GR ANDE SALLE P IERRE BOULEZ â PHILHARMONIE
Mercredi 2 et jeudi 3 juin 2021 â 19h
Orchestre de ParisThomas Guggeis
Michael Barenboim
Leading positive transformation
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ProgrammeMERCREDI 2 E T JEUDI 3 JUIN 2021 â 19H00
Henri DutilleuxL'Arbre des songes, concerto pour violon
Richard StraussAinsi parlait Zarathoustra
Orchestre de ParisThomas Guggeis, directionMichael Barenboim, violonEiichi Chijiiwa, violon solo
DURĂE DU CONCERT : 1H10
Prochains concerts de lâOrchestre de Paris
Vendredi 11 et samedi 12 juin â 20h
Serge rachmaninoff Les VĂȘpres, op. 37 (extraits)
Venez, adorons Dieu notre Roi | MĂšre de Dieu et Vierge **
nikolaĂŻ rimSki-korSakov Quatre romances op. 2 (extrait)
Romance orientale : Le Rossignol et la Rose *
Serge rachmaninoff Douze romances op. 21 (extrait) : Comme tout ici est beau *
nicolaS kedroff Pater Noster **
Serge rachmaninoff Romances op. 34 (extrait) : Vocalise *
alfred Schnittke Concerto pour chĆur (extrait) : AchĂšve ton Ćuvre **
dmitri choStakovitch Symphonie n° 10
Lorenzo Viotti direction Sabine Devieilhe soprano *
ChĆur de l'Orchestre de Paris a cappella **Lionel Sow chef de chĆur
DURĂE : 1H20
GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ â PHILHARMONIE TARIFS : 62⏠| 52⏠| 47⏠| 32⏠| 20⏠| 10âŹ
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Les ĆuvresHenri Dutilleux (1916-2013)
L'Arbre des songes, concerto pour violon
Librement â Interlude 1 Vif â Interlude 2 Lent â Interlude 3 Large et animĂ©.
Composition 1983-1985 sur une commande Radio France.CrĂ©ation : le 5 novembre 1985 Ă Paris, au ThĂ©Ăątre des Champs-ĂlysĂ©es, par Isaac Stern (violon) et lâOrchestre national de France sous la direction de Lorin Maazel.DĂ©dicace : Ă Isaac SternEffectif : 2 flĂ»tes, piccolo, 2 hautbois, hautbois d'amour, 2 clarinettes, petite clarinette, clarinette basse, 2 bassons, contrebasson â 3 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba â timbales, percussions, piano, cĂ©lesta, cymbalum â cordes.DurĂ©e : 31 minutes
Lâarbre des songes, sous-titrĂ© « concerto pour violon » : lâordre des termes, point anecdotique, rĂ©vĂšle les intentions dâHenri Duti l leux. Pas question de composer une Ćuvre brillante qui met t ra i t en valeur la technique transcendante du soliste. La virtuositĂ© se place ici au service dâun projet poĂ©tique. Si plusieurs titres ont Ă©tĂ© envisagĂ©s (LâArbre lyrique, L"Arbre sonore, BrocĂ©liande), la figure de lâarbre sâest dâemblĂ©e imposĂ©e. Elle ne peut sâaccommoder de la traditionnelle construction en mouvements sĂ©parĂ©s, qui « semble nuire au pouvoir dââ« enchantement » », selon le compositeur. Comme dans le quatuor Ă cordes Ainsi la nuit (1976), tous les mouvements sâenchaĂźnent, reliĂ©s par des interludes ayant chacun son caractĂšre propre. Ă la fin du
LâĆuvre se dĂ©ploie un peu Ă la maniĂšre de lâarbre, car il y a une lyrique de lâarbre dont les
ramifications se multiplient et se renouvellement
constamment.
Henri Dutilleux
6
deuxiĂšme interlude, le soliste « se greffe sur lâorchestre, comme son double », idĂ©e centrale dans le mouvement lent qui lui succĂšde : le violon et le hautbois dâamour se mirent lâun dans lâautre et se polarisent sur la note la. Ils dessinent ainsi la voie vers le troisiĂšme interlude, qui stylise un orchestre en train de sâaccorder. Cet Ă©pisode Ă©tonnant utilise une notation rythmique chronomĂ©trique, non mesurĂ©e, donnant une sensation de flottement. Et en effet, Ă ce stade de la composition, Dutilleux avait connu des moments de doute. Câest en simulant cet accordage, signe dâun nouveau dĂ©part, quâil avait retrouvĂ© lâinspiration.
Dans tout le concerto, le violon solo et lâorchestre entretiennent des relations dâinterdĂ©pendance constantes, Ă lâimage dâune branche qui ne peut se dĂ©tacher du tronc. La famille des claviers aux sonoritĂ©s tintinnabulantes (jeu de timbres, vibraphone, piano, cĂ©lesta, harpe, cymbalum et crotales) « Ă©noncent dâune maniĂšre dĂ©formante un contour mĂ©lodique qui parcourt lâensemble de la partition, sorte de noyau central de la partie de soliste elle-mĂȘme », comme lâexplique Dutilleux dans la prĂ©face de lâĆuvre. Sous le foisonnement du discours et les couleurs chatoyantes se dissimule une remarquable Ă©conomie du matĂ©riau, gage de lâunitĂ© organique. Câest dans ce monde propice aux associations dâidĂ©es, mais dont la cohĂ©rence se dĂ©robe Ă la conscience, que sâenracine lâarbre de nos songes.
