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L’ACAT soutient L’ACAT soutient L’ACAT soutient
Lindy Lou, jurée n° 2 Un film documentaire de Florent Vassault
Livre
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Action des chrétiens pour l’abolition de la torture | www.acatfrance.fr | 2
Sommaire Sommaire Sommaire
Fiche technique ……………. 4
6………Questions-Réponses
Pour aller plus loin………….11
12…………À vous de jouer !
Animer une projection-débat. . . 13
Action des chrétiens pour l’abolition de la torture | www.acatfrance.fr | 3
« La culture, c'est ce qui relie les savoirs et les féconde. » disait le sociologue et
philosophe Edgar Morin. Une bonne accroche qui résume parfaitement le parti pris de
l’action culturelle de l’ACAT. L’art, et en particulier le cinéma, donne corps à notre
mandat car il met en lumière des débats de société et des histoires de vie. Parmi ses
combats, l’ACAT lutte contre la peine de mort partout dans le monde. Elle développe un
projet de soutien aux condamnés aux États-Unis par des correspondances épistolaires.
Ce projet s’accompagne d’actions de sensibilisation à la réalité de la peine de mort dans
ce pays. C’est à ce titre que l’ACAT est partenaire du fim Lindy Lou, jurée n°2. Le film
contribue à montrer comment la peine de mort impacte ceux qui sont amenés à
l’approcher de plus près, autrement que comme une peine inscrite dans la loi.
Par ailleurs, ce long métrage nous offre un point de vue relativement original. La plupart
des documentaires sur la peine de mort aux États-Unis ont montré la situation du côté
des condamnés, des
proches des victimes, des
gardiens des couloirs de
la mort, des avocats et
militants abolitionnistes.
Lindy Lou, jurée n°2 nous
permet d’explorer une
autre facette en
appréhendant la peine de
mort du côté des jurés,
simples citoyens avec un
pouvoir de vie ou de mort
sur un accusé. Or, juré,
c’est une position dans
laquelle le spectateur peut
se projeter en partie.
Le soutien de l’ACATLe soutien de l’ACATLe soutien de l’ACAT
Action des chrétiens pour l’abolition de la torture | www.acatfrance.fr | 4
Durée : 84 mn
Réalisateur : Florent Vassault
Format : Documentaire
Producteur : Andolfi
Distributeur : JHR films
Sortie française : 10 octobre 2018
Synopsis
Il y a plus de 20 ans, Lindy-Lou a été appelée pour faire partie d'un jury. Depuis, la
culpabilité la ronge. Sa rédemption passera-t-elle par ce voyage qu'elle entame
aujourd'hui à travers le Mississippi, dans le but de confronter son expérience à celle des
11 autres jurés avec lesquels elle a condamné un homme à mort?
La démarche du réalisateur Florent Vassault a rencontré Lindy-Lou pendant le tournage de son premier film sur le
thème de la peine de mort aux États-Unis, Honk !, sorti en 2011. Quelques années plus
tard, en 2013, ils ont décidé ensemble de documenter le voyage de Lindy-Lou à travers
le Mississippi, à la rencontre de ses co-jurés.
Le réalisateur explique : « À l'origine, je pensais que le film « raconterait » plus le jury en
lui-même, la délibération, le crime, les témoins, etc. Au montage, il m'a paru évident que
le film reposait en fait sur les vingt ans qui ont suivi, sur la manière dont cette décision a
travaillé ces hommes et ces femmes. »
Si le film a permis à la protagoniste et aux autres jurés de mettre des mots sur ce qu’ils
ont vécu, il renvoie également le spectateur à son propre rapport à la peine de mort. Le
réalisateur évoque ainsi des parallèles possibles avec la France d’aujourd’hui : « En
l'abordant par le prisme des jurés, j'avais envie que ce film relie la peine de mort à
chacun de nous. C'est important pour moi car trente-sept ans après l'abolition, je suis
inquiet de voir la peine de mort encore brandie comme une solution par certains. Il faut
éduquer à l'abolition, il faut questionner la peine de mort et d'une certaine manière ce film
peut participer à cela. »
Fiche technique Fiche technique Fiche technique
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QuestionsQuestionsQuestions---réponsesréponsesréponses
1 -Les exécutions sont-elles toujours d’actualité aux États-Unis ?
