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- Présentation personnelle - 1h pour vous présenter les réseaux sociaux utiles pour les chercheurs - Plan - Panorama des outils qui existent - Réseaux sociaux généralistes + ceux spécifiques aux chercheurs - Pas de présentation en détail de chaque outil et de ses fonctionnalités - Seulement vous présenter rapidement les plus grands noms - Montrer de manière objective les intérêts et les limites / risques, - et quelques façons de faire : CHOIX - Définition des réseaux sociaux - Font partie de ce qu’on appelait le Web 2.0 (terme marketing) - Partie du Web où les utilisateurs interagissent avec les pages et surtout les autres utilisateurs, partagent leurs propres contenus 1

Réseaux sociaux pour les chercheurs

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- Présentation personnelle

- 1h pour vous présenter les réseaux sociaux utiles p our les chercheurs

- Plan

- Panorama des outils qui existent

- Réseaux sociaux généralistes + ceux spécifiques aux chercheurs

- Pas de présentation en détail de chaque outil et de ses fonctionnalités

- Seulement vous présenter rapidement les plus grands noms

- Montrer de manière objective les intérêts et les limites / risques ,

- et quelques façons de faire : CHOIX

- Définition des réseaux sociaux

- Font partie de ce qu’on appelait le Web 2.0 (terme marketing)

- Partie du Web où les utilisateurs interagissent avec les pages et surtout les autres utilisateurs , partagent leurs propres contenus

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- Maintenant on parle de l’Open Science (ensemble de pratiques, fondées sur le recours à internet et aux réseaux sociaux qui touchent l’ensemble de la démarche savante, de la formulation des hypothèses à la communication des résultats)

- QUESTION : Qui a un compte Facebook ? Un compte Twi tter ? Un compte sur un autre réseau ? Pas de compte du tout ?

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Ancêtre des réseaux sociaux, les blogs

• Un exemple de blog de chercheur

Permet déjà d’avoir une vitrine :

- Adresse de contact

- CV et photo

- Votre actualité

- Vos livres , vos publications

Mais interactions très limitées : commentaires

Ce sont les mêmes types de contenus qu’on va retrouver et partager sur les réseaux sociaux,

mais beaucoup plus d’interactions possibles

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Avant de vous parler des réseaux propres aux chercheurs,

parlons un peu de Facebook :

- Le plus gros (+1 milliard)

- Les autres fonctionnent à peu près pareil

- Parce que l’on peu l’utiliser dans un cadre professionnel (d’ailleurs Facebook pro qui vient de sortir)

QUESTION : Qui utilise déjà Facebook ? Est-il néces saire de présenter le fonctionnement de Facebook ?

Comment ça marche :

- Vous publiez de courts textes sur votre mur ,

- agrémentées de photos , vidéos , documents

- Vous avez des amis qui peuvent voir vos publications

- (et vous pouvez voir les leurs)

- Vous pouvez commenter , partager , recommander (liker) ces publications

- Faire de la veille en aimant des pages thématiques (revues, institutions)

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- Abonnements à des personnes sans être amis

- Gérer vos amis sous forme de listes pour décider avec qui vous partagez tel ou tel contenu

- Mais réglages fins, prennent du temps, et changent souvent

- On peut l’utiliser à des fins professionnelles

- Sur son compte perso , en précisant à chaque fois la visibilité des publications (acrobatique)

- En se créant un compte professionnel (ouvert au public et pas seulement à vos amis)

- En utilisant ou créant des groupes ouverts (sur un sujet) ou privés (votre labo par exemple) pour échanger des documents

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• Google +

• Si vous avez un compte Gmail ou un autre compte Google, vous pouvez utiliser un compte Google+

• Fonctionne comme Facebook mais adossé à tous les autres outils Google.

• Fonctions puissantes de visioconférence

• Forcément bien référencé dans… Google !

• En perte de vitesse depuis fin 2014

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- Twitter un peu différent

QUESTION : qui n’a jamais utilisé Twitter ? Est-il nécessaire d’expliquer le fonctionnement ?

