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Les bonnes feuilles de l’atelier du 16 mai 2017
Cahier n°11
« Comment personnaliser
l’aménagement de vos espaces de
vente, via les textiles techniques,
véritables solutions innovantes au
service de la différenciation ? »
Direction Entrepreneuriat, Commerce et Proximité
Service Innovation, Commerce et Tourisme
Place de la Bourse 69289 Lyon cedex 02
Tél. : +33(0)4 72 40 57 81 - Fax : +33(0)4 72 40 82 39
l.design@lyon-metropole.cci.fr - www.lyon-shop-design.com
Partenaires
Grand Lyon la Métropole – Pôle Commerces et Loisirs Lyon Confluence-
Centre Commercial Part Dieu – Centre Commercial Carré de Soie –
Firce Capital – Grosvenor - Dickson
École Supérieure d’Architecture Intérieure de Lyon (ESAIL) –
Conseil Français des Architectes d’Intérieur (CFAI) – Conseil Régional
de l’Ordre des Architectes Rhône-Alpes (CROARA) – Ameublement Français
2
La démarche Lyon Shop Design, initiée par la Chambre du Commerce et de
l’Industrie Lyon Métropole Saint-Étienne et Roanne, s’inscrit à
travers une somme d’actions, telle que le concours biennal ou encore
les ateliers. Elle vise une interaction entre les créatifs
(architectes, designers d’espace, décorateurs…) et les commerçants.
Soit une synergie des intelligences en faveur d’une offre commerçante
innovante et performante, loin de la standardisation des commerces ou
des établissements hôteliers.
Dans cette veine, l’atelier met l’accent sur la personnalisation via
l’utilisation des textiles techniques propices aux décors muraux et
sols. Cette approche décorative encore méconnue s’illustre comme une
tendance forte, pour devenir demain une solution incontournable.
Quatre professionnels experts dans ce domaine vous invitent à
découvrir cette démarche décorative pertinente, identitaire et
particulièrement efficace sur le plan commercial, autour de réflexions
introspectives, factuelles et pratiques répondant aux questions
suivantes :
- Quel est l’intérêt de personnaliser ses murs ou sols ? - Comment y parvenir ? - Quelles sont les solutions pratiques ?
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SOMMAIRE ET INTERVENANTS
I- Créer la différence, créer la préférence, pour les commerçants,
hôteliers et restaurateurs, étayé à travers différents concepts
exemplaires P5
par Sophie Odic, fondatrice du Bureau de Style lyonnais O+dic+C,
spécialisé dans l’accompagnement des professionnels de la mode et du
textile dans le décryptage des tendances, le développement des
collections et la mise en place d’outils de communication print et
web.
1- La révolution de la personnalisation P5
A- Analyse P5
B- Concepts exemplaires P5
2- Comment créer la différence : P7
Les différents leviers à activer pour se différencier à travers des
exemples de mutations réussies
A- Le service P7
B- Le produit P9
C- La technologie P9
3– Comment créer la préférence P10
A- Cultiver la bienveillance P10
B- Militer, partager ses valeurs P11
C- Raconter, partager sa passion P11
D- Co-créer P11
E- Sublimer et réinventer son savoir-faire P12
F- Immerger dans son univers P12
G- Penser local P12
II- Les décors muraux personnalisés, une innovation au service de
l’efficacité commerciale P14
par Hervé Piolat, PDG de NeoDKo, atelier français de design mural
expert dans la création de papiers peints panoramiques sur-mesure.
1- Mener un projet de décor mural P14
2- Les substrats et les normes P15
3- La notion de la couleur P15
4- La pose P15
4
III- Exemples de revêtements mur et sol par Dickson, un fabricant
français de textiles techniques pour l’amélioration de l’habitat
P17
1- Le revêtement mural Jet Tex®, par Frédéric Tisseyre, Responsable
Prescription architecte chez Dickson Coatings, filiale du groupe
français Dickson P17
2- Le revêtement de sol souple, par Vincent Dechaud, Responsable
Prescription chez Dickson Constant, filiale du groupe français Dickson
P19
« Le but premier de ce cahier est de vous permettre,
architectes, designers, hôteliers et commerçants, de
prendre du recul et de la hauteur pour appréhender la
notion de personnalisation comme un outil
différenciant au service de votre concept commercial
; mais également, dans le cadre de cette stimulation,
de vous donner de nouvelles idées au plus près de vos
préoccupations et les clefs pour les concrétiser. »
Sophie Odic
5
I- Créer la différence, créer la préférence pour les
commerçants, hôteliers et restaurateurs, à travers
différents concepts exemplaires
(par Sophie Odic)
Constat :
En tant que commerçant, votre préoccupation quotidienne est de créer
du trafic dans vos boutiques et de transformer ces allers et venues en
acte d’achat. Il est important de travailler sur l’offre, mais
également en tant que lieu, concept et personne de se distinguer et
d’émerger parmi les concurrents. À l’heure actuelle, les consommateurs
sont submergés par le choix. Ils ont la capacité de s’informer, la
faculté de comparer les offres en temps réel et d’acheter de façon
dématérialisée. Il est donc nécessaire de créer l’occasion pour que
les clients renouent avec la boutique physique.