En 2016, les États-Unis ont quitté le « quintet » de tête des pays procédant au plus grand
nombre d’exécutions. En 2017, 23 condamnés ont été exécutés par injection létale, un
chiffre équivalent au début des années 1990 avant que les exécutions ne repartent à la
hausse. Les condamnations aussi sont en baisse : 39 en 2017, contre 315 en 1996, pire
année en la matière.
Cette tendance et le mouvement indéniable vers l’abolition (19 états ont aboli la peine de
mort et 4 ont adopté un moratoire –ou équivalent- sur les exécutions) n’empêchent pas
des situations préoccupantes : des exécutions sont programmées en Ohio jusqu’en avril
2022, des états expérimentent littéralement certaines substances sur des condamnés,
l’Arkansas a exécuté 4 condamnés en 7 jours en avril 2017 après douze années d’inter-
ruption. Il y avait encore 2 817 condamnés dans les couloirs de la mort des États-Unis au
1er juillet 2017.
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2 – Quelle est la situation de la peine de mort au Mississippi ?
48 personnes attendaient dans le couloir de la mort du Mississipi fin 2017. De 1983 à
2017, 21 personnes y ont été exécutées, dont Bobby Wilcher le 18 octobre 2006,
condamné par le jury auquel Lindy-Lou a participé. Les dernières exécutions remontent à
2012 et « seules » 3 personnes ont été condamnées à mort ces quatre dernières années.
Pourtant, cet État très conservateur, aux mains du parti Républicain depuis 35 ans et où
Trump a obtenu 57,9 % des votes en novembre 2016, demeure très attaché à la peine de
mort. En 2011, un projet de loi pour établir un moratoire sur les exécutions n’a pas abouti.
Et en avril 2017, l’état a adopté une loi permettant le recours à de multiples produits pour
les injections létales (afin de contourner les difficultés d’approvisionnement) et, à défaut, à
d’autres méthodes : inhalation d’azote, électrocution et peloton d’exécution. Le réalisateur
nous renseigne en partie sur l’approche culturelle, religieuse, de la peine de mort dans les
États du Sud des États-Unis : « Il y a vraiment l'idée d'une croyance (« Do you believe in
the death penalty ? », « Crois-tu en la peine de mort ? ») et cela va de pair avec les
passions que déchaîne la peine de mort, cette idée assez répandue dans le Sud américain
que l'abolition remettrait en cause les fondements de la société. Il y a quelque chose de
l'ordre de l'irrationnel, un rapport quasi mystique à la peine de mort . »
3 - Comment se déroule un procès en peine de mort aux États-
Unis ?
Aux États-Unis, trois juridictions pénales peuvent condamner à mort : la juridiction fédérale
militaire, la juridiction fédérale civile et la juridiction des États fédérés. Ils étaient 31 sur 50
en 2017 à conserver la peine de mort et concentraient 97.66% des condamnés aux États-
Unis. Dans les faits seule une minorité d’entre eux condamnent et exécutent toujours. Les
crimes passibles de la peine de mort dans ces États sont les meurtres avec circonstances
aggravantes (ex : meurtre de plusieurs personnes, commis d’une manière particulièrement
cruelle, sur un mineur ou un policier).
Lors du procès, le procureur
représente l’accusation et il ne
présente que les preuves à
l’encontre de l’accusé, pour prouver
sa culpabilité. Il est en lien avec les
services de police pour son enquête
et il dispose de moyens financiers
importants pour payer des experts,
des analyses, etc. au service de son
argumentaire.
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De l’autre côté, il y a l’accusé. Il doit réfuter ou affaiblir les arguments de l’accusation
pour faire, au minimum, douter de sa culpabilité. Il devra financer lui-même une contre-
enquête privée ou des expertises. Si l’accusé n’a pas d’argent, il aura un avocat commis
d’office. Mais, même compétent, cet avocat n’aura de toute façon que des moyens très
limités comparés à ceux du procureur.
