreux systemes, depuis les cordes fondamentales intrinsequement bi- dimensionnelles (l’une des dimensions est le temps) jusqu’aux syst&emes critiques plans «r6els» possedant deux dimensions spatiales. Parmi les avanc6es marquantes de ce domaine citons:

— laquantisation covariante coh6rente del’action de Green-Schwartz ä supersym6trie manifeste dans l’espace- temps, un pas vers la preuve (ou la r&futation) de la finitude de la th£orie des cordes;

— de nouveaux arguments invoqu6s pour justifier !’existence d’une longueur fondamentale en theorie des cordes, un aspect important dans les phases finales de l’&vaporation d’un trou noir;

— la construction systömatique des invariants modulaires et des solutions dans le vide pour les theories des champs de cordes;

-— la poursuite du combat pour 6laborer des modeles de cordes quadridimensionnels r&alistes, avec trois generations, aussi bien par la methode des V-varietes que par celle des fermions libres;

— l’analyseet la quantisation desth6ories de Chern-Simons, unchampd’etudequi serattache äla classification des noeuds et des liens et dont l’affinit& avec la physique est propheötisce avec vehemence;

— lesgroupes quantiques, dans lesquels la symeötrie sert l’outil pour classer les theories des champs conformes bidimensionnels et pour analyser les syst&mes de matiöre condensce quasi bidimensionnels, les spins fractionnaires et les excitations statistiques fractionnaires, etc.

La phenomenologie dans le cadre du modele standard

Les travaux en 1989 ont &t& consacres en majeure partie aux preparatifs pour le demarrage du LEP. Les Divisions EP et TH ont parrain@ conjointement un atelier sur «la physique du Z au LEP1» auquel ont participe activement la plupart des phönomönologistes de TH et un grand nombre d’invites. Des resultats nouveaux ont et& obtenus sur la dösintögration du Z en quatre fermions, en paires de scalaires lögers et en ötats de saveur non

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nulle, sur ’incidence de la masse du quark t dans le calcul des corrections radiatives, sur le traitement du rayonnement multiphotonique dans l’Etat initial et ses applications aux gen@rateurs d’&venements; sur la forme du pic du Z döterminde par une methode independante du mod£le choisi; sur l’influence des corrections

radiatives dans les asyme6tries et les effets de nouveaux bosons de jauge et sur une longue suite de points de suspension. Certains de ces travaux se sont mat£rialises sous la forme d’un rapport jaune en trois tomes sur la physique au LEP.

En dehors du LEP, desavance6es visibles ont 6t& effectu&es sur plusieurs fronts. Entre autres, sur lelagrangien effectif dela CDO& grande distance, les masses des hadrons porteurs de quarks lourds, les desintegrations b > sy, les possibilit&s de mesurer le vertex WWydans les collisionneurs ep et pp et celles d’y observer de nouveaux bosons vectoriels, la compröhension d’un hypothötique secteur peupl& de Higgs ä interaction forte et les possibilites d’observer la violation de CP dans les dösintegrations du ®. Les questions sur la structure en spin du proton soulev6es par les mesures de EMC sur les fonctions de structure polaris&es ont continue ä faire l’objet de debats et la derivation de relations de Goldberger-Treiman gen6ralis6es pour les courants singulets a 6claire le sujet d’une lumiere nouvelle. D’autres travaux avaient pour but d’Evaluer l’importance de la physique nucl&aire dans l’analyse des exp£riences sur les neutrinos solaires ainsi que celle des modes collectifs des pions dans la diffusion des neutrinos.

Les theories de jauge sur reseau

Tout comme en 1988, le libre acces au CRAY Y-MP nouvellement install& a repr&esente un atout phenom£nal. Le temps d’ordinateur disponible en grande quantite a permis de lancer ou de participer ä de grands projets ambitieux. Parmi ceux-ci l’&tude & haute statistique d’un modele de Potts 3-D & 3 6tats et une analyse de la transition de phase chirale en CDO avec des quarks lögers. Cette derniere simulation a fourni une preuve convaincante que la temp£rature de la transition chirale diminue quand le nombre de saveurs augmente. Certains sp£cialistes des r&seaux ont Egalement participe A la determination quantitative des el&ments de la matrice faible etdu spectre hadronique dansl’approximation des variables gel&esen CDQ, destravaux quin’ont pas encore &t6 compl&tement couronn6s de succes.

Contact avec l’astrophysique, la cosmologie et la cosmogonie

«Nous sommes tous au fond du trou, mais certains d’entre nous regardent les 6toiles». Un Oscar Wilde contemporain pourrait exprimer ainsi le fait que certains dans la Division TH detournent leur reflexion de l’analyseet de la prevision des donnees issues des puits du LEP pourlesdiriger au-dessus de nos tötes. Les sujets traitössouscechapitre allaient de ceux qui sont aisement v£rifiables, par exemple la possibilit& qui n’avaitjamais et6 envisagee que la matiere non lumineuse de notre galaxie puisse &tre formee de particules charg£es stables tres lourdes, jusqu’au probl&me - plus serieux num6riquement pour notre compr&hension de l’Univers - de la petitesse de la constante cosmologique aujourd’hui (la densit& d’energie du vide en tant que source de champ gravitationnel). D’une port&e encore plus grande peut-ötre ont et l’&tudedesmodelesd’inflation chaotique avec des univers perpötuellement recrees et l’&tude des improbables conditions globales sous lesquelles la race humaine, et la Division TH, pourraient durer 6ternellement.

Conclusion

Comme la bröve description ci-dessus permet de s’en rendre compte, les travaux de la Division ont couvert une large gamme de probl&mes en physique theorique. C’est le reflet d’une symbiose croissante entre differents domaines de la physique allant de la mecanique statistique ä la physique nucl£aire, A la physique des particules et & l’astrophysique. La physique mathö&matique et la theorie des champs offrent un langage commun pour deEcrire ces divers phenome£nes. L’activit6 de la Division t£moigne d’un &quilibre sain entre les travaux proches de l’exp£rimentation et des Etudes d’une nature thöorique plus fondamentale.

Service d’information scientifique

La communaut6 des utilisateurs du CERN continue de grandir, ce qui implique une demande croissante en services SIS, une disponibilite de la litt£rature et des installations de reproduction. Dans une conjoncture oü le

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niveau de l’effectif et du budget de fonctionnement est peu Eleve et fixe, cette situation exige l’utilisation syst&matique d’outils technologiques modernes et un accroissement de l’efficacite.

Pour faire face A ces d&fis, un plan de developpement a 6te& Elabor& et soumis au Directeur general. Il presente trois projets principaux : l’Elaboration et la mise en oeuvre d’un syst&me de gestion de bibliotheque informatis£, la cr&ation d’un bureau central international pour les pretirages relatifs a la physique des hautes önergies, utilisant des m&moires ä disques optiques et permettant l’impression sur demande et la commande de documents en ligne, et l’extension de l’espace de biblioth&que. Ce plan pr&sente &galement un certain nombre de questions de politique, concernant la base financiere des services.

Les activites et les plans de döveloppement ont 6t6 examin6s a la fin de l’annee par des consultants venus de France et du Royaume-Uni. Leurs rapports soul&vent un certain nombre de questions de politique et appuient fortement les trois projets principaux : Systeme de biblioth&que, Disque optique pour pretirages, et Extension de l’espace de bibliotheque.

Un contrat pour le syst&me de bibliotheque ALICE (Aleph Library Information at CERN) a &t6 sign en novembre 1988. Les modules de catalogage et de recherche documentaire ont Et& install&s pour essaisä la fin de l’et& de 1989. Des ame&liorations ont &t& apportees pendant l!’automne et la conversion complete de fiches pour quelque 25 000 livreset 110 000 pr&tiragesetrapportsestpr6vue pourle debutde 1990. Lelangage d’interrogation estle CCL (Common Command Language, ISO 8777). Ensuite on s’occupera du module des pröts (bas& sur des articles portant un code ä barres et sur la carte magnötique CERN officielle pour identification de l’utilisateur), de la gestion et de l’acquisition de periodiques avec comptabilite. Un syst&me d’interrogation et de SDI (Diffusion s@elective de l’information) bas& sur le courrier Electronique a Et& Elabore ä SIS par un attache de recherche de V’ISTIC, Beijing.

Une initiative a 6t& prise en vue de mettre en place un syst&me de coop£ration international pour assurer une gestion efficace de bases de donne6es de pretirages. Le chevauchement actuel dans l’entr&e des donn6es devrait &tre supprime en 6tablissant un syst&me de responsabilites distribudes, avec transfert Electronique et interclassement de donn&es. Un systöme autonome pour entrees decentralisees, base sur lelogiciel MicrolSIS de !’UNESCO, a 6t& Elabore et distribu6 A Doubna etä Beijing. Une premiere r&union decoordination internationale est pr&vue pour mai 1990 au CERN.

Le projet de disque optique pour la creation d’un bureau central pour pretirages est maintenant soumis pour financement. Avec la mise sur le march& de disques de 6,4 gigaoctets, il est maintenant r&aliste de conserver les

images de pretirages d’une annee entiere en ligne pour acces local sur Ecran (dans la bibliotheque) et pour diffusion aux utilisateurs dans le monde entier par courrier ou tel&fax. L’utilisation de r&seaux locaux pour la transmission en texte integral surlesite est restreinte par la capacite limit&e des Ethernets actuelseet par la priorite accordee ä la transmission des donnöes fournies par les exp£riences.

Une nouvelle politique a öt& adoptee ä la fin de 1988 pour les Archives historiques du CERN. En 1989 une version archives du syst&me de bibliotheque a 6t& install&e et les fichiers d’archives convertis au format AMC- MARC (une norme pour archives etmanuscrits &labor&e par la Societ& des archivistes am£ricains). Les Archives peuvent maintenant facilement conserver et mettreä disposition tous lesdocumentsconsiderescomme me£ritant d’&tre archivös. Le problöme de l’effectif reste ä resoudre.

Division Physique experimentale

Le programme LEP

ALEPH

1989 a &t& une annee passionnante pour le LEP etpour ALEPH, une exp£rienceä laquelle collaborent Annecy, Athenes, Barcelone, Bari, CERN, Clermond-Ferrand, Copenhague, Ecole Polytechnique, Edimbourg, Florence,

Florida State, Frascati, Glasgow, Heidelberg, Imperial College, Innsbruck, Lancaster, Mayence, Marseille,

Munich, Orsay, Pekin, Pise, Royal Holloway College, Rutherford, Saclay, Sheffield, Siegen, Trieste et Wisconsin.

Ona observ&les premi£res collisions ä la mi-aoüt au cours d’une p£riode preliminaire decing jours. Le d6tecteur ALEPH 6tait pr&öt A part son microdetecteur de vertex a semi-conducteurs, dont seulement quelques-uns des el&ments 6taient en place, et la couche externe de detection des muons. C’&tait le couronnement de 15 mois

d’efforts d’installation intensifs rendus particulierement &prouvants par la relative brievet& de la periode disponible entre l’ach&vement des travaux de gEnie civil de la «cathedrale» souterraine et le d&marrage du LEP. la fallu faire face & de nombreux probl&mes dont le moindre n’a pas &t& d’apprendre ä travailler ensemble sur un m&me dö6tecteur pour les &quipes semi-autonomes qui avaient fabriqu& les e&löments de l’ensemble dans de nombreux laboratoires. L’une des täches les plus exigeantes, men&eä bien avec succes, &tait celle de recueillir les

donne&es des differents sous-detecteurs de facon coh£rente.

La mise en oauvre r&ussie de la reconstitution des donn&es pratiquement en ligne repr6sentait une premiere dans l’histoire des experiences de physique des particules. Les donn6es reconstituees d’un &venement 6taient disponibles au centre de calcul ainsi que dans deux foyers suppl&mentaires dans les deux heures qui suivaient son apparition. Globalement le systeme hors ligne d’ALEPH a &t& un grand succes. Le rendement des reconstitutions des trajectoires s’est &leve a 99% des le debut, ce qui a permis une analyse rapide des premieres donnees.

Au cours de cette premiere annee d’exploitation du LEP, ALEPH a accumule& dans un balayage de la resonance Z = 35 000 desintegrations de Z ainsi que 55000 Evenements de Bhabha servant & determiner la luminosite. La figure ALEPH-1 pr&sente une d6sintegrationd’unZenhadrons. Le fonctionnement dela majorite des syst&mes du d6tecteur a6te excellent, pour d’autresonattend encore quelquesameliorations. Lesr6solutions spatiale et en Energie du calorime£tre Electromagnetique sont conformes aux sp£cifications. Möme A !’impulsion la plus &levee de 46 GeV /c, larösolution en impulsion sur les trajectoires est de Ap/p? = 0,0010/GeV, tres proche de la valeur nominale. Pour illustrer les performances de la trajectographie, la figure ALEPH-2 prösente un diagramme de p, en fonction de (p} - p})/ | pP} + DB, pour des vertex secondaires neutres : la figure historique de Thompson lors de sa d&couverte du K’. Le fonctionnement global d’ALEPH suffisait grandement pour permettre les 6tudes et les recherches de particules prevues avec ce premier ensemble de donnees. Il a öte possible de bien sEparer les quatre modes de d6sintegration : qq, e*e’, uw et t*r”. Le resultat de physique peut- tre le plus important de cette premiere periode a Et& la determination du nombre de familles de fermions sur la base des d6sintegrations invisibles en neutrinos. Cela a exig& une grande precision syst&matique dans la mesuredela section efficace totaleetdonc delaluminosite. Parbonheurla conception etla fabrication excellentes des monitcurs de luminosit& d’ALEPH permettaient - möme pour ces premieres donnees et analyses - d’atteindre des incertitudes systömatiques de l’ordre de 1% dans la mesure de la luminosite, soit au moins deux fois micux que dans les expe6riences au PEP et ä PETRA. La figure ALEPH-3, qui permet d’apprecier l’accord entre les donn6es et la simulation de l’acceptance azimutale pour les &Evenements fournissant la luminosite6, illustre bien la qualitö dela compre&hension des effetssyst&matiques correspondants. La figure ALEPH-4 montre les mesures de la section efficace ainsi que les pr&visions pour trois familles de neutrinos.

Quclques-uns des r6sultats nume6riques sont donne6s ci-dessous.

- D/apres la forme de la rösonance Z,

10

m, = 91,182 + 0,040 GeV

IT’, = 2,541 + 0,056 GeV,

en bon accord avec le modele standard.

— Dfapres la valeur de la section efficace au pic,

N, = 3,01 +0,15.

- Largeur partielle d’une d6sintegration leptonique :

I, = 83,9 + 2,2 MeV,

en bon accord avec le modele standard.

- On peut deduire de cette valeur de T,, une mesure purement leptonique de sin’, ,,.

sin? O,, = 0,231 + 0,008.

— Danslecadred’unmodele minimal lesrecherches du Higgsexcluent pourcette particulel’intervallede masse

32 MeV <M,, <15 GeV

avec un degre de confiance de 95%.

— Les recherches de nouveaux quarks lourds, de leptons lourds, de particules supersym6triques, de leptons excites et de bosons de Higgs du mode&le supersymötrique minimal sont toutes negatives et fournissent des limites inf6rieures des masses de ces particules seulement l&ögerement plus basses que la moiti& de la masse du Z.

DELPHI

DELPHI (Ames, Amsterdam, Athenes, Universite nationale d’Athenes, Belgique, Bergen, Bologne, CERN,

Copenhague, Cracovie, D&mocrite, Doubna, Gönes, Helsinki, Karlsruhe, Lisbonne, Liverpool, Lund, Milan,

Orsay, Oslo, Oxford, Padoue, Paris, Rome, Rutherford, Saclay, Santander, Serpoukhov, Stockholm, Strasbourg,

Trieste, Turin, Udine, Uppsala, Valence, Vienne, Varsovie, Wuppertal) est un d&tecteur polyvalent offrant une

trajectographie 3-D, une mesure de l’Energie döposee avec un grain fin, ainsi que l’identification des leptons et des hadrons sur la plus grande partie de l’angle solide. En octobre 1988 la bobine supraconductrice qui fournit Yinduction de 1,2 T dans l’ouverture de 6,2 m du cryostat a connu une fuite dans l’une des tourelles. Les

r&parations ont retard& de 21 semaines l’&tablissement de la carte du champ magnötique et donc le montage des detecteursä l’interieur du cryostat. C’estpourquoilechamp magneötiquen’a pu ötremesure qu’au d&öbut de mars 1989. Apr&s optimisation des deux courants de compensation, les caracteristiques nominales ont &t& nettement ameliorees aussi bien pour l!’'homog£n£ite que pour l’alignement geome6trique sur le cryostat.

La collaboration adü fournir un travail acharne pour terminerl’installation etlecäblage en moins de la moitie du temps initialement pr&vu afin que le dötecteur soit pröt au moment de l’installation de l’enceinte A vide du faisceau le20 mai. En ttravaillanten dehorsdel’horairenormalet pendantle week-end lecäblagea pu 6tretermine ä temps. Au debut de juin DELPHI a &t& amen& en position finale &quipe de tous ses detecteurs y compris les chambres & muons des parties tonneau et bouchon. Le compteur RICH tonneau a 6t6 install& avec tous ses radiateurs liquides et ses miroirs, mais la moiti& seulement (soit 12/24) des bitubes ä quartz; les douze bitubes

restants seront introduitsäla finde 19%. Quelques cellules seulement du detecteur de vertexärubansdesilicium ont &t& montees au cours de la p£riode preliminaire pour 6tudier les probl&mes de bruit de fond. En septembre onainstall&E une couche interne complete et quatre secteurs de la couche exterieure. On trouvera danslechapitre de la Division EF des details supplömentaires sur les sous-d6tecteurs installes.

Le premier &vönement a &t& observ& le 14 aoüt 1989. Initialement l’exploitation a souffert de quelques probl&mes d’efficacit& du systeme d’acquisition des donne&es. A la fin de ’annde quelque 13 000 &vönements hadroniquesdeZavaient£t&recueillis. Leschambres de trajectographie ont immediatement tresbien fonctionn& et sans bruit de fond. Les calorim£tres 6taient op6rationnels quelques semaines plus tard. Dans les quelques heures qui suivaient leur apparition les&v&enements 6taient trait6s par la «ferme» V AX et examin6s sur des postes de travail du centre d’analyse interactive DELICE de DELPHI. La figure DELPHI-1 prösente un &venement hadronique.

La figure DELPHI-2 prösente lacourbe de rösonance mesur&e danslesd6sintegrationshadroniques du boson Z. Un ajustement ä deux parame£tres dans le cadre du mod2le standard donne pour le nombre de types de neutrinos N, = 2,97 + 0,26. Les param£tres du Z obtenus sans reference au mod&le standard sont les suivants:

11

M, = 91,171 + 0,030 + 0,030 (LEP)GeV,

T, = 2,511 + 0,065 GeV,

T,T,= 0,148 + 0,07 GeV?

L’e&tude des d6sintögrations leptoniques des bosons Z donne, en supposant l’universalite, les largeurs partielles suivantes:

T„= 83,2 + 3,0 + 2,4 MeV

T' = 84,6 +3,0 + 2,4 MeV

T.=82,6+3,3+3,2 MeV

La figure DELPHI-3 prösentela variation avec l’Energie dessectionsefficaces pourlesmodesded6sintegration leptonique du Z. Elles sont compatibles avec le modele standard et avec l’universalite.

On obtient pour le rapport de la largeur leptonique moyenne ä la largeur hadronique :T\/T, _ (4,89 + 0,20 £ 0,12) x 10. Ce resultat, combin& aux donne&es hadroniques sur la forme de la rö&sonance, a permis d’obtenir les

valeurs des largeurs hadronique, leptonique et invisible suivantes :

T, = 1741 +61 MeV,

T =85,1+2,9 MeV,

T ,=515+54 MeV,

en bon accord avec le modele standard. L’&tude des propri6tes des Etats finals hadroniques a permis de les comparer soigneusement aux modeles le

plus souvent utilises pour decrire le processus d’hadronisation. Le modele de la cascade partonique de Lund, dont les paramt£tres sont ajustes A plus basse Energie, reproduit correctement les distributions mesur6es, sauf la valeurmoyenne del’impulsion transversale p' parrapportäl’axe delasphericitödansle plan del’&vönement, p, semble plus faible que pr&vu. Les modöles a elöments de matrice ont dü ötre r6ajust6s A l’önergie du LEP pour reproduire en particulier la distribution en rapidite. Les valeurs moyennes obtenues pour les variables les plus importantes sont les suivantes:

Sphericite : <5> = 0,073 + 0,004

Aplanarite: <A> = 0,0121 + 0,0014

Pouss£e : <T> = 0,934 + 0,003

Impulsion transversale < pf > = 0,434 + 0,010 GeV; <p?"!> = 0,231 + 0,005 GeV

La collaboration a recherche des particules nouvelles et plac& des limites sur la masse de beaucoup d’entre elles. En particulier on a recherche le Higgs standard et ila pu &tre exclu du domaine de masse 0,2 - 14 GeV avec un degr6 de confiance de 95%. La production de Higgs h’ supersyme&triques a pu &tre exclue jusqu’ä environ 35 GeV (degre de confiance 95%) et la m&melimite s’applique pour des Higgs charg6s se d6sintögrant en tv avec un rapport de branchement sup£rieur & 40%. Pour desrapports de branchement plus faibles, la limite de masse varie entre 35 et 30 GeV. Les selectrons ont &te exclus jusqu’ä la limite cin&matique.

L3

L’experience L3 (Aix-la-Chapelle, Amsterdam, Ann Arbor, Annecy, Baltimore, Bombay, Boston, Budapest,

Caltech, CERN, Florence, Geneve, Harvard, Hofei, Laboratoire Mondial, Lausanne, Leningrad, Lyon, Madrid,

MIT, Moscou, Naples, Pekin, Pitsburgh, Princeton, PSI, Rome, San Diego, Schenectady, Shanghai, Sofia, Taiwan,

Zeuthen, Zurich) a pour objectifs la detection, la mesure et l’analyse des collisions e*e” au LEP et s’attache & “ obtenir une bonne r6solution en Energie pour les 6lectrons, les photons et les muons (1%). Les detecteurs sont installes A l!’intörieur d’un aimant classique de 7800 t fournissant une induction de 0,5 T. L’option choisie d’un champ relativement faible dans un grand volume optimise la rösolution en impulsion des muons qui s’am£liore quadratiquement avec la longueur du parcours.

Du point d’interaction vers l’extörieur on rencontre les dötecteurs suivants : (figure L3-1):

- Undisposif trajectographique central, lachambre ä d£rive lente (TEC), congu avecles objectifs principaux de determiner l’impulsion transversale et le signe de la charge des particules jusqu’ä 50 GeV ainsi que les

12

multiplicit&s des particules charg£es et les vertex secondaires pour des particules de viemoyenne sup£rieure a10"s.

— Un.calorimeötre electromagnötique utilisant des cristaux d’un type nouveau (BGO) pour mesurer les Energies des photons et des &lectrons avec une pr&cision meilleure que 1% au-dessus de 2 GeV.

- Uncalorimötrehadronique mesurantles6nergiesdeshadronsavec unerösolution en Energie de (55/YE +5)% etuneresolution angulaire pour lesjets deA8=2,5°, Ab=3,5° etquifournit&galement un Echantillon demuons «propre» en absorbant les hadrons pres du point d’interaction e’e‘, ce qui reduit les dösintegrations en vol des pions et permet de suivre les muonsä travers l'!absorbeur en uranium. Un syst&me avant-arriere porte ä 99,5% de 4r l’angle solide intercepte par la calorimetrie hadronique.

— Un d6ötecteur de muons forme& de grandes chambres ä derive qui mesure la flöche des trajectoires des muons &mergents sur une longueur de 2,8 m et fournit une r&solution en impulsion Ap/p <2% a p = 50 GeV/c.

Un moniteur de luminosite forme d’une mosaique ä symetrie cylindrique de cristaux de BGO complete les de6tecteursci-dessus. I fournitlaluminositeintegreeavec une fidelite depassant2% d’unes6anced’experimentation a l’autre.

Au cours de l’annee on a termine les essais des El&ments et l’assemblage du detecteur L3, l’exp6rience 6tait pr&te pour lancer l’acquisition des donnees le 14 aoüt, date du d&marrage du LEP. Les donn&es recueillies dans l’annee ont servi ä tester les performances des sous-detecteurs et & &tablir les declenchements de niveaux 2 et 3 appropries. Pendant ces p£riodes le sous-d6tecteur ä muonsetle calorimetre hadronique ont fonctionne comme prevu, le calorim£tre Electromagnetique n’a pas encore atteint sa resolution nominale, principalement pour les electrons et les photons de basse Energie et la chambre ä dErive lente a connu des probl&mes dus ä la rupture de plusieursfils. Lesreparationssontencours pourla periode de 1990. Lenombre total desinteractionsenregistrees par le dötecteur L3 s’Eleve a 17 000. Les figures L3-2, L3-3 et L3-4 presentent quelques types d’&venements. A l’aide de ces donnees les r&sultats suivants ont &t& obtenus et soumis en vue de leur publication :

M, = 91,160 + 0,024 (exp) + 0,030 (LEP) GeV

TI’, = 2,539 + 0,054 GeV

N, = 3,29 + 0,17

T.=81,11+2,8 (stat) + 1,2 (syst) + 0,7 (theorie) MeV

I ‚= 87,6 # 5,6 MeV.

On a mesure la largeur partielle des dösintegrations en paires de quarksb:

T,, = 353 + 26 + 30 + 35 MeV

en utilisant !’impulsion transversale de leur dösintegration semi-leptonique en muons. De la mesure des sections efficaces de production et del’asyme6trie de charge avant-arriere des paires de muons et de tauson a pu deduire les constantes de couplage du Z° avec les leptons:

g, = 0,495 + 0,007

8, = 0,066 + 0,04.

On a ©galement 6tabli des limites de masse inferieures pour des muons scalaires I, des Electrons scalaires & et des winos W qui sont avec un degre de confiance de 95% :

M, >41 GeV

M, >41 GeV

M„ >44 GeV

OPAL

L’experience OPAL (Birmingham, Bologne, Bonn, Cambridge, Carleton, CERN, Chicago, Fribourg-RFA, Haifa, Heidelberg, Kobe, Londres, Manchester, Maryland, Montreal, Ottawa, Rehovot, Riverside, Rutherford,

Saclay, Tel-Aviv, Tokyo) utilise un dötecteur polyvalent pour effectuer des mesures de pre&cision au LEP A l’energie du Z’ et au-delä.

13

L’annde a vu l’achevement du d6tecteur OPAL -A part quelqueschambres a muons des bouchons - ses essais et sa mise en service suivie de quelques mois d’acquisition de donnees r&ussie au cours desquels on a enregistre et analys& 30 500 desintegrations multihadroniques du Z?, plus quelque 10% de ce nombre en d6sintegrations sous forme de paires de leptons. La figure OPAL-1 prösente un &vöenement multihadronique typique.

Ce compte rendu s’attache essentiellement aux activit6s soutenues par la Division EP. Une petite ö&quipe de physiciens de EP a concu, fabrique, mis en service puis exploite le pr&e&chantillonneur des bouchons, dont cependant les chambres multifils ont &t& fabriquees A l’institut Weizmann, Isra@l. Ces pr&öchantillonneurs ame&liorent substantiellement la resolution en position et en Energie des particules qui produisent des gerbes electromagnetiquesdebutantdansle mat£riau situ&entrelepointd’interaction etlecalorim£tree&lectromagnetique en verre au plomb. L’&paisseur du mat£eriau varie selon l’angle entre 1,3 et 4 longueurs de rayonnement. Pour les bouchons le prö£chantillonneur comprend un arrangement de type parapluie de 32 chambres r&parties en 16 secteurs. Chaque secteur comprend une grande et une petite chambres trapezoidales. Le plan de l’anode comprend des fils de 50 um espaces de 2 mm. Les plans cathodiques sont form6s de feuilles minces en G10 couvertes d’une peinture en carbone rösistif et ils sont lus au moyen de rubans et de damiers grav6s sur le cöt6 de cartes en G10 de 1,6 mm d’Epaisseur. L’Epaisseur totale de la chambre n’est que de 6,8 mm.

L’acquisition des donn6es a debut6 apres la pe&riode preliminaire, des que le syst&me de s&curite des gaz a 6te disponible etelle s’est poursuivie jusqu’ä la fin des p&riodes d’exp6rimentation. Une seule deschambres a connu de serieux probl&mes lies aA la haute tension. Les premiers indices sur la qualit& du fonctionnement du preechantillonneur dans la detection de particules au minimum de l'ionisation sont conformes aux previsions ainsi d’ailleursque pourle pied desgerbes. La figure OPAL-2 pr6ösentelar&ponse d’un secteur pr&e&chantillonneur a unelectron de 45 GeV. Les donn6es sur la position et la hauteur d’impulsion sont obtenuesä partir desdamiers et de rubans perpendiculaires ainsi que par les fils.

Le CERNa fourni un soutien technique pr&cieux aux groupes exterieurs pendant l’installation, les essais et l’exploitation de leurs detecteurs. Les groupes du CERN ont supervise la planification, la coordination et l’ex&cution des travaux d’installation, contribu& aux aspects me&caniques des travaux d’assemblage et ils ont joues un röle important pour l’installation des syst&mes de gaz.

Le cäblage a 6t& termine au cours du premier semestre. En mai l’aimant a et& referme, compl&tement öquipe de tous ses detecteurs, et transport6 jusqu’ä sa position dans le faisceau pour r&aliser les connexions avec le systemeä videdu LEP. Les travaux d’installation des derniers tuyaux de refroidissement des aimants et des jeux de barres, du bätiment des gaz et du r&eseau de distribution des gaz, des dispositifs de securite tels que ceux de la detection d’incendie et de la d6tection des gaz se sont poursuivis sous la supervision de personnel du CERN.

Des membres du personnel ont souvent jou6 le röle de coordinateur, y compris pour l’exploitation du detecteur, la supervision des syst&mes d’informatique en ligne et en differ&, des questions techniques et pour la securite.

La mise en service et le fonctionnement du systeme d’acquisition de donne6es en ligne a reprösente en 1989 un domaine particulierement critique. Si de nombreux groupes charge&s des de&tecteurs individuels avaient d6jä produit dessystemesd’acquisition desdonneesindependantsen vued’essais, latäche de guider lesreprösentants des groupes dans la mise sous forme standard de ces syst&mes et leur arrangement pour arriver A une synthöse des Evönements sur l’ensemble d’OPAL a exig6 des efforts considerables au premier semestre tout comme l’interconnexion du systeme centralise de d&clenchement. Un certain nombre d’installations fournies par le CERN ont servi ä la coordination du contröle de l’exploitation, au diagnostic central et dans le processus de routage et d’&criture des &venements.

La mise en service du systeme en ligne dans les semaines pr&cedant les premi£eres collisions a &t@ organis6e et contröl&e par des membres du personnel, tout comme l’exploitation du syst&me et son am&lioration pendant le reste de l’annöe. Dans ce domaine un petit groupe de boursiers du CERN a jou& un röle exceptionnel.

OPAL 6tait bien pr&pare pour la periode preliminaire d’exploitation du LEP eta observe& des &vönements Z dans les premieres minutes de fonctionnement le 13 aoüt. Le premier balayage en Energie autour du pic du Z° a et& r&alis6 en septembre, il a &t6 rapidement suivi par la premiere publication d’OPAL sur la masse, la largeur et la section efficace du pic du Z°. La periode LEP s’est poursuivie jusqu’ä l’arr&t de No&@l, ä ce moment OPAL avaitrecueilli 30500 &venements multihadroniques de Z°. Les publications suivantes ont traite dela desintegration du Z’en paires de leptons, &tudi6 les fr&quences de production de jets, teste la CDQ sur le Z°, recherche les quarks tet b’ dans des desintegrations hadroniques du Z, plac& des limites de masse sur le boson de Higgs du modöle standard, examined les propriet6s globales des&venements, recherche dans les d6sintegrations multihadroniques des Z’les preuves d’un bremsstrahlung de photons dans l’tat final, recherch6 des particules supersyme&triques et fourni des mesures avec une meilleure statistique sur la masse et la largeur du Z’ et sur la section efficace du

pic.

La figure OPAL-3 montre les rösultats de 1989 d’OPAL sur la forme de la rösonance du Z° obtenue en mesurant la section efficace ete” > hadrons ä 11 Energies au voisinage du pöle. Le d&clenchement 6tait bas& principalement sur les informations de trois detecteurs ind&pendants : les calorimötres Electromagnetiques, le

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systeme ä temps de vol et la chambre ä jets. Pour mesurer l!’int&grale de la luminosite on a utilise deux &l&ments du d6tecteur ä petit angle, soit le calorimetre et les chambres & tubes qui servent ä definir un volume fiduciel. L’incertitude syst&matique quien r6sultait surla mesure de laluminosite d’une Energie d’experimentationä une autre &tait de 1 % et globalement elle s’Elevaitä 2,2 %. En tenant compte de V'incertitude de 30 MeV sur l’Energie du LEP, on a obtenu pour le Z’ par un ajustement ind&pendant du modele une masse m, = 91,145 + 0,022 + 0,030 GeV, une largeur T', = 2,526 + 0,047 GeV et une section efficace au pöle hadronique oPor =41,2+1,1nb. Onaobtenuäl'aide d'un ajustement ä deux parametres dans lecadre du modEle standard la valeur suivante du nombre de familles de neutrinos lögers : 3.09 + 0.19 (exp.) *% (theor.).

On a obtenu un rösultat particulierement original en mesurant la constante de couplage forte a,. Les fröquences relatives de production des &v&nements multijets sont determinees par o,qui doit decroitre quand l’energie augmente, conforme&ment au principe de liberte asymptotique. La figure OPAL-4 pr6senteles fractions d’&venements ä trois jets mesur&s dans OPAL et les compare aux r&sultats correspondants ä des Energies dans le centre de masse plus faibles, c’est une preuve particulierement nette de la variation de la «constante» de couplage effective. L’'hypoth&se d’une constante de couplage ind&pendante de l’Energie peut &tre Ecartee, les resultats sont significatifs a 5,7 Ecarts type.

Sur la base de donnees reprösentant 1259 nb’' on a recherch& des bosons de Higgs du mod&le standard minimal. Aucun candidat n’a &t& observ& dans les reactions ete — (e*e,, u*u, vv) H?, H’— (qq ou T’T) ce qui exclut pour un H’ du modele standard l’intervalle de masse 3,0 < m,, < 25,3 GeV avec un degre de confiance de

95 %. On a recherche& des leptons scalaires supersyme6triques et le chargino X" A travers leurs desintegrations

eventuelles en paires de leptons non coplanaires et en jets. On a pu determiner des limites ind&pendantes du modele pour les rapports de branchement du Z’ en paires de particules lourdes qui ensuite se desintegrent, menant aux topologies ci-dessus. Avec un degr& de confiance de 95 % on a obtenu des limites de masse des leptons scalaires €, 1 etT d’environ 43 GeV et pour le X de 45,0 4 45,7 GeV selon la masse du photino.

Des desintegrations de Z° en 6tats finals ä leptons charg6s on a pu deduire les largeurs partielles des voies correspondantes £*. Un ajustement incluant l’6tat final multihadronique a donne les r&sultats suivants pour les largeurs : T', = 2,536 + 0,045 GeV; T', = 81,2 + 2,6 MeV; T = 82,6 +5,8 MeV; T, = 85,7 37,1 MeV etT,, zarons = 1830

+ 46 MeV. Ces resultats sont compatibles avec l’universalite leptonique et la valeur obtenue par la largeur invisible, T, „u. = 453 + 44 MeV, donne 2.73 + 0.26 (exp.) *g4 (th&or.) familles de neutrinos legers. La mesure grossiere de la symätrie avant-arriere (AFB) est compatible avec le modele standard.

On a utilise deux methodes independantes pour rechercher directement un lepton lourd charge d’une autre famille, ’une base sur l’Energie visible et le p, manquant et l’autre fondee sur l’existence d’un Electron ou d’un muon isol&e d’impulsion Elev6ee. Le rösultat combin& donne m, + > 44,3 GeV.

Le nombre de photons durs isol&s que l’on observe dans la r&action ete”— y+ hadrons est significativement plus elev& que le nombre prevu par rayonnement dans l’6tat initial. La production et la distribution en impulsions sontcompatibles avec une &mission de photons par effetbremsstrahlung des quarks dans l’Etat final. Les taux de qgqy mesur6s associ6s ä la largeur des dösintegrations hadroniques permettent de determiner les couplages faibles des quarks de charge 1/3 et 2/3.

Unerecherchedenouveauxquarksdansun&chantillonrelativement petitde 2185 dösintegrationshadroniques de Z’n’a pas permis de mettre en &vidence dequarkstou b‘. Des limites ont te deduites sur les masses des quarks tetb’en supposant divers modiles de desintögration standard et non standard. Avec un degre de confiance de 95 % elles s’elevent & 45,5 GeV pour le quark tet & 45,2 GeV pour un quark b‘.

Le programme du collisionneur pp

UA1

En 1989 la collaboration UA1 (Aix-la-Chapelle, Amsterdam, Annecy, Birmingham, Boston, CERN, Helsinki,

Kiel, Londres, Madrid, MIT, Padoue, Paris, Rome, Rutherford, Saclay, UCLA, Vienne) a recueilli des donnöes

au collisionneur pp du CERN. Pendant la pöriode d’exploitation de marsä juin quelque 3,3 pb" ont ötörecueillis, ce qui donne au total 4,6 pb”' pour les donnöes recueillies avec ACOL et de fortes luminosites en 1988 et 1989. Les valeurs typiques de la luminosit& d&passaient 10° cms".

L’objectif principal d’UA1 au cours des p£riodes recentes a &t& la recherche du quark t par ses voics de desintögration muonique. Cependant la luminosit& accrue permet ©galement des mesures plus precises, par exemple de la production du quark b et de ses d6sintögrations ainsi que du melange B°B°. Le systöme de dötection des muons a 6t6 tr&s am6liore par rapport aux p£riodes anterieures avec un blindage en fer supplömentaire &quipe de plans de tubesä plasma de type Iarocci. Lesyst@me amcliore d’acquisition des donnees, base sur VME,

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fournit trois niveaux souples de döclenchement ce qui permet d’enregistrer les donndes avec un temps mort inferieur ä 15 % pour des luminosites depassant 10° cms. Pour les luminosites sup6rieures ä 2 x 10° cms’, on a combin& les declenchements sur les muons isoles et sur les jets pour reduire davantage la frequence de döclenchement. Le nouveau processeur de declenchement prösente un seuil tr&s abrupt en Energie transversale et de ce fait le döeclenchement combine ne r&duit pas l’efficacit& de la recherche du quark t.

Pendant l’acquisition, les &v&enements contenant un ou deux candidats de muon clairement identifiables etaient döroutös sur une voie sp&ciale d’öcritureen vue de leurreconstitution immediate «voie express» au centre du calculdu CERN. La premi£re des priorites &tait la selection d’&chantillons clairs d’&venements poss@dant les topologies attendues pour des d6sintegrations du quark t, soit un muon isole & P., &leve accompagn& par un deuxieme muon ou par au moins deux jets. Les proprietes cin&matiques de ces Echantillons ont alors &t& comparees avec celles que I’on peut calculer en combinant le bruit de fond (muons indirects de dösintögration K/n) et les phönomenes physiques bien connus, en particulier la production de quarks bet c. Une methode de maximum de vraisemblance donne une limite sup6erieure de production d’un quark t dans des d6sintegrations semi-leptoniques standard. Des calculs theoriques permettent de deduire pour la limite de masse inferieure une valeur d’environ 60 GeV. De möme une limite inf6rieure d’environ 45 GeV estobtenue pour la masse d’un quark b’ de quatri&me generation de charge 1/3.

Si le modele standard est 6tendu avec l’existence d’un second doublet de Higgs et si m(t) > m(H*) + m(b), le mode dominant de d6sintegration du quark t devrait ötre t— H*b. L’analyse standard effectu&e pour le quark tn’est pas suffisamment sensible ä cemode de d6sintegration. Cependant une &tude plus sp£cifique esten cours, elle pourrait conduire ä des recherches sur la masse des Higgs charg6s au-delä du domaine accessible au LEP.

Au cours du second semestre on a poursuivi au CERN et ä l’exterieur la reconstitution des Echantillons d’evenements autres que ceux de la «voie express», contenant en particulier les dimuons 4 P, faible, elle sera achevee au d&butde 1990. L’analyse des proprietes de la production desW etdu Zestencoursainsi que les&tudes du quark b. Les r6sultats publies par UA1 sur le m&lange B°B° ont &t& confirm6s et une analyse suppl&mentaire devrait conduire ä des mesures plus precises des que les ötudes du bruit de fond des muons ä P, faible seront terminees. De möme, on r&pete actuellement avec des statistiques plus Elevees les mesures pr&cedentes de la section efficace de production de quarks b en fonction de P..

Les etudes de la production de charmonium & P, eleve dans la voie des dimuons sont d&jä tres avance&es. La figure UA1-1 pr&sente le spectre de masse invariante des dimuons dans la plage de235 GeV d’apr&sles donn6es de 1989. On voit clairement le pic du J/y et un lissage supposant ä la fois un pic gaussien et un bruit de fond lineaire donne pour le J/y une masse de 3,13 +0,07 GeV. D’apres les topologies des &v&nements on peut deduire qu’environ 2/3 de la production du charmonium vient d’etats X et 1/3 de desintegrations de mösons B. L’observation du signal des y’ fournit une signature ind&pendante de la topologie pour la production de charmonium ä partir de d6sintögrations de B. Contrairement au J/y, le y’ est produit principalement dans les desintegrations de mesons B car des 6tats plus lourds du charmonium se desintegreraient directement avec charme visible. D’apr6s les calculs de Monte-Carlo on attend de 15 a 20 &venements contenant la d6sintegration w—J/yr*mw.La figure UAl-2 prösente la difförence de masse exp6rimentale M(J/yrn)-M(]/W) ainsiqu’une simulation de Monte-Carlo pour le bruit de fond combinatoire des d6sintegrations de Ben J/wetw’. On observe un signal significatif en bon accord avec la difference de masse attendue de 0,589 GeV. Le nombre de desintegrations de y’ (environ 16), est compatible avec la section efficace publi&e par UA1l multipliee par le rapport de branchement publie.

On utilise &galement les donnöes nouvelles pour rechercher des d6sintögrations rares des m&sons B, B’ > u’u" et B’ > u’ X. On a obtenu une limite sup6rieure preliminaire pour B’ > u’ de 8x 10% avec un degre de confiance de 90 %, ce qui est5 fois plus faible que la valeur limite mondiale actuelle. Des &tudes de Monte-Carlo sontencours pour la voie B’> u’ X, elles s’attachent en particulier aux desintögrations par courant neutre des quarks b avec changement de saveur. On s’attend ä obtenir une sensibilit& de ’ordre de 10* sur le rapport de branchement. Une limite de cet ordre impliquerait une limite sup6rieure sur la masse du quark d’environ 400 GeV. On envisage d’atteindreä l’avenir une limite de 10° qui entrainerait pour la masse du quark t une valeur

inferieure A 150 GeV.

UA2

Le detecteur UA2 ameliore a recueilli des donn6es entre septembre 1988 et juin 1989 au cours d’une periode d’exploitation tres r&ussie du collisionneur pp du CERN. On a enregistre sur bande le produit d’une luminosite intögröe totale de 7,4 pb’', ce qui correspond ä environ 95 % des &vönements produits par la machine. Cela montre la qualitö du fonctionnement du d6tecteur et en particulier le rendement Elev& et le faible temps mort dans le systeme d’acquisition des donn6es & des luminositös de pointe atteignant jusqu’ä 3 x 10° cms".

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En 1989 la collaboration UA2 comprenait une centaine de physiciens de 10 instituts : Berne, Cambridge, CERN, Heidelberg, Milan, Orsay (LAL), Pavie, P&rouge, Pise et CEN Saclay. Les objectifs principaux de l’experience sont les suivants:

— La recherche du sixieme quark t qui n’a pas encore 6t& observ£.

— Une mesure de precision du rapport des masses du W etduZ, m, /m..

— Une etude des proprietes de la production du W et duZ.

— Unerecherche de particules supersymötriques.

— L’etude de la production de jets ä des impulsions transversales &levees comprenant la recherche des signaux attendus pour les d6sintegrations hadroniques du W et du Z.

L’analyse des donne6es relatives ä ces sujets est presque termine et plusieurs articles ont d&ja &t& soumis en vue de leur publication dans des revues scientifiques. Les principaux r6sultats de physique obtenus jusqu’ä present sont r&sume6s ci-dessous :

— Larecherche du quark t bas6e sur la dötection de son mode de d6sintegration leptonique t — bev n’a fourni aucune preuve de ce processus. En utilisant le taux de production attendu pour le t et le rapport de branchement de sa d6sintegration, ce r6sultat nögatif exige pour le quark t une masse sup£rieure & 69 GeV avec un degr& de confiance de 95 %. Ce rösultat exclut ögalement l’existence d’un quark b’, c’est-A-dire un membre d’une hypothetique quatri&me famille de fermions, d’une masse inferieure a 54 GeV.

- Onautilise un nombre total de 1206 &venements W + ev et de 148 Z > e*e” pour d&terminer de nouveau les masses des bosons::

m,, = 80,8 4 0,3 (stat.) + 0,2 (syst.) + 0,8 (Echelle) GeV;

m, = 91,5 + 0,4 (stat.) + 0,1 (syst.) + 0,9 (Echelle) GeV.

La figure UA2-1 presente la distribution des masses transversales des paires e-v dans les desintegrations du W.La figure UA2-2 presente la distribution en masse invariante d’un Echantillon de d6sintegrations Z > e*e”. Les valeurs mesur&es pour m,, etm, permettent de determiner avec pr&cision le rapport des masses m, ,/ m, qui n’est pas affect& par l’incertitude de 1 % sur l’Echelle d’Energie:

m,‚/m, = 0,883 + 0,005 (stat.) + 0,003 (syst.).

Ce r&sultat peut &tre combine avec des mesures r&centes pr&cises de lamasse duZauSLC etau LEP pour enlever l’incertitude sur l’Echelle d’Energie dans la determination de la masse des W:

m,, = 80,4 + 0,4 (stat.) + 0,2 (syst.) GeV.

Ce r6sultat et la valeur de la masse du Z obtenue au SLC et au LEP sont compar6s aux predictions du modele standard dans la figure UA2-3. Le pointexperimental se trouve dansla region permise par lemodele standard minimal et il est compatible avec !’'hypothöse d’une masse du quark t superieure 4 celle du W. La mesure de m,,/m, peut 6galement ötre transform&e en une mesure precise de sin?O, :

sin?0,, = 0,221 + 0,009 (stat.) + 0,005 (syst.),

en accord avec les rösultats pr&ecedents.

— Lesnombreux &venements W + evet 2 > e*e" obtenus ont 6te utilis6s pour mesurer les sections efficaces de production de W et de Z multipliees par le rapport de branchement des desintegrations en Electrons, respectivement oy, et 07, avec une precision d&passant celle des exp£riences pr&cedentes. On constate que ces r&sultats sont en bon accord avec les previsions thöoriques qui comprennent les corrections de CDQ d’ordre a. Dans lecadre du modl2le standard on peut utiliserlerapport o%, / 07, avec la mesure de la largeur du Z obtenue au SLC et au LEP pour determiner pour la premiere fois la largeur du W:

Ty = 2.3091 GeV.

Les distributions en impulsion transversale des W et Z, determine6es A partir de ces m&mes 6vönements, sont elles aussi en accord avec les prödictions theoriques.

— Les recherches de particules supersyme£triques sont bas£es sur la detection d’un des&quilibre important en impulsion transversale attendu en prösence de photinos qui n’interagissent pas, ceux-ci sont suppos6s ötre les particules supersym6triques stables les plus lögeres. Le detecteur UA2 amelior£ est particulierement bien

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adapte äla recherche de ces configurations d’&venements du fait dela bonne herm6ticite de son calorimetre. On.n’a pas trouv&, au-dessus de la fr&quence attendue pour des sources bien connues, un exc&s significatif d’&venements prösentant un desequilibre important de !’'impulsion transversale, qu’ils’agisse d’Ev&nements purement hadroniques ou d’Evenements comprenant des paires d’electrons. Ce r&sultat negatif fournit les limites suivantes avec un degr& de confiance de W% %:

m(Q) > 74 GeV quel que soit m($);

m(£) > 79 GeV quel que soit md);

m > 106 GeV pour m(d) = m($) = m;

m(@) > 40 GeV dans le cas d’un Ylöger;

m(W) > 45 GeV dans le cas d’un Vleger.

-— En physique des jets on a mesur6 la section efficace inclusive de production d’un seul jet et Etudie des evenements ä deux et a quatre jets. On a constate dans tous les cas que la CDQO dEcrit tres bien les donn6es obtenues. Ona utilise un Echantillon exclusif comptant approximativement 4,5 x 10° &vönements ä deux jets pour rechercher les desintegrations hadroniques des bosons W et Z en une paire de quarks l&egers. On a observ6 un signal significatif, au niveau de5 &carts-type, au-dessus du bruit de fond importantdela diffusion parton-parton (figure UA2-4).

Le calendrier pr6voit une nouvelle periode d’exp6rimentation au collisionneur pp au cours des quatre derniers mois de 1990. On utilisera des quadripöles suppl&mentaires pour reduire les fonctions B aux points de croisement des faisceaux et obtenir une nouvelle augmentation de la luminosite d’un facteur 2 environ. Cette amelioration devrait fournir des &chantillons de donnees comparables ä ceux qui ont &t& recueillis au cours de la periode 1988-1989 ce qui reduira d’un facteur v2 l’incertitude statistique sur le rapport m, ,/m,. La mesure de cerapport est l’objectif principal de la p&riode 1990 de l’experience UA2. Elle constituera un test de pr&cision du modele standard et fournira une contrainte significative sur la plage des valeurs possibles pour la masse du quark t.

UA6

L’appareil de la collaboration UA6 (CERN, Lausanne, Michigan, Rockfeller) est un spectrometre ä deux bras dont chaque bras est &quip& de 5 chambres proportionnelles multifils, d’un detecteur A rayonnement de transition et d’un calorimetre Electromagnetique plomb - tubes proportionnels A grain fin. Au cours de l’arröt du debut de 1989, ona fait pivoterce spectrom£tre dansle tunneldu SPS pour observer lesproduitsdescollisions du faisceau de protons du SPS avec les protons d’une cible interne ä jet d’hydroge&ne mol£culaire. L’exp6rience etudie la production dern’ etdenäP., Eleve etla production directe de yainsi que la production exclusive de J/ yidentifi6 par !’intermediaire de ses modes de dösintegration en e’e‘,en paires yy,etc.,& \s=24,3GeV.Onnotera

que la production de ydirects & P, eleve ä cette valeur relativement faible de vs correspond & des x, = 2P,/\s eleves;c’estuneregion que d’autresexp£riencesdanslescollisionneurs ne peuventatteindre. Cette particularite, ainsi que la disponibilit@ de donn6es aussi bien de pp que de pp obtenues avec le möme d£tecteur, devrait nous permettre d’extraire une bonne mesure de la distribution des gluons & l’interieur des nucl&ons.

Au cours de la p£riode collisionneur de 1989, UA6 a totalis& une luminosite de 3,3 pb sur bande pour des

collisions pp qui viennent s’ajouter aux 3,0 pb recueillisen 1988 dans des collisions pp. L’analyse des donnees de 1988 et 1989 va bientöt debuter.

L’analyse des donnees de 1985 (0,5 pb' pour pp) et 1986 (1,6 pb"' pour pp) est maintenant presque terminöe :

— Les rösultats sur J/y ont &t& pr6sent6s A la conference de Madrid. On a constate que

o(pp > J/v +X/clpp >J/y+%X=0,73+0,13 +0,18.

Cela semble indiquer que les processus mettant en jeu des gluons, qui devraient &tre de m&me importance dans les interactions pp et pp, sont dominants dans la production de J/yet non pas les annihilations quark- antiquark. Les distributions en impulsion transversale dans les collisions pp et pp sont compatibles entre elles.

18

— Les sections efficaces invariantes pour les n’ couvrent maintenant la plage 0,75 <P, < 6,0 GeV/c. Lerapport pp/pp des sections efficaces est compatible avec l’unite sur !’ensemble de la gamme des P,. Lerapport mesure pour n/n s’eleve & 0,5 aussi bien dans les interactions pp que pp.

— Lessections efficaces de production directe de photons dans pp et pp vont jusqu’ä P.=6GeV/c. Toutes deux sont en excellent accord avec les calculs men6s jusqu’au premier ordre par Aurenche et coll. en utilisant les fonctions de structure de Duke-Owens avec une distribution molle pour les gluons. Le rapport o(pp > Y+ X)/o(pp>Y+Xtendäcroitre avec P,, ce qui montre la croissance de ’importance du terme d’annihilation qq dans les interactions pp quand P. augmente. La difförence o(pp > Y+ X) -c(pp > Y+ X) constitue une mesure directe dela part due aux annihilationsetelleest ind&pendante de la fonction de structure des gluons. La mesure decette difference par UA6estla premiere decetypedansdescollisions pp, elle est presentee dans la figure UA6-1 avec les predictions de Aurenche et coll.

L’analyse des &chantillons de donn6es plus importants recueillisen 1988 et 1989 devrait permettre dereduire de mani£re significative les incertitudes sur les rapports relatifs au J/y, m’, n et aux photons directs.

UAS

UA8 utilise un spectrometre ä petit angle coupl& au calorimetre d’UA2 pour £tudier la structure des evenements contenant un hadron-pilote (analogue ä la particule du faisceau). L’exp£rience Etudie les proprietes des jets produits dans des &vönements qui contiennent des (anti)protons et des (anti)lambdas-pilotes afin d’obtenir des donne6es sur les composantes douces de la structure du proton. Elle &tudie &galement les propri6t6s generales des syst&mes produits diffractivement comme le flux d’energie dans les syst&mes de masse 6levee excites diffractivement et le flux d’Energie dans les &vönements in&lastiques qui contiennent ä la fois un proton- pilote et un antiproton-pilote. L’exp6rience est effectu6e par un groupe de l’universite de Californie aA Los Angeles (UCLA) avec des 6tudiants de these de l’universit& de Cukurovy (Adana, Turquie) et de l’universite technique du Moyen-Orient (Ankara, Turquie).

Led&clenchement dansl’expe£rience se faitsurdes&v6önementscontenantdes particulesdiffus6es önergetiques qui frappent l’un des quatre spectrome£tres des pots romains & petit angle situ&s dans la m&me region d’interaction que l!’experience UA2. Ces spectrom£tres acceptent des protons, des antiprotons, des lambdas et des antilambdas ayant un x de Feynman sup£rieur A environ 0,7. Quatre processeurs de d&clenchement pilot6s par les donnees calculent l’impulsion des trajectoires du spectrom£tre en temps reel et fournissent un döclenchement de deuxi&me niveau 1,3 us apr&s un croisement de paquets en vue de la lecture du syst&me d’acquisition des donnees d’UA2. Ce declenchement fonctionne en parallele avec le declenchement sur les lambdas qui utilise !’information desimpacts dans les mini-chambresä d£riveä petitangle pour selectionner des evenements dans lesquels un lambda est produit ä petit angle et se dösintegre dans le quadripöle situe entre la premiereetladeuxi&medesstationsdemesuredanslebrasdel’antiproton &mergent. Pour certainsdeclenchements le depöt d’energie dans le calorimetre d’UA2 doit d&passer un seuil d’une quinzaine de GeV.

Les periodes de 1988 et 1989 au collisionneur ont permis d’accumuler environ 1 million de declenchements. Depuis l’achevement de la saisie des donne6es, les travaux se sont concentr6s essentiellement sur le röglage fin de l’alignement du spectrome£tre, les &tudes de bruit de fond et les &tudes de la r&ponse du calorim£tre d’UA2 a l’Energie relativement basse typique des &venements UAß8.

Desre6sultats preliminaires sur diverssujetsont te presentesäl’occasion de la huiti&me conferencesp£cialisee sur la physique aux collisionneurs proton-antiproton d Castiglione della Pescaia, Italie, en septembre 1989 et ils seront publies dans les comptes rendus de la conference. Les r6sultats comprennent une £tude de la coplanarite des &venements & deux jets, une 6tude de la production de jets en fonction du transfert d’impulsion au proton ou A l’antiproton-pilote, une &tude du flux d’önergie longitudinal dans les syst&mes diffractifs et une ötude des evenements contenant des lambdas-pilotes. La figure UA8-1 pr6sente la structure longitudinale des syst&ömes difiractifs d’une masse de 210 GeV. Dans cette figure dE..,,/d (0...) est repr&sente dans le centre de masse du systeme diffractif, E..,, est l’Energie moyenne dans le calorim&tre d’UA2 apres transformation au rep£re propre du systeme diffractif et ©, est ’angle polaire dans le centre de masse.

La figure UA8-2 preösente un spectre de masse pr&liminaire des A provenant d’un sous-ensemble de 4000 evenements. Les &vönements qui contiennent un A-pilote peuvent ötre particuli@rement interessants pour l’ötude des fonctions de structure carleA a perdu au moins !’un des quarks de valence de sa particule-möre dans le faisceau. Le quark de valence manquant doit faire partie du syst&me dont la fonction de structure est ä l’ötude. La presence de ce quark de valence peut entrainer une difference dans les taux de production de jets ou les distributions d’energie des jets entre les &venements contenant un A-pilote et les &v&nements contenant un proton-pilote. Cette e&tude est en cours.

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Le programme avec cibles fixes au SPS

Les experiences avec les neutrinos

WA18

La collaboration CHARM (CERN, Hambourg, Amsterdam, Rome, Moscou) a poursuivi l’analyse des donne6es A statistiques &leve&es obtenues dans un faisceau de neutrinos de 160 GeV ä bande 6troite en 1984. Le groupe a mesure6 les sections efficaces differentielles do/dy d’interaction par courant neutre (CN) et par courant charg& (CC) de neutrinos et d’antineutrinos avec des noyaux isoscalaires. Les distributions en y mesur&es dans cette experience peuvent 6tre utilisees pour prouver directement le couplage du courant neutre avec les quarks droits du nucle&on : «Il faut un boulon pour savoir dans quel sens le visser sur l’&crou».

La distribution angulaire du processus de diffusion eEl&mentaire v(V)-quark comprend deux composantes, ’une isotrope (] =0) pour les diffusionsv,q, etV;q, et l’autre anisotrope (] = 1) en (1 -y?) pour les diffusionsv,q, etV,q,. Du fait de la polarisation des neutrinosles distributions en y sont sensibles au couplage relatif des quarks gauche et droit du nucl&on. La comparaison des distributions en y des courants neutre et charg& permet d’extraire le couplage des courants neutres au quark droit. Llewellyn-Smith a d&eduit une relation fondamentale entre les sections efficaces differentielles CN et CC pour des vW) sur des cibles isoscalaires :

do Y „(do \ „[do ’

le Y /nc YJcc YJcc

«e) ee) \ A) _ = eg — 2| —

dy NC dy CC dy cc

Cette relation est valable pour des nucl&ons composes seulement de quarks u et d (etd’antiquarks u et d) et suppose l’invariance vis-a-vis de l’isospin faible.

La valeur ainsi determine 8% = 0,042 + 0,010 d&montre directement pour la premiere fois l’existence d’un

couplage non nul des courants (vV) aux quarks droits, un r6sultat statistiquement significatif A plus de quatre Ecarts-type.

WA79

La collaboration CHARM Il (Bruxelles, CERN, Hambourg, Louvain, Moscou Munich, Naples, Rome) effectue

une mesure du rapport des sections efficaces de diffusion Elastique des neutrinos et antineutrinos du muon par des electrons dans le but de mesurer avec pr&cision le parame&tre de melange &lectrofaible sin?0,,. Du fait dela nature purement leptonique de ces r6actions, cette mesure ne souffre pas des incertitudes qui affectent celle du rapport des sections efficaces pour des r&actions semi-leptoniques.

En 1987 et 1988 on a enregistre a peu pres la moitie de l’Echantillon statistique desire, soit 762 &venementsv_e et 1017 V_e (figure WA79-1).

On a utilise quatre manieres indöpendantes de döterminer lerapport des flux de neutrinos et d’antineutrinos pond6r6s en Energie, d’apres la diffusion quasi-6lastique, d’apres le flux de muons enregistre dans le blindage en fer, d’apres le rapport des reactions inclusivesä CN etä CC et d’aprös les productions de n’ isol&s dans des reactions & CN. L’accord des quatre normalisations entre elles est bon, leur moyenne pond£r£e presente une incertitude relative de + 2,3 %, ce qui correspond pour sin’9,, & une incertitude Asin?0,, = + 0,003.

D’apres le rapport des sections efficaces ainsi determine on obtient une valeur

(sin28,), „= 0,233 + 0,012 (stat.) + 0,008 (syst.)

dans le cadre de l’approximation de Born. En appliquantdescorrections radiatives &lectrofaiblesavecm, =m,, = 100 GeV on obtient

(sin?O )5... = 0,232 + 0,012 (stat.) + 0,008 (syst.) Born

Cette valeur peut ötre compar6e directementä celle obtenue au LEP parla collaboration ALEPH en mesurant la largeur de dösintegration du Z’ en paires de leptons, T, :

(sin?0 ) = 0,231 + 0,008

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De cet excellent accord on peut deduire des limites sur les petites contributions provenant d’öchanges d’6tats autres que le Z°, par exemple Z’ ou photon (moment magne6tique, rayon de charge &lectrique anormale du neutrino).

L’acquisition des donn6es s’est poursuivie en 1989 et sera termine en 1990. Pour reduire les incertitudes syst&matiques on a effectu& une p6riode d’&talonnage dans des faisceaux d’electrons et de pions. On espere reduire les erreurs statistiques et syst&matiques d’un facteur 2 & 2,5 dans l’analyse finale.

WA21

La collaboration BEBC Hydrog£ene (Birmingham, CERN, Imperial College-Londres, MPI Munich, Oxford, University College-Londres) aterminel’acquisition desdonn6esen decembre 1983. Les &chantillonscomprennent approximativement — pour les interactions par courant charge — 19000 &vönements de v et 11000 de v. Ils repr6ösentent le plus grand ensemble existant de donn6es pour les interactions de neutrinos avec des protons libres. Les travaux publi6s jusqu’ä prösent comprennent des 6tudes des fonctions de structure inclusives et des propriötes de l’Etat final, des &tats finals exclusifs, des sections efficaces pour les courants neutres et de la production de particules &tranges et charmees.

Aucoursdel’ann&e on a publie d’autres travaux sur les fonctions de structure du proton dansles interactions de v et de V par courant charge. L’&tude des fonctions de structure des courants charges vp et Vp permet de determiner separ&ment la distribution des differentes saveurs de quarks et d’antiquarks dans le proton. Sur la base de l’ensemble des donne6es et des normalisations absolues du flux, on a mesure les fonctions de structure

dansla gamme 0 <x<0,7oüxestla variable d’öchelle de Bjorken. Lerapport d, /u, des quarks de valence mesure les violations de la syme6trieSU(6) dansle proton. Lesrösultatsmontrentladominance de l’Etat d’isospin nulpour le diquark spectateur. Aucune preuve n’a &tötrouveed’unediffusion directe par des diquarksetlesdonn6es sont incompatibles avec les modeles publi6s.

En outre, la collaboration a publi6 un test experimental de I’'hypothese PCAC (courant axial partiellement conserv£6) dans la production de pions isol&s. La purete de la cible et la bonne precision de mesure de la chambre a bulles A hydrog£ne permettent de separer correctement les 6tats finals u prr* et u*prr‘. L’Echantillon comprend 1081 interactions vp et 180 Vp avec une masse hadronique W < 1,4 GeV. Ce processus est bien compris du point de vue theorique et les mesures ant6rieures 6taient en d6saccord avec la theorie aux valeurs faibles de Q. Cependant on a montre6 que cela provenait d’un traitement incorrect des corrections relatives aux pions «hors de la couche de masse». De ces donnees on d&duit pour le param£tre du facteur de forme vecteur axial du proton une valeur m, = 1,31+0,12 GeV.

Les experiences avec les muons

NA4

La collaboration NA4 (Bologne, CERN, Doubna, Munich, Saclay) a termine l’analyse de son experience ä

statistiques &levees sur les fonctions de structure F,(x,0°) etsur R=0,/0,.Onar&cemment obtenu les rösultats

finals sur les interactions des muons dans le deuterium (figure NA4-1). Ils sont en bon accord avec des rösultats anterieurs du SLAC mesur6s ä des transferts de quadri-impulsion Q? plus faibles, mais ils presentent avec les donnees de l’experience EMC (NA2) un d6saccord similaire ä celui qui apparaissait dans la comparaison des donne&es anterieures sur la cible d’hydrog£ene. Les donnees du deuterium permettent d’observer des violations des lois d’Echelle en bon accord avec les previsions de la CDO perturbative. Le parame£tre d’Echelle de masse de la CDQ de6termine d’apres ces donnees : A—= 230 + 40 + 70 MeV est en accord avec des r6sultats antöricurs provenant de diffusions muon-carbone et muon-hydrog£ne. Le rapport des fonctions de structure F} /F} obtenu ä partir des donn6es combin6es de I’hydrogene et du deuterium est en bon accord avec les r&sultats anterieurs de EMC et avec les r6sultats preliminaires recents des exp£riences NA37.

NA37

En 1989 la collaboration NMC (NA37 : Amsterdam, Bielefeld, Fribourg-RFA, Heidelberg, Los Angeles,

Mayence, Mons, Neuchätel, PSI, Saclay, Santa Cruz, Turin, Uppsala, Varsovie) a poursuivi son programme

d’experimentation avec une s£rie de sessions ä forte luminosit& pour mesurer les rapports des sections efficaces de Be, Al, Ca, Fe et Pb par rapport au carbone. Ces donnces ont &t& obtenues ä l’aide d’un montage utilisant un döclenchement calorim6trique et avec un absorbeur en b£ton place devant le spectromötre install& en 1988. Au cours d’une courte p6riode de deux semaines, quelque 14 millions de declenchements ont Et6 enregiströs.

21

Pendant la plus grande partie du temps d’experimentation de 1989, le calorime&tre et l’absorbeur £Etaient d&mont6s et la plate-forme mobile supportantles cibles deH, et D, avait &t& remont&e. Les donndes ont .&te prises avec les cibles d’hydrog£ne et de deuterium ä des Energies du faisceau de 280, 200 et 120 GeV pour completer le programme de determination des fonctions de structure du neutron et du proton. Afin d’acceder aux problemes de physique interessants aux valeurs tres basses du x de Bjorken, par ex. l’effet de l’occultation dans D, et une violation possible de la regle de somme de Gottfried, le declenchement a ete &tendu ä des angles de diffusion tres faibles (2,5 mrd). Avec ce döeclenchement on pre&voit que la gamme cin&matique descendra jusqu’ä x = 0,001. On a ajoute& des plans suppl&mentaires de chambres A derive et proportionnelles pour garantir une acceptance et une rösolution adöquates dans le plus vaste domaine cin&matique.

La session finale a &t& consacr&e ä une comparaison directe de la diffusion inelastique profonde sur Li et ?D a 200 GeV.Lesdonne6es pr&cedentes sur Li/C/Ca et D/C/Ca sugg£rent quelerapport Li/D presente seulement un effet d’occultation et tres peu de l’effet EMC, ce qui montrerait que ces deux effets sont d&couples.

La violation de CP

NA31

La collaboration CERN-Edimbourg-Mayence-Orsay-Pise-Siegen a publie en 1988 les premieres preuves d’une transition violant CP dans la dösintegration en deux pions du kaon neutreK, (impair pour CP) d’un niveau correspondantä une valeur du parametre de violation de CP Ree’/e= (3,3#1,1)x 10°. L’intensite de la violation directe de CP est donc faible par rapport aux effets violant CP engendr6s par me&lange des Etats et elle est compatible avec des predictions base&es sur le modele standard pour trois gen6rations de quarks.

Au cours des anndes 1988-1989 on a recueilli de nouvelles donnees avec un montage ame&lior& afin de renforcer les observations initiales. Les statistiques accumul6es repr6sentent plus du double de l’Echantillon original. Les donn6es sont en cours d’analyse.

On a effectu& une recherche d’une particule de Higgs neutre dans la desintegration K; — r°H?’ suivie de H’ > e’e en utilisant des donn&es prises parallelement ä celles de la mesure originelle de e’/e. Sil’on suppose pour le Higgs une vie moyenne non nulle, on obtient trois &venements candidats, ce qui est compatible avec le bruit de fond attendu de 3,3 &venements. La figure NA31-1 prösente en fonction dela masse et dela viemoyenne de la particule de Higgs les limites obtenues sur le produit desrapports debranchement pour lekaon etleHiggs, elles se situent dans la gamme de 10? 107. Ces limites constituent des contraintes severes pour un Higgs neutre du modele standard minimum dans l’intervalle de masse 15 MeV <m,, < 211 MeV.

En 1987 on a recueilli des donnees avec un faisceau modifi& pour qu’il soit sensible A la region d’interförence K,-K, afin de mesurer dans la möme experience les phases des amplitudes violant CP dans les deux desintegrations K’? > 2n et K’> nr. La figure NA31-2 prö6sente les interferences observ&es. Les phases sont obtenuesen comparant la fröquence des d6sintegrations observ&es pour deux positions dela ciblecorrespondant a des intervalles differents de la vie moyenne du kaon. Le rösultat final est le suivant : &,, = 47,1° + 2,8° et6,_= 46,9° + 2,2°. Une comparaison directe donne la difference de phase d,,-®,_ = 0,2° + 2,9°. Ceci entraine & son tour une limite sup£rieure sur les possibles violations de CP par la matrice de masse de K’, soit | Mo - mol /mgo

<5x 10°, ce qui constitue A ce jour la limite la plus stricte sur l’6galit& des masses d’une particule et de son antiparticule.

La production de paires de leptons

NA34

L’exp6rience HELIOS-1 (Bari, Brookhaven, CERN, Heidelberg, Londres, Los Alamos, Lund, Montreal,

Moscou, Novosibirsk, Pittsburgh, Rome, Rutherford, Saclay, Stockholm, Tel-Aviv, Turin) surl’hadroproduction

de leptons et de photons a termine ses trois ann6es d’acquisition de donnees en d&cembre 1989. Elle comprend un spectromt£tre ä Electrons, un spectrom£tre a muonset des moyens de d6tection des photons et des particules charg6es dans un grand angle solide ainsi qu’un calorimetre hermötique poss&dant une resolution fine pour la detection de !’önergie manquante. Cette derniere annde a 6t6 particulierement fructueuse : une longue session tranquilledansdesconditionsoptimalesa permisde plusqued6cuplerles statistiques dans ttoutesles voies. Dans le traitement des donn6es il a heureusement 6t& possible de rester ä jour avec l’acquisition des donn&es, de sorte que l’analyse en est actuellement au stade de l!’Evaluation du point de vue de la physique.

Des &chantillons importants d’&venementsä paires d’electrons etä pairesde muons sont disponibles avec de meilleures statistiques, de meilleures resolutions en masse, des gammes nettement plus larges des variables

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cine&matiques et pour la premiere fois une information complete sur l’&vönement associe. Par exemple, il est maintenant possible d’associer A la paire de leptons le photon issu de la desintegration de Dalitz d’un m&son. La figure NA34-1 montre le spectre de masse des uuiyet des eeyainsi que le spectre inclusif, elle porte sur environ un tiers des donnees. On notera le pic tres prononce des n montrant que ceux-ci peuvent ötre mesur6s directement, ce qui &limine I’un des points faibles les plus gEnants des exp£riences pr&cedentes. Les r&actions ä electrons et A muons sont compl&mentaires, elles occupent des rögions de rapidite et de masse differentes avec une zone de recouvrement consid£rable.

Pour chaque &venement on dispose Egalement de l!’Energie manquante deduite de la mesure avec une bonne resolution de l’önergie visible totale dans un calorime&tre hermötique. On a mesure le spectre inclusif de l’Energie manquante jusqu’ä 200 GeV ce qui nous a permis d’observer les neutrinos provenant de d6sintegrations de particules charme6es, une autre premiere (figure NA34-2). Ces donnees offrent une mesure inedite de la section efficace de production de charme et de meilleures limites sur la production de sources nouvelles d’energie manquante. L’&tude des corr&lations paires de muons-Energie manquante permet de röpondre & la vieille question de connaitre dans les collisions de protons les fractions de la production inclusive de muons dues au processus de Drell-Yan, a la production de charme et aux desintegrations de mesons.

De nouveaux r6sultats se font jour sur la production de paires de leptons «anormales» de faible masse. La r6solution en masse des donne&es sur les muons est nettement meilleure que celle des exp6riences pr&ec&dentes de sorte que, avec les statistiques ame&liorees, il devient possible d’observer dans le spectre de masse des structures qui n’auraient pas6te visiblesauparavant. On &tudiela variation de la production de paires de leptons avec la multiplicit& des particules chargees de l’&v&nement associe en fonction de la rapidite et de la masse effective, aussi bien pour les r&actions A Electrons qu’ä muons. On pre&voit que ces r6sultats permettront de bien comprendre la ph&enom£nologie de ce processus inhabituel.

La spectroscopie et la production des quarks lourds

NA12/2

Pour la collaboration GAMS (NA12/2 au CERN et VI’ experience commune ä /’IPHE de Serpoukhov : LAPP Annecy, KEK, Los Alamos, Pise, Serpoukhov), 1989 a constitue une annee de transition et de consolidation. Les

activites principales ont Ete les suivantes:

- amelioration de GAMS-Ar, le dötecteur de la VI* experience commune;

- evaluation globale des mösons observables dans les donnees de NA12/2 sur la production centrale;

- nouvelle analyse des donne6es sur les r&actions mp d’Echange de charge & 38 GeV etä& 100 GeV.

Quelquesr6sultatsfrappants ont &t& obtenus. Le premier a 6t&l’observation, danslescollisionscentrales, d’un Etat tenseur d’une masse de 2180 MeV et d’unelargeur d’environ 150 MeV qui se d6sint£greennn (figure NA12/ 2-1). Venant apres le f, (1590) scalaire, ce nouvel &tat est un candidat boule de glu. Comme pour le f, (1590) on n’obtient pas un signal significatif de d6sintegration en paires de K. Le rapport des masses de ces deux mösons est en accord avec les resultats actuels des calculs sur r&seau pour les Etats fondamentaux des boules de glu scalaire et tensorielle.

Le second est l’abondante production de a,(980), par comparaison ä celle des a,(1320), dans les collisions centrales. Ce r&sultatest en contradiction avec la dominance de l’a, dans lesr6actions d’Echange de charge. C’est un autre &l&ment qui tend A prouver que l’a, est un 6tat exotique.

Ensuite on a obtenu la confirmation de la presence d’6tats qui se dEsintegrent en ww & 1640 MeV et 1960 MeV, corrobor£e par l’observation de lam&me voie de desintegration pour le f,(2050), etla confirmation &galement de l’existence & 1920 MeV d’un 6tat qui se dösint&gre en n’n et dont les proprietes sont tres inhabituelles. Les spin et parite& J’“ de cet 6tat pourraient &tre la combinaison exotique 1”* en dehors de 0** et 2**. Il est produit & des valeurs elevees de |t| etilest plutöt etroit.

Le programme GAMS a maintenant observ6 deux candidats boule de glu «solides», l’un scalaire et l’autre tenseur, un meson intrinseque exotique, un autre candidat exotique intrinseque, un nouveau m6son scalaire et quelquesautres phenom£nes qui compliquentle spectre desmösonslegers. La necessitö deparvenirä un mod2le coherent de ce spectre incite ä poursuivre les efforts au cours des prochaines ann6es.

WA82

L’experience WA82 (Bologne, CERN, Gönes, Milan, Mons, Moscou) vise & Etudier l’hadroproduction de

charme sur des &chantillons importants et reprösentatifs de particules charmees. Dans ce but, elle utilise un

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detecteur de vertex a microrubans (MVD) plac6 devant le spectrom£tre Q’. Le MVD comporte 15 plans de microrubans dont le pas et la surface varient de 10 350 um etde5x5mm?a5x5 cm?; de plus 8 plans au pas de 20 um dötectent les particules du faisceau incident et reperent ainsi l’impact dans la cible. Le MVD fournit un döclenchement sur le parametre d’impact qui ame&liore d’un facteur 15 la concentration en charme des interactions enregistrees. Il mesure les angles des trajectoires avec une pre&cision d’environ 0,1 mrad et les parame£tres d’impact ä environ 10 um pres, il permet donc une bonne reconnaissance des vertex secondaires. Le spectrom£tre 2’ identifie les protons et les kaons jusqu’ä 50 GeV et detecte les Electrons et les mösons neutres, les kaons et les hyperons.

Au cours de p6riodes pröce&dentes quelque 30 millions d’interactions ont &t& enregistrees, dont les deux tiers avec un faisceau de zn de 340 GeV et les autres avec un faisceau de protons de 370 GeV frappant une cible mince en tungstene-silicium. En 1989 on y a ajoute 25 millions de döclenchements utilisant un faisceau de m sur une cible tungstene-cuivre. Les donn6es de la p6riode de 1987 (1/5 du total) ont Et£ traitees. La figure W A82-1 pr6sente un spectre de masse pour Kr’, K'r’n’, K’r’nn* et les voies conjuguees de charges. On observe, dominant un bruit de fond plutöt faible, un pic Etroit de mesons D contenant environ 800 &venements,

l'identification des particules permet de reduire le bruit de fond approximativement d’un facteur 3. Sur la base de la voie K’r'n* et de sa conjuguee de charge, on a obtenu les parametres de la loi de production d’o / dxrdp? = (1 - xp) e-PPr dontles valeurs sont les suivantes:n = 3,40 +0,45;b = 2,00 +0,12 GeV"! (pour

P„<s4 GeV). On n’a observ& aucun effet significatif de «particule-pilote». Le rapport des probabilites de production dans Si et dans W fournit une determination directe du param£tre

a dans s(charme) - A%: a = 0,89 +0,05 +0,05. Sur la base de la totalite des donn6es ces incertitudes devraient 6tre

reduites au moins d’un facteur 2 et des mesures pre&cises des vies moyennes et des rapports de branchement devraient ötre possibles, tout comme l’&tude de desintegrations plus rares en D, et A. par exemple.

WAS4

La collaboration WA84 (CERN, Imperial College Londres, Pise, Rome, Southampton) met au point un nouveau de6tecteur de vertex ä resolution fine utilisant des fibres scintillantes. L’objectif est d’etudier la production de BB par des pions de 350 GeV dans une cible en fibre ainsi que d’observer la d6sintögration dans la cible de cette paire BB et des deux particules charmöes qui en rösultent. La cible est plac&e & l’entree du spectrometre Omö6ga et les particules&mergentes sont &galement mesure&es par un d6tecteurärubansdesilicium et par le spectrometre. La lumiere de scintillation des fibres est transmise par une longue chaine opto- electronique comprenant 5 intensificateurs de brillance jusqu’& un DTC dote d’une Electronique de lecture et d’effacage rapide. Le signal de sortie peut &tre analys& automatiquement. Les fibres en plastique de 15 & 30 um de diame&tre sonten PMP, un mat£riau scintillant nouvellement mis au point qui pr&esente un de&calage de Stokes tresimportant. Lesfibresen plastique fournissent une r6solution spatiale aussibonne quecelledesfibresen verre precedentes, mais leur resolution temporelle est nettement sup£rieure. Elle est de quelques nanosecondes de sorte qu’une frequence d’interaction de 10° par seconde est maintenant possible. La transmission lumineuse egalement est meilleure et on obtient plus de deux impacts/mm le long de la trajectoire d’une particule au minimum de l'ionisation.

Le probl&me du bruit de fond a 6te &tudie et compris. Il provient des rayons delta de faible Energie (= 10 %), de la chaine opto-Electronique (r&trodiffusion dans les intensificateurs de brillance) (10 %) et de la diaphonie entre fibres (20 %). Des solutions techniques pour reduire ces deux dernieres sources ont &t& trouvees etona command6& de nouveaux &equipements et de nouvelles cibles en fibre.

La lumieöre des fibres &tait auparavant transportee hors de la ligne de faisceau 4 l’aide d’un paquet courb£ de fibres non scintillantes qui n’etaient pas r&sistants aux radiations. Ce syst&me a depuis &t& remplace avec succ&s par un syst&me optique special. La figure WA84-1 montre le syst&me actuel complet.

Ona effectu6 des tests & l’aide des faisceaux d’essais de 6 et de 200 GeV ainsi qu’un essai complet utilisant la cible, la chaine opto-Electronique et le syst&me d’acquisition des donn&es avec le nouveau spectrom£tre N’ et un döclenchement sur P, eleve& dans un faisceau de nm de 350 GeV. L’analyse des donndes est effectude automatiquementavec des programmes derecherche de vertex et de mesure des trajectoires. Apreslelissage des trajectoires et l’ajustement du vertex on constate que la valeur typique du parametre d’impact est de 30 um, ce qui est adöquat pour la recherche de desintegrations de beaute et de charme. Une analyse syst&matique est en cours pour determiner l’efficacit€ du systeme complet en 6tudiant la correspondance entre les trajectoires reconstituees & partir de l’information des DTC et celles que I’on obtient dans le spectrome£tre 0’. La figure WA84-2 montre un exemple d’&venement.

En conclusion, de grands progres ont 6te realis6s dans le developpement de dötecteurs ä resolution fine A fibresscintillantes. On obtientdestrajectoiresclairesqui peuventötremesur&esautomatiquement. Lacollaboration travaillemaintenantä la döfinition d’un programme d6taill&en vued’unerecherche efficace de beautedaveccible fixe.

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WA89

WA89 (Bologne, CERN, Gönes, Grenoble, MPI Heidelberg, U. Heidelberg, Mayence, Mons, Moscou) est une

nouvelle experience danslefaisceau d’hyp£rons utilisantle spectrom&tre Omega. L’exp£rience tire parti des flux d’hyp6rons intenses disponibles dans le nouveau faisceau d’hyperons charges install& dans le hall Est et dirig& vers Ome6ga. Dans la premiere phase qui commence, des Z d’environ 350 GeV seront utilises pour produire de grands Echantillonsdebaryons charme6s-€tranges et mesurer leurs viesmoyennes, leursrapportsdebranchement, les sections efficaces de leur production, etc. On prevoit que les 6tats excites les plus bas subiront des desintögrations radiatives vers l’&tat fondamental, ils seront recherche6s & l!’aide d’un calorime£tre en verre au plomb. Ces m&mes donnees devraient 6&galement fournir des &chantillons importants d’un &tat exotique U@100) observ& dans l’exp6rience anterieure W A62 expos6e au precedent faisceau d’hyperons du SPS au CERN, si ces etats existent r6ellement. Dans une recherche plus al&atoire, des baryons porteurs de beaute ou de deux charmes pourraient ötre accessibles ä travers leurs produits de dösintegration charm6s. On recherchera &galement le dibaryon postul& H (uuddss), doublement 6trange, et le pentaquark P (Csuud, Csudd).

Dans une seconde phase, on utilisera les Z° et peut-$tre les 2 &tiquetes A l’aide d’un compteur Cherenkov ä focalisation annulaire, pour rechercher le H, pour Etudier lesr6sonnances = et 2, les processus 4 faible Pet peut-

&tre les desintögrations rares des hype6rons. L’appareillage est bas& sur le spectromötre Omega existant, il comprend un ensemble Elargi de d6tecteurs ä

microrubans pour la detection des vertex de desintegration de charme et un ensemble suppl&mentaire de chambres ä dErive pour la detection des desintögrations de A. On a ajout& un nouveau calorim£tre en verre au plombcomprenant 650 &l&mentset unnouvelensemblede detecteursärayonnement de transition pour Eliminer les pions du faisceau. Le declenchement et le systeme en ligne ont 6t& &quipes de nouveaux tampons de d&versement, de microV AX et d’un systeme de’ ordinateurs RISC. Le syst&me de d&clenchement MBNIM a et& etendu pour permettre la selection en ligne des d6sintegrations de A. On travaille au perfectionnement du compteur RICH ä grand angle actuel pour fournir une s6&paration n/K/p jusqu’ä 150 GeV.

Dans une premiere session dla findel’ann6e, on a install& et teste la ligne de faisceau, l’ensemble du detecteur

ä l’exception du compteur RICH et son systeme de declenchement. On a constat& que le faisceau fournit 10° 2° de 340 GeV par impulsion du SPS avec un rapport n/Z£ d’environ 2,5 - en bon accord avec les previsions. On a enregistre un premier chantillon de 6 millions d’interactionseton!’utilise pour &tudier en detailledöclenchement et la fr&quence des Evenements. L’exp6rience se poursuivra au printemps de 1990.

Production de particules dans les cristaux

NA42

La collaboration NA42 (LAPP Annecy, IPN Lyon) &tudie la production inexpliquee de photons durs par des electrons canalis&s dans un cristal. Une exp£rience pr&c&edente (NA33) concue pour Etudier la creation de paires dans l’interaction de photons de haute Energie avec un cristal traverse selon l’un de ses axes a r&v&le l’existence d’un pic inexplique dans le rayonnement d’un faisceau d’Electrons de 150 GeV incident selon l’axe <110> d’un cristal de Gede 185umäx=E, /E, =0,85. On mesure dans le pic une multiplicit& des photons M = 5,7. Dans un cristalde 76 um de lam&me qualite cristallographique NA42 amontr& quelepic disparait presque, lamultiplicite des photons ä x = 0,85 n’&tant plus que M = 2,0 (figure NA42-1). La variation de l’effet avec l’Epaisseur montre que la multiplicite dans le pic peut-ötre extrapol&ee a une valeur proche de ’unite pour un cristal tres fin. Le pic du rayonnement de haute Energie &mis par des Electrons canalises selon l’axe d’un cristal &pais peut donc ötre interprete par le phenome£ne de refroidissement du rayonnement.

L’extrapolation de ces rösultats jusqu’ä une Epaisseur nulle nous permettra d’extraire des donne6es le spectre de rayonnement d’un seul y. La comparaison de ce spectre avec celui obtenu pour un champ constant fournira des preuves de l’effet de reduction de l’intensit& du rayonnement, important pour x = 0,4, du fait de la longueur de formation du rayonnement. A des 6nergies plus 6levees, dans la region du TeV, cet effet dominera interaction, de telle sorte que les resultats actuels permettent de predire une conversion de l’önergie des electrons en photons proche de x = 1 avec un seul photon dans l’6tat final.

NA43

L’objectif de !’experience NA43 (Aarhus, CERN, Strasbourg, Stuttgart) &tait de poursuivre la recherche sur le rayonnement gamma d’electrons et de positons de haute Energie traversant des monocristaux.

Ona apporte des am&liorations au montage experimental avec un nouveau goniomt£tre et un abri en matiere plastique entourant l’enceinte ä vide qui contient le goniomötre oü est monte£ le cristal afin de le stabiliser

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thermiquement. Gräce ä deux chambres & d6rive, l’une plac&e derri£re le cristal et ’autre 50 m en amont, la r&solution angulaire obtenue en utilisant &galement le goniom£tre 6tait d’environ 2 microradians et la stabilite a long terme a Et& nettement am&lioree.

