L’histoire d’un Yserain Etruiaz
L’histoire
d’un Yserain
L’histoire d’un Yserain Etruiaz
Depuis ma plus tendre enfance, je vis
en Aléria1. J'y suis né, et j'y ai grandi. Je
m'adonne à la passion du bois qui m'a été
transmise par mon père depuis l'âge de huit
ans. À l'adolescence, je perds mon père suite à
une maladie qu'il m'a toujours caché. Et ma
mère elle s'est faite tuée lors d'une exécution
publique. J'assume seul la tenue de la famille.
Un autre terrible événement est venu s'ajouter
à cela : Des dizaines de cavaliers sont venus
abattre la plupart de nos biens à Aléria. Le
village est resté en feu plusieurs heures et
beaucoup d'habitants l'on déserté. Actuellement,
je suis un des seuls à rester en Aléria.
Malheureusement, la vie s’y fait très difficile, et
je me suis vu dans l'obligation d'organiser un
voyage pour aller dans la capitale la plus proche
et quitter Aléria...
L’histoire d’un Yserain Etruiaz
Chapitre 1 : Une arrivée paisible en ville .
Le voyage en calèche était insoutenable et
inconfortable. Tout au long de ce dernier je ne
faisais que de me questionner sur le nouveau style
de vie que j'allais avoir. J'angoissais à l'idée de
savoir que je n'allais connaître personne ...
Quelques heures plus tard, une fois arrivé en
new Stendel, une personne au physique particulier
vint à moi pour m’accueillir. Il se nommait
Maximus. Sans me donner plus de renseignements
sur sa personne, il me questionna sur ma
personnalité, et comme je lui semblais agréable il
me parlait à son tour un peu de lui.
Le temps passait, ainsi que les questions et
nous commencions à nous familiariser. Je lui
expliquai aussi les causes de mon arrivée sur cette
ville. En réalité, je venais pour une vie un peu plus
tourmentée, le travail se faisait rare par chez nous et
le pays se mourrait peu à peu.
Maximus était vêtu d’une étrange tunique noire
au liseré orangé et sa longue barbe lui pendait
jusqu’au milieu du torse. Lorsqu’il parlait, une
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aura de confiance s’installait autour de lui. Il avait
l’air très cultivé, tellement cultivé d’ailleurs que l’on
aurait pu croire un érudit.
Tout en échangeant sur divers sujets, le vieux
savant me faisait visiter les endroits du pays que je
n’avais pas pu voir lors de mon trajet.
Chapitre 11: La visite du pays .
Des villes à perte de vue étaient implantées
dans le paysage de manière harmonisée. Chaque cité
avait son propre style architectural et toutes étaient
plus impressionnants les unes que les autres.
Certaines étaient plutôt simplistes, d’autres d’une
délicatesse minutieuse. C’était un pays ...
Merveilleux !
Nous n'avons visité pas moins d'une quinzaine
de villages, et deux m'ont absolument marqué :
Nouvelle Azur et Boréalis.
En arrivant à Boréalis, un sentiment de "retour à
la vie sauvage" m'envahissait. Des plantes
sauvages grandissaient à l'intérieur même des
maisons, les arbres servaient de murs de maisons,
les feuillages de toits ... C'était d'une beauté ...
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En revanche, à Nouvelle Azur, le style architectural
en était beaucoup plus simpliste. En effet, de
simples maisons en bois se fondaient dans le
paysage. Elles étaient toutes intéressantes dans
leurs architectures.
Au fur et à mesure de la visite, une amitié se
créait entre nous. Il m’avait appris le savoir
ancestral du pays. La contrée n’avait plus aucun
secret pour moi. Mais, une petite communauté du
nom d’Ysera me réservait encore bien des
surprises.
Chapitre 111 : Ysera, la cité Dwemer .
Arrivés sur les lieux de la communauté de ce
monsieur, Ysera, Maximus me fit découvrir les
incroyables failles Yseraines. Ces failles étaient
juste énormes. Un travail intensif avait été réalisé.
Des centaines, voire des milliers de pelles avaient
péri ici et encore plus de pioches.
Ce terrain d’une envergue considérable n’était pas
encore terminé et la communauté demandait encore
beaucoup de main d’œuvre. Je me suis donc proposé
pour aider à la formation naturelle de ces failles.