Du point de vue des architectes, l’enjeu premier est d’apporter une
signature forte, d’être garants d’un parti pris différenciant et d’un
choix pertinent, souvent matérialisé par des prises de risques ainsi
que par un accompagnement explicatif et l’assurance d’une réalisation
à l’image de la conception.
À travers de nombreux exemples, cette présentation explore toutes les
pistes de différenciation. Elle met l’accent sur le retail (vente
direct au public) et sa capacité à se transformer en concepts
émergeant. Autant de commerces qui s’inscrivent comme des lieux
évocateurs et marquants aptes à générer de la préférence
1 - La révolution de la personnalisation
A- Analyse :
Aujourd’hui, la personnalisation est devenue une tendance forte et
transversale, présente à l’échelle de l’industrie, du produit, du
service et de pair du point de vente. Une tendance née avec l’air du numérique. Ce dernier a révolutionné
notre manière de communiquer, d’échanger et de consommer. Et avec lui,
la crainte de voir le commerce en ligne supplanter le commerce
physique.
En 2017, au moment même où nous commençons à avoir un certain recul
sur cette réalité, nous nous apercevons que tout n’est pas aussi
binaire. L’un n’exclut pas l’autre. Les lieux physiques ne sont pas
obsolètes, bien au contraire, et deviennent des étapes, des moments
clefs dans le processus d’achat.
De ce nouveau mode de consommation découle un autre phénomène à
l’origine même de la tendance de personnalisation : la bienveillance.
En effet, même si l’individu passe énormément de temps derrière son
écran, il s’identifie aujourd’hui à une communauté. De facto, le
processus d’achat est repensé et les marques revoient en conséquence
les contours de leur relation client.
B- Concepts exemplaires
Lorsque nous parlons de personnalisation, nous évoquons l’individu, le
sur-mesure, la relation de proximité et une échelle locale. Mais, la
personnalisation comme nous la vivons aujourd’hui a été réinterprétée
et réinventée par le numérique. Cet outil a permis aux grands groupes
de s’approprier cette tendance. Désormais, nous pouvons personnaliser
des produits très facilement en seulement quelques clics, via des
applications.
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Exemple 1 : Coca-Cola
Exemple 2 : Groupe Mulliez
Projet SEM (Système Expert Mensuration) : prise de mensurations à
distance. Logiciel destiné aux vêtements de professionnels.
L’idée est de s’adapter au plus près des morphologies de chaque
consommateur et de répondre aux besoins de toutes personnes qui
sortent des standards. Même si l’émergence de la personnalisation
s’est manifestée chez des marques globales, elle stimule également
l’innovation au sein de start up. Cela a permis de remettre au goût du
jour certains métiers obsolètes, comme celui de tailleur.
Exemple 3 : Le Chemiseur®
Site internet Le Chemiseur® (lauréat French Tech) : prise de mesures
en ligne à partir de sa chemise existante, afin de créer un modèle
sur-mesure, personnalisé par le choix du tissu, du col, des poignets,
des poches et mêmes des initiales…
Campagne Coca-Cola, reposant sur la
personnalisation des étiquettes,
estampillées des 150 prénoms les plus
utilisés dans l’hexagone Lorsque nous
parlons de personnalisation, nous évoquons
l’individu, le sur-mesure, la relation de
proximité et une échelle locale. Mais, la
personnalisation comme nous la vivons
aujourd’hui a été réinterprétée et
réinventée par le numérique. Cet outil a
permis aux grands groupes de s’approprier
cette tendance. Désormais, nous pouvons
personnaliser des produits très facilement
en seulement quelques clics, via des
applications. Campagne Coca-Cola 2013-2014
Site internet
Le Chemiseur®
Logiciel SEM
7
Cette personnalisation remet en cause les produits ultra banalisés
pour devenir des produits rares et différenciants. De pair, la
personnalisation n’est plus synonyme de luxe et d’inaccessibilité,
notamment par la mise en place de processus ingénieux et agiles. Ces
derniers s’expriment toujours par des éléments créés en série mais
dont la variété des finitions, des détails et des accessoires offrent
des myriades de possibilités dans la manière de se distinguer.
En termes de communication, les applis en sont l’exemple même. Elles
nous invitent à nous reconnaître parmi un groupe. Une première
identification avant d’envoyer des conseils personnalisés, élaborés en
croisant un certains nombres de données, comme par exemple la
géolocalisation.
Ainsi, les marques sont capables de prendre en compte les intérêts de
chacun, mais aussi les spécificités, avec convivialité, instantanéité
et une mise en réseau d’une extrême simplicité.
2 - Comment créer la différence ?