On a enregistr& des spectres de photons pour divers angles d’incidence du faisceau par rapport aux axes et aux plans cristallographiques principaux. Les Energies du faisceau utilis6es ont &t@ de 70, 150 et 240 GeV pour les Electrons et de 150 GeV pour les positons. Les &paisseurs des monocristaux utilis6s taient de 0,10; 0,17; 0,50;

0,60 et 1,4 mm pour le Si; de 0,40 et 0,60 mm pour le Ge et de 0,15 mm pour un diamant. Les rösultats obtenus

dansces diverses mesures ont permis d’&tudieren d6tailla variation du rayonnement avec l’Epaisseur du cristal, avec l’angle forme& par le faisceau et l’axe (ou le plan) du cristal et avec l’Energie des particules incidentes.

La figure NA43-1 prösente le spectre de photons obtenu A 150 GeV pour divers cristaux. On constate que le pic n’apparait dans le spectre que pour des particules qui ne s’&cartent des conditions de canalisation que de moins de la moitie de l’anglecritique. De plus, l’effet n’existequesilecristaln’estpastrop fincommeled&montre la figure NA43-1(a). D’autres donnees de l’experience montrent que le pic devient plus &troit quand l’Energie augmente et il se d&place vers des Energies du photon plus Elevees.

Pour une &paisseur de Ge de 0,4 mm, & 150 GeV (figure NA43-1(c)), la perte d’Energie totale pour des angles

d’incidence allant de0& 7 urd est ä peu prös le double de celle que I’on obtient pour des angles compris entre 27 et 31 urad. Le pic pour 0 -7 urad contient environ 24 % des &venements de rayonnement presents dans le spectre.

La figure NA43-2 pr6sente les difförences de rayonnement entre des Electrons et des positons de m&me energie et möme angle d’incidence dans un möme cristal. Alors que le rayonnement est grandement renforce pour les &lectrons proches de l’axe il est fortement reduit pour les positons. Cela vient du fait que dans des conditions de canalisation les Electrons sont focalis6s autour des rang6es d’atomes et donc dans le champ fort tandis que les positons sont repouss6s et ils s’&loignent donc de ces rang£es.

Trois jours de temps de faisceau ont 6te utilises pour Etudier la faisabilit€ d’une recherche de particules neutres («&v6önements de Darmstadt»). A l’aide d’un dötecteur de multiplicit& on a mesur& le nombre de paires electron-positon en 3 positions derriere le cristal. On deviait le faisceau primaire immediatement apres le monocristal de sorte que seules les particules charges crö&es derriere l’aimant de courbure &taient comptees. De telles paires peuvent ötre produites par une particule neutre cr&&e dans le cristal et se d6sintegrant en vol dans letube ä vide install& derri£re le cristal. On a identifi& un bruit de fond marqu&6 contenant une particule chargee et provenant de gerbes produites dans les parois de la chambre & vide. La queue de la distribution de Landau de cette particule unique limite la sensibilit& de la mesure qui a Et& effectu6e d’une part pour une orientation quelconque et d’autre part selon un axe cristallin (<110>).

Le programme des faisceaux d’ions lourds

NA35

Le groupe NA35 (Athe£nes, Bari, CERN, Cracovie, Francfort, Fribourg-RFA, LBL Berkeley, GSI Darsmstadt,

MPI Munich, Varsovie, Zagreb) a poursuivi l’analyse des donn6es d’interactions noyau-noyau et hadron-noyau dansla chambre ä sillages lumineux. L’objectif est d’analyser la phenom£nologie de la matierehadroniqueä des densites et des temp6ratures 6leve6es.

L’etude des interactions de l’oxygeneet du soufre dans diverses cibles fait apparaitre les aspects suivants des reactions:

— Dans les collisions S + S l’Energie des baryons incidents est reduite plus que ne le laisseraient prevoir les modeles existants de superposition N -N (par ex. FRITIOF). De ce fait, on observe aux rapidites moyennes un nombre de baryons sup£rieur aux predictions du modele (figure NA35-1).

-— Les distributions en masse transversale des pions, kaons, protons et lambdas &mis dans des r&actions produites par de l’oxygene et du soufre ne sont pas en contradiction avec un modele dans lequel une «boule de feu» est crö6e au cours de la r&action puis se dilate radialement de fagon isoentropique. La temperature au momentdu «gel» estd’environ T=115 MeV etla vitesse dedilatation radiale s’eleveäß=0,78c pour toutes les particules, quel que soit le syst&me projectile-cible (figure NA35-2). |

- Les observations anterieures de NA35 ont montr& que le parame£tre de rayon transversal de la boule de feu aux valeurs moyennes de la rapidite est environ le double du rayon du projectile incident dans les collisions centrales O + Au etS + Ag. Dans les collisions centrales S + Son n’observe pas ce phenom£ne.

- La production d’etrangete (A, KP) augmente, comme la production de pions, avec la violence de la collision. On.notera plus particuliörement que l’augmentation de la production d’ötrangete dans les collisionsS + S est

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nettement plus marqu6e que celle de la production de pions, de sorte qu’on observe un renforcement d’un facteur 2 de la production de particules &tranges ou antietranges par rapport aux mod£les de superposition lin&aire tels que FRITIOF (figure NA35-3).

Des &tudes sont en cours pour mieux comprendre la difference des productions d’etrangete entre des systemes qui sont sym£triques pour la masse du projectile et de la cible (par ex. 5 + 5) et les syst&mes qui sont asyme£triques (O + Au).

Le groupe effectue actuellement des efforts importants pour acc@lerer encore l’analyse des photographies de la chambre ä sillages lumineux en mettant en auvre de nouveaux algorithmes et de nouvelles techniques de traitement automatique des images.

Par ailleurs la collaboration participe de facon importante au developpement d’un compteur Cherenkov de grande surface & focalisation annulaire et d’une chambre & projection capable d’identifier les particules. Ces &tudes sont essentielles pour les experiences envisagees dans le futur avec des faisceaux de plomb et dans lesquelles on prevoit d’identifier les particules dans une grande partie de l’espace de phase accessible.

NA36

Le groupe NA36 (Bergen, Berkeley, Birmingham, Carnegie-Mellon, Chandigarh, CERN, Cracovie, Madrid, Saint-Jacques-de-Compostelle, Strasbourg, Vienne, York) a poursuivi l’analyse de ses donnees prises dans des faisceaux de soufre et de protons. L’experience a pour objectif de mesurer en particulier, A l’aide d’une TPC, la production des (anti-) baryons (multi-) ötranges; il s’agit lA d’une signature postul&e pour le plasma de quarks et de gluons.

Tandis que l’annde precedente on avait demontre que les desintegrations de particules Etranges neutres peuvent ötre reconstituees dans les &v&nements centraux de tres forte multiplicite (figure NA36-1), les travaux recents ont insist& sur la compr&hension quantitative detaillee des effets syst@matiques tels que les non uniformites du champ magne6tique, l’optimisation de la reconnaissance des formes et de la reconstitution des trajectoires, la reconstitution du vertex pour des cibles multiples, les calculs de l’acceptance comprenant la simulation du processus de d£rive et de l’Electronique de la TPC, l’amelioration de la r&solution en impulsion äl’aidedeschambres suppl&ementaires de trajectrographie, etc. Enm&me temps ona proced£ au traitementd’une fraction substantielle de l’ensemble des donn6es.

En parallele on poursuit l’analyse du flux d’Energie vers l’avant en se basant sur de meilleures 6talonnages etdemeilleurs calculs. De plus, on &tudie les processus de dissociation 6lectromagnetiqueäl’aided’uncompteur Cherenkov avant et de calorimö£tres a grand angle.

En 1989 on a utilis& des faisceaux de protonsen vue de pr&parer l’experimentation etla prise de donn6es avec des faisceaux de protons et de soufre en 1990. Il a fallu reconfigurer le materiel informatique en ligne. On a &galement optimis6 le fonctionnement de la TPC de NA36 et mis ä l’essai une nouvelle approche de la lecture de la TPC en vue d’une experience & venir. Une nouvelle methode de lecture analogique des fils sensibles multiplex6es devrait donner une rösolution spatiale nettement meilleure.

NA38

La collaboration NA38 (Annecy, CERN, Clermont-Ferrand, Lisbonne, Lyon, Orsay, Palaiseau, Strasbourg,

Valence) &tudie les dimuons produits dans des collisions noyau-noyau. Onamisen ceuvre une technique ame&lior&e de soustraction du bruit de fond &norme des dimuons provenant

des desintegrations de mösons, elle consiste A n’accepter un muon que si un muon de m&me quadri-impulsion, mais de charge oppos£e, aurait &galement &t& accepte par l’appareil. Cette technique nous a permis d’exploiter la region de masse comprise entre 0,5 et 1,5 GeV et d’identifier un signal provenant de p/o et de 6 (figure NA38-1(a,b)). Avec un rapport des p aux o fix& a 1, on obtient un rapport 6/w qui augmente considerablement quand on passe de reactions p-U A des r&actions O-U et S-U avec E, Elev& (figure NA38-1(c)). Les &vönements utilises dans ce cas possedent P,> 1,2 GeV.

Cette technique de soustraction permettra &galement une comparaison plus rigoureuse du rapport des]J/y au continuum dans differents syst&mes. On a constate que ce rapport decroit aussi bien avec E, dans un systöme donne que avecle produit desnume£ros atomiques du faisceau et dela cible quand on passe de p-Cu (un syst&me qui a de nouveau 6te Etudie A l’aide des donnees de 1988), a p-U, O-Cu, O-U et S-U. Des articles sont en preparation sur lerapport des ]J/y au continuum, sur la variation avec A des sections efficaces de production de J/y, et du continuum, sur les distributions en P, des J/y, sur les distributions en E, et sur le rapport des 6 aux p + wetsa variation avec A.

Pour les periodes & venir en 1990 et 1991 avec des faisceaux de soufre, on modifie la disposition de la zone des cibles dans le but de reduire de moitie le nombre relatif des dimuons du bruit de fond provenant de

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desintegrations de mesons. On reconstruit eton am&liore aussi bien le calorimetre plomb-fibre qui mesure E, que ’hodoscope cylindrique qui entoure la cible et qui a fourni des estimations raisonnables de la densite de particules chargees en rapidite.

WA80

L’experience W A80 (Berkeley, Darmstadt, Lund, Münster, Oak Ridge, Tennessee), a pour but l’ötude des

processus de r&action dans les collisions nucl6aires. Elle utilise des moyens calorime6triques sur une fraction importante de l’angle solide, Y’identification des baryons dans le creneau de pseudo-rapidit& compris entre -1,7 et 1,5 et la mesure des photons et des n’ dans la plage de pseudo-rapidite allant de 1,5 ä 2,4. On mesure la distribution et la multiplicite des particules chargöes dans la gamme de pseudo-rapidite allantde-1,7 4,2 avec unere&solution spatiale &levee. L’acquisition des donnöes avec des faisceaux d’oxygene de 60 et 200 GeV /nucl&eon en 1986 et avec des faisceaux de soufre de 200 GeV /nucl&on en 1987 a 6t& tres fructueuse. On a recueilli plus de 10 millions d’&venements et la plupart d’entre eux ont &t& analys&s. De nombreux r&sultats ont d6ja ete publies, ceux qui suivent ont &t& obtenus principalement en 1989.

Le detecteur A verre au plomb SAPHIR peut mesurer les photons ainsi d’ailleurs que les m&ösons n’etn. On peut d&terminer le rapport des photons directs ä ceux issus des pions neutres en calculant lenombre de photons resultant de la desintögration des mösons et des hadrons au moyen d’une simulation de Monte-Carlo. Les contributions principales au bruit de fond hadronique proviennent des desintegrations suivantes : rn’ > 2y, n > 2y,@ > n’yetw’— 2y. Des d6sintegrations faibles telles que K2 > 2n° ontune importance reduite maisnon negligeable dans ce calcul. La plupart des photons sans interöt sont produits par des pions neutres. Du fait des incertitudes syst&matiques il est donc tr&es important d’utiliser les donne&es mesure£es sur les pions neutres au lieu d’appliquer des calculs provenant d’un modele ou des donne6es issues de d6tecteurs diffErents. Les distributions de photons dues aux trois autres mösons ont Et& calculees en utilisant la loi d'invariance d'Echelle en m, : fm, ‚n) =f{fm„hoü m; = ‚Im? + p%, h=w,o,y’ etmindique les masses au repos respectives. De cette analyse on a pu extraire une limite superieure de 15 % pour le rapport y direct sur nr’ pour des collisions centrales et peripheriques O + Au ä 200 GeV /nucl6on (figure W A80-1).

Ona &tudie les fluctuations globales et locales dansles distributions en Energie transversale eten multiplicite de particules charg&es en comparant les donnees experimentales et des calculs bas6s sur differents mod£les. Les resultats indiquent queles fluctuations observ6es proviennent essentiellement de la distribution des sources, c.- ä-d.soitdunombre des nuclöonsquiparticipent, soitdunombredecollisionsbinaires. Leslargeursapparemment plus importantes des distributions observ&es dans des regions restreintes de l’espace de phase sont attribudes ä des effets purement statistiques. A la suite de cette analyse on peut affirmer que la section efficace est reduite pour desevenementsayant des densites d’Energie nettement sup6rieures aux valeurs typiquesrencontreesdans les collisions centrales (figure W A80-2).

A l’aide du detecteur boule de plastique on a mesur£ les productions de pions chargös et les Energies transversales des baryons dans la region de rapidite de la cible. Les quantit&s mesur&es ne döpendent que faiblement de l’Energie du projectile. On a constate que la cascade de premiere generation dans la zone de formation ne suffit pas & rendre compte de la production de baryons et des Energies transversales des baryons observ&es dans la rögion de fragmentation de la cible (figure WA80-3).

WA85

La collaboration W A85 (Athönes, Bari, Birmingham, CERN, College de France, Trieste) &tudie la production

de baryons et d’antibaryons 6tranges dans les interactions noyau-noyau de haute Energie. L’objectif est de rechercher la signature d’un plasma quark-gluon dans une production accrue de baryons et d’antibaryons etranges par rapport aux interactions hadroniques «normales». On utilise le spectrometre Omega equip d’un dötecteur pour des particules multiples 4 P. &lev6, les faisceaux de soufre et de protons de 200 GeV /c/nucl&on frappent une cible en tungst£ne. Les desintögrations des Z et des A sont compl&tement reconstituees. Cela est rendu possible en utilisant une region &troite de l’espace de phase (P, > 0,6 GeV/c,2<Y, „<3) pourles particules charg£es, ce qui reduit la multiplicit observ6e ä quelques traces sur les centaines pr6sentes. Deux mosaiques de microrubans au silicium Echantillonnent la multiplicite globale dans la region centrale de rapidite.

En septembre 1987 on a obtenu 10 millions de döclenchements dans le faisceau de soufre. On a prösente äla conference de Madrid des rösultats bas&s sur les dösintögrations de 8000 A, 2000 A, 100 EZ et 50 Z (figure

WA85-1). Cela correspond & 85 % de l’ensemble des donnees. On a etudie la variation de la production des A, des A et des hadrons nögatifs avec la multiplicite. La figure

WA85-2 reprösente le nombre moyen de hadrons negatifs, de A etde A en fonction de la multiplicite dans la

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region centrale de rapidite. Dans chaque cas la variation est compatible avec une croissance lin6caire sur l’ensemble de la plage accessible ä !’experience (dN/dY,„ > 70). Le mod£le FRITIOF, qui est bas& sur une superposition de collisions NN, prevoit une croissance lin&aire dans les trois cas. Une Etude est en cours pour comparer ces productions de Aä celles des donn&es de r&förence proton-tungstene prises en 1988.

Les donnees de reference proton-tungstene saisies en 1989 sont en cours de traitement ä& l’aide des programmes dereconnaissance de forme et dereconstitution destrajectoires. Une demande de temps de faisceau en vue d’obtenir davantage de donn6es de protons a &t& effectu&e de maniere ä disposer de Z’etde Sen nombre suffisant pour comparer valablement avec les donne&es du soufre.

Les baryons multi6tranges devraient&tre pense-t-on unindice particulierement probant de la formation d’un plasma quark-gluon et WA85 est la seule experience ä pouvoir les identifier fiablement dans des interactions ultra-relativistes noyau-noyau.

WA86

Dans l’experience W A86 (U. et INFN Bologne), 5 empilements de feuilles de CR39 sont expos6es & des ions oxygene et soufre de 60 et 200 GeV dans le SPS du CERN. On prevoit d’exposer encore huit autresempilements a des ions oxyg£ene et soufre et ä des ions encore plus lourds aux Energies les plus eleve£es.

L’objectif principal de ces expositions est d’&talonner les feuilles de CR39 qui seront utilis6es dans un detecteur de grande surface pour la recherche de monopöles magnetiques dans le laboratoire du Gran Sasso (experience MACRO). Pres de la moitie du d6tecteur & CR39 a Ete installee et la fabrication des feuilles de CR39 pour un troisieme quart est en cours. Des ions relativistes offrent le moyen de tester la r&ponse des feuilles de CR39ä desions de charges difförentes. Les ions incidents sont mesur6s dansla premiere coucheetlestraces dues aux fragments residuels dans les couches suivantes. Ces mesures fournissent accessoirement des limites interessantes sur la production de noyaux porteurs d’une charge fractionnaire.

Les empilements comptent 20 feuilles de CR39, chaque feuille a une surface de 10 x7 cm? etune &paisseur de 1,4 mm. Un absorbeur en cuivre est dispos& apr®s 6 feuilleset un second 8 feuilles plus loin. Ils ont &t& expos&s

ä des ions oxygene et ä des ions soufre et on utilise actuellement un analyseur d’image Elbeck pour mesurer les traces. La sensibilit6 obtenue descend jusqu’ä Z = 6 et les pics dus aux differents ions sont clairement separe6s.

EMUO0l

Dans l’experience EMUO01 (Alma-Ata, LBL-Berkeley, Chandigarh, Jaipur, Jammu, Linfen, Lund, Marbourg,

Moscou, Ottawa, Pekin, Seattle, Tashkent, Wouhan) on utilise des &mulsions nucl&aires comme dötecteuren vue

d’etudier les interactions des ions lourds relativistes. L’objectif principal est l’analyse des aspects globaux de la production de particules multiples tels que la variation de la multiciplit& des particules charges avec la masse et l’Energie, les distributions angulaires des particules charg6es et l’eclatement de la cible et du projectile. Toutefoisl’experiencecherche e&galementä observerles fluctuationslocales de la densite de particules. On &tudie les indices d’une transition de phase vers un plasma quark-gluon & partir des densit6s globales de particules combinces ä des fluctuations locales importantes.

La collaboration fait appel a deux techniques complömentaires, chacune ayant ses avantages propres. La technique classique des empilements plac6s horizontalement est utilisce le plus souvent pour obtenir des donn&es conformes et pour des &tudes spe&ciales de l’Eclatement de la cible. Quand il s’agit d’obtenir une r&solution maximale dans les interactions de multiplicit6 extrömement &lev6e, dans lesquelles des particules nombreuses sont produites dans un cöne 6troit vers l’avant, l’emploi de chambres &ä &mulsion expos6ees verticalement facilite la mesure.

La figure EMUOI-1 prösente des distributions en pseudo-rapidite et en densites de particules obtenues pour des interactions centrales du soufre. Les distributions sont en bon accord avec des calculs selon FRITIOF.

La figure EMUO1-2 prösente la dispersion de la distribution en multiplicit& en fonction de la multiplicite moyenne dans des intervalles croissants de rapidite centr6s sur le syst&me du centre de masse nucl&on-nuclöon pour des interactions dues ä l’oxygene ä trois Energies differentes. La ligne continue reprösente un ajustement lincaire aux donnees obtenuesä 60 GeV par nucleon. Des calculs statistiques montrent que l’ordonndeäl’origine devrait &tre Egale A l’inverse du double de la pente. Comme le montre la figure, la pente döpend faiblement de l’Energie incidente et la droite tiret6e reprösente la pente asymptotique.

Des fluctuationsdeladensite de particules de nature non statistique sont l’une des signatures propos6cs pour le döconfinement des quarks au sein d’un plasma quark-gluon. Les chambres d’&mulsion permettent d’etudier dettelles fluctuations. Cette technique convient particulicrementä cesetudesdu faitdesar6solution extrömement

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fine. Par exemple, des particules produites dans la region 1 <n < 7 peuvent ötre mesurees avec une precision d’environ 0,01 unite de pseudo-rapidite.

EMUOS3

L’exp6rience EMUO3 (Universite du Caire) a obtenu jusqu’ä present 70 paires ee" &mises dans les interactions au sein de l’&mulsion de noyaux de 200 GeV /nucleon et de leurs fragments relativistes tels que 2<Z< 16.

L’analyse syst&matique de 10 paires d’&lectrons provenant de 8 &Evenements totalement mesur6s suggere l’&mission debosons interme&diaires neutres de masses 1,50+0,29 MeV et9,82+1,52 MeV avecdes viesmoyennes

de l’ordre de 10° - 10° s qui se desintegrent en donnant les paires e*e que l!’on observe. La distribution de la partition de l’Energie y = |E*-E- | /(E* + E) est similaire ä celle qui a &t& obtenue pr&c&demment, avec un pic tres prononce ä petit angle et son allure est tres differente de la distribution attendue pour des desintegrations de Dalitz suivies de conversions de Y. Le graphique masse-vie moyenne (figure 50) indique la prösence de deux groupes «A» et «C», observ6s &galement dans des donne6es ant£rieures, et celle d’un troisi&me groupe «B». Ces particules pourraient ötre identiquesä celles qui produisent les paires d’Electrons de basse Energie observ6es au GSI Darmstadt.

EMUO7

La collaboration KLM (Cracovie, Louisiane, Minn6apolis) a analys& les donne6es sur les collisions centrales

noyau-noyau obtenues en 1986 dans une exposition d’empilements d’Emulsions A des faisceaux d’oxygene de 60 et 200 GeV /nucleon et dans une exposition en 1987 ä& des faisceaux de soufre de 200 GeV /nucleon.

A la suite des premiers rösultats sur les distributions en multiciplicit& et en pseudo-rapidite, qui avaient montre la compatibilite avec les predictions des mod£les de superposition, un travail important a 6t& consacr& ä l’analyse de la structure des distributions angulaires, ä la recherche des corre&lations entre particules, aux phenomenes collectifs et ä la mise en Evidence de fluctuations non statistiques. L’etude des distributions en azimut et en pseudo-rapidite pour deux particules n’a apport& aucune preuve de corr&lation. On a constate que ces r&sultats sont compatibles avec une Emission ind&ependante des secondaires. La möme conclusion a 6t6 tirde de l’examen des «vides» de la distribution en pseudo-rapidite. Par contre, en utilisant la methode des moments factoriels normalises d’öchelle, on a obtenu une preuve certaine de fluctuations de la densit& en pseudo-rapidite du type intermittent. Les figures d’intermittence observ6ees deviennent moins prononc6es pour les collisions de projectiles plus lourds. Puis l’analyse des moments factoriels a 6t& &tendue ä un espace de phase bidimensionnel pseudo-rapidit6-azimut (figure EMUO7-1). L’analyse bidimensionnelle revele un renforcement de Y’effet d’intermittence par rapport aux recherches unidimensionnelles. Cette observation suggere que la formation de mini-jets et les cascades qu’ils produisent pourrait &tre le ph&enom£ene responsable du comportement d’intermittence observ& dans la production de particules multiples.

Pour comple6ter l’analyse des collisions centrales noyau-noyau, un Echantillon repr&sentatif des interactions de l’oxygene a &t& examine afın de rechercher une variation avec l’önergie de la fragmentation des noyaux d’oxygene. Une augmentation apparente de la production de fragmentslourds avec l’Energie peut ötre attribuee äl’augmentation rapide de la section efficace de dissociation &lectromagnetique. Onaobservequela production de fragments d’helium diminue quand l’önergie augmente.

Le LEAR

En 1989 le LEAR a fourni des antiprotons aux diverses exp£riences pendant 3483 heures. Lenombre total des antiprotons extraits s’est 6lev& a 4,5 x 10’? dans une gamme d’impulsion allant de 105 MeV/ca 1,9 GeV/c. En

preparation d’une exploitation future ä des impulsions encore plus basses, on a d&celer& 10° antiprotons jusqu’ä 61,2 MeV /c et ils ont &t& stock&s pendant 20 mn. Enfin, on a injecte et stock& avec succ&s 1,8 x 10° ions oxyg&ne de 147 MeV /c/nucl&eon complötement Epluches. Aprös refroidissement dans les espaces de phase longitudinal et transversal le faisceau d’ions a &t& acceler& et Ejecte & 408 MeV /c/nucleon.

Les symetries fondamentales

L’experience CPLEAR PS195 (Athönes, Bäle, Boston, CERN, Coimbra, Delft-UT, Fribourg-Suisse, Ioannina, Liverpool, Ljubljana, Marseille-CPPM, Orsay-CSNSM, PSI-Villigen, Saclay-DPhPE, Stockholm, Thessalonique,

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ETH-Zurich) effectue une 6tude de grande precision du phenomene de la violation de CP-T dansle systeme des kaons neutres en mesurant les effets des interförences et les asyme&tries entre le K’ et le K’ dans leurs trois modes principaux de d6sintögration. La possibilite d’etiquetage de l’&trangete dans les &tats initial et final constitue une caract£eristique originale de cette experience qui ouvre la possibilite de verifier les cons&quences de l’invariance de CP, de TetdeCPT dans des modes de dösintegration qui ne sont pas accessibles aux experiences K,,K,. La mesure de la violation directe de CP en particulier est l!’un des objectifs importants de cette exp£rience. Elle est effectuee dans PS195 d’une maniere indöpendante, et compl&mentaire, de celle des exp£riences standard et les recentsr6sultats desexperiencesNA31 au CERN etE731 au laboratoire Fermi attestent de son importance. M&me sila pr&cision des rösultats est simplement &quivalente 4 celle des exp£riences K, , K,, les erreurs syst&matiques sont de nature totalement difförente. L’arröt des antiprotons se produisant ä une frequence Elev6e alors que le rapport de branchement des r&actions interessantes est tres faible, un filtre est necessaire pour ne selectionner que les &venements potentiellement interessants pour les exp£riences. On a mis au point un systeme de döclenchement &labore& utilisant des processeurs en ligne. L’exp£rience a &t& montee etona recueilli des donndes au coursdesderniersmois de !’annee (500 bandes magne6tiques). Touslesdetecteurs (chambresde trajectographie, detecteurs d’identification des particules et calorimetre electromagnetique A localisation fine — 62 000 voies) fonctionnent conform&ment aux sp£&cifications m&me avec un flux de 1,3 x 10° antiprotons par seconde. Le groupe procede au traitement des donn6es et espere beaucoup d’une p£riode avec fortes statistiques en 1990.

L’experience PS189 (CERN, CSNSM Orsay) a pour objectif d’abaisser la limite sup£rieure actuelle d’une hypothötique violation de CPT par des paires baryon-antibaryon et d’atteindre une precision de 10°. Un spectrometre de masse radiofrequence (SMRP) a &t& &tudie puisconstruitafin de comparer lerapport charge sur masse du proton ä celui de l’antiproton. Les parame£tres du detecteur ont 6t& choisis de maniere ä coupler un pouvoir de resolution eleve, 10°, avec une acceptance aussi grande que possible. On compare les rapports charge sur masse de l’antiproton et du proton en mesurant celui des frequences cyclotron des antiprotons et des ions H°en rotation dans un möme champ magnetique tres uniforme. On d6termine ce dernier rapport en appliquant une modulation RF telle que les ions ne puissent ötre 6ject6s que quand la frequence est accordee sur (N + 1/2) fois la fr&quence cyclotron. Le pouvoir de r6solution döpend de la valeur de N et de la selectivit6 en energie que procurent des filtres Electrostatiques d’energie mont6s dans les lignes d’injection et d’&jection du dispositif. Des limitationsfondamentales etd’ordre technique interdisent actuellement d’utiliseruneimpulsion desantiprotons superieure ä 20 MeV/c dans le SMRF, ce qui constitue aujourd’hui une gageure pour la machine LEAR. Le montage experimental a &t€ assembl6 et accord& & Orsay A l’aide d’une ligne de faisceau H'. Entre juillet 1988 et la fin de ’annee, l’&quipement a Et& transporte dans la zone d’experimentation de LEAR et y a &tö remonte. Le premier semestre de 1989 a &t& principalement consacre a un essai de faisabilite avec des ralentisseurs afin de vcrifier si ce moyen convenait pour adapter l’impulsion la plus faible de LEAR ä l’acceptance du spectromötre a 20 MeV/c. Puis, on a proc&d6 aux essais de nouveaux dispositifs de visualisation du faisceau adaptes ä des impulsions tr&s basses et am&liore la transmission du SMRF. La conclusion des essais des ralentisseurs &tant negative, le CERN et la direction de ’IN2P3 ont decide de construire un ORF decelcrateur special pour PS189.

Le döcelerateur devrait ötre install& pour l’automne de 1990 afin de permettre de tester l’öquipementavantla fin de l’annee. Ensuite aurait lieu l’acquisition des donn6es qui se terminerait d&s que possible conformement a la disponibilite du faisceau d’antiprotons.

La collaboration TRAP P5196 (Harvard, Mayence, Washington) a abaisse de pres de 10 ordres de grandeur

l’energie ä laquelle il est possible de stocker et d’etudier les antiprotons en commengant avec des particules de 6 MeV du LEAR. PS196 a maintenu des antiprotons cryog£eniques A quelques kelvins au dessus du zero absolu pendant plus d’un mois, plus longtemps que le temps de stockage d’une semaine pröcödemment obtenu dans l’anneau ICE. A l’aide d’antiprotons froids, l’&quipe a r&ussi a comparer les masses inertielles du proton et de l’antiproton avec une pr6cision d&ja cinquante fois meilleure que celle des mesures pr&cedentes. Maintenant la resolution de l’appareil est telle qu’une amelioration d’un autre facteur cent est en vue, ce qui rapproche les experimentateurs de leur objectif principal: comparerles massesinertiellesdu protoneetdel’antiproton avecune

precision de 10°”. Au cours des derniers mois on a port& la rösolution de l’appareil & 10° et lanc& une nouvelle serie d’essais

syst&matiquespouramsliorerla pröcision dansun avenir proche. Desantiprotonsä destemp£raturescryogeniques sont maintenant disponibles pour 6tudier et comparer leur masse inertielle ä celle du proton. C’est aujourd’hui l’un des rares tests pr6cis de l’invariance de CPT et le plus precis pour les baryons .

Une collaboration ä laquelle participent le laboratoire national de Los Alamos, l’Universite A&M du Texas, lecentrederecherche Ames de laNASA et l’universite du Colorado 4 Boulder (P5200) a et& formee poureffectuer une mesure fondamentaledelagravitation qui n’ajamaiset&r&alis6eauparavant:celledela forcegravitationnelle sur des particulesd’antimatiereindividuelles. Danscertainsmod6£les de supergravitation etendue des particules specifiquesontdesmasses gravitationnelles difförentes de celles de leursantiparticules. Toutefoisces predictions n’ont jamais encore 6t@ mises & l’öpreuve directement.

On se propose de tester directement l’ögalit& des masses gravitationnelles d’une particule et de son

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antiparticule danslecas desbaryonsen utilisant des antiprotons et des ions hydrog£ne n£gatifs. La distribution des temps de vol de particules lancees verticalement vers le haut dans un tube de glissement blind& pr&sentera un seuil ind&pendant de la vitesse initiale. Le temps de vol au seuil mesure directement la force gravitationnelle sur les particules. Les ions hydrog&ne nögatifs seront utilis6es pour comparaison et comme £talon. On prevoit d’obtenir une precision statistique depassant 1%, que l’on peut atteindre en lancant quelques millions de particules.

Au cours de l’annee on a effectu6 des 6tudes dö6taill&es de la technique du ralentisseur en utilisant des antiprotons et des protons au LEAR ainsi que des protons de 2 45 MeV au Van de Graaff de Los Alamos. On a teste un piege A 50 keV d’une longueur axiale de 30 cm. On a construit un mod8le du tube de glissement pour des essais d6tailles. On a recu et mis en service un aimant supraconducteur produisant une induction comprise entre 0,5 et 2 Tesla avec une homog£n6ite de un millioni&me dans un volume cylindrique de 1 cm de diame£tre et de 50 cm de longueur. En mars 1990 auront lieu des essais de faisabilit& technique de la partie tube de glissement de l’experience A l’aide d’ions provenant d’une source ä RCE. Le refroidissement par &lectrons des antiprotons pi6g6s sera ensuite teste A LEAR vers la fin de la m&me anne.

Les phenomeönes mous en CDQ

Spectroscopie hadronique et annihilation NN

Trois ans apres le demarrage du proget, le dötecteur «tonneau de cristal» a l’anneau d’antiprotons de basse energie LEAR du CERN est maintenant assembl6 et il a recueilli son premier lot de donnees. L’objectif de cette experience (P5197) est d’etudier en d6tail les annihilations pp, en particulier avec production de particules neutres. Le detecteur tonneau de cristal intercepte la presque totalit& de l’angle solide et il est sensible aussi bien aux particules neutres que charge&es, il fait partie d’une nouvelle gön6ration de detecteurs magne6tiques et il est le premier de son esp£ce & ötre utilise pour la physique proton-antiproton de basse Energie. Il utilise un calorim&tre forme& de cristaux pour mesurer l’Energie des photonset unechambreä jetsä drive pour determiner l’impulsion des particules charg6es. Des antiprotons du LEAR, d’impulsion 200 MeV /c, sont annihiles dans la cible en hydrog£ne liquide du detecteur, celle-ci est entouree par deux chambres proportionnelles multifils cylindriques totalisant 300 fils et une chambre & jets ä drive cylindrique comptant 690 fils sensibles. Les chambres proportionnelles procurent un declenchement rapide sur la multiplicit& des particules chargees. La chambre ä jets mesure les impulsions des particules charg6es avec une pre&cision de+3 % aA une impulsion de 1 GeV/c. La perte d’energie des particules dans la chambre servira ä s6parer les pions des kaons jusqu’ä une impulsion de 500 MeV/c. Les chambres sont entourees d’un calorimötre Electromagnätique form& de 1380 cristaux d’iodure de c&sium d’une profondeur de 16 longueurs de radiation. La lumiere produite dans chaque cristal est lue & l’aide d’une seule photodiode montee sur le cöt& d’un d&caleur de longueur d’onde. Le signal lumineux estrecueilliavec une excellente efficacite et fournit une tr&sbonne r&solution en Energie (4 MeV pour un photon d’Energie 100 MeV) et angulaire (# 1°). Le calorim£tre intercepte 98 % de l!’angle solide et il permet une excellente efficacit& de reconstitution möme pour des 6tats finals possedant des multiplicites Elev6es. La bobine qui entoure le detecteur fournit un champ magnetique homog£ne dont l’induction est de 1,5 T sur l!’axe du faisceau. La capacit& du tonneau de cristal ä reconstituer aussi bien les photons que les particules chargees permet une reconstruction cinematique comple£te de toutes les branches d’annihilation, en particulier de celles qui comptent plusieurs neutres (rn? ou n) et qui n’ont jamais &t&e observ£&es. On insistera en particulier sur la spectroscopie des mesons et la recherche des boules de glu, hybrides et particules possedant des nombres quantiquesexotiques qui sont preditsdanslemode£le standard dela physique des hautes Energies, maisquin’ont pas encore 6te identifi6s sans ambigüite. Au cours des deux premie£res sessions d’experimentation en octobre et döcembre 1989 on a enregistr& plus de quatre millions d’annihilations proton-antiproton, dont un million avec un döclenchement spe£cial sur les &venements entierement neutres. On a &galement effectue quelques sessions d’essais avec des döclenchements bases sur la multiplicit& des particules charges aussi bien que sur la multiplicit& des photons. L’analyse de toutes ces donne&es est actuellement en cours et on espere dans un avenir proche obtenir les premiers resultats de physique. Dans les periodes d’experimentation A venir on prevoit d’ameliorer la base statistique, mais ögalement d’utiliser des declenchements rapides sur les multiplicitös charg&e et neutre et sur les masses invariantes photon-photon afin derecueillir des chantillons de donnees pour des Etats finals particuliörement interessants. On pre&voit &galement des sessions avec des cibles d’hydroge&ne gazeux, de deuterium et avec annihilation en vol des antiprotons (jusqu’ä 2 GeV/c).

L’experience OBELIX P5201 (Bologne, Brescia, Cagliari, CERN, Doubna, Frascati, Legnare, Orsay, Padoue,

Pavie, Trieste, Turin, Udine) a &t& concue pour 6tudier les 6tats finals exclusifs des annihilations d’antiprotons

etd’antineutronsavec des protonset des noyaux ä basse Energie. Du point de vue dela physique cette experience est motiv&e par la recherche des boules de glu, hybrides, m&sons multiquarks et legers produits dans les

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annihilations NN en vue d’analyser leur spectroscopie et leurs desintegrations, et par l’&tude de la dynamique desinteractions NNetl’investigation desaspectsquarko-gluoniques dela matiere nucl&aire. Au cours del’annde la construction del’appareil a &t& acc&lEr&e et les parties du detecteur ont &t& testees dans la configuration finale avec le faisceau d’antiprotons au cours de deux p6riodes. En particulier, on a utilise avec succes le syst&me de temps de vol presque termine ainsique l’Electronique nouvelle de lachambreä jetsä derivebasce surdesCAN rapidesähuitbits. Lachambreä projection en spirale qui sert de detecteur de vertex a6teinstall&e dansle faisceau avec succeset ’assemblage du premier supermodule du calorime&tre &lectromagnetique est en cours. Le systeme d’acquisition est op6rationnel, il est base sur un V AX 6250 et exploit& dans sa version comple£te sous le progiciel MODEL. Une tentative de mesurer les sections efficaces d’annihilation pour des P de 70 - 80 MeV/c par des protons ä l’aide d’une technique nouvelle a donn& des rösultats encourageants.

L’exp6rience JETSET a pour objectif la recherche de nouveaux 6tats de la matiere jamais encore observ6s (boules de glu, exotiques et hybrides), mais predits par des mod£les actuels de la structure hadronique. La methode utilisee consistera ä &tudier lagamme des masses sup6rieures&2M dansles annihilations en vol des antiprotons par les protons d’une cible ä jet d’hydrogene gazeux 4 l’interieur dela machine. Le jet supersonique peut fournir des densites de cible d’environ 10'* atomes/cm?. Conjuguee ä un faisceau d’antiprotons dans le LEAR contenant quelques 10'° particules en circulation avec une frequence de r&volution de 3,2 x 10° s, cette densit& permettra d’obtenir des luminosites d’environ 10°! cm’?s. La premiere r&action qui sera &tudiee sera l’interaction gluonifere pp > 66. La signature recherch6e pour les 66 dansl’etat finalserala production de quatre kaons charg6s qu’il faudra s&lectionner au sein d’annihilations d’une fröquence de l’ordre du MHz. Le d6tecteur avant comprend:

— unel&mentdetrajectrographie desparticuleschargeesconstruitä base de tubes «paille» A deriveautoportants;

— une couche de damiers d6tecteurs en silicium;

— un compteur Cherenkov ä seuil segment£ de 24 &l&ments;

— un compteur RICH;

- un compteur ä scintillation segmente qui fournira le signal de döclenchement rapide pour le d6tecteur et

- un calorim£tre e/ysegment6 plomb/fibres scintillantes.

L’equipement de la partie «tonneau» est similaire, mais les compteurs RICH et le calorimötre e/yne seront pas en place dans la premiere phase d’exploitation du detecteur. On prevoit que le döbut de l’acquisition des donne6es dans JETSET aura lieu au cours de l’et& de 1990.

L’objectif del’experience PS185 (Carnegie Mellon, Erlangen, Fribourg-RFA, Illinois, Jülich, Uppsala, Vienne) au LEAR est la mesure des sections efficaces et des variables de spin dans les r&actions ä «hyperons neutres», pp > AA et pp > A (ZA), ainsi que dans les reactions ä «hyperons charges», pp > ZT etpp > ZT. La distribution en polarisation (une combinaison tenant compte de A et de A) prösente des valeurs negatives importantes allant jusqu’ä 50 % sur la plus grande partie de la gamme angulaire. L’objectif d’une autre session consacree &Pp > AA ä une impulsion du faisceau de 1,645 GeV /c a &te d’obtenir les premieres donnees sur la diffusion desA et A (polarises) par lesprotonsetpar lecarbone. A l’aide d’un telöscope a microrubans de silicium recemment mis au point, l’experience a &galement commence la mesure des voies chargees pp > Z*X*etpp > ZT. Les impulsions des faisceaux d’antiprotons utilises ä cette occasion - juste en dessous et juste au-dessus de 1,90 GeV /c - sont les plus &lev6es jamais extraites de la machine LEAR.

Interactions NN

L’experience P5199 (Cagliari, Geneve, Trieste, Turin) a pour objectif l’&tude de la structure en spin de la reaction d’echange de charge pp > nfi aux Energies du LEAR; elle mesure en particulier la section efficace differentielle, le parame&tre de polarisation P et le param£tre de transfert de spin D entre 500 et 1500 MeV /c sur l’ensemble de la plage angulaire.

L’installation de l’experience est termin6e et elle fonct ionne. Apres quelquesjours consacr6sä des sessions d’etalonnage avec unecible aA hydrog£ne liquide en avrileet en mai, on a recueilli des donnees ä l’aide d’unecible a protons polarises A spin gel& en septembre pour trois impulsions incidentes differentes, 700, 800 et 900 MeV/c. On a dejä analys& les donnees recueillies ä la plus faible de ces impulsions et observ& un signal de polarisation remarquable prösentant des maximums d’environ 0,20 dans les h&misphöres avant et arriere. C’est la premiere fois que ce parametre est mesur6 pour la reaction d’&change de charge ä basse Energie.

On prevoit d’effectuer en 1990 un balayage complet en önergie ainsi qu’au moins une mesure de D, le parametre de transfert de polarisation vers le ncutron.

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Physique nucleaire avec p

Il a et& suggere depuis longtemps de&ja que l’annihilation d’un antiproton d&poserait une Energie tr&s elevee dans un noyau, cr&6ant ainsi peut-$tre des Etats sp&ciaux de la matiere nucleaire. L’objectif ultime de l!’experience PS203 est d’observer si de telsph&enome£nes exotiques se produisent. Une premiere approchea consist&ä mesurer les spectres des particules ainsi que la distribution des noyaux rösiduels apres l’annihilation. On 6tudiera dans une deuxi&me approche la distribution des fragments de fission.

La mesure a 6&t6 effectuee en mai 1989. Un spectrometre de fission A temps de vol et a deux bras a 6te utilise, ilcomprend un d6tecteur ä galettede microcanaux et une mosaiquede 12x12 diodesPIN danschaquebras. Deux cibles ?*#U et !””Au) ont te expos&es aux antiprotonsä l’arröt. On a mesur& la masse, l’Energie et les corr&lations angulaires des fragments en coincidence. Dansle cas de !’uranium, la masse moyenne s’eleveäa 106 (#1) avec une largeur totale a mi-hauteur de 46 et l’Energie cin&tique totale moyenne est de 154 (+ 1) avec une largeur totale ä mi-hauteur de 35. L’impulsion moyenne du noyau qui fissionne, calcul&e d’apres l’angle, les masses et les energies des fragments en coincidence, est d’environ 610 MeV /c. On observe que la masse totale et l’önergie cinetique totale diminuent quand l’impulsion du noyau qui fissionne augmente. Notre rösultat suggere que l’energie d’excitation moyenne produite par l’annihilation d’un antiproton est &lev6e quand on la compare A l’effet de projectiles tels qu’un pion de 96 MeV ou un proton de 1GeV.

La physique du solide

En 1989, ’experience PS194/2 (Aarhus, CERN, SIN, Stockholm) a &t& poursuivie, elle &tudie l’ionisation, la

perte d’energie et l’&mission de rayons X par impact d’antiprotons ; elle a balay& la gamme d’energie des antiprotons de 40 keV 45 MeV. On enregistre une avance&e importante dans l’etude de l’excitation de la couche K par des antiprotons de 3,5 MeV frappant des cibles de Ti, Cu, Se et Nb. Pour la premiere fois on a mesur6 les spectresderayonsXcorrespondants.Onapuobserver danstouslesspectreslaraieK produite parleremplissage radiatif de l’Etat laiss6 inoccup£. La comparaison avec les rendements obtenus & l’aide de protons de möme vitesse montre que les antiprotons sont plus efficaces que les protons ä produire des vides dans les couches internes (figure PS194/2-1). C’est le reflet de l’effet «antiliant» produit par des projectiles negatifs sur des electronscibles. Dansla recherche sur ’effet Barkas dansla perted’energie,on amesur&ledE/dxdesantiprotons

dans un detecteur en silicium mince jusqu’ä une Energie de l’antiproton de seulement 250 keV. L’&cart par rapportäla perted’önergie subie par les protons augmenteetatteint50 % danslar&gion de vitesse correspondant au maximum de perte d’önergie du proton. Des mesures semblent possibles ä des Energies encore plus faibles. Cette region inexploree est particuliörement interessante car des ph&nome£nes autres que ceux qui induisent l’effet Barkas devraient y jouer un röle. Les premieres mesures d’ionisation simple de I’'helium par des antiprotons ont 6et& publiees dans une vaste plage d’Eenergie, de 40 keV ä 2 MeV. Leur comparaison avec les mesures relatives aux protons et avec les calculs theoriques (figure PS194/2-2) montre un accord raisonnable avec les estimations de la section efficace. La difference visible entre les sections efficaces pour les antiprotons et les protons peut ötre expliquee qualitativement par la polarisation du nuage Electronique dans la region de 100 a 500 keV (cf effet Barkas!) et par l’effet antiliant en dessous de 50 keV. L’extension des mesures d’ionisation ä des Energies encore plus basses demande la mise au point de nouvelles techniques de decel6ration autres que celle des ralentisseurs & feuille.

L’exp£rience P5204 (Tokyo, Aarhus, CERN) a etudie la production d’electrons par des processus atomiques au course collisions d’antiprotons de quelques centaines de keV dans des feuilles. Cette exp£rience a pour but l’etude de l’existence, ou de la non existence, d’electrons de sillage - c’est-ä-dire d’Electrons pieges dans la partie attractive d’un potentiel de sillage produit dans les solides au passage d’un antiproton rapide. Accessoirement cette experience offre la possibilite inedite d’etudier les effets de l’asymötrie de charge dans les phenomönes d’&mission d’electrons. Nous avons mesure6 les distributions en önergie des Electrons mis vers l’avant dans une feuille de carbone par desantiprotonslents. La figure PS204-1 prösente un exemple de spectre d’Electrons mis & 0° pour (a) des protons de 600 keV et (b) desantiprotons de 610 keV incidents sur une feuille de carbone de 2 ug/ cm?. On observe une difference tr&s marqu&e entre le cas des antiprotons et celui des protons dans la plage d’Energie des 6lectrons correspondant ä une vitesse proche de celle du projectile. Le pic ordinaire bien net, en forme de point de rebroussement, pour les protons est remplac& dans le cas des antiprotons par une döpression largeetpeu profonde. La figurePS 204-2 prösentele spectredes&lectrons autour du point «d’anti-rebroussement». Pour reduire la dispersion statistique des donn6es on a rassembl£ des spectres d’Electrons appartenant & des antiprotons d’Energies differentes avec un döplacement approprie& de l’abscisse pour preserver la structure de la rögion de «l’anti-rebroussement». Les donn6es brutes sont reprösentöes par les cercles pleins. L’'histogramme est obtenu en moyennant chaque intervalle avec ses voisins immediats. Bien que lcs statistiques ne soient pas encore excellentes on peut remarquer, & environ 50 eV en dessous de «l’anti-rebroussement», une bosse large,

dont la position en Energie est compatible avec celle qui est pr&vue pour des 6lectronsliberes par effet desillage.

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Le programme au SC

ISOLDE

L’installation ISOLDE fournit des faisceaux secondaires de radionucleides d’excellente qualite, ils sont derives de faisceaux primaires de protons de 600 MeV ou d’helium-3 de 910 MeV provenant du SC. Les plus grandes des exp£riences ISOLDE sont approuvees par le PSCC et la commission de la recherche et leur liste apparait dans «Experiments at CERN in 1989». Toutefois, ’une des caracteristiques d’ISOLDE est le temps relativement court necessaire pour la r&alisation d’un grand nombre des exp£riences. Ces petites exp£riences, ainsi que les essais, sont group6es sous le code IS01-x et doivent &tre approuve£es par le comite ISOLDE.

L’installation SC-ISOLDE a 6t& exploit6e pendant cing periodes d’experimentation d’environ un mois chacune en 1989. Les deux s6parateurs d’isotopes en ligne ISOLDE-2 et ISOLDE-3 ainsi que lesynchrocyclotron ont fonctionn6trös fiablement. Ilenestresult&dansl’annee un nouveau record de «postes» disponibles, 306, pour desexp6riences avec des faisceaux radioactifs. Trente-huit se&ances &taient programmees et au coursde36d’entre elles, 76 groupes au total ont recueilli des donn6es. Un vaste programme a &t& men6, couvrant la physique nucl£&aire, atomique, du solide, des surfaces ainsi que l’astrophysique et la physique appliquee.

Etudes de cibles, sources d’ions et separateur

La mise au point de nouveaux syst&mes de cibles-sources d’ions (1501) forme un &l&ment essentiel de la recherche & ISOLDE. Depuisl’ach&vementdela construction d’ ISOLDE 3,ona pu denouveau consacrerä ce sujet les efforts necessaires. Dans l’ann6e on a test@ un certain nombre de nouveaux syst&mes dans des faisceaux de protons ou d’helium-3. En particulier on est parvenu ä am&liorer grandement la fiabilit€ de la source d’ions ä plasma chaud produisant les &l&ments les moins volatils et pour la premiere fois certains &l&ments (Au, Ag, Cu, Mn, Mg, Be) ont6te& produitsen ligne avecde bonsrendements. L’emploidegaz r&actifsintroduits danslescibles ou les sources d’ions & l’aide des conduites de gaz nouvellement install&es a permis d’obtenir une production contrölee de divers ions moleculaires. On a pu utiliser des faisceaux de SrF}, YF*, HfF3 , FAl*, et SeCO* qui contiennent des el&ments qui n’etaient pas auparavant disponibles ä ISOLDE dans une forme chimiquement pure. |

En collaboration avec le groupe SC, on a install6 et essay& avec succös les &l&ments pour les modes d’ordre elev6 necessaires pour obtenir le fort pouvoir de rösolution attendu dans ISOLDE 3. Des essais hors ligne d’une source Ar&sonnance cyclotron de l’Electron (RCE) ont fourni des rendements prometteurs pour divers e&löments gazeux. En outre, on a obtenu des r@sultats tres encourageants avec une methode d’ionisation par laser, en trois &tapes, chimiquement s£lective (I501-29) et l’&quipement sera bientöt mis en place dans un s6parateur en ligne.

Physique nucl£aire

Les separateurs ISOLDE permettent la production de longues chaines d’isotopes qui s’etendent ä desrögions tres &loignees de la ligne de stabilite B. Du fait de cette caracteristique exclusive, les proprietes de ces noyaux — en particulier leur masse, leurs moments &lectromagne6tiques, leurs niveaux d’excitation et les caracteristiques de leur decroissance nucl&aire — constituent naturellement le sujet de nombreuses &tudes experimentales.

On a effectu& une perc&e importante dans la mesure des masses nucl6aires ä l’aide de la technique de resonnance cyclotron dans un piege ionique mise au point dans l’exp6rience IS130. L’appareil a 6t& reconstruit et il atteint maintenant un pouvoir de resolution de 2 x 10%. On l’a utilis6 pour determiner les masses de la longue serie d’isotopes ''?Cs -'”Cs avec une precision de 10 keV. Dans la figure IS130-1 on compare les resultats aux valeurs anterieures. Des mesures plus classiques de Q, ont &t& effectudes pour“”Br (IS01-21) a Y’aide d’un spectrometre & scintillateurs de rendement 6&lev6 ainsi que pour plusieurs isotopes de Cs & l’aide d’un spectrome&tre au germanium couple & un s&parateur magnetique d’electrons concu sp&cialement (IS01-20).

On a poursuivi l’Etude syst&matique des propri6tes &lectromagnötiques des 6tats nucl&aires fondamentaux (rayon de charge moyen, moment magnetique, momentquadripolaire6lectrique) en utilisant diverses möthodes optiques. En spectroscopie laser colineaire l’ötude syst@matique des terres rares a Et& Elargie aux nuclöides =Tp et '17!Lu. On a mesur& la masse de la chaine des isotopes de In jusqu’ä '”In (IS81) proche du noyau doublement magique "Sn. L’emploi des techniques de comptage des ions recemment introduites (IS84) a permis d’ajouter plusieurs isotopes &loign6s de la stabilite, *Kr, 77Sr et '”Sr, a des series prec&demment mesur6es. On a mesur6 les moments quadripolaires statiques de !”""?*Au par spectroscopie colineaire (IS01-30) pour &tudier le

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phenome£ne des transitions et de la coexistence des formes observ& pour la premiere foisen 1971 a ISOLDE dans le cas d’isotopes voisins de Hg. Ces donn&es, non disponibles dans les mesures anterieures de d&sorption par laser pulse (15150), sont compatibles avec une forme allongee (cigare).

A T'installation d’orientation nucl&aire ä basse temperature NICOLE, situ&ee a ISOLDE-3, on a 6tudi6 les moments nucl£aires de nucleides &phemeres de la region Os-Hg (15120) et les multipolarites de leurs modes de decroissance. Les donnees spectroscopiques indiquent clairement des formes triaxiales pour beaucoup des isotopes de Ir et de Pt.

On a enregistr& des avanc6es interessantes dans l’6tude spectroscopique des noyaux de la rögion N - 20, Z - 11 oü des mesures de masse anterieures au CERN avaient d&montr6 la presence d’anomalies des Energies de liaison. Les structures de niveaux obtenues par spectroscopie y et neutronique (IS230) ne peuvent ötre expliqu6es sur la base de l’espace sd dans le modele en couches et des &tats intrusifs fp constituent m&me dans certains cas l’&tat fondamental. On peut expliquer ainsi que la structure d’excitation de *Si (figure I5230-1) ressemble beaucoup ä& celle d’un noyau doublement magique. IS220 a etendu & °°°®Kr, produits dans la de&croissance de Br, la spectroscopie de la region Z - 40, N - 60 oü des donn6es anterieures ont prouv&l’existence d’une deformation nucl£&aire tres prononcee. Les structures de niveaux ne peuvent ötre expliqu6es sur la base d’une deformation stable, elles indiquent qu’il s’agit de formes de transition.

Ona termine l’tude de la decroissance de ”®Cd (IS200), le noyau le plus voisin de l’eEl&ment !XSn doublement magique. La valeur obtenue pour la reduction de l’'intensite de la transition de Gamow-Teller esten accord avec les donnees obtenues sur des nucleides plus lourds. On a reetudie l!’&mission de protons apre&s d6sintegration B de !!°Xe. On analyse le spectre extr&mement complexe en se servant du concept de chaos dans les syst&mes quantiques.

Physique atomique

ISOLDE permet l’ötude des propri6tes Electroniques de certains &l&ments insuffisamment abondants dansla nature pour effectuer sur eux des recherches optiques classiques. Au cours de l!’annee on a termine l’&tude des Etats de Rydberg du francium par une methode d’excitation A deux photons et spectroscopie laser colindaire (I501-16). On connait maintenant avec une grande pr£cision les Energies de 39 niveaux detypesdets. La finesse de resolution de cette mesure a permis de determiner la structure fine des niveaux nd ainsi que le couplage hyperfin pour öd, 9d, 10s et 11s. Ces donnees dans un atome simple mais fortement relativiste representent un banc d’essais sans Egal pour effectuer des calculs relativistes A la Dirac-Fock de grande pr£cision.

Physique du solide

Les techniques nucl6aires permettent d’etudier des impuret6s prösentes ä de tr&s faible concentrations dans la matiere condens£e. Les faisceaux intenses et purs d’ions radioactifs provenant d’ISOLDE constituent un outil ideal pour ces recherches commele prouve lenombre croissant des utilisateurs dans ce domaine. Les physiciens du solide tirent parti du choix pratiquement illimite de radionucleides disponibles ä ISOLDE qu/il est possible d’implanter dans la structure etudiee.

C’est dans l’&tude de la diffusion que l!’on trouve l’application la plus directe des marqueurs radioactifs.. Les donneesnouvelles pour TeetSi,obtenues par la methodeclassique du sectionnement (15170), montrent que deux phenome£nes au moins y contribuent. Dans le cas du syst&me simple de Fr dans K ou Rb l’&tude exp£erimentale du profilde pEnetration par la spectroscopiea permis d’observer uneacc£leration de la diffusion desgrosatomes de l’impurete (IS01-23), comme le montre le large spectre de la figure IS01-23-1. La raie Etroite provient de l’atome de filiation At retrodiffuse vers la surface de l’Echantillon. Ce processus en fait se produit au moins 1000 fois plus rapidement que l’autodiffusion, c’est un phönom£ne qui reste A expliquer.

Le programme de physique du solide se concentre sur l’tude de l’implantation d’impuretes dans les semi- conducteurs, un proc&d& de grande importance technologique. En combinant les r&sultats de la spectroscopie Mossbauer (I520), de la canalisation (IS181) et des correlations angulaires perturbees (PAC) (1501-32) on a constate quel’implantation deCd etdeIndansGaAs entraine la vitrification du volume qui entoure la trajectoire d’implantation, phenome£ne reversible par recuitä - 300K. De telles exp£riences ne peuvent ötre effectuces qu’a ISOLDE carlestroistechniquesdistinctesexigentchacunedes propri6t6s nuclcairesdifferentesdesradionucleides implantes. On a Egalement utiliseE la spectroscopie Mossbauer pour 6tudier la diffusion anormale de Sb dans Si, la technique de canalisation pour 6tudier les mouvements des lacunes dans GaAs, et la PAC pour observer les paires donneur-accepteur dans les composs6s de type III-V deSiainsi que la passivation de !’'hydrog£ne dans les semi-conducteurs. On a pu £tudier par la spectroscopie des Electrons de conversion (15240) la densite locale des 6tats A l’emplacement des impuretös ”?Ge et !'’Sn dans GaAs et InP en dopant selectivement certains sites.

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Astrophysique

ISOLDE-2 a 6t6 employe& pour implanter du ”Na & forte dose dans du Ni quiservira de cible pour desr&actions nucl&aires (IS01-35). La section efficace mesuree pour la reaction *?Na(p,y) indique que le cycle chaud NeNa pourrait ötre important ä des temp6ratures stellaires d&passant 10°K.

Applications

On a produit des radionucleides de terres rares pour &tudier les possibiliteEs de les employer en medecine (1501-22). On a &galement utilise dans un premier test clinique un nouveau gen6rateur pour ”!Kr.Ona prepare plusieurs Echantillons de ®Rb pour les essais des dötecteurs ALEPH et DELPHI. Comme les annees pr&cedentes on a effectu& plusieurs irradiations en mode parasite afin de produire les sources radioactives d’essais ou d’etalonnage.

Developpement des techniques d’experimentation

La deceleration des ions depuis - 50 keV et leur capture ensuite par un piege quadripolaire radiofrequence ont &t6 test6esavec succes. La mise en oeuvre de cette technique 4 ISOLDE permettra l’injection de n’importe quel type d’ion dansle piege de l’appareil de mesure de la masse par effet cyclotron (IS130), ce qui &vitera la n&cessite actuelle d’une ionisation en surface.

L’ionisation multiphotonique ame&liorerait consid6rablement la sensibilite des techniques du faisceau laser colin&aire, elle rendrait ainsi possible !’&tude d’&l&öments produits en faible quantit& (I582). Par ailleurs la polarisation que l!’on obtient dans un montage colin6aire pour Li (IS01-36) pourrait &tre accrue par l’emploi d’un modulateur Electro-optique.

L’efficacit& des mesures de canalisation pourrait ötre largement ame&lior&e en employant un detecteur de particules avec lecture de la position selon deux directions (IS01-23). Un syst&me d’aiguillage pour l’ultravide est en cours d’installation & ISOLDE 3; il alimentera la chambre A ultravide polyvalente nouvellement concue pour les exp£riences de physique de surface (I531).

Expe£riences de precession du spin du muon (uSR)

Ces exp£riences utilisent la diffusion des muons positifs dans les r&seaux cristallins metalliques a basse temperature et touchent ä la question des conditions de l’effet tunnel en mecanique quantique. Les travaux anterieurs ont 6tudi6 entre autres les mouvements des muons positifs dans l’aluminium dans la gamme de temperature 0,03 K- 20 K et en dessous de 1 Kon a pu mettre en Evidence l’existence de l’effet tunnel sans excitation de phonon. Les resultats sont en accord avec une theorie proposee par J. Kondo qui explique la variation de lamobilit& avec la temp£rature (avec un exposant de -0,7) comme provenant de la «friction» sur les electronsdeconduction. L’activite principale en 1989 a &te centree sur le programme SC76.On a prouvequedans l’aluminium supraconducteurlesmuons possedent un comportementcompletementdifferent de celui qu’ilsont dans des me6taux ä l’&tat normal. La friction est moindre dans l’etat supraconducteur du fait de la presence de la bande interdite dans la distribution des 6lectrons de conduction. Cet effet peut &galement ötre explique dans le cadre de la thöorie de Kondo pour V’effet tunnel avec dissipation.

Les d&eveloppements techniques

Groupe de developpement des detecteurs

Le groupea poursuivisesactivit&sdansle d&eveloppement dediverses sortes de d6tecteursä gaz, deux d’entre eux sont dEcrits ci-dessous, ils visent des applications tout ä fait differentes.

Le detecteur a gaz a microrubans

Les &quipes deR. Bellazzini (INFN Pise) et de F. Sauli (D&veloppement des d6tecteurs au CERN) collaborent a l’Etude d’un dö6tecteur A gaz d’un type nouveau dont les performances sont tr&s prometteuses aux fröquences

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de comptage 6lev6es (figure Micro-1). Des rubans de d6tection sont d&pos6s sur un substrat mince en verre et alternativement connectes ä des tensions Electriques appropriees pour obtenir la multiplication des charges liber6es dans la couche de gaz voisine. La photographie montre un cöte d’un detecteur A microrubans dont les etroitesbandesanodiques de 1O mm .alternent avec lesrubans cathodiques plus larges, 30 um, qui s’&cartent pour en autoriser la lecture. Un proced& lithographique utilisant des faisceaux d’electrons permet de r&aliser & faible coüt des surfaces actives importantes (10 x 10 cm?). Le groupe a montr& que l’on obtient un gain dans le gaz depassant 10%, uniforme sur l’ensemble du d6tecteur, tol&rant des fröquences &levees (pas de reduction du gain pour des cadences de comptage correspondant & 107 particules/s.cm?) et une pre&cision de localisation de 30 um ou mieux obtenue en enregistrant la charge induite sur les rubans cathodiques (figure Micro-2). Encore plus important quand on consid£re les applications aux fortes luminosit6s, la separabilite trace-trace attendue est de l’ordre du pas, soit 200 um avec le dessin actuel. Ces performances sont avantageusement compar6esä celles des detecteurs A rubans de silicium, pour une fraction du coüt. On peut noter que pour la lecture il est possible d’utiliserpleinement l’&lectroniqueä faibleencombrement mise au point pourlesdispositifsä semi-conducteurs, avec pourtant un rapport signal/bruit nettement meilleur (les signaux sont plus intenses par un ordre de grandeur dans la chambre d microrubans et les capacitances du d6tecteur sont moindres). Les travaux en cours etudient la radiorösistance du nouveau dötecteur, on pr&voit qu’il sera moins sensible au vieillissement que les chambres proportionnelles & fil mince.

La chambre a visualisation de Microcosm

La chambre & visualisation est un dispositif a gaz dans lequel la d&tection de l’ionisation se fait en observant la lumiere &mise au cours de la multiplication; le dispositif d’enregistrement utilis6 est une camera & semi- conducteursä haute definition : la granularit& correspond facilement au mögapixel, cequiestimpensable quand on utilise une lecture Electronique plus classique. Certaines des applications de la chambre & visualisation ont deja ete decritesdansledernierrapport annuel;G.Charpak travailleactivementä la mise au pointd’undispositif capable de cartographier des distributions bidimensionnelles haute definition de l’activit& (une methode de diagnostic appel&e radio-chromatographie). L’&mission lumineuse dans la chambre est, dans les conditions normales, relativement faible,desorte que la d6tection exigel’emploid’intensificateurs debrillance Electroniques. Le groupe de developpement des detecteurs, avec P. Fonte et D. Sauvage pour chercheurs principaux, a trouve le moyen d’accroitre suffisamment le rendement lumineux pour rendre les traces visibles ä l’ceil nu. Ainsiona eu l’id&e de fabriquer une chambre A visualisation pour l’exposition permanente Microcosm au CERN. Quand le dispositif sera install6, les visiteurs pourront voir les traces de particules alpha dans I’helium aussi bien directement que sur un Ecran de contröle apres enregistrement nume6rique et reconstitution g&ometrique. La perte d’Energie d’une particule alpha peut &tre observ6e, elle est accrue du fait des fluctuations de parcours, et occasionnellement de la diffusion de Rutherford par I!’helium. La figure Imag-1 montre un exemple de traces nume£ris6es. Les travaux de developpement du de6tecteur ont permis de mieux comprendre les phenome£nes d’&mission et de propagation des photons dans les decharges en milieu gazeux; fabriquee sur une bien plus grande Echelle et gräce A la simplicite de la lecture, une chambre A visualisation pourrait &tre un outil ideal pour l’&tude d’&venements rares d’une certaine complexit6, la double desintögration B par exemple.

Radior6sistance des fibres scintillantes

CeprojetLAA,men6&parleLIPetleCFNUL deLisbonneetpar un physiciendu CERN, a pour objectif premier l’&valuation des fibres optiques scintillantes fournies par l’industrie, souvent au stade du prototype, en vue d’&valuer leur conformite aux besoins du projet SPACAL de calorimetre ä fibres. L’accent est mis sur !’&mission et la transmission de la lumie£re de scintillation et, surtout sur la sensibilite aux radiations. On &tudie l’influence

du typederadiation, de la dose et du debit de dose. Les irradiations des fibres se font au laboratoire LNETI, pres de Lisbonne, & !’aide de sources de ®Co ainsi que de neutrons provenant d’un r6acteur derecherche. Les mesures se font sur place et commencent dans les minutes qui suivent la fin de l’'irradiation; on emploie des &lectrons collimat6s provenant d’une source böta. Les fibres sont toutes en polystyr£ne (les scintillateurs acryliques sont beaucoup moins radior6sistants et les fibres en PVT ne sont pas disponibles actuellement). L’irradiation se fait sous atmosphe£re contrölee (oxyge£ne, azote, air sec,argon, vide) pour d6finir les meilleures conditions de travail et obtenir quelques indices sur les phönom£nes physiques sous-jacents. Les r&sultats obtenus jusqu’ä present indiquent que les meilleures fibres disponibles peuvent tolörer plusieurs megarads pourvu qu’elles soient au contact del’airet qu’aucune colle ne soit utilis6e pour les garder en place. Les dommages dus aux neutrons d’un r&acteur sont comparables aux effets d’une dose identique de photons.

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Groupe des detecteurs basse temperature

Ss

Developpement des detecteurs a ruban supraconducteur

Pour la premiere fois on a observ6 des signaux ultrarapides dans un d6tecteur ä rubans de NbN de 3,4 mm de largeur. Les caracteristiques de ces signaux sont une amplitude de 5 mV et un temps de montee inferieur A 300 ps. On peutcomprendre la formation du signal en tenantcompte des proprietes hors d’&quilibre du materiau supraconducteur.

Detecteurs calorimetriques

On a Etudi& d’un point de vue thöorique de nouveaux principes de detecteurs calorimetriques non thermiques en vue d’amtäliorer les limites exp&rimentales sur la matiere obscure galactique froide et d’etudier les neutrinos de l’astrophysique et de la cosmologie. On a &galement &tudie la faisabilit& de la determination du moment dipolaire du neutrino d’electron ä l’aide d’un tel detecteur.

Cibles polarisees

Le projet de cible polaris6e pour l!’experience NA47 (SMC) a &t& lancg, il vise ä installer et & exploiter en 1991 la plus grande cible polaris6ee du monde, fabriquee en 1982 pour l!’experience NA2 (EMC) elle a donne lieu A la «crise du spin du proton». L’&quipe travaillant sur ce projet s’attelle simultanöment & la mise au point etäla fabrication d’une cible amelior&e dont on pre@voit l’installation dans l’exp6rience en 1992. Dans son röle de soutien technique pour !’experienceP5S199au LEAR, legroupeainstall@etexploite une cible polaris6e ä spin gele. Les premiers essais d’une autre cible A spins polaris6s dans un faisceau de neutrons polaris&s nouvellement mis en service au laboratoire GKSS de Gessthacht, Allemagne, ont 6t6 tres fructueux. La nouvelle installation sera

utilis6e pour 6tudierlasstructuredemacromol6culesbiologiques parlamethodedecontrasted&pendant du spin. Les &tudes de l’effettunnel et dela diffusion des muonspositifsdansl’aluminiumä des temp£ratures ultrabasses se sont poursuivies au TRIUMF, Vancouver. Ces exp£riences, qui semblent confirmer les aspects generaux de la theorie de l’effet tunnel quantique de Kondo, montrent 6egalement l’existence d’un effet tunnel local plus marque6 aux temp£ratures les plus basses.

Groupe assistance technique

Les activites principales du groupe au cours de l’annde sont r&sumees ci-dessous.

- NA34 : conception et fabrication de diverses micro-cibles de grande precision.

- NA31:remiseen6tatetexploitation du systeme d’helium gazeux. Assistance pour lemontage des d6tecteurs.

— Compteur RICH ä petit angle de DELPHI : le groupe est responsable de la coordination technique de ce programme. On a install& un dispositif d’essais pour le syst&me de gaz des chambres ä d£rive.

— Obelix : conception et fabrication d’un prototype de convertisseur avec chaine de division de tension incorporee pour les chambres calorim6triques laterales. Mise au point d’une methode de construction de fenötres cylindriques de 6 mm d’&paisseur pour la paroi interne de la chambre SPC.

- ALEPH : developpement de ’Electronique de surveillance du debit de gaz.

-— PS5202 : le groupe est responsable de la coordination technique de cette experience. En outre, les täches specifiques suivantes ont &t& accomplies : conception et mise au point d’une serie de chambres «paille» prototypes ayantconduitä la fabrication du detecteur tonneau final; conception et fabrication des compteurs de d&clenchement du tonneau; d&veloppement et exploitation des detecteurs RICH prototypes; conception de diverses structures de support.

— NA45: fabrication d’un grand miroir (diamötre 1,7 m; focale 4 m) par la technique de mise en forme & chaud mise au point par le groupe. Des tests ont ögalement &t6 ex&cutös sur la possibilitE de produire ce type de miroir ä l’aide de diverses autres techniques.

— Chambres & damiers : dans le cadre d’une collaboration ä l’interieur de NA34, le groupe s’occupe de la conception m&canique, du döveloppement et de la construction de chambres ä damiers prototypes. Elles

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utilisent le principe de la division rösistive de la charge pour obtenir une mesure de precision de la position des particules ionisantes qui les traversent.

— NA46:: conception et fabrication d’une serie de chambres proportionnelles de precision.

— EMUO09: conception et construction d’un syst&me de transport d’&mulsion.

Le groupe fournit Egalement les services generaux suivants:

— Fabrication de syst&mes de scintillateurset de guided’ondes pour desgroupesd’exp£erimentateursaussi bien du CERN que de l’exterieur.

— Installation de tissage : le groupe a utilise ses machines pour produire des plans de fils destinesä des groupes d’utilisateurs, il a fabriqu6 et assure l’entretien de divers types de chambres 3 fils.

— Mise en forme de miroirs A chaud : en dehors des travaux pour NA45 decrits ci-dessus, le groupe a continue de produire par cette technique des miroirs de grande qualit& pour divers groupes du CERN et des utilisateurs de l’exterieur.

Groupe ing£nierie et projets

Les activit6s du groupe ont 6t6 liees principalement & l’installation finale et ä la mise en service de l’equipement des exp£riences au LEP dans les zones souterraines. Pour ALEPH il a assur6 la coordination ä divers niveaux ainsi que le soutien en mecanique. Les plates-formes mobiles d’acc&s ont 6t& mises en service. Pour DELPHI, le groupe a apport& une aide importante ä l’installation et la mise en service du calorime&tre hadronique et des moniteurs de courant pour la haute tension. Le systeme complexe de refroidissement de l’Electronique frontale a te concu, install6 et exploite avec succ&s. Les cartes du champ magnetique de DELPHI et de L3 ont 6t6 Etablies A l’aide des &quipements et instruments d6ja utilises dans ALEPH et OPAL. Plusieurs activit&sont &galement6t&emeneesdanslecadre decollaborationsavec deslaboratoires exterieurs. Pour la source de lumiere synchrotron ELETTRA (Trieste), le groupe a concu les &el&ments de l’anneau magn6tique; des prototypes ont 6t& fabriques et testes. A cette fin un syst&me tr&s pröcis de mesure du champa Et& mis au point. Le groupe a jou& un röle de consultant pour la conception et l’exploitation des machines a CELSIUS (Uppsala) et & KFA. Les &quipements de mesure des champs magneötiques des detecteurs du LEP, avec leurs instruments d’acquisition des donn6es et leur logiciel, ont te install&Es et exploites a DESY pour la mesure des aimants de Hl et ZEUS. Enfin le groupe a fourni son assistance habituelle aux utilisateurs des faisceaux d’essais du hall Est.

Groupe couches minces et verre

Le groupe a trois domaines d’activit@ principaux : le d&pöt de couches minces par Evaporation sous vide, l’usinage du verreet des ceramiqueset le soufflage du verre. Le d&pöt par &vaporation sous vide a 6te utilise pour former des miroirs a UV, des photocathodes, des miroirs lögers en verre sur mousse et divers decaleurs de

longueur d’onde. Le soufflage du verre a 6t6 utilis€ principalement pour la fabrication des tubes a plasma deH,, toujours tres demand6s, et de bulleurs sp£ciaux.

Groupe ingenierie mecanique

Le bureau technique collabore avec le CENG aux projets de refrigeration magnetique et de mise au point d’une boucle test d’helium & 1,8 K, ainsi qu’ä un avant-projet d’installation cryogEnique pour le LEP200. Il participe &galement aux essais des plates-formes d’acces 4 l’exp6rience ALEPH, a la mise au point du levage des pöles d’OPAL et au montage du tonneau de compteurs RICH de DELPHI. Il a d’autre part 6tudie les prototypes d’aimants quadripolaires, hexapolaires et de courbure pour l’anneau ELETRA de Trieste. La sous-section continue de fournir des dessins et des photoreproductions pour des publications scientifiques. Le personnel suit actuellement une formationen DAOen vued’ex6cuter dessins et courbes sur Macintosh. L’atelier de m&canique a fabriqu6 les bobines et effectu& le montage des aimants prototypes d’ELETRA. Il participe & la mise au point des experiences PS195 et UA6 et fournit un soutien technique & Microcosm. La section assistance m&canique est charg&e d’assurer l’entretien des melangeurs de gaz standard EP et de r&aliser des melangeurs sp£cifiques pour les experiences ALEPH, PS195 et OBELIX. Elle gere les ateliers libres et apporte une aide au montage des exp6eriences par dötachement de personnel.

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Groupe tests et instrumentation

Le groupettestsetinstrumentationestresponsable d’unelarge gamme d’activitesliees au parc d’Electronique. Le parc d’ölectronique compte approximativement 38 000 instruments. Ils sont employes dans les exp6riences LEP, UA, LEAR, dans les divisions du CERN autres que EP et par un grand nombre d’©quipes de visiteurs. Environ 150 des groupes pr6sents au CERN utilisent les services du parc, lenombre moyen de mouvements des equipements du parc s’est &lev& A environ 800 par mois en 1989. L’EPAC (Comite consultatif du parc d’electronique) decide de la politique generale du parc; les utilisateurs internes du CERN et les visiteurs y sont represent6es. Le groupe a poursuivi sa collaboration avec des fabricants europ&eens pour mettre au point conjointement des instruments d’electronique standardis6s destines au parc EP. Plusieurs fabricants de France, d’Allemagne et d’Italie ont travaill& au CERN avec le personnel du groupe pour terminer la mise au point des alimentations Fastbus destinees aux experiences ALEPH, DELPHI, UA2 et LEAR. Environ 500 de ces modules

ont et& livres au parc quilles a test6ös avant d’en &quiper les experiences. Gräce a ce developpement commun un fabricant allemand a pu utiliser cette möme technologie pour une serie de modules actuellement en cours de commercialisation en Europe et destines ä des applications industrielles. Dans le domaine des activites lies au standard de bus VME, la mise au point en commun avec un fabricant allemand d’un chässis ä bus VME a 6t6 termine. Des modules de serie sont maintenant aux essais dans les locaux du parc avec le soutien du groupe de contröle-commande LEP-SPS. La mise au point du chässis VME qui inclut des options particulierement bien adaptees ä la recherche en physique des hautes Energies a &t& discutee avec ’EPAC et approuve£e par le Comite. On pre&pare actuellement un cahier des charges pour les modules afin de stimuler l’interöt des fabricants europ&ens pour leur production. Ona teste toute une serie de modules ä bus VME particulierement adaptes aux experiences en physique des hautes Energies. Certains de ces modules ont &t@ mis au point par un laboratoire francaisen collaboration avecOPAL et produitsensuite par un fabricant europ&en. D’autres ont &t& mis au point a l’initiative de l’industrie ou sur suggestion du CERN. Les modules testes comprennent un discriminateur de hauteur d’impulsion, une interface bus VME-GPIB, une interface CAMAC-bus VME, une module d’affichage

et un systeme d’interconnexion de plusieurs chässis VME. De plus on a effectu6 des essais de qualite pour des instruments röcemment commercialises dont : un SFDM (module esclave FASTBUS «fouineur» de diagnostic), un num£riseur de temps CAMAC (FERET TDC), une source de charge de precision de type 7120 et un discriminateur quatre voies de type 704.

Groupe de recherche-developpement en Electronique

Le groupe a concentre£ ses activites sur la production et la mise en service des syst&mes &lectroniques pour les exp£riences au LEP en 6troite collaboration avec les instituts de recherche et l’industrie des Etats membres. En parallele ila poursuivi sa collaboration avec des exp£rimentateurs ailleurs au CERN, dans les domaines du developpement, de la conception, de la production et de la mise en service de syst&mes de traitement du signal dans les detecteurs et de syst&mes d’acquisition.

Apres l’achevement r6ussi de la conception, en collaboration avec le «groupe de normalisation des voies electroniques» de DELPHI, d’un num£riseur de temps polyvalent en regime ns de haute performance, LTD (num£riseur LTD, LEP Time Digitizer), des compagnies en Autriche, en Gre&ce et au Portugal ont produit 300 de ces modules FASTBUS. Leurs performances dansdivers detecteurs de DELPHlsont conformes aux sp£cifications. On prevoit de produire 300 autresdeces unites. Un certainnombre decompagniesenvisagentdecommercialiser ce module du fait de ses aspects attrayants comme ses intervalles de temps de 2 ns bas6s sur un ASIC, sa plage dynamique de 32 us et sa capacit& de traitement d’entr&es multiples.

On a mis en service l’lectronique de la chambre ä projection et du mini-detecteur de vertex d’ALEPH ainsi que lachambre & muons tonneau d’OPAL - concue en collaboration avec le MPI-Munich, l’universite de Pise et !’universit& du Wisconsin et produite par des compagnies en France, en Allemagne et en Italie - puis procede& avec succes & l’acquisition des donn&es ä l’aide de ces d6tecteurs. Le systeme de la TPC d’ALEPH traite les signaux de 6408 fils et de 41 004 damiers. Il comprend 47412 pr&amplificateurs de charge hybrides en couche epaisse, 800 modules (TPD) Echantillonneurs d’amplitude et de temps ä 64 voies (8 bits, 12,5 MHz) avec des

amplificateurs de mise en forme gaussienne (largeur totale a mi-h. = 220 ns) en couche &paisse, 72 processeurs de lecture (TPP) utilisant des microprocesseurs 68020 et un syst&me d’6talonnage. On pr&pare pour la lecture de la TPC de l’experience NA35 un montage comprenant 100 modules TPD. Pour ALEPH quelques dispositifs compl&mentaires sont ä l’&tude.

La conception d’un syst&me de lecture des detecteurs ä rubans de silicium - en collaboration avec le groupe du microdetecteur de vertex de DELPHI - est pratiquement termine. Son element de base est un module FASTBUS (SIROCCO IV) comprenant deux voies capables chacune d’&chantillonner jusqu’ä 2048 signaux de rubans (4 V’aide d’un CAN rapide 5 MHz). Le prö-traitement est effectue sur la carte par un DSP 56001. Une

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compagnie italienne a lanc& la production du syst&me pour assurer la lecture de 55000 rubans dans la premiere phase du dötecteur DELPHI. Bien que le syst&me ait &t& mis au point pour traiter les signaux de la puce MICROPLEX, il peut &tre ais6ment adapte A d’autres circuits pr&amplificateurs multicanaux A Echantillonneurs bloqueurs. On pr&pare sa mise en @uvre associee & une puce SVX (concue au LBL) pour l’utiliser dans un microd6tecteur de vertex A rubans de silicium au detecteur de beaute a petit angle (P238).

Le groupe a pris la responsabilit& d’achever la conception de l’Electronique pour le detecteur RICH & petit angle de DELPHI. Ce syst&me doit amplifier, trier et multiplexer les signaux des fils des detecteurs avant la mesure du temps par les LTD. Une verification de la conception est en cours.

La conception du systeme de lecture du calorim£tre a minitubes A plasma de P5195 (75000 voies) a bien progresse avec la collaboration de Bäle, Demokritos Athenes, ETH-Zurich, PSlIet Thessalonique. Descompagnies

de Grece et d’Italie ont termine la production de 3000 pr&amplificateurs a CMS et de 1100 cartes de distribution de la haute tension, les circuits ont 6te installes et test&s. Une production pilote de 50 CRAM, des modules de

reception et de m&morisation de signaux de calorim£tres, a &t& teste avec le dötecteur et la production de 50

modules suppl&mentaires est en pröparation. La conception des autres &l&ments de base du syst&me (trois types differentsde modules FASTBUS) entre dansla phase finale. Legroupeacontinueä participer au developpement et aA la conception des syst&mes de döclenchement rapide et de traitement et du syst&me d’acquisition des donnees bas& sur VME. On a termine et teste dans le cadre de l’experience des prototypes d’un certain nombre de ces modules.

On a termine la conception de !’Electronique qui permet d’incorporer l’information d’un d6tecteur & rayonnement de transition dans le de&clenchement de NA31 en vue de rejeter les Electrons en ne perdant qu’un tr&s petit nombre de pions. On a produit et install& dans l’experience 50 modules CAMAC de trois types differents. Les &tudes ont &t& r&alis6es enti&rement sur des postes de travail DAZIX et VISULA.

On a continue le developpement et le soutien au systeme MACVEE. Leur nombre total employe ala fin de l’annee s’eleve ä plus de 600. Le syst&me, qui est fabriqu6 en France, en Allemagne et en Italie a et& adapte A l’emploi avec les micro-ordinateurs Macintosh Hcx et Hci, bas6s sur le 68030, qui ont &t& mis en service au cours de l’annde. A DESY on a mis en @uvre une grande installation pour la commande et le contröle de l’experience H1 &l’aide d’outils MacVEE integres dans «l’atelier du programmeur Macintosh Apple». Au CERN l’&quipe d’informatique en ligne de UA1 a mis au point dans MacSYS des recettes d’utilisation am&liorees, dont un traducteur de liste CAMAC pour Mac-CC.

Apres 10 ans de service rendus ä une communaut£ de 184 utilisateurs, on a mis un terme ä la fin de l’annde au soutien A SuperCAVIAR par les fichiers EXEC de Wylbur. CERNDOC met disposition l’information pour les nouveaux venus, les notes d’application, la documentation technique et les nouvelles am&liorations pour MacVEE.

En collaboration avec le groupe EP-DET on a poursuivi le developpement d’un syst&me de lecture pour les detecteurs de vertex aA multitubes ä derive bas6s sur des CAN 150 MHz-8 bits et des circuits CMS. L’etude theorique de l’optimisation de la chaine de traitement des signaux d’un d6tecteur complet a bien progresss£, elle tient compte de la formation du signal dans le d6tecteur, du bruit, de la mise en forme du signal, de l’intervalle

d’&chantillonnage, de la r6solution et de la plage dynamique du CAN et du traitement du signal nume£rique. On a mis au point un programme gräce auquel les composants du circuit peuvent ais&ment 6tre d£finis A partir des constantes de temps de mise en forme requises.

Des travaux suppl&mentaires consid6rables ont Et@ consacres aux projets suivants : conception et mise en service d’une alarme pour le gaz et le debit d’eau et d’un syst&me de surveillance pour ALEPH, conception et production de pr6&amplificateurs de charge (1600) pourla TPC de NA36, Evaluation de la puceCAMEX delecture des detecteurs ä rubans de Si et des chambres ä fil a damiers de haute pr&cision, conception d’une puce Sigma- Delta de conversion analogique nume6rique, production et mise en ceuvre de syst&mes de lecture de fibres scintillantes bas6s sur des DTC -concusä l’origine pour UA2 -dans un nombre important d’autres applications.

Cette ann6e a 6t& cruciale pour le döveloppement et le soutien A FASTBUS du fait du d@marrage des grands systemes FASTBUS dans les exp6riences du LEP. L’effort important consacre 4 la conception et ä l’Elaboration d’une infrastructure coh6rente pour le mat6riel a &t6 recompens£ car tous les systemes sont parvenusä saisir les donn6es avec relativement peu de difficultes. Le d&veloppement de quelques dispositifs compl&mentaires est en cours, ainsi que des recherches pour ame&liorer encore la vitesse du syst&me actuel.

42

ALEPH DALI ECM=91.25 Pch=74.6 E£1=93.7 Ewi=39.7 kha=22.5 89-10-09 3:31 Run=4533 Evt=151 Nch=43 EV1=.961 EV2=.134 EV3=.102 ThT=2.06 Tbitl= 261B04 Tbit2=80261B00 Detb= 3F

L. 300cm

ba

1

1 1

9 10

1001

I

0,

4 Gev EC Gev HC

5-

| ]

2 4

51 2

Aa Ten

YX hist.of BA.+E.C.

ALEPH-1 Desintegration hadronique d’un Z observee dans le detecteur ALEPH.

m 0.281 600 n ALEPH 7

a T ecke

H-- r G IK 4 0.24 | s00 F ® rn o DATA - | N — MONTE CARLO

0.20 | 1 u u 400 } X > | N oO ( Ms

7 016 } E Ü | N L a 3y®

— u n 300 — Hal ]

a 02 | zZ a | D [ R 2 |

0.08 | 207 4 ur I | r 2 |

WO

0.04 | IC, 100 F (g) u

} » 0 ee ERTL: dr ng J A Sr

12 -08 -0k 0 04 08 12 o bel ir

p2-p2/ IR, +P,1?

ALEPH-2 Figure de Thompson: correlogramme de P.. contre

(pt - p2) /\ö, + DR pour des desintegrations de V’. Cette figure permet d’apprecier la qualite de la

trajectographie dans le detecteur ALEPH.

Fa un Er EEE U BEE EN Li, = hc

40.50 60 70 80 90 100 110 120 130

POLAR ANGLE (mrad)

ALEPH-3 La distribution en azimut des &venements servant a

determiner la luminosite est ici comparee ü une simulation.

