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Traitement de l’infection VIH-1, Infection VIH-2, Morbidité et infection VIH Co-infection VIH et VHB ou VHC Infections sexuellement transmissibles présentés durant le 45 ème ICAAC. David Rey Strasbourg. TRAITEMENTS ANTI-RETROVIRAUX. Etude COL40263 multicentrique, non comparative - PowerPoint PPT Presentation
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Traitement de l’infection VIH-1, Infection VIH-2,
Morbidité et infection VIHCo-infection VIH et VHB ou VHC
Infections sexuellement transmissibles
présentés durant le 45ème ICAAC
Traitement de l’infection VIH-1, Infection VIH-2,
Morbidité et infection VIHCo-infection VIH et VHB ou VHC
Infections sexuellement transmissibles
présentés durant le 45ème ICAAC
David Rey Strasbourg
TRAITEMENTSANTI-RETROVIRAUX
TRAITEMENTSANTI-RETROVIRAUX
Trizivir 1 prise/j + Ténofovir chez des patients naïfs d’ARV
Résultats à 48 semaines
Trizivir 1 prise/j + Ténofovir chez des patients naïfs d’ARV
Résultats à 48 semainesEtude COL40263
multicentrique, non comparative 123 patients naïfs d’ARV, avec charge virale > 30 000 copies/ml
- 10% stade C- médiane CD4: 222/mm3 (20-857)- médiane charge virale: 5.08 log (4.08-6.53)
Résultats à S 48
ITT OT
CV < 50 copies/ml 41 % 77 %
CV < 400 copies/ml 51 % 92 %
CD4 + 125/mm3
sous-étude métabolique: pas de changement de la Densité Minérale Osseuse, ni de modification de l’ADN mitochondrial des PBMC, effet lipidique favorable (LDL-cholestérol)
• Conclusion sur cette quadrithérapie simple (3 cp en 1 prise/j)
bonne efficacité chez les patients qui poursuivent le traitement résultats peu favorables en ITT: 42% d’arrêts de traitement (11% pour échec virologique)
C Cohen, abstract H-521
Activité anti-virale, et tolérance du Brecanavir (1)
Activité anti-virale, et tolérance du Brecanavir (1)
Brecanavir (640385, BCV) anti-protéase développée par GSK et Vertex
substrat pour le cytochrome p450 3A4
bien tolérée chez le volontaire sain
biodisponibilité améliorée par repas riche en graisses et par le ritonavir
Etude HPR 10006 31 patients naïfs ou pré-traités médiane CD4: 311/mm3 et médiane CV: 4.71 log BCV 300 mg / RTV 100 mg x 2/j + 2 INTI 6 patients avec mutations sur protéase (médiane = 7)
Résultats à 24 semaines CD4: + 84/mm3
D Ward, abstract H-412
Activité anti-virale, et tolérance du Brecanavir (2)
Activité anti-virale, et tolérance du Brecanavir (2)
Proportion de patients ayant une charge virale < 400 et < 50 copies/ml (analyse en Intention de Traiter)
D Ward, abstract H-412
0 4 8 12 16 20 24
0
20
40
60
80
100
77 %
81 %BCV/r N = 31
Per
cen
tag
e o
f su
bje
cts
wit
hH
IV-1
RN
A <
400
an
d <
50 c
/ml
Semaines
<400 c/ml <50 c/ml
Activité anti-virale, et tolérance du Brecanavir (3)
Activité anti-virale, et tolérance du Brecanavir (3)
Diminution de charge virale à S 24 (analyse sous traitement)
D Ward, abstract H-412
0 4 8 12 16 20 24
PI resistant – median 2.2 log10 reduction in viral loadPI sensitive – median 3.3 log10 reduction in viral load6
4
2
0
0
Pla
sma
HIV
-1 R
NA
(lo
g10
co
pie
s/m
l)
PI sensitive at BL (n=23) PI resistant at BL (n=6)
Activité anti-virale, et tolérance du Brecanavir (4)
Activité anti-virale, et tolérance du Brecanavir (4)
Conclusion
activité anti-virale puissante, sur souches sensibles, et hautement résistantes aux IP
bonne tolérance:
- peu d’effets grade 2-4 ( CPK: 10%)
- pas d’effets secondaire sévère
- augmentation lipidique modérée (cholestérol: + 30.9 mg/dl)
D Ward, abstract H-412