Pour se réinventer, le commerce de demain mixera avec talent les
notions de globalisation et de personnalisation. Quelle que soit
l’échelle du commerce ou de l’établissement hôtelier, chacun se doit
d’affirmer une raison d’être, des spécificités et de s’engager dans
notre époque pour mieux se distinguer de la masse. C’est une
opportunité formidable insufflant une dimension inédite à ces métiers.
Aujourd’hui, cette nouvelle approche permet de redonner aux commerces
ses lettres de noblesse rythmées par l’échange, le contact humain et
les liens culturels.
Architectes
Pour les architectes et designers, c’est l’occasion de s’inscrire dans
cette mutation et d’accompagner les commerçants dans cette
transformation pour créer des lieux uniques et éloquents dans la
différence.
Les différents leviers à activer pour se différencier :
A - L’expérience et le service
Exemple : Orange
Smart Store Orange, déployé en 2015 dans
une vingtaine de magasins, dont un à
Lyon.
Dans la volonté de créer un lieu
différenciant, le concept Smart Shop
revoit complètement l’approche même de la
relation client matérialisée par un point
de vente chaleureux où le numérique à une
place d’honneur. L’idée fondamentale est
de permettre à chaque client de se sentir
comme à la maison, afin qu’il puisse se projeter au sein d’usages
quotidiens. Pour ce faire, tous les services et les solutions ont été
scénarisés à travers des univers identifiés, comme le « déplacement »,
le « bien-être », le « fun », etc… qui participent à développer des
émotions.
Smart store orange
8
Au cœur de ces boutiques, l’offre
de services répond à des besoins
et s’épanouit à travers une
dimension « experientielle »,
notamment via les stations de
recharge de téléphone portable
Bubble Company (start up
française) qui captent l’attention
des utilisateurs en interagissant
avec lui avec l’intégration
d’écrans LCD, des ambiances
chromatiques…
Station de recharge Bubble Company
Exemple : Bonobo
Le service est primordial. En s’inscrivant dans la qualité, il permet
d’effacer les sources potentielles de stress. Le concept Bonobo Guide
Shop s’illustre dans cette veine. La marque, dédiée à l’origine à une
clientèle masculine, est partie du principe que les bonnes idées
naissent de frustrations et d’un sentiment de révolte. Partant du
constat que les hommes étaient loin d’apprécier le shopping, irrités
par un choix trop important, Bonobo a décidé de reproduire dans ces
magasins l’offre présente sur son site internet. Exit les stocks et
les réserves, chaque modèle est à disposition du consommateur, décliné
dans son éventail de couleurs. L’espace est travaillé de manière
esthétique, mis en scène de manière à générer un sentiment de bien-
être et de détente, sans jamais mettre une distance entre le
consommateur et le produit. Le client n’est plus dans une démarche
d’achat mais opte pour un « moment » privilégié, valorisé par une
attention particulière des vendeurs. Ils accompagnent sans contraintes
de temps le client dans ses choix, le guident et l’orientent en
fonction de sa silhouette. La commande est dématérialisée par des
bornes et les produits choisis envoyés directement au domicile ou au
bureau. Toutes les données (la taille, les préférences, les couleurs,
etc…) sont automatiquement enregistrées et mises à disposition du
client pour ses prochaines emplettes. L’acte d’achat est complètement
facilité.
Bonobo Guide Shop
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B- Le produit
Exemple : Le LAB
Lancée sur le net en 2010, le LAB, dédié aux objets de déco, aux
linges de maison et aux imprimés de qualité, est une expérience
matérialisée aujourd’hui par un magasin à Paris. Imaginé comme une
boutique-appartement, l’espace se distingue par des ambiances et des
univers modulables, avec pour vocation de : « faire de la mode pour la
maison, d’inviter à changer ses rideaux, ses coussins comme on change
de chemise pour pouvoir refléter ses envies et ses humeurs ». La
simplicité des produits permet de moduler et de changer d’ambiances
aisément. En réponse à ces possibilités de changement au plus près de
la personnalité des clients, le LAB boutique propose du linge de lit
confectionné sur-mesure à la demande, avec un choix de couleurs
standards ou contretypées sur un échantillon choisi.
Site Internet lab LAB boutique
C- La technologie
Exemple : made.com
Créée en 2010, la plateforme made.com vise la simplification du
circuit de distribution, à même d’éliminer les nombreuses étapes, tout
en proposant des produits créatifs de haute qualité. Ainsi, les prix
proposés sont au plus justes, grâce à l’absence de stock,
d’intermédiaires ou de boutiques physiques. Cependant, les créateurs
se sont rendus compte qu’un espace concret était important pour la
valorisation du produit. En 2012, ils ont ouverts un premier magasin à
Londres, avant Paris en 2016, imaginé non pas comme un point de vente
mais comme une passerelle entre le site internet et le monde réel. Le
magasin ultra-connecté s’articule autour d’ambiances où les produits
sont visibles dans leur intégralité sur des petites cartes rangées
dans des tiroirs. À l’intérieur, le consommateur retrouve tous les
échantillons de couleurs et de tissus possibles. L’ensemble du magasin
s’auréole de tablettes, scanners de produits pour créer comme sur le
web sa wishlist. Le consommateur peut passer directement commande via
les ordinateurs présents mis à sa disposition. Tout a été créé pour
que cette frontière entre le numérique et le physique soit la plus
floue possible.