L'ĆUVRE ET L'ORCHESTRE
L'Arbre des songes, concerto pour violon de Dutilleux est au rĂ©pertoire de lâOrchestre de Paris depuis 1987, oĂč lâĆuvre fut interprĂ©tĂ©e par son dĂ©dicataire Isaac Stern (dir. Daniel Barenboim). Lui a succĂ©dĂ© Renaud Capuçon en 2002 (dir Christoph Eschanbach).
EN SAVOIR PLUS
â Henri Dutilleux, MystĂšre et mĂ©moire des sons. Entretiens avec Claude Glayman, Pierre
Belfond, 1993, Ă©d. revue et augmentĂ©e, Ăd. Actes Sud, 1997.
â Pierre Gervasoni : Henri Dutilleux, Ăd. Actes Sud/ Philharmonie de Paris, 2016.
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Richard Strauss (1864-1949)
Ainsi parlait Zarathoustra (Also sprach Zarathustra), op. 30
Neuf Ă©pisodes enchaĂźnĂ©s : 1. Introduction 2. Von den Hinterweltern De ceux des arriĂšre-mondes33. Von den grossen Sehnsucht De lâaspiration suprĂȘme4. Von den Freuden und Leidenschaften Des joies et des passions5. Das Grablied Le Chant du tombeau 6. Von den Wissenschaft De la science7. Der Genesende Le Convalescent8. Das Tanzlied Le Chant de la danse9. Nachtwandlerlied Le Chant du du voyageur nocturne
Composition : de fĂ©vrier Ă aoĂ»t 1896. CrĂ©ation : Ă Francfort-sur-le-Main, 27 novembre 1896, sous la direction du compositeur ; puis le 30 novembre 1896 Ă Berlin, sous la direction dâArthur Nikisch.DĂ©dicace : Ă Mili BalakirevEffectif : 3 flĂ»tes (la 3e aussi piccolo), flĂ»te piccolo, 3 hautbois, cor anglais, 2 clarinettes, petite clarinette, clarinette basse, 3 bassons, contrebasson â 6 cors, 4 trompettes, 3 trombones, 2 tubas â timbales, percussions, orgue, 2 harpes â cordes.DurĂ©e : environ 33 minutes
Strauss a peut-ĂȘtre commencĂ© Ă lire Nietzsche en 1885 ou 1886. CoĂŻncidence chronologique, Mahler et lui sâinspirent dâAinsi parla Zarathoustra au mĂȘme moment. Mais lĂ oĂč son aĂźnĂ© met en musique un extrait du texte dans sa Symphonie no 3, Strauss penche pour un poĂšme symphonique « librement composĂ© dâaprĂšs Friedrich Nietzsche ». Il ajoute dâailleurs : « Je nâai pas voulu Ă©crire de
Tout le poÚme symphonique est pensé comme un
hommage au génie de Nietzsche, qui trouve sa
plus haute expression dans son ouvrage Ainsi
parlait Zarathoustra.Richard Strauss
8
la musique philosophique, ni traduire musicalement la grande Ćuvre de Nietzsche. Je me suis plutĂŽt proposĂ© de tracer un tableau du dĂ©veloppement de la race humaine depuis ses origines, Ă travers les diffĂ©rentes phrases de son dĂ©veloppement, religieux comme scientifique, jusquâĂ la conception nietzschĂ©enne du surhomme. »
La prĂ©cision vise sans doute Ă Ă©viter la recherche de cor respondances systĂ©matiques entre la lit-tĂ©rature et la musique. DĂšs lors, elle conduit parfois Ă lâexcĂšs inverse : Ă©couter le poĂšme symphonique comme sâil nâentretenait que des liens distants avec Nietzsche. Or, lâexem-plaire du Zarathoustra que possĂ©dait Strauss, annotĂ© de sa main, comporte onze renvois aux pages de la partition. De plus,
dans une lettre au musicologue Josef Sittard, le compositeur Ă©claire le programme de lâĆuvre. Mais il prĂ©fĂšre rĂ©server ces propos Ă la sphĂšre privĂ©e, notamment parce quâils impliquent des arguments techniques.
ConstituĂ© dâune introduction suivie de huit sections enchaĂźnĂ©es, Ainsi parlait Zarathoustra combine de nombreux Ă©lĂ©ments thĂ©matiques. Les deux principaux motifs apparaissent dâune part dans lâIntroduction en do majeur/do mineur (avec une figure dâarpĂšge associĂ©e Ă la Nature), dâautre part dans lâĂ©pisode intitulĂ© De ceux des arriĂšre-mondes, en si mineur (pour incarner lâHomme). Ces deux tonalitĂ©s, dont le conflit imprĂšgne toute la partition, seront encore mises en tension dans la derniĂšre page, tels deux pĂŽles qui ne peuvent ni sâexclure, ni se rĂ©concilier. De la science rappelle la quĂȘte faustienne du savoir absolu, avec une fugue (Ă©criture savante par excellence). Avec la valse du Chant de la danse, Strauss affirme son rejet des textures wagnĂ©riennes et de lâorchestre brahmsien.
