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Analyse psycho historique du cinéma à imagerie naïve

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Sommaire

¾ Introduction générale

Ouvrage: Histoire et psychologie

Œuvre N°1 : J’ai Huit ans

I. Présentation

Synopsis

Fiche Technique/ Générique

Argument

Réalisateur/ Filmographie Biographie Citations Filmographie II. Analyse de séquences

Personnages et perspectives

Analyse esthétique sémiologique des séquences

Mouvements, montage et

bande son

Contexte artistique

Œuvre N°2 : Le jardin de Louardiri

III. Présentation

Synopsis

Fiche Technique/ Générique

Argument

Réalisateur/ Filmographie

Bande son IV. Analyse de séquence ¾ Conclusion

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¾ Introduction générale:

e me suis inspirée et basée sur l’ouvrage « Psychologie et Histoire » ; qui traite, de manière globale, la science ou théorie de la psychologie historique, pour pouvoir relever

les critères psychosociaux et historiques des personnages et images de deux documentaire, que j’ai choisis, car, composés essentiellement d’imageries naïves s’inscrivant dans une période ou évènement historique :

I. « J'ai 8 ans »: Dessins d'enfants comme témoins d'un évènement historique: La guerre d'Algérie.

II. « Le jardin de Louardiri »: Œuvres du peintre le plus représentatif de l'art naïf marocain, évoquant la nostalgie d'un orient mythique et de l’Andalousie musulmane.

J’'ai procédé au traitement des séquences à travers les dessins, à une analyse esthétique sémiologique qui cherche au-delà du sens de l'image vers l'attitude des personnages; afin de pouvoir faire une suggestion sur leurs intentions profondes, leurs inhibitions, et par la suite leurs modes de pensées s'inscrivant dans le milieu socioculturel historique.

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Ouvrage: Histoire et psychologie

i l’histoire peut être définie comme la science de l’évolution de l’homme, évolution qui se situe dans un cadre physique mais qui a l’homme comme acteur et auteur ; la psychologie,

connaissance de ses fonctions mentales doit jouer un rôle déterminant dans cette évolution. D’où la naissance de la science nommé : « La psychologie historique » qui détient ses propres méthode et son importance malgré maintes difficultés qu’elle affronte. Les sciences fondamentales

Le langage seul ne peut éclairer la psychologie du passé, les objets et images aussi la révèlent : archéologie, imagerie naïve, et sculpture religieuse populaire peuvent éclairer de larges secteurs encore peu connus sur la sensibilité des masses. Difficultés de l’approche

L’historien, personnage qui s’interpose souvent entre nous et le passé, nous donne une réalité toute subjective : l’histoire vue à travers un tempérament. Il opère sur un document qui n’existe plus, et dont l’interprétation peut être faussée. Les méthodes

Interaction de l’individu et de la masse, tel est le mouvement de l’histoire. C’est à partir de ce fait que le psychologue historique devra établir ses méthodes :

A. La psychologie collective déterminera comment les éléments matériels (mode de propriété, développement de moyens de production, de l’outillage) peuvent conditionner la collectivité. Sans oublier les éléments non matériels mais qui ont une ample importance comme le fait religieux.

B. La psychologie de l’individu

dans ses relations avec son corps, et au second degré caractères particuliers d’un individu qu’on nomme « psychologie différentielle ».

Problématique de

l’individu face à la collectivité

La psychologie traite de l’individu et la sociologie du groupe. L’histoire doit comprendre l’un et l’autre dans ses recherches. Cependant, l’histoire favorise les « grands », collectivité privilégiée (princes et prêtres etc.) ;; l’homme

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du « commun » n’est presque jamais décrit par l’histoire. Alors comment dans ces conditions, fonder une psychologie collective en additionnant des chiffres que l’on ignore ?

