Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les grossesses monochoriales biamniotiques : à propos d'une série de cas Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Koch*(1), N.Sananès(1), A.Weingertner(1), G.Fritz(1), B.Viville(1), A.Gaudineau(1), M.Kohler(1), I.Nisand(1), B.Langer(1), R.Favre(1)
(1) CHU, Strasbourg, France * Auteur principal
Résumé
Introduction L'objectif de ce travail était de rapporter une série consécutive de Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif
(RCIUs) et d’en décrire le devenir périnatal en fonction de la présence ou non d'anomalies au niveau du Doppler ombilical,
et d'étudier spécifiquement celles ayant bénéficié d'un traitement par laser. Matériels et Méthodes Il s'agit d'une étude de
cohorte rétrospective incluant les RCIUs suivis à partir de 16 semaines d'aménorrhée (SA) au sein des Hôpitaux
Universitaires de Strasbourg de 2008 à 2015. Le RCIUs était défini par une estimation du poids fœtal (EPF) inférieure au
10ème percentile pour un seul des jumeaux et classé en trois types selon le Doppler ombilical : normal (type I), diastole
nulle ou reverse flow (type II) et diastole nulle ou reverse flow par intermittence (type III). Les critères d'exclusion étaient la
présence d'un syndrome transfuseur-transfusé, d'un Twin Anemia-Polycythemia Sequence, d'anomalies constitutionnelles
ou d'une mort fœtale in utéro (MFIU) lors du diagnostic. La surveillance échographique se faisait par 2 semaines.
L'indication de bichorionisation par photocoagulation laser était posée en cas de RCIUs de type II ou III. Résultats Parmi les
25 RCIUs, 16 étaient de type I et neuf de type II ou III. Le RCIUs survenait plus précocement en cas de type II ou III (22,3 SA
contre 24,3 SA) et était plus sévère (discordance d'EPF de 37 % contre 23 %). L'âge gestationnel à l'accouchement était
également plus précoce en cas de type II ou III, 31 SA et 2 jours contre 33 SA et 6 jours. Le RCIUs de type I présentait une
évolution favorable alors qu'il y avait 33 % de pertes fœtales en cas de type II ou III. La bichorionisation par laser n'a pu être
réalisée que dans quatre cas sur neuf en raison de difficultés techniques. On notait alors deux grossesses avec évolution
favorable pour les deux jumeaux et deux grossesses avec MFIU du jumeau atteint de RCIU. Discussion Le RCIUs est une
pathologie rare associée à une morbi-mortalité élevée. L'âge précoce au diagnostic, la sévérité du RCIU et la présence
d'anomalies du Doppler ombilical sont des facteurs péjoratifs. La survenue d'une MFIU du jumeau atteint de RCIU expose le
jumeau normotrophe à des séquelles ischémiques en raison des anastomoses vasculaires. La réalisation d'une
bichorionisation par photocoagulation laser est techniquement difficile et constitue un conflit d'intérêt entre le jumeau
normotrophe et celui atteint de RCIU.
Place des recommandations du CNGOF dans le suivi immuno-hématologique de l’allo-immunisation fœto-maternelle en Algérie Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal S. Iguergaziz*(1)
(1) CHU Mohamed Lamine Debaghine BEO, Kouba, Algeria * Auteur principal
Résumé
Introduction L’Algérie enregistre encore des cas d’alloimminisations anti-D qui constitue un véritable problème de santé
publique. Le programme national de périnatalité réalisé entre 2006-2009 a dévoilé un chiffre résiduel de 1 à 3 grossesses
pour 1000 naissances vivantes. Objectifs Contribuer à la diminution de l’incidence de l’allo-immunisation fœto-maternelle
par l’application des nouvelles recommandations concernant le suivi immuno-hématologique. Méthode Analyse des
résultats du suivi immuno-hématologique obtenus depuis 2011 chez 1600 femmes enceintes qui comporte outre le
groupage phénotypé, la recherche des agglutinines irrégulieres, le test de Kleihauer, le dosage pondéral de l’antiD ainsi que
le micotitrage. 262 femmes enceintes ont bénéficié d’un suivi selon le calendrier des RAI préconisé par le CNOGF .
Résultats Les résultats montrent une prévalence de 4.18 % d’allo-immunisation fœto-maternelle, l’allo-immunisation anti D
représente 64.17 % des cas positifs. 22 femmes ont bénéficié d’un dosage pondéral qui a contribué à l’orientation de la
prise en charge. Concernant les femmes RH:-1 non immunisées le microtitrage a été réalisé chez 61 femmes après
séroprophylaxie ciblée.Le test de Kleihauer à l’accouchement effectué chez 905 femmes montre une fréquence de 26.3% de
tests positifs. Cependant les résultats n’ont pas été pris en considération pour l’adaptation de la dose. Conclusion Les
recommandations du CNOGF ont considérablement facilité le suivi des femmes enceintes. La perspective est d’introduire le
génotypage RHD fœtal sur sang maternel et la sensibilisation des responsables pour l’application de la prévention
systématique à 28 SA.
Allo-immunisations fœto-maternelles nécessitant une transfusion in utero: étude comparative de la prise en charge et du devenir selon le type d’anticorps Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal T. Phung*(1), V.Debarge(2), C.Coulon(2), N.Ramdane(3), B.Wibaut(2), P.Vaast(2), C.Garabedian(2)
(1) Faculté de Médecine Lille 2, CHRU Jeanne de Flandre, Lille, France (2) CHRU Jeanne de Flandre, Lille, France (3) Unité de Biostatistique, CHRU de Lille, Lille, France * Auteur principal
Résumé
Objectif L’objectif principal était de comparer les allo-immunisations fœto-maternelles sévères en fonction du type
d’anticorps (Ac) impliqué. L’objectif secondaire était de comparer les allo-immunisations anti-D en fonction du nombre d’Ac
associé. Matériels et méthode. Il s'agit d'une étude monocentrique de 1999 à 2015 incluant toutes les allo-immunisations
fœto-maternelles ayant nécessité une transfusion in utéro (TIU). Les patientes étaient classées en fonction de l’anticorps
impliqué : anti-D, autres rhésus (anti-c et anti-E) et anti-Kell. Les données obstétricales, les caractéristiques des TIU et
l’issue néonatale étaient recueillies et comparées entre les groupes. Puis, les allo-immunisations anti-D isolés étaient
comparés aux anti-D associés à un ou deux Ac. Résultats 106 grossesses ont été incluses. 77,4% présentaient un anti-D,
9,4% un anti-c ou anti-E (groupe RH) et 13,2% un anti-Kell. Il n’y avait pas de différence significative entre les groupes anti-D
et RH pour les données recueillies. Le taux d’anasarque, le nombre de TIU, la consommation, le délai entre deux TIU étaient
similaires entre les groupes anti-D et Kell. L’hémoglobine (Hb) et l’hématocrite (Ht) initiales à la 1ere TIU étaient
significativement plus élevées dans le groupe anti-D par rapport au groupe Kell (respectivement 6,8 vs 4,7 g/dl, p=0,008
pour l’Hb et 20,4 vs 15,5%, p=0,04 pour l’Ht). Les nouveaux-nés du groupe anti-D avaient un taux de bilirubine maximale et
une durée de photothérapie intensive significativement plus élevés que le groupe Kell (respectivement 124,7 vs 75,7 mg/L,
p=0,002 et 2,5 vs 5,1 jours, p=0,007). Lorsque l’anti-D était isolé, la consommation moyenne et celle entre la 1ere et la 2e
TIU étaient moins importantes, comparées à un anti-D associé à deux Ac (respectivement, 0,31 vs 0,46 g/dL/j, p=0,04 et
0,33 vs 0,48 g/dL/j, p=0,04). Conclusion Les allo-immunisations liées à l’anti-Kell entrainent des anémies fœtales plus
sévères que les celles liées à l’anti-D, mais il n’y a pas de différence concernant le taux d’anasarque, le nombre de TIU, la
consommation et le délai entre deux TIU et la survie néonatale. Par ailleurs, le nombre d’Ac associé à l’anti-D semble
impacter le délai entre deux TIU. Il conviendrait d’assurer une surveillance plus rapprochée lorsque l’anti-D est associé à
d’autres Ac.
Évaluation du thymus foetal dans la microdélétion 22q11.2 Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Lamouroux*(1), E.Mousty(1), V.Letouzey(1), F.Fuchs(2)
(1) Service de gynécologie obstétrique CHU Nimes, Nimes, France (2) Service de gynécologie obstétrique CHU Montpellier, Montpellier, France * Auteur principal
Résumé
Objectif Cette étude a pour objectif principal l’évaluation du thymus fœtal dans le diagnostic de 22q11DS. Les
caractéristiques phénotypiques en cas de diagnostic anténatal ou postnatal de 22q11DS ont été étudiées pour en améliorer
le diagnostic prénatal. Matériels et Méthode Il s’agit d’une étude rétrospective observationnelle multicentrique menée
dans les CPDPN des CHU de Montpellier et Nîmes, entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2014. Tous les enfants avec
un diagnostic de 22q11DS réalisé en anténatal ou en postnatal (FISH ou ACPA) et nés dans le Languedoc Roussillon ont été
inclus. Résultats Trente familles ont été incluses dont onze diagnostics postnataux. Parmi les 19 diagnostics anténataux,
l’évaluation échographique du thymus fœtal a été réalisée dans 68% des cas et a montré 77% de dysgénésie thymique,
répartie pour moitié d’agénésies et l’autre moitié d’hypoplasies. Le phénotype du 22q11DS accessible à l’échographie
anténatale était 63% de cardiopathies dont 84% de cardiopathies conotroncales et 84% de communication
interventriculaire, 70% de dysgénésies thymiques, 10% d’anomalies palatines, 27% d’anomalies rénales et 57% d’excès de
liquide amniotique ou d’hydramnios. 90% des cas de notre série associaient au moins deux signes parmi ceux ci. Conclusion
Une dysgénésie thymique doit être recherchée systématiquement en cas de suspicion de microdélétion 22q11.2. Cette
recherche permet d’améliorer la sensibilité du diagnostic anténatal et de permettre une prise en charge anténatale et
postnatale adaptée après discussion avec les parents.
Placentocentèses entre 14SA et 15SA+6jours Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal S. Brun(1), M.Sarrau*(1), F.Coatleven(1), L.Sentilhes(1), J.Horovitz(1), R.Saura(2)
(1) Maternité Centre Aliénor d'Aquitaine CHU Bordeaux, Bordeaux, France (2) Service de Génétique - CHU Bordeaux, Bordeaux, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : Les sociétés savantes internationales (ACOG, RCOG and SOGC) recommandent de réaliser lorsqu'un
diagnostic prénantal est indiqué, une biopise de trophoblaste (BT) avant 13 semaines d'aménorrhée (SA) + 6 jours (j) et une
amniocentèse (A) après 15 SA. Il est généralement admis en France de ne pas réaliser de prélèvements invasifs entre 14 SA
et 15 SA + 6 j. Le but était de rapporter le taux de pertes foetales après placentocentèse (P) réalisée entre 14 SA et 15 SA +
6 j, ce qui permet une prise en charge plus rapide de la patiente. Matériel et Méthodes : Etude prospective unicentrique à la
maternité du CHU de Bordeaux ayant inclus toutes les patientes ayant eu une P entre14 SA et 15 SA + 6 j entre le 01/02/15
et le 01/02/2016, après accord du Comité de Protection des Personnes du Sud Ouest et Outre Mer III (réf : DC 2015/11).
Résultats : Pendant l'étude, un total de 1030 prélèvements invasifs a été réalisé: 318 BT (n=317) avant 13 SA + 6 j et 712
(n=707) prélèvements après 14 SA ( 576 P et 136 A). Parmi ces derniers, 209 P ont été réalisées entre 14 et 15 SA + 6 j.
L'âge gestationnel moyen au moment du prélèvement était de 14 SA + 5 j. Il y a eu 4,8% (10/209) interruptions médicales
de grossesse (IMG) et 6,7% patientes perdues de vues (14/209). Excluant les 14 patientes perdues de vues, le taux de pertes
foetales était de 1,5% (3/195): 2 fausses couches tardives avant 24 SA à 16 et 17 SA et 1 mort foetale in utero (MFIU) à 31
SA + 5 j suite à un hématome rétro-placentaire dans un contexte de prééclampsie, 3 mois après le prélèvement et donc non
en rapport. Parmi ces patientes en excluant les IMG, les taux d'accouchement prématuré en incluant la MFIU entre 24 et 28
SA, avant 32 SA et avant 37 SA étaient respectivement de 0% (0/185), 0,5% (1/185) et 2% (4/185). Conclusion : Entre 14 et
15 SA + 6 j, le taux de pertes foetales en rapport avec la placentocentèse était de 1 % ( 2/195), la placentocentèse semble
être une option raisonnable à discuter avec la patiente au cas par cas.
Pronostic des mégavessies isolées de diagnostic prénatal au premier trimestre et de régression spontanée Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal N. Girard*(1), A.Benachi(2), P.Bussieres(3), C.Egoroff(4)
(1) AP-HP, Paris, France (2) AP-HP, Clamart, France (3) CH 4 VILLES, Saint cloud, France (4) HÔPITAL PRIVÉ ANTONY, Antony, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : La mégavessie fœtale est rare et de mauvais pronostic. Au premier trimestre, elle est fréquemment associée
à une aneuploïdie ou un syndrome polymalformatif. Cependant, elle peut être isolée et régresser spontanément. Le
pronostic dans cette situation est mal connu. L’objectif est d’évaluer le pronostic fœtal et pédiatrique en cas de mégavessie
du 1er trimestre isolée et de régression spontanée et de proposer une conduite à tenir. Méthode : Cette étude est
multicentrique et rétrospective. Nous décrivons les cas de mégavessie foetale du premier trimestre isolée et de résolution
spontanée suivis dans notre centre de diagnostic prénatal. Nous recensons également tous les cas décrits dans la
littérature. Résultats : Cinq cas ont été suivis dans notre CPDPN de 2007 à 2015. Le terme moyen de diagnostic était 12 SA+
3. Le diamètre vésical moyen était de 13 mm, le délai moyen de régression était 15 jours. Deux caryotypes foetaux ont été
réalisés et normaux. Le suivi échographique prénatal retrouvait des anomalies modérées et transitoires des voies urinaires
dans tous les cas. Après la naissance, un enfant a développé un syndrome de jonction droit et un autre enfant présentait un
épaississement persistant de la paroi vésicale. La fonction rénale était normale dans tous les cas. Quatre-vingt trois cas ont
été extraits de la littérature. L'analyse des quatre-vingt-huit cas retrouve un risque d’aneuploïdie de 2,3% (n=2/88). Le suivi
pédiatrique des enfants nés vivants était normal dans 94% des cas (n=81/86). Conclusion : Une mégavessie fœtale isolée au
1er trimestre peut régresser spontanément. Il faut proposer systématiquement une analyse du caryotype foetal car le
risque d’aneuploïdie est de 2,3%. En l’absence d’aneuploïdie, un suivi échographique prénatal rapproché et spécialisé reste
nécessaire. Si le suivi est normal, le pronostic est excellent et l'évolution pédiatrique est normale dans plus de 90% des cas.
Un suivi pédiatrique spécialisé reste nécessaire.
Intégration du test d’ADN fœtal dans le dépistage du Syndrome de Down en France : une analyse coût-efficacité Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal M. Blanquet*(1), C.Mourgues(1), S.Léger(1), D.Lemery(1), L.Gerbaud(1), A.Debost-legrand(1), F.Vendittelli(1)
(1) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-ferrand, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : Identifier la stratégie de dépistage du syndrome de Down intégrant le test ADN fœtal (ADNf) qui permettait la
meilleure efficience allocative des dépenses quant à sa capacité à fournir une information juste aux parents concernant le
fœtus, dans le contexte français. Methods : Une analyse coût-efficacité a été réalisée sur une cohorte simulée de 811 510
grossesses pour comparer la stratégie actuelle avec cinq hypothèses intégrant ADNf. Le modèle de décision analytique
utilisé était l’arbre décisionnel. Les stratégies ADNf testées étaient « haut-risque » (risque ≥ 1/250), « contingente » après
les marqueurs du premier trimestre ou en rattrapage des marqueurs du deuxième trimestre et « universelle » après
l’échographie du premier trimestre. La mesure primaire d’efficacité considérée était le nombre de cas pour lesquels une
information juste était délivrée aux parents et la mesure secondaire était le nombre de pertes fœtales. La perspective du
tiers-payeurs a été choisie. Les coûts restants à la charge des patients étaient calculés. Un ratio coût-efficacité (RCE) et un
ratio différentiel coût-résultat (RDCR) ont été calculés pour les deux critères d’efficacité, le nombre d’informations justes
(RCE et RDCR) et le nombre de pertes fœtales (RCEf et RDCRf) dans chacune des stratégies testées. Une analyse de
sensibilité univariée et multivariée a été réalisée. Résultats : La stratégie « haut risque » était la plus coût-efficace.
L’analyse de sensibilité par scénario a confirmé la robustesse de nos résultats. Conclusions : La stratégie « haut risque »
apparaît comme la plus coût-efficace parmi l’ensemble des stratégies intégrant le test ADNf testées pour les deux critères
d’efficacité mesurés, le nombre de cas pour lesquels une information juste était délivrée et les pertes fœtales.
Analyse de la morphologie cardiaque foetale au premier trimestre: évaluation des pratiques professionnelles régionales Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal L. Boivin cohen*(1), C.Diguisto(1), F.Perrotin(1)
(1) CHRU Tours , Tours, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : Notre étude est une évaluation des pratiques professionnelles chez les échographistes de la région Centre, afin de
connaitre les pratiques actuelles quant à l’analyse de la morphologie cardiaque au premier trimestre de la grossesse.
Matériels et Méthodes : Nous avons envoyé par courrier électronique aux soixante et onze échographistes de la Région
Centre un questionnaire sur l’analyse de la morphologie cardiaque lors de l’échographie du premier trimestre. Un premier
envoi et plusieurs relances ont été effectués entre le 22/06/2015 et le 13/11/2015. Résultats : 29 des 64 questionnaires
reçus ont été achevés (45,3%). L’examen de la morphologie cardiaque fœtale est réalisé de façon systématique au 1er
trimestre par 5 (17,2%) des échographistes interrogés, et autant pour les patientes appartenant au groupe à risque. Seize
praticiens (55,2%) effectuent cet examen quand les conditions d’examen sont favorables, et 6 (20,7%) ne le réalisent chez
aucune patiente. Vingt-cinq échographistes (86,9%) recherchent le situs, et vingt-deux (75,6%) analysent la symétrie
droite/gauche. Sur la coupe 4 cavités, les échographistes déclarent rechercher: la taille et la position du cœur (79,3%), la
taille des ventricules et des oreillettes (55, 2%), la croix du cœur (62,1%) et la visualisation de deux flux atrio-ventriculaires
séparés (55,2%). Sur la coupe trois vaisseaux trachée, la convergence des gros vaisseaux est examinée par 31% des
échographistes. Les principales pathologies recherchées sont l'hypoplasie du ventricule gauche, le canal atrio-ventriculaire
complet et une large communication inter-ventriculaire. Conclusion : L’analyse de la morphologie cardiaque fœtale est
réalisable et sans risque pour le fœtus dès le premier trimestre de la grossesse. Son intérêt est démontré dans le groupe de
patientes à haut risque de cardiopathie congénitale. Néanmoins, cet examen est peu réalisé de façon systématique dans
notre région. Les pratiques quant à sa réalisation et aux pathologies à rechercher sont très hétérogènes.
Apport de l’analyse chromosomique par puce a adn dans un centre de diagnostic prenatal pluridisciplinaire Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal C. Bartholmot(1)
(1) Interne, Nîmes, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : L’analyse chromosomique par puce à ADN est une technique de cytogénétique qui a ouvert son champ
d’application au diagnostic prénatal depuis quelques années. L’objectif principal de l’étude était d’analyser l’apport pour les
couples de l’utilisation de l’analyse chromosomique par puce à ADN au sein d’un CPDPN. Matériels et méthodes : Une
étude de cohorte rétrospective a été menée sur l’année 2015 au sein d’un CPDPN. Toutes les patientes ayant une analyse
d’ACPA ont été incluses dans l’étude. Les indications d’analyse étaient les CN3 3,5mm, les signes d’appel échographiques,
les retards de croissance intra utérin et les morts fœtales. Les données ont été récupérées dans les dossiers de diagnostic
prénatal et de génétique. Résultats : 155 patientes ont eu une analyse par CGH array, soit 36% des patientes avec indication
de prélèvement invasif. 15 analyses de CGH sont positives soit 9,6% des indications. Aucun de ces diagnostics n’est possible
par caryotype standard. Ces résultats positifs ont modifiés l’issue de grossesse ou la prise en charge pour une future
grossesse dans 54 % des cas. Conclusion : L’ACPA permet un gain diagnostique malgré une interprétation délicate et
modifie la prise charge des patientes pour les grossesses ultérieures. Ces résultats sont à confirmer avec une étude
prospective multicentrique.
Mégavessie fœtale après 14 semaines d’aménorrhée : Enjeux du diagnostic anténatal. Une étude rétrospective monocentrique Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Bassil*(1), R.Besson(2), P.Vaast(1), C.Coulon(1), P.Bourgeot(1), D.Thomas(2), V.Debarge(1)
(1) Pole Femme Mère Nouveau Né, Hôpital Jeanne de Flandre, CHRU de Lille, Lille, France (2) Pole Enfant, Hôpital Jeanne de Flandre, CHRU de Lille, Lille, France * Auteur principal
Résumé
Contexte : La mégavessie fœtale est une pathologie rare avec une prévalence estimée à 0,38%. Après 14 semaines
d’aménorrhées (MVF>14SA) ce signe échographique renvoie à plusieurs étiologies, dont les valves de l’urètre postérieur
(VUP), pathologie nécessitant une prise en charge thérapeutique néo-natale en urgence et marquée par un mauvais
pronostic rénal à long terme. L’objectif de cette étude est d’évaluer la pertinence des signes échographiques anténataux,
dont le récessus urétral (RU) et l’épaississement de la paroi vésicale, pour le diagnostic de VUP chez les fœtus porteurs de
MVF>14SA. Méthode : Les échographies anténatales de toutes les patientes adressées au CHRU de Lille pour MVF>14SA,
de Janvier 2001 à Décembre 2014, ont été rétrospectivement analysées. L’ensemble des signes échographiques lors du suivi
furent recensés. Leur pouvoir discriminant (sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et négative) pour le diagnostic
de VUP fut analysé avec calcul des Odds-Ratio (OR) et réalisation d’une analyse multivariée. Résultats : 78 fœtus avec une
mégavessie à plus de 14SA ont été inclus. L’âge gestationnel médian lors du diagnostic de MVF>14 était de 31 SA. Au final, il
fut retrouvé 51% de VUP. La paroi vésicale épaissie était plus fréquemment retrouvée chez les fœtus porteurs de VUP
(77,5% versus 15,8%, p<0,0001) que chez les autres fœtus. Ce signe avait une sensibilité de 77,5% et une spécificité de
84,2%. On notait plus de RU chez les porteurs de VUP : 51,3% versus 20% p=0,0053, Se=47,5% et Spé=71,1%. En analyse
multivariée la paroi épaisse et la visualisation au moins une fois en cours de suivi d’un RU était discriminant pour le
diagnostic de VUP : OR-paroi épaisse= 36,3 IC95[7,92-166,23] et OR-RU=5,95 IC95[1,40-25,41] (AUC=0,90). Conclusion :
L’épaississement de la paroi vésicale est un signe échographique majeur en faveur du diagnostic de VUP chez les
MVF>14SA. L’existence de ce signe en association avec un RU requiert d’orienter la patiente dans une maternité de niveau
III avec un service de chirurgie néo-natale pour une prise en charge rapide après la naissance.
Mise en place et validation d’un exercice de simulation : cordocentèse sur modèle « fantôme » Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Shokrzadeh(1), A.Charveriat*(1), E.Le carpentier(1)
(1) Maternité Port Royal, Paris, France * Auteur principal
Résumé
Notre étude a pour but de valider une échelle d’évaluation du geste de cordocentèse sur simulateur à partir d’une
population de gynécologues obstétriciens. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude expérimentale sur simulateur de
cordocentèse (cordocentesis trainer Limbs and Things®). La population étudiée est constituée de gynécologues
obstétriciens internes ou seniors. L’exercice est évalué par deux observateurs indépendants. Une échelle basée sur 11
critères relatifs au déroulement du geste de cordocentèse a été construite. Ces critères sont relatifs à l’aiguille (distance
entre point de ponction et sonde, angle d’attaque, visualisation partielle ou totale de l’aiguille en cours de progression,
mouvements de recul ou de repositionnement), à la sonde d’échographie (visualisation et position de la cible avant et
pendant le geste), au fait d’atteindre ou non la cible ainsi qu’au temps de réalisation du geste. Les participants remplissent
également un questionnaire pré-test portant sur des connaissances relatives à la cordocentèse puis, après un rappel
théorique, un questionnaire post-test et de satisfaction. Les statistiques ont été réalisées avec le logiciel TGV-Stat.
Résultats : 24 participants (8 seniors et 16 internes) ont participé à cette étude. 87% ont jugé le degré de réalisme du
modèle comme satisfaisant ou très satisfaisant. 92% ont jugé avoir acquis des connaissances théoriques, et 66 % des
connaissances pratiques. Pour les questionnaires pré et post-test, on observe 56% de bonnes réponses en pré-test et 91%
en post-test (p < 0,01). La cohérence interne de l’échelle basée sur les 11 critères est correcte avec un coefficient alpha-
Cronbach de 0,83. Pour les critères de jugement on observe un accord quasi parfait avec des coefficients kappa compris
entre 0,87 et 0,95 pour 4 des 11 critères de jugement. Un accord fort est également retrouvé pour tous les autres critères
hormis 2, plus difficile à analyser en situation. Conclusion : L’échelle d’évaluation composée de plusieurs critères jugeant à
la fois la dextérité et la réalisation du geste de ponction, présente une bonne reproductibilité inter-observateur et une
bonne cohérence interne. Celle-ci pourra être utilisée pour mettre en place un programme d’apprentissage en plusieurs
séances et donner l’accès à une formation reproductible.
Bilan iconographique (échographie / IRM) dans l’évaluation anténatale des malformations lymphatiques kystiques cervicales. A. Leroy, C. Garabedian, T. Fourquet, E.Clouqueur, C.Coulon Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Leroy*(1)
(1) CHRU Jeanne de Flandres, Lille, France * Auteur principal
Résumé
Introduction Evaluer le bilan d’imagerie ( échographie + /- IRM ) dans le diagnostic des malformations lymphatiques
kystiques de localisations cervicales. Matériels et Méthodes Etude rétrospective, descriptive des patientes ayant bénéficié
d’un dépistage échographique de masses cervicales antérieures, confirmées en échographie de référence, au Centre
pluridisciplinaire de diagnostic prénatal du Centre Hospitalier Régional Universitaire de Lille de 1997 à 2014. Résultats 17
malformations lymphatiques kystiques ont été recensées. 12(71%) malformations lymphatiques kystiques étaient
diagnostiquées lors de l’échographie de référence et 11(85%) lors de l’IRM. On retrouvait une extension de la masse pour
10(62%) malformations lymphatiques kystiques en échographie et pour 11(85%) en IRM. Dans la plupart des cas, on
objectivait respectivement en échographie et en IRM : une extension de la face (4, 23%/6, 46%), de la base de la langue (3,
18% /2, 15%) et du plancher buccal (3, 18% /3, 15%). Une atteinte pharyngée (5,38%) et mandibulaire (4,31%) était
dépistée en IRM et non retrouvée en échographie. 2(12%) fœtus étaient porteurs de malformation urogénitale, 1(6%) de
malformation cardiaque et 1(6%) de malformation faciale associée en échographie. Les malformations lymphatiques
kystiques restaient stables dans 12(71 %) des cas et disparaissaient dans 2(12%) des cas avant la naissance. Conclusion
L’IRM et l’échographie paraissent indissociables pour permettre une évaluation et une prise en charge optimale des masses
cervicales. Le bilan des lésions associées semble pouvoir nous aider dans l’orientation diagnostique. Enfin, les
malformations lymphatiques kystiques semblent avoir une stabilité au cours de la grossesse et un bon pronostic en cas de
masse cervicale lymphatique non compliquée et sans extension péjorative.
Pronostic et facteurs prédictifs de morbidité des omphalocèles géantes Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal N. Roux(1)
(1) Assistance publique hôpitaux de Paris - Interne, Montreuil, France * Auteur principal
Résumé
La chirurgie de reparation des omphalocèles géantes est un défi. Il est difficile de prédire le pronostic après cette chirurgie
et une surestimation de la gravité de cette malformation est souvent faite à l’échographie quand le volume est important.
L’objectif de cette etude est de determiner le devenir des nouveaux-nés attaint d’une omphalocèle géante et
secondairement de definir les facteurs pronostiques de gravité. Nous avons recueilli retrospectivement, entre Janvier 2004
et Juin 2014, les données obstétricales et néonatales de 29 naissances consecutives de nouveaux nés atteints
d’omphalocèles géantes dans deux centres referents de médecine foetale à Paris. Le critère définissant l’omphalocèle
géante était la nécessité d’une chirurgie de fermeture en deux temps. Onze nouveaux-nés présentaient une malformation
associée, et aucun ne présentait d’anomalie chromosomique. La comparaison des groupes omphalocèle non isolée/isolée
montre une durée de séjour en réanimation et en pédiatrie de 95 jours [45-915] vs 43 jours [10-110] (p= 0,008) et 69 jours
[30-615] vs 22 jours [2-78] (p= 0,02), un taux de décès de 27% vs 5%. Aucune gastrostomie et aucune trachéotomie n’ont
été nécessaire dans le groupe omphalocèle isolée. Quatre facteurs prédictifs de morbidité ont été retrouvés: la presence de
malformations associées (100% vs 10%, p <103) notamment cardiaques (100% vs 15%, p =0,001), un contenu de
l’omphalocèle comprenant le foie et les intestins et le ratio circonférence de l’omphalocèle/circonférence abdominale
durant toute la grossesse 0,82 [0,60-1,25] vs 0,76 [0,51-1,20], p=0,05. Les omphalocèles isolées, malgré la presence du
foie dans le sac amniotique, ont un bon pronostic après chirurgie de fermeture progressive. Sans anomalies associées une
sortie de reanimation peut être espéré après 43 jours.
Détermination du sexe foetal au cours de l'echographie du premier trimestre grace a la mesure de la distance ano-genitale Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Arfi*(1), J.Cohen(2), G.Canlorbe(2), S.Bendifallah(2), I.Thomassin(2), E.Darai(2), A.Benachi(3), J.Arfi(4)
(1) Centre hospitalier inter communal de Creteil, Paris, France (2) Hôpital Tenon, Paris, France (3) hôpital Béclère, Clamart, France (4) hôpital Trousseau, Paris, France * Auteur principal
Résumé
Introduction: La détermination précoce du sexe foetal est intéressante, particulièrement dans un contexte familial de
maladie liée à l'X. Chez l'homme, la distance ano-génitale, c'est à dire la distance entre l'extrémité caudale et la base du
bourgeon génital du foetus est sexuellement dimorphique. Cette différence est apparente dès 11 semaines de grossesse.
L'objectif de cette étude prospective était d'évaluer la précision de la mesure de la distance ano-génitale comme moyen de
détermination du sexe foetal au cours de l'échographie du premier trimestre de la grossesse. Matériel et méthodes: le sexe
foetal a été évalué sur 310 grossesses singleton consécutives entre 11 et 14 SA. Le cut-off optimal a été déterminé grâce à
la technique de l' approche minimale de la valeur de p et validé grâce à la simulation bootstrap. Résultats: 310 patientes ont
été inclues.Un cut-off de 4,8 mm a été déterminé afin de prédire les foetus de sexe masculin (≥ 4.8 mm) ou féminin (< 4.8
mm). Le sexe était correctement déterminé pour 87% des garçons et 89% des filles. La variabilité inter-observateur était
excellente. Conclusion: Cette étude présente un nouveau signe échographique pour la détermination précoce du sexe
foetal qui n'a jamais été décrit auparavant. La mesure de la distance ano-génitale semble être une technique précise dont la
validation nécessite l'étude de plus larges séries.
Intérêt du cerclage à chaud chez les femmes enceintes de grossesses gémellaires asymptomatiques avec dilatation cervicale et protrusion des membranes. A propos d’une série de 10 cas Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal E. Snaifer(1)
(1) CHU St Georges, Beyrouth, Lebanon * Auteur principal
Résumé
E. Snaifer1,2 ; R. Nader1,2 ; J. Darido1,2 1. Centre Hospitalo-Universitaire Saint Georges, Beyrouth, Liban 2. Université de
Balamand, Beyrouth, Liban Objectif : Décrire l’intérêt d’un cerclage à chaud chez des femmes enceintes de grossesses
gémellaires asymptomatiques avec dilatation cervicale et protrusion des membranes. Matériel et Méthode : Il s’agit
d’une étude observationnelle rétrospective effectuée au CHU St. George à Beyrouth enter 2009 et 2016. Le critère
d’inclusion était la découverte fortuite d’une dilatation cervicale avec protrusion des membranes chez des patientes
enceintes de grossesses gémellaires asymptomatiques, entre 20 et 25SA. Tous les cerclages ont été effectués par le même
opérateur selon la technique de McDonald, après 24 h de surveillance clinique et un bilan biologique et infectieux négatif.
Le cerclage avait lieu sous anesthésie générale après administration d’Indométhacine. Les caractéristiques cliniques ont été
notées: âge, parité, gravidité, antécédents de prématurité ou de chirurgie utérine ou cervicale ; longueur du col par
échographie transvaginale effectuée après le cerclage et l'intervalle entre le cerclage et l’accouchement, devenir du
nouveau né. Résultats: Dix patientes ont été incluses dans l’étude entre 2009 et 2016, dont 9 cas issus de la procréation
médicalement assistée. L’âge gestationnel moyen est de 23 S.A. + 6 jours. L'intervalle entre la date du cerclage et de
l'accouchement est en moyenne de 63,44 jours (~ 9 S.A. +3 jours) avec un minimum de 18 jours et un maximum de 109
jours. Toutes les patientes ont accouché après 28 S.A. Les accouchements ont eu lieu aux alentours de 32 S.A. + 5 jours (+/-
24 jours). La longueur cervicale après le cerclage effectuée par échographie transvaginale est de 24,22 mm +/- 7,18 mm.
Aucun cas d'échec ou de chorioamnionite n'a été noté. Conclusion : D'après notre observation, il semble que le cerclage à
chaud chez des femmes enceintes de grossesses gémellaires asymptomatiques avec dilatation cervicale et protrusion des
membranes présente un intérêt en terme de prolongation de la grossesse et de prévention de l’accouchement
prématurissime tout en amélliorant la morbi-mortalité néonatale. Il serait intéressant de compléter ce travail par une
étude prospective randomisée afin d’étayer ces résultats.
Dépistage non invasif des trisomies 13, 18 et 21 en polynesie française : étude des facteurs influençant la mesure de la fraction fœtale d’adn plasmatique Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Letourneau(1), L.Franchinard*(1), J.Costa(2), A.Benachi(1)
(1) Hôpital Antoine Béclère, Clamart, France (2) Laboratoire Cerba, Saint Ouen l'aumone, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : La mesure de la fraction fœtale (FF) d’ADN plasmatique est un élément clé de la performance du test de
dépistage prénatal non invasif (NIPT) et peut être influencée par l’indice de masse corporelle (BMI) maternel ou encore le
délai de transport des échantillons. Nous rapportons deux années d’expérience de test NIPT appliqué à une population de
patientes polynésiennes, dans laquelle la prévalence de l’obésité est élevée, présentant une grossesse singleton. Méthode :
Il s’agit d’une évaluation de pratiques du 1er décembre 2013 au 31 octobre 2015. Un test NIPT était proposé à des
patientes de Polynésie française présentant une grossesse singleton, spontanée ou issue d’une aide à la procréation, sans
anomalie échographique visible. Le test était réalisé au sein du laboratoire Cerba. La valeur de fraction d’ADN fœtal (FF) a
été considérée comme suffisante lorsque supérieure à 4%. Le critère d’évaluation principal était la détermination des
performances du NIPT chez des patientes obèses (définie par un BMI>30kg/m²) en termes de VPP, VPN, sensibilité,
spécificité et du taux de non rendus. Le critère secondaire était l’évaluation de la variation de la fraction fœtale en fonction
du BMI maternel et du délai d’acheminement des prélèvements. Résultats : 273 patientes ont été incluses, dont 42,5%
ayant un IMC supérieur à 30kg/m². Aucun test NIPT n’a été réalisé en cas d’anomalie fœtale à l’échographie. L’âge maternel
médian était de 37 ans et le terme médian du NIPT de 18SA+3J. La médiane de la fraction fœtale était de 9.2% et le taux de
non rendu de 0.36%. 214 issues de grossesse sont disponibles à l’heure actuelle. 1,5% des tests sont revenus positifs pour
la trisomie 21, dont un faux positif. La sensibilité du test est donc de 100% et sa spécificité de 98,9% pour le dépistage de la
trisomie 21. Il n’a pas été constaté de faux positif du test pour le dépistage des trisomies 13 et 18. La médiane de la FF
diminue significativement chez les patientes présentant un BMI>30 par rapport aux patientes non obèses (p<0.001) sans
impact sur les performances du test NIPT. La valeur moyenne de la fraction fœtale avant et après transfert ne différait pas
significativement (9,8% vs 9,6%). Conclusion : Les premiers résultats de cette étude montrent de très bonnes
performances du test NIPT pour le dépistage de la trisomie 21 en cas d'obésité maternelle et permet de vérifier la qualité
de l’acheminement des prélèvements entre la Polynésie française et la France métropolitaine
Laparoschisis : facteurs échographiques et obstétricaux prédictifs d’une évolution post-natale défavorable Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal P. Moussy(1), G.Ducellier*(1), L.Sahmoune(1), S.Bonneau(1), E.Alanio(1), J.Bory(1)
(1) CHU Reims, Reims, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : Le laparoschisis complexe est difficile à dépister en anténatal et pourtant il est associé à une augmentation de la
morbi-mortalité importante. L’objectif principal de cette étude était de définir les facteurs de risque échographiques et
obstétricaux associés à une évolution post natale défavorable. Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et
observationnelle portant sur tous les cas de laparoschisis pris en charge au Centre Hospitalier Universitaire de Reims, entre
2005 et 2015. Le critère de jugement principal était le décès néonatal lié au laparoschisis. Les critères secondaires
échographiques et obstétricaux étudiés étaient les dilatations digestives intra ou extra-abdominales, la quantité de liquide,
la croissance fœtale, la vitalité fœtale, le rythme cardiaque fœtal, la voie d’accouchement, le poids et le terme de naissance.
Résultats : nous avons observés 28 naissances vivantes avec 16 enfants avec une évolution favorable,8 enfants avec
nécessité de plusieurs interventions et 4 décès. Il n’y avait pas de critères échographiques significativement liés à une
évolution post natale défavorable. Parmi les critères obstétricaux, la voie d’accouchement n’influait pas sur l’évolution post
natale, seul le poids de naissance inférieur à 2000g était associé à une augmentation de syndrome de grêle court.(p=0.049).
Conclusion : Seul le poids de naissance inférieur à 2000g semble associé à une évolution post-natale défavorable.
Fetoscopic release of amniotic bands causing bilateral limb constrictions Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Gueneuc*(1), G.Chalouhi(1), N.Hajal(1), Y.Ville(1)
(1) Service d’Obstétrique et de Médecine Fœtale, Hôpital Necker-Enfants-Malades, Necker, France * Auteur principal
Résumé
Amniotic band syndrome includes various congenital anomalies related to amniotic constriction rings such as fibroid bands
compressing different fetal body parts that may result in either limb ischemia or defects. It can lead to various
malformations such as cleft lip and palate, clubfoot, club-hand, thoraco-abdominal wall defects and internal organ
malformations. The incidence of ABS is between 1/1200 and 1/15000 livebirths. In addition to the embryonic origin of ABS,
invasive procedures such as amniocentesis, amniodrainage and fetoscopic surgery can favor the laceration of amniotic
membranes that can then act as pseudo-amniotic bands in about 1.8 % of these procedures in complicated monochorionic
twin pregnancies. Fetal limbs and other body parts become entangled in the shriveled, rolled threads of amnion with a risk
of ischemia, deformity and amputation. Since 1997 many cases of ABS have been subjected to fetoscopic surgical
intervention using various methods of lysis including scissors, laser coagulation or blunt dissection. We present 5 cases of
limb constrictions by amniotic bands treated by fetoscopic surgery with different techniques with videos illustrating these
techniques.
L’échographie en mode Biplan, un outil de précision pour les gestes invasifs en médecine fœtale Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Gueneuc*(1), G.Chalouhi(1), N.Hajal(1), Y.Ville(1)
(1) Service d’Obstétrique et de Médecine Fœtale, Hôpital Necker-Enfants-Malades, Necker, France * Auteur principal
Résumé
La qualité technique de l’échographie évolue constamment depuis plusieurs décennies. Ses débuts se traduisaient par des
images bidimensionnelles de qualité médiocre qui ont laissés place à des acquisitions en quatre dimensions où le temps est
intégré aux images en 3D. Ces techniques de reconstruction donnent de très belles images qui peuvent faciliter des
diagnostics et satisfaire la demande didactique et esthétique des parents. En dehors de cet aspect les échographistes
spécialistes de médecine fœtale semblent préférer en pratique courante un examen en 2D. Cependant l’apparition de
sondes matricielles associées à la vitesse de traitement rapide permet d’améliorer le cadre et la quantité de volumes avec
une résolution excellente en temps réel dans des plans multiples.Le mode Biplan qui en découle est une réelle avancée
technique. Désormais de nombreux gestes endo-utérins sont réalisés dans les centres de médecine fœtale. Ces gestes
nécessitent une courbe d’apprentissage longue avec un recrutement parfois restreint. Le mode Biplan en permettant de
s’affranchir du phénomène de latéralisation présent au cours de l’échographie en 2D facilite l’acquisition de ces techniques.
Le mode Biplan permet une localisation plus précise de l’aiguille, la visualisation du largage de drain en intra-thoracique ou
la préhension du cordon. Un geste endo-utérin plus précis et rapide limite le risque de complication. Nous rapportons donc
l’utilité de l’échographie en mode Biplan comme outil de précision pour les gestes invasifs en médecine fœtale en illustrant
nos propos par des acquisitions d’images d’intervention en temps réels.