43

ALEPH

.or nan0ss

o (n

b)

ı, |, füRHl BERURS WaRr GER EEE DEE TEE GET VER GEL DEE GERN GER GOEE ERN DOEE GEE DEE GER TEE DE GER EEE GER GE GER ER GE GER

38 88 90 91 92 9 9 9 ENERGY (GeV)

ALEPH-4

Section efficace pour les desintegrations hadroniques en fonction de l’Energie du LEP. La courbe continue represente les pr&visions theoriques pour trois familles de neutrinos, la masse du Z etant le seul parametre libre.

| I Di. 1..05t ‘ DELPHI Interactive Analysıs “00 =”.0

: Beam ar ı in Run 4183 5 16-No-1989 | (9010 2.00 j \ 03 34 53 o 0 u °

< Kom EN 1987 evt: 26 Scan 1B-Nov-1989 Deact 2.

S . E L gs H

[ DELPIN

50 -

25 I

20 H

15 -

10 -

5 L

"N [

ut O Yalsıssıolıssalos solo sehr hs has ha rs a

88 89 90 91 92 93 94 95 96

_ _ vs [GeV)

DELPHI-1 DELPHI-2 Desintegration hadronique d’un Z observee par le Allure de la resonance Z mesuree dans les desintegrations

detecteur DELPHI. hadroniques par DELPHI.

44

1.2

T T T 1 1 1.2 T T T 7 T 1.2 T

DELPHI

) e

1.8 b

00 i i | l l 0.0 l ı l l ı 0.0 1 ı , , ,

86 88 90 92 94 96 86 88 90 92 94 96 86 88 90 9 94 96

Ecms Ecms Ecms

DELPHI-3

Allure de la resonance Z mesuree par DELPHI pour les trois modes de desintegration leptonique: (a) en electrons; (b) en muons, (c) en taus.

MAGNET YOKE

COIL

. .... .. .

__ SUPPORT TUBE

MUON _FILTE

MUON CHAMBERS ZN AN HADRON CALORIMETER

. no 1 1 [1 81 0 8.1.

L3-1 Vue en coupe du detecteur L3.

45

@) Run # 135501 Event # 1376 \N\I/

L3-2 L3-3

Representation d’un Evenement et — 2 jets + u observe Desintegration leptonique Z > e*e observee par le par le detecteur L3. detecteur L3.

Dan

Run# 105501 Event# 1839 We)

L3-4 OPAL-1 Desintegration leptonique Z > u’u7 observee par le Desintegration multihadronique typique d’un Z observee

detecteur L3. par le detecteur OPAL.

46

Reponse d’un secteur preechantillonneur d’un bouchon a

30

Rz [%]

20

15

| '

STRIPS |

Korneereenensnsneeneenrennen nen

OPAL-2

un @lectron de 45 GeV (OPAL).

ITTTTTTTTITTTTITTITITTjTITTITTITTITTTTTTNTTIATTTITTTITTTTTgT7T T mTTT7

25

m JADE O Mark Il + TASSO

x Tristan (AMY, VENUS, TOPAZ)

Po -

222.08 =const. u SEE

-

Lanenenn QCD = Ein: Amıs = 250 MeV an FE —— QCD u2= 0.0017 E2,; Amis = 107 MeV ]

E m [GeV]

OPAL-4

Taux de production d’Evenements a 3 jets. La variation avec l’Energie du taux mesure est comparee a diverses hypotheses concernant l’Evolution de la «constante» de

couplage forte a, avec l’Energie.

hadrons

86 388 90 92 94 96 vs (GeV)

OPAL-3

Section efficace de production multihadronique en fonction de l’Energie dans le centre de masse mesuree par OPAL. Les lignes tiretees representent des lissages selon

le modele standard pour divers nombres de familles de

280

240

200

160

120

Number

of ev

ents

/

0.1

GeV/

c?

80

neutrinos.

| | | | | | |

M(Jy)=3.13 + 0.07 GeV/c? _

2.4 2.8 3.2 3.6 4.0 4.4 4.8

Invariant (1+, u) Mass / GeV/c?

UAI-1 Spectre de masse invariante des dimuons dans la region

du J[y mesuree par UA1. La ligne continue est un lissage combinant un pic gaussien avec un bruit de fond lineaire.

47

16F- —

14H -

10L M (y’) -M (J/y) = 0.58 # 0.01 GeV/c? |

10F -

pN | K ' L

1.0

Number

of events

/ 0.

02 Ge

V/c?

0 | | |

0 0.25 050 0.75

1.25 1.50 1.75 2.0

M(Yw,n tn) -M (Wy)/GeVic?

UAl-2 Difference des masses invariantes

M(]|yr*r) - M(J/}wUAI). La ligne continue represente

une simulation de Monte-Carlo des bruits de fond combines pour des desintegrations de B.

12

Even

ts

per

GeV

80 100

mlee) GeV

120

UA2-2 Distribution en masse invariante d’un Echantillon de

paires d’electrons dans lequel les deux electrons ont ete detectes dans le calorimetre central d’UA2. La courbe

represente le meilleur ajustement aux donnees.

48

Even

ts

per

2 GeV

Transverse mass

UA2-1 Distribution en masse transversale pour des paires e-v provenant de desintegrations de W quand l’electron est detecte par le calorimetre central de UA2. La courbe

represente le meilleur lissage des donnees.

82 T T T T T T

m,= 240 GeV

m .= 160 GeV > t

o&®

O = 80 GeV > t

£ _

78 L | L L l L

90.6 90.8 91.0 91.2 91.4 91.6

Mm, GeV

LIA2-3

Comparaison des predictions du modele standard pour m, et m, avec les valeurs experimentales. Les lignes continues representent les masses permises pour m,, et m, selon la valeur attribuee au parametre m, (masse du quark t), la

masse du boson de Higgs tant fixee a m,, = 100 GeV. La ligne tiretee represente la prediction pour m, = 80 GeV et

m,, = 1000 GeV.

1000 7 u T T T T

UA2

800. -

600. - 4007

Data-background/2

GeV

200-

L

50 60 70 80 9% 100 110 120

UA2-4 Spectre de masse des &venements a deux jets apres

soustraction du bruit de fond. La ligne en tirets represente le meilleur lissage des donnees et les deux courbes continues les limites a£ o. La ligne en pointilles

represente le meilleur lissage obtenu en ne tenant compte que du W.

10 Terre rettet Tee TI rn Tr gr rer

TRIGGER SIDE ENDCAP T

TTTTTT

> (GeV)

oO

T TrereaT

oO

TT rem

nm

> oO

© Q 10°E &- CENTRAL CALORIMETER> #5

© Er &- OPPOSITE SIDE ENDCAP—> 3 Oo ® @® |

Sol ® ul E #- .r 3 oO f “_, 8 _ |

I ö Be

IRB 3

-ır 4

o0RF 3

-2r ,'

10 Ä l 1 1 | 1 L a | 4 1 l i [ i 1 1 1 } L L l il | l Li L L | I l L L | L L L L

1 -0.75 -05 -0.25 0 0.25 0.5 0.75 1

COSOcn

UA8-1

Flux d’energie dans le centre de masse diffractif mesure par l’experience UIA6. La valeur moyenne de

dE.„/dcos(6.,,) est presentee pour des &venements ayant une masse diffractive de 210 GeV. Le declenchement se

produit sur une particule proche de cos(6.,,) = 1. Les huit premiers points du cöte gauche correspondent aux cellules du calorimetre bouchon d’UA2 oppose au declencheur, les dix points du milieu proviennent du calorimetre central et

les huit points de droite proviennent du calorimetre bouchon du cöte du declencheur.

Ed’o

(pbarn.

GeV”

2)

dp?

o(pp—x+X)- o(pp—y+X)

100 rn | T T

I TTıal

1 ı

1 ji

UA6 Vs = 24.3 GeV

Aurenche et al. DO1 _ \

10

T rrereee

l rl

L T ' l

Zaunzun

RR

A

T

l 10-1 ı | ı | | I

ı 4.5 5.0 5.5 6.0 Pr (GeV/c)

UA6-1

Difference des sections efficaces olpp—>Y+X)-o(pp—> Y+ X) mesurees dans

l’experience UA6. La droite represente une prediction

Events

theorique de Aurenche et coll.

240

200

160

80

L 1

l l

L 1

L L

i |

l 1

I 1

| 1

L l

1 |

1 l

1 L

1 | 40

T T

T T

1 T

r T

T T

T T

T T

I T

T T

T I

T T

T T

T T

T T

T I]

\ 1

l ı | L L L L L l L l L | l L

1.12 1.14 1.16

(GeV)

p n+ Invarıant Mass

UAS-2 Spectre preliminaire de la masse invariante des A.

49

500- a) b)

e SIMULATION e SIMULATION 500 - L00- — DATA DATA

v BEAM 400 - v BEAM

> 300 [1]

T > 300 - >

us — > 200 200 -

100 00 -

®

0 - 0 © EEE TUE

nd mM w I T I L | T I l I I

0 8 2 % 20 24 28 0 u 2 % 20 24 28

E02 (MeV) E02 (MeV)

WA79-1

Distribution des Evenements de diffusion neutrino-electron observes par la collaboration CHARM II en 1987 et 1988 en fonction de E@ dans les faisceaux (a) de neutrinos et (b) d’antineutrinos, apres soustraction du bruit de fond. Les points

representent les distributions attendues.

S[ % |x=0.35

& Re EI ranena, " k + u 1 x=0.45 An 2600 Po

„et a go x=0.55 Au en o

' 8, x=0.10 oh 2 FERR m > 0° ; (X 3.0) ü an %

_ h R N a ER podo "0 '

A 0 x=0.14 r a

Wa Y g tt + Zi X 2.0) r x=0.75 A % t ! . a ,

[ & o or x N 9a 4 un Ba m F, 9, 015) ea

A AAAAy -2 Pa Rs | f ware og 120.225 10 Deuterium

an (X 1.2) o BCDMS ' {4 ‘ % u e EMC

m oo 00, 0 1x=0.275 a SLAC |

Ban rl 1 1 rd ı 1 211 r0 1 rl 1 rad l j rn l

1 10 10° 1 10 10°

Q° (GeV/c)’ Q° (GeV/c)’

NA4-1

La fonction de structure du nucleon F,(x,Q?) mesuree dans l’experience NA4 avec une cible en deuterium. Les donnees anterieures provenant de la diffusion d’electrons au SLAC et de !’ experience EMC sont egalement present£es.

50

Knear/ Kar

Koear/ Krar

ct

(cm)

L | I l | L i | LI I 1 | L | i l | L L l LI L + L 1

' I T T T T I T 1 I T T I T "T 1 r 1 T 7 T | "Tr T

Ö _ —

K —Sın'n |

With interference

__ Without interference —

P = 100 Gev.

5 7.5 10 12.5 15 17.5 20 225 25 Ks, Lifetimes

L I L L IL l LI ı | l L 1 ı lı | L L L

I T T T T T I T T I T T | T T T T T T T ' T T T

OÖ 00° KINN |

With interference

__ Without interference —

P = 100 GeV_|

|

_

10

10-1

5 7.5 10 12.5 15 17.5 20 225 25

K, Lifetimes

ANA V

NNNNININININ

Zn Lit 11H l

102

Mass of H°(MeV/c2)

NA31-1 Distribution des rapports des frequences de desintegration des kaons en pions neutres et charges pour deux positions differentes de la cible, mesurees par l’experience NA31. La

ligne continue reprösente le resultat d’un lissage avec interference entre les desintögrations des K, et des K,; la

ligne tiretee represente le resultat attendu sans interference.

NA31-2 Les courbes representent les limites des degres de confiance 90 % pour le produit de rapports de

branchement BR( K’ > a HP) xBR(H? >ete‘) en fonction de la masse

et de la vie moyenne du H”. Les courbes de niveau

representent les limites en fonction de la vie moyenne et de m, La figure presente galement les valeurs de la vie moyenne en fonction de la masse pour l’unique particule

de Higgs neutre du modele standard.

51

Spectre de masse invariante mesure dans l’experience N A34: (a) montre le spectre de masse des paires d’electrons sur environ un tiers des donnees enregistrees; (c) montre le spectre de masse des paires d’electrons plus un photon avec une

coupure de masse a 100 MeV sur la paire pour exclure les pions. On observe un pic prononce provenant de la desintegration des mesons n. Les figures (b) et (d) correspondent au m&me spectre pour le sous-ensemble des paires de muons avec la meme selection angulaire que pour les paires d’electrons, egalement sur environ un tiers des donnees.

10°

10

m —_— = on

(1/N

)dN/

dE

10°"

Spectre d’energie manguante mesure par l’experience NA34: (a) montre le spectre inclusif de l’energie manquante pour des protons de 450 GeV incidents sur une cible en beryllium. La ligne en pointillE montre la distribution des

Evenements sans Energie manquante, sa largeur est due a la resolution du calorimetre. La courbe tiretee represente une extrapolation des resultats de EHS pour les collisions proton-proton apres convolution avec la courbe de resolution. La courbe continue remplace l’extrapolation par les sections efficaces obtenues au laboratoire Fermi pour des neutrinos

dans une cible d’absorption totale; (b) represente les memes donnees que (a) dans le cas d’une cible en uranium et pour

52

LEBER Events/40MeV

Events/25MeV

T T T 1 T m 17

120 7 a) 320 +

100 r | 280 7

30 | | > 240 F

2200 F +

or 1.160 F 5

LO + _ > 120 7

80 F 20 F -

LO F

1 1 1 l |

0 0.25 0.5 0.75 1.0 1.25 15 1.75 2.0

M.+c- [(GeV]

\ T I T 1 I T

c)

> -' uU

= ın N

: a € U > ul

1 l AL ] l 1 l

0 02 04 06 08 10 12 14

Me*cy [GeV]

NA34-1

a) .e Data -

Monte Larlo

oO 40 l 1 l

120. 160 200 240 80 Enin (GeV)

| l l l

0 0.25 0.5 0.75 1.0 1.25 15 1.75 2.0

m k*’u” (GeV]

l

10-1

102

10°

_ 10

10”

— a a

—_

= 3

(1/N)EN/

GE

„n

(GeV”'

10°

a 7 Be

)

10" 0

NA34-2

| ı ı | | 0 02 04 06 08 10 12 14

Muuy (GeV]

Tal un

I \ I T

e Data

l sl 1 l

b)

Monte Carlo

L_

. | 120 160 10 80

une configuration differente de la cible d’absorption totale.

200 240

| | T T T T |

20 Fr { 20 H un

G(1590) G(2170) G(2180) ++ ++ ++

3 15 0 - > 15F 2 _ > > oO oO < AN y

zZ 10 z 10F -

5 sFr _

ou | | 0 IM 1800 2000 2200 2400 2600 2800 3000 2000 2200 2400 2600 2800

M nn (MeV) M nn (MeV)

NA12/2-1 Production centrale d’un meson tenseur qui se desintegre en nn], mesuree par experience GAMS (NA12/2); a gauche,

dans un faisceau de m de 300 GeV; a droite avec des protons de 450 GeV.

160 + n 120 -

1407 100 Fr

1207

80 Fr 100r

807 607

60r 40

4LOH

| 207 20-

v 0 | l FL l l 0 l l | ! l L |

17 18 19 2.0 21 17 18 19 2.0 24

m{Knın) [GeV] m{Kn) [GeV]

100 1400 _

350 80 FH

300F

60-+ 250F

2007

LO 1507

100 207

soH

0 | | | l l 0 l l | l l | |

17 18 19 20: 21 17 18 19 2.0 21

m{Knnn) [GeV] m{D®.D*) [GeV]

WA82-1

Spectre de masse invariante des desintegrations de mesons D mesure dans l!’experience WAB2.

93

vr om TARGET . WASA4 13 october1989

28000 fiores SOLUTION #12

fiore core width ı #2Smierons M=product of previous mognification factors outer fiore width ı B30mlerons 4,2 pixels/fibre Relmiting resolution Ctorget leveD

packing Fracilon ı 0,6 (target Imiting resolutonn"E MRITE -900 E-6 WER re E-6 C’opto’ Imiting resolution) "2 MRıY)”TE 900 E-6

(total Umiting resolution) "E MıRI)TE 1800 E-6 IMAGE INTENSIFIER #1 IMAGE INTENSIFIER #2

proximity focused proximity focused INTENSIFIER #4

gem ı 130480 photon/electron gain ı 17 micro ‚Snannel type Blalkalu/X3550nm) Bialkalı/X&5S0nm) gain ı cc) M=32 (URTE=84 E65 M=32HRY E84 E-6 SP0/P47

M=5,8 (MRYE=75 E-6 288u550=158400 pixels .-2ORKV a or active Fe Pine

pixel si en s Fortenierens? MIRRORFLENS M=1.3 (MRIE = 310 E-6

mn“ Gesınz - -30.kKV 0KV _30,KV Ok (10-40MHz) = out ı 16m1EnmKB23mm) + u) gain ı St FIBRE PLATE INSULATOR IMAGE GUIDE IMAGE ANTENSIFIEN IMAGE INTENSIFIER *

NA, = 08 geln ı ‚6 I6xi6mm2 magnifica tion= 1,8 .nn Teste type a Mei (HR)"E=300 E-6 vesnm \ength#2.5n In I6mIEmmeKB23mm> OKV +7KV demo feae 44

NA = 1 out a von- 2 _ gain ı 073.01 m VE 29 ImnSn4Em) MEZEMRITE= 10 E-6 M=32 (MRYE= 10 E-6 out ı &686,6nM2(09,3mm)

rar gain ı 6 M=3.2 (MRT 2217 E-6 S20/P46

M=5,8 (MRY = 25 E-6

WA84-1 Cible formee de fibres et chaine de lecture opto-electronique de l’appareillage de WA84.

WABA : SPS5 TEST JULY 1989

RUN 6075 EVENT 555

S — T T T 7. T

4a | , |

3 L x | „r

> 1 -

It ” 1 s

N j 1 l l 1 I_

0 1 2 3 4 5 6

SCALE IN MILLIMETRES AT TARGET SURFACE

WA84-2

Exemple d’interaction dans la cible en fibres scintillantes de WA84. La cible de5 x5 x50 mm? est vue en coupe, le

faisceau entre perpendiculairement a la page.

54

2 - E |

zZ ah - I N z -

"ou x L |

0 |

0 02 04 06 08 10

x=E/E,

T

> _

P=

u - — Q. — _

— _ > _

— <<

U =

0 l | j l l

0 02 04 06 08 10

x = E/E,

NA42-1 Interactions photon-monocristal dans des conditions d’alignement, mesurees dans les experiences NA33 et

NA42. En haut: spectre d’Energie radiative Emise par des electrons de 150 GeV d’incidence exactement parallele a un axe <110> dans des cristaux de Ge d’Epaisseurs 185 et 76 um refroidis a 100 K; en bas multiplicite moyenne des

photons.

Enhancement

160 + a) 0-7

01 mm Sı 120H 11-15

x

++ +++

5 x Kux' .. +

x x . + x, +

40- x xxH+

xy Kay

80 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2

160 | + Q b) 0-7 6 mm Sı x

1207 7-11 + %

sol +* x 11-15 run x , x

r kan*.. _ el! 23-27 40F xr Ku +

% BE

an Ro 3

80 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2

+

[ c) 0-7 or 0.4 mm Ge + , +

“+, 7-11

- + x " 40 + x 15-19

u x

wrrH x * 27-31 20H ER, x .

%“ xx x er x xx

% ber Ku

80 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2

ENERGY-LOSS / INCIDENT ENERGY

NA43-1 Spectre de photons obtenu dans un faisceau d’electrons de 150 GeV en interaction avec des cristaux de Si et de Ge de

diverses Epaisseurs (NA43). Les differents symboles correspondent aux divers angles d’incidence du faisceau.

99

0.6 mm Si <110> +/- 150 GeV

1607 160 +

0-7 myrad 7-11 m yrad electron x

„ 20 el:dE/E=32% 1207 e1:4E/E=28% positron c 5 + u

E pos.:dE/E=3.0% + + pos.:dE/E=5.1% , 8 80H “ sor + 5 ‚+ + + +

Ss j „+ j uatrrt”

ar „++" + ao „+++ + u + X xx +

r +x% € + xx % “ ET NN ye + " TEN

80 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 80 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2

160 160

| 11-15 myrad 1 29-27 myrad

1207 el:dE/E=24% 1207 el.:dE/E=22%

2 pos.:dE/E=7.7% pos.:dE/E=10% ® I e 80 80 n

_ ++ I c +++ +

ul +++++t +t+t++ 40 art" + 40H rt +,

KK + + ER E E FL %k Ey ü is “Rx, +

do 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 90 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2

ENERGY-LOSS / INCIDENT ENERGY ENERGY-LOSS / INCIDENT ENERGY

NA43-2 Spectre de rayonnement pour des faisceaux de 150 GeV d’electrons et de positons interagissant dans un cristal de Si de

0,6 mm avec divers angles d’incidence (N A43).

1 ! I I I

105 SOLID LINE | u ISENTROPIC EXPANSION

u LEE AND HEINZ MODEL S-S Rapidity Proftons T=115MeV ß=0.78

10 T | T T L +

ia 10° 7 NA3S-DATA:n + 7 0.0x p+s=2.5 GeV/c K° O

Nav dy L | ' | + p ®

3 + data _ 10° - -

Tı u M .. \ Er

6 | | ---Fritiof c ,

4, = 10° F _

rT’ | ‚ ı rp u -

ı I Da

I I _

L-, Ss 101ı _ | !

| H-

2 FE. =- - zjs H-

-|e 1 _

| | ] L L_

0 1 2 3 L 5 6 y ! I 1

0 1 2

NA35-1 mr (GeV)

Distribution en rapidite des protons obtenus dans des collisions soufre-soufre a 200 GeV /nucleon, mesuree dans NA35-2

l’experience NA35. La ligne en tirets represente une Distribution en masse transversale obtenue dans des prediction du programme Monte-Carlo FRITIOF. collisions soufre-soufre a 200 GeV /nucleon.

56

N

(n,)?°°/(n)

(x102)

(NKe)?CE /(

n_)

(x102 )

? +

| | | | | | | | | | | | | 1 l FRITIOF

I l I I 3 I

A . K2

+ l_. un 2r

. TIOF . IK FRITI O -1-1-__-_-7__I __

| | l 1 l

50 100 0

(n_)

NA35-3 Mesure de la production d’etrangete dans l’experience NA35. Les rapports des multiplicites moyennes des A et des K?

aux multiplicites moyennes de hadrons negatifs par evenement sont presentes pour des collisions soufre-soufre a 200 GeV/nucleon (cercles pleins). Les cercles vides representent des donn£es proton-proton et la ligne en tirets une

RUN 35 TAPE 3768 DATE 14 Oct 87 TIME 02:25:46 EVENT 61168

Eview>

CENTRAL

NA36 TPC

T= 48,P= 10

I \ ! I dN

dM

3000

2000

1000

b)

S-U (high Er)

NA38-1

prediction du modele Monte-Carlo FRITIOF.

No/Nu/No/N,Ip-U)

NA36-1 Vue tridimensionnelle de traces chargees pour des collisions soufre-soufre mesurees dans la chambre ä

projection (TPC) de l’experience NA36.

Be u

c)

S-U

0-U

CT l 1 l l

Er/A2’? (GeV)

(a) La distribution en masse des dimuons dans la region des masses faibles pour les reactions p-Ul mesurees dans l’experience NA38. L’ajustement represente par la courbe continue est une superposition d’un continuum parametrise,

de distributions dep + wet de Q, le rapport des p aux wetant fixe a un; (b) represente les m&mes resultats pour des reactions S-U avec E. eleve; le signal des $ est nettement plus marque que dans (a). (c) Rapport des d aux w en fonction

de Er | AZ? pour des interactions O-U et S-U normalise au rapport $/w obtenu dans les reactions p-U.

57

ya

DD

inclusive

Y/r°

oO oO

a ©

1 |

#

|

| |

pi I

CENTRAL 0. 0.4 0.8 1.2 1.6 2. 2

WA80-1

Rapport yn° pour des reactions centrales et peripheriques O + Au 4 200 GeV /nucleon en fonction de Fimpulsion

transversale. L’histogramme represente une simulation de Monte-Carlo tandis que les donnees sont represent£es par les

carres ouverfs.

Er < 400 GeV Data Fritiof Fritiof

0 ® N, +10” o @ N,+10” o ® BC+10” ch ch C

DO mt, a) DmeE, b) Do a PN =.

m

u u

FE o u u D — OD

3 0 m CM O

ER = o® I oO 0

m o — o

'E oo oo Fr o

\T ö ® ..

= o °.

| l | l | / ] |

0.15 0.30 _ı2 2

X = XD») /<X>

WA80-2

Representations gaussiennes (a) des distributions experimentales en n,, et E, (b) des distributions enn,, et E,

provenant d’echantillons de FRITIOF et (c) des distributions des sources (fragments participant et collisions binaires). Les meilleurs lissages rectilignes des donnees sont indiques dans (a) pour les regions (X - <X>)? [| <X>?< 0,4 des deux

distributions et dans c) pour les regions (X - <X>)? | <X>? < 0,16, mais seulement pour les distributions dont les queues atteignent les valeurs les plus &levees de cette variable. Les symboles pleins correspondent dans tous les cas aux

distributions qui s’etendent jusqu’aux valeurs les plus Elevees, tandis que les symboles vides s’appliquent aux autres.

98

60 AGeV 200 AGeV -1.7<n<0.6 -1.7<n<0.6

3 10

Au Au 2

10

10

I 1 | 1

< 3 ® 10

5 2 Ag & 10

Ir to Oo 6

o | I |

3 10

Cu Cu 2

10

10

1 l I | ji J l Il L l

0 4 80 4 8

Een (GeV)

WA80-3

Spectre d’Energie transversale des baryons dans la gamme de rapidite-1,7 <n <0,6. Les histogrammes reprösentent

les donnees mesurees tandis que les cercles et les croix representent des calculs selon le modele MCFM de Ranft avec des valeurs du parametre de zone de formation r,,, 5

et 10 fm/c. Les courbes n’ont qu’une valeur indicative.

10000

8000

4000

Events /0.05

GeV

2000

100

80

60

40

Events/

0.06

GeV

20

Distribution en masse effective pour des candidats V’ mesure6s dans l’experience WA85, en supposant que les deux produits de desintegration observes sont (a) pet w, (b) Pet n*. Les distributions en masse effective presentees pour les candidats A supposent que la desintegration se faiten(c) A+ m eten (d) A+ n*. Des signaux nets de A

(a), de A(b), de (c) et de Z (d) apparaissent aux valeurs attendues de leur masse.

L t l l

20 40 60 80 100 Microstrip multiplicity

6000 +

N 05 a)

2

04H

1.6 ” "

4 <n, >

> " 0.2) 1.2 '

Du

Ri 0.2 | + 08 |

“ + | +

0.4! Oo.

| _—l l l

0020 20 60 80 100 °9 Microstrip multiplicity

1 L L_ L 4

40 80 120 160 200

Nombres moyens de particules negatives (a), de A (b) et de A (c) produits a P,> 1 GeV et pour des rapidites dans le

I. _)

Rapidity Density

40 80 120 160 200

Rapidity Density

WA85-2

7 T T T I | T | T I T

ot sooo ’ u _ 2000 —

| 1600- _

- - 1200. _

\ | 800F =

N ] z00+ -

ro L l 0 | L L }

10 12 14 10 12 1.4

M(pıt") GeV M(pn*) GeV

T 100 rTIT T

[ | go d)_ - ji L 7

L_ — 60 L_ —

[ | _

_ 4 140- j

> 1 207 m - - - -

[ l Da Jan

15 20 25 3.0 15 20 25 3.0

M(Ar’) GeV M(Ar*) GeV

WA85-1

0.08

<n->

0.06

0.04

0.02

c)

l l IL L

20 40 60 80 100 Microstrip multiplicity

l l L. L Bun |

40 80 120 160 200

Rapidity Density

laboratoire 2,2 < Y ,< 3 en fonction de la multiplicite mesuree dans les microrubans. L’Echelle horizontale du bas represente la densitE moyenne par unite de rapidite Evaluee dans V’intervalle 22 <Y „< 3 qui correspond a la

multiplicite mesuree.

\20L ”S + AgBr central _

n, 2 300

| 200 A GeVv 100 + N | © FRITIOF „)

[N | j . '.

Pool

on | |

20 + . '

„ A „s hr,

Da Tr un

EMUO01-1

*«10”°

16.

0.

1.5£n225 An = 0.2

b) »2S + Au

I , 200 A GeV

- rn n,2200

_ © FRITIOF

ı

3.5£n£45 in = 02

"od

7%

0 40 30 120 160 200 240

RAPIDITY DENSITY p

(a) Distributions en pseudo-rapidite pour les particules des gerbes dans les interactions centrales soufre-argent (brome) mesurees dans l’experience EMUO1. Les points correspondent a des calculs selon FRITIOF. (b) Distributions en densite

de particules dans des intervalles de 0,2 unite de rapidite pour les interactions centrales soufre-or.

” | | EMU 01 '°0+Em « 200 A GeV ° 60 AGeV L.

601 x 14.6 AGeV Fl 1.095 <n;> +0.46 wi

-—-- 1.140 <n,>- 6.0 /

O4 H- —

6 / 7 /

7 Va

7 „

oo” /

20H At _ ar,

g “ , 2, „ 7 Dispersion des distributions en multiplicite en fonction de / la multiplicit& moyenne dans des intervalles croissants de

0 / L | rapidite centres sur lesysteme du centre de masse 0 20 40 60 nucleon-nucleon dans le cas d’interactions de !oxygene a

<Ns> frois Energies differentes.

60

"4 Coiro data: 3.6 A GeV PRL. 61,1271(1988) 2 r .

10 Hr: New Caıro data : 200 A GeV (EMUO3-EXP. CERN) } L

sv

HH

—r

4 4

ı ı

P +7" u a r on Ha 4 +

“© . - 4 7 Lir T

“a oO 4 rt + -4 C

m OF re ut

U r ı 4 . +

E ' je es | > L 4 -

v L r4— De

Of tt + L TT

10L-- l ü ı L 1_ L 1 1 sl E |

1 2 34 5678;0! 20 30

Mass ( MeV/c?)

EMUO3-1 Diagramme masse-vie moyenne de paires e*e” observees dans l!’experience EMUO3.

In <F >

Ä l | l l

-1 Ö 1 2 3

-In (dm d®)

EMLIOT’-1

Moments factoriels obtenus dans une analyse bidimensionnelle en pseudo-rapidite et en azimut en fonction de la taille de la cellule pour des interactions de !’oxygene a 200 GeV /nucleon avec des noyaux Ag ou Br de l’Emulsion.

61

1.5 -

1.07

0.5 II TTETTTTITTEeTTTTTTTTPTTTTTTTTTT] EN

2 3 4 5 “ | E (keV) E(MeV)

Fig. P5194/2-1 Fig. PS194/2-2 Rapport des sections efficaces d’ionisation de lacouche K Variation avec l’Energie de l’ionisation simple de l’helium mesur£es pour des impacts d’antiprotons et deprotons. par des antiprotons (points) comparee aux donnees sur les Les valeurs obtenues pour des cibles en Ti, Cu, Se et Nb protons (ligne continue). Les lignes points-tirets

sont comparees aux calculs theoriques. representent des calculs theoriques, l’accord est particulierement bon dans le cas des antiprotons.

_ en = m | 565-655keV B 10% | | 5 | _

v - a: 6SOOk&V P _ Oo ®

T . 0a b: 610 keV B " foil IS 2 u > s 10° 9=0° - = SS L | c > x GE . - b i E

s 0° - et I: c - - Oo Ö

co 7L_ _\ V ger x 1110 u L _ u)

10° L l OÖ | [ |

OÖ 500 1000 1500 | -100 -50 OÖ 50

Electron Energy (eV) Relative Electron Energy (eV)

Fig. PS204-1 Fig. PS204-2 Spectre des electrons d?/dE,AQ2 multiplie par Energie E, Spectre des electrons d’JdE d£2 obtenu a 0° pour des

de l’electron a 0° pour (a) des protons de 600 keV antiprotons de 565-655 keV. Les cercles pleins (+ 15keV) et (b) des antiprotons de 610 keV (+15 keV) representent les donnees brutes. L’histogramme

bombardant une feuille de carbone de 2 ug/cm?. represente la moyenne pour chaque intervalle et ses deux voisins immediats.

62

2 600 SZ an un 500 < =

Tr > un = 2 300 <

> > 200

= an r 100 — I

1 u 0

g — -100 U = CC -200 U Q = ul -300

MASSES OF CESIUM NUCLIDES

& REFERENCE MASSES

& MASS SPECTROMETER

T PREVIOUS MEASUREMENTS

I + o REACTIONS AND DECAYS

$ PENNING TRAP MEASUREMENTS

nn C)

)

©,

u 8 — Eur 2 CR

?

rTTTTTTTTTTTTtTTTA 120 125 130 135

MASS NUMBER

Fig.IS130-1 Masses mesurees pour les isotopes du Cs. La ligne du zero correspond aux valeurs des masses ajustees (Wapstra)

precedemment publiees.

N

Al

Ex(keV) 19(%) log ft

(5) = 4383 274 47 ara as

(3) Y.: 182 18 4257 456 46 ‘ o*+

2: 2* + von 100 3328 <1.7 >53

0+ y Yı\ 0 +

0

34 ..

EXPERIMENT

Fig.15230-1

34

THEORY

Ex(MeV)

4.05

3.78

Niveaux d’excitation experimentaux et calcules de **Si, on remarque la position tres elevee du premier etat 2* caract£eristique des noyaux doublement magiques.

63

|

|

10°; 0 - 1 Seconds

|

\ 10- |

| El

14—

|

10° !

1

10°-

10;

. | 3500 4500 5509 6500 7500

KeV

Fig.1S01-23-1 Spectre des alphas obtenu par implantation de ?®Fr dans du Ka 35,4°C. La distribution tres large caracteristigue provient de la diffusion importante meme en une seule

seconde. Le pic a pour origine les noyaux de filiation ?” At qui ont migre vers la surface de l’Echantillon.

RUN8983 Xe-DME, 1 bar, 5 mm drift

Posi

tion

(gas)(mm)

5 oO un

0.25

Drop

tere

re Treten

0.25

—0.5

-0.75 hr rs ber Jo vr ı Do vo a a Bo a la sv 1 ı bs 00H

—0.75 —0.5 —0.25 0 0.25 0.5 0.75 1

Position (silicon)(mm)

[a Terre

TR TTTT

Correlation

Fig. Micro-2 Correlation entre les positions reelles des traces minimum ionisantes (mesurees a l’aide d’une paire de detecteurs a rubans de silicium) et la position enregistree a V’aide de la chambre a gaz a microrubans. La correlation est lineaire et la dispersion suggere une precision intrinseque de la

localisation de 30 um v.g.m.

Fig. Micro-1

Vue agrandie de la chambre a microrubans. Les rubans alternes de l’anode etroite et de la cathode forment une structure capable, sous des conditions appropriees,

d’amplifier et de detecter l’ionisation. La localisation est obtenue en enregistrant le profil des charges induites sur

l’ensemble des rubans cathodiques pour chaque Evenement.

EINBATBTKERORS, IE

Fig. Imag-I Detection d’une particule alpha a l’aide d’une chambre a

visualisation, l’enregistrement est effectue par une camera a DTC a numerisation. L’echelle des gris indique l’intensite de la lumiere dans chaque pixel, elle est

proportionnelle a la densite d’ionisation dans la trace originelle. Un dispositif de ce type, qui permet la detection

visuelle des traces, sera installe dans l’exposition permanente Microcosm.

EXPERIENCES AU SPS EN 1989

No. de

P’experience Experience Collaboration Etat actuel

WwA79 Study of neutrino-electron scattering at the SPS Brussels - CERN - Hamburg - Louvain - Prise de

Moscow ITEP - Munich - Naples - Rome donnees

WABO Study of relativistic nucleus-nucleus collisions at Darmstadt GSI - LBL - Lund - Munster - Oak Prise de

the CERN SPS Ridge Nat. Lab. donnees

WAB2 High statistics study of charm hadroproduction Bologna - CERN - Genoa - Milan - Mons - Achevee

using an impact parameter trigger Moscow Lebedev 27.9.89

WAB4 Study of the production and decay properties of Brussels - CERN - Genoa - London IC - Pisa - Prise de

Beauty flavoured hadrons Rome - RAL - Southampton donnees

WAB5 Study of high energy nucleus-nucleus Athens - Bari - Birmingham - CERN - Paris Prise de

interactions using the 0’ spectrometer equipped (College de France) - Paris LPNHE - Trieste donnees

with a multiparticle high pr detector

WAB6 Exposure of CR39 stacks to oxygen and/or Bologna Preparation

sulphur beams at the CERN-SPS

WA89 Hyperon beam experiment Bologna - CERN - Genoa - Grenoble ISN - Prise de

Heidelberg (MPI + Univ.) - Mainz (Inst. of donnees

Nuclear Physics) - Mons - Moscow Lebedev

NA12/2 Search for mesons and glueballs decaying into Annecy LAPP - KEK - Los Alamos Nat. Lab. - Prise de

multiphoton final states produced in central Pisa - Serpukhov IHEP donneöes

hadron collisions and study of inclusive

production of heavy quark mesons

NA31 Measurement of |nool°/In+ - 1? CERN - Edinburgh - Mainz - Orsay LAL - Prise de Pisa - Siegen donnees

NA34 Lepton production Bari - Brookhaven - CERN - Heidelberg - Achevee

London UC - Los Alamos - Lund - Montreal 22.12.89

(McGill + Univ.) - Moscow (Lebedev + EPI) -

Novosibirsk - Pittsburgh - Rome - RAL -

Saclay - Stockholm - Tel Aviv - Turin

NA34/3 Measurement of low mass muon pairs in Bari - CERN - Montreal (McGill + Univ.)- Preparation

sulphur-nucleus collisions with an optimized Moscow (Lebedev + EPI) - Rome - Saclay -

HELIOS muon spectrometer Stockholm - Turin

NA35 Study of nucleus-nucleus collisions Athens - Bari - CERN - Cracow (INP) - Prise de

Darmstadt GSI - Frankfurt - Freiburg - LBL - donnees

Marburg - Munich MPI - Warsaw (INS +

Univ.) - Zagreb Rudjer Boskovic Inst.

NA36 Production of strange baryons and anti-baryons Bergen - Birmingham - Carnegie Mellon - Prise de

in relativistic ion collisions CERN - Chandigarh - Cracow INP - LBL - donnees

Madrid CIEMAT - Santiago de Compostela -

Strasbourg - Vienna

NA37 Detailed measurements of structure functions Amsterdam NIKHEF - Bielefeld - Freiburg- Achevee

from nucleons and nuclei Heidelberg MPI - Mainz - Mons - Neuchätel - 22.12.89

UC Santa Cruz - PSI - Turin - UCLA -

Uppsala - Warsaw

NA38 Study of high-energy nucleus-nucleus Annecy LAPP - CERN - Clermont-Ferrand - Prise de

interactions with the enlarged NA10 dimuon Lisbon LIP - Lyons IPNL - Orsay IPN - donnees

spectrometer Palaiseau - Strasbourg - Valencia

NA43 Investigations of the energy and angular Aarhus - Strasbourg - Stuttgart MPI f. Metallf. Achevee

dependence of ultrashort radiation lengths in Si, 2.10.89

Ge and W single crystals

NA44 A focusing spectrometer for one and two Brookhaven - CERN - Columbia - Preparation

particles Copenhagen - Hiroshima - KEK - Los Alamos

Nat. Lab. - Lund - Pittsburgh

NA45 Study of electron pair production in hadron and Brookhaven - CERN - Heidelberg (MPI + Preparation

nuclear collisions at the CERN SPS Univ.) - Milan Ec. Poly. - Weizmann Inst.

NA46 Darmstadton hunting in the interaction y-crystal Annecy LAPP - Lyon IPNL - Turin Preparation

Univ./INFN

NA47 Measurement of the spin-dependent structure Amsterdam NIKHEF - Bielefeld - Buenos Preparation functions of the neutron and proton Aires - CERN - Delft Tech. Univ. - Dubna

JINR - Freiburg - Houston - UCLA - Mons -

Nagoya - Northeastern - Rice - Saclay CEN

DPhN - Trieste Univ./INFN - Uppsala - Univ.

of Virginia - Warsaw Inst. Nucl. Studies -

Yale - Zurich ETH

65

66

EXPERIENCES AU SPS EN 1989 (suite) (Cont.)

ee ence Experience Collaboration Etat actuel

UAl A 4r solid-angle detector for theSPS usedasa Aachen TH - Amsterdam NIKHEF - Annecy Prise de

pp collider at ac.m. energy of 630 GeV LAPP - Birmingham - Boston - CERN - donnees

Helsinki - Kiel - London (IC + QMC +

Westfield) - Madrid CIEMAT - MIT - Padua -

Paris (Coll. de France) - Rome - RAL - Saclay

DPhPE UCLA - Vienna HEPHY

UA2 Study of antiproton-proton interactions at Bern - Cambridge - CERN - Heidelberg - Prise de

630 GeV c.m. energy Milan - Orsay LAL - Pavia - Perugia - donneöes

Pisa - Saclay DPhPE

UA6 An internal hydrogen jet target inthe SPS to CERN - Lausanne - Michigan - Rockefeller Achevee

study inclusive electromagnetic final states at 22.11.89

large transverse momentum and A production in pp and pp interactions at Vs = 24.3 GeV

UAS8 Study of jet structure in high mass diffraction at UCLA Achevee

the SPS Collider 26.06.89

EXPERIENCES AU LEP EN 1989

open ence Experience Collaboration Etat actuel

ALEPH Annecy LAPP - Athens Demokritos - Prise de

Barcelona Autonomous Univ. - Bari Univ. - donnees

Beijing HEP Inst. - CERN - Clermont-

Ferrand - Copenhagen Niels Bohr Inst. -

Edinburgh - Florence - Florida State - Frascati

Nat. Lab. - Glasgow - Heidelberg - Innsbruck -

Lancaster - London IC - Mainz - Marseilles

CPPM - Munich MPI - Orsay LAL -

Palaiseau - Pisa - Royal Holloway College -

RAL - Saclay DPhPE - Sheffield - Siegen -

Trieste - Wisconsin

OPAL Birmingham - Bologna - Bonn - Cambridge - Prise de

Carleton - CERN - Chicago - Freiburg - donnees

Heidelberg - London (Birkbeck + Brunel +

QM and Westfield + UC) - Manchester - Maryland - Montreal - NRCC - UC Riverside -

RAL - Saclay DPhPE - Technion - Tel-Aviv -

Tokyo - Weizmann Inst.

L3 Aachen TH (I + III) - Amsterdam NIKHEF - Prise de

Annecy LAPP - Beijing HEP Inst. - Bombay donnees

TIRF - Budapest Res. Inst. - CALTECH -

Carnegie-Mellon - CERN - EIR Würenlingen -

Florence - Frascati Nat. Lab. - Geneva -

Harvard - Hawaii - Hofei Science and Tech. -

Johns Hopkins - Lausanne - Leningrad NPI -

Lyons IPNL - Madrid CIEMAT - Univ. of

Michigan - MIT - Moscow ITEP - Naples -

Nijmegen NIKHEF - Northeastern - Ohio

State - Oklahoma - Princeton - Rome - Siegen - Sofia INRNE - UC Schenectady - UC San

Diego - World Lab. - Yale - Zeuthen IHEP -

Zurich ETH

EXPERIENCES AU LEP EN 1989 (suite)

No. P ni ence Experience Collaboration Etat actuel

DELPHI Ames Lab. Iowa State Univ. - Amsterdam Prise de

NIKHEF - Athens (Demokritos + Univ. + donnees

Nat. Tech. Univ.) - Belgium (DELPHI) -

Bergen - Bologna - CERN - Copenhagen Niels

Bohr Inst., - Cracow INP - Dubna JINR -

Genoa - Helsinki - Karlsruhe IEKP - Lisbon

LIP - Liverpool - London (Birkbeck Coll. +

Brunel Univ. + QMC + Westfield + UCL) -

Lund - Milan - Orsay LAL - Oslo - Oxford -

Padua - Paris (Coll. de France + LPNHE + P.

et M. Curie Univ.) - Rome Sanita/INFN -

RAL - Saclay DPhPE - Santander - Serpukhov

IHEP - Stockholm - Strasbourg - Trieste -

Turin - Uppsala - Valencia - Vienna DeAW -

Warsaw - Wuppertal

LEPS5 A single Bremsstrahlung monitor to measure Rome Univ./INFN Preparation

luminosity at LEP

LEP6 The search for highly ionizing particles ine*e” Bologna Univ./INFN - Harvard - Weizmann Preparation

collisions at LEP using MODAL (MOnopole Inst.

Detector At Lep)

EXPERIENCES AU SC EN 1989

No. de P’experience Experience Collaboration Etat actuel

ISOLDE:

1S01 Target and ion-source developments Bergen - Burnaby - CERN - Gothenburg - Prise de

| Mainz - Montreal - Orsay CSNSM - Oslo - donnees Sheffield - Strasbourg - Zurich

ISO1-a Studies of the low energy structure of CERN - Studsvik - Gent Preparation

neutron-rich odd-mass Indium isotopes

1S01-3 Study of particle unstable states in Be bytime Aarhus - CERN - Darmstadt GSI - Prise de

of spectroscopy of beta-delayed neutrons from Gothenburg - Madrid - Toronto donnees 9,» Li

1501-6 Test of off-line beta-ray spectrometer using CERN - Madrid - Gothenburg Prise de

radioactive sources produced at ISOLDE donnees

1501-9 Nuclear radiation detected optical pumpingof CERN - Mainz Achevee

an on-line implanted atomic beam 1.3.89

ISO1-11 Spectroscopy in the near-UV resonance line CERN - Kassel - Mainz Prise de

78Sır - Tp?P 32 ofRa donnees

1S01-13 Hyperfine interaction studies of implanted Berlin HMI - Lisbon (SACAVEM + CFN) Prise de

radioactive probes by e-y time differential donnees perturbed angular correlations

IS01-16 Study of Rydberg states in Fr isotopes Orsay CSNSM - Lyons Achevee 1.6.89

1S01-17 The construction of a fast neutral beam line for CERN - Orsay CSNSM - Lyons - Mainz Preparation

colinear laser spectroscopy at ISOLDE-3

1S01-18 Precision spectroscopy of unstable isotopes of Mainz Prise de

ion traps donnees

1501-20 ß end point determination oftheRband Cs Giessen - Grenoble ILL Prise de

isotopes with a magnetic electron separator in donnees

conjunction with a germanium hyperpure

detector

1501-250 ISOL technique for nuclear medicine CERN - Rossendorf ZIK Prise de

donnees

67

68

EXPERIENCES AU SC EN 1989 (suite)

No. de ’ P’experience Experience Collaboration Etat actuel

1501-23 Atomic diffusion in alkali metals Argonne Nat. Lab. - Berlin HMI - Kuwait Prise de

ISR - CERN donnees

1S01-25 Direct mass measurements with the ISOLDE-3 Giessen - CERN Preparation

separator

1501-27 Surface analysis by delayed desorption Saclay - Berlin - CERN - Tel Aviv Prise de | donnees

1501-28 Measurement of the beta-decay energy of '"'Y Braunschweig - CERN Prise de

and !”?y donnees

1501-29 Development of a laser ion source Mainz - Troitzk - CERN Prise de

donnees

1501-30 Quadrupole moments of radioactive gold CERN - Mainz - Oslo Achevee

isotopes

1S0-31 Study of the neon and carbon neutron drip line Aarhus - CERN - Gothenburg - Madrid Prise de

nuclei donnees

1S0-32 Microscopical studies of structural and Konstanz - Erlangen Prise de

electronic properties of semiconductors donnees

1S0-33 Investigation of the ”’Cd and ”In decay Berlin - CERN - Warsaw - Manchester - Prise de Gothenburg donnees

1S0-34 Complete beta-delayed one and two proton Berkeley - Jyvaskya - Bonn - Manchester Preparation

emission study of A]

ISO-35 Manufacture of a ”?Na target CERN - Munster - Bochum - Caltech Prise de donnees

1S0-36 Measurement of the quadrupole moment of the Mainz - Marburg - CERN Prise de

exotic "Li nucleus donnees

1520 Mössbauer studies of implanted impuritissin Aarhus - CERN - Groningen - Leuven Prise de

solids donnees

1IS31 Radioactive ions for surface characterization Aarhus - Berlin (FU + HMI) - CERN - Prise de

Konstanz donnees

1580 Study of nuclear moments and mean-square Bombay BARC - CERN - Leuven - Mainz Prise de

charge radii by collinear fast-beam laser donnees

spectroscopy

1S81 Laser spectroscopy atZ = 50 CERN - Darmstadt GSI - Mainz Prise de

donnees

1582 Multiphoton ionization detection in collinear CERN - Mainz - Troitzk Inst. of Spect. Prise de

laser spectroscopy of ISOLDE beams donndes

1583 Nuclear ground state properties in Strontium by CERN - Leuven - Mainz - McMaster - McGill Prise de

fast beam laser spectroscopy donnees

1584 Nuclear ground state properties of alkaline-earthCERN - Leuven - Mainz - McGill Prise de

ions by optical pumping, state-selective donnees

neutralization and particle detection in fast

ion-beam collinear laser spectroscopy

15120 Nuclear Implantation into Cold On Line Berlin FU - Bonn - CERN - Daresbury - Delft Prise de

Equipment (NICOLE) TU - Gent - Leuven - Lyons INPL - donnees

Manchester - Munich TU - Orsay CSNSM -

Oxford - Paris IN2P3 - Strasbourg CRN

15130 High-precision direct mass determination of CERN - Darmstadt - Mainz - McGill- Orsay Prise de

unstable isotopes CSNSM donnees

IS140 Study of the beta-decay properties of extremely Aarhus - CERN - Darmstadt TH - Prise de

proton-rich nuclei Gothenburg - Madrid donndes

1S160 Nuclear structure of neutron deficient Z > 64 CERN - Darmstadt GSI - Jülich IKP/KFA - Prise de

rare earth nuclei from Gamow-Teller decays Orsay CSNSM - Paris IN2P3 - Strasbourg donnees

CRN/ULP - Valencia

IS170 Diffusion of implanted radioisotopes in solids Munster Prise de

donndes

IS181 Localization of implanted radioactive probes by Konstanz Prise de

channelling and blocking of emitted charged donnees

particles

IS190 Systematic measurements of the Bonn - Chalmers UT - CNAM Paris - Lund - Preparation

Bohr-Weisskopf effect at ISOLDE Lyons ASIM - Mainz - New York - Orsay Aime

Cotton - Uppsala

EXPERIENCES AU SC EN 1989 (suite)

No. de . ’ P’exp6rience Experience Collaboration Etat actuel

15200 Investigation of the Gamow-Teller decay of CERN - Chalmers UT - Darmstadt GSI - Achevee

98Cd Manchester - Warsaw 31.10.89

1S210 Search for beta decay of the neutron halo Aarhus - Darmstadt TH - Gothenburg - Preparation

in light nuclei Madrid

15220 Nuclear structure of N = 56 Krypton isotopes Brunswick TU - Lund - Mainz (Inst. Nucl. Preparation

Chemistry)

15230 Study of fp states in nuclei with high neutron Lyons IPNL - Madrid Autonomous Univ. - Prise de

excess Paris IN2P3 - Strasbourg CRN/ULP donnees

15240 High resolution conversion electron Aarhus - CERN - Zurich Prise de

spectroscopy of valence electron configurations donnees

(CESVEC) in solids

SC65 Local magnetic fields in ferromagnetics studied CERN - Grenoble CEN - Munich TU - Uppsala Prise de

by positive muon precession donnees

SC76 Impurity trapping of positive muons in metals CERN - Jülich IFF/KFA - Uppsala Prise de

donnees

SC8l Formation and interaction of muonium in Parma - RAL Prise de

insulators and semiconductors donnees

SC93 uSR measurements under high pressure andat Grenoble CEN - Munich TU - Uppsala Prise de

low temperatures donnees

SC97 Hydrogen mobility in disordered metals studied Grenoble ILL - Jülich IFF/KFA - Uppsala Preparation

by uSR

SC98 Production of "®Fluorine at the CERN SC Geneva - CERN Preparation

EXPERIENCES AVEC EMULSIONS EN 1989

No. een ence Experience Collaboration Etat actuel

EMUOI Study of particle production and nuclear Alma-Ata HEPI - Beijing HEPI - Pr£paration

fragmentation in collisions of !°O beams with Chandigarh Punjab Univ. - Grenoble CEN -

emulsion nuclei at 13-200 A GeV Jaipur-Jammu - LBL - Lund - Marburg -

Moscow (Lebedev) - NRCC - Shanxi - Tashkent INP + LHEP - Washington Univ. - Wuhan

EMUO03 Interactions of !°O projectile and its fragments Cairo Univ. Pr&paration

in nuclear emulsion at about 60 and

200 GeV/nucleon

EMUOS Study of extremely short-range particle Univ. of Alabama - NASA/MSFC - Tokyo Preparation

correlations in high-energy ion collisions

EMUO7 Interactions of 60-200 GeV /nucleon !°O and Cracow INP - Louisiana State - Univ. of Preparation

32S (Pb) nuclei in light and heavy absorbers Minnesota

EMUO9 An emulsion hybrid set-up for the study of Bari Univ./INFN - CERN - Univ. Coll. Preparation

sulphur-nucleus collisions at 200 GeV/N Dublin - Univ. Alabama-NASA MSFC -

London UCL - Nagoya Univ. - Rome

Univ./INFN - Salerno Univ./INFN - Turin Univ./INFN

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70

EXPERIENCES AU PS EN 1989

part ence Experience Collaboration Etat actuel

PS185 Study of threshold production ofpp > YYat Carnegie Mellon - Erlangen-Freiburg - Univ. of Prise de

LEAR Illinois - Julich IKP/KFA - Uppsala - Vienna donnees

IMEP/OeAW

PS189 High precision mass measurements with a CERN - Orsay CSNSM Pr£paration

radiofrequency mass spectrometer - Application

to the measurement of the pp mass difference

PS194/2 New measurements of antiproton-atom Aarhus - PSI Prise de

collisions : ionization, dAE/dX, X-rays and donnees

channelling

PS195 Test of CP violation with K°’andK’at LEAR Athens (Demokritos + Univ.) - Basle - Pre&paration

Boston - CERN - Coimbra - Delft TU -

Fribourg - Ioannina - Liverpool - Ljubljana -

Marseilles CPPM - Orsay CSNSM - PSI -

Saclay DPhPE - Stockholm MSI -

Thessaloniki - Zurich ETH

PS196 Precision comparison of pand p massesin a Harvard - Mainz - Washington Prise de

Penning trap donnees

PS197 The Crystal Barrel : meson spectroscopy at CERN - Hamburg - Karlsruhe KfK/Univ. - Pr&paration

LEAR with a 4 neutral and charged detector_ LBL - QMC - Mainz - Munich - RAL -

Strasbourg CRN - UCLA - Zurich

PS199 Study of the spin structure of thepp > nn Cagliari - Geneva - Saclay (DPhN + LNS)- Prise de channel at LEAR Trieste - Turin (Polytechnic + Univ. + INFN) donne&es

PS200 A measurement of the gravitational acceleration Los Alamos Nat. Lab. - NASA/ARC - Texas Preparation

of the antiproton A&M - Univ. Colorado/Boulder

PS201 Study ofp and nannihilations at LEAR with Bologna - Brescia - Cagliari - CERN - Dubna - Preparation OBELIX, a large acceptance and high resolution Frascati Nat. Lab. - Legnaro Nat. Lab. -

detector based on the Open Axial Field Padua - Pavia - Trieste - Turin

Spectrometer Polytechnic/INFN - Udine

PS202 JETSET : Physics at LEAR with an internal gas CERN - Freiburg - Genoa - Univ. of Illinois - Preparation

jet target and an advanced general purpose Jülich IKP/KFA - Oslo - Uppsala

detector

PS203 Antiproton induced fission and fragmentation Bonn - Florida State - Jülich IKP/KFA - Prise de

of nuclei Munich TU - Univ. of Mississippi - Univ. of donnees

Virginia

PS204 Measurements of wake-riding electrons in Aarhus - Tokyo Preparation

antiproton-carbon-foil collisions

Division Installations de Physique experimentale

Ce rapport sur les activites de la Division Installations de physique experimentale (EF) en 1989 est le dernier publie avant la dissolution de la Division : les modifications propos6es dans la structure divisionnaire du CERN entrent en effet en vigueur ä la fin de cette m&me anne.

La Division avait et& cr&&e en 1976 au d&ebut du programme d’experiences avec l’accelerateur SPS, entre en service ä cettedate, pour construire et faire fonctionner d’importantes installations d’exp6erimentation du CERN, comme des chambres & bulles et de grands spectrom£tres & usage gön6ral et aussi pour fournir A la physique exp£rimentale des &quipements de pointe, comme des dö6tecteurs, des aimants, des machines de mesure et des

appareils cryog£niques. Les premieres activit6s &taient centr&es sur la chambre ä bulles de 2 mätres HBC200, la grande chambre ä

bulles europ&enne BEBC, la chambreä bulles ä liquides lourds Gargamelle, lachambre ä bulles ä cyclage rapide RCEC, la chambre ä bulles holographique HOBC, la chambre ä bulles en Lexan LEBC et des spectromötres comme Ome6ga, le spectrom£tre hybride europ&en EHS, l’aimant A champs invers6es SFM et le spectromeötre ä champ axial AFS, des &quipements qui ont tous 6t6 construits et exploit6s avec un appui massif de la Division EF. La Division a largement particip6 aussi la construction etäl’exploitation degrands detecteurs &lectroniques pour la physique du neutrino (experience WA]) et de chambres ä sillages lumineux (experience WA44) et - dernier travail mais non le moindre, et de loin - aux exp£riences UAl, UA2 et UAS avecle collisionneur proton-

antiproton; pour la derniere nommee, elle a construit la chambre & sillages lumineux. En outre, la Division a

construit et exploite des lignes de faisceaux de neutrinos et des lignes de faisceaux de hadrons ä s&paration RF et commence& le developpement de cavites acc&löratrices radiofrö&quence supraconductrices dans le cadre de ses activites en technologie des accelerateurs.

Dans l’ensemble des quatorze ann&es de son existence, la Division a apporte un appui permanent aux programmes du SPS en modes cible fixe et collisionneur proton-antiproton et elle a assur@ un service cryogenique6ötenduäl’ensembledu CERN, notammentpourla construction etlefonctionnementdecalorimötres a argon liquide et le fonctionnement de sol&noides supraconducteurs. En plus de cela, un red&ploiement substantiel du personnel dela Division a &t6entam& au debut desanndes 1980, A la date de l’arröt du programme avec les chambres ä bulles et de la fermeture des ISR, pour faciliter la construction de l’accelerateur LEP et de ses quatre exp£@riences. Le personnel de la Division a jou@ un röle majeur dans l’etude, la construction, la coordination et l!’installation des quatre d6tecteurs LEP ainsi que dans la preparation des zones experimentales, et un bon nombre d’entre eux ont aid& A construire l’accelerateur LEP.

Parall&lement, les travaux de R & D sur les cavites acceleratrices supraconductrices se sont poursuivis activement et ils sont aujourd’hui ä la base du programme d’accroissement de l’Energie du LEP; la Division participe &galement aux activitös deR & D sur les dötecteurs pour les futurs collisionneurs de hadrons dans le cadre du programme LAA.

Le rapport sur les activitös de la Division EF en 1989 concerne principalement le succes de l’ach&vement, l'installation et la mise en service pour la physique de la machine LEP et de ses quatre exp£riences.

Experiences en cible fixe

Spectrometre Omega

Omöga est un spectromötre multiparticules comportant une cinquantaine de plans de chambres & fils proportionnelles A l’intörieur d’un champ magnötique de 1,8 Tesla. Un logiciel puissant permet la reconstitution d’un nombre de traces qui est en gön6ral d’une vingtaine dans un grand angle solide. Cette installation de basc est en mesure de fonctionner avec un taux d’interaction asynchrone cleve : il est possible d’atteindre des

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luminosites de 5 x 10°! s! cm”? pendant le d&versement et de 8x 10° en moyenne. Toutefois, les &venements interessants impliquant le charme et la beaut6 n’ont pas de caracteristiques qui permettraient de les distinguer facilement des autres interactions hadroniques. Il existe ne&anmoins des possibilites limitees d’enrichir l’&chantillonnage des &v&enementsinteressantsaumoyend’un d&clencheurrapide, etcertainsdecesöquipements ont &t& mis en auvre. Pour un dEclencheur determine, le nombre d’&venements interessants est proportionnel a l’Echantillon total, et on a pu ainsi accroitre sensiblement la rapidite de l’acquisition des donne&es.

En 1989, la serie d’exp6eriences a commence par une longue p£eriode finale pour l’experience WA82 (hadroproduction de charme avec un declencheur sur le parametre d’impact). Le spectrome£tre e&tait deja convenablement regle ä la fin de la periode en cible fixe de 1988, de sorte qu’aucune reconfiguration n’a 6t6 necessaire. L’efficacitE du syst&me s’est ensuite am&lior&e assez rapidement, et la collaboration W AB2 a recueilli le nombre d’&venements prevu.

Apres la periode pour WAB2, la collaboration WAB84 a essay& la plus recente version de la cible & fibres scintillantes. Cetessai avaitpour but de d6terminerl’influence du champ magnetique surlebruitde fond produit dans le premier intensificateur d’images. Il fallait ö&galement recueillir de nouvelles donnees pour 6tablir la correspondance entre les traces enregistrees dans les fibres et celles enregistr&es dans le systeme Omega.

Pourl’exp£rience qui venaitensuite,celledela collaboration W A85, il fallaitque leschambres d’Ome6ga soient sensibles uniquement dans la rögion dite «papillon». On a dü pour cela remplacer les plans de cathodes des chambres proportionnelles. L’experience WA85 (Om6ga-ions) Etudie la production de particules lambda et xi et de leurs antiparticules par des protons projetes sur une cible de tungstene. On procedera en 1990 A une comparaison avec la m&me production induite par des ions soufre, le signal d’etrangete &tant un signe possible de l’existence du plasma quark-gluon.

La derniere partie de l’annee, du 9 novembre ä No£l, a &t& consacre&e 4 l’installation et A la mise au point de l’experience hyperon WA89. Il est apparu que le faisceau d’hyp£rons se comportait comme pre&vu, mais que la mise au point de l’experience et du dEclencheur ne&cessitait plus de temps que ne l’avait esper6 la collaboration. A la mi-d&cembre, la mise au point de !’ensemble des sous-syst&mes £tait termine et ils &taient pröts pour la collecte des donn6es. Les donne6es d£jä recueillies devraient permettre A la collaboration WA89 d’6tudier les performances de l’experience avec des donn6es reelles et de travailler a la conception d’un declencheur plus selectif. Pour des raisons techniques, la chambre & derive pour la detection des photons produits dans le compteur RICH n’a pas pu &tre terminee A Heidelberg, de sorte qu’on ne connait toujours pas les performances du compteur RICH transforme. En ce qui concerne l’am6lioration de l’optique, onze nouveaux miroirs spheriques ont deja et& suspendus dans la r&gion centrale. Ils sont parfaitement spheriques et ont la möme courbure.

Experience WA79 - CHARM II

Le groupe instrumentation de la Division a remis en 6tat les syst&ömes &lectrom&caniques utilises pour la calibration du faisceau neutrino (NFM). Un nouveau type d’asservissement de position a Et@ mis en place, necessitant une intervention möcanique importante (d&montage, sortie des puits, modification,...). Denouveaux equipements &lectroniques (modules VME et systeme OS9) ont &t& installes dans la salle de contröle. Les programmes n6cessaires au fonctionnement du systeme ont &t6 dövelopp£s en collaboration avec les physiciens de !’experience CHARM Il.

Pendant la periode de run d’aoüt ä d&cembre 1989, 7,95 x 10'® protons ont bombarde la cible T9, Y’intensite moyenne 6tant de 1,8 x 10'? protons par impulsion chaque 14,4 secondes.

Experience WAB84

L’expe6rience & cible fixe WA84 (recherche de mösons contenant un quark b) utilise un dötecteur ä haute resolution spatiale, concu et r&alisE par la Division EF. Il a 6t& teste dans un faisceau de haute Energie du SPS et dans un faisceau de pions de 340 GeV dans le spectrom&tre Omega.

Dans ce d6tecteur une cible de 4x 4 x 40 mm?, constitu&e d’un assemblage de fibres optiques en plastique scintillant d’un diametre de 20 um, fournit des images des interactions A une chaine opto&lectronique. Celle-ci comporte des guides et des intensificateurs d’images ainsi qu’une cam£6ra de type CCD.

Les tests ayant montr£ le bon fonctionnement de la chaine opto-6lectronique et de la cible, les efforts se sont portes sur ’ame6lioration de la tenue au rayonnement. Un nouveau syst&me de transfert d’image par objectif a et& mis au point, et donne des rösultats tout & fait satisfaisants, ce qui permet d’envisager une prochaine prise de donn6es dans les meilleurs conditions.

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Experience NA31

Lesdeux chambresä derivedel’experienceNA31, constitu&eschacune de quatre plans de fils, ont&t&r&par6es et en partie reconstruites. Le grand calorimetre ä argon liquide, concu et r6alise par la Division EF, a &t6 retire de son cryostat pour subir plusieursmodifications. Pendantenviron six moisde saisie de donn&es aprösla remise en place de l’expe6rience, l’ensemble des trois detecteurs a donn& d’excellents rösultats.

Experience NA35

Environ 12 km de films ont &t& d&velopp&s pour l’experience NA35, qui &tudie les collisions noyau-noyau. Une assistance technique a 6t& fournie pour les cam£ras de la chambre ä sillages lumineux.

Detecteurs pour les experiences LEAR

Experience PS195

La premiere periode de l’exp6rience PS195 avec LEAR sur la violation de CP s’est deroul&de en mai 1989. L’assistance technique apport6e par la Division EF concernait notamment le cäblage du calorime£tre, la mise en service des trente baies electroniques et des questions de s6curite.

Detecteurs pour les experiences pp avec le SPS

Les experiences UAl et UA2 avec le collisionneur proton-antiproton ont recueilli des donndes depuis la seconde moitie de l’annde 1981.

Apres avoir travaille a !’ötude et ä la construction de ces deux d6tecteurs, la Division continue de participer a leur transformation et leur exploitation.

Experience UA1

Pendant la periode de printemps en mode collisionneur, l’exp6erience UAl a recueillien majorit& des donn6es provenant de döclenchements sur les muons, poursuivant ainsi la recherche du quark t. En 1988 et 1989, des donnees correspondant ä 4,69 pb’' ont 6t& recueillies en vue de leur analyse.

Construction du calorimetre uranium-TMP

Le calorim&tre U-TMP (uranium-tetramethylpentane) est constitue de dix «gondoles», comprenant chacune 16 «modules». Unmodule se compose de deux empilementsde62 «boitiers», qui sont desr6servoirspourleTMP, empiles cöte ä cöte et s6par6s par des plaques d’uranium. On trouvera une description complete du calorimetre ainsique desinformations sur ses possibilites dans la revue Nuclear Instruments and Methods, A265 (1988) pp. 303- 318.

Essai d’un module

Le premier module de gondole M1 a &t& rempli avec du TMP & la fin du mois de juin 1989, ainsi que deux detecteurs avant et un El&öment «tout & l’avant». On a constat6 une grande ame&lioration en ce qui concerne la diaphonie etlebruit &lectronique. Les premiers essais ont r&v&l& des probl&mes de haute tension que connaissent egalement les detecteurs de position et qui ont impos& de ralentir la production en vue d’essais syst&matiques a haute tension pendant l’6te. Il est apparu que divers facteurs, comme les defauts de planeite et l’absence d’uniformite dans l’Epaisseur des plaques d’uranium .ainsi que la presence de poussiereseet de particules, 6taient responsables de ces problemes. Quatre modules, pour lesquels il a &t& decid& d’equiper tous les circuits de gaz et de TMP avec des filtres plus fins (diame&tre des pores 0,2 um et 0,5 um respectivement), d’assembler les

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empilements en salle blanche et d’avoir recours & un nouveau proced6 de rincage employant de l’eau ultrapure, sont pr&par6s actuellement, et des essais haute tension sont prevus ä tous les stades de leur construction. Un empilement experimental a deja 6t& soumis avec succes ä des essais haute tension et les quatre modules seront remplis pour des essais au debut de 1990. La production en serie devrait alors reprendre.

Experience UA2

L’experience UA2 a recueilli des donn6es avec le collisionneur proton-antiproton de mars ä juin 1989 et la luminosite totale integr&e a et portee a 7,4 pb"'.

Lereste del’ann6ea6t&consacr&ä un rö6talonnage d’öchantillons demodules du calorim£tre dans le faisceau d’essai et au demontage des dötecteurs centraux pour r6paration et entretien. Parallelement ä ces travaux, ona lanc6 un petit projet de recherche et de d&veloppement visant ä r&aliser des detecteurs au silicium avec un systeme de lecture sur les deux cöt6s en vue d’un remplacement 6ventuel de la couche de deötecteurs internes pour amtliorer la granularite. Ce projet est r&alis& en collaboration avec le groupe d6tecteurs au silicium de la Division.

Experiences LEP

En novembre 1982, la Commission de la recherche, suivant la recommandation du Comite des experiences LEP, avait approuve quatre exp£riences pour le LEP:

ALEPH Apparatus for LEP PHysics : appareil pour la physique avec le LEP

DELPHI DEtector with Lepton, Photonand Hadron Identification :d&tecteur permettantl’identification des leptons, des photons et des hadrons

L3 Lettre d’intention nume£ro 3

OPAL Omni-Purpose Apparatus for LEP : appareil polyvalent pour le LEP

Les quatre experiences 6taient operationnelles lorsque le premier faisceau en collision dans le LEP pour la recherche physique a 6t& &tabli en aoüt 1989, et elles ont toutes enregistr& des &venements Z° en l’espace de quelques heures. A la fin de l’annde, chaque experience avait publie des r&sultats. Entre temps, elles avaient recueilli au total une centaine de milliers d’&venements Z°.

La Division EF a particip& A chaque experience, notamment pour coordonner l’&tude, la construction et l’'installation des detecteurs, pröparer l’'infrastructure du CERN et mettre en service les syst&mes de s&curite.

Interface LEP

L’installation des quatre exp6riences LEP a 6t& terminee avec succes au d&but de juillet, en temps voulu pour les premiers essais de faisceau dans le LEP.

In’ya pas eu d’incidents majeurs, mis ä part une fuite d’helium dans le cryostat du solEnoide de DELPHI, qui s’etait produite en octobre 1988 et qui avait necessit& quatre mois et demi de r&parations et d’essais, ce qui a tres fortement reduit le temps disponible pour le montage des detecteurs. Un r&am&nagement du programme d’installation et un recours accru aux heures suppl&mentaires et au travail par &quipes ont cependant permis A l’experience DELPHI d’ötre pr&te & temps pour recevoir des faisceaux, ce qui constitue un remarquable exploit. Compte tenu que les diffErents services (&lectricite, refroidissement par eau, ventilation, etc.) &taient assur6s par des installations entierement neuves, il a fallu procöder ä des mises au point et il en est result& plusieurs interruptions non planifiees de l’exploitation des dötecteurs.

Les syst&mes de s£curite les plus importants (essentiellement les alarmes pour les gaz inflammables et les incendies) &taient op6rationnels pour les premieres periodes d’experimentation du LEP pour le physique.

Experience ALEPH

La premiere partie del’annee 1989 a vu se terminer l’installation d’ALEPH, la mise en place au puit4 du LEP etleraccordement des cäbles entre d6tecteurs et salles de comptage, ainsi que de celles-ci jusqu’aux ordinateurs

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centraux. Tous les services, syst&mes d’alarme et de contröle ont 6t& mis en services et testes, et ont ensuite fonctionn6 de facon satisfaisante de möme que les divers systeme de distribution de gaz.

La bobine supraconductrice a 6t& refroidie sans probl&me particulier et le fonctionnement de l’aimant, au courant nominal de 5000 A, a &t& dans l’ensemble extr&mement satisfaisant, malgr& quelques defauts mineurs de /’alimentation Electrique, pendant les quelques deux mille heures oü l’aimant a Ete en service.

Les tests finals de la TPC (chambre & projection temporelle), detecteur dans lequel le CERN a une responsabilite particuliere, ont pu commencer ds la fin du mois de fövrier. Le syst&me de gaz fonctionnait de facon parfaitement stable, d&s ce moment, et jusqu’ä l’arröt de No&@l. La periode de fEvrier A aoüt a servi aux nombreux essais, aux mesuresen tousgenresetälacalibration dela TPC. Ila &t& possible de s’assurer quela celle- ci fonctionnait bien et que sa precision 6tait A peu pres celle attendue, des le debut de la prise de donn&es.

Apres que tous les d6tecteurs aient &t& essay6s et mis en service par les soins des groupes constructeurs, le syst&me central d’acquisition de donn6es, bas& sur un groupe de trois machines V AX 8200 et une VAX 8700 a pu lire et emmagasiner les donnees de tous les sous-dötecteurs avec une tr&s bonne efficacit& pendant toute la p6riode d’exploitation de l’experience, entre aoüt et d&cembre 1989, apr&s que les difficult6s inherentes A la mise en route d’un syst&me aussi complexe aient 6t& vaincues.

La seconde partie de l’ann&e, d’aoüt ä d&cembre a &t& consacree ä la prise des donn&es. Les premiers Z’6taient observ6s quelques heures apr&s que la machine LEP ait röussi 4 faire entrer les deux faisceaux d’electrons et de positrons en collision. Au total, environ 12 000 Z° ont pu ötre enregistres pendant cette p6riode; ceci reprösente une excellente efficacit€ pour la premiere perioded’exploitation d’un dötecteur aussi complexe, doit &treregarde comme un grand succ®s. (Voir eEgalement «ALEPH : a detector for electron-positron annihilation at LEP», D. Decamp et al., soumis a Nuclear Instruments and Methods).

Experience DELPHI

La Division EF Etait responsable pour la coordination generale du projet, ’assemblage du d6tecteur dans le puitset pourlastandardisationetlarealisation descircuitsde gaz (A l’exception deceux qui &quipentlecompteur Cherenkov ä focalisation annulaire RICH). La Division participait &galement aux travaux sur les secteurs des «bouchons» et sur le döclencheur de la TPC et elle avait une importante part deresponsabilite dans la r&alisation des parties cylindriques («tonneau») du compteur RICH et du calorime&tre &lectromagne6tique (une chambre A projection A haute densite, ou HPC), et &galement en ce qui concerne le systeme d’acquisition des donne&es.

La majorite des &l&ments du de6tecteur &taient disponibles pour la mise en service du LEP, y compris les 144 modules de la HPC, la totalite des radiateurs liquides et la moitie des tubes & derive et des chambres de lecture pourle «tonneau» du compteur RICH. Une couche interieure complete et quatre secteurs de la couche exterieure du detecteur de vertex au silicium ont &t& ajout6sen septembre. Lescircuitsde fluides pourlesradiateursliquides et les tubes A derive ont &t& mis en service en d&cembre, en temps voulu pour enregistrer des &v&nements Z° pendant la derniere periode d’experimentation de 1989.

Le syst&me d’acquisition des donn6es a dü nöcessairement ötre mis en service par etapes, &tant donn& quele calendrier serr& destravaux d’installation ne laissait pratiquement aucun temps disponible pour lesessais avant l’acceleration des premiers faisceaux. Pendant l’arr&t de 1989/1990, les secteurs manquants de la couche exterieure du detecteur de vertex ainsi que l’un des dispositifs de reconnaissance de traces du syst&me de marquage 4 petit angle (SAT) seront installös et on procödera ä differents travaux de maintenance. Les 50 % restants des tubes ä derive du «tonneau» RICH ont 6t6 fabriques et essay6s, mais ils ne seront install&s que

pendant la periode d’arröt plus longue pr&vue ä la fin de 1990.

Experience L3

Achevement de l’installation du detecteur

Au debut de 1989, installation du detecteur L3 s’est poursuivie avec l’assemblage des octants de lachambre

a muons, qui ont &t& charg6s verticalement sur un tube auxiliaire et qu’on a ensuite fait pivoter pour les mettre en place au moyen d’un systeme & coussin d’air et contrepoids. Les deux «grandes roues», d’environ 13 m de diametre et 6 m d’Epaisseur, ont &t& ensuite plac&es dans l’aimant et interconnectees au moyen d’un «dispositif hydraulique d’acc&s pour une personne» (PAD) fix& sur le sommet de l!’aimant. Un berceau transporte par un bras horizontal ayant une course de 6 m permet ä l’op6rateur de pen6trer entre les couches du detecteur et d’acceder ainsi aux cäbles de liaison.

L’installation des d6tecteurs ä !’interieur du tube de support s’est poursuivie parall&lement; letonneau BGO aetedescenduettransport& par un portique de 14tonnesjusqu’ä l’ouverturedispos&eeäl’interieurducalorimötre

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hadronique «tonneau» qui avait &t& mis en place en 1988 avec le tube de support. L’ensemble a 6t& place ensuite sur des rails pr&align6s, positionn6 A l’int6rieur du calorimötre et raccord&. On a ensuite insere la TEC complete (chambre A derive lente) avec la chambre ä vide centrale de 7 m de long, au moyen d’un systeme identique de rails pr&alignes dirige6s cette fois vers l’ouverture du tonneau BGO. Puis les &l&öments du faisceau du LEP ont te descendus et on a raccord& leurs structures de support, ce qui a permis d’installer les d6tecteurs de luminosite avant compos&es d’un ensemble de cristaux de BGO. Dans l’&tape suivante, les bouchons du calorime&tre hadronique ont te ajoutes pour acheverla premiere phase del’installation du d6tecteur L3 (pour une description generale, voir «The Construction of the L3 Experiment», soumis & la revue Nuclear Instruments and Methods).

Infrastructure, salles de comptage et cäblage

Au döbutdel’anne&e, un tres grosefforta 6t6 fait pour l’installation desservices, quicomprennentlegaz, l’eau, le refroidissement ä l’huile de silicone, les fibres optiques et plusieurs milliers de cäbles. La majprite des cäbles proviennent des differents d&tecteurs places dans le «blockhaus» oü la majorite de l’Electronique frontale est install&e. Comme ce travail a 6t& effectu& en parallele avec l’installation des detecteurs, chaque d6tecteur a pu etre essaye& aussi rapidement que possible apr&s sa mise en place. Tous les raccordements ont 6te& r&alis6s et essay6s avec succes par du personnel des Divisions EF, EP et LEP avec un appui suppl&mentaire d’au moins 70 personnes. L’intensification des activitös d’essais a conduit A un accroissement rapide de la consommation d’electricite et de fluides de refroidissement, de sorte que ces syst&mes ont pu ötre essay6s et regles ä pleine charge.

L’une des zones des salles de comptage a &t& convertie en «centre de contröle de l’exploitation de L3» et equipee de pupitres de travail assurant une surveillance et un contröle de l’rensemble de l’exp£erience.

Differents syst&mes de s&curit6 ont 6te installös dans le hall d’experimentation et dans les difförentes zones des salles de comptage. Des detecteurs de gaz, d’eau et de fume6e, ont Et& raccord6s au syst&me de sEcurite generale (GSS) et une retransmission des signaux d’alarme au centre d’alarme incendie du CERN a 6t6 6tablie. Le syst&me de contröle lent, qui a essentiellement pour täche de surveiller !’ensemble des conditions de s&curite d’exploitation dans les d6tecteurs, a &t& mis en service.

Les circuits de gaz ont 6te install&s et mis en service pour les gaz inflammables, tout d’abord pour des essais des detecteurs sur les lieux, puis pour l’exploitation, lorsque toutes les conditions de s£curit& requises ont &t& reunies.

Essais de l’aimant

Au cours du premier semestre de l’annöe, l’aimant a 6t& exploite a plein champ pendant environ 40 heures, pour permettre quelques r&ajustements en collaboration avec les dötecteurs et les &quipes du LEP chargees de la mise au point de la ligne de faisceau. Le vrai demarrage a commence le 6 aoüt et jusqu’a l’arr&t machine du 21 d&cembre, on peut estimer que l’aimant a te exploite aux conditions nominales pendant plus de 1500 heures sans probl&mes particuliers.

Exploitation de L3 en 1989 et plans pour 1990

Gräce A un &norme effort collectif, tout 6tait suffisamment pr&t au debut aoüt pour une participation entiere de L3 au run pilote de LEP oü les Z’ 6taient enregistres des les premieres collisions.

Apres les premieres p£riodes de faisceau, l’analyse des difficultes de fonctionnement entrainant des pertes d’heures de faisceau a conduit les membres EF-L3 & intensifier la surveillance generale desinstallations, tout en developpant une extension du syst&me Contröle lent. Ces modifications, & installer pendant l’arr&t du debut 1990, permettront, A terme, de relächer cette surveillance rapprochee. Les activites importantes suivantes du

Contröle lent sont orient6es vers cet objectif. Le reseau minimal cäbl& de haute s&curit& des parametres critiques de L3 (BBL3 - Black Box L3) s’est avöre

tres efficace pendant toute la p@riode du run de 1989. Il a permis de couper automatiquement les syst&mes en cas d’alarme. Il a öt& decid& d’etendre ce r6seau ä l’ensemble des param£tres susceptibles de porter pr&judice au detecteur en cas de mauvais fonctionnement.

Parall&lement, un Syst&öme Expert en temps reel install&E sur une microV AX 3200 a permis de centraliser, enregistrer, distribuer et contröler l’ensemble des paramötres des BBL3 ainsi qu’un nombre important de parametres analogiques (2,5 Mbytes/jour) relatifs aux syst&mes ä gaz, ä l’aimant de L3 et aux chambres ä ionisation. Une serie d’utilitaires de prösentation des donnees et d’histogrammes sur terminal graphique a permis de consulter & distance I’ &tat present du dötecteur ainsi qu’un historique sur les trois derniers jours de

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tous les parame£tres. Une sauvegarde sur bande de toutes les donn6es analogiques ainsi qu’une sauvegarde sur papier de toutes les alarmes intervenues sont assur&es pour permettre une consultation et un diagnostic differe. L’integration A ce syst&me des informations relatives aux services du LEP, d’un superviseur (VME/VAX) de processus permettant le redömarrage automatique d’une partie du syst&me lors d’une panne d’un des ordinateurs de L3 et d’un nouveau systeme portable de presentation graphique des donne6es est en cours et permettra des 1990 de faciliter la surveillance en piquet et de consulter ä distance les parame£tres de l’exp£rience.

Pour l’aimant, les efforts portent plus particulierement sur la regulation de temp£rature de la chemise active prot&geant les detecteurs de la chaleur dissip&e dans la bobine, et sur la synth&se des nombreuses informations qui donnenten permanence l’6tatde l’aimantet de ses periphöriques. L’adaptation deslogicielsde contröle pour une exploitation avec surveillance locale reduite est en cours de r&alisation.

Experience OPAL

En 1989, ledetecteurOPALa6t&öacheveetmisen service, äl’exceptiondeschambresä muonscompl&mentaires des bouchons, et ila recueilli avec succ&s des donn&es pendant plusieurs mois au cours desquels on a enregistre et analyse 30 500 desintegrations de Z’ä plusieurs hadrons, dont 10% environ 6taient accompagn6s d’une desintegration de paires de leptons. OPAL avait &t& bien pr&öpare pour la periode d’experimentation pilote du LEP et l’installation a observ& ses premiers &venements Z’ le 13 aoüt pendant les premieres minutes du fonctionnement du LEP.

La cartedu champ magne6tique avait deja &t& dress&e au debut del’annde, lamajorit@ du cäblage &taitinstallce, la plupart des detecteurs 6taient en place, mais n’avaient pas encore 6t& essayes, et les abris pour l’Electronique etaient alimentös par les circuits d’alimentation 6lectrique, de ventilation et de refroidissement. L’aimant £tait ouvert, c’est-A-dire s6pare6 en trois parties, pour permettre d’acceder aux detecteurs. Nous mentionnerons ici certaines activit6s ayant donn& lieu ä une assistance de la part de la Division EF.

Chambre a jets

Le CERN a joue6 un röle important dans tous les aspects m&caniques de la construction de la chambre 4 jets ainsique dans l’assemblage du d6tecteur central. Des &l&ments du syst&me d’&talonnage par laser ont &galement et& Etudies, y compris les supports de precision des miroirs et la «roue de r&partition». La chambre & jets proprement dite, qui mesure environ 4 m de long et 4 m de diameötre et se compose de 24 secteurs identiques comportantchacun 159 fils sensibles, 161 fils de potentiel etenviron 500 fils dechamp, a te cäbl&e au CERN. Des donnees avec des rayons cosmiques et des faisceaux laser ont &t& enregistr&ees au debut de l’annde pendant une periode de fonctionnement en m&me temps que leschambresä vertex etleschambresZ en utilisant des &l&ments du systeme d’acquisition de donn6es en ligne dans sa configuration definitive.

Apres plusieurs semaines de pröparation faisant suite ä la periode avec des rayons cosmiques, une enceinte d’essai contenant le tube du faisceau, la chambre& vertex, les chambres ä jetset leschambres Z a Et& transportee

au puits6etdescendue dansla zone d’exp6rimentation souterraineoü elle a &tE transfer&e dans son enceinte sous pression d6finitive. Apr&s d’importants travaux de cäblage, l’enceinte sous pression a 6t& fermee par des cloches pressuris&es eton a proced6 aux essais de vide. L’aimant a 6t6 ferm6 en mai et plac& dans la position «faisceau», oü un essai de pression des dötecteurs centraux a &t& effectu& avec succes.

Detecteur electromagnetique «tonneau»

Ce d6tecteur, dont l’&tude m&canique a &t& röalis6e au CERN, secompose de 9440 cristaux de verre au plomb,

&quip6es chacun d’un photomultiplicateur et mont6s sur dix supports semi-circulaires. Les cing derniers demi- anneaux ont 6t& transportes jusqu’au puits 6 dans les premieres semaines de l’annee et install&s sur le cöte «rapproche» de l’aimant. Apres le raccordement sur le syst&me haute tension et le syst&me de lecture de l’electronique frontale, tous les compteurs ont 6t& contröles au moyen du syst&me de surveillance du gain. Un seul compteur ne fonctionnait pas et a dü ötre remplace. Par la suite, afin de maintenir constantes les tempe6ratures dans le photomultiplicateur, des syst&mes de ventilation et des Echangeurs de chaleur ont £te install&s sur les structures semi-circulaires.

En avril, lorsque le dötecteur OPAL a 6t& temporairement ferme, on a mesure les distances entre les demi- anneaux oppos6s. Ces distances ont &t& regl&ees ensuite, avec le detecteur en position ouverte, demanitreäavoir

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des valeurs de 2 A 3 mm lorsque le detecteur est ferme; avec sa g&ome6trie l&gerement non convergente, le

calorime£tre tonneau est donc totalement hermötique.

Contröle lent

Le systeme de contröle lent d’OPAL surveille le fonctionnement des 14 detecteurs individuels et de l’infrastructure gen6rale de l’exp£rience, ainsi que les conditions de s&curite au voisinage de celle-ci en relation avec les services disponibles en matiere de s6&curit& pour l!’ensemble du LEP. Ces fonctions sont assur6es par des stations autonomes & microprocesseurs r&parties sur l!’ensemble de l’installation OPAL. Une station specialis6e install&e dans la salle de commande fournit aux operateurs une image cohörente de l!’ensemble du dötecteur, affiche des avertissements et des alarmes et permet une interaction avec le d6tecteur. Ce systöme, concu et mis en ceuvre par des membres du personnel du CERN, a 6t& pröt en temps voulu et s’est rövel& a la fois «convivial» et tr&s fiable.

