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Bilan des sinistres liés aux Inondations de 2012. Dr Sylla Naouma DNS CLUSTER SANTE 30 Août 2012. Plan de Présentation. I. Introduction II . Classification du Territoire National en : A. Zones de vulnérabilité B. Zones inondées - PowerPoint PPT Presentation
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Dr Sylla Naouma DNS
CLUSTER SANTE 30 Août 2012
I. IntroductionII. Classification du Territoire National en: A. Zones de vulnérabilité B. Zones inondées C. Nature des Sinistres D.Synthèse des dégâts enregistrés III. Constats relatifs aux causes de sinistres IV. Dispositions Urgentes prises - Appuis du Gouvernement - Appuis de l’Extérieur V. Mesures prises par le Ministère de la santé VI. Recommandations VII. Conclusion
Les conditions climatiques du Mali, caractérisées par une courte période de pluie, mais abondante dans certaines localité, des cours d’eau parfois débordants, l’exposent annuellement à des calamités liées aux pluies et aux inondations, avec pour conséquences des pertes d’animaux, la destruction de superficies emblavées, la destruction de l’habitat, une érosion massive du sol et des pertes en vie humaine, toutes choses qui ont des retombées négatives pour un pays dont l’économie est basée essentiellement sur le secteur rural.
Tenant compte de cette situation, le Gouvernement prend, chaque année, des dispositions pour le suivi et la gestion des cas d’inondations.
Par la suite, les points focaux en charge des inondations dans les Ministères, s’appuyant sur les prévisions optimistes des Services de la météorologie qui se sont avérées justes, et sur la base de la Cartographie du Territoire en zones de vulnérabilité, ont envisagé les dispositions nécessaires à prendre pour la bonne gestion des cas d’inondation.
• Les abondantes pluies enregistrées, accompagnées très souvent de vents violents et de tonnerres, ont provoqué des dégâts importants et variables selon les régions, et touché les populations, leur environnement, les habitations et le cheptel.
• Ces sinistres ont fait l’objet d’un suivi particulier de la part du Gouvernement qui, en rapport avec ses partenaires, a apporté des appuis appréciables aux localités sinistrées.
Protection Civile _septembre 2009 6
Morts et destructions immédiates
Augmentations de la mortalité
Maladies infectieuses – hépatite, diarrhées, maladies respiratoires et parasitaires
Exposition à des substances toxiques
Effets sur la santé mentale
Demande accrue vis à vis des systèmes de santé 6
Zones Localités
Zone I Bamako, Sikasso, Bougouni, Kéniéba
Zone II Ségou, Kita, Koutiala, San
Zone III Kayes, Ménaka, Mopti, Nara, Niono
Zone IV Gao, Hombori, Tombouctou
Zone V Kidal, Tessalit
A les zones suivantes ont été inondées
Régions cercles Observations
Kayes Bafoulabe/ com de DiakonKayes /com de koniakryCom de Logo kouloumYélimané:/ com de fangaDiéma/com de Guémou
1 mort à Guémou commune de Diéma
Koulikoro Banamba/tous les quartiersNara /Com de Dilly
Sikasso Kolondiéba(Village de Diaka)Koutiala(villages de Nizanso I, II, IIISikasso/com de Kouroumasélingué
A. les zones suivantes ont été inondées
Régions cercles Observations
Ségou Baraouéli/ com de SanandaBla./com de CinzanaSanSégou /com de FatinéTominian/ 17 villages
Com de yasso: 9 villagesCom de Ouan: 10 villagesCom de Fangasso: 24 villagesCom de Timissa : 11 villagesCom de MafanéCom de samékry
Mopti Mopti/Com de MoptiDjenné /com de madiama com de Dandougou
Tombouctou
Ménaka/com de MénakaMénaka /com de Sehène
Bko District
Com II quartier de Bakaribougou, TSF, BanconiCom VI: Yirimadio
• L’analyse de la situation en 2012 a distingué les mêmes types de sinistres qu’en 2011 notamment:
• les dégâts agricoles: (champs de cultures, périmètres maraîchers, céréales) ;
• la destruction d’infrastructures (habitat, écoles, infrastructures routières);
• les pertes en vie humaine et d’animaux (par noyade ou par la foudre) ;
• la dégradation de l’environnement, (foresterie).
13 morts et de nombreux blessés 2724 familles touchées 25.223 sinistrés, 4041 maisons détruites ou endommagées, 10 magasins endommagés 2 vestibules 104 cuisines écroulées 1330 latrines effondrées, 113 puits détériorés, 2 mosquées écroulées ou endommagées, 911 greniers effondrés,
2971,75 ha de champs submergés 2279 ovins/caprins, 20 ânes, 2 chevaux 1 porc 11 bœufs 55 volailles perdues, 6salles de classes endommagées, ainsi que de nombreux biens meubles et
immeubles perdus.
