Management historique

« Penser l’Homme au cœur de toutes les richesses »

TOULOUSE ST-JEAN-DE-LUZ LYON PARIS

Jean-Christophe Thibaud

Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

MANAGEMENT




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

« Le meilleur manager est celui qui sait trouver les talents pour faire les choses, et qui sait aussi réfréner son envie de s'en mêler pendant qu'ils les font. » Theodore Roosevelt, Président des Etats-Unis

« Le management est l’art de prendre des décisions à partir d’informations insuffisantes. » Roy Rowan, journaliste

« Le management est un art populaire. Son expertise est inversement proportionnel à la longueur des études. » François Proust, écrivain

Se mettre d’accord sur une définition…




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

Que signifie le mot « management » ?




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

Des origines du mot…

« ménage », du lat. « manere », demeurer, séjourner, puis « maneir », « maisnie », maison, famille, puis administration domestique,

« manège », de l’italien « maneggiare », dresser un cheval, mais aussi : manière d’agir artificieuse…

Exporté en langue anglaise, utilisé en français, prononcé à l’anglaise (« managementhe »…)




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

Signification

Au sens strict : gestion de…

Au sens large : pilotage d’une organisation…

Par extension: chef, cadre supérieur, hiérarchie…




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

Définition possible

L’action, ou l’art de conduire une organisation, de la diriger, de planifier son développement, de la contrôler.

Un art (lat. « artis »= habileté), on ne gouverne jamais les hommes, ou les organisations, par des décrets, ou en appliquant des principes, appris dans des livres, ou enseignés à l’école... Le management s’apprend en situation et en fonction…




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

DU COMMANDEMENT AU MANAGEMENT par le Général de Brigade Aérienne Baudouin ALBANEL Directeur du Centre de Formation au Management du ministère de la Défense

« Pour la Défense, le management peut se définir comme « la direction, dans un contexte donné, d’équipes ayant à définir et à atteindre en commun des objectifs, en privilégiant la recherche de la performance par une mobilisation optimale des ressources ». Le commandement apparaît, lui, plus directif (cum mandare : exercer son autorité pour diriger une action ou dicter une conduite).

Le commandement est beaucoup moins autoritaire qu’il y a 50 ans. Il a intégré certains aspects managériaux visant à susciter une adhésion à la décision fondée sur la crédibilité du chef en raison de sa compétence.

Dans un monde où les exécutants ont de plus en plus besoin de visualiser l’objectif et de comprendre les modalités pour l’atteindre, la hiérarchie militaire doit expliquer ses actions et ne peut s’imposer que par sa compétence. En outre, la réduction des ressources induit une logique de justification : il faut gérer les moyens de manière optimale et rendre compte de l’utilisation qui en a été faite. Cette recherche de l’efficience ressort à la fois du commandement et du management. »




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

Manager des hommes et des femmes?…

Diviser les tâches, les répartir entre les individus et coordonner;

Motiver ses collaborateurs, les faire s‘impliquer dans un projet d’entreprise qui… n’est pas le leur ;

Les faire coopérer, alors que leurs intérêts, visions, ... sont divergents, ou en tout cas non convergents;

Gérer des relations sociales, interpersonnelles ou organisationnelles (groupes, services, collectifs, etc.), ou institutionnalisées (IRP, syndicats);

Gérer une main-d’œuvre (recruter, former, licencier, discipliner, fidéliser).




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

Les grands courants théoriquesFilm de 1936. La grande crise économique de 1929 inspira à Charlie Chaplin Les Temps Modernes. Une satire du monde moderne, de l'industrialisation, du travail à la chaîne, du Taylorisme et de la dangereuse progression de la robotisation des usines.

Les quelques premiers mots du film nous plongent d'entrée dans un univers d'ironie flagrante et de critique acerbe: La grandeur de l'industrie, la beauté de la libre entreprise. L'Humanité à la poursuite du bonheur.




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

L’école classique…

Le temps de la rationalisation et de la planification bureaucratique:

Taylor, Fayol, Weber….




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

TAYLOR (1856- 1915)

Quaker américain, dont la passion pour l’efficacité réussie à faire modifier les règles du base-ball en prouvant que lancer la balle par le haut était plus efficace que par en dessous…;

Formalise le premier une science de l’organisation à la fin du XIX;

Travaille sur la décomposition des tâches de travail en gestes élémentaires à durée imposée (organisation scientifique du travail…)

L’ingénieur conçoit…l’ouvrier exécute…




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

F AYOL(1841- 1925)

Il publie en 1916 « Administration Industrielle et Générale », livre qui le rend célèbre. Il retrace une expérience de 30 ans de direction générale et de plus de 50 ans de management, où Fayol a observé, réfléchi, pris des notes et conceptualisé sa pratique;

« Administrer (sous entendu « manager ») c’est: prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler… ».