Zarathoustra est magnifique â de loin la plus importante de mes Ćuvres, la plus parfaite de forme, la plus riche de contenu et la plus personnelle de caractĂšre. Le thĂšme de la Passion est irrĂ©sistible, la fugue Ă vous faire froid dans le dos, le Chant de la danse simplement dĂ©licieux (âŠ).
Richard Strauss, dans une lettre Ă sa femme, Pauline, peu avant la crĂ©ation de lâĆuvre
9
Il propose de surcroĂźt un Ă©quivalent Ă lâesthĂ©tique nietzschĂ©enne, Ă son apologie de la clartĂ© et de la lĂ©gĂšretĂ©.
HĂ©lĂšne Cao
L'ĆUVRE ET L'ORCHESTRE
Ainsi parlait Zarathoustra est au rĂ©pertoire de lâOrchestre de Paris depuis 1972, oĂč le poĂšme
symphonique de Strauss fut dirigé par Zubin Mehta. Lui ont succédé depuis sir Georg Solti
en 1978, Emmanuel Krivine en 1982 et 1998, Semyon Bychkov en 1987, 1991 et 1993, sir
Antonio Pappano en 1996, Christoph Eschenbach en 2004, Andris Nelsons en 2010, Paavo
JĂ€rvi en 2014 et TomĂĄĆĄ Netopil en 2017.
EN SAVOIR PLUS
â AndrĂ© Tubeuf, Richard Strauss ou Le voyageur et son ombre, Ăd. Actes Sud / Classica, 2004
â Charles Youmans, « Tondichtungen », in Richard Strauss Handbuch, Ă©d. Walter Werbeck,
Metzler et BĂ€renreiter, 2014 : lâarticle (en allemand) mentionne prĂ©cisĂ©ment les passages de
livre de Nietzsche annotés par Strauss
10
Le saviez-vous ?
10
Le poĂšme symphonique
Comme le terme le laisse deviner, le poĂšme symphonique sâinspire dâune source extra-musicale (picturale, historique, le plus souvent littĂ©raire). Liszt lui donne une impulsion dĂ©cisive en inventant le terme de symphonische Dichtung, (« poĂšme symphonique ») en 1848.
Dans certains cas, la musique transpose une action dramatique (Les Djinns de Franck dâaprĂšs le poĂšme de Victor Hugo, Till lâespiĂšgle de Strauss). Elle peut aussi suggĂ©rer une trajectoire spatiale et temporelle dĂ©pourvue dâ« intrigue » (les Fontaines de Rome de Respighi, qui Ă©voquent une journĂ©e dans la Ville Ă©ternelle, de lâaube au crĂ©puscule) ou brosser le portrait psychologique dâun personnage (Hamlet et Orpheus de Liszt). Dans les pays qui luttent pour leur indĂ©pendance, le poĂšme symphonique participe Ă lâaffirmation de lâidentitĂ© natio-nale (Ma vlast de Smetana, les partitions de Sibelius inspirĂ©es par le Kalevala). Toutefois, il est rarement possible dâidentifier son sujet Ă la seule Ă©coute, sans connaĂźtre ni le titre de la partition ni les intentions du compositeur. GĂ©nĂ©ralement en un seul mouvement de forme libre, il coĂŻncide exceptionnellement avec une structure prĂ©Ă©tablie (par exemple, la forme « thĂšme et variations » dans Don Quixote de Strauss).
Dans la musique contemporaine, de nombreuses Ćuvres sâinspirent de sources extra-musicales mais nâemploient pas le terme de « poĂšme symphonique », peut-ĂȘtre en raison de sa connotation postromantique. En 1962, Ligeti avait dâailleurs tournĂ© le genre en dĂ©rision, avec son PoĂšme symphonique pour 100 mĂ©tronomes !
HĂ©lĂšne Cao
Le saviez-vous ?
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Les compositeurs
Commissariat et scénographie : Lélia Wanick Salgado
MUSĂE DE LA MUSIQUE
SALGADOAMAZĂNIASALGADOSe
bast
iĂŁo
Jusquâau 31 octobre 2021Jusquâau 31 octobre 2021Jusquâau 31 octobre 2021
AMAZAMAZĂNIACrĂ©ation musicale de Jean-Michel Jarre
Phot
o : S
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tiĂŁo
Salg
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ptio
n gr
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que
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°1-1
0832
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.S. n
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50, n
°2-1
0415
46, n
°3-1
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47.