Boutique made.com
10
La technologie et le numérique se sont mis au service de l’écoute
client, de la communauté et de la posterisation de l’offre.
Ce qui compte avant tout, c’est de faire de ces espaces, des lieux de
vie où la relation commerciale devient un moment d’échange,
supplantant la relation transactionnelle.
Cela tend vers un seul et même objectif : créer la préférence et
redonner du sens à notre mode de consommation. Nous ne sommes plus
dans une société de besoin, de désir, mais dans une société capable de
tisser des liens.
3 - Comment créer cette préférence ?
Exit les recettes toutes faites. C’est plus une question de posture,
une manière de voir le monde et d’échanger. L’une des postures clefs
pourrait être la bienveillance.
Le travail de Mathieu Ricard (moine bouddhiste) sur le sujet met en
exergue cette notion : « Tout est parti du constat de l’apparente
impossibilité de concilier trois échelles de temps – le court, le
moyen et le long terme –, qui correspondent aux trois impératifs
majeurs que sont l’économie, la recherche du bonheur et le respect de
l’environnement. Je me suis donc demandé quel concept pourrait
les réconcilier. Le seul qui me soit apparu est l’altruisme. »
Extrait du livre Plaidoyer pour l’altruisme, la force de la bienveillance -
Éditions Nil
A- Cultiver la bienveillance
Certaines marques et acteurs ont déjà emprunté cette voie, à l’instar
de Decathlon ou encore Leroy Merlin, répondant à ces échelles de
temps.
Exemple : Leroy Merlin
À long terme, l’enseigne a effectué un travail prospectif à horizon
2025, réunissant particuliers, philosophes, architectes, pour imager
l’habitat de demain.
À moyen terme, Leroy Merlin a mis en
place des ateliers de bricolage, où le
participant repart avec son objet
confectionné. Ce Do It Yourself (DIY -
Faire soi-même) favorise le partage
des connaissances et les savoir-faire.
Sur le court terme, l’enseigne
s’inscrit dans son époque, en
sollicitant le talent des
amateurs, estompant en même temps
cette frontière entre le
professionnel et le particulier.
C’est la naissance des TechShop,
des lieux où du matériel de
pointe est mis à la disposition
du public. Alliés à la start up
Frizbiz, spécialisée dans l’assistance à domicile, les TechShop
permettent aux bricoleurs-amateurs de proposer leurs services aux
particuliers demandeurs.
Paradoxalement, Leroy Merlin n’est pas allé à l’encontre de sa propre
offre commerciale, mais a su montrer sa capacité à se renouveler et à
être en mouvement.
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B- Militer, partager ses valeurs
Exemple : Botanic
La marque Botanic s’appuie depuis ses prémices sur une posture
militante qui repose sur des notions de partage de valeurs. Ses
origines - enseigne créée historiquement par des horticulteurs
savoyards - guident ses partis pris et ses décisions. Pour autant,
l’authenticité qu’elle cultive n’est pas en rupture avec notre époque.
En s’associant avec la start up Treezmas, qui loue et replante des
sapins, tout en les nommant et en leur donnant un âge, Botanic prend
le parti de faire sortir le consommable de l’anonymat et s’inscrit de
pair dans la modernité.
Botanic
C- Raconter, partager sa passion
Exemple : Chocolaterie Weiss
Fondée en 1882, la chocolaterie Weiss a
souhaité raconter son histoire
directement au public, suite à des
demandes croissantes de découvrir les
coulisses de la manufacture. Pour ce
faire, elle a été entièrement
transformée, liant l’espace vente à un
espace muséal, mêlant le gourmand et le
pédagogique à travers une scénographie
intéressante. L’ensemble valorisé par
une implication en interne des employés,
assurant volontairement les visites
auprès du public.
D- Co-créer
Exemple : Bucketfeet
Cette jeune marque fait la promotion d’artistes à travers les sneakers
(chaussures de sport destinées à un usage citadin). Bucketfeet
sollicite une communauté de 40 000 artistes et illustrateurs de plus
de 120 pays, plus ou moins anonymes. En interne, les dessins retenus
sont adaptés à leurs chaussures. Les séries courtes proposées sont
présentées avec une carte qui raconte la genèse du dessin et présente
l’auteur. Ainsi, un dialogue s’instaure entre la création et le
produit. L’univers graphique très fort est enrichi par le dynamisme de
cette communauté artistique cosmopolite.
Treezmas
Chocolaterie Weiss Bucketfeet
12
E- Sublimer et réinventer son savoir-faire
Exemple : Éditions Leconte
Cette maison d’édition a su sublimer son
savoir-faire. À l’origine, éditrice des
plans de paris et des guides depuis
1920, elle s’illustre aujourd’hui avec
la 5ème génération. Soucieuse de porter
aux yeux du public ses archives
exceptionnelles, elle a su s’ouvrir à de
nouveaux marchés.