- Mais à la mode , très implanté dans la communauté scientifique

- 500 millions de comptes (un peu plus 250 actifs)

- Individus ou institutions

- Compte privés ou publics

- 140 caractères max. (pour anciens téléphones portables)

- + liens vers sites, images, vidéos (Vine)

- Entraîne à la concision sur des sujets complexes (ma thèse en 180 s)

- Interactions possibles : Tweet , retweet ,

- mais forme de la conversation / tchat : TRES RAPIDE

- Utile pour l’actualité

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- Très utilisé sur mobile

- Système d’indexation : hashtag

- Pour suivre une conférence

- Faire de la veille sur un sujet

- Pour s’échanger des PDF : #Icanhazpdf

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Alexis Verger , chercheur en biologie français

Compte endirectdulabo

http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/je-suis-scientifique-parce-que.html

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Comme un Facebook, mais… professionnel !

LinkedIn : américain, 260 millions de comptes

Viadeo : français, 55 millions de comptes

• Vous mettez en avant votre expérience , vos publications

• Sorte de CV en ligne

• Recommandations

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Réseaux académiques :

- Toutes les fonctions d’un réseau social type Facebook, avec des plus :

- Axé sur partage d’informations scientifiques

- de documents académiques

- Statistiques et bibliométrie : savoir qui lit/télécharge quoi, nombres de citations…

- Partage de bibliographies

- Fonctions de veille sur les sujets qui vous intéressent

- Le plus important : ResearchGate

• Fondé en 2008 par deux virologues et un informaticien

• Site allemand (législation allemande et européenne)• Sciences exactes• + 5 millions de membres

• Moteur de recherche interrogeant des bases de données (PubMed, IEEE, Biomed Central…)

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• Beaucoup d’articles, y compris des payants par ailleurs• Sinon on peut demander aux auteurs !

• Bibliométrie : • RGScore, en fonction des citations et interactions• RG Impact point (somme IF des revues dans lesquelles vous avez

publié)

Possibilités de peer-reviewing

• Indexé dans Google Scholar , bonne visibilité des articles

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• SHS surtout

• + 10 millions de membres

• + 2 millions de documents

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• 450.000 comptes

• Elsevier

• Spécialisé en sciences de la vie, basé sur PubMed

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Outsider français , 2013

40.000 membres

Lié à un blog de vulgarisation scientifique, axé Open Access

Recherches dans PubMed, ScienceDirect, le DOAJ par ex.

On voit passer de plus en plus d’articles provenant de cette plateforme quand on fait un peu de veille sur les réseaux sociaux

Et d’autres outils encore, on ne parle pas de tout :

VOIR LES AUTRES EN FONCTION DE VOTRE COMMUNAUTE

QUESTION : EST-CE LE CAS ?

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QUI CONNAÎT ?

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Logiciel en ligne pour gérer ses PDF

et générer automatiquement la bibliographie de sa thèse

Le plus connu, gratuit : ZOTERO

Formations gratuites à la BIU Santé

Propose certains fonctions sociales (suivre des personnes),

• avec des groupes ,

• partages de PDF et bibliographies …

• des alertes,

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Racheté en 2013 par Elsevier

+ 170 millions de PDF

Après cette petite galerie des présentation des out ils, avez-vous des QUESTIONS ?

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- Aucune part dans ses outils, pas d’incitation à les utiliser

- On peut faire une carrière respectable dans un domaine sans être très actif sur Internet

- (mais risque de passer à côté d’opportunités )

- Quelqu’un qui vous rencontre ou qui entend parler de vous aujourd’hui (pour une communication, un recrutement)

- Avant, on faisait jouer ses relations pour se renseigner

- que va-t-il faire pour en savoir plus sur vous ?

- QUESTION Réflexe aujourd’hui : vous Googler (90%)

- = astuce « prénon nom »

- Si vous n’avez rien fait de particulier pour soigner votre image sur Internet, que va-t-on trouver ?