Efficacité et tolérance d’une combinaison de
2 IP, versus 2 INTI + 1 IP
Efficacité et tolérance d’une combinaison de
2 IP, versus 2 INTI + 1 IPMéthodes
étude randomisée, multicentrique (USA + Canada) patients naïfs d’ARV, avec charge virale > 1 000 copies/ml traitement: LPV/r 400/100 mg x 2/j + SQV 800 mg x 2/j
LPV/r 400/100 mg x 2/j + ZDV/3TC 300/150 mg x 2/jRésultats
LPV + SQV LPV + ZDV/3TC
N 16 14
CD4 J 0 (médiane) 269 120 (p=0,045)
CV J 0 (médiane) 5 log 5,3 log
CD4 S 48 + 141 + 187 (ns)
CV < 50 copies/ml S 48 63 % en ITT 50 % en ITT (ns)
CV < 50 copies/ml S 48 77 % en OT 78 % en OT (ns)
évolution paramètres lipidiques: pas de différence à S 48 entre les 2 groupesConclusion
efficacité et tolérance similaires entre 2 IP, et 2 INTI + 1 IP, chez patients naïfs d’ARV à confirmer sur des effectifs plus importants, et dans d’autres situations (sujets pré-traités)
DW Cameron, abstract H-523
Efficacité du TMC-114 chez les patients pré-traités en
échec
Efficacité du TMC-114 chez les patients pré-traités en
échecEtude POWER 2
patients pré-traités par les 3 classes d’ARV CV > 1 000 copies/ml au moins 1 mutation sur la protéase
TraitementTMC114/r: 400/100 mg x 1, ou 800/100 mg x 1, ou 400/100 mg x 2, ou 600/100 x 2 (n = 225)comparé à IP disponibles (groupe contrôle, n = 53),avec changement d’INTI, T-20
Résultats
400/100x1
800/100x1
400/100x2
600/100x2
contrôle
CV > 1 log 62 % 54 % 49 % 45 % 14 %
CV -1,2 -1,3 -1,7 -1,7 -0,3
CV < 50 copies/ml
18 % 20 % 36 % 39 % 7 %
CD4 + 59 +64 + 68 + 75 + 12
Conclusion très bonne efficacité immuno-virologique dans ces situations d’échec, supériorité aux IP actuellement disponibles. Dose retenue: 600/100 mg x 2/j
T Wilkin, abstract H-413
ACTG 5095: ZDV/LAM/ABC vs ZDV/LAM + EFV vs ZDV/LAM/ABC
+ EFV
ACTG 5095: ZDV/LAM/ABC vs ZDV/LAM + EFV vs ZDV/LAM/ABC
+ EFVMéthodes
patients naïfs d’ARV, avec charge virale > 400 copies/ml, quels que soient les CD4 définition échec: charge virale > 200 copies/ml (à 2 reprises) après S 16
Résultats supériorité des traitements contenant EFV par rapport à ZDV/LAM/ABC
(R Gulick, N Engl J Med 2004) analyse des sujets sous EFV:
N = 765, moyenne CD4 = 240/mm3, CV moyenne = 4.86 log (> 5 log dans 43% des cas) suivi médian: 3 ans, 22% perdus de vue
R Gulick, abstract H-416a
ZDV/LAM + EFV ZDV/LAM/ABC + EFV
échec virologique 99 (26%) 94 (25%) ns
CV < 200 copies/ml 90% 92% ns
CV < 50 copies/ml 85% 88% ns
résistance aux INNTI 15 22 ns
délai de survenue de l’échec, et des CD4, ne sont pas différents entre les 2 groupes plus d’échecs chez les patients de race noire, qui semblent en rapport avec des problèmes d’observance
Conclusionpas de différence, chez des patients naïfs d’ARV, entre ZDV/LAM + EFV, et ZDV/LAM/ABC + EFV, sur le plan
immuno-virologique, ni la tolérance
Potentialisation d’une quadrithérapie par addition
d’Enfuvirtide
Potentialisation d’une quadrithérapie par addition
d’EnfuvirtideMéthodes
étude prospective, randomisée, ouverte patients naïfs d’ARV, charge virale > 10 000 copies/ml
Traitement
randomisation
Objectif: comparer la baisse de charge virale durant les 6 premiers jours de traitementRésultats
Ténofovir 300 mg x 1, 3TC 300 mg X 1, Efavirenz 600 mg x 1,Lopinavir/r 533/133 mg x 2
Ténofovir 300 mg x 1, 3TC 300 mg X 1, Efavirenz 600 mg x 1,Lopinavir/r 533/133 mg x 2 + Enfuvirtide 90 mg x 2
Conclusion l’enfuvirtide potentialise la baisse de charge virale de 22%, en addition à une quadrithérapie ceci est observée à très court terme, il est nécessaire d’évaluer son impact à plus long terme, et sur le plan clinique