L’interaction de l’individu et du groupe

Individu et groupe, étroitement liés, l’un ne saurait se concevoir sans l’autre. Le terrain d’étude privilégié pour l’historien et le psychologue sont les époques ou périodes où luttent deux formes de civilisation, religion, ou philosophie. Donc opposition (autour d’un homme ou d’un groupe d’hommes), sinon révolte ; ainsi, de nouvelles formes de pensées appellent à succéder aux précédentes.

insi, grâce à des enquêtes méthodiques et multiples, une psychologie historique peut naître et se développer, mais cette œuvre ne pourra jamais être qu’approximative car on ne peut

jamais reconstituer le passé.

Œuvre N°1: J’ai Huit ans

I. Présentation

Synopsis

'ai huit ans », est un court-métrage tourné

clandestinement pendant la guerre

d'Algérie, est réalisé à partir de dessins d'enfants algériens recueillis en 1961 dans un camp de réfugiés en Tunisie. Par leurs dessins, les enfants expriment toute l'horreur de cette guerre qui les a obligés, eux et leur famille, à fuir leur pays. Le film sera interdit par la police et saisi dix-sept fois. Le visa de censure ne lui sera accordé qu'en 1974, douze ans après la fin de la guerre d'Algérie.

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Fiche technique/ générique Titre: J'ai huit ans. Réalisation : Yann Le Masson, Olga Baïdar-Poliakoff et René Vautier. Scénario: Yann Le Masson, Olga Baïdar-Poliakoff et René Vautier. Image: Yann Le Masson. Montage: Jacqueline Meppiel, Olga Poliakoff. Production: Comité Maurice Audin. Format: Couleur. Distribution: Comité Maurice Audin (1961), Films du grain de sable et Centre audiovisuel Simone de Beauvoir. Durée: 8 minutes. Année de production: 1961. Date de sortie: visa de censure accordée en 1974.

Récompenses: Médaille d’or du Conseil Mondial de la Paix - Leipzig 1963.

1er prix du Festival d’Oberhausen 1963.

Argument

émoignage de Yann Le Masson dans Porteurs d'espoir : "Une autre

indispensable manière d'aider les Algériens et de dénoncer le rôle de l'armée française dans cette guerre, c'était d'utiliser une autre arme que j'avais appris à maîtriser, la caméra. En collaboration avec Olga et grâce à René Vautier qui m'avait procuré des dessins d'enfants algériens, nous avons réalisé un petit film « d’agitprop » anticolonialiste. Ces dessins sont très beaux et terribles : ils racontaient la répression menée par l'armée française, la fuite des familles vers la Tunisie en traversant la Ligne Challe minée, électrifiée et battue par l'artillerie. Dessins d'enfants traumatisés, harcelés par des cauchemars, beaucoup d'entre eux amputés ». Olga a recueilli les témoignages des enfants sur leurs propres dessins, en allant les retrouver en Tunisie.

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Réalisateur/ Filmographie Biographie:

ann Le Masson, né en 1930 à Brest (France). Sitôt sorti de l'école de la photo et du cinéma Louis Lumière avec une formation et un diplôme de chef-opérateur de courts métrages, il part en Algérie

d'août 1955 à avril 1958 comme officier parachutiste. Traumatisé, il se promet de protester par les moyens de son art contre les Guerres coloniales et d'aider concrètement le FLN algérien - ce qu'il fit efficacement, entre autres en transportant des armes dans le faux plancher d'une caravane familiale. Il fait partie des quatre cinéastes français, amis de René Vautier, à s'engager auprès des Algériens avec sa femme Olga Baidar-Poliakoff, Cécile Cujis ainsi que Pierre Clément. Citations: « Caméraman d’exception et par ailleurs marinier, Yann Le Masson est une légende du cinéma direct dont chaque film balisa l'histoire du geste documentaire. Coréalisé avec Bénie Deswarte, « Kashima Paradise » (1973) est son chef-d'œuvre. » — Patrick Leboutte.