Mesure du complexe ano sphinctérien et de la distance anogénitale, vers l'établissement de courbes de références pour le diagnostic des malformations ano rectales Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Ayachi ep. benmrad*(1)
(1) Faculté de Médecine de Tunis, Université ElManar, Bizerte, Tunisia * Auteur principal
Résumé
MESURE DU COMPLEXE SPHICTERIEN ANORECTAL, VERS L’ETABLISSEMENT DE COURBES DE REFERENCE: ETUDE
PRELIMINAIRE. Auteurs : Ayachi A., Abidi H., Derouich S., Mkaouer L., Mourali M. Service de gynécologie et obstétrique CHU
Bougatfa, Bizerte, Tunisie. INTRODUCTION Les malformations anorectales (MAR) qui font partie des anomalies «
fréquentes » mais rares par leur incidence qui varie de 1/1250 à 1/5000 naissances. L’objectif essentiel de notre étude
étaient d’établir des valeurs de référence pour le diamètre sphinctérien, la distance ano génitale, en fonction de l’âge
gestationnel et du sexe fœtal permettant de suspecter une MAR même dans sa forme basse ou avec fistule rectopérinéale
pour une prise en charge adaptée à la naissance. MATERIEL ET METHODES Il s’agit d’une étude prospective
interventionnelle réalisée au sein du service de gynécologie et obstétrique du CHU Bougatfa de Bizerte (Tunisie). L’étude
s’est étalée sur une période de cinq mois de Mars à juillet 2016 et a inclus toutes les échographies de singletons dont l’âge
gestationnel était compris entre 19 et 42 SA. Le complexe sphinctérien anorectal (CSAR), était visualisé puis mesuré, en
mode 2D, ou le cas échéant en mode 3D tomodensitométrique. La distance ano génitale était ensuite mesurée, le sexe
fœtal était identifié en féminin ou masculin. Cette étude a été approuvée par le Comité d'Ethique Local et un consentement
a été obtenue de toutes les patientes. RESULTATS Au total, 99 patientes ont été incluses. L’âge moyen de nos patientes
était de 30 ans. Le terme moyen de la grossesse au moment de l’échographie était de 31 SA+5 jrs. Nous avons dénombré 54
fœtus de sexe féminin et 45 de sexe masculin. La distance anogénitale moyenne était de 15,3 mm, elle était de 12,3mm
pour le sexe féminin et de 18,9 mm pour le sexe masculin (p<0,05). La différence des mesures de la distance ano génitale en
fonction du terme était statistiquement significative (p<0,05) avec un indice de Pearson à 0,814 pour le sexe féminin et à
0,829 pour le sexe masculin. Une courbe de régression linéaire monovariée a été établie pour la distance anogénitale en
fonction du sexe fœtal ainsi que pour la mesure du CSAR en fonction de l’âge gestationnel. Le diamètre du complexe
sphinctérien anorectal était de 12,1 mm (5,80-20). Une augmentation de la taille du CSAR avec l’âge gestationnel a été
retrouvée, avec une différence statistiquement significative (p<0,05) et un indice de Pearson à 0,773 en rapport avec une
forte corrélation. La visualisation du CSAR était possible dans 88,9% des cas en mode 2D (n=88) et dans 100% des cas par
adjonction du mode 3D tomodensitométrique et triplan. CONCLUSION La mesure du diamètre du CSAR ainsi que la distance
ano génitale, peuvent constituer à l’aide de courbes de références, des éléments de diagnostic des MAR basses.
Épidémiologie de l'endométriose Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie P. Von theobald(1)
(1) CHU Réunion, Saint Denis, France * Auteur principal
Résumé
We aimed to assess the prevalence of hospitalization for endometriosis in the general population in France and in each
French region and to describe temporal trends, rehospitalization rates, and prevalence of the different types of
endometriosis. The analyses were carried out on French hospital discharge data and covered the period 2008–2012 and a
population of 14,239,197 women of childbearing age. In this population, the prevalence of hospitalization for endometriosis
was 0.9%, ranging from 0.4% to 1.6% between regions. Endometriosis affected 1.5% of hospitalized women of childbearing
age, ranging from 1.0% to 2.4% between regions. The number of patients hospitalized for endometriosis significantly
increased over the study period (p < 0.01). Of these, 4.2% were rehospitalized at least once at one year: ranging from 2.7%
to 6.3% between regions. The cumulative rehospitalization rate at 3 years was 6.9%. The types of endometriosis according
to the procedures performed were as follows: ovarian (40–50%), peritoneal (20– 30%), intestinal (10–20%), and ureteral or
bladder (<10%), with significant differences between regions. This is the first detailed epidemiological study of
endometriosis in France. Further studies are needed to assess the reasons for the increasing prevalence of endometriosis
and for the significant differences in regional prevalence of this disease.
Résultats à très long terme de la promontofixation coelioscopique Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie P. Von theobald(1)
(1) CHU Réunion, Saint denis, France * Auteur principal
Résumé
Objective: Assessment of long term outcome following laparoscopic sacro(hystero) colpopexy (LSCP). Design: Combine
retrospective and prospective monocentric study using standardized quality of life questionnaires and pelvic organ prolapse
quantification system (POP-Q). Setting: A tertiary gynecology unit in the North West of France. Population: One hundred
and four consecutive women who had laparoscopic LSCP at the University Hospital of Caen between 1993 and 2002.
Methods: Women were examined in gynecology clinic and completed questionnaires or answered postal questionnaires if
unable to attend the unit. Main outcome measures: POP recurrence rate assessed by POP-Q score. Assessment of
functional outcome using validated questionnaires (PDFI-20, PFIQ-7). Risk factors for recurrence. Results: Eighty women
were contacted after a median of 13 years. Fifty-one women were examined and a further 29 women completed
questionnaires only. Twenty women (25%) had a repeat surgery for recurrence, mainly cystocele after 6 years average.
Eleven women (21.5%) had recurrent prolapse at examination. Multivariate analysis identifies large cystocele as a
significant risk factor for recurrence (p=0.049). Long term complication rate is 11.3% including 5 vaginal erosions occurring
after 3 to 12 years (6.25%). Quality of life questionnaires showed improvement in bladder and pelvic symptoms but
impairment in bowel symptoms, mainly constipation, without impact on QoL scores: 92.5% said their quality of life was
improved after laparoscopic LSCP after 13 years. Conclusions: LSCP is an effective treatment of pelvic organ prolapse.
Recurrence and erosion happen later than described in literature. Quality of life is improved after 13 years with a 25%
reoperation rate.
Impact de la polémique sur les pilules de 3ème et 4ème génération sur la contraception déclarée lors d'une demande d'interruption volontaire de grossesse Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Caillot(1)
(1) Centre hospitalier universitaire RENNES , Lorient , France * Auteur principal
Résumé
Résumé Introduction : Le but de cette étude est d’évaluer l’évolution du profil contraceptif des femmes en demande
d’interruption volontaire de grossesse (IVG) à la suite de la polémique sur la pilule de 3 ème et 4 ème génération fin 2012
en France. Matériels et Méthodes : Etude cas-témoin unicentrique comparant l’attitude contraceptive avant polémique du
15/05/2012 au 16/07/2012 et après, du 25/02/2013 au 24/06/2013 au sein du service d’Orthogénie de Rennes. Résultats :
au total, 291 patientes ont consulté avant et 601 après la polémique. Dix-huit patientes ont été exclues. A la suite du
débat, on notait plus de lycéennes, d’étudiantes (+ 9,5 %), de célibataires (+8,3 %) et moins de femmes disposant d’un
emploi (- 7,7 %)dans les populations ayant recours à l’IVG. En post-IVG, la prescription de méthode de longue action
contraceptive, réversible (LARC) a augmenté de 7,8 % (p=0.03), en particulier chez les patientes de moins de 25 ans y
compris chez les nullipares (+ 12,6 % p=0.02). Conclusion : L’alerte médiatique sur la pilule a contribué à l’évolution de la
norme contraceptive en post-IVG et a modifié le profil des patientes en demande d’IVG avec une augmentation des
patientes plus vulnérables (lycéennes, étudiantes, femmes sans emploi). Il reste à déterminer si ces modifications sont
transitoires ou permanentes.
Promontofixation laparoscopique: Ou arrêter la dissection? Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie N. Habib*(1), G.Bader(2)
(1) Beaujon, Paris, France (2) CLINIQUE DE HARTMAN, Paris , France * Auteur principal
Résumé
Introduction: Le Prolapsus génital touche plus que 30% des multipares. La promontofixation laparoscopique (PFL) est la
technique de référence de traitement. L'impact du niveau de fixation de la mèche sur la correction anatomique du
prolapsus n'est pas bien décrit dans la littérature. L'objectif de notre étude est de décrire la position de la mèche antérieure
après PFL par échographie et d'étudier sa corrélation avec le résultat anatomique postopératoire. Méthodes: On a mené
une étude prospective descriptive bicentrique incluant toutes les patientes opérées de PFL entre Janvier 1, 2015 et
Septembre 30, 2015. Les patientes avec un antécédent de chirurgie de prolapsus génital ont été excluses. La dissection
vésicovaginal était réalisée systématiquement jusqu'au niveau du ballonnet de la sonde Foley, localisant le col vésical. A la
fin de l'intervention, on a mesuré la distance ente l'extrémité distale de la mèche antérieure et le col vésical ( Bladder-Mesh
distance=BMD) par échographie transvaginale. Pour limiter le biais de mesure, on a calculé la moyenne de 3 mesures. On a
utilisé le POP-Q pour quantifier le prolapsus en préopératoire et un mois postopératoire. Résultats: 63 patientes on été
incluses dans notre étude; la moyenne de BMD était 5.58 mm +/- 2.88 mm. La BMD n'était pas significativement corrélée
au résultat anatomique postopératoire (p=0.48). La satisfaction des patientes mesurée par le score de PGI-I n'était pas
significativement meilleure quand la mèche était fixée plus bas (p=0.59). Pas de complications majeures rapportées dans
notre groupe et le taux d'incontinence urinaire d'effort "de novo" était 24.6%. Conclusion: La littérature est pauvre
concernant la description de la position des mèches en PFL et correction anatomique du prolapsus génital. La visualisation
de la mèche antérieure par échographie transvaginale est faisable et facilement réalisable. Le ballonet de la sonde Foley
identifie le col vésical. La BMD parait une méthode faisable pour décrire la position de la mèche antérieure. La BMD n'est
pas significativement corrélée au résultat anatomique et la satisfaction des patientes en postopératoire. La PFL corrige bien
le compartiment apical; il est inutile de disséquer plus bas que le ballonnet de la sonde Foley, surtout quand le chirurgien
rencontre des difficultés chirurgicales.
Ovarian Metastases from Breast Cancer Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Becquet*(1), C.Pimentel*(2), J.Leveque(2), L.Ouldamer(1), V.Lanoue(3), S.Henno(4)
(1) Department of Gynecology, Obstetrics and Reproductive Medicine, University Hospital,, Tours, France (2) Department of Gynecology,Obstetrics and Reproductive Médecine, University Hospitalier , Rennes, France (3) Comprehensive Cancer Center Eugene Marquis, Rennes, France (4) Department of Parhology, University Hospital, Rennes, France * Auteur principal
Résumé
Ovarian Metastases from Breast Cancer CELINE PIMENTEL1, MARGAUX BECQUET2, VINCENT LAVOUE1, 3,
SEBASTIEN HENNO4, JEAN LEVEQUE1, 3 and LOBNA OULDAMER2 1Department of
Gynecology, Obstetrics and Human Reproduction, University Hospital, Rennes, France; 2Department of
Gynecology, Obstetrics and Reproductive Medicine, University Hospital, Tours, France; 3Comprehensive
Cancer Center Eugene Marquis, Rennes, France ; 4Department of Pathology, University Hospital, Rennes, France
Background/Aim: Ovarian metastases from breast cancer present diagnostic and therapeutic challenges. We conducted a
two-center retrospective study to analyze the characteristics and evolution of patients with histologically proven ovarian
metastases from breast cancer. Patients and Methods: The records of 28 patients were analyzed, taking into consideration
clinical and biological characteristics of primary breast tumors and ovarian metastases. Moreover, the outcomes of patients
after diagnosis of metastases were analyzed by comparing two patient groups defined by whether the surgical treatment of
ovarian metastases was optimal (residual tumor < 2 cm) or not (residual tumor > 2 cm). Results: Ovarian metastases are
largely found in primary breast cancer patients with poor prognostic factors (large tumor size, positive lymph nodes, high-
grade) and lobular histology, occurring on average 5 years after the diagnosis of breast cancer. Their symptoms are mild
and measurement of serum markers cancer antigen (CA) 125 and CA 15-3 is useful. Their prognosis is bleak due to frequent
co-existence with other metastatic sites. Lobular histology of the initial breast tumor is the only significant poor prognostic
factor in our study. Conclusion: Women with lobular carcinoma of the breast and poor prognostic factors may benefit from
ovarian surveillance based on CA 125. Following the discovery of ovarian metastases from breast cancer, further
investigations are warranted to determine the extent of the disease, specifically whether multiple metastases are present.
Treatment of a solitary ovarian metastasis is based on surgery leaving no residual disease and adjuvant systemic treatment.
Evaluation de la qualité de vie en endométriose : validation clinimétrique de la version française de l’ Endometriosis Health Profile-5 (EHP-5) et comparaison avec l’EuroQol 5D (EQ-5D) Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie G. Aubry*(1), G.Thiollier(2), M.Ravit(3), C.Huchon(4), P.Panel(5), A.Fauconnier(4)
(1) Hôpital Hautepierre, Strasbourg, France (2) CHI Poissy-St Germain, Poissy, France (3) Equipe d'accueil RISCQ, UVSQ, Montigny le bretonneux-saint quentin en yvelines, France (4) CHI Poissy saint germain, EA RISCQ, UVSQ, Poissy, France (5) CH André Mignot, Versailles, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : L’évaluation de la qualité de vie des patientes souffrant d’endométriose est indispensable pour une prise en
charge optimale. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer la validité de construit et de mesurer la sensibilité aux
changements de l’échelle spécifique EHP-5 puis de les comparer à celles de l’échelle générique EQ-5D afin de valider et
privilégier une échelle de qualité de vie efficiente pour l’endométriose. Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude
observationnelle prospective incluant 253 patientes entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2013 dans deux hôpitaux
français spécialisés en endométriose. L’EHP-5 et l’EQ-5D ont été administrés avant traitement (T1) et dans les 12 mois après
traitement (T2). La validité de construit a été évaluée en testant respectivement les relations entre chaque échelle et les
caractéristiques des patientes et celles de l’endométriose. Pour comparer la sensibilité aux changements, la taille d’effet
(Effect Size, ES) avant/après traitement a été calculée chez l’ensemble des patientes puis selon le type de traitement, pour
chaque échelle. Résultats : 216 patientes ont été analysées à T1 : 177 ont bénéficié d’un traitement chirurgical, 39 ont été
traitées médicalement. L’EHP-5 était plus discriminante d’après les caractéristiques des patientes que l’EQ-5D et ce, de
manière statistiquement significative pour la « dyspareunie » ES=0,70 IC95%(0,41 ; 0,98) versus ES= 0,23 IC 95% (-0,07 :
0,52) et pour la «prise d’antalgiques » ES= 0,40 IC 95%(0,12 ; 0,68) versus ES= 0 (-0,59 ; 0,59). 134 patientes (62%) ont
rempli les deux échelles à T2. Les sensibilités aux changements globales de chaque échelle étaient fortes mais équivalentes
: ES= 0,94 IC 95%(0,67 ; 1,21) pour l’EHP-5 versus ES= 1,03 IC 95%(0,75 ; 1,30) pour l’EQ-5D. La différence minimale
cliniquement intéressante correspondant à la variation de score minimale bénéfique pour la patiente est indispensable
pour interpréter correctement une échelle : celle-ci était de -14, 5 (SE=2,79) pour l’EHP-5 mais n’était pas calculable pour
l’EQ-5D. Conclusion : L’EHP-5, échelle spécifique discriminante et sensible aux changements, apparaît comme un outil
pertinent et performant pour évaluer la qualité de vie des patientes souffrant d’endométriose
Prévention des adherences post opératoires en gynécologie Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie L. Bresson*(1), T.Okitsu(2), T.Okitsu(2), A.Lemaire(1), E.Leblanc(1), F.Chaï(3)
(1) Centre Oscar Lambret, Lille, France (2) Institute of industrial science, Takeuchi Lab , Tokyo , Japan (3) Unité INSERM 1008 biomatériaux faculté de medecine, Lille, France * Auteur principal
Résumé
Abstract: Introduction: Post operative abdominal adhesions (PAA) are a major complication leading to medical and
economical problems. Replace injured peritoneum, which is composed of a monolayer of mesothelial cells (MC), using cell-
therapy or cell-laden scaffold are two promising strategies to prevent PAA. We compared cell-laden scaffolds and cell-
therapy in order to demonstrate that the choice of the cells and the addition of a scaffold are key points of peritoneum
regeneration and PAA prevention, in a PAA rat model. Materiel and Method: Adult male rats undergone a
electrocoagulation and a suture of parietal peritoneal and were then randomized in four groups as following: Peritoneal
graft with MC exposed to the abdominal cavity (group MC), Peritoneal graft with subserosa containing fibroblasts (FB)
exposed (group FB), MC cell-therapy using cell-sheet technology (group MC-sheet) and shame group (group control). After
14 days, PAA were assessed by macroscopic observation and histology. Results: Except in MC Group, all rats were
diagnosed with PAA. In MC Group, three rats had PAA located on some knots of fixation of the graft. Extent of the
adhesions was significantly lower in MC Group than in FB, MC-sheet and control Groups, respectively 5 vs 92 vs 62 vs 63%.
Qualitative score was significantly inferior in MC Group, respectively 1.4 vs 3 vs 2.8 vs 2.7. Histology was able to stain MCs
in MC Group but not in FB, MC-sheet and control Groups. Conclusion: Our study showed that a peritoneal graft was able to
prevent PAA formation in a PAA rat model. This conclusion supported the concept that MCs and scaffold are both needed
to succeed in peritoneum’s engineering to prevent PAA.
Qualité de vie, symptômes et satisfaction à moyen terme après promontofixation laparoscopique. Facteurs prédictifs de satisfaction post opératoires Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Fermaut*(1), A.Pizzoferrato(1), C.Varas(1), A.Fauconnier(1), G.Bader(1)
(1) CHI POISSY, Poissy , France * Auteur principal
Résumé
Introduction: Le prolapsus génito urinaire (PGU) est une pathologie fréquente responsable de symptômes pelviens
susceptibles d’altérer la qualité de vie des patientes. La promontofixation laparoscopique (PFL) a permis de réduire la
morbidité de la laparotomie avec des résultats anatomiques et fonctionnels à court terme équivalents. L’objectif principal
de cette étude est d’évaluer les symptômes et la qualité de vie des patientes à moyen terme après une PFL. L’objectif
secondaire est d’identifier des facteurs prédictifs de satisfaction post opératoire. Matériel et méthode: Cette étude
rétrospective, monocentrique, a inclus les patientes opérées par PFL d’un PGU symptomatique, de stade supérieur ou égal
à 2 entre 2004 et 2011. Elles devaient avoir répondu à un questionnnaire préopératoire de symptômes. Un questionnaire
post opératoire similaire leur a été envoyé contenant des auto-questionnaires validés de symptômes et de qualité de vie. La
technique chirurgicale de PFL était standardisée avec la pose d’une prothèse antérieure et/ou d’une prothèse postérieure,
fixées au promontoire. Pour certaines femmes, une hystérectomie subtotale ou la pose d’une bandelette sous urétrale
étaient également réalisée. Cette étude a reçu un avis favorable du comité de protection des personnes. Résultats: Parmi
les 152 patientes incluses, 92 (60,5%) femmes, âgées de 57,9 (±8.9) ans, ont rempli le questionnaire post opératoire. La
durée de suivi moyen était de 50,5 mois (4,2 ans). La qualité de vie des patientes était significativement améliorée en post
opératoire (p<0 ,001) et les patiente satisfaites (PGI-I = 1,80 (±1,1). Les scores moyens du PFDI20, du PFIQ 7, de l’ICIQ et du
PISQ-12 étaient respectivement de 52,8 (±47,0), 15,4 (±32,2), 6,1 (±20,8) et de 34,8 (±7,57). En analyse multivariée, la
constipation post opératoire et la récidive du PGU étaient associées à une moins bonne satisfaction (respectivement, OR=
3,47 (IC 95% 1,02 – 11,83), p = 0,05 ; OR= 5,39 (IC 95%1,31 – 22,18), p = 0,02). Un stade de PGU ≥ 3 semble prédictif d’une
meilleure satisfaction post opératoire (OR = 0,33 (IC 95% 0,11 – 0,97), p = 0,04). Conclusion: Cette étude a permis de
démontrer la nette satisfaction des patientes à moyen terme après PFL avec une amélioration persistante de la qualité de
vie des patientes. La mise en évidence de facteurs prédictifs de satisfaction permet d’améliorer les pratiques et
l’information donnée aux patientes.
Phenotype et sévérité de l'endométriose associée au malformation utéro-annexielle selon le statut de fertilité Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie J. Boujenah(1), E.Salakos*(1), A.Bricou(1), L.Carbillon(1)
(1) CHU jean Verdier, Bondy, France * Auteur principal
Résumé
Introduction: Les malformations utéro-annexielle (MUA) pourrait augmentées le risque d’endométriose. Néanmoins
l’association fréquente à une infertilité lors du diagnostic est un facteur confondant. Afin de préciser le profil
endométriosique des patientes porteuses d’une MUA, notre étude a pour but de comparer le phénotype et la sévérité de
l’endométriose chez des patientes fertiles et infertiles ayant une MUA. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une
étude observationnelle rétrospective de Septembre 2007 à Décembre 2015 au sein de notre CHU comprenant un service de
médecine de la reproduction. Ont été incluses 52 patientes avec une MUA (dont 41 infertiles définies par l’absence de
grossesse depuis 2 ans et 11 fertiles définies par l’antécédent d’accident obstétrical du 1er - fausses couches spontanée
répétées-, 2e ou 3e trimestre - fausse couche tardive, accouchement prématurée, présentation du siège ou transverse-)
ayant toute bénéficiées d’une cœlioscopie (pour bilan d’infertilité ou suspicion d’endométriose, ou confirmer la MAU ou
traiter une corne rudimentaire). Toutes les patientes ont bénéficié d’une hysterosalpingographie, hystéroscopie
diagnostique, échographie pelvienne et IRM en cas de probable endométriose pelvienne profonde. Ont été comparé le
type, et stade d’endométriose selon le statut de fertilité. Résultats : Le taux d’endométriose ne différait significativement
pas entre les 2 groupes (infertile - 43.9% versus fertile - 27.3%). Le score rAFS était plus élevé parmi les patientes infertile
(19.02 versus 6, p<0,05). Il n’y avait pas de différence significative du taux d’endométriose péritonéale superficielle (43,9%
versus 37,5%). La présence d’un endométriome et d’une lésion pelvienne profonde étaient uniquement présentes chez les
patientes infertiles (14,6% versus 0%). Le type et la sévérité de l’endométriose ne différaient pas selon le type de MAU (54%
d’endométriose pour 37 utérus cloisonné versus 37.5% pour 15 utérus unicornes et bicornes). Conclusion : La coexistence
d’une MAU et d’une infertilité pourrait augmentée la sévérité de l’endométriose.
Comment bien diagnostiquer une malformation artério-veineuse utérine acquise à l'échographie ? Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Delaine*(1), A.Weingertner(2), M.Greget(3), R.Favre(2)
(1) Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France (2) Service d'échographie, CMCO, Strasbourg, France (3) Service de radiologie interventionnelle, Hôpital de Hautepierre, Strasbourg, France * Auteur principal
Résumé
Introduction Les malformations artério-veineuses utérines (MAVU) acquises sont des fistules artério-veineuses anormales
intra-myométriales, retrouvées chez 3,5 à 4,5% des patientes se présentant en consultation pour des méno-métrorragies. Il
s’agit de femmes jeunes, en âge de procréer et présentant dans leurs antécédents à court ou moyen terme une fausse-
couche précoce, une IVG, une maladie gestationnelle trophoblastique ou un geste endo-utérin invasif. Cliniquement, il
s’agit le plus souvent de métrorragies abondantes et brutales, parfois minimes et persistantes. Parfois, on retrouve des
métrorragies post-coïtales, des douleurs pelviennes ou des dyspareunies. Il existe 2 principaux diagnostics différentiels : les
restes trophoblastiques et la maladie gestationnelle trophoblastique. La distinction est primordiale car il y a risque de mise
en jeu du pronostic vital en cas de prise en charge erronée (aspiration). Matériel et méthodes Poster reprenant les
principales données de la littérature dans un but pédagogique. Résultats Le diagnostic échographique se fait en
échographie standard par la visualisation de lésions intra-myométriales hétérogènes constituées de petites masses
d’échogénicité variable avec de multiples petits îlots hypo- ou anéchogènes contigus, communiquants. L’endomètre est fin,
d’aspect normal. L’échographie doppler retrouve une hypervascularisation importante, avec un flux typique turbulent avec
effet d’aliasing, donnant un aspect de mosaïque. La PSV est élevée (0,4 à 2,0 m/s) avec un index de résistance bas.
Conclusion Le diagnostic de MAVU devrait être évoqué chez toute patiente jeune se présentant aux urgences pour des
métrorragies avec un dosage quantitatif des βHCG négatif. L’échographie standard et l’échographie doppler sont les
examens de première intention permettant le plus souvent de poser ou au moins d’évoquer le diagnostic et de permettre
une prise en charge adaptée.
Vascular endothelial growth factor single nucleotide polymorphisms and haplotypes in pre-eclampsia: a case-control study Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Ben ali gannoun*(1), Z.Hedia(2), R.Nozha(3), M.Touhami(4), H.Ben ali feten(5), A.Wassim(6)
(1) Faculté de pharmacie de Monastir, Monastir, Tunisia (2) Laboratory of Human Genome and Multifactorial Diseases (LR12ES07), Faculty of Pharmacy of Monastir, University of Monastir, Faculty of Science of Bizerte, University of Carthage, Carthage, Tunisia (3) Laboratory of Human Genome and Multifactorial Diseases (LR12ES07), Faculty of Pharmacy of Monastir, University of Monastir, Faculty of Science of Bizerte, University of Carthage, Monastir, carthage, Tunisia (4) Laboratory of Human Genome and Multifactorial Diseases (LR12ES07), Faculty of Pharmacy of Monastir, University of Monastir, Monastir, Tunisia (5) University Hospital F. Hached, Department of Obstetrics and Gynaecology, Sousse, Tunisia (6) Department of Medical Biochemistry, College of Medicine and Medical Sciences, Arabian Gulf University, P.O. Box 22979, Manama, Bahrain * Auteur principal
Résumé
Background: We investigated whether common vascular endothelial growth factor gene (VEGFA) VEGF
genotypes/haplotypes are linked with preeclampsia (PE) and associated features in Tunisian Arab women. Methods: Study
subjects comprised 300 women with PE, and 300 age-matched control women. Genotyping of VEGFA rs833052, rs699947,
rs833061, rs1570360, rs2010963, rs25648, rs833068, rs833070, rs3025020, and rs3025039 SNPs was done by real-time
PCR. Results: Minor allele frequency (MAF) of rs833052, rs699947, rs833061, rs1570360, rs2010963, rs25648, rs833068,
rs833070, rs3025020, and rs3025039 VEGF SNPs, were not significantly different between PE cases and control women. In
addition, there was lack of association of the genotypes of VEGFA SNPs with PE, irrespective of the genetic model used
(codominant, dominant, or recessive). Seven-locus (rs699947, rs833061, rs1570360, rs2010963, rs25648, rs833068 and
rs833070) haplotype analysis demonstrated positive association of ATGCCAA and CCAGCGG, and negative association of
CCAGCAA and ATGCCGG haplotypes with PE persisted after correcting for multiple comparisons enrichment of ATGCCAA,
ACAGCAG, and CCAGCGG haplotypes, and reduced frequency of CCAGCAA and ATGCCGG haplotypes among cases than
controls. Increased and reduced PE severity was associated with ATGCCAA, and with ATGCCGG and CCAGCAA haplotypes,
respectively. Furthermore, carriage of CCGGTAG haplotype was associated with reduced risk of PE. Conclusions: Our study
suggests that VEGFA haplotypes, more so than individual SNPs, play a role in PE pathogenesis in Tunisian women. These
findings need confirmation in other ethnic populations.
Approche de la surmortalité des patientes atteintes d'un cancer infiltrant du col de l’utérus à la Réunion Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie P. Tran*(1), M.Boukerrou(1), E.Chirpaz(2)
(1) CHU de la Réunion, St Pierre, Réunion, France (2) CHU de la Réunion, St Denis, Réunion, France * Auteur principal
Résumé
INTRODUCTION. A l'île de la Réunion, le cancer du col de l'utérus, a un taux de mortalité standardisé de 4,8/100 000
femmes, contre 2,2/100 000 en France métropolitaine. L'objectif de cette étude, était de comprendre les raisons de cette
surmortalité à la Réunion. METHODES. Avec l’autorisation de la CNIL, nous avons recueilli les données de toutes les
femmes hospitalisées à la Réunion pour un cancer invasif du col de l'utérus, diagnostiqué entre 2010 et 2015. Les
recommandations de la SFOG, Société Française d'Oncologie Gynécologique, ont constitué le référentiel "princeps" pour
évaluer les pratiques professionnelles. Les caractéristiques ayant une influence sur la survie globale après des tests de log-
rank, ont été analysées en multivarié selon le modèle de Cox. RESULTATS. Nous avons identifié 344 patientes. On
retrouvait un taux de stade IV selon FIGO plus élevé que dans les régions métropolitaines comparées, reflet d'un défaut
majeur de dépistage par frottis cervico-vaginal (taux de couverture de 53,1%). L'évaluation des pratiques professionnelles
montrait que 18,3% des décisions prises en réunion de concertation pluridisciplinaire, n'étaient pas appliquées, ce qui était
responsable d'une moins bonne survie (p<10-3). Seuls 51,6% des traitements administrés étaient conformes aux
recommandations de la SFOG, mais 69,4% des traitements étaient adaptés à l'état général de la patiente et son âge. Les
non-conformités étaient principalement liées au défaut de recours à la curiethérapie (seulement chez 50,2% des stades Ib2
à IVa, envoyées en métropole, car la curiethérapie n'est pas disponible sur l'île). Or, les patientes qui ont bénéficié de la
curiethérapie ont une meilleure survie que celles qui n'en ont pas eu (OR 2,49 [IC95% 1,30-4,75], p = 0,005), même après
analyse multivariée. CONCLUSION. La surmortalité dans le cancer du col à la Réunion, peut être expliquée par le défaut de
dépistage, le non-respect des recommandations et des décisions prises en RCP, et l'absence de curiethérapie utéro-
vaginale. Nous espérons que le dépistage organisé et la mise en place prochaine de la curiethérapie utéro-vaginale sur l'île
permettront de pallier en partie à ces manquements.
Technique de dissection péritonéale a minima : un gain de temps et moins de complications Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie N. Panchbhaya*(1), C.Paquet(2), A.Fauconnier(2)
(1) APHP, Paris, France (2) Hôpital CHI Poissy/St Germain , Poissy, France * Auteur principal
Résumé
Le prolapsus génital est une pathologie fonctionnelle fréquente dont le traitement de référence est chirurgical. La
promontofixation tend à être le gold standard de ces réparations en France, mais sa réalisation se heurte à certains
inconvénients : difficultés d’apprentissage, difficultés de réalisation (obésité morbide, adhérences pelviennes) et morbidité
parfois sévère (érosions, occlusions digestives…). L’une des étapes de cette procédure est la péritonisation visant à exclure
les bandelettes de la cavité abdominale. Celle-ci doit être étanche car elle doit éviter toute incarcération d'anse intestinale.
Toute la fosse pelvienne doit être exclue de la grande cavité abdominale, masquant ainsi complètement le matériel
prothétique. Habituellement, cette péritonisation est effectuée par un surjet au fil résorbable type Vicryl ou Monocryl. Ces
dernières années, plusieurs artifices techniques ont été décrits pour réduire ce temps opératoire comme les agrafes, les
clips résorbables ou le fil autocranté. Cependant ces artifices peuvent être insuffisants voire délétères. En effet, plusieurs
études ont rapportées des complications telles que des occlusions digestives liées à l’utilisation de fils autocrantés ou
d’agrafes et les données à moyen terme sont actuellement manquantes pour ces techniques. Nous proposons donc un
eposter illustrant notre technique de dissection péritonéale a minima afin de limiter les zones de péritonisation et donc les
complications inhérentes et permettre un gain de temps sur l’intervention en elle-même chez une patiente de 62 ans
présentant un prolapsus de stade IV traité par promontofixation par voie coelioscopique.
Complications urologiques lors d’une chirurgie pelvienne chez la femme Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Slimani*(1), M.Ajroudi(2), T.Makhlouf(2), R.Ben temim(2), B.Shiri(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)
(1) Service de gynecologie obstetrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie Obstétrique A,Hôpital Charles Nicolle., Tunis, Tunisia * Auteur principal
Résumé
Introduction : Les lésions de l’uretère et de la vessie constituent les complications les plus fréquentes de la chirurgie
pelvienne chez la femme, ceci s’explique par les rapports anatomiques étroits entre les appareils génital et urinaire chez la
femme Objectifs : Cette étude a été initiée en vue de déterminer la fréquence des complications urologiques survenant lors
d’une chirurgie pelvienne chez la femme, leurs types ainsi que les interventions chirurgicales qui en sont responsables au
service de gynécologie obstétrique A à l’hôpital Charles Nicolle. Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective sur
6 ans du janvier 2009 à décembre 2015 incluant les dossiers de patientes ayant eu une ou des complications urologiques au
décours d’une intervention chirurgicale gynéco-obstétricale. Les critères étudiés étaient : l’Age, le type de complication, le
délai du diagnostic, l’acte opératoire causal et les modalités évolutives après la prise en charge finale. Résultats : Nous
avons colligé 14 cas. L’âge moyen était de 36.4 ans plus ou moins 7 ans. Le délai moyen du diagnostic était de 8 semaines
et dans 5 cas le diagnostic lésionnel a été posé en per opératoire, les signes cliniques révélateurs étaient : l’oligurie (6 cas),
la douleur lombaire (8 cas) et l’hématurie (4 cas). La principale intervention compliquée d’une lésion urologique était
l’hystérectomie. Les sections complètes de l’uretère et les plaies vésicales représentaient 57.1 % des complications (8
cas).Les suites de la chirurgie réparatrice ont été simples dans 85.7 %. Conclusion : Les lésions les plus fréquentes étaient
les sections complètes de l’uretère et les plaies vésicales
Critères diagnostiques macroscopiques et vasculaires utiles à la caractérisation préopératoire des tumeurs ovariennes épithéliales frontières Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Slimani*(1), E.Gharbi(2), R.Ben temim(2), T.Makhlouf(2), B.Shiri(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)
(1) Service de gynecologie obstetrique A,hopital Charles Nicolle, tunis, Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie A hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal
Résumé
Introduction: Les tumeurs ovariennes frontières (ou borderline) représentent une catégorie particulière de tumeurs
ovariennes présentant des critères cliniques, histologiques, pronostiques et thérapeutiques particuliers. Ces tumeurs
représentent 15 à 20 % des tumeurs épithéliales malignes ovariennes. Une présentation macroscopique proche des
tumeurs malignes, la notion de récidives tumorales à distance ainsi qu’une chirurgie préservant la fertilité sont des
caractéristiques essentielles des tumeurs épithéliales frontières. Objectifs : Etablir des critères diagnostiques
macroscopiques et vasculaires à l’imagerie utiles à la caractérisation préopératoire des tumeurs ovariennes épithéliales
frontières. Matériels et méthodes: 17 tumeurs ovariennes épithéliales borderline opérées (TOB) dans notre service du
Janvier 2010 au juin 2015 (10 séreuses, 5 mucineuses, 2 mixtes) ont été étudiées rétrospectivement en consensus par deux
lecteurs. Analyses des critères morphologiques (taille, caractère kystique, nombre et aspect des cloisons, loculi de signaux
différents, végétations, portion solide) et de paramètres semi-quantitatifs basés sur l'analyse de courbe de rehaussement
des tumeurs par rapport au myomètre ont été réalisées. Une comparaison aux données chirurgicales et histologiques et
une analyse statistique ont été effectuées. Résultats: L’âge moyen de nos patientes est de 38 ans. A l’échographie,Une
taille moyenne importante (14 cm) est une caractéristique propre des TOB. Les TOB séreuses sont kystiques uni ou
biloculaires, caractérisées par des végétations endokystiques de taille variable (50 %), absentes dans les tumeurs
mucineuses. Des végétations exokystiques (15 %) donnent un aspect« pseudo-solide» trompeur. En IRM dynamique
injectée, leur prise de contraste est modérée avec un plateau. Les TOB mucineuses sont pratiquement toujours kystiques
multiloculaires avec des signaux de nature différente. Des microvégétations sont hautement spécifiques du diagnostic.
L'IRM dynamique injectée est peu contributive. Conclusion: L’aspect morphologique et les critères vasculaires en IRM
dynamique injectée permettent d'orienter le diagnostic de TOB et de différencier TOB séreuses et mucineuses dont la prise
en charge thérapeutique initiale diffère.
Facteurs d’échec d’antibiothérapie dans la prise en charge des abcès tubo-ovariens : Expérience tunisienne Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Slimani(1), S.Derouich(2), M.Ajroudi(2), R.Ben temim(2), T.Makhlouf(2), B.Shiri(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)
(1) Service de gynecologie obstetrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie Obstétrique A, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal
Résumé
Introduction : Les infections génitales hautes (IGH) sont liées principalement aux infections sexuellement transmissibles.
Ainsi, leur prise en charge est basée sur l’antibiothérapie. Etant donné son caractère non invasif, une conduite médicale à
base d’antibiothérapie parait possible chez des patientes sélectionnées. Objectifs : L’objectif de notre travail est d’étudier
l’efficacité d’un traitement antibiotique exclusive dans un groupe de patientes ayant un abcès tubo-ovarien. Par ailleurs, on
essayera d’établir les facteurs d’échec de cette conduite. Méthodes : Notre étude a été réalisée au service de Gynécologie
Obstétrique A de l’hôpital Charles Nicolle. Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive à propos de 173 cas d’abcès tubo-
ovarien traités par antibiothérapie hospitalisées durant une période de dix ans allant du de mois Janvier 2006 jusqu’au mois
de Juin 2015. Résultats : Le traitement médical a été jugé efficace chez 160 patientes et 13 patientes ont eu un traitement
chirurgical secondaire. Ainsi, le taux de succès du traitement médical était 92,5%. Un taux de globules blancs initial
supérieur à 15000/mm ou un taux de CRP initial supérieur à 150mg/ml étaient des facteurs de risques significatifs d’échec
de traitement médical de même que l’augmentation de leurs taux après 48 heures d’antibiotiques. La taille échographique
de l’abcès était de 50,63 mm en cas de succès du traitement médical et de 66,92 mm en cas d’échec avec une différence
significative. Conclusion : En connaissant les facteurs d’échec ainsi que le pronostic de fertilité ultérieur, la sélection des
patientes susceptible d’être traitées par antibiothérapie exclusive devient plus réfléchie.
Confrontation des données échographiques et hystéroscopiques lors de l’exploration des Métrorragies post ménopausiques Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Slimani*(1), M.Ajroudi(2), R.Ben temim(2), T.Makhlouf(2), B.Shiri(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)
(1) Service de gynécologie obstétrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis , Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie obstétrique A, hôpital de Charles Nicolle , Tunis, Tunisia * Auteur principal
Résumé
Introduction Les métrorragies post ménopausiques (MPM) constituent le principal signal d’alarme du carcinome de
l’endomètre. L’échographie endovaginale est une méthode accessible et non invasive permettant l’exploration de
l’endomètre quelque soit la pathologie endomètriale suspectée. L’hystéroscopie avec éventuellement une biopsie de
l’endomètre est impérative pour éliminer une cause néoplasique sous jacente. objectifs : étudier la spécificité et la
sensibilité de l’échographie endovaginale par rapport à l’hystéroscopie réalisée dans le cadre de métrorragies post
ménopausiques. L’examen de référence était l’histologie. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive et
évaluative ayant inclus les 300 patientes qui ont été explorées pour métrorragies post ménopausiques durant une période
de quatre ans (du Janvier 2011 à Décembre 2014). Toutes les patientes inclues dans notre étude ont eu un examen clinique
minutieux, une échographie endovaginale et une hystéroscopie diagnostique avec un examen histologique. Les calculs
statistiques ont été réalisés grâce un logiciel SPSS. La comparaison entre les deux techniques a été effectuée par un test de
Chi² pour les variables qualitatives et par le test de Student pour les variables continues. Les différences étaient considérées
comme statistiquement significatives si p <0,05. Le calcul de la spécificité et la sensibilité de l’échographie et de
l’hystéroscopie dans l’évaluation de l’épaisseur de l’endomètre et l’enquête étiologique a été réalisé par le logiciel EPI Info
6. Résultats : - L’âge moyen des patientes était de 56,38 ±0,455 ans, extrêmes allant de 44 à 86 ans. - L’endomètre était
épais (≥4mm) chez 63,7% des patientes, régulier chez 96% des patientes et hypervascularisé chez 3% des patientes. - Une
image intracavitaire a été détectée par l’échographie chez 51 patientes (17%), régulière dans 80,4% des cas, et vascularisée
dans 31,4% des cas. Ces images intracavitaires étaient isoéchogènes dans 7,8% des cas, anéchogènes dans 3,9%,
hyperéchogènes dans 60,8% des cas et hétérogènes dans 27,5% des cas. - Sur les 12 patientes qui avaient une image intra
cavitaire suspecte, uniquement cinq avaient une étiologie maligne à l’examen anatomopathologique. La différence était
donc significative avec p<0.001. - Le tableau1 détaille les résultat de la sensibilité et la spécificité de l’hystéroscopie dans le
diagnostic de l’atrophie et l’hypertrophie de l’endomètre qui est superieure à l’échographie. - La sensibilité de
l’échographie et de l’hystéroscopie dans le diagnostic des myomes intracavitaires ou sous muqueux est pareille. Cependant,
l’hystéroscopie est un peu plus spécifique 89,8% versus 75%. Tableau 2. - La sensibilité de l’échographie et de
l’hystéroscopie dans la suspicion de cancer de l’endomètre est de 100%. La spécificité de l’échographie est meilleure que
l’hystéroscopie dans le diagnostic de cancer de l’endomètre : 82,6% [68-91,7] vs 55,6 %[22,7- 84,7] Sensibilité (%)
Spécificité (%) VPP (%) VPN (%) Echographie 48,6 [40,2-57,1] 8,7[1,5-29,5] 76,7[66,3-84,7] 2,7[0,5-10,2] Hytéroscopie
87,4[80,3-92,3] 54,5[32,7-74,9] 92,2 [85,7-96] 41,4[24,1-60,9] Tableau 1: Sensibilité et spécificité de l’échographie
endovaginale et de l’hystéroscopie dans le diagnostic de l’atrophie/hypertrophie de l’endomètre Conclusion : Les
métrorragies post ménopausiques est un motif fréquent de consultation en gynécologie, et doivent impérativement faire
rechercher une pathologie organique. L’examen complémentaire de première intention devant toute métrorragie post-
ménopausique est certes l’échographie endovaginale. Cependant, l’hystéroscopie est impérative pour une meilleure
précision diagnostique et une éventuelle confirmation histologique.