Avec le numérique, les Éditions
Leconte ont exploité ce
patrimoine et ont su le
transposer sur des supports
comme la papeterie ou le papier
peint.
Éditions Leconte
F- Immerger dans son univers
Exemple : Maison Martin Morel
Dans la même veine, à Lyon, la
Maison Martin Morel
d’impression textile, fermée
dans les années 80, a su
renaître de ses cendres par le
prisme du petit fils. À
travers les incroyables
archives, il a transposé les
motifs, via le numérique, dans
l’univers de la mode et
récemment dans la décoration
sur du tissu et du papier
peint.
G- Penser local
Exemple : Restaurant L’Interlude
Ce restaurant s’est
différencié en mettant en
exergue la culture et les
savoir-faire locaux. Une
façon d’afficher une
spécificité en phase avec une
clientèle de proximité. Au
mur, la toile de Jouy,
reprenant les monuments et
symboles indissociables de
Lyon, est devenue la
signature de ce lieu qui
s’inscrit dans son quartier.
Maison Martin Morel
Restaurant lyonnais L’Interlude
13
Conclusion
Aujourd’hui, les partis pris forts mettent l’accent sur l’esthétique
et la décoration. Ils se manifestent à travers une identité
personnalisée qui s’inscrit dans une culture du bien-être, du plaisir
et de l’expérience. La force du motif et du graphisme, points clefs de
cette personnalisation, devient un vecteur qui permet d’exprimer un
univers, une unicité, tout en signant son espace.
Le décor mural personnalisé est en train de devenir une tendance
particulièrement forte, qui s’est pleinement exprimée sur le salon
Who’s Next, en janvier 2017 à Paris. Pour se différencier du stand
voisin, les marques n’ont pas hésité à personnaliser leurs murs. Une
tendance qui ne se répand pas seulement dans l’univers de la maison,
mais également dans celui de la mode ou encore de la cosmétique. Le
motif se traite aujourd’hui comme une image à part entière, revue et
démultipliée, imprimée sur un large spectre de supports.
La révolution numérique a fait son œuvre. Des panoramiques Züber,
peints à la main au XIXème siècle, l’impression numérique a su évoluer
en même temps que les supports (bois, métal, toile…) et que la
typologie de matières, avec des lés beaucoup plus grandes.
Aujourd’hui, on peut développer des motifs sur-mesure, adaptés à la
taille du mur et jouer avec la découpe laser.
Le mur personnalisé, c’est maintenant, à l’heure où on exprime cette
envie de changement, ce besoin de transposer l’univers de la mode à
d’autres industries, avec cette faculté de rendre un produit aussi
obsolète qu’intemporel. C’est une tournure d’esprit qui prend d’assaut
le monde de la maison. Les murs si sacralisés deviennent un moyen
d’expression inventif et évolutif, comme un accessoire ou un objet.
Les outils numériques et les savoir-faire permettent cette révolution.
Salon Who’s Next
14
IIème partie : Les décors muraux personnalisés, une
innovation au service de l’efficacité commerciale.
(par Hervé Piolat)
Spécialiste du décor mural, l’entreprise rhônalpine NeodKo édite et
fabrique des revêtements muraux standards et sur-mesure. Au fil des
années et avec l’arrivée des nouvelles technologies, à l’instar de
l’impression numérique, la société Piolat a étendu ses compétences en
termes de prestations de services en infographie, de gravure de cadre
et de cylindres d’impression, vers un nouveau marché et notamment
celui de la décoration. NeodKo voit le jour en 2009, et avec elle un
savoir-faire d’édition, de conception et de fabrication. Aujourd’hui,
son expertise dans le revêtement mural offre un point de vue global
sur la personnalisation des décors au cœur des projets architecturaux.
1 - Mener un projet de décor mural
Aujourd’hui, les murs et les plafonds deviennent des surfaces
participant pleinement à l’expression d’une identité, d’une signature,
tout en créant une réelle profondeur visuelle. Loin du sticker, ces
revêtements sont soit panoramiques ou soit ponctuels ciblant des
éléments décoratifs précis, via des techniques de découpes élaborées.
Ainsi, les professionnels peuvent habiller une tête de lit, des
portes, des soubassements, des ponctuations sous forme de tableaux…
L’aspect graphique est particulièrement recherché, adapté à la taille
du mur, mais l’aspect chromatique est également primordial.
Pour mener à bien un projet de décor mural, trois grandes approches se
démarquent :
- À partir des collections existantes, utilisées comme une base
inspirante :
Nous évoluons de plus en plus dans de la
petite série, voire de la pièce unique, qui
permet aux fabricants de proposer aux
éditeurs des collections sur-mesure, elles-
mêmes personnalisables par les clients.
Ainsi, la frontière entre le standard et le
sur-mesure s’estompe.