Control group Enfuvirtide group6.0
5.0
4.0
3.0
0 1 2 3 4 5 6
6.0
5.0
4.0
3.0
0 1 2 3 4 5 6
Lo
g10
HIV
-1 R
NA
Lo
g10
HIV
-1 R
NA
Time (days)Time (days)
J Molto, abstract H-528
Faible charge virale plasmatique avec
la poursuite du ténofovir, en présence de la mutation K65R
Faible charge virale plasmatique avec
la poursuite du ténofovir, en présence de la mutation K65R
Evolution immuno-virologique chez ces 10 patients
Étude 902 (n = 186)24-96 semaines de TDF
Étude 907 (n = 550)24-48 semaines de TDF
Étude 910 (n = 536)16-88 semaines TDF
Analyse des patients ayant mutation K65Rà l’entrée dans étude 910
n = 10/536 soit 1.9%
Étude ouverte optionnelle
charge virale médiane (copies/ml)
médiane CD4/mm3
J 0 initial 2 352 (55-28 000) 317 (156-635)
J 0 étude 910 893 (50-55 000) 369 (185-603)
Suivi 910 1 828 (50-27 000) NA
changement médian + 0.04 log NA
Par ailleurs perte mutation K65R chez 2 patients (remplacée par D67N + K70R + K219Q/E) pas d’apparition de mutation Q151M ou insertion 69B Chappell, abstract H-1069
Morbidité de l’infection VIHMorbidité de l’infection VIH
Epaisseur intima-media carotidienne chez les patients
infectés par le VIH non fumeurs (1)
Epaisseur intima-media carotidienne chez les patients
infectés par le VIH non fumeurs (1)Méthodes
25 patients infectés par le VIH, sous ARV, non fumeurs 14 volontaires sains, non fumeurs évaluation de l’épaisseur intima-media (EIM) des artères carotides D et G (écho-doppler à haute résolution)
Résultatspatients VIH
cholestérol < 5.5 mmol/lpatients VIH
cholestérol > 6.5 mmol/lcontrôles
N (H/F) 13 (12/1) 12 (11/1) 14 (12/2)
âge (ans) 45 ± 8 (35-60) 49 ± 9 (34-61) 51 ± 9 (28-64)
IMC 23 ± 2 24 ± 3 25 ± 2
PA systolique 127 ± 15 124 ± 11 125 ± 13
LDL cholestérol (mmol/l) 2.5 ± 0.9 4.2 ± 0.8 3.1 ± 0.8
HDL cholestérol (mmol/l 1 ± 0.5 * 1.4 ± 0.4 1.5 ± 0.4
durée infection VIH (ans)
13 ± 5 12 ± 6
durée ARV (mois) 88 ± 30 88 ± 36
sous IP 7/13 (54%) 8/12 (67%)
CD4/mm3 654 ± 257 652 ± 302
CV < 20 copies/ml 10/13 (77%) 10/12 (83%)
Caractéristiques des patients (valeurs moyennes)* p < 0.01 (vs contrôles) A Lebech, abstract H-347
Epaisseur intima-media carotidienne
chez les patients infectés par le VIH non fumeurs (2)
Epaisseur intima-media carotidienne
chez les patients infectés par le VIH non fumeurs (2)
A Lebech, abstract H-347
- PI : patients infectés par le VIH sous IP (n=10)+ PI : patients infectés par le VIH sous traitement sans IP (n=15)pas de différence significative
- HIV low : patients infectés par le VIH avec cholestérol < 5.5 mmol/l- HIV high : patients infectés par le VIHavec cholestérol > 6.5 mmol/lpas de différence significative
Figure 1 Figure 2
HIV low HIV high Controls +PI -PI0
200
400
600
800
EIM
(µ
m)
0
200
400
600
800
EIM
(µ
m)
Epaisseur intima-media carotidienne
chez les patients infectés par le VIH non fumeurs (3)
Epaisseur intima-media carotidienne
chez les patients infectés par le VIH non fumeurs (3)
Figure 3Pas de différence significative selon durée infection VIH ou durée sous ARV
A Lebech, abstract H-347
ConclusionDans cette étude, chez des patients sous traitement ARV, non fumeurs, pas de signe précoce d’athérosclérose, même dans un groupe de sujets ayant une hypercholestérolémie non traitée Corrélation inverse entre épaisseur IM et HDL cholestérol Importance néanmoins de la lutte contre les facteurs de risque cardio-vasculaires liés au style de vie
Figure 4- EIM inversement corrélée au HDL cholestérol (r = -0.50, p = 0.01).