Prise en charge des masses annexielles organiques : Résultats d’une enquête de pratique Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Slimani*(1), E.Gharbi(2), R.Ben temim(2), T.Makhlouf(2), B.Shiri(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)
(1) Service de gynécologie obstétrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis , Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie-obstetrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal
Résumé
Introduction Les masses ovariennes constituent une pathologie quotidienne pour le gynécologue. L’objectif de ce travail
était d’effectuer une enquête de pratique sur la prise en charge des masses ovarienne dans notre service. Nous voulions
décrire la prise en charge et évaluer sa qualité. Méthodes Nous avons effectué une enquête de pratique sur la prise en
charge des masses annexielles dans notre service de manière rétrospective. Les données épidémiologiques, le mode de
découverte, le bilan pré thérapeutique et son résultat, les constatations chirurgicales, le traitement effectué, ainsi que le
diagnostic anatomopathologique, ont été enregistrés. Les critères d’inclusion étaient les tumeurs organiques pour
lesquelles un résultat histologique était disponible. Nous avons effectué une analyse descriptive de la population, des
diagnostics, des bilans et des gestes réalisés. Résultats 300 patientes ont été prises en charge pour une masse annexielle
dans notre service entre Janvier 2010 et juin 2015. L’âge moyen au diagnostic était de 42,8 ans et 25% des patientes étaient
ménopausées. Le bilan morphologique comprenait une échographie dans 100 % des cas et une IRM dans un quart des cas.
La moitié des patientes avait bénéficié d’un dosage de CA 125 et 19,9 % d’antigène carcinoembryonnaire(ACE). Sur les 300
résultats d’anatomopathologie définitive : 86,4% des tumeurs ovariennes étaient bénignes ; 8% malignes et 5,6 %
frontières.250 kystectomies ont été effectuées, dont une pour une tumeur frontière ; 50 annexectomies dont 14 pour
tumeurs frontières et 12 pour tumeurs malignes. Dans 29 % des cas, une rupture accidentelle de kyste est survenue. Le taux
de laparoconversion était de 16 %. Nous avons défini un bilan préopératoire minimal par la connaissance d’au moins deux
diamètres de la lésion et par le dosage d’au moins un marqueur sérique. Seuls 28 % des bilans préopératoires remplissaient
ces critères. Conclusion: La prise en charge observée est adaptée aux tumeurs bénignes. Inversement, la fréquence des
gestes potentiellement délétères et des stadifications incomplètes en cas de tumeur frontière ou maligne reste élevée.
L’amélioration de la prise en charge de ces patientes passe par une évaluation des pratiques et l’utilisation optimale des
moyens à notre disposition. Les résultats de cette enquête de pratique prouvent qu’il serait nécessaire de réaliser des
recommandations pour la pratique clinique pour la prise en charge des masses annexielles organiques.
Attitudes towards female genital mutilation among sudanese men and women living in saudi arabia Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie D. Sawan(1)
(1) King Abdulaziz University, Jeddah, Saudi Arabia * Auteur principal
Résumé
ATTITUDES TOWARDS FEMALE GENITAL MUTILATION AMONG SUDANESE MEN AND WOMEN LIVING IN SAUDI ARABIA
Abdulrahim A. Rouzi*, MBChB, Nora Sahly, MBChB, Dana Sawan, MBChB, Nisma Mansouri, MBChB, Nawal Alsenani,
MBChB, Nedaa Bahkali, MBChB, Duaa Bahkali, MBChB, Hassan Abduljabbar, MBChB Departments of Obstetrics and
Gynecology at King Abdulaziz University, Jeddah, Saudi Arabia Corresponding Author: Abdulrahim A. Rouzi PO Box 80215
Jeddah, 21589 Saudi Arabia Telephone: 966505602587 E-mail: [email protected] ABSTRACT Objective: To assess the
attitudes of Sudanese men and women who live in Jeddah, Saudi Arabia, towards female genital mutilation (FGM).
Method: A self-administered anonymous questionnaire was given to Sudanese men and women living in Jeddah, Saudi
Arabia and attended the out-patients clinics of King Abdulaziz University Hospital to survey their attitudes towards FGM.
Results: From March 2014 through February 2015, 580 Sudanese men and women were approached about participating in
the study. Of these, 518 (89%) [252 (48.6%) men and 266 (51.4%) women] with a mean age of 39.76 years completed the
questionnaire. The mean length of stay in Saudi Arabia was 16.55 ± 10.9 years. 179 (67.3%) women had FGM and 87
(32.7%) did not. Respondents were asked their opinion of FGM: 344 (66.4%) said they were against it, 132 (25.5%) said they
were for it, 9 (1.7%) said they did not know, and 33 (6.4%) did not answer. When asked if FGM is a religious practice, 328
(63.3%) said no, 110 (21.2%) said yes, 63 (12.2%) said they did no know, and 17 (3.3%) did not answer. When asked if living
in Saudi Arabia changed their views on FGM, 282 (54.4%) said yes, 202 (39%) said no, 19 (3.7%) did not know, and 15 (2.9%)
did not answer. Conclusions: Community-led strategies to abandon FGM may help empower men and women to change
their attitudes and critically examine their traditions.
Caractérisation de l’expression et régulation de nlrp7 dans le placenta humain normal pendant le 1er trimestre de grossesse Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Wetzel(1)
(1) CHU Grenoble, Grenoble, France * Auteur principal
Résumé
A. Wetzel, W.Trabouli, D. Reynaud, F. Sergent, H. Bouffetal, T Aboussaouira, P. Hoffmann et N. Alfaidy. Introduction: Les
Môles hydatiformes (MHs) sont des lésions précancéreuses du placenta conduisant dans 20% des cas à un cancer
placentaire agressif : le choriocarcinome. A ce jour, les mécanismes de progression tumorale sont inconnus. De récentes
études ont établies une association étroite entre mutations du gène NLRP7/survenue de MHs. NLRP7 appartient à une
famille de protéine impliquée dans les processus inflammatoires. Son rôle dans les grossesses normales et les MHs est à ce
jour inconnu. Objectifs: Déterminer 1) l’ontologie de l’expression de NLRP7 dans le placenta humain normal au cours du
1er trimestre de grossesse 2) Sa régulation par l’oxygène, paramètre majeur de la placentation 3) Son rôle dans les
processus clefs de la placentation : prolifération et migration cellulaire Méthodes: Nous avons collecté au CHU de Grenoble
57 placentas issus de grossesses normales entre 6 et 14SA pour déterminer l’ontologie et le niveau d’expression de NLRP7
par immunohistochimie et western Blot. Des cultures de cellules JEG3, issues de lignées choriocarcinomateuses ont été
utilisées pour étudier les effets de la suppression de l’expression de NLRP7 par SiRNA sur la prolifération et la migration.
Des placentas molaires (n=18) ont été collectés en collaboration avec le CHU de Casablanca pour comparer les niveaux
d’expression de NLRP7 et de son ARNm. Résultats: NLRP7 est plus fortement exprimé pendant la période hypoxique du
développement placentaire, comparé à la période normoxique (p=0,05). Dans les cellules JEG 3, l’hypoxie augmente son
niveau d’expression. Sa suppression augmente la prolifération cellulaire (p=0,008) et tend à augmenter la migration. NLRP7
est exprimé différentiellement entre placenta normal/HM avec une hausse significative de ses niveaux d’ARNm dans les
HMs (p=0,003) Conclusion: Nous rapportons pour la première fois l’ontologie de NLRP7 au cours du 1er trimestre, sa
régulation par l’oxygène et son implication potentielle dans le développement du choriocarcinome. Ces résultats pourraient
contribuer au développement de thérapies ciblées pour le traitement des choriocarcinomes et apporter des réponses aux
situations de grossesses molaires récurrentes.
« Auto-évaluation des indications de conisations depuis l’instauration de la Charte de qualité en Colposcopie et Pathologie cervico-vaginale, au sein des centres de colposcopie des hôpitaux de Belfort et de Montbéliard, entre le 1er Novembre 2013 au 31 Ja Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Lallemant*(1), C.Baeza(1), C.Monnin(2), M.Malincenco(2), C.Gay(2)
(1) Hôpital Nord Franche-Comté, Besançon, France (2) Hôpital Nord Franche-Comté, Belfort, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : Analyser la mise en application du versant thérapeutique de la charte de qualité de colposcopie et pathologie
cervico-vaginale concernant le critère d’obtention de plus de 70% de lésions significatives de CIN 2+ (Cervical Intraepithelial
Neoplasia) à l’histologie des pièces de conisation et étudier les cas où ce pourcentage n’est pas atteint. Matériel et
méthodes : Etude épidémiologique descriptive, rétrospective, multicentrique réalisée aux Centres Hospitaliers de Belfort et
Montbéliard entre Novembre 2013 et Janvier 2015. Cent seize conisations ont été réalisées chez des patientes de plus de
25 ans après frottis cervico-utérin et colposcopie avec biopsies cervicales dirigées. Les dossiers ont été sélectionnés à partir
d’un recueil informatique et étudiés à l’aide du dossier patient informatisé. Résultats : 103 conisations ont été réalisées par
des médecins membres de la SFCPCV (Société Française de Colposcopie et Pathologie Cervico-Vaginale). Cinquante-huit
patientes (soit 56.3%) ont eu une biopsie cervicale CIN2+, et 57 patientes (soit 55.3%) présentaient une lésion CIN 2+ sur la
pièce de conisation. Parmi les 60 patientes ayant une colposcopie satisfaisante, 75.8% avaient une lésion CIN 2+ à
l’histologie. Lorsque la zone jonctionnelle n’était pas visible (n=43), nous ne retrouvions que 27.9% de lésions CIN2+ au total
à l’histologie. Parmi les 46 patientes ayant une lésion de bas grade (soit 44.6%) à l’histologie de la conisation, 38 avaient
une biopsie cervicale de bas grade et 11 un frottis cervico-utérin plutôt de bas grade persistant. Trente-huit pour cent de
lésions CIN 2+ sont retrouvées sur la pièce de conisation dans le groupe des non membres de la SFCPCV. Il existe une
différence statistiquement significative (p=0.02) concernant le nombre de CIN 2+ découvert sur la pièce d’exérèse pour le
groupe des membres de la SFCPCV. Conclusion : Cette auto-évaluation montre que quasiment tous les critères de la charte
de qualité de colposcopie et pathologie cervico-vaginal ont été respectés. Elle a également montré qu’il est primordial
d’être adhérent à la charte et qu’il existait certaines situations où le versant thérapeutique de la charte de qualité n’était
pas atteint et pour lesquelles aucune recommandation claire ne permettait de choisir la meilleure prise en charge pour la
patiente.
Sexualité apres hystérectomie totale par voie haute Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Achour(1), J.Diari*(2), E.Fenina(2), E.Hafsouni(2), E.Sfar(2), F.Boudaya(2), D.Chelli(2)
(1) Service A, Centre de maternité et de néonatologie de Tunis, Tunis, Tunisia (2) Centre de maternité et de néonatologie de Tunis, Tunis, Tunisia * Auteur principal
Résumé
Introduction : Les conséquences fonctionnelles et en particulier sexuelles de l’hystérectomie sont le sujet de nombreuses
publications dans les revues psychologiques, psychiatriques et gynécologiques. Le but de notre travail était d’évaluer la
sexualité après une hystérectomie par voie abdominale. Matériel et méthodes : Nos patientes avaient eu recours à des
entretiens cliniques et étaient invitées à répondre au questionnaire de BISF-W simplifié, adapté à notre culture et traduit en
langue arabe. Le BISF-W est un questionnaire de qualité de vie développé par Rosen et comportait 22 questions,
regroupées en sept domaines explorant l’ensemble de la sexualité féminine. Ont été incluses dans notre étude 76 femmes
âgées de plus que 45 ans, ayant eu une hystérectomie abdominale totale en 2015 pour lésion bénigne. Nous avons
confronté les résultats pré et post opératoires afin d’identifier l’impact d’une hystérectomie sur la sexualité. Le traitement
des informations recueillies était effectué par le logiciel SPSS pour les statistiques. Lors de l’étude analytique, un test X²
était utilisé pour les variables. Les résultats étaient considérés significatifs pour une valeur de p<0,05. Résultats : L’âge
moyen de nos patientes était de 47 ans (extrêmes entre 45 et 58 ans). Les deux principales indications de l’hystérectomie
étaient les myomes utérins symptomatiques et les ménométrorragies. L’analyse des questionnaires avait montré les
résultats suivants : La baisse du désir sexuel (libido) était notée chez 14.47% des patientes avant l’hystérectomie mais après
l’intervention elle était présente chez 7.89% des patientes (p < 0.05).Une sexualité sans plaisir était notée dans 10.52% des
cas avant l’acte et 11.84% des cas après l’acte et la différence n’était pas significative. La satisfaction sexuelle était notée
dans 35.52% des cas avant l’acte et 53.94% après l’acte et la différence était statistiquement significative (p<0.05). Le
trouble de l’excitation sexuelle était présent chez 11.84% des patientes avant l’intervention et 13.15% après (NS). La
dyspareunie était notée dans 13.15% des cas avant l’acte et dans 22.36% des cas après (P<0.05). Le trouble de l’orgasme
(anorgasmie) était noté dans la même proportion: 5.26% des cas avant et après l’acte (NS). Conclusion : D’après nos
résultats, une hystérectomie par voie haute bien indiquée améliore généralement la qualité de vie et la sexualité,
notamment en supprimant le facteur utérin perturbateur. Pour éviter les éventuelles complications fonctionnelles et
surtout sexuelles, il faut assurer un bon suivi postopératoire pour compléter l’information, rassurer et accompagner.
Évaluation du See and Treat à Madagascar Expertise et controverse Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie N. Bessieres(1)
(1) , Grenoble, * Auteur principal
Résumé
Expertise : Auteurs : Drs Noëlle Bessières1, André Benbassa1, Alexandre Dumont1,2,, 1 Actions pour la santé des femmes
(www.actions-sante-femmes.org). 2 Institut de recherche pour le développement – CEPED - Paris Une campagne de
dépistage du cancer du col en milieu rural à Madagascar, par la technique de l’IVA, s’est déroulée de 2013 à 2015 d’abord
dans le cadre des activités de l’ONG « Gynécologie sans frontières, et s’est poursuivie dans celles de l’ONG « Actions Santé
Femmes » (ASF) Matériel et méthode : Une Unité mobile (véhicule 4x4) composée d’un Médecin Malgache, de deux
gynécologues de l’ONG, équipée du matériel nécessaire, a visité tous les six mois les centres de santé de la Région
Atsinanana, en formant le personnel à la technique du « see and treat » Le dépistage était basé sur l’inspection visuelle du
col après coloration à l’acide acétique à 5% (IVA). Le traitement effectué par un cold coagulator. Les patientes non éligibles
à un traitement immédiat étaient référées vers l’hôpital. Nous avons évalué la faisabilité et l’incidence du cancer du col
parmi les femmes dépistées. Résultats : 1569 (18%) des 8959 femmes éligibles ont participé au dépistage. 9 cancers
invasifs ont été diagnostiqués et 357 (23%) femmes ont présenté une lésion IVA+, dont 322 (21%) étaient éligibles à un
traitement immédiat. 35 patientes ont été référées, dont 16 (46%) ont été perdues de vue. Discussion Des études
antérieures ont démontré que l’IVA, avait une très bonne capacité de détection des néoplasies cervicales intra-épithéliales
(CIN) avec une sensibilité entre 58 et 94%, et une spécificité entre 72 et 93%. Un essai contrôlé randomisé en Inde a ainsi
montré une réduction de l’incidence du cancer du col de 25% et de la mortalité liée à ce cancer de 35% en six ans. Un des
inconvénients du test IVA est le nombre important de patientes traitées à tord. Environ 9 patientes IVA positives sur 10 ne
présentent aucun signe histologique de CIN. Le traitement avant l’IVA des infections vaginales permettrait de réduire le
nombre de faux positifs. Conclusion: La technique IVA a été bien acceptée par le personnel et les femmes. La majorité des
patientes a pu être traitée le jour du dépistage, limitant ainsi le nombre de perdues de vue. Lever la barrière financière
permettrait un meilleur suivi des patientes non éligibles à un traitement immédiat.
Dysménorrhées chez les adolescentes Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Ajbabdi(1)
(1) CHU Ibn Rochd Casablanca, Casablanca, Morocco * Auteur principal
Résumé
INTRODUCTION Notre étude sur la dysménorrhée de l’adolescente avait pour but d’évaluer la prévalence de la
dysménorrhée, d’étudier les facteurs qui peuvent l’influencer, et d’apprécier son impact socio-psychologique surtout son
retentissement sur leur scolarité. MATERIELS ET ETUDES L’enquête avait concerné une population d’adolescentes lycéennes
âgées de 14 et 19 ans, dont le choix a été fait au hasard qui ont rempli des questionnaires anonymes. Sur un ensemble de
5000 adolescentes, nous avons observé que la prévalence de la dysménorrhée est de 68,3%. Cette prévalence est plus
importante entre l’âge de 17 et 19 ans. Elle est significativement associée à l’âge de la ménarche et à la durée des règles
mais sans association significative avec la durée et la régularité du cycle. DISCUSSION La dysménorrhée survient
constamment pour 58,9% des cas. Il existe chez 72,3% d’adolescentes des antécédents familiaux de dysménorrhée.
CONCLUSION Il apparait que la dysménorrhée survient généralement après la 1ère année post-ménarchale 58,8%, qu’elle
est de siège souvent hypogastrique 73,9% et qu’elle débute souvent avant l’écoulement menstruel. Les dysménorrhées
sévères ont été notées chez 28,7% des adolescentes avec un taux non négligeable d’absentéisme scolaire 31,6%. 
L’absence de la prise en charge thérapeutique a été constatée dans 73 ,5% des cas avec une tendance à l’auto-médication.
Les réponses avancées par les adolescentes sur le mécanisme, la conception et l’évolution des douleurs étaient erronées
par manque de savoir et d’information sur la question.
Pratique et résultats de la contraception par dispositif intra utérin du postpartum au centre hospitalier universitaire mère et enfant lagune de Cotonou Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie J. Denakpo*(1), S.Lokossou(2), M.Ogoudjobi(3), I.Boco(1), M.Aboubakar(1), D.Idriss(1), A.Babatounde(1), R.Perrin(1)
(1) CHU Mère Enfant Lagune de Cotonou, Cotonou, Benin (2) Centre Hospitalier Departemental Universitaire de Porto-Novo, Porto-novo, Benin (3) Centre Hospitalier Universitaire Departemental de Porto-Novo, Porto-novo, Benin * Auteur principal
Résumé
Introduction : La contraception du postpartum immédiat par DIU a été proposée comme une stratégie de lutte contre la
morbidité et la mortalité maternelles, périnatales et infantiles dans les pays en développement. Notre étude a pour
objectif d’apprécier la tolérance et l’efficacité de cette méthode dans un chu de Cotonou. Patientes, matériel et méthode :
Le matériel comprend une valve vaginale, des compresses, une solution antiseptique, des champs stériles, une cupule, un
DIU TCu 380A, une lampe d’examen, une paire de gant stérile de révision. C’est une étude d’observation à visée descriptive
du 1er Décembre 2013 au 31 Mars 2016. Elle a porté sur les gestantes ayant accouché au CHU Mère Enfant de Cotonou, ne
présentant aucune contre-indication à la pose d’un DIU du post partum. Pour les accouchements par voie basse l’insertion
était faite soit en post placentaire, dans les 10 minutes qui suivent la délivrance ou dans les 48 heures qui suivent
l’accouchement. En cas de césarienne le DIU est mis en place après la délivrance et avant l’hysterorraphie. La surveillance
était clinique au cours de son séjour à l’hôpital, à 1 mois, 3 mois et 6 mois. Résultats : Au total 176 utilisatrices ont été
recensées soit 58,08% des personnes sensibilisées. Elles étaient des multipares 47,1% avec un nombre d’enfant vivant qui
variait entre 2 et 3 dans 84,0% des cas. 68,9% des utilisatrices n’avaient jamais utilisé de méthode contraceptive moderne
auparavant. Toutes les gestantes ont bénéficié d’une consultation prénatale recentrée. L’accouchement a été fait par voie
basse et par césarienne dans les mêmes proportions 50,94% et 49,06%. Seules 33% des gestantes ont bénéficié du
counseling en consultation prénatale. La douleur pelvienne et le rejet étaient les principaux incidents 4,70% et 3,8%. La
durée d’hospitalisation était de 24 heures pour les accouchements par voie basse. Le suivi des utilisatrices a été
essentiellement physique avec un taux qui est passé de 91,50% à un mois à 79% à 6 mois. Au total six cas de rejet du DIU
dont 5 à un mois et 1 à trois mois ont été notes. Apres 12 mois, 17% des utilisatrices ont abandonné la méthode à cause de
la douleur pelvienne et aucune grossesse n’est survenue pendant la période d’observation Conclusion : En dépit de la taille
réduite de l’échantillon et le délai d’observation court, les résultats de cette étude pilote montrent que le DIUPPI est
efficace avec une bonne tolérance à l’exception de douleurs pelviennes qui ont été la principale raison d’abandon.
Évaluation de la technique de recherche de Trichomonas vaginalis par amplification des acides nucléiques APTIMA Hologic en centre de santé Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie V. Pargade*(1), A.Agopian(2), N.Beauhaire(2)
(1) COSEM, Paris, France (2) Centre de santé COSEM, Paris, France * Auteur principal
Résumé
Trichomonas vaginalis (TV) est une infection sexuellement transmissible (IST) très répandue dans le monde, elle est
associée à un risque accru de naissance prématurée, de rupture prématurée des membranes et de faible poids à la
naissance. L’examen microscopique à l’état frais (EF) est la méthode diagnostique la plus utilisée actuellement pour la
détection de TV en France. Cependant, il est souvent difficile d’estimer la prévalence exacte de TV ainsi que les retombées
cliniques associées du fait de la faible sensibilité de cette technique. Dans cette étude, nous avons analysé 2624 examens
microbiologiques cervico-vaginaux de patientes prélevées après une consultation médicale (distincts d’un dépistage
systématique d’IST) de novembre 2015 à mai 2016. L’âge médian des patientes est de 32 ans. La recherche de TV a été
réalisée systématiquement par EF et par une technique de biologie moléculaire : la technique APTIMA Trichomonas
vaginalis (ATV, Hologic). Les prévalences d’infection à TV par l’EF et par ATV sont de 1,3 % et de 3,5% respectivement. Ces
résultats révèlent une sensibilité médiocre de l’EF (38%) par rapport à la recherche par ATV (100%). L’étude n’a relevé
aucun cas faux négatif en ATV (EF+/ATV-) qui montrerait un défaut de spécificité de la technique. Ainsi, la technique de
biologie moléculaire ATV apporte un réel gain dans la détection des infections à TV puisque 58 cas d’infections ont été
détectés uniquement par ATV. Cet outil diagnostic améliore donc sensiblement la prise en charge clinique et thérapeutique
des patientes ainsi que de leurs partenaires sexuels.
Double promontofixation coelioscopique dans le traitement des prolapsus avancés : résultats, symptômes et qualité de vie Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie B. Andre*(1), F.Vidal(1), O.Jourdain(2), F.Leonard(3)
(1) CHU de Toulouse, Toulouse, France (2) Polyclinique Jean Villar, Bruges, France (3) CH de Cahors, Cahors, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : L’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité, la morbidité et l’impact sur les symptômes et la qualité de vie
de la double promontofixation coelioscopique chez des patientes présentant un prolapsus avancé, soit de stade POP-Q
supérieur ou égal à 3. Patientes et méthodes : Les patientes incluses dans cette étude prospective bicentrique présentaient
un prolapsus de stade POP-Q supérieur ou égal à 3 et bénéficiaient d’une double promontofixation coelioscopique. Les
symptômes pelviens et la qualité de vie étaient évalués à l’aide des questionnaires PFDI-20 et PFIQ-7 en préopératoire, puis
à 1, 4 et 18 mois. Les complications et le résultat anatomique étaient également recueillis. Résultats : 63 patientes ont été
incluses dans cette étude entre septembre 2012 et janvier 2014. 36% des patientes ont eu une hystérectomie subtotale et
34% ont eu une bandelette sous-urétrale dans le même temps opératoire. Une seule complication peropératoire a été
relevée (plaie vésicale). Les suites opératoires étaient marquées par une incontinence urinaire d’effort de novo dans 10%
des cas et par des dyspareunies persistantes dans 3% des cas. Un seul cas (2%) de récidive a été retrouvé à 18 mois. Les
scores PFDI-20 et PFIQ-7 diminuent significativement et durablement dès le premier mois suivant l’intervention, passant de
98,8 ± 46,4 en préopératoire à 33,9 ± 30,7 à 18 mois pour le PFDI-20 (p<0,01) et de 89,6 ± 51,6 en préopératoire à 26,5 ±
47,9 à 18 mois pour le PFIQ-7 (p<0,001). Conclusion : Nos résultats confirment la faisabilité et la bonne efficacité
anatomique de la promontofixation coelioscopique dans le traitement du prolapsus avancé (stade POP-Q égal à 3 ou 4).
Nous rapportons également une amélioration franche, rapide et durable de la symptomatologie générée par le prolapsus et
de la qualité de vie dans cette catégorie de patientes.
État des lieux de la formation à la coelioscopie dans le Nord-Pas-de-Calais Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie G. Doucède(1)
(1) Hôpital Jeanne de Flandre, La madeleine, France * Auteur principal
Résumé
Introduction: Depuis la fin des années 1990, la gynécologie a vu apparaître de nouvelles techniques chirurgicales devenues
aujourd’hui des standards de soins. Notre étude avait pour objectif principal de réaliser un état des lieux de la formation à
la coelioscopie dans les domaines de la statique pelvienne et de l’hystérectomie pour pathologie bénigne dans le Nord-Pas-
de-Calais. Matériels et Méthodes : Un questionnaire portant sur les méthodes de formations reçues et présentant des cas
cliniques avec des questions ouvertes à été soumis à tous les gynécologues obstétriciens ayant une activité en chirurgie. Les
réponses ont été recueillies au cours d’un entretien téléphonique. Les résultats ont été comparés à l’offre de soin (évalués
grâce aux données du PMSI). Résultats : Le taux de réponse était 49,48% et l’âge moyen des répondants était de 52 ans.
Dans le cadre d’une cure de prolapsus, les praticiens étaient 52,08% à pratiquer la voie basse, 37,50% la promontofixation
par coelioscopie (PFC) et 43,75% la promontofixation par laparotomie. 22,9% des praticiens proposaient un traitement par
voie basse ou par coelioscopique conformément aux recommandations. Dans le cadre d’une hystérectomie, ils étaient
95,83% à réaliser la voie basse, 39,58% la voie coelioscopique pure (HCT), 69,76% la voie coelio-vaginale (HCV) et 100% la
voie par laparotomie. 62,5% des chirurgiens proposaient un abord par VB et/ou par coelioscopie selon les
recommandations. Les principales méthodes de formation à ces différentes techniques chirurgicales ont été principalement
la formation universitaire pour les praticiens de moins de 40 ans (HCT=81,81%, HCV=84,61%, PFC=83,33%) et le
compagnonnage pour les plus de 40 ans (HCT=50%, HCV=58,82%, PFC=70%). L’absence de formation à ces nouvelles
techniques était la principale raison évoquée par les chirurgiens qui ne proposaient pas ces techniques chirurgicales
(HCT=92% HCV=81,25%, PFC=80%). Conclusion : Les moyens de formation mis en œuvre en cours de la formation initiale et
dans le cadre de la FMC ne semblent pas suffisants pour permettre l’apprentissage de nouvelles techniques chirurgicales. Il
est nécessaire de trouver d’autres moyens de formation.
Impact du microenvironnement et d'une thérapie ciblée anti-cxcr4 sur la carcinose péritonéale d'origine ovarienne lors d'une chimiotherapie hyperthermique intraperitoneale Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Arfi*(1), C.Touboul(1), M.Pocard(2)
(1) Centre hospitalier inter communal de Créteil, Paris, France (2) Hopital Lariboisière, Paris, France * Auteur principal
Résumé
Introduction: Malgré un traitement initial efficace des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire , la persistance d’une
maladie minimale résiduelle protégée par le microenvironnement tumoral entraine des récidives fréquentes et le
développement d’une chimiorésistance. La chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) a montré un bénéfice
significatif en terme de survie globale mais le manque d'essais randomisés ne permet pas d'utiliser cette procédure en
pratique courante. Une cytokine exprimée par le microenvironnement, le Stroma Cell Derived Factor-1 (SDF1), a été
identifiée comme médiateur de la thermotolérance, son effet étant réversible en bloquant son récepteur spécifique le
CXCR4, qui est présent sur les cellules tumorales ovariennes et sur les cellules du microenvironnement. Objectifs: Etudier
l'effet du microenvironnement sur les cellules tumorales ovariennes, à travers l'analyse de la voie de signalisation
SDF1/CXCR4, et l'impact d'une thérapie ciblée anti-CXCR4, le CTCE-9908, sur la réponse de la carcinose péritonéale
ovarienne murine à la CHIP. Matériels et méthodes: Les carcinoses péritonéales ont été constituées à partir de cellules
tumorales de la lignée OVCAR-3, injectées seules ou co-injectées avec des cellules souches mésenchymateuses (MSC) en
intrapéritonéal à des souris lors d'un travail précédent de Master 2. Nous avons récupéré les prélèvements carcinologiques
congelés issus de cinq groupes de souris différents dont la constitution tissulaire et les traitements étaient les suivants:
OVCAR-3, OVCAR-3+MSC, OVCAR-3+CHIP, OVCAR-3+MSC+CHIP, OVCAR-3+MSC+CHIP+CTCE-9908. Des expérimentations
d'immunohistochimie et de RT-PCR ont été réalisées afin d'évaluer l'expression protéique tissulaire de CXCR4 et le niveau
d'expression génique de SDF1 et de CXCR4 sur la carcinose issue de chaque groupe de souris. Nous avons ensuite évalué le
profil d'expression cytokinique des voies de signalisation pro- et anti-tumorales, activées dans chaque groupe grâce au
phosphokinase array. Résultats: En immunohistochimie nous avons bien identifié le récepteur CXCR4 sur tous les
prélèvements tissulaires. Les résultats de RT-PCR ont permis de montrer que l'expression génique de SDF1 et de CXCR4
était fortement augmentée en présence des MSC (p=0,03) et en conditions hyperthermiques (p=0,03). En présence du
CTCE-9908, leur expression est diminuée de façon statistiquement significative (p=0,05). Le phosphokinase array a permis
de montrer que les MSC entrainaient l'activation des voies de signalisation pro-tumorales comme AKT, JAK/STAT, AMPKA,
PDGF, Src et diminuait l'activation des voies anti-tumorales comme p53 et p27. Le CTCE-9908 permet l'activation des voies
pro-apoptotiques en activant p53 et p27 et les protéines de la famille JAK/STAT et AKT et entraine une diminution de
l'activation de la protéine chaperonne thermoprotectrice HSP60. Conclusion: Nos travaux ont mis en évidence l'effet pro-
tumoral du microenvironnement (MSC) sur les cellules tumorales ovariennes et son rôle sur la production de SDF1, identifié
comme un médiateur de la thermotolérance. Le dialogue entre ces deux types cellulaires peut être interrompu à l'aide
d'une thérapie ciblée anti-CXCR4, le CTCE-9908, permettant ainsi d'activer des voies de signalisation pro-apoptotiques. Une
telle thérapie, capable de briser la protection du microenvironnement tumoral et de rendre vulnérable la niche tumorale -
ou la maladie minimale résiduelle - est très prometteuse.
Age et cancer du sein Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie C. Fleurier*(1), L.Ouldamer(1)
(1) CHRU de TOURS, Tours, France * Auteur principal
Résumé
Introduction Le jeune âge est considéré dans la littérature comme un facteur de mauvais pronostic chez les patients ayant
un cancer du sein. Peu de données sont disponibles pour les patients âgés. Nous avons donc étudié la survie en fonction de
l’âge. Matériels et Méthodes Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective monocentrique réalisée au CHRU de Tours du
1er janvier 2007 au 31 décembre 2013. L’étude concernait tous les patients atteints de cancer du sein infiltrant. Nous avons
évalué la survie : globale, sans rechute, sans récidive loco-régionale et sans métastase. La population avait été
préalablement stratifiée en 3 groupes en fonction de l’âge : ≤ 40 ans, 50-75 ans et ≥ 80 ans. Résultats 2083 patients ont été
inclus. La survie globale était significativement mois importante chez les patients jeunes (p =0,05), de même que la survie
sans rechute (p<0,001), la survie sans récidive locorégionale (p=0,02) et la survie sans métastase (p<0,001). Les
caractéristiques histologiques et biologiques des cancers du sein infiltrant de ce groupe étaient de plus mauvais pronostic :
grade 3, récepteurs hormonaux négatifs, Her 2 positif, triple négatif comparativement au reste de la population (p < 0,05).
Il y avait également une différence de survie globale en défaveur des patients âgés (p<0,001) qui avaient un délai de
récidive plus court que le reste de la population (p <0,001). Conclusion Le jeune âge (≤40 ans) et l’âge avancé (≥80 ans)
sont donc un facteur de mauvais pronostic dans le cancer du sein avec un taux de survie globale en défaveur de ces 2
groupes et un délai de récidive plus court chez les patients âgés. On peut donc se demander si les critères du dépistage
organisé (de 50 à 74 ans actuellement) ne doivent pas être élargis.
Création de néovagin dans le syndrome de mayer-rokitansky-kuster-hauser selon la technique de vecchietti laparoscopique modifiée dite de wallweiener-brucker Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Dammene debbih hadabi(1)
(1) Hôpital de Bologhine, Alger, Algeria * Auteur principal
Résumé
INTRODUCTION : Méthodes utilisés : il s’agit d’une étude prospective étalée sur 5 ans à propos de 10 cas de patientes
présentant un syndrome de Mayer-Rokitansky-Kuster-Hauser opérées selon la technique de Vecchietti laparoscopique
modifiée dite de Wallweiener-Brucker . Les Principaux critères de jugement étaient le succès anatomique à long terme, la
réussite fonctionnelle par rapport aux témoins du même âge, les complications à long terme, et l'incidence du virus du
papillome humain (HPV). RESULTATS : Pendant un suivi médian de 36 mois, la longueur moyenne du neo-vagin fonctionnel
est restée stable à 9,5 cm chez toutes les patientes, y compris celles qui n’avaient pas de relations sexuelles et avait cessé
de porter le dispositif vaginal. La durée moyenne de l’utilisation du dispositif vaginal était de 8 mois. Le temps de
répithélialisation dépendait du moment de l'apparition et de la fréquence des rapports sexuels. Aucune complication à long
terme ne s’est produite. Les patientes revenaient HPV négatif tout le long de leur suivi. CONCLUSION cette technique de
création de néovagin de taille adéquate et la capacité sécrétoire du coït normal est très intéressante, ne nécessitant pas de
dilatation prolongée postopératoire, même en l'absence de rapports sexuels. La procédure est rapide, efficace et peu
traumatique, avec un taux de complications très faible à long terme et fournit des résultats fonctionnels très satisfaisants à
long terme. Mots clés : Néovagin, agénésie utéro-vaginale, syndrome de Mayer-Rokitansky-Kuster-Hauser, laparoscopie
Importance des fibromes utérins dans les hystérectomies réalisées en Guadeloupe Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie P. Simon*(1), T.Toto(1), G.Ayhan(1), D.Borja de mozota(1), P.Kadhel(1)
(1) CHU de la Guadeloupe, Pointe à pitre, France * Auteur principal
Résumé
Le fibrome utérin (FU) est la pathologie utérine bénigne la plus fréquente de la femme en âge de procréer. Des données
montrent que les FU sont plus fréquents, précoces et symptomatiques dans les populations d'ascendance d'Afrique
subsaharienne. Des faits historiques étayés par la génétique font appartenir les femmes guadeloupéennes à de telles
populations. Dans ce contexte populationnel, le but de notre étude était d'évaluer l'importance des FU dans notre activité
d'hystérectomies (HST) et de les comparer aux données équivalentes de la littérature. Nous avons repris rétrospectivement
de 2010 à 2015, les 899 HST réalisées dans le service de Gynécologie du CHU de la Guadeloupe. A partir des comptes
rendus opératoires et d'anatomopathologie, étaient notés : l'âge, l'indication, la voie d'abord, la présence de FU sur la pièce
d'HST et le poids de l'utérus. L'âge moyen était de 51,7 (±10,5) ans et de 47,7 (±5,9) ans pour les HST indiquées pour FU, qui
représentaient 69,5 % des HST. Toutes indications confondues, des FU étaient retrouvés dans 85% des examens
histologiques. La laparotomie était utilisée dans 53 % de cas et 61,4% en cas d'HST pour FU. Le poids moyen utérin était de
463,4 g (± 668,2 ; de 20 à 10 000) et 563,7 g (±646,5 ; de 22 à 6439) en cas d'HST pour FU et 726,3 g (±506 ; 46 à 6439) en
cas d'HST par laparotomie pour FU. Nos résultats sur le poids des utérus se rapprochent de ceux rapportés pour les
populations Afro-Américaines. Ils sont par ailleurs supérieurs à ceux d'études faites en France hexagonale, que ce soit par
laparotomie ou par cœlioscopie, même sans prise en comptes des pathologies malignes. On peut faire l'hypothèse que ces
résultats sont principalement liés à la prévalence des FU dans notre population. Bien que notre étude ait probablement un
biais de recrutement, ces informations sont de nature à justifier des études spécifiques étiologiques mais aussi
thérapeutiques sur cette pathologie fibromateuse dans la population guadeloupéenne.
Évaluation à long terme de la qualité de vie et de l’intensité des symptômes de patientes atteintes d’endométriose Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Comptour*(1), B.Pereira(2), A.Grémeau(1), J.Pouly(1), B.Rabischong(1), M.Canis(1), N.Bourdel(1)
(1) CHU Estaing Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France (2) CHU Clermont-Ferrand DRCI, Clermont-Ferrand, France * Auteur principal
Résumé
Introduction Les symptômes douloureux liés à l’endométriose peuvent être multiples (dysménorrhée, douleurs pelviennes
chroniques…) et avoir des répercussions sévères sur la qualité de vie de nos patientes. Peu d’études se sont intéressées au
suivi, à long terme, des douleurs et de la qualité de vie. Le but de cette étude était d’évaluer l’impact, à long terme, de la
prise en charge chirurgicale de l’endométriose sur la qualité de vie et la symptomatologie des patientes. Patientes et
méthodes Cette étude prospective concerne une cohorte de 1103 patientes opérées entre janvier 2004 et décembre 2012.
Seuls les nouveaux cas d’endométriose avec confirmation histologique ont été inclus. Après l’obtention des consentements
éclairés des patientes, les données épidémiologiques, symptomatologiques, opératoires et post-opératoires ont été
collectées. Le retentissement sur la qualité de vie a été évalué en utilisant le questionnaire SF-36 et l’intensité des douleurs
par l’échelle EVA à différents temps : avant la chirurgie (T0), 6 (6M), 12 (12M), 18 (18M), 24 (24M) et 36 mois (36M) après
chirurgie. Résultats La valeur moyenne de l’EVA pour la dysménorrhée est passée de 6.2±0.1 à T0 à 3.4±0.1 à 6M, 3.3±0.2
à 18M et 3.5±0.2 à 36M de suivi (p<0.001). La valeur moyenne d’EVA mesurant les douleurs pelviennes allait de 2.9±0.11
avant la chirurgie à 1.5±0.09 à 6M, 1.5±0.09 à 12M et 1.4±0.11 à 36M de suivi (p<0.001). Concernant le SF-36, les scores des
domaines BP (douleurs physiques) et RP (limitations dues à l’état physique) sont passés, respectivement, de 55±0.9 et
63±1.3 à T0 à 74±0.9 et 82±1.1 à 6M de suivi (p<0.001) puis sont restés stables les années suivantes. Les scores des
domaines SF (vie et relation avec les autres) et RE (limitations dues à l’état psychique) sont passés, respectivement, de
66±0.8 et 66±1.3 à T0 à 76±0.9 et 77±1.3 à 6M de suivi (p<0.001) puis sont restés stables les années suivantes. Les valeurs
moyennes des score moyens physique et mental étaient respectivement 48±10.4 et 42±12.5 à T0, 54±8.4 et 45±12 à 6M et
54±8.5 et 46±11 à 36M de suivi (p<0.001). Conclusion La prise en charge chirurgicale de l’endométriose permet une
amélioration significative de la qualité de vie et de l’intensité des symptômes visible dès 6 mois après chirurgie. Puis cette
amélioration atteint un plateau qui reste parfaitement stable au cours du suivi. Je déclare ne pas avoir d'intérêt direct ou
indirect avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté
Facteurs prédictifs de la variation de la qualité de vie entre les périodes pré et post-opératoires chez des patientes atteintes d’endométriose Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Comptour*(1), B.Pereira(2), A.Grémeau(1), J.Pouly(1), B.Rabischong(1), M.Canis(1), N.Bourdel(1)
(1) CHU Estaing Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France (2) CHU Clermont-ferrand DRCI, Clermont-Ferrand, France * Auteur principal
Résumé
Introduction Peu d’études se sont intéressées aux facteurs pouvant avoir une influence sur la qualité de vie de patientes
atteintes d’endométriose. L’objectif de cette étude était de rechercher les facteurs prédictifs d’une variation de qualité de
vie entre les périodes pré et post-opératoires à l’aide d’analyses uni et multi-variées. Patientes et méthodes Cette étude
prospective concerne une cohorte de 1103 patientes opérées entre janvier 2004 et décembre 2012. Seuls les nouveaux cas
d’endométriose avec confirmation histologique ont été inclus. Après l’obtention des consentements éclairés, les données
épidémiologiques, symptomatologiques, opératoires et post-opératoires ont été collectées. Le retentissement sur la qualité
de vie a été évalué par le questionnaire SF-36 à différents temps : avant la chirurgie (T0), 6, 12 (12M), 18 mois après
chirurgie puis annuellement. La variation du score global physique (SGP) a été mesurée par la méthode de l’effect size (ES)
entre les temps T0 et 12M. Il a été défini que les femmes ayant un ES : <0 avaient une détérioration de leur qualité de vie,
compris entre 0 et 0.8 avaient une stagnation voire une amélioration modérée de leur qualité de vie, >0.8 avaient une forte
amélioration de leur qualité de vie. Résultats Parmi les patientes souffrant de dysménorrhée, 36% présentaient une forte
amélioration du SGP (ES>0.8) contre 18% parmi les patientes sans dysménorrhée (p<0.001). Parmi les patientes souffrant
de douleurs pelviennes chroniques, 44% présentaient un ES>0.8 contre 23% parmi les patientes sans douleurs (p<0.001).