PHILHARMONIEDEPARIS.FR 01 44 84 44 84 PORTE DE PANTIN
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Henri DutilleuxHenri Dutilleux naĂźt le 22 janvier 1916 Ă Angers
dans une famille pour le moins artistique : son
aĂŻeul Constant Dutilleux Ă©tait peintre, ami de
Delacroix et Corot, tandis que son grand-
pĂšre paternel, Julien Koszul, Ă©tait compositeur
et fréquentait Fauré et Roussel. Dutil leux
grandit Ă Douai, et câest au conservatoire
municipal quâil commence ses Ă©tudes musicales
(piano, harmonie et contre- point), auprĂšs
de Victor Gallois. En 1933, Dutilleux intĂšgre
le Conservatoire de Paris. Il se perfectionne
au contrepoint et à la fugue auprÚs de Noël
Gallon, et Ă©tudie la direction dans la classe
de Philippe Gaubert, la composition dans
celle dâHenri Busser et lâhistoire de la musique
avec Maurice Emmanuel. Sâil tente deux fois
le Grand Prix de Rome avant de lâobtenir
en 1938 avec la cantate LâAnneau du Roi,
Dutilleux nâest que trop conscient des limites
de la formation acadĂ©mique quâil a suivie.
Il sâintĂ©resse Ă lâapproche analytique de la
composition de Vincent dâIndy, et sâimprĂšgne
des Ćuvres de Stravinski, de BartĂłk et, plus
tard, de la Seconde Ăcole de Vienne. Il gardera
néanmoins fermement ses distances vis-à -vis
de tout dogmatisme esthétique. Les années de
guerre voient les premiÚres créations de ses
Ćuvres â comme les Quatre MĂ©lodies pour
chant et piano (1943), la Sonatine pour flûte
(1943) ou GeĂŽle pour voix et orchestre (1944)
sur un poĂšme du rĂ©sistant Jean Cassou â mais
câest sa Sonate pour piano (1946-1948)
que Dutilleux considÚre comme son véritable
opus 1. Ăcrite pour la pianiste GeneviĂšve Joy,
devenue sa femme en 1946, cette partition
trĂšs classique dans ses formes, et dâune veine
mĂ©lo- dique gĂ©nĂ©reuse et raffinĂ©e, sâinscrit dans
la droite ligne de la musique impressionniste
française. Continuateur dâun Debussy ou dâun
Ravel, Dutilleux poursuit la métamorphose de
la tonalité que ses aßnés ont esquissée, vers une
forme de polarité atonale. Lente, minutieuse et
colorée, son écriture évite toute table rase tout
en se plaçant clairement Ă lâavant-garde. Le
compositeur reconnaĂźt par exemple lâinfluence
de lâĆuvre de Proust dans sa maniĂšre dâabor-
der le développement du matériau thématique.
Si son Ćuvre de chambre ne manque pas
dâattraits (Ă commencer par le superbe Ainsi la
nuit pour quatuor Ă cordes â 1977), câest surtout
pour son gĂ©nie symphonique que lâon connaĂźt
Dutilleux. Outre ses deux symphonies (1951 et
1959), citons les célÚbres Métaboles (1965),
Timbres, Espace, Mouvement (1977-1978),
MystĂšres de lâinstant (1986- 1989) ou les cinq
Ă©pisodes de Shadows of Time (1995- 1997).
Dutilleux entretient des relations privilégiées
avec certains interprĂštes : avec son Ă©pouse,
bien sûr, mais aussi avec le violoncelliste
Mstislav Rostropovitch, pour lequel il compose
Les compositeurs
Commissariat et scénographie : Lélia Wanick Salgado
MUSĂE DE LA MUSIQUE
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Jusquâau 31 octobre 2021Jusquâau 31 octobre 2021Jusquâau 31 octobre 2021
AMAZAMAZĂNIACrĂ©ation musicale de Jean-Michel Jarre
Phot
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le concerto pour violoncelle Tout un monde
lointain⊠(1965-1970) et Trois Strophes sur le
nom de Sacher pour violoncelle seul â donnant
ainsi Ă lâinstrument deux de ses plus grands
chefs-dâĆuvre du xxe siĂšcle. Il Ă©crit Sur un mĂȘme
accord (2002) pour la violoniste Anne- Sophie
Mutter et Correspondances (2003) pour la
soprano Dawn Upshaw. Pédagogue recherché,
Ă lâĂcole Normale de Musique dâabord, puis
au Conservatoire de Paris et dans le cadre de
diverses acadĂ©mies, Henri Dutilleux atteint Ă
la fin de sa vie le statut de classique. Cela ne
lâempĂȘche pas de continuer Ă composer avec
une Ă©gale rigueur, jusquâĂ sa disparition le
22 mai 2013, Ă Paris.
Richard StraussEnfant prodige, fils dâun excellent corniste,
Richard Strauss découvre la musique par
lâĂ©tude des classiques allemands. Il pratique
le piano Ă quatre ans, compose ses premiĂšres
Ćuvres Ă six, apprend le violon Ă huit et entame
avant lâadolescence des cours de composition.
Câest son pĂšre qui lâinfluence le plus durant ses
jeunes annĂ©es, son conservatisme lâincitant Ă
se plonger dans la musique de Mozart, Haydn,
Beethoven et Schubert plutĂŽt que dans celle de
Wagner. Au cours de son apprentissage, il se
passionne pour la musique orchestrale, quâil
complĂšte avec des Ă©tudes dâhistoire de lâart
et de philosophie Ă lâUniversitĂ© de Munich. Ă
Meiningen, sous lâinfluence dâAlexandre Ritter,
il se passionne enfin pour Wagner et Brahms,
que son pÚre abhorre. Cette période munichoise
est féconde pour le jeune musicien : il compose
dix-sept Lieder, une Sonate pour violon (1888) ;
ainsi quâune Ćuvre symphonique, Aus Italien
(1887), inspirée par un grand voyage en Italie.