- Pas de corrélation avec cholestérol total ou LDL.
00 5
200
400
600
800
1000
10 15 20 25
00 4
200
400
600
800
1000
8 10 12 142 6
HDL-Cholesterol (mmol/l)
HIV duration (yr)
EIM
(µ
m)
HAART duration (yr)
EIM
(µ
m)
0
200
400
600
800
1000
0
200
400
600
800
1000
0 2 4 6 8 10
0 1 2 3 4 5 6
Cholesterol (mmol/l)
LDL-Cholesterol (mmol/l)
EIM
(µ
m)
EIM
(µ
m)
0
200
400
600
800
1000
0 1 2 3
EIM
(µ
m)
INFECTION VIH-2INFECTION VIH-2
Réponse du VIH-2 aux antirétroviraux
Réponse du VIH-2 aux antirétroviraux
Type VIH nmoyenne CD4 J 0
(cellules/mm3)moyenne CV J 0 (copies/ml)
VIH-1 104 192 132 107 971 (36 345 – 414 496)
VIH-2 16 223 127 499 (199 – 8 215)
VIH-1 VIH-2
CV < 10 000 copies/ml
CV entre 10 et 100 000 copies/ml
CV > 100 000 copies/ml
n 12 38 54 16
moyenne CD4 à J 0
(cellules/mm3)
225 234 154 223
% CD4 à J 0 15.5 15.7 9.4 15.8
CD4 à M 12
(cellules/mm3)
89 182 212 12
% CD4 à M 12 5.8 6.4 8 1.4
(charge virale VIH-2 mesurée par Biomérieux Nuclisens HIV assay)
Évolution immuno-virologique sous premier traitement ARV
P Rivas, abstract H-1884
Réponse du VIH-2 aux antirétroviraux
Réponse du VIH-2 aux antirétroviraux
Méthodes 458 patients inclus dans la cohorte française ANRS VIH-2 dont 61 naïfs d’ARV, mis sous traitement, avec suivi CD4 disponible
Résultats
total traitement sans IP
traitement avec IP
p
N
J 0
CD4 (médiane)
61
136
14
165
47
103 0.39
N
M 3
CD4 (médiane)
42
211
9
223
33
199 0.30
N
M 6
CD4 (médiane)
50
177
10
221
40
149 0.12
N
M 12
CD4 (médiane)
52
181
11
232
41
170 0.17
N
M 24
CD4 (médiane)
38
221
9
303
29
212 0.89
total traitement sans IP
traitement avec IP
p
N
J 0
CV log
36
3.1
9
2.8
27
3.2 0.85
N
M 3
CV log
16
1.7
5
1.7
11
1.7 0.30
N
M 6
CV log
23
1.7
6
1.7
17
1.7 0.45
N
M 12
CV log
25
1.7
6
2.1
19
1.7 0.52
N
M 24
CV log
19
1.7
5
1.7
14
1.7 0.32
moins bonne réponse immunitaire à ce que l’on observe avec le VIH-1, malgré une bonne réponse virologique au traitement S Matheron, poster H-1885
CO-INFECTIONVIH – virus des hépatites B et C
CO-INFECTIONVIH – virus des hépatites B et C
Entécavir dans la co-infection VIH – VHB
Résultats à 48 semaines
Entécavir dans la co-infection VIH – VHB
Résultats à 48 semainesMéthodes 60 patients, co-infectés VIH-VHB, avec ADN VHB > 105 copies/ml, ALT < 10 x N addition entécavir (ETV) ou placebo (2/1) pendant 24 semaines, puis ETV en ouvert à tous les patients poursuite 3TC (96% de résistance)Résultats
ETV placebo
ADN VHB J 0 9.13 log 9.12 log
CD4/mm3 508 520
Génotype VHB A 59% 65%
ADN VHB à S 24 - 3.66 log + 0.11
ADN VHB à S 48 - 4.20 log - 3.56 log
ADN VHB > 2 log S 24 84% 0
ADN VHB > 2 log S 48 82% 88%
normalisation ALT S 24 34% 8%
normalisation ALT S 48 37% 46%
Conclusion rapide et significative de l’ADN du VHB sous entécavir, effet maintenu à 48 semainesbonne tolérance, pas d’effet sur le VIH
M Pessoa, abstract H-415
Vaccination contre le VHB à doses renforcées
Vaccination contre le VHB à doses renforcées
• Méthodes Patients infectés par le VIH
Marqueurs VHB négatifs, pas d’antécédent de vaccination contre le VHB