Parmi les patientes diagnostiquées stade IV, 47% présentaient un ES>0.8 contre 26% parmi les patientes diagnostiquées
stade I (p<0.001). L’analyse multi-variée (ES>0.8 vs ES<0) a montré que plus les patientes sont âgées lors de leur première
consultation, plus les chances d’améliorer fortement leur SGP sont élevées (Risque relatif (RR)=1.05, 95%CI : 1.02-1.08,
p=0.001). Les femmes ayant des douleurs pelviennes chroniques ont plus de chance de fortement améliorer leur SGP que
celles qui n’en ont pas (RR=3.9, 95%CI : 2.23-6.83, p<0.001). Conclusion Plus les patientes souffrent, plus les chances
d’améliorer leur qualité de vie sont élevées. L’âge et les douleurs pelviennes sont des facteurs prédictifs d’une forte
variation de qualité de vie après chirurgie. Je déclare ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect avec un organisme privé,
industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté
La sexualité dans deux Lycées publiques de Porto-Novo au Bénin Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Ogoudjobi(1)
(1) Faculté de Médecine de Porto-Novo / UAC, Porto-novo, Benin * Auteur principal
Résumé
La sexualité dans deux Lycées publiques de Porto-Novo au Bénin RESUME Introduction : La précocité et l’abus des rapports
sexuels non protégés observés chez les adolescents favorisent les infections sexuellement transmissibles et les grossesses
non désirées qui aboutissent souvent à des avortements provoqués clandestins. L’objectif de ce travail a été d’évaluer les
connaissances, attitudes et pratiques des élèves en matière de sexualité. Cadre et Méthode : Il s’agissait d’une étude
transversale à visée descriptive et analytique. L’enquête s’est déroulée du 1er mars au 30 mai 2015 dans les deux Lycées
publiques les plus anciennes (Lycée Béhanzin et Lycée Toffa 1er) de la ville de Porto-Novo (Capitale politique du Bénin).
L’échantillonnage a été systématique avec un recrutement exhaustif de tous les élèves filles ou garçons du second cycle
régulièrement inscrits dans les deux établissements au cours de l’année scolaire 2014-2015. Les principes de la
confidentialité et de l’anonymat étaient respectés et un consentement éclairé ou une autorisation parentale pour les
mineurs étaient requis. Pour l’étude analytique, le test de Khi-deux a été utilisé et la différence supposée statistiquement
significative pour un p inférieur ou égal à 0,05. Résultats : L’étude a porté sur 1304 élèves dont 57% de sexe féminin et 43 %
de sexe masculin. L’âge moyen des élèves était de 18,71 ± 2,31 ans avec des extrêmes de 13 et 25 ans. Pour la majorité des
élèves (66,9%), l’âge idéal pour le 1er rapport sexuel se situe entre 15 et 19 ans. La plupart des élèves (64,5%) ont déjà eu
au moins un rapport sexuel avec une proportion nettement plus élevée chez les garçons (73,4% vs 57,9% ; p < 0,05) et
44,9% des élèves approuvaient les rapports sexuels avant le mariage. L’âge moyen au 1er rapport sexuel était de 17,18 ans
± 1,73 chez les garçons et de 16,19 ans ± 2,27 chez les filles. Les raisons des rapports sexuels étaient dominées par la
curiosité (53,7%) et le désir sexuel (22,6%). Ces rapports parfois non planifiés (45,2%), ne sont pas protégés dans 43,6% des
cas malgré une bonne connaissance des maladies sexuellement transmissibles (93,2%). Le taux de grossesses non désirées
était de 38,1%, aboutissant à des avortements provoqués dans 87,3% des cas. Conclusion : La majorité des élèves de
l’étude était sexuellement active et la plupart des rapports sexuels étaient non protégés. Ce qui a engendré un taux non
négligeable de grossesses non désirées avec pour conséquence une proportion importante d’avortements provoqués.
Mots clés : Sexualité, élèves.
Critères d’acceptabilité et de faisabilité de l’hystérectomie en ambulatoire Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Foulon*(1), A.Pizzoferrato(2), S.Sanguin(1), T.Simonet(2), J.Gondry(1), R.Fauvet(2)
(1) CHU Amiens Picardie, Amiens, France (2) CHU Caen, Caen, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : L’hystérectomie est l’intervention chirurgicale la plus réalisée chez la femme. Les autorités publiques
souhaiteraient que les interventions chirurgicales réalisées en ambulatoire deviennent majoritaires. Les techniques
chirurgicales étant de moins en moins invasive certaines interventions historiquement programmées en hospitalisation
conventionnelle, comme l’hystérectomie, pourraient être programmées en ambulatoire. L’objectif de cette étude est de
définir des critères d’acceptabilité et de faisabilité de l’hystérectomie en ambulatoire (HA). Matériels et méthodes : Nous
avons réalisé une enquête descriptive observationnelle à partir de questionnaires distribués par internet et 152 chirurgiens
gynécologues ont répondu. Les critères étaient dits majeurs quand ils recueillaient plus de 70% de réponses favorables
exprimées Résultats : Les critères majeurs étaient : la définition d’un âge limite (80,3% des répondants), d’un Indice de
Masse corporelle seuil (70%), l’absence d’ATCD de coronaropathie (77,6%), l’absence de traitement par anticoagulant à
visée curative (95,4%), l’absence de traitements par antiagrégants plaquettaires (71,1%), l’absence de syndrome d’apnée du
sommeil (77,4%), une intervention de moins de 2 heures (85,1%), la définition d’un seuil de saignement per opératoires
(87,5%), l’absence de laparotomie (97,4%), l’absence de drainage post-opératoire (77,6%), la présence d’un accompagnant
au moment de la sortie (99,3%), l’évaluation des douleurs avant la sortie (97,4%), l’absence de nausées (75,5%), la
récupération d’une miction spontanée (96,7%) et la capacité pour la patiente de déambuler seule (91,4%). La sortie devait
être validée par l’anesthésiste et le chirurgien (91,4%). La taille de l’utérus était un facteur limitant (74,3%). Conclusion :
Notre étude a défini des critères majeurs pour la réalisation d’une hystérectomie en ambulatoire. La décision d’une telle
prise en charge doit reposer sur l’analyse de la balance bénéfice/risque pour chaque patiente. L’avis des médecins
anesthésistes réanimateurs est indispensable. Le choix final revient cependant à la patiente elle-même car l’adhésion
complète et entière de cette dernière est nécessaire pour la réussite de la prise en charge en ambulatoire.
Les facteurs prédictifs de réponse tumorale axillaire complète (PCR axillaire) après chimiothérapie néo-adjuvante dans le cancer du sein Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Chas *(1)
(1) CHU Bretonneau, Tours, France * Auteur principal
Résumé
INTRODUCTION L’évaluation précise du résidu tumoral axillaire après chimiothérapie néo-adjuvante (CNA) est un facteur
pronostic essentiel. Dans la littérature, entre 22 et 42 % des patientes obtiennent une réponse axillaire complète (PCR
axillaire) après CNA. La PCR axillaire est associée à un meilleur pronostic. L’objectif de notre étude était d’une part de
déterminer les facteurs prédictifs d’une PCR axillaire après CNA dans le cancer du sein et d’autre part de définir un scoring
évaluant la probabilité d’obtenir une PCR axillaire après CNA. MATERIEL et METHODES Nous avons mené une étude
rétrospective entre janvier 2009 et décembre 2013 au Centre Hospitalier Universitaire de Tours. Toutes les patientes ayant
bénéficié d’une CNA dans le cadre d’un traitement du cancer du sein ont été éligibles (n=171). Une analyse uni et
multivariée ont été réalisées pour déterminer les facteurs prédictifs de PCR axillaire. RESULTATS La PCR axillaire était
obtenue pour 32,6 % des patientes ayant bénéficié d’une CNA. L’analyse multivariée a montré que le jeune âge, le statut
non ménopausé, la négativation des récepteurs hormonaux, le statut positif Her 2 et la réponse axillaire étaient
significativement associés avec une augmentation de la probabilité d’obtenir une PCR axillaire. Les groupes Triple Négatif
et Her 2 ont une meilleure survie globale de façon significative de survie globale avec une PCR axillaire (respectivement p =
0,001 et p = 0,04). Nous avons obtenu une courbe ROC avec une AUC à 0,75 % (95% IC, 0,65-0,83). Un scoring a été
développé à partir des facteurs prédictifs. CONCLUSION Notre scoring permettrait de prédire une PCR axillaire après CNA
chez les patientes avec une atteinte ganglionnaire initiale dans le cancer du sein. MOTS-CLES Cancer du sein ;
Chimiothérapie néo-adjuvante ; PCR axillaire ; Scoring ; Survie
Cancer du sein et chirurgie ambulatoire : expérience nouvelle au CH de Belfort Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie J. Formet*(1)
(1) CHU BESANÇON, Besançon, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : La chirurgie ambulatoire est une alternative permettant un retour à domicile du patient le jour même de son
intervention. Notre étude a pour but d’évaluer rétrospectivement l’activité de chirurgie ambulatoire du cancer du sein et la
satisfaction des patients ayant bénéficié de ce mode de prise en charge. Méthodes : L’étude descriptive a inclus les patients
ayant bénéficié d’une chirurgie pour cancer du sein en ambulatoire au CH de Belfort du 20 mars 2015 au 30 avril 2016. La
satisfaction des patients était recueillie par questionnaire préétabli le jour de la chirurgie. Résultats : 438 chirurgies du
cancer du sein ont été réalisées sur la période d’étude dont 58,45 % en ambulatoire. 21 ont bénéficié d’un geste axillaire
seul (technique du ganglion sentinelle ou curage axillaire) et 235 d’une chirurgie mammaire, seule ou associée à un geste
axillaire, c95,32 % étaient conservatrices et 4,68 % radicales. 41,61 % des chirurgies ont été programmées sur la période
mars-juin 2015 contre 73,68 % sur la période février-avril 2016. 10,94 % des patients ont nécessité une conversion en
hospitalisation conventionnelle. 70 patients ont répondu au questionnaire. 63% ont déclaré être très satisfaits de leur prise
en charge en ambulatoire et 76 % y ont vu un réel bénéfice. 63 % recommanderaient certainement ce mode
d’hospitalisation à leur entourage. Après leur retour à domicile, seulement 6% des patients ont eu besoin de contacter un
numéro d’urgence et 6% de consulter leur médecin traitant en urgence. Discussion et conclusion : Cette étude montre une
adhésion forte des patients et des praticiens à la chirurgie en ambulatoire. Avec un taux de prise en charge en ambulatoire
de 58,45 % notre service atteint l’objectif fixé par l’HAS qui est de 50%. Notre étude montre que les chirurgies radicales
peuvent également être réalisées en ambulatoire, sans risque de complication surajouté. Ce mode de prise en charge
semble donc être une alternative envisageable pour cette chirurgie.
Accuracy of pre operative real time dynamic transvaginal ultrasound sliding sign in prediction of pelvic adhesions in women with previous abdominopelvic surgery Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Ayachi ep. benmrad(1)
(1) Faculté de Médecine de Tunis, Université ElManar, Bizerte, Tunisia * Auteur principal
Résumé
ACCURACY OF PRE OPERATIVE REAL TIME DYNAMIC TRANSVAGINAL ULTRASOUND SLIDING SIGN IN PREDICTION OF PELVIC
ADHESIONS IN WOMEN WITH PREVIOUS ABDOMINOPELVIC SURGERY. AUTHORS: Ayachi A., Bouchahda R., Derouich S.,
Sahbani M., Mkaouer L., Mourali M. University Hospital of Bougatfa, Bizerte, Tunisia Department of Obstetrics and
gynaecology ABSTRACT Objective: Evaluate the prediction of the transvaginal ultrasound sliding sign technique in patients
undergoing laparoscopy or laparotomy with a previous of abdominopelvic surgery. Methods Prospective interventional non
randomized double blinded study. Patients are examined the morning of the laparoscopy or laparotomy, in gynaecological
position, with transvaginal ultrasound probe to assess vesico uterine pouch, uterus, ovaries, pouch of Douglas by analysed
the gliding between two structures. Ultrasounds findings, medical and surgical data were assessed prospectively before and
during hospitalization. Local Ethic committee had approved this study and an informed consent had been obtained from
patients. Results The mean age of our patients’ study was 43.96 (95% CI 41.56- 46.35) (range 20 to 79) years. The mean
parity was 1.97 (95% CI 1.66-2.29) (range 0 to 9). The mean number of previous interventions was 1.33 (95% CI 1.20-1.45)
(range 0 to 4). Adhesions were noted at 27/107 (25,23 %) patients with story of abdominopelvic surgery. A significantly
relationship was noted between adhesions in each compartment and the ultrasound pelvic sliding sign. Accuracy of
preoperative TVS sliding sign diagnosis of pelvic adhesions for each compartment with sensitivity, specificity, PPV, NPV, LR+,
LR- and AUC are analysed. Conclusions Detecting adhesions in the pelvis by a non-invasive and well tolerated technique like
the sliding sign could aid in the planning and counselling of the surgery for the patients who had undergone previous
abdominopelvic surgery.
Les tumeurs phyllodes du sein Etude retrospective à propos de 27 cas Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie H. Hasnaa(1)
(1) CHU, Casablanca, Morocco * Auteur principal
Résumé
Les tumeurs phyllodes du sein sont des tumeurs fibro-épithéliales relativement rares, de diagnostic histologique. Le but de
notre travail est d'étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, para-cliniques, thérapeutique et pronostiques de
ces tumeurs. C'est une étude rétrospective menée au service de gynéco-obstetrique du CHU Ibn Rochd de Casablanca
portant sur 27 patientes ayant des tumeurs phyllodes certifiées histologiquement. La moyenne d'age de survenue était de
41.8 ans. 33% des patientes sont nullipares et 78% en activité génitale. Le mode de révélation était la découverte d'un
nodule chez 89%. La taille tumorale moyenne était de 7.3 cm, des signes inflammatoires locaux et volumineuse tumeur
trouvés chez deux patientes, des adénopathies axillaire palpables chez quatre patientes. Le bilan d'extension initial avait
révélé qe deux tumeurs étaient métastatiques d'emblée. Toutes les patientes étaient opérées. L'étude histologique de la
pièce d'exérèse confirmait le diagnostic histologique per-opératoire. Toutes les patientes ayant un grade 3 ou 4 ont subi
une mastectomie suivie dune irradiation prophylactique de la paroi thoracique, une chimiothérapie était délivrée chez une
patiente atteinte de métastases pulmonaires. L'évolution était marquée par trois cas de récidives locales. Deux patientes
sont décédées dans un tableau métastatique, les autres patientes étaient en situation de contrôle loco-régionale. Les
tumeurs phyllodes du sein touchent des femmes en péri-ménopause. Le volume tumoral peut aller de deux à 40 cm. Leur
diagnostic est histologique et leur traitement est surtout chirurgical. L'évolution est marquée par des récidives locales et la
survenue de métastases. Le pronostic est basé sur les caractères histologiques de la tumeur et sur la qualité d'exérèse
tumorale.
La myomectomie : étude comparative de la voie vaginale et la laparotomie, série de 100 cas Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie Z. Farah(1)
(1) Hôpital, Alger, Algeria * Auteur principal
Résumé
Objectif : Le but de ce travail est de présenter une étude comparative entre la myomectomie par voie vaginale et par
laparotomie afin de déterminer : - les avantages et les limites de la faisabilité de la voie vaginale. - évaluer le risque
adhèrentiel de la voie vaginale Matériels et méthodes Il s’agit d’une série prospective continue et comparative de 100
patientes réparties en deux groupes de 50 patientes opérées d’une myomectomie vaginale ou par laparotomie. Nous avons
réalisé dans les six mois qui suivent, une coelioscopie d’évaluation des adhérences pour les patientes consentantes des
deux groupes. période : mai 2012 décembre 2014 Les résultats nous avons opéré 50 patientes dans le groupe
laparotomie (groupe 1) et 50 dans le groupe vaginal (groupe 2).l’étude comparative des données des deux groupes 1 et 2 a
mis en évidence respectivement les résultats suivants :pour l’âge en années 40,0±6,32 et 39,6±6,1(P=0,47) ;la durée
d’intervention en minute 66,5±22,7 et 57,4±31,15 (P=0,09) ,la durée d’hospitalisation en jours 2,7±1,52 et 2±1,64 (P=0,02)
la différence du taux d’hémoglobine en pré et post opératoire en gr/dl 1,75 et 1,91 (P=0,40 ), le taux de complications 6%
dans les deux groupes, la durée de la convalescence en jours 17,2±6,25 et 9,1±4,81 (P<10-6 ).le taux de laparoconversion a
été de 4% dans le groupe 2 . Les douleurs chroniques ont été retrouvé dans 68% et 4% (P<10-6). Nous avons réalisé une
coelioscopie d’évaluation chez 24 patientes dans les deux groupes. Les adhérences pelvienne étaient présentes
respectivement dans 92% et 58% (P=0,01) ;avec une atteinte du site annexiel dans 64 % dans le groupe 1 et 00% dans le
groupe 2 (P<10-6 ) . Discussion et conclusion La myomectomie par voie vaginale est une alternative à la voie laparotomie.
On retrouve les avantages de la voie vaginale en termes de durée d’hospitalisation, de convalescence et surtout de douleur
chronique moindre .la définition des critères d’opérabilité d’un myome par voie basse limite le taux de laparoconversion.la
myomectomie vaginale donne un taux faible d’adhérence pelvienne, sans atteinte du site annexiel, élément essentiel à
prendre en considération surtout en face de patientes infertiles.
Transmission mère enfant du virus du chikungunya Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique S. Auget(1)
(1) CHU de Brest, Brest, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : Le moustique asiatique “tigre”, Aedes albopictus, est une espèce invasive dont le territoire s’est étendu dans
les 30 dernières années jusqu’à concerner 40% de la surface terrestre. Ce moustique est le vecteur de nombreuses
arboviroses ayant des conséquences materno-fœtales : dengue (morts fœtales in utéro, maladie néonatale sévère et
complications obstétricales), zika (malformations fœtales fréquente à type de microcéphalie) et chikungunya (CHIKV). Il n’y
a a priori pas de malformation fœtale imputable à CHIKV. La transmission de la mère à l’enfant de CHIKV est rare au cours
de la grossesse mais la forme néonatale est potentiellement grave. Cette transmission verticale est peu étudiée dans la
littérature. Matériel et Méthode : Etude prospective lors de la première épidémie de Chikungunya en 2014-2015 en
Polynésie française. Des paramètres cliniques, biologiques et obstétricaux ont été colligés chez 113 couples mères-enfants
dont la mère a été infectée par le virus après 36 semaines d’aménorrhée. Le diagnostic a été établi par RT-PCR pour les
mères et pour les enfants. L’objectif principal est de déterminer le taux de transmission materno-fœtale du virus. L’objectif
secondaire est de déterminer d’éventuels facteurs de risque de transmission. Résultats : Parmi les 33 femmes ayant eu des
signes fonctionnels du Chikunguya 2 jours avant ou après la naissance, 13 d’entre elles soit 39% ont transmis le virus au
nouveau-né. Il n’y a eu aucun cas de transmission lorsque les signes fonctionnels survenaient en dehors de cette période.
Parmi ces 13 nouveaux-nés, nous rapportons 2 cas de Chikungunya néonatal sévère dont l’un est décédé et l’autre a des
séquelles importantes d’encéphalopathie. Conclusion : Deuxième étude prospective sur le sujet. La transmission materno
foetale de CHIKV est fréquente lorsque la mère accouche en phase virémique, ce qui correspond aux résultats
précédemment publiés. Le facteur de risque principal de transmission verticale du Chikungunya est l’apparition des signes
cliniques chez la mère dans les 2 jours avant ou après la naissance. Auteurs : S. Auget, CHRU de Brest ; S. Lastère CHPF de
Papeete ; S. Sauget CHPF de Papeete ; A Plaquevent, CHGM la Reunion St Paul ; P. Merviel CHRU de Brest ; R. LeBerre,
CHRU de Brest
Rotation intra-pelvienne des variétés occipitales postérieures persistantes en cas d’extraction par ventouse obstétricale Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Rufenacht(1)
(1) CHU BESANCON, Besançon, France * Auteur principal
Résumé
Introduction Les variétés postérieures persistantes (VPP) représentent environ 5% des accouchements et ont classiquement
un pronostic materno-fœtal plus réservé que les variétés antérieures. Au cours du travail différents moyens ont été décrit
pour favoriser la rotation occiput en avant lorsqu’elle ne se fait pas spontanément. La ventouse obstétricale semble
particulièrement bien adaptée à cette situation par la flexion céphalique et la rotation induite qu’elle provoque. Notre
étude avait pour but d’évaluer rétrospectivement le taux d’extraction en occipito-pubien (OP) après pose d’une ventouse
obstétricale sur une VPP. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude descriptive mono-centrique incluant sur 4 ans, toutes
les patientes à terme avec un fœtus singleton, né après pose de ventouse sur une VPP. Résultats Durant la période d’étude,
354 cas de ventouse sur VPP ont été recensés. Dans 62,7% des cas le dégagement s’est fait en OP, pour 23,7% en occipito-
sacrée, et 13,6% des patientes ont eu une césarienne pour échec de ventouse. La majorité des ventouses a été posée à la
partie haute de l’excavation pelvienne (52,3%) et principalement pour non progression de la présentation (67,8%). Le
pronostic materno-fœtal n’était pas altéré. Une patiente sur 5 ne présentait pas de déchirures périnéales (20,3%). Les taux
d’épisiotomie (4,2%) et de lésions sphinctériennes (1,1%) étaient bas. Le poids moyen de naissance était de 3400g. Un score
d’Apgar < 7 à 5 min était retrouvé dans 1,4% des cas et le pH artériel au cordon était < 7,00 dans 6,3% des cas. Les taux de
transfert en néonatologie (3,1%) et en unité de réanimation néonatale (4,2%) restaient faibles pour cette population
dystocique. Discussion Notre population est clairement dystocique avec plus de la moitié des présentations au-dessus du
détroit moyen et plus de 2/3 de défaut de progression. Nos résultats montrent que la ventouse est efficace pour la rotation
céphalique intra-pelvienne même dans une situation à haut risque de dystocie que sont les VPP, en générant un
dégagement occiput en avant dans près de 2/3 des cas. La ventouse permet également d’éviter une césarienne dans la
plupart des cas (> 85 %) et ne semble pas aggraver pas le pronostic materno-fœtal. La ventouse nous apparait être
l’instrument de choix en cas de nécessité d’assistance à la naissance par voie basse sur VPP.
Accident funiculaire après versions par manœuvre externe : mythe ou realité Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Boujenah*(1), C.Fleury(1), A.Benbara(1), A.Tigaizin(1), L.Carbillon(1)
(1) CHU Jean Verdier, Bondy, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : L’incidence d’un accident funiculaire (AF) (circulaire, bretelle, procidence du cordon) préexistant ou après
version par manœuvre externe (VME) pour siège n’est pas connue. L’objectif de ce travail est d’étudier l’effet d’un succès
et d’un échec de VME sur le risque d’AF Méthode : Etude rétrospective unicentrique à partir d’une base de données
collectée prospectivement lors de chaque grossesse et accouchement. Entre 1996 et 2013, une VME était
systématiquement proposée sauf en cas de, retards de croissance intra utérin, malformations utérines, placenta bas inséré,
rupture des membranes et utérus cicatriciel. A partir de 2013, un changement de protocole a conduit à ne réaliser une VME
qu’en cas de contre-indication à une tentative de voie basse (TAVB). Nous avons comparé la survenue d’un AF au sein de 4
groupes; Groupe 1 succès de VME (définie par le passage en présentation céphalique-PC-) suivi d’une tentative de voie
basse (TAVB) Groupe 2 échecs de VME (défini par l’absence de passage en PC) suivi d’une césarienne programmée ou d’une
TVAB Groupe 3 PC spontanées suivie d’une TAVB appariées au groupe 1 sur la parité, le BMI, le terme, poids et l’année de
naissance Groupe 4 sièges sans VME suivi d’une TAVB (à partir de 2013). L’AF était diagnostiqué par la sagefemme ou le
médecin selon le mode de naissance (spontanée, instrumentale ou césarienne) Résultat : Entre 1997 et 2015, 762
patientes avec un siège entre 36 et 37SA ont été incluses. Les groupes 1, 2 et 4 ont concerné respectivement 198, 446 et
118 patientes. Le groupe 3 a inclus 396 témoins. Quel que soit le mode d’accouchement nous n’avons pas observé de
différence significative sur l’incidence d’AF en cas de PC (groupe 1 : 24.7% versus groupe 3 : 25%) et en cas de présentation
du siège (groupe 2 : 16.9% versus groupe 4 : 17.2%). En cas d’échec de VME (groupe 2), la TAVB n’augmentait pas le risque
global d’AF en comparaison à la césarienne programmée (17.4% versus 16%). Concernant le risque spécifique de
procidence du cordon en cours de travail, celui-ci a été observé uniquement dans les groupes 1,2, et 4, c’est-à-dire en cas
de présentation du siège sans ou avec VME réussie ou non, respectivement 1%,0. 6% et 1.7%, sans différence significative
(0% dans le groupe 3). Conclusion : La réalisation d’une VME n’augmente pas le risque d’accident funiculaire quel qu’en
soit son issue.
Hydramnios Idiopathique à terme : Pronostic obstétrical Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Boujenah(1), S.Zeino*(1), L.Carbillon(1), I.Pharisien(1)
(1) CHU Jean Verdier, Bondy, France * Auteur principal
Résumé
Introduction L’hydramnios est classiquement associé à un risque accru de césarienne mais le diabète avec macrosomie, les
étiologies foetales ou placentaires sont des facteurs confondants possibles. Nous avons donc étudié le travail et
l’accouchement en cas d’hydramnios idiopathique. Matériel et méthode Etude unicentrique rétrospective
observationnelle comparative cas-témoins. Ont été inclus les grossesses singletons compliquées d’ hydramnios (Index
amniotique > 25cm ou mesure de la plus grande citerne >10cm) survenu au 2è ou 3è trimestre, idiopathique et persistant
(confirmé par échographie) à l’entrée en travail > 37SA . Ont donc été exclus, les cas d’hydramnios en rapport avec une
infection, un diabète, une anomalie fœtale ou placentaire, une allo-immunisation, et ceux n’ayant pas bénéficié d’une
amniocentèse. Le groupe témoin, a été réalisé par appariement manuel 1/2 sur l’âge maternel, parité, poids, âge
gestationnel et année. Le critère de jugement principal était le taux de césariennes. Une analyse univariée puis multivarié a
été effectuée afin d’étudier les facteurs explicatifs Resultats Entre 1998 et 2015, 108 cas d’hydramnios idiopathique ont
été comparés à 216 témoins dont 94 et 188 ont bénéficié d’une TAVB. L’âge maternel, gestationnel et le poids moyen de
naissance étaient respectivement de 31 ans, 39+5 et 3550 gr. En analyse univarié aucune différence n’a été observée sur
l’IMC, la prise de poids, le statut tabagique et streptocoque B et le taux d’analgésie péridurale et la survenue d'ARCF. Un
travail dirigé ou induit et une présentation autre qu’en sommet (occipito-sacrée, face, front, siège) était significativement
plus fréquente (respectivement 57.9% vs 27.8% et 7.8 vs 1% ; p<0.05). L’augmentation du taux de césarienne était
significatif cas d’hydramnios idiopathique (47.2% vs 3.5%, p<0.05) et persistait après exclusion des présentations à risque et
des déclenchements (38.1% vs3.8%, p<0.05). L’hydramnios était associé significativement à un début de phase active à
membranes intactes (73,1% vs 38,1%) et à la correction d’une dystocie dynamique (73% versus 57.6%, p<0.05). En analyse
multivarié, l'hydramnios était un facteur indépendant de césarienne en cours de travail (OR 36.5, IC 95%: 7,45-178,86)
Conclusion La présence d’un hydramnios idiopathique s’accompagne d’un risque accru de dystocie dynamique , de
présentations défléchies ou dystociques et de césarienne en cours de travail.
Efficacité du protoxyde d’azote sur le taux de succès des versions par manœuvres externes: un essai contrôlé randomisé Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique V. Dochez*(1), J.Esbelin(2), C.Volteau(2), N.Winer(2)
(1) Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, Nantes, France (2) CHU de Nantes, Nantes, France * Auteur principal
Résumé
Objectif: Analyser l'effet de l'utilisation de l’inhalation de protoxoyde d’azote (par rapport à l'air médical) pour l'analgésie
sur le taux de réussite de version par manœuvre externe (VME). Méthodes : Nous avons mené un essai clinique prospectif,
randomisé, contrôlé, en simple aveugle, unicentrique au Centre Hospitalo-Universitaire de Nantes. Les patientes incluses
étaient celles qui devaient bénéficier d’une VME avec une grossesse monofoetale en présentation du siège à terme. La
randomisation a été effectuée selon un ratio 1: 1 soit avec un mélange équimolaire de protoxyde d’azote et d’oxygène
(MEOPA) soit de l'air médical, et stratifié sur la parité. Le critère principal était le taux de réussite de la VME. Les critères
secondaires étaient l’intensité de la douleur évaluée par échelle visuelle analogique (EVA) et le taux d'événements
indésirables. Résultats: Cent cinquante femmes ont été incluses (bras MEOPA: n = 74 et bras air médical: n = 76). Le MEOPA
n’était pas associé à un taux de succès plus élevé de VME par rapport à l'air médical (24,3% vs 19,7%, p = 0,51). Chez les
femmes multipares (n = 34 dans chaque groupe), le MEOPA était significativement associé à un taux de succès plus élevé de
VME (47,1% vs 23,5%, p = 0,048). Après ajustement pour les facteurs confondants (parité et position fœtale transverse), en
analyse logistique multivariée le MEOPA n’était pas associé à un taux de succès de VME plus élevé (odds ratio ajusté [ORa]
0,78, indice de confiance [IC] à 95% 0,26 à 2,34). La multiparité (ORa 4,57, IC à 95% 1,47 à 14,20) et l’hydramnios (ORa
12.14, IC à 95% 1,37 à 107,53) étaient significativement associés à la réussite de la version. La moyenne de la douleur chez
les femmes n’était statistiquement pas différente avec le MEOPA par rapport à l'air médical (EVA moyenne 5,9 vs 5,6; p =
0,35). Le taux d'effets indésirables liés à la VME ou au MEOPA n’était significativement pas différent dans les deux groupes.
De plus, 86,7% des patientes ont exprimé leur satisfaction vis-à-vis de la procédure. Conclusion: L'utilisation de MEOPA a
amélioré le taux de succès de la VME chez les femmes multipares, mais n'a pas diminué la douleur liée à la procédure.
L’administration du MEOPA a été bien acceptée par les patientes et semble être sans risque à la fois pour la mère et
l'enfant. Le protoxyde d’azote devrait être systématiquement proposé lors des VME.
Une version par manœuvre externe réussie est un facteur de risque indépendant de césarienne lors d’une tentative de voie basse. Étude historique appariée exposée – non exposée Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Boujenah*(1), C.Fleury(1), I.Pharisien(1), A.Tigaizin(1), C.Bonneau(1), L.Carbillon(1)
(1) CHU jean Verdier, Bondy, France * Auteur principal
Résumé
Introduction Plusieurs études récentes ont rapportées un sur-risque de césarienne à terme après succès de Version par
Manœuvre Externe (VME), bien que non ajustée sur l’ensemble des facteurs de risque ante et per partum de césarienne.
L’objectif de ce travail est d’étudier l’effet d’un succès de VME sur le risque de césarienne (CS) lors de la tentative de voie
basse (TAVB). Materiel et Methode Etude de cohorte observationnelle rétrospective uni-centrique comparant les patientes
ayant eu un succès de VME (effectuée entre 36-37 SA et définie par l’obtention d’une présentation céphalique -PC- en fin
de procédure). Le groupe témoin (patiente avec fœtus en PC spontanée) a été réalisé par appariement manuel 1 pour 2, sur
l’année de naissance de l’enfant, l’âge de la mère, la parité, l’IMC, le caractère cicatriciel de l’utérus. L’analyse du critère de
jugement principal (taux de CS) a été effectuée en intention de traiter à partir de la TAVB. Ont été exclus les patientes avec
antécédents d’hystéroscopie opératoire et assistance médical à la procreation. Une analyse univariée puis multivariée par
régression logistique a été effectuée afin d’étudier les facteurs explicatifs. Matériel et méthode. Résultats. Entre Janvier
1996 et Juin 2015, 643 patientes ont bénéficié d’une VME dont 198 succès qui ont été comparé à 396 témoins. Le taux de
CS était significativement plus fréquent après succès de VME (20.7% versus 7.07%, p<0.05). En cas de travail spontanée, le
taux de présentation autre qu’en sommet (occipito-sacrée, face, front, réversion en siège) et le recours à l’ocytocine étaient
également plus fréquent (respectivement 4.6% versus 0% et 50.9% versus 39.8%, p<0.05). Après ajustement sur les facteurs
confondants ou retrouvés diffèrent en analyse univarié (variation annuelle du taux de CS sur la période d’étude, l’existence
d’une pathologie maternelle ou fœtale, l’induction du travail, l’utilisation d’une analgésie péridural, d’ocytociques, le terme
et périmètre céphalique à la naissance) un succès de VME augmente le risque de CS lors d’une TAVB (OR ajusté 3,17 IC
1,86-5,46) p<0,0001). La multiparité le réduit (OR ajusté 0,75 IC 0,58-0,94). Conclusion Les patientes ayant eu un succès de
VME ont un sur-risque de césarienne en cours de travail en comparaison avec les femmes dont le fœtus est en PC
spontanée
Extrême prématurité Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique C. Diguisto(1)
(1) CHRU Tours, Tours, France * Auteur principal
Résumé
La prise en charge active anténatale en cas de naissance extrêmement prématurée varie selon les maternités
d’accouchement: données de la cohorte EPIPAGE 2 Introduction: Les taux de survie des naissances extrêmement
prématurées en France sont faibles et ne se sont pas améliorés au cours de la dernière décennie à l’inverse de ce qui est
observé en Angleterre, au Japon ou en Suède. Une prise en charge active, anténatale, augmente les chances de survie pour
ces naissances. L’objectif est d'identifier les facteurs associés à «une prise en charge active anténatale» en cas de naissance
extrêmement prématurée. Méthodes: La population comprenait 1020 naissances entre 220/7 et 260/7 semaines
d’aménorrhée (SA) incluses dans l’étude EPIPAGE 2, cohorte française de grands prématurés nés en 2011. Une « prise en
charge active anténatale» a été définie par l’administration de corticoïdes ou du sulfate de magnésium ou par la réalisation
d’une césarienne d’indication fœtale. Une analyse multivariée a permis d’estimer le lien entre les facteurs maternels,
obstétricaux et organisationnels et une « prise en charge active anténatale». Un modèle multi-niveaux à trois niveaux a
permis de prendre en compte l’établissement ainsi que la région d’accouchement. (Protocole accepté par la CNIL
n°911009, le CCTIRS n°10.626 et le CPP n°SC-2873). Résultats: Quarante-deux pour cent de la population des naissances
extrêmement prématurées a bénéficié d’une prise en charge active anténatale. Les taux de prise en charge active
anténatale augmentait avec l'âge gestationnel de naissance (aOR de 6,44 (IC95% 3,39 à 12,22) et 9,66 (IC à 95% 5,01 à
18,63) pour les enfants nés à 25 et 26 SA par rapport à ceux nés à 24 SA). Aucun autre facteur individuel n’était associé à
une prise en charge active anténatale. Le taux de prise en charge active anténatale variait selon les régions et les
maternités d’accouchement. Le taux de prise en charge active régional standardisé sur l’âge gestationnel variait entre 22%
(IC95% 0,05 à 0,38) et 61% (IC95% de 0,44 à 0,78). Conclusion: Au-delà de l’âge gestationnel la prise en charge active
anténatale en cas de naissances extrêmement prématurées varie selon le lieu d’accouchement en France.
Déterminants de la rotation des présentations occipito-postérieures pendant le 1er stade du travail Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique P. Blanc-petitjean(1)
(1) Inserm U1153, Equipe EPOPé, Paris 14ème, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : Les présentations occipito-postérieures sont associées à une morbidité maternelle et néonatale importante à
l’accouchement, en partie du fait d’un travail dystocique et prolongé. Nous avons cherché à identifier les caractéristiques
maternelles et néonatales et les pratiques obstétricales associées à la rotation en antérieur des présentations occipito-
postérieures pendant le 1er stade du travail. Matériel et méthodes : Nous avons mené une analyse secondaire des données
de l’essai contrôlé randomisé multicentrique EVADELA, évaluant l’efficacité du décubitus latéral asymétrique pour la
rotation des présentations postérieures. Nous avons inclus 318 patientes en travail avec un fœtus en variété postérieure, et
comparé celles dont le fœtus avait tourné en antérieur pendant le 1er stade du travail, à celles dont le fœtus n’avait pas
tourné. Les caractéristiques maternelles et néonatales et les pratiques obstétricales ont été étudiées en analyse univariée
puis multivariée avec un modèle de régression logistique multiniveau. Les issues obstétricales et néonatales ont également
été comparées. Résultats : Le taux de rotation en antérieur durant le 1er stade était de 45,9%. La rotation de la tête fœtale
au cours du 1er stade était indépendamment associée à la petite taille maternelle (ORa=0,38 [0,19-0,78]), la prise de poids
gestationnelle excessive (ORa=0,34 [0,17-0,68]), la macrosomie (ORa=0,27 [0,11-0,67]), la présentation occipito-sacrée
(ORa=0,24 [0,09-0,62]) et la rupture des membranes avant travail (ORa=0,42 [0,21-0,86]). L’administration d’oxytocine
durant le 1er stade était la seule pratique obstétricale per-partum indépendamment associée avec la rotation de la tête
fœtale (ORa=1,93 [1,03-3,62]). Lorsque le fœtus avait tourné pendant le 1er stade, les taux de césariennes et de voies
basses instrumentales étaient moins importants (23,3 vs 8,2% et 23,3 vs 17,8%, p<0,001, respectivement). Conclusion :
L’oxytocine administrée pendant le 1er stade du travail était significativement associée à la rotation des présentations
occipito-postérieures. Malgré les potentiels effets indésirables de l’oxytocine, les bénéfices et les risques de son utilisation
pour la gestion des variétés postérieures devraient être évalués.
Utilisation de la classification de Robson dans l’évaluation des pratiques obstétricales d’une maternité de niveau III Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. Bourtembourg(1), A.Eckman-lacroix*(1), B.Mulin(2), J.Filiatre(2), N.Mottet(1), D.Riethmuller(1)
(1) Pôle mère-femme - CHU Besançon, Besançon, France (2) Réseau de périnatalité de Franche-Comté - CHU Besançon, Besançon, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : Évaluer les pratiques obstétricales à l’échelle d’un CHU de niveau III à l’aide de la classification de Robson.
Matériel et Méthodes : Étude descriptive et comparative incluant l’ensemble des accouchements ≥ 22 SA et/ou ≥ 500g, de
2012 à 2014 au CHU de Besançon. Toutes les patientes ont été classées dans chacun des 10 groupes de la classification de
Robson. Nous avons calculé pour chaque groupe : sa taille relative, son taux de césarienne spécifique et la contribution du
groupe au taux global de césarienne ; puis nous avons comparé nos résultats aux données des maternités de niveaux III
françaises publiées par Le Ray et al. à partir de l’enquête nationale périnatale de 2010. Résultats : 7 196 patientes ont
accouché pendant les 3 années étudiées avec un taux global de césarienne de 14,5 % versus 21,1 % dans les niveaux III
français en 2010. Notre population de femmes à bas risque obstétrical (groupes 1 à 4) représente 75,3 % versus 72,9 % dans
l’étude de Le Ray et al. En se comparant à l’étude de Le Ray et al., nous observons une différence significative sur les taux
de césariennes des groupes 6, 7, 8 et 10. En effet, notre taux de césarienne sur les primipares avec siège est de 42,1 %
versus 70, 5 % (p<0,001). De même, ce taux est de 34,4 % chez les multipares avec présentation podalique versus 60,3 %
(p< 0,001). Ce sont 28,8 % des jumeaux qui sont césarisés dans notre CHU versus 50,5 % (p<0,001). Enfin, notre taux de
césarienne des prématurés en présentation céphalique (PC) est de 30,1 % versus 39,6 % (p<0,01). Par ailleurs, nos taux de
césariennes sont significativement plus faibles chez les primipares avec PC à terme déclenchées (19,4 % vs 25,8 %, p<0,05)
ainsi que chez les patientes avec antécédent de césarienne et PC à terme (35,8 % vs 51,2 %, p<0,001). Conclusion : Les
différences observées semblent être liées à une pratique obstétricale privilégiant d’une part une meilleure sélection des
patientes déclenchées et d’autre part une persévérance dans l’apprentissage de la mécanique et des techniques
obstétricales permettant l’acceptation de la voie basse en cas de siège ou de jumeaux. Référence : C. Le Ray, C. Prunet, C.
Deneux-Tharaux, F. Goffinet, B. Blondel . Classification de Robson : un outil d’évaluation des pratiques de césarienne en
France. J Gynecol Obstet Biol Reprod 2015;44:605-13.
État de stress post-traumatique après hémorragie sévère du post-partum Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Hannigsberg*(1), M.Le metayer(1), L.Caillet(2), C.Tremouilhac(1), M.Collet(1), P.Merciel(1)
(1) CHU de Brest, Brest, France (2) Psychiatre libéral, Brest, France * Auteur principal
Résumé
L’hémorragie du post-partum (HPP) est une pathologie fréquente et grave. La littérature ne permet pas actuellement de
savoir si l’HPP risque d’entrainer un état de stress post-traumatique (ESPT) en raison d’un nombre limité d’études. Notre
objectif était d’étudier la prévalence de l’ESPT au sein de patientes ayant subies une HPP sévère nécessitant un traitement
invasif. Il s'agissait d'une étude rétrospective, de la cohorte des patientes prises en charge pour HPP sévère nécessitant un
traitement invasif par embolisation et/ou chirurgie entre 2008 et 2015 au CHU de Brest. L’ESPT a été évalué par l’envoi d’un
questionnaire qui comprenait une échelle validée de mesure : la PCL-S. Les réponses étaient ensuite recueillies au cours
d'un entretien téléphonique. Le protocole est en cours d’acceptation par un comité consultatif de protection des personnes
et les patientes ont donné leur consentement éclairé. Sur 114 patientes, 79 ont répondu au questionnaire (69,3%). Il
existait un ESPT chez 19% des patientes. Les facteurs favorisant l’ESPT étaient : le volume de l’HPP (p= 0,02), le volume de
transfusion (p= 0,03), le transfert en réanimation (p= 0,04), l'échec d’embolisation (p= 0,02) et l'hystérectomie (p < 0,01).
75% des patientes déclaraient avoir eu peur de mourir et 25% avaient des difficultés relationnelles dans leur couple depuis
l’HPP. Concernant le projet familial, 37% des femmes avaient renoncé à une nouvelle grossesse et 4,8% avaient réalisé une
IVG par peur d’une récidive. Enfin, 34% avaient retardé un projet de nouvelle grossesse en raison de cet antécédent d’HPP.
Nous montrons pour la première fois une prévalence élevée de l’ESPT après HPP sévère nécessitant un traitement invasif.
Les patientes semblent conscientes de la gravité de l’HPP et sont émotionnellement marquées par cet antécédent puisque
les ¾ ont eu peur de mourir et les ¾ ont modifié leur projet familial. Que faire ? Nous préconisons un débriefing par le
praticien concerné les jours suivant puis une consultation avec un psychologue doit être proposée et encouragée. Enfin, Les
couples devraient être informés du lien possible entre HPP sévère et ESPT par une fiche d’information. Sur cette fiche
devrait apparaître un « numéro ressource » à contacter en cas de difficulté. Les réseaux de soins de périnatalité pourraient
être des acteurs actifs de ce type de projet.