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Au bout de quelques jours, épuisé par les coups
de pioche et pris d’une malheureuse douleur dorsale,
je pris quelques temps de repos. J’en ai profité pour
visiter un peu les alentours du chantier, et discuter
un peu avec les autres paysans. Ils étaient tous
d’une sympathie extrême et leur manière de parler
me mettait à l’aise. La pelle à la main et le moral
remonté, je repartis à mes tâches.
Les jours passèrent et la mise en forme du paysage
avançait. Cela faisait quelques semaines, et je
commençais à me sentir chez moi. Les autres
membres d’Ysera m’incitaient à postuler pour
rentrer dans les rangs Yserains.
Chapitre 1V : La rédaction de ma candidature .
Un soir, je rentrai dans une chambre que je
louais pour quelques pièces d'argent et là, sur mon
bureau, je vis une plume et quelques feuilles de
papier que j'avais commandé auparavant. C'était
une belle plume soyeuse au reflet d'argent. Pris
d’une irrésistible envie d’écrire, je me posai, ne me
souciant même pas de la faim que je me traînais
depuis le matin.
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Sans même avoir encore posé ma plume sur la
feuille, l’inspiration pour cette candidature me venait
et j’écrivais d’une manière tellement fluide que
l’encre n’avait pas le temps de sécher alors que je
repassais déjà par-dessus.
La requête terminée et les mains encrées, je me
rue vers les bureaux des autorités compétentes pour
postuler aux rangs Yserains. D’un air
sympathique, Maximus, Aurélien Dereval et
Ryuuujin, lurent ma candidature. Sans laisser le
moindre soupçon ils mirent le dossier de côté, dans
leurs archives. Et c’est seulement au bout de
quelques jours que j’appris que j’étais accepté.
J’étais très heureux à l’idée de savoir que j’avais
enfin une identité fondée.
Je pouvais enfin dépendre d'une identité qui me
convenait et me mettre au travail un peu plus
sérieusement.
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Chapitre V : La construction de ma maison .
Promu au rang de citoyen Yserain, Maximus
me proposa une maison dans l'enceinte
Panoriferaine à un prix raisonnable de deux cent
cinquante pièces d'argent, j'acceptai. La pioche sur
le dos, et la pelle à la main, je me ruai vers ma
parcelle dans l'intention d'y déposer rapidement tout
mon matériel et de commencer à échafauder ma
maison.
Je commence à établir ses fondations et le maire
passait déjà me voir pour me questionner quant à
mon intégration. J'étais heureux que l'on s'informe
sur moi, cela ne m'était pas arrivé depuis la mort de
mes parents et je vois qu'aujourd'hui j'ai un
minimum d'importance, cela me fait chaud au cœur.
Sans plus attendre, je me remis à la construction.
Du bois m'arrivait en abondance ainsi que du sable
... J'avais beaucoup de main d'œuvre, et grâce à cela
j'ai pu terminer ma maison, dans des délais très
brefs.
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Chapitre V1 : Un triste évènement .
Quelques semaines plus tard, un terrible
événement vint plomber l’atmosphère chaleureuse
d’Ysera. Ryuuujin, notre reine, qui était atteinte
d’une grave maladie, s’éteignit en Janvier 1369.
Une tombe à son nom a été placée au cimetière de
Panorifera. Et nous l'implorons tous les jours en
organisant une messe toute les semaines à son
honneur.
La hiérarchie fut complètement bouleversée,
Aurélien redevint deuxième Silistra, Maximus
monta au statut de vicieux Roi. Quant à moi, je fus
promu au statut de Bourgmestre de Panorifera.
Un grade à hautes responsabilités que j’assume
encore à l’heure où je vous écris. De plus, Dechoue
a elle été promue au statut d'émira d'Aldaronne.
Chapitre dernier : .
L’histoire d’un Yserain Etruiaz
Depuis, je mène une vie prospère où tranquillité
et respect règnent en harmonie. Les affaires
tournent bien, et la ville reste aussi bien active
qu’attractive. Aujourd’hui, l’Empire Yserain ne
compte pas moins d’une quinzaine d’habitants, et
son influence s’impose de manière exponentielle. La
communauté se porte bien et recrute encore, et
toujours. Des dizaines de personnes se sont
succédées et ont apporté leurs idées au sein
d’Ysera. Je leur en suis très reconnaissant car
sans eux, rien n’aurait pu être possible.
Maintenant, je m'en retourne vaquer à mes
occupations et étudier le dossier d'une nouvelle
construction à Panorifera : "Un bateau à
Panorifera". L'idée me plait et je compte bien
l'accepter (Si toutefois elle en vaut bien la peine).
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