Tandis que ses activitĂ©s de chef dâorchestre
se multiplient, il compose plusieurs poĂšmes
symphoniques qui, peu Ă peu, renforcent sa
réputation : Mort et transfiguration (1889),
Macbeth (1891), Till Eulenspiegel (1894-
1895), Ainsi parlait Zarathoustra (dâaprĂšs
Nietzsche, 1896), Don Quichotte (1897) et
Une vie de héros (1898). Le tournant du siÚcle
apporte deux inflexions fondamentales dans la
carriÚre de Richard Strauss : il délaisse la forme
du poĂšme symphonique pour se consacrer Ă
lâopĂ©ra, et il fonde, avec dâautres artistes, la
premiĂšre sociĂ©tĂ© protĂ©geant les droits dâauteur
des compositeurs allemands. Entre 1903 et
1905, il Ćuvre Ă son opĂ©ra SalomĂ©, tirĂ© de la
piĂšce de thĂ©Ăątre dâOscar Wilde, elle-mĂȘme
inspirĂ©e par Gustave Flaubert. Ce chef-dâĆuvre
15
fait scandale lors de sa création, mais son
succÚs dépasse rapidement les frontiÚres
allemandes. Dans la foulĂ©e, il Ă©crit Elektra, quâil
achĂšve en 1908 et prĂ©sente au public lâannĂ©e
suivante. Travailleur infatigable, Strauss maĂźtrise
parfaitement la forme orchestrale, quâil dĂ©ploie
avec talent. Le Chevalier Ă la rose (1911),
opéra en trois actes, est un autre immense
succÚs, présenté deux mois aprÚs sa premiÚre
dresdoise Ă la Scala de Milan et lâannĂ©e
suivante Ă Londres et New-York. La Femme sans
ombre (1919) est considéré par le compositeur
comme son « dernier opéra romantique » :
imaginée en temps de paix, écrite pendant
la guerre et jouée aprÚs la signature du traité
de Versailles, cette Ćuvre marque un tournant
dans la vie crĂ©atrice de Strauss. Il sâinstalle Ă
Vienne et prend la direction de lâOpĂ©ra dâĂtat,
quâil occupe jusquâen 1924, emmĂšne lâOrchestre
philharmonique de Vienne en tournée en
Amérique du Sud, et dirige des orchestres
aux Ătats-Unis. Ses relations avec le rĂ©gime
nazi ont longtemps été source de polémique.
Strauss accepte de présider la Chambre de
la musique du Reich (Reichsmusikkammer) en
1933 ainsi que de composer lâhymne des Jeux
Olympiques de 1936. NĂ©anmoins, il sâattire les
foudres du rĂ©gime lorsquâil demande Ă Stefan
Zweig dâĂ©crire le livret de son opĂ©ra La Femme
silencieuse, crĂ©Ă© Ă Dresde en 1935 avant dâĂȘtre
retirĂ© de lâaffiche. Son conflit avec les nazis se
renforce lorsque ceux-ci apprennent que sa
belle-fille, Alice, est juive. Il garde néanmoins
des contacts avec des responsables, ce qui lui
permet dâintervenir en faveur de sa belle-fille et
de ses petits-enfants lorsque ceux-ci sont arrĂȘtĂ©s.
En 1944, du fait de lâintensification de la guerre,
la premiĂšre de son opĂ©ra LâAmour de DanaĂ© est
annulĂ©e sur ordre de Goebbels (lâouvrage ne
sera crĂ©Ă© quâen 1952). AprĂšs la guerre, Strauss
comparaßt lors des procÚs de dénazification ;
de nombreux artistes témoignent en sa faveur.
Strauss est blanchi de toute collaboration. Dans
un dernier élan créatif, il écrit ses Vier letzte
Lieder (« Quatre derniers lieder », 1948) avant
de sâĂ©teindre des suites dâune crise cardiaque,
le 8 septembre 1949.
16
Thomas Guggeis
La carriĂšre internationale de Thomas Guggeis a
pris son essor en mars 2018 quand il a remplacé
au pied levé Christoph von Dohnånyi dans une
production de Solomé à l'Opéra de Berlin. AprÚs
un nouveau remplacement l'année suivante,
cette fois de Paavo JÀrvi, pour un concert dédié
Ă la Symphonie no 2 de Sibelius, il devient dĂšs
la saison 2020/21, Staatskapellmeister de
l'Opéra Unter den Linden de Berlin, et à ce titre,
dirige des productions d'Ariane Ă Naxos et de
La Flute enchantée. D'autres engagements au
cours de cette saison le mÚneront à l'Opéra de
Francfort et à l'Opéra de Dresde pour diriger
Der FreischĂŒtz. Parmi les autres points forts de ses
engagements, notons qu'il collabore Ă©galement
â outre ces concerts avec l'Orchestre de Paris â,
avec le Symphonique de Milan Giuseppe Verdi,
l'Orchestre national du Capitole de Toulouse,
l'Ensemble Boulez Ensemble et le Festival du
Tyrol. De 2018 Ă 2020, Thomas Guggeis a
accupé les fonctions de chef principal de l'Opéra
de Stuttgart, oĂč il a pu diriger La BohĂšme, Il
barbiere di Siviglia, Madame Butterfly, Le Prince
de Hambourg et Der FreischĂŒtz. ParallĂšlement
Ă ses fonctions Ă Stuttgart, Thomas Guggeis
a occupé les fonctions de premier assistant
de Daniel Barenboim à l'Opéra de Berlin.