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

WEBER(1864- 1920)

Il est considéré comme un des fondateurs de la sociologie moderne. En 1904, il publie « Ethique protestante et esprit du capitalisme »;

Sa réflexion porte sur la place de l’individu au sein de l’organisation « bureaucratique » de l’entreprise;

«Bureaucratie: le moyen le plus rationnel que l'on connaisse pour exercer un contrôle impératif sur des êtres humains.»




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

L’école des Relations Humaines

Le temps des psychologues:

Mayo, Maslow, Mac Gregor (théorie X et Y)…




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

• L‘Ecole des Relations Humaines est un mouvement intellectuel né après la crise économique de 1929;

• Elle prend place après le développement et l'application à grande échelle du taylorisme;

• Elle cherche à redonner à l'homme au travail une place centrale;

• Elle s’appuie sur le fait que l’entreprise représente aussi un ensemble de relations interpersonnelles;

• Elle se penche, entre autre, sur l’analyse du pouvoir et des styles de commandement.




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

MAYO(1880- 1949)

De 1927 à1932, ses expériences d’Hawthorne bouleversent la conception taylorienne. Il démontre que le climat dans l’entreprise influence la productivité;

L’entreprise n’est pas seulement un ensemble d’individus mais aussi un ensemble de relations interpersonnelles;

La plus importante découverte de Mayo est d’avoir identifié les fondements non économiques de la satisfaction du travail.




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

MASLOW(1908- 1970)

Met en avant une hiérarchisation des besoins. Il estime que les besoins élémentaires (physiologiques et de sécurité) étant satisfaits, la personne cherche ensuite à satisfaire les autres besoins d'ordre supérieur;

Un besoin d'ordre supérieur ne peut être satisfait que si les précédents le sont;

Rien ne sert de vouloir motiver les salariés au niveau de l'estime et de l'accomplissement, si des menaces de licenciements portent atteinte à la sécurité et si les salaires ne sont pas suffisants pour satisfaire les besoins physiologiques.




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

MC GREGOR(1906- 1964)

Ses travaux aboutissent sur les théories x et y. Les employés ont besoins d’être dirigés car ils sont paresseux (théorie x). Les employés sont créatifs et cherchent à obtenir des responsabilités

(théorie y);

Le leader de la théorie x use de son autorité formelle. L’adepte de la théorie y intègre au mieux les attentes des individus;

Selon ces croyances, les principes d'organisation traditionnels tournent autour du concept central de l’autorité, moyen indispensable de contrôle et d’influence pour la direction des hommes.




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

Le temps des consultants…

Blake & Mouton, Taiichi Ono, William Ouchi…




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

R.BLAKE & J.MOUTONPsychologues d’entreprise




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

Le coin en bas à droite représente une gestion autocratique ("9,1"), une préoccupation pour des tâches efficaces. Le leader s'investit dans l'organisation matérielle pour obtenir les résultats exigés.

La position "1,9" en haut à gauche, indique un style social ("country club"). Le leader se concentre plus sur les relations humaines que sur un coût de production efficace.

Le style "1,1", "Laisser faire« , démontre un souci minimal pour la production et pour les personnes. Il caractérise un désir d'éviter les responsabilités, et d'exercer un minimum d'effort. Le leader maintient simplement les choses en l'état. Au centre de la grille, le style du "compromis". Le leader cherche à équilibrer les impératifs de la production et à maintenir un bon moral des employés. Les exigences sont modérées.

La position "9,9" décrit un style « catalyseur » appelé aussi "intégrateur". Le leader intègre un maximum d'attention à la fois pour les personnes et pour la production. Cette position est présentée comme l'approche la plus efficace.




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

Taiichi ONO (1912-1990) Il invente dans les années 60 un nouveau mode d’organisation du

travail, le« toyotisme ».

C’est une amélioration du taylorisme et du fordisme, basée sur une plus grande responsabilisation des travailleurs qui deviennent polyvalents . Ils participent au diagnostic des problèmes et à leur résolution.

La production est pilotée par la demande et fonctionne en flux tendus ("juste-à-temps"). La lutte contre le gaspillage et les coûts superflus s'appuie sur l'objectif des 5 zéros : zéro stock, zéro défaut, zéro papier, zéro panne, zéro délai;




Mobile : +33 (0)6 84 95 87 34

[email protected]

www.lectia.fr

William OUCHI (1912-1990)

Il développe la théorie Z en 1981. C’est une synthèse des caractéristiques de firmes japonaises et nord-américaines qui ont connu le succès;

Selon lui, la force des entreprises japonaises s’explique par le fait que les salariés sont attachés aux valeurs fondamentales de l’entreprise (clan) dans laquelle ils évoluent (avec souvent un emploi à vie);

Avec lui, la culture d’entreprise devient un outil de pilotage de l’organisation. « L’intérêt général » devient le pivot.

Education

Management historique