L’acide rétinoïque favorise la cicatrisation des cellules amniocytaires via l’induction du gène LOXL4, membre de la famille des lysyl oxidases Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique D. Gallot*(1), M.Rouzaire(2), A.Comptour(2), C.Belville(2), D.Bouvier(2), G.Clairefond(2), F.Ponelle(2), V.Sapin(2), L.Blanchon(2)
(1) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France (2) EA7281-R2D2, Clermont-Ferrand, France * Auteur principal
Résumé
Introduction Près d’un tiers des naissances prématurées sont la conséquence d’une rupture des membranes. Celles-ci sont
réputées incapables de cicatriser. Le but de ce travail a été de tester les propriétés cicatrisantes d’un dérivé actif de la
vitamine A, l’acide tout-trans rétinoïque (atRA) sur les cellules épithéliales amniocytaires et d’en comprendre les
mécanismes moléculaires. Méthodes Des membranes fœtales ont été collectées à terme. L’effet de l’atRA sur la
cicatrisation a été testé par un test de blessure in vitro réalisé sur les amniocytes primaires puis par des tests de
prolifération et de migration. Les amniocytes primaires, l’amnios et le chorion ont été traités à l’atRA ou au DMSO (diluant)
pendant 6, 12, 24 ou 48h et une analyse transcriptomique a été réalisée sur les échantillons traités pendant 24h. Les
mêmes tests de cicatrisation ont été répétés en utilisant un inhibiteur de l’activité lysyl oxidase ou un siARN spécifique de
LOXL4. Résultats L’atRA améliorait la cicatrisation des amniocytes primaires en favorisant la migration, mais pas la
prolifération. L’analyse transcriptomique a identifié de nombreux gènes régulés par l’atRA, en particulier dans l’amnios et
les amniocytes primaires, alors que seulement 2 gènes ont été mis en évidence dans le chorion. L’induction de LOXL4 par
l’atRA a été vérifiée par RT-qPCR à tous les temps de traitement et confirmée par immunocytochimie. Le DR5 impliqué dans
la réponse à l’atRA a été identifié. Les effets pro-cicatrisants de l’atRA ont été drastiquement diminués par l’inhibiteur de
l’activité lysyl oxidase et surtout par le siARN spécifique de LOXL4. Conclusions Nos résultats démontrent un effet de l’atRA
sur la migration des amniocytes primaires, conduisant à une amélioration de la cicatrisation de plus de 80% in vitro. Nous
avons établi que ces effets sont médiés par l’induction directe du gène LOXL4, qui joue un rôle clé dans la dynamique de la
matrice extracellulaire en régulant la réticulation du collagène.
Quelle voie d'accouchement choisir après échec d'extraction par ventouse? Césarienne versus deuxième instrument Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Chamagne*(1), E.Perdriolle-galet(2), C.Baumann(3), O.Morel(4)
(1) Service d’Obstétrique, Maternité Régionale Universitaire, 10 Rue du Dr Heydenreich, Nancy, France, Nancy, France (2) Service d’Obstétrique, Maternité Régionale Universitaire, 10 Rue du Dr Heydenreich, Nancy, France Laboratoire IADI, Unité Inserm U947, Université de Lorraine, 54500 Vandoeuvre-les-Nancy, France, Nancy, France (3) Unité ESPRI-Biobase Plateforme d'Aide à la Recherche Clinique, CHRU de Nancy, rue du Morvan, 54511 Vandoeuvre-lès-Nancy, Nancy, France (4) Service d’Obstétrique, Maternité Régionale Universitaire, 10 Rue du Dr Heydenreich, Nancy, France Laboratoire IADI, Unité Inserm U947, Université de Lorraine, 54500 Vandoeuvre-les-Nancy, France France PremUp Foundation, Paris, France, Nancy, France * Auteur principal
Résumé
Résumé Objectif : Comparer la morbidité maternofoetale après échec d’extraction par ventouse en fonction de l’attitude
choisie pour permettre la naissance : césarienne versus tentative de deuxième instrument. Matériel et Méthodes. Etude
rétrospective monocentrique portant sur 172 cas d’échec de ventouse observés entre janvier 2006 et décembre 2014. Les
paramètres étudiés étaient : la perte d’hémoglobine maternelle, les traumatismes périnéaux, le pH à la naissance, l’Apgar,
la réanimation néonatale et la durée d’hospitalisation en néonatologie. Résultats. La fréquence d’échec de ventouse était
de 8,7%. Lors de la réalisation d’un deuxième instrument (77,9%), les mères présentaient plus de déchirures du 3° degré
(13,4% vs 0% ; p=0,017) et plus d’épisiotomies (72,2% vs 0% ; p< 0,0001). Il n’y avait pas de différence significative en
termes d’hémorragie du post partum entre les groupes « césarienne » et « tentative de deuxième instrument». Les
caractéristiques néonatales n’étaient pas différentes entre les groupes « tentative de deuxième instrument» et «
césarienne ». Les fœtus nés par césarienne après échec de deuxième instrument restaient plus longtemps hospitalisés en
néonatologie que ceux nés par césarienne réalisée d’emblée après échec de ventouse (p=0.02). Ils étaient plus souvent
intubés (p=0,04), convulsaient plus fréquemment (p=0,04), leur score d’Apgar était inférieur (p = 0.03) et leur pH plus bas (p
= 0.017). Conclusion. Comparée à la césarienne, la tentative d’un deuxième instrument augmente la morbidité maternelle
mais ne semble pas augmenter pas la morbidité fœtale. L’échec de deuxième instrument accroit significativement la
morbidité néonatale.
Le pronostic néonatal est-il amélioré en cas de tocolyse après une rupture prématurée des membranes avant terme ? Analyse par score de propension d’une cohorte nationale en population Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Lorthe*(1), F.Goffinet(2), S.Marret(3), C.Vayssière(4), C.Flamant(5), M.Quere(6), V.Benhamou(6), P.Ancel(7), G.Kayem(8)
(1) Inserm UMR 1153, Equipe de recherche en Epidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique (EPOPé), Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité, DHU Risques et grossesse, Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 06, IFD, 4 Place J (2) Inserm UMR 1153, Equipe de recherche en Epidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique (EPOPé), Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité, DHU Risques et grossesse, Université Paris Descartes, Département d’Obstétrique et (3) Département de Médecine Néonatale, CHU de Rouen, et Région-INSERM (ERI 28), Université de Normandie, Rouen, France (4) Département d’Obstétrique et de Gynécologie, CHU de Toulouse, INSERM UMR 1027, Santé péri et postnatale, handicap de l’enfant, comportements de santé et santé des adolescents, Université Paul Sabatier, Toulouse, France (5) Département de Médecine Néonatale, CHU de Nantes, Nantes, France (6) Inserm UMR 1153, Equipe de recherche en Epidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique (EPOPé), Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité, DHU Risques et grossesse, Université Paris Descartes, Paris, France (7) Inserm UMR 1153, Equipe de recherche en Epidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique (EPOPé), Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité, DHU Risques et grossesse, Université Paris Descartes, URC - CIC P1419, Hôpital Coc (8) Inserm UMR 1153, Equipe de recherche en Epidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique (EPOPé), Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité, DHU Risques et grossesse, Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 06, IFD, 4 Place J * Auteur principal
Résumé
Introduction et objectif : Notre objectif était d’évaluer si la tocolyse en cas de RPMAT était associée à une amélioration du
pronostic néonatal. Méthodes : EPIPAGE 2 est une cohorte nationale, prospective et en population de naissances
prématurées survenues dans 546 maternités françaises en 2011. Nous avons inclus dans cette analyse les femmes
présentant une RPMAT entre 24 et 32 semaines d’aménorrhée, une grossesse unique et un fœtus vivant lors de la RPMAT.
Les critères de jugement étaient la survie sans morbidité sévère, la prolongation de la grossesse de 48 heures ou plus après
la RPMAT et le diagnostic histologique d’une chorioamniotite. Nous avons comparé les caractéristiques des patientes et les
issues néonatales selon l’administration ou non d’une tocolyse. L’association de l’administration d’une tocolyse et de nos
critères de jugement a été analysée à l’aide d’un score de propension pour minimiser le biais d’indication. Résultats : Notre
population d’étude comprenait 803 patientes parmi lesquelles 569 (73.4%) avaient reçu une tocolyse. La tocolyse,
comparée à l’absence de tocolyse, n’était pas associée à une augmentation de la survie néonatale sans morbidité sévère
(86.7% vs 83.9%, p=0.39), de la prolongation de la grossesse de 48h ou plus (75.1% vs 77.4%, p=0.59) ou de chorioamniotite
histologique (50.0% vs 47.6%, p=0.73). Après avoir calculé les scores de propension et avoir réalisé une pondération inverse
sur le score de propension (IPTW), la tocolyse n’était associée ni avec une amélioration de la survie sans morbidité sévère
(odds ratio [OR] 1.02, intervalle de confiance à 95% [0.94-1.09]), ni avec une prolongation de la grossesse de 48 heures ou
plus (1.02 [0.94-1.11]), ni avec la chorioamniotite histologique (OR 1.05 [0.93-1.18]). Conclusion: L’administration d’une
tocolyse après une RPMAT n’est pas associée à une amélioration du pronostic obstétrical ou néonatal. Ces résultats ne sont
pas en faveur d’une tocolyse en cas de RPMAT.
Facteurs prédictifs anténataux de l’encéphalopathie néontaale en cas de pH inférieur à 7,00 Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Barrois(1), J.Patkai(2), P.Delorme(1), C.Chollat(2), F.Goffinet(1), C.Le ray(1)
(1) Maternité Port Royal, Paris, France (2) Service de néonatologie Maternité Port Royal, Paris, France * Auteur principal
Résumé
Introduction La naissance d’un enfant avec un pH≤7,00 est une situation anxiogène pour les parents et les praticiens. Parmi
ces enfants, certains développent une encéphalopathie anoxo-ischémique (EAI). La connaissance des facteurs prédictifs
anténataux associés à l’EAI pourrait aider les praticiens à informer les parents du pronostic. L’objectif de notre étude était
donc de déterminer les facteurs prédictifs anténataux associés à l’EAI, chez les enfants nés avec un pH ombilical≤7,00.
Méthodes : Une cohorte unicentrique rétrospective cas-témoin d’enfant nés ≥35 SA avec un pH ombilical≤ 7,00 a été
analysée sur 4 ans. Les cas étaient les nouveaux-nés ayant une EAI tout stade confondu selon la classification de Sarnat et
les témoins ne présentaient pas de signes d’EAI. Nous avons comparé les caractéristiques maternelles, obstétricales et
fœtales entre cas et témoins au moyen d’analyses univariées et multivariées. Résultats Parmi les 21211 naissances de la
période d’étude, 198 (0,93%) enfants sont nés avec un pH≤7,00 .Dix-neuf naissances<35 SA ont été exclues. Sur notre
population de 179 enfants ayant un pH ombilical ≤7,00, 32 (17,9%) avaient une EAI et 21 (11,7%) ont été mis en
hypothermie. Les enfants ayant une EAI avaient un score d’Apgar à 5’, un pH, et un base excess plus bas (4,5+/-0,5 vs 8,9+/-
0,1 p<0,01, 6,84 vs 6,95, p<0,01, -17,01 vs -12,75, p<0,01 respectivement). Concernant les facteurs maternels, l’obésité
(25.0% vs. 13.6%, p=0.02) et le tabagisme actif (18,7% vs 5,4%, p=0,01) étaient associés à l’EAI. Concernant les facteurs
obstétricaux, ceux associés à l’EAI étaient: l’apparition d’un évènement sentinelle (34,4% vs 13,6%, p<0,01),
particulièrement l’hématome rétro-placentaire (12,5% vs 2,7%, p=0,03), la baisse de variabilité du RCF (68,7% vs 44,2%,
p=0,01). Après ajustement, ces facteurs restaient significativement associés à l’EAI en cas de pH≤7,00 (Obésité: OR
ajusté=15.5 95%CI [1.1-12.5]; tabagisme: aOR=5.8 [1.6-21.2]; évènement sentinelle: aOR=2.7 [1.1-7.2]; baisse de variabilité:
aOR=2.8 [1.1-6.9]). Conclusion Les facteurs maternels associés à l’EAI en cas de pH ombilical ≤7,00 étaient l’obésité et le
tabagisme actif. Les mécanismes expliquant ces associations pourraient être étudiés. Les facteurs obstétricaux étaient les
évènements sentinelles et la baisse de variabilité du RCF. La connaissance de ces facteurs pourrait améliorer la prise en
charge obstétricale
Quelle classification du rythme cardiaque fœtal préférez-vous utiliser en pratique courante : la CNGOF ou la FIGO ? Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Cappe*(1), C.Garabedian(1), P.Deruelle(1), S.Depret(1), V.Houfflin-debarge(1)
(1) CHRU Lille Hôpital Jeanne de Flandre, Lille, France * Auteur principal
Résumé
OBJECTIF - Evaluer en pratique courante l’utilisation des classifications du rythme cardiaque fœtal (RCF) du Collège National
des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) de 2007 et de la Fédération Internationale de Gynécologie Obstétrique
(FIGO) de 2015. MATERIEL - Etude prospective monocentrique menée en avril 2016. Il était demandé aux sages-femmes de
classer le RCF toutes les heures pendant le travail selon les 2 classifications (CNGOF et FIGO). La sage-femme notait entre 0
et 10 ces différents éléments: facilité à classer le RCF, à mémoriser la classification, possibilité d'utilisation dans sa pratique
quotidienne et aide pour la décision d'un examen de deuxième ligne. Enfin, elle devait choisir celle leur paraissant la plus
utile en pratique courante. RESULTATS - 46 patientes ont été incluses. La note médiane concernant la facilité à classer le
RCF selon la CNGOF était de 7 versus 8 pour la classification FIGO (p<0,05). La note médiane concernant la facilité à
mémoriser la classification était de 4 pour la CNGOF contre 8 pour la FIGO (p<0,05). La classification la plus facile à utiliser
était la FIGO dans 76% des cas et la CNGOF était jugée la plus utile dans 61% des cas. La CNGOF était jugée comme aide
pour le recours à un examen de 2ème ligne dans 70% des cas et la FIGO dans 63% des cas. CONCLUSION - La classification
FIGO semble plus facile à utiliser mais la CNGOF plus utile. Le choix de l’une ou l’autre doit donc être discuté au sein de
chaque équipe.
Mesure échographique de l’angle de progression comme facteur prédictif de la voie d’accouchement après 41 SA Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique F. Djaafri*(1), T.Bultez(2)
(1) Mademoiselle, 92600, France (2) Docteur, Paris, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : Identifier des paramètres échographiques prédictifs de la réussite de la tentative de l’accouchement par voie
basse en cas de grossesse prolongée. Matériel et Méthodes : Les caractéristiques maternelles et du travail, dont l’angle de
progression AOP, la distance tête-sonde mesurés par échographie transpérinéale, et la longueur cervicale mesurée par
échographie endovaginale, ont été évaluées à partir d’une cohorte prospective de patientes se présentant à la consultation
de terme, avec une grossesse singleton, fœtus vivant, en présentation céphalique, quelque soit la variété de présentation.
Le critère de jugement était la voie d’accouchement après une grossesse prolongée. Résultats: Parmi les 142 patientes se
présentant pour la consultation de terme, 28 ont accouché par césarienne (19,7%). La nulliparité et la présentation en
variété postérieure étaient des facteurs associés au risque de césarienne. L’angle de progression mesuré par voie
transpérinéale et la mesure de la longueur cervicale par voie endo-vaginale n’étaient significativement associée au risque
de césarienne. Les médianes (Q1-Q3) d’AOP n’étaient pas différentes entre les groupes césarienne et accouchement voie
basse, respectivement 84,4 (73,5-98,2) vs. 90 (82-100) (p=0.08). Conclusion: L’AOP n’est pas un facteur prédictif de la
réussite de l’accouchement par voie basse chez les patientes à 41 semaines d’aménorrhée, avant le début de travail. Parmi
les données échographiques étudiées, seule la variété de présentation est associée au risque de césarienne en cas de
grossesse prolongée.
UTERINE RUPTURE: unscarred versus scarred uterus. What is different ? Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique G. Markou*(1), C.Pocelet(1), J.Muray(1)
(1) C.H.P(Pontoise), Pontoise, France * Auteur principal
Résumé
Objective: To determine uterine rupture risk factors in women with unscarred uterus compared to scarred uterus, and to
evaluate maternal and neonatal outcomes. Methods: retrospective, population-based study, in all Val d’Oise public
maternity units, in France, between 2000 and 2015. All identified cases of uterine rupture were analyzed, using medical
records. We compared risk factors, obstetrical and fetal histories, and maternal and neonatal complications between
patients with unscarred versus scarred uterus. Results: 21 uterine rupture of unscarred uterus and 105 with scarred uterus
were identified. Nulliparous woman were more frequently observed with unscarred uterus (p < 0.001). Uterine rupture was
located in 42.9% on the uterine lateral side in unscarred uterus as compared to 1.9 % for scarred uterus (p <0 .001).
Thirteen out of 21 (57%) uterine rupture in unscarred uterus had particular gynaecological or obstetrical history, such as
müllerian malformation, Ehler Danlos Syndrome, malpresentation, placenta percreta, endometriosis or multiple pregnancy,
in contrast to scarred uterus 4.8% (5/105) (p <0 .001). Significantly more maternal complications and neonatal mortality in
patients with unscarred uterus were observed. Conclusion: uterine rupture on unscarred uterus was a very rare condition
and often occured in woman with a specific gynaecological or obstetric history. The uterine lateral location rupture was
associated with vascular injuries and higher maternal and neonatal morbidity and mortality.
Taux de césarienne chez la primipare à terme dans les maternités de niveau III des Centres Hospitalo-Universitaires français en 2010 Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique L. Lerouge*(1)
(1) CHU Jean Minjoz, Besançon, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : Le taux de césarienne est passé de 6,1 % dans les années 1970 à plus de 20 % en 2010 alors que l’OMS
préconise un taux de césarienne compris entre 10 et 15 %. Les Centres Hospitalo-Universitaires (CHU) sont en grande
partie responsables de la formation des futurs accoucheurs et donc de leur pratiques obstétricales. Un bon indicateur de
ces pratiques est le pourcentage de voie haute dans des situations considérées à bas risque. Nous nous sommes donc
intéressés au taux de césarienne chez la primipare à terme dans chaque maternité de niveau 3 des CHU français pour
l’année 2010. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive pour l’année civile 2010, incluant 38
centres. Le critère de jugement principal était le taux de césarienne pour les grossesses singletons, de patientes primipares
à partir de 37 semaines d’aménorrhées (SA). Résultats : Trente six centres ont pu renseigner le critère principal avec un taux
de césarienne moyen de 20 % pour la primipare à terme, variant de 10,2 % à 33,8 %. Vingt neuf centres avaient un taux de
césarienne chez la primipare à terme compris entre 15 et 25 %. La moyenne du taux de césarienne global des CHU pour
2010 était de 21,2 % variant de 14 % à 26,8 %. Discussion : Même si 80 % des CHU avaient en 2010 un taux de césarienne
chez la primipare à terme compris entre 15 et 25%, notre étude montre une grande disparité dans les valeurs extrêmes et
des résultats au dessus des taux préconisés par l’OMS. Ce taux moyen de 20 % dans une population considérée à bas risque
laisse présager une augmentation du taux de césarienne dans le futur si aucune mesure de correction n’est prise. Il est de la
responsabilité des établissements formateurs que sont les CHU d’optimiser la formation obstétricale des internes qui seront
les obstétriciens de demain et donc responsables des taux nationaux de césarienne à venir.
Cerclage cervico-isthmique par voie vaginale : à propos de 21 cas au CHRU de Besançon Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Pascalet*(1)
(1) Interne en gynécologie obstétrique, Besancon, France * Auteur principal
Résumé
But. – Evaluer l’efficacité d’un cerclage cervico-isthmique par bandelette synthétique mise en place par voie vaginale en
dehors de la grossesse, dans une population de patientes à haut risque d’avortement spontané tardif (AST) et
d’accouchement prématuré dans notre maternité de niveau III. Matériel et Méthodes. – Etude descriptive rétrospective
mono-centrique portant sur 21 cas de cerclage cervico-isthmique par voie vaginale réalisés au CHRU de Besançon entre
2000 et 2015. Nous avons analysé les antécédents obstétricaux, les étiologies des incompétences cervicales, les différentes
stratégies mises en œuvre pour leur prise en charge et le devenir obstétrical de ces patientes. Résultats. – L’âge moyen des
patientes au moment du cerclage était de 31,3 ans. Aucune complication en cours d’intervention n’a été observée. La
durée opératoire moyenne était de 39,8 minutes. Nous avons eu une complication à type d’abcès nécessitant l’ablation de
la bandelette. Avant la réalisation du cerclage cervico-isthmique, le pourcentage d’accouchement à terme était de 16%
contre 64% après cerclage. Il y avait 50% de AST avant cerclage et aucun après. Le taux de survie fœtale était de 24% avant
cerclage contre 100% après. Conclusion. – Le cerclage cervico-isthmique avec mise en place d’une bandelette synthétique
par voie vaginale est un moyen efficace, chez des patientes à haut risque obstétrical. Les indications doivent être limitées à
une population bien sélectionnée.
Variabilité inter opérateur d'analyse du rythme cardiaque foetal selon 4 classifications Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique C. Garabedian*(1), L.Butruille(1), E.Drumez(1), E.Servan schreiber(1), G.Bleu(1), V.Mesdag(1), P.Deruelle(1), J.De jonckheere(1), V.Houfflin debarge(1)
(1) Hôpital Jeanne de Flandre, CHRU Lille, Lille, France * Auteur principal
Résumé
Objectif – Différentes classifications du rythme cardiaque fœtal (RCF) ont été proposées: RCF classé en « rassurant » versus
« non rassurant », la classification NICHD (National Institute of Child Health and Human Development) à 3 niveaux publiées
en 2008, celle du CNGOF (Collège National des Gynécologues Obstétriciens Francophones) 2013 à 5 niveaux, et enfin la
dernière éditée par la FIGO (Federation International of Gynecology and Obstetrics) à 3 niveaux publiée en 2015. L’objectif
était d’évaluer la concordance inter observateur de ces 4 classifications. Matériel et méthodes – 4 cliniciens ont revu 100
RCF sans connaître les informations cliniques anténatales ni le devenir. Les RCF étaient classées soit par une classification à
2 niveaux (« rassurant » versus « non rassurant »), soit à 3 niveaux (NICHD et FIGO), soit à 5 niveaux (CNGOF). Résultats –
L’agrément global entre observateurs était modéré pour chaque classification : 0.58 (0.40-0.74) pour la 2 niveaux, 0.48
(0.37-0.58) pour la NICHD 2008, 0.58 (0.53-0.63) pour la CNGOF 2013 et 0.59 (0.49-0.67) pour la FIGO 2015. Lorsque le RCF
était classé rassurant, il était classé comme normal dans 85,5% pour la NICHD et dans 94,5% pour la FIGO. Pour la
classification CNGOF, 65% était classé comme normaux et 32,5% comme quasi normal. La concordance était forte entre
FIGO catégorie I (normal) et RCF « rassurant » (kappa = 0.95). Conclusion – La concordance inter observateur d’analyse du
RCF était modérée quelque soit la classification utilisée.
Évaluation de Premaquick, nouveau test multiplex pronostic d'accouchement imminent chez des patientes avec menace d'accouchement prématuré Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique G. Eleje*(1), E.Ezugwu(2), A.Eke(3), L.Eleje(4), J.Ikechebelu(5), I.Ezebialu(6)
(1) NNAMDI AZIKIWE UNIVERSITY, AWKA, NIGERIA, Awka, Nigeria (2) Department of Obstetrics and Gynaecology, University of Nigeria Teaching Hospital, Enugu, Nigeria (3) Division of Maternal Fetal Medicine, Obstetrics and Gynecology, John Hopkins University School of Medicine, Maryland, United States (4) Measurement and Evaluation Unit, Department of Educational Foundations, Nnamdi Azikiwe University, Awka, Nigeria (5) Effective Care Research Unit, Department of Obstetrics and Gynecology, Nnamdi Azikiwe University, Nnewi, Nigeria (6) Department of Obstetrics and Gynecology, Chukwuemeka Odumegwu Ojukwu University Teaching Hospital, Awka, Nigeria * Auteur principal
Résumé
Introduction L’objectif de cette étude était d’évaluer les performances du test Premaquick (Biosynex SA), test rapide
associant 3 marqueurs (IGFBP-1 native, IGFBP-1 totale, IL-6), permettant d’évaluer le risque d’accouchement imminent chez
les femmes avec menace d’accouchement prématuré, sans rupture des membranes. Méthodes L’évaluation a été réalisée
avec une population de 97 femmes avec menace d’accouchement prématuré recrutées au cours d’une étude prospective
multicentrique au Nigéria. Le test Premaquick a été réalisé à partir de sécrétions vaginales prélevées lors de l’examen au
spéculum, avant toucher vaginal. Le test Premaquick est considéré comme positif lorsqu’au moins 2 des 3 marqueurs sont
détectés. Les patientes de l’étude ont été suivies pendant 14 jours après leur admission et les performances (sensibilité,
spécificité, valeur prédictive positive et négative) du test Premaquick pour la prédiction d’un accouchement dans les 2/7/14
jours après le test ont été calculées. L’étude a été approuvée par les comités d’éthique des différents hôpitaux et toutes les
patientes ont donné leur consentement éclairé. Résultats Au cours de cette étude, 19 femmes ont accouché dans les 2
jours suivant leur admission à l’hôpital, 12 femmes entre 3 et 7 jours et 4 entre 8 et 14 jours après leur admission. Le test
Premaquick a montré une sensibilité de 89,5/87,1/85,7%, une spécificité de 80,8/92,4/96,8%, une valeur prédictive positive
de 53,1/84,4/93,8% et une valeur prédictive négative de 96,9/93,9/92,3% pour la prédiction d’accouchement dans les
2/7/14 jours après la réalisation du test. Conclusion Cette première étude du test Premaquick montre un fort potentiel du
test pour améliorer la prise en charge des patientes avec menace d’accouchement prématuré.
Évaluation des résidus post-mictionnels du post-partum: une étude avant-après Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Neron*(1), L.Allègre(1), B.Fatton(1), R.De tayrac(1), V.Letouzey(1)
(1) CHU de Nîmes, Nîmes, France * Auteur principal
Résumé
Introduction. Le résidu post-mictionnel pathologique (RPM) (résidu supérieur à 150cc pour une miction supérieure à 150cc)
est un problème fréquent du post-partum. Les principaux facteurs de risque connus sont la durée totale du travail, la durée
de la seconde phase du travail et les extractions instrumentales. L’objectif de cette étude était l’évaluation d’un nouveau
protocole de sondage urinaire évacuateur systématique à 2 heures du post-partum. Méthodes. Cette étude prospective
avant-après uni centrique incluait les femmes majeures, admises en salle d’accouchement. Le critère de jugement principal
était le taux de RPM. Les critères de jugement secondaires étaient la sensation du besoin d’uriner à 6 heures du post-
partum et le premier volume mictionnel. Les résultats étaient confrontés aux données d’une étude observationnelle
réalisée avant la mise en place du sondage systématique à 2 heures du post-partum. Cette étude a été déclarée sur
clinicaltrials.gov ID NCT02597413 et a reçu l’approbation du comité d’éthique CEROG. Résultats. 121 patientes du groupe «
avant » (A) et 82 patientes du groupe « après » (B) ont été inclues pour analyse. Toutes les patientes du groupe B ont eu un
sondage évacuateur. En analyse multivariée dans le groupe « accouchement voie basse », on retrouvait une baisse du taux
de RPM (50% dans le groupe A, 17% dans le groupe B ; OR=0,27 ; p<0,001) et du volume moyen de RPM (105mL vs 171mL,
p<0,01). Le taux de patientes présentant le besoin d’uriner à 6 heures du postpartum était plus important dans le groupe B
(83% dans le groupe A et 94% dans le groupe B ; OR=0,38 ; p=0,04). IL n’a pas été retrouvé de différence entre les groupes
concernant le premier volume mictionnel. Conclusion. Le nouveau protocole de sondage urinaire évacuateur systématique
2 heures après l’accouchement diminue le taux de RPM. La confirmation de ces résultats par un essai randomisé semble
nécessaire.
Complications de la grossesse, du travail, de l’accouchement et du post partum immédiat selon le BMI. Une étude de cohorte française sur la base de donnée AUDIPOG sur 314 851 grossesses Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Servan-schreiber(1)
(1) Jeanne de Flandre, Lille, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : L’obésité est un facteur de surmorbidité connu qui potentialise l’état pathologique de la femme enceinte.
L’objectif principal de cette étude de cohorte multicentrique est d’évaluer l’impact de l’indice de masse corporelle mesuré
avant la grossesse sur la survenue de complications maternelles de la grossesse, du déroulement du travail et de
l’accouchement, du post partum immédiat et des conséquences néonatales. Matériel et méthode : Les données étaient
tirées de la base de donnée AUDIPOG, base regroupant les données anténatales de 314 851 grossesses de singleton sur
tout le territoire français entre 1999 et 2013. Le critère de jugement principal portant sur les complications maternelles
était la survenue d’une hospitalisation et/ou survenue d’une pathologie au cours de la grossesse. Les patientes étaient
classées selon leurs IMC en début de grossesse en 4 groupes. Résultats : Pour les groupes IMC normal, surpoids, obésité et
obésité morbide, on retrouvait 34.1%, 38.2%, 45.3% et 56.9% de survenue d’au moins une complication pendant la
grossesse respectivement (p<10-4). L’hypertension gravidique, la pré éclampsie, le diabète gestationnel, le RCIU, la
macrosomie étaient plus fréquent à mesure qu’augmentait l’IMC (p<0,05). La menace d’accouchement prématuré était
moins fréquente dans les populations en surpoids et obèse (p<10-4). On retrouvait plus de césarienne programmée, de
déclenchement, d’extraction instrumentale, de césarienne en urgence, d’hémorragie du post partum à mesure
qu’augmentait l’IMC (p<0,05). La durée du travail était plus longue (p=0,04). Les termes prématurés ou dépassés, les morts
fœtales in utero, la présentation du siège, la macrosomie, les transferts néonataux en soins intensifs, réanimation et décès
néonataux étaient augmentés avec l’IMC (p<0,05). Les complications du post partum et les hospitalisations prolongées
étaient plus fréquentes chez les patientes en surpoids ou obèse (p<10-4). Conclusion: Notre étude suggère que l’indice de
masse corporelle est un élément majeur à prendre en compte dans un contexte obstétricale car son élévation est un
facteur de risque obstétrical global, qui touche aussi bien la période antépartum, que per partum ou post partum, sur le
versant maternel ainsi que fœtal. Cette étude en population, première de cette envergure en France, vient épauler les
études en population d’autres pays.
Association entre suivi prénatal et morbidités maternelle et périnatale sévères: Analyse au sein de la cohorte PreCARE Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Linard*(1), B.Blondel(1), C.Estellat(2), C.Deneux(1), D.Luton(3), J.Oury(4), T.Schmitz(4), L.Mandelbrot(5), E.Azria(6)
(1) INSERM UMR1153 EPOPé, Paris, France (2) CIC1425-EC UMR1123 INSERM, Paris, France (3) Hopital Bichat APHP, Paris, France (4) Hopital Robert Debré, Paris, France (5) Hopital Louis Mourrier, Colombes, France (6) Maternité, Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph, INSERM UMR1153 EPOPé, Université Paris Descartes, Paris, France * Auteur principal
Résumé
Introduction Il existe une grande variabilité dans les recommandations internationales en termes de suivi prénatal.
L'efficience du suivi prénatal pour réduire les complications périnatales est toutefois variable d’une étude et d'un contexte
à un autre. Peu d’études se sont intéressées à sa capacité à réduire la morbidité maternelle. L’objectif de cette étude est
d’étudier l’association entre suivi prénatal (SP) et morbidités sévères maternelle et périnatale. Matériel et méthodes Nous
avons réalisé une analyse secondaire de la cohorte prospective PreCARE, constituée dans quatre maternités du territoire
Paris Nord de 2010 à 2012. L'échantillon comportait 9117 femmes ayant une grossesse unique et accouchées après 21
semaines d’aménorrhée (SA) révolues. Plusieurs mesures du SP ont été utilisées : 1/Initiation du SP avant 14 SA 2/Taux de
consultations réalisées en fonction du nombre de consultations recommandées pour l’âge gestationnel à l’accouchement
3/Réalisation des échographies du 1er, 2nd et 3ème trimestre 4/ Une version modifiée de l’indice de SP « APNCU »
(Adequacy of Prenatal Care Utilization) combinant les trois mesures précédentes. Les critères principaux de jugement
étaient des variables composites de morbidités sévères 1/maternelle (MSM) 2/ périnatale (MSP). Des modèles de
régression logistique ont été utilisés pour ajuster sur les caractéristiques médicales et sociodémographiques des mères.
Résultats Selon l’indice APNCU modifié, 34.6% des femmes avaient un SP inadéquat; les morbidités sévères maternelle et
périnatale étaient estimées à 2,9% et 5,5%. Un nombre de consultations recommandées inférieur à 50% (2.6% des femmes)
était associé à un risque augmenté de MSM et MSP (ORa : 2,40 [1,38-4,17] et ORa: 2,27 [1,43-3,59] respectivement).
L’initiation tardive du SP (17.0% des femmes) n’était associée ni à la MSM ni à la MSP. Les taux de non-réalisation des
échographies du 1er, 2nd et 3ème trimestre (respectivement 22%, 17% et 16%) étaient associés à un risque augmenté de
MSP. Selon l’indice APNCU modifié, un SP inadéquat était associé à un risque augmenté de MSP (ORa: 1.37 [1.05-1.80]).
Conclusion Malgré des dispositifs supposés garantir un accès universel aux soins durant la grossesse, le taux de suivi
inadéquat reste important dans notre population et est associé à un risque accru de morbidités sévères, tant périnatal que
maternel.
Extraction instrumentale par spatules de Thierry en cas de variété postérieure persistante : Intérêt de la rotation instrumentale. Etude prospective, comparative, sur le devenir materno-foetal immédiat et maternel à 2 et 6 mois Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique P. Guerby*(1)
(1) CHU Toulouse, maternité Paule de Viguier, Toulouse, France * Auteur principal
Résumé
Introduction Les variétés postérieures persistantes (VPP) représentent 2 à 13 % des accouchements par voie basse et
constituent la malposition la plus fréquente à la naissance. Le taux d’échec des rotations manuelles (RM) (de 10 à 25%
selon les séries) ouvre le débat quant à la réalisation de rotations instrumentales. L’objectif de ce travail est de comparer
les conséquences périnéales immédiates et différées (à 2 mois et 6 mois du post-partum) et néonatales immédiates des
rotations instrumentales (RI) par spatules de Thierry à celles induites lors des extractions instrumentales en OS, en cas
d’échec de rotation manuelle Méthode Une étude de cohorte prospective observationnelle a été réalisée au CHU de
Toulouse (type III), entre Octobre 2014 et Novembre 2015. Les patientes ayant bénéficié d’une tentative de RI (groupe RI)
ou d’une extraction instrumentale en OS sans tentative de RI (groupe OS) ont été suivies de manière prospective pendant 6
mois : recueil des données materno-fœtales à l’accouchement, questionnaires de qualité de vie, de douleur, de continence
anale (score de Wexner) et de fonction urinaire (ICIQ-FLUTS) à J2, 2 mois et 6 mois post-partum Résultats Sur 5265
accouchements, dont 495 VPP, 111 patientes ont été incluses : 58 dans le groupe RI et 53 dans le groupe OS. Les 2 groupes
étaient comparables. Le taux de déchirure périnéale sévère était significativement plus bas dans le groupe RI (1,7% vs
24,5%, p=0,0003) sans augmentation de la morbidité néonatale. Les patientes du groupe OS présentent plus d’incontinence
anale à 2 mois (51% vs 9,1%, p<0,0001) et 6 mois (30% vs 5,5%, p=0,001), et plus de symptômes urinaires, de douleurs, de
dyspareunie et de symptômes dépressifs à 6 mois Conclusion Une tentative de RI en cas d’échec de RM diminue la
morbidité périnéale immédiate sans augmenter la morbidité néonatale et permet de diminuer la morbidité périnéale
globale (incontinence fécale, symptômes urinaires, douleurs et dyspareunie) à 6 mois
Paludisme congénitale infestation et suivi de grossesse Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Bah(1)
(1) Faculté médecine pharmacie-odontostomatologie Conakry UGANC, Guinée, Guinea * Auteur principal
Résumé
Paludisme congénitale infestation et suivi de grossesse Bah Elhadj Mamoudou, Sy Telly, Diallo Ibrahima Sory, Diallo S, Conté
I, Camara A, Baldé I S, Camara M K, Keita M, Kaba A, Kouroumah M, Diallo F B, Baldé M.D, Diallo M P, Keita N, Blami D,
Hyjazi Y. L’objectif était de contribuer à améliorer la prise en charge des cas du paludisme congénital infestation (PCI) en
Guinée à travers l’actualisation des connaissances acquises. Méthodes : Ce travail a eu pour cadre 16 maternités de Guinée
(niveau 1, 2 et 3). C’est une étude multicentrique, descriptive et analytique sur une période de (3) mois allant du 01 janvier
au 01 Avril 1015. Pour chaque nouveau-né, nous avons effectué trois prélèvements: sur le cordon ombilical, sur la face
maternelle du placenta et sur le talon du nouveau-né. Résultats: La fréquence du Paludisme Congénital était 171/1671
(10,23%) et le PCI était confirmé dans 7,24%. La tranche d’âge 20-34 ans était la plus concernées 6,40% avec une
prédominance des primipares 4,12%. Les prélèvements pour la goutte épaisse étaient positifs au niveau du placenta
11,43%, au cordon ombilical 8,38% et au talon du nouveau-né 7,24%. Parmi les facteurs maternels trouvés, un nombre de
CPN inférieur à 4 avec deux ou trois doses traitement préventif intermittent à la Sulphadoxine-pyriméthamine (TPI-SP), une
mauvaise utilisation de la moustiquaire (MILDA) et la survenu du paludisme pendant la grossesse. Le plasmodium
falciparum était la seule espèce parasitaire en cause. Nous avons trouvé une relation statistiquement significative entre la
survenu du PCI et le faible poids de naissance des enfants avec P value= 0,000. Conclusion : Renforcer et systématiser le test
de dépistage rapide (TDR) à chaque CPN avant toute TPI-SP permettrait d’assurer une prévention correcte du paludisme
pendant la grossesse, à la naissance et éviter de créer une résistance au TPI-SP. Mots clés : paludisme congénital,
paludisme infestation, CPN.
Césariennes en urgence en maternité de type 1: impact de l’utilisation du code couleur Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique C. Linck*(1)
(1) CHR Metz, Ars laquenexy, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : Evaluer l’impact de l’introduction du code couleur, utilisé pour hiérarchiser le degré d’urgence des césariennes,
au sein d’une maternité de type I, sur le délai décision-naissance (DDN). Matériel et méthode : Toutes les patientes ayant
bénéficié d’une césarienne en urgence pour un fœtus unique étaient incluses. L’obstétricien, l’anesthésiste et l’infirmière
de bloc opératoire n’étaient pas de garde sur place en période nocturne. L’étude était séparée en phase I correspondant à
la période avant l’introduction du code couleur et phase II à la période après introduction du code couleur. Le DDN était
étudié pour chaque phase, et pour chaque code couleur en phase II, et en fonction de la période diurne ou nocturne.
Résultats: 276 patientes étaient incluses. En phase I le DDN moyen était de 54 minutes contre 44 minutes en phase II (p
0,0003). Le délai moyen entre la décision de césarienne et la naissance, pour le code vert était de 62 minutes, pour le code
orange de 42 minutes et pour le code rouge de 22 minutes (p<0,001). Les délais entre l’entrée au bloc opératoire et
l’incision ou la naissance étaient significativement raccourcis en phase II (respectivement p : 0.0003 et p<0.001). Il n’y avait
pas d’action de l’heure de décision de la césarienne sur le choix du code couleur. Il n’y avait pas de différence de délai entre
la période diurne et la période nocturne que ce soit en phase I ou II. En phase II, il n’y avait d’APGAR inférieur à 7 à 5
minutes que lors des césariennes de code rouge (8 cas), de même pour les transferts néo-nataux (2 cas) et les PH de
naissance inférieur à 7.20 (9 cas). D’un point de vue maternel, le nombre de complications post-opératoires était
semblable pour les 3 codes. Conclusion : La mise en place du code couleur pour les césariennes en urgences était un
bénéfice dans la réduction du DDN. La non présence des médecins et infirmières sur place en période nocturne n’était pas
l’élément à modifier pour améliorer ce délai.
Élaboration et évaluation pédagogique d'un modèle pour l'apprentissage à la délivrance artificielle et révision utérine Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique S. Mizrahi*(1), E.Jean-dit-gautier(1), O.Mayeur(2), M.Brieu(2), M.Cosson(1), C.Rubod(1)
(1) CHRU lille, Lille, France (2) Ecole Centrale, Lille, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : La délivrance artificielle ou la révision utérine (DARU) est un geste qui doit être acquis par toute personne
effectuant un accouchement. Il s’agit de la première étape de la prise en charge des hémorragies de la délivrance (HDD). A
ce jour, la formation des internes et des sages-femmes est hétérogène et inégale, dépendant de l’implication pédagogique
des « séniors ». Dans ce cadre nous souhaitions faire évoluer la formation des jeunes accoucheurs au geste de la DARU pour
la prise en charge des HDD. L’objectif de cette étude est dans un premier temps de développer un modèle, constitué d’un
utérus, vagin et placenta, intégré à un mannequin permettant la réalisation d’une DARU. Et dans un second temps, valider
l’intérêt pédagogique du modèle développé en comparaison au modèle déjà en place dans des séances de simulation de
prise en charge des HDD sur mannequin. Matériel et Méthode : Une modélisation 3D du système pelvien de la femme
enceinte et en post-partum a déjà été réalisée par notre équipe à partir d’IRM. Ces travaux nous ont permis de définir les
dimensions des différents organes pelviens afin d’élaborer les moules en plastique grâce à une imprimante 3D. Le modèle
était ensuite réalisé en coulant le silicone dans ces moules. Deux premiers prototypes ont d’abord été réalisés et testés. Des
internes et des séniors en gynécologie-obstétrique ainsi que des sage-femmes, élèves et diplômées ont testé nos 2
modèles. Un questionnaire a été élaboré permettant l’évaluation de ces prototypes en comparaison au modèle initialement
utilisé lors de ces séances ainsi qu’au mannequin VICTORIA®, présenté comme un mannequin de dernière génération. Les
résultats préliminaires nous ont ainsi permis d’élaborer un troisième prototype qui combinait les caractéristiques
intéressantes des 2 premiers prototypes et a aussi été testé par des gynécologues et sages femmes. Un vagin et un placenta
ont aussi été élaborés et testés sur ce dernier prototype. Résultats : Un premier prototype a été réalisé en utilisant les
mesures retrouvées par la modélisation. Il s’agit du modèle appelé « rigide ». Ce modèle présentait une paroi épaisse
rendant difficile la mise en place du placenta. Un deuxième prototype a donc été décidé dont les épaisseurs ont été
retravaillées. C’est le prototype « souple ». 56 participants ont répondu au questionnaire : 26 gynécologues (47%) dont la
moitié avaient une expérience suffisante en DARU, et 30 (53%) sage-femmes. La grande majorité (90%) trouve nos modèles
d’aspect réaliste et le geste de DARU représentatif de la réalité (70%). Le prototype rigide ressortait comme étant le plus
représentatif du geste (7.4/10 de moyenne) suivi par le prototype souple (6/10 de moyenne). Les participants se plaignant
essentiellement de la sensation trop évasée du col utérin dans le 2ème prototype, « souple ». Un troisième prototype a
donc été réalisé en couplant l’épaisseur du prototype rigide au niveau du col et celle du prototype souple au niveau de
l’isthme et du fond utérin, il s’agit d’un prototype « hybride ». Une seconde analyse a été réalisée en comparant ce nouveau
prototype avec le prototype “rigide“, considéré comme la meilleure alternative d’après notre évaluation précédente. 24
testeurs ont pu comparer le geste de DARU sur 2 mannequins identiques en aveugle. L’évaluation individuelle des 2
modèles retrouve une note de 8,1/10 pour le modèle « hybride » et de 8,6/10 pour le modèle « rigide ». Conclusion : La
validation pédagogique de notre modèle utérin a pour but d’enrichir le scénario HDD permettant à l’opérateur d’effectuer,
comme dans la réalité, toutes les étapes de la prise en charge de l’HDD. En intégrant notre modèle on pourrait aboutir à
une séance de simulation complète, au plus près du réel. Ce nouveau modèle s’inscrirait dans un projet pédagogique plus
global de simulation et d’entrainement des accoucheurs juniors à un geste fréquent et néanmoins essentiel à acquérir lors
de leur parcours de formation. De plus, le faible coût de fabrication de notre modèle serait intéressant pour les situations
de restriction budgétaires (missions humanitaires, projets pédagogiques à faible budget…) ainsi que sa compatibilité à tous
les mannequins.