- À partir de fichiers fournis par le client soit créés, soit
trouvés sur internet.
Dans ce cas, il y a une véritable du fichier source
pour bénéficier d’une résolution optimale et bien
sûr valider le droit à l’image.
15
- À partir juste d’un thème, d’un brief ou même parfois d’un
simple code couleurs :
Dans cette configuration, la casquette de
concepteur prend le relais en lien avec des
banques d’archives et vient affiner le propos
décoratif jusqu’à l’élaboration du projet
final.
Attention à la qualité des fichiers
Quelle que soit la démarche, la qualité même des fichiers repose sur
de la haute résolution, avec une taille réelle minimum en 300 dpi,
qu’il est nécessaire de respecter pour un résultat à la hauteur des
exigences architecturales. Il est possible de travailler au tiers pour
être sûr de trouver, en agrandissant trois fois l’image, la qualité de
l’original.
2 - Les substrats et les normes
Il existe différents types de substrats (supports) :
- les intissés, papiers peints constitués de fibres polyester.
- les vinyles
- les toiles
- les complex, associations de plusieurs matériaux.
Concernant les normes, il existe des critères à
respecter en fonction du lieu, aujourd’hui
parfaitement maîtrisés. Par exemple, le non feu
est obligatoire dans les espaces publics. Mais
l’accent est mis également sur le respect de
l’environnement contrôlé par des labels
obligatoires.
3 - La notion de la couleur
La couleur est l’un des éléments que l’on se doit, en tant que
fabricant et éditeur, de maîtriser. Généralement, le décor mural sert
de repère chromatique à l’ensemble de la décoration. Mais, le
revêtement mural peut aussi s’appuyer sur un tissu existant. Dans ce
cas, nous adaptons la couleur sur le support choisi. À savoir, en
fonction de la matière, la couleur varie complètement. Un facteur
essentiel à prendre en considération, auquel se rajoute
l’environnement lumineux dans lequel le revêtement va évoluer. Sur
place, il est important de vérifier le rendu couleur afin d’obtenir la
teinte souhaitée.
4 - La pose
La pose est grandement facilitée tout autant que la dépose, en
seulement deux heures ! Le revêtement s’apparente à un vêtement
capable de changer complètement le contexte d’une pièce rapidement.
16
Pour le papier peint, il y a la possibilité de poser les lés de
manière classique en bord à bord ou en superposition. Cette dernière
est la plus recommandée, assurant une qualité de pose idéale, avec un
joint parfait.
Pour la toile, la pose tapissière permet avec une seule et même toile
de recouvrir des murs tout hauteur, sans joint. La préparation du mur
molleton offre un plus grand confort thermique et un toucher plus
noble.
La pose en format tableau, par exemple sur du bois, ajoute de la
profondeur au décor.
Conclusion
L’avantage du décor mural ou plafond se révèle dans sa facilité de
mise en œuvre, sans que le lieu soit nécessairement en chantier.
Aujourd’hui, il s’illustre comme un outil de communication marketing
efficace qui donne la possibilité de raconter une histoire à travers
des images, des graphismes, jusqu’à créer un véritable buzz à même de
favoriser l’activité commerciale.
Tous les styles sont possibles, de la réédition d’un papier peint
historique, à des empreintes revisitées, des créations fantaisistes ou
des intonations plus contemporaines. Le décor mural s’adapte
littéralement aux lieux et aux besoins des architectes.
17
IIIème partie : Exemple de revêtements de mur et de sol
par Dickson, un fabricant français de textiles techniques
pour l’amélioration de l’habitat.
1 - Revêtement mural Jet Tex®, par Frédéric Tisseyre
L’entreprise rhônalpine Dickson Coatings, filiale du groupe Dickson,
est spécialisée dans les textiles techniques. Son savoir-faire dans
l’ourdissage*, le tissage et l’enduction** vise de nombreux domaines
d’application dont des usages d’impression pour les marchés de la
publicité et de la décoration.
En 2001, elle a développé la toile Jet Tex®, un textile technique
écologique de grande largeur destiné à l’impression numérique et conçu
comme un outil au service de l’architecture d’intérieur. À l’heure où
le textile revient en force dans le milieu de la décoration, cette
toile exprime des possibilités exponentielles en matière de graphisme
et de décors personnalisés.
* Opération préalable et préparatoire du tissage qui consiste à assembler les
fils de chaînes parallèlement par portées, dans l'ordre qu'ils occuperont
dans l’étoffe.
** Action d'enduire la surface d'un textile d'une couche de produit destiné à
le protéger, à lui donner certaines propriétés ou un aspect particulier.
A- La relation imprimeurs/architectes d’intérieur
Cette toile vierge est destinée en premier lieu aux imprimeurs, à
l’instar de NeodKo. L’entreprise Dickson Coatings les accompagne par
la suite dans leur développement avec les architectes d’intérieur. En
effet, le dialogue entre imprimeurs et architectes d’intérieur est
aujourd’hui de plus en plus évident. Cependant, c’est une relation
nouvelle qui demande à être facilitée. Le concours de Dickson Coatings
favorise cette prise de contact et de pair valorise le développement
du décor mural personnalisé.