Assistance technique generale

LeCERN, et principalement la Division EF, a fourni un soutien technique appr£ciable aux groupes exterieurs pour l’installation, les essais et le fonctionnement de leurs d6tecteurs.

Plusieurs groupes du CERN ont assure la surveillance de la planification, la coordination et l’ex&cution des travaux d’installation et apporte une aide dans les aspects m&caniques des travaux d’assemblage. L’atclier de me&canique de la Division a tres largement contribu6 & la fabrication des difförentes parties möcaniques du detecteur.

L’electronique de däeclenchement des calorim£tres Electromagnetiques a 6t& concue et r&alis6e en 1989 par Ile groupe OME-EF. Elle a pour base une matrice analogique ä 40 entrees et 32 sorties en technologie Fastbus pour la partie rapide du döclencheur et un processeur de compactage des donnees pour le declencheur du second niveau. Les deux syst&mes, comportant chacun une vingtaine demodules Fastbus, fonctionnent maintenant sur

le detecteur. Ce groupe a participe &galement & la mise en place de l’'interface Fastbus-VSB concue par le groupe de l’universite allemande de Fribourg. Vingt interfaces ont te utilisees avec succes pour les syst&mes de lecture et de contröle des calorime&tres Electromagn6tiques, du systeme de declenchement sur les traces des chambres a jets et des chambres & muons.

L’aimant, maintenantentierement &quipe avec tous ses d6tecteurs, a 6t& ferm& a nouveau en maiettransporte a sa position sur le faisceau pour &tre raccord6 a l’installation du vide du LEP. La fermeture du detecteur a 6te delicate:: bien que l’aimant ait d6ja 6te ferme dansle puits pour des mesures magnetiques, c’Etait la premiere fois qu’on procedait ä cette op£ration avec l’ensemble des detecteurs et du cäblage en place.

Le cäblage a 6t& termine dans la premiere moitie de 1989. Les travaux d’installation sur les conduites de refroidissement et les barres omnibus pour l’aimant sous sa forme d£finitive, le bätiment et le röseau de distribution pour les gaz et les &quipements de s&curite, comme les syst&mes de detection d’incendie et de gaz, se sont poursuivis sous la surveillance de membres du personnel du CERN. L’infrastructure necessaire & la distribution de gaz inflammables aux detecteurs dans des conditions de sEcurite n’a &t6 en place que peu de temps avant la r&ception des premiers faisceaux du LEP en juillet et la mise en service de certains detecteurs en a et& retard&e dans une certaine mesure.

Exploitation d’OPAL et analyse de donnees pour la physique

Le personnel du CERN a jou& un röle de coordinateur dans de nombreux domaines, notamment le fonctionnement du d6tecteur, la surveillance des syst&mes en ligne et en differe et les questions techniques et de securite.

La mise en service et l’exploitation du syst&me d’acquisition de donnees en ligne se sont r&v@l&es une activite particuliörement critique. De nombreux groupes ayant la responsabilite de detecteurs avaient d6ja pr&pare des systemes ind&pendants d’acquisition de donn6es pour les essais, mais il a fallu aider les repr6sentants des groupes ä mettre ces syst&mes sous une forme standard et intögrer les &vönements au niveau de l!’ensemble du detecteur, ce qui a n&cessite un effort considerable dans la premiere partie de l’annee; il en a &t& de möme pour le raccordement au systeme de declenchement centralise. La coordination du contröle de la periode d’experimentation, le diagnostic centralise ainsi que la transmission et la presentation des &vönements ont necessite plusieurs &quipements fournis par le CERN. La mise en service du systeme en ligne dans les semaines qui se sont achev6es par les premi£res collisions a &t& organis6e et supervis@e par du personnel du CERN, ainsi quelefonctionnementdu systeme etlessuggestions pour son am&lioration pendantlereste de la p&riode de 1989.

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Assistance technique pour la construction de la machine LEP

Vide du LEP

Le groupe Instrumentation a poursuivi sa collaboration avec le groupe Vide du LEP en ce qui concerne le syst&me de contröle des vannes de secteurs pour le LEP. Le premier semestre a vu l'installation de l’ensemble des &quipements, leurs tests in situ et leur mise en service. Le second semestre a &t& consacr& au developpement de nouveaux &equipements (interlocks des vannes rapides, syst&mes multi-vannes, ...) et aux modifications et ameliorations des programmes.

Cavites acceleratrices supraconductrices

Lesactivit&sen 1989 ont &t6ax6es sur la production et lesessais des premiersmodules de cavitesaccel6ratrices supraconductrices pour le LEP et le SPS.

Quatre cavites de 350 MHz en niobium & quatre cellules ont 6t& construites, deux par l’industrie et deux par leCERN, et assembl&es dans un module de quatre cavites. C’est ce module qui a Et& retenu comme unite de base

pour l’installation dans le LEP. Ce premier module a &t6 entiörement Equip avec ses dispositifs annexes, comme les cryostats, les coupleurs

et les systemes d’accord, necessaires A l’exploitation dans le LEP. Pour essayer et faire fonctionner lemodule, on

a utilis au maximum la zone d’essai pour les cavit&s en cuivre avec ses equipements radiofr&quence, ses systemes de contröle et sa cryog£nie. Le champ accelerateur nominal de 5 MV /m a 6t& depasse dans chaque cavite et le module a fonctionne sous une tension totale de 32 MV. L’installation dans le LEP est pr&vue pour le debut de l’annee prochaine.

Une commande de vingt cavites en niobium a &t& pass&e A l’industrie. Le d&veloppement de cavites pour le LEP r&alis&es en cuivre recouvert de niobium par pulv£6risation s’est

poursuivi. Cing cavites & quatre cellules ont 6t& realisees au CERN et ont d&epasse£ les valeurs nominales fix&es en matiere de champs accelerateurs et de facteurs de qualite.

En ce qui concerne les activites pourleSPS, deux cavites en niobium sur cuivre ont &t& assembl6&es, pr&parees et soumises ä des essais de fonctionnement. Il est prevu que la cavit€ LEP supraconductrice existante sera remplacee par ce module de deux cavites.

Parmi les autres activites, il convient de citer la poursuite des travaux de d&veloppement sur des coupleurs de mode d’ordre sup6rieur et sur le blindage magnötique. Des &quipements ameliores pour le traitement chimique des cavit6s ainsi qu’une nouvelle salle blanche ont Ete installes.

Les derniers r6sultats sont pr6ösentes plus en d6tails dans la communication «Superconducting Cavities for LEP»,C. Arnaud et al, XIV&me Conference internationale sur les acc&lerateurs de haute Energie, 1989, Tsukuba,

Japon.

Cryog£nie

Les principales activites de la Division en cryog£nie concernent les exp£riences en cible fixe, les exp6riences LEP, les aimantsquadrupolaires supraconducteurs pourlesinsertions A luminosite Elevee («faible böta») du LEP, les cavit&s RFsupraconductrices pour le projet LEP-200 qui vise A porter l’Energie de cette machine A un niveau suffisant pour la production de paires W*W, les aimants supraconducteurs pour le LHC et la fourniture de liquides cryog£öniques 4 differents utilisateurs. |

Experiences en cible fixe

Le r&seau d’installations cryog&niques du CERN a assure la refrigeration des aimants supraconducteurs des experiences ou dötecteurs suivants : NA34 (dipöle supraconducteur de l’ancien spectrom£tre de NA3), NA35 (aimant vertexsupraconducteuremploy6 precödemmentdansl’experience NA9), NA36 (aimant supraconducteur employe pr&c&demment avec la chambre & bulles EHS-RCBC et abritant maintenant une chambre & projection temporelle) et Omega. Outre l’exploitation et l’entretien des installations cryog£niques, ces activit6s incluaient une modernisation generale des syst&mes de contröle en vue d’un futur syst&me de contröle centralise et coherent pour l!’ensemble des installations cryogöniques du CERN, y compris celles du LEP.

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Experiences LEP et aimants quadrupolaires «faible beta»

Une ’refrig6ration par l’'helium liquide est necessaire dansl’ensemble des quatre zones d’experimentation du LEP,desortequelesinstallations cryogeniques des points 2,4,6et8ontfonctionne de mani£ere quasi permanente apres la mise en service du LEP. Les &quipes responsables ont eu la lourde täche de faire fonctionner les quatre nouvelles installations cryogeniques dans quatre emplacements diff&rents tout en s’occupant des quatre autres installations existantes pour les exp£@riences en cible fixe des zones Nord et Ouest, de l’installation pour l’appareillage d’essai des cavites supraconductrices dans la zone Ouest et del’installation destinde aux aimants supraconducteurs dans la zone Nord.

Dans la premiere partie de l’annee, l’activite s’est concentre&e sur l’assemblage, les essais et !’installation des

boitiers de vannes, des lignes de transfert et de ’&quipement annexe (tableaux de service, etc.) pour les aimants quadrupolaires, sur l’installation et la mise en service des &quipements de distribution de gaz (&purateur, cuves de stockage et röseaux), sur l’installation et ’öquipement des salles de contröle locales des points 2 et 6 et sur installation des alimentations @lectriques des quadrupöles aux points 4 et 8. Un important travail de programmation a &t6 fait sur le syst&me existant de contröle de processus, d’origine industrielle, pour l’acquisition des donn6es, sur le syst&me d’affichage concernant l’&tat du processus, ainsi que sur les möthodes decontröle automatiqueetlescircuits d’alarme. Des pr&paratifsont commenceen vued’une surveillance etd’un contröle ä distance des installations cryogeniques du LEP ä partir d’une salle de contröle principale pour la cryog£nie dans la zone Nord.

Cryog£nie pour les cavites accel@ratrices supraconductrices

En 1989, les activites cryogeniques de la Division concernant les cavites acceleratrices supraconductrices comprenaient l’Etude, la construction, les essais et le fonctionnement d’&quipements cryog£niques pour la zone d’essaidescavitesdu hall 180 etla cavit&d’essaidu LEPinstall&edansl’anneau duSPS, ainsique pourla premiöre exploitation de huit cavit6s supraconductrices dans le tunnel du LEP. Ona Egalement d£fini la configuration du futur syst&me qui assurera le refroidissement d’un maximum de 256 cavit6s supraconductrices pour la machine LEP transforme&e, et des appels d’offres ont 6t& lanc&s pour un refrigerateur compact de 6 kW convenant pour une installation souterraine et capable de refroidir au moins 32 cavit&s supraconductrices au point 2 du LEP.

La cavit&en niobium massif pourle LEP2 a continueä fonctionner dansle tunnel duSPSenBA4etsonnombre totald’heuresde fonctionnementa progress& de 7000 & 12 000 heures. Sa stabilit& de fonctionnementä partird’un petit refrigerateur automatique de 120 W et son champ accelerateur Eleve ont contribu& au succes de la mise en service du LEP, qui s’est distinguee par sa rapidite. On a donc decid& d’accroitre l’accel&ration fournie par les cavites supraconductrices et de remplacer la cavit& LEP2 par deux cavites r&ealis6es en cuivre recouvert de niobium par pulverisation et assemblees dans un cryostat commun. La röfrig&ration suppl&mentaire requise a etE obtenue par un r6&amenagement approfondi de l’ensemble du syst&me de refroidissement, en particulier de la distribution d’helium liquide et des syst&mes de contröle.

Un systeme de distribution sp£6cial destine & la zone d’essai des cavites dans le hall 180 a 6t& construit et installe : il permettra d’assurer dans cette zone, &quipee pour essayer jusqu’ä huit cavites supraconductrices, un refroidissement & 4,5 K ä partir de l’actuel refrigerateur de 500 W. Le module a double cavit& pour le SPS et le premier module A quatre cavites pour le LEP ont Et& essay6s, et des suggestions ont &t& faites pour de futures simplifications. De nouveaux essais de s6curit& ont &t& effectu&s pour determiner les conditions les plus defavorables d’el&vation de pression en cas d’accident dans l’enceinte d’helium liquide qui entoure les cavitös supraconductrices pour le LEP.

Un ancien liqu6facteur d’helium des ISR a &t& modifie pour servir de refrigerateur pour les premieres cavit6s supraconductrices du LEP et install& au point 2, avec un compresseur dans le bätiment de surface SUH2 et une boite froide dans la galerie souterraine des klystrons pres des cavites. Un syst&me de lignes de transfert blind6es a et& realise et mis en place pour raccorder un nombre croissant de cryostats de cavites, tout d’abord sur ce refrigerateur et, des la fin de 1991, sur la nouvelle installation cryogenique de 6 kW.

Aimants supraconducteurs pour le LHC

Le liquefacteur d’helium install& dans la zone Nord a continue & fournir de I’'helium liquide pour le programme de de&veloppement d’aimants supraconducteurs pour la machine LHC.

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Fourniture deliquidescryogeniquesädivers utilisateurs

Au total environ 180 000 litres d’helium liquide, liquefies au CERN, et environ 1,7 million de litres d’azote liquide, achetes A l’exterieur, mais stock6set distribu6s par lesservices du CERN, ont te fournisä des utilisateurs sur !’ensemble du domaine de l’Organisation.

Developpements des detecteurs

Cette section r&capitule un certain nombre de d&veloppements en cours dans le domaine des d6tecteurs de particules et orientes pour la plupart vers une application particuliere.

Detecteurs au silicium et micro&lectronique ä la demande

Le groupe charge& des dötecteurs au silicium aapport6 une assistance permanente pour le fonctionnement des ensembles interieurs et exterieurs au silicium de l!’experience UA2 et pour ’installation de dötecteurs au silicium et de syst&mes &lectroniques de lecture suppl&mentaires sur le spectrometre Omega. A un niveau plus modeste, des services de montage ont 6t& organis6s pour plusieurs autres projets comme les detecteurs de luminosite du LEP, leSAT de DELPHI, etc. A la demande de plusieurs groupes, une nouvelle production de circuits integres a seize canaux AMPLEX a 6tE lancee.

Des rösultats dans le domaine de V’Electronique et le developpement des detecteurs ont Et& obtenus dans le cadre du projet LAA ::

- plusieurs circuits amplificateurs d’entr&e, deux processeurs analogiques pipeline diff6rents et un nouveau typedeCAN onte6t6essay6set peuvent maintenantservir de constituantsdebaseä hautes performances dans des processeurs de lecture plus complexes pour diffErents types de detecteurs;

— ledeveloppement dela technologie de fabrication de d6tecteurs au silicium A haute resistivite s’est poursuivi en collaboration avec ’IMEC de Louvain en Belgique. A titre d’alternative, une approche hybride sous la forme d’un processeur de lecture experimental pour detecteur A pixels avec une sortie numeriqueäunbita ete r&alisee et essay&e avec la collaboration de ’EPF de Lausanne. Ce dötecteur ä pixel permet d’obtenir une valeur efficace du bruit inf&rieure & 400 &lectrons avec un temps de r&ponse de 100 ns, une dissipation de puissance de 30 uW et une dimension des pixels de 200 um x 200 um. |

Fibres scintillantes

Outreles activites sur les detecteurs au silicium dEcrites plus haut, lestravaux deR & D surlesfibres optiques scintillantes pour la trajectographie et la calorimötrie se sont poursuivis.

Developpements des accelerateurs

Projet CLIC

La collaboration entre le groupe instrumentation et le groupe d’etude sur le projet CLIC s’est maintenue pendant toute l!’annee, principalement pour le developpement du laser PICOLA (PICOsecond LAser), un laser a colorant pompe£ par un laser & excimere produisant des impulsions de lumiere de tr&s courte dur&e (quelques picosecondes). Apr&s son assemblage et ses essais, ce laser a 6t6 transfer& au laboratoire de preparation des photocathodes de la Division PS pour servir de source de lumiöre aux photocathodes exp6rimentales qui sont etudides actuellement pour la recherche d’une source de paquets d’electrons tr&s courts pour l’acc&lerateur CLIC.

On a £tabli les sp£cifications d’un systeme extrömement complexe de laser solide stabilise en phase produisant des impulsions de l’ordre de la picoseconde et destin& au programme CTF et on a acheve& les preparatifs de l’appel d’offres.

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En collaboration avec la Division PS, un laser haute puissance ä& pompage par une lampe Eclair a 6t& r&alise pour 6tudier la production de plasma par une lumi£re laser focalisante dirigee sur des cibles metalliques, en tant que moyen possible d’obtenir des atomes mö6talliques fortement ionis£s.

Il a &t& nöcessaire de mettre au point une instrumentation sp6ciale pour mesurer des impulsions laser ultrarapides, notamment un auto-corr&lateur optique avec des possibilites de mesure dans la gamme des picosecondes et un spectrom£tre avec un systeme de lecture DTC en ligne pour des mesures de largeurs de bandes.

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Division Donnees et Documents

Le principal&v&önement pourle CERN, etdonc pourla Division, a &t6 led&marrage r&ussi du programme LEP au cours de la deuxi&me moitie& de l’annde. Non seulement la production des donn&es est intervenue trös rapidement, mais en plus la luminosite s’est vite accrue, de sorte que vers la fin de 1989 tous les syst&mes informatiques centraux &taient alimentes en donne6es provenant des quatre exp£riences LEP, celles-ci occupant environ 50 % de la capacit& combinee des services CERNVM, Cray et VXCERN (grappe des VAX centraux). Le montage des bandes, qui A la fin de !’annee Etait domine ä 80 % par les cassettes, a atteint des niveaux records (2400 par jour).

Une 6tape importante au d&ebut de l’annee a 6t& constituee par la modification du mat£riel et du logiciel combines du systeme CERNVM visantä utiliser VM/XA sur un IBM 309%0-600E. Cette operation complexe s’est, retrospectivement, tres bien pass6e et un service stable &tait pr&t A temps pour la mise en service du LEP. La collaboration HEPVM, qui a pour objectif d’assurer un environnement utilisateur uniforme sur differents sites VM, a progress6rögulierement, t£moinsl’accroissement du nombre de sesmembresetl’importancedes produits logiciels partag6s, tels que le gestionnaire debandes (TMS) Ecritau RAL. Ce systeme sera intögre au gestionnaire du catalogue des fichiers distribu& FATMEN qui a &t& mis en service ä la fin de l’annee.

Les services VM/XA et VXCERN ont enregistre un accroissement de 25 & 30 % du nombre des utilisateurs etdescomptes pendantl’annee. Leserviceinteractif VM, quiaucoursdessix derniersmoisseulementa vu passer lenombre des utilisateurs simultan&ment connect6ös de 560 A plus de 800, a fait face A la charge suppl&mentaire. Toutefois, les derniers mois de 1989 ont reguli&rement connu de tr&s longues queues d’attente pour les travaux par lots. VXCERN a, quant ä lui, continu6 d’&tre totalement satur& et de constituer ainsi une importante source de d6sagröments pourles utilisateurs. Pour pr6server unminimumdetempsdereponse, lenombre d’utilisateurs simultan&ment connecte6s a Et& limit& a 200. Au dernier trimestre de 1989, la plupart des grandes exp6riences CERN faisaient un grand usage du service Cray de traitement par lots, si bien que le XMP-48 tournait ä pleine capacite.

Une moiti& du Siemens 78905 est maintenant affectee au traitement des donn6es administratives (TDA),

tandis que l’autre assure un service specialise de traitement par lots sous VM/HPO et le service MVS, en diminution.

La situation budgetaire de la division a &t& un sujet de pr&occupation. 1989 a &t© une ann6e tr&s modeste en ce qui concerne les investissements et une annee difficile en ce qui concerne le financement de l’exploitation. La menace de fermeture du Centre de calcul en novembre s’est heureusement dissip6ee par suite de la mise & disposition de credits suppl&mentaires en septembre. Du fait de l’insuffisance des credits d’investissement normaux il a te difficile de programmer l’&volution des services principaux.

Une Etude consacre&e aux besoins informatiques du CERN au debut des anndes 90 a 6t& publiee et six groupes de travail ont examined les exigences des differentes communaut6s d’utilisateurs.

1989 a vu la mise hors service progressive de vieux &quipements et services chaque fois que la possibilite s’est presentee. La m&moire de masse (MSS), !’imprimante laser IBM 3800 et un certain nombre de d&rouleurs de bandes ont &t@ retires du service et CERNET a 6t6 definitivement arr&te. L’&valuation avec IBM del’emploi d’un robot pour le montage automatique des cartouches n’a pas 6t& sans probl&me.

L’emploi de la fonction Interlink, servant ä accöder & VM depuis un VAX, aconnu, notamment apres la mise en service du LEP, un accroissement remarquable, mais anticip6. L’assistance 4 l’emploi des postes de travail et la decentralisation des moyens de traitement en gön6ral ont absorb& une quantite croissante d’efforts. L’activite de soutien aux bases de donnöes est elle aussi en augmentation.

1989 a &t& une nouvelle annee de croissance de l’infrastructure, du trafic et des services de transmission, ce

qui arepr&sente une lourde charge pourla totalit& du personnel interesse. Les faits les plus remarquables ont te l’expansion gigantesque d’Ethernet et l’accroissement de la largeur de bande et de la connectivite des lignes sp£&cialisees. Environ 2000 postes sont maintenant connectös A 35 segments Ethernet et 90 % des burcaux demandant 4 ötre raccord6s ä Ethernet ont maintenant 6t6 cäbles. Plusieurs lignes sp£&cialisees nouvelles, dont la largeur de bande va jusqu’ä 2 Mbits/s, ont &t& mises en service en 1989.

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Pour les systemes d’information de gestion (MIS) l’annde Ecoul&e a Et@ marquee par l’adoption et le regroupement de progiciels standard pour le traitement de texte, les tableaux 6lectroniques, les bases de donn6es, etc. Le transfert des services de TDA sur le Siemens 78905 a d&ja &t& mentionne.

1989 a vu Egalement l’ame&lioration et le renforcement de divers services tres sollicit6s, tels que XPrint, Who, Phone et d’autres. La bibliotheque des programmes a Et& portee ä de nouvelles plates-formes et un travail important a et& consacre ä l’optimisation des architectures &Evoluees. Le progiciel PAW (Physics Analysis Workstation, poste de travail pour l’analyse en physique) a &t& mis comple&tement en service et s’est r&v6l6 ötre une grande r6ussite, t&moin les 1100 utilisateurs differents et 150 000 sessions sur VM en 1989.

Dans le domaine du traitement en ligne, l’accent en 1989 a port& sur la poursuite de l’ame&lioration du logiciel MODEL pourlesexp£eriences LEP. Denouveaux syst&mes d’acquisition dedonne6es ont6te, danslem&metemps, misen servicepourOMEGA etpourdesexp£riencesä LEAR. Ils se fondent sur l’intögration de frontales VALET- Plus utilisant VME et de serveurs VAX. Lelogiciel de gestion des syst&mes FASTBUS tout commel’interface CHI a un ordinateur serveur du CERN, avec le logiciel qui lui est associe, ont 6te utilises aux fins de production ä DELPHI et ä& L3. La communaute croissante des utilisateurs des nouveaux services en ligne de la division a alourdi l’activite de soutien. Des progr&s ont &te r&alises concernant l’Evaluation de supports magnetiques, en particulier de dispositifs compatibles 3480. Le nombre de postes de travail utilises a explose: 450 stations DEC, 100 microV AX et 50 VAX plus gros sont maintenant installes.

Les livraisons par industrie de modules d’interface CHI ont &t& combinees ä des travaux d’installation aux exp£riences LEP et desbusd’interconnexion optique, a grande vitesse et r6sistants au bruit, ont &t&installes dans le cadre des syst&mes d’acquisition de donnees distribu6s de trois de ces exp£riences.

Les ensembles d’&mulateurs install&s a DELPHI et ä L3 ont Et& utilises pour la premi£re fois en temps reel pendant les premieres periodes de fonctionnement du LEP. Le syst&me PPCS (Parallel Processor Compute System, systeme de traitement parall&le) est en cours d’&valuation en collaboration avec IBM. Il comprend 32 versions VLSI de l’architecture IBM 370. Les travaux sur les ensembles de transputeurs sont quant & eux bien avanc6s.

1989 a &t& la premiere annee ou la division a pris en charge l’informatique pour l’ing£nierie, cette activite constituant la täche essentielle d’un groupe. De nombreux me&canismes de dialogue avec la communaut£ des ingenieurs ont 6t& mis en place et ont aid& ä Ebaucher des projets futurs dans ce domaine. D’importantes modifications ont commence ä ötre apportöes ä des outils d’IAO pour la conception &Electronique et la modernisation des outils d’IAO pour la me&canique s’est poursuivie. Les outils utilis6s sur des PC ont 6t& prisen charge centralement ä la suite d’un transfert d’activit& de la Division SPS.

Exploitation du Centre de calcul

Exploitation des IBM

Les &vönements importants de !’ann&e ont eu une incidence directe sur les services offerts a la communaute des utilisateurs IBM. Le syst&me d’exploitation VM/XA a &t6 mis en service sur ’IBM 3090-600 au tout debut de l’annee et ses performances ont &t& progressivement ame&lior&es au long de la p£riode. Ces am&@liorations ont, ä certains moments, entraine de sörieux problemes d’instabilite. VM/HPO, Ecarte en janvier, a fait son retour au

debut de l’6t& quand il a 6t6 offert comme service «autonome» A un petit groupe d’utilisateurs sur une moitie du Siemens 7890. Dans le möme temps, le service de TDA jouait les premiers röles dans l’autre moitie de cette machine, MVS abandonnant finalement le devant de la scene pour jouer le syst&me de deuxi&me niveau sous HPO.

VMS 6tant röduit A la portion congrue, la mömoire de masse (MSS) a 6t& retir&e du service: c’est en et& que la derniere cartouche a &t& montee non sansregret dela part de ses fideles utilisateurs. Lenombre des dörouleurs debandes IBM 3420 a &t& dans un premier temps röduitä six seulement (pour desraisons budgetaires), maistrois autres ont 6t& r&install&s plus tard, ala demande d’utilisateurs. La vieille imprimante laser 3800 a te retirce du service ä la fin de l’annöe, etnon & Päques comme initialement prevu. CERNET a, quant ä lui, et& dEfinitivement

arröte. Tres peu de travaux d’installation ont 6t& effectu6s, sauf pour certains equipements achetes par les

utilisateurs. L’unite de disques 3380 d’ALEPH a 6t6 installöe ä la fin de l’&t& etles 7171 ont vu leurs purscomptes par suite de l’arrivee de materiel TAG++ a la fin de l’annee. L’arröt de Noel a Ete utilise pour transferer tous les supports d’information sur bandesä la salle de stockage, pour reconfigurer la quasi-totalit€e descanaux possibles et pour enlever environ 3 km de cäbles IBM inutilises du faux plancher.

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Exploitation des Cray et des postes de travail

Cray

Notre Cray X-MP48 est dans une configuration materielle stable depuis le d&but de janvier. Nous avons install&, depuis, le syst&me d’exploitation Unicos 5.0.

Ayantre&ussiä assurer un service hautement stable d&sla finde 1988, nousavonsprincipalement cherch&cette annde ä maintenir les performances obtenues et ä perfectionner l’exploitation.

Toutes les op6rations necessaires effectu6es sur les frontales ont 6t& relat&es dans le guide de l’op£rateur. Le travail, entrepris en septembre, sur l’op6erateur automatique a progresse tres rapidement et nous

possedons deja un prototype en 6tat de marche. La coordination des &quipes de travail par roulement a necessit@ une certaine attention par suite de la

reorganisation du syst&me de roulement de3x 6en 2x 6. Ilnousa fallu Ecrire une serie de programmes pour en simplifier la gestion.

Postes de travail

En 1989, le nombre de postes de travail Apollo sur le domaine du CERN est pass& de 130 & 225. Nous possedons maintenant 19 postes de la serie DN10000, dont un grand nombre sont dot6s de 4 unites centrales. Un certain nombre d’Exabyte ont &t6& achetes et utilis6s comme postes de secours. Les anneaux & jeton Domain ont fait l’objet d’une importante reconfiguration.

L’exploitation des syst&mes Apollo a &t& compliquee par la mise en place, op£ration qui 6tait prövue, de la nouvelle version du syst&me d’exploitation, DomainOS, ä telle enseigne que nous avons dü (et devons encore) exploiter deux systemes presque incompatibles (du point de vue op£rationnel).

Letravaild’exploitation quotidien comprend lessecours de premier niveau fournis aux utilisateurs pour leur permettre de r&soudre leurs problemes de mat£riel/logiciel, l’aide apport&e & Apollo pour les d&pannages, l’installation de nouveaux systemes, l’enl&vement de vieilles machines (80 noeuds nouveaux ont 6t6& installös et 10 anciens ont 6te retir&s du service) et les demenagements de mat£riels, propriete et de DD et d’utilisateurs (20 noeuds ont Ete deplaces en 1989), ainsi que la programmation des mises A jour des configurations r6seaux et les previsions d’agrandissement de r&seaux pour l’installation de nouvelles machines.

La mise en place de DomainOS s’est pass6e tout ä fait sans probl&me, abstraction faite de bogues dansle 5S/O möme. L3 compte deja un grand nombre de machines utilisant DomainOS et il est prevu qu’OPAL l’adoptera au d&but de 1990. A cette date lä, seuls de petits groupes d’utilisateurs continueront d’utiliser le vieux 5/O et il nous sera plus facile de les transferer au nouveau syst&me d’exploitation.

Des postes de secours de grande capacite (Exabyte) ont Et& achetes et nous permettent d’effectuer sans surveillance des sauvegardes pour tous nos serveurs.

Nous avons cess& d’assurer la prise en charge de notre passerelle SNA ä cause de son manque de fiabilite et les utilisateurs utilisent beaucoup le tn3270, &mulateur du 3270 qui utilise Telnet pour se connecter a CERNVM.

Exploitation des DEC

Le nouvel ajournement du relövement des performances de la grappe des V AX centraux s’est traduit par la mise ä disposition des utilisateurs d’un service reduit sur VXCRNA/VXCRNB, des limites 6tant impos6es aux demandesdeconnexion dans uneffort visantä maintenir destemps der&ponse satisfaisants. Bien quelesdisques RA81 anciens aient 6t& remplac6s par une s6rie d’armoires de disques RA90, le nombre de pannes de disques sur les systemes DEC du Centre decalculreste excessivement 6leve (en moyenne, nousenregistrons troispannes par mois) etcing des nouveaux disques RA90 sont tombös en panne lors du d&marrage du nouvel an 1990. Des essais de diagnostic de pannes au moyen d’outils de maintenance «predictifs» se sont r&velös jusqu’ici vains et ce probleme de la mauvaise fiabilit6 des disques a dü ötre port & la connaissance de la haute autorite de DEC.

La plupart des probl&mes de performance des TA90 ont maintenant ete r&esolus et, A la suite de son homologation en regle, lesous-syst&me TA9 a et& admis dans la salle desbandes, ce qui nous permet d’effectuer des op£@rations de sauvegarde de facon satisfaisante. Le programme CERN/DEC en matiere d’operateur automatique (CAOS) se deroule bien et la phase d’essai est sur le point de commencer. Plusieurs services nouveaux utilisantdes microV AX (lesgrappesde V AX locaux etlesyst&med’information delabibliotheque TH) ont et& intögres cette anne ä l’exploitation des syst&mes DEC.

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Transmission des donnees

En 1989 nous avons poursuivi l’installation de t&le&imprimantes 3812. Le nombre de machines de ce type install&es est maintenant de 35, dont une est au puits d’OPAL au LEP.

Le projet NETsystem a d&marr& lentement, mais son objectif tait bien 6tabli vers le milieu de l!’annee: fournir des outils de recherche de pannes dans les r6seaux ainsi qu’un me&canisme pour suivre les probl&mes. Plus de dix probl&mes importants ont &t& soumisä NETsystemettousont6ter6solusavec succes. Pendantl’arröt de Noel les principaux cäbles Ethernet du Centre de calcul ont &t& expertis6s parleCERN et du personnel de NETsystem. Le point du projet NETsystem est fait dans une r&union bi-hebdomadaire.

Depuis fevrier, un op£rateur de transmission non poste fait office de contact de premier niveau pour tousles probl&mes op6rationnels rencontr6s avec du mat£riel de transmission, y compris avec les connexions externes X.25, les serveurs DEC, etc.

Le service CERNET a finalement &te arröte le 22 dö&cembre. Tout ’&quipement CERNETa 6t£ retire de la salle des ordinateurs.

Un stagiaire technique a cr&& un syst&me expert prototype destin6 ä aider les op£rateurs A rösoudre les probl&mes que pose aux utilisateurs leraccordement aux ordinateurs centraux. Ce prototype est termin6 et sera mis en service en 19%.

Appui technique

Le Comite degestion dusitedu CERN et la Division EP ontre&ussi ä faire de la place dans le bätiment 186 pour l’archivage suivi des donn&es de physique. L’&quipement destine ä ce bätiment a et@ commande pour un trafic et une capacite de stockage jusqu’a 500 000 cartouches.

Par suite de l’achat, finalement, dedisques TA90 de DEC et, concurremment, d’unmanque de cartouchesVM, des mesures preliminaires ont &t& prises pour transferer les fonctionsd’immatriculation et de duplication a MVS, oü des magasins d’alimentation (bibliotheques de cartouches automatis6es) sont disponibles et des unites de disques sont sous-employe6es pendant la journee.

L’installation du gestionnaire de bandes, ou TMS, deRAL offre certes une possibilit& de remplacement pour un grand nombre d’objets logiciels utilis6s actuellement pour suivre l’emploi des bandes et cartouches, mais montre aussi qu’ilimporte plusquejamaisquel’automatisation destächesd’«inventaire» nesoitpassimplement possible, mais encore facile et applicable &galement ä d’autres sites. Des discussions avec /’IN2P3 et d’autres laboratoires ont permis d’ebaucher une solution rendant possible l’öchange de cartouches entre laboratoires equipes de tampons STK, d’autres dispositifs de ce type, ou seulement de d&rouleurs manuels, etc., et ce sans difficult& excessive de r&immatriculation. Des essais avec un «nouvel» autocollant standard pour cartouches sont en cours et peuvent permettre de r&soudre nombre de probl&mes potentiels.

La bibliothöque & cartouches geree par le systeme (SMCF, une biblioth&que de 3480 automatique) a 6te install&e a l’int6rieur d’une enceinte dans la salle des bandes. On espere qu’elle sera suffisamment fiable pour inaugurer un service experimental en 1990; des am&liorations consid6rables lui ont d&jäa ete apportees. Il 6tait en outre pr&evu de remiser dans cette enceinte toutes les unites manuelles restantes et celles-ci sont maintenant en place. Environ 300 m? d’espace «suppl&mentaire» sont donc maintenant disponibles dans la salle des ordinateurs. Le nombre de montages s’el&ve maintenant ä pr&s de 2000 par jour, avec un maximum de 2247 pour une journee etde 204 en uneheure. La nouvelle disposition delasalledesbandes devrait nous permettre (avec l’accroissement pr&vu de l’effectif charg& de la collecte des donn6es) de faire face ä cette charge de travail.

Assistance ä l’emploi des logiciels du Centre de calcul

Assistance ä l’emploi des bases de donnees

Services ORACLE

Le gestionnaire de bases de donn6es relationnelles ORACLE tourne maintenant sur 30 ordinateurs differents au CERN, depuis des microV AX jusqu’a ’IBM 3090, sous divers systemes d’exploitation, dont des versions d’Unix telles que AIX et SUN OS. SQL*NET est couramment utilis6 pour acc&der aux bases de donnees dans la plupart de ces machines, A partir deces mömes machines ou de centaines d’autres, ce qui forme une sorte debase de donnees distribuee; toutefois on attend encore le logiciel pour les quelques connexions manquantes. Les dernieres versions dORACLE pour PC et Macintosh d’Apple, lesquelles permettent maintenant une connexion

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SQL*NET, sont d&ja employees sur un nombre limite de machines. Une application pilote montrant le potentiel de HYPER*SQL sur le Macintosh a &t& &labor6e. La version 6d’ORACLE, nouvelleet plus puissante, a &t&essayee

sur VMS, mais pas encore sur VM. Un projet bas& sur l’emploi du syst&me expert NEXPERT, raccord&ä la base de donne6es des cäbles &lectriques

ORACLEduLEP, enestarrive au pointou l’oncherche desmoyens pour passer älar6alisation. Dans l’ensemble, le service des bases de donnees ORACLE continue de jouer un röle important pour le LEP, m&me apres la mise en service de cette machine, en particulier pour les operations de commande.

Gestionnaire de systemes FASTBUS

En 1989, la version ex&cutable du gestionnaire de systemes FASTBUS (FSM) a &t& mise en service avec succ&s avant le d&marrage du LEP. Le FSM utilise un gestionnaire de base de donnees relationnelles pour decrire, configurer et initialiser tout syst&me Electronique de lecture FASTBUS et pour le reperage aux fins de diagnostic des defaillances mate£rielles. Il a 6t& install& avec ORACLE A DELPHI etäA L3 et a &t& port&ä un gestionnaire de bases de donn6es relationnelles INGRES par l!’experience MEGA au LAMPF, Las Alamos. Une version derivee du FSM est utilis6e, avec ORACLE, par ALEPH.

La conception et l’impl&ömentation du logiciel se sont r&vel&es suffisamment solides pour relever le defi consistant A gerer des syst&ömes materiels FASTBUS, depuis la dizaine de chässis de l’experience MEGA jusqu’aux 200 et quelques chässis et cäbles FASTBUS du syst&me hautement complexe de DELPHI, qui est le plus grand syst&me de lecture FASTBUS au monde.

Informatique decentralisde

L’acces ä distance A la base de donne6es centrale pour l!’ingenierie ORACLE depuis l’'interieur du syst&me de commande du LEP a &t& mis en @uvre. Le service d’annuaire de courrier €lectronique EMDIR a 6t6 port& ä la qualite d’un service utilisable, notamment par la cr&ation d’une interface pleine page sur VM. Nous avons cre&& une interface gen6rale, appelable en FORTRAN, au systeme de transmission TCP/IP sur les principales plates- formes informatiques du CERN. Cette fonctionnalite, baptisee TCPAW, a 6t& utilisee pour permettre un acc&s aux donn6es dö6centralis& dans le systeme PAW. Un &mulateur graphique ä distance efficace est maintenant disponible pour PAW.

Le groupe a 6t& lourdement misä contribution dansl’installation et l’&valuation des premiers syst&mes relies a l’anneau FDDI (Fiber Distributed Data Interface) du Centre de calcul.

En matiere d’informatique döcentralisee, le groupe a consacre une importante quantite de son travail a des activites de conseil et & des conferences.

Services des VAX centraux

La situation concernant la grappe des VAX centraux n’a pas change en 1989. Les syst&mes, en particulier le service general de travail en multiprogrammation, ont &t& l’objet d’une demande croissante et ont 6t& plus lourdement sollicites. Si les performances de !’un des ordinateurs du service de CAO ont 6t& relevees au cours de l’annee, celles du service de travail en multiprogrammation ne l’ont pas Ete et ce service est devenu de plus

en plus surcharge. Un important travail a 6t& effectu6 pour essayer d’ame£liorer, möme un peu, le temps de reponse, mais nos efforts ont &t& constamment rendus vains par l’accroissement progressif du parc des utilisateurs. Une version nouvelle et importante du logiciel VMS a &t& installee et plusieurs modifications mineures ont 6t6 apportees. Nous avons continu6 d’assurer la maintenance des logiciels de liaison VMS tels que les protocoles TCP/IP etlelogiciel Cray pour les postes VAX. Dans un cas comme dans l’autre, nousavons aide& divers groupes & installer ces produits reseau sur leurs syst&mes. Dans le cas du logiciel Cray, notre aide concernait 10-12 installations pour la collaboration ALEPH, dont quatre en Floride via HEPnet.

Le groupe est responsable de deux grappes de VAX locaux, ’une pour usage interne et l’autreröservee ä une vingtaine de programmeurs de DD (dont lenombre a a peu pres doubl6 pendant l’annöe, Etant en janvier de 10- 12). La grappe des VAX locaux (LAVC) a 6t& utilis6e pour essayer sur le terrain de nouvelles versions de VMS et du syst&me de gestion de fenötres de DEC. Nous avons continue d’offrir un service de consultation LAVC, service utilis6 par des groupes d’ALEPH, de CAO, d’OPAL, de la base de donnees du LEP et de DELPHI.

Un membre du groupe a continu6 de fournir son concours en matiere de gestion de syst&mes ä l’exp6rience DELPHI ou l’&vönement principal de l’annee a te le transfert d’un grand nombre de syst&ömes V AX du site du Laboratoire 1 au puits de l!’exp6rience.

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Services Apollo

En ce qui concerne les systemes Apollo, le groupe a fourni une assistance de premier niveau ä l’emploi des logiciels syst&mes, sauf pour leSPS et L3. Ler&seau Apollo s’estencore agrandi en 1989 et la modestie de l’effectif disponible pour assurer la maintenance complete de ces syst&mes se fait sentir de facon encore plus aigu£. L’interface avec le constructeur a 6t& transför&e en janvier et semble, apr&s un certain apprentissage, s’ötre stabilis&e. Toutefois, la situation a &t& compliqu&e par l’absorption d’Apollo par Hewlett-Packard au printemps.

Gestion des reseaux IBM

1989 a vu un important accroissement de !’'infrastructure des reseaux install&e, assurant la connectivite aussi bien ä l’interieur de l’Organisation qu’avec des instituts exterieurs. Le raccordement des r&seaux 4 l’ordinateur central 3090-600E est facilit& par l’emploi des protocoles TCP/IP, de la passerelle SNA et de DECNET (via Interlink).

La passerelle SNA relie directement le CERN maintenant A une dizaine d’instituts exterieurs, A des vitesses allant de 19,2kbaudsa 512 kbauds. En outre, certains deces sites font office de passerelles pour desreseaux SNA regionaux. L’acc&sä des centaines d’instituts est donc maintenant possible, mais un petit nombre seulement des liaisons est regulierement utilise par les physiciens pour des connexions entre le CERN et d’autres instituts.

1989 a vu &galement un accroissement explosif de ’emploi d’Interlink, particulierement pendant la mise en service du LEP. Actuellement, plus de 120 VAX utilisent ceservicede facon intense, environ 20 000 travaux/mois

&tantsoumisä VM.Ce service est maintenant utilise aussi pour l’acces pleine pageä VMäpartirde VAX installes äl’interieur de l’Organisation et partir du r&seau international de DEC. Les performances des interfaces & ’TBM ont 6t& relevees en 1989 pour faire face ä l’accroissement attendu de la charge.

Le principal emploi des TCP/IP a 6te le transfert de fichiers entre VM et des postes de travail et la fourniture d’un service pleine page a VM. Cette derniere fonction a ouvert l’acces a VM & un plus grand nombre d’utilisateurs, nombre qui est pass6 d’une poignee au debut de !’annee ä 140 environ actuellement. L’adoption de TAG++ a contribu& largement ä !’emploi des TCP/IP.

Des services ont &t& mis en place ä titre exp6rimental en 1989, en particulier le syst&me de fichiers distribue (NFS) et une fonction d’exe&cution & distance, utilisee actuellement pour lancer l’ex&cution de täches PAW sur VM.

Une passerelle TCP/IP a DECNET a 6t& cr&&e pour permettre la soumission de travaux entre TCP/IP et VM, profitant des ressources DECnet assur6es par Interlink. Actuellement une centaine de travaux par jour sont offertes par cette installation.

Services IBM

L’arröt annuel entre No@l etjour del’ana vu la transformation de !’IBM 3090-400 en un modele 3090-600E VF ä six processeurs. Lered&marrage s’effectua souslecontröledu systeme VM/XASP2quiavait &t&adapte l’annee precedente aux besoins specifiques du CERN. Apres quelques debuts difficiles, ce systeme a atteint un bon niveau de fiabilit& et permet aux heures de pointe l’acces simultan de plus de 700 utilisateurs.

Duranttoutel’annee 1989, cesyst&me a &t&continuellement am&lior6, du point de vuetant des servicesofferts

que de la fiabilite. Pour les tres gros programmes, les utilisateurs peuvent maintenant utiliser le mode «XA», qui permet jusqu’a 999 mögaoctets de m&moire virtuelle.

Le systeme VMSTAGE, qui permet demaintenir sur disquedes copiesdesbandesles plus utilisees, acontinue äavoir un trös gros succes. Son espace de travail a &t& &tendu jusqu’ä pres de 40 gigaoctets, etil traite maintenant plus de 15 000 requötes par semaine, Evitant plus de 12 000 montages manuels de bandes magnetiques.

Le systöme de traitement par lots BMON, ainsi que les syst&ömes de gestion debande VMSETUP et VMSTAGE ont &t& ameliores pour permettre l’usage futur d’un syst&me robotique de montage de cassettes 3480.

Parall&lement, la machine Siemens 78905 a &t& remise en fonction, une moitie etant dediee au service ADP,

l’autremoitie &tantsouslecontröle del’«ancien» systeme VM/HPO.Lesysteme MVS/WYLBUR, de plusen plus

reduit A l’6tat de (gros) squelette, fonctionnant au «second niveau».

1989 a vu aussi l’arröt definitif de la m&moire de masse MSS 3850, apr&s la copie sur cassettes 3480 du gigantesque nombre de fichiers qu’elle contenait (encore plus de 200 000 a ce jour).

Service CRAY

Les demandes de simulation et de traitement d’&vönements de plusieurs grandes exp£riences ont supplante les utilisateurs de physique th&orique de la premiere heure. Les principaux utilisateurs ont et UA1, UA2, NA34

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etNA31, les exp6riences LEP, ALEPH, DELPHI et OPAL, prenant d’assaut le systeme dans la derniere partie de

l’annee. L’existence d’un programmede döveloppementintenseavecCray Research (installation superviseed’Unicos

5, essai pilote de la station VM et deux essais pilotes de la station VMS) n’a pas emp£che d’obtenir une disponibilite generale, programmee, de plus de 99 %. Une assistance generique ä l’emploi des biblioth@ques 4 cartouches automatis6es a 6t& fournie et d’importantes am6liorations ont &t& apportees au transfert de bandes sur disques intermediaires.

Parmi les syst&mes interessants mis au banc d’essai pendant l’annee figuraient l’Apollo DN 10000, le Cray Y- MP, le NEC SX-2, ’AMDAHL 59% et le COMPAREX 8/91.

Service PRIAM

Le service PRIAM a continue d’&tre assur& sans probl&me et le groupea participe A la prise en charge de deux autres syst&mes utilisant ULTRIX, a savoir DXMINT et TAG++. Le transfert de responsabilite pour le reseau de base suisse a SWITCH (re&seau des universites suisses) s’est pour ainsi dire acheve£.

Coordination DEC

Les principales activites men&es dans le cadre du programme de coordination CERN/DEC (DECCO) au cours de l’annee &coul6e ont Ete les suivantes:

- Gestion de la deuxi&me phase des programmes conjoints CERN-DEC. Les domaines de recherche couverts etaient: exploitation d’un centre de donn6es complexe utilisant une grappe de V AX; ame&lioration du systeme d’exploitation standard VMSdeDEC; constitutiond’unenvironnementinformatiquedistribu&pourl’analyse et la visualisation des donn6es de physique; mise au point d’un syst&me visuel interactif de donnees Entity- Relationship; application du traitement parall&leä l’acquisition des donn6es en tempsreel etliaisonsä grande vitesse et sur longue distance entre VAX/VMS et IBM/VM. La plupart de ces projets ont aujourd’hui ete mene6s ä bien ou seront termin6s dans le courant de 1990.

- Coordination des relations techniques et commerciales entre DEC et les utilisateurs du CERN, en 6troite coop£ration avec les autres divisions du CERN interess6es (principalement Fl et EP).

- Organisation du grand nombre habituel de manifestations et de visites tant au CERN qu’ä l’exterieur.

Assistance ä l’emploi des syst&ömes de transmission

CERNET

CERNET a 6t6 d6finitivement arret& a Noel apres plus d’une d&cennie de bons et loyaux services. Il &tait le premier röseau local polyvalent du CERN, concu et r&alis6 au CERN ä la fin des annees 70 pour mettre 4 profit la transmission ä grande vitesse (2 Mbit/s et plus) et des principes d’avant-garde en matiere de logiciels (protocoles multicouche et langage portable de haut niveau ). Au faite de sa gloire en 1984-85, CERNET reliait plus de 100 ordinateurs, utilisant au moins 10 syst&mes d’exploitation differents, et transportait environ 4 gigaoctets de donnees par jour.

Infrastructure des reseaux internes

Malgre& de s&rieux probl&mes budge6taires, le r6seau local Ethernet a de nouveau 6t& agrandi en 1989 pour desservir 41 bätiments supplömentaires (1700 bureaux). Ethernet dessert maintenant environ 90 % des bureaux devant &tre raccord6s. Pr&s de 2000 postes sont maintenant connect6es A 35 segments Ethernet, eux-mömes interconnect6s par des passerelles. Le trafic surlesegment debase a &t& multipli&par quatreavecdespicsde 60 % d’utilisation.

Vul’accroissement constant du trafic sur ler&seau de base Ethernet, le remplacement de celui-ci par le röscau local de 100 Mbit/s utilisantlanorme FDDI (Fibre Distributed Data Interface) estdevenu tr&s urgent. Desaccords

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decollaboration avec DEC et Apollo sont venus s’ajouterä celuiconclu pr&ec&demment avec IBM, etdesmate£riels alanorme FDDId’IBM,d’Apolloetd’AMD ont 6t&soumisavec succesädesessais. Des fibresoptiquesexistantes ont &t& homologu6es pour les materiels FDDI, de sorte qu’un reseau de base FDDI pourra 6tre r&alise en 1990.

Si le systeme Ethernet fonctionne toujours bien, c’est dü en grande partie aux progres importantsrealises en ce qui concerne les outils «maison» de gestion et de surveillance des reseaux (en l’absence continue de produits industriels ad&quats). La base de donn6es Ethernet demeure un &El&mentcle, malgreladifficult&qu’ilyaälatenir a jour.

Au CERN, un dispositif compact pour la surveillance d’Ethernet (DEMON) a et& r&alise au moyen de notre carte Ethernet existante pour le bus G64. Il poss&de des caracteristiques qui n’existent pas sur lemarch& et donne deja d’utiles r6sultats. Il intöresse l’industrie.

Services de transmission

L’accent en ce qui concerne les nouvelles connexions de terminaux a continue de porter sur l’emploi de serveurs de terminaux Ethernet. Seulement 230 lignes INDEX environ ont 6te install&es ou d&placees (moins de la moiti& du nombre de ces dernieres ann6es), contre plus de 150 connexions & des serveurs. Le CERN compte maintenant environ 300 serveurs, dont plus de la moitie sont geres par DD.

Le travail de r&paration des circuits INDEX et des serveurs de terminaux s’est poursuivi normalement, tout comme le service de coordination et de conseils pour les terminaux. INDEX a &t& disponible pendant plus de 99,8 % de son temps de fonctionnement prevu. Les statistiques ont montr& que plus de 500 connexions INDEX actuelles n’6taient plus utilis6es. Avec l’arr&t de CERNET, le syst&me de surveillance INDEX (SIMON) a 6te transfere sur un PC relie a Ethernet.

Les activites de coordination et de gestion des serveurs de terminaux ont continu£ de serev£ler tr&s prenantes et on cherche une prise en charge par l’industrie. Par suite de la mise en service du LEP, le nombre insuffisant de connexions de serveurs de terminaux au service VM d’IBM est devenu critique; le probl&me a 6t& rösolu par l’emploi d’une passerelle d’acc&s aux terminaux (TAG) qui permetä desterminaux connectesä des serveursDEC d’acceder a ’IBM via Ethernet et les TCP/IP.

Les op6rations de prise en charge et d’installation de Modem, destines & l’Etablissement des connexions & l’intErieur et A l’ext&rieur du domaine (y compris des connexions X.25), ont atteint un niveau record. L’entretien

de premier niveau du mat£riel X.25 s’est poursuivi. La prise en charge de petites imprimantes a cess& au cours de l!’annee, les appareils de ce type faisant maintenant normalement partie des configurations PC.

Logiciel des reseaux et services

Le nombre de postes sur Ethernet a doubl& pendant l’annee et se divisait essentiellement entre des PC compatibles IBM, des PC Macintosh d’Apple, des postes de travail individuels et des serveurs de terminaux.

L’emploi de la famille des protocoles TCP/IP a continue de croitre, &volution marqu&e par deux &venements importants: le passage en janvier d’environ 1000 systemes ä des adresses attribu6es officiellement et !ouverture vers la fin de l’annde des premiers services TCP/IP hors CERN & d’autres sites HEPnet. Aujourd’hui, les protocoles TCP/IP sont, sans conteste, le choix num6ro un des protocoles Etrangers aux constructeurs, jouant le röle devolu precödemment aux protocoles OSI de I’ISO. Neanmoins, le soutien aux exp£riences LEP sous forme d’un protocole de transport OSI pour les systemes OS9 et G64 a Et& apprecie, ce progiciel tant livre A ALEPH, DELPHI et OPAL.

Aujourd’hui au moins 700 utilisateurs Novell Netware (essentiellement des PC compatibles IBM connectös ä Ethernet) et probablement un nombre &gal d’utilisateurs Macintosh sont relies directement, ou indirectement, ä Ethernet. Ces communautes d’utilisateurs ont pos& des probl&mes d’appui central pas encore r6solus.

Le röseau mondial DECnet de physique des hautes Energies a encore grandi de facon spectaculaire (maintenant plus de 10 000 noeuds), tout comme le r&seau DECnet implante sur le domaine du CERN (plus de 500 noeuds). Desrouteurs specialises suppl&mentaires ont &te misen place etdiversesconnexions ont et& ajout&es (ESA, NIKHEF, NORDUNET, ...) ou ameliorees (Italie, Suisse, Allemagne, Etats-Unis, ...).

Pour les services exterieurs en general, 1989 a &t& l’annee record en ce qui concerne l’accroissement de la largeur de bande et delaconnectivite deslignes sp£cialis6es. Une ligne de2 Mbit/sa &t& mise en service en juillet depuis ’INFN/GARR, Bologne. Une autre ligne de 2 Mbit/s destince & ’ETH, Zurich, et des lignes de 256 kbit/s pour I’IN2P3, Lyon, et le CEA, Grenoble, ont &t&€ commandces, de möme qu’une ligne de 1,5 Mbit/s, don d’IBM, pour relier NSFnet via Cornell. Une ligne de 64 kbit/s desservant DESY, Hambourg, a et& en outre mise en service. A la fin de l’annce, 40 lignes au total (y compris au titre de EARN et de EASINET) etaient operationnelles ou command6es, representant une largeur de bande totale d’environ 7,5 Mbit/s.

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Les services X.25 ont continue de s’&toffer, en raison notamment de l’ouverture de liaisons avec NIKHEF et

NORDUNET. Actuellement, tant le systeme TCP/IP que le systeme DECnet d&ependent &norm&ment des services X.25. Un syst&me de gestion pour X.25 a &t& achete et install& et s’estr&evele utile pour !’exploitation ainsi que pour les statistiques, mais l’accroissement des fonctionnalites promis par le constructeur est toujours attendu. Une &tude de march& des commutateurs X.25 ä grande vitesse a Et entreprise et un commutateur X.25 sp£ecialise a 6t& exploite dans le cadre du passage de EARN aux protocoles OSI. A la demande de physiciens belges et allemands, le CERN a accepte6 de participer au projet pilote X.25 pour le röeseau COSINE dansle cadre du programme Euröka. Enfin, une documentation et des mecanismes administratifs ont &t& &labores pour faciliter ’emploi de terminaux depuis les domiciles en passant par des reseaux X.25 suisse et francais.

Les services EARN ont continue d’ötre assur&s normalement et ont connu une croissance soutenue. LeCERN a et& le premier site ä permettre la connectivite entrele EARN ancien et son nouveau r6seau de base utilisant OSI, mais les progres ont 6t6 lents. On a essay& avec succes des logiciels pour faire circuler du trafic EARN sur les TCP/IP. Pendant ce temps, le projet EASInet, r6seau parraine par IBM et destine ä relier divers centres universitaires de superordinateurs en Europe, a progress£.

La prise en charge et l’amelioration des services du courrier &electronique ont continue de consommer beaucoup de temps. L’efficacit& en a &t6 ame&liorde par un emploi accru du protocole SMTT sur les TCP/IP, par diverses reconfigurations des passerelles et par l’ame6lioration des performances de la passerelle centrale de courrier electrique (MINT) jusqu’au niveau de celles d’une machine moderne financ&e parSWITCH (r6seau des universites suisses). Un progiciel de DFN (r6seau des &tablissements de recherche allemand) a 6te utilise pour &tablir des connexions externes completement conformes & la norme X.400.

Pour ame&liorer l’organisation des nombreux services grand röseau utilises par la communaute HEP europ&enne, deux comites HEPnet ont 6t& cr&&s pendant l’annee: le comit& des besoins HEPnet (servant exprimer les besoins des physiciens) et le comite technique HEPnet (charge de coordonner la programmation et l!’exploitation). Ce dernier, actuellement presid6& par le CERN, a cr&& divers sous-comites spe&cialises. Outre sa participation au comite HEPnet, le CERN a continue de prendre part & d’autres activit&s de coordination de reseaux sur le plan international, en particulier dans le cadre de RARE (pour OSI), de RIPE (pour TCP/IP) etde EARN.

Gestion de reseaux

La gestion der6seaux a, du fait dela croissance soutenue de tousles services y relatifs, continue d’ötre un sujet de pr&occupation pendant toute l’annee. La principale innovation a 6t& la fourniture d’un utilitaire de visualisation graphique montrant l’6tat des passerelles ou des routeurs dans un r6seau donn£. Bien que concu pour des röseaux internes, cet utilitaire s’est r&vel6 tres utile &galement pour les reseaux externes. Il esten outre utilise par ALEPH et a suscite un inter6t consid£rable A !’extörieur du CERN 6tant donn& l’absence continue de produits industriels adequats. Le systeme d’alarmes reseau a, simultan&ment, 6t& perfectionn6 etest maintenant utilise par tous les operateurs du Centre de calcul. Un serveur d’alarmes est en cours d’&laboration pour permettre la creation d’alarmes pour les passerelles de courrier Electronique.

Les travaux relatifs aux bases de donnees ont progress€ pendant l’annce, la base de donnees d’adressage

TCP/IP devenanten particulier op6rationnelle. Iln’a toutefois pas &t& possible decharger desdonn6esdela base Ethernet du CERN automatiquement dans une base utilisee par le service de gestion des r6seaux de DEC. Cette societ@ a dü en cons&quence proc6der A un recensement d6taill&E de son materiel.

La gestion syst&me des divers ordinateurs utilis6s pour la gestion des röseaux, les bases de donn6es relatives a ces derniers et les passerelles ont exig& un effort constant.

Tele&ecommunications

Le service du tel&phone a de nouveau fonctionne normalement pendant toute l’annde, malgr&e une lourde charge de travail pour le personnel d’exploitation due 4 !’emploi simultan de deux standards tel&phoniques et a un taux de pannes &leve& pour l’&quipement vieillissant. La malchance a voulu que l’un des principaux cäbles desservant le SPS soit inutilisable pendant les premieres semaines de la mise en service du LEP et ne puisse ötre repar&avantun certain nombre de jours. Le service du telex a fonctionne sans probl&me, avec unemploi croissant del’acces informatise, et l’utilisation du telöfax acontinue d’augmenter (60 machines sont maintenantinstall6es).

La base de donnees relatives au cäblage du röseau telöphonique a 6t& mise en auvre avec succ&s pour remplacer les vieux documents papier, mais il est apparu que ceux-ci contenaient un grand nombre d’erreurs accumulees au cours des d&cennies pass&es. Une campagne de mise ä jour a Et& programmee.

Les travaux d’installation du nouveau standard numö6rique pour le LEP ont finalement &t& acheve6s, sous la responsabilite de la Division SPS, quoique pas sans poser des problömes logiciels. Tout le mat£riel destine a

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l’extension du standard du LEP pour remplacer le standard &lectromecanique obsolete du CERN a 6t6 livre et partiellement install6, puis essay6. Des progres satisfaisants ont 6t& r&alis6 en ce qui concerne le logiciel de base pour le comptage des appels et pour les pupitres de op£ratrices bas6s sur ’emploi de PC. La date du ler juillet 19% a 6te fix&e provisoirement pour le transfert final.

Systemes integres de gestion

Traitement des donne6es administratives

Services informatiques

1989 a &t& l’annde du passage de notre ancien systeme informatique IBM 4351, abrit& au bätiment 5, a un SIEMENS 7890 beaucoup plus gros situ6 dans la salle principale des ordinateurs au bätiment 513. Gräceä la plus grande puissance informatique disponible, nous avons pu adopter une nouvelle version de VM/SP, 1a 5.15, et franchir une &tape importanteen passant d’un systeme DOSVSE obsoleteä la toute nouvelle version VSE/SP3.2, operation qui a necessit& un examen de tous les langages de commande de travaux (JCL) utilises. Autre fait important, li& ä ’exploitation d’un ordinateur plus puissant, le temps de r&ponse pour nos utilisateurs s’est nettement reduit.

Systemes du Personnel et de Paie

Le syst&me du Personnel a &t& confront& A un accroissement du nombre d’utilisateurs en ligne du fait de la generalisation en 1989 de l’enregistrement des cong&s et de l’adjonction d’un grand nombre d’utilisateurs au niveau du groupe. Cela s’est traduit par un accroissement des op6rations d’assistance aux utilisateurs et de maintenance. La version4 dePAYPERa Et& mise en service. Elleincorpore lesmodifications apport6es aux Statut et Reglement du personnel et propose certaines am6&liorations. Pour la base de donnees ORACLE pres de dix grandes applications ont &t& reli6es A la base de donn&es centrale du personnel, qui est maintenant mise A jour chaque soir. Une application nouvelle a 6&t& &laboree pour traiter les donnees relatives au personnel des entreprises exterieures, en vue de la r&union en une seule vue de toutes les personnes autorisees A p@netrer sur le domaine.

Achats et reception

Le systeme automatique de verification des factures (la facture recue est comparee avec les donnees correspondant a la röception et approuve6e aux fins de paiement si la livraison correspond ä ladite facture) en a acceler6 le traitement administratif. Le lien entre COPICS et la base des donne£es financieres & quant ä lui ete ame&liore de facon importante. Le traitement &lectronique des formulaires (EFP) permetä certains utilisateurs de passer des demandes d’achat internes sans formulaire papier.

Applications financieres

L’innovation la plus importante en 1989 a Et l’implömentation de la comptabilit& par projet/programme (PPA). Le syst&me financier permet maintenant l’analyse de la situation financiere non seulement par unites organiquesdu CERN (groupes, divisions, etc.), mais &galement par programmes, projets, activites, etc. En outre, il impute maintenant les coüts de personnel aux groupes et programmes, alors que prec&demment ces coüts n’etaient prisen consideration qu’au niveau desdivisions. Il a fallu pour ce faire cr&er un mecanisme pour garder une trace des affectations de personnel aux programmes. En outre, le plan comptable du CERN a 6te completementrevu. Lenouveau plan comptable devrait permettre unemeilleure analyse des depenses et deleur nature &conomique.

Assistance & l’emploi des systemes de bureautique

Le groupe Syst&mes de bureautique (OCS) a continue pendant toute l’annee 1989 ä fournir des services de base en mati&re de bureautiqueä la totalit@ du CERN: achat d’äquipement, travaux d’installation, formation des utilisateurs, developpements.

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L’assistance en matiere de traitement de textes s’est am&lioree et a &t& rendue beaucoup plus fiable. Cette Evolution s’est poursuivie avec l’adoption ä la fin de ’annee d’un ensemble de produits livr6s et prisen charge par l’industrie pour le service central IBM. TEX est disponible sur un grand nombre de syst&mes; des macros compatibles SGML sont en cours d’installation.

Un certain.nombre de bases de donnees d’entreprise ont &t& livrees aux utilisateurs ou ame&liorees, par exemple pourle Bureau desutilisateurs, !’inventairedu CERN etlabase dedonne&esPersonnel. La transformation de la base de donne6es vieillissante de TIS pour la gestion des dosifilms a 6t& entreprise et est bien avancee. Ces services sont bas&s sur ORACLE et font partie d’une politique d’uniformisation. Le foyer du CERN a 6te &quipe d’un syst&me de gestion höteliere du march6&, utilisant nos ordinateurs individuels Olivetti standard.

Le traitement &lectronique des formulaires, bien que demeurant une solution A r&examiner, s’est &tendu, de

l'installation pilote originelle du PS qu/il etait, A d’autres divisions. La sallede demonstration de PCalivre des ordinateurs individuels Olivettiet Macintosh, comme d’habitude.

Ses services offerts aux utilisateurs de MIS ont &te &tendusä l’ensemble du CERN. Un nouvel appel d’offres pour l’acquisition d’ordinateurs individuels compatibles IBM, conjugue6 ä une 6valuation röcente du march6 etä une consultation des divisions utilisatrices, s’est sold& par le renouvellement du contrat avec Olivetti. La formation des utilisateurs, confiee A l!’exterieur, sS’esteffectu6esousnotre supervisionetälafindel’annöelesresponsabilites

en matiere d’organisation ont 6t& transfer6es A I’Enseignement technique, MIS continuant de preter son concours. Un certain nombre de s&minaires ont ete donn6s A l’intention de secretaires et de superviseurs nouvellement nomm6&s.

Le projet de serveur d&partemental s’est conclu par la construction d’un serveur pour les syst&mes de type PC et Macintosh, permettant le partage de fichiers, la diffusion des donn&es, la fonction courrier, lechangement de pr6sentation, etc. Ce serveur a Et& mis en service avec succes et porte aA un syst&me standard de l’industrie, le systeme UNIX. Un logiciel a &t& Ecrit pourrendre PostScript et LaserWriters sur röseaux AppleTalk accessibles a partir d’ordinateurs autres que les Macintosh. Enfin, le groupe OCS a continue de ge£rer le service public de microedition, qui est une r&ussite, et a assure l!’exploitation de syst&mes informatiques pour SIS, ST et DG/AG.

Assistance aux utilisateurs

Gestion des ressources

Les services centralises de comptabilite, de gestion budge£taire et d’Edition pour VM d’IBM, VM de Siemens,

Unicos de Cray et VMS de VAX (pas de gestion budgs£taire), bas&s sur l’emploi de la base de donnees CCDB ORACLE, sont maintenant au point.

La section travailleen &troite collaboration avec les autres groupes du Centre decalculetaveclacommunaute des physiciens pour faire en sorte que les ressources soient utilisees aussi efficacement que possible et affect&es selon les besoins du programme d’experimentation du CERN.

Les besoins FATMEN (File And Tape Management for Experimental Needs, gestion des fichiers et bandes pour les besoins des exp£riences) ont 6te Etablis et le syst&me de base a Ete Ecrit et install& sur les syst&mes centraux du CERN.

De nouveaux generateurs de nombres al6atoires ont &t& adoptes sur tous les ordinateurs centraux et une version completement modernisee du progiciel minimaliseur de fonctions, MINUIT, a 6t& &galement installce.

L’assistance A l’utilisation des Apollo a pris la forme de guides pour l’utilisateur, de cours de formation etde de&veloppement d’outils. Des programmes de formation ont Et& organises et r&alises pour PAW et GKS.

Interfaces utilisateur

La section a &t& r&organis6e en mai 1989. Elle a continue de coordonner es activites du bureau deconseils aux utilisateurs (UCO). Une nouvelle salle de documentation en self service a &t& construite A cöt& du guichet d’aide aux utilisateurs du bureau. Des descriptions de programmes obsole£tes ont 6t& supprime6es des catalogues et un certain nombre d’autres descriptions ont 6t& traduites de Script en SGML. Les «Prologues» utilisös par l’instruction FIND ont 6t& mis & jour.

Au nombre des utilitaires et progiciels nouveaux adoptcs figuraient VMIO (en remplacement d’IOPACK), les utilitaires WHO et PHONE, les versions VAX de XPRINT et de XSCRIPT et un nouvel utilitaire VAX appel6 GRPLOT.

Le guide des utilisateurs de VM a &t6 complötement revise et r&ecrit. Le guide des utilisateurs d’Unicos de Craya6t&achev£et publie. Lerapport «ComputingatCERN in the 19905» a finalement et misen forme et publie.

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La section a continue d’assurer la prise en charge de la grappe des VAX centraux, en particulier la maintenance des programmes d’enregistrement des utilisateurs et la gestion de l’espace disque.

Le travail d’ame6lioration de l’instruction FIND s’est poursuivi. Les probl&mes de jeux de caracteres IBM ont et& en grande partie r6solus.

Bibliotheque des programmes

La bibliotheque des programmes du CERN et la documentation connexe ont 6t& communiquees & plusieurs centaines d’institutsdans lemondeentieretl’assistance fournieaux utilisateurslointainsa faitl’objetd’importantes ameliorations. Les informations concernant la biblioth@que des programmes sont maintenant diffus6es A une liste d’utilisateurs lointains en m&me temps qu’elles paraissent sur les services centraux du CERN. Une copie electronique dubulletin Computer Newsletter estäladispositiondesutilisateurslointains. Lesreglesd’installation pour la biblioth&que ont 6t& considerablement rationalis&es pour aider les utilisateurs non locaux ä exporter le cadre d’utilisation des logiciels du CERN. Des guides d’installation sont en cours d’&laboration pour tous les syst&mes.

La bibliotheque a Et& portce A de nouvelles plates-formes (ALLIANT, CONVEX) avec la participation active des constructeurs. Une attention particuliere a Et& accord&ee au domaine UNIX. La version UNIX de la bibliotheque est constamment ame&lior6e et le langage C est utilise pour avoir un code transferable dans les domaines de l’interface syst&me et de la transmission.

Un important effort a &t& consacre A l’optimisation des architectures &volu6es. Le code de la biblioth&que est actuellement analys£& afin de pouvoir en am&liorer les performances au moyen de la micro-parallelisation et de la vectorisation. De nouveaux programmes standard ont &te utilis6s et le code existant a &t6 am&liore pour tirer pleinement parti des unit6s vectorielles des gros ordinateurs du CERN. Des travaux portent en particulier sur le progiciel de simulation Monte Carlo GEANT oü on espere obtenir un important gain UC. Ils sont pour l’essentiel ex&cutes par du personnel d’IBM actuellement au CERN dans le cadre du programme de recherche en supercalcul entre IBM et desinstitutsde recherche europ&ens. LeCERN a Egalement participe activement aux travaux de l’organisation des superordinateurs europ6eens, SUP’EUR, qui a tenu une r&union dans notre Laboratoire en septembre.

L’effort d’ame&lioration s’est poursuivi dans tous les secteurs, entrainant la suppression d’un code obsolete qui, chaque fois que possible, a &t€ remplace par un logiciel Ecrit recemment et essentiellement en FORTRAN 77 standard. De nouvelles versions de programmes existants, contenant des ame&liorations et de nouvelles fonctions, onten outre te install&es et diffusees dans un souci constant de satisfaireä des normes de logiciel plus strictes.

De nouveaux codes de simulation Monte Carlo de physique ont &t& adopt6s et des codes existants ont 6te amelior6s avec la participation active des auteurs. L’interaction avec ces derniers a et& particulierement röussie dans les domaines de la normalisation des codes et de la portabilit& des machines.

La documentation sur les programmes pris en charge a &t6 constamment tenue & jour pour refleter les modifications apport6es aux codes et tenir compte des remarques des utilisateurs. Le passage du manuel de la biblioth@que des programmes du vieuxsyst&me de miseen forme des ttextesaux produitsnouveauxacommence. Cela simplifiera l’obtention d’une documentation machine lisible ainsi que la maintenance et l’am&lioration de la documentation existante. Une interface avec une base de donnees pour la recherche automatique des informationsestäl’etude. Lesproblemesrencontrös parlesutilisateursont 6t&analysesetr&solus, cequia permis de fournir une aide active et des conseils ä leur communaute toute entiere et de faire ben£ficier le personnel de la bibliotheque d’informations en retour.

Des efforts sont faits pour am6liorer le service aux utilisateurs de la biblioth@que d’ordinatique.

Elaboration de progiciels

PAW, postes de travail pour l’analyse en physique

PAW est op6rationnel depuis plus d’une anne; une importante quantite d’informations en retour ont 6te recue d’un nombre croissant d’utilisateurs tant ä l’intörieur qu’ä l’exterieur du CERN. Un programme de surveillance a &t@ mis au point et a permis d’enregistrer 1100 utilisateurs differents et 150 000 sessions en une ann&e sur !’IBM du CERN seulement. Un nouveau manuel PAW a &t& publie et plus de 4000 exemplaires ont &te distribues.

L’interface HBOOK au nouveau programme MINUIT a &t& achevee. HPLOT a Ete& dot& de nouvelles ressources bidimensionnelles et tridimensionnelles et la qualit6 graphique en gen6ral en a et ame&lioree.

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HIGZ, noyau graphique de PAW, a Et& considerablement ame&lior6 et les &mulateurs graphiques TELNETG et 3270G ontete diffuses. TELNETG est un utilitaire derive du programme TELNET standard qui permet de faire tourner une application utilisant HIGZ sur un ordinateur satellite (en mode ligne) etd’avoirl’interface utilisateur etlesE/Sgraphiques sur le poste de travail local. L’&mulateur 3270G est similaire, mais il offre un support pleine page. L’interface HIGZ/PostScript a et& cröge. Elle ne depend pas du progiciel graphique utilis& sur place.

La liaison pourles instructions classiques de KUIP a &t& synthötis&e et une interface pour tableaux graphiques a ete creee. Il existe une nouvelle version du compilateur KUIP. Une interface avec les vecteurs KUIP a &te developp£@e pour SIGMA.

Une version complete de FORTRAN I/O est maintenant disponible dans COMIS et de meilleurs öchanges avec les autres progiciels PAW ont 6te r&alis6s (par exemple l’acc&s aux vecteurs KUIP depuis des programmes standard en FORTRAN).

Des ame&liorations ont &t& apportees dans divers secteurs de ZEBRA (principalement FZ et RZ) etun nouveau progiciel (CZ) pour recevoir des serveurs ZEBRA dans un röseau heterogene a 6t& cr&&, toutcomme un utilitaire de transfert de fichiers ZEBRA (ZFTP) destin6 A simplifier le transfert de fichiers ZEBRA (aussi bien RZ que FZ) dans un cadre d’utilisation het6rogene.

Une plus grande fonctionnalite a et& cr&&e danslenoyau de PAW, lequel a &t&adapte aux nouvelles fonctions mentionn6es ci-dessus. Le progiciel d’ajustement a &t6 perfectionne et la robustesse am&lioree. Une version est utilisee sur des syst&mes en ligne (OS9).

GEANT

La version 3.13 actuelle a &t& diffus&ee en juin 1989. Les principales modifications qu’elle offrait Etaient une revision et un regroupement des algorithmes pour le progiciel de g&eome£trie et une am£lioration du progiciel de traitement des gerbes hadroniques et du syst&me de suivage.

ADAMO

La version 3.1 du syst&me interactif de donn6es Entity-Relationship ADAMOa 6t£ offerte pour un essai pilote a ALEPHetäZeus. Les principaux changements par rapport A la version 3.0 sont: une interface des instructions portable avec KUIP; le progiciel TAP utilisant Zebra (et plus BOS); une E/S enrichie bas6e sur ZEBRA, avec des progiciels E/S suppl&mentaires utilisant ORACLE et BOS (pour ALEPH); un kit d’installation bas& sur PATCHY.LeTIP, acc&s interactif auxdonn6eset au ttracage ADAMO utilisant PAW, a &t& port@ aux performances de la version 3.1, de sorte que le systeme complet possede une interface d’instructions unifiee semblable A l’interface KUIP. Un soutien direct continue d’ötre apport& ä diverses exp£eriences pour des applications ADAMO.

Assistance pour les experiences

La section a pr&t& son concours en matiere de traitement differ& a ALEPH, NA31, OMEGA, OPAL et UA2.

Cette annee a et& tres interessante, les premieres donnees du LEP Etant analys6&es quelques heures aprös avoir et& Ecrites sur bandes et des r&sultats des exp£riences 6tant publies des les premieres semaines.

Pour ALEPH, leprogramme Monte Carlo a&t& acheve&et de larges Echantillonsd’Evenements ont te produits sur divers ordinateurs. Une comparaison des donnees cr&eees et des donn£es reelles est en cours. Une bibliothöque de programmes standard polyvalents a &t& cr&&e pour des programmes d’analyse en difför6. Tous les principaux progiciels tournent maintenant sur le Cray.

Pour NA31, les activitös de maintenance des programmes et de gestion de la production se poursuivent. La chaine du programme dereconstruction d’OPAL 6tait pröte et op£rationnelle pour les premieres donnöes

reelles, aveclesquellesellea 6t6 accorde&e. Lesprogrammesd’analyse ont öteimpl&ömente6s sur!’ Apollo DN 10000, qui a par la suite 6te utilise pour l’analyse des &venements et le monitorage en ligne.

Pour OMEGA, le groupe a continue de pröter son concours aux collaborations W A82, WA85 et WA89, en particulier pour creer des interfaces logicielles pour de nouveaux detecteurs. Trident, le programme de reconstruction en differe, a &t& mis A jour pour utiliser des progiciels et des utilitaires plus modernes, tels que Zebra, HIGZ et GKS.

Le programme de production de UA2, modifi& pour accepter les evenements 4 plusieurs vertex, a trait& une quantit& de donnöes &quivalente ä toutes celles des annces precedentes. Le logiciel hors ligne a et& implömente sur le Cray et un important volume de traitement a 6tc et est encore effectue sur cette machine.

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Infographie

Une importante nouvelle version de GKSGRAL (version 3.1) a &t& mise en service sur tous les syst&mes d’exploitation prisencharge, dontlalistea 6t&allong6e pour inclure UNIX. Un membre du personnel a et&charge de l’assistance aux instituts affili6s au CERN, qui sont maintenant plus d’une centaine et pour lesquels un systeme de distribution «NEWS» a en outre 6t& cr&&. Un grand nombre d’am&liorations de detail ont &te apportees aux modules de gestion de peripheriques, en particulier pour les Megateks, les postes VAX et interface EPIC de XEROX les utilitairesde tragage, de visualisation etd’&dition dem6tafichiersfontactuellement

l’objet d’une r&organisation complete avec un grand nombre de simplifications et d’am@liorations. Divers produits du marche& ont &t6 values, parmi lesquels un programme de gestion tridimensionnel Tektronix 4236, et un progiciel d’&mulation a 6te choisi pour ex&cuter du traitement graphique propre ä de gros ordinateurs sur des ordinateurs individuels IBM. Du mat£eriel de tracage nouveau a &t& commande& pour le Centre de calcul. De nouvelles versions de toute la documentation ont 6t6 r&alis6es et deux cours ont 6t& organises sur GKS.

Generalites

Des membres du groupe ont present& diverses communications, notamment & la conference CHEP (’informatique en physique des hautes Energies) d’Oxford et le travail d’edition consacre aux bulletins Computer Physics Communications et Europhysics News s’est poursuivi.

Assistance au traitement en ligne .

Services logiciels

Notre programme actuel de d&eveloppement de logiciels est source maintenant d’un volumineux travail de soutien, le nombre d’utilisateurs augmentant. Il couvre l’ensemble des programmes d’acquisition de donndes MODEL, des VALET-Plus dans des systemes sp£cialises integres et autonomes, plus des r&alisations en ce qui

concerne l’appel ä distance (RPC), FASTBUS et des logiciels d’interface. Cette anne a &t& une ann6e d’intenses pr&paratifs pour les experiences LEP, dont les syst&mes d’acquisition

de donnees ont &t& mis en service pour l’exp6rimentation au cours de l’automne. Un effort d’intensite comparable a dü &tre effectu& pour perfectionner encore plus l’ensemble des programmes d’acquisition de donnees MODEL, en fonction de l’6volution des besoins des utilisateurs. Des ame&liorations importantes ont ete apportees ä tous les principaux sous-syst&mes et nombre de modules ont atteint maintenant un niveau de stabilite satisfaisant. Ces logiciels sont maintenant utilisesr&gulierement par trois des quatre collaborationsLEP. Dans le m&me temps, le groupe a participe A la mise & jour de nou veaux syst&mes d’acquisition de donn&es pour plusieurs autres exp6riences, notamment & LEAR et & OMEGA. Le gestionnaire d’etats, systeme nouveau et puissant mis au pointen collaboration avec DELPHI pour g6rer les commandes, a &t€ mis en service, puisessaye au cours de l’annee et est maintenant utilis& dans plusieurs exp6riences. Un important travail a &t& consacre & lintögration de MODEL ä des frontales VALET-Plus, association maintenant utilis6e dans les syst&mes

d’acquisition de donn6ees d’OMEGA et de CP-LEAR. Un syst&me de d&emonstration de l’integration de MODEL etde VALET-Plusestmaintenantdisponible pour aider denouvellesexp£riences. Legroupeaentrepris de porter des partiesde MODEL ä UNIX en coop£ration avec !’experience W A89 et d’Elaborer une version de MODEL qui

soit ind&pendante du syst&me. Une importante et nouvelle version du logiciel VALET-Plus a &t& Elaboree: elle incorpore les modifications

apportees pour l’integration a MODEL et aux ordinateurs centraux V AX; elle comprend en outre de nouvelles biblioth&ques, des possibilites de transmissions ame&liorees, interface utilisateur et des extensions au syst&me d’acquisition de donn6es SPIDER. Elle saccompagne d’une nouvelle version de PILS qui est dotee d’un grand nombre d’ame&liorations. Pr&s de 200 syst&ömes V ALET-Plus sont maintenant utilis6es dans le monde entier et des syst&mes d’acquisition de donne6es a debit Eleve utilisant des VALET-Plus tournent a OMEGA et 4 P5195. Une version du logiciel VALET-Plus associ&e a VME est maintenant disponible sur l’interface CHI (CERN Host Interface, a un ordinateur serveur du CERN) dans FASTBUS. Des travaux exploratoires ont commence

concernant le portage de certains des logiciels VALET-Plus & 059.

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Le logiciel complet pour le raccordement des FASTBUS äa grande vitesse, avec interfaces CHI, aux VAX

est maintenant disponible: il est utilis6 par DELPHI, par L3 et d’autres. C’est ce möme logiciel qui est utilis6 pour la liaison HVIOR (bus VMEä grande vitesse/V AX) du systeme d’acquisition de donnees OMEGA. Un systeme assure maintenant la prise en charge du programme de gestion VMS pour des interfaces CHI reli6es aux VAX BI. Dans plusieurs exp£riences, les transferts de donn6es sont maintenant effectues sur des liaisons & fibre optique. L’installation d’OS9 sur interface CHI a progress& et nous avons entrepris un travail sur une liaison CHI au poste DEC 3100 bas&e sur l!’emploi de l’interface standard pour petits ordinateurs (SCSD.

La port6e et la fonctionnalite de notre appel a distance (RPC) ont &t& considerablement am&lior&es dans de nouvelles versions diffus6es en 1989. Des travaux ont &t& entrepris sur des passerelles pour permettre linterconnexion avec d’autres systemes de RPC. La premiere phase d’elaboration d’un reconstructeur d’&venements base sur l’emploi de transputeurs pour l’experience JETSET est maintenant acheve£eetledispositif a ete utilis6 dans un faisceau d’essai.

Activites d’assistance liees au materiel

Le groupeOC fournitdesavissurlesplanstechniqueetcommercialdanslesdomaines suivants: connaissance du march&etdelaconstruction des mat6riels (OEM); &valuationetrecommandation demat£rielssuppl&mentaires; aide ä la negociation de rabais, de conditions d’achat et de services apre&s vente; organisation de la maintenance sur le domaine du CERN; &elaboration de procedures simples et coherentes pour les utilisateurs, etc. En 1989, un travail considerable a en outre 6t& consacre a aider directement les utilisateurs pour des installations, des

reconfigurations et des am6liorations de syst&mes. Cela a particulierement &t& le cas pour DELPHI (installation dans le puits de cette experience d’un grand nombre de microV AX), pour L3 et pour les installations de postes TA90 a OMEGA, OPAL et OBELIX.

L’ann6e a 6t& marqu&e par une augmentation &norme du nombre de postes de travail DEC. Il ya maintenant environ 450 postes VAX et DEC sur le domaine, en plus de la cinquantaine de syst&mes VAX et des 100 et quelques microV AX; il y aen plus 4 systemes NORD 100/500 toujours en service.

Le nombre d’interfaces CFI prises en charge s’est stabilise a environ 70 unit6s (sur la centaine install&e sur le domaine). La nouvelle interface CHI est devenue disponible sur le marche au milieu de 1989 et plus d’une douzaine sont de&ja utiliseesau CERN. Nousavons prösente une proposition pour l!’implantation sur ledomaine d’un service d’assistance ä l’emploi de la CHI (analogue ä celui qui existe pour la CFI) avec la coop6ration du coordinateur pour l’electronique.

Une quarantaine de derouleurs debandes magnetiquesSTC 2925 sont maintenant en serviceou commandes, associes principalement & des microV AX ou ä des systemes VME. Nombreux sont les utilisateurs qui profitent de l’accord de röparation sur le domaine que nous avons pass& avec DEC pour cet &quipement OEM. Des unit6s de disques compatibles 3480 dans des cadres d’utilisation en ligne ont &t& &valuees pendant l’annee en vue de resoudre des problemes techniques, de formulerdesrecommandationset de prendre desmesures demaintenance appropriees. Cette &valuation a porte essentiellement sur les cadres d’environnement Q-bus, VMEbus et SCSI.

Le parc de microV AX existe depuis plus de deux ans: un cinqui&me systeme a Et& ajoute au milieu de 1989. Jusqu’a Noel 1989, 20 demandes d’affectation ont 6t& satisfaites: le materiel a te affect@ pendant plus de 75 % du temps, et, chaque configuration est allouede, en moyenne, deux ä trois fois par an. Le contrat d’exploitation etderöparation du parcdesCAVIAR.n’a pas &t& renouveleä la fin de 1989 etles syst&mes du parc encore utilises ont Et transfer6s ä leurs propri6taires.

La planification et la comptabilit& budgötaires du groupe ont 6t& transfer&es sur un Macintosh, ce qui lui permet d’utiliser les divers outils MIS disponibles en la matiere. La nouvelle base de donnees ORACLE pour le groupe EP-ELIa 6t& mise en service avec succes en 1989. Notre base de donnees DECCO est devenue un outil utile pour l’administration des DOSSIER DEC et des cas d’ex6cution des contrats de maintenance DEC, et nous avonspris partäun projet visantäharmoniser lesdiverses applicationslieesä labase de donn£esetserapportant ä notre domaine.

Autres activites

Des communications concernant plusieurs aspects de l’activit@ du groupe ont Et& prösentees A la Conference sur le traitement en temps reel (Williamsburg) et ä la Conference sur l'informatique en physique des hautes energies (Oxford). En 1989, quatre num£ros du bulletin Mini & Microcomputer Newsletter ont &t& publi6s et distribues par le groupe OC. Lenombre desabonn6s est superieur ä 1200, dont plus de la moitie sontä l’extericur du CERN.

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Evolution dans le domaine du calcul avance

Introduction

Le groupe Calcul avanc& (AC) existe depuis octobre 1988. Son activit& s’articule autour de trois pöles principaux :

- prendreenchargeetaccroitrelesensembles d’&mulateurs 3081E en service. Evaluerles processeurs paralleles VLSI /370 Chip Set (PPCS) d’IBM comme possibles successeurs aux &mulateurs 3081E;

— devenir un centre expert dans l’emploi de transputeurs dans des exp£riences;

- 6valuer des technologies et möthodes nouvelles pour acqu6rir des comp£tences susceptibles de contribuer a resoudre des probl&mes de traitement de donnees pour la prochaine generation d’experiences et d’accel6erateurs.