Un juge fait l’arbitre entre le procureur et l’avocat de la défense.
C’est un jury populaire de 12 jurés (appelé « petit jury ») qui, dans un premier temps,
tranche sur la culpabilité et, dans un second temps, doit prononcer la sentence. C’est
dans cette seconde phase que le jury doit faire la balance entre les circonstances aggra-
vantes, présentées par le procureur, et les circonstances atténuantes (ex : déficience
mentale, enfance difficile, etc.), présentées par la défense, afin de déterminer la peine.
Bobby Wilcher a été jugé coupable du double meurtre de deux femmes, puis condamné
à mort une première fois par un petit jury en 1984. Dix ans après, dans le cadre de ses
appels, il a obtenu un procès de révision de sa sentence. C’est à ce petit jury que Lindy-
Lou a participé en 1994. Au Mississipi, la loi prévoit que le petit jury des procès en peine
de mort doit être « séquestré » à l’hôtel pendant toute la durée du procès, dans l’idée
qu’ils ne subissent pas d’ influences extérieures.
4- Comment devient-on juré d’un petit jury ?
Aux États-Unis, être juré est un devoir civique obligatoire. Les jurés doivent impérative-
ment être de nationalité américaine, majeurs (21 ans), en capacité de comprendre et
d’écrire l’anglais, ne pas être atteints d’une infirmité physique incompatible (aveugles,
sourds) ou mentale et ne pas être ponctuellement ou durablement destitués de leurs
droits civiques car inculpés ou condamnés. D’après la loi, « aucun citoyen ne sera exclu
des fonctions de juré en raison de sa race, sa couleur, sa religion, son sexe ou son statut
économique ».
Le 6e amendement de la Constitution des États-Unis prévoit que l’accusé a droit d’être
jugé par un jury « impartial ».
Dans les affaires passibles de la peine de mort, les jurés potentiels doivent indiquer s’ils
sont « qualifiés pour la peine de mort » c’est-à-dire capables de voter pour une sentence
de mort. S’ils déclarent qu’ils sont opposés à la peine de mort, ils sont exclus car la loi
exige que les jurés puissent appliquer les sentences prévues par le code pénal.
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Pour la composition du petit jury (au Mississipi 12 jurés + 2 suppléants), l’accusation et la
défense doivent se mettre d’accord. Elles ont pour cela la possibilité de récuser des jurés
pré sélectionnés de manière non-motivée pour un certain nombre d’entre eux. Elles vont
ainsi chercher à garder des jurés favorables à leur cause. Il existe même des consultants
en jury qui appliquent des techniques poussées d’interrogatoires et d’études
psychologiques des personnes présélectionnées. Ce sont des services qu’un procureur
pourra se payer, vraisemblablement pas un accusé sans argent.
La Cour suprême des
États-Unis estime qu’il est
possible de composer
des jurys de jurés
exclusivement blancs
quand l’accusé est noir,
et inversement,
masculins ou féminins.
Elle tend à estimer que la
représentativité des jurés
(genre, différences socio-ethniques, etc.) n’est pas nécessaire à l’impartialité du jury. Le
petit jury auquel Lindy-Lou a participé était composé à parts égales d’hommes et de
femmes mais il semble qu’une écrasante majorité d’entre eux étaient des personnes
issues des quartiers blancs, aisés, conservateurs.
Le réalisateur du film explique notamment : « Une bonne moitié des jurés habitent dans
[la] « grande banlieue » de Jackson [...] C'est un Mississippi largement « blanc », propret,
[...]. La plupart habitent encore dans le comté de Rankin, là où le procès a eu lieu, l'un
des comtés les plus conservateurs de l'État, avec une population à 80% blanche (alors
que la ville de Jackson à quelques kilomètres est à 80% noire) [...]. »
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5 - Que peut-on dire de la défense du condamné, Bobby Wilcher ?
