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Introduction
Avec l’augmentation de la pollution environnementale le risque de contaminations alimentaires préoccupe de plus en plus la communauté vue les maladies sévères qu’elle pourrait engendrer.
D’où l’importance de développer des méthodes pour une détection rapide de toute sorte de contamination.
À savoir:
I. Salmonella enterica serovar Typhimurium : Bactérie gram (-)
responsable des symptômes qui vont de la diarrhée légère à la gastro-entérite aiguë chez l’homme et cause la fièvre typhoïde chez les animaux.
93.8 millions des cas de gastro-entérite dans le monde sont causées par une infection de Salmonella avec 155,000 mort chaque année dont 80.3 millions sont victime d’aliments contaminé par la bactérie en question.
Méthodes classique de détection de contamination :
Culture Trop lente
ELISA
Besoin d’un grand nombre de bactérie pour engendré un signal
PCRNe pas pouvoir distingué entre bactérie morte ou vivante
La présence D’ATP,
d’ADN non cible,
protéines et autre
particule forme une
barrière ne permettent
pas à ces méthodes de
détecter les cellules
cible.
Méthode basée sur l’utilisation d’un bactériophage rapporteur :
Principe : insertion d’un gène rapporteur dans le génome du bactériophage spécifique à la bactérie qu’on veut détecté.
Avantages :
1. Spécifique à la bactérie cible
2. Capacité de distinguer entre bactérie vivante et morte
3. Production de masse facile
4. Moins couteux
5. Longue durée de vie
6. Détection rapide
Idée générale
SPC32H CDABE
SPC32H
LUX CDABE
Bactériophage de
Salmonella Typhimurium
Opéron bactérien
Enzyme qui ce trouve dans les cellules des organismes bioluminescents et qui catalyse l’oxydation de la luciférine ( FMNH2 + Aldéhyde aliphatique) en oxyluciférine avec émission de photons .
Capacité de clonage limitée
=> on élimine les gènes non
essentiels et on les remplaces avec l’opéron
bactérien
Opéron bactérien de 6 Kb
Substrat de luciférase
Les gènes Lux Gènes responsables des réactions qui entrainent l’émission de lumière
Ils sont utilisé dans la construction de bio rapporteurs
Émettent une lumière bleu-vert a 490 nm
Il existe 5 gènes lux : A, B, C, D et E
Les différentes combinaisons entre ces gènes génère différents bio rapporteurs.
LuxAB•Luciférase•Addition de substrats exogènes •Erreurs
LuxCDE•Complexe d’acide gras réductases.•Substrat de luciférase
LuxCDABE
•Pas besoin de substrats exogènes•Facile•rapide
Milieux et conditions de cultures :
37 C – Aérobie ̊
Milieu LB ( bouillon – agar 1.5 % )
Ampicilline (Ap) : 50 μg/ml
Kanamycine (Km) : 50 μg/ml
Chloramphénicol (Cm) : 25 μg/ml
L(+)- arabinose 100 Mm
Mitomycine C ( MMC ) : 1.0 μg/ml
Saccharose (20 %)
N-décanal (1 % ) = n- décylaldéhyde (substrat exogène pour LuxAB)
Souche bactérienne, bactériophage et plasmides :
Souche : SR5100 ΔLT2gtrABC1 (32H); SR5003 lysogenized by SPC32H
( LT2 souche sauvage de salmonella hôte pour le phage SPC32H )
E. coli S17-1 λpir
SPC32H : phage qui infecte Salmonella Typhimurium
Plasmides :
Red Helper pKD46
pKD13
pCP20
pCE70
PBBR lux
plasmide suicidaire PDS132
1 – One-step inactivation method of chromosomal gene
Méthode de Datsenko et wanner. Principe :
Remplacer par recombinaison homologue, une séquence chromosomique par un gène de résistance à l’aide d’amorces portant des extensions homologues au gènes cibles.