à Berlin, il a récemment dirigé La Traviata, Katia
Kabanova, Samson et Dalila et Salomé. Notons
qu'avant ses diverses fonctions Ă Berlin, Thomas
Guggeis avait assisté Franz Welser-Möst en 2016
et 2017 dans le cadre du Festival de Salzbourg.
Au concert, il a collaboré avec de nombreux
orchestres, dont le Symphonique de Munich, le
Munich Chamber Orchestra, le Philharmonique
de Bad Reichenhall ou le Georgian Chamber
Orchestra. TrÚs engagé en faveur de la musique
contemporaine, il collabore réguliÚrement
avec l'Ensemble Boulez, l'Ensemble Oktopus,
basé à Munich ou l'Ensemble opus21plus.
Thomas Guggeis a étudié la direction et le piano
aux conservatoires de Munich et Milan auprĂšs
de Bruno Weil, Marcus Bosch et Vittorio Parisi,
et complété sa formation par des masterclasses
avec Gianandrea Noseda, Vladimir Jurowski et
Alexander Liebreich.
thomasguggeis.com
© M
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Les interprĂštes
17
Michael Barenboim
Sâil cultive le rĂ©pertoire classique et romantique,
Michael Barenboim est aussi reconnu pour ses
interprétations de la musique des xxe et xxie siÚcles.
Il sâest souvent produit avec Pierre Boulez, dont il
joue rĂ©guliĂšrement les Ćuvres en rĂ©cital et avec
lâEnsemble Boulez, et dont il a enregistrĂ© AnthĂšmes
1 et 2, (label Accentus Music). RĂ©cemment, il a fait
des débuts remarqués avec le Philharmonique de
Berlin dans le Concerto de Schönberg (dir.Vasily
Petrenko). Ćuvre qu'il avait auparavant jouĂ©e
avec le Philharmonique de Vienne (dir. Daniel
Barenboim), lâOrchestre de Chicago (dir. Asher
Fisch) et le Philharmonique dâIsraĂ«l (dir.Zubin
Mehta). Avec le Philharmonique dâIsraĂ«l (dir.
Gianandrea Noseda), il a joué parallÚlement en
tournée les concertos de Tchaïkovski et Bruch. Au
cours des saisons passĂ©es, il sâest produit avec les
phalanges les plus réputées dont le Philharmonique
de Munich, le Symphonique de la Radio bavaroise,
le Mahler Chamber Orchestra, lâOrchestre de
lâAcadĂ©mie Sainte-CĂ©cile, lâOrchestre du Mai
musical de Florence, le Philharmonique de La
Scala, lâOrchestre de la Tonhalle de Zurich,
lâAcademy of St Martin in the Fields et lâEnsemble
Boulez. En rĂ©cital, on a pu lâentendre Ă Londres â
au Royal Albert Hall (aux Proms), au Wigmore
Hall et au Barbican Centre â, au Carnegie Hall, Ă
lâElbphilharmonie de Hambourg, au Konzerthaus
de Dortmund, Ă la Salle Pierre Boulez de Berlin,
etc. Chambriste passionné, Michael Barenboim
se produit réguliÚrement avec sa mÚre, la pianiste
Elena Bashkirova, ou avec des artistes comme Frans
Helmerson, Julian Steckel, Guy Braunstein, Denis
Kozhukhin, AndrĂĄs Schiff ou Martha Argerich. Il
joue réguliÚrment les trios avec piano de Beethoven
aux cÎtés de Kian Soltani et son pÚre, Daniel
Barenboim. Ensemble, ils ont enregistré l'intégrale
des trios de Mozart et Beethoven pour Deutsche
Grammophon, dont le dernier enregistrement est
paru en novembre 2020. En tant qu'altiste, Michael
Barenboim est membre du Michelangelo Quartet.
En plus de ses concerts comme soliste et de ses
récitals, il occupe le poste de premier violon solo
dans lâOrchestre du West Eastern Divan et consacre
beaucoup de temps Ă lâenseignement : il donne des
masterclasses dans le monde entier et enseigne le
violon et la musique de chambre Ă lâAcadĂ©mie
BarenboĂŻm-SaĂŻd.
michaelbarenboim.com
© M
arcu
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18
Orchestre de ParisHéri t ier de la Société des Concer ts du
Conservatoire fondĂ©e en 1828, lâOrchestre a
donné son concert inaugural le 14 novembre
1967 sous la direction de Charles Munch.