- Votre profil Facebook perso , si vous avez utilisé votre vrai nom

- Un compte sur Copains d’avant

- Un skyblog …

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- Si vous créez un compte « pro » sur un réseau social,

- il y a des chances que cela ressorte en premier dans les résultats

- car ces outils sont bien référencés dans les moteurs de recherche : d’où l’intérêt d’occuper le terrain a minima

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Choisir d’utiliser ces réseaux de manière active

Pour en tirer bénéfice et se créer des opportunités

Avoir des comptes sur les réseaux :

• Montrer qu’on y a réfléchi

• et qu’on maîtrise (a minima) ces nouveaux outils :

• le « personal branding » + identité numérique

• Pour sortir du lot, montrer qui vous êtes et ce que vous faites

• CV en ligne, carte de visite

• Se rattacher à une institution (via les groupes), un labo, une communauté

• Avoir de l’écho dans votre communauté

• Et hors de votre communauté (décloisonnement)

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En plus des réseaux sociaux, d’autres outils pour se créer un super CV en ligne / une vitrine

Google Scholar

- Vos documents

- Alertes sur vos citations ou sur un thème

- Profil avec photo, et votre score (h5-index).

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HAL, Hyper Article ouverte

QUESTION : qui connaît HAL ?

• Archive ouverte institutionnelle française

• Gérée par CNRS

• Des HAL locaux (mais des universités utilisent d’autres outils)

S’il y a un endroit où déposer vos papiers, on vous conseille ici :

- Gratuit

- Vous conservez tous vos droits

- Pérenne

- Et nouvelles fonctions

- CV

- Statistiques sur qui consulte / télécharge

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Centraliser votre identité numérique et vos présences sur les différents réseaux sociaux

… Vos identifiants de réseaux sociaux

QUESTION : ORCID

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- Important quand vous voulez vous faire connaître et organiser votre réseau, votre identité numérique

- Pour être sûr que tous vos travaux vous sont bien a ttribués

- Un exemple, le plus intéressant : ORCID est un organisme à but non-lucratif, réunissant plus de 60 entités (universités, acteurs publics, éditeurs…).

- Vise à créer une base de données permettant d’identifier sans ambiguïté les chercheurs du monde entier et leurs travaux (sur le principe d’un numéro unique par chercheur).

- Systèmes d’identifiants uniques :

- Homonymes

- Graphies différentes : deuxième prénoms, caractères accentués

- Noms d’épouses

- Réseaux sociaux de chercheurs vous proposent de plus en plus souvent d’indiquer votre numéro ORCID

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- Enjeu majeur (les informations sur les chercheurs)

- Autres identifiants pour gérer son identité numérique de chercheur :

- ID-HAL,

- ResearcherID (Web of Science),

- Scopus

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Mieux faire connaître ses travaux,

Sur les réseaux vous allez pouvoir faire connaître vos travaux :

- Publiés : Dépôt de PDF

- (mieux vaut centraliser dans HAL)

- Ou en cours : Écriture collaborative

- Ou en cours de correction : Peer-reviewing

- Même PubMed s’y met avec la possibilité de commenter : PubMed Commons

- Un article très partagé sur Twitter a plus de chan ces d’être cité

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• Connaître les chercheurs qui travaillent dans votre domaine

• Se monter un carnet d’adresses virtuel (savoir où contacter d’autres chercheurs sans avoir leur mail)

Faire de la veille sur :

- Les articles et les sujets d’actualité dans votre discipline (suggestions)

- Ce que lisent vos condisciples

- Qui lit vos propres articles

Création d’alertes par courriel, fils RSS

QUESTION : QUI CONNAÎT LES FILS RSS ?

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C’est quand même le but initial d’un réseau social

Créer des liens avec :

• Des personnes rencontrées IRL (congrès)

• Ou jamais rencontrées,

• y compris des experts (re)connus : aplanir les hiérarchies

• Des journalistes , le grand public , etc.