Muzeo, Restaurant German
Gymnasium
Muzeo + Starck,
SLS Hotel******
18
B- Un produit écologique et technique
Le Jet Tex® est une toile textile fine, à base de fils de polyester
enduits avec de l’acrylique. Dans cette gamme, trois grandes familles
se distinguent :
- Original : le Jet Tex® standard
- Deco, une toile légèrement irisée idéale
pour jouer sur la lumière naturelle ou
artificielle
- Wall, une version pré-encollée
Vidéo de présentation de Dickson Coatings
L’entreprise Dickson Coatings collabore également avec des designers.
Des échanges extrêmement riches qui permettent d’identifier les
contraintes techniques et de trouver les meilleures solutions pour
permettre aux imprimeurs et architectes d’aller toujours plus loin
dans les réalisations.
La conception avec le programme EverGreen, développé depuis
maintenant 20 ans, lui a permis de s’éloigner du PVC. Via un
procédé extrêmement élaboré, Dickson Coatings évolue dans
une démarche écologique qui s’opère en amont du processus de
fabrication, au niveau des matières premières sélectionnées
et leur localisation, mais également des outils de production moins
énergivores, à même de proposer un produit sain. Une fois posé, le Jet
Tex® ne libère aucun C.O.V. (Composés Organiques Volatiles), sources
de pollution de l’atmosphère intérieure. Ainsi, le Jet Tex® est :
- sans PVC
- sans phtalate
- sans formaldéhyde
- sans phosphate
- sans ether de glycol
Un respect de la santé humaine attesté par des certifications, jusque
dans l’utilisation des encres :
La toile est ignifugée, en adéquation avec les exigences des domaines
hôteliers, tertiaires et publics :
- M1
- B1
- Euroclass : B s2 d0 (classification en application murale)
- NFPA 701
- ASTM E84
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C- Au service de l’esthétisme
L’intérêt du Jet Tex® est de pallier
au défaut des imprimantes numériques,
quant à leur capacité à satiner le
rendu final. La toile permet ainsi de
monter en gamme et de renouer avec une
atmosphère textile, un toucher soyeux
et un aspect qualitatif valorisé par
une très belle matité. Disponible en
lés de 3,15 mètres, le Jet Tex® offre la possibilité de créer des
décors sans raccords.
D- Une toile facile à poser et à déposer
Facile à manipuler et à installer, la toile ne se déchire pas, ni ne
se froisse. Deux types de poses permettent de tirer parti de la
parfaite stabilité dimensionnelle du Jet Tex®, rendue possible par sa
composition en fils de polyester enduits à l’acrylique :
- En pose collée, soit en lés (assurée par des peintres en
bâtiment), soit panoramique (assurée par les imprimeurs). La pose
panoramique est intéressante, puisqu’elle se libère de tous joints,
parfaitement maîtrisée grâce à la stabilité dimensionnelle de la toile
même sur des dimensions de 3,15 mètres. La pose collée s’illustre
également dans sa facilité de dépose, sans laisser de traces.
- En pose tendue sur profilé. Contrairement à la pose collée,
cette technique ne nécessite aucune préparation des murs pour une
intervention particulièrement rapide en pose et dépose en seulement
quelques minutes, sans aucun raccord. Elle permet d’ajouter de manière
invisible un isolant acoustique et des éclairages LEDs.
De part ses performances et propriétés, la toile Jet Tex® s’illustre
aussi bien dans les domaines de l’hôtellerie, de la restauration, des
maisons de retraite, des centres commerciaux et de l’univers
résidentiel.
Du point de vue de son prix au m2, plusieurs facteurs vont faire
osciller le coût final : le fichier, soit existant, soit nécessitant
un savoir-faire graphique et photographique (création, recherche,
retouche…), l’impression (éco-solvant, latex ou UV… et largeur
d’impression de 0,53 à 3,15 mètres) et la pose.
2- Le revêtement de sol souple de Dickson Constant, par Vincent
Dechaud
Dans le monde du tissage, Dickson Constant est spécialisée à l’origine
dans la fabrication des stores. Toujours liée à l’innovation et la
diversification des activités, l’entreprise lilloise s’est lancée dans
les revêtements de sol il y a 6 ans, à l’avant-garde de l’émancipation
pour les sols textiles texturés. Elle a ainsi développé un produit
hybride haute performance, mêlant les qualités d’entretien, d’usages
et de durabilité d’un sol PVC alliées à la noblesse d’un sol textile.
Muzeo, Hotel
Radisson Blue*****
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Contrairement à la décoration murale, le sol
souple va exprimer la notion de
personnalisation et de différenciation non par
le prisme de l’impression, mais par le biais
du tissage - des fils de polyester enduits de
PVC - propice à réaliser des effets de matière
particulièrement intéressants. À cela
s’ajoutent le choix des formes, des dimensions
et des couleurs. L’avantage d’un tel
revêtement se distingue par ses performances
acoustiques, sa résistance à l’abrasion et aux
taches ainsi que par sa facilité d’entretien.