ne des clefs de ce bouleversement, cette chose qui manque le plus à la plupart d'entre nous, particulièrement aux cinéastes : le Temps. Le temps de

travailler, et aussi, et surtout de ne pas travailler. Le temps de parler, d'écouter, et surtout de se taire. Le temps de filmer et de ne pas filmer, de comprendre, et de ne pas comprendre, de s'étonner, et d’attendre l'au-delà de l'étonnement, le temps de vivre. Le temps de s'habituer aussi, de part et d'autre, et ce n'est pas rien. Même si la limitation de l'équipe de tournage, à

deux personnes, réduit déjà le traumatisme martien que provoque un vrai tournage, le temps continu d'apprivoiser, de familiariser. On s'habitue à cette caméra que Yann porte à l'œil comme un myope chausse ses lunettes, pour mieux vous regarder, mon enfant ». — Chris Marker. Filmographie: 1961: J'ai huit ans, coréalisé avec Olga Poliakoff et René Vautier. 1963: Sucre amer. 1973: Kashima Paradise coréalisé avec Bénie Deswarte. 1978: Le poisson commande coréalisé avec René Vautier. 1980: Regarde, elle a les yeux grands ouverts. 1985: Heligonka.

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II. Analyse

Personnages et perspectives

es enfants protagonistes intervenant dans le documentaire « J’ai huit ans », acteurs et auteurs en même temps, ont la fonction principale de fournir des témoignages authentiques d’une partie des faits de l’évènement de la guerre d’Algérie.

Bien qu’usant d’un français « improvisé », ils apportent à Yann Le Masson la matière grise dans la réalisation de son documentaire. La vision subjective sur la guerre à travers ces personnages, bien que plus douce en apparence, est chargée d’une intensité que des images réelles ne peuvent procurer : L’horreur de la guerre. L’’intégration d’enfants comme protagonistes par les réalisateurs dans leurs œuvres est rarement gratuite, surtout face à la bêtise humaine, dont la guerre: L’enfance est synonyme de sensibilisation, prise de conscience et de retour en soi.

Ces enfants appartenant à l’époque de la guerre représentent la future génération, donc l’avenir de l’Algérie. Un espoir secret de Yann Le Masson d’entrevoir une future Algérie plus glorieuse ?

Analyse picturale des séquences

e film documentaire s’entame par des images de visages des enfants personnages, vus de face, entrevoyant leurs émotions à travers leurs regards ; suivis de l’enchaînement de dessins contenant des figures de pseudos-visages, tracés vulgairement par des lignes

désordonnées en gras noir ;; dont on discerne plus l’expression que les traits ; le tout accompagné par un fond de bruitages de tirs, aussi rapide que l’enchaînement de ces dessins.

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n pourrait diviser le documentaire en trois parties principales qui tracent les grandes lignes du déroulement de l’action, par rapport au climat historique dans lequel se déroulent ses évènements :

1ère séquence : L’élimination Série d’arrestations, tortures et assassinats des jeunes hommes algériens nationalistes dans leurs villages devant leurs familles, devant les enfants par les militaires français.

ne simplification du réel qui uniformise les militaires français, figés dans leurs tenues militaires identiques, ce qui leur donne toujours le même air ; alors que les victimes massacrés ou fuyants

apparaissent comme des créatures bizarres et terrifiées, figurées par différents formes et différentes couleurs ; presque non humaines ; et dont le visage quand il apparaît a des traits expressifs : ceux du traumatisme. Un dessin de père d’enfant (qui fait partie des « Djounoud » : soldats résistants algériens) dessiné par ce dernier, dont les membres sont fixés, impuissant et immobile, cerné par un rectangle fermé représentant les forces françaises. On remarque la croix rouge tracée à travers le corps du père (assassiné par la suite) en guise de sang : Croix rouge symbole d’élimination. Cette image est la scène-charnière qui clôture la première séquence.

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2ème séquence : Nouveaux espoirs Arrivée des « Djounoud » du haut des montagnes ; se réfugiant chez quelques familles algériennes. Enchaînement des attaques et batailles entre les « Djounoud » et les soldats français.

ne musique douce et enchantée s’entame à partir de cette séquence, on ressent un brin d’espoir et de support; les « Djounoud » sont des sortes d’Héros pour ces enfants algériens.