Schéma vaccinal: - HBVAXPRO (Aventis Pasteur) 3 x 40 µg en IM à 1 mois d’intervalle
- 1 à 3 doses supplémentaires aux non répondeurs
• Résultats 92 patients inclus (61 hommes, 31 femmes) avec médiane CD4 à 533/mm3 (219-1298)
62 patients évaluables
- réponse à 3 injections: 37/62 = 59.6%
- non répondeurs: 17/25 développent des anti-HBs avec 1-3 doses supplémentaires
- réponse totale: 54/62 = 87%
- 1 an après dernier vaccin: 13/25 (52%) ont des anti-HBs
- facteurs corrélés à la réponse anticorps: sexe masculin (OR = 0.198), CD4 (OR = 1.485) et charge virale (OR = 0.264)
• Conclusion Intérêt des schémas renforcés (doses à 40 µg), et ici des injections additionnelles, restant à
évaluer, pour améliorer la réponse vaccinale
Intérêt du suivi des anti-HBs après vaccination
M Cruciani, abstract G-847
Peg-interféron en dose d’induction sur le VHC
Peg-interféron en dose d’induction sur le VHC
Etude CORAL-1patients co-infectés VIH-VHC, naïfs d’interféron (IFN) et ribavirine (RBV), avec CD4 > 200/mm3, ALT , ARN VHC quantifiable, absence de cirrhose
Peg 270 µg/s + RBV 1000-1200 mg/j
Peg 180 µg/s + RBV 1000-1200 mg/j
Peg 180 µg/s + RBV 1000-1200 mg/j
S 4 S 12
A B
N 56 60
Génotype 1 + 4 74% 68%
ARN VHC J 0 6.3 log 6.2 log
ARN VHC à S 12 - 3 log - 3 log
ARN VHC < 50 copies/ml (tous) S 4 25% 23.3%
ARN VHC < 50 copies/ml (gt 1) S 4 12.5% 6.1%
ARN VHC < 50 copies/ml (tous) S 12 69% 68%
ARN VHC < 50 copies/ml (gt 1) S 12 61% 56%
pas de différence entre les groupes quant à une des doses des 2 moléculesConclusion: pas d’effet bénéfique de cette dose d’induction d’IFN Peg pendant 4 semaines
R Sola, abstract H-416b
A
B
Objectif : comparer la réponse virologique à 12 semainesRésultats
Concentration plasmatique de Ribavirine et réponse virologique
soutenue du VHC dans la co-infection VIH – VHC (1)
Concentration plasmatique de Ribavirine et réponse virologique
soutenue du VHC dans la co-infection VIH – VHC (1)Méthodes
98 patients co-infectés VIH – VHC, naïfs de traitement anti-VHC génotype VHC 1/2/3/4 63%/1%/32%2% charge virale VHC médiane: 1.3 x 106 UI/ml mesure concentration plasmatique Ribavirine (RBV) par HPLC à S 4, 12, 24, 36 et 48 traitement: Peg interféron-2a 180 µg/s + RBV 800 à 1200 mg/j (durée = 48 semaines, sauf génotypes 2/3 = 24 semaines) pas d’insuffisance rénale
Résultats
temps concentration RBV (µ/ml)
S 4 2.69 ± 1.06
S 12 2.85 ± 0.93
S 24 3.15 ± 0.61
S 36 3.14 ± 0.67
S 48 3.16 ± 0.61
A Rendon, abstract H-1478
Facteurs de réponse virologique
analyse univariée:- dose RBV / poids: OR = 0.96 (p = 0.78)
analyse multivariée :- concentration RBV: OR = 3.2 (p = 0.006)- génotype 2/3: OR = 1.9 (p = 0.03)
Conclusion importance des concentrations plasmatiques de RBV intérêt d’un monitoring de ces concentrations, pour améliorer la réponse thérapeutique
A Rendon, abstract H-1478
concentration RBV
pas de réponse à S 72 2.62 (1.67 – 3.44) n=26
réponse à S 72 3.17 (0/95 – 4.35) n = 25
Concentration plasmatique de Ribavirine et réponse virologique