Herbert von Karajan, Sir Georg Solti, Daniel
Barenboim, Semyon Bychkov, Christoph von
DohnĂĄnyi, Christoph Eschenbach, Paavo JĂ€rvi
et enfin Daniel Harding se sont ensuite succédé
à sa direction. En juin 2020, Klaus MÀkelÀ a été
nommé Conseiller musical de l'Orchestre de Paris
pour deux ans prenant ses nouvelles fonctions dĂšs
septembre 2020. En septembre 2022, il deviendra
son dixiĂšme directeur musical, succĂ©dant ainsi Ă
Daniel Harding.
RĂ©sident principal de la Philharmonie de Paris
dĂšs son ouverture en janvier 2015 aprĂšs bien des
migrations sur un demi-siĂšcle dâhistoire, lâOrchestre
de Paris a ouvert en janvier 2019 une nouvelle
étape de sa riche histoire en intégrant ce pÎle
culturel unique au monde sous la forme dâun
dĂ©partement spĂ©cifique. Lâorchestre est dĂ©sormais
au cĆur de la programmation de la Philharmonie
et dispose dâun lieu adaptĂ© et performant pour
perpétuer sa tradition et sa couleur française.
PremiÚre formation symphonique française,
lâOrchestre de Paris donne avec ses 119 musiciens
une centaine de concerts chaque saison Ă la
Philharmonie ou lors de tournées internationales.
Il inscrit son action dans le droit fil de la tradition
musicale française en jouant un rÎle majeur au ser-
vice des répertoires des xixe et xxe siÚcles, comme
de la crĂ©ation contemporaine Ă travers lâaccueil
de compositeurs en résidence, la création de nom-
breuses Ćuvres et la prĂ©sentation de cycles consa-
crés aux figures tutélaires du xxe siÚcle (Messiaen,
Dutilleux, Boulez, etc.). Depuis sa premiÚre tournée
amĂ©ricaine en 1968 avec Charles Munch, lâOr-
chestre de Paris est lâinvitĂ© rĂ©gulier des grandes
scÚnes musicales et a tissé des liens privilégiés
avec les capitales musicales européennes, mais
aussi avec les publics japonais, coréen et chinois.
Renforcé par sa position au centre du dispositif
artistique et pédagogique de la Philharmonie
de Paris, lâOrchestre a plus que jamais le jeune
public au cĆur de ses prioritĂ©s. Que ce soit dans
les différents espaces de la Philharmonie ou hors
les murs â Ă Paris ou en banlieue â, il offre une
large palette dâactivitĂ©s destinĂ©es aux familles, aux
scolaires ou aux citoyens éloignés de la musique
ou fragilisés.
Afin de mettre Ă la disposition du plus grand
nombre le talent de ses musiciens, lâOrchestre
diversifie sa politique audiovisuelle en nouant des
partenariats avec Radio Classique, Arte et Mezzo.
orchestredeparis.com
RenaudRenaud« PUTAIN DâEXPO ! »
PROLONGATION
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EN PARTENARIAT AVEC
EXPOSITIONJUSQUâAU
7 NOVEMBRE 2021
MUSĂE DE LA MUSIQUE
RĂSERVATION EN LIGNE
MUSĂE DE LA MUSIQUE
PHILHARMONIEDEPARIS.FR 01 44 84 44 84 PORTE DE PANTIN
20
Direction généraleLaurent Bayle
Directeur général de la Cité
de la musique â Philharmonie
de Paris
Thibaud Malivoire de Camas
Directeur général adjoint
Direction de lâOrchestre de ParisAnne-Sophie Brandalise
Directrice
Ădouard FourĂ© Caul-Futy
Délégué artistique
Conseiller musical Klaus MÀkelÀ
Premier violon soloPhilippe AĂŻche
ViolonsEiichi Chijiiwa, 2e violon solo
Serge Pataud, 2e violon solo
Nathalie Lamoureux, 3e solo
Philippe Balet, 2e chef dâattaque
Joseph André
Antonin André-Réquéna
Maud Ayats
Elsa Benabdallah
Gaëlle Bisson
David Braccini
Joëlle Cousin
CĂ©cile Gouiran
Matthieu Handtschoewercker
Gilles Henry
Florian Holbé
AndreĂŻ Iarca
Saori Izumi
Raphaël Jacob
Momoko Kato
Maya Koch
Anne-Sophie Le Rol
Angélique Loyer
Nadia Mediouni
Pascale Meley
Phuong-MaĂŻ NgĂŽ
Nikola Nikolov
Ătienne Pfender
Gabriel Richard
Richard Schmoucler
Ălise Thibaut
Anne-Elsa Trémoulet
Damien Vergez
Caroline Vernay
Altos David Gaillard, 1er solo
Nicolas Carles, 2e solo
Florian Voisin, 3e solo
Clément Batrel-Genin
Hervé BlandiniÚres