Multiplier les opportunités professionnelles

- Recrutements (dans les deux sens)

- Annonces de postes

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- Obtenir des recommandations (LinkedIn)

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Échanger

• Des informations / de la veille (appels à communication ou à projets, calendriers de congrès…)

• Des idées (forums, commentaires)

• Des articles, des documents… (#Icanhazpdf / Facebook)

S’entraider

• Questionnaire à remplir, étude statistique (please RT)

• Problème technique ou autre (PubMed down, RG et HAL)

• Suivre une conférence en livetweet (à distance ou sur place !)

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Autoévaluation et statistiques

- Combien de fois un article a été cité, lu…

- Combien d’articles ont été publiés par un chercheur ou une institution

- RGScore de ResearchGate

- Hindex de Gscholar

- Métriques dans HAL

- Votre valeur,

- celle de vos articles

- celle de votre institution,

- celle de la concurrence

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Messages courts ou simples commentaires

Réseauter demande du temps , et de la constance / régularité

- Mais prend du temps à lire (veille ) ! Ce que font les autres…

- Risque de distraction : articles liés, personnes connues… Problème général d’Internet

À vous de juger si le jeu en vaut la chandelle : perdre du temps au départ pour en gagner ensuite…

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Même si vous n’écrivez pas en mode public , vous laissez des traces

• Partir du principe que tout peut être lu

Valable aussi (et surtout) pour vos comptes personnels !

Mieux vaut avoir des comptes et contrôler (car ce sont ces comptes qui apparaissent en premier dans les moteurs)

• que de ne rien faire

• Car quelqu’un d’autre finira toujours pas parler de vous

Difficile d’effacer un compte (améliorations)

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Le plus important : « Si c’est gratuit, c’est vous l e produit »

• L'inscription insiste sur deux aspects : le carnet d'adresse et les publications

• Le carnet d'adresse : l'objectif est, en gros, de siphonner le répertoire de la personne qui s'inscrit.

• RG qui envoie des mails à vos co-auteurs

• Les publications : l'objectif est que le nouvel inscrit dépose un maximum de publications sur la plate-forme.

• Voir les conditions d’utilisation d’Academia , pour ne pas les citer (ces textes qu’on ne lit jamais)

• « Vous nous accordez une licence mondiale, irrévocable, perpétuelle, non exclusive, transférable et sans « royalties » avec le droit de donner licence, utiliser, voir, copier, adapter, modifier, distribuer, autoriser, vendre, transférer, diffuser publiquement, utiliser à des fins publicitaires, transmettre, ce que vous mettrez sur votre profil. »

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• Vous cédez beaucoup de droits sur vos données et vos publications

• Regardent qui partage quoi, y compris piratage

• Grands éditeurs croisent les données (votre carnet d’adresse, vos articles, vos pratiques…),

• Notamment pour les revendre ensuite aux institutions (démarchage de Mendeley)

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Déposer ce que vous souhaitez partager sur une archive publique (comme HAL) et pointer dessus (lien dans Abstract)

- Évite les dépôts multiples,- à refaire sur chaque plateforme- Surtout quand corrections

- Statistiques centralisées

- Vous gardez vos droits

- Les plateformes publiques sont davantage assurées d’être pérennes

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• Gratuits , mais pour combien de temps encore ?• Déjà services payants pour institutions• MyScienceWork a un service de fourniture d’articles PAYANT• Rumeurs de rendre certains services payants

• Menaces sur le partage : Elsevier et Academia…

• Privatisation des articles / données• alors que communiquent sur l’Open Access et le partage• + des outils de l’é-réputation scientifique / bibliométrie

• Pérennité de ces réseaux ?

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Quelle plateforme ?• Suivant votre communauté• Combien de plateformes ?• Compte perso ou pro ou deux comptes

Quelle ouverture ?• Qui peut voir votre profil ?• Que partagez-vous ? • Risques de plagiat , de perte d’avantage concurrentiel… • Avec qui ?• Avez-vous le droit de le faire ?• Lire contrats / Sherpa Roméo• Dans quelle langue ? Français ou anglais ?

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