Activites concernant les emulateurs et les processeurs parall&les IBM

Emulateurs

Les &mulateurs 3081E ont Ete fortement mis ä contribution dans les activites en ligne et en differe. La p6riode d’exploitation de UA1 entre mars et juin 1989, ax6e sur la physique du muon, a &normement sollicite le syst&me d’acquisition de donnees, avec des taux d’&v&enements de 25 Hz apres le premier niveau de döclenchement et de 10 Hz apre&s le deuxi&me niveau (qui est la source d’alimentation des 12 &mulateurs). Le temps de traitement moyen dans les &mulateursa &t& de 100 ms pour les&evönementsrejetöset de l1spour les&v6enements interessants. Tous les &vönements ont 6t& enregistr6s, les intöressants allant sur des bandes s&parees. |

Plusieurs milliers de cartouches de bandes ont 6t& 6crites sur quatre derouleurs 3480 command6s par une UC 9375-60 IBM. En 1989, les &venements int6ressants ont &t6 analys6s en differ& aussi bien sur l’ensemble m&me

d’&mulateurs 3081E qu’au Centre de calcul. Les ensembles de ’INFN (Rome) et du MIT ont Et6 exploitös non- stop pour l’analyse Monte Carlo et pour l’analyse de donne&es.

Avec la mise en service de la machine LEP dans le courant de l’&t&E de 1989, les collaborations DELPHI et L3

ont commenc6 A utiliser leurs ensembles d’&mulateurs. Neuf &mulateurs dot6s de 5 megaoctets de m&moire et d’interfacesä FASTBUS ont 6t& r&alises pour les collaborations L3 et DELPHI. Trois ont t& int&gresen ligne dans DELPHI, quatre ont 6t& integrös en ligne dans L3 et les deux restants sont utilises pour l’Elaboration de programmes et l’assistance en ligne. Des les premieres semaines de saisie de donnees au LEP ils remplissaient d6ja leur röle, a savoir la surveillance des &vönements et la v£Erification de la structure des donnees. L’ensemble d’&mulateurs hors ligne de L3 reli& au LEPICS &tait &galement op£rationnel pour l’analyse.

PPCS d’IBM

En juin 1989 le premier systeme & processeurs paralleles VLSI /370 Chip Set d’IBM a 6t6 installE au CERN. Il comprend un systeme central /370 (un IBM 9373-30) et un serveur-calculateur de traitement parallele (PPCS). Le PPCS lui-möme se compose de 32 processeurs (du type 9373-30), chacun dote d’une interface constructeur IBM. Notre contribution au programme d’&tude conjoint avec IBM pour ce syst&me, connue sous l’appellation Stage 2, estlaconception d’uneinterface VME aux points d’acc&s des processeurs. L’&tude technique est terminee et nous en sommes ä la phase de döbogage. En outre, un moniteur simple (VERMIN) pour les processeurs du PPCS a 6t& cr&6 et le progiciel central de l’ensemble des &mulateurs (SYEPAK, VEPAS et VICIS) a et@ adapte A cette plate-forme. Le syst&me complet, lorsqu’il sera pr&t, convient mieux ä une application en ligne.

Activites hees aux emulateurs

La nouvelle r6alisation technique consistant A mettre un &mulateur 3081E sur une seule carte (EMU%), effectu6e au CERN par un thösard de la collaboration ALEPH, a &t& men6e A bien par ’APE/INFN de Rome et de Pise (EMUAPE). Elle sera reproduite en quantit& comme processeur scalaire debase pour ’ APE100 (machine parallöle de 100 giga-op£rations ä virgule flottante par seconde, sp£cialis6e dans les calculs en CDO).

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Activites concernant les transputeurs

I s’agitlä du fruitd’une collaborationentre un physicien deEP, un ing£nieur residantde MEIKO, un boursier attache au SPS etlesgroupes ACetOC.Ontrouverale detail decesactivites dans la section EP du pr&esentrapport annuel. Les principaux objectifs sont la poursuite de la coop£ration avec MEIKO, Y’integration et la prise en charge du reconstructeur d’&venements pour l’exp£erience JETSET ä LEAR, un travail en coop£ration sur le systeme de däclenchement pour UA6, la poursuite de l’ötude technique de la combinaison transputeur/ processeur du signal nume£rique (FDPP) destinee aux frontales de traitement tres rapide ct des travaux en collaboration avec Inmos et d’autres entreprises europ6ennes sur le transputeur de la prochaine generation (proposition soumise au groupe Esprit). Parmi les activites de 1989 figurent une collaboration avec HP (Apollo) ct les cours pratiques consacr6s au langage Occam et aux transputeurs dans le cadre de l’Ecole de calcul electronique du CERN. De nouvelles demandes de collaboration ont &t& regues et sont ä l’examen.

Evaluation des technologies et methodes nouvelles

Evaluation des performances

Les performances de plusieurs syst@mes informatiques utilisant des programmes d’@valuation des performances HEP (programmes d’&valuation standard du CERN et exemples GEANT compris) ont ete mesurees et leurs possibilites d’emploi en physique des hautes Energies ont ete Evaluces. Ces syst&mes £taient:

- letransputeur T800 avec les compilateurs de MEIKO et de 3L;

-— le Computing Surface de MEIKO;

-— le Titan 2 d’ARDENT;

-— le poste DEC 3100

Pourles travaux d’&valuation des performances il a &t€ necessaire de creer des versions de la bibliothöque des programmes du CERN pour le transputeur (compilateurs MEIKO et de 3L) et pour le poste DEC 3100. L’emploi de ces versions a et& gen6ralise et plusieurs groupes a l’interieur et a l’exterieur du CERN les utilisent. La prise en charge des bibliotheques continue donc d’&tre assuree.

Ensembles FORTRAN

Le travail d’&valuation des performances du Computing Surface de MEIKO a conduit 4 une etude detaillce de la possibilite de l!’utiliser pour des ensembles FORTRAN en physique des hautes Energies, etude dont les resultats ont Et& prösentes A la Conference sur l’informatique en physique des hautes Energies tenue a Oxford.

A la suite du travail d’evaluation du poste DEC 3100, il a &t& propose d’augmenter de facon importante la puissance des ensembles de traitement en differe actuels sur microV AX , bas6 sur VMS, en leur adpignant des

postes DEC utilisant ULTRIX. Cette idee a &t& approfondie avec DEC et a ete reprise par le groupe de Wisconsin de la collaboration ALEPH. Une experience ions lourds dans la zone Ouest examine actuellement la possibilite d’utiliser un ensemble mixte de ce type pour son traitement en differe.

En outre, une &tude de faisabilite a &t& entreprise sur la possibilit@e de creer des ensembles FORTRAN sur un jeu heterogene de postes de travail reli6s en reseau et en utilisant TCPAW pour la transmission logicielle.

Autres activites

Des contacts ont 6t6 pris avec des programmes du SERC au Royaume-Uni, en particulier avec ceux qui utilisent des Apollo et des transputeurs, et noussommes maintenant en relation avec !’EPFL de Lausanne. Nous nous efforgons de suivre les travaux du Laboratoire Fermi qui sont bien plus avances que les nötres en ce qui concerne les processeurs de communication avanc6s (ACP).

Nous avons particip£6 & l’intögration de transputeurs ä des postes de travail individuels de HP/ Apollo ainsi qu’ä l’information sur l’6laboration de logiciels destines aux langages Evolues C et FORTRAN et au systöme d’exploitation Helios. Nous participons au programme de conception d’une interface FASTBUS VLSI basce sur ’emploi du co-processeur SPARC ä l’aide d’outils de simulation VLSI (Verilog).

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D’autres activites sont ax&es sur la theorie des syst&mes paralleles qui sont utilises ou font partie des projets futurs de l’industrie. Elles concernent les:

- outils pour syst&mes paralleles: Linda, ISIS;

-— syst&mes d’exploitation, täches multifile, synchronisation, transferts de messages; et

-— latheorie audacieuse sur des syst&mes d’acc&s m&moire non uniformes, NUMA.

Nous avons aide 4 organiser des d&monstrations presentees par Multiflow, Convex, Ardent et d’autres afin de stimuler une prise de conscience gen£rale concernant les syst&mes paralleles.

Assistance informatique pour l’ing£nierie

Generalites

1989 a &t& la premiere annde comple£te oü le groupe EDa eu pour activitöessentielle l’assistance informatique pour l’ing£nierie. Ce faisant, ila &tabli un grand nombre de contacts nouveaux et d&couvert nombre de champs d’activites nouveaux .

Un El&ment tr&s important dans cette &volution a 6t& la constitution, vers la fin de 1988, de groupes d’utilisateurs dans chaque domaine d’activites, groupes r&unissant les repr6sentants les &quipes de soutien et des secteurs d’ingEnierie des quatre coinsdu CERN sous la presidence d’unresponsable choisi dans ces derniers. Ces groupes sont d’une grande aide dans la d£finition d’orientations futures et d’activites prioritaires.

V£hicule de l’information sur les questions d’informatique pour l’ing6nierieau CERN, lebulletin Computing Support for Engineering Newsletter a vu lenombre de ses abonne6s passer & plus de 500. Deux nume6ros ont &t& publies pendant l’annee.

Pour les interess6s, la satisfaction de cr&er de nouveaux services a souvent 6t& mitig6de par l’amertume produite par les restrictions de credits et de personnel exceptionnelles que connait le CERN. Cette situation n’a pasfacilit&lesrelations de travailcroissantes avec lacommunaute desutilisateurs. N&anmoins, la findel’annde ilestencourageant de voircombienlesröles de chacun ont &t& compris et combien le partenariata &t& bien d6fini. Il a finalement 6t& possible de mettre sur pied une assistance informatique modeste pour le code d’analyse structurelle et de calcul des champs, activit& dont le detail est prösente ci-apres. Par suite d’une importante decision prise vers la fin de 1989, la prise en charge des outils d’IAO tournant sur des ordinateurs individuels sera transferee de DDä la Division SPS avec du personnel additionnel.

L’interface et l’&quipement de liaison A grande vitesse concus au sein du groupe ont rempli des missions essentielles dans les experiences LEP, activite riche d’enseignements pour l’assistance IAO, le groupe jouant & cette occasion les utilisateurs «maison».

LAO pour systemes analogiques

La prise en charge a continue d’ötre assur&e pour ISPICE ‚,simulateur SPICE modifie parleCERN et tournant sur la grappe des VAX centraux. En cooperation avec l’Institut CIEMAT de Madrid et l!’&quipe d’assistance graphique de la division, une nouvelle version utilisant le progiciel graphique GKS standard au CERN a 6te adoptee. Elle permet d’acceder aux terminaux graphiques et aux &mulateurs de terminaux recevant GKS.

Le progiciel d’analyse et de simulation analogiques SABER a &t& adopte en lieu et place des programmes obsol&tes SCEPTRE et ECAP et comme compl&ment ä& ISPICE. Il est utilise dans un certain nombre de programmes pilotes, par exemple pour l’Etude technique d’aimants supraconducteurs pour le LHC ct la conception de lentilles plasma. Les informations fournies en retour au constructeur, Analogy Inc., dans le cadre de contacts &troits et suivis et de discussions au CERN ont contribue A l’inclusion de nouvelles caracteristiques danslesimulateuretäl’adoption d’orientations pourson 6volution future. Ceprogramme ben£ficie d’unsoutien informatique et d’une assistance 4 l’emploi des applications.

A la suite de nögociations avec leconstructeur, ila te convenu de transformerlestrois licences d’usagelimite a une seule UC en licences d’emploi gön6ral sur tout le röseau, permettant d’utiliser SABER sur n’importe quel Apollo approprie du CERN. Une de ces licences ainsi transform6es a &t& achetee; elle permet d’utiliser SABER sur de multiples plates-formes, par exemple des Apollo, des Sun et des DEC et l’impl&mentation en est programmee pour le debut de 1990.

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A la demande du groupe des utilisateurs JAO/CAO pour l’&lectronique analogique, des conditions ont 6te negocieces pour la prise en charge sur tout le domaine du simulateur analogique PSpice bas£ sur ’emploi dePC et des commandes groupees ont commence ä &tre pass@es.

TAO pour V’electronique numerique et CAO pour l’electronique

Un reseau de 5 postes de travail Visula de Racal-Redac, utilis6s generalement par des sp£cialistes de la conception de cartes, met A la disposition des divisions de recherche des fonctions de conception de cartes de circuits imprime6s. A cette fin, la base de donn&es des composants a &t& mise A jour et progressivement enrichie jusqu’ä compter plus de 1400 composants, dont 900 sont des articles des magasins du CERN. L’accroissement de la capacite de traitement aux fins de conception a fait l’objet d’un travail ininterrompu. Une fonction a 6te incorporee pour la conception möcanique de panneaux frontaux, ce qui r&duit considerablement le temps pass& pour prescrire les donn6es de fabrication. Destravaux dans une forme primitive avec des «cartes standard» sont Elabor&s pour gagner du temps lors des premieres phases de conception des cartes. Deux postes ont &t& portes au niveau du DN3500 d’Apolloet la sauvegarde pour !’ensemble du r6seau sur des cartouches Exabyte a &t& mise en pratique. L’&valuation du nouveau routeur interactif a commence.

Pour satisfaire leurs besoins d’&electronique Evolu6e, les concepteurs ont A leur disposition un r&seau de 13 postes de travail TJAODAZIX. Les performances du mate£riel et du logiciel de ce syst&me font actuellement l’objet d’un important relevement. Quatre SparcStations de Sun ont 6t& recus au debut de l’annee pour permettre de se familiariser avec le syst&me d’exploitation Sun-OS et d’experimenter les diverses configurations client/ serveur. La möthode pour transf£örer les dessins r&alises sur DAZIX a Visula pour la conception de cartes de circuits imprime6s a 6t& mise en service. Elle est fond6e sur le progiciel PCDIde DAZIX et permet de postannoter lesschemas de DAZIX. Cette operation a exig6 un effort importantet constant pourharmoniser lesbibliothöques de composants des deux syst&mes. En general, on s’est efforc& de mettre en commun les travaux de cr6ation de mod£les de composants et cette activite est actuellement renforcee.

L’emploi de logiques programmables continue de s’accroitre etles deux unites de programmation publiques Unisite ont fait ’objet de modifications logicielles et mat6rielles lui permettant de recevoir des dispositifs nouveaux. Xilinx et Altera se sont impos&s comme familles de logiques programmables pr6sentant un inter6t particulier pour le CERN. Les conditions contractuelles pour Y’utilisation des outils de d&veloppement de ces produits ont te &elargiesetla possibilit&d’inclurela logique internedesdispositifsdecetype dansles simulations au niveau des cartes DAZIX a et& cröe.

Assistance a l’emploi des microprocesseurs (PRIAM)

Un certain nombre des outils les plus anciens d’&laboration de logiciels croises (les compilateurs 6crits par le CERN et par ACE, lemoniteur de mise au point MoniCa et la version CERN du noyau de syst&me d’exploitation entempsr&eelRMS68K de Motorola) ont&t&regroupesetnedemandent maintenantqu’untravaildemaintenance mineur. La main-d’oeuvre ainsi degagee a 6t6 affectee A la prise en charge plus large du syst&me d’exploitation temps r&el OS-9 etäla recherche de candidats ä une prise en charge future dans le domaine tant du mat6riel que du logiciel.

En 1989, le syst&me d’exploitation le plus utilise pour des applications temps re&el de systemes bas6s sur l’emploi de MC68000 au CERN a 6te ’OS-9 de Microware. Il le restera probablement pendant plusieurs annöes. L’equipe PRIAM a continue d’assurer les op£rations de distribution de licences et de mise & jour pour OS-9, a fait office de principal contact en matiere de tel6assistance vis-a-vis de Microware ainsi que de centre de recueil et de diffusion de tous les types d’informations relatives & OS-9. Les travaux techniques particuliers effectu6s ä propos de ce syst&me d’exploitation ont &t& des essais en milieu r&el d’Internet (produit de r&seau TCP/IP de Microware), d’unusagemaintenantrepandu au CERN, Tinstallation etl’essaid’Unibridge (outildedeveloppement crois& de OS-9 tournant sur divers systemes UNIX) et le portage du progiciel multifenötres X11 a OS-9.

La recherche de noyaux temps reel A multiprocesseurs modernes a conduit ä des essais approfondis du syst&me VMEexec. Celui-ciesten cours d’&laboration par Motorola avec d’importantes contributions deSCG (le noyau), de Microtec (le debogueur symbolique) et de ACE (les compilateurs). Les &tudes consacrees ä& de nouvelles architectures A microprocesseurs ont porte essentiellement sur la puce MC88000 & architecture RISC de Motorola. Le RP88, coprocesseur de Tektronix utilisant le MC88000 et destine au Macintosh II d’Apple, a 6te install pour servir de plate-forme d’essai pratiqueetonacommenc6ä utiliserleMC88000 avec descompilateurs en langages C et FORTRAN. |

L’&quipe PRIAM a continue d’assurer la gestion des contrats d’achats provisionnels pour le bus VME pour le CERN. T’utilit& de ces modalit6s est dmontree par le chiffre d’affaires de plus de 2 MCHF.

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L’activit& au sein du groupe de travail international &crivant ORKID (Open Real-Time Kernel Interface Definition, interface pour noyaux temps reel standard) s’est pour l’essentiel achevee en 1989, la publication du document final 6tant pr&vue pour fevrier 1990. On esp£re que le CERN sera r&compens£ de son travail de normalisation par l’existence sur le march& des logiciels de noyaux meilleurs et plus uniformes. Rösultat d’un autre programme lanc& par PRIAM, le bus interchässis VME, VICbus, a eu son heure de gloire en 1989, &tant

approuve£ par le sous-comite 26 du JTC1 de ’ISO/CEI comme norme internationale officielle.

TAO-CAO pour la mecanique

Centre autour des logiciels de CAO Euclid (commercialise par Matra-Datavision), de DAO Autocad (distribu& par Autodesk), d’Analyse des Structures (ANSYS et CASTEM) et de calcul des champs (TOSCA), le projet ILAO m&canique du CERN a connu un nouvel essort au cours de ces derniers mois.

La tendance actuelle du volet CAO (Euclid) consiste ä distribuer les ressources de calcul sur des postes de travail graphiques tout en conservant les benefices d’une base de donn6es centralis6e, accessible A tous les utilisateurs. Le möme principe guide le volet DAO : rassembl6s autour de serveurs de base de donnees et de progiciels, desPC (compatibles MS-DO$) ex&cutent, en modelocal, lesmodules du systeme m&canique Autocad. Si les postes de travail graphiques sont entierement dedies A Euclid, les PC Autocad sont aussi utilis6s pour certains calculs d’analyse de structures m&caniques et, en general, pour la bureautique (traitement de textes, tableurs, ...).

Au coursdel’annee &coul6e, lenombre desacce&s au progiciel Euclid estpass6de31&39. La puissance decalcul necessaire aux travaux interactifs s’est &lev6e A l’equivalent de 50 unites Digital VAX 11/780 (le premier ordinateur de la famille VAX). Lesprogrammes soumisen traitement parlotsont necessite, quantäeux, 15 unites VAX 11/780. Augmente6 de la puissance de calcul utilis6e par les postes de travail (10 VS 3200), le projet CAO Euclidaconsomme, en 1989, l’&quivalentde77 VAX 11/780. Lenombredelicences Autocad s’estprogressivement eleve, au cours de 1989, jusqu’ä 70. La diversit& des types de machines (IBM PC / AT, Olivetti 80386, ...) et ’utilisation tres diversifi&e de ces PC ne permet pas une comparaison valable entre les puissances de calcul utilisees par la CAO et la DAO.

Du cöt& des applications spe&cifiques, l’Atelier Central poursuit son integration CIM (Computer Integrated Manufacturing, fabrication integree par ordinateur - FIO) de ses machines CNC (Computer Numerical Control acommandenumerique). Lesg&om6tries Autocad et Euclid sontcourammenttransmisesaux CNC decetatelier. Le module de transfert IGES (Initial Graphic Exchange Standard) permet de convertir les g&ometries Euclid vers Autocad et r&ciproquement. La majeure partie des ressources de calcul utilis&es les nuits et les fins de semaines a 6t& consacree A la production des quelques 800 plans d’installation detailles du LEP. Consistant en 200 000 points 3D et 160 000 facettes, ces plans n&cessitent, en moyenne, 40 minutes de temps de calcul sur un VAX 8650.

_ La gestion d’un projettelquele LEP nöcessite de correler desinformations graphiques et alpha-num6riques. Une interface sp£cifique a et@ r&alisee entre Euclid etlelogiciel de gestion de base de donn£es relationnelles ORACLE. A part les donn6es technologiques, Euclid permet de calculer les dimensions «hors-tout» d’un objet. Integre A ORACLE, ces donn6es permettent d’optimiser les manipulations spatiales (en phase d’installation) des objets de la base de donnees CAO. Cet exemple n’est que l’une des nombreuses applications de l’'interface Euclid- ORACLE.

Formation pour FIAO

Une formation syst&matique des utilisateurs est essentielle ä l’emploi efficace des outilsd’IAO. Des stages de formation ont 6&t6 organis&s ä l’extörieur du Laboratoire concernant l’emploi des postes DAZIX et Visula. En outre, en collaboration avec les services de l’enseignement et les groupes d’utilisateurs, des stages de formation ont 6t& organises sur le domaine du CERN pour SABER, Xilinx, Altera, OS/9 et TOSCA, et un s&minaire

d’initiation a et& consacr6 A l’emploi des outils sur ordinateurs individuels.

Interfaces

Le transfert de la r&alisation de l’interface CHI 4 industrie a pour une large part et& acheve. Des exemples de cette famille d’interfaces, qui permet de connecter ä FASTBUS et au bus VME la gamme complete des ordinateurs VAX et microVAX, ont Et& installes dans les experiences DELPHI, L3 et OMEGA. Les versions

FASTBUS sont r&alisees par la societe Dr. B. STRUCK de Hambourg et les versions VMEbus par Creative Electronic SystemsSA de Gen®ve. La Division assure la maintenance mat6rielle de premier niveau ainsi qu’une

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assistance generale 4 ’emploi des logiciels pour les utilisateurs du CERN, alors que DEC s’occupe des modules VAX/VMS5 haute performance sp&cialement adaptes.

Six interconnexions optiques de donnedes (ODI), mises au point avec le concours du Laboratorio de Instrumentagäo e Fisica Experimental de Particulas de Lisbonne (Portugal), sont utilis6es par ALEPH pour acheminer jusqu’ä la surface les donn6es des detecteurs de particules setrouvantä 150 m sous terre. Deux autres sont install&esa DELPHI et une version de 10km, utilisant des diodeslaser,estemploye&e par L3. L’interconnexion ODlest maintenant disponible ö&galement surle marche&. Une version G703 del’ODlIae&t&concueen collaboration avec I’Instituto de Engenharia de Sistemas e Computadores de Porto (Portugal) et des essais ont debute sur un prototype.

En tenant compte des besoins des exp£riences futures, des Etudes ont &t& entreprises sur l’interface HPPI (High Performance Parallel Interface, interface parall&le haute performance) naissante, liaison de 200 m&gaoctets/ s dotee d’un protocole ind6pendant de la distanceet faisant actuellement l’objet d’un examen par ’ANSIet1’ISO. Des contacts ont 6te& Etablis avec les principaux tenants de YHPPI (AMT/DAP, Cray, DEC, IBM, MEIKO et le

laboratoire international de Los Alamos) et des travaux de simulation et des &tudes techniques ont commence a etre consacr6s & cette interface.

Atelier d’electronique et de fabrication de prototypes de la division

L’atelier a continue de soutenir les activit&s d’&laboration d’&quipements Electroniques et de pourvoir ä infrastructure materielle de services des divisions.

Environ 190 travaux de fabrication et de cäblage ont Et& ex&cutes, dont 90 pour lesquels le personnel de l’atelier a eu recours & des sous-traitants exterieurs Pour satisfaire le besoin croissant de miniaturisation de l’&quipement 6lectronique, un support de fabrication utilisant des composants mont6s en surface a öt& cr&6 etest maintenant en pleine exploitation. Un declin a par contre 6t& constate dans l’emploi des connexions enroulees comme technique pour la r&alisation de cartes prototypes.

La r&alisation de sch&mas de principe et la conception de cartes de circuits imprime6s dans la division sont maintenant entiörement bas6es sur des techniques assist&ees par ordinateur. Les concepteurs eux-mömes 6taient certes responsables dans une grande mesure des sch&mas, mais legroupe aneanmoins introduit uneimportante quantit& de donn&es pour ceux qui s’etaient refus6s A apprendre les techniques. La conception des cartes de circuits imprime6s a fait l’objet d’un coordination renforcee entre les divisions de recherche. A DD, une trentaine de travaux de cette nature ont Et ex6&cut6s. La majorite des cartes a &t& cr&&e sur des syst&mes IJADO DAZIX, apres transfert A l’aide du progiciel d’interface PCDI de cette societe.

Assistance directe aux experiences

Un ingönieur a continue de pröter son concours directement A NA36. Etant donne la faible participation du CERNä cette experience etla presence de plus en plus rare des membres ext£erieurs de la collaboration, il a joue un röle cl& en maintenant en &tat de fonctionnement l’&quipement, en particulier les detecteurs yet ’aimant du spectrom£tre principal.

Autres activites

Le groupe a participe A un certain nombre d’activites suppl&mentaires, tant & l’interieur qu’ä l’exterieur du CERN: il a jou& les premiers röles dans plusieurs activitös de normalisation liees au bus VME (EPAC, ORKID, VICbus), assure la presidence du groupe des utilisateurs d’EUCLID (ainsi que l’organisation de leurs assises internationales) et organis£ la r&union des utilisateurs de DAZIX suisse.

Des expos6s ont &t& presentes ä l’atelier d’europhysique sur les syst&mes temps reel (Chamonix), a la conference Eurobus de Munich, ä la «Sixieme conference sur les applications informatiques temps re&el en physique du noyau et du plasma» qui s’est tenue a Williamsbursg, Virginie, etä la conference «Lebus VME dans l’industrie» de Paris.

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Division Synchrotron a Protons

La premi£re des priorites de la Division cette ann6e 6tait d’exploiter fructueusement les pr6injecteurs du LEP, un choix largement r&compense ä l’occasion du d&marrage spectaculaire de la machine. L’annee 1989 a &galement &t& marqu&e par le trentieme anniversaire des premiers faisceaux dans l’anneau du PS, une ann&e au cours de laquelle la Division des «sources de particules» a battu les records absolus dans plusieurs acc&l6rateurs faisant partie du complexe PS. L’anneau PS «omnipresent» a Etabli de nouveaux records pour les faisceaux de protons destines ä la production d’antiprotons, pour les faisceaux utilises en experimentation avec cibles fixes dans le SPS, ainsi que dans son nouveau röle d’injecteur de leptons vers le SPS. Le synchrotron injecteur (SI) a surpass£ les precedents records d’intensite paranneau etl’ensemble forme£ par leslinacs pr&injecteurs deleptons et par l’accumulateur &lectron-positon (EPA) a fourni des intensites d’electrons et de positons jamais atteintes auparavant. L’AAC (Collecteur d’Antiprotons plus Accumulateur d’Antiprotons) a d&pass& le nombre de 10"? antiprotonsstock6s, parvenantä descadencesd’accumulation record (figure 1). Pour couronner le tout, ’anneau LEAR a connu ses toutes premieres p£riodes avec oxygene (O®*). Dans son röle de fournisseur de protons et d’antiprotons pour le collisionneur SPS, la Division a battu ses records absolus de production journaliere (figure 2) et de quantite totale d’antiprotons fournis, ce quia conduitä des records de luminosite (figure 3). Tout cela a &t& accompli alors que les differents acc&l6rateurs offraient une disponibilite tres &elevee pour l’experimentation et en utilisant des ressources humaines et financieres en baisse. Les moyens de la Division ont egalement &te activement utilis6s pour &tudier de nouveaux projets envisages dont la construction d’une usine a mesons B, le transfert d’ISOLDE A proximite du SI, leCLIC etle LHC. Lesttableaux 15 etla figure 4 prösentent la r&partition de l’exploitation de l’archipel du PS au cours de l’annee. Les figures se trouvent aux pages 114 ä 117 et les tableaux ä la page 118.

Le preinjecteur du LEP-LPI

L’arröt de cing mois du LPI au debut de l!’annee pendant l’exploitation du collisionneur pp a &t& activement utilise pour r&parer les brides de fermeture des sections acceleratrices du linac LIL. En effet, par suite d’une corrosion due au chlore, six d’entre elles avaient connu des fuites dans leur syst&me de vide la fin de l’annde precedente. Cette entreprise importante a ete effectuee en &troite collaboration avec l’atelier principaldu CERN. En parallele, certains des &l&ments haute tension du poste modulateur/klystron du LEP, dont la fiabilite avait

laiss& A dösirer au cours de la mise en service, ont et remplaces pour amt£liorer la fiabilit& de l’ensemble du syst&me. |

Apres une p£riode fievreuse de remontage, de r&alignement et de reconditionnement HF de l’ensemble du linac, le LPI &tait pröt, juste A temps pour le d&marrage du LEP au debut de juillet. Il a ensuite fonctionne extr&mement bien pendant tout le reste de l!’ann6e, avec une disponibilite globale d&passant 95 %.

La fiabilit& du complexe a encore 6t& ame&lioree en utilisant le radiateur de positons dans une position fixe, ce qui &vite les mouvements möcaniques impulsion par impulsion dans une zone de fortes radiations.

Finalement, on a termine la premiere partie du programme de consolidation en &quipant les &l&ments cl& du LPl avec les pieces de rechange appropri6es et en remettant A neuf l’alimentation modulee du canon & Electrons, unique source de tous les leptons du CERN.

Les injecteurs de hadrons - HI

Au cours de l’annee le linac 1 et le linac 2 ont !’un et l’autre parfaitement fonctionne avec leur fiabilite

habituelle. Dans le linac 2, la source principale de protons au CERN, on a ame&lior& le systeme me&canique de

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syntonisation, le syst&me de surveillance du d&bit de l’eau et les syst&mes RF. Lelinac 1a continue & remplir son röle desource normale de protons pourle LEAR. Ila 6t& &galement le thöätre d’une periode d’essaisavec desions oxygene-soufre visant A verifier le nouveau mat£6riel et & effectuer quelques am&liorations importantes. Ces dernieres portaient sur la source d’ions RCE (r6sonance cyclotron de l’&lectron) et sur la qualit& du vide. Le nouveau mat6riel comprenait un dispositif pour mesurer la richesse en soufre au cours de cycles parasites (ce qui a exig6 un ralentisseur pulse et une optique nouvelle) et une innovation, un moniteur de profil du faisceau d’ions & fil mince tr&s peu destructif.

Ce dernier a &galement et& bönefique pour le Synchrotron Injector (SI) oü l’am&lioration de l’electronique de detection de la phase du paquet a eu un effet positif sur les performances avec les faisceaux d’ions de faible intensite. C’&tait la premiere fois que des ions 6taient acceleres dans le SI jusqu’ä une rigidit€E magnetique Egale ä celle des protons de 1 GeV (326 MeV /uma). Sur le front des protons, le SI est reste fid&le ä sa tradition en

ameliorant ses performances:

(i) L’intensite du faisceau destin6 aux cibles fixes du SPS a &t& portee ä 2,57 x 10'° protons/impulsion (dans le PS a 14 GeV/c), essentiellement gräce ä l’utilisation dans le SI de cavites fonctionnant äh = 10, ce qui

permet de comprimer un plus grand nombre de protons dans des Emittances donnees.

(i) Le faisceau de production des antiprotons a &t& porte A 1,75 x 10"? protons/cycle (PS ä 26 GeV/c) en utilisant ä la fois la recombinaison & l’aide d’un dipöle RF dans la ligne SI-PS aA 1 GeV (ce qui fournit un faisceau remplissant la moitie de la circonförence du PS) et la methode de changement «adiabatique» d’harmonique dans le PS (pour comprimer le faisceau dans un quart de la circonf6rence de la machine).

(ii) Un nouveau record a 6t6 atteint pour la somme sur les quatre anneaux, soit 3,3 x 10'? protons/impulsion a1GeV/c,cequiaugurebien de l’exploitation propos&e d’ISOLDE pres du SI; les&parateur pourraitainsi ben6ficier de tous les cycles du SI qui ne sont pas utilis6s par le PS. Une exploitation future avec ISOLDE impliquerait une multiplication par trois & cing de l’intensit& moyenne du faisceau dans le SI. Les e&tudes de l’irradiation plus &levee qui en rösulterait dans la machine sont en cours, ainsi que d’autres aspects de cette question.

Le quadripöle radiofröquence (ORF) - un acc&l&rateur de protons de haute intensite dont l’ötude est en cours pourremplacerleCockroft-Walton vieillissant de 750 kV servant de pr&accelerateur au linac2 -a &t&install&dans son banc d’essais deja compl&tement Equipe de ses dispositifs auxiliaires. Les mesures RF ä& bas niveau ont montre& que la structure de l’acc&l&rateur est conforme aux sp£cifications techniques et qu’elle est pröte pour des essais avec faisceau. Le faisceau qui doit &tre inject6 dans le QRF (% keV, environ 250 mA) a &t& analys6, on a constat& qu’il est satisfaisant.

Le personnel du groupe Hl a continu6 de s’occuper des &l&ments principaux de diagnostic des faisceaux (transformateurs de courant, moniteurs de position, moniteurs de profil) dontilalacharge dansle complexe PS. Il assure la bon fonctionnement du systeme et son ame&lioration constante et de plus il a install de nouveaux moniteurs de profil dans les endroits oü la necessite en 6tait la plus pressante.

Une innovation d’interet peut-$tre plus gen6ral est celle d’un «protocole de diagnostic» standard qui permet a un syst&me central de contröle-commande de dialoguer utilement avec des dispositifs locaux «intelligents» attaches ä un moniteur de faisceau specifique. Un tel protocole a Ete essay& avec succes au SI dans le transformateur lent du courant du faisceau, choisi parce qu’il repr&sente une application potentielle.

Le synchroton ä protons principal

Exploitation

En debut d’annee on s’est acquitt& des travaux necessaires d’entretien ä titre pr&eventif et des montages importants aupres des divers accelerateurs du complexe PS. Les syst&mes de contröle de !’accös au SI, au linac 2etäLEAR ont et& remis A neuf dansles d&lais voulusetlePSa vu ses premiers faisceaux au cours de la derniere semaine de f&vrier consacree au rodage technique apres l’arröt prolonge de No6&l.

La premiere session d’exploitation de l’annee a &t& pratiquement totalement consacree & l’exploitation du collisionneur SPS jusqu’au mois de juillet, avec des intensit6s et des luminosit6ösen augmentation r&guliere (voir figures 2 et 3) et quelques interruptions dues ä des pannes auxquelles on peut s’attendre pendant une periode aussi longue. Une serie de coupures Electriques importantes qui ont coincid& avec le long week-end de Päques - donc avec uneffectif disponiblereduit-a eu pour cons&quence que ces quelquesjours d’exploitation n’ont gu£re ete profitablesä l’experimentation. Cependant, lemois de mais’estaverespectaculaire,lacadenced’accumulation des antiprotons d&passait souvent 50 x 10°/h et pour la premi£re fois la production journaliere totale a d&pass&

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’objectif nominal de ’AA, soit 10'? antiprotons accumules par jour. On est ainsi arrive äA une valeur de la luminosite int&gree sur 31 jours de 1800 nbarns’', un record absolu depuis les tout debuts du collisionneur SPS.

L’exploitation au cours du week-end de la Pentecöte en mai n’a pas &t& comme ä& Päques l’occasion de probl&mes graves et le faisceau de production des antiprotons a atteint un sommet absolu de 1,55 x 10°? protons/ impulsion dans la cible, en employant la methode de recombinaison verticale qui utilise un dipöle RF dans la ligne de transfert SI-PS. Cerecord a encore 6t6 amelior6 en juin et port& & 1,63 x 10°? protons/impulsion. Lemois de juin a &galement vu pour la premiere fois la production de positons et d’electrons par le preinjecteur du LEP; 1,5 x 10"! positons et 10?! &lectrons - en quatre paquets - ont &t& injectes et ont circul& dans le PS dans le cadre des pr&paratifs de la mise en service du LEP qui a commenc& comme pr&vu en juillet.

Avec l’ach&vement de la p£riode collisionneur il devenait possible d’effectuer d’autres sessions d’&tudes de la machine, en particulier pour le faisceau de forte intensit& de production d’antiprotons. En septembre, en utilisant les quatre anneaux du SI, la recombinaison verticale dans la ligne de transfert SI-PS et le fusionnement longitudinal dans le PS, on a atteint une intensite record de 1,75 x 10"? protons/impulsion en cing paquets & 26 GeV/c.Ils’agissait la d’un succds important qui a entraine des &conomies d’Energie substantielles le reste de l’annde carilsuffisaitnormalement de 24 heures pour produire assez d’antiprotons pourremplirl’accumulateur. Puis, jusqu’ä la fin de l’annee, le systeme de la source d’antiprotons a fonctionne dans ce mode d’&conomie d’energie, deux remplissages substantiels par semaine 6tant suffisantspour la consommation du LEAR. Lereste de la semaine la chaine de production faisait reläche habituellement car le transfert d’antiprotons vers le LEAR etait le seul processus en activite.

Le deuxi&me semestre pourrait sembler avoir &t& entierement consacre ä la mise en service du LEP etä ses periodes d’experimentation, mais en fait lePS polyvalent a continue d’assurer ses autres fonctions paralleles au service du SPS pourl’experimentation aveccibles fixes, del’ AACetduLEAR, ainsique pour fournirles faisceaux d’essais de la zone d’experimentation du hall Est. Pendant le second semestre la disponibilit& moyenne du complexe PS s’est &lev&eä 91 % pour lesleptons. L’annee s’est terminee sur plusieurs pannes du faitde coupures de courant dont les causes &taient exterieures au CERN, elles ont interrompu l’experimentation avec les antiprotons au LEAR et - partiellement - les transferts de leptons vers le SPS et le LEP.

Systemes radiofrequence

Les nouveaux systemes des faisceaux de production d’antiprotons 6tablis initialement en novembre 1988 ont encore et ame&liores au cours de la longue session du SPSen mode collisionneur qui a debut& en mars. Parla suite 1,5 x 10'? protons par impulsion atteignaient reguli&rement la cible. Comme on l’a mentionne plus haut, des intensites record ont finalement &t& obtenues en combinant les deux processus de «gavage» dans la ligne de transfert SI-PS et de fusionnement longitudinal dans le PS, respectivement & 3,5 et 26 GeV/c. Un nombre important de petites ame&liorations du materiel RF dans le collecteur d’antiprotons et dans le PS ont contribue a procurer une excellente fiabilit& d’ensemble malgr6 la difficulte et la complexite de ces op6rations.

Du cöte des leptons, les systemes RF &taient prets ä temps pour prendre part ä la mise en service r&ussie du LEP en juillet. Cependant, en septembre, une fuite du systeme de vide dans les soufflets de la branche de court- circuit de la cavit& A 114 MHz a interrompu le faisceau pendant 40 heures. Aucune autre panne importante ne s’est produite par la suite et un faisceau standard de quatre paquets a Et& r&guli&rement livr& aux machines en aval.Ona6galement pröpar&avecsuccöslesdeuxautrestypesde faisceaux deleptonsprevus («dilatationlongue du paquet» et «&jection de giclöes doubles») bien qu’ils ne soient pas n&cessaires immediatement dans le SPS ou le LEP.

Un faisceau de protons A paquet unique a &t6 sp&cialement &tabli surle cycle «A» du PSetila te utilise avec succes pour l’E&talonnage en Energie du LEP.

Pour le faisceau de protons utilis6 dans l’experimentation avec cibles fixes au SPS, on a atteint de nouveaux records d’intensit& gräce aux meilleures caracteristiques des cavites ä ferrite du PSen ce qui concerne la charge par le faisceau, ce que I!’on peut attribuer en grande partie ä la contre-r&action RF mise en place en 1988.

Instrumentation

Dans le PS on a mis au point et fabrique une &lectronique sp£ciale et des röseaux de couplage pour ame&liorer aux basses fröquences la sensibilit& des &electrodes normales de mesure de l’orbite fermee dans la gamme de 7kHz a 2 MHz. De plus, le syst&me d’acquisition des parame£tres de l’orbite fermee a 6t& modifie afin de permettre la saisie de la trajectoire d’un paquet selectionne sur deux r&volutions cons£cutives dans le PS, quel que soit l’acc&lörateur qui l’injecte.

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Pendant l’arröt d’octobre, on a install& dix moniteurs de pertes du faisceau dans la ligne TT2 et on les a

connect6s A la chaine d’electronique associee servant A la mesure et ä l’affichage. L’affichage du signal de ces dix moniteurs a 6te intögre dans le mat£riel et le logiciel actuels des 100 moniteurs de pertes du faisceau de !’anneau du PS.

Ona concu et fabrique des moniteurs ä lumi£ere synchrotron, ils sont install&s dans la section 12 de ’anneau du PS.

Etudes de faisceau

Leptons

Les 6tudes se sont poursuivies pour pr&parer le PS ä une demande future d’augmentation de l’intensite delivree au SPS/LEP:

(i) L’accel&ration des leptons avec la cavit& de 114 MHzetlescavit6s ä ferrite accordees & 3,8 MHz a &t& mise au point pour produire des paquets plus longs. Cela permettra d’effectuer au SPS des essais de capture des paquets de leptons de möme densite mais plus intenses avec le systeme RF & 100 MHz.

(ii) L’intensit& maximum accel&r&e par paquet d’electrons, limitee par les instabilit&s dues aux ions capturös par le faisceau, a &t& portee a 4 x 10'° e°/paquet avec l’utilisation d’une contre-r&action transversale.

(iii) La re-synchronisation & 3.5 GeV a &t6 mise au point. Elle permettra d’&jecter deux familles de 4 paquets vers le SPS.

De plus on doit mentionner la part prise dans le demarrage du LEP et les &tudes sur la correction de l’orbite dans cette machine.

Hadrons

Des essais satisfaisants de la premiere phase de la nouvelle &jection lente 62, effectu6s pendant deux semaines en mai, ont conduit & l’approbation de l’ensemble du projet.

Un faisceau special de protons de 14 GeV a 6t& pr&pare pour le SPS/LEP en vue d’etalonner avec pr&cision l’energie du LEP.

Nouveaux projets

Des etudes ont 6t& r&alis6ees en vue d’accelerer dans le PS des faisceaux d’ions Pb destines au SPS

avec cibles fixes et au LHC. De plus, des contributions importantes ont 6t& apportees au projet «d’usine A me6sons B» dans le tunnel des ISR : performances et modifications des injecteurs, maille de la machine, effets

collectifs, etc.

L’anneau du PS, les aimants et les septums

Pendant le grand arrö&t la r&novation de l’anneau du PS s’est poursuivie avec la remise A neuf des octants 3 et 4. De plus, les sections droites ont &t& r&amenage£es afin d’y installer l’&quipement necessaire aux tests de l’Ejection lente partielle et de mettre en service le moniteur A lumiere synchrotron.

Des probl&mes dans la circulation de l!’eau de refroidissement des septums de l’AA ont conduit & d&placer la station d’eau deminßralisee, de’EPA A ’AA, puis ä construire une nouvelle station pour !’EPA.

La section aimantsaassure lesmesures magnetiques pourlegroupeetla Division, lar&vision etla preparation d’aimants pour les zones d’experimentation, ainsi que la r&ception des aimants neufs (au total une vingtaine d’aimants). Elle a aussi collabor& A la conception d’une bobine sextupolaire supraconductrice pour le LHC, concu, fabrique et teste differents syst&mes de sol&noides pour le CLIC, LIL et LEAR, redige6 la note technique finale des PFW de LEAR et calcul& et concu les aimants de d&formation de l’orbite (bumpers) pour le COSY/ Jülich.

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L’accumulateur et le collecteur d’antiprotons - L’AAC

Le premier semestre a &t& consacr6 au collisionneur SPS et seulement un faible partie de la production d’antiprotons 6tait attribu&e au LEAR. En plusieurs occasions la production journaliere a d&passe 10"? P, gräce aux bonnes performances et & la fiabilit€ de ’AAC. L’exploitation du second semestre 6tait exclusivement destinee au LEAR.Lefaible flux necessaire n’exigeaitquedesremplissages peu fröquentsavecuneconsommation d’electricit@ reduite et des coüts d’exploitation plus faibles. La cadence d’accumulation des P s’est accrue regulierement de 12x 10°/h en 1988 a 58 x 10°/h en 1989, ce qui constitue une ame&lioration d’un facteur dix par rapport ä la cadence effective d’accumulation dans ’AA avant ACOL.

Production et collectage

Pour produirelesantiprotonsoncontinued’utiliser unecibleen iridium montee dans du graphite. Lefaisceau primaire de protons frappant la cible a &t& considerablement ame&lior& au cours de l’annee gräce & diverses acrobatiesRF dansleSIetle PSetilaproduit un nombre accru d’antiprotons. Malgr£ ces intensites plus &levees on n’a observ& aucune perte de rendement attribuable ä une d6terioration possible de la cible. Au cours des periodesLEAR du second semestre, on a gard6le faisceau primaireamelior& de protonsavec unintensitereduite.

Diverses innovations ont Et mises en ceuvre dans l’annde pour ame&liorer les lentilles du collecteur utilis&es juste derriere la cible. La lentille le plus souvent utilisee en exploitation &tait une lentille au lithium de 20 mm de diametre, puls6e ä 480 kA et produisant 62 x 10” antiproton/proton dans l’orbite d’injection de ’AC apres diversesoptimisations. Au debut del’annde on pr&voyaitd’utiliserunelentille au lithium plusgrande, de36 mm, mais une d6faillance d’une bride ä 1,1x 10° A dans le laboratoire d’6tudes a retarde& les essais dans le faisceau

jusqu’en juillet 1989. Cette lentille est mont6e dans son transformateur torique qui a &tE mis au point en collaboration avec ’IPN-Novosibirsk, URSS. L’alimentation associ&e de 200 kJ et le pulseur ont &t& congus au CERN et fabriques, en partie par !’industrie, dans un delai record de six mois. Cet &quipement est capable de delivrer une impulsion &lectrique d&passant 1,2 x 10° A et respectant les sp6cifications, soit un temps de montee de 1 ms, une dur6e de 3,5 ms et une rep6tition toutes les de 2,4 s. Apres de longues &tudes et des essais de durabilite, cette lentille a &t& exploitee avec succes & 1,1 x 10° A en juillet lors d’essais en faisceau. Ces essais ont ete tr&sencourageants, am&liorant de 20 % le rendement en antiprotons avec le faisceau de production nominal et de 40 % pour des intensites plus faibles du faisceau primaire. On esp£re que la lentille sera suffisamment robuste pour &tre totalement op6rationnelle lors de la session du collisionneur pp en 1990.

Avecl’aide financiere du ministere allemand delarechercheet de la technologie (BMFT), les travaux d’&tude

d’unelentillea plasma pourrecueillir lesantiprotonsont red&marre au debutdel’anne&e. Onadessindet fabrique un nouveau modele de lentille ä plasma de dimensions appropri6es pour les installations de la zone des cibles de ’AAC. Les structures de support m&canique nöcessaires - compatibles avec l'installation ulterieure de la cible - ont &t& mont6es avec la lentille dans le laboratoire. On a assembl& un nouveau gen£rateur d’impulsions modulaireä partird’&l&mentsexistants. Uneutilisation initialesous forteintensite adebut&avantla findel’annee et les mesures pertinentes ont 6te effectuees.

Cavites de degroupage

A Y'injection dans l’AC les antiprotons pr6sentent une structure 4 5 paquets, puis deux cavit6s les capturent, leur font subir une rotation et les dögroupent. La mise en service dans ces cavites de la boucle fermee A contre- reaction de phase a am&liore le döegroupage isoadiabatique. Le rendement de cette manceuvre s’est elev& A 83 %, il mesure le rapport du nombre d’antiprotons dans une tranche d’impulsions de 1,5 % apres rotation du paquet au nombre d’antiprotons dans la fourchette d’impulsions de 6 % du faisceau injecte.

Systemes de refroidissement stochastique

Des syst&mes cryog6niques supplömentaires ont Et& install&Es au debut de l!’annee, ils ont reduit de 100 Ka 30 K la temp£rature des cartes de combinaison et abaiss& le bruit thermique de 4 dB. De plus, la fonction pilotant lesmouvements du capteur etdu d6flecteur a &t6 modifi6e, desorte quelegain dansla boucle augmente au cours du cycle sans röduire l’acceptance initiale de200r mm.mrad. Apres ces modifications ’AAC est mieux adapte a une pfriodicit6 de 2,4 s. Apres un refroidissement stochastique pendant 2,4 s dans !’AC, les &mittances transversales mesur6es s’elevent A environ 13 mm.mrad et 70 % des antiprotons produits atteignent l’orbite

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d’injection dansl’AA.Ona constat6 que les syst&mes de prerefroidissement et de queue du paquet del’ AA sont les facteurs qui limitent les performances dans le regime de periodicite 2,4 s. On a propos& d’ame&liorer la vitesse derefroidissement stochastique en installant des systemes cryogeniques suppl&mentairesdansl’AA.Cela aurait amelior& de 10 % le taux d’accumulation A 2,4 s par rapport ä ce qu’il est possible d’atteindre aujourd’hui avec un cycle de 4,8s. Cependant certaines consid6rations entre autres d’ordre financier, ont dissuad6 la direction de financer cette am&lioration. Le refroidissement stochastique actuel reduit les &mittances transversales 4 rn mm.mrad dans les deux plans.

Pour ’AA on a apporte& quelques am&liorations au syst&me de prerefroidissement avec l’installation de pr&eamplificateurs de bruit plus faible et d’amplificateurs suppl&mentaires en bande Il.

Intensites des paquets accumules

L’emploi de la technique d’agitation du faisceau, dite «beam shaking» en anglais, a permis d’obtenir des faisceaux accumul6s tres intenses sans reduction appreciable de la cadence d’accumulation. Les oscillations forc&es du faisceau modifient la distribution en amplitude des iions pieg6s et reduisent l’excitation der6sonances d’ordre &eleve. Le parame£tre &ta de la machine AA n’est pas bien adapte & des populations Elevees d&passant 8 Y 10"! etla totalit& dela bande de refroidissement n’est pas utilis&e. Cela entraine un &chauffement des bords du paquet accumulequiaugmenteletaux de perteetreduitconsiderablementla vitessed’accumulation. N&anmoins, une intensit& maximale du paquet accumule sup£rieure & 10’? a 6t& atteinte avec un rythme d’accumulation de 30x 10° P/h. Le faisceau accumul6 record de 1,31 x 10'? a 6t6 obtenu avec une cadence d’accumulation quelque peu inf6rieure.

Capteur quadripolaire

Lors des transferts de faisceaux entre deux anneaux, il est necessaire d’avoir une bonne adaptation transversale pour conserver des Emittances faibles. Afin de verifier ’adaptation AC/AA et AA/PSen utilisant des faisceaux de protons, on a install& dans ’AA un capteur quadripolaire servant A observer les oscillations quadripolaires coh6rentes & l’'injection. Il sert ö&galement pour l’observation et le cas &ch&ant pour l’att&nuation des instabilit&s quadripolaires coherentes ion-antiproton. Le capteur est sensible aux oscillations coh6rentes de l’enveloppe du faisceau aux fröquences bötatron de second ordre donnees par la relation (nt2q) x f,. Avant d’utiliser ce capteur pour effectuer des mesures, des analyses et des corrections, il est necessaire de compenser soigneusement les oscillations dipolaires coherentes. Cela a ete fait avec succes dans la ligne de transfertPS/ AA et le m&me traitement devrait ötre 6tendu aux autres lignes de transfert dans l’annee ä venir.

L’anneau d’antiprotons de basse Energie LEAR

Le LEAR a fourni des antiprotons en extraction ultra-lente entre 105 MeV /c et 1917 MeV /c, les quantitös de mouvement extr&mes (105, 200) et (> 1500) &tant les preferees des physiciens. Pour la premiere fois, des antiprotons ont 6t6 extraits alternativement en extraction lente (200 ou 105 MeV/c) eten extraction rapide (105 MeV/c) destinee au multi- remplissage du piege de Penning de l!’experience PS196. Depuis le mois de juin la machine est commande&e depuis les postes DEC aussi bien de la salle de commande principale que de la salle LEAR.

Les etudes de la machine ont permis de franchir plusieurs &tapes:

- Textraction semi-lente(< 1 ms) a 6te& test&e a 105 MeV/c (exploitation future & 61,2 MeV /c pour PS189)

— la deceleration A 61,2 MeV /c (Energie cinötique 2 MeV) a 6t6 am6lioree et le refroidissement stochastique A cette Energie a permis d’atteindre une duree de vie de 20 mn pour un faisceau en circulation de 1,0 x 10° antiprotons.

-— Unamortisseur experimental aete install& ettest& avec succös pour stabiliser les faisceaux tres denses obtenus gräce au refroidissement par des electrons.

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- L’espoir d’atteindre le stade pr&-op6rationnel dans le refroidissement par &lectrons pour la fin de l’annee a et& an6anti par la dögradation rapide du fonctionnement du collecteur et par des pannesannexes. Malgr6 ces ennuis des faisceaux stables de 2,0 x 10° particules en circulation (dp/p=5x 10%, &mittance transversale = 3 mm.mrad)&200et 105 MeV /cont6t&obtenus (duree de vie2h). Letempsderefroidissement &tait de quelques secondes.

Enfin, pour la premiere fois en novembre 1989, au cours d’une s&ance sp£ciale d’etude de la machine, on a injecte dans le LEAR, acceler6 et extrait des ions d’oxygene 8 fois charges. La multi-injection dans l!’espace de phaselongitudinalalli6e au refroidissement par6&lectronset avec l’assistance del’amortisseur, apermisd’obtenir jusqu’ä 1,4 x 10!° charges El&mentaires en circulation ä 147,4 MeV /c/nucleon en stockant des impulsions de 3x 10° charges provenant du linac. Les delais de refroidissement sont respectivement de 03 set 1s dans les espaces de phase longitudinal et transversal. Cette experience est de bon augure pour le developpement futur de l’utilisation des ions au CERN. Des faisceaux d’ions ont &t& acc&ler6s et extraits 408 MeV /c/nucleon. Gräce a ces extractions lentes (30 s A 20 mn) une 6quipe de TIS a pu mesurer le d&pöt d’önergie dans des materiaux equivalents A des tissus humains.

Du cöt& des projets lanc6s en 1989, on doit d’abord citer l’&tude et la construction de nappes polaires (sextupöle + dipöle vertical). Celles-ci devraient permettre d’am&liorer la machine aux basses önergies et procurer une plus grande souplesse de reglage pour les experiences internes. Les 6tudes de remplacement du collecteur d’&lectrons du syst&me de refroidissement par &lectrons ont abouti aA la mise en place d’une collaboration avec l’'institut de Novosibirsk (URSS) pour la livraison d’un collecteur performant en 1990.

Diverses am&liorations ont &t& apportöes aux contröles-commandes des syst&mes d’etuvage sous vide de l’anneau LEAR. On aa concu et install& une chambre ä vide «transparente» pour l!’exp£rience Jetset, on y utilise des öl&ments de syst&mes & vide bas6s sur des pompes NEG.

Afin de surveiller l’intensite, la position et le profil des faisceaux de protons ou d’antiprotons de tres faible intensite extraits du LEAR, on a r&cemment teste deux nouveaux moniteurs fonctionnant danslesconditions de

V’ultravide rencontrees dans LEAR; il s’agit de photomultiplicateurs ä localisation couple6s ä un scintillateur mineral mince et d’un detecteur & rubans de silicium double face.

Synchrocyclotron

Dans les annales du SC l’annde 1989 sera marque&e d’une croix blanche. Alors que les ann6es pr&cedentes les pannes du condensateur rotatif (rotco) ont donne& lieu ä des chass&s-croises incessants, cette annde, pour la

premiere fois depuis que l’on enregistre ces changements, le seul &change s’est produit quand le second rotco qui avait et sp&cialement pr&par6 pour ötre utilise avec des ions ?He** a &t& remplace par le rotco pour le mode «proton» — un changement necessaire pour le programme d’exp£erimentation.

En cours d’annee 137 heures seulement (1,6 %) ont &t& perdues par suite de pannes, contre 913 heures (8,2 %) l’annee pr&cedente.

Comme indique ci-dessus on a accelör& des protons ainsi que des ions ®He** pour Y’utilisateur principal ISOLDE. En quelques occasions les groupes de pr&cession du spin du muon (MuSR) ont 6galement preleve une partie du faisceau principal et plusieurs utilisateurs ont travaill& en mode parasite. La figure 5 prösente la configuration des exp6riences & la fin de l’annee.

L’arröt habituel du döbut de l’annee, au cours duquel le systeme de commande du vide a &t& modernis£, a etE suivi par un d&marrage sans probl&me et une periode d’exp£rimentation excellente jusqu’au mois de mars quand les deux rotcos ont 6&t& &changes et les ions ?He** acceleres avec succes. Les protons 6taient de retour en mai et apr&s un dömarrage une fois encore rapide, la tension RF a &t& montee ä& 23 kV (normalement 20 kV) au cours d’etudes techniques de la machine, cela n’a donn& lieu qu’ä une faible augmentation du nombre des decharges. Les separateurs ISOLDE 2 et ISOLDE 3 ont connu !’un et l’autre des periodes d’exp6rimentation extrömement fastes - aussi bien avant qu’apres l’arröt programme de septembre - et en particulier au mois de novembre quand l'intensite du faisceau du SC a &t6 am@lior6e de5& 10% enchangeantle gaz dela source d’ions.

Une avance6ea te enregistr&e dans ISOLDE avec l’accel&ration d’un nouveau faisceau radioactif de selönium, c’6tait la premiere fois que le SC produisait cet &l&ment. ISOLDE 3 est parvenu ä une r6solution de 7000 pour l’ensemble de la machine, tandis que le SC continuait de bien fonctionner jusqu’ä la fin de l’annede.

La performance du rotco 1constituel’un desaspects remarquables de l’annee. A la fin de 1989 ilen 6tait arrive depuis sa derniere revision A un total de 1200 x 10° revolutions. Cela represente approximativement 500 anndes de l’usage normal d’une machine A laver domestique!

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Zones d’experimentation

Dans le hall Est, les faisceaux ont &t& intens&ment exploites, comme d’habitude, pour les essais et le developpement des dötecteurs utilise6s dans des exp6riences en cours ou envisag&s pour le futur (environ 40 tests en 1989).

Le faisceau T9 est maintenant disponible jusqu’& 15 GeV, ce qui &largit la gamme d’utilisation des 4 faisceaux d’essais et permet desormais d’obtenir des particules dont l’Energie va de quelques centaines de MeV jusqu’ä 15 GeV (essentiellement protons, pions, &lectrons et positons). De plus, un nouveau bouchon de faisceau a 6te installe sur ce faisceau T9 et la zone utile a &t& agrandie de prös de 150 m?.

Une seule ombre au tableau : une panne dans un quadrupöle de l’Ejection SE 62 qui alimente ces faisceaux en particules primaires a interrompu l’exploitation pendant la derniere semaine de 1989.

Dans le hall Sud alimente en antiprotons par le LEAR, l'installation des exp£riences de la seconde gen6ration s’est poursuivie, et la section de planification des experiences a jou@ un röle important dans les multiples d&marrages des exp6riences; celles-ci ne sont pas encore tout-ä-fait au point quant aux qualit6s de faisceaux d6sir6es.

La ligne 53 A 105 MeV/c a Et6 ajust6e avec des protons puis avec des antiprotons. Cette ligne alimente l’experience PS 189 (mesure de la masse de l’antiproton). Pour la premiere fois un faisceau d’antiprotons «degrade» jusqu’ä 20 MeV /c a et utilise. Son intensite 6tant jugee insuffisante pour permettre de mesurer la masse de l’antiproton avec la pr&cision requise (10°°), une nouvelle ligne avec d&cel6ration par un quadrupöle RF sera &tudiee et r&alis6e en 1990.

L’experimentation avec des antiprotons, qui s’est poursuivie tout au long de l’annee (pres de 3500 h), a aussi permis d’obtenir de premiers rösultats dans l!’exp£rience PS 196 (mesure de la masse de l’antiproton au moyen d’un piöge de Penning). Ceux-ci ont d&ja confirme l’egalit& des masses du proton et de l!’antiproton & 10° pres. Des mesures plus precises sont attendues pour 1990 dans les exp6riences PS 189 et PS 196.

Les calculs denouvelleslignes de faisceau de basse et tr&s basse Energies ont &t& poursuivis, notamment pour les essais de decel&ration par anticyclotron pr&vus en 1990 dans la ligne 54.

Un nouveau syst&me de pred6tection de fuites de gaz inflammables et de döbut d’incendie a 6te install&E dans le hall Sud. Il fonctionne sur le principe d’une analyse de l’air &chantillonne par aspiration et est utilise pour surveiller !’interieur des detecteurs des experiences PS 195 (faisceau S1) et PS 201 (faisceau M2). Pour ces zones, une attention particuliere a &t& portee A la s6curit& generale car la quantit& de gaz inflammables utilisee y est importante.

Enfin, la sp6cification relative aux portes de contröle de l’acces dans les zones des faisceaux secondaires a &t6 definie, en vue de leur rönovation prochaine en 1990 et 1991.

Commandes informatisees

Les activit6s de contröle-commande de l’annee ont &t& dominees par les necessites des premieres p6riodes d’experimentation au LEP et par l!’introduction du syst&me d’exploitation UNIX dans l’Elaboration des logiciels decontröle-commande. Parailleurs, l’entretienetl’utilisation du systeme decontröle-commandedel’exploitation des machines repr&sentent 6galement une partie importante des activites en cours, men6es dans des conditions souvent difficiles du fait de !’'insuffisance des effectifs disponibles pour les tours de garde.

L’arr&t du debut del’anneea 6t6 utilise pour la maintenance preventive normale del’ordinateur et du materiel d’interfagage. On a remplace le dernier des ordinateurs frontaux ND-10 par lenouveau ND-120, ce qui entraine des &conomies substantielles sur les coüts d’entretien. Gräce ä l!’interface Ethernet et A l’installation gönöralisee dans tous les ordinateurs ND de la derniere version SINTRAN Ill du syst&me d’exploitation, il est devenu possible d’6tablir des communications selon le protocole TCP/IP. Des travaux consid6rables ont &t& consacr6s a ces questions afin de satisfaire aux criteres de performance d’un environnement de contröle-commande difficile; cependant, des obstacles importants limitent les performances et il sera necessaire de continuer d’employer le syst&me actuel de messagerie TITN en parall&le avec les communications par Ethernet-TCP/IP. Par ailleurs, du fait de la fermeture des installations CERNET centrales, il a fallu d&velopper de nouvelles installations utilisant TCP/IP pour la sauvegarde automatique du logiciel et pour l’impression.

L’arröt a &galement &t& mis A profit pour effectuer des modifications importantes dans le syst&öme de synchronisation grossiere du PS et pour mettre en service le syst&me permettant la contröle-commande du groupe d’alimentation de l’aimant principal du PS directement depuis la salle de commande principale. Ces travaux, men6s conjointement avec l’&quipe de la centrale de distribution Electrique, ont permis des &conomies

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substantielles de main-d’oeuvre en &liminant la necessite de la presence d’un op£rateurlocal dans la centrale. Les modifications ont rompu le cercle vicieux des conflits de synchronisation entre le sequenceur de lignes de programme (PLS), le cadenceur principal du PS (LBS) et les contröles-commandes de la centrale. D&sormais on dispose d’un signal de synchronisation clair, dependant seulement du PLS. Le systeme comprend 6galement de meilleurs diagnostics et des possibilites de r&cup£ration sur d6faillance et il facilite la programmation du supercycle complexe du PS. En m&me temps on a proced& a une reorganisation generale de la salle de synchronisation centrale (CCR) pour ameliorer la fiabilit& globale de ce centre nerveux du complexe PS.

L’exploitation du complexe du pr&injecteur du LEP (LP) avait la priorite car il devait &tre pröt ä temps pour la mise en service du LEP. Au jour du d&marrage en juillet, tous les travaux sur les logiciels d’application necessaires ä l’exploitation de la machine depuis la salle de commande principale du PS &taient termin6s, sauf pour le canon ä &lectrons. Les systemes d’instrumentation du LP ont bien fonctionne, y compris les amßeliorations et modifications concgues apre®s les premiers tests d’injection dans le LEP en 1988; ce facteur, ainsi que certains autres, a contribu6 de facon importante a la fiabilit& du complexe LP etau d&marrage spectaculaire du LEP.

En ce qui concerne les syst&mes d’exploitation, introduction du systeme UNIX dans l’environnement des commandes-contröles du PS en 1989 &tait le premier pas vers une uniformisation des syst&mes de contröle- commande au CERN et une d&marche cl visant ä une certaine ind&ependance dans ce domaine vis-A-vis des fournisseurs. L’exp6rience pratique initiale avec le röseau local UNIX de serveurs et les postes de travail VAX a 6t& tr&s prometteuse, en particulier dans le renouvellement prototype des töl&ecommandes du linac et dans la mise A disposition d’une interface avec ’utilisateur pour le PLS; cette interface permet l’acc&s en ligne au syst&me de gestion des bases de donnees ORACLE. On a enregistre des progres consid6rables dans la mise au point d’outils pour la commande des accelerateurs ä l’aide des standards industriels X11, pour la gestion des fenötres dans les postes de travail ainsi que pour l’acc&s par UNIX aux &quipements actuellement command6s par les ordinateurs frontaux ND120.Ils’agitlad’un pas important necessaire pour pr&parer une transition harmonieuse vers de futurs syst&mes bas6s sur UNIX. Au niveau de la contröle-commande des &quipements, on a lance des travaux surle d&veloppement d’un futur processeur frontal utilisant le standard industriel VME. Lechässis VME comprend un processeur Motorola 68K tournant souslesysteme d’exploitation OS-9 qui permet decommuniquer a l’aide du protocole TCP/IP. On a mis en ceuvre, en utilisant un logiciel mis au point pour l’experience OPAL au LEP, une premiere version d’unlogicield’acces aux &quipementsCAMAC depuis VME. Deplus, !’interpreteur Nodal a &t& compl&tement re£crit en «C”, ce qui est bien sür benöfique et ame&liore la portabilit& de tous les systemes UNIX et O0S9.

En ce qui concerne les logiciels lies aux applications, on a termin& le projet NAPS (Nouvelle structure des programmes d’application). Il porte sur l’ensemble de la chaine d’elaboration des logiciels, depuis les bases de donndes ORACLE jusqu’aux moyens de chargement des processeurs des equipements sp£cifiques. On a recemmenteffectuela conversion necessaire pour utiliser avec cette nouvelle structure unmoduled’öquipement important du PS servant ä la commande des alimentations, il est utilise rögulierement dans le complexe LP. En ce qui concerne les bases de donne&es, la base de donn6es autonome d’ORACLE constitue la source unique des donnees de contröle-commande exclusivement consultables, elle a &t& mise en utilisation routiniere. Elle est

accessible aussi bien depuis des syst&mes IBM/VM que depuis DEC/ULTRIX (UNIX). Des progr&s importants ont 6te r&alises dans le developpement d’un systeme expert applicable dans la ligne

d’injection des faisceaux dansle SI. Le systeme comprend le contröle-commande et l’acquisition des parametres des ö&quipements et il servira de banc d’essai -— dans le cadre d’un programme ESPRIT II ayant !’appui de la communaute europeenne - pour une nouvelle architecture de syst&me expert.

Plusieurs &tudes, am&liorations ou extensions ont 6t& apportees & divers syst&mes qui rentrent dans le domaine des contröles-commandes par ordinateur. Parmi elles citons la mise au point d’un nouveau module CAMAC de surveillance de la synchronisation, des extensions du systeme d’observation du signal, la modernisation des installations de tests et d’&talonnage pour la r&paration des instruments, l’introduction de töl&ecommandes pour la source d’ions soufre, la mise au point de techniques nouvelles pour la conception de mat6riels assist&e par ordinateur, la documentation et des outils logiciels d’entretien et de r&cup£ration harmonieuse des conditions op£rationnelles apr&s destruction imprevisible. Dans les contröles-commandes des systemes d’instrumentation du faisceau, on a ajoute divers aspects nouveaux ouvrant des possibilites inedites et am&liorant la fiabilit& des mesures. Notons en particulier parmi ceux-ci l’&tiquetage en temps des donn6es (il estmesur6 ä l’aide d’une horloge gön6rale unique sur l!’ensemble du CERN), la possibilit& de mesurer les paquets surdeuxr&volutions danslePSetlamiseen@uvred’unprotocole gen£eralise pour lestransformateurs de mesure du faisceau au SI.

Toutes les &tudes sur les briques fondamentales d’une nouvelle generation de syst&mes de contröle- commande ont 6t& mene6es en 6troite collaboration avec les groupes de contröle-commande du SPS/LEP, ceci conformement ä l’objectif de creer des contröles-commandes uniformes pour l’ensemble des accelerateurs du CERN.

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Le cäblage Ethernet de la Division PS a 6t& achev6 et il couvre aussi bien les laboratoires que les bureaux. Le laboratoire de communications a et& &quip£ des outils logiciels et materiels necessaires pour surveiller le trafic et pour effectuer le diagnostic des pannes. La disponibilite &lev&e de cesmoyens de communication augure bien de l’avenir.

Le röseau d’ordinateurs personnels (PC) de bureau a 6t6 Etendu avec V’acquisition de quelque 50 PC supplömentaires, dedeuxnouveaux serveursdefichiersNovelletavecl'installation de quatre foyersd’impression dans les differents bätiments de la Division. Pour les travaux de secrö6tariat, il a &t& d&cide d’adopter le standard de ’ Administration du CERN - les ordinateurs Macintosh - un pont 6tant &tabli avec le monde des PC gräce A des serveurs Novell.

Recherche, developpement et projets

Le linac & ions plomb

On a poursuivi l’optimisation des param£tres de l'installation d’acc&l&ration des ions plomb, il en est resulte une estimation nettement plus &lev&e du nombre d’ions par impulsion nöcessaire pour la physique en cible fixe du SPS. Il semble possible d’obtenir une intensit& de quelque 4 x 10° ions ä la sortie du SPS. Cette augmentation provient essentiellement d’un meilleur rendement de transmission entre le PS et le SPS et de la mise en auvre d’une idee consistant ä acc&lerer simultangment dans le linac des ions de charges diverses. L’inquietude principale cependant est liee a la question de savoir comment fournir au LHC des intensites nettement plus elevees tout en satisfaisant les conditions d&ja propos&es pour les experiences avec cibles fixes. Les &tudes ont montre que l’installation propos&e peut ötre am&lior6e de diverses facons et que l!’investissement envisage serait egalement utile pour le LHC. Les diverses possibilit&s comprennent l’amelioration de la source d’ions, une extr&mite basse Energie sp&ciale et une source d’ions ä faible charge (donc fort courant) suivie d’un Epluchage intermediaire, d’un stockage et d’un refroidissement aprös le linac ou d’un stockage avec refroidissement & des energies plus Elev6es.

Pour remplir ce röle on a consid£r& aussi bien le LEAR que ’AAC; ces solutions paraissent prometteuses. Il sembleraisonnable d’attendre pour choisir la methode (ou combinaison de methodes) finale quela clarte se fasse au cours des prochaines ann6es sur la possibilit& plus simple d’une amelioration de la source d’ions. Le refroidissement, tout au moins pour reduire l!’&mittance horizontale, sera probablement necessaire et pourrait ötre effectue dans le PS.

En collaboration avec le GSI/ Darmstadt on poursuit l’ötude de la structure interdigitaleen Hafin d’Evaluer ses avantages possibles.

Etudes des sources d’ions lourds

Des travaux exploratoires modestes ont 6t& effectues pour 6tudier l’application possible des sources d’ions ä laser pour les ions lourds. Au cours d’exp£riences & l’Universit& technique de Munich, un laser Nd:Yag declench& pomp6 par lampe Eclair (longueur de !’'impulsion = 10ns, Energie de ’impulsion = 0,3 J, longueur d’onde = 1,06 um) a 6t6 focalise dans un diametre 50 microme£tres. On a ainsi produit divers ions, y compris de Au etde Pb avec des charges allant jusqu’ä 12+ (potentiel d’ionisation < 370 eV). Ces travaux se poursuivent ä institut Max Planck d’optique quantique de Munich avec des puissances plus &leve&es de l’impulsion. Au CERN on pr&voit de poursuivrelaR & Dä une öchelle modeste avec un laser ä gaz carbonique, surlestraces destravaux de Doubna oü un tel laser a dejäa produit plus d’ions Mg?* que la source ä O°* A rösonance cyclotron de l’electron du CERN. Ces travaux viennent de debuter en collaboration avec la Division AT qui a pr&te un laser 4 colorant de 2 joules pour des &tudes preliminaires.

On a fait l’acquisition de lasers ä CO, moyenne et forte puissances pour ame&liorer les possibilites de production d’ions au CERN et l’assemblage des lasers et de leurs &quipements de diagnostic est en cours.

Installation d’essais du collisionneur lineaire du CERN (CLIC)

En parallele avec l’exploitation du pröinjecteur du LEP, legroupe LP utilise ses comp£tences dans les linacs a electrons pour monter une installation d’essais visant ä produire des paquets d’electrons de forte charge totale (10'? particules) et tr&s courts (6, = 1 mm). L’interaction de ces paquets avec des structures sp&ciales mises au

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point pour extraire de la puissance RF & haute fröquence (30 GHz) permettra d’etudier les probl&mes fondamentaux du faisceau d’entrainementdu CLIC. Une «casemate» esten coursde construction pres deslinacs d’injection du LEP (LIL), elle abritera un canon HF base sur des photocathodes illuminees par laser et alimente en puissance RF par le klystron/modulateur de reserve du LIL. Un prototype basse puissance du canon a 6t6 usine par l’atelier principal, mesur6 et r&ajuste. Une version forte puissance est en cours de preparation.

Un canon c.c. fonctionnant & 70 kV a fourni de premi£res impulsions de 10 ns comptant 10"? particules ä partir d’une photocathode multi-alcaline fabriqu&e dans une chambre de pr&paration enligneet illuminee par un laser; un excellent exemple d’une collaboration &troite entre plusieurs divisions.

Cristaux ferro-Electriques

L’objectif est d’encourager l’etude d’un certain nombre d’idees nouvelles, au moins jusqu’au point de pouvoir juger s’il est vraisemblable qu’elles pourraient &tre utiles dans la conception des accel6rateurs qui succederont au LEP et au LHC. L’&mission d’electrons A partir de cristaux ferro-Electriques au cours d’une transition de phase en est un exemple. Une collaboration entreleCERN etles universitös de Katowice en Pologne et de Thessalonique en Grece, dont le coüt est nul car elle utilise des &quipements empruntes, a obtenu une &mission d’Eelectrons tr&s intense par une ceramique PLZT comprenant une concentration &levee en zirconium. Le zirconium 6largit la transition de phase de sorte que !’impulsion haute tension de 40 kV transforme une fraction importante de la structure ferro-Electrique donnant un 6tat paraferro@lectrique avec liberation des electrons lies A la surface. Il est encore trop töt pour disposer d’une bonne mesure de la perv&ance du faisceau e&mergeant dans le vide. Reference: Emission puls&e d’electrons A partir de ferro-6lectriques par H. Gundel, H. Riege, J. Handerek, K. Zioutas - Note CLIC 82 et article soumis & JAP.

Resonnateurs ouverts

Une autre collaboration, avec l’universit& de Naples, a &t& &tablie A l’origine en vue d’etudier l’emploi de resonnateurs ouverts (des h&mispheres places face ä face) pour produire des champs haute fröquence intenses. Le r&sonnateur ouvert possede un Q 6lev& et le nceud de l’onde stationnaire peut &tre tr&s Etroit, seulement quelques longueurs d’ondes, et intense. Des champs de l’ordre du GeV /m existent sur une courte distance et dans certains modes du r&sonnateur ils pourraient &tre utilises pour concentrer les particules au point de focalisation finale d’un collisionneur lin&aire. Une autre application pourraiten ötrela production d’une version ame&lior&ee d’un systeme ä interförences et battements suggere par Hora dans «Nature» (26.05.88) afin d’accel&rer les particules dans le vide. Des discussions sont en cours avec l’universit@ de Rochester au sujet de l’utilisation de r6sonnateurs ouverts comme dö6tecteurs d’axions et comme capteurs d’un nouveau type pour des faisceaux froids.

On a note röcemment un interet pour l’utilisation de ces resonnateurs ouverts dans le cadre d’exp£@riences d’ondes de battement dans la gamme des micro-ondes. Cela fait partie des travaux d’une collaboration entre le laboratoire Rutherford-Appleton (GB) et Naples actuellement en cours sous les auspices de la CEE.

MACHINES INTENSITIES or ACCUMULATION RATES Dates

AAC AA Stack 1.31 E12 pbars Aug-08 Accumulation Rate 5.8 Ei0 pbars/h May-26

PS 20 bunches at 14 GeV/c (Beam for SPS) 2.57 E13 protons / pulse Aug-26 5 bunches at 26 GeV/c (AAC production) 1.75 Ei3 protons / pulse Sep-12 Leptons e- 4.5 E10 e-/bunch Nov-06

e+ 5 E10 e+/bunch

PSB 20 bunches to Measurement Line (1 GeV) 3.3 E13 protons / pulse Nov-i3

LPI Intensities in EPA e- 1 E12 e-

(8-bunch mode) e+ 8 Eii e+ Accumulation rates e- 1.2 Eil e-/bunch/s

(8-bunch mode) e+ 8.0 E9 e+/bunch/s

LEAR O8+ at 400 MeV ’/nucl. 1.3 E10 charges Nov-15 protons at 2 MeV i E9 protons ; lifetime : 18 min.

Figure 1 114 Les records des machine PS en 1989

AA water leaks

Per day

stack record 1.035E12

(june 8th)

PS pulsed supplies

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1989 - Period 1 - 10 March / 26 June

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SPS Luminosity

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600 +

400 +

200 +

115

Figure 3

1989 Distribution en temps

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19.22%

3.63%

3.95%

1989 Distribution des protons

0.324507 % 48.77%

47.24%

Total 62,7 x 10° protons

1989 Distribution des antiprotons

10.65%

Total 74,2 x 10'” antiprotons

1989 Distribution des leptons

8.04% Total

91.96%

116

BE) Exp£riences de physique

& Etudes sur les machines + reglages

m Pannes

B Installation et entretien

MM tests

@ SPS

EB AA

m Hall est

E Etudes sur les machines + reglages + essais partiels

8 SppS

E LEAR

5 Etudes sur les machines + pertes

15,43 x 10'° positons 14,13 x 10! electrons

3 SPS/LEP

EB Etudes sur les machines + reglages

Figure 4

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117

Tableau 1 Statistiques de l’exploitation du PS en 1989

Duree programmee pour la physique 6329 heures Duree effective d’experimentation 6018 " Duree programme&e pour la preparation! 353

Nombre total de particules &ject&es production d’antiprotons | 2,97 x10” collisionneur SPS 4,87 x 10”

SPS cibles fixes 3,05 x 10"

ejection lente vers hall Est | 2,11x 10” vers l'absorption totale 0,17x10”

D y compris certaines etudes de la machine

Tableau 2 Statistiques d’exploitation de ’ AAC en 1989

Duree programmee 5838 heures Duree effective 6037 " Nombre total d’antiprotons produits 7,4199 x 10” Production horaire moyenne 3,1x 10'°/h Faisceau accumul& maximum en 1989 1,31 x 1072

Nombre total d’antiprotons transferes au SPS 5,1033 x 10" Nombre total d'antiprotons transföres au LEAR 0,7897 x 10" Pertes accidentelles du faisceau accumul6 1,5269 x 10"3

Tableau 3 Statistiques de l’exploitation du LEAR en 1989

Dur&e programmee pour la physique 3483 heures Dur&e programmee pour la pr&paration 1820 ” Duree effective de la pr&paration' 1848 ”

Nombre total des injections 2070 Nombre total des deversements pour la physique 1656 Nombre total d’antiprotons injectes 7,1x 10° Nombre total d’antiprotons extraits et utilisables pour la physique 4,5 x 10"?

D y compris pour la physique, la mise en oeuvre, les etudes-machine

Tableau 4 Statistiques de l’exploitation du pre-injecteur du LEP en 1989

Duree programe&e de production de leptons 4050 heures Duree effective de production de leptons 3797 Dur&e programmee de production pour le LEP 3624” Duree effective de production pour le LEP 3391

Nombre total des @lectrons injectes dans SPS/LEP 13,1x 10"° Nombre total des positons inject6s dans SPS/LEP 14,2 x 10'°

Tableau 5 Statistiques de l’exploitation du SC en 1989

Duree programe&e pour la physique 4019 heures Dure6e effective pour la physique 3839" Duree programmee pour &tudes-machine et pr&paratifs 93 Duree effective pour &tudes-machine et pr&paratifs 934

118

Division Super Synchrotron ä Protons

Apres la p6riode d’arr&t d’hiver en janvier et fEvrier, leSPSa fonctionne en mode collisionneur pendant seize semaines. Les performances de la machine, tant en ce qui concerne la luminosit6 instantande que la luminosite integree, ont 6t& amE&liorees par rapport ä la p£riode d’exploitation de 1988, ce qui a permis aux exp£riences de recueillir un volume de donnees sup£rieur de pres de 50 % pour un temps de machine ä peu prös identique. Pendant le reste de l’annee, le SPS a fourni des protons pour le programme en cible fixe et il a alimente simultan&ment le LEP avec des faisceaux e*te” en mode de cycles alternes. Apres la periode programmee de dix jours de mise en route avec des protons, les premiers positons ont 6te injectes dans le LEP ä la date prevue du 14 juillet. Ensuite, le 25 juillet, des &lectrons ont &te injectes pour la premiere fois dans le LEP, avec succes, apre&s la mise en service delaligne de transfert TI12. Apres cela, des leptons ont &galement Ete disponibles pourle LEP, avec une perturbation minime, voire nulle, du programme de physique du SPS. En fait, lesperformances du SPS en termes de protons fournis aux cibles peuvent &tre compar£es favorablementä celles des ann&es pr&cödentes.

Le collisionneur SPS

Etudes sur la machine

L’ame&lioration des performances du collisionneur dans la periode d’exploitation de 1989 s’explique principalement par l’emploi du systeme RF a 100 MHz mis en service ä la fin de 1988 et par une 6tude syst&matique des causes de l’augmentation de l’&mittance transverse des paquets d’antiprotons entre leur accumulation dans l’anneau AA et leur stockage dans le SPS.

Comme on !’a expliqu6 dans le Rapport annuel de 1988, le systeme & 100 MHz a &te install&E pour permettre injection de paquets plus longs, de mani£ere A röduire la dispersion transversale des nombres d’ondes due en majeure partie A des effets de charge d’espace & l’nergie d’injection de 26 GeV/c.

L’utilisation combin6e des deux syst&mes RF, le syst&me & 100 et le syst&me & 200 MHz, a &t6 perfectionnde et parachevee. Pendant le processus d’injection, les deux formes d’ondes RF sont d&phasees de 180° pour qu’on obtienne un amortissement de Landau maximum, mais elles doivent ötre en phase pendant l’acceleration. Ce changement d6licat, quiimplique une programmation s6par6e delatensionRFdanschacunedescavitesäondes progressives de 200 MHz pour 6&viter de dangereux effets d’avalanche, est devenu partie intögrante d’une procedure totalement op£rationnelle. L’exploitation avec les deux systemes RF a permis non seulement d’ame&liorer le rendement de capture, mais aussi de simplifier considerablement l’accordage de la machine avec la precision Elev&e requise au niveau du palier d’injection et pendant la premiere partie dela montee en Energie pour &viter les r&sonances non lin6aires. Les cavites & 100 MHz ont Et& Egalement mises sous tension pendant le stockage & 315 GeV /c pour accroitre l’acceptance longitudinale et il en est result& une am&lioration de 50 % de la duree de vie limitee par la diffusion interne du faisceau.

Les instabilites dipolaires affectant des paquets isol&s observ6es & 26 GeV /c lorsqu’on utilise uniquement le systeme RF a 100 MHz ont 6t& &tudiees. Elles s’expliquent par un mecanisme longitudinal töte-queue, un effet qui n’avait jamais &t& observ& auparavant sur des acc&l6rateurs en service. Une theorie permettant de prödirele taux d’accroissement en fonction de la chromaticite a &t& &labor&e et elle concorde de mani£re satisfaisante avec les observations.

Au debutdela periode, uneaugmentation superieureälanormaledes&mittancesttransversesdesantiprotons (jusqu’ä un facteur de 3) a &t& observee dans les syst&mes d’injection et d’acc&leration. Elle &tait due & plusieurs defectuosites mineures de fonctionnement et de röglage qui ont 6te identifiees apr&s de patientes recherches et supprimees. L’augmentation de l’&mittance a pu finalement &tre ramenee ä un facteur de 1,5 seulement, les probl&mes rösiduels se situant surtout au döbut de l’acc&leration dans le SPS lorsque la dimension des paquets diminue, ce qui conduit ä un accroissement des effets de charge d’espace.

119

En 1987, lorsque des paquets denses d’antiprotons ont E&t& rendus disponibles apre&s la mise en service de l’anneau AC, la dur&e de vie du faisceau de protonsa tr&s fortement diminu6 et des niveaux extrömement6lev6s

de bruit de fond dü aux protons ont &t& observes dans les detecteurs des exp@riences. Ce ph&nome£ne 6tait surprenant, puisque l’intensit& des paquets d’antiprotons restait plusieurs fois inferieure ä celle des paquets de protons, etque, par cons@quent, le decalage desnombres d’ondes dü A l’interaction faisceau-faisceau observ6 par les protons £tait inferieur & celui qui affectait les antiprotons. L’experience pass&e a deja montre cependant que le decalage lin&aire est insuffisant pour caracteriser l’interaction faisceau-faisceau et queles dimensionsrelatives des faisceaux ont une influence pr&pond£rante. Cet effet a donc 6t6 explique par le fait que le faisceau d’antiprotons poss&dait des dimensions transversales inferieures & celles du faisceau de protons, et leprobleme a pu 6tre resolu par un &quilibrage precis des &mittances des deux faisceaux.

En 1989, on a proced& A une serie d’exp£riences pour 6tudier syst&matiquement l’influence de parame£tres comme l’accordage, les &mittances et l’intensite sur les pertes induites par l’interaction faisceau-faisceau et determiner l’effet des r&sonances des treizieme et seizieme ordres. Dans l’une de ces exp£riences consistant A faire entrer en collision un paquet de protons contre un paquet d’antiprotons, on a r&eduit l’intensit& du paquet d’antiprotons en &liminant un nombre appr&ciable de particules au moyen d’un collimateur transversal. Cela a permis de reduire l’intensite et les dimensions du paquet d’antiprotons, ainsi que le d&ecalage lin&aire affectant les protons. Toutefois, la dur&e de vie du paquet de protons a diminue& apres le rabotage. Cela peut s’expliquer par une modification de la d&pendance transversale de la force &lectromagneötique exerc&e par les antiprotons sur les protons : lorsqu’on reduit les dimensions du paquet d’antiprotons, un nombre accru de protons entrent en oscillation dans la partie non lineaire du potentiel cr&& par le faisceau et elles sont expos6es & l’effet de r6sonance amplifie&e d’ordre tres Elev& qui ne peuvent pas 6tre Evit6es par un reglage des nombres d’ondes, puisque la dispersion des nombres d’ondes est plus grande que l’espace entre les rösonances. D’autres experiences ont permis de mesurer l’effet de r&sonances des treizieme et seizieme ordres en fonction de la s6paration transverse entre les centres des faisceaux. Le taux de diffusion des particules a 6t€ mesur6en fonction de leur amplitude et il est apparu que les particules de grande amplitude diffusent bien plus rapidement queles particules de faible amplitude. Ces ph&enomenes de diffusion s’expliquent par l’apparition d’un mouvement stochastique dans certainesregions del’espace de phase transversalen raison d’unesuperposition der&sonances d’ordre 6lev£.