soutenue du VHC dans la co-infection VIH – VHC (2)
Concentration plasmatique de Ribavirine et réponse virologique
soutenue du VHC dans la co-infection VIH – VHC (2)
Prédictibilité de la réponse virologique à S 4 et S 12 dans la
co-infection VIH – VHC (1)
Prédictibilité de la réponse virologique à S 4 et S 12 dans la
co-infection VIH – VHC (1)Étude APRICOT
analyse des patients sous Peg Interféron + Ribavirine
ARN VHC S 4 Réponse à S 72
Absence de réponse à S 72
VPP VPN
Génotype 1
N = 176
> 1 log
ou < seuil
oui
119
47 72 39%
non
57
4 53 93%
> 2 log
ou
< seuil
oui
71
41 30 58%
non
105
10 95 90%
< seuil
oui
22
18 4 82%
non
154
33 121 79%
JF Torriani, abstract V-1178
Prédictibilité de la réponse virologique à S 4 et S 12 dans la co-infection
VIH – VHC (2)
Prédictibilité de la réponse virologique à S 4 et S 12 dans la co-infection
VIH – VHC (2)ARN VHC S 12 Réponse
à S 72Absence de réponse à S 72
VPP VPN
Génotype 1
N = 176
> 1 log
ou < seuil
oui
148 (84%)
50 98 34%
non
28 (16%)
1 27 96%
> 2 log
ou
< seuil
oui
110 (63%)
50 60 45%
non
66 (37%)
1 65 98%
< seuil
oui
60 (34%)
42 18 70%
non
116 (66%)
9 107 92%
VPP la plus élevée à S 4 si définition de réponse précoce = ARN VHC indétectable (82%)
meilleur facteur prédictif de non réponse: ARN VHC n’ayant pas diminué de 2 log, ou encore détectable à S 12FJ Torriani, abstract V-1178
Prédictibilité de la réponse virologique à S 4 et S 12 dans la
co-infection VIH – VHC (3)
Prédictibilité de la réponse virologique à S 4 et S 12 dans la
co-infection VIH – VHC (3)
S 4 S 12
VPP 87-94% 66-82%
VPN 57-92% 89-100%
Génotypes 2/3
meilleur facteur prédictif de réponse = ARN VHC indétectable à S 4 (VPP de 94%)
meilleur facteur prédictif de non réponse = ARN VHC ne diminuant pas d’au moins 2 log, ou toujours détectable (VPN de 100%) à S12
FJ Torriani, abstract V-1178
Effet du VHC sur la réponse immunitaire du VIH (1)
Effet du VHC sur la réponse immunitaire du VIH (1)
patients co-infectés VIH – VHC: comparaison selon ARN VHC
évaluation réponse immunitaire (CD4 en valeur absolue et %) durant une période d’1 an
Sérologie VHC +
N = 120
ARN VHC –
N = 61
ARN VHC +
N = 59
Guérison spontanée 37
Guérison par traitement 24
Jamais traités 39
Échec ou intolérance traitement 20
patients tous ARN VHC - ARN VHC + P
N 120 61 59
ARV
INTI seuls
INNTI
IP
39 (32%)
46 (35%)
38 (32%)
16 (26%)
24 (39%)
20 (33%)
23 (39%)
18 (30%)
18 (30%)
0.31
ARN VIH (copies/ml, moyenne) 627 1 115 139 0.09
CD4 valeur absolue
CD4 %
545
25
499
26
593
26
0.22
M Rios, abstract V-1180
Effet du VHC sur la réponse immunitaire du VIH (2)
Effet du VHC sur la réponse immunitaire du VIH (2)
patients tous ARN VHC - ARN VHC + p
CD4 (moyenne, cellules/mm3)
61 44 78 0.23
% CD4 (moyenne)
1.36 1.08 1.69 0.51
CD4 > 50 57 (47%) 27 (44%) 30 (51%) 0.47
CD4 > 1% 57 (47%) 25 (41%) 32 (54%) 0.17
pas de corrélation entre gain de CD4 et: âge, usage de méthadone, génotype VHC, charge virale VHC
M Rios, abstract V-1180
Conclusion