Produit PCR constitué par le gène
de résistance à la kanamycine
entouré par des séquences FRT et
dont les extrémités comprennent
des séquences homologue au gène
à éliminer => porté par pKD13
2- Induction :
Pousser la bactérie lysogène à libérer une grande quantité de phages ( + que la quantité qu’elle libère normalement )
La portion de bactéries qui subissent un cycle lytique devient considérable.
Agent inducteur : Mitomycine C.
3- Luminométrie:
Appareil :
Luminomètre Fonction :
Mesurer une intensité lumineuse
( bioluminescence et ATP métrie )
Il comprend :
1. Un Détecteur de lumière qui compte les photons
2. Un Système électronique converti et affiche la mesure de photons en RLU ( relative luminescence units )
3. Un tube photomultiplicateur
4. Une chambre de mesure
5. Un injecteur de réactifs.
Génome SPC32H
Gène Lux CDABE
Taille augmente de 15 %
Diminution du pouvoir
infectieux du phage
Capacité de la tête du phage est limitée
Solution ??????????
Choix et délétion des gènes non essentiels : Les gènes impliquées dans la conversion lysogénique :
• Antigène-O Acétylase ( oac )
• Glucose translocase ( gtrA)
Le gène (Int) séquence codante pour l’intégrase .
( on a gardé une partie du cote 5’ terminal importante pour l’excision )
Le site situé directement après l’opéron CPS.
Conversion lysogénique : le gène du phage s’intègre dans les
chromosomes de la bactérie et la mettent en état latent ( lytique lysogénique ) et la
rendant plus virulente ex. : modification de l’antigène O de salmonella qui est reconnu
par le Sys. immunitaire
Rôle dans l’ intégration du génome du phage dans le chromosomes de
l’ hôte et son excision
Elimination par la méthode one-step en utilisant :
• le plasmide pKD13 portant le gène de résistance a la kanamycine
• le plasmide pCP20 portant le gène de FLP recombinase ( mais pas pour le site situé après l’opéron CPS )
Insertion du gène Lux : I- Choix du site cible :
• Directement après le Promoteur de CPS
Pourquoi ?
• Région transcrite de manière efficace
Preuve ?
• On a inséré dans cette région le gène lacz sans promoteur apporté par le plasmide pCE70 et sous traitement par MMC on a induit un cycle lytique. Après test de la β-Galactosidase on a prouvé que ce promoteur (Pcps) est largement transcrit par suite cette région serait la plus convenable.
Insertion du gène Lux : II- Préparation à l’insertion:
a. Le plasmide pBBRlux porte les gènes Lux ( AB ou CDABE)
b. Amplification du gène par PCR ( fragment de pBRlux avec le gène dans son centre)
c. Clonage du fragment amplifié dans le plasmide suicidaire pDS132
d. Lysogénisation d’ E. coli S17-1 λpir par le phage SPC32 H ( contenant le gène de résistance a la kanamycine au niveau du site cible ( one-step method) )
e. Transformation D’Ecoli par pDS–luxAB ou pDS-LuxCDABE
f. Conjugaison entre E. Coli transformée et lysogénisée .
Plasmide suicidaire pDS132:
1. plasmide non réplicatif, 2. aide a l’ intégration du fragment d’ADN.3. disparait au cours des générations 4. gène dont l’expression peut être létale (ici sacB)
5. gène de résistance aux antibiotiques ( chloramphénicol « cm » )
Insertion du gène Lux : III- Intégration au site cible SPC32H
KmR
pDS-LuxPremière
recombinaison homologue
Par compétition du saccharose
(présent à 20%)Deuxième
recombinaison homologue
SPC32H:LuxInsertion validée par
séquençage
KmR et CmS
KmR et CmR
KmS et CmS
Gène sacB :Gène de la Bacillus Subtilis confère une
sensibilité au saccharose au bac
gram(-)C’est le gène suicidaire
de pDS132
1- Contrôle de l’affinité du phage rapporteur
But :
Savoir si la modification génétique de SPC32H a altérée son affinité et son habilité de lyser la bactérie Salmonella Typhimurium.
Méthode :
Test de concurrence bactériennes mesurée par D.O.