La poursuite des &tudes sur les signaux obtenus par le capteur de refroidissement stochastiqueä 11 GHz ont montr& que le faible signal de Schottky 6tait contamine par des bandes laterales synchrotroniques plus fortes. Celacorrespond apparemmentä une macrostructure dansle paquetqui d&öpend de manipulationsRFanterieures et qui se dissipe tr&s lentement.

Exploitation du collisionneur

Le Collisionneur a 6t& remis en service apres la p6riode d’arr&t hivernale pour maintenance, afin de poursuivre du programme de physique commence en septembre 1988. Les exp£riences UAl, UA2, UA6 et UA8 ontrecueillides donne6es. La dur6e totale des op6rationsen mode collisionneura 6t& de seize semaines, ycompris une exploitation continue pendant la periode de Päques pour la premiere fois depuis la mise en service du SPS.

La luminosite intögr&e accumule6e a atteint une valeur totale de 4,8 pb"' (3,4 en 1988) sur un total de 119 stockages. La luminosite intögre&e moyenne par stockage 6tait de 40 nb", en augmentation de 27 % sur 1988; la luminosite initiale maximum repr6sentait 3,0 x 10°cm’s". Un nouveau record de luminosite integr&e par semaine a 6t6 battu avec 561 nb"' contre 480 en 1988.

Le chiffre total de 8,36 pb"' pour les deux anne6es est comparable au total de 9,5 pb"' obtenu au FNAL, malgre un arröt de dix semaines du SPS pour maintenance dans la periode de No6l.

Developpements techniques du collisionneur

Un nouveau type de coupe-circuit principal a te installe sur l’ensemble des six amplificateurs de puissance a 100 MHz (20 kW chacun) pour am&liorer la fiabilit& de fonctionnement. Les pr&amplificateurs transistorises de 500 W ont 6t& transform6s pour obtenir une meilleure lin&arite.

Le syst&me d’amortissement transverse par contre-r&action a subi une importante revision. L’emploi de coupleurs directionnels reli6s ä des r&cepteurs A bande 6troite a &t6& abandonne au profit de dötecteurs electrostatiques et de röcepteurs A 10 MHz ä large bande. Gräce & ces modifications et A un reglage precis des retards des signaux pour les protons et les antiprotons, le systeme d’amortissement agit simultanement sur l’ensemble des paquets pendant tout le cycle d’acceleration. Dans la configuration pr&c&dente, chaque nouveau paquet injecte &tait pris en charge pendant 20 ms seulement. Ces travaux ont &t& motives par l’observation designaux coh£6rents faisceau-faisceau pendantl’injection de paquetsd’antiprotons. Lesysteme d’amortissement

120

Performances et parametres d’exploitation types du collisionneur avant et apres la transformation du complexe AA

1985 1988 1989

Energie du faisceau (GeV) 315 315 315 B£ta,, (m) 1,0 1,0 1,0

Beta, (m) 05 0,5 0,5 Nombre de paquets 3+3 6+6 6+6 Separation non oui oui Protons par paquet (10°) 16 12 12 Antiprotons par paquet (10'°) 2 4 6 Emittances des protons (x 10° rad.m) 23 12 11 Emittances des antiprotons (x 10° rad.m) 20 8 10 Luminosite initiale (x 10°°cm”s)

maximum 0,4 2,5 2,95

moyenne 0,13 1,3 1,8

Luminosite integree (nb’') moyenne par stockage 8,2 315 40

par annde 659 3375 4759 maximum par stockage 71 97 par semaine 77 480 561

Heures programmees 2688 2415 2654 Heures en stockage 1358 1206 1434

Nombre de stockages 80 107 119 Dur&e moyenne d’un stockage (h) 17 11,3 12,1

% de stockages arr&t6s par des defectuosites 18 25 28

Nombre de jours perdus («periodes critiques» EDF) 9 7 7

peut maintenant ötreemploye pour gonfler selectivement l’&mittance transverse des paquets en orbite ou möme pour supprimer entierement les paquets. Cette possibilite a &t6 largement utilisee pendant les sessions d’etude sur la machine concernant l’effet faisceau-faisceau.

Un nouveau dispositif ä faible beta a &t& propose pour le collisionneur en vue de multiplier par deux la luminosite. Il se fonde sur unr&amenagement des doublets de quadrupöles centraux de l!’insertion. Ces doublets sont deplac6s vers le point de collision et les quadrupöles existants sont remplac6s par des quadrupöles ayant une ouverture d’un diam£tre röduit de 10 % et un gradient maximum plus eleve dans des proportions correspondantes. La longueur des &löments des doublets situ6s pr&s du point de collision est port6e de 6m 4 7,5 m. L’installation du nouveau dispositif pour l’insertion L5S4 aura lieu pendant la longue p£riode d’arröt hivernale au debut de 1990.

Commeles doublets de quadrupöles ont 6t& d&plac&s, on ne peut pas trouver de quadrupöle de type machine auxemplacementsröguliers dela mailleencible fixe41810et41910 danslenouveau dispositif. LeSPS devra donc fonctionner en mode cible fixe avec cing quadrupöles reli6s ind&öpendamment ä leurs propres alimentations A faible beta. Ces alimentations doivent donc &tre en mesure de fonctionner en mode multicycle. Cela suppose qu’on modifielaconception du programme de productiondecyclespourquecesalimentations soient contröl&es ä partir des ordinateurs Apollo ainsi que celle des programmes de reglage fin des cycles magnetiques.

Dans le nouveau dispositif, les valeurs maximums de beta ont augmente et les ouvertures des quadrupöles ont 6t& simultanement reduites. Il faut donc ame&liorer la correction de l’orbite fermee. Dans ce but, on installera

deux dipöles puls6s de correction d’orbite supplömentaires (MDPH) aux points 41207 et 42407. L’accroissement des valeurs maximums de böta augmentera la chromaticit& naturelle de la machine et il faudra donc ame&liorer Egalement le syst&me de correction de la chromaticite. Deux sextupöles qui font actuellement partie de la famille LSFA aux points 42805 et 50405 seront raccord6s ä la famille LSFC, tandis que les deux sextupöles LSFC installes aux points 60805 et 61205 seront connectes ä la famille LSFA.

121

Pour les nouvelles insertions en L5S4, et &ventuellement par la suite en L555, environ 80 m de nouvelles

chambres A vide d’une section tres particuliere donnant une ouverture maximum dans les quadrupöles & faible beta ont Ete fournis par l’industrie.

La totalit& du blindage a Et& re&tudiee et des pieces de blindage ont &galement 6t& dispos&es dans l’entrefer des quadrupöles QT pour proteger au maximum l’exp6rience contre les pertes de particules dans la chambre ä vide.

Les zones d’experimentation pour la physique proton-antiproton

La periode en mode collisionneur de 1989 6tait la suite directe de celle qui s’est achev6e dans la periode de No&l de 1988, en sorte que les exp6riences ont necessite peu de modifications. Pour UA2 aucun changement n’a m&me 6t& demande.

La collaboration UA1 a demand6 de nouvelles am&liorations de la couverture des filtres a muons install6es en L555 autour de son d6tecteur. Ona construit un blindage mobile destine A ötre install autour desaimants qui compensent le champ de l’aimant spectromtötre central dans les deux regions avant d’UA1. Le dötecteur UAl peut ainsi fonctionner avec un blindage pratiquement hermetique pour la detection desmuons dans les rögions avant. Un manipulateur a &galement &t& mis au point pour le detecteur UA1 afin d’installer les nouveaux calorime&tres dans les ouvertures avant de l’aimant spectrome&tre. On a pu ainsi monter avec succ&s un certain nombre de modules d’essai.

L’experience UA6 a Et& modifiee en janvier 1989, pour lui permettre de recueillir des donnees proton- antiproton et de les comparer aux donn6es proton-proton recueillies anterieurement. En association avec UA2, l’experience UA8 a accumule suffisamment de donn6es pour achever son programme.

Des 6tudes preliminaires se sont poursuivies en collaboration avec les sp£cialistes de la division en matiere de vide et l’&quipe de physiciens auteurs d’un projet d’&tude de la physique des mesons B avec le collisionneur (proposition P238). Un prototype de microd£tecteur de vertex au silicium a &t& &labor& de mani£re assez d6taille pour des essais.

L’accel&rateur de protons SPS

Exploitation en cible fixe

Apres un arröt de dix jours, pendant lequel les experiences en mode collisionneur ont 6t& retir6es de l’anneau du SPS, ’exploitation en cible fixe a commence dans la premiere semaine de juillet. Cette ann&e, le cycle de 14,4 secondes compeortait quatre cycles avec des leptons en plus du cycle avec des protons de 450 GeV.

Des protons ont 6t& acceleres A 450 GeV et extraits lentement vers les zones Nord et Ouest pendant un palier de 2,4 s. Une double extraction rösonante rapide de 5 ms 4 450 GeV, avec une impulsion immediatement avant le debut du palier etl’autreäla fin, aproduit un faisceau en direction de la cible T9 dans la «caverne» A neutrinos. Dans un cycle type, 3,1 x 10"? protons ont &t& acc&leres ä 450 GeV, sur lesquels 1,8 x 10!” ont te fournis ä la cible neutrino, le principal utilisateur de faisceaux en 1989. (Voir le tableau ci-contre). Un total de 15x 10"? protons a ete fourni ä l’ensemble des cibles, avec une moyenne de 2,5 x 10'? protons par cycle. L’intensit& maximum, prise ä sa valeur moyenne sur une periode d’exploitation quelconque de 15 minutes, representait 3,5 x 10? protons. A la fin de la p6riode, pendant une periode d’essai d’une semaine, l’intensite sur la cible neutrino a &t& portöe a 2x 10"? protons par cycle sans aucun signe de d6t£rioration de la cible.

Developpements techniques de l’accelerateur

En raison de l’augmentation de la radioactivite induite dans les septums e&lectrostatiques (ZS), qui est actuellement del’ordre de 10rad/himmediatement aprös l’arröt du faisceau etapr&es5rad/hapr&s une semaine de refroidissement, il est imp£6ratif d’am6liorer la maintenance du liquide isolant 3M dans les travers&es. Un systeme central de circulation qui sera install& en amont de ZS1 est & l’Etude.

Un autre septum 6lectrostatique, l’&quipement ZS4 install& en L5S6, est tomb& en panneen raison d’un court- circuit dans le piege ä ions inf6rieur, ce qui montre bien que les septums eElectrostatiques sont sujet & usure.

Le syst&me d’extraction en LSS2 sera revis& pendant la periode d’arr&t du debut de 1990. La majorite des cäbles de commande doivent ötre remplac6s en raison de degäts dus aux radiations. Les poutres supportant les

122

Statistiques des performances du SPS (Protons sur cible fixe)

1986 1987 1988 1989

Total des heures programme6es pour l’exploitation 2705 2286 3067 3330 Total des heures programmees pour l’experimentation 2163 2002 2635 3240 Rendement pour l’experimentation (en %) 80 80 76 71

Intensit& maximum par cycle avec une accel6ration a 450 GeV (x 10°) 3,4 3,2 3,46 3,5

Intensit& moyenne par cycle fournie aux cibles (x 10'?) 2,38 2,1 2,85 2,5

Nombre total de protons fournis aux cibles par an 12,9 8,0 13,06 15,3

(x 10%)

Duree des cycles (s) 14,4 14,4 14.4 14,4 aimants ä& septum MST et MSE seront r6alignees. Ces &quipements doivent ötre realignes periodiquement parce que le sol de cette section &largie (8,5 m de large) du tunnel continue A se soulever 4 raison de quelque 0,7 mm/ an.

La version modifi6e du syst&me interne de döcharge de faisceau (TIDV) qui a 6te install&e sur l’anneau principal du SPS en 1988 et avec laquelle les tuyaux souples du circuit d’eau servant au refroidissement de la partiecentraleen aluminium sont dispos&säl’interieur du videa fonctionne de mani£re satisfaisante depuiscette date sans nouvelles fuites. Comme prevu, le TIDV de röserve suppl&mentaire modifie a &t& achev6 et essay6, et l’on dispose ainsi d’un indispensable absorbeur de reserve r&sistant aux rayonnements. On a poursuivi egalement l’ötude d’une configuration difförente, A l’Epreuve des chocs, dans laquelle la partie centrale est assemblee sur l’enveloppe en cuivre selon un procede& de soudage par explosion, et les premiers r6sultats d’un programme d’essai a Echelle röduite sont en cours d’analyse.

Apres cing ann6es de fonctionnement, la station de refroidissement ä !’'helium pourla cible T9, install6&e dans la caverne neutrino, a dü subir une revision complete afin que sa fiabilit@ en milieu fortement radioactif soit assur&e en permanence. Dans la caverne neutrino @galement, une partie de la ligne de faisceau primaire conduisantälacibleT11,quin’estplusen service, a &t6 d&mont£e, pour permettre de mieux acc6der aux &l&ments de la ligne de faisceau conduisant ä T9 et de rendre disponibles des &l&ments magnetiques pour d’autres applications.

Pour garantir &galement la fiabilit& future de l’installation de vide du SPS, on a commence A remplacer ou & transformer certains &quipements tr&s anciens. Soixante-quinze vannes de secteur et de previdage entierement metalliques ont&t6 commande6eseten partie install6es pour remplacer les anciennes vannesä joint d’indium, qui comptaient plus de treize ans d’äge. On a commence un programme d’ame£loriation pour les alimentations electriques des pompes ioniques A pulverisation qui ont &galement 6te construites entre 1974 et 1976. Leur partie HT sera entierement remaniee et totalement enrob&e dans du caoutchouc silicone, le syst&me de lecture actuel sera am&lior& pour permettre des mesures de pression au moyen de cespompes, m&meä des valeurs inf6rieures a 10° mbar, etl’ancienne interface MPX sera remplac&e par un nouveau systeme compatible avec le futur syst&me de commande du SPS.

En ce qui concerne la centrale RF Siemens, six amplificateurs de puissance de 140 kW et de 200 MHz ont 6te demonte6s, nettoy6s et reinstall&s apr&s remplacement des composants usag6s. Le möme travail de maintenance a ete fait sur deux pr&amplificateurs pilotes de 1 kW et deux autres de 10 kW.

Une alimentation haute tension de 1 MW a 6t& modifiee pour permettre installation d’un prototype de transformateur sec de 1,3MVA quiremplacera l’actuel transformateur isol€ avecdu PCB. Malheureusement, ce transformateur est tomb& en panne et il devra donc ötre am&lior6 et r&pare par le fabricant.

Trente-cing amplificateurs de puissance Philips de 35 kW et 200 MHz ont &t& entierement d&monte6s, nettoy6s et r&assembile6s. En outre, un important travail a &t6 necessaire pour contröler et nettoyer d’autres el&ments des 68 amplificateurs de puissance, notamment les syst&mes de court-circuit et les boitiers et interrupteurs des filtres haute tension. Un certain effort de maintenance a 6galement &t& necessaire pour maintenir en bon 6tat de fonctionnement les klystrons de 800 MHz.

Comme dans les ann6es pr&cedentes, les syst&mes de refroidissement par air et par eau des difförentes centrales RF ont Et& soigneusement contröles. Il a fallu remplacer ou r&parer un certain nombre de pompes et de souffleries.

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Une nouvelle technique pour l’accel6ration d’ions lourds avec une frequence fixe a 6t6 essay6de avec succös dansTl’accelerateur SPS. Un oscillateur A large bande & tension contröl6e, mis au point dans ce but, provoque les changements de phase rapide, necessaires pour synchroniser le faisceau et les formes d’ondes RF. Ce mode de fonctionnement necessite une pleine modulation (ä la fröquence de rövolution) des amplificateurs de puissance RF.Cettemodulationn’&tant pas possible dansl’&tatactueldesanciensamplificateursSiemens, uneame&lioration est a l’Etude. |

Un de6tecteur special a 6t& install& en LSS2. De petits scintillateurs ont &t&€ montes sur des m&canismes ä d&placement lineaire A l’interieur d’une chambre& vide. Ce d6tecteur a permis d’ötudier, dans la perspective du projet LHC, les particules perdues par le faisceau.

Un nouveau d6tecteur & fil rapide a mouvement lin6aire a 6t& Etudie et il est pr&t pour des essais. Les amplificateurs programmables du syst&me de mesure de la position du faisceau du SPS ont 6&te

transformes avec un remplacement des relais möcaniques par des diodes PIN. Cette ame&lioration permettra une veritable acquisition d’orbites multicycle utilisant toutes les possibilit&s de la gamme dynamique du syst&me. Apres un essai complet de la nouvelle configuration, on a install& une pr6serie qui a donn6 toute satisfaction. La production des &quipements d£finitifsa &t& lanc&e eton esp£re qu’ils pourront &tre progressivement installes dös le debut de 199%.

Un nouveau syst&me polyvalent de contröle de la synchronisation, appel& sequenceur, a &t& mis au point. Il sera employ& dans divers syst&mes d’observation du faisceau : observation des oscillations coh6rentes du faisceau ainsi que de sa position dans le SPS et les lignes de transfert et contröle du syst&me d’amortissement transverse par contre-r&action.

L’accroissement des intensit6s du faisceau et des niveaux de radiations a entraine des deteriorations consid£@rables des cäbles de commande dans les zones critiques du tunnel du SPS. Environ 80 km de cäbles ont et& changes dans le sextant 1 A titre de premiere &tape d’un programme de rönovation ä long terme.

Evolution du syst&me de commande du SPS

Les activites de transformation du systeme de commande du SPS ont &t& temporairement reduites a un minimum en 1989, legroupeContrölesayant dü concentrer seseffortssurl’installation finale etlamiseen service du LEP. L’annee a cependant 6t& marqu&e par un grand nombre de nouveaux developpements en matiere de contröle des &quipements et de programmes d’application.

Poursuivant l’&volution intervenue dans les ann&es pr&c&dentes, on a remplac& de nouveaux &quipements pilotes par le systeme MPX par des interfaces & microprocesseurs. Tous ces nouveaux dispositifs sont g6r6s par l’interme&diaire de la base de donn&es Oracle au moyen de plusieurs progiciels qui sont d&sormais entierement op£rationnels.

Un puissant syst&me d’acquisition A base VME pour l’analyse des oscillations coherentes et de l’intensite du faisceau a &t& concu et install& (BOSC). Sa capacit& de m&moire est suffisante pour stocker plusieurs secondes de donne&es sur les oscillations. Pour la premiere fois au CERN, le contröle d’equipements des accelerateurs a 6te mis en @uvre au moyen du syst&me d’exploitation multitäches OS-9 dans le chässis contrölant !’&quipement et du protocole TCP/IP sur Ethernet et sur le röseau en anneau ä& jeton pour une communication directe entre les postes de travail de la salle de commande et les ordinateurs contrölant l’&quipement. Le syst&me a fait la preuve de son interet dans des 6tudes sur l’ouverture dynamique de la machine.

Le remplacement des anciens gen6rateurs de fonctions par le nouveau systeme VME ä microprocesseurs (MUGEP) s’est poursuivi een 1989. Les lignes de transfert pour l’injection et vers la zone nord ont &t& entierement equipees y compris pour l’acquisition de donn6es sur l’&tat des convertisseurs de puissance et sur les courants. Une soixantaine d’unit6s 6taient concern6es. Le logiciel d’@quipement MUGEF a £t£ restructure et la nouvelle version a &t@ mise en service avec succe®s.

Les convertisseurs de puissance de la nouvelle insertion ä faible böta en L554 et ceux de l’insertion & faible beta existante en LSS5 seront &galement contröles par des systemes MUGERFä partir de 1990. Les chässis MUGEF install&es dans les bätiments BA4 et 5 comportent &galement un syst&me d’acquisition analogique A 16 bits avec un temps de conversion de 25 us. Le remplacement des ordinateurs de commande Nord100 par des PC employant un systeme d’exploitation XENIX esten cours. La ligne MIL-1553 relie les PC aux MUGEF, tandis que la liaison entre les PC et les postes de travail Apollo de la salle de commande est assur&e par le reseau en anneau a jeton. Cette nouvelle configuration nöcessite d’apporter d’importantes modifications aux programmes en NODAL qui seront transferes des ordinateurs Nord 100 au PC.

Un syst&me de modElisation pour les lignes de transfert de faisceau du SPS reposant sur une nouvelle base de donnöes contenant toutes les informations relatives a chaque El&ment d’une ligne de faisceau a &t& mis en service sur les postes de travail de la salle de commande.

Un poste de travail Apollo a Ete install& dans la cage de Faraday du bätiment BA3 pour servir debase & un

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logiciel d’application de haut niveau et le contröle des 60 modules de synchronisation des systemes RF est maintenant disponible sur ce poste de travail. La complexit& du döclenchement des trois grands syst&mes RF pendant le supercycle du SPS a necessite d’installer sur le poste de travail Apollo un logiciel d’analyse capable d’extraire et d’afficher les röglages de synchronisation en fonction des besoins particuliers de l’op6rateur.

Le logicieldes microprocesseurs misau point parlegroupeRFa6te produitsurun systeme ded6öveloppement G64 tournant sous le syst&me d’exploitation FLEX bas& sur le Motorola 6809. Le fournisseur du compilateur Pascal employe& dans ce syst&me a arr&t& le developpement de ce produit depuis plusieurs ann6es. On &tudie donc actuellement un syst&me de d&veloppement VME tournant sous le syst&me d’exploitation OS/9 bas& sur le Motorola 68000. Une version r&cente du compilateur Pascal est essay6&e actuellement pour les contröleurs G64 etlesyst&me fait l’objetd’une&valuation pour desd&veloppements futursaveclesmicroprocesseurs dela famille 68000.

Ona poursuivi le d&veloppement du logiciel d’applications pour lacommande du SPS4 partirdesnouveaux pupitres de la salle de commande &quip6s de postes de travail. Lenouveau logiciel a &te utilis6 avec succ&s pour les cycles leptons du SPS employes pour la mise en service et !’exploitation du LEP.

Le logiciel est maintenant tres fiable et l’exploitation ne suscite que peu de probl&mes. Dans l’annee, les activites ont &t& ax&es principalement sur ’amelioration de l’interface avec l’exploitation danslesdeux domaines suivants:

- Laconception desinterfacesdes programmes d’application du SPSa 6t&revueaprös une observation deleurs performances dans l’exploitation et des discussions d6taill&es avec les op£rateurs.

— Un «gestionnaire de pupitres» intögre a &t& mis au point en collaboration avec les op£rateurs de la machine pourleur permettre de disposer d’un systeme de contröle perfectionne desdifferentes täches qui peuventötre ex&cut&essur unposte de travail. Cegestionnaire peut &galementservirä lancer etä contrölerlesprogrammes d’application du LEP, ce qui permet au groupe Operations de contröler les deux machines A partirdu m&me environnement, voire du möme poste de travail.

En plus de ces activites, le logiciel a &t& d&velopp6 dans les domaines suivants:

— Contröle du supercycle du SPS, ce qui conduira ä la possibilit& de «charger» l’acc&l&rateur pour un nouveau supercycle un certain temps avant l’utilisation effective de celui-ci. On pourra ainsi changer rapidement et simplement de supercyCcle.

— Lelogiciel de contröle du syst&me de synchronisation du SPS a ete etendu afin qu’il offre des fonctionnalites similaires pour le LEP.

Les zones d’experimentation pour la physique en cible fixe

Comme & l’accoutumee, le SPS a fourni simultangment des protons extraits rapidement pour produire le faisceau neutrino, exploite sous la responsabilit6 de la Division EF, et des protons extraits lentement pour desservir les zones d’exp6rimentation Nord et Ouest. L’implantation des faisceaux et des exp6riences pour la physique en cible fixe en 1989 est decrite dans les figures 3.1 et 3.2 A la fin de ce rapport.

La zone Nord

Dans cette zone, le faisceau H2 a 6t& exploit6 pour fournir des &lectrons et des hadrons A l’exp6rience NA43 de canalisation dans un cristal et aux deux experiences NA35 et NA36 avec des ions. En outre, deux groupes etudiant les collisions pp, UA2 et UA6, ont utilis6 le faisceau pour des 6talonnages et des developpements de detecteurs.

Le faisceau K4 a 6t6 affect& ä une p6riode extrömement fructueuse de l’experience NA31 sur la violation de CP, au cours de laquelle des donnees ont öt& recueilliesen alternance dans des faisceauxde K] et K! produits respectivement par des protons primaires de 450 GeV /c et des protons secondaires de 360 GeV /c.

Des essais et des &talonnages sur des El&ments des detecteurs DELPHI (LEP) et H1 (HERA) ainsi que sur un nouveau d6tecteur a microrubans reli6 A un processeur pilote par les. donn&es ont occupe& le faisceau H6.

Entre temps, le faisceau H8 a &t6 employ& exclusivement sous forme de faisceau de protons primaires de trös faibles dimensions pour permettre d’achever la saisie des donnees de l’experience NA34/1 de production de leptons. Ala fin del’annee, ce faisceau a serviäeffectuer un essai dela d6flection et de la transmission des protons par canalisation dans un cristal recourbe. Cet essai a ben£fici6 d’une collaboration de groupes des universites

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d’Aarhus et de Strasbourg avec les groupes de la Division SPS charg6s des faisceau. La technique devrait conduire & des applications futures en matiere de configuration des faisceaux. Elle a donc 6t& incorporee aux etudes pour la production de faisceaux simultands et pratiquement colindaires de K} etde Kl eenrelation avec une future experience projetee par la collaboration NA31 pour determiner avec une plus grande pr&cision le parametre e’/e de la violation de CP.

Le faisceau de muons M2 a 6t6 exploite A trois Energies pour achever le programme de la collaboration NMC (experience NA37).

D’autres ötudes ont conduit A la conception d’un dispositif de separation du faisceau primaire d’ions lourds, qui dessert actuellement les experiences NA35 et NA36 dans le faisceau H2, pour permettre & une nouvelle experience d’interfeErom6trie des pions NA44 de recevoir simultan&ment des ions dans la ligne de faisceau K4 en 1991. On pr&pare actuellement le faisceau H8 pour l’installation d’un nouveau spectromätre de paires d’electrons (NA45) etd’un detecteur de dimuons ame&liore (N A34/3) pourla perioded’exploitationavecdesions 25 en 1990. Les modifications envisagdes pour le faisceau H2 permettrontä la collaboration NA46 d’effectuer une interessante recherche de particules neutres susceptibles d’ötre produites pr&ferentiellement par un faisceau de photons marque6s projete sur un cristal et de se dösintögrer ensuite sous la forme e’er.

La zone Ouest

Une partie importante des activitesen 1989 a &t& affect@e ä l’installation et ä la mise en service d’un nouveau faisceau d’hyperons construit pour permettre ä l’exp6erience W A89 d’ötudier les propriet&s desbaryons &tranges et charmes. Pour effectuer ces &tudes, on avait proposeE d’employer le spectrom&tre Omöga dans le hall Ouest et plusieurs nouveaux &quipements d’exp6erimentation install&s immediatement en amont du spectrome£tre. L’hyperon le plus facile a produire, la particule sigma moins, a une dure&e de vie qui correspond d une longueur de d6sintögration de 15 mötres 400 GeV /c. Leshyperonsdoivent donc &tre produitsä proximite del’experience pour Eviter d’importantes pertes par desintegration. De plus, recueillir une proportion raisonnable d’hyp£erons, on doit employer au moins 10'° protons par döversement. Pour fournir un faisceau d’hyp£rons, il faut donc projeter sur des cibles et absorber quelque 10'° protons A l!’interieur du hall d’experimentation. L’importance du blindage nöcessaire constituait une gene pour un grand nombre d’installations du hall et ila donc fallu effectuer d’importants travaux de modifications de l’infrastructure pour tenir compte de ce blindage.

Les 150 derniers me£tres de la ligne de faisceau Hl ont &t& reconstruits pour permettre de transporter les protons de 450 GeV/c jusqu’ä la cible de production d’hyperons. Pour röpondre aux nouveaux besoins en alimentation electrique, il a fallu &galement modifier le cäblage de certains el&ments du faisceau en amont.

Les principaux &l&ments du faisceau d’hyperons sont trois aimants dipolaires montes sur des unites enfichables afin de röduire au minimum le temps du passage d’une exploitation avec des hyperons & l’exploitation normale avec des hadrons. Les dipöles comportent des pieces interieures en tungstene qui remplissent l’espace entre les pöles. Chacune de ces 90 pieces en tungstene presente un orifice unique de faible diame£tre et l’ensemble des pieces definit le canal du faisceau et donc les propri6t6s de celui-ci.

Le faisceau d’hyp£rons et !’experience elle-möme ont &t& mis en service en novembre et d&cembre, et les

premiersr6sultatsdonnent, surlesproprietes du faisceau, des indicationstr&s prometteusesquiconcordentavec les valeurs nominales fix6es.

Dansla premiere partie de la periode en cible fixe, le faisceau Hl a &t& exploit& dans son mode hadron normal. La majeure partie du temps de faisceau a &t& employee par la collaboration W A82 pour poursuivre ses &tudes surla production de charme avec un faisceau de pions nögatifs de 340 GeV /c. Plusieurs semaines ont ö&galement et& consacrees & l’exploitation avec des protons de 200 GeV/c qui fournissaient des donn&es de reference A l’experience WA85 sur les ions lourds.

Un programme complet a Et& ex&cute avec les quatre faisceaux d’essai tertiaires X1, X3, X5 et X7. Des

d6tecteurs des collaborations UA1, L3, OPAL, ZEUS, ALEPH et DELPHI ainsi qu’un dötecteur de luminosite

pour le LEP ont te etalonn6s et essayes. En outre, le faisceau X7 a 6t& prolonge & travers l’ancien hall de BEBC jusqu’ä l’exp6rience neutrino W A79

(CHARM I). Pour ce faisceau d’etalonnage, des aimants de courbure et des quadrupöles suppl&mentaires ainsi qu’environ 150 metres de tubes ä vide ont &t& install&s dans le hall Ouest et le hall de BEBC. Certains des detecteurs normalement install6ös dansle faisceau ont dü &treremplaces par du vide afin de reduire au minimum le volume de matiere travers& par les particules. Les excellentes performances du faisceau ont permis ä la collaboration WA69 d’&talonner avec succes son detecteur avec des pions et des Electrons d’une impulsion comprise entre 2 et 60 GeV /c et avec ces muons de 60 GeV /c selectionnes selon l’impulsion. Möme aux plus basses Energies, les proportions de pions 6taient suffisantes pour permettre de recueillir des statistiques adequates dans un temps raisonnable.

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Le faisceau X3 a &galement 6t& prolong6 pour offrir A l’exp6rience WA8O sur les ions lourds une possibilite d’&talonnageinsitudesescalorimetres. Un importanteffortaet&consacr&äceprojetquipermetälacollaboration WAS80 de recueillir des donn&es dans le faisceau H3 et d’&talonner dans le faisceau X3 sans avoir a d&connecter aucun de ses appareils.

Autres developpements

Etudes techniques sur le LHC

Une importance accrue est accorde6e A la necessite d’obtenir dansle LHC une luminosit6 tr&s &levee, del’ordre de plusieurs fois 10%cm”?s. En outre, la capacit& de produire, non seulement des collisions &lectron-proton, mais aussi des collisions d’ions lourds, augmenterait consid&rablement le potentiel du complexe d’acc6l&rateurs du CERN. Des &tudes se sont poursuivies en 1989 en vue d’ame&liorer la conception de la machine et de mieux evaluer ses performances ä la fois comme collisionneur proton-proton et comme collisionneur d’ions lourds.

Pour assurer la stabilite des faisceaux de haute intensit& et de grande 6mittance qui sont necessaires pour atteindre la luminosite nominale de 4 x 10% cm?s’', il faut disposer d’un syst&me perfectionn& de corrections multipolaires incluant des corrections sextupolaires, octopolaires, döcapolaires et, si possible, dodecapolaires. Deux solutions envisageables ont 6t6 6tudiees en d6tail. Dans la premiere, des bobines supraconductrices plates de grande longueur sont enroul6es & l’interieur des aimants principaux sur la surface exterieure de la chambre a vide. On obtient ainsi une correction aussi voisine que possible de la source d’erreur et on peut esp£rer des performances optimales. Malheureusement, cette solution est difficileä mettreen oeuvre, en particulier dansles aimants a double ouverture du LHC. Dans la seconde solution, un espace est reserv& pour des correcteurs localis6s dispos&s entre chaque quadrupöle et le dipöle qui suit, et aussi entre les dipöles dans la partie centrale de chaque demi-cellule. Les deux solutions semblant convenir, il est propose d’adopter la solution avec des correcteurslocalises. Toutefois, pour que ce dispositif soiteefficace, il est necessaire que le diam£tre des filaments supraconducteurs des bobines du systeme magnetique principalne d&passe 5 u, afin de röduire au minimum les courants persistants a l’eEnergie d’injection. Les &tudes se poursuivent en vue d’Evaluer les effets d’ordre sup£rieur induits dans ce syst&me par une d6viation de l’orbite ferm&e non nulle. De nouveaux programmes informatiques bas&s sur le mappage fini avec une approximation des formes normales des trajectoires des particules ont &t6 employees avec succ&s pour ces 6tudes, en compl&ment des programmes classiques de calculs d’orbite.

Si la partie syst&matique des erreurs multipolaires peut ötre compens£e de mani£re satisfaisante, la seule maniere dereduire au minimum les effets gönants descomposantes al&atoires des erreurs magnötiquesconsiste a mesurer le champ de chaque El&ment et & installer les aimants sur la machine selon un ordre prescrit. Des agencements ont 6t& congus sur la base d’une reduction au minimum de l’effet des fortes erreurs sextupolaires dans les aimants de courbure. Bien que la double ouverture qui caracterise les aimants du LHC rende l’agencement plus complexe que dans le cas des &l&ments ordinaires A une seule ouverture, une augmentation appre&ciable de l’ouverture dynamique peut &tre obtenue. Le gain est cependant limite par l’existence d’effets multipolaires d’ordre 6leve& qui döpendent nettement du diame£tre des bobines.

Des &tudes d6tailldes de l’effet faisceau-faisceau ont 6te lancees, A la fois exp@rimentalement au SPS et par simulation sur ordinateur. Les 6tudes au SPS sont ax6es sur la compre&hension du comportement des particules de grande amplitude dans des collisions frontales, et elles sont decrites dans le chapitre concernant les 6tudes surlecollisionneur. Le LHC pose un probl&me particulierencesens queles paquetssonts&par6s par unedistance de 4,5 m, tandis que l’espace entre les aimants qui assure une recombinaison des deux faisceaux dans chaque region d’interaction est de l’ordre de 200 m. Il faut donc que les faisceaux se croisent sous un certain angle afin d’eviter de multiples collisions de paquets. L’angle de croisement doit &tre suffisamment grand pour röduire au minimum l’interaction ä longue portee des paquets. Il peut en resulter cependant des r&sonances synchrobßtatroniques et l’ouverture effective du faisceau dans les triplets quadrupolaires peut s’en trouver reduite. On procede A d’importantes simulations sur ordinateur pour determiner la valeur optimum de l’angle de croisement. La dispersion des nombres d’ondes qui affecte les particules de grande amplitude (6 sigma) en raison de multiples interactions A longue port6e est determinee, dem&me que l’accroissement de l’amplitude de ces particules sur les bandes laterales synchrobötatroniques des rösonances d’ordre &leve. Lorsqu’il existe plus d’une region d’interaction, l’alternance de croisements verticaux et horizontaux reduit consid6rablement la dispersion des nombres d’ondes en raison des interactions & longue portee.

Les Etudes sur les insertions & faible böta et sur deux solutions differentes pour les suppresseurs de la dispersion ont &t& encore affinees, en vue notamment d’optimiser l’acceptance transverse dans les triplets quadrupolaires et de reduire le nombre des El&ments sp6ciaux. On a commence A 6tablir une base de donnöes employant des fichiers IBM/VM et le langage standard MAD.

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Les performances du LHC en tant que collisionneur d’ions lourds ont 6t& &valu6es. Pourles collisions plomb- plomb, la luminosit& est limit6e par des phenomönes fondamentaux comme la dissociation nucleaire Electromagnötique et la production de paires suivie d’une capture d’&lectrons. Le gonflement de l’&mittance en raison d’une diffusion interne au faisceau constitue 6galement une limitation serieuse, mais les parame£tres de la machine peuvent ötre adaptes de maniere a permettre l’exploitation ä une luminosite de 10° cms.

On a poursuivi des experiences en vue de simuler la dynamique non lin&aire des particules dans le LHC en mettant sous tension des sextupöles de puissance @levee dans le SPS. On s’est attach& tout particulierement ä etudier l’effet de modulations l&geres, mais inevitables, des nombres d’ondes. On a provoqu6 une modulation contröl&e du nombre d’ondes horizontal en mettant sous tension un quadrupöle spe&cial. La profondeur de modulation &tait du m&me ordre de grandeur que celle de la modulation naturelle mesuree dans leSPSeton a fait varier la fr&quence de 94 200 Hz. Le taux de diffusion a &t&€ mesur& en presence de phöenomö£nes non lin&aires sextupolairesen fonction du diame£tre du faisceau, ainsiquedela fröquenceet dela profondeur delamodulation. L’effet delamodulationest spectaculaire, puisqu’ilaugmenteconsid6rablementlestaux de diffusioneetles pertes de particules. L’experience n’a cependant pas revel& de dependance nette par rapport ä la fröquence de modulation, ce qui contredit certaines predictions th6oriques.

L’une des plus grandes difficult&s que pose le fonctionnement du LHC, surtout avec des luminosites elev6es, est la necessit& de contröler les particules dans le halo du faisceau de telle maniere qu’une faible proportion d’entreellesseulementatteignentlesysteme magnetique,oü ellespeuvent provoquerdestransitions. L’experience acquise avec le SPS montre que sous ’action de divers phenome£nes, notamment ’interaction faisceau-faisceau,

un certain nombre de particules d’un faisceau sont affectöes peu 4 peu par des oscillations de grande amplitude et forment un mince halo autour de la partie centrale de celui-ci. Les particules de ce halo se diffusent toujours plus rapidement vers l’exterieur jusqu’ä ce qu’elles viennent heurter les collimateurs, le taux de diffusion &tant gouvern6 par des phönome£nes non lin£aires r6sultant ä la fois de l!’interaction faisceau-faisceau et des erreurs dans le champ magnötique principal. Des 6tudes syst&matiques, comprenant des exp£riences et des calculs d’orbite sur ordinateurs, sont faites pour permettre de mieux comprendre ce mecanisme de diffusion, ainsi que le comportement des particules dans un syst&me de collimation. Dans le collisionneur SPS, le flux transversal de particules a 6t& mesure & differentes distances du centre du faisceau. Les r&sultats permettent de calculer la distribution des param£tres d’impact sur les collimateurs, un &l&ment ne&cessaire pour Evaluer l’efficacit@ de ces equipements.

A la suite de la decision d’accroitre la luminosit& nominale du LHC, on a entrepris un examen du syst&me RF dela machine. La versionä cavites supraconductrices a &t&abandonn6e een raison del’importancede la puissance de cr&te qui est necessaire de toute manidre pour prendre en compte la charge Elevee induite par le faisceau. Des cavites multicellulaires en cuivre dont la forme rectangulaire est döterminde par la distance entre les deux faisceaux sont &tudi6esactivement. Ona proced6 A une optimisation delacelluledelacavit&aumoyen d’uncode informatique A trois dimensions et des mesures de mod6les seront effectuees prochainement. Des discussions sur les sources RF possibles se poursuivent avec des constructeurs europ6ens. Les paramt£tres critiques sont la vitesse de modulation, le rendement et la linearit& de phase.

Un syst&me plusr&aliste de prögroupage pour produire unespacement de 15nsentreles paquetsdansleLHC a te Elabor& sous une forme pröliminaire. Il comporte deux syst&mes RF basse fröquence (66,7 MHz) dans les accelerateurs PS et SPS.

Les &tudes sur le transfert des faisceaux vers le LHC se sont poursuivies. Un dispositif permettant d’eviter l’inversion de polarit& du SPS a &t& mis au point et adopte.

On a continue 6galement les travaux sur le syst&me de decharge de faisceau et des 6tudes preliminaires des syst&mes de deflection rapide et de la d&charge de faisceau elle-m&me ont Et& faites. On a proced& ä des calculs sur ordinateur etä des mesures de mod®les afin de döterminer une configuration ad&quate pour les generateurs d’impulsions des aimants de deflection rapide qui doivent produire des impulsions de longue duree avec un courant tr&s 6lev& pour l’extraction du faisceau de 8 TeV. On a commence une collaboration avec l’universite d’Erlangen pour le d&veloppement et les essais d’Eclateurs & pseudo-$tincelles ä courant Eleve& qui prösentent plus d’avantages que les thyratrons pour cette application. On a poursuivi une &tude comparative de differents types d’aimants de d6flection rapideä champ &lev& pour döterminer le mat£riau et la configuration magnetiques qui conviendraient le mieux.

Developpement d’aimants supraconducteurs A champ &Eleve

Le d&veloppement d’aimants supraconducteurs A champ 6leve& destines A equiper un 6ventuel grand collisionneur de hadrons dans le tunnel du LEP a 6t& marqu6 par la r&ussite des essais conduits sur plusieurs dipöles A ouverture unique d’une longueur de 1 m£tre.

Un aimant dipolaire r&alise avec des cäbles en Nb,Sn a atteint un champ magnetique de 9,5 T dans le cercle de gorge ä la temp£rature de 4,3 K. Cet aimant a 6t& r&alise dans le cadre d’un projet commun du CERN et de

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la firme autrichienne ELIN. Le compos& Nb,Sn des cäbles est constitue par recuit des bobines enroul6es aA une tempe6rature de 675° pendant 144 heures. Les technologies en relation avec les materiaux isolants et la temperature 6levee du recuit ont te mises au point eetl’essai r&ussi a montre& que la methode «bobinage et recuit» est techniquement viable. Le premier aimant de8T a ouverture unique, de 1m de long, r&alis& avec un cäble en

NbTi, qui avait deja essay6& en 1988, a 6te install& A l’intörieur d’un cryostat horizontal et mesur& A nouveau & Saclay, en France. Apres six mois ä la temperature ambiante, l’aimant a montr& & nouveau un tr&s bon comportement et il a atteint 9,3 T apr&s deux transitions. Des mesures magne6tiques et des essais de protection ont &galement 6t6 effectues. Un second mod2le & 8 T de conception identique a Et& construit par ANSALDO et essaye. Il a montr& un comportement semblable ä celui du premier modle et a atteint un champ de 9,45 T. Plusieurs dipöles ä double ouverture sont actuellement en construction dans diffErentes entreprises et devraient ötre pr&ts pour des essais en 1990.

Les activit&s de recherche et de d&veloppement sur les aimants supraconducteurs ä champ Elev6 sont reparties dans diff6rents laboratoires nationaux et difförentes firmes, dans le cadre de contrats classiques ou d’accords de collaboration entre le CERN et les firmes ou les laboratoires. L’industrie participe &galement aux premiers stades de l’ötude et de la r&alisation de mod2les et de prototypes d’aimants.

Les travaux de d&veloppement de fils et de cäbles supraconducteurs dans les industries europ@ennes (cinq firmes dans cing pays differentes) ont progress& avec l’objectif d’obtenir des densites de courant &levees dans des filaments minces de NbTi. Une densite de courant de 1190 A/mm?& 11 Tet1,8 Ka te atteinte dans un brin composite en NbTi de 1,29 mm de diametre avec des filaments de 5 ıım. Des fils composites avec un compos& Nb,Sn, produits selon une technique sp£ciale de la mötallurgie des poudres, ont atteint des densites de courant de 1600 A/mm? dans la partie non cuivree & 11 Tet4,2 K. Des ensembles A diode froide et & courant &leve pour

op6rer une derivation ä !’exterieur d’aimants ayant subi une transition ont et& essayes. A 77 K, ils peuvent transporter facilement un courant de 16,5 kA pendant 32 s sans deteriorations et avec un rapport de partage du courant de l!’ordre de 40 % 4 60 %.

Exploitation d’une cavite supraconductrice dans le SPS

La cavite supraconductrice a &t& refroidie pendant environ deux mois apres l’arr&t de janvier et fevrier. Elle a ete laissee A la temperature ambiante pendant la majorit& de la periode pp jusqu’ä la fin de juin 1989, oü elle a ete preparee pour l’acc6l6ration des leptons. La cavite a fonctionne depuis le debut de !’exploitation du LEP en juillet et elle s’est r&v&lee trös fiable. Elle procure une tension suppl&mentaire de l’ordre de 9 a 10 MV pour Y’accel&ration des leptons. Pendant la periode d’6te, alors que les cavit&s monocellulaires de 200 MHz ont 6te affectöes par de nombreux defauts de fonctionnement des soufflets & vide, cette tension suppl&ömentaire a 6te indispensable pour accelerer les leptons en vue de leur injection dans le LEP.

Certaines am&liorations mineures du circuit ä bas niveau ont Et& necessaires pour parvenir au degre de fiabilit@ actuel. En particulier, le circuit de rögulation A contröle par thyristors pour le niveau d’helium liquide est maintenant coup6 pendant les impulsions RF. Cela supprime les variations involontaires de l’accord provoquees par les fortes impulsions des thyristors. Un passage automatique de l’accordage magne6tostrictif (commande par la RF) A l’accordage thermique (command6 par la temperature) lorsque le systeme RF est coupe pendant delongues p6riodesassure maintenant une miseen service automatique delacavite, gräceä la tr&slarge gamme dynamique du circuit de d6tection de phase de l’accordeur. Les impulsions RF pour l’accöl6ration des leptons commencent maintenant & mi-chemin de la rampe du cycle magnetique, et non avant l’injection. On a pu ainsi ameliorer tr&s sensiblement la reproductibilite des transitoires de l’accordeur et la cavit& peut donc prendre en charge des courants de faisceau plus 6eleves en toute s&curite.

Aucune degradation sensible des performances dela cavite n’a öt& observee apr&s un fonctionnement de plus de 10 000 h dans l’accelerateur SPS. En exploitation normale, le champ de la cavite se situe entre 5 et 5,5 MV /m.

Aucun conditionnement de la cavite n’a &t& necessaire depuis juin 1989. Le facteur de qualite est estim6 A une valeur de1&2x 10°. Cechiffre relativement faible, qui n’affecte pas l’exploitation du SPS, en raison du trös faible taux d’utilisation de la RF, peut s’expliquer par des champs magn6tiques pieg6s contre lesquels aucune precaution particuliere n’a 6t& prise.

Un interrupteur motoris& pour guide d’ondes a 6te install& entre l’amplificateur de puissance A tötrodes et la cavite supraconductrice. Il permet de raccorder la cavite par un dispositif d’amortissement passif en cas de defaillance de !’amplificateur de puissance ou de la boucle d’asservissement, de maniere ä pouvoir continuer l’exploitation avec un faisceau de protons de haute intensite. Des essais avec un faisceau ont montr& que cet amortissement suffit pour assurer la stabilit@ du faisceau de protons en mode cible fixe. Depuis que le syst&me supraconducteur est pass€ d’une version experimentaleä une version op£rationnelle (utilisation en permanence pour l’acceleration des leptons), l’implantation provisoire de la distribution de l’alimentation &lectrique et le logiciel de l’amplificateur ont dü ötre adaptes aux nouvelles conditions.

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Une nouvelle liaison par fibres optiques radior6sistantes a &te install&e entre les bätiments BA3 et BA4 pour la synchronisation de la cavit& supraconductrice. Des &metteurs et des recepteurs ont &t& mis au point. En collaboration avec la Division TIS, on a &tabli un programme de mesure pour d6tecter les &ventuelles deöteriorations par les radiations.

A la suite des excellents r&sultats obtenus avec la cavite dans l’Et& de 1989, il a et& decide d’installer une

deuxi&me cavit&e supraconductrice dans le SPS pendant l’arr&t de 1990. L’objectif principal est d’ame&liorer la fiabilit@ de ’ensemble du syst&me d’acceleration desleptons (cavit6sen cuivre etcavites supraconductrices). On pourra ainsi mieux utiliser le röfrig6rateur existant, qui devrait pouvoir fonctionner avec unedoublecavite dans des conditions d’exploitation stables. Pendant le remplissage du cryostat avec de !’helium liquide, la capacite du refrigerateur sera largement ame&liorde par un apport suppl&mentaire d’azote liquide au moyen de la ligne de transfert existante allant de BA4 & LSS4. A la suite de discussions d6taillees avec la Division EF, il a et& decide

quela cavite actuelle serait retirde du SPS pendant l’arr&t de 1990 etremplac6e par une cavite double, qui est d&jä assemblee et essay&e. De cette maniere, on sera mieux protege contre l’&ventuelle contamination d’une cavite. La cavite double qui sera install&e sur leSPS sera du type en cuivre recouvert de niobium, qui a l’avantage d’ötre insensible aux champs magne6tiques parasites. De nouveaux types de coupleurs de mode d’ordre &lev& ont 6t& mis au point pour cette cavite par la Division EF.

Un nouveau syst&me RF complet, depuis l’&lectronique & bas niveau jusqu’ä l’amplificateur de puissance definitif, est pr&par& actuellement pour la deuxi&me cavite. Il comprend de nouvelles alimentations &lectriques, un nouveau cäblage et des modifications de l’infrastructure dans le tunnel du SPS et le bätiment BA4. De nouveaux pr&eamplificateurs, employant des tetrodes, remplaceront le modele existant. La commande des futures cavit&s sera entierement intögr&ee au systeme de commande du SPS. L’ensemble des ö&quipements pour les amplificateurs de puissance RF, les alimentations Electriques, les circuits de refroidissement ainsi que les systemes de verrouillage et de commande ont 6t& command6s ä l’industrie.

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Division LEP

Desormaisleshistoriensserappellerontquela date dela revolution frangaise prec&de de 200 ansexactement, jour pour jour, la circulation des premiers faisceaux dans le LEP le 14 juillet 1989. Ils se rappelleront &galement que 5 ansetonze mois seulement apres la c&r&monie officielle d’ouverture du chantier le 13 septembre 1983, les premieres collisions de faisceaux e*e’ont eu lieu dans la machine - le 13 aoüt 1989 - et que la c6r&monie officielle d’inauguration s’est d6roul&e la möme ann&e, le 13 novembre, en prösence de quelque 1500 invitöscomprenant des chefs d’6tat et de gouvernementet des ministres des 14 Etatsmembres du CERN ainsi que des repr6sentants de nombreux autres pays. Pour couronner le tout, les exp6riences install&es sur la machine t£moignaientäla fin de l’annde de la production de 100 000 particules .

Devant l!’annonce de tant de succes on ne peut que s’attrister que l’ach&vement de la construction du LEP impliquela dissolution de la Division. Pourtantnoussommessincerementreconnaissantsdel’effortincomparable fourni par le personnel de la Division depuis sa mise sur pied en 1983 ainsi que de l’assistance tres importante apport&ee detr&esbonnegräce partouteslesautresdivisionsdu CERN toutcomme du röle vraimentessentieljoue par industrie europ6eenne.

Mise en service et exploitation du LEP

Dans le cadre des pr&paratifs de la mise en service du LEP avec des faisceaux, tous les &l&ments installes ont ete test6s en place. Des groupes de travail ont &t& constitu6s pour traiter des probl&mes de l’optique du faisceau, de ses instabilites, des effets du rayonnement synchrotron et pour pre&parer les op£rations de mise en service relatives 4 l’injection, A la mont6e en Energie et ä l’optimisation de la luminosite ainsi que les programmes d’application necessaires. Avantled&marrageonaeffectu6 unerep£tition generalede verificationäblanc detous les syst&mes.

Le 14 juillet les positons ont &t6 injectös et en moins d’une heure on est parvenu ä leur faire effectuer une revolution complete. La mise en service des syst&ömes de mesure et de correction de la trajectoire et des autres instruments de surveillance du faisceau ont occupe& les journ6es suivantes. Apres cela on a pu obtenir plusieurs revolutions cons£cutives, capturer les particules par le systeme RF et mesurer les accords synchro-bötatron de la machine. Au d&ebut du mois d’aoüt on a pu accumuler le faisceau par injection hors axe, monter en Energie jusqu’a 45 GeV, reduire les fonctions b&ta aux points d’interaction et compenser les effets des solönoides des detecteurs. Une p6riode preliminaire d’experimentation a debut6 le 13 aoüt, elle a fourni plus de 50 Z’ pour l’ensemble des exp6riences, un nombre suffisant pour effectuer une premiere verification des detecteurs.

De&ja au cours de la phase initiale de mise en service on a observ&@ un couplage b&tatron marque, il a pu &tre reduit en modifiant les accords horizontal et vertical de sorte que leur difference ne soit plus voisine d’un multiple de huit eten utilisantlesquadripöles obliques du systeme de compensation des sol&noides. Apres cette am&lioration plus quelques autres, une session de physique en septembre a donne& des luminosites dans la gamme des 10° cms". Pour les sessions suivantes on a mis en service les quadripöles supraconducteurs et reduit les valeurs des fonctions b6ta verticales aux quatre points d’interaction ce qui a permis de döpasser 10” cm?s". A la fin de l’annee, 85 remplissages de la machine pour l’experimentation avaient 6t& effectu6s, repr6sentant un total de 453 heures de circulation des faisceaux & diverses Energies. La moiti& de ce temps d’experimentation a 6t& utilise autour de la masse pr&vue pour le Z’. On a estime l’integrale de la luminosite a environ 1,8 picobarn" et plus de 100 000 particules Z’ ont Et& detectees dans les quatre exp6riences.

Pendant les periodes d’ötude de la machine on a encore travaill&@ a comprendre le couplage bötatron qui se reduisaitavecl’augmentation del’önergie du faisceau etsemblaitdüäla prösenced’un matöriau ferromagne6tique dans les chambres & vide des dipöles. Pour reduire ce couplage et la dispersion verticale qu’il entraine, on a installe des quadripöles obliques dans les arcs. Entre autres effets collectifs on a mesur& les d&calages de fröquence bötatron etsynchrotron, les pertes dues aux modes parasitesetl’allongement du paquet, ilsindiquent

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une valeur plutöt faible de Y’impedance : | Z/n! - 0,250. On a obtenu des intensites depassant 0,5 mA par paquet, soit2/3 de la valeur nominale. Cependant la plupart du temps l’intensite 6tait limit& ä des valeurs plus faibles par des r6sonances synchro-b£tatron dues & la dispersion dans les cavites. L’Energie du LEP a 6te frequemment 6talonnee d’apr&s la tension induite dans une boucle de flux au cours du cyclage des aimants. On a effectu& une mesureindöpendante del’Energie en injectant eten stockant des protons sur l’orbitenominale oü leur impulsion est la möme que celle des Electrons. D’apres la fröquence de revolution mesur£e on obtient la vitesse et la quantit& de mouvement des protons.

Le projet LEP

Le systeme d’injection

On trouvera dansle chapitre de la Division PSle compte rendu des travaux d’installation et de mise au point sur les pr&injecteurs et sur lePS effectues dans le cadre du projet LEP. Les paragraphes suivants decrivent les travaux effectu6s par la Division SPS pour le LEP.

Au cours de l’arr&t hivernal on a termine la partie amont de la ligne de faisceaux e° de 20 GeV, TI12, dans le tunnel du SPS. Simultanement ona install&etmisen serviceles8dernieres cavites acc&lEratricesä cellule unique (sur 32), chacune d’entre-elles ö&quipee de sa boucle d’amortissement, de syntoniseurs, de suppresseurs de modese&levesetd’amplificateurs de puissance (60 kW, 200 MHz). Parailleurs une am&lioration importante a 6te apportee auxconvertisseursde puissance desdipölesprincipaux du SPS. Au lieud’asservirun posteen intensite et les autres en tension, tous les postes sont maintenant asservis en intensite. Il en est result& une meilleure stabilit& et une intensite plus reproductible sur le palier a 3,5 GeV. Ona par ailleurs mis en place un instrument de mesure magneötique &talonne par RMN de facon & mieux d6finir l’önergie des leptons extraits du SPS.

Pourtousles systemes du SPS utilis6es dans l’acc&l6ration des leptons, eten particulier lessysteömes RFetceux de transfert et de surveillance des faisceaux, on a effectu6 au cours du premier semestre des travaux importants afin de terminer puis d’ame&liorer les syst&ömes d’acquisition de donne6es et de contröle-commande. Sur la base des essais de 1988 avec faisceaux de leptons, une grande partie du logiciel de haut niveau a 6t& röecrit et mieux adapte a l’exploitation avec des cycles intercal&s protons-leptons.

Les difficult6s rencontrees avec les bobines haute tension fabriquees par l’industrie pour les d&flecteurs d’injection dansleLEP onte&ter&solues. Lesconnexions terminales del’isolation verre-mica impregnöesder6sine &poxyde ont &t& moul6es au CERN etlesbobines test&ees avec succ&s ä leur tension nominale. Les six d&flecteurs etles deux aimants & septum ä courants de Foucault ont Ete install&es dans le tunnel du LEP et connect6s A leurs generateurs d’impulsions respectifs situ6s dans l’espace reduit disponible derriere les aimants du LEP. Un systeme d’acquisition num£risant la forme de l’onde a &t& mis au point pour la transmission vers la salle de commande de Prövessin dessignaux des paquetsdeleptonsetdesimpulsions des d@flecteurs. L’installation s’est av6ree tres utile pour la synchronisation des impulsions des d6flecteurs sur les paquets de leptons.

Apres la p&riode proton-antiproton du premier semestre au SPS, le demarrage du mode d’exploitation avec cycles intercales protons-leptons s’est effectu& en douceur et le programme cibles fixes du SPS n’a pas du tout souffert de l’acc&leration intercalaire des leptons. La ligne TI12 de transfert des Electrons a &t& mise en service sans difficulte. En moyenne on a pu envoyer vers le LEP des paquets de 1,2 x 10'° particules aussi bien pour les positons que pour les leptons. Le rendement de transmission du PSau LEPättraversleSPS a 6t& d’environ 80 % pour e* et60 % pour e”. Les &lectrons perdus le sont principalement ä l’injection dans le SPS quand ils empruntent la voie qui sert &galement ä l!’extraction des protons de 450 GeV et dont l’ouverture est de 20 mm x 20 mm. Une meilleure commande de la position du faisceau devrait permettre de reduire cette perte.

Des fuitesdansles souffletsdesboucles d’amortissementdescavit&sacceleratrices deleptonsä cellule unique ont occasionne des difficultes. Ces boucles d’amortissement doivent ötre engag£es dans les cavites et en ötre retirdes sous vide pour permettre d’alterner l’acc&l&ration des faisceaux de protons de forte intensit& avec celle des faisceaux de leptons de faible intensite. La fr&quence des pannes a pu ötre reduite en ralentissant le mouvementdes souffletseten nel’effectuantquequand lest nöcessaire d’accelerer desleptons. Unecommande a &t& pass6e pour un nouveau type de souffletsayant une duree de vie garantie de 1,5 million de cycles, ils seront install&s en 1990.

La pression residuellemoyenne dans le SPS &tait d’environ 7x 10° mbar avant le d&but de l’acceleration des leptons etaucune augmentation de cette pression du fait du degazage produit par lerayonnement synchrotron n’a pu ötre observee. Au cours de l’arröt d’octobre on a install&E quelques chambres A vide de rechange qui n’avaient jamais &t& plac&es dans la machine auparavant.

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L’anneau principal

Construction

Les travaux souterrains de genie civil se sont termines en mars avec le betonnage des derniers ouvragesä la base du puits PZ 33 A Crozet. Aussitöt le bätiment de surface coiffant ce puits a Et mis en chantier afin de permettre aux installateurs d’ö&quiper la sous-station &lectrique etlelocal decontröle d’acces des lemois de juin. Avec ce bätiment se terminait le programme d’ensemble des 71 bätiments de surface du LEP repr6sentant une surface totale couverte de 55 000 m? reli6s par un röseau de 2500 m de galeries techniques ainsi que par desroutes d’acces, des parcs de stationnement et des plates-formes representant une surface totale de quelque 160 000 m?.

Le second semestre de l’ann&e a 6t& consacre& A la finition de ce vaste programme de bätiments de surface: realisation des voiries, clötures,espaces verts, plantation, etc.,letoutavecla volonte d’intögrerlesamenagements

dans leur environnement suivant les id6es des architectes-conseils.

Ge£odesie appliguee

L’essentiel de l’activit& a &t& concentre& sur la finition et les contröles metrologiques du LEP, de ses injecteurs et des experiences. Apres l’ach&vement des travaux de gönie civil et des contröles topometriques, l’'installation et l’alignement du dernier octant et de TI12 - ainsi que des &löments tardifs — ont &t& effectu6s. En outre, une reprise complete des mesures autour de la machinea &t6 entreprise afin de detecter - puis de corriger- les micro ou macro-mouvements ayant affecte l’alignement des &El&ments : lissage radial et vertical des quadripöles, contröle des dipöles. Du cöt& des injecteurs, le LIL a &t& entiörement r&aligne etle SPS a fait ’objet d’un lissage complet. Dansleszones d’experimentation, apr&slemontageetlepositionnementdes d6tecteurs, lesexp6riences ont &t& mesur6es d leur place d£finitive sur le faisceau. Puis un calcul a permis de determiner l’ensemble des parameötres g&ometriques de tousles detecteurs internes et ils ont 6t& entr&s dans les bases de donn&es. De plus, installation des lignes enterr6es en direction de cing puits a Et& suivie pour en assurer l’implanitation topographique et constituer les dossiers de servitude fonciere.

Hormis le LEP, les autres travaux tels que la topome&trie du site ou la metrologie des faisceaux secondaires et des exp6riences PS, LEAR et SPS ont 6&galement repr6sent£ un effort notable.

Theorie

Le groupe de theorie de la Division LEP a largement participe a la mise en service de la machine. L’öquipe d’optique du faisceau a pr&par& 80 sch&mas nöcessaires pour deEcrire les cycles du LEP et elle a participe A l’elaboration du logiciel de contröle-commande. Les travaux sur les sujets suivants ont &t& men6sä terme:: bases de donnees des parame£tres du LEP, interfaces entre MAD et Oracle, tableaux de dynamique du faisceau sous

Oracle et ttransfert de ces tableaux dans le syst&me de contröle-commande. Ces donnees ont 6t6 utilisees dans la mise enserviceproprementditedu LEP,d’abord pour obtenirla circulation du faisceau, puis pourröglerl’orbite et l’accord, r&ajuster les insertions A beta Eleve, etc. On a Etudie les effets des composantes non-lineaires inattendues dans les dipöles et les quadripöles et modifi& en cons&quence le modele de la machine. Lecouplage dü aux sol&noides ainsi qu’ä d’autres sources a &t& compens& avec soin. Enfin, ß, a &t& reduit de 7& moins de 4cm,cedonton peutesperer uneaugmentation toute aussiconsid@rable delaluminosite.Onaconcu unnouveau rotateur de spin, plus court, pour le LEP.

Le programme BBla &te mis ä disposition au sein du syst&me de contröle-commande du LEP au moment de la mise en service dela machine. Des exp£riences sur l’allongement des paquets ont 6t&effectueesetona mesure6 les impedances longitudinales et transversales que l’on a compar6es aux pre@visions theoriques.

Leprogramme MADdeconception desaccelerateursa ete reecritafin d’enameliorer la fiabilit6etadapte pour permettre de l’employer avec la möthode de dönomination utilisee dans le syst&me de contröle-commande du LEP, pour lire et Ecrire des fichiers dans le format TFS de la contröle-commande du LEP et pour recevoir des constructions nouvelles telles que les classes d’&l&ments. Equip6 de supports visuels il a &t& mis en ceuvre dans les Apollo du syst&me de contröle-commande. Le programme BEAMPARAM a 6t6 fondu dans MAD et des travaux ont debute sur une interface donnantä V’utilisateur un acces «a la carte» dans MAD depuis Apollo. Le programme SMILE a 6t& corrig& et d6veloppe& en collaboration avec le BNL et DESY pour permettrelecalcul de la polarisation 4 l’&quilibre dans des faisceaux d’electrons en circulation en tenant compte des resonances bötatron et synchrotron jusqu’ä un ordre arbitrairement &lev£& (en principe).

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Les aimants

L’assemblage etl’installation des aimants a avanc& au rythmele plusrapide de quatre demi-cellules par jour sans probl&me majeur. Afin de corriger la perturbation du champ vertical produite par la couche de nickel de la chambre & vide, on.a install& en avril aux extr&mit6s des paires de dipöles des «cales» decoup£es dans des feuilles d’acier galvanis& de 0,5 mm d’&paisseur.

L’ensemble du systöme magne£tique a &t& misen service pour l’essai de faisceau de la mi-juillet, ä l’exception des deux quadripöles supraconducteurs du point 6 qui ont 6t6 test&s en aoüt avec leur liquefacteur sp6cial. Les huit quadripöles supraconducteurs ont transite A des intensites superieures A 1900 A etn’ont presente aucune r&accommodation.

Les essais avec faisceau ont prouve& que l’ensemble du systeme magnetique fonctionne correctement. Le systeme de la boucle de flux et de l’affichage du champ combin6 ä la mesure des fröquences de revolution des electrons et des protons A l’önergie d’injection a permis d’6talonner l’impulsion du faisceauä + 3x 10*pres (un &cart type) 446,5 GeV/c.

Les essais dans le faisceau ont &galement r6vel& des anomalies de couplage entre les oscillations bötatrons horizontales et verticales. Des mesures magne6tiques tr&s pre&cises sur des Echantillons de la chambre ä vide ont montre qu’elles proviennent principalement de composantes horizontales du champ associees A la couche de nickel mentionnee plus haut. Ceschamps, de l’ordre de quelques centi&mes de gauss (G), maisavec ungradient de 132 Gm’, sont produits par l!’aimantation permanente de la couche de nickel.Onaconstruit seize quadripöles obliques courts fournissant un gradient integr& de 1400 G et ils ont 6te install&s dans les arcs en novembre pour ame&liorer lacompensation du couplage bötatron. On a 6galement lanc& un programme pour trouver un moyen de d&esaimanter les chambres ä vide dans le tunnel.

La radiofrequence

Ona poursuivil’installation etla mise en service des 64 cavit&sRF restantes des secteurs 27 et67,desorte qu’ä la fin du mois de mai l’ensemble du syst&me des cavites en cuivre &tait install& et op&rationnel. Cependant il n’etait pas completement conditionng jusqu’ä la puissance RF maximale car cela prend treslongtemps et il faut restreindre l’acc&sä la zone RF. Quand les premiers faisceaux ont &t& injectes dansle LEP, lesyst&me RF6tait pröt a stocker et accelerer les Electrons ainsi que les positons. C’est ce qui Etait r&alise le 13 aoüt avec des faisceaux de 45GeV en.collision.Ona observe,ä desintensitesrelativementfaibles desfaisceaux, desinstabilitöslongitudinales

inattendues aussi bien pour les faisceaux d’electrons que de positons et un programme intensif a Et& entrepris pour y remedier en construisant un syst&me de contre-r&action longitudinale. Pour le r&ealiser on a utilis& le systeme RF actuel que l!’on a &quip6 d’une Electronique Elabor&e agissant aux niveaux les plus bas de puissance et d’asservissement.

Lessyst&mes speciaux d’amortissementdesinstabilitestransversalesdes faisceaux sontdevenus op£rationnels vers la fin de l’annee. Ces instabilites ne se manifestent pas aux intensites actuelles des faisceaux, mais on a pu prouverl’efficacite du syst&me de contre-r&action en amortissant des oscillations transversales des faisceaux en circulation produites par une cause exterieure.

En vue de l!’augmentation d’Energie du LEP, on a pr&par& une zone pour y tester les modules des cavites supraconductrices A des temp£ratures cryog£niques. Elle a servie ä conditionner et tester les modules d quatre cavites dontl’installation est prevuedansleLEP, ainsiquelesmodules ä deux cavites destines au SPS. Les demi- cellules 244 et 245 del’anneau du LEP ont 6t& pr&parees pour l’essai preliminaire A l’augmentation d’Energie et elles sont prötes A recevoir le premier module A quatre cavites. Pour alimenter ces cavites on a installe dans le secteur 23 une troisieme unite RF comprenant un klystron et les baies de contröle-commande associees .

Le systeme de vide

Au cours du premier semestre de 1989 les travaux ont Et enti&rement consacr6s A l’installation du syst&öme de vide dans le tunnel et ä sa mise en service. A la mi-juin on avait serr6 le dernier joint et l’ötuvage du dernier secteur de videa 6t& achev6avec succösle 9 juillet, c’est-a-direquel’ensemble du syst&me de vide avaitete etuve en placeavantled&marrage, ä l’exception descavit6sRFet des regions d’interaction. Le pourcentage d’el&ments defectueux danslesystöme de videa6tötresfaible;aucoursdel’installation iln’a fallu refaireque moins de 0,5 % des plus de 30 000 joints et apres l’ötuvage seulement un trös petit nombre de petites fuites ont &t& detectees et &tanche6es. Ainsise trouvait confirm6ela validit& de la conception du syst&me etla qualit& du travailex&cute par le personnel du CERN et les sous-traitants de l’exterieur.

Dans plus dela moiti& dela machine on a atteint une pression statique de 8x 10°"? Torr et seulement un peu plus ailleurs; un signe prometteur d’une propret& du systeme conforme aux normes de l’ultravide, malgre sa

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taille et sa complexite. En prösence du faisceau on a constat6 initialement, comme pr&vu, une montee de la pression dynamique de 1x 107 Torr/mA. Le nettoyage progressif par desorption gazeuse du fait du rayonnement synchrotron allait la reduire de plus de trois ordres de grandeur permettant d’obtenir une duree de vie du faisceau de 35 heures (pour 1 mA) en döcembre.

L’adsorbeur non volatil, ou NEG, a donne enti£re satisfaction. Pour ramener la capacit@ de pompage A son maximum il n’a fallu que deux campagnes de conditionnement (un bref r&chauffement A 450°C), une en septembre apre&s une dose de faisceau de 100 mA x heures et !’autre en novembre apre&s 1100 mA x heures.

L’instrumentation du faisceau

L’installation des instruments dans la chambre ä vide et des &quipements Electroniques dans les 24 stations souterraines n’a &t& terminde qu’ä la fin du mois de juin du fait de la mise & disposition tardive de l’octant Jura, ce quin’a laisse que peu de temps pour les essais. A la suite de la mise en circulation des premiers faisceaux, on a commence la synchronisation des mesures de la trajectoire de la premiere revolution qui devaient £tre effectuees «simultanäment» par 504 capteurs. Ds lors la pr&cision des mesures de la position du faisceau s’est ame&lioree r&guliörement et elle a d&ja fourni une orbite ferme&e corrig&e pr&sentant des d&viations de moins de lmmr.m.s. dansles deux plans. L’un des &quipementsles plus utilises pendant la mise en service &tait celui qui mesurelesaccordsbötatrons. Il permet differentsmodes.de traitement des donn6eset possede l’option puissante d’exciter puis d’observer des paquets selectionnes, ce qui offre la possibilite d’effectuer des experiences complexes sur la machine.

L’importante reduction des bruits de fond pour les quatre experiences gräce au vaste syst&me collimateur installe dans le LEP a constitu6 une autre tr&s grande r&ussite.

La mesure en continu de l’intensit& des paquets 6tait &galement disponible des le debut ce qui a permis de surveiller les progrös de leur empilement ä l’injection ainsi que la longevite du faisceau. Un oscilloscope 4 echantillonnage ä bande large situe dans le tunnel de la machine a servi A mesurer les longueurs des paquets jusqu’äcequ’unecameraäbalayage puisse ötreessay6e versla fin del’ann&e pourobserverletransitdes paquets individuels. Les moniteurs de profil transversal n’ont pas encore atteint leur niveau de performance d£finitif. Bien que les t&l&öscopes ä rayonnement synchrotron aient fourni des images bi-dimensionnelles du faisceau transmises par television, iln’a pas &t& possible d’en deduire des valeurs fiables de !’Emittance. Lesinstruments a filde balayage du faisceau &taient op6rationnels pendant certaines des p&riodes d’etude de la machine et ils ont fourni des mesures prometteuses.

Les mini-calorimetres install&s dans les collimateurs & +15 m de chacune des exp£riences ont enregistre les diffusionsdeBhabha aveclestaux decomptageattendusetilsont6te utilisesen combinaison avecles döflecteurs electrostatiques, pour &tablir le profil des faisceaux aux points de croisement et verifier que le recouvrement vertical est parfait, ce qui fournit le maximum de luminosite.

Les separateurs electrostatiques

Des le d&marrage le 14 juillet, le syst&me de s&paration 6tait totalement op£rationnel et depuis cette date ila fonctionne avec une trös grande fiabilite. Aux points de collision pairs, oü huit unites s&paratrices ont 6te supprime6es par mesure d’&conomie, il a 6t& utilise sous des tensions allant jusqu’a 25 % de plus que les valeurs nominales afin de reduire les forces faisceau-faisceau en augmentant la separation. Jusqu’ä present leschamps plus eleves n’ont pas entraine de pertes de faisceau cons£cutives A un claquage Electrique.

Les paramötres principaux du systeme de s6paration ont &t& 6tudies soigneusement au cours de plusieurs experiences de mise en service. On a d’abord montr& que l!’amplitude de la deformation de l’orbite fermee correspond exactementaux valeurscalcul&es d’apr&ösles parametres optiques. Ensuite,ona verifi@quelerapport nominal des impulsions de d6flection produites par les deux paires d’unites separatrices alimentees ind&pendammentcorrespond danslesarcsä la perturbation minimale des orbites fermees dansle plan vertical, aussibien pourl’optique deröserve que pour l’optiqueäfaiblebeta. Enfin, ’ajustement par vernier des collisions de faisceau a permis de verifier qu’aux Energies actuelles et avec l’optique de 7 cm de focale les collisions des paquets se font frontalementä + 6, (+ 7 um) pres. De plus, on a prouve& que sans s£paration il n’est pas possible d’accumuler des intensites e*e” sup£rieures 4 quelques dizaines de HA.

Les convertisseurs de puissance

Au cours des premiers mois de l’annee l’industrie a livre les tout derniers convertisseurs de puissance pour l’alimentation du syst&me magne6tique, des klystrons RF et des pompes ä pulv£risation ionique du syst&me de

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vide. L’&quipement a 6te install& et teste en parall&le dans les huit bätiments de l’&quipement, les quatre zones souterraines et dans un hall d’exp6rimentation. La mise en service ainsi que les essais depuis la salle de commande de Prevessin ont &t6 effectu6s au cours des periodes creuses du calendrier d’installation. Ilsavaient apportelacertitude que toutl’&quipement serait pr&tpourled&emarrage du LEP avec faisceaux. Depuislors tous les convertisseurs de puissance ont fonctionne de facon pleinement satisfaisante et conformement aux specifications. La fiabilit6 de leur exploitation a joue un röle essentiel dans le d&marrage tr&s rapide du LEP et le plein succes des periodes d’experimentation.

L’exp£rience pratique acquise depuis juilletamontrequelesoptionschoisies dans la conception pour obtenir un systeme fiable et tr&s performant 6taientlesbonnes. Ce r6sultat a et6 acquis dans le cadre d’un budgetetd’un calendrier tr&s serre6s.

L’installation electrique

Le r&seau de distribution &lectrique du LEP, mis en service progressivement 4 partir de 1987, 6tait pröt pour les premiersessais des faisceaux en juillet. Lamont6een puissance du r6seau s’est deroulee sansincident notable durant le deuxi&me semestre de l’annee. La puissance consomme&e a atteint 45 MW, ce quia porte & 131 MW la puissance totale provenant de I’EDF absorbe&e par l’ensemble SPS/LEP.

Al’achevement dela phase de construction, les cäbles pos6s pour les contröles-commandes et l’alimentation totalisent 4750 km repartis entre 50 000 cäbles individuels.

Contröles-commandes

Ces travaux sont rapportes dans le chapitre de la Division SPS.

Le refroidissement et la ventilation

L’activit€ du premier semestre a &t& consacr&e essentiellement ä la pr&paration des installations pour le d&marrage du LEP. Tousles circuits d’eau de refroidissement de la machine (capacit& 80 MW) ont &t& termin6s; les tours de refroidissement, les &changeurs de chaleur souterrains et les stations de pompage, ainsi que les circuitsd’eau primaires, d&min6ralis6e etbrute, sontmaintenant install&s. Les syst&ömes de detection d’incendie et les installations souterraines de climatisation ont 6galement Et& termines dans les zones techniques et d’exp6rimentation. Tous les systemesci-dessus sontreli6sä la sallede commandeprincipale. Lestravaux surles centrales de production d’eau glac6e sont achev6s aux points pairs et termines A 80 % aux points impairs.

Les installations provisoires de traitement de l’air ont 6t& en exploitation pour leur quatri&me et derniere annee tandis que les installations d6finitives sont completes & 85 %. En outre, ler&seau final decanalisations est termine a 95 %, ce qui porte A quelque 32 km la longueur des conduits d’aeration maintenant installes.

L’installation et le genie mecanique

L’annee a vu l’ach&vement des travaux d’installation du LEP en temps voulu pour permettre la premiere circulation des faisceaux le 14 juillet, exactement le jour prevu au debut de l’annee 1987. Le second semestre a et& consacre principalement ä l’organisation et au suivi de l’arr&t du LEP de septembre, octobre et novembre et ala preparation del’arr&tprincipaldu d&ebutde 1990. Lestravaux d’installation se sont poursuivisdansquelques bätiments de surface jusqu’ä la fin de l’annde. En cours d’annee on a organise et mis sur pied l’equipe de surveillance des sites du LEP.

Dans le domaine de !’ingenierie möcanique, la conception, la fabrication et l’installation des &quipements d’observation du faisceau ont te termines ainsi que lelaboratoire optique;l’atelier aprisune parttresactiveaux travaux de fabrication. Les quatre chambres ä vide ä paroi fine pour les exp6riences LEP ont ete introduites sur l’axe des dötecteurs et connectees A la machine LEP. Ona termine, en collaboration avec la Division EF, les plans de20cavitössupraconductriceset une commande a 6t6 pass&e avec l’industrie pour leur fabrication. Des etudes ont te effectu6es pour pröparerle transportetl’installation du premier groupe de quatre cavitesdecetypedans le tunnel du LEP.

Dans le domaine de laR & Det des technologies nouvelles, on a termine lestravaux de developpement pour la fabrication par hydroformage descavitösen cuivrede 1,5 GHzetles&tudes de l’application de cette technique aux cavites de 352 MHz ont debute. On a lance vers la fin de l!’annee les etudes des El&ments du LHC.

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Contröle des rayonnements

Au cours du premier semestre on a installe et teste tous les moniteurs, sauf ceux du systeme d’&echappement del’air. Quand l’exploitation a d&marre& en juillet, lesyst&me de radioprotection du LEP &tait pröteetla transition de la phase d’installation ä celle d’exploitation s’est faite sans heurt. Les mesures de rayonnement effectudes pendant le deuxi&me semestre ont confirme& les estimations pr&alables d’un niveau faible de rayonnement.

L’exploitation du LEP n’a entraine aucun changement des parameötres de radiation mesures dans l’environnement. Lesconcentrationsderadioactivit&etdecompos&snocifsdansl’air,lesniveaux derayonnement de fuite prös des puits d’acces, ainsi que la radioactivit& mesuree dans les petits cours d’eau de la zone du LEP sont rest6s & l’interieur des fluctuations naturelles constatees dans les mesures pr&op£rationnelles effectuees pendant quatre anndes.

L’acces du personnel

Lesyst&me decontröle del’accesäla machine a6te termine etmisen service juste avantled&marrage de celle- ci. Avantlamiseen route ilest necessaire d’effectuer unerecherche dans le tunnel, ce qui demande neuf &quipes. Elles s’assurent que toutes les personnes ont quitt& le tunnel et que les portes et portails sont proprement verrouill6s&lectriquement. Quand larechercheestterminee ilest possible d’enlever les protections des &l&ments dits de securit& qui peuvent alors ötre mis en action. Ces &l&ments de s&curite sont les suivants : ’alimentation principale des dipöles, le systeme RF, lebloc d’arröt des faisceaux de la chambre & vide de l’anneau et leslignes de transfert de faisceaux venant de l’injecteur SPS. Le LEP est alors pröt & fonctionner.

Etant donne la longueur des distances dans le LEP, le syst&me de contröle de l!’acc&s d&pend totalement du systeme general de contröle-commande et de logiciels spe&cialises. Il a Et& contröle officiellement par des inspecteurs des autorites francaises compö6tentes en matiere de söcurite dans le cadre d’une convention signee avec elles.

LEP 200

L’activite principale a 6t6 lie aA la production, aux essais et A l’installation d’un module supraconducteur A quatrecavitespourle LEP. Ilestforme&d’une s6riedequatrecavitesä quatrecellulesen niobium massif disposant d’enceintes ä helium individuelles, mais partageant la möme isolation sous vide. Chaque cavite est &quipte de syntoniseurs et de coupleurs pour l’alimentation et les modes &leves. Deux des cavites ont Et@ produites par l’industrie et les deux autres dans les ateliers du CERN. Toutes les cavites ont &te testees individuellement etle module complet a 6t& assembl& en salle blanche au CERN. On l’a essay& avec succes sur un banc utilisE prec&demment pour les cavites en cuivre du LEP en y ajoutant un syst&me d’approvisionnement en helium liquide utilisant un refrig6rateur existant. Les quatre cavites ont toutes d&passe le champ accelerateur sp£cifie de5 MV/m, ona obtenu une tension totale de32 MV.

Pour preparer l’exploitation dans le LEP on a d&plac6 et remis ä neuf un ancien r6frigerateur des ISR, ajoute un systeme d’alimentation RFde 1 MW similaire au syst&me actuelet verifi6 la methode de transport del’helium ä l’aide d’un modelle.

Vingt cavit6s nouvelles en niobium massif öquip6es de leurs coupleurs ont &t& command6es, un banc d’essai du coupleur principal est en pr&paration et un appel d’offres a &t& lanc& pour un refrigerateur de 6 kW. La production d’un autre groupe de huit cavit&es Cu/Nb pulv£rise est en cours au CERN, elles sont d&ja en partie equipees pourl’exploitation dans la machine et elles ont Et&essay&esavec succes. Deux autresdu m&metypeont ete r&arrangeesen unmoduledouble pourleSPSdemaniereä servirderechange pourlesyst&me RF.On pre@voit de disposer au total de 32 cavit6s supraconductrices dans le LEP pour la fin de 1991.

Autres activites de la Division

L’etude du CLIC

On a poursuivi l’etude d’un Eventuel collisionneur lin&aire ee dans la gamme du TeV (CLIC) avec l’aide de

plusieurs divisions du CERN ainsi que de laboratoires exterieurs.

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Un point essentiel de cette &tude est la mise au point etla construction d’une installation d’essais permettant la production du faisceau d’entrainement ä haute intensit& nöcessaire pour la methode d’accel&ration A deux faisceaux envisagee. La plupart des&l&ments decetteinstallation d’essaisont&t&command6s ou sont disponibles etle bätiment qui l!’abritera a &t& construit. La mise au point des photocathodes appropriees excitees par laser - Yun des &l&ments les plus critiques dans cette installation - a debut6 et elle a dejäa permis la production de photocourants substantiels (12 A) qui toutefois resteront limites par la charge d’espace jusqu’ä ce quelecanon RF de l’installation soit prö&t.

Un autre facteur cl& de cette &tude est la mise au point d’une structure acceleratrice ä gradient Eleve fonctionnant autour de 30 GHz. Les travaux, qui comprennent la conception et la mise au point des coupleurs d’entre&e et de sortie ainsi que les essais de brasage, ont progress6 au pointque !’on peutenvisager la fabrication de structures acceleratrices en vue d’essais dans l’installation mentionnee plus haut. Ces travaux comprennent la mise au point de methodes d’alignement reproductibles dans la gamme du microm£tre et de moniteurs de position du faisceau d’une 6gale precision.

Les etudes thdoriques du syst&me final de focalisation, ycompris du probleme de radiation, ont progress6 et abouti A la proposition d’un avant-projet r&alisable.

L’&cole des accelerateurs du CERN (CAS)

Le CAS a debute l’annee avec un cours spe&cialise sur le «rayonnement synchrotron et les lasers A &lectrons libres» en collaboration avec le laboratoire de Daresbury en Angleterre (6-13 avril). Les sources de lumiere synchrotron constituent un secteur des accel6rateurs en döveloppement rapide et fortement cr&ateur d’emploi. Ce cours a offert des possibilites d’am6liorer les communications avec l’exterieur et d&emontre les benefices mutuels de ce type de contacts.

A Y’automne le CAS s’est joint A l’universit& d’Uppsala pour organiser dans cette ville suedoise (18-29 septembre) un cours avance de physique des accelerateurs. Les cours de base et avanc6s constituent un programme bisannuel qui a maintenant eu lieu trois fois. On s’apercoit que lenombre des participants s’6tablit autour d’une centaine d’etudiants pour le cours de base et d’environ 80 pour le cours avanc6 et que ce nombre vient pour 80 % des Etats membres, 10 % d’Am6rique du Nord et 10 % du reste du monde.

Lescoursdoivent&treorganis6slongtempsäl’avanceetdesröservationseffectuees pourlelogement. LeCAS a des projets diversement avanc6s pour trois cours en 1990, deux en 1991 et un en 1992.

LeCASa par ailleurs pris en charge cing s&minaires, dont les conferences ä la m&moire de John Adams.

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Division Support technique ST/TE

an

Les objectifs &labor6s lors de la cr&ation de la Division ST et approuve6s par le Conseil de d&cembre 1985, ont

ete atteints. Lareduction globaledu budget d’exploitation totalise6 MCHF pour 1989. La divisioncomprend sept groupes principaux; le Groupe Appui M&canique (Ateliers m&canique et tölerie, manutentions et transports lourds), le Groupe Technologies (repoussage metal, circuits imprime6s, traitements de surface, chimie, etc..), le Groupe Installations &lectriques (reseaux, haute et basse tensions, &tudes et travaux), le Groupe Contröle et Communications (distribution, alarmes, 6tudes et travaux), le Groupe Chauffage, Climatisation et Ventilation (Centrales thermiques, stations de pompage, regulations, etudes et travaux), le Groupe Management du Site (Etudes et Travaux Genie Civil, entretien, courrier, nettoyage) etle Groupe Logistique (Transport et distribution materiel, Magasins). La Commission TIS est liee administrativement ä la Division ST.

Le tableau suivant donne la r&partition du personneläla fin 1989, ainsiquelesd&penses du budget «mat£riel» par activite principale de la Division.