Incidence des acidoses foetales néonatales et leur évitabilité: étude rétrospective montpellieraine sur deux ans de nos pratiques professionnelles Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Massé-salinaires*(1)
(1) CHU Arnaud de Villeneuve, Montpellier, France * Auteur principal
Résumé
Objectif. La pratique de l’obstétrique repose sur deux objectifs : la sécurité de la parturiente et du nouveau-né. Les
conditions de naissance peuvent entrainer des séquelles neurologiques principalement dues à une acidose fœtale
néonatale. Nous avons voulu évaluer nos acidoses fœtales et déterminer leur éventuelle évitabilité dans un objectif
d’amélioration de nos pratiques professionnelles. Matériel et Méthode. Nous avons mené une étude rétrospective, du
01/01/2014 au 31/12/2015. Nous avons colligé tous les pH artériels à la naissance inférieurs à 7,05. Nous avons ensuite
étudié les données concernant la patiente, l’accouchement et le nouveau-né afin de déterminer si la prise en charge était
en adéquation avec les recommandations de bonnes pratique et définir une notion d’évitabilité. Résultats. Nous avons
retrouvé 178 pH inférieurs à 7,05 sur 5791 pH réalisés. Le taux d’acidose fœtale était de 3,07% dont 0,62% d’acidose
métabolique profonde. 28,1% des nouveau-nés ont été hospitalisés en pédiatrie, 88% sont sortis d’hospitalisation sans
séquelle. 29,8% de ces acidoses ont été jugées potentiellement évitables avec un test de concordance kappa de Cohen
retrouvé pour l’ensemble des dossiers de 0,77. Comme critère d’évitabilité nous avons retrouvé un défaut de surveillance
de seconde ligne dans 32,5% des cas, une durée d’expulsion inadéquate dans 50% des cas, un non respect des guidelines
des techniques de seconde ligne dans 13,5% des cas. Conclusion. Nos résultats sont concordants avec les données de la
littérature, rassurants quant à nos pratiques professionnelles, mais restent perfectibles. Ainsi des voies d’amélioration ont
pu être élaborées.
Le placenta praevia et les voies d'accouchement Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. Simonneau*(1), L.Sahmoune-rachedi(2)
(1) Interne, Reims, France (2) Chef de Clinique, Reims, France * Auteur principal
Résumé
Objectifs L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la voie d’accouchement selon la distance du placenta par rapport
à l’orifice interne du col mesurée lors de l’échographie. L’objectif secondaire est d’évaluer la pratique de l’échographie dans
le diagnostic du placenta prævia et de ses complications. Matériels et Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective et bi
centrique menée au Centre Hospitalier de Charleville Mézières et au Centre Hospitalier Universitaire Maison blanche à
Reims. Les patientes présentant une grossesse singleton avec un placenta prævia confirmé à l’échographie du 3eme
trimestre entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2015 ont été incluses dans l’étude. L’issue des grossesses a été
évaluée selon la localisation du placenta par rapport à l’orifice interne du col utérin. Le diagnostic de placenta praevia a été
réalisé par échographie sus pubienne et endo vaginale. Résultats Au total, 66 patientes ont été incluses. Quinze patientes
(33%) avaient un placenta prævia dont la mesure orifice interne-bord inferieur du placenta était comprise entre 10 et
20mm et 18 patientes (27%) avaient un placenta dont la même mesure était comprise entre 0 et 10mm. Une césarienne
était programmée d’emblée pour toutes ces patientes dans nos centres. Le taux global de césarienne était de 92,4%. Cinq
patientes (7,6%) dont le placenta était mesuré entre 10 et 20mm de l’orifice interne du col ont accouché voie basse. Trois
patientes ont eu une hystérectomie d’hémostase pour placenta accreta sur placenta recouvrant. La recherche de vaisseaux
prævia a été effectuée dans 6% des cas. Conclusion Une césarienne est programmée d’emblée pour les placentas prævia
quel que soit la distance par rapport à l’orifice interne, dans nos centres. Une épreuve de travail pour des placentas
mesurés entre 10 et 20mm du col utérin serait envisageable étant donné l’absence d’augmentation du risque
hémorragique. Le recours au Doppler couleur pour la recherche de vaisseaux prævia ainsi que la recherche des signes
d’accreta restent peu exploités. L’importance de ce temps de l’examen échographique doit être rappelé pour améliorer la
prise en charge des patientes.
Intérêt de la procalcitonine dans la prédiction de l’accouchement prématuré en cas de menace d’accouchement prématuré Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique G. Ducarme*(1), A.Le thuaut(1), J.Dimet(1)
(1) Centre Hospitalier Départemental, La roche sur Yon, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : Evaluer le dosage de la procalcitonine (PCT) sérique comme marqueur prédictif de l’accouchement prématuré
spontané (<37 SA) en cas d’hospitalisation pour MAP. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective unicentrique
incluant toutes les patientes (n =124) hospitalisées pour une MAP cliniquement et échographiquement avérée (CU
fréquentes et régulières (au moins 3 en 30 minutes) et des modifications cervicales significatives avec col≤25mm), entre 24
et 36 SA, à membranes intactes, entre Janvier 2014 et Mars 2016. Les critères d’exclusions étaient : grossesse de terme
incertain (absence d’échographie précoce), sérologies maternelle VIH et hépatites virales positives, prééclampsie, RCIU,
séroconversion toxoplasmose ou CMV, malformation utérine connue, grossesse multiple, rupture prématurée des
membranes, chorioamniotite, malformation fœtale connue, cerclage, GB>15000/mm3 et CRP>10mg/L. Une prise en charge
standardisée était réalisée associant une tocolyse par atosiban et une corticothérapie de maturation pulmonaire fœtale.
Les données cliniques (parité, IMC, TV, Bishop), échographiques (longueur du col) et biologiques (PCT, GB, CRP) étaient
enregistrées à l’admission. Le protocole a été accepté par un comité consultatif de protection des personnes (CPP Ouest V
du 15/10/2013) et les patientes ont donné leur consentement éclairé. Résultats : La prématurité spontanée dans les suites
d’une MAP était de 24.2% (30/124). Les taux de PCT n’étaient pas significativement différents entre les patientes
accouchant prématurément et les autres (médiane en ng/mL [extrêmes] : 0.043 [0.02-0.07] vs. 0.042 [0.02-0.13],
respectivement ; p=0.56). De plus, les taux de PCT n’étaient pas statistiquement différents chez les patientes accouchant ou
non dans les 48 heures ainsi que celles accouchant ou non dans les 7 jours après l’hospitalisation pour MAP. Enfin, les taux
de PCT n’étaient pas statistiquement différents en fonction de l’âge gestationnel lors de l’accouchement prématuré
spontané (entre 24 et 28 SA, entre 28 et 32 SA et au-delà de 32 SA, et le groupe contrôle : 0.031 (0.016-0.046), 0.045
(0.030-0.060), 0.041 (0.028-0.054), et 0.042 (0.025-0.059), respectivement ; p=0.87). Conclusion : Bien que l’inflammation
puisse en partie expliquer la MAP, nous n’avons pas mis en évidence d’intérêt à la procalcitonine en cas de MAP comme
marqueur prédictif du risque d’accouchement prématuré spontané.
Le double ballonnet de dilatation cervicale est plus efficace que la dinoprostone vaginale pour la maturation cervicale en cas de col défavorable chez les femmes obèses Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Grange*(1), J.Dimet(1), M.Vital(1), A.Le thuaut(1), G.Ducarme(1)
(1) Centre Hospitalier Départemental, La roche sur Yon, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : Comparer l’efficacité du double ballonnet de dilatation cervicale à la dinoprostone vaginale pour la maturation
cervicale chez les patientes ayant un IMC ≥30 kg/m² et un col défavorable (Bishop <6). Matériels et méthodes : Il s’agit
d’une étude ambispective réalisée de février 2015 à mai 2016 incluant une cohorte prospective de 46 patientes présentant
une indication médicale de déclenchement artificiel du travail et ayant bénéficié d’une maturation cervicale par sonde à
double ballonnet. Les critères d’inclusions de ces patientes étaient : IMC pré grossesse ≥30 kg/m², grossesse unique, à
terme (≥ 37 SA), fœtus en présentation céphalique et col défavorable (Bishop initial <6). Durant la même période, 46
patientes ayant eu une maturation cervicale par dinoprostone vaginale (Propess® 10 mg) ont été incluses de manière
rétrospective. Les patientes des deux groupes étaient appariées selon la parité, le score de Bishop initial et le degré de
sévérité de l’obésité (selon l’OMS). Le critère de jugement principal était l’existence d’un col favorable (Bishop ≥6) après 24
heures de maturation. Le protocole a été accepté par un comité consultatif de protection des personnes et les patientes
ont donné leur consentement éclairé. Résultats : Après 24 heures de maturation, le taux de patientes présentant un col
favorable était significativement supérieur dans le groupe ballonnet par comparaison au groupe dinoprostone (80,4% vs.
47,8% ; p=0,001). Après ajustement, l’utilisation du double ballonnet était significativement associée au succès de la
maturation cervicale par rapport au dinoprostone (aOR=7,81 ; IC95% 2,58-23,60). Le taux de césariennes était similaire
dans les deux groupes (39,1% dans chaque groupe ; p=0,96) et le délai maturation–accouchement n’était pas
significativement différent (36,5h dans le groupe dinoprostone vs. 34,5h dans le groupe ballonnet ; p=0,53). Les
complications maternelles et néonatales n’étaient différentes entre les 2 groupes. Conclusion : Chez les patientes obèses, la
maturation cervicale par double ballonnet de dilatation cervicale était plus efficace que la dinoprostone vaginale en cas de
col défavorable.
Peut-on encore diminuer le taux d’episiotomie ? État des lieux en région PACA Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Lesieur*(1)
(1) APHM, Marseille, France * Auteur principal
Résumé
OBJECTIF : Evaluation des pratiques professionnelles concernant les épisiotomies en région PACA, en analysant le taux en
fonction des maternités, de leurs types et de leurs secteurs d’activité. Puis analyser les caractéristiques maternelles et
obstétricales, associées à la pratique d’une épisiotomie et à l’apparition d’une déchirure périnéale (type 1 à 4) dans les
C.H.U Marseillais. METHODE : Les données ont été issues du PMSI du 01 janvier 2012 au 31 décembre 2014. L’échantillon
incluait sur la région PACA, 41 maternités dont 13 privées et 28 publiques. 20 maternités étaient de niveau 1, 15 de niveau
2 et 2 de niveau 3 (Nice et APHM). Les variables étudiées étaient: la parité, l’âge maternel, le poids de l’enfant, la
présentation, l’âge gestationnel, le mode d’accouchement, la durée d’hospitalisation en post partum. RESULTATS : En
région PACA, 148962 patientes ont accouchées par voie basse durant cette période. Le taux d’épisiotomie moyen était de
18,6 %(0,84 -76,13) avec une décroissance significative de celui ci (p<0,001). Il existait un taux d’épisiotomie plus haut en
secteur public et dans les maternités de niveau III. Dans les C.H.U Marseillais, 11978 femmes ont accouché par voie basse :
2584 femmes (21,6 %) ont eu une épisiotomie (38,5% chez la primipare - 11,6% chez la multipare). Sur les 9394 (78,4 %)
n’ayant pas eu d’épisiotomie, 4033 ont eu des déchirures périnéales (55,5% chez la primipare - 37,8% chez la multipare).
Après analyse multivariée, chaque variable étudiée, exceptés l’âge maternel et la durée d’hospitalisation en post partum,
était associée significativement à la réalisation d’une épisiotomie et à l’apparition d’une déchirure périnéale (p<0,001).
CONCLUSION : Il existe une grande disparité du taux d’épisiotomie entre les maternités, leurs types et leurs secteurs en
région PACA. Même si une pratique restrictive s’installe, répondre aux questions entourant la réalisation d’une épisiotomie
permettrait d’uniformiser les pratiques entre maternités.
Facteurs prédictifs de succès de maturation cervicale et d’accouchement voie basse avec utilisation du double ballonnet de dilatation cervicale en cas d’utérus cicatriciel Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Vital*(1), J.Dimet(1), J.Grange(1), A.Le thuaut(1), G.Ducarme(1)
(1) Centre Hospitalier Départemental, La roche sur Yon, France * Auteur principal
Résumé
d’accouchement voie basse (AVB) avec utilisation du double ballonnet de dilatation cervicale en cas d’utérus cicatriciel.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective de cohorte unicentrique, incluant toutes les patientes ayant
nécessité une maturation cervicale pour raison médicale à l’aide d’un double ballonnet de dilatation cervicale entre janvier
2014 et janvier 2016. Les critères d’inclusions étaient : utérus unicicatriciel, fœtus à terme en présentation céphalique et col
jugé non favorable (Bishop<6). Une analyse multivariée par régression logistique a été réalisée afin de déterminer les
facteurs prédictifs de succès de maturation cervicale (Bishop≥6) et d’AVB. Le protocole a été accepté par un comité
consultatif de protection des personnes et les patientes ont donné leur consentement éclairé. Résultats : Durant la période
considérée, 4470 naissances ont eu lieu et 52 patientes ont été incluses. Le score moyen de Bishop à l’inclusion était de
2.5±1.6, la maturation cervicale a été un succès (Bishop≥6) dans 67.3% (35/52) et l’AVB a eu lieu dans 42.3% (22/52). Le
délai entre la mise en place du ballonnet et la naissance était de 19.4±6.7 heures. Aucune complication maternelle ou
néonatale n’a été observée en lien avec la maturation. Après ajustement, les facteurs prédictifs de succès de maturation
cervicale étaient un score de Bishop initial ≥3 (odds ratio ajusté [ORa] 2.72, intervalle de confiance à 95% [IC95%] 1.25-5.93)
et un antécédent de césarienne au cours du travail (ORa 5.11, IC95% 1.16-23.8). L’unique facteur prédictif d’AVB après
utilisation du double ballonnet de dilatation cervicale était un score de Bishop initial ≥3 (ORa 3.01, IC95% 1.28-7.18).
Conclusion : Un score de Bishop initial ≥3 et un antécédent de césarienne au cours du travail sont des facteurs prédictifs de
succès de maturation cervicale après utilisation du double ballonnet de dilatation cervicale. Le dispositif ne présente pas de
risque périnatal lors de son utilisation en cas d’utérus cicatriciel.
Intérêt de la fructosamine sérique lors du diagnostic du diabète gestationnel dans la prédiction du recours à l’insuline pour l’équilibre glycémique au cours de la grossesse Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique G. Ducarme*(1), J.Dimet(1), A.Le thuaut(1), I.Crepin-delcourt(1)
(1) Centre Hospitalier Départemental, La roche sur Yon, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : Evaluer l’intérêt de la fructosamine sérique lors du diagnostic du diabète gestationnel (DG) comme marqueur
prédictif du recours à l’insuline pour l’équilibre glycémique au cours de la grossesse. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une
cohorte prospective de 200 patientes enceintes diagnostiquées pour un DG entre Juillet 2014 et Septembre 2015 et chez
lesquelles la fructosamine sérique a été mesurée au diagnostic de DG. Les caractéristiques maternelles et biologiques ont
alors été comparées entre les patientes ayant ou pas nécessité le recours à l’insulinothérapie au cours de la grossesse. Le
protocole a été accepté par un comité consultatif de protection des personnes (CPP Ouest V du 29/04/2014) et les
patientes ont donné leur consentement éclairé. Résultats : L’âge gestationnel moyen au diagnostic de DG était de 22±6 SA
(extrêmes : 11±2 SA - 34±5 SA). L’insulinothérapie a été nécessaire chez 72/200 (36%) patientes afin d’assurer l’équilibre
glycémique au cours de la grossesse. Les patientes ayant nécessité le recours à l’insuline avaient une valeur de glycémie à 1
heure lors de l’HGPO à 75g significativement supérieure (p=0,03). La fructosamine sérique n’était pas significativement
différente entre les 2 groupes de patientes (211.3±16.8µmol/L vs. 212.3±17.2µmol/L ; p=0,69). La sensibilité, spécificité,
valeur prédictive positive et négative pour la fructosamine sérique dans la prédiction du recours à l’insuline étaient de
94,4%, 9,4%, 37,0% et 75,0%, respectivement. Une analyse multivariée par régression logistique a montré que l’HbA1c
prélevée au diagnostic du DG (odds ratio ajusté [ORa] 3,15 ; intervalle de confiance à 95% [IC95%] 1,03-9,69) et la valeur de
la glycémie à 1 heure lors de l’HGPO (ORa 1,23 ; IC95% 1,13-1,46) étaient des marqueurs prédictifs indépendants du recours
à l’insuline au cours de la grossesse. Conclusion : Notre étude suggère que la fructosamine sérique prélevée au diagnostic
du DG n’est d’aucun intérêt dans la prédiction du recours à l’insuline au cours de la grossesse. Par contre, l’HbA1c prélevée
au diagnostic du DG et la valeur de la glycémie à 1 heure lors de l’HGPO sont des marqueurs prédictifs indépendants du
recours à l’insuline pour l’équilibre glycémique au cours de la grossesse.
Intérêt de différents paramètres maternels et biologiques enregistrés lors du diagnostic de diabète gestationnel dans la prédiction de la morbidité néonatale Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique G. Ducarme*(1), J.Dimet(1), A.Le thuaut(1), I.Crepin-delcourt(1)
(1) Centre Hospitalier Départemental, La roche sur Yon, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : Evaluer l’intérêt de différents paramètres maternels et biologiques enregistrés lors du diagnostic de diabète
gestationnel (DG) comme marqueurs prédictifs de la morbidité néonatale. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une cohorte
prospective de 200 patientes enceintes diagnostiquées pour un DG entre Juillet 2014 et Septembre 2015. Différents
paramètres maternels (poids, taille, IMC, prise de poids, antécédent de DG, antécédent de macrosomie fœtale, suspicion de
macrosomie fœtale) et biologiques (fructosamine sérique, HbA1c, valeurs de glycémies lors de l’HGPO) ont été enregistrés
lors du diagnostic de DG. La morbidité néonatale était définie par au moins un des éléments suivants : naissance
prématurée <37SA, macrosomie (poids de naissance>4500g), dystocie des épaules, détresse respiratoire, ictère néonatal,
hypoglycémies néonatales, transfert en unité de soins intensifs néonataux ou en réanimation néonatale. Le protocole a été
accepté par un comité consultatif de protection des personnes et les patientes ont donné leur consentement éclairé.
Résultats : L’âge gestationnel moyen au diagnostic de DG était de 22±6 SA (extrêmes : 11±2 SA - 34±5 SA).
L’insulinothérapie a été nécessaire chez 72/200 (36%) patientes afin d’assurer l’équilibre glycémique au cours de la
grossesse. Le taux de morbidité néonatale était de 18.0% (n=36). Le taux de césariennes était significativement plus élevé
en cas de morbidité néonatale associée au DG (36,1% vs. 13,0% ; p<0,001). Les nullipares étaient aussi plus fréquemment
constatées en cas de morbidité néonatale (50% vs. 32,7%, odds ratio [OR] 2,06 ; intervalle de confiance à 95% [IC95%] 0,99-
4,27). Une analyse multivariée par régression logistique ne retrouvait pas d’association significative entre la nulliparité et la
morbidité néonatale en cas de DG (OR ajusté 1,94 ; IC95% 0,91-8,34). Par contre, la césarienne était associée à la morbidité
néonatale en cas de DG (ORa 3,64 ; IC95% 1,59-8,34). Conclusion : Notre étude suggère qu’aucun des paramètres maternels
ou biologiques anténataux enregistrés lors du diagnostic de DG n’était d’intérêt dans la prédiction de la morbidité
néonatale. Par contre, la césarienne était associée à la morbidité néonatale chez les patientes porteuse d’un DG.
Rôle du paludisme dans la survenue de l’hématome rétroplacentaire (HRP) en zone d’endémie ? Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. Diouf*(1), A.Niass(1), A.Badiane(2), M.Faye-diémé(1), M.Diallo(1), J.Moreau(1), D.Ndiaye(2), A.Diouf(1)
(1) Clinique Gynécologique et Obstétricale de Dakar, Dakar, Senegal (2) Service de Parasitologie de l'Hôpital Aristide Le Dantec, Dakar, Senegal * Auteur principal
Résumé
Objectifs : Rechercher les déterminants de l’hématome rétroplacentaire à Dakar. Rechercher une relation de causalité entre
l’hématome rétroplacentaire et le paludisme. Méthodologie : il s’agit d’une étude cas-témoins menée dans trois centres de
références de Dakar. Les cas (135 patientes) représentaient toutes les patientes présentant un hématome rétroplacentaire
à partir de 20 semaines d’aménorrhée. Étaient colligés comme témoins (135 patientes), les parturientes habitant la même
zone géographique que les cas et qui ne présentaient aucune forme d’hématome rétroplacentaire et venant juste
d’accoucher après le cas. Le critère d’évaluation principal était la mise en évidence d’une infection palustre par biologie
moléculaire. Les données recueillies sur la fiche d’enquête ont été saisies et analysées grâce au logiciel Epi info version
3.5.3. Résultats : La prévalence de l’hématome rétroplacentaire était de 2,2%. Les cas étaient moyennement plus âgés que
les témoins (29,5±7,02 vs 26,1±6,3 ans). La gestité et la parité était plus élevé chez les cas avec respectivement 3,58±2,3 vs
2,33±1,71 et 3,12±2,1 vs 1,89±1,3. L’hypertension artérielle était plus fréquente parmi les cas (75% vs 25%). La prise de
sulfadoxine-pyriméthamine et l’utilisation de moustiquaire imprégnée d’insecticide était moins observée dans le groupe
hématome rétroplacentaire avec respectivement 48% vs 52%, et 48,7% vs 51,3%. L’hématome rétroplacentaire survenait
dans 90% des cas au troisième trimestre. La césarienne était réalisée dans 83% des cas contre 17% pour les témoins. Le
poids moyen des nouveau-nés était de 2220 g chez les cas contre 2860 g chez les témoins. La transfusion sanguine,
l’hémodialyse et les soins intensifs étaient exclusivement observés chez les cas avec respectivement 28,6%, 1% et 12,4%. La
mortinatalité était de 90,7% chez les cas contre 9,7 % chez les témoins. Un décès maternel était constaté dans le groupe
hématome rétroplacentaire. Pour toutes les patientes, la recherche d’infection palustre par biologie moléculaire était
négative. Conclusion : Il n’existait pas de relation entre l’hématome rétroplacentaire et le paludisme. L’hypertension
artérielle et le mauvais suivi prénatal étaient les principaux facteurs associés à la survenue de l’hématome rétroplacentaire.
Maladie de Crohn et pronostic obstétrical : place de la césarienne et impact périnéal Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. Mendel*(1), D.Riethmuller(1)
(1) Besançon, Besançon, France * Auteur principal
Résumé
Introduction Etudier l’issu obstétrical ainsi que l’impact périnéal dans une politique d’accouchement eutocique et restrictive
d’épisiotomie chez des patientes atteintes de la maladie de Crohn. Matériel et méthodes. Il s’agit d’une étude de cohorte
rétrospective observationnelle monocentrique dans une maternité de niveau III entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre
2015 étudiant la voie d’accouchement et les lésions périnéales chez les patientes atteintes d’une maladie de Crohn active
diagnostiquée par preuve histologique. Ont été inclues, les grossesses de terme supérieur ou égal à 32SA, accouchements
en présentation podalique et céphalique, grossesses simples ou multiples. Résultats. Durant la période d’étude de 2004 à
2015, 83 accouchements ont été recensés chez 65 patientes atteintes de la maladie de Crohn. Nous n’avons pas trouvé de
différence significative entre les taux de césarienne chez les patientes atteintes de la maladie de Crohn et les patientes
saines au sein de notre établissement (18% vs 14,85% ; p =0,99). Parmi les 68 accouchements par voie basse spontanée et
assistée (82%), nous avons constaté 23 lésions vaginales (34%), 19 lésions du premier degré (28%) et 7 lésions du deuxième
degré (10%). Le taux de lésions périnéales était ainsi comparable à celui retrouvé dans la population saine de notre
établissement. Seules 2 épisiotomies ont été pratiquées (3%). Aucunes lésions périnéales sévères de troisième et quatrième
degrés n’ont été répertoriées. Enfin, le taux de périnée intact atteignait 28%. Conclusion. Une politique d’accouchement
eutocique ainsi que la pratique restrictive de l’épisiotomie sont réalisables sans augmenter le taux des complications
périnéales graves. La maladie de Crohn ne devrait pas justifier la césarienne comme la voie d’accouchement préferentielle
afin de préserver le périnée de la patiente. Elle doit être proposée après évaluation du prognostic obstetrical global de la
patiente.
Étude de la voie d’accouchement après déclenchement par prostaglandines et ocytocine versus travail spontané en cas d’utérus cicatriciel, à terme entre 37 et 41 SA Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique O. Sobczyk(1), J.Voluménie(1)
(1) MFME, CHU Martinique, Fort de france, Martinique * Auteur principal
Résumé
Introduction : Le déclenchement sur un col défavorable et utérus cicatriciel ne fait pas l’unanimité et la méthode utilisée est
très différente selon les centres. L’objectif principal est d’évaluer la voie d’accouchement après déclenchement par
prostaglandines ou ocytocine versus un travail spontané en cas d’utérus cicatriciel, à terme entre 37 et 41 SA. Méthodes :
Une étude rétrospective entre 2014 et 2015, a été réalisée au CHU de Martinique, maternité de niveau III. Les critères
d’inclusion étaient un utérus cicatriciel, un terme entre 37 et 41 SA. Les critères de non inclusion étaient les interruptions
médicales de grossesse, les mort fœtales in utero, les césariennes programmées. Un col défavorable (Bishop<6) était
déclenché par un à trois gels de prostine toutes les 24h. Un col favorable (Bishop≥6) était déclenché par ocytocine. Nous
avions reçu l’autorisation du CNIL pour l’utilisation des données des patientes. Résultats : 236 patientes ont été incluses
dans l’étude, 55 dans le groupe déclenchement et 181 dans le groupe travail spontané. Dans le groupe déclenchement, le
taux de succès de voie basse était de 54,5% et de 88,4% dans le groupe travail spontané, p < 0,0001. Le taux global était de
80,5%. 21,2% patientes parmi les 236 patientes de l’étude ont été déclenchées par gel de prostine avec un taux de voie
basse de 56%. Le taux d’échec de déclenchement global était de 16,4%. Dans le groupe déclenchement il n’y a aucune
complication maternelle notamment pas de rupture utérine ni de complication néonatale. Conclusion : Le taux global de
succès de voie basse sur utérus cicatriciel est très élevé et il reste satisfaisant chez les patientes déclenchées par
prostaglandines ayant un col initialement défavorable. Le taux de rupture utérine semble plus faible que celui retrouvé
dans d’autres études.
L'impact de l'obésité sur le déroulement de la grossesse et les complications maternelles et néonatales Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Niogret*(1)
(1) APHP, Paris, France * Auteur principal
Résumé
L’obésité est devenue un problème majeur de santé dans le monde entier. Les femmes enceintes sont nombreuses à
atteindre un IMC supérieur à 30kg/m². Cela peut poser des complications lors de la grossesse mais aussi entrainer des
risques pour l’enfant à naitre. Ce travail se propose d’identifier les pathologies pendant la grossesse dues à l’obésité mais
également à discerner l’impact des différentes classes de l’IMC dans une même population de femmes obèses sur ces
pathologies, sur le mode d’entrée en travail et d’accouchement, sur les maturations cervicales, sur les déclenchements et
enfin de connaitre les risques maternels et néonataux. Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015, au sein de la maternité
de la Pitié Salpêtrière, toutes les patientes qui présentaient un IMC préconceptionnel supérieur ou égal à 30kg/m² ont été
incluses. Quatre groupes ont été constitués selon la classification de l’IMC: groupe 1 (IMC=30-34.9kg/m²); groupe 2
(IMC=35-39.9kg/m²) groupe 3 (IMC>=40kg/m²) et groupe G représentant la population totale (IMC>=30kg/m²). Les groupes
2 et 3 ont été comparés avec le groupe 1 afin d’identifier les différences significatives selon l’IMC. 266 dossiers ont été
analysés. La fréquence du diabète gestationnel augmente avec l’IMC sans différence significative. La fréquence de
l’hypertension gravidique est plus importante chez les nullipares obèses par rapport aux multipares (p=0.049). Dans une
même population de patientes obèses, s’il y a travail spontané, l’augmentation de l’IMC n’a pas d’influence sur le mode
d’accouchement, le taux d’accouchements voies basses est de 92.7%. Lors d’une maturation par ballonnet, il y a plus
d’accouchements instrumentaux dans le groupe 2 par rapport au groupe 1 (p=0.0003), le taux d’accouchements voies
basses est de 47.3%. Lors d’un déclenchement, l’IMC n’a pas d’impact sur le mode d’accouchement. Quant aux
complications maternelles, aucune différence significative n’a été relevée. Les complications fœtales sont significativement
plus importantes avec l’augmentation de l’IMC : détresses respiratoires, dystocies des épaules et transferts ont été
retrouvés. Les conséquences de l’obésité sont nombreuses et non négligeables, pour la mère et pour l’enfant. Il est
indispensable d’informer les patientes concernées avant leur grossesse et de les accompagner tout au long.
Élaboration et évaluation pédagogique d’un serious game, UGO, pour la formation des étudiants en médecine aux urgences obstétricales Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Jean dit gautier*(1), L.Bougherara(1), A.Libessart(2), V.Bot-robin(3), G.Doucede(1), M.Cosson(1), C.Rubod(1)
(1) Hôpital Jeanne de Flandre-CHRU de Lille, Lille, France (2) 3dduo, Tourcoing, France (3) CH Seclin, Seclin, France * Auteur principal
Résumé
Objectif Notre objectif est d’élaborer et valider l’intérêt pédagogique d’un jeu sérieux, UGO, permettant la mise en
situation aux urgences gynécologiques d’un étudiant face aux pathologies de la grossesse. Matériel et méthodes Divers
pathologies ont été ciblées : fausse couche spontanée (FCS) et menace d’accouchement prématuré (MAP). Un médecin a
rédigé le scénario médicale, basée sur une situation clinique réelle. Les dialogues et actions sont régis par une
arborescence ramifiée intégrée dans un moteur d’action conçu spécialement par un ingénieur pédagogique. Nous avons
reconstruit l’univers graphique, à partir de références photographiques des urgences gynécologiques et avons utilisé
l'Oculus Rift pour permettre au joueur d’être immergé dans la réalité virtuelle. Chaque action dans le jeu est pondérée d’un
score qui peut être positif ou négatif. Des séances de formation ont été mises en place auprès d’étudiants en médecine de
4ème, 5ème et 6ème année, encadrés par des séniors formés à la simulation. Des explications sur le déroulement du jeu
étaient données avant la mise en situation de l’apprenant et un débriefing avait lieu à la fin du jeu pour analyser et palier
les lacunes d’ordre théoriques. Un questionnaire est remis à l’étudiant pour évaluer le scénario testé. La première phase
du jeu introduit le médecin dans son rôle et dans son lieu d’action puis une seconde phase d’aboutir au diagnostic de la
pathologie. Une fois le diagnostic posé, différentes thérapeutiques sont proposées à l’apprenant. A la fin du jeu, un tableau
récapitulatif permet d’évaluer le participant et de revenir sur ses incompréhensions. Résultats Parmi les étudiants ayant
pratiqué les scénarios FCS et MAP, plus de 95% estimaient avoir progressé grâce au jeu sur la prise en charge de ces
pathologies et 100% estimaient que cet outil venait compléter leur connaissance sur la pathologie. Plus de 85% de ceux
ayant une expérience en terme d’urgences gynécologiques estimaient que le jeu était représentatif à la réalité. Conclusion
Notre jeu sérieux permet un apprentissage actif, effectué par l’apprenant, immergé dans un environnement recréant tout
ou partie du monde réel des urgences. Il s’inscrit dans les nouvelles recommandations qui précisent l’importance de la
simulation dans l’enseignement et le développement professionnel continu.
Modèle EF de simulation d’accouchement avec intégration d’un plancher pelvien complet: outil pour la compréhension des risques d’endommagement sur les structures périnéales Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Jean dit gautier*(1), O.Mayeur(2), M.Gatellier(1), G.Doucede(1), M.Cosson(1), C.Rubod(1)
(1) Hôpital Jeanne de Flandre-CHRU de Lille, Lille, France (2) Ecole Centrale de Lille, Villeneuve d'ascq, France * Auteur principal
Résumé
Objectif Actuellement aucun modèle de simulation d’accouchement n’intègre le plancher pelvien dans sa totalité, ensemble
complexe, qui subit de nombreuses modifications au cours de la grossesse et de l’accouchement. Or la physiopathologie de
l’atteinte périnéale est essentielle dans la pratique obstétricale. L’objectif principal de notre projet est de construire un
modèle Eléments Finis (EF) pour aboutir à une simulation d’accouchement prenant en compte la totalité des éléments du
pelvis féminin. Matériel et méthodes Nous avons reconstruit à partir d’IRM réalisées chez une parturiente volontaire un
modèle tridimensionnel représentatif du pelvis et du périnée. Les différentes structures anatomiques ont été repérées et
contourées par un médecin formé à la lecture d’imagerie. Par la suite, nous avons retravaillé ce modèle pour le rendre
exploitable grâce. Une séquence de maillage était ensuite nécessaire avec implémentation des propriétés biomécaniques
des tissus (à partir de travaux effectués sur des tissus humains par notre équipe) pour aboutir à une simulation par
méthode des Éléments Finis d’accouchement à différents termes de la grossesse. Résultats Nous avons pu créer un
modèle de simulation d’accouchement permettant d’analyser différents niveaux de déformation des structures périnéales.
On ne retrouve pas de différences concernant les zones et le taux de déformation des structures périnéales aux âges
gestationnels de 33 et 38SA chez une même patiente avec un fœtus identique. Les niveaux de déformation subis par les
structures musculaires, comme le levator ani sont équivalentes à un étirement pouvant atteindre jusque 130%. On
retrouve une forte influence de la taille de la tête et de la variété de présentation sur le niveau de déformation des
structures périnéales. En cas de variété postérieure les zones de déformation du périnée sont différentes et plus centrales
qu’en cas de variété antérieure. Conclusion Ce modèle, proche de la réalité anatomique, permet une simulation de
l’accouchement plus fidèle. Il offre à la fois des perspectives analytiques, avec l’observation des différentes contraintes et
déformations imposées aux structures, et des perspectives pédagogiques, en permettant une représentation visuelle
détaillée de plusieurs situations obstétricales.
Contre-indication et limitation des efforts expulsifs et accord voie basse à la maternité de la Pitié Salpêtrière : description des pathologies maternelles et des modalités de suivi et d'accouchement Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. Rolland(1)
(1) Maternité de l'Hôpital de la Pitié Salpetrière, Paris, France * Auteur principal
Résumé
A la maternité de la Pitié Salpêtrière, pour certaines patientes, un accord voie basse est donné, mais les efforts expulsifs
sont contre-indiqués ou doivent être limités. L’objectif de notre étude a été de déterminer les pathologies maternelles qui
entrainent une contre-indication ou une limitation de ces efforts expulsifs, et d’en décrire l’impact sur la gestion du suivi, le
travail et de l’accouchement de ces patientes. Pour cela nous avons inclus les patientes ayant reçu une contre-indication ou
une limitation des efforts expulsifs avec accord voie basse ayant accouché à la Pitié de janvier 2014 au 15 août 2016. 82
patientes ont été incluses dont 52 avec une limitation des efforts expulsifs (EEL) et 30 avec une contre-indication formelle
(EECI). Les pathologies entraînant une contre-indication sont principalement cardiologiques, neurologiques et
ophtalmologiques et nous en avons établi la liste pour nos patientes recrutées. La définition de la limitation des efforts
expulsifs est cependant subjective et doit parfois être interprétée par l’équipe obstétricale. La notion de contre-indication
des efforts expulsifs est aussi parfois ajustée au moment de l’entrée en travail. Parmi les patientes sélectionnées, 19,5% ont
eu une consultation pré-conceptionnelle et 44 % ont eu leur première consultation à la maternité de la Pitié au premier
trimestre de grossesse. Elles ont toutes eu un suivi pluridisciplinaire et 60% des dossiers ont été présentés au staff, avec
une amélioration du ce nombre au fil des années. Près de 20% des pathologies se sont aggravées au cours de la grossesse. Il
n’a pas été trouvé de différence significative entre le taux de césarienne chez les EECI et le taux de césarienne chez les EEL,
mais il y a eu plus d’extractions instrumentales. Les conséquences périnéales étaient semblables à celles retrouvées dans la
population générale de la maternité. Il a été retrouvé une bonne issue maternelle et fœtale. Même si la prise en charge
pluridisciplinaire est optimale, et que l’issue maternelle et fœtale est bonne, il serait intéressant d’améliorer le suivi, en
augmentant le nombre de consultations pré-conceptionnelles, en définissant objectivement la limitation des efforts
expulsifs et en confirmant l’intérêt d’une contre-indication formelle ou relative en fonction des pathologies.
Liquides amniotiques teinté ou méconial, doivent-il modifier notre prise en charge obstétricale ? Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. De souza*(1)
(1) Maternité Régionale Universitaire, Nancy, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : Déterminer si la présence d’un liquide amniotique (LA) teinté ou méconial est corrélée à un risque accru d’acidose
métabolique néonatale. Matériel et Méthodes : Etude rétrospective observationnelle réalisée dans une maternité de type
3 du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2014, incluant les patientes ayant accouché à un terme ≥ 37SA d’un fœtus singleton
en présentation céphalique, pour lesquelles un LA teinté ou méconial a été mis en évidence. Comparaison des
caractéristiques maternelles, du travail, de son issue, de l’adaptation néonatale en fonction de ces 2 groupes caractérisés
par la teinte du liquide. Résultats : 198 patientes dans le groupe « LA teinté », 104 dans le groupe « LA méconial ». Le pH
artériel moyen de naissance était de 7,23+/-0,08 dans le groupe « LA teinté » contre 7,20+/-0,10 dans le groupe « LA
méconial » (p=0,02). Il existait peu de cas d’acidose métabolique néonatale dans chaque groupe : 1,01% en cas de LA teinté
contre 2,88% si le LA était méconial. Les anomalies du rythme cardiaque foetal étaient statistiquement plus fréquentes
dans le groupe « LA méconial » (49,04% contre 24,24%, p<0,001) et le nombre de césariennes était plus important dans le
groupe « LA méconial » (26,92% contre 11,62%, p<0,01) d’indication principalement fœtale. Conclusion : L’acidose
néonatale ne serait pas plus fréquente que le LA soit teinté ou méconial lors du travail, lorsqu’une surveillance du travail est
adaptée à nos pratiques actuelles, notamment la réalisation de pH au scalp fœtal en cas d’altération du rythme cardiaque
fœtal.
Accouchements en position libre et en position classique – Quel bilan après 7ans d’expérience au CHU – MEL de Cotonou au Bénin : étude prospective et comparative Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Tonato bagnan*(1), S.Lokossou(2), M.Ogoudjobi(2), B.Hounkpatin(3), R.Perrin(3)
(1) CHU-MEL, Cotonou, Bénin (2) Centre hospitalier universitaire départemental Ouémé/Plateau, Porto-novo, Benin (3) Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l'Enfant Lagune, Cotonou, Benin * Auteur principal
Résumé
Introduction : Des études ont démontré la supériorité des postures verticales lors de l’accouchement pour la santé
maternelle et périnatale. L’objectif est d’apprécier l’influence de la position libre de l’accouchement sur les paramètres
physiologiques du travail d’accouchement et sur le pronostic maternel et néonatal. Méthodes utilisées : Nous avons mené
du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2015 au Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune (CHU-MEL)
une étude prospective, analytique et comparative sur 1848 parturientes réparties en deux groupes de 924. L’accouchement
en position libre ou verticale constitue le groupe 1 et la position classique ou gynécologique, pour le groupe 2. Résultats :
L’âge moyen des parturientes dans les deux groupes est de 24 ans et elles sont mariées dans 70% des cas. Le niveau
d’instruction est plus élevé dans le groupe 1 en position libre 76,4% contre 50,8% dans le groupe 2. On note une tendance à
la diminution de la durée moyenne de la phase active du travail de 22 minutes en faveur de la position libre de même
qu’une diminution de la durée d’expulsion (90% ont expulsé dans les 15 minutes en position libre contre 84,4% en position
classique). Dans le groupe 1 en position libre, il n’y a pas eu d’extraction instrumentale alors que 3,4% des parturientes l’ont
eu en position classique. On observe deux fois moins d’épisiotomie 4,2% en position libre qu’en position classique 8,6%.
Concernant le pronostic néonatal, le score d’Apgar à la naissance est sensiblement égal dans les 2 groupes (Apgar > 7 dans
90,2% et 90,8%). Les déchirures périnatales et l’hémorragie de la délivrance sont rares dans les 2 groupes et à des
proportions semblables : groupe 1 respectivement 1,3% et 0,5% ; groupe 2 respectivement 1,5% et 0,58%. Enfin les
parturientes ayant accouché en position libre sont plus satisfaites de la position : 96% contre 88% pour le groupe 2.
Conclusion : L’adoption de la position libre souhaitée par la parturiente n’est pas délétère. Elle peut apporter un grand
confort à la mère et améliorer le pronostic maternel et néonatal.