Échantillons testés :
- Solution de phages : SPC32H-ABi + culture Salmonella
- Solution de phages : SPC32H-AB + culture Salmonella
- Solution de phages : SPC32H-CDABE + culture Salmonella
- Solution de phages : SPC32H + culture Salmonella
- Solution de contrôle négatif : Tampon SM + culture Salmonella
Phage contenant le
gène luxAB et
le gène (Int)
codant pour
l’intégrase
Tampon utilisé pour dilution et stockage de bactériophages
Souche sauvage du phage
non modifié
Résultats :
Cycle Lysogénique présence de (Int )
L’ introduction du gène lux AB n’a pas altérée le pouvoir infectieux de la
souche sauvage
SPC32H tolère l’insertion de fragment de
2kb
Début de la lyse de par SPC32H-
AB Début de la lyse par SPC32H-CDABE
Cette Intervalle peut être due à :
1- Complication dans l’assemblement du phage due à la surexpression du gène luxCDABE à partir du promoteur CPS.
2- Problèmes d’encapsidation du phage causés par l’augmentation de la taille du génome du phage de 3kb > souche sauvage.Après 3 h d’action le
taux de Salmonella inhibée est devenu à peut-près égale pour les deux phages.
Ces résultats indiquent que l’affinité et le pouvoir infectieux du phage SP32H n’ont pas étés altérer
par la modification de son génome.
2- Validation de la production de bioluminescence par le phage génétiquement modifié
But :
Mettre en évidence la production de bioluminescence par les cellules infectées par le phage modifié contenant les gènes lux .
Méthode :
Mesure luminométrique
• Dilution en série de Culture de S. Typhimurium ou de E. Coli MG1655 ou de bouillon de Salmonella d’ échantillon alimentaire
Infection par les phages modifiés (10^8 PFU/mL )
Il faut ajouter
avant la mesure, 4 μL n-
décanal(1%)
pour les phages
contenant le
gène luxAB sans lux CDE
Résultats :
SPC32H-ABi-2=
SPC32H-ABi-1
-Le gène (Int)
Tout les phages ont présentés des
niveaux comparable de luminescences
SPC32H-ABi-2 etSPC32H-ABi-1
procurent le même niveau de
bioluminescence
l’absence d’ intégrase n’aboutit pas
directement une activité lytique
Pourquoi SPC32H-ABi-2 n’entre pas en
cycle lytique (T=100) comme SPC32H-AB ??
L’ intégrase est nécessaire pour la lysogénie Mais il y a aussi les gènes répresseurs qui inhibent toute expression de gènes lytiques . L’ élimination du gène Int dans SPC32H-ABi-2 ne conduira ni a un cycle lytique et ni un cycle lysogénique pour un certain temps la cellule reste en état appelé pseudolysogénique .
SPC32H-CDABE présente une bioluminescence signifiante et sans lyse immédiate
3- Contrôle de détection spécifique de Salmonella vivante
Test de l’affinité
But :
Mesurer la quantité de salmonella d’ après l’ intensité de l’ émission lumineuse
Procédure :
- Dilution en série de cultures de salmonella 10X
- Infection par SPC32H-CDABE ( 10^8 PFU/mL )
- Mesure de la bioluminescence émise pour 2 h d’infection
( pour capter le maximum de signal lumineux même pour les plus petites concentration de salmonella )
Test de spécificité
Dans les aliments et dans l’environnement Salmonella se trouve avec beaucoup d’autre bactéries pour cela la méthode de détection utilisée ne doit pas être influencé par la présence d’autres bactéries
On a mélangé la souche MG1655 d’ E. Coli avec le phage SPC32H-CDABE et on a mesuré la bioluminescence.