Personnel MCHF

— Bureau du Chef de Division, Organisation, Gestion 16 0,5

— Appui m&canique: travaux me&canique, tölerie et assimil6s 57 1,0

manutentions et transports lourds 37 4,4

— Technologies sp£ciales : electrochimie, soudures sp£ciales, traitements de surfaces 62 0,8

— Installations:

electriques, exploitation maintenance et travaux 79 3,3

— Contröle communications, alarmes, maintenance et travaux 34

— Installations:

chauffage, froid, ventilation exploitation, maintenance et travaux 50 3,9

- Gestion du Site:

travaux de g£nie civil, entretien, nettoyage, jardinage, courrier 53 5,8

— Logistique: transport-distribution de matcriel, magasins, gestion du stock 60 1,4

— Modifications mineures et adaptations des öquipements - 0,3

Total budget operation 448 21,4

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Mouvement du personnel en 1989

— Recrutements + 3 personnes -— Regroupement activites Electriques A partir du mois d’aoüt,

et partiellement, chauffage et ventilation, transferts entre divisions dans le cadre de la restructuration + 55 personnes

— Retraites, retraites anticip@es, fin de contrat — 26 personnes

-— Congeös sp6ciaux ä fin 1989 11 personnes

Les montants budgetaires ci-dessus ne reflötent que partiellement Y’activite de la Division ST. En effet, les divers groupes ont travaill& sur des budgets de projets ou de divisions de la facon suivante:

Projets MCHF

Projets et consolidations de l’infrastructure

Total 3,2

Travaux sur budgets des divisions

— Installations et modifications de gönie civil 3,9 — Installations et modifications 6lectricite 3,2 — Installations et modifications chauffage, froid et ventilation 3,5

-— Travaux sous-traites en fabrication m&canique 2,6

— Travaux sous-traites en technologies speciales 0,8

Total 14,0

— Consommations Energie et eau (ensemble du CERN) 51,5

— Elimination de polychlorobiphenyles (PCB) selon la loi dans les deux pays hötes 1,0

Pour assurer !’ensemble de ses services ettravaux, la DivisionST utilise, en fonction de la demande, outre des

appels d’offres aupres de !’industrie, plusieurs contratsannuelsrenouvelables, dont la r&partition est donn&e ci- dessous:

1989 Nombre Montant

MCHF

A. Contrats d’entretien (maintenance de l'infrastructure et nettoyage) 7 71

B. Contrats de prestations de services pour l’op£ration du site et manutentions 8 6.2 pour les projets importants 5° +2 (LEP) 5.9

C. Contrats de travaux et petits travaux sur site 12 9.5 hors site 10 3.4

Total | 39 32.1

“ gestion des contrats de la ligne pr&c&dente pour d’autres divisions

142

La Division ST continue ses efforts pour &tablir des contrats & rösultats tels que ceux des categories A et C, c’est-ä-dire, bas6s sur des sp£cifications avec paramötres techniques etresponsabilite claire pour l!’entreprise sur les plans techniques, sociaux et financiers. Les contrats «prestations de services sur base de coüt horaire» (cat&gorie 3) seront limites au strict minimum et presque exclusivement reserves aux domaines du transport et de la manutention.

Groupe Appui me&canique

Transport et Manutention

Vehicules

Le parc des v£hicules s’eleve & 834 v&hicules ou engins, plus 277 velomoteurs en date du 31 d&cembre 1989.

L’ensemble de ce parc est entretenu depuis le d&but de l’annde 1989 par quatre firmes hors Site CERN sous contrats de petits travaux. L’&tat d’entretien du parc s’est nettement ame&lior& au cours de l’annee.

Transports

L’activite transports (personnel, mat£riels sur le domaine ou en longues distances) continue d’ötre assuree et en particulier :

tous les transports effectu6s pour la derniere phase de l!’assemblage du LEP et de ses exp£riences; transports de mat£riel et participation au montage pour les expositions de Milan, Aquila, Lyon, Sheffield, Martigny, Stockholm, Turin et Grenoble; transportsdesmodulesetdessallesdecomptage pourlesquatreexperiencesdu LEP (transportsexceptionnels); inauguration du LEP; montage blindage CLIC; amenagement bätiments 188;

navette exp£riences LEP assur&e par entreprise sous contrat.

Manutentions

Arr&t machines de janvier et fevrier Fin del’installation de la machine et desexpe6riences LEP, et reduction du personnel sous contrat ä un niveau

d’op£eration normal Manutentions diverses pour les exp6riences UAl et UA2 HYPERON (Hall 180) Programme annuel de modifications des faisceaux (PS, SPS) Deme6nagements de personnel et r6&amenagements des locaux

Atelier principal

L’achevement del’installation du LEP, objectif ä tenir pour la mi-1989, a occasionne& une activite intense pour toutes les sections de l’atelier principal pendant la premiere moitie de l’annce. Les travaux restant ä effectuer comprenaient le finissage de neuf collimateurs pour la machine LEP, en particulier mesures spatiales (3D) de pr&cision et alignement d’el&öments internes critiques, et la r&öparation‘, trös r6ussie, de 17 structures accel6ratrices de LIL necessitant des op£rations delicates, combinant efforts et savoir-faire, d’usinage, de brasage, de soudage

et de manipulation en salle blanche. Ce travail a donn& lieu a un certain nombre de publications internes elabor&es par la Division PS.

" Le probl&me provenait d’un defaut dü ä des erreurs de fabrication dans l’industrie.

143

Le niveau d’activite de l’atelier principal est rest& tr&s &lev& &galement pendant la deuxi&me moitie de 1989 a cause d’un certain nombre de travaux interessants demand6s notamment par la Division PS et dans le cadre desquels les sections de l’atelier ont participe activement ä l’Elaboration et ä la fabrication d’un quadrupöle radiofr&equence complet, modele pour r&aliserle bobinage polaire pour leprogramme deconsolidationde LEAR et injecteur prototype de linac pour l’acc&leration d’ions plomb.

Surles72880heures decapacite totaledontadispos&l’atelier (17% demoinsquel’ann£e precedente),environ 45 120 heures ont &t6 des heures de machines-outils pour des travaux demande6s par des utilisateurs et quelque 11 250 heures ont &t& consacrees & desactivitestechniqueset de contröle lies directement ä ces travaux. Comme l’annde derniere les principaux utilisateurs ont &t& l!’anneau principal du LEP, V’injecteur du LEP A l’'interieur du complexe PS et les quatre exp6riences LEP qui, ensemble, ont repr6sente environ 70 % du total.

L’&quipe de maintenance des machines-outilsqui maintienten tat de marche un parc tres dispers& a &t6 aidee cette annee dans son activit@ par un nouveau contrat bas£ sur la performance et couvrant toutes les activites de maintenance & titre preventif. La premiere annee d’application du nouveau contrat s’est sold&e par une am&lioration consideErable par rapport a la situation pr&c&dente, et ce sans majoration importante du coüt.

Groupe Technologies

L’activite du Groupe Technologiesa &t& largement domine6e parl’ach&vementetla mise en service d’elöments destines A l’acc&l&rateur LEP et & ses exp6riences. Toutefois, un effort marqu& a dü ötre aussi consacre ä des programmes futurs telsque LHC,CLIC et LAA etsouvent une coop£ration 6troite a 6t& 6tablie avec des instituts et des entreprises industrielles exterieurs, associ6s ä ces programmes.

Commelesann6es pr&c&dentes, l!’&laboration decavit&ssupraconductrices s’est poursuivie activement. Cette activite a, en particulier, necessite ’appui de nos sp£cialistes du soudage par bombardement Electronique ainsi que denotre personnelaidant au traitement chimique et au polissage des surfaces descavites ainsiqu’äl’analyse etä l’inspection de ces derni£res. Au total, 17 cavites quadricellulaires et 6 cavites unicellulaires ont 6t6 traitees.

Les travaux pour les &l&ments associ6s aux cavites RF, par exemple des coupleurs RF, et les op6rations de brasage c&ramique/metal et de d&pöt de Ti par pulverisation sur piöces en c&ramique se sont poursuivis, en collaboration, pour une part, avec les entreprises charg&es de la fabrication de cavites pour le CERN.

Notre grand four ä vide a de nouveau, et principalement, &t6 utilise pour l!’e&tuvage d’el&ments destin6s a Etre employes en ultravide. Un nombre croissant d’instituts et d’entreprises exterieurs ont demand6 ä l’utiliser pour pr&parer des El&ments destines aux acc&lerateurs de leur institut d’origine (MPI-Heidelberg, COSY-Jülich, DESY-Hambourg, HERAEUS). Les recettes provenant de ces utilisations ont &t& immediatement r&investies pour remplacer le collecteur d’eau de refroidissement et les systemes de commande originels, aujourd’hui devenus obsol£tes, par une unit moderne commandee par PC. Ces op£rations onte&te meneesä bien avec l’appui des groupes ST-CV et ST-EL.

D’importants investissements ont 6galement 6&t& r&alises en matiere de soudage par bombardement electronique, domaine technologique oü un nouveau poste a commande num£rique par calculateur (CNC), hautement perfectionng, a &t& achet6 et mis en service avec succesen 1989. II remplace ’HAMILTON, äge de 20 ans, qui a &t6 transfere A titre gracieux A l’Institut de soudage et de la qualite du Portugal (ISO) a Lisbonne A des fins d’enseignement et de formation.

En outre, une fraiseuse a CNC ultraprecise (quelques microns) a Et& achetee pour r&pondre ä la demande croissante de pieces de grande precision pour des El&ments d’accelerateur (par exemple, pour CLIC) ainsi que pour des d6tecteurs (LAA).

Au nombre des el&ments d’accelerateur les plus importants confi6s ä ST-TE ou entierement fabriques par ce groupe figuraient un prototype de quadrupöle RF pour le PS, des structures RF et une maquette pour un quadrupöle pulse A haut pouvoir convergent pour CLIC, des El&ments & developper pour des sextupöles de correction pour le LHC, une pompe & helium liquide, quatre cryostats pour des cavites supraconductrices du LEP, deslentilles plasma pour ACOL, des &löments A Electroformer et ä souder pour 25 collimateurs BIMO pour le LEP et diverses bobines magneötiques & impregner et ä inspecter pour le PS-LEAR et le LHC.

Un travail considerable a dü ötre consacr& & la mise au point de grandes lentilles A lithium de deuxi&me generation pour ACOL, d’une intensite requise de 1,3 MA, soit 60 % au-dessus de la valeur nominale originelle, en vue de la p6riode d’experimentation suivante pp en 1990. Toutes ces activites mentionnees ci-dessus ont 6te fortement soutenues par noslaboratoires de traitement chimique et de surface ainsi que par les sections charges de !’inspection des materiaux.

Enfin, les services de ST-TE ont &t& constamment sollicitös pour l’&laboration et la fabrication d’elöments destines aux experiences CERN : par exemple, &lectroformage de soufflets en Cu pour DELPHI, &tudes techniques sur d&tecteurdanslecadredeLAA etpour JETSETA LEAR, m6tallisation demiroirsCherenkov pour

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une collaboration INFN-Laboratoire Fermi-CERN et, comme par le pass6, traitements thermiques et de surface

d’el&ments destines au nouveau calorim£tre d’UAl. L’atelier des circuits imprime6s a continu6 de fournir son appui A la realisation d’equipements electroniques

etaproduiten 1989 environ 8 300 circuits imprime6s (prototypes et petites series); 1989 a enregistre une demande croissante pour des circuits hybrides sur substrats c&ramiques. Pour r&duire davantage le temps d’elaboration des circuits prototypes, une deuxi&me fraiseuse a CNC a 6t6 achetee; elle est utilisee parallelement ä l’autre, ce qui Elimine !’un des principaux goulets de la chaine de fabrication.

Groupe Contröles et Communications

L’annde 1989 a vu la naissance du Groupe Contröles et Communications, cr&& dans le but d’unifier dans le

secteur de l’infrastructure technique des activites similaires pour l’ensemble des Sites. Ces activites sont centrees sur la Salle de Contröle TCR, qui assure l’operation. Dans ce cadre, un projet

d’intögration des alarmes techniques dans le systeme de contröle LEP/SPS a vu le jour, en prevision d’une couverture de l’ensemble des Sites selon les principes adoptes au LEP, avec une communication accrue avec la PCR.

La salle de Contröle a repondu ä pres de 8300 demandes d’intervention sur les installations techniques, dont 2000 en dehors de l’horaire normal.

Un important travail de soutien au projet de remplacement de l’actuel central tel&phonique Hasler par des centraux digitaux STK a Et& r6alis& par le Groupe.

Les activites radio, recherche de personnes, etc., ont &t& regroup£es et organisees dans le cadre d’un «Comite de liaisons Radio», oü toutes les Divisions concern&es sont repr6sentees.

La Section «Alarmes de S£curite, Dötections Feu et Gaz» a 6t6 particuliörement sollicitee pour la terminaison, la prise en charge et l’int&gration dans le systeme existant, des &quipements du LEP.

Dans le cadre du Centre de Calcul, ä signaler les travaux ex&cut6s pour l’installation d’un robot qui assure la manipulation des cassettes.

L’ensembledestravaux r&alis6s parleGroupe d&passe2.2MCHRF, auxquelsil fautajouterlestravaux ex&cutes directement sur les codes des Divisions.

Groupe Distribution Electrique

Le service 6lectrique a &t& restructure en aoüt 1989 pour cr&er un service Electrique unique pour l’ensemble du CERN, charg£ des täches d’exploitation et d’extension du r&seau et des täches de cäblage des accelerateurs. Le personnel des divisions ST, SPS, PS et LEP, charge de ce type de travaux, a Et& incorpore dans le nouveau

service. Ce service a mis ä profit le deuxi&me semestre 1989 pour d&velopper les instruments informatiques visant ä une gestion uniforme des bases de donnöes d’exploitation, d’installation et de cäblage. Des developpements importants ont 6t& menes ä bien pour relier les bases de donnees ORACLE & la CAO tridimensionnelle EUCLID, et permettre ainsi l’automatisation de la r&alisation des plans et des etudes de cheminement des cäbles. Ce dernier logiciel intöresse l’industrie pour une prise de participation.

Le budget d’ame&lioration du röseau Electrique, hors LEP, fortement reduit en faveur du projet LEP, n’a permis que des interventions tres limitees. Le projet de remplacement des &quipements ayant des Biphenyles polychlores (PCB) commedielectriquesa 6t&provisoirement suspendu pour permettrelacouverture du budget energie du LEP. L’entretien du r6seau a prisen compte progressivement le reseau du LEP. Ce r&seau comporte maintenant un poste 400 kV, un r&seau de transport 70 kV versle LEP, un r&seau de distribution 18 kV avec 7 importantes unit6s de compensation et filtrage totalisant 540 MVA, et 12 groupes &lectrog&nes assurant l’alimentation des röseaux de s£curite.

Le syst&me informatique de contröle du r&seau mis en service pour le LEP devra &tre &tendu sur le reste du site.

Groupe Refroidissement et Ventilation

Täches principales

Les täches principales en 1989 ont 6te& l’exploitation, la maintenance, l’ame&lioration et la modification, la conception et la construction de nouvelles installations dans les domaines du refroidissement, de la ventilation,

145

de la climatisation, du chauffage et de la distribution des fluides. Un certain nombre de ces activites sont present6es ci-dessous.

Alimentation en eau

Trois stations de pompage, construites exclusivement pour !’usage du CERN (Peney, 1,2 et 3), et une station commune au CERN et aux Services industriels de Gen&ve (le Vengeron) qui pompe de l’eau dans le lac sont exploit&es par le personnel des Services industriels. Le groupe CV est, lui, charg6 du suivi technique de ces installations.

La consommation totale d’eau du CERN en 1989 a et& de 27 millions de me&tres cubes.

Accelerateurs et zones d’experimentation

Le groupe a dü exploiter, entretenir, am&liorer et modifier l’&quipement derefroidissement des accel6rateurs SPS, PSetSC, fournissant de l’eau primaire, produisant de l’eau de refroidissement dömin£ralisee eten assurant la distribution via des&changeursdechaleur aux principaux syst&mes magne6tiques, ö&quipementsRF, alimentations electriques, d6charges de faisceau, aimants de transfert de faisceau, dispositifs de zone d’experimentation, etc.

Legroupe CV aassure&laclimatisation danslestunnelsdecesaccelerateursetdansdes zonesd’exp£rimentation, par exemple dans les salles de comptage des exp£riences SPS, PS et LEP, & !’exclusion de celle d’OPAL. Le conditionnement de !’air (refroidissement et chauffage) a &galement Et& assur& dans l’ensemble des bätiments de surface du SPS, du PSet du LEP, äl’exception de ceux situ6s sur les puits de cette derniere machine, ainsi que pour les salles de commande des acce&l6rateurs et les salles des ordinateurs, dont celles du LEP.

Centre de calcul

Une partimportante del’activit&en matiere de climatisation a &t&consacre&e au Centre decalcul. L’&quipement comprend une station de production d’eau refrigeree (5 MW) et desinstallations de climatisation perfectionn6es qui satisfont aux exigences pr&cises des ordinateurs d’aujourd’hui.

Chauffage central

Legroupeaconsacr& une proportion consid6rable deson temps ä l’exploitation des installations de chauffage central. Deux centralesthermiques (66 MW au total) brülent del’huile combustible lourde pour produire de l’eau surchauffee qui est distribu6e aussi bien au sitede Meyrin qu’ä celui de Prevessin (40km deconduites). Des sous- stations thermiques fournissent soit de l’eau chaude pour les radiateurs des bätiments & usage de bureaux, soit de l’air chauff& pour les halls d’experimentation.

Denouveaux plans ont &t&6tablispour convertirla station thermiquedusite de Prevessin au gaz naturel; cette operation devrait ötre suivie peu apres par la conversion de la station de Meyrin.

Le groupe CV a assur6 en outre:

— la fourniture et la distribution d’air comprime& et d’eau potable;

— lafournituredel’eau destineeala lutteincendie: quatrestations de pompagealimententeneau, viaenviron 12 km de conduites, les colonnes incendie distribu6es sur !’ensemble du domaine. Des gen£rateurs diesel ont ete constamment disponibles en cas d’urgence.

— la distribution de gaz : environ 2 km de conduites permettent d’alimenter en gaz les restaurants du site de Meyrin et un petit nombre d’autres utilisateurs. De grandes pr&cautions ont 6t& prises pour l’exploitation en securit& de ce r&seau d’alimentation.

Etudes et travaux de construction : nouvelles activites en 1989

Les activit6s les plus importantes du groupe ont te:

- refroidissement in situ de l’ölectronique de dötecteurs (ALEPH, DELPHI);

- refroidissement de l’Electronique pour des experiences LEP (DELPHI et L3) et climatisation des salles de comptage d’ALEPH, de DELPHI et de L3;

146

- station de pompage pour l’alimentation en eau brute du LEP;

- &quipement de climatisation pour les bätiments de surface du LEP (ä l’exclusion de ceux construits sur les puits);

- ame&nagements pour le Centre de calcul et climatisation pour les quatre ordinateurs des experiences LEP;

- installations cryog&niques pour les quatre exp£eriences LEP;

-— automatisation du d&mineraliseur du SPS et de la tour de r6frig&ration de la zone Nord;

- inspection complete des installations de refroidissement des zones d’exp6rimentation Sud et Est du PSet de LEAR.

Suivi technique de l!’appui industriel

Le groupe est li par un contrat de maintenance g6n6ral avec une grande entreprise qui effectue les travaux de type courant sur les &quipements @lectrom&caniques des sites de Meyrin, de Prevessin et du LEP, selon les prescriptions techniques et les normes de qualit6 Edict6es par le groupe.

Les equipements «stratögiques» tels que les syst&mes de refroidissement et de climatisation pour les accelerateurs et aussi les centrales @lectriques ont 6t& entretenus et exploit&s par le propre personnel du groupe.

Groupe Gestion du Site

Le Groupe SM a poursuivi ses activites dans les domaines suivants:

— les etudes et travaux de genie civil (transformations et constructions autres que le LEP, gestion des r&scaux enterres, routes et parkings);

- Yentretien du g£önie civil et de l’infrastructure des bätiments; l’ame&lioration et la mise en conformite des

constructions anciennes;

— la gestion du domaine, comprenant l’entretien des espaces verts, le nettoyage des bätiments, routes et parkings, et la gestion des plans de fermeture; le Groupe poursuit l’inventaire et la mise en oeuvre du systeme de gestion du patrimoine et l’&tude d’un module de gestion informatis&e de l’entretien;

— le Bureau du Courrier (affranchissement et distribution) a acheve l’installation du syst&me de gestion informatis&e des listes d’adressage externe et leur entretien central, en liaison avec les divisions.

Section Courrier

Le nouveau syst&me informatis6 d’adressage externe a 6t& complete et misen production comme prevu dans le courant de l!’annde 1989. Il a permis de rassembler sur une base de donnees commune les 20 000 adresses externes qui portent sur environ 30 000 envois de documents. La mise & jour permanente de cette base est effectuee par les secretariats principalement responsables de documents externes ainsi que par le Service d’addressage au Bureau du Courrier. La suite de !’informatisation du syst&me d’adressage interne est prevu pour 1990.

Section Etudes et Travaux

La Section Etudeset Travaux aeuätraiter au cours de l’annde 1989, 411 demandes pour unmontant del’ordre de 2,1 millions de francs contre 3 millions en 1988. En plus decesdemandes qui concernent plus particulierement les petits travaux, la Section est intervenue dans la construction des bätiments 929 et 2013.

Le syst&me de gestion du patrimoine en general et de l’espace de bureaux, laboratoires, halls en particulier, ainsi que le traitement informatise des plans est maintenant en place. Ce syst&me, objet d’un rapport interne, associe les donnees graphiques aux donnees alphanumiöriques des constituants du domaine. Pour faciliter

147

l’entr&edesdonn6eset&viterleurduplication, un liena 6t6 &tabli entre lesyst&öme graphiqueeetlabase de donn6es ORACLE d’un usage en voie de gen£ralisation dans les divisions.

Section Gestion de l’Espace

L’inventaire des locaux ä usage de bureaux, laboratoires, etc. et de leurs &quipements respectifs, commence en 1988, est pratiquement termine. L’ensemble des informationsrelativesä ces locaux sont & pr&sent disponibles pour les divisions sur ORACLE. Parall&lement, la tenue A jour de ces bases de donne6es, ainsi que celle relative aux baraques se poursuit.

Les espaces exterieurs ont fait l’objet d’efforts soutenus tant surleurs niveaux de propret& que sur leur aspect, malgre les faiblesmoyensä disposition. Desam6enagements importantsd’espaces vertstels que plantations, mise en place de terre vegetale, engazonnement, ont 6t& ex&cut6ös, en particulier sur le site du LEP.

Le service de nettoyage a 6t& tout particulierement mis & contribution cette annee sur le chantier du LEP et dans la preparation de la cer&monie d’inauguration du 13 novembre. En outre, il s’est consacre ä la pr&paration d’un avant-projet destine ä la remise en appel d’offres des contrats actuellement en vigueur. Les futurs contrats, principalement A obligation de r6sultats, necessiteront une red£finition importante des missions de chacun des partenaires et devraient contribuer A ’ame&lioration d&ja constatee du niveau de qualite des prestations.

La gestion centralis&e informatisee de certains plans de fermeture et le suivi de l’attribution des cl&s de ces plans ont debut6. Cette d&marche devrait s’&tendre progressivement ä l’ensemble des plans de fermeture en vigueur au CERN.

Des ame&liorations et le renouvellement indispensable de materiel et d’installations techniques dans les differents restaurants ont 6te& r&alises. Entre autres, une chaine de distribution d’eau rö&cemment installee au

restaurant no2 permet ä pr6sent d’Eviter les files d’attente qui pertubaient consid&rablement le fonctionnement des chaines de self-service.

Section Entretien-Depannage

La Section Entretien-Depannage a dispos€ d’un budget de 700 kCHF permettant seulement des actions de depannage courant du patrimoine immobilier, routes et parkings. Ce montant a te toutefois complet6 par une somme de 300 kCHF necessaiere ä la röfection des toitures sur deux bätiments (No 358 et 269).

La coupure syst&matique des credits d’entretien des bätiments entraine finalement un retard consid6rable et provoque toutes sortes de tensions entre les differents services et les utilisateurs.

Une &tude et un programme de travaux sur trois ans permettent une vision globale des travaux ä effectuer par un investissement pour entretenir l’ancien.

Groupe Logistique

Magasins

Au cours de 1989:

- La valeur totale des sorties de mat£eriel standardis& des magasins a Et& de 25 millions de francs, soit une diminution de 13 % par rapport aux chiffres de 1988;

— La valeur des prel&vements de matöriel dans les trois self-services a represente 12 % des sorties globales;

— Letaux annuel de rotation du stock des magasins centraux a 6t& de 2;

— La valeur du stock a oscill& entre + 10,3 % et - 1,4 % par rapport aux 13,6 millions de francs de la limite autorisee, le niveau au 31 döcembre 1989 6tant de 1,4 % en-dessous de celle-ci.

Transport et Distribution

A la suite de longues discussions avec les douanes francaises, un r&gime Douanier et Fiscal revise est entr& en vigueur en mai. Ses principaux avantages sont l’harmonisation et la simplification des procedures entre le CERN et les deux Etats hötes.

148

Les pre&paratifs en vue de la mise en place du systeme d’öchange de donn&es &lectroniques (EDI) au CERN ont progress& consid6rablement. Trois projets pilotes ont &t& &labor6s et les fournisseurs du CERN ont eu l’occasion lors d’une conference tenue au CERN en novembre 1989 de voir comment EDI sera utilise dans la pratique.

Cette ann6e, la section a trait& 44 889 arrivages et 8 340 exp6@ditions.

Les ventes de mat6riels obsole&tes se sont &levees & 1,29 MCHE.

EVOLUTION DES STOCKS

MIEEONS N Effectif total FRANCS | du Groupe "Logistique"

(y compris 22 personnes pour le secteur "Distribution")

77 Taux de rotati |. 0 Tawcs muen 40 - Entrees Sorties Stocks

35-4

| =] 29,689

” 28,967 28.081 28,251 vo 28.643 28,671

25 7 a7 r 25,007

° 2,2 2,4 2,3 2,2 2,3 2

20 - OÖ OÖ OÖ OÖ OÖ OÖ

15,072 : 15 - va . 13,853 3 \ Be 7] | [ia1s# | } |1a1se | | | 13,375

12.967 D () 12505 | | | [ID

ol Io I I le Ib Io Ib 7 7 7 7 7 7, 7 7 7 7 7 7 7] 7 7 Z I 9 7 7 / a u Sn Fin Bio hd Ib |. 7 7) 7) 7 )) 7] ) . 7 2 77 n 7] . & 7] 77 7,

0o_ 79 80 80 73 68 64 60

1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989

CONSOMMATION TOTALE D’ELECTRICITE AU CERN ANNEE 1989 = 796 u

9,21% 15,35%

Zone A: PS

0,92% El zone B: AA+ACOL

SZone C: LPI

MH zone D: MSc

El zone E: West (stable)

= Zone F: Base Meyrin

M zone G: West (pulse)

Ei zone H: SP8

M zone I: LEP 54,62%

149

150

GWh

GwWwh

KCHF

80 —

700 —

500 —+

400 —+

30 —+

90 —-

800 —

700

600

500

400

300 -

200 -—

EVOLUTION DE LA CONSOMMATION D’ELECTRICITE DU CERN

mm

A

Previsions EDF

ITS

| 7

N

EDF

EB Eos

ni

N (i j |

80 81 82 83 84 5 . 86 87 88 89 9%

Annees

EVOLUTION DE LA CONSOMMATION D’ELECTRICITE DU CERN : Facturation

50000

45000

40000

35000

30000

25000

20000

15000

10000

5000

= EOS

Previsions EOS

H EDrF

Previsions EDF

1989

1989

1988

1979

nn

1979

1982

u

_ Dr

NZZ

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1977

1976

_ 1976

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.

151

Division des Finances

Commele pr&voyaitle prec&dentrapportannuel, l’Organisationa en 1989 travers& une p£riode financierement difficile qui a exig& une rigueur rarement atteinte auparavant.

Les efforts mis en oeuvre ont cependant porte leurs fruits puisque lesreports budge&taires, qui s’etaient &leves entre l’exercice 1988 et l’exercice 1989 a 42 millions de francs suisses, sont tomb6s de 1989 & 1990 a 24 millions de

francs suisses, soit une reduction de quelque 18 millions de francs suisses. Parall&lement & cette action menee avec une extröme rigueur et aux efforts exceptionnels demand6s au

personnel concerng, la reforme budgetaire et comptable a Et entreprise, sa premiere phase ayant &t& approuv&e par le Comite& des Finances en juin 1989, suivie de l’&tude de la deuxi&me 6tape en 1990.

La liquidation des probl&mes financiers lies & la construction du LEP suit son cours. Environ 14,95 millions de francs suisses ont &t& employ6s pour röduire les dettes du LEP en 1989. Elle continuera encore d’ob£rer la trösorerie de !’Organisation tout au long des exercices 1990 et 1991, puis ira en s’amortissant sensiblement en 1992.

La legere detente enregistree dans le domaine des Achats, cons&cutive ä l’ach&vement du LEP, a permis de proceder & la preparation de la r6organisation de la Division des Finances afin de mettre l’Organisation en mesure de tenircompte desrecommandationset dessouhaitsdes Etatsmembreset.de satisfairelesbesoins futurs du Laboratoire. L’oeuvre de r&adaptation envisagee verra le jour courant 1990.

Par suite des restrictions budge£taires et des conclusions du rapport dit Abragam, on ne peut repourvoir les postesrendus vacantspar des dEpartsenretraite ou des d&emissions eten cons&quence le personnel de la Division doit absorber la charge de travail suppl&mentaire.

Services Financier et Comptables

La d&pr&ciation du franc suisseparrapportäla plupart desmonnaies europ6ennes, commencee au printemps 1989, s’est poursuivie durant toute l’annde comme l'indique le tableau 1 ci-dessous. En cons&quence, le pouvoir

Tableau 1: Taux de change

Cours au 01-03-1989 } 02-05-1989 | 03-07-1989 | 02-10-1989 | 29-12-1989 | Maximum | Minimum

03-01-1989 % % % % %

ATS 12.00 + 1.25 + 5.33 + 1.42 + 2.50 + 7.83 12.97 12.00

BEF 4.02 + 1.24 + 5.72 + 1.74 + 2.74 + 771 4.33 4.02

DEM 84.60 + 0.95 + 5.32 + 1.30 + 2.42 + 7.68 91.20 84.60

DKK 21.75 + 0.92 + 5.52 + 1.15 + 2.30 + 7.36 23.48 21.75

ESP 1.32 + 3.79 + 9.09 + 1.89 + 3.79 + 6.63 1.44 1.32

FRF 24.75 + 1.41 + 6.46 + 2.02 + 3.23 + 7.68 26.69 24.75

GBP 2.72 + 0.28 + 3.96 — 4.33 - 3.22 - 8.93 2.85 2.47

GRD 1.00 + 0.00 + 2.00 + 0.00 — 3.00 — 5.00 1.04 0.95

ITL 0.11475 + 0.87 + 6.10 + 3.49 + 3.49 + 5.66 0.12300 0.11475

NLG 74.80 + 1.14 + 5.61 + 1.60 + 2.61 + 7.82 80.80 74.80

NOK 22.80 + 2.19 + 7.68 + 2.85 + 3.07 + 2.63 24.85 22.80

PTE 1.02 + 1.9 + 5.88 + 0.98 + 0.49 + 1.96 1.09 1.02

SEK 24.40 + 1.84 + 7.58 + 3.28 + 3.69 + 1.43 26.61 24.40

USD 1.49 + 5.37 + 12.75 + 11.74 + 9.06 + 3.36 1.79 1.49 152

d’achat du budget de l’Organisation, en ce qui concerne le mat£eriel, a baiss€ de plusieurs millions de francs suisses durant l’annee &coule6e.

Situation de Tresorerie

La situation de trösorerie a 6t& difficile principalement en raison des paiementsimportants pour le projetLEP. Avecl’accord du Comite des Finances, des d&couverts ä court terme aupr&s d’une banque ont Et& necessaireseen fin d’annee.

Il convient de noter que, malgre le fait que deux Etats membres n’aient pas vers& le solde de leurs contributions (8 MCHF), le montant de ces emprunts de 81 MCHF est rest& inferieur au total autorise.

Les d&couverts ont &t& partiellement rembours6s A la banque concern&e en janvier /f&vrier 1990 d&s röception des premieres contributions pour la nouvelle annee.

Tableau 2 : Contributions restant dues au 31 decembre 1989

Etat membre CHF

Royaume-Uni 1 062 737 Grece 6 992 070

Total | 8 054 807 " A öt& recue le 3 janvier 1990

Recettes MCHF

Contributions des Etats membres 802,97

Inter&ts et Recettes compensatoires 13,55 Provisions inutilis6es et recettes diverses 0,74

817,26

Depenses 816,31

L’excedent des recettes s’6levait a 0,95 MCHF (817,26 MCHF - 816,31 MCHPF). De cet excedent, 0,43 MCHF

a 6t& transfer& au compte de la Röserve Spe£ciale, et un montant de 0,52 MCHF a £te reporte sur l’exercice 1990.

'Equipes de visiteurs

570 &quipes de visiteurs ont des comptes ouverts en nos livres. Au cours de l’exercice 1989, environ 5400 factures ont &t& 6tablies pour un montant total d’environ 61 millions de francs suisses. Ces factures mensuelles se rapportent notamment ä des prölevements dans les magasins, & des travaux effectu6s dans les ateliers ou & l’exterieur, A des commandes adress6es ä des fournisseurs, ainsi qu’ä des döpenses diverses.

Service Planification et Budget

La täche principale du Service Planification et Budget est de pr&parer et de publier les documents budgetaires officiels de ’Organisation (budgets annuels et ä moyen terme, indice de variation des coüts, bar&mes des contributions, etc.) ainsi que les informations de base necessaires pour les decisions de la Direction du CERN.

Une nouvelle pr6sentation des budgets (par programme/projet/activite) a et& &tablie dans le cadre de la Phase I de la reforme budgstaire et comptable. Approuve6e par le Conseil en juin 1989, elle a te utilisee pour la premiere fois en octobre 1989.

153

Service des Achats

LeLEPayantöteinauguredetla machine fonctionnant äla satisfaction des utilisateurs, !’Organisation reprend, financierement parlant, son souffle en m&nageant, autant que faire se peut, sa tr&sorerie. De ce fait, les investissements nouveaux ont &t& maintenusä un niveau minimum. Ainsi, lenombre des appels d’offres lanc6s en 1989 est pass& a 19 contre 51 en 1988. Les contrats de fournitures importants, au nombre de 79 en 1988, sont tombes 4 29 en 1989.

Il faut cependant noter que la mise en oeuvre de la nouvelle orientation de la politigue commerciale de l’Organisation a conduit A mettre au point, en dehors des contrats de fourniture, un nouveau type de contrats de coop6ration avec l’industrie dits «Accords de developpement commun». Ces derniers, inspir&s directement des contrats de soci6t& simple du Code suisse des Obligations, permettent, gräce ä leur souplesse, de faire face a presque toutes lessituations. Une quinzaine d’accords decetypeont vu lejour en 1989. Il estencore pr&mature de porter un jugement ä leur sujet, mais ils semblent appel6s ä un avenir interessant.

Dans le domaine des commandes, la situation a tendance ä se dötendre. Alors qu’au cours de l’exercice precedent, leur nombre avait crü jusqu’ä 33 421, on n’en a plus enregistr& que 27 552 en 1989. Cette diminution resulte d’une politique d&veloppee en vue de menager au mieux la trösorerie de l’Organisation pendant la p6riode necessaire A l’apurement des comptes du LEP. De nombreuses d&penses de fonctionnement ont 6te reduites ou supprim6es, quitte A sacrifier l’utile pour ne conserver que l’indispensable.

Les &tudes tendant ä la röorganisation du Service des Achats ont &t6 ex&cut6es. A fin 1989, il a &t& decide qu’un temps de reflexion serait pr&vu durant les premiers mois de 1990 pour que la mise en application de leurs conclusions puissent entrer en vigueur en 6t& 190.

Les pr6sentations techniques d’une journee en moyenne continuent de bEn£ficier d’un inter&t soutenu. Elles ont implique la participation de 97 firmes relevant de neuf Etats membres en 46 s&ances. Quant aux expositions regroupant des entreprises d’une möme nationalite, elles n’ont &t& qu’au nombre de deux, interessant 13 firmes espagnoles (31 janvier - 3 fevrier 1989) et 27 allemandes (23 — 25 mai 1989).

NIVEAU GLOBAL DES DEPENSES MCHF

900 ]

800 7 7

u D

700 7

1 600

l 500 400 71

300 °

200 °

100 — 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989

| Inflation Bu Depenses aux prix de 1972

154

Tableau 3 : Depenses 1989 (en milliers de francs suisses)

Depenses Direction Administration Divisions Projet Division Chapitres et Rubriques 1989 generale (AG,FI,PE) de LEP Technique

Recherche

TOTAUX 816 311 34 654 62 654 199 347 239 934 279 722

1 Personnel 408 136 28 155 47109 123 353 57 39 152 189

10 Personnel titularise 382 769 5 528 46 625 122 259 56 410 151 947

14 Boursiers 15 460 14 485 0 565 215 1%

15 Attachös de recherche 9%07 8142 484 529 705 47

2 Entretien, frais generaux et matieres 169 232 4 349 14 530 33 084 17 000 100 269 consommables

20 Terrains et bätiments 18 184 8 248 173% 3754 12 444

21 Mate£riel technique 16 396 58 1551 4 174 2371 8 242

22 Materiel pour accelerateurs et faisceaux 29 136 207 0 365 6 374 22 1%

23 Mat£riel pour experiences 6 066 0 24 5518 314 210

25 Mat£riel pour traitement des donn&es 15 815 44 359 13 175 1086 1151

27 Energie et eau 51 495 0 0 0 0 51495

28 Frais administratifs / Consultants 27 614 3657 12 016 6122 2470 3 349

29 Voyages 4 526 375 332 2 000 631 1188

3 Immobilisation 238 943 2150 1015 42 910 165 604 27 264

30 Terrains et bätiments 47 847 200 51 1105 41773 4718

31 Equipements techniques 19222 511 214 6 497 7 695 4 305

32 Equipements pour accelerateurs et faisceaux 127 014 748 0 1361 108 943 15 962

33 Equipements pour experiences 24 956 0 0 22 234 2554 168

35 Equipements pour traitement des donnees 19 %04 691 750 11713 4 639 2111

155

Division du personnel Gestion des ressources humaines

Nouvelles propositions en matiere de politique du personnel

En application desrecommandations du Comite d’&valuation du CERN, un effort consid£rable a &t6 consacre al’Elaboration de nouvelles propositionsen matiere de politique du personnel, quiontrecu l’adhösion du Comite des Finances et du Comit& du Conseil en avril. La Division du personnel a entrepris l’&laboration et la mise en application de plusieurs procödures, parmi lesquelles l’appr6ciation des performances, le recapitulatif des qualifications personnelles, les plans de succession, les plans de carriere individuels, la planification du personnel, les filieres de carriere, le rajeunissement du personnel et la remune6ration des boursiers.

Des discussions approfondies ont eu lieu avec des representants des divisions et l!’ Association du personnel pour preciser la structure de l’emploi et la politique des contrats de l’Organisation, et des propositions ont 6t& soumises au Conseil en decembre relativement au recrutement, aux contrats ä terme fixe et de duree

ind6terminee, aux detachements et mises & disposition ainsi qu’au programme des boursiers. Le Comit6 des Finances et le Comit& du Conseil ont &galement admis la necessit& pour l’Organisation de

preparer l’avenir en recrutant du personnel jeune qualifie afin de relever les d&fis que constituent les nouveaux projets et les technologies nouvelles qui s’y rapportent.

Emploi

Recrutement de personnel en 1989

Candidatures recues: 280 (enreponse ä des annonces publiees dans les journaux)

1010 (autres, par exemple & la suite d’avis de vacance de postes, et candidatures spontandes)

Total: 1290

Candidats invites:: 167

Comit6es de selection: 46

Nationalite des candidats externes engages a la suite de comites de selection tenus en 1989 (44 nouveaux membres du personnel ont effectivement commence a travailler en 1989)

Programme de base du CERN

Allemagne (Röpublique federale d’) 6 Norvege _ Autriche _ Pays-Bas 1 Belgique 4 Portugal 1 Danemark 1 Royaume-Uni 5 Espagne 2 Suede 2 France 8 Suisse 5 Grece - Etats non membres 2 Italie 3 Total 40

156

L’activit& derecrutement pour le programme de base a &t& fortement limitee par descontraintes budge6taires. Pour plusieurs vacances de postes en 1989, les operations de recrutement ont &t& repoussees ä 1990. Le financement special du projet LAA a permis d’engager deux membres du personnel suppl&mentaires sur des postes de dure6e strictement limitee.

Mobilite interne

Cinquante-neuf membres du personnel ont chang£ de division & la suite de transfert interne, mutation, etc. (non compris les changements rösultant de la restructuration).

Departs

Cent quarante-quatre membres du personnel ont quitte l’Organisation pour les raisons suivantes:

Depart anticipe 69 Demission 23

Retraite 19

Expiration d’un contrat ä terme fixe 20 Deces 3

Invalidite 6

Autres 4

Comite consultatif tripartite sur les conditions de l’emploi

Ce nouveau comite, cr&& par le Conseil pour remplacer le CCEC, a tenu durant l!’annee trois r&unions consacre6es ä l’Etude des r6ösultats de l’examen quinquennal des traitements, en presence de repr6sentants des

Etats membres, de la Direction et de l’ Association du personnel. Ces r&sultats montrent que les traitements du CERN sont inferieurs ä ceux des organisations de reference agreees; les propositions d’adaptation ont &t6 reportees ä la premiere r&union du Comite en 1990.

Formation et perfectionnement

Au coursde l’annde acad&mique 1988/1989, chaque membre du personnel a consacr& en moyenne 3,4 jours a des activites de formation organis6es. Ce chiffre est en l&gere augmentation par rapport ä l’annee precedente mais la Direction admet que l’objectif devrait &tre de 5 jours au moins pour l’ensemble du personnel. Dans un environnementen mutation oülestechnologies connaissent une Evolution rapide, onconstate une nouvelle prise de conscience de la necessite de la formation ä& tous les niveaux.

Dans ce contexte, on accorde une attention particuliöre aux programmes d’enseignement technique et de formation au management et ä la communication, en developpant des seminaires existants ou en langant des initiatives nouvelles. Un dialogue stimulant avec des partenaires de l’industrie et des milieux universitaires est activement recherche.

Les programmes d’enseignement acad&emique, d’enseignement general et d’apprentissage ont connu un succes @quivalent A celui des anndes pröcedentes et la demande relative ä l’enseignement des langues est restee forte.

Boursiers, attaches et stagiaires

Lenombre desboursiers s’estlögerement accru, notamment pour la participation aux exp£riencesavccleLEP. En d&cembre, le Conseil a decid& d’elargirleprogramme desattach6s dans lesannces 1990 et 1991 pour permettre a un plus grand nombre de chercheurseet ingenieurs des pays d’Europe del’Est de travailler au CERN. Au total,

157

leCERNa recu 1650 candidatures en vue d’un engagement en tant que boursier, attach& r&munere ou stagjiaire, dont 580 ont 6t& acceptees. L’effectif des attach&s non r&mun6r6s a continue de croitre, pour atteindre un total

de 5700 & la fin de l’annee.

Bureautique

Le syst&öme de bases de donnees ORACLE est maintenant couramment utilise pour la gestion de tout le processus de recrutement de personnel.

La base de donnees servant A la gestion des candidatures & des postes de boursier, d’attach& et de stagiaire a et& Etendue par adjonction d’un module facilitant le choix lors des r&unions des comites de selection et permettant d’en calculer les cons6quences budgetaires.

Le r&capitulatif des qualifications personnelles est devenu op£6rationnel en avril; l’enregistrement des donn&es a commenc& en mai et &tait presque acheve& & la fin de l’ann&e. Ce nouvel outil s’avere tr&s utile pour la d&tection des candidatures internes possibles et la planification du red&ploiement du personnel.

Protection sociale et integration

La Commission paritaire consultative de reclassement et d’invalidit€ a examine 18 demandes en 1989. Compte tenu des cas en suspens de 1988, elle a fait des recommandations pour 15 cas, dont 6 licenciements et 2 mises en pension partielle, les autres concernant des reclassements et/ou des am&nagements de postes.

Organisation de la division

La division a 6t& restructurde pour mieux r&pondre aux besoins exprim6s par les divisions utilisatrices; en particulier, des coordinateurs du personnel ont t& design&s pour chaque grand secteur d’activits- scientifique, technique et administratif.

Examen du personnel et des postes

Lors de l’examen du personnel et des postes, 264 promotions (y compris 61 engagements pris les ann6es precedentes) ont &t& approuve6es, dont 34 hors carriere et 15 pour le personnel sup£rieur.

Au total, 284 postes ont 6t& examin6s (categories 1,2 et 5a non comprises), dont 138 ont &t& class6s au grade immediatement sup£rieur. A la suite de 51 recours concernant la classification et lanon-promotion, 4 postes ont ete class6s au grade immediatement sup£rieur par la Division du personnel et 11 sur la recommandation de la Commission de recours.

Appreciation des performances

La premiere appre&ciation officielle des performancesa eu lieu en 1989. La structure et !’utilisation du syst&me seront revues en 199%.

158

Evolution de l’effectif des membres du personnel titulaire, des boursiers, des attaches et des stagiaires detenteurs d’un contrat du CERN entre 1984 et 1989

Titulaires

3550 t 3527* 3530* __ u f 3506*

3500 4 3518- —e a a 3462*

3450 + —_ ars E—____. 3425**

3400 + | 3372**

3350 = N 3317 “...

u

3300 + NL u

3250 T

Arrivees b) titulaires +59 +47 +54 +79 +42

Departs -47 -93 -105 -140 -141 itulaires

Boursiers, attach&s et stagiaires

SO Tr 00 9285 | —

EO0O T 5764 FA u

5499 5500 + —

5000 + 034 Vu

4640 _ _ 4500 4 4299 _

4068 = 4077 _—

4000 £ 3821 nme

3634 =

—T 3500 +

dec. 84 dec. 85 dec. 86 dec. 87 dec. 88 dec. 89

* non compris les recrutements pour le projet ACOL .* non compris les recrutements pour les projets ACOL et LAA ... non compris les recrutements LAA b) y compris 24 personnes transferdes du projet ACOL au programme de base

N.B. Dans ce tableau, les membres du personnel quittant l’Organisation le 31 d&cembre sont comptes comme prösents & cette date et inclus parmi les departs de l’annce suivante

3273 ***

160

Commission de I’Inspection technique et de la Securite

Introduction

Les activites de la Commission TIS en 1989 ont &t& fortement perturbe6es par la periode finale d’installation de la machine et desexperiences LEP. Malgre lacharge de travail en r6sultant, les groupes ont pu accomplirleurs täches normales et sont rest6s tr&s actifs pour d’autres programmes approuv6s du CERN. Quant aux syst&mes de monitorage install&s pour le LEP, ils &taient op&rationnels pour la mise en service de cette machine en juillet.

Une campagne de s£Ecurite sur «Les dangers des produits chimiques et la protection de l’environnemenb a &t& organisee au CERN en coop£ration avec le delegu6 ä l’environnement de la Republique et du Canton de Geneve et d’autres services de Gen&ve (OCIRT, SIS, Protection civile) et avec certaines entreprises de la rögion.

Consacre6e ä la prövention desrisques domestiques et industriels, elle a consist& en une exposition de posters sur le th&me de la s&curit6, la projection de films video, des d&monstrations et une serie de conferences donnees par divers specialistes europ&ens. Elle a comporte un exercice d’intervention d’urgence sur le domaine du CERN avec la participation des pompiers de Gen&ve, du service antipollution, de la police et d’un h&licoptere pour le transport d’une victime suppos&e & l’höpital cantonal.

Dans le cadre de la prevention, un effort sp&ciala &t& accompli par leService medical avec l’aide des del&gu6s divisionnaires & la s6&curit& (DSO) pour mettre & jour l’information sur les risques professionnels pour le personnel du CERN. Le nouveau questionnaire r&capitulant les diverses possibilites d’exposition a des agents nocifs, complete par les membres du personnel etenvoy6 au Service medical, a &t@ analys&etaserviä determiner la fr&quence des examens me&dicaux, tandis que le Groupe S£curite gen@rale a organise la visite delieux de travail et dresse un inventaire des laboratoires et ateliers presentant des risques sp&ciaux.

Un guide rappelant aux superviseurs leur mission en matiere de s&curite, vu l’importance de leur röle dans ce domaine, a et& Elabor& pour les cours organises par le Service de l’enseignement & l’intention desdits Superviseurs.

Le röle essentiel de TIS est rest& la pr&vention active, ce qu’illustrent les rapports d’activit& des groupes publies dans des rapports annuels detaill&s disponibles aupres des secr6tariats de TIS. Le present rapport se borne ä rösumer les activitös principales et donne des informations plus d6taill&es sous forme de tableaux et de graphiques.

Formation et Documentation

Ind&pendamment des activites de formation prösentees dans la suite du present rapport par le Groupe Secourset Feu, !’annee a 6t6 consacree A l’Elaboration d’un film video quiest disponible en self-service au Bureau des utilisateurs et destin& & initier tout visiteur venant au CERN le week-end ou la nuit ä la securit@ et aux rögles de s&curit& en vigueur dans le Laboratoire. Ce film, d’une dur&e de vingt minutes, existe en francais eten anglais

et les versions italienne et allemande seront prötes pour la premiere moitie de 1990. En outre, ä la suite d’une campagne de sensibilisation sur la nöcessit&, en cas d’urgence, d’appeler le 18 & partir de n’importe quel poste t&l&phonique interne du CERN, un autocollant a Et& r&alise dans 18 des langues parlöes sur le domaine. Des procedures d’urgence pour les zones souterraines du LEP ont 6t6 redigees et des exercices d’&vacuation ont eu lieu.

La liste de tous les documents de s&curit& est maintenant disponible pour consultation via VM. Une instruction de s&curite et trois bulletins de s6curit& ont &t& publies pendant l’annee et le code de söcurite Protection contre l’incendie a &t& termine et envoy& pour approbation au SAPOCO.

161

Groupe de Radioprotection

Pendant la premiere periode de fonctionnement du LEP, le Groupe RP a contröle soigneusement les zones d’experimentation. Les niveaux de radiation relev6s 6taient partout infErieurs & 2,5 mSv/h, sauf ä proximite de

la jonction entreleblindage mobile etles detecteurs. LeGroupeRP a &galementcontröl&les champs magneötiques et usage de sources radioactives et recherch6& la presence d’activit& induite. Tous les &quipements de monitorage et de commande ont fonctionn6 de facon satisfaisante, & l’exception des moniteurs de radiations installes dans les champs magn6tiques des grands detecteurs. Le syst&me d’acquisition de donne&es pour les mesures de radioprotection dans le systeme de commande du LEP est op£erationnel et l’acheminement des alarmes jusqu’au serveur sp6cialise du LEP progresse. L’activit& de radioprotection au LEP comprenait le contröle de plusieurs milliers de gammagraphies de soudures et le transport de sources radioactives et d’uranium.

La radioprotection au SPS a suivi, pendant la premiere moitie de 1989, le deroulement du programme avec collisions pp qui alternait avec des tests en vue de l' exp6rimentation e*e” et avec les essais de nouvelles cavites supraconductrices. Les doses recues par les dötecteurs UAl et UA2 et les debits de dose ambiants dans les zones souterraines accessibles ont 6t& surveill&s de pr&s lorsque les luminosites pp ont atteint des valeurs trös 6leve&es.

Pendant la deuxi&me moitie de 1989, le programme de physique avec cible fixe a demande une adaptation du systeme de monitorage aux nouveaux faisceaux et aux nouvelles dispositions des zones d’exp6rimentation Nord et Ouest ainsi qu’un suivi continu des exp£riences utilisant des faisceaux primaires de hautes intensitös et (par exemple l’installation des neutrinos et le faisceau d’hyp6rons). Les niveaux de radiation et d’exposition des individus ont pu &tre maintenus en-dessous de ceux de 1988.

Les niveaux de radiation autour du PS continuent de diminuer, gräce surtout & l’amelioration du blindage de la machine ACOL. Le complexe LIL-EPA a fonctionn6 & pleine intensit& pour l’alimentation du LEP et les debits de dose & l’extrieur du blindage 6taient bien ä l’int6rieur des limites prescrites. La principale source de radiations externes semble &tre la region du d6flecteur oü il a fallu proceder A plusieures investigations, suite ä la presence de niveaux Elev6s enregiströs pendant de courtes p£riodes et dus ä des d6fauts dans la ligne d’extraction rapide.

Les proc&dures d’acc&s aux zones contrölees du PS ont &t& uniformisees et l’äquipement necessaire a &t6 foumni, en particulier un film video presentant en detail lesdites proc&dures d’acces. Les doses recues par le personnel de maintenance, dues ä la radioactivite induite de la machine, restent A peu pres identiques & celles de l!'an dernier. Toutefois on remarque que 40 % environ des doses sont imputables ä des op£rations d’entretien et d’ame&lioration effectuees dans la zone des cibles d'ACOL sous la surveillance d'un technicien RP.

La radioprotection au SC et aux deux zones ISOLDE a 6t& principalement dirig&e vers l’ame&lioration des systemes de ventilation pour mieux maintenir dans les limites voulues les degagements d’activite dans l'air.

Radioprotection sur le domaine

Surledomaine,leService RP d’&vacuation desdöchetsa dü faire faceä un affluximportant de materiaux actifs pendantl’arröt delongue dur6e desaccelerateurs. La construction d’un Evaporateur de solutions hydrat6es a &t6 terminee et 7 m? ont 6t£ traites.

Le programme de mesures du debit de dose sur les sites du CERN s’est poursuivie A l'aide des detecteurs passifs (TLD) et le röseau de points de mesure a &t& ötendu ä& de nouvelles zones de surface du LEP. Les doses mesur6es en 1989 sont införieures ä 1,5 mSv partout le long de la clöture. Les distributions des debits d’isodose ont Et& en general identiques ä celles obtenues en 1988, la prösence de petites differences n’etant due qu’ä des modifications apportees aux lignes de faisceau installdes dans les zones d’experimentation Ouest et Nord. L’exploitation du LEP n’a pas eu d’incidence significative sur le niveau de dose du milieu naturel aux sites du LEP.

La Section Contröle des rayonnements sur les sites a dü enregistrer et verifier plus de 1400 sources radioactives mobiles et a supervis£ l’installation de 4000 petites sources dans les detecteurs du LEP. Lenombre de lasers enregistres s’el&ve a pr&s de 300 et le contröle des champs magnö6tiques a montre la necessite de renforcer les recommandations formul6es pour les personnes travaillant en leur presence. Un contröle des champs parasites RFä& proximit& d’&quipements RF de haute puissance a et& effectu& au LEP.

Surveillance de l’environnement

Les mesures de type courantdesrayonnementsdanslecadre dela surveillance del’environnement ont inclus le LEP. Par rapport aux mesureseffectu6es avant la mise en service de la machine (1985-1988) et publiees en 1989,

162

les resultats pour 1989 n’ont fait apparaitre aucune difförence pendant le premier semestre d’exploitation. L’&mission totale d’effluents radioactifs par le CERN reste approximativement identique ä celle de 1988.

Dosimetrie individuelle

Le commencement de !’exploitation du LEP a accru de facon importante lenombre de dosime£tres individuels ä distribuer (plus de 5000 maintenant par p£riode). Les doses individuelles (yet n) sont restees sous la limite de reference du CERN de 15 mSv/an. Personne n’a recu plus de 10 mSv et seulement 21 personnes ont regu plus de 5 mSv. La dose collective de toutes les personnes au CERN a Et& de 1122 mSv, r&partie de facon assez &gale entre le personnel du CERN (attaches non römun6r6es compris) et celui des entreprises contractantes. La part totale attribuable aux neutrons dansla dose collective totale a &t& de 20,1 % etseulement cing personnes ont regu des doses neutron de plus de 1 mSv, la plus elevee 6tant de 1,3 mSv.

Aucune exposition accidentelle n’a &t6 constatee par le Groupe RP ni ne lui a 6t& signalee.

Etalonnage et instrumentation

Malgre uneffectifinsuffisant, 418 instruments sur un total de plus de 800 ont Et& &talonn6s, en plusd’ungrand nombre d’expositions de dosim£tres TL et d’expositions courantes et sp&ciales de films dosime&tres. Le manque de personnel a serieusement limite d’autres activites de la Section, ä telle enseigne que les essais de nouveaux types d’instruments de mesure de radiations ont cess£.

Cette Section est en outre chargee de l’inventaire de TIS, dont la gestion et la mise & jour ont pris considerablement plusdetemps quelesannees pröc&dentescomme ila fallu !’incorporer dansla base dedonn6es ORACLE des inventaires du CERN.

Activites generales

Malgre la participation au programme LEP (6tudes techniques, calculs, exploitation et fonctionnement), la collaboration aux &tudes pour le LHC s’est intensifiee: un groupe de travail ad hoc international s’est r&uni au printemps et a &labor& un rapport signalant les probl&mes de radioprotection et de physique des rayonnements auxquels devra faire face le Groupe RP dans le cadre de ce projet. Le Groupe RP a en outre pris part & un groupe de travail sur les detecteurs pour les collisionneurs futurs et a continue d’effectuer des &tudes sur les rayonnements pour CLIC et de participer au CEBAF, au programme Kaon de TRIUMEF et au projet MEDICYC a Nice. Des efforts ont par ailleurs 6t6 consacr6s A l’ame6lioration constante des codes de simulation de cascades etde gerbes(FLUKA et EGS)etälacollaboration avec d’autresinstitutseuropeensdanslecadre d’unprogramme de recherche de la CEE visant & mettre au point de nouveaux d6tecteurs pour des moniteurs individuels actifs.

Groupe Securite generale et Electrique et Assistance technique

Inspections de securite

Le programme d’inspections de s&curite periodiques de bätiments et d’installations techniques lanc& en 1987 s’est poursuivi. En 1989, cesinspections se sont concentrees, A cause d’un manque depersonnel, surlesbätiments etinstallations A risques &lev6s. Une attention particuliere a öt& accordee au programme LEP quia 6t6 suiviavec soin en ce qui concerne tous les aspects de s6curite.

Securite Eelectrique

Outrelesinspections de securite desinstallations &lectriques en exploitation, la Section a &t6 lourdement mise a contribution dans la gestion et l’inspection de toutes les installations Electriques de !’accel&rateur LEP pendant la periode d’essai pr&alable & la mise en service de cette machine. Des efforts continus ont &t& consacr6s A la formation etä information des personnels en matiere de risques et de dangers Electriques. Un seminaire sp£cial a &t& organise pour informer directement les personnels interess6s par les installations &Electriques des nouvelles regles de securit@ en vigueur dans les pays hötes du CERN.

163

Ergonomie et protection de l’environnement

A la suite de la campagne visant A mettre ä jour le questionnaire sur les risques professionnels, un grand nombre de mesures ont &t6 effectu6es A des postes de travail a propos desquels des plaintes avaient 6t& recues concernant l’Eclairage, le bruit ou d’autres nuisances. Plusieurs propositions visant ä y ameliorer les conditions de travail ont &t& formul6es, conjointement avec le Service medical.

Le programme de mesure des niveaux de bruit autour des difförents sites du LEP a confirm& que les installations ne seront pas source de desagröments pour les populations avoisinantes et que lebruit est bien en decä des limites reglementaires impos6es pour une installation nucl&aire de base (INB).

Securite des experiences

En 1989 cette Section s’est principalement occup6e des essais et de la mise en service des quatre exp£6riences LEP, operation quiaexig6 une constante supervision. Desr&unions ont 6t6 organiseesrögulierementäl’interieur de la Commission TIS et avec des &quipes d’exp£eriences afin d’6tablir des regles de securit6 pour les essais et l!’exploitation des exp6riences.

Une attention a en outre 6t& accordee aux exp6riences UA1 et LEAR, les op£erations de contröle des exp£riences de physique avec cible fixe &tant quant ä elles totalement insuffisantes en raison d’un manque de personnel.

Assistance technique

L’entretien, la modification et l’ame&lioration de divers syst&mes de monitorage de radiations pour les accelerateursSC, PSetSPSet desexp£eriences se sont poursuivis. Lessystemes de monitorage deradiations pour le LEP, et leur raccordement au r&6seau de commande de cette machine, ont 6t& mis en service avec succes. Une

base de donnöes ORACLE pour le stockage sur longue p£riode des donnees de monitorage de radiations a 6te cre&e et des programmes d’application ont 6t& Ecrits pour les moniteurs. La Section a pr&t& son concours ä d’autres groupes de TIS, principalement pour des probl&mes de logiciel et de t£lö&communication.

Statistique des accidents declares au CERN en 1989 (Personnel CERN seulement)

Nombre total d’accidents deEclares : 183 Jours de travail perdus: 1169

a) Blessures entrainant un arröt de travail (*) 59 650

b) Accidents pendant le trajet (*) 19 406

c) Accidents de la route pendant le service (*) 5 113

(*) Accidents avec arröt de travail d’au moins une journee. Service Secours et Feu

En 1989 l’augmentation previsible du nombre d’interventions, avec la phase finale du chantier LEP, s’est

confirmee. Le tableau ci-contre illustre l’&volution du nombre d’interventions sur toute la p&eriode du chantier LEP. Les mömes donnö6es exprimees non plus en nombre d’interventions mais en heures/homme montrerait bien l’augmentation de charge de travail du Service des pompiers.

La transmission tropsommairedesalarmesautomatiques du LEP etl’augmentation anormaledesinterventions licesaux pannes d’ascenseurs nöcessiteront une action correctiveou pr&eventiveefficace danslesmeilleurs delais.

164

Bilan statistique global des interventions pour 1989

Evolution entre 1983 et 1989 — duree du chantier LEP

interventions 1983* 1984 1985 1986 1987 1988 1989

total 1192 1488 1605 1876 1917 2032 2466 LEP | 1 28 98 125 335 473 637

SECOUrS

ambulances 174 432 443 467 458 431 469 feux-incendies 31 30 20 18 17 25 27 inondations-pompages 149 134 158 115 178 221 129 ascenseurs 76 81 53 77 73 133 270 arrets d’urgence 10 14 16 25 24 19 37 faits d’animaux 26 41 30 26 23 41 95 pollutions 17 14 23 12 8 7 11

alarme automatique

detection incendie** 362 415 482 375 466 487 457 detection gaz 95 125 145 147 132 193 113 detection inondation 0 0 0 0 0 2 23 detection effraction 1 11 12 40 12 42 38 detection compresseur helium 0 2 4 2 5 1 0 detection chlore 2 5 10 0 7 3 9 alarme generale 0 0 4 0 4 1 217

prevention directe

contröles espaces confines 4 2 9 20 27 34 45 surveillance travaux & risques 7 32 17 8 21 37 24 escortes transport dangereux 29 15 10 7 23 17 17 transport produits chimiques 9 2 8 8 4 4 4 pose @lectro-ventilations 1 10 10 5 6 5 4 patrouilles machines 1 1 2 3 2 2 15 gardes acces machines 0 0 1 0 16 0 4 abattage d’arbres dangereux 0 1 2 6 4 6 4 constat d’accident de circulation 0 3 2 0 0 0 38

mMancuvres

exercices pompiers auxiliaires 0 0 0 6 4 11 18 exercices pompiers professionnels 0 2 7 1 3 6 69 exercices avec secours locaux 1 0 3 0 1 2 1 exercices secouristes auxiliaires 2 3 4 3 4 3 I essai reseaux d’incendie 1 0 1 2 2 1 2

appuis logistiques

ouverture tunnel douane 0 9 15 0 47 28 110 ouverture magasins 0 0 0 0 11 30 37 depannage 4 14 24 28 16 17 24 service protocolaire 0 0 3 17 1 4 19 ouvertures /fermetures locaux*** 5642 9877 4239 4592 2? ? 45 transports «taxi»*** 2440 2022 1611 1314 1244 1010 918

divers 194 90 87 458 318 219 171

* en 83, le relev& «interventions ext6rieures» est incomplet vr sauf feux declarös,dans ce cas voir rubriques feux-incendies »* ne sont pas comptabilis6s comme interventions (transport uniquement en dehors des heures

normales de service CERN).

165

L’effort continu en matiere de cours de formation et recyclage pour les nouveaux arrivants, secouristes et pompiers auxiliaires, a &t& maintenu. Les moyens didactiques pour l’instruction de securit& destinee aux personnes appel6es & travailler en site souterrain ont 6&t& mis 4 jour et ame&liores.

Le programme d’amelioration del’administrationet de gestion du Service se poursuitavec pers@verance. Des progres manifestes sont perceptibles et des r&sultats concrets ont Et& acquis pour l’encodage des rapports d’intervention.

Le nombre minimum de pompiers en garde permanente a dü ötre reduit de 14 & 12 hommes pour des raisons sociales li&es aux astreintes du service en roulement. L’organisation du Service, sous sa forme actuelle, est au

maximum de ses ressources humaines et le remplacement qualitatif des effectifs est un souci permanent.

Service medical

La medecine du travail est en &volution dans l’ensemble des pays membres du CERN. Des services de sante multidisciplinaires voient le jour, le medecin d’entreprise devient un important partenaire de la gestion des ressources humaines (ce qu’il a toujours &t& mais a des degre6s divers).

La prevention des accidents et des maladies professionnels reste au premier rang des pr&occupations du medecin du travail. L’approche du probl&me est pourtant devenue quelque peu differente au fil des ann6es et ceengrande partieäla suitedel’&volution des technologies. Lesnuisancesetrisques professionnels semodifient, beaucoup d’expositions potentielles deviennent plus sournoises, plus difficiles a appr&hender, d’oü la mise au point par exemple de methodes de surveillance biologique. |

Faceäcela,nousconstatons une autre6volution :le vieillissement progressif du personnel. Des difficult&snon negligeables surgissent de cet Etat de fait, par exemple dans tous les secteurs de l’operation des machines necessitant un travail en horaires tournants. La resistance physique et psychologique de bon nombre de personnes peut d&croitre avec l’äge; plusieurs dizaines de personnes sont actuellement gravementatteintes dans leur sante et risquent & plus ou moins long terme de partir en invalidite.

Pour assurer au mieux la surveillance del’ensemble de ces facteurs, leService Medicala poursuivisonactivite dans les divers secteurs qui le concernent. Le travail de surveillance de routine a conduit ä la r&alisation de nombreux examens cliniques et compl&mentaires. Nous avons en particulier pu poursuivre le contröle de plusieurs centaines de personnes qui n’avaient pas &t& examin6es depuis plus de dix ans. D’autre part, une attention toute particuliere a &t& port&e aux groupes des op6rateurs.

Dans le cadre de l’&valuation globale de l’&tat de sant& du personnel, le laboratoire a pu poursuivre et augmenter les contröles biologiques tr&s utiles pour la pr&evention des affections cardiovasculaires. Les visites de postes de travail ont 6t& effectuses aussi frequemment que possible, souvent en liaison avec d’autres Groupes de la Commission TIS.

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Accidentis survenus sur le site, Persennel CERN

Accideats survenus sur le site, Personnel d’entreprises

Accidents non professionnels, Personnel CFRN

Accidents non preofessiannels, Personnel d’entreprises

Malsises, Persennel CERN

Malsises, Persenne! d’entreprises

Autres Affections, Personnel CERN

Autres Affections, Persennel d’enlreprises

Injectiens

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N Le travail du secretariat a benefici€ du d&veloppement de l’outil informatique (liaison avec ADP par ex.).

L’ann6e a aussi vu la fin de !’operation de microfilmage des dossiers medicaux entreprise depuis une annee. En janvier 1990, le Service administrait 15 566 dossiers, 6159 «actifs» et 9405 archives, dont 9049 sont microfilme6s.

Les premiers soins et les contröles pratiques 4 l!’infirmerie occupent toujours une bonne place parmi les activites traditionnelles du Service. Il en va de möme de la mise A jour röguliere des 500 boites de pharmacie reparties sur le site. La participation ä l’enseignement du secourisme s’est poursuivie sans reläche.

Les figures ci-dessus donnent des informations plus detaill&es sur les activites du Service.

Groupe Chimie, Feu et Technologie des materiaux

Chimie et Technologie des materiaux

Le ramassage, le conditionnement et l!’expedition de d&chets dangereux depuis le domaine du CERN A des usines d’elimination ou de traitement agre6es dansles Etats hötes ont continue d’&trel’unedestäches principales de cette Section. En particulier, des &quipements electriques contenant des biphenyles polychlor6s (PCB), tels que transformateurs, condensateurs et rh6ostats, ont &t@ envoye6s ä l’usine de traitement approuve6e, situ6de en France dans le departement de l’Ain, avec le plein accord des autorites suisse et francaise. En tout, six chargements ont 6t& effectu6s et les certificats de destruction ont te obtenus.

D’autres types de döchets ont 6t& envoy6s A l’usine de traitement de Chöneviers (Gen&ve) ou ä la station d’&puration d’Aire. Le conditionnement est devenu une op£6ration plus on£reuse, les autorites insistant sur un

etiquetage accru pour r&eduire la possibilite de confusion ä l’usine de traitement. La zone de stockage pour les materiaux dangereux au centre de l’anneau du PS (bätiment 262) a &t& modifice

de maniere äen.accroitre la surface couverte et A &viter que des d&versements accidentels n’atteignent les &goüts et par consequent les rivieres.

Hygiene industrielle

Le contröle de la presence possible de polluants toxiques sur les lieux de travail a continue de jouer ungrand röle. Certains produits se r&velant plus dangereux, pour !’environnement ou pour les ötres humains, qu’ils ne paraissaient A premiöre vue, des produits de remplacement ou d’autres möthodes de travail ont 6t& etudies en coop£ration avec les interess6s.

167

Lutte antipollution

A cause de l’6te long et chaud, il a &t& plus imp6ratif que jamais de surveiller les rivieres des alentours dans lesquelles se jettent les eaux de surface et de refroidissement du CERN. Les stations de monitorage des effluents ont te visit6es 41 fois et 24 pannes ou mauvais fonctionnement ont &te signales A la Division ST. L’&tat du Nant d’Avril,en Suisse, etdu Lion, en France, a fait l’objet de 30 v£Erifications pour veillerä la constante qualite deleurs eaux. Le pH, !’oxyg£ne dissous, la tempö6rature, la conductivite et la turbidit& en ont &t& mesur6s aussi bien en amontqu’en aval des rejets du CERN. Aucun cas s£rieux de pollution n’a &t& signal& pendant l’anne6e. La figure ci-dessous montre la temp£ratureetles variationsde pH annuelles dansles deux rivieresen avaldu dernier point de rejet du CERN.

Variation annuelle de la temperature et du pH des rivieres Nant d’ Avril et Lion

Le Nant d’Avril Annual Temp.& ph Variation 1989 Le Lion Annual Temp.& ph Variation 1989

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L’ozone et les oxydes d’azote (NO,) ont continue d’etre contröl6s aux deux stations de monitorage (Cessy et Meyrin). Le traitement informatique de l!’information a bien fonctionne. Des pr&paratifs ont &t& effectuesen vue d’installer des appareils de mesure d’ozone et de NO, aux points 1et5 du LEP.

Gaz et securite chimique

La süret& gaz a continu6 de consommer une quantite importante de temps, les experiences LEP entrant en service en m&me temps que les experiences LEAR. Il a fallu en outre mettre en süret& de petites installations d’essai.

Des &tudes plus intensives, en particulier des &tudes Hazops (HAZard and OPerability Studies, danger et exploitabilite), ont 6t& effectuees sur un certain nombre de systemes, dont:

— le systeme de distribution de gaz du tonneau RICH de DELPHI

— lesysteme de gaz du detecteur RICH avant de DELPHI

— lesyst&eme de gaz de la chambre & traces interne d’ALEPH

-— lesyst&me de gaz des bouchons de muons d’OPAL

— lesysteme degaz du detecteurcentral, de la piece polaire du calorimetrehadroniqueet du pr&echantillonneur d’extremite d’OPAL (consignes d’exploitation) |

— lesyst&eme de gaz de la TEC de L3

- ceux de l’experience OBELIX aA LEAR

-— ceux de l’experience PS 195 a LEAR

- ceux de l’experience JETSET A LEAR.

Des conseils ont &t& donn6s ä des groupes mettant sur pied de petites exp£riences d’essai et des visites leur ont &t& rendues pour s’assurer qu’ils continuaient de se conformer aux prescriptions du CERN.

168

Toutes les commandes (380) de produits chimiques et de produits contenant des produits chimiques (par exemple, peintures, colles et agents de nettoiement, etc.) ont &t& examinees et des mesures ont 6&t& prises lorsqu’elles s’imposaient. Le detail de toutes ces commandes, en particulier la classe de toxicit6 et le degre d’inflammabilite, a 6t& Ecrit sous forme de listage informatis6, communique& chaque mois aux delegues divisionnaires A la securit& et au Service medical. La m&me chose a £Et£ faite pour les produits des magasins du CERN appartenant aux classes toxiques 1 et 2 ou command6s en füts de 100 litres.

Une vingtaine de transports par air de produits dangereux et plusieurs autres de surface ont 6t& organis6s, necessitant l’&laboration d’une documentation correcte, le conditionnement et l’identification des produits en question.

Essais des materiaux

Le programme d’essais pour un grand nombre de materiaux et d’el&ments s’est poursuivi pendant l’annde pour en £tablir la resistance aux flammes et au feu ainsi qu’aux rayonnements ionisants. Les essais ont principalement port& sur des cäbles ou des materiaux isolants de cäbles, mais aussi sur d’autres isolants organiques, des materiaux structurels, des &l&ments optiques et sur des composants &lectroniques. La plupart des essais de tenue au feu ont &t6& demand6s pour les zones d’experimentation du LEP, alors que la plupart de ceux de resistance aux rayonnements ont 6t6 effectues pour l’anneau principal du LEP, le LAA ou le LHC.

La qu&te de meubles de bureau plus sürs destines aux zones souterraines a donne lieu ä desessais de chaises rembourees, effectues par un laboratoire indöpendant d’essais de resistance au feu.

Avec la prochaine generation de collisionneurs de protons de haute Energie, les detecteurs devront fonctionner dans des conditions oü les effets des rayonnements sur les scintillateurs, les fibres optiques et l’electronique deviendront tres importants, si bien que le Groupe a continue de coordonner les &tudes sur la resistance aux rayonnements pour le programme LAA.

Les &tudes des effets de vieillissement & long terme des rayonnements sur les mat6riaux isolants se sont poursuivies, soit sur des mat6riaux de s£rie, soitsurdescompos6s en cours d’&laboration. Une &tude esten cours

sur l’effet des debits de dose sur les proprietös möcaniques de certains cäbles isolants de serie et de materiaux de gaines ainsi que sur l’extrapolation pour les reduire.

Des rösultats pr&eliminaires d’essais d’irradiation sur longue dur&e ont montr£ que les resines &poxy utilis6es pour l'isolation de bobines magnetiques &taient beaucoup moins sensibles aux effets des döbits de dose. Les op£rations d’irradiation se poursuiventtoujours. Des&chantillons serontinstallesdansletunneldu LEP au cours de l’arr&t d’hiver 1990.

Prevention incendie

Au total, 180 rapports d’inspection dans le cadre de la prevention incendie ont &t& publi6s. Les instructions donnees aux pompiers & la suite de la röception de nouvelles installations, telles que syst&mes de detection d’incendie et de fuites de gaz, syst&mes hydrauliques, etc., rev@tent une tr&s grande importance.

Malgr& la charge importante de travail de type courant mentionne ci-dessus, une installation extinctrice utilisant des mousses A haut foisonnementa, dansle cadre de la prövention desincendies, te &tudi6e pour UA1.

L’installation d’&quipements de lutte incendie au LEP s’estterminee en 1989. Elle a porte sur 1200 extincteurs portables remplis de 6 kg de halon 1211 chacun et sur 50 extincteurs mont6s sur chariot et remplis de 50 kg de halon. En outre, 85 installations fixes couvrant 13 300 m? protegent les zones d’experimentation du LEP.

En 1989, 1000 extincteurs ont 6te r&vis6s, chiffre couvrant presque la totalite des extincteurs des sites de Meyrin et de Pr&vessin; au cours de cette operation, les extincteurs ont &t& compl&tement d&monte6s et chaque el&ment a te inspecte et, si necessaire, remplace.

Dosimetrie de haut niveau

En mai et juin 1989, un millier de dosimetres ont 6t& mis en place dans l’anneau principal du LEP, dans les octants 1 et 2, dans les deux zones RF des octants 2 et 6, dans les tunnels d’injection TI12 et TI18 ainsi qu’autour des onduleurs et des mini-onduleurs.

Un cäble dosimetrique 4 !’alanine (ELCUGRAY), long de 1,5 kmeetr&alis6 par Kabelmetal Elektro (Hanovre), a6telivr&au CERN en fEvrier. Une partie en a 6t6 coupe en petitstroncons pour obtenir des dosime£tres destines a l’ex&cution de mesures de type courant et d’autres parties ont te utilisees pour des mesures de distribution de doses au SPS et au LEP.

169

Pendant ’arröt du LEP en octobre, le Groupe a enlev& 54 dosime&tres d’endroits reprösentatifs pour connaitre les doses intögr&es des deux premiers moisd’exploitation. Le principal r&sultat est que les doses excödent 200 Gy sur les dipöles et les quadrupöles pour 150 heures de fonctionnement et une intensite de faisceau de 200 mAh.

Uneexp£rienceen milieu reela&t&acquise avec des films dosimetriquesä couleursdanslesdifferentschamps de radiations du synchrotron injecteur du PS, de l’anneau et de zones de cibles du SPS, et cejusqu’a 100 Gy. Une comparaison avec les resultats obtenus avec des dosime&tres radiophotoluminescents (RPL) a donne un tr&s bon accord.

Groupe Ing£nierie mecanique

Les activites principales du Groupe en 1989 concernent les phases de conclusion de Y'installation de la machine LEP et de ses quatre exp£@riences, les interventions touchant aux autres exp£riences en cours au CERN et aux infrastructures du Laboratoire, l’activit& de conseil en matiere d’ing£nierie et la participation aux nouveaux profets dans le cadre de la 's&curite active’.

Pour la fonction de s&curit6, la nouvelle Section d’Ing£nierie a travaill& en6troite collaboration avec la Section Inspection. Lecontröle de l’installation des d&tecteurs des exp6riences du LEP etl’analyse des autres projets, tels que OBELIX et JETSET, ont fait ’objet de 110 rapports d’&tude. Les contröles et les tests de l’appareillage des exp6riences, de ’öquipement d’infrastructure et des syst&mes de distribution des fluides, effectu&s en cours de production, r&ception et mise en service, les inspections p£riodiques et les nombreuses interventions et tests sur demande ont fait l’objet de 2694 rapports d’inspection.

Trois accidents survenus en 1989 sur le site du Laboratoire ont fait l’objet d’enquötes sp£ciales. Dans le cadre de la ‘securit6 active’, sont A signaler : la participation au projet du modele de 1 m de l’aimant

10 T pour LHC, le travail d’aide et conseil aux utilisateurs des programmes de calcul ANSYS et l’organisation de deux s&minaires techniques dans le domaine du calcul des structures, avec la participation du Professeur Östergaard, USA, et du Professeur Zienkievicz, GB.

Nombre d’inspections et tests periodiques effectues en 1989

Equipement de levage lourd (ponts roulants, grues, gerbeurs) 714 Equipement de levage löger (palans, treuils, etc.) 1139 Accessoires de levage lourds (palonniers) 1803 Accessoires de levage lögers (Elingues, chaines, etc.)* 6906 Ascenseurs et monte-charge 370 Autres moyens de manutention (transpalettes) 339 Portes a commande automatique 293 Reservoirs industriels & pression 747 Reservoirs sp&ciaux pour exp£riences 370 Soupapes de sürete ** 1379 Chemin6es 10 Examens radiographiques faits par TIS/MC/MI *** 220 Examens d’habilitation des soudeurs 33 Supports mobiles pour les experiences 13 Train monorail LEP (motrices,cabines, wagons) 132

* _Tiinspection est devenue biannuelle pour le Groupe Transports et annuelle pour les autres utilisateurs ** T'inspection est devenue biennale ”* Jaradiographie dessouduresdetuyauteries LEP, machineetexpe£riences, a &t&ex&cut6e par une soci6te

exterieure sous le contröle de TIS/MC/MI.

170

Administration generale

L’Administration generale, crö&e courant 1989, regroupe le Bureau du Chef del’ Administration, les Services de la Direction gen£rale, les Services Centraux et la Caisse de Pensions.

Bureau du Chef de l’Administration

Au titre des relations avec les Etats-hötes, l!’ Administration a poursuivi sa mission de reprösentation de l’Organisation aupres des autorites administratives francaises et suisses ä tous les niveaux. Elle s’est occup6e plus particulierement des questions suivantes : s6jour et emploi des conjoints et enfants des membres du personnel, passage parle tunnel intersites et la frontiere, arrangements douaniers, transport etcirculation, statut des entreprises contractantes et de leur personnel.

Le bureau a continu6 son activite s’agissant de la gestion financi&re de l’ensemble des unit&es composant l’ Administration centrale.

Services de la Direction generale

Audit interne

Integr& dans la nouvelle structure crö6e A la t&te de l’ Administration au debut de 1989, le Service d’Audit

interne a concentr& seseffortsau debutdel’annee sur la verification descomptes del’Organisation et dela Caisse de Pensions. Ces täches ont &t6 pr&par6es en prenant en consid6ration les pr&occupations des Commissaires aux Comptes.

Leprogrammeannueldes travaux du servicecomprend desauditsttouchantdiverssecteurs del’administration courante de l’Organisation. A ces travaux se sont ajoutees des &tudes selon des demandes formulces en particulier par le Chef de I!’Administration.

D’autre part, !’Audit interne a apport& tout le long de l’annee une contribution soutenue, theorique et pratique, A l’&tude du nouveau systeme budgeötaire par projets (PPA) etaux reflexions en vue de la definition du futur systeme comptable et financier de l’Organisation.

Secretariat du Conseil

Au cours de l’annö6e, le Secretariat du Conseil a assure l’organisation pratique de 15 röunions et 2 sessions du Conseil. Entre le 1er janvier et le 31 d&cembre 1989, le Service a coordonne l’&tablissement et la diffusion de 231 documents anglais, 190 francais, 41 allemands et 14 bilingues.

Le Service a non seulement satisfait aux besoins des del&gu6s au Conseil et des membres des divers comites durant les r&unions mais aussi r&pondu aux exigences des Prösidents du Conseil et des autres organes.

Le Secrötariat a &galement pris les dispositions necessaires en vue de 5 sessions restreintes et 2 scssions plenieres de ’ECFA et 6tabli les documents s’y rapportant.

Le Secrötariat a en outre contribu6 A la pr&paration de la conference «Semaine d’etude de !’ECFA sur la technologie de l’appareillage pour les futurs collisionneurs de hadrons ä luminosite &lev6e» qui s’est tenue ä Barcelone en septembre 1989.

171

Statistiques relatives aux documents Secretariat du Conseil ler janvier - 31 decembre 1989

Nombre de documents

Anglais Francais Allemand Bilingues Total

Conseil et

Comite du 80 80 7 8 175

Conseil

Comite des

Finances 110 110 34 6 260

Comite des

directives 14 _ — _ 14

scientifiques

ECFA 27 _ _ _ 27

231 190 41 14 476

Service juridique

Le Service juridique a assur&@ sa fonction de conseil de l’Organisation. Il a pris part aux travaux de la Task Force’ relative A la participation d’Etats non membres aux activites du CERN, aux n6gociations relatives A la coop6ration scientifique et technique entre la CEE et l’Organisation.

Haparticipeäl’&tudedesprobl&mesdetransfertsdetechnologiesdanslecadre desrelationsdel’Organisation avec les industries, aux travaux concernant la prise de brevets et contribue ä l’e&laboration d’accords de coop£ration avec d’autres laboratoires.

Ila pris part auxtravaux.dela Caisse de Pensions de l’Organisation, notammentencequiconcernela garantie des pensionsen casde dissolution, la revision de son statut, les questions juridiques liees ä la gestion de sesbiens.

la participe & divers Comites (notamment le Comite pour la Politique de S£curite, le Groupe des Pensions) et groupes de travail.

Sur le plan du contentieux, ila defendu les interöts de l’Organisation et a poursuivi sa täche dans le domaine des assurances. Il a conduit le dossier de l’affaire EUROLEP/CERN.

Service Traduction et proces-verbaux

Le Service Traduction et proc&s-verbaux a poursuivi ses täches normales d’elaboration des comptes rendus de toutes les grandes r&unions du CERN et de nombreuses r&unions internes, pour lesquelles ila, dans certains cas, assur6 aussi l’interpr6tation simultande. Les traductions ont porte principalement sur les deux langues officielles et l’allemand mais des textes ont aussi &t& regus pour traduction du n£erlandais, de l'italien, du russe et de l’espagnol et dans ces langues. Les principaux demandeurs ont Et& les Divisions des Finances et du personnel, la Caisse de pensions, la Section Publications, le Service juridique et le Secr&tariat du Conseil, mais

les divisions scientifiques et techniques ont &galement 6t& bien repr6sentees. Les statistiques finales pour l’annde font apparaitre un lEger accroissement du volume de travail effectu& malgr& une reduction de l’effectif.

Unite d’Information strategique

Cette unite a 6te cr&&e courant 1989 avec pour mission de fournir A la Direction des informations strategiques internes et externes & l’Organisation. Elle a 6t& largement impliquee dans des &tudes sur les contrats de duröe ind6terminee et le coüt des Utilisateurs du CERN, dans la collecte de donn6es sur les achats du CERN dans les

Etats-Membreset l’ECFA, ainsi que dansdiverstravaux demand6s par la Direction (organigramme, statistiques, etc.).

172

Relations publiques

Pour que l’achevement et l!’inauguration officielle du LEP bene£ficient d’une couverture maximale dans les journaux,älaradioetäla television dans le monde entier, leService des Medias, avec lesconseils desconsultants

en communications Saatchi and Saatchi, a &labor& une strategie pour l’annee en matiere de communications. La premiere manifestation a &t& une journ6e röservee A la presse en juin, & laquelle ont assiste plus de 100

repre&sentants des medias. Apres une visite au LEP et aux exp£riences, une conference de presse a &t€ donnee par le Directeur general. L’inter&tpourleCERNetleLEPafaitboule deneigeaprescettejournee jusqu’a lac&r&monie d’inauguration officielle en novembre.

A cette c&r&monie ont assist& 212 repr&sentants des medias, y compris 18 &quipes de television. Toute la manifestation a &te diffus&e en direct äla töl&vision dans toute la Suisse et deux suppl&ments speciaux de 5 pages sur le LEP ont 6t& publies dans le «Financial Times» et dans l’«International Herald Tribune».

En 1989 le CERN figurait en bonne place dans les publications les plus prestigieuses du monde et gräce aux &missions diffusees sur 58 chaines de tel6vision !’histoiredu LEP aatteintdescentaines de millions de spectateurs dans le monde entier. L’image du CERN comme chef de file en physique des hautes Energies et moteur du progres par la collaboration a &t& grandement rehausse£e.

Le nombre de visiteurs au CERN est de nouveau all& en augmentant au cours de 1989, d&passant au total

23 300 personnes, sans tenir compte du jour de !’inauguration du LEP, qui a vu quelque 1300 visiteurs. | Comme par le pass£, la jeune gen£ration est tres attir&e par notre monde scientifique et par les innovations

technologiques presentes dans nos machines et nos d6tecteurs, t&moin le nombre de jeunes visiteurs qui a depass& 12 000. L’ouverture de !’exposition Microcosm a @largi lechamp de nos visites, d’autant plus que le LEP a ferme& ses portes aux visiteurs pour une longue p6eriode d’exploitation et que l’acces aux detecteurs est interdit depuis leur mise en service.