Dans le film, Jane, jurée n°14 (suppléante), et Lindy-Lou s’accordent à dire que Bobby
n’a pas eu de défense. Bobby a vraisemblablement été défendu par un avocat commis
d’office. Jane et Lindy-Lou expliquent que ce dernier n’a pas présenté de circonstances
atténuantes et que ses interventions étaient « sans rapport », non pertinentes. Pourtant,
on comprend dans le film que Bobby a vécu dans un foyer familial pauvre et instable, en-
fant solitaire et violent, il aurait aussi subi des violences sexuelles pendant son adoles-
cence. Les jurés n’ont pas eu connaissance de tous ces faits. En revanche, le procureur
leur a montré des photos de l’arme et du lieu des crimes, les bijoux qui avaient été volés
aux victimes. Malheureusement, cette situation n’est pas rare : les avocats commis d’of-
fice sont payés à la mission avec une somme forfaitaire, souvent dérisoire et sans autres
moyens à côté. Ils ont intérêt à multiplier les affaires pour être mieux payés. Cela peut les
inciter à bâcler leur travail. Parfois ils n’ont même pas d’expérience en droit pénal et en
procès avec réquisition de peine de mort.
Lors du procès, un accusé n’a pas obligation de témoigner et sa défense n’est pas tenue
d’appeler des témoins à déposer en sa faveur. En théorie, le procureur n’a pas le droit de
commenter le fait que l’accusé n’a pas témoigné. En théorie aussi, le juge doit demander
au jury de ne pas considérer le silence de l’accusé comme une preuve de sa culpabilité.
Pourtant, dans le film, on voit bien comment certains jurés ont interprété le silence et l’ab-
sence de regards de Bobby comme un manque de remords et une preuve de sa suppo-
sée « monstruosité ».
6 - Quelle est la réalité de la détention des condamnés ?
Les conditions de détention dans les couloirs de la mort, très dures, sont différentes d’un
État à un autre. Le plus souvent détenus des couloirs de la mort sont placés à l’isolement
dans des cellules de moins de 5m2, 23 heures sur 24, pendant plus de dix ans en
moyenne, certains beaucoup plus longtemps encore. Ils vivent dans un état de constante
incertitude quant à la date de leur exécution. Pour certains condamnés à mort, cette soli-
tude et cette anxiété permanente entrainent une détérioration de leur santé mentale. Ces
effets, aussi appelés « syndrome des couloirs de la mort », peuvent être assimilés à de la
torture.
Le film montre à quel point Bobby Wilcher était seul. Il a passé 22 ans dans le couloir de
la mort. Lindy-Lou, qui lui a rendu visite entre sa première date d’exécution (juillet 2006)
et la seconde (octobre 2006), explique qu’elle a été sa seule visiteuse en 15 ans. On
comprend aussi pourquoi les lettres échangées avec Lindy-Lou étaient si importantes
pour Bobby.
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Pour aller plus loinPour aller plus loinPour aller plus loin
ACAT France Correspondre avec un condamné à mort :
http://acatfrance.fr/actualite/je-corresponds-avec-un-condamne-a-mort--
L’ACAT propose de correspondre par courrier avec des détenus du couloir de la
mort qui en ont fait la demande. Pour les condamnés, ces correspondances répon-
dent au besoin de se projeter hors d’eux-mêmes et de lutter contre le processus de
déshumanisation des couloirs de la mort. Une correspondance suivie constitue une
expérience riche et unique pour la personne qui accompagne le condamné. C’est
aussi un engagement à long terme, parfois éprouvant.
Manuel pédagogique sur le système judiciaire, la procédure pénale et les cou-
loirs de la mort aux USA :
https://acatfrance.fr/public/impressioninternemanuel-pdm-pp-hd-v2.pdf
Campagne de sensibilisation sur la peine de mort et la pauvreté :
http://acatfrance.fr/peinedemortetpauvrete
Bibliographie et filmographie sur la peine de mort :
https://acatfrance.fr/public/acat_filmo-biblio_def_1.pdf
La peine de mort dans le monde :
http://acatfrance.fr/peine-de-mort
Death penalty Information center (en anglais) : https://deathpenaltyinfo.org
Coalition mondiale contre la peine de mort (dont l’ACAT est
membre) : Base de données sur les pays rétentionnistes :
http://www.worldcoalition.org/fr/worldwide-database.html
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À À À vous de jouer !vous de jouer !vous de jouer ! Organiser des projections-débats autour des films que l’ACAT soutient est à la fois une
façon de sensibiliser autour de soi aux problématiques de l’association et un moyen pour
approfondir soi-même la connaissance d’un sujet.