On a mélangé la souche MG1655 avec Salmonella et le phage et on a mesuré la bioluminescence
Résultats :
on a put détecter 20 CFU/ml de salmonella
Il y a corrélation entre la valeur RLU et le nombre de bactéries énuméré par comptage directe
L’infection avec SPC32H-CDABE permet de savoir le nombre de salmonella
grâce aux signaux bioluminescent
Test de l’affinité Test de spécificité
Aucune émission de
bioluminescence
Niveau de bioluminescence
égal a celui qui est émis en présence de salmonella seul
L’ intensité de détection n’est pas
altérée par présence d’autre bactérie non spécifique à SPC32H-
CDABE
3- Contrôle de détection spécifique de Salmonella vivante Test de l’ habilitée de SPC32H-CDABE de détecter SEULMENT les Salmonella
vivante:
Capacité de distinguer entre bactérie vivante et morte est une des objectifs de l’utilisation de la Méthode basée sur l’utilisation d’un bactériophage rapporteur.
Procédure:
• Culture de Salmonella de 10^5 UFC/ml
• La moitié de cette quantité est traitée 30 min avec de l’ éthanol 70% (v/v)
• Récupération des bactéries et resuspension dans un bouillon LB
• Mélange des cellules morte avec les cellule vivante ensemble dans des ratios différents ( 100 %, 10%, 1%, 0.1% et 0% de cellules vivante ).
• Infection de chaque Mélange avec SPC32H-CDABE ( 10^8 PFU/ml)
• Mesures luminométrique.
Résultats :
Échantillons contrôles
Pas de
cellules
vivantes
pas de signal
lumineux
L’ intensité du signal lumineux augmente
avec l’augmentation du taux des cellules vivante dans la
solution.
SPC32H-CDABE détecte SEULMENT les Salmonella vivantes ce qui prévient les
faux-positif obtenus par les tests classiques dues à aucune distinction entre cellule
morte et vivante
1- Contaminations artificielles des échantillons alimentaires
A- préparation de l’inoculum pour la contamination artificielle
i. culture de Salmonella dans 3 ml de bouillon LB à 37 C H pour obtenir une valeur de D.O600 = 0.5 ~ 4 x 10^7 CFU/ml
ii. Dilutions en séries 10 X ( de 10 a 1 x10 ^6 CFU/ml ) dans bouillon LB
iii. Quantification de la concentration par étalement sur gélose LB ou XLD
B- Contamination des échantillons
Laitue Iceberg
• 3 échantillons de 10 g• Quantification sur XLD• 1 ml de salmonella dans chaque
échantillon• Séchage 2 h à température
Ambiante• Homogénéisation dans un Blender
dans 90 ml de bouillon LB• Dilutions en séries. • Culture de 0.1 ml des échantillons
sur XLD pour mesurer la quantité de Salmonella
• 5 ml de chaque échantillon dans tube stériles pour mesure luminométrique
Tranche de porc
• 3 échantillons de 10 g• Trempés dans l’inoculum pour 30
min• Homogénéisation• Culture de 0.1 ml sur XLS • 5 ml de chacun sont transférés
dans tube de test stériles pour mesure luminométrique
Lait pasteurisé
• 3 échantillons de 10 ml• + 1 ml de culture dans chacun.• Stockage 2 h à 4 C ̊• Homogénéisation• Culture sur XLD • Mesure luminométrique
Consommée frais et
sans cuisson
Viande de porc,
poulet et bœuf ont
un effet inhibiteur
sur la détection des éléments
pathogènes par PCR
Un des inconvénients des autres phages portant les gènes lux c’est l’inhibition
du signal lumineux dans les échantillons turbide (trouble - laiteux) on veut tester la
capacité de notre Phage rapporteur
Laitue Porc
Lait
Niveau de bioluminescence important avec une intensité dépendante du nombre des
salmonella même comparable au niveau du signal émis de l’
échantillon standard ne contenant que salmonella
L’ intensité du signal est moins
important que celui des autres
échantillons mais continue a
démontré une allure dose-
dépendante et linéaire en
corrélation avec le nombre de bactérie
Résultats
ConclusionsLe phage peut détecté une très petite quantités de salmonella 20 CFU/ml
Sa sensibilité n’est pas altérer par les constituants des aliments
Les phages rapporteurs SPC32H-CDABE peuvent être utiliser dans les laboratoires comme une méthode de détection précise de pathogènes.