la réplication du VHC ne semble pas influencer la réponse immunitaire sous traitement antirétroviral
les patients préalablement traités par IFN ont une moindre augmentation du % des CD4 la différence est plus marquée lorsque l’on compare les patients ayant guéris sous IFN,
à ceux non traités par IFN
INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
Epidémiologie (1)Epidémiologie (1)
OMS : incidence estimée de 4 IST (syphilis, gonocoque, chlamydia, trichomonas) curables, en 1999 (environ 340 millions)
J Tapsall, session 1334
14 M 17 M
10 M
22 M
18 M
1 M 38 M
69 M
151 M
Epidémiologie (2)Epidémiologie (2)
Gonocoque :
environ 60 millions de nouveaux cas par an
pays en développement: incidence élevée, et qui reste élevée
pays industrialisés: incidence plus faible, mais en augmentation
Résistance aux antibiotiques en augmentation :
pénicilline : années 1970s
spectinomycine: années 1980s
quinolones: années 1990s
céphalosporines 3ème génération: années 2000s ?
J Tapsall, session 1334
Résistance du gonocoque à la pénicilline
Résistance du gonocoque à la pénicilline
Résistance du gonocoque aux quinolones
Résistance du gonocoque aux quinolones
Résistance du gonocoque à la ceftriaxone
Résistance du gonocoque à la ceftriaxone
Traitement des IST et infection VIH (1)
Traitement des IST et infection VIH (1)
Méthodes étude randomisée, en double aveugle azithromycine 1 g/mois per os, ou placebo, durée 2 ans femmes prostituées, Nairobi, Kenya (1998-2002)
Résultats
Incidence IST pour 100 femmes-années
infection azithro placebo P
Vaginose bactérienne 53 57.4 0.4
Trichomonas vaginalis 11.3 20.4 < 0.001
Neisseria gonorrhoeae
PCR urines
PCR cervicale
4.7
2.6
12.7
5.7
< 0.001
0.02
Chlamydia trachomatis
PCR urines
PCR cervicale
6.3
1.1
14.5
6.5
< 0.001
< 0.001
Syphilis 3.9 3.8 > 0.99
R Kaul, session 1336
Traitement des IST et infection VIH (2)
Traitement des IST et infection VIH (2)
séroconversions VIH dans le temps, par groupe d’étudeR Kaul, session 1336
Azithromycine
Placebo
20
15
10
5
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400
Cu
mu
lati
ve p
erce
nta
ge
infe
cted
wit
h H
IV-1
230236
194197
164168
141143
115113
7782
4462
1935
No. At riskAzythomycine
Placebo
jours
Traitement des IST et infection VIH (3)
Traitement des IST et infection VIH (3)
Conclusions– le VIH-1 est associé à la survenue d’une IST dans les 3 mois précédents
(gonocoque, chlamydia)– l’azithromycine (1 g/mois) diminue d’un facteur 2-3 certaines IST (gonocoque,
chlamydia, trichomonas)– mais le traitement antibiotique des IST ne diminue pas l’incidence du VIH-1
voir: R Kaul, JAMA 2004;291:2555-2562
Analyse post-hoc– prévalence infection HSV-2 similaire dans les 2 groupes: 74.9% (azithro) et
70.6% (placebo), p = 0.30– 33 infections VIH surviennent chez des femmes HSV-2 +, et seulement 2 chez
des femmes HSV-2– HSV-2 corrélé à une contamination VIH (OR = 6.3 en analyse multivariée)
voir aussi E Freeman, AIDS 2006;20:73-83
R Kaul, session 1336
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