A. Organiser un débat suite à une avant-première
Avant la sortie officielle du film le 10 octobre 2018, pour les militants qui agissent au sein
d’un groupe local ou avec des associations partenaires, vous pouvez dès maintenant
contacter les salles proches de chez vous (ou exceptionnellement trouver d’autres
endroits publics, type café, salle de fêtes, etc) pour leur proposer une avant-première
suivie d’un débat du film Lindy Lou, jurée n°2.
Si le documentaire n’est pas programmé, vous pouvez argumenter auprès de votre
cinéma en insistant sur votre capacité à mobiliser vos réseaux et à animer un débat avec
des intervenants de qualité : l’ACAT vous aide à les trouver !
B. Organiser un débat suite à une projection publique
Une fois le film sorti en salle (ou si vous vous procurez la programmation de votre cinéma
local en amont), proposez aux responsables dudit cinéma d’organiser un débat suite à
une projection du film.
Mettez en avant votre capacité à mobiliser vos réseaux et à animer un débat avec des
intervenants de qualité en lien avec l’ACAT.
C. Organiser une projection-débat privée
Une fois que le film sera sorti en DVD au mois de février 2019, vous pourrez organiser
des projections-débat privées.
Le premier public que l’on peut convaincre est toujours celui dont nous sommes le plus
proche. Pour lancer un débat avec vos amis ou votre famille, rien de plus simple : il vous
suffira d’acheter le DVD et d’organiser ensuite un débat en petit cercle avec vos
connaissances, chez vous, autour d’un repas ou d’un goûter militant !
Vous pouvez également faire une projection privée ouverte à des sympathisants.
N’hésitez pas à contacter différents lieux comme les maisons d’associations, les centres
culturels, les cinémas d’art et d’essai, les bibliothèques ou encore les universités… Les
endroits publics pour ce genre d’activité ne manquent pas !
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1-Programmer la projection
Choisir la date et le lieu : cinéma, lieu public (bibliothèque, maison des associations, salle des fêtes, café…) ou chez vous.
Faire de la communication pour faire venir du public
Si vous souhaitez faire venir un intervenant extérieur pour le débat, contactez l’ACAT : contact@acatfrance.fr
2-Lancer le visionnage du film
3-Animer le débat
Faire un message d’introduction : remerciements, rapide présentation de l’ACAT (profitez-en pour projeter notre clip de présentation !) et rappel du contexte.
S’il y a un intervenant, lui donner la parole en premier.
Se référer à la partie « Questions-réponses » du livret d’accompagnement et aux éléments de contexte pour interroger les participants et initier la discussion.
Egalement, se renseigner grâce aux documents sur le site web de l’ACAT et se tenir au courant de l’actualité du sujet.
Lorsque l’on ne connaît pas la réponse à une question, mieux vaut annoncer que l’on va se renseigner plutôt que de dire des choses incorrectes, et remettre en question sa propre crédibilité et celle de l’ACAT.
Faire durer le débat entre 30 mn et une heure, pas plus.
Animer une projectionAnimer une projectionAnimer une projection---débatdébatdébat
Contacts
Joséphine Delvolvé, Chargée de la mobilisation de
l’ACAT : josephine.delvolve@acatfrance.fr
Anne Boucher, Responsable Programme Amériques
de l’ACAT : anne.boucher@acatfrance.fr
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L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) est une ONG de dé-fense des droits de l’homme, créée en 1974 et reconnue d’utilité publique. Fon-dant son action sur le droit international, l’ACAT lutte contre la torture, la peine de mort, et pour la protection des victimes, sans distinction ethnique, idéolo-gique ou religieuse, grâce à un réseau de 35 000 membres. En France, elle veille au respect des droits des personnes détenues et défend le droit d’asile.
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