• Comme déjà observé les années antérieures, plusieurs facteurs expliquent les causes des sinistres liés aux inondations. Il s’agit notamment de:
l’occupation des zones inondables ou des lignes de passage des eaux par les populations;
L’insuffisance et très souvent le manque d’ouvrages adaptés pour l’évacuation de ces eaux,
l’insuffisance d’entretien de ces infrastructures font que l’hivernage devient de plus en plus cauchemardesque pour les habitants de nos villes et villages fréquemment victimes d’inondation.
Les eaux usées domestiques et parfois même les eaux usées industrielles sont rejetées dans les ouvrages destinés à l’évacuation des eaux pluviales.
L’occupation anarchique de l’espace par des kiosques, ou d’installations de fortune.
Des bas-fonds, zones de concentration des eaux de ruissellement ou d’affleurement de la nappe phréatique en dépit des contraintes environnementales
L’inexistence ou la non réalisation et le non respect des dispositifs d’assainissement ;
Le non-respect de la réglementation surtout en matière de viabilisation ;
La précarité des matériaux de construction ;
Le non-respect des règles d’urbanisme ; L’insuffisance du dispositif juridique
actuel, notamment pour empêcher ou arrêter les travaux de construction non autorisés ;
L’occupation des zones naturellement inondables ;
• A/. Appuis du Gouvernement• Face à cette situation, les mesures
d’urgence suivantes ont été prises par le Gouvernement et qui ont porté sur :
l’appui aux sinistrés en céréales de toute nature;
l’appui en produits sanitaires et d’hygiène ; l’appui en effets complémentaires (nattes,
moustiquaires, tentes, sceaux, bouilloires, etc.) ;
le recasement provisoire des sinistrés ; la restauration provisoire des ouvrages de
franchissement détruits. etc...
Comme dans les années précédentes, le « fonds Epidémies & catastrophes » du Ministère de la Santé a fonctionné à travers le prépositionnement de stocks de médicaments et d’un appui financier de 16 800 000 FCFA par Région pour la prise en charge des victimes d’inondations, la lutte contre les maladies et leurs vecteurs, etc
Année 2011 Année 2012
l’Union Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) :150 000 000 de francs FCFA
Les services Techniques
Des représentants de l’Etat:
la Protection Civile, la Santé,
Développement Sociale
La Direction des Routes
L’Urbanisme L’Assainissement se sont rendus sur le
Terrain pour apporter leurs aides
Aux populations sinistrées
Le don japonais : 500 000 000 FCFA
La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fait don de 57 083 885 FCFA destinés au renforcement des moyens de lutte contre les inondations
ONG, les Associations de ressortissants et certaines personnes de bonne volonté appui aux sinistrés : 14,100 tonnes de riz et 5 325 000 FCFA,
CARITAS a apporté des appuis dans le
secteur de Tominian et à Madiama (Djennné)
Prise en charge des cas Désinfection des puits contaminés et des
latrines par les services compétents. information et sensibilisation des
populations sinistrées sur le respect des mesures d’hygiène individuelles et collectives liées à la consommation des aliments ;
• Sur la base des constats et de l’analyse de la situation, les recommandations suivantes ont été formulées :
la dynamisation continue des comités de veille dans les régions, les cercles et les communes;
l’observation de plus de rigueur dans l’approbation et l’application stricte des schémas directeurs d’urbanisation des villes par l’autorité de tutelle, les autorités communales et les services techniques ;
l’édiction de mesures plus sereines en matière d’occupation du domaine public ou privé de l’Etat et zones de servitudes des cours d’eau;
• • • • •
l’analyse du système d’alimentation des talwegs à maîtriser en vue du dimensionnement des ouvrages de façon qu’il puisse drainer dans les conditions d’une pluie exceptionnelle, toute l’eau de ruissellement de son versant d’alimentation ;
l’interdiction de creuser des «bancotières» aux abords des maisons d’habitation ;
l’édiction par la météorologie et la diffusion de conseils et règles élémentaires à observer pour prévenir les cas de foudres ;
la déconcentration des décisions d’appui à octroyer aux populations sur la base des normes établies ;
l’amélioration des mécanismes d’allocations des céréales, produits sanitaires et effets complémentaires (tentes, bouilloires, nattes, couvertures, etc.) ;
la dotation budgétaire des Ministères impliqués dans les secours d’urgence en ressources pour couvrir la période d’hivernage, en attendant la mise en place du Fonds National de Calamité Agricole ;
l’élaboration des normes précises par nature de dégâts ;
la poursuite, par l’Administration, les Services Techniques, les élus locaux, les ONG et les radios de proximité, de la sensibilisation/information des populations sur les risques liés aux inondations et sur les mesures préventives et de gestion des cas pouvant survenir.
Les informations reçues des régions sont souvent incomplètes, ce qui pose un vrai problème de formation en saisie et remontée des informations, ainsi qu’en évaluation des dégâts.
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