Idéaux dans les univers tertiaires, publics,
commerciaux et hôteliers.
A- Une expérience
La collection de sols Dickson
Flooring met l’accent sur une
composition mixant les couleurs,
les textures et les formes. 6
gammes et 42 références
constituent le Shape Lab, soit un
laboratoire pour imaginer et
moduler le sol en fonction du
rendu visuel souhaité, pour des
ambiances chromatiques graphiques
sur-mesure. Selon la résilience
de la lumière, le produit va
réagir de manière différente
suivant la perception rétinienne
et votre position dans la pièce.
Au cas par cas, le coloris bleu
sera prédominant ou le rouge…
C’est une véritable expérience fruit d’un tissage fil à fil bicolore
particulièrement compact et de l’interprétation de l’architecte dans
le calepinage des formes géométriques. L’orientation de la trame crée
des reliefs saisissants, tout simplement en mélangeant par exemple
trois losanges identiques ou des hexagones. L’œil interprétera des
formes en 3 Dimensions.
Le Shape Lab propose plus récemment des dimensions XXL sous la forme
de dalles carrées de 90 cm, répondant aux tendances actuelles des
carreaux généreux. Les architectes peuvent ainsi élaborer des décors
particuliers avec un tissage dit sergé, qui se caractérise par la
présence de côtes obliques sur l'endroit et l’envers, à effet chaîne
ou trame. Soit une dynamique diagonale pour créer des reflets jouant
sur les ombres et les lumières artificielles ou naturelles.
Aujourd’hui, cette nouvelle génération de sols souples témoigne de la
volonté des établissements hôteliers et commerciaux de renouer avec
des solutions confortables, acoustiques, résistantes à l’humidité et
faciles d’entretien.
Vidéo de présentation de Dickson Constant
Possibilité de calepinage format hexagonal
Hôtel Les Cannoniers
(Île Maurice)
BeSmart - Style U502
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Collection de sols souples Dicskon Flooring - Shape Lab
B- L’apport du revêtement de sol souple dans l’aménagement
Le revêtement de sol textile permet de créer du balisage et du
repérage, des notions importantes qui participent à fluidifier la
circulation des clients, notamment dans le contexte des établissements
publics et notamment de la santé.
Il répond ainsi à des besoins précis, au service des usagers et des
clients :
- Cheminement
- Délimitation
- Conditionner les comportements
- Créer des espaces
- Orientation
- Accessibilité
Du point de vue du cheminement, les volumes architecturaux trouvent
leur pertinence dans l’éloquence de la couleur. Un véritable moyen de
se repérer de manière intuitive dans un lieu inconnu ; une
signalétique perçue de façon inconsciente mais efficace. Ainsi, en
tant qu’élément différenciateur, le revêtement de sol joue un rôle
essentiel dans la perception de l’espace par les clients.
En participant à la délimitation, le revêtement améliore
l’appréhension d’un espace à travers un calepinage délimitant des
zones identifiables. Dans ce cas, la couleur et les matériaux ont une
dimension fonctionnelle à même de scénariser des espaces, de s’adapter
à la typologie des lieux et de composer des ambiances.
Il permet également de s’orienter par la couleur afin de fluidifier la
circulation, rendre repérable les éléments ou encore ramener à
l’échelle humaine un espace disproportionné. Par exemple, dans le
monde de l’hôtellerie, la chromatique varie selon les étages ou marque
l’entrée des chambres.
Il peut créer des expériences immersives et à concevoir des
installations éphémères favorisant un élément de surprise.
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L’aménagement joue un rôle fondamental
dans l’amélioration de l’accessibilité,
auquel le revêtement concourt pleinement.
Dans le cadre d’une stratégie marketing,
les sols balisent le lieu et conditionnent
le comportement. Jusqu’à la
personnalisation des espaces. Les logos ou
encore les couleurs font partie des
options créatives qui peuvent être
insérées au sol. Le calepinage reflète
alors une identité visuelle forte en
interaction avec le volume de la pièce,
accentuant ses caractéristiques
structurelles, tout en soulignant un
détail précis.
Les revêtements de sols participent à la
théâtralité d’un lieu, à son interactivité
et à la convivialité. Ils permettent
de vivre des expériences intéressantes
impulsées par le décorateur, l’architecte
ou le designer d’espace, qui peuvent
appréhender de concert des matières, des
ambiances et un concept.
Aujourd’hui, les professionnels vont même
plus loin et travaillent le sol souple comme
écho au revêtement mural, voire au plafond.
L’architecte peut concevoir le volume de manière globale et créer un
lien matérialisé par des luminaires, du graphisme ou encore de la
couleur. De nouvelles interactions qui offrent de nombreuses
possibilités architecturales et décoratives.
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Université (Corée du Sud)
BeEasy-MoonShadow U509
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