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La Formation Supérieure Agronomique face aux défis de
l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035
REPUBILQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON PAIX- TRAVAIL- PATRIE PEACE- WORK- FATHERLAND
MINADER DEFAAC
DIVISION DE L’ENSEIGNEMENT ET DE LA FORMATION AGRICOLES, COOPERATIFS ET COMMUNAUTAIRES (DEFAAC)
SOUS THEME SPECIFIQUE DU MINADERFormation supérieure et perspectives de développement
agricole au Cameroun à l’horizon 2035 : Perspectives dans les secteurs des productions végétales.
Présenté par:
KENFACK Jean PaulIngénieur Agroéconomiste-DEFACC
Doctorant
NOVEMBRE 2012 1
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La vision actuelle du MINADER
Mise en place à travers ses différentes
orientations: Une agriculture de deuxième génération à l’horizon 2035 essentiellement tournée vers le
marché.
Plus agressive, cette agriculture devrait non
seulement faire valoir sa fonction de: Production des matières premières
mais aussi valoriser et promouvoir les opérations post récolte pour mettre sur le marché des produits alimentaires de qualité qui répondent au
standards internationaux.
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En clair, il est question de relever un défi qui implique une transformation totale de notre agriculture à la fois sur:
Techniques Pratiques Procédés Technologies Visions Normes…
Le MINADER se doit de mettre en place progressivement:
La vision actuelle du MINADER
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de grands axes de production
La vision actuelle du MINADER
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Des unités de transformation et de CommercialisationUn séchoir autobus consiste en un abri mobile qui coulisse soit pour exposer les fèves au soleil, soit alors pour les protéger de la pluie.
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Des unités de transformation et de Commercialisation
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Des unités de transformation et de Commercialisation
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Des unités de transformation et de Commercialisation
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Des unités de transformation et de Commercialisation
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Des unités de transformation et de Commercialisation
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En ce qui concerne les axes de production, les actions sont orientées vers:- le renforcement des capacités d’intervention des sociétés sous
tutelles du MINADER telles que la SEMRY à Maga, le projet Mont Mbappit, le projet route du Noun etc.
- La poursuite de la mise en œuvre des projets et programmes de développement des filières.
- la réhabilitation des fermes semencières
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- La poursuite des actions de promotion du café et du cacao
- la construction des unités de production des engrais et produits phytosanitaires
- l’aménagement des infrastructures de production agricoles
- le soutien à l’acquisition des équipements agricoles
- la relance de l’interface Recherche/Vulgarisation en collaboration avec le MINRESI et le MINESUP
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Les orientations sur les axes de transformation et de commercialisation
Mise en place des petites unités de transformation du manioc, du maïs, de la banane plantain et autres.
La relance du mouvement coopératif national.l’appui à l’acquisition des unités de décorticage
du riz, d’extraction d’huiles de palme.la promotion de la transformation artisanale du
cacao à travers le renforcement des capacités des acteurs.
L’amélioration des infrastructures socioéconomiques (Appui au développement communautaire, infrastructures de commercialisation, magasins de stockage, infrastructures routières, l’énergie…)
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La pérennisation de ces actions par les enseignements et formationsPour pérenniser toutes ces actions de développement de l’agriculture, les
enseignements et formations ne doivent pas rester en marge, ceci nous amène à nous poser les questions suivantes :Quelle formation agricole avons-nous besoin pour
accompagner notre agriculture vers l’émergence en 2035 ?
Sur quelles de thématiques l’enseignement supérieur agricole doit il se pencher ?
Quelles sont les thématiques nouvelles à ajouter dans cette formation ?
Quels sont les points à revoir dans les anciens programmes ?
Comment devons nous équiper nos facultés, écoles et centres de formation agropastorale?
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Perspectives de développement de la formation agricole à l’horizon 2035
Le secteur des productions végétales au Cameroun présente plusieurs atouts et potentialités parmi lesquels on peut citer :
Une grande disponibilité des terres agricolesUne grande diversité écologiqueUn grand potentiel de terres irrigablesUne population dynamiqueUne position géographique hautement stratégiqueUn système national de recherche agricole dynamique
Ces atouts et potentialités vont contribuer durablement à l’émergence de notre pays à l’horizon 2035 si et seulement si les enseignements et les formations dans les secteurs de production végétale sont réactualisés et orientés vers les besoins réels de nos populations.