On remarque sur les dessins de cette séquence des compositions chargées et horizons courbés, ce qui illustre la région montagneuse où se déroule l’évènement, ainsi qu’un espace non dégagé qui correspond à l’esprit de l’enfant étouffé par le climat de guerre. Des chutes de couleur rouge illustrant le sang des massacres contrastant avec la verdure de la nature ainsi qu’avec les tenues des militaires français. Une réplique prononcée par un enfant : « Et l’avion qui me regarde »; la machine de l’avion se transformerait ici en un monstre qui guetterait l’enfant en permanence lui et sa famille ; ceci illustre à quel point l’enfant ressent le système militaire français comme une attaque et pression qui le réduirait lui et son entourage en une pure « cible ». On remarque également ici le nombre de dessins contenant le drapeau Algérien dressé, comme réclamation de libération du territoire.

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3ème séquence: La délivrance Les « Djounoud » font fuir les familles algériennes vers des camps de réfugiés en Tunisie.

n remarque dans cette séquence des compositions plus dégagées, les espaces dans les dessins « respirent » et donnent une impression de « liberté », les lignes de dessin sont plus régulières et douces. Cependant, les dessins représentant les forces armées françaises, font entrevoir des lignes brisées,

appuyées et donnant l’impression que le geste est forcé. Les nuits du trajet des fuites vers les frontières tunisiennes sont illustrées par un ciel débordant d’étoiles, ce qui renvoie à un sentiment de sécurité pour les enfants car accompagnés et leurs familles par les « Djounoud ». Sur un dessin, la vue sur l’entrée des frontières tunisiennes est figurée par une composition horizontale, source de stabilité calme et paix. Vers la fin du documentaire (la chute), un dessin très évocateur, illustrant un drapeau algérien déchiré en forme de pistolet mais redressé, à proximité d’un paysage avec un soleil levant; promet un avenir glorieux pour l’Algérie.

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Mouvements, montage et bande son

u que presque la totalité des sujets filmés lors de ce documentaire sont sous formes de dessins (donc sujets immobiles), tout le travail du mouvement et des échelles de plans serait réalisé donc avec la caméra ou lors du montage : Plans fixes, gros plans, panoramiques rapides liant deux plans sur un même dessin, travelling

lent balayant les éléments d’un dessin complexe, zoomage et dézoomage progressif. Les voix d’enfants en « off » synchronisent avec les dessins, il y’a supposition que chaque série de dessins est accompagnée par l’image de visage et la voix off de l’enfant qui les a réalisés, ce qui nous aide à établir un lien entre les visages d’enfants, les voix off, ainsi que les dessins. En guise de son d’ambiance : Des bruitages de tirs, des sons de tambour ou d’instrument à vent. Des images de soldats en action enchaînées rapidement donnent l’impression d’un mouvement, ce qui renvoie à la technique d’animation connue sous le nom de « Stop motion ».

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Contexte artistique

es dessins d’enfants font penser à l’art naïf, car on y retrouve certaines caractéristiques de cette école ; comme la simplification, qui charge l’œuvre d’un pouvoir signifiant, plus direct ; la perspective mentale, qui fait apparaître par exemple dans un dessin un enfant minuscule par rapport au « Djoundi » qui le tient par la main ;; sans oublier l’emploi des couleurs vives en aplat.

pparemment, la période du tournage de ce documentaire frôle la fin du mouvement Néoréaliste unissant réalité et fiction ; et coïncide avec la période de Nouvelle vague française qui déclenche la transgression de la discontinuité dans le cinéma, et dans cette optique met en valeur plutôt la réalité. Ceci dit, les seuls plans

contenant des personnages réels sont ceux des enfants intervenants, pris de face, tel des portraits, une sorte de photographie « vivante » ; Car mis à part le mouvement clignotant de leurs yeux, les enfants restent immobiles face à la caméra. Ces visages, sur lesquels j’ai pu lire : traumatisme, déception, révolte, impuissance ; Mais aussi espoir, pureté, et détermination, nous disent toute la vérité. L’arrière-plan des images des enfants filmés est flou, tout comme l’ambiance réelle de la guerre où ils se trouvent, car tout ceci est déjà présent sur les dessins...