Pré-éclampsies surajoutées à une hypertension artérielle chronique essentielle versus pré-éclampsie de novo avec issue néonatale avant 34 SA : comparaison du pronostic maternel et néonatal Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique G. Benchimol*(1), V.Tsatsaris(1), E.Lecarpentier(1)
(1) Hôpital Port-Royal , Paris , France * Auteur principal
Résumé
Objectif : comparer le pronostic maternel et néonatal des pré-éclampsies surajoutées (PES) à une hypertension artérielle
chronique essentielle aux pré-éclampsies de novo (PEDN), avec issue avant 34 SA. Méthodologie : Il s’agit d’une étude
rétrospective de janvier 2010 à décembre 2015, unicentrique à la maternité Port-Royal. Les patientes atteintes d’une
pathologie rénale ou auto-immune antérieure à la grossesse et les grossesses gémellaires ont été exclues de l’analyse. Les
transferts intra-utérins (TIU) ont été inclus dans l’analyse. Un critère composite maternel a été défini par l’un des
évènements suivants : HELLP syndrome, éclampsie, oligoanurie ou augmentation de la créatininémie (≥100 µmol/L),
hématome rétroplacentaire ou oedeme aigu pulmonaire. La mortalité périnatale inclue les mort fœtales in utero (MFIU), les
interruptions médicales de grossesse d’indication maternelle (IMG) et les décès en réanimation au cours du premier mois
de vie. Résultats : 294 patientes ont été incluses, 65 patientes avec une PES (58% de TIU) et 229 patientes avec une PEDN
(63% de TIU). L’âge gestationnel à l’hospitalisation et l’âge gestationnel à l’issue étaient plus précoces pour les PES (27,7
SA±2,8 vs 28,8 SA±2,7, p=0,009 et 28,9 SA±2,5 vs 29,8 SA±2,7, p=0,01). Il n’y avait pas de différence pour la durée entre
l’hospitalisation et la naissance entre les deux groupes (7,8j±8,7 vs 7j±7,7, p=0,4). Il n’y avait pas de différence entre les
deux groupes pour l’incidence des HELLP syndromes (24,6% vs 27,5%, p=0,6), ou du critère composite de morbidité
maternelle (46% vs 40%, p=0,4). Les nouveaux nés des patientes ayant une PEDN présentait une augmentation du risque de
RCIU inférieur au 5ème percentile (20,5% vs 9,2% p=0,04). La mortalité périnatale n’est pas significativement différente
entre les deux groupes (21,5% vs 14,8% p=0,2). Discussion : La cinétique d’évolution de la pré-éclampsie n’est pas
différente entre le groupe PES et le groupe PEDN. Nous ne retrouvons pas de différence ni de morbidité maternelle ni de
mortalité périnatale entre les deux groupes.
Durée du travail chez la nullipare : évolution entre 2000 et 2011 Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique C. Barasinski*(1), O.Rivière(2), F.Vendittelli(1)
(1) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France (2) AUDIPOG, Lyon, France * Auteur principal
Résumé
Introduction Les pratiques obstétricales ont évolué en France depuis 2000. L’objectif de ce travail était de décrire
l’évolution de la durée du 1er et du 2ème stade (phase de descente passive et d’expulsion) du travail, chez les nullipares.
Matériels et méthodes La base de données du Réseau Sentinelle Audipog comportait en 2011, 592 579 grossesses (≥22SA
ou ≥500g) soit 605 039 naissances. Nous avons limité notre échantillon aux femmes nullipares ayant accouché par voie
basse à terme (≥37SA). Notre analyse a donc porté sur 149 887 femmes et compare les durées du 1er (phase active : de 5
cm à dilatation complète) et 2ème stade du travail. Résultats Concernant la phase active du 1er stade du travail, la
proportion de patientes ayant une phase active inférieur à 2 heures est passée de 17.0% à 21,6%, entre 2000-02 et 2009-11
(p<0,0001). Alors que cette proportion de patientes est passée de 46,6% en 2000-02 à 41,3% en 2009-11, pour une durée
comprise entre 2 heures et <4 heures. Pour le 2ème stade du travail, on a constaté une augmentation de femmes avec une
phase de descente passive >120 minutes avec 0,5% des femmes en 2000-02 et 7,1% en 2009-11. En parallèle, on a constaté
une réduction des femmes ayant une durée de phase de descente passive ≤ 30 minutes : 69,5% en 2000-02 et 52,8% en
2009-11 (p<0,0001). Concernant les efforts expulsifs, on a observé une diminution du pourcentage de femmes ayant une
durée ≤ 15minutes entre 2000-02 et 2009-11 (69,3% vs. 46,0%) et une augmentation des efforts expulsifs entre 31 et 60
minutes (4,7% vs. 15,7%) (p<0,0001). La durée moyenne des efforts expulsifs était de 13,5 min ± 11,2 min en 2000-02 vs.
20,1 min ± 12,2 min en 2009-11. Conclusion Tous les stades de travail ont évolué entre 2000-02 et 2009-11. Ces évolutions
sont à mettre en lien avec les pratiques professionnelles qui se sont modifiées entre 2000 et 2011 (limitation du % des
césariennes, augmentation des analgésies péridurales, direction du travail, etc.).
Pourquoi les femmes enceintes ne sont-elles pas vaccinées contre la grippe : rôle des femmes et de professionnels de santé Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique S. Bartolo*(1), E.Deliege(1), O.Mancel(1), P.Dufour(1), A.Duhamel(1), D.Subtil(1), K.Faure(1), K.Faure(1)
(1) Hôpital Jeanne de Flandre, Lille, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : La grippe peut entraîner des complications graves chez les femmes enceintes et bien que la vaccination
antigrippale saisonnière soit recommandée pendant la grossesse, la couverture vaccinale reste faible au niveau mondial.
Nous avons évalué le rôle des déterminants individuels et de l’influence des professionnels sur le recours à la vaccination
antigrippale chez la femme enceinte. Méthode : Etude prospective hospitalière observationnelle menée au décours de la
saison grippale 2014-2015 chez des femmes ayant accouché depuis moins de 5 jours. Les données étaient recueillies à l’aide
d’un auto-questionnaire et des dossiers médicaux. Résultats : Parmi les 2045 femmes incluses dans l’étude, 35,5% étaient
vaccinées contre la grippe. Les facteurs associés à la vaccination étaient, par ordre décroissant d’importance : un
antécédent de vaccination antigrippale (51%), l’existence d’une proposition vaccinale en cours de grossesse (47%), la
délivrance du formulaire de remboursement du vaccin (52%), une bonne connaissance par la femme de la grippe et de la
vaccination antigrippale (62%), la perception par la mère d’une fréquence très faible des complications du vaccin chez le
bébé (55%), une information vaccinale faite par des professionnels de santé (44%), un début de suivi à l’hôpital dès le
premier trimestre (55%) ainsi que la nulliparité (41%). Conclusion : Une proposition vaccinale antigrippale systématique,
assortie de la remise d’un formulaire de remboursement et d’informations vaccinales de qualité sont les principales voies
d’améliorations de la vaccination antigrippale chez la femme enceinte.
Maturation cervicale par sonde à double ballonnet en cas de col défavorable: étude rétrospective sur 5 ans Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique P. Moussy*(1), J.Diab(2), L.Sahmoune(1), E.Raimond(1), R.Gabriel(1), O.Graesslin(1)
(1) CHU Reims, Reims, France (2) CH charleville Mézières, Charleville Mézières, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’efficacité du déclenchement artificiel du travail par l’utilisation
d’une sonde à double ballonnet et la mise en évidence de facteur prédictif de succès de cette méthode de déclenchement.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique portant sur une cohorte de 133 patientes qui ont
eu une maturation cervicale mécanique par une sonde double ballonnet (Cook ®) avec un col défavorable (score de Bishop
< 6), de juillet 2011 à janvier 2016. Le critère de jugement principal était le taux d'accouchement par voie basse considéré
comme réussite de la méthode de maturation cervicale. Résultats : Un déclenchement du travail par une sonde à double
ballonnet a été réalisé chez 133 patientes. L'accouchement par voie basse (AVB) a été obtenu dans 59% des cas (n=79).
Dans 26% des cas (n=34), la patiente s’était mise en travail sous le seul effet du ballonnet avec un taux d’AVB de 79%
(n=27), dans 70% (n=93) des cas l’utilisation d’ocytocine a été nécessaire avec un taux d’AVB de 56%.(n=57). Trois facteurs
prédictifs de réussite du DAT par ballonnet ont été retrouvé : un antécédent d’accouchement voie basse (p=0.031), un IMC
normal (p=0.007) et un gain du score de bishop plus important dans le groupe « AVB » (p <0.0001). Conclusion : Le taux de
succès de DAT par ballonnet était de 59% et l’AVB semble dépendre de facteurs prédictifs maternels.
Issues obstétricales et néphrologiques des patientes greffées rénales Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique P. Hoffmann(1), M.Cheloufi*(1), T.Jouve(1), V.Equy(1), B.Janbon(1)
(1) CHU Grenoble Alpes, Grenoble, France * Auteur principal
Résumé
ISSUES OBSTETRICALES ET DEVENIR NEPHROLOGIQUE des patientes greffées rénales Etude Rétrospective de 10 ans de prise
en charge Introduction : Les données concernant les grossesses des patientes greffées rénales sont parfois inquiétantes,
ne correspondant pas avec l’impression globale des équipes de notre CHU. Nous avons donc étudié les issues des
grossesses, le retentissement de celles-ci à court, moyen et long terme sur le greffon rénal. Matériel et Méthodes : Nous
avons inclus les 42 grossesses (41 singletons et une gémellaire) suivies successivement entre mai 2006 et janvier 2016 chez
23 transplantées rénales. Nous avons recueilli les données démographiques, obstétricales et néphrologiques dans les
dossiers papiers ou informatisés. La créatinine et l'hémoglobine ont été dosées aux mois 0 (M0), M3, M9 et 3 et 6 mois
après la naissance. Les données ont été exprimées en moyenne +/- écart type. L’étude des variations des résultats aux
différents mois de la grossesse a été faite par régression linéaire avec prise en compte des corrélations intra-individus et
test de nullité du coefficent de régression. Résultats : Toutes les patientes étaient normotendues et avaient une fonction
rénale stable avant la conception (créatininémie moyenne à 84.8 µmol/l +/6 20, 53, protéinurie moyenne à 0.056 g/l +/-
0.072). Les pathologies vasculo-rénales ont compliqué 29,7 % des grossesses, dont 13,5 % de toxémies gravidiques. 10,8%
des naissances ont eu lieu avant 34 SA, la prématurité étant toujours induite. Le terme moyen d’accouchement était de 36
SA +5 jours +/- 3SA+2 jours , le poids de naissance moyen 2832g +/- 803g. Seuls 3 enfants/43 étaient hypotrophes. Il n’y a
pas eu de modification significative de la créatininémie et de la protéinurie durant la grossesse et jusqu'à 6 mois après
(p=0.63 et p=0.47 respectivement). Aucun cas de rejet aigu n'a été observé. Un rejet chronique a été observé chez une
patiente 1 an après sa deuxième grossesse. Conclusion: Dans notre série de patientes stables sur le plan rénal avant la
grossesse, nous avons retrouvé un taux de complications materno-fœtales plus faible que dans La littérature. La grossesse
n'a pas semblé augmenter le risque de rejet du greffon.
Évaluation nationale de la formation des internes de gynécologie-obstétrique à la réalisation d’extractions instrumentales Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Raimond(1), C.Saunier*(1), A.Dupont(1), A.Pelissier(1), S.Bonneau(1), R.Gabriel(1), O.Graesslin(1)
(1) CHU de REIMS, Reims cedex, France * Auteur principal
Résumé
Objectif : Evaluer la formation des internes de gynécologie-obstétrique aux extractions instrumentales (EI) sur le plan
national en 2015 Matériel et méthodes : Il s’agit d’une enquête nationale descriptive par sondage envoyé par mail à 758
internes entre décembre 2014 et janvier 2015. Les participants étaient invités à préciser leur centre hospitalier universitaire
d’affiliation, leur semestre en cours, le nombre d’EI pratiquées par ventouse, forceps et par spatules et si un repérage
échographique était systématique préalablement aux EI afin de vérifier le type de présentation du fœtus et son niveau
d’engagement. Résultats : Le taux de participation était de 34,7% (n=263). Il existait des différences importantes entre les
inter-régions concernant le type d’instrument utilisé. La ventouse était l’instrument d’extraction le plus utilisé par les
internes en France (56,9%) devant les forceps (25,2%) et les spatules (17,9%). En fin d’internat, tous les internes avaient été
formés aux EI avec au minimum deux instruments. Conclusion : Les EI sont des manœuvres essentielles à maitriser en
obstétrique et leur apprentissage est difficile. Il existe des disparités dans la formation des internes français à la réalisation
des EI. Il est donc nécessaire d’améliorer nos moyens de formation et de les homogénéiser au plan national. MOTS CLES :
extractions instrumentales, formation, interne
Évaluation de la mise en place d’un protocole de réhabilitation précoce post-césarienne au CHU de REIMS Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Raimond(1), A.Cattin*(1), A.De beane(1), E.Achon(1), Y.Bersot(1), Q.Destoop(1), S.Bonneau(1), J.Malinovsky(1), O.Graesslin(1)
(1) CHU de REIMS, Reims cedex, France * Auteur principal
Résumé
Objectif: Evaluer l’impact d’un protocole de réhabilitation précoce post césarienne dans une maternité de niveau 3.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective portant sur les bénéfices à la réalisation d’un protocole de
réhabilitation précoce lors d’une césarienne du 1er janvier au 31 décembre 2015 dans le département d’Obstétrique de la
Maternité Alix de Champagne du CHU de Reims (niveau III). Les patientes étaient séparées en 2 groupes: celles bénéficiant
du protocole de réhabilitation précoce et celles ayant une prise en charge classique. Les critères d’inclusions étaient : la
réalisation d’une césarienne en urgence ou programmée, chez des patientes dont l’état antérieur à la chirurgie ne contre-
indiquait pas une possible sortie à J3. Les données recueillies concernaient les données démographiques et obstétricales
des patientes, les données relatives à la césarienne, les différents points du protocole et leurs effets indésirables, et les
complications post-opératoires. Résultats : 452 patientes ont bénéficié d’une césarienne au CHU de Reims. Parmi elles, un
protocole de réhabilitation précoce a été réalisé pour 105 patientes. Dans le groupe réhabilitation précoce, seul 57% des
césariennes étaient faites en urgence contre 82% dans le groupe des patientes prises en charge de façon classique. 54%
avaient bénéficié de l’utilisation de la carbétocine. Une prévention des NVPO a été réalisée dans 43% des cas. L’ablation de
la VVP et de la sonde urinaire en SSPI ont été réalisées dans 80% et 74% des cas, respectivement. Un premier lever précoce
a été réalisé dans 89% des cas, et l’administration de boissons à H2 et un premier repas à H4 dans 91 et 93% des cas,
respectivement. La durée moyenne de séjour était plus courte chez les patientes ayant bénéficié du protocole de
réhabilitation précoce (4,2 versus 5,6 jours, p<0,05). Conclusion : Le protocole de réhabilitation précoce a été appliqué de
façon satisfaisante. Il a permis une bonne prise en charge de la douleur des patientes mais également de facilité la mobilité
de celles-ci améliorant la relation mère-enfant précoce tout en satisfaisant les patientes sur leur prise en charge. Au final,
ce protocole a permis une diminution de la durée de séjour après césarienne. Mots clés: réhabilitation précoce, césarienne
Fetal heart rate during labor does not decrease when exposed to beta-blockers in pregnancy Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Louchet*(1)
(1) Pitié Salpêtrière, Paris, France * Auteur principal
Résumé
Fetal heart rate during labor does not decrease when exposed to beta-blockers in pregnancy Objective While beta-blockers
are accused of decreasing fetal heart rate baseline, we found no scientific support for this assumption. Therefore our
objective was to assess if fetal heart rate is modified during pregnancy and delivery when exposed to beta-blockers during
pregnancy. Population Patients who delivered from January 1st 2011 to December 31th 2015 at the Pitié Salpêtrière
hospital in Paris with beta-blockers, with the exception of labetalol, an alpha and beta-blocker, at least at 20 weeks of
gestations and onwards. Method We collected data on 78 pregnant patients under beta-blockers. These were compared,
when possible, with data from the 2010 French national perinatal inquiry. We analyzed fetal heart rate following the
French, American and FIGO guidelines, before and during labor, and calculated average and median hourly values for each
fetus. Secondary outcomes were: beta-blockers indications, antenatal cares, delivery, preterm births and small for
gestational age (<10th percentile), breast feeding, hypoglycemia, bradycardia, and admission in neonate intensive cares
unit. Results 46% (n=36) and 53.8% (n=42) of patients had a non hemodynamic or a hemodynamic indication for treatment.
Bisoprolol and propranolol were the most used drugs. There were 17.7% operative vaginal deliveries and 41.8% caesarean
sections (OR=1.99 95% CI 1.28-3.03; p=0.0016). Neonates were more likely to have birth weight under 2500g (26.58%
versus 7.10%, OR=3.75 95% CI 2.19-6.16; p<0.001).The average fetal heart rate was 135 beats per minute with 95% CI 125-
137 and 135 bpm on median. We recorded only 4 abnormal values, above upper 160bpm, 20 values at 160bpm, 11 values
at 110 bpm and no values under 110bpm. Fetal heart rate was not modified with high doses of beta-blockers. 26.6% of
neonates (n=21) were diagnosed with hypoglycemia of 2mmol/L on average and diagnosis was made between 4 and 13
hours of life. Conclusion As opposed to what is internationally believed; beta-blockers do not seem to modify fetal heart
rate during labor and delivery. They are nevertheless responsible of more neonatal adverse outcomes such as
hypoglycemia, which justifies a particular monitoring after birth.
Patientes à bas risque obstétrical : Accouchement en plateau technique au sein d’une maternité de type 1 versus prise en charge classique en maternité de type 3 Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Nohuz*(1)
(1) Service de gynécologie-obstétrique, Centre hospitalier de Thiers, Thiers, France * Auteur principal
Résumé
Objectifs Objectif principal: Comparaison du mode d’accouchement des patientes bénéficiant de l’accompagnement global
à la naissance en plateau technique en maternité de niveau 1 à celui des patientes bénéficiant d’une prise en charge
classique en maternité de type 3, sur une période de 3 ans, sein d’un même département de la région Auvergne-Rhône-
Alpes. Objectifs secondaires : Comparaison des issues maternelles et néonatales des deux populations Patientes et
méthodes Cette étude de cohorte a inclus 162 patientes à bas risque obstétrical. Ont été comparés les modes
d’accouchement, la direction du travail, l’état périnéal ainsi que l’état néonatal. Résultats S’agissant des patientes
primipares, dans le groupe prise en charge en plateau technique, les taux de voie basse spontanée étaient significativement
plus élevés (78,5% versus 46,1%), le taux d'intervention voie basse était significativement inférieur (9,5% versus 38,8%), de
même que le taux d'épisiotomie (13,9% versus 53,3%). Toute parité confondue, il était retrouvé dans le groupe prise en
charge en plateau technique, un taux significativement inférieur d'analgésie péridurale (29,6% versus 86,4%) et d'utilisation
d'ocytociques en cours de travail (16% versus 47%). Il n'a pas été retrouvé de différence significative concernant l'état
néonatal, ni le taux de transfert néonatal (3,7% en plateau technique versus 4,9% en prise en charge classique). Discussion
et conclusion La prise en charge physiologique du travail et de l’accouchement des patientes à bas risque obstétrical dans le
cadre de l’accompagnement global en plateau technique n’induit pas plus de risque pour la mère et l’enfant. Ce type de
prise en charge octroie des résultats obstétricaux globaux plus favorables en termes de voie d’accouchement et d’état
périnéal chez les primipares. Les résultats néonataux, quant à eux, ne paraissent pas modifiés.
L’éclampsie du post partum : particularités épidémiologiques et facteurs pronostic Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique S. Ghraslia*(1), N.Ben amara(2), A.Besbes(2), L.Ben regaya(2)
(1) Hôpital régional de Menzel Temim-Tunisie, Ben Arous, Tunisia (2) Hôpital régional de Menzel Temim, Menzel Temim, Tunisia * Auteur principal
Résumé
INTRODUCTION L’éclampsie est une complication grave de la grossesse responsable d’une morbidité et mortalité
maternelles importantes .Elle peut survenir en pré, per ou post partum et dans ce cas elle survient dans 13 à 37 % des cas.
OBJECTIFS 1-étudier la fréquence de l’éclampsie de post partum. 2-analyser les caractéristiques épidémiologiques des
patientes présentant une éclampsie dans le post partum ainsi que les différents facteurs pronostiques PATIENTES ET
MÉTHODES Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur une période de 6 ans allant de 1er janvier 2009 jusqu’à 31
décembre 2015,12 cas d’éclampsie survenant dans le post partum ont été colligés RÉSULTATS Durant la période de l’étude
32 cas d’éclampsie ont été colligés. -l’éclampsie survenait en pré ou per partum dans 62,5% des cas (20 patientés) et dans le
post partum dans 37,5% des cas (12 patientes). -l’âge moyen de nos patientes est de 28 ans avec des extrêmes allant de 22
ans à 40 ans. - Dans 66% des cas (8 patientes) il s’agissait des femmes jeunes âgées de moins de 30 ans. -La gestité
moyenne de nos patientes est de 3 et la parité moyenne est de 1,5. -50% de nos patientes étaient des primipares. -En post
partum la crise d’éclampsie survenait dans les 24 heures dans 83% des cas (10 patientes) et dans les 48 heures dans 17%
des cas (2 patientes). -Concernant la morbidité maternelle les complications étaient représentées principalement par la
thrombopénie dans 4 cas (33,33% des cas), l’insuffisance rénale aigue dans 2 cas (16,66%), l’HRP dans 1 cas (8,33%) et l’OAP
dans 1 cas (8,33%). -Toute nos patientes bénéficiaient du sulfate de magnésium pour le traitement de la crise et la
prévention des récidives. -une seule patiente présentait une crise d’éclampsie sous sulfate de magnésium administré à
titre préventif. -aucune patiente n’a présenté une récurrence des crises d’éclampsie après un premier épisode traité par le
sulfate de magnésium. -9 patientes (75% des cas) étaient transférées en réanimation CONCLUSION L’éclampsie du post-
partum semble moins grave que celle survenant en prépartum : elle s’accompagne de moins d’atteintes viscérales. Il est à
signaler également qu’en post-partum il existe moins de contraintes liées à l’état gravidique (syndrome aortocave,
inhalation bronchique, pas de stress inhérent au produit de conception…).
Corrélation entre le polymorphisme C3F et les paramètres épidemio-cliniques des femmes pré éclamptiques : Experience d’un centre tunisien Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Rhim(1)
(1) CENTRE DE MATERNITE DE MONASTIR, Monastir, Tunisia * Auteur principal
Résumé
Actuellement la théorie immunogénétique est au centre des hypothèses qui tentent de dévoiler le mystère de la
physiopathologie de la préeclampsie. L’activation du complément C3 à l’interface materno-foetale, pourrait jouer un rôle
prépondérant dans la régulation des facteurs angiogéniques indispensables pour la placentation et dans le
dysfonctionnement de la réponse inflammatoire centré sur l’endothélium. A travers une étude comparative cas- témoins
effectuée au centre de maternité et de néonatologie de Monastir en collaboration avec l’institut de biotechnologie de
Monastir (TUNISIE) pour une période de deux ans, nous avons essayé d’analyser le polymorphisme fonctionnel de l’exon 3
du composant C3 du complément (rs 2230199) dans le but d’étudier la corrélation entre ce polymorphisme et les
paramètres épidemio-cliniques des femmes pré éclamptiques en Tunisie . Le polymorphisme du gène 364C/G du C3 dans le
groupe d’étude a été significativement associé à la récidive de la préeclampsie, la sévérité de la pathologie, le RCIU et le
surpoids. A notre connaissance, il s’agit de la première et unique étude qui s’intéressant à l’étude de l’implication du gène
du C3 dans l’apparition des différents paramètres épidémio-cliniques de la pré éclampsie.
Tocolyse d’urgence par salbumol, pendant le travail, au CHU de Strasbourg : série descriptive Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Tissot*(1), N.Sananes(1), B.Langer(1)
(1) CHU Strasbourg, Strasbourg, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : De nombreuses études ont rapporté l’intérêt des tocolytiques, au cours du travail, dans la gestion des
anomalies sévères du rythme cardiaque fœtal (RCF) secondaires à des anomalies de la contractilité utérine. L’objectif
principal de cette étude était d’observer l’efficacité du salbumol, B2-mimétique d’action rapide utilisé au Centre Hospitalier
Universitaire (CHU) de Strasbourg, dans le traitement des anomalies du RCF, en lien avec une hyperactivité utérine. Les
objectifs secondaires étaient de préciser les indications, la posologie, les issues obstétricales et néonatales et les effets
secondaires du salbumol. Matériel et Méthodes : Nous avons conduit une étude descriptive au CHU de Strasbourg. Les
critères d’inclusion étaient toutes les patientes ayant accouché entre janvier et août 2014 et traitées par du salbumol intra-
veineux pendant le travail pour une anomalie de la contractilité utérine responsable d’anomalies du RCF. Le critère de
jugement principal était la résolution des altérations du RCF. Résultats : Au total, 39 patientes ont été incluses. Sur ces 39
altérations du RCF, 37 (94,9%) ont été résolues après administration de salbumol, en moyenne 2,5 minutes après la
dernière dose. Deux extractions fœtales en urgence (5,1%) ont été réalisées devant la persistance d’une bradycardie,
malgré le salbumol. La première dose de salbumol était administrée, en moyenne, au bout de 3,2 minutes de
ralentissement. La dose moyenne de salbumol administrée était de 2,2cc. Aucun pH artériel fœtal n’était inférieur à 7,0.
Une tachycardie maternelle modérée a été relevée chez 4 patientes (10,3%). Conclusion : Les tocolytiques utilisés pendant
le travail sont des outils précieux pour la réanimation in utero, car ils induisent une relaxation utérine permettant une
amélioration de la circulation utéro-placentaire et, par conséquent, de l’oxygénation fœtale. Le salbumol semble efficace
dans cette indication, sans complications materno-fœtales importantes, mais des études supplémentaires contrôlées sont
nécessaires.
Éfficacité du triclosan dans la réduction des infections du site de l’épisiotomie Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Sahbani*(1)
(1) Faculté de médecine de Tunis, Bizerte, Tunisia * Auteur principal
Résumé
EFFICACITE DU TRICLOSAN DANS LA REDUCTION DES INFECTIONS DU SITE DE L’EPISIOTOMIE Sahbani M, Ayachi A,
Derouiche S, Bouchahda R, Mkaoaur L, Mourali M Service de gynécologie obstétrique CHU
Bougatfa Bizerte, Tunisie INTRODUCTION ET OBJECTIF : L’infection de l’épisiotomie est fréquente. L’objectif de notre
étude est d’analyser l’effet d’un antibactérien: le Triclosan dans la réduction des infections, de cicatrisation, de coût et de
satisfaction sur la suture de l’épisiotomie avec un fil en polyglactine 910 classique (VICRYL*) versus un fil en polyglactine
910 enduit d’un antibactérien : le triclosan (VICRYL PLUS*) MATERIELS ET METHODES : Etude prospective randomisée
comparative, au service de gynécologie obstétrique CHU Bougatfa. Les patientes ont été randomisées en deux groupes
suturés au VICRYL* et au VICRYL PLUS*. Le principal critère d’inclusion est un accouchement par voie basse avec
épisiotomie. La collecte des données a été faite par le même observateur de façon prospective à l’accouchement, j1, j7 et
j15 du post partum. Le principal critère de jugement était la présence ou non d’infection ainsi que la qualité de la
cicatrisation. Les patientes ont donné leur consentement éclairé avec approbation de la comité d’éthique RESULTATS : 369
patientes ont été colligées. Les deux groupes étaient comparables. Le groupe VICRYL(V) incluait 179 patientes, le groupe
VICRYL PLUS(VP) 190 patientes. Le taux d’infection était significativement plus élevé dans le groupe V(15.5%) que dans le
groupe VP(1.6%) (p<0,0001). La cicatrisation était meilleure dans le groupe VP (78.9% vs 56.4%) (p<0,0001). Le groupe VP
était associé à une sensation de gêne (71.6% versus 51.4%) et une douleur (11.1% versus 21.8%) moindre que le groupe V
(p=0.003). Une antibiothérapie a été introduite pour une surinfection chez 36.3% des patientes du groupe V versus 13.1%
dans le groupe VP (p<0.001)). La reprise d’une activité normale la première semaine était différente (77.4% pour le groupe
VP versus 57% pour le groupe V (p=<0.0001). Le cout individuel du traitement supplémentaire était plus élevé dans le
groupe V. 69.5% des patientes étaient très satisfaites dans le groupe VP versus 45.3% dans le groupe V Conclusion : La
suture de l’épisiotomie par du fil avec triclosan est associée de manière significative à une réduction des surinfections
d’épisiotomie.
Paludisme chez les parturientes a la maternité du CHU de Cocody-Abidjan : pronostic maternel et fœtal Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique C. Kakou*(1), R.Kasse(1)
(1) CHU Cocody, Abidjan, Cote d'ivoire, Abidjan, Cote d'Ivoire * Auteur principal
Résumé
Paludisme chez les parturientes à la maternité du CHU de Cocody-Abidjan : pronostic maternel et fœtal. KAKOU C1, KASSE
R1, KOFFI A1, BONI S1, BALECOIDJO C², PANNEQUIN L². 1Service de gynécologie-obstétrique du CHU de Cocody-Abidjan
2Service de gynécologie-obstétrique du CH de Verdun Saint-Mihiel Introduction : En Afrique, le paludisme associé à la
grossesse est une affection grave avec 200 000 morts nés chaque année. L’objectif était d’apprécier le pronostic maternel
et néonatal du paludisme chez la parturiente. Méthode : Il s’agissait d’une étude transversale à visée descriptive et
analytique réalisée à la maternité du CHU de Cocody sur une période de 18 mois, de janvier 2015 à juin 2016. Elle a porté
sur 132 patientes et leurs nouveau-nés. Les critères d’inclusion ont concerné les parturientes quelque soit le terme, ayant
fait la preuve biologique d’un paludisme par une goutte épaisse positive et leurs enfants nés à la maternité du CHU de
Cocody. Celles présentant une hyperthermie sans goutte épaisse et un paludisme dans le post partum n’ont pas été
retenues. Les données étudiées étaient : paramètres épidémiologiques, mode de vie et suivi prénatal, accouchement et
nouveau-né. L’analyse des dossiers a été faite à partir de Epi info 6.04 pour le traitement statistique et le test de khi 2 avec
degré de signification retenu 5% (p<0,05). Résultats : L’incidence du paludisme et grossesse était de 132 patientes sur 9078
accouchements (1,4%). La prophylaxie par la moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (MILDA) a été utilisée dans
seulement 4,5% et 90,6% des patientes ont été bénéficié de la prophylaxie par traitement préventif intermittent. La
parasitémie supérieure ou égale à 1000 était de 44%. Les sels de quinine ont été utilisés dans 90,9%. Le taux d’anémie
maternelle était de 33,3%. La parasitémie n’a pas influencé la survenue d’anémie maternelle (p=0,113). Les patientes ayant
accouché par voie basse était de 56,1% contre 43,9% par césarienne réalisée pour souffrance fœtale. Le petit poids de
naissance était associé à une parasitémie élevée (p=0,039). Tous les nouveau-nés ont été transférés en néonatalogie pour
paludisme maternel. Aucun décès maternel n’a été constaté. La mortinatalité était de 15 pour 1000 naissances soit 2 mort-
nés. Le taux de paludisme congénital était de 6,9%. Conclusion : Le pronostic maternel reste bon. Par contre la mortalité
néonatale est élévée. Mots clés : paludisme, grossesse, prévention, paludisme congénitale, pronostic.
Impact à distance d’une formation inter professionnel en simulation haute fidélité sur les urgences obstétricales Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Mousty(1), S.Francini*(1), V.Letouzey(1), R.De tayrac(1)
(1) CHU Nimes, Nimes, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : La simulation haute fidélité (SHF) permet un entrainement sécurisé d’une équipe inter professionel sur les
urgences obstétricales sans risque pour le patient. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’impact d’une formation inter
professionel en SHF sur les CRM (crisis ressources management) à distance de la formation. Matériel et Méthode : Il s’agit
d’une étude prospective monocentrique ayant inclus l’ensemble des apprenants aux formations en SHF sur les urgences
obstétricales (siège, dystocie des épaules, hémorragies de la délivrance, éclampsie…). Ces formations ont été réalisées de
manière mensuelle sur une période de 9 mois. Chaque formation était inter professionnel avec des sages femmes, des
gynécologues obstétriciens (internes ou seniors) et des aides soignantes. Ces formations ont été évaluées immédiatement
par un questionnaire de satisfaction. Un deuxième questionnaire sur l’impact de la formation d’un point de vu des CRM a
été adressé à distance (en moyenne à 4 mois) à l’ensemble des apprenants. Résultats : 30 apprenants ont été inclus
composé de 56 % de sage femmes, 36 % des gynécologues obstétriciens et 10 % d’aides soignantes. 70 % de réponses ont
été obtenu au 2e questionnaire. Une amélioration en terme de coordination d’équipe est ressentie par les apprenant dans
95% cas ainsi qu’une amélioration de la communication avec la patiente et les autres professionnels (100% et 85,7%). 80 %
des apprenants déclarent une modification de la prise en charge en salle de naissance depuis la formation par SHF.
Conclusion : Une formation en simulation haute fidélité sur les urgences obstétricales permet une modification des
pratiques professionnels au niveau des CRM à distance de la formation (Niveau 3 de l’échelle de Kirkpatrick). Cependant,
une évaluation de l’impact clinique des formations en SHF doit être réalisé.
Retard de croissance intra-utérin sévère : quelle voie d'accouchement ? Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. Gassmann*(1), A.Gaudineau(1), B.Langer(1)
(1) CHU Strasbourg, Strasbourg, France * Auteur principal
Résumé
Introduction. Le travail représente une période critique pour les nouveaux-nés en retard de croissance intra-utérin (RCIU)
avec un risque d’anoxo-ischémie périnatale important qui doit rendre les obstétriciens vigilants au moment de
l’accouchement. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer la voie d’accouchement des RCIU sévères selon les
résultats du doppler ombilical. Matériels et Méthodes. A partir du dossier médical informatisé DIAMM utilisé dans le CHU
de Strasbourg, nous avons sélectionné les patientes sur l’EPF « < 3ème percentile » selon les courbes en population utilisées
habituellement, lors de leur dernière échographie réalisée avant l’accouchement. Résultats. Nous avons sélectionnés 168
patientes avec un RCIU sévère. Parmi les 128 patientes avec des dopplers nomaux (76,2 %), 68 (53,1 %) ont été
déclenchées. Au total, 72 patientes (56,2 %) ont accouché par voie basse à un terme moyen de 37 semaines d’aménorrhée
(SA). Parmi les 23 patientes avec une inversion cérébro-placentaire au doppler (13,7 %), 21 (91,3 %) ont accouché par
césarienne, à un terme moyen de 32 SA pour altération du rythme cardiaque fœtal (ARCF) dans plus de 85 % des cas. 6
patientes (26,1 %) ont été déclenchées avec nécessité d’une césarienne en urgence pour 4 d’entre elles (66,1 %) pour ARCF.
Parmi les 10 patientes avec doppler pathologiques (diastole ombilicale nulle ou reverse flow) (5,9 %), toutes ont eu une
césarienne en urgence avant travail pour ARCF à un terme moyen de 28 SA. Conclusion. Devant un RCIU sévère, le choix de
la voie d’accouchement dépend avant tout du terme, de l’état fœtal (RCF et doppler foeto-placentaire) et des conditions
obstétricales. MOTS CLES : retard de croissance intra-utérin, petit pour l’âge gestationnel, mode d’accouchement,
déclenchement artificiel du travail, césarienne. KEYS WORDS: growth restricted fetuses, fetal growth restriction, small for
gestational age, mode of delivery, cesarean section, induction of labor,
Discordance histologique entre ganglion sentinelle et ganglion intra-mammaire dans le cancer du sein chez la femme Type de communication : Eposter Thème : Oncologie L. Djabou*(1), M.Smail(2), P.Kadhel(3)
(1) INTERNE GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE 2e semestre, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe (2) Assistante Gynécologie-Obstétrique , Pointe-à-pitre, Guadeloupe (3) PROFESSEUR PUPH, Pointe-a-pitre, Guadeloupe * Auteur principal
Résumé
Cas Clinique Discordance histologique entre ganglion sentinelle et ganglion intra-mammaire dans le cancer du sein chez la
femme. Histological discrepancy between sentinel lymph node and intramammary lymph node in women breast cancer.
1, DJABOU Lydie. 2, Dr SMAIL Maïté. 3, Pr KADHEL Philippe DJABOU Lydie Interne 2e Semestre au CHU PAP/ABYMES Route
de Chauvel BP 465, 97159 POINTE-A-PITRE CEDEX. GUADELOUPE +33 (0)650763148 [email protected] Mots-clés :
Envahissement ganglionnaire Cancer du sein Détection ganglion sentinelle Ganglion intra- mammaire métastatique
Spécialité Gynécologie-Obstétrique. Résumé INTRODUCTION : L’envahissement ganglionnaire dans le cancer du sein est un
facteur pronostic majeur. Le drainage lymphatique s'effectue principalement par voie axillaire. Il est maintenant évalué de
façon standard par repérage du ganglion sentinelle (GS) par technique colorimétrique et/ou isotopique avec scintigraphie
préopératoire. OBSERVATION : Nous rapportons le cas d'une patiente pour laquelle cette détection a retrouvé un ganglion
intra-mammaire (GIM) métastatique alors que l'axillaire (GA) était indemne d'atteinte. Il s'agissait d'une femme de 66 ans
ménopausée ayant un carcinome canalaire infiltrant du quadrant supéro-externe gauche, de 15 cm de grand axe, sans
adénopathie palpable. La détection du GS retrouvait un GIM et un GA dont seul le premier était métastatique. La question
était alors de savoir s'il fallait considérer ce résultat comme positif ou négatif en tant qu'atteinte ganglionnaire. DISCUSSION
: Une revue de la littérature permettait de conclure que la mise en évidence d'un GIM métastatique est associée à des
cancers plus agressifs et de moins bon pronostic, avec notamment une diminution de la survie sans récidive et globale (1).
Cependant, lorsque des curages axillaires ont été réalisés devant cette discordance histologique, il n'était pas retrouvé
d'envahissement des ganglions axillaires (2). CONCLUSION : Tenant compte de la morbidité du curage axillaire et la balance
bénéfice risque, le curage axillaire complémentaire n'est donc pas recommandé en cas de discordance histologique entre
GS négatif et GIM positif. Bibliographie 1. Andrés A, Prats E, et al. Intramammary sentinel lymph node preoperative
identification with SPECT/CT in a patient with breast cancer. Clinical meaning and relevance. Rev Esp Med Nucl.
2011;30(2):101-103. 2. Diaz R, et al. A positive intramammary lymph node does note mandate a complete axillary node
dissection. The American Journal of Surgery 2012;203:151-155.
Intérêt du traitement local du cancer du sein métastatique associé au traitement systémique Type de communication : Eposter Thème : Oncologie S. Belaazri*(1), F.Lamine(1), H.Hachi(2), A.Baidada(1), A.Kharbach(1)
(1) Maternite Souissi, CHU Ibn Sina, Rabat, Morocco (2) Pôle d’oncologie gynéco-mammaire, CHU Ibn Sina , Rabat, Morocco * Auteur principal
Résumé
Objectif : Peu d’études sont actuellement publiées qui montrent une amélioration significative de la survie de 30 à 50% en
faveur de la chirurgie de la tumeur primitive dans le cancer du sein métastatique d’emblée. L’objectif principale de notre
étude est d’évaluer l’intérêt de la chirurgie de la tumeur primitive en matière de survie globale, de survie sans récidive
locorégionale et de survie sans progression métastatique. Puis d’identifier des facteurs pronostics pour une meilleure
sélection des patientes qui bénéficieront mieux de la chirurgie de la tumeur primitive. Matériels et méthodes : Etude
observationnelle rétrospective portant sur les patientes traitées dans le pôle d’oncologie gynéco-mammaire du CHU Ibn
Sina (Avril 2013- Avril 2015), pour des cancers du sein métastatique d’emblée. Les informations enregistrées comprennent
des données sociodémographiques, circonstances et modalités de diagnostic, caractéristiques pathologiques de la tumeur
et les facteurs pronostique et la survie. Résultats : Dans notre étude, on remarque la prédominance des tumeurs
localement avancées : T4 (50 %) ; incluant un nombre remarquable de tumeur inflammatoire T4d (14%). T3 (33.3 %), T1
(3%) et T2 (13.6%). Parmi les patientes ayant bénéficié d’un curage ganglionnaire (n= 44), 62% présentent un
envahissement ganglionnaire. Les récepteurs hormonaux étaient positifs dans 81.8% des cas et négatifs dans 18.2%. L’HER2
étaient positifs chez 13 patientes et 7 patientes étaient triples négatifs. Toutes les patientes ont bénéficié d’une
chimiothérapie sauf 2 patientes qui ont bénéficié d’une hormonothérapie seule. La Radiothérapie locorégionale a été
délivrée chez 6 patientes après mastectomie de propreté. Après un suivi médian de 13 mois : 27 patientes (40%) ont
présenté une réponse partielle et 15 patientes (23%) ont été stables, alors que 24 patientes (37%) ont progressé incluant 11
patientes avec une récidive locorégionale. La médiane de survie sans récidive locorégionale est de 19 mois ; la médiane de
survie sans progression est de 20 mois et la médiane de survie globale est de 14 mois. La récidive locorégionale a été moins
observée chez les patientes : qui présentent une petite taille tumorale (p=0.003), qui ont bénéficié d’un curage
ganglionnaire (p=0.02) et d’une radiothérapie locale après une mastectomie de propreté (p=0.03). Conclusion : La chirurgie
de la tumeur primitive améliore le contrôle local de la maladie, avec des taux acceptables de survie sans rechute
locorégionale et sans progression métastatique.