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les orientations à revoir dans nos institutions d’enseignements
La gouvernanceLes ressources humainesLes financementsLes infrastructuresLes contenus des programmes Et enfin les approches de formation (formation par alternance, approches systémiques…)
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OFFRE DE FORMATION DU MINADER ET MINEPIA
MINADER et MINEPIA dispose d’un dispositif de formation technique et professionnelle constitué:
une cinquantaine de centres (destinés aux producteurs en activité et aux jeunes en situation post primaire)
une vingtaine d’établissements de formation initiale délivrant des diplômes d’agents techniques, techniciens et techniciens supérieurs.
Le secteur privé quant à lui, dispense de son côté un certain nombre de formation dans des centres laïcs ou confessionnels, avec des niveaux d’activité très hétérogène.
Le gouvernement a choisi de reconstruire une offre de formation adaptée aux besoins et à la demande des acteurs du développement agricole et rural afin de répondre au défi de l’accroissement de la production agricole qui constitue l’une des principales orientations du DSCE.
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Le Programme C2D-AFOP répond aux orientations à revoir dans nos institutions d’enseignements agricoles
financement : 7,8 milliards de FCFA en phase 1Finalité: Amélioration des performances
économiques de l’agriculture Camerounaise à travers
Amélioration de la qualification professionnelle des acteurs du développement agricoles et rural.
CONTENU DU PROGRAMMEProgramme mis en œuvre à travers 5 composantes: Composante 1 : Développement de la formation des
exploitants agropastoraux et des pêcheurs
-Mise en œuvre des 27 projets des centres -Densifier le réseau de centres de formation.
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.
Composante 2 : Développement de la formation aux métiers agropastoraux, halieutiques, para vétérinaire et agroalimentaire.
-consolider les résultats acquis par les 11 écoles de la 1ère phase - l’intégration des 10 autres sous tutelle du MINADER et MINEPIA et de 5 écoles privées
Composante 3 : Accompagnement à l’insertion et à l’installation professionnelle des jeunes et adultes formés
- innovation!!!!!!!!!- facilite l’insertion et l’installation professionnelle des
jeunes et adultes formés et porteurs de projets
- Évalue la qualité des formations dispensées par les centres et écoles rénovés.
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e
Composante 4 : Ingénierie et appuis - Consolider et développer les méthodes et outils de formation et d’insertion- organiser et mettre en œuvre le renforcement des capacités des personnels
chargés de leur mise en œuvre dans les structures de formation.
Composante 5 : Appui au développement du dispositif de formation
La réforme du cadre réglementaire, engagée pour élaborer des projets de textes réglementaires portant sur les référentiels de métier sera élargie à:
- inspection pédagogique de la formation agropastorale et rurale- certification des diplômes délivrés par le MINADER et le MINEPIA- Aux services déconcentrés et centraux- Aux partenariats et à l’appui au dispositif de formation
agropastorale et rurale.
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MODE OPERATOIREPlacé sous la maîtrise d’ouvrage conjointe du
MINADER et du MINEPIAMis en œuvre par une Coordination NationaleAppui d’un consortium d’institutions françaises
spécialisées qui met à disposition un assistant technique permanent et des experts pour de missions de courtes durée
Quatre correspondances de zones assurent le relais de la Coordination Nationale dans la zone septentrionale, la zone méridionale et centrale, la zone côtière et la zone des hauts plateaux
Les Commissions Régionales d’examen des projets de centres
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RESULTATS ET IMPACTSAmélioration de la qualité de l’offre de formation
professionnelle et les performances techniques et économiques des exploitations des bénéficiaires directs que sont :
Les jeunes issus de l’enseignement secondaire et qui souhaitent s’engager dans une formation professionnelle de deux années les préparant à l’exercice des métiers agropastoraux, halieutiques ou ruraux.
Les conseillers en activité et les responsables des Organisations Professionnelles Agricoles(OPA).
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CONCLUSION- En favorisant l’insertion professionnelle des
jeunes ruraux et leur installation
- en revisitant les contenus et les approches de nos programmes de formation
- En revoyant la gouvernance, les ressources humaines, les financements et les infrastructures de nos facultés, écoles et centres de formation agropastorale comme au Programme C2D-AFOP
L’objectif du Cameroun pays émergent à l’horizon 2035 sera atteint.
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JE VOUS REMERCIE POUR VOTRE ATTENTION