Groupe Publications et Expositions

La Section Publications a continue ä publier rögulierement le Courrier CERN, le Bulletin hebdomadaire, Images et le Rapport annuel, en accordant une importance croissante au transfert des fichiers informatiques, au formatage des textes et ä la mise en page. La documentation de vulgarisation destinee aux visiteurs du CERN a &t& actualisdecompte tenu delaconstruction du LEP. Elle a &t6 mise A la disposition du public en quatre langues ä temps pour l’inauguration du collisionneur. La Section a &galement participe & l’Etablissement d’autres documents se rapportant ä l’inauguration du LEP. Une nouvelle version de la bande dessinde «La chasse aux particules» a &t& pratiquement achevee et la Section a aussi collabor& avec des physiciens autrichiens en vue de l’elaboration d’une serie d’affiches consacr6es ä la physique des particules et aux accelerateurs 4 l’usage des Ecoles.

La Section Expositions a particip& ä des manifestations en Italie & la foire de Milan et & L’Aquila, en collaboration avec I’INFN et le laboratoire du Gran Sasso voisin. D’autres expositions importantes ont eu lieu lors de la r&union de I’ Association britannique pour l’avancement de la science 4 Sheffield, Royaume-Uni et ä la foire du Valais en Suisse. Au cours de l’annöe, plusieurs expositions ont &t& plus sp&cialement consacr6es A la technologie et ä la collaboration avec l’industrie, par exemple la Tekniska Massan 4 Stockholm, Salone Nuove Technologie ä Turin et Il Futuro Remoto ä Naples. Des discussions ont commence avec des collegues de ’ESO, l’ESA et le LEBM en vue d’6tudier la possibilit& d’organiser une exposition scientifique europ&eenne commune itinerante dans quelques anndes.

Services centraux

Composition et imprimerie

En 1989, ’imprimerie a produit au total 60 millions de pages A4, soit une augmentation de 20% par rapport ä 1988. Le tableau ci-dessous montre la production de l’imprimerie au cours des quatre dernieres annecs, en nombre de pages.

Le budget annuel (970 000 francs) correspond ä 50 millions de pages r&parties en quotas gratuits entre les differentes divisions. Le surplusest factur& directement au client. Lademande de travaux en couleur a continue de croitre. Les travaux en bichromie et quadrichromie reprösentent presque 20% des 60 millions de pages A4.

L’entretien de l’&quipement a &t& maintenu & un coüt relativement bas, la reparation la plus marquante concernait le syst&öme d’air comprim& qui alimente toutes les plieuses et les trieuses. Une photocopicuse en couleur, install6e A l’essai, a connu un tres grand succes. Les copies sont facturees.

173

Des terminaux Macintosh sont install6s partout oü cela est possible et le personnel est form& A l’utilisation des logiciels de traitement de textes courants au CERN, par exemple (La)Tex et MS-Word. Le retrait progressif de l’&quipement Norsk Data a commence. Tous les bureaux sont öquip6s de LocalTalk et Ethernet assurant la connectivite necessaire.

Production de l’imprimerie en nombre de pages

1986 1987 1988 1989

52 millions 76 millions 51 millions 60 millions

Groupe Services generaux

L’installation de liaisons audiovisuelles avec le bätiment de la reception a &t& acheve6e ä l’entr6e A, ce qui permetä la fois !’utilisation de la porte en dehors des heures de travail par lesmembres du personnel d6tenteurs de la carte d’identit&/acces du CERN et la t&l&eecommande indispensable.

Des propositions ont 6t& Elabor&esen vue d’une simplification de l’utilisation du tunnel reliant les deux sites, notamment la creation d’une seconde voie accessible aux porteurs d’une carte et une röduction appre&ciable du nombre de documents & presenter au gardien.

Un s&minaire sur la securite, auquel ont participe des experts de Harwell et Saclay, s’est tenu au CERN en septembre. Uncertainnombre de propositions &mises parlesexpertssontencoursd’&valuation, encollaboration etroite avec des reprösentants des utilisateurs (Bureau des utilisateurs et ACCU).

Les logements (foyer, appartements) geres par le Service du logement continuent de connaitre des taux d’occupation tres 6leves. Des logements suppl&mentaires ont &t6 obtenus dans le secteur prive ä partir d’octobre 1989. La recherche de logements & bas prix au voisinage des principaux sites du CERN se poursuit.

Les offres de propri6taires prives de studios et d’appartements, qui restent une source tr&s pr&cieuse de logementsä des prix que la plupart desutilisateursdu CERN peuvent payer, sesontaccruesgräceädesannonces pass&es par le Service du logement.

Un syst&me de röservation et de facturation informatise a et& definitivement install& dans le bureau de reception du foyer. Quoique ce bureau soit dans l’ensemble bien &quip6 pour faire face A l’önorme volume d’operations, certaines am&liorations suppl&mentaires sont A l’ötude. La reservation mondiale par courrier Electronique et des heures d’ouverture plus longues des bureaux de r&ception ont &t& des perfectionnements apprecies par les nombreux utilisateurs.

174

Developpements technologiques au CERN

Technologie des accelerateurs

Objet Aimant & septum ä courant continu & quatre spires Institut MPI, Heidelberg (D)

Contact P. Pearce / CERN-PS

Apres avoir etudie les conditions d’injection pour l’anneau de stockage d’ions lourds (TSR) d’Heidelberg, on avait constate que l’aimant ä septum ä courant continu & 4 spires de 0,55 T, etudi& pour le systeme d’injection d’EPA, repondait exactement aux besoins. Il a &t& convenu de transferer au MPI d’Heidelberg toute la documentation surl’6tude etla fabrication de cet aimant, ainsi que le prototype debobine du septum. L’outillage special mis au point pour la fabrication de cette bobine a, en outre, servi A r&aliser une bobine de reserve pour l’installation d’Heidelberg.

Objet Aimant sectoriel ä septum et enceinte ä vide Institut GANIL, Caen (F)

Contact P. Pearce / CERN-PS

Le CERN aaccede aA une demande du CEA de collaborer avec GANILäl’Etude, älarealisation etaux essaisd’un

systeme magnetique sectoriel ä septum ä courant continu, destine ä &tre utilise comme &l&ment d’extraction principal pour la Sortie moyenne önergie (SME) de ce laboratoire. L’aimant & 12 spires et de 1 T, associ@ A une enceinte ä vide refroidie par eau, exerce un pouvoir de courbure de 28° maximum et unchamp parasite <2x 10% surl’orbite ferm6e du faisceau «non d£flöchi». Gräceäcetaimantäseptumlesionslourds d’energieintermödiaire et de charge Electrique donnee sont dirig6s vers la Sortie moyenne Energie en vue de leur utilisation dans le laboratoire de recherche sur les ions lourds (CIRIL) dans le domaine de la physique non nucl£aire.

Objet Döflecteurs rapides, septa et döformateurs d’orbite pour l’injecteur et les anneaux de stockage Institut ESRF, Grenoble (F) Contact D. Blechschmidt / CERN-PS

Il a Et6 Etabli une collaboration aux termes de laquelle le CERN assure l’Etude et la r&alisation des döflecteurs rapides et gen6rateurs d’impulsion haute tension qui leur sont associ&s pour l’injecteur et les anncaux de stockage de l’ESRF. L’&lectronique de commande basse tension doit6tre fournie par ’ESRFet les syst&mes seront mis en service conjointement. L’ach&vement des travaux est prevu en 1991. En outre, trois types de septum et des deformateurs d’orbite rapides, ainsiqueles alimentations qui leur sont associces, sont &galement r&alis6s par le CERN pour l’ESRE. Des enceintes & vide sp&ciales a rev&tement c&ramique sont aussi A l’ötude dans le cadre de cette collaboration.

Objet Lentille & plasma pour la source AAC du CERN Institut Institut de physique, universite d’Erlangen Contacts H. Riege / CERN-PS

J. Christiansen, K. Frank, M. Stetter, R. Tkotz / universite d’Erlangen

Une nouvelle Ientille & plasma a &t& concue, r&alisce et integree dans un gencrateur d’impulsions modulaire compatible avec l’installation de la zone des cibles de ’AAC. Les premiers essais en laboratoire et les premieres

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mesures ont debute avant la fin de l’anne&e. Cette activite a beneficie d’une subvention de 1 MDM du ministere

allemand de la Recherche et de la technologie. |

Objet Etude d’un linac d’ions plomb Instituts GSI Darmstadt (D)

Laboratoire Lawrence Berkeley (USA) Centre d’Etudes nucl£aires, Saclay (F)

Contacts H. Haseroth / CERN-PS N. Angert, J. Klabunde & U. Rathinger / GSI K. Berkner, R. Gough, B. Feinberg & H. Gould / LBL S. Valero / Saclay

Notre collaboration avec le GSI a port& principalement sur les sections efficaces d’&change de charges et d’epluchage d’ions. (Il en est de m&me pour notre collaboration avec le LBL de Berkeley dans ce domaine.) L’&tude d’une structure interdigitale en H est un autre domaine oüı nous profitons d’un programme special elabor& A Saclay.

Objet Etude d’un linac d’ions plomb Institut Institut de physique appliquee, Francfort (D) Contacts H. Haseroth / CERN-PS

H. Klein, A. Schempp, H. Deitinghoff, R. Becker / Francfort

Cette collaboration concerne les structures ä basse vitesse pour l’accelEration d’ions dans le cadre de l’ötude de structures acceleratrices pour un linac d’ions plomb, source d’ions comprise. Nous collaborons &galement avec le CEN de Grenoble (R. Geller) pour le developpement d’une source ECR, ainsi qu’avec le GSI (N. Angert, B. Wolf) et !’universite technique de Munich (G. Korschineck) pour des &tudes de sources d’ions.

Objet Instrumentation de mesure d’aimants Institut Metrolab (CH) Contact K. Henrichsen / CERN-SPS

Le CERN avait besoin d’un integrateur nume£rique pour des mesures de flux de haute pr£cision pour les divers syst&mes de mesure destin6s aux milliers d’aimants du LEP.Comme aucunappareil dece type n’etaitdisponible sur le marchg, il a et& &labor6 au CERN et a &t& beaucoup utilis6 pendant la p£riode de fabrication et d’essai des aimants. Cet int&grateur se presente comme une carte enfichable satisfaisant aux prescriptions de la norme G- 64, norme choisie pour l!’instrumentation du LEP. Un grand nombre de laboratoires ayant manifeste de l’interöt pour cet integrateur, ila et& decid& de le confier a l’industrie. La firme Metrolab, specialis6e en &quipements de mesure d’aimants, fabrique et commercialise maintenant l’integrateur originel. Elle a par ailleurs mis au point un integrateur autonome en utilisant le möme principe de base. Cet appareil a et& dote, en plus d’un certain nombre de fonctions tres utiles, de moyens d’interfacage compatibles avec les normes industrielles.

Objet Conception d’electroaimants Firmes Ansaldo (I) et Cockerill-Sambre (B) Contact K. Henrichsen / CERN-SPS

Des contrats de coop£6ration ont 6t& signes avec ces deux firmes pour la mise au point d’un acier ä faible teneur en carbone pour des &lectroaimants. Les proprietes magnetiques d’Echantillons d’acierä faible teneur en carbone sont mesur6es avec une grande precision au CERN & l’aide d’un perm&ame£tre A bobines s@par6es.

Objet Etude d’aimants Institut ESRF, Grenoble (F)

Contact K. Henrichsen / CERN-SPS

Le groupe Aimants du LEP a Et& consult& sur diverses questions concernant l’Etude d’aimants et les mesures magnetiques. Les mesures des harmoniques des lentilles magnötiques ont fait l’objet d’un interöt particulier. Le groupe a &Et& Egalement consult& pendant l’essai des bancs de mesure fabriques par la firme danoise Danfysik.

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Informatique

Objet Bibliotheque robotisee de bandes A cartouches Firme IBM (USA) Contact J.-C. Juvet / CERN-DD

Le caractere de plusen plus p£nible du montage manuel de cartouches de type 3480 au Centre decalcula conduit a une &tude dans le domaine de la robotique. A la suite de negociations men£&es au debut de l’annce, le CERN aaccepte de prendre part ä une 6tude de deux ann6es avec IBM, laquelle a d&marre le 1er avril, en vue de la mise au point d’un sous-syst&me en ligne automatis& d’une capacit& de 40 000 cartouches et d’une cadence soutenue de 160 montages par heure en direct. La moiti& de la capacite de cette bibliotheque automatique et la totalitö des el&ments materiels des derouleurs de bandes 6taient en place en automne. Le deroulement du programme a accus&quelqueretard pendantun temps, maislesperformancessont maintenant, ä lami-£tude, tr&sprometteuses. Il est envisag6 d’assurer un service A titre exp6rimental pour les exp£6riences LEP au cours du premier trimestre de 1990 et de !’6tendre ä l’ensemble de la communaute£ des utilisateurs d’ici l’Ete.

Objet Reseaux et döcentralisation des moyens de traitement Institut Commission europ6eenne Contact B. Carpenter / CERN-DD

Le CERN a accepte de participer au programme pilote X.25 pour le projet COSINE (Cooperation for Open Systems Interconnection in Europe, coop£ration en vue d’une interconnexion ouverte des syst&mes en Europe) danslecadredu programme europ£en Euröka, projet destine a mettredesmoyensd’interconnexioninternationaux a la disposition de la communaute de recherche et de developpement dans 19 pays europ£ens. Le CERN a egalement particip& ä un groupe de travail cr&& par DG XIII dela Commission europ£enne et charg£ de formuler des propositions d’activites futures en matiere de gestion de r&seaux devant ötre parraindes par DG XII. Nous avons continue d’etudier avec IBM l’emploi de l’interface FDDI (Fibre Distributed Data Interface), futur standard IS 9314 de l’OSI, et cette activite a &t& complöt&e par la passation d’accords d’essai de produits FDDI avec DEC et Apollo. Nousavons activement participe ä r&soudre des probl&mes touchant lesnormes d£finissant l’emploidel’interface FDDI pour assurerle transport desprotocolesTCP/IP etcellesd£finissantl’interconnexion entre FDDI et Ethernet via des passerelles de niveau MAC. Deux programmes communs CERN/DEC encore en cours dans le domaine des transmissions (gestion de reseaux et transfert de fichiers OSI) ont 6t6 men6es Aa bonne fin. Il reste que le CERN est devenu un site experimental pour le service commercial de gestion de reseaux de DEC (NETsystem). Une liaison de courrier electronique, utilisant la norme X.400, a &t& 6tablie avec DEC.

Une nouvelle collaboration en matiere de gestion de r&seaux a &t& entreprise avec les laboratoires Hewlett Packard (Bristol, Royaume-Uni). 1989 a vu un important accroissement de l’inter&t manifeste pour le traitement decentralise et «coop£ratif». Deux programmes de moyenne dur6e ont &t& entrepris avec IBM pour ame&liorer la largeur de bande de transmission et les conditions de developpement exig6es pour une decentralisation effective des moyens de traitement. La technologie naissante des fibres FDDI promet une multiplication de la capacite de largeur de bande entre !’IBM et les postes de travail. Le syst&me d’exploitation AIX, version de UN*X annoncee par IBM, fournira une plate- forme pourl’&laboration deprogrammes permettant d’exploitercenouveau domaine du traitement decentralis£. Une 6tude pilote a &t& consacree, en collaboration avec IBM et FABRIMEX, a l’Echange de documents

Electroniques (EDI) pour permettre l’ö&change de donnees, sans papier, avec un certain nombre de fournisseurs exterieurs.

Objet Traitement parallele Firme IBM Böblingen (D) Contact A. Fucci / CERN-DD

En juin 1989 le premier syst&me ä processeurs parall&les VLSI /370 Chip Set d’IBM a 6te install au CERN. Il comprend un systeme central /370 (un IBM 9373-30) et un serveur-calculateur de traitement parallele (PPCS). Le PPCS lui-m&me se compose de 32 processeurs (du type 9373-30), chacun dote d’une interface constructeur IBM. Notre contribution au programme d’etude conjoint avec IBM pour ce systeme, connue sous l’appellation Stage 2, estlaconception d’uneinterface VME aux points d’acc&s des processeurs. L’&tude technique est termine et nous en sommes A la phase de döbogage. En outre, un moniteur simple (VERMIN) pour les processeurs du

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PPCS a &t6 cr&& et le progiciel central de ’ensemble des &mulateurs (SYEPAK, VEPAS et VICIS) a 6t& adapte ä cette plate-forme. Le systeme complet, lorsqu’il sera pröt, convient mieux ä une application en ligne. L’accord relatif au programme d’etude conjoint comprend un syst&me Stage 3 dote d’un nombre identique de processeurs connect6s entre eux par l’interme&diaire d’un serveur de r&seau IBM pouvant fonctionner en mode parall&le sous un syst&me d’exploitation VM parallele. Ce systeme est destine a des applications hors ligne et ä des &tudes sur des logiciels paralleles. |

Objet Interfaces Firmes Diverses

Contact R. McLaren / CERN-DD

L’op£ration consistant A confier la fabrication de l’interface CHI (CERN Host Interface, interface a un serveur du

CERN) ä Pindustrie est dans une grande mesure terminee. Des exemples de cette famille d’interface, qui permet de connecter ä FASTBUS et a VMEbus la gamme complete des ordinateurs VAX et microV AX, ont &te install&s dans les experiences DELPHI, L3 et Omega. Les versions FASTBUS sont fabriquees par Dr B. STRUCK de Hambourg et les versions VMEbus par Creative Electronic Systems SA de Gen®ve. La division fournit aux utilisateurs du CERN uneassistance materielle de premier niveau et une assistance logicielle gen6rale, alorsque DEC prend en charge des programmes pilotes VAX/VMS a haute performance sp&cialement adaptes. Les partenaires pour l’&laboration de la liaison optique ODI (Optical Data Interconnect), actuellement utilis6e a ALEPH, DELPHI et L3, ont Ete les instituts universitaires portugais LIP et INESC. L’ODI est maintenant commercialisee par Dr B. Struck. Une autre etude commune avec le centre de recherche T.J. Watson d’IBM, Yorktown Heights (USA), est

consacr&e A la conception d’une version mise & jour (VICAR) de !’interface VICI (entre VME et un canal IBM) utilisee dans les ensembles d’&mulateurs et, maintenant, dans les syst&mes PPCS. La phase d’6tude technique estachevee et un petitnombre de prototypes sont actuellementen coursder£alisation. La nouvelleinterface sera fabriqu6e et essay6e suivant les normes fix&es par IBM. Le progiciel pour les essais mat6riels de base est actuellement en cours d’&laboration.

Objet Assistance & l’emploi des microprocesseurs Firme Motorola (D) Contact D. Sendall / CERN-DD

En mati£re de logiciel, des produits de ACE, Microware et Motorola ont &t€ soumis ä divers essais en clientele.

La division participe activement & l’eElaboration de la norme ORKID (Open Real-Time Kernel Interface Definition, d6finition d’interface ouverte de noyaux temps r&el), en collaboration avec l’association VITA (VME International Trade Association). Dans le domaine du mat£riel, deux membres de l’&quipe remplissent les fonctions d’animateur et de secr6taire du groupe de travail VICbus (VME InterCrate bus, bus VME interchässis), WG8 du JTC1/SC26 de Y’ISO/CEI.

Objet IAO me&canique Firme Matra-Datavision (F)

Contact R. Messerli / CERN--DD

Parmi les activites effectu&es en coop£@ration avec Matra-Datavision, fournisseur du logiciel de CAO EUCLID

figurent: un accord pour des essais en clientele (essais pilotes) de nouvelles versions d’EUCLID et l’&laboration commune de logiciels permettant d’utiliser ’ordinateur Macintosh II d’Apple comme poste d’acc&s pour EUCLID.

Objet Normes logicielles Institut ISO

Contact D. Sendall / CERN-DD

Nous avons continu6 de travailler dans le cadre du groupe 149/UK9 de l’organisation de normalisation suisse (SNV) et des groupes de travail WG1 et WG2 du JTC1/5C24 de V’ISO, ainsi qu’ä la mise & jour, dans le cadre de la maintenance, de GKS et ä l’examen des possibilites d’utiliser dans un cadre d’utilisation Windowing les normes d’interface des programmes d’application graphique.

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Le travail consacre & la norme FORTRAN future s’est poursuvi et une active participation aux travaux de X3J3 a &t& consacr6e A l’Elaboration d’un projet final, avec l’espoir de le voir approuv& dans un avenir proche.

Objet Projets ESPRIT Institut Communautes europ6eennes Contact I.M. Willers / CERN-DD

R.W. Dobinson / CERN-EP

Les projets suivants ont 6t& soumis au groupe ESPRIT:

- un gros ordinateur A multiprocesseurs base sur l’emploi de la prochaine generation de transputeurs en coop£ration avec INMOS, PARSYS, PARSITEC, MEIKO et TELMAT;

-— un serveur de base de donn&es pour de grandes quantitös de donnees en coop£ration avec HP/Apeollo, Anamartic, NTSC et Cresco Data. Anamartic fournit les m&emoires WSI (Wafer scale integration, integration

a l’öchelle d’une tranche).

Commandes

Objet Coop6ration entre syst&mes experts (ARCHON) Projet 226 d’ESPRIT II de la Communaute europeenne

Instituts Divers Contacts F. Perriollat et P. Skarek / CERN-PS

Projetd’ESPRITIIdelaCEE pourl’&laborationd’unearchitecture destineeä dessyst&mesexperts distribu6savec des applications industrielles.

Objet Nodal portable Institut Sincrotrone Trieste (I)

Contacts G. Cuisinier / CERN-PS

F. Pottepan / Sincrotrone Trieste

Realisation d’un langage d’interpretation portable Nodal de commandes d’acc&lErateur pour divers postes de travail et processeurs frontaux.

Objet X-windows Institut ESRF, Grenoble (F)

Contacts F. di Maio / CERN-PS

A. Goetz / ESRF

Elaboration d’outils et de procedures X-windows (gestion de fenötres) pour l’interface utilisateur/commandes des acce&lerateurs.

Objet TRIUMF, commandes de l’usine a kaons Institut TRIUMF, Colombie britannique, Canada

Contacts H. Lustig, F. Perriollat, Ch. Serre / CERN-PS D. Dohan / TRIUMF

Methodologie de conception et d’implömentation pour le systeme de commandes de l’usine ä kaons.

Objet Groupe interdivisionnaire sur les systömes de commandes en physique exp£rimentale (EPCS) et sa collaboration avec des instituts de recherche et l’industrie

Instituts Divers Contact A. Daneels / CERN-PS

Le groupe EPCS a Et& cr&& en mars 1986 sous les auspices de la Societe europ6enne de Physique pour repondre aunedemandedes sp£cialistesdescommandes qui souhaitaient disposer d’uncadre leur permettant d’&changer

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des informations, de partager des exp£riences et d’entreprendre des &tudes et des travaux d’equipe dans leur domaine technologique. A Y’heure actuelle, ce groupe compte 31 laboratoires du monde entier. Les instituts europ&ens qui en sont membres sont : CEN Saclay (FP); CERN Geneve (CH); CRN Strasbourg (F); CRPP Lausanne (CH); CTU Prague

(CS); Daresbury Warrington (GB); ESRF Grenoble (FJ; GANIL Caen (F); GSI Darmstadt (D); HMI Berlin (D); IPHE

Serpoukhov (URSS); JET Culham (GB); KFA Jülich (D); LNF Frascati (D); NIKHEF Amsterdam (NL); PSI Villigen

(CH); RAL Chilton (GB); Sincrotrone Trieste (I). L’Afrique est representee par: NAC Faure (ZA); l’Ame£rique du Nord par : BNL Upton, Long Island; CEBAF Newport News (VD; FNAL Batavia (IL); LANL Los Alamos (NM);

SLAC Stanford (CA); TRIUMF Vancouver (CB) et l’Asie par : BARC Calcutta (Inde); IPHE Pekin (RPC); INP

Novosibirsk (URSS); Iraqi-AEC Bagdad (Irak); JAERI NakaMachi (Japon); KEK Tsukuba (Japon). Le groupe a parraine une grande conference internationale sur les accelerateurs et les grands syst&mes de commandes en physique experimentaleä Vancouver, Canada, en automne 1989, conference quiaattir&ungrand nombre d’exposants de l’industrie. Il a &galement parraine des ateliers et des seminaires sur des questions d’actualit&, auxquels ont particip&e des constructeurs d’ordinateur, et negocie et obtenu des conditions particulierement favorables pour l’achat de produits d’ing£nierie logicielle assist@e par ordinateur (ILAO) par ses membres europ&ens. Le groupe EPCS a en outre aid& JET Culham en lui prötant les postes de travail, dons de Digital Equipment Corporation et de Hewlett Packard, pour lui permettre d’entreprendre une Etude sur ses futurs syst&mes de commandes.

Objet Protocoles de commande pour convertisseurs de puissance Instituts Divers

Contact G. Baribaud / CERN-SL

Le groupe de travail sur les protocoles de commande pour convertisseurs de puissance ben£ficie de la participation suivie de sept laboratoires : CEN, Saclay; CERN, Geneve; ESFR, Grenoble; GANIL, Caen; GSI,

Darmstadt; KFA, Jülich, PSI, Villigen, avec des contributions occasionnelles de KEK, Tsukuba, de CTU, Prague,

de LNF, Frascati, de CNR, Strasbourg, de HMI, Berlin, du laboratoire Daresbury, Warrington, de Iraqi-AEC,

Bagdad, de Sincrotrone, Trieste. Jusqu’ici un accord gön6ral s’est r&aliseE sur un mod&le standard d6crivant le comportement des convertisseurs de puissance.

Objet Protocoles de commande pour instrumentation de faisceau Contact G.P. Benincasa / CERN-PS

Malgre la grande diversite des appareils de mesure utilisös aupres des acc@lerateurs, le groupe de travail sur les protocoles de commande pour l’instrumentation de faisceau en est arrive ä l’id&e prometteuse qu’il pourrait peut-&tre ötre possible de parvenir aA un protocole commun pour un grand nombre de ces appareils. A ce jour, le CERN, V’ESRF, le HMI (Berlin), le PSI (Villigen) etle LNF (Frascati) sont parties prenantes. Apres une premiere application r&ussie au CERN, legroupe s’efforcera de prouverla validitede son protocole dans un grand nombre de cas pratiques.

Detecteurs

Objet Miroir & ultraviolet pour lumiere Cherenkov (tonneau RICH) Firme Bofors Aerotronics AB ($)

Contact T. Ekelöf/CERN-EP

La firme Bofors Aerotronics AB a termine en 1989 la livraison des miroirs de focalisation a UV destines au

compteur RICH «tonneau» et au compteur RICH avant. Pour un compte rendu d6taille de cette collaboration, voir:

P. Baillon et al., Nuclear Instruments and Methods in Physics Research A277 (1989) 338-346 S.

1.

2. S. Walles, Particle World, 1 (1989); 2,35

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Electrotechnique

Objet Projet de döveloppement d’un radar geologique destine A Equiper les tunneliers Firme ETH-Zurich-EEK Contact F. Caspers / CERN-PS

Projet en cours d’elaboration

Objet Programme de developpement d’un radar geologique polyvalent base sur la technique des impulsions synthetiques

Firme Bureau de Recherches g6ologiques et Minieres, Orl&ans (F) Contact F. Caspers / CERN-PS

Ce programme est en cours depuis 1988.

Objet Etude technique d’un magnetometre Firme Danfysik (DK) Contact K. Henrichsen / CERN-SPS

Des bancs hautement automatis6es pour la mesure precise des lentilles magnetiques du LEP ont te congus et realises au CERN. Le principe de mesure 6tait fond& sur l’emploi de bobines harmoniques rotatives avec une analyse Fourier des signaux de flux mesures. Plusieurs laboratoires ont exprim& leur inter&t pour cette realisation. La firme danoise Danfysik assure maintenant la fabrication et la commercialisation de ce banc qui a &t& achete par l’Installation europ&enne de rayonnement synchrotron (ESRF) et le Laboratoire national d’Argonne; il existe d’autres clients potentiels.

Electronique

Objet Circuits silicium sur saphir Firme ABB Hafö (5) Contact T. Ekelöf/CERN-EP

La firme ABB Hafö travaille au d&veloppement d’une&lectronique VLSIdelectureresistantä desradiationsdans la gamme des meögarads, sur la base d’une technologie silicium sur saphir, et elle poursuit actuellement la fabrication d’un circuit d’essai ä& amplificateur cascode. Ces activites, qui font partie du projet LAA, sont financees par le Comite suedois pourle developpement technique. Pouruncompterendu d£taille du projet, voir:

1. T. Ekelöf , Megarad-hard read-out electronics, in SOS, Proc. ECFA Study Week on Instrumentation Technology for High-Luminosity Hadron Colliders, CERN 89-10, p. 361

Objet ASIC (circuits integres sp£cialises) Firme MIETEC NV (B) Contacts H. Heijne & P. Jarron / CERN-EF

AMPLEX : puce de lecture analogique ä 16 canaux avec un temps de montöe de 600-800 ns, bruit v.q.m. 1000 electrons, Echantillonneur-bloqueur et multiplexage, technologie : CMOS 3um.

Objet Circuit de lecture faible bruit Firme FASELEC AG (CH) Contacts H. Heijne & P. Jarron / CERN-EF

AMPLEXF : version ä 4 canaux d’AMPLEX avec un temps de montee de 200 ns pour un bruit v.q.m. 1000 Electrons, technologie : CMOS 3um.

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Objet Processeur de lecture analogique pour une application en calorime6trie avec detecteur ä silicium Firme IMEC-Invomec Division (B) Contacts H. Heijne & P. Jarron / CERN-EF

AMPLEX 2: dot d’une gamme dynamique accrue et d’un affichage plus rapide compatible ECL, technologie : CMOS 3 ım.

Objet Circuit de lecture BICMOS faible bruit Firme FASELEC AG (CH) Contacts H. Heijne & P. Jarron / CERN-EF

BIPOLTEST : bloc pr&amplificateur rapide destine a ötre employ& avec des &l&ments de detecteur de valeur de capacit& de 10-20 pF, avec un temps de mont6e de 15-20 ns, utilisant l’effet bipolaire lateral dans la technologie CMOS 3um de FASELEC. Puissance 2 mW pour un bruit 1000 &lectrons.

Objet Puce pipeline analogique pour signal de dötecteur ä debit Elev& Institut Laboratoire Rutherford Appleton (GB) Firme Senter for Industriforskn (N) Contacts H. Heijne & P. Jarron / CERN-EF

SAPE : deux puces pipeline analogiques de 10 MHz difförentes avec op6rations d’ecriture et de lecture simultandes, mises au pointen collaboration avecleRAL etleSId’Oslo. Elles n’ont pas encore &t6 comple&tement testees.

Objet Circuit de micro@lectronique Firmes MEAD SA (CH)

FASELEC AG (CH) Contacts H. Heijne & P. Jarron / CERN-EF

PIPAD:CAN base sur le principe pipeline. 12 bits, dont 11 se sont r&vel6s significatifs. Apres 12 premiers cycles, une nouvelle conversion est effectuee a chaque cycle ä une fröquence de 1 MHz. Convertisseur mis au pointen collaboration avec MEAD SA de Lausanne et ex&cute en technologie CMOS 3 um par FASELEC.

Objet Circuit de lecture CMOS faible bruit Firme IMEC - Invomec Division (B) Contacts H. Heijne & P. Jarron / CERN-EF

Pr&eamplificateur CMOS sensible en courant, avec un temps de montee de 100 ns et une consommation de3mW, destine ä &tre utilise avec des detecteurs d’une capacitance de 100 pF.

Objet Circuit de lecture faible bruit Instituts ETHZ (CH)

EPFL (CH) Firme Smart Silicon Systems SA (CH) Contacts H. Heijne & P. Jarron / CERN-EF

PIXEL : Circuit de lecture experimental pour d6tecteur ä pixels, 2001umx 200 um, avec un plot decontact de 65 um

x 65 um pour la liaison ä billes (bump bonding;). Bruit v.q.m. inferieur a 400 Electrons A 100 ns, r&ponse de 1 bit. Seuil ajustable entre 5000 et 20 000 &lectrons. Elabor& en collaboration avec V’ETHZ, VEPFL et Smart Silicon Systems SA de Lausanne.

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Technologie de la supraconductivite Pour precisions voir Rapport annuel 1988

Objet

Institut

Contact

Objet

Institut

Contact

Objet

Institut

Contact

Objet

Institut

Contact

Objet

Firme

Contact

Conception et fabrication d’un quadrupöle supraconducteur prototype CEA (F) R. Perin / CERN-SPS

Elaboration de conducteurs au NbTi avec des filaments de 5 mm de diame£tre

INFN (D)

R. Perin / CERN-SPS

Fabrication de dipöles A double ouverture, de 10 Tetde 10 mdelong INFN OD) R. Perin / CERN-SPS

Elaboration d’unmod£led’aimantdipolaireä double ouverture, de 10T, avec unconducteur au

Nb,Sn

FOM-UT-NIKHEF (NL)

R. Perin / CERN-SPS

Modeles de dipöles a simple ouverture, de8Tet1 mdelong, au NbTi Ansaldo () | R. Perin / CERN-SPS

Le contrat de döveloppement commun a 6t& conclu.

Objet

Firme

Contact

Mode2le de dipöle A simple ouverture, de 10 T et 1m de long, au Nb,5n

ELIN-UNION (A)

R. Perin / CERN-SPS

Le developpement commun a £Et& conclu.

Objet Firme

Contact

Prototype a double ouverture, de 7,5 Tet9 m de long, au NbTi utilisant des bobines d’HERA ABB (D) R. Perin / CERN-AT

Contrat en cours.

Objet

Firmes

Contacts

Modele de dipöle ä double ouverture, de 10 T et 1m de long, au NbTi pour le LHC Ansaldo (D) Elin (A) Holec (NL) Jeumont-Schneider (F)

R. Perin / CERN-AT

Contrat en cours.

Objet Firme

Contact

Sextupöle supraconducteur et correcteur dipolaire Tesla Engineering (GB) | R. Perin / CERN-AT

Developpement commun en cours.

183

Objet Quadrupöle d’accordage supraconducteur Firme ACICA Consortium (E) Contact R. Perin / CERN-AT

Developpement commun en cours.

Objet Diodes ä valeur de courant &lev&e pour la protection des aimants supraconducteurs Firme ABB (CH) Contact R. Perin / CERN-AT

Developpement commun en cours.

Technologie

Objet Applications de la ferroelectricite Instituts Departement de physique, Universite silösienne de Katowice

Institut de physique nucl6aire, Universit& de Thessalonique Contacts H. Riege / CERN-PS

J. Handerek / Universite de Katowice K. Zioutas /Universit& de Thessalonique

La collaboration a demontr6 avec succ&s, en recourant & la ferroßlectricite, la validit& de plusieurs nouveaux proced6s d’&mission de particules charg&es en mode pulse:

- par une inversion de la polarisation sous l’effet d’un champ,

— par une illumination laser et

— par une interaction faisceau-plasma-surface.

Ces nouveaux procedes d’emission sont, ä plusieurs titres, superieurs aux me&thodes classiques de production d’electrons. On envisage de pouvoir les utiliser dans des domaines de technologies des accel6rateurs tels que les sources de faisceaux d’Eelectrons et d’ions, les sources de rayons X et de microondes, les pr&ioniseurs laser, les &clateurs aA haute puissance de gaz et les lentilles A plasma, ainsi que dans les domaines industriels de la micro6lectronique et de la micro&lectronique du vide.

Objet Station d’essai pour des aimants dipolaires Institut CEA (P) Contact R. Perin / CERN-SPS

Objet Installation d’essai de circulation d’heliumä 1,8K Institut CEA (F) Contact R. Perin / CERN-SPS

Objet Collaboration en mötrologie Instituts Departement de geod6sie, Universite de Stuttgart (D)

Institut gdographique, Lisbonne (P) Contact M. Mayoud/CERN/LEP

Le Terramötre, distancemötre &lectro-optique de tr&s haute precision (10) existe en un seul exemplaire en Europe, et il avait E&t& concu de le mettre 4 disposition des Etats Membres lorsque necessaire. Le Departement de Ge&odösie de !’Universit& de Stuttgart nous a demande d’effectuer des mesures pour Y’auscultation des mouvements de la croüte terrestre. Des condition met£orologiques defavorabless n’ont pas permis d’achever totalement la mission, qui sera poursuivie ulterieurement.

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L’Institut geographique de Lisbonne et le CERN ont &tablie un protocole de collaboration pour installation et la mesure d’une base göodesique d’6talonnage A Estremoz. Tout s’est fort bien pass& et d’excellentes conditions atmosph£riques ont permis d’obtenir des r&sultats remarquables.

Objet Collaboration pour un gyroscope Firme Bertin (F) Contact M. Mayoud/CERN/LEP

La Soci6te Bertin manifeste un certain intöröt pour les döveloppementseffectu6s sur le gyroscope WILD/CERN. Aprö6s essais et tests de cet instrument, nour restons en attente de leur decision finale.

Objet Construction de distinvars Firme Baechler (CH) Contact M. Mayoud/CERN/LEP

La Soci6ete Baechler s’interesse ä& une fabrication autonome et complete de divers instruments de mötrologie g&odäsique, concus et developpes au CERN. Des discussions seront engag£es prochainement.

185

Seminaires & Colloques*

SEMINAIRES CAS

S.R. Mane (Fermilab) (20.02.1989) Electron spin polarization in storage rings : the SMILE algorithm

G. Bonvicini (SLAC) (01.03.1989) Observation of beamstrahlung at the SLC

A. Sessler (LBL) (19.04.1989) Plasma suppression for beamstrahlung and the plasma adiabatic focuser

N. Kroll (SLAC) (04.07.1989) Coherent electron-positron pair production in the final focus of a linear collider

COLLOQUES

C. Rubbia, W. Kittel, V. Soergel (CERN) (20.02.1989) Special Symposium in honour of Leon van Hove for his 65th birthday

R.M. Bonnet (European Space Agency) (20.04.1989) Probing the interior of a star

N. White (SAE ESTEC, Noordwijk) (18.05.1989) X-ray binaries

O.V. Lounasmaa (Helsinki University of Technology)

(25.05.1989) Magnetoencephalography : a non-invasive method of experimental brain research

B. Pontecorvo (JINR, Dubna) (14.09.1989)

Autobiographical notes

I.J. Danziger (ESO) (28.09.1989) SN 1987 A - the second year

L. Okun (ITEP) (12.10.1989) The concept of mass

P. Shaver (ESO) (16.11.1989) The large scale structure of the Universe

H.G. Dehmelt, Nobel Prize for Physics 1989 (University of Washington, Seattle) (18.12.1989) Experiments with an isolated subatomic particle at rest

* non publiös

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SEMINAIRES D'INFORMATIQUE

M. Katevenis (Computer Science Institute, Forth, Crete)

(25.01.1989) The design of the Berkeley RISC II processor

P.-E. Danielsson (Linköping University, Sweden)

(08.02.1989) Parallel processors and algorithms for image processing

R.Dawkins (New College, Oxford University) (19.04.1989) The evolution of evolvability

C. Adams (Rutherford Appleton Laboratory) (10.05.1989) Multi-media networking

B. Sufrin (University of Oxford) (14.06.1989) The design of human-computer interfaces

S. Scarci (IBM, Rome) (18.10.1989)

Automatic speech recognition

R. D. Cowles (Cornell University, USA) (01.11.1989) SuperStorage

P. Smith (IBM, Boulder) (29.11.1989)

The Personal Science Laboratory

SEMINAIRES DD

J. Fr. Hake (KFA Germany) (15.02.1989)

Mathematical software at KFA

C.G. Harrison (IBM Yorktown) (22.02.1989) The ACE multiprocessor workstation

F. Chevrier (CERN) (15.03.1989) La securite sur site d’experience en physique des hautes energies par syst&me expert

J. .M. Vermaseren (NIKHEFH) (22.03.1989)

FORM, a new symbolic manipulation program for large expressions

S.]J. Mullender (CWI Amsterdam) (29.03.1989)

AMOEBA - High performance distributed computing

L. Cottrell (Stanford Linear Accelerator Center)

(05.04.1989)

Computing at SLAC

T. Killian (A&T Bell Laboratories, USA) (12.04.1989)

Plan 9: it looks familiar, but it's gnot

R. Knerr (A&T Bell Laboratories, USA) (19.04.1989)

Lightwave communications

J. A. Fisher (Multiflow Computer, Inc.) (19.04.1989)

Building the fastest possible uniprocessors : trace scheduling compilers and VLIW architectures

J. A. Fisher (Multiflow Computer, Inc.) (19.04.1989) The Multiflow Trace / 300 series

Iwaya & Fukuda (NEC) (21.04.1989) Supercomputer NEC SX-3 announcement

B. White (Stanford Linear Accelerator Center) (17.05.1989) IBM GroupTalk and computer conferencing at CERN

D. Summers (Fermilab) (24.05.1989) Ahigh-speed data acquisition and off-linereconstruction system

P. Vu (Cray Research Mendbota Heights) (07.06.1989) High performance linear algebra kernels and their applications

W. Kluge (University of Kiel) (23.06.1989) Concurrent processing in reduction systems

5. Lone (CERN) (28.06.1989) Parallel architectures as part of the fast trigger?

A. Agrawal (SUN Microsystems) (01.11.1989) 80 MHz bipolar ECL SPARC

S. Adler (IBM Publishing Systems Business Unit) (06.11.1989) IBM and SGML

B. Autin (CERN) (15.11.1989) MATHEMATICA, the standard program for symbolic computation?

J. Barton (Silicon Graphics Mountain View) (06.12.1989) Tools and mechanisms for different levels of parallelism for multiprocessor computers

SEMINAIRES EF D'ELECTRONIQUE

F. Formenti (CERN) (16.10.1989) Techniques du blindage et mise ä la masse

F. Bourgeois (CERN) (27.11.1989)

Introduction aux standards modernes d’acquisition

P. Jarron (CERN) (11.12.1989) ASICs pour les experiences au CERN

SEMINAIRES EF

D.R. Quarrie (Fermilab) (20.01.1989)

The CDF online system

J. Eades (CERN) (06.03.1989) Gravity and other matters

E. Heijne (CERN) (13.03.1989)

R&D in silicon detectors and micro-electronics

J.-M. Le Goff (CERN) (03.04.1989) Use of an expert system for monitoring and controlofthe L3 experiment

J. Conway (University of Wisconsin) (17.04.1989)

The ALEPH TPC

L. Borne (CERN) (24.04.1989) A new generation of computational tools in structural engineering

F. Piuz (CERN) (22.05.1989)

Fast RICH with VLSI electronics

A. Marchioro (CERN) (29.05.1989) Architectural design of a new VLSI Fastbus integrated master

P. Baehler (CERN) (19.06.1989) Les PC IBM ou compatibles dans l’environnement du developpement Electronique

D.R.O. Morrison (CERN) (03.07.1989) Cold fusion : Science or biopsy science?

A. Hofmann (CERN) (23.10.1989)

LEP : an overview

S. Majewski (University of Florida, Gainesville) (01.11.1989) Radiation damage studies of plastic scintillators and plastic scintillating fibres

D. Delikaris (CERN) (06.11.1989) The DELPHI TPC : construction, working parameters, performance and first results

I. Lehraus (CERN) (10.11.1989) The ALEPHTPC :: gas system

A. Cattai (CERN) (20.11.1989) The High Density Projection Calorimeter of DELPHI - status and operational experience at LEP

E. Chiaveri (CERN) (04.12.1989) LEP 200 : superconducting cavities on the way

SEMINAIRES D'ELECTRONIQUE

Y. Arai (KEK, Japan) (26.01.1989) Custom VLSI development and data acquisition system for VENUS |

SEMINAIRES EP

A. Penzo (INFN, Trieste) (09.01.1989)

The new Tevatron polarized p beam facility : first results and physics outlook

A. Onuchin (Novosibirsk) (30.01.1989) The liquid krypton calorimeter for the KEDR detector

A. Peisert (CERN) (06.02.1989) Developmentand testsofanew silicon microstripdetector

R. Landua (CERN) (13.02.1989) New results from pp annihilation at rest

187

G. Bonvicini (SLAC) (27.02.1989) Solution to all QED radiative correction problems

A. de Roeck (University of Antwerp) (06.03.1989) Particle production in low p, hadronic collisions (results from the CERN-EHS experiments)

S.R. Wasserbach (Stanford University) (13.03.1989) Results on Dand D, decays from Mark Ill

B. Hubbard (LBL) (20.03.1989) Jet fragmentation properties from CDF

N. Wainer (Weizmann Institute) (22.03.1989)

Comparison of inclusive fractional momentum

distributions of quark and gluon jets produced in e’e annihilation

A. Palano (Dipartimento di Fisica e Sezione INFN, Bari)

(22.05.1989) New results on central meson production in WA76 and observation of the Q/f,(1720)

C. Haber (LBL) (31.05.1989)

The CDEF silicon vertex detector

K. Fransson (University of Uppsala) (05.06.1989) A measurement oflow-p. prompt-electron production at the pp collider using a RICH counter

E. Klempt (Institute of Physics, University of Mainz)

(19.06.1989)

Observation ofa new 2** resonance atM = 1.565 GeV /c? in pp annihilation at rest

M.A. Botje (PSI, Villingen) (26.06.1989)

New results from the NMC

A. Staude & H. Wahl (CERN) (03.07.1989) Report on the Workshop on Physics at the Main Injector held at Fermilab in May 1989

V. Chaloupka (University of Washington, Seattle)

(24.07.1989) High energy physics with no target, fixed target, and a slowly moving target

C.D. Buchanan (CERN) (21.08.1989) Evidence indicating that meson and baryon formation

are controlled by phase space and a linear confining quark potential

W. Molzon (University of California) (04.09.1989) Study oflepton flavour violating and other rare decays of neutral kaons

S. Bethke (University of Heidelberg) (18.09.1989) Recent results on jet physics and tests of OCD in ete® annihilations

V.J.D.Kekelidze (University of Tbilisi, USSR) (09.10.1989) A fixed-target target experiment to study CP-violationin B-meson decay

M. Boutemeur (CERN) (04.12.1989) Light quark meson spectroscopy

188

C.A. Heusch (University of California, Santa Cruz)

(20.12.1989) First measurement of limitson non-diagonallepton pairs at high q? involving tau leptons

SEMINAIRE SPECIAL EP

A. Richard Newton (University of California, Berkeley) (23.11.1989)

Integrated electronics : trends in technologies and CAD

tools

SEMINAIRES ISOLDE

R.K. Sheline (Florida State University) (26.05.1989) Evidence for octupole deformation in nuclei

C. Rolfs (Münster), J. Vervier (Louvain-la-Neuve),

P. Aguer (Orsay), H. Rebel (Karlsruhe), M. Arnould (Brussels), K. Langanke (Münster) & H. Haas (CERN) (19 & 20.06.1989) Nuclear astrophysics with radioactive beams

H. Stroke (University of New York) (02.09.1989) Cooled composite calorimeter spectrometers and detectors :a primer and progress

D. J. Vieira (Los Alamos National Laboratory, USA)

(07.12.1989) Exploring the frontier of exotic nuclei : measurements using the TOFI spectrometer

recent

M. Hass (NSRL, University of Rochester) (14.12.1989) Tilted foil polarization of separated reaction products and radioactive beams

RENCONTRES LEAR

(01.08.1989) Very low energy antiprotons

SEMINAIRES DE PHYSIQUE DES PARTICULES

S. Stone (Cornell University) (10.01.1989) A pot-pourri of new Cleo results : the =, ls) >J/Y+X, andb— u:limits

C. Wetterich (DESY) (31.01.1989) A new intermediate range force?

(09.02.1989) Physics at UNK

V. Blobel (University of Hamburg) (02.03.1989) Neutral-current neutrino interactions and the Standard

Model

T. Nozaki (KEK, Japan) (14.03.1989) Recent results of the TRISTAN experiments

B. Gavela (Univ. Autonoma de Madrid) (04.04.1989)

The electric dipole moment of the neutron

H. Nelson (CERN) (06.04.1989) Search for a neutral Higgs particle inthe decay sequence

K’ > zH’, H’ > ee

G. Belletini (Pisa), L. Fayard (Orsay) & M. della Negra

(CERN) (18.04.1989) New results from the pp collider experiments :thesearch for Top

Y. Nir (SLAC) (09.05.1989)

What do we know (and how) about the CKM matrix?

R. Schwitters (SSC) (13.06.1989) Status of the SSC laboratory

V. Gibson (CERN) (15.06.1989)

New results from NA31 on CP violation and CPT

D.O. Caldwell (University of California) (18.07.1989) Recent results in the search for dark matter

J. Kirkby (CERN) (29.08.1989) Summary of the SLAC Lepton-Photon Symposium

J. Nash (SLAC) (15.09.1989)

First results from the Mark-Il at the SLC

T. Yamanaka (Fermilab) (19.09.1989) A new measurement of e€/e by FNAL E731

J. Yoh (Fermilab) (26.09.1989)

Recent results from CDF and future prospects

J. F. Wilkerson (Los Alamos National Laboratory)

(17.10.1989) New limits on neutrino mass from tritium beta decay measurements

H. Schroeder (DESY) (31.10.1989) The measurement of quark couplings in B decays

C. Rubbia (CERN) (02.11.1989) Perspectives for a Hadron Collider in the LEP tunnel

R. van Kooten (SLAC) (07.11.1989) New particle searches in Zdecays usingtheMark lIatthe SLC

A. Melissinos (University of Rochester) (14.11.1989) The search for cosmic axions

A. Rozanov (ITEP & CERN) (28.11.1989)

Determination of the electroweak mixing angle from neutrino-electron scattering

Charm II Collaboration

D. Froidevaux (LAL, Orsay) (30.11.1989) Search for new particles with the UA2 detector

J. Steinberger (Scuola normale, Pisa) (05.12.1989) Three families : results ofthe ALEPH collaboration atthe 7

D.Nanopoulos (CollegeStation, A&M University, Texas)

(07.12.1989)

Three generations, past, present and future : a theorist

view |

K. Einsweiler (CERN) (12.12.1989)

Measurement of W and Z parameters in UA2

RENCONTRES SUR LA PHENOMENOLOGIE DE LA PHYSIQUE DES PARTICULES

G. Bertsch (Michigan State University) (20.01.1989) Detecting the quark-gluon plasma

V.A. Khoze (Leningrad Institute for Nuclear Physics, Gatchina, USSR) (03.03.1989) OCD coherence in hadronic jets

B. Andersson (University of Lund) (28.04.1989) TheOCD cascades ::parton-hadron duality, fractalnature and intermittency

W. van Neerven (University of Leiden) (19.05.1989) Order a$ contributions to the Drell-Yan K-factor

B. Mele (CERN) (30.06.1989) New heavy vector bosons at pp colliders

A. Sirlin (University of New York) (25.08.1989) Considerations concerning the renormalization of the electroweak sector of the standard model

R.F. Jaffe (MIT) (15.09.1989) Flavour and spin structure of the proton

M. Shifman (Bern) (10.11.1989) Light Higgs particle in the decays of the K and eta- mesons

SEMINAIRES PS

J. Handerek (Institute of Physics, Silesian University Katowice, Poland) (15.02.1989)

Copious electron emission from PLZT ceramics with a high zirconium concentration

R.B. Moore (Department of Nuclear Physics, McGill University, Montreal) (22.02.1989) RFO traps as beam coolers and bunchers

H. Satz (University of Bielefeld) (01.03.1989) Quark deconfinement in nuclear collisions

G.Silverstrov (Institute of Nuclear Physics, Novosibirsk,

USSR) (29.03.1989)

Use of high currents and liquid metals - particle focusing devices

K.N. Leung (LBL) (03.04.1989) Development of high brightness H° sources

P. Skarek (CERN) (05.04.1989) ARCHON - Architecture for cooperative heterogeneous on-line systems :a CERN-PS ESPRIT-2 collaboration

F.Peyrin (Laboratoire detraitement dusignaletultrasons INSA, Villeurbanne, France) (12.04.1989)

Repr6sentation temps fr&quencedes signaux num£riques: du spectrogramme la repr6sentation de Wigner-Ville

J. Stovall (LANL, Los Alamos) (17.04.1989)

FEL and RFO accelerator activities in Los Alamos

R. Becker (University of Frankfurt) (19.04.1989) Status of the electron beam ion source

189

E. Harms & B. Hanna (FNAL) (07.06.1989)

Accelerator operations at Fermilab

Y. Baconnier (CERN) (11.10.1989)

New techniques of acceleration : from CLIC (CERN Linear

Collider) to CTF (CLIC Test Facility)

A.Thiessen (Los Alamos NationalLaboratory, New Mexico)

(16.10.1989) Status of Los Alamos PSR instability studies

D. Hoffmann (GSI, Darmstadt) (22.11.1989)

Beam plasma experiments with heavy ions

I. Wilkie (CERN) (06.12.1989) Experience with workstations for accelerator control at the CERN SPS

SEMINAIRES SPECIAUX SUR L’ACCELERATEUR PS

H. Ikegami (Research Centre for Nuclear Physics, University of Osaka) (08.06.1989)

F. Dothan (Hebrew University of Jerusalem) (24.07.1989) The brush discharge or how to get cheaply amps of kilovolt electrons

E.J.N. Wilson (CERN) (31.07 M 10.08.1989)

An introduction to accelerators (7 lectures)

M. Tigner (Cornell) (30.10.1989) Plans for a B-factory

SEMINAIRES SCIENCE & SOCIETE

R. Sen& (College de France) (07.03.1989) Fast neutron breeders -— Super-Phenix : from physics to reality

P. Tanguy (Electricite de France) (16.03.1989) Super-PhE£nix : some aspects of the safety of LMFBRs

SEMINAIRES SPECIAUX

L. Rosenberg (University of Chicago) (30.03.1989) Status of the Chicago Air Shower Array

R.L. Garwin (IBM Thomas ]J. Watson Research Center)

(05.06.1989) The Cold Nuclear Fusion Workshop at Santa Fe

(13.10.89) Results from the first physics run at LEP

CONFERENCE ALA MEMOIRE DE JOHN ADAMS

R. Erickson (SLAC) (17.11.1989) Making beams collide at the SLC

CORRECTIONS RADIATIVES POUR LES EXPERIMENTATEURS

W. Hollik (CERN) (30.05.1989)

Introduction and renormalization

190

D. Bardine (JINR, Dubna) (01.06.1989)

Weak corrections in ete —> yu*u°

B. Ward (Tenessee) (02.06.1989)

QED corrections in ee — u*’u”

T. Riemann (DAW, Berlin) (02.06.1989)

The Z° line shape

SEMINAIRES SPS

M. Berz (SSC-CDG) (03.02.1989) High-order perturbative description and analysis of beam dynamics using differential algebra

M. Furman (SSC-CDG) (26.05.1989)

Self-consistent beam beam model

A. Norton (CERN) (23.06.1989) Physics from UA1 to UA2 : today and tomorrow

R. Perin & L. Oberli (CERN) (30.06.1989) Development of high-field superconducting magnets forthe LHC

A. Rosowsky (CERN) (28.09.1989) Single shot longitudinal profile of short bunches (100 ps): preliminary studies

H. Schönbacher (CERN) (01.12.1989)

Radiation doses to the SPS and an estimate of radiation

damage

SEMINAIRES DE PHYSIQUE THEORIQUE

A. Patel (CERN) (11.01.1989) Hadronic matrix elements in lattice QCD

C. Verzegnassi (CERN) (18.01.1989) Special features of Zcouplings to fermions and new physics detection

D. Zeppenfeld (Madison) (25.01.1989) Signals for new and old physics in pp collisions

J. L. Petersen (CERN) (01.02.1989) On representations and realizations of N = 4 and other superconformal algebras

G. Veneziano (CERN) (08.02.1989)

Do wormholes kill the cosmological constant?

T. Sjöstrand (CERN) (15.02.1989) An evaluation of high-p, physics Monte Carlos

S. Ferrara (CERN) (22.02.1989) Effective Lagrangians for superstring compactifications

E. Martinec (E. Fermi Institute, Chicago & ENS, Paris) (01.03.1989) Singularities, catastrophes and mean field theories

R. lengo (SISSA, Trieste) (08.03.1989)

Quantum gravity corrections from superstring theory

B. Lampe (CERN) (15.03.1989) Heavy quark jets in pp collisions

Z. Ryzak (MIT) (22.03.1989) Spin content of the proton and the breaking of axial U(3)

W. Thirring (Vienna) (29.03.1989)

Stability of matter

L.E. Ibanez (CERN) (12.04.1989) The zoology of four-dimensional heterotic string

R. Kleiss (CERN) (26.04.1989)

Structure function Monte Carlos

A.N. Schellekens (CERN) (03.05.1989) Extended chiral algebras and modular invariant partition functions

J. Distler (Cornell) (17.05.1989)

Who's afraid of Joseph Liouville?

D. Lüst (24.05.1989) Modular invariance in supersymmetric field theories

I. Shapiro (Lebedev Institute) (26.05.1989) Some important topics in low-energy nr physics and their relation to experiments at LEAR

P. West (CERN) (31.05.1989) N = 2 superconformal models, Landau-Ginsberg Hamiltonians and the epsilon-expansion

5.M. Roy (CERN) (07.06.1989) The Einstein-Podolsky-Rosen paradox, Bell's inequalities and tests of the no-faster-than-light signalling hypothesis

R. Jackiw (MIT) (14.06.1989) Quantum gravity on flatland

J.S. Hagelin (Maharishi International University, USA)

(21.06.1989) Deriving with flipped SU(5) from the string

D.V. Nanopoulos (Texas A&M University) (28.06.1989) Quantum gravity and the collapse of the wave function

D. Gross (Princeton University) (05.07.1989) High energy behaviour of stringamplitudes: looking forthe string symmetry

E. Lomon (MIT) (06.07.1989) Experimental and theoretical developments about exotic dibaryons

J. Smith (Marseiles & Stony Brook) (12.07.1989) OCD corrections to the reactionp+Pp>W+Yy+X

H. Fritzsch (University of Munich) (19.07.1989) OQCD and the spins inside the proton

T. Matsui (IPN, Orsay) (02.08.1989) How to compute the J/y suppression in ultrarelativistic nucleus-nucleus collisions

E.W.N. Glover (CERN) (09.08.1989) Windows on new physics from rare Z decays

A.V. Ramallo (CERN) (26.07.1989)

Chern-Simons and conformal field theories

L. Maiani (University of Rome 1 'La Sapienza') (23.08.1989) The Z line-shape in ete’annihilation

A. de Rüjula (CERN) (30.08.1989)

Charged dark matter

L. Baulieu (Paris) (06.09.1989) Ontopologicalquantum field theories: ghostphenomenology

J.--L. Basdevant (Orsay & Paris), A. Martin (CERN) & J.-M. Richard (Grenoble) (13.09.1989) New lower bounds on many-body Hamiltonians

F. Feruglio (University of Padua) (20.09.1989) Gravitino interactions and non-linear realization of

supersymmetry

G. Veneziano (CERN) (27.09.1989)

Anomalous currents and anomalous structure functions in

OCD

J. Donoghue (CERN) (04.10.1989) On the origin of chiral Lagrangians

I. Antoniadis (Ecole Polytechnique, Palaiseau) (11.10.1989) An expanding Universe in string theory

R. Barbieri (Scuola normale superiore, Pisa) (25.10.1989) Solar neutrinos : facts and speculations

G. Martinelli (Universitä diRoma 'La Sapienza’) (01.11.1989)

Weak decays on the lattice

I. Khalatnikov (Landau Institute, Moscow) (08.11.1989)

Qualitative inflationary cosmology

D. Espriu (CERN) (15.11.1989) Chiral Lagrangians and chiral perturbation theory : can we derive them from QOCD?

B.W. Lynn (Stanford University) (22.11.1989) O-stars

M.M. Salomaa (Helsinki University of Technology & ETH

Zurich) (29.11.1989) Quantized vortices in superfluid ?He cosmic strings’ in the laboratory

: "superconducting

5. Petcov (CERN & Institute for Nuclear Research and Nuclear Energy, Bulgaria) (06.12.1989) The silver neutrino problem : an update

F. Karsch (CERN) (13.12.1989)

OCD phase transitions at finite temperature

SEMINAIRES TIS

A.H. Sullivan (CERN) (20.03.1989)

Effects of small doses of radiation

O.C. Zienkiewicz (University College Swansea) (14.09.1989) New developmentsin the finiteelement method and adaptive refinement procedures

191

Programmes d’enseignement 1988/89

ENSEIGNEMENT ACADEMIQUE

18 series de cours (70 conferences — 20 conferenciers)

Accurate tests of the standard electroweak model at LEP. The case for polarized beams. A. Blondel (CERN/EP) (4 lecons)

Object-orienteted programming O. Nierstrasz & D. Tsichritzis (Centre Universitaire d’Informatique, GE) (4 lecons)

Semiconductor devices for high energy intrumentation G. Lutz (MPI, Munich & CERN/EP) ( 4 lecons)

Superconductivity, hot and cold M. Cyrot (CNRS Universite de Grenoble) (5 lecons)

Experimentaltestsofquantum mechanicsin quantum optics A. Aspect (Ecole Normale Superieure, Paris) (2 lecons)

Elementary introduction to supersymmetry S. Ferrara (CERN/TH) (4 lecons)

Theory of RF waveguides & cavities G. Döme (CERN/SPS) (5 lecons)

Elementary introduction to anomalies and superstrings L. Alvarez-Gaume (CERN/TH) (4 lecons)

Calorimetry in high energy physics R. Wigmans (CERN/ER) 8 lecons)

Models of the brain memory M. Mezard (Ecole Normale Sup£rieure, Paris) (4 lecons)

Introduction to particle physics for non particle physicists M. Jacob (CERN/TH) (4 lecons)

Space technology W. Kröll (DFVLR, Köln) (2 lecons)

Image processing M. Kunt (EPF, Lausanne) (4 lecons)

Materials for advances technologies M. van de Voorde (Joint Research Centre, Petten) (3 lecons)

Major mathematical achievements of recent years. Fractals R.F. Churchhouse (Dept. of computing Maths, University of Wales, Cardiff) (5 lecons)

192

Antimatter

J.S. Bell (CERN/TH) &H. POTH (GS$SI, Darmstadt) (4lecons)

The physics with ion beams: basic concepts, present status, future plans P. Sonderegger (CERN/EP) (4 lecons)

Accelerator physics for pedestrians M. Hine (5 lecons)

ENSEIGNEMENT TECHNIQUE

Mathematiques

Notion de d£rivees et ses applications

J.-L. Perinet-Marquet (40 h)

Groupes et algebres de Lie I

P. Sorba (40 h)

Groupes et algebres de Lie II P. Sorba (40 h)

Traitement num£rique du signal M. Martini (40 h)

Systemes dynamiques H. Epstein (40 h)

Electronique

Electronique analogique G. Baribaud & C. Bertuzzi (88 h)

Systemes d’exploitation OS 9 Ecrin Automatismes (6 sessions x 40 h)

Microprocesseurs 8 bits J. Feyt & G. Mugnai (88 h)

Laboratoire d’electronique II

P. Cennini &R. Platteaux (88 h)

De la logique cäbl&e au microprocesseur J.-P. Bertuzzi & J.-L. Perinet-Marquet (128 h)

Unix

(2 sessions x 32 h)

Informatique

Systeme d’exploitation MS-DOS H. Michel (9 sessions x 8 h)

N

Initiation aA l’informatique et aux techniques de

programmation (ler module) E. D’Amico & H. Michel (2 sessions x 20 h)

Initiation a informatique (2&me module) E. D’Amico & H. Michel (2 sessions x 20 h)

Programmation en PASCAL M. Cousin (40 h)

Programming in PASCAL H. Slettenhaar (80 h)

On-line and real time programming on VAX/VMS A. Lacourt & J. Bourotte (132 h)

Oracle I Equinoxe (3 sessions x 24 h)

Oracle II Equinoxe (2 sessions x 24 h)

Oracle III Equinoxe (2 sessions x 16 h)

VM/CMSI (francais & anglais) A. Ballanti, D. Duret, L. Esteveny, A. Krige, J.-M. St-Viteux

(6 sessions x 30 h)

VM/CMSII E. van Herwijnen (30 h)

Programming in C J. Brazier (2 sessions x 40 h)

Programmation en langage C M. Pauze (40 h)

Mecanique

Theorie des el&ments finis

CAST (40 h)

Introduction ä Castem L. Borne & A. Lefrancois (40 h)

Ansys PC et Ansys-Full

AS&I Dataid (40 h)

Autocad

M. Bert (40 h)

Administration - Gestion

Microsoft Word

Informatique Maquet (2 sessions x 16 h)

Pagemaker-Windows

Informatique Maquet (2 sessions x 16 h)

Microsoft Excel

Informatique Maquet (3 sessions x 16 h)

Gestion de projets INSA (2 sessions x 80 h)

Actions speciales

Blindage et mise ä la terre

M. Mardiguian (32 h)

CAE in electronics L. Odess (2 jours)

707 personnes ont suivi et termine les cours & seminaires

SEMINAIRES MANAGEMENT, COMMUNICATION

ET DEVELOPPEMENT DES APTITUDES

PERSONNELLES

Techniques d’encadrement P. Artigues (3 sessions x 40 h)

Animer et diriger une equipe P. Artigues (24 h)

Managing people .T. Attwood (16 h)

Managing change T. Attwood (16 h)

Conduire une reunion

V. Skorokhodoff (16 h)

Communiquer efficacement

F. Labro (5 sessions x 32 h)

Precision communication

S. Datta (3 sessions x 32 h)

Les relations interpersonnelles dans le cadre du travail P. Artigues, V. Dubos (5 sessions x 24 h)

Interpersonal communication in the work environment

Ch. Bruce-Thompson (24 h)

Les relations interpersonnelles dans le cadre du travail

niveau 2

P. Artigues (24 h)

Interpersonnal communication in the work environment,

level 2

Ch. Bruce-Thompson (24 h)

Methodes et pratique de la negociation P. Pigallet (2 sessions x 32 h)

Managing time T. Attwood (16 h)

193

PROGRAMME DE CONFERENCES POUR ETUDIANTS D’ETE

Introduction

Physics at CERN - past, present and future (2 lecons) P. Darriulat

Cours

Detectors, electronics and data acquisition for particle experiments (4 lecons) C. Fabjan

Detectors, electronics and data acquisition for particle experiments (1 legon) W. Bell

Detectors, electronics and data acquisition for particle experiments (7 lecons) D. Sendall

e*e" physics (6 lecons) J. Haissinski

An introduction to accelerators — past, present and future (6 lecons) E. Wilson

Main concepts of particle physics- QCD, QED and standard model (6 lecons) C. Jarlskog

Hard hadronic interactions (4 lecons) V.Cavasinni

Soft hadronic interactions (2 lecons) M. Albrow

Event recognition and reconstruction in large detectors A.Norton

Seminaires

Isolated particlestrapped inminusculeaccelerators (2 lecons) G. Gabrielse

Electron positron colliders in the TeV energy range W. Schnell

Monte Carlo and random numbers (2 lecons) F. James

The Supernova 1987A in the Large Magellanic Cloud W. Hillebrandt

A new force weaker than gravity ? C. Wetterich

Status of CP violation - theory and experiment (2 lecons) M. Calvetti

194

Ultrarelativistic ion beams and the quest ofthe quark-gluon plasma (2 lecons) P. Sonderegger

Highenergy neutrino astronomy and astrophysics (2lecons) P. Grieder

Self-reproducing universe A. Linde

Autres

Student session

APPRENTISSAGES

Nombre d’apprentis de septembre 1988 4 aoüt 1989 : 29

Profession lere | 2e&me | 3&me | 4&me | Total

annee | annee | annee | annee

Laborant en 4 2 3 4 13

Physique

Electronicien 4 4 4 4 16

3apprentis Electroniciens etles 4 apprentis Laborantsen Physique qui terminaient leur apprentissage en 1989 ont obtenu le Certificat Federal de Capacit& (CFC) suisse.

ENSEIGNEMENT GENERAL

1. Expos&s

Science pour tous (R. Carreras) :

serie de 31 expos&s (en francais) destines plus particuli&rement aux personnes n’ayant pasde formation scientifique.

Audience & chaque expos& : environ 100

2. Publications

Picked up for you this week (R. Carreras) :

Feuillehebdomadaire (en anglais) danslaquelleontrouve unmontaged’extraitsdela presse scientifique prösentant un interöt general.

Tirage hebdomadaire : environ 1400 exemplaires Tiragedela collection annuelle:environ 3200 exemplaires.

COURS DE LANGUES

Anglais Francais Allemand

No de No No No de No No No de No No

cours heures | eleves cours heures | eleves cours heures | eleves

Cours extensifs 21 834 245 28 1437 347 3 124 35

(1 & 6 heures/semaine)

Cours extensifs speciaux

(entretien phonetique, 5 113 19 1 30 8 - - _ redaction, etc.)

(2 A 6 heures/semaine)

Cours semi-intensifs 8 472 64 _ _ _ _ _ _

(7A 12 heures/semaine)

Total 34 1419 328 29 1467 355 3 124 35

Nombre total d’inscrits anglais + francais + allemand : 718

195

Ecoles du CERN

Dans la serie des Ecoles sur des themes spe&cialises,

!’Ecole du CERN sur les accelerateurs (CAS) a organise, conjointement avec le laboratoire de Daresbury, Royaume- Uni, un cours sur le rayonnement synchrotron et les lasers a Electrons libres. Ce cours s’est tenu au Chester College, Chester, du 6 au 13 avril et a attire 89 etudiants venus d’au

moins 17 pays differents, l’industrie 6tant bien representee. Le programme des conf£rences et des s6minaires a etele

suivant:

Conferences

M. Cornacchia (LBL) Requirements and limitations on beam quality I, II

G. Dattoli (ENEA)

Introduction to Free Electron Lasers (FEL)

P. Elleaume (ESRF) Theory of wigglers and undulators I, II

A. Hofmann (CERN) Characteristics of synchrotron radiation

M.H. Key (RAL) X-ray plasma laser

J. Lawson (RAL)

Particle photon interactions

G. Mühlhaupt (ESRF)

Hardware limitations on storage ring sources

J.M. Ortega (LURE)

Optical FEL cavities

M.W. Poole (Daresbury Laboratory) Design and technology of undulators

G. Rees (RAL) Review of elementary accelerator theory |, II, II

A. Ropert (ESRF)

High brilliance lattices and the effects of insertions |], Il

A. Sessler (LBL) High power, high efficiency FELs

V.P. Suller (Daresbury Laboratory) Temporal structure ofthe Beam

196

Seminaires

J. Bordas (Daresbury Laboratory) User requirements for synchrotron radiation sources

P. Marin (LAL) State-of-the-art synchrotron radiation source

R. Reininger (DESY) Monochromators and associated optical equipment

E. Weihreter (BESSY) Compact synchrotron radiation source

L’Ecole de physique CERN-IURN de 1989 a eu lieu ä& ’hötel ‘'t Zuiderduin a Egmond-aan-Zee, Pays-Bas, du 25

juin au 8juillet 1989;ellea &t£organis&eeen collaboration avec Institut unifi& des recherches nucle&aires, Doubna, et

NIKHEF, Amsterdam. Sescours ont &t€ suivispar60&tudiants

de neuf Etatsmembres du CERN, dont 11 &tudiants du pays höte, par 38 etudiants de six Etats membres de/’IURN et par

six &tudiantsqui venaient de pays qui ne sont membres nidu CERN ni de ’IURN.

Le programme des conferences a &t& le suivant::

P. Darriulat (CERN) The CERN scientific programme

B. de Wit (University of Utrecht) Gauge theories and applications

K. Ellis (FNAL) OCD and collider physics

W.Hollik (Universityof Hamburg) &R.Kleiss (University of Leiden) Precision tests of electro-weak theory

D. Kazakov (JINR) Beyond the standard model

V.A. Rubakov (INR, Moscow)

Cosmology and high-energy physics

R. Rückl (University of Munich/DESY) Heavy flavours and CP violation

Yu.G. Ryabov (IHEP, Serpukhov) The IHEP scientific programme

A.N. Sissakian (JINR)

The JINR scientific programme

Ch. Wetterich (DESY) A new force weaker than gravity?

L’Ecole de calcul Electronique du CERN 1989 a ete organisee en collaboration avec I’Institut für Hochenergiephysik der Universität Heidelberg. Elle s’est tenue A Bad Herrenalb, Republique federale d’Allemagne, du 20 aoüt au 2 septembre 1989 et a &t& suivie par 72 etudiants venus de 44 instituts de 18 pays. Huit de ces etudiants venaientdepaysquinesont pasdes Etatsmembres du CERN.

Leprincipalprogrammedesconferencesa6&t&lesuivant:

K.-H. Becks (Wuppertal University) Artificial intelligence and expert systems - Applications in data acquisition

G. Bednorz (IBM Research Laboratory, Zurich) Special lecture

M. Birrittella (Cray Research, Inc., Chippewa Falls) Integrated circuit design for Supercomputers, GaAs vs. silicon, theory and practice

K. Bowler (Edinburgh University) Applications of large transputer arrays

A. Bradier (CEC, Brussels)

ESPRIT - European strategic programme for research and development in information technology

F. Carminati (CERN) Experience with vector processors in HEP

B. Carpenter (CERN) HEPnet: where we are and where we are going

R.F. Churchhouse (University of Wales, Cardiff) Ciphering algorithms

R.F. Churchhouse (University of Wales, Cardiff) Fractals

R.W. Dobinson (CERN) Future trigger and data acquisition systems

R. Frühwirth (Institut für Hochenergiephysik, Vienna) Track and vertex fitting

W.J. Haynes (DESY, Hamburg) Microprocessor-based data acquisition systems for HERA experiments

A.J.G. Hey (Southampton University) Scientific computing with transputers

H.F. Hoffmann (DESY, Hamburg)

Deutsches Forschungs Netz- wideband communications

and their use by German HEIP institutes

E. Malandain (CERN) Application ofdiagnosticexpertsystemsintheaccelerator domain

G. Müller and M. Salmony (IBM, Heidelberg) The future of fast networks

A. Norton (CERN) Pattern recognition and event reconstruction in large detectors

E. Picasso (CERN)

The status of the LEP machine

L.M. Robertson (CERN) Introduction to operating systems

P.C. Treleaven (University College London) Neural networks and neurocomputers

H.M. Wacker (Deutsche Forschungs-und Versuchsanstalt für Luft- und Raumfahrt, Oberpfaffenhofen) The services concept ofthe DLR Central Data Processing Division

H.M. Wacker (Deutsche Forschungs-und Versuchsanstalt für Luft- und Raumfahrt, Oberpfaffenhofen) Theuseof Amdahl’sscalarlawin determiningthe power of vector computers

D.O. Williams (CERN) Computing at CERN in the nineties

P. Zanella (CERN) 30 years of computing at CERN

R.W. Dobinson (CERN), A. Hamilton (INMOS, Bristol),

A.J. Jackson (Transputer Support Centre, Southampton)

& D. Jeffery (CERN) Tutorials and practical sessions on the use of transputers and OCCAM.

LetroisiemedescoursavancesdelaCAS surla physique des accelerateurs a Et@ organis&e conjointement avec le laboratoire Svedberg, Suede. Il s’est tenu & Y'universite d’Uppsala du 18 au 29 septembre et a 6t& suivi par 81 etudiants dont 9 venaient des Etats-Unis et 6 de pays relativementnouveaux danscedomainecommeleBrösil, la

Finlande, /’Iraq et la Coree.

Conferences

B. Autin (CERN) Chromaticity

S. Baird (CERN) Schottky noise on very cold beams

E. Bonderup (Aarhus University) Laser cooling

D. Boussard (CERN) Schottky noise and BTF diagnostics

197

G. Döme (CERN)

Longitudinal motion I, I, III

B. Franzke (GS]) Interactions with the residual gas

R.-D. Kohaupt (DESY) Landau damping

J.-L. Laclare (ESRF)

Bunched beam coherent instabilities I, IL, IH

L. Lindgren (Max-lab, Univ. of Lund) Hamiltonian mechanics ], II, III

D. Möhl (CERN) Stochastic cooling I, Il

L. Palumbo (La Sapienza, Rome)

Wake fields

A. Poncet (CERN) Ion trapping and clearing

H. Poth (GSI) Electron cooling I, II, IH

A. Ropert (ESRF) Dynamic aperture

198

F. Ruggiero (CERN) Kinetic theory and Vlasov equation

A. Sorensen (Aarhus University) Intra-beam scattering Liouville theorem and emittance

E. Steffens (MP]I)

Introduction to polarisation of protons

E. Wilson (CERN) Lattice and lens design

Seminaires

A. Brahme (Karolinska Institutet)

Radio-therapy

C. Ekstrom (The Svedberg Lab.) Internal targets

I. Hofmann (GSI) Intensity limits in storage rings Crystalline ion beams

S. Kullander (Uppsala University) Living with radiation

F. Willeke (DESY) Interpretation of numerical tracking

Personnalites recues en 1989

JANVIER

09 M. Tieying LI, Conseiller d’Etat, Prösident de la

Commission d’Etat pour !’Education, Republique populaire de Chine

12 M. Robert WALKER, Commission pour la Science,

l’Espace et la Technologie de la Chambre des repr6sentants, Etats-Unis

14 M.StanleyHAGEN, Ministre, Colombiebritannique,

Canada

18 M.V.MARINO, Chef deCabinetdeM. Ch. MILLON,

Depute de l’Ain, France

P' Sergio BARABASCHI, Vice-directeur general], Italie

20 M. Karel ZAVAZAL, Vice-Ministre ä& la Recherche,

Tchecoslovaquie

23 Delegation basque, Ministere de I’Industrie, France

28 M. Roald Z. SAGDEEV, Directeur, Institut de

Recherche cosmique, Moscou, URSS

S. Ginsburg

FEVRIER

02 P’ Giampolo BELLINI, Directeur INFN, Italie

P’A. AIRAGHI, Directeur ’Finmeccanica’, Italie

07-14 Ladelegationde’IPHEauCERN, Serpoukhov, URSS

09 M.Jean-ClaudeMARTIN, Conseiller regional, Rhöne-

Alpes, France

13 Service du Personnel du Senat, France

20 Chefs d’industrie, Republique federale d’Allemagne

P'. R. LÜST, Directeur general, Agence spatiale

europ6enne, Paris, France

23 M.K.ROOT, Ministeredel’Education et dela Science,

Royaume-Uni

M. Piers BAKER, Ministere des Affaires &trang£res et

du Commonwealth, Royaume-Uni

M.N.WINGFIELD, Bureau du ”Cabinet”, Royaume-

Uni

24

M. Stephen BOWDEN, Ministere des Finances,

Royaume-Uni

M.RobinP. RITZEMA, Ministere del’Educationetde

la Science, Royaume-Uni

M. B. OKKERSE, Directeur general pour l’Enseignement supe£rieur et la Recherchescientifique, Pays-Bas

Son Excellence R.J. Van SCHAIK, Reprösentant permanent, Pays-Bas

M. Van ALDERWEGEN, Directeur pour les

Organisations de recherche, Pays-Bas

M. J.W.C. ZANDVLIET, Representant permanent

suppleant, Pays-Bas

M.J. BEZEMER, Delegue6 neerlandais au Comite des Finances du CERN

MARS

01

06

16

22

M. Pin ZHOU, Vice-President de la Commission

d’Etat pour la Science et la Technologie, Republique populaire de Chine

M. Shuguang MENG, Commission d’Etat pour la Science et la Technologie, Röpubliquc populaire de Chine

Son Excellence M. Fangbo CAl, Ambassadeur extraordinaire & plenipotentiaire, Röpublique populaire de Chine

M. Zhao Qi ZHANG, Mission permancnte de la Republique populaire de Chine auprös des Nations Unies et d’autres organisations internationales a Geneve |

M. Guanghua ZENG, Deuxieme sccr£etaire,

Republique populaire de Chine

Mme Ruoli HU, Ambassade, Röpublique populaire

de Chine

M. A. TUROT, Consul general de France, Geneve

M. J.R. PATERSON, Consul genöral a Gencve,

Royaume-Uni

M. Charles MILLON, President du Conseil general,

Rhöne-Alpes, France

199

AVRIL

04

05

11

13

18

20

21

MAI

09

11

12

19

25

29

JUIN

02

05

200

M. E. DE LA GARZA, membre du Congress, Etats- Unis

Mr.W. STENHOLE, membre du Congress, Etats-Unis

M. P. HILLBURN, Mission des Etats-Unis, Gen&ve,

Etats-Unis

M. Fulvio CACCIA, Conseiller national du Tessin,

Suisse

M. Yves MANSILLON, Prefet de l’Ain, France

Groupe ‘Finmeccanica’, Italie

M. Noel LEBEL, Commissaire au Commissariat ä&

l’Ame&nagement des Alpes du Nord, France

M. Francois GILLET, France

M. J. VEREKER, Vice-Ministre, Ministere de

l’Education et de la Science, Royaume-Uni

M. T. CLARK, Contröleur general des comptes et Chef du Departement des Finances, Ministere de

!’Educaiton et de la Science, Royaume-Uni

M. R. RITZEMA, Chef de la Division Science

internationale, Royaume-Uni

M. J.-L. MATHIEU, Cour des Comptes, France

M. Claude EVIN, Ministre Solidarite, Sante et

Protection Sociale, France

M. F. KOURILSKY, Directeur general du CNRS,

France

M. ©. VODOZ, Conseil d’Etat Geneve, CH

M.G.D. KOLMOGOROV, Ministre desnormes, USSR

M. le professeur J.P. SUCENA PAIVA, Secretaire d’Etat Science & Technologie, Portugal

Participants aux Ass. Gen.de’OICM, delaCDSetde

YISH, Geneve

M. CADOT, Sous-Pre&fet, Saint-Julien-en-Genevois,

France

M. V. CASSONI, Olivetti, Italie

Membres du Forumjaponaisdel’industrieatomique, Japon

Membresdela Conferenceintercantonale des Bourses

d’Etudes, Geneve

M.S.5ZATMARY, Directeur general adjoint, Institut de recherche central pour la physique, Budapest,

Hongrie

07 Jury du Prix de I’Industrie, Ville de Geneve, Suisse

08 Conseil norvegien pour la recherche scientifique et

technique (NTNF), Norvege

Groupe de Senateurs de la Republique francaise, France

10 M. ORSENIGO, President du d&partement de Cöme,

Italie

20 M. De KONING, Ministre pour les Affaires sociales,

Pays-Bas et Mme DE KONING

30 PP A. SAKHAROV, Academicien, URSS et

Mme E. BONNER, URSS

JUILLET

11 Delegation de /’Institut japonais de planification du developpement, Japon

13 Son Excellence M. Messaoud AIT CHAALAL,

Repr&esentant permanent de la Republique democratique et populaire d’Algerie aupres des Nations Unies et d’autres organisations internationales a Geneve

31 P’" Rolando VALIANIL President du Conseil

d’administration EFIM - Industria Manufatturiera,

Italie

AOUT

22 M. M. PARAMELLE, Membre du Conseil

d’Administration de YALAFTA, France

25 M. Rino FORMICA, Ministre des Finances, Italie

SEPTEMBRE

04 /05 Centre IAPS, Budapest, Hongrie

07

08

P’ Dave BROBECK, LBL, Etats-Unis

M. Keizo SHIMIZU, Ohbayashi Corp., Japon

Commission pour la recherche de I’ENI (Office

national des hydrocarbures), Italie

11/12 Secretaires de groupes de travail, Recherche et

12

Technologie du Parlement federal allemand, Republique federale d’Allemagne

Son Excellence & Mme Nguyen CO THACH, Vice Premier Ministre de la Republique socialiste, Viet Nam

S.E. Tran HOAN, Representant permanent de la

Republique socialistedu VietNam aupres des Nations Unies et d’autres organisations internationales A Geneve

13

15

19

27/28

28

Son Excellence Morris ABRAM, Repr6sentant

permanent des Etats-Unis d’Amerique aupres des

Nations Unies et d’autres organisations

internationales a Geneve

Son Excellence Richard KENNEDY, Ambassadeur

extraordinaire, Etats-Unis

Son Excellence Gerald CLARKE, Representant

permanent du Royaume-Uni aupres de l’AlEA, de YONUDI et des Nations Unies ä Vienne

M.C. GROTE, Secretaire general de ’Academie des Sciences, Republique federale d’Allemagne

M.R.LEISTE, Directeur de "Institut de Physique des hautes Energies, Zeuthen, Berlin Est, Republique

democratique allemande

M. V.SYTCHEV, Ministre des normes, URSS

M. Markku LINNA, Directeur general, Ministere de

l’Enseignement sup£rieuret dela Recherche, Helsinki, Finlande

M. Matti LÄHDEOJA, Directeur general adjoint, Ministere de l’Enseignement supe£rieur et de la Recherche, Helsinki, Finlande

Son Excellence Jean-Pierre KEUSCH, Directeur,

Direction des organisations internationales, Berne, Suisse

Son Excellence Bernard de RIEDMATTEN,

Representant permanent de la Suisse aupres des Nations Unies et d’autres organisations internationales A Geneve

OCTOBRE

03

13

16

M. John CARLETON, Ministere du Commerce et de

Industrie, Royaume-Uni

M. Ulrich MARTHALER, Ministere du Commerce et

de Industrie, Royaume-Uni

M. Alain CATTA, Directeur general adjoint des Relations culturelles, scientifiques et techniques du Ministere des Affaires etrangeres, Paris, France

et M. GRASSIN, son adjoint

M. Jacques VERNET, Conseiller d’Etat, Geneve, Suisse

Membres de la Commission internationale de la

Protection des Eaux du L&man, Suisse

M. & Mme Fred BUCY, ancien President-Directeur

general, Texas Instruments, Etats-Unis

18 Mme Irene SAVOY, Deputee et Membres de la Commission de Developpement du Grand Conseil, De&partement des Travaux publics Geneve, Suisse

21 M. Tadeusz SYRYJCZYK, Ministre de Y’Industrie,

Pologne

NOVEMBRE

03 M. Jozef LENÄRT, Secretaire du Comite central du

Parti' communiste de Tchecoslovaquie,

Tchecoslovaquie

06 5.A.R. le Prince des Asturies, Don Felipe de Bourbon et de Grece

M.PierreCHEVALIER, Secretaired’EtatälaPolitique

scientifique, Belgique

09 Commission pour la Recherche, Italie

13 Inauguration officielle du LEP

14 M. V.F. KONOVALOV, Ministre soviötique de

l’Energie nucl&aire et de ’Industrie, URSS

16 Membres du V.S.M., Zurich, Suisse

17 M. & Mme YE Ylet groupe, Conseiller commercial ä Berne pour la Republique populaire de Chine

18 M.Heinrich ROHRER, prix Nobel

23 M. Guy-Olivier SEGOND et Cadres du Döpartement municipal des Affaires sociales, Ville de Geneve, Suisse

27 M. Van BILJON, attache commercial & M. T.G.

VISSER, Ministre, Afrique du Sud

DECEMBRE

01 Son Excellence Richard BURT, Ambassadeur, Etats-

Unis, et

Son Excellence Yuri NAZARKIN, Ambassadeur

Les delegations am£ricaine et sovietique ä la conference de Gene&ve sur les armements nucleaires et !’espace

18 P" Hans DEHMELT, prix Nobel de physique 1989,

Universit& de Washington, Seattle, Etats-Unis

19 M. Coby CHASE, laboratoire de recherche national du Texas, Etats-Unis

201