Prévention du cancer du col de l’utérus au Bénin : Le point sur la première campagne de vaccination contre le HPV Type de communication : Eposter Thème : Oncologie J. Tonato bagnan*(1), A.Sossou(2), S.Lokossou(3), B.Hounkpatin(4), A.Lokossou(4), R.Perrin(4)
(1) CHU-MEL, Cotonou , Benin (2) Organisation Mondiale de la Santé (OMS) , Cotonou , Benin (3) Département Mère Enfant, Faculté de Médecine de Porto Novo Bénin, Porto novo , Benin (4) Département Mère Enfant, Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Abomey Calavi Cotonou , Cotonou, Benin * Auteur principal
Résumé
Introduction : Pour lutter contre le cancer du col de l’utérus, le Bénin fait partie des pays africains francophones qui ont
démarré une campagne de vaccination contre le HPV. L’objectif est de renforcer les activités de prévention et de contrôle
de cancer. Méthodes utilisées : La campagne de vaccination contre le virus HPV s’est déroulée du 24 au 27 mai 2016 dans
deux zones sanitaires du Bénin constituées de six communes. Etaient concernées la zone sanitaire Abomey-Calavi –
Godomey - Sô-Ava au Sud du Bénin et la zone sanitaire Djougou – Copargo - Ouaké au Nord du Bénin. La cible est
constituée de filles de 9ans. Résultats : 14421 filles âgées de 9ans ont été recensées dans le cadre de cette opération. La
zone sanitaire d’Abomey-Calavi a enregistré plus de la moitié des cibles 62,6% contre 37,4% dans celle de Djougou. Le plus
grand nombre de filles de 9ans recensées est enregistré au niveau des communes d’Abomey-Calavi, de Godomey et de
Djougou respectivement dans les proportions de 28,1%, 21,2% et 20,5%. Un total de 13223 filles de 9ans a été vacciné. La
meilleure performance a été enregistrée dans la commune de Ouaké 99,7% des filles recensées ; la plus faible couverture
est observée dans la commune d’Abomey-Calavi 83,9%. Le taux de consommation des vaccins dans les deux zones
sanitaires est de 90,6%. Le taux de perte est faible et varie entre 0% et 1,3% avec une moyenne de 0,5% au niveau des deux
zones sanitaires. Conclusion : L’objectif initial d’atteindre une couverture vaccinale d’au moins 80% dans les deux zones
sanitaires a été réalisé. Une surveillance des effets secondaires est en cours. A ce jour, aucun cas grave ni mineur n’a été
signalé.
Dépistage du cancer du col de l’utérus au Bénin. Etude comparative sur deux périodes de 5ans dans les hôpitaux universitaires de la ville de Cotonou : apport de la colposcopie Type de communication : Eposter Thème : Oncologie J. Tonato bagnan*(1), S.Lokossou(2), B.Hounkpatin(3), A.Obossou(4), R.Perrin(3)
(1) CHU-MEL, Cotonou , Benin (2) Département Mère Enfant, Faculté de Médecine , Porto novo, Benin (3) Département Mère Enfant, Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Abomey-Calavi , Cotonou, Benin (4) Département Mère Enfant, Faculté de Médecine de Parakou , Parakou, Benin * Auteur principal
Résumé
Introduction : Le cancer du col de l’utérus est le 2ème cancer de la femme après celui du sein au Bénin et dans le monde.
L’objectif est d’évaluer la performance de la colposcopie dans le dépistage et le diagnostic de ce cancer. Méthodes utilisées
: Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive menée sur 10ans repartie en deux périodes de 5ans au Centre Hospitalier
Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune (CHU-MEL) et à la Clinique Universitaire de Gynécologie et d’Obstétrique
(CUGO / CNHU – HKM). La 1ère période va de janvier 2005 à décembre 2009 puis la 2ème de janvier 2010 à décembre
2014. La collecte des données a été effectuée à partir des fiches de colposcopie et des dossiers de consultations de
gynécologie des patientes. Les tests statistiques étaient faits sur le logiciel Epi info et SPSS. Résultats : la fréquence de
l’examen colposcopie pendant la 1ère période est de 1,03% contre 1,8% pour la 2ème période. On note une augmentation
de l’examen colposcopique de 0,8%. L’âge moyen des patientes reste constant soit 34ans. Il s’agit de femmes mariées dans
64,65% des cas pour la 1ère période et de 58,70% pour la 2ème période. Ces femmes sont au foyer respectivement dans
44,90% et 41% des cas. L’indication de la colposcopie reste la même à savoir la métrorragie qui est de 55,09% pour la
première période et de 57,2% pour la deuxième période. Concernant la 1ère période, 27% de biopsie ont été réalisée sous
colposcopie dont 31% sont des lésions dysplasiques et 10% de cancers invasifs du col de l’utérus. Quant à la 2ème période,
35% de biopsie réalisée et 40% sont des lésions dysplastiques et 15% de cancer invasif du col de l’utérus. Conclusion : On
note qu’il y a une nette augmentation de dépistage du cancer du col de l’utérus par la colposcopie. Cette situation est due à
plusieurs facteurs notamment : - Une prise de conscience par les femmes de la maladie et ceci à travers des campagnes
d’information et de sensibilisation - Un personnel de plus en plus formé au dépistage.
Association entre la survie à un cancer gynécologique pelvien et la survenue et l’impact des troubles de la statique pelvienne: étude observationnelle cas –temoins Type de communication : Eposter Thème : Oncologie M. Labaki*(1), V.Letouzey(1), S.Bastide(1), P.Marès(1), B.Fatton(1), R.De tayrac(1)
(1) CHU de Nimes, Nimes, France * Auteur principal
Résumé
Introduction - Les troubles de la statique pelvienne (TSP) sont sous-évalués chez les survivantes à un cancer gynécologique
pelvien. L’objectif de l’étude est d’évaluer l’incidence et l’impact des TSP (IU, POP, incontinence fécale IF, constipation) dans
cette population en comparaison à la population générale. Méthodes - Etude observationnelle cas-témoins incluant les cas
de cancers gynécologiques de notre institution (G1) et les témoins (G3) via l’organisme du dépistage du cancer du sein.
Nous avons identifié le G2 à risque intermédiaire (hystérectomie pour pathologie bénigne). Les patientes ont reçu un
questionnaire anonyme avec des questions générales et 5 auto-questionnaires: le PFDI-20 (critère de jugement principal) et
le PFIQ-7 avec leurs sous-scores, la présence d’IUE, d’IUU et de POP, l’IF (Wexner > 7), et le score de constipation ODS.
Résultats - 1177 patientes ont été incluses: 89 dans le G1, 158 dans le G2 et 930 dans le G3. PFDI-20 : différence
significative entre les scores des 3 groupes, avec les scores les plus élevés pour les G1 et G2 (p < 0.0001). La comparaison
groupe contre groupe : pas de différences entre G1 et G2 mais des différences G1 vs. G3 et G2 vs. G3 (p < 0.0001, et p =
0.0304). FDR indépendants (multivariée) : survie au cancer pelvien OR=1.4587 [1.1098; 1.9172]. PFIQ-7 et tous les sous-
scores : même différence significative d’incidence et les mêmes différences groupe contre groupe. FDR indépendants
(multivariée): survie au cancer pelvien OR=1.5457 [1.0562; 2.2621]. IUE et IUU : incidences plus élevées dans G1. FDR
indépendants (multivariée) seulement pour IUU : survie au cancer pelvien OR=1.930 [1.167; 3.191]. IF : incidence plus
élevée dans le G1. FDR indépendants (multivariée) : survie au cancer OR=3.456 [1.431; 8.350], et présence d’une IUU
associée OR=5.062 [2.291; 11.184]. Constipation: pas de différence. Conclusion – Les survivantes à un cancer pelvien
souffrent plus fréquemment de TSP avec un impact significatif sur la QOL (effet de la chirurgie? G1 et G2 souvent
comparables vs. G3). La présence du cancer per se (cancer du sein) n’a jamais été retrouvée comme FDR indépendant. Les
survivantes ont des risques plus élevés d’IUU et d’IF fortement associées. Nécessité d’un dépistage et d’une prise en charge
plus adaptés des TSP par les médecins traitants et oncologues dans le suivi de ces patientes.
Modèle murin pour l'évaluation de nouvelles stratégies thérapeutiques dans le cancer de l'ovaire Type de communication : Eposter Thème : Oncologie P. Reboux*(1), T.Michy(1), P.Hoffmann(1), C.Jean-luc(2), V.Josserand(2)
(1) CHU de Grenoble, Grenoble, France (2) Institut Albert Bonniot INSERM, Grenoble, France * Auteur principal
Résumé
Modèle murin pour l'évaluation de nouvelles stratégies thérapeutiques dans le cancer de l'ovaire Introduction : Le cancer
de l’ovaire reste une pathologie dont la morbi-mortalité est élevée. Afin d’améliorer les performances thérapeutiques, il est
nécessaire de mettre au point un modèle animal fidèle à sa physiopathologie. Matériel et méthodes : Protocole : Des
souris Nude âgées de 7 semaines, sont implantées en intrapéritonéal par 10 millions de cellules IGROV1 conditionnées dans
200µl de tampon phosphate salin et en orthotopique par 3 millions de cellules IGROV1 conditionnées dans 50µl de
Matrigel® au cours d’une mini-laparotomie. La surveillance est hebdomadaire avec acquisitions d’images de
bioluminescence in vivo (Aequoria, Hamamatsu Photonics, France). Au terme de la surveillance, des acquisitions
tridimensionnelles de la bioluminescence sont réalisés ainsi qu’une chirurgie assistée par fluorescence sous Fluobeam 700
(Fluoptics, Grenoble, France) grâce à l’ AngioStamp700™ (ciblant des marqueurs spécifiques tumoraux). Résultats :
L’ensemble des souris implantées survivent à l’intervention initiale. Aucune complication n’est survenue. L’injection
intrapéritonéale confirme la prise tumorale avec dès J7 une bioluminescence homogène de l’ensemble de la cavité
péritonéale (1,08.109RLU/pix/s ± 4,51.108). La technique chirurgicale ainsi que le conditionnement des cellules dans le
Matrigel® ont permis une implantation strictement in situ dès J7 (5,07.106RLU/pix/s ± 8,75.105). Cette bioluminescence
reste stable jusque J35 puis elle augmente lentement au niveau locorégional avec formation d’un conglomérat annexiel. À
partir de J63, la maladie progresse rapidement dans l’ensemble de la cavité péritonéale et à distance
(J77=2,44.109RLU/pix/s ± 7,22.108). L’analyse à J77 des images tridimensionnelles montrent une volumineuse tumeur
primaire, plusieurs sites secondaires intrapéritoneaux identifiables et une maladie diffuse mais moins intense au niveau du
péritoine ce que confirme la chirurgie. Conclusion : Ce protocole d’implantation mime de façon fiable et reproductible,
l’évolution naturelle du cancer de l’ovaire humain. Il pourrait être soumis à différentes stratégies thérapeutiques aux
différents stades afin d’évaluer leurs intérêts (chirurgie assistée, chimiothérapie…).
Coelioscopie monotrocart versus micro-coelioscopie dans la chirurgie annexielle benigne : résultats d’une étude pilote non randomisée Type de communication : Eposter Thème : Oncologie V. Peretti*(1), E.Chereau(2)
(1) Institut Paoli Calmettes, Marseille, France (2) Hôpital Saint Joseph, Marseille, France * Auteur principal
Résumé
Introduction: Nous avons réalisé une étude préliminaire comparant les douleurs post opératoires et les complications per et
post opératoires entre la micro-cœlioscopie et la cœlioscopie monotrocart en chirurgie annexielle non carcinologique à
l’Institut Paoli Calmettes à Marseille. Patientes et méthodes: Toutes les patientes devant bénéficier d’une chirurgie
annexielle bénigne ont été incluses de façon prospective de févier à mai 2014. Les pressions d’insufflation, l’infiltration des
orifices de trocart par un anesthésique local, la prescription d’antalgiques post opératoire ont été standardisés. Les
complications per et post opératoire, le type et la durée d’hospitalisation ainsi que l’EVA et la consommation d’antalgique
ont été relevés. Résultats: 9 patientes ont été incluses sans le groupe monotrocart versus 7 dans le groupe micro-
cœlioscopie. Il n’y avait pas de différence concernant les complications per et post-opératoires, sur le type et la durée
d’hospitalisation, ainsi que sur la satisfaction cosmétique. Il existait cependant une différence significative concernant l’EVA
à J2 (2.15 vs 4.08, p= 0.04) et la consommation d’antalgiques à J0 (p=0.04), J1 (p=0.04), J2 (p=0.02) et J3 (p=0.01), au
bénéfice de la micro-cœlioscopie. Conclusion: Malgré un effectif de patientes faible, la micro-cœlioscopie semble présenter
un avantage significatif sur la cœlioscopie monotrocart concernant les douleurs post opératoires en chirurgie annexielle
bénigne.
Le cancer du col de l’utérus: encore des efforts à fournir en Tunisie pour une morbi-mortalité féminine moindre Type de communication : Eposter Thème : Oncologie A. Achour(1), E.Hafsouni*(1), J.Diari(1), F.Mrayhi(1), E.Sfar(1), F.Boudaya(1), D.Chelli(1)
(1) Service A, Centre de maternité et de néonatologie de Tunis, Tunis, Tunisia * Auteur principal
Résumé
Introduction : Le cancer du col de l’utérus représente à l’échelle mondiale 10 % des cancers féminins et occupe la deuxième
place derrière le cancer du sein chez la femme. De nombreuses évolutions diagnostiques et thérapeutiques et surtout une
politique adéquate de prise en charge par le dépistage systématique des lésions pré-cancéreuses ont permis une forte
diminution de sa morbidité et de sa mortalité en occident. • Objectifs : exposer le profil épidémiologique, les aspects
cliniques et thérapeutiques avec analyse des facteurs pronostiques des cancers invasifs du col utérin à travers une étude
rétrospective colligeant 34 cas pris en charge au service "A" du centre de maternité de Tunis durant sept ans (juin 2010-
juin 2016). Résultats : • Le cancer du col utérin demeure le 2e cancer génital chez la femme après le cancer du sein en
Tunisie. L’âge médian de nos patientes était de 51 ans avec une faible proportion de femmes jeunes âgées de moins de 40
ans (21 %). Les patientes ayant eu des rapports sexuels précoces (moins de 18 ans) étaient minoritaires avec 32,3% contre
67,7% pour celles ayant eu des rapports sexuels tardifs; 23,7% des patientes avaient plus de deux partenaires , 8.82% des
patientes étaient tabagiques. Aucune patiente n’avait une co-infection VIH. Le délai moyen de consultation était de 6 mois
et 18 % des malades avaient consulté 12 mois après le début de la symptomatologie. La taille tumorale médiane au
moment du diagnostic était de 4.83 centimètres et elle était supérieure à 4 cm dans 80 % des cas. • La stadification
(clinique associée à l’IRM) avait montré 56,3 % de formes évoluées (stades III et IV). L’étude histologique avait révélé une
nette prédominance des carcinomes épidermoïdes (91 %) par rapport aux adénocarcinomes (6 %) carcinosarcomeS (3%).
Conclusion : le cancer du col est un cancer qui se prête à un dépistage, facile, efficace et peu couteux. Des efforts
importants à l’échelle nationale sont encore à déployer pour diminuer son incidence et le diagnostiquer au stade de lésions
précancéreuses pour espérer une morbidité et une mortalité féminine moindre.
Adénocarcinome séropapillaire de l’endomètre : Prise en charge chirurgicale et pronostic ; à propos de 36 cas Type de communication : Eposter Thème : Oncologie O. Slimani(1), W.Maleh(1), T.Makhlouf(1), R.Ben temim(1), N.Mathlouthi(1), L.Attia(1)
(1) Service de gynécologie obstétrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Ariana, Tunisia * Auteur principal
Résumé
Adénocarcinome séropapillaire de l’endomètre : Prise en charge chirurgicale et pronostic ; à propos de 36 cas
Introduction. L’adénocarcinome séropapillaire de l’endomètre représente moins de 10 % des cancers utérins. Bien que
rare, il est responsable de 39 % des décès. Le but de ce travail est d’évaluer le traitement et le pronostic de ce cancer à
travers une étude rétrospective. Patientes et méthodes. Étude rétrospective portant sur 36 cas d’adénocarcinome
séropapillaire de l’endomètre pris en charge . Les données démographiques, chirurgicales et anatomopathologiques ainsi
que la survie ont été analysées. Résultats. L’âge moyen des patientes était de 71,5 ans. L’indice de masse corporelle
moyen était de 25,9 kg/m2. Un diagnostic histologique préopératoire était obtenu dans 87,5 % des cas. La laparotomie
était la voie d’abord préférentielle (93,75 %). La cytologie péritonéale, l’omentectomie infracolique, la lymphadénectomie
pelvienne et para-aortique ont été réalisées respectivement dans 81,2 %, 31,2 %, 43,7 % et 18,7% des cas. Selon la
classification de la FIGO, il y avait 56,2 % de stades précoces et 43,8 % de stades avancés. La lymphadénectomie pelvienne,
le stade FIGO et la réalisation d’une radiothérapie adjuvante avaient un impact sur la survie. Conclusion. L’adénocarcinome
séropapillaire de l’endomètre est une pathologie plus rare et de plus mauvais pronostic que le cancer endométrioïde avec
également des caractéristiques épidémiologiques différentes. Sa prise en charge thérapeutique est mal connue. Il est donc
nécessaire d’intensifier nos efforts en matière de formation médicale continue et d’améliorer la diffusion des référentiels
afin de garantir aux patientes une prise en charge optimale de cette pathologie.
L’IRM dans l’évaluation pré thérapeutique de l’infiltration myométriale des cancers de l'endomètre Type de communication : Eposter Thème : Oncologie O. Slimani*(1), W.Maleh(2), T.Makhlouf(2), R.Ben temim(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)
(1) Service de gynécologie obstétrique A, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie Obstétrique A,Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal
Résumé
L’IRM dans l’évaluation pré thérapeutique de l’infiltration myométriale des cancers de l'endomètre Introduction : Le
traitement et le pronostic des cancers de l'endomètre dépendent de l'épaisseur de l'infiltration myométriale par la tumeur,
de l'existence d'une extension cervicale et de la présence de métastases ganglionnaires. La probabilité qu'il existe une
extension ganglionnaire ou extra-utérine est corrélée à la profondeur de l'infiltration myométriale. La connaissance en
préthérapeutique de cette infiltration modifie les choix thérapeutiques. Objectifs : • Évaluer les performances
diagnostiques pour l’extension myométriale préthérapeutique des cancers de l'endomètre en IRM. • Faire une mise au
point sur la nouvelle classification FIGO 2008 et sur les modalités de prise en charge actuelles en fonction du degré
d’infiltration myométriale. Matériels et méthodes : Étude rétrospective sur 40 patientes ayant eu une IRM
préthérapeutique et prises en charge dans notre centre pour un cancer de l'endomètre. Les taux de concordance ont été
calculés par rapport aux résultats anatomopathologiques définitifs en utilisant la classification FIGO 2008. Résultats : L'IRM
permet de stadifier correctement l'infiltration du myomètre dans 80 % des cas (32/40). Six cas de faux négatifs de
visualisation de la tumeur en pondération T2 sont positivés après injection de gadolinium et étude dynamique. Les taux de
concordance pour la classification FIGO 2008 sont de 85 % (82,5 % en T2 et 87,5 % en T1). Conclusion : Une fois le
diagnostic posé, l’IRM apparait comme la technique la plus performante pour déterminer l’existence d’une extension
myométriale, cervicale, ainsi que la présence ou l’absence d’adénopathie. La nouvelle classification FIGO améliore les
performances diagnostiques de l'IRM pour l'infiltration myométriale des cancers de l'endomètre.
Facteurs de risque d’hémopéritoine après ponction ovarienne écho-guidée par voie vaginale : Revue de 18 cas au CHRU de Tours (période 2011-2015) Type de communication : Eposter Thème : PMA C. Cohen-steiner*(1), M.Cornuau(2), F.Guerif(2)
(1) CHRU Tours, Tours, France (2) CHRU Tours Bretonneau, Tours, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : La ponction folliculaire écho-guidée par voie vaginale est la technique internationale de référence au cours de
la prise en charge en Fécondation In Vitro et l’hémopéritoine en est la complication la plus redoutée. Nous avons souhaité
en étudier les facteurs de risque et réaliser une revue de nos pratiques en cas d’hémopéritoine. Matériel et méthodes : Il
s’agit d’une étude rétrospective, observationnelle et unicentrique portant sur toutes les ponctions réalisées dans notre
service entre janvier 2011 et décembre 2015 soit 3810 ponctions. Onze paramètres cliniques et biologiques ont été étudiés
comme facteurs de risque potentiels selon les données décrites dans la littérature. L’analyse statistique a utilisé le test du
chi 2 pour les variables qualitatives et un test de Fisher pour les variables quantitatives avec une significativité si p<0,05.
Résultats : Durant cette période 18 patientes ont présenté une complication de type hémopéritoine, parmi lesquelles 14
ont fait l’objet d’une reprise chirurgicale par cœlioscopie, avec une quantité moyenne de saignement estimée à 1270 mL. Le
délai moyen de reprise est de 18 heures et l’origine du saignement est ovarien dans 87,5 % des cas. L’analyse univariée met
en évidence que l’âge de la femme à la ponction (p<0,01), le nombre d’ovocytes recueillis (p<0,05), le taux d’estradiol le
jour du déclenchement (p<0 ,05) ainsi que la multiparité (p<0 ,05) sont significativement prédictifs de cette complication.
En revanche on ne retrouve pas de lien avec les autres variables étudiées, notamment l’IMC et la primiparité. Discussion et
conclusion : Le caractère peu fréquent de l’hémopéritoine post-ponction folliculaire rend le repérage des patientes à risque
difficile. Dans cette étude les facteurs de risque mis en évidence sont la multiparité, l’âge, le taux d’estradiol le jour du
déclenchement et le nombre d’ovocytes recueillis.
Le mode d’aide médicale à la procréation influe-t-il sur les complications obstétricales et périnatales des grossesses gémellaires ? Type de communication : Eposter Thème : PMA S. Deltombe bodart*(1), C.Garabedian(1), P.Deruelle(1), S.Jonard(1)
(1) Hôpital Jeanne de Flandres, Lille, France * Auteur principal
Résumé
Résumé Introduction- Comparer les données maternelles et périnatales des grossesses gémellaires spontanées par rapport
aux grossesses gémellaires issues de l’aide médicale à la procréation (AMP) et évaluer ces devenirs selon la technique
d’AMP. Méthode - Il s’agit d’une étude rétrospective incluant tous les jumeaux nés vivants entre 1997 et 2014. Deux
groupes ont été constitués : les grossesses spontanées et les grossesses issues de l’AMP dont les grossesses issues de
stimulation, d’insémination intra utérine, de fécondation in vitro (FIV) et d’ Intra Cytoplasmic Sperm injection (ICSI). Nous
avons comparé dans ces groupes les caractéristiques de la population, les complications de la grossesse, de l’accouchement
et néonatales. Les données ont été ajustées à l’âge, la parité, la chorionicité et l’IMC de la mère afin de n’évaluer que
l’impact des techniques d’AMP. Résultats - 1580 grossesses gémellaires ont été inclues dont 594 issues de l’AMP. Nous
n’avons pas observé de différence entre les grossesses gémellaires issues de l’AMP et les grossesses gémellaires spontanées
en ce qui concerne les complications obstétricales, de l’accouchement et l’issue néonatale. Il n’y avait également pas de
différence statistiquement significative entre les différents sous groupes d’AMP. Conclusion – Après ajustement sur les
paramètres maternels et la chorionicité, les grossesses gémellaires issues de l’AMP ne sont pas à risque accru de
complications obstétricales et néonatales. Les différentes techniques d’AMP ne modifient pas les complications
obstétricales et néonatales des grossesses gémellaires. Ainsi, le taux de complications plus élevé est plus lié au terrain des
patientes qu’à l’AMP. Mots clés – Grossesses gémellaire, aide médicale à la procréation, insémination intra utérine,
fécondation in vitro, Intra Cytoplasmic Sperm injection.
Tumeur borderline de l’ovaire : comment préserver la fertilité ? Type de communication : Eposter Thème : PMA O. Slimani*(1), E.Gharbi(2), R.Ben temim(2), T.Makhlouf(2), B.Shiri(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)
(1) Service de gynécologie obstétrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis , Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie-obstétrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal
Résumé
INTRODUCTION Les tumeurs frontières ou borderline de l’ovaire représentent (TFO) 10 à 20 % des tumeurs épithéliales
ovariennes. Elles diffèrent des tumeurs invasives de l’ovaire, d’une part, en raison d’un âge de survenue plus précoce, et de
l’autre, par leur meilleur pronostic. Les recommandations pour le traitement des TFO sont similaires à celles du cancer de
l’ovaire et font appel habituellement appel à l’hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale. Toutefois, chez les
patientes jeunes présentant un stade précoce de la maladie, une chirurgie conservatrice peut être envisagée dans le but de
préserver la fertilité. La préservation de la fertilité semble être associée à une augmentation du taux de récidive sans
toutefois affecter la survie globale. MÉTHODES Les dossiers des patientes traitées de manière conservatrice entre Janvier
2010 et Juin 2015 à notre service pour une TOLM ont été analysés. Toutes ces patientes ont été opérées dans notre service.
RÉSULTATS 15 patientes ont bénéficié d’un traitement conservateur pendant cette période. L’âge médian des patientes au
moment du traitement chirurgical était de 29 ans. 90% des ces patientes étaient nullipares. 80% des patientes avaient une
tumeur de stade 1 et 3 tumeurs séreuses avec implants péritonéaux pelvien ou abdomino-pelvien. La bilatéralité de la
tumeur était notée chez 5 patientes. La cytologie péritonéale a été réalisée dans tous les cas et était positive dans 4 cas.
Aucune patiente n’avait de localisation ganglionnaire de sa tumeur. 14 patientes ont eu une annexectomie unilatérale
associée 3 fois à une kystectomie controlatérale. Une patiente a eu une kystectomie unilatérale et deux ont eu kystectomie
bilatérale. Une omentectomie a été réalisée chez toute les patientes. Une résection des implants péritonéaux a été faite
chez les 3 patientes. Une patiente a eu une grossesse spontanée, trois patientes ont eu une induction de l’ovulation avec
insémination intra utérine dont deux grossesses ont été obtenues et deux patientes ont eu une fécondation in vitro dont
une grossesse a été obtenue. CONCLUSION Le traitement conservateur des TOLM donne d’excellents résultats en termes «
carcinologiques » et de fertilité. Il faut toujours l’envisager, même en présence d’implants péritonéaux, chez une femme
jeune désireuse d’une grossesse capable de se plier à un suivi à long terme. Aussi, la découverte fortuite per-opératoire
d’une tumeur végétante suspecte de l’ovaire chez une femme jeune n’impose-t-elle jamais un traitement radical immédiat:
une annexectomie ou une kystectomie biopsique, des biopsies péritonéales en zones suspectes ainsi qu’un compte rendu
circonstancié de l’exploration de la cavité péritonéale sont nécessaires.
Évaluation du taux de naissance vivante chez les patientes "mauvaises répondeuses", selon trois protocoles de stimulation ovarienne Type de communication : Eposter Thème : PMA N. Moutard*(1)
(1) CHU ERASME, Bruxelles, Belgium * Auteur principal
Résumé
Je déclare ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le
sujet présenté. INTRODUCTION : Les critères de Bologne (Ferrareti et al.,2011) définissent les patientes « mauvaises
répondeuses » à la stimulation ovarienne en FIV. Des études suggèrent des taux de naissance vivante (NV) semblables entre
cycles naturels et stimulés chez celles-ci. Notre objectif est de comparer chez les patientes répondant aux critères de
Bologne, les taux de NV après stimulation en protocole naturel modifié (MNC) avec citrate de clomifène, gonadotrophines
avec antagoniste ou agoniste de la GnRH. METHODES : Cette étude de cohorte rétrospective monocentrique inclut 522
patientes répondant aux critères de Bologne de mauvaises répondeuses, en cycle de FIV entre janvier 2010 et décembre
2014 à l’hôpital ERASME, Bruxelles (90 cycles naturels modifiés, 278 cycles antagonistes, 154 cycles agonistes). Analyses de
la dose de gonadotrophines utilisées, des taux d’implantation ainsi que des taux de grossesse, NV et d’abandon par
régression logistique univariée. Ajustement sur l’AMH des taux de NV et d’abandon. Le protocole d’étude a été validé par le
comité d’éthique de l’Hôpital ERASME. RESULTATS : On dénombre 3 (4.84%), 22 (9.32%) et 12 (9.37%) NV respectivement
en cycle MNC, antagoniste et agoniste. Après ajustement sur l’AMH, la probabilité de NV n’est pas différente en cycle
antagoniste (OR 1.61, CI95% [0.45-5.80], p=0.090) et agoniste (OR 1.32, CI95% [0.33-5.19], p=0.684) versus MNC. La dose
de gonadotrophines utilisées est moindre en MNC (450 versus 2400 versus 2700 UI p= 0.0001). La probabilité d’abandon en
cycle antagoniste (OR 0.58, 95%CI [0.31-1.08], p=0.090) et agoniste (OR 0.55, 95%CI [0.27-1.10], p=0.092) n’est pas
inférieure à celle observée en MNC. Les taux d’implantation et de grossesse clinique par transfert en cycle MNC,
antagoniste et agoniste sont comparables : respectivement 11.43%, 15.52%, 16.00%, p=0.799 et 6.45%, 10.26%, 11.90%,
p=0.481. CONCLUSION : Les protocoles antagonistes et agonistes présentent des taux de NV comparables. Le MNC pourrait
constituer une alternative à moindre coût chez les patientes mauvaises répondeuses.
La résection de l’endométriose profonde sans atteinte colo-rectale améliore-t-elle les résultats de la fécondation in vitro? Type de communication : Eposter Thème : PMA L. Mounsambote*(1)
(1) Hôpital Tenon, Paris, France * Auteur principal
Résumé
Introduction: l’objectif de notre étude est d’évaluer l’intérêt de la chirurgie avant une prise en charge en fécondation in
vitro (FIV) chez les patientes présentant une endométriose profonde sans atteinte colo-rectale. Matériel et méthodes : il
s’agit d’une étude rétrospective monocentrique concernant des patientes infertiles ayant une endométriose profonde sans
atteinte colo-rectale. Les patientes étaient divisées en 2 groupes : chirurgie et sans chirurgie avant la prise en charge en
assistance médicale à la procréation (AMP). L’analyse s’est faite en taux de grossesse par patiente et par cycle de FIV.
Résultats : Soixante-douze patientes ont été incluses, 35 patientes dans le groupe chirurgie et 37 dans le groupe sans
chirurgie. Les données étaient comparables dans les 2 groupes en ce qui concerne les caractéristiques cliniques des
patientes, l’atteinte endométriosique à l’imagerie par résonance magnétique ainsi que le type d’AMP pratiquée. Dans les
deux groupes, les patientes présentaient des causes d’infertilité associées en proportions égales (tubaire, masculine,
ovulatoires, diminution de la réserve ovarienne). Les taux de grossesse clinique par patientes étaient comparables dans les
deux groupes : 40% dans le groupe chirurgie contre 41% dans le groupe sans chirurgie (p > 0,05). Les taux de fausse couche
spontanée étaient de 9% et 8% respectivement (p > 0,05). L’analyse par cycle de FIV retrouvait des nombres d’ovocytes
comparables dans les deux groupes (9 +/- 5,5 contre 8 +/- 6,6 ; p > 0,05) et des taux de fécondation comparables (0,47 +/-
0,26 contre 0,48+/- 0,3 ; p > 0,05). Les caractéristiques de la chirurgie étaient comparables entre les patientes ayant eu une
grossesse et celles n’en ayant pas eu. Seul l’âge était significativement plus élevé chez les patientes n’ayant pas eu de
grossesse (33,7 contre 31,1 ; p=0,01) avec significativement plus de grossesse chez les patientes de moins de 35 ans
(p=0,04). Conclusion : Chez les patientes présentant une endométriose profonde sans atteinte colo-rectale, les résultats en
FIV sont comparables entre les patientes avec et sans chirurgie. Le choix thérapeutique devrait donc être guidé par d’autres
critères comme la symptomatologie douloureuse et la priorité de la patiente.
Intérêt et utilité de la plastie tubaire dans la prise en charge de l'infertilité tubo-péritonéale Type de communication : Eposter Thème : PMA J. Diari*(1), A.Achour(2), F.Boudaya(2), D.Chelli(2), E.Sfar(2)
(1) Service A, Centre de maternité et de néonatologie de Tunis, Tunis, Tunisia (2) CMNT, Tunis, Tunisia * Auteur principal
Résumé
Introduction : L'infertilité d'origine tubo-péritonéale est toujours d'actualité, sa fréquence ne cesse d’augmenter ces
dernières années. La cœlioscopie permet à la fois d'affirmer l'atteinte tubaire et de proposer un geste thérapeutique
adapté. Le but de notre travail est d’évaluer les résultats de la chirurgie laparoscopique des pathologies tubaires en termes
de grossesses obtenues. Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive, analytique et longitudinale.
Nous avons colligé 1000 patientes suivies pour infertilité et opérées pour pathologies tubaires distales. Uniquement 88
patientes avaient répondu aux critères d’inclusion de l’étude. Nous avons étudié les caractéristiques épidémiologiques et
cliniques des patientes, les résultats de l'imagerie et détaillé les gestes chirurgicaux réalisés. Les résultats de la chirurgie
tubaire distale étaient exprimés en termes de grossesses obtenues avec un recul minimal de 12 mois et maximal de 5 ans.
Résultats : La sensibilité de l'hystérosalpingographie en matière de lésions tubaire était de 80% et la spécificité de 100%.
Selon le score d'opérabilité tubaire distale, 25% des lésions étaient classées au stade 4 et 15.90% au stade 1. Le taux de
grossesses spontanées était de 11.36%, soit 15% des fimbrioplasties et 5% des néosalpingostomie. Le délai de conception
allait de 4 à 9 mois. Les antécédents ou stigmates d'infection pelvienne étaient retenus comme facteur de mauvais
pronostic. Conclusion : Une sélection rigoureuse des patientes à partir des données de l'hystérographie et de la
coelioscopie est indispensable afin de déterminer les patientes candidates à une chirurgie réparatrice ou à une fécondation
in vitro.
Ajout de tests de LH urinaire au monitorage échographique pour la synchronisation des inséminations intra-utérines: Essai randomisé contrôlé Type de communication : Eposter Thème : PMA H. El hachem*(1), P.Bouet(2), L.Lapensée(1), I.Kadoch(1), N.Dean(3), R.Antaki(1)
(1) Département de Médecine de la Reproduction, Centre Hospitalier Universitaire de Montréal, Montréal, Canada, Clinique Ovo, Montréal, Canada, Montréal, Canada (2) Département de Médecine de la Reproduction, Centre Hospitalier Universitaire de Montréal, Montréal, Canada, Clinique Ovo, Montréal, Canada, Département de Gynécologie-Obstétrique, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, Angers, France, Angers, France (3) Département de Médecine de la Reproduction, Centre Hospitalier Universitaire de Montréal, Montréal, Canada., Montréal, Canada * Auteur principal
Résumé
Introduction Notre objectif principal était de vérifier si l’utilisation des tests de LH urinaire (LHu) pour la détection de
l’ovulation spontanée en plus du monitorage échographique améliorait les taux de grossesses cliniques (GC) par rapport au
monitorage échographique seul dans les cycles d’inséminations intra-utérines (IIU). Matériel et méthodes Nous avons
réalisé un essai randomisé contrôlé incluant les femmes ayant effectué une IIU entre Janvier 2011 et Mars 2016, en cycle
naturel ou stimulé, pour infertilité inexpliquée, facteur mâle et don de sperme Les critères d’inclusion étaient: âge <40 ans,
compte des follicules antraux ≥10, FSH <10 IU/L, au moins une trompe perméable. Nous avons exclu les patientes avec
syndrome de ovaires polykystiques et les cycles avec compte de spermatozoïdes mobiles <5 millions/ml. Le jour de la
première échographie, les patientes étaient randomisées entre groupe contrôle (échographie seule) ou groupe étude
(échographie avec LHu). Dans le groupe contrôle, l’ovulation était déclenchée par une injection d’hCG dès que le follicule
dominant mesurait 18 mm, et l’IIU effectuée environ 36 heures après. Dans le groupe étude, les patientes débutaient le
monitorage de l’ovulation par tests de LHu, matin et soir, dès que le follicule dominant mesurait 14 mm, et l’interrompaient
en cas de test positif ou lorsque la décision de déclenchement était prise au vu de la taille folliculaire à 18 mm. L’IIU était
alors effectuée environ 36 heures après le déclenchement de l’ovulation ou le lendemain du test LHu positif. Notre critère
de jugement principal était le taux de GC, et notre critère secondaire était le taux de tests LHu positifs avant hCG. Résultats
294 cycles ont été randomisés entre groupe étude (n=144) et groupe contrôle (n=150). Les caractéristiques des populations
étaient comparables entre les deux groupes. Il n’y avait pas de différence significative dans le taux de GC entre le groupe
étude et le groupe contrôle (respectivement 17.4% (25/144) vs 17.3% (26/150), p=0.99). Dans le groupe étude, le taux de
LHu positif avant hCG était de 11.8% (17/144), et il n’y avait pas de différence significative dans le taux de GC entre les
patientes qui ont eu une insémination le lendemain d’un test positif et celles après injection d’hCG (respectivement 11.8%
(2/17) vs 18.1% (23/104), p=0.33). Conclusion L’ajout des tests de LHu au monitorage échographique n’améliore pas les
taux de GC dans les cycles d ‘IUI.
Assistance médicale à la procréation après chirurgie bariatrique : impact sur les résultats en fécondation in vitro Type de communication : Eposter Thème : PMA E. Maris*(1), S.Hamamah(1), V.Taillard(2), B.Hedon(1), N.Rougier(2), S.Huberlant(2)
(1) CHRU de Montpellier, Montpellier, France (2) CHU de Nîmes, Nîmes, France * Auteur principal
Résumé
Introduction : Devant l’essor des procédures de chirurgies bariatriques réalisées en France de plus en plus de patientes
prises en charge en Assistance Médicale à la Procréation (AMP) ont recours à ce type de chirurgie. Les effets métaboliques
bien connus et les effets hormonaux sur la fonction reproductive de la chirurgie bariatrique pourraient avoir un impact sur
les résultats en AMP de ces patientes. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de la chirurgie bariatrique sur les
résultats en fécondation in vitro (FIV). Méthodes : Il s’agit d’une étude bicentrique de cohorte exposés non-exposés
rétrospective avec appariement menée de Janvier 2013 à Décembre 2015. Le critère de jugement principal était le taux de
grossesse clinique par cycle de FIV. Les critères secondaires étaient les données de la stimulation ovarienne, le nombre
d’ovocytes et d’embryons obtenus et l’issue des grossesses obtenues. Résultats 58 cycles de FIV réalisés chez des patientes
ayant un antécédent de chirurgie bariatrique ont été comparés à 116 cycles réalisés chez des patientes n’ayant pas réalisé
de chirurgie bariatrique appariées sur l’âge et l’IMC. L’âge moyen était de 33 ans et l’IMC moyen était de 29,6kg/m2. Il
n’existe pas de différence significative sur les taux de grossesses cliniques par tentatives entre le groupe opérées et le
groupe non opérées (27,6% et 35,34% p=0,30 respectivement). Les patientes opérées obtenaient un nombre d’ovocytes
plus important que les patientes non opérées (médiane à 13 [8-16] vs 8 [5-12] p=0,020 respectivement) mais le ratio du
nombre d’ovocytes matures rapportés au nombre d’ovocytes total était plus faible (médiane à 0,65 [0,48-0,82] vs 0,85
[0,67-1] p=0,001). Il n’y a eu aucune complication lors des ponctions ovocytaires ni aucun syndrome d’hyperstimulation
ayant nécessité une hospitalisation dans les deux groupes. Conclusion L’existence d’un antécédent de chirurgie bariatrique
chez une femme prise en charge en FIV pourrait avoir un impact sur la maturité ovocytaire sans qu’une différence en terme
de taux de grossesses cliniques n’ait pu être mise en évidence dans notre étude. La réalisation d’une FIV après chirurgie
bariatrique paraît sans danger.
Apport du drilling ovarien dans le traitement de l’infertilite à propos de 53 cas Type de communication : Eposter Thème : PMA O. Slimani*(1), W.Maleh(2), T.Makhlouf(2), R.Ben temim(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)
(1) Service de gynécologie obstétrique A, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie Obstétrique A,Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal
Résumé
INTRODUCTION Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une pathologie fréquemment responsable d’infertilité, le
traitement de cette pathologie est médical et chirurgical. Ce dernier a subi de profondes modifications ces dernières
décennies avec l’essor de la cœlioscopie et l’abord "mini invasif" des ovaires moyennant un forage multifocal. OBJECTIFS
Décrire le profil épidémiologique des femmes ayant un syndrome des ovaires polykystiques. Préciser l’apport du forage
ovarien dans le traitement de l’infertilité chez ces patientes. PATIENTES ET MÉTHODES Etude rétrospective portant sur 53
cas de forages ovariens pratiqués dans le cadre de la prise en charge d’une hypofertilité, chez des patientes ayant une forte
suspicion de SOPK. RÉSULTATS 13 patientes ont été ainsi colligées : l’âge moyen des patientes était de 30,5 ans (23 - 41), et
la parité moyenne de 0,2. 82% des patientes avaient une stérilité primaire, 18% une stérilité secondaire. Le tableau clinique
comportait : Une spanioménorrhée dans 84,6%des cas, un hirsutisme dans 27% des cas et Un taux de LH /FSH > 1 chez 5
patientes (38,4%). L’échographie a contribué au diagnostique d’OPK dans 53,8% des cas, et La cœlioscopie était
contributive dans tous les cas. Aucune complication per ou post opératoire n’a été noté. Le taux de grossesse après forage
est de 70% la première année. Le délai moyen entre le forage et la survenue de grossesse était de 8 mois. CONCLUSION Les
résultats sur la fertilité des drillings ovariens en font une alternative aux stimulations avec insémination intra-utérine après
échec du citrate de clomifène ou de la metformine. Le traitement chirurgical limite le risque de grossesses multiples et de
fausses couches.
Traitement hystéroscopique des cloisons utérines Type de communication : Eposter Thème : PMA O. Slimani*(1), W.Maleh(2), T.Makhlouf(2), R.Ben temim(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)
(1) Service de gynécologie obstétrique A, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie Obstétrique A,Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal
Résumé
Traitement hystéroscopique des cloisons utérines Introduction. Malformations génitales les plus fréquente de la femme, les
cloisons représentent 50 à 80 % des malformations utérines. La prévalence des cloisons utérines chez les patientes infertiles
est estimée à environ 1 %. En revanche, ce taux augmente pour atteindre 3,3 % chez les femmes présentant des
avortements spontanés à répétition. Le but de ce travail est d’évaluer l’apport de l’hystéroscopie opératoire dans la prise
en charge de l’hypofertilité due à une cloison utérine. Patientes et méthodes. Etude rétrospective d’une série de 83
métroplasties hystéroscopiques pour cloisons utérines réalisées à notre service. Les patientes ont consulté pour
avortements à répétition ou une infertilité. Résultats. Toutes nos patientes ont bénéficié d’une résection de cloison utérine
sous hystéroscopie soit aux ciseaux soit au resecteur et ont été suivies à la consultation externe avec un recul minimum de
deux ans. Toutes les patientes ont eu une hystéroscopie de contrôle. La morbidité per et post opératoire sera analysée dans
ce travail. Le délai entre l’opération et la grossesse était de 4 mois en moyenne (2 mois et 17 mois). 70 cas de grossesse ont
été notés. 67 cas de grossesse ont été menés à terme. Conclusion. L’hystéroscopie opératoire est la méthode de choix pour
le traitement des cloisons utérines ; elle offre de bons résultats, elle a l’avantage d’être rapide, économique et à l’origine
d’une morbidité per et post opératoire faible et évitable. Ses indications devaient être élargies aux femmes porteuses
d’utérus cloisonnés et ayant des antécédents de complications obstétricales ou ayant une infertilité inexpliquée surtout si
une procréation médicale assistée est programmée.