Flore-Anne Brosseau
Sophie Divin
Chihoko Kawada
BĂ©atrice Nachin
Nicolas Peyrat
Marie Poulanges
CĂ©dric Robin
Estelle Villotte
Florian Wallez
VioloncellesEmmanuel Gaugué, 1er solo
Ăric Picard, 1er solo
François Michel, 2e solo
Alexandre Bernon, 3e solo
Anne-Sophie Basset
Delphine Biron
Thomas Duran
Manon Gillardot
Claude Giron
Marie Leclercq
Florian Miller
Frédéric Peyrat
ContrebassesVincent Pasquier, 1er solo
Ulysse Vigreux, 1er solo
Sandrine Vautrin, 2e solo
Benjamin Berlioz
Jeanne Bonnet
Igor Boranian
Stanislas Kuchinski
Mathias Lopez
Marie Van Wynsberge
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FlûtesVincent Lucas, 1er solo
Vicens Prats, 1er solo
Bastien Pelat
Florence Souchard-Delépine
Petite flûteAnaïs Benoit
HautboisAlexandre Gattet, 1er solo
RĂ©mi Grouiller
Cor anglaisGildas Prado
ClarinettesPhilippe Berrod, 1er solo
Pascal MoraguĂšs, 1er solo
Arnaud Leroy
Petite clarinetteOlivier Derbesse
BassonsGiorgio Mandolesi, 1er solo
Marc Trénel, 1er solo
Lionel Bord
Yuka Sukeno
ContrebassonAmrei Liebold
CorsAndré Cazalet, 1er solo
Benoit de Barsony, 1er solo
Jean-Michel Vinit
Anne-Sophie Corrion
Philippe Dalmasso
JĂ©rĂŽme Rouillard
Bernard Schirrer
TrompettesFrédéric Mellardi, 1er solo
Célestin Guérin, 1er solo
Laurent Bourdon
Stéphane Gourvat
Bruno Tomba
TrombonesGuillaume Cottet-Dumoulin,
1er solo
Jonathan Reith, 1er solo
Nicolas Drabik
Jose Angel Isla Julian
CĂ©dric Vinatier
TubaStéphane Labeyrie
TimbalesCamille Baslé, 1er solo
Antonio Javier Azanza Ribes,
1er solo
PercussionsĂric Sammut, 1er solo
Nicolas Martynciow
Emmanuel Hollebeke
HarpeMarie-Pierre Chavaroche
RejoignezLe Cercle de l'Orchestre de Paris
REMERCIEMENTS
MEMBRES GRANDS MĂCĂNES CERCLE CHARLES MUNCH
Anthony BĂ©chu, Nicole et Jean-MarcBenoit, Christelle et Francois BertiĂšre,AgnĂšs et Vincent Cousin, Pierre Fleuriot,Nathalie et Bernard Gault, Pascale et Eric Giuily, Annette et Olivier Huby, Tuulikki et Claude Janssen, Brigitte et Jacques Lukasik, Danielle et Bernard Monassier,Laetitia Perron et Jean-Luc Paraire, Eric RĂ©my, Brigitte et Bruno Revellin-Falcoz,Carine et Eric Sasson, Peace Sullivan..
MĂCĂNES
Françoise Aviron, Béatrice Beitmann et Didier Deconink, Anne et Jean-Pierre Duport, France et Jacques Durand, Vincent Duret, Philippine et Jean-Michel Eudier, S et JC Gasperment, Thomas Govers, Dan Krajcman, Marie-Claude et Jean-Louis Laflute, Michel Lillette, François Lureau, MichÚle Maylié, GisÚle et Gérard Navarre, Catherine et Jean-Claude Nicolas, Emmanuelle Petelle et Aurélien Veron, Eileen et Jean-Pierre Quéré, Olivier Ratheaux, AgnÚs et Louis Schweitzer.
DONATEURS
Isabelle Bouillot, Patrick Charpentier, Claire et Richard Combes, Maureenet Thierry de Choiseul, Véronique Donati, Nicolas Gayerie et Yves-Michel Ergal, Claudie et François Essig, Jean-Luc Eymery, Claude et Michel Febvre, Anne-Marie Gachot, Catherine Ollivier et Francois Gerin, Benedicte et Marc Graingeot, Christine et Robert Le Goff, Gilbert Leriche, Eva Stattin et Didier Martin, Christine Guillouet Piazza et Riccardo Piazza, Annick et Michel Prada, Martine et Jean-Louis Simoneau, Odile et Pierre-Yves Tanguy, Aline et Jean-Claude Trichet, Claudine et Jean-Claude Weinstein.
PRĂSIDENT Pierre Fleuriot / PRĂSIDENT D'HONNEUR Denis Kessler
DEVENEZ MEMBRE DU CERCLE DE LâORCHESTRE DE PARISâą RĂ©servez vos places en prioritĂ©âą Rencontrez les musiciensâą DĂ©couvrez la nouvelle saison en avant-premiĂšreâą AccĂ©dez aux rĂ©pĂ©titions gĂ©nĂ©rales
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MĂ©cĂ©nat entreprises : Florian Vuillaume ChargĂ© du mĂ©cĂ©nat et du parrainage d'entreprises 01 56 35 12 16 âą[email protected]
MĂ©lomanes : Rachel Gousseau ChargĂ©e de dĂ©veloppement 01 56 35 12 42âą[email protected]