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Œuvre N°2 : Le jardin de Louardiri

I. Présentation

Synopsis A travers l’analyse d’une cinquantaine de tableaux, ce film révèle l’univers de Louardiri, un modeste jardinier devenu le peintre le plus représentatif de l’art naïf marocain.

Fiche Technique/ Générique Durée: 26'. Année 1964. Version Française. Tourné en 16 mm couleur. Sonore. Numérisé en DVD (Béta sur demande).

Argument

ouardiri puise l’inspiration de son imagerie fantastique et haute en couleurs dans les légendes populaires, la tradition religieuse et

la vie quotidienne. Ses thèmes les plus significatifs sont la condition de la femme, l’intrusion du monde moderne dans une civilisation traditionnelle, les bouleversements de l’Histoire et la libération des peuples, le triomphe de l’Islam, mais aussi la nostalgie d’un Orient mythique et de l’Andalousie musulmane.

Réalisateur/ Filmographie

ndré Goldenberg est un anthropologue, spécialiste des traditions populaires et la littérature orale marocaine.

Né à Marrakech, il a fait la plus grande partie de sa carrière au Maroc. Enseignant de formation, il a été pendant huit ans chargé de mission au service culturel de l’Ambassade de France. Il a étudié les traditions populaires et la littérature orale marocaines qui lui ont fourni la matière de sa thèse d’anthropologie culturelle et sociale soutenue en 1983 à l'université de Paris V-Sorbonne. Professeur à l'Institut supérieur de journalisme de Rabat, il a réalisé des émissions de radio et de télévision, des films d'art et d'ethnologie (Le Jardin de Louardiri, Les Fauconniers des Doukkala, ainsi que d'autres en collaboration avec J. et M.-R. Rabaté : La Fibule, Mascarades berbères, Les Jeux de l'Achoura dans la vallée du Draa, Le Moussem d'Asrir…).

Bande son: Le texte écrit et dit par Josette Pacaly s’appuie sur la traduction des interviews du peintre. La musique originale de Salah Cherki est interprétée au qanoun par le compositeur.

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II. Analyse de séquence :

e documentaire illustre les images de Louardiri, des espaces où la nature mariée à l’architecture donne naissance à un tableau de civilisation orientale raffinée.

Les maisons sont ancrées à la terre tout comme les plantes et les montagnes, ce qui peut être associé à l’attachement de l’Homme oriental arabe à ses racines. La composition en lignes douces verticales ou obliques, symbolise puissance, triomphe, virilité et énergie. Les courbes de la nature complètent les lignes droites des tours de maisons de la même manière que la femme et l’homme se complètent harmonieusement dans la société orientale arabe. Une perspective tassée, un ciel réduit ou invisible, et un intérieur des maisons apparent avec détails renvoie à un renfermement vers le traditionnel. Des tracés noirs soulignant les détails remplis d’un mélange de teintes chaudes et froides et décorés à leur tour de divers motifs et formes géométriques illustre la diversité, la richesse ;; l’importance que représente les détails dans les esprits. Le phénomène de la symétrie horizontale (droite/gauche) nous parle un peu d’équilibre, entre religion et vie peut être ? Des touches de lumière évoquent spiritualité et foi ; l’islam est une religion et culture caractérisée linguistiquement par le symbole de lumière (Les mosquées sont toujours multi-éclairées soit par divers ouvertures qui laissent passer la lumière naturelle ou par une multitude de lustres ; cependant, les cathédrales sont toujours à moitié dans la pénombre).

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¾ Conclusion Parviendra-T-on donc à comprendre le passé et le monde interne de nos sociétés musulmanes arabes en observant et analysant quelques œuvres représentatives d’art naïf?

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