RAPPORTD’ACTIVITÉSDE RENNESMÉTROPOLE
20 13
RAPPORTD’ACTIVITÉSDE RENNESMÉTROPOLE
20 13
SOMMAIRE
La vie communautaire
La transition écologique et énergétique
Le numérique
Le développement économique et l’emploi
L’enseignement supérieur et la recherche
La cohésion sociale et la politique de la ville
L’habitat
La culture au quotidien
La jeunesse et la politique temporelle
Les mobilités
L’aménagement de l’espace communautaire
La politique foncière
L’agriculture et les formes urbaines
La valorisation et l’élimination des déchets ménagers
Les événements de la culture
La coopération
Le rapport financier 2013
Les ressources humaines
Les compétences de Rennes Métropole
La carte des communes
Les 122 élus de Rennes Métropole
L’organigramme général de Rennes Métropole
Les communes
Les institutions et les partenaires liés à Rennes Métropole
2013 en images
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ANNEXES
UNE MÉTROPOLE ACCUEILLANTE ET SOLIDAIRE
UNE MÉTROPOLE ENTREPRENANTE ET INNOVANTE
INTRODUCTION
UNE MÉTROPOLE ÉCORESPONSABLE ET EXEMPLAIRE
UNE MÉTROPOLE CAPITALE RÉGIONALE, ATTRACTIVE ET ENTRAÎNANTE
3rennes métropole | rapport d’activités 2013
É D I T O
«Je suis heureux de vous adresser cette nouvelle édition du rapport
d’activités de Rennes Métropole. Elle permet d’évoquer, en transpa-
rence, les temps forts qui ont marqué l’année 2013, la poursuite des
grands chantiers communautaires comme l’action conduite au quotidien
au service des habitants de l’agglomération.
L’année 2013 a vu la concrétisation d’avancées importantes ; des marchés
de la ligne b du métro à l’élaboration des orientations du programme local
de l’habitat, de la conception du schéma de développement universitaire
à l’adoption du projet culturel communautaire.
Je veux remercier l’ensemble des élus, des agents et de nos partenaires, pour
leur mobilisation et leur investissement au bénéfice de Rennes Métropole.
2013 a également été marqué par l’actualisation du projet de territoire.
Ce document stratégique, qui met en cohérence l’ensemble des politiques
publiques de notre collectivité, est l’expression de notre ambition collective
pour inventer et vivre la métropole de demain.
La transformation de notre collectivité en métropole, notre participation
à l’effort de redressement des comptes publics et les perspectives ouvertes
par la réforme territoriale nous conduisent aujourd’hui à poursuivre la
redéfinition de nos politiques publiques.
EMMANUEL COUET
Président de Rennes Métropole
J’y vois une chance pour le rayonnement de notre territoire, l’opportunité de
développer une intercommunalité agile dans ses interventions, puissante
dans ses investissements, collaborative avec les communes et solidaire
avec chaque citoyen.
Notre priorité est l’emploi. Chacun connaît les fragilités des secteurs tra-
ditionnels de notre industrie. Nous accompagnerons la diversification de
notre tissu économique, en soutenant ceux qui veulent investir, innover,
entreprendre, étudier sur notre territoire. Avec la même énergie, nous
faciliterons le quotidien des habitants de la métropole par les transports,
le logement et le développement durable.
C’est ce développement équilibré du territoire que nous porterons,
dans ce mandat qui s’ouvre, pour construire une métropole d’ambition,
une métropole de résultats.
Je vous souhaite une bonne lecture. »
emmanuel couet, président de rennes métropole, lors de la soirée de soutien à la candidature rennaise au label french tech, le 12 juin 2014.
Une métropole d’ambition et de résultats
J. M
ign
ot
4 rennes métropole | rapport d’activités 2013
LA VIE COMMUNAUTAIRE
Le projet de territoire actualiséLA VIE COMMUNAUTAIRE A ÉTÉ MARQUÉE EN 2013 PAR L’ACTUALISATION DU PROJET DE TERRITOIRE, ADOPTÉ
PAR LE CONSEIL DE RENNES MÉTROPOLE EN JUIN. CE DOCUMENT STRATÉGIQUE, FRUIT D’UN IMPORTANT TRAVAIL
COLLECTIF, ENTEND DONNER COHÉRENCE ET SENS AUX POLITIQUES PUBLIQUES DE LA COLLECTIVITÉ.
Une ambition collective pour inventer et vivre la
métropole de demain », voilà le nom du projet
de territoire actualisé. Il concerne ainsi, à la fois,
l’agglomération et toutes les communes métropolitaines.
Le 20 juin 2013, le conseil d’agglomération a adopté ce
projet de territoire qui fixe le cap des politiques publiques
pour les prochaines années. À la base, il y a les valeurs
du projet communautaire élaboré en 2006. Mais il était
nécessaire de tenir compte de plusieurs évolutions ma-
jeures, locales comme nationales : la crise économique,
la prise en compte plus importante des problématiques
énergétiques et environnementales, les réformes sur la
fiscalité des collectivités, l’élargissement à 43 communes
et l’apparition de grands projets structurants.
VASTE MOBILISATION
Au départ, ce sont les maires de Rennes Métropole qui
ont décidé en 2010 de mettre en révision le projet de ter-
ritoire. Le renouvellement des élus municipaux a poussé
à leur forte implication dans ce travail. La démarche a
duré un peu plus de deux ans, rassemblant élus, citoyens,
services et acteurs locaux, dont plusieurs contributions à
la réflexion commune ont aiguillé l’élaboration du projet.
En 2013, ont eu lieu les derniers échanges entre élus sur
les orientations et objectifs du projet, lors d’une Confé-
rence des maires qui s’est tenue en avril, puis au cours
d’une convention des élus des communes de Rennes
Métropole, qui a rassemblé 180 élus le 25 mai.
Ce travail a ainsi abouti au projet de territoire qui se dé-
cline dans l’ensemble des documents de programmation
sectoriels des politiques publiques métropolitaines,
comme le Programme local de l’habitat, la stratégie de
développement économique et de l’emploi, le plan de
déplacements urbains ou encore le projet de dévelop-
pement social.
QUATRE DÉFIS À RELEVER
Quatre défis majeurs pour le territoire ont été identi-
fiés au terme de ce travail collectif : celui de l’emploi,
du développement économique et de l’innovation,
celui de l’accueil, de la cohésion sociale, du bien-être
et de l’évolution des modes de vie, celui de l’énergie,
de l’environnement et de la cohérence territoriale et,
enfin, le défi du rayonnement, de la coopération et de
l’internationalisation.
La stratégie territoriale s’articule, en conséquence,
autour de quatre axes : une métropole entreprenante
et innovante, une métropole accueillante et solidaire,
une métropole écoresponsable et exemplaire et une mé-
tropole capitale régionale, attractive et entraînante. Ces
quatre axes se déclinent finalement en quatre ambitions
et onze orientations (voir page suivante).
«
C. S
imo
na
to
consulter le projet de territoire : www.metropole.rennes.fr/politiques-publiques/elus-institution-citoyennete/le-projet-de-territoire
I N T R O D U C T I O N
5rennes métropole | rapport d’activités 2013
Le rapport d’activités structuré par le projet de territoire
Le projet de territoire, adopté en juin 2013, définit des enjeux
et établit des priorités pour les politiques publiques de
Rennes Métropole. Le sommaire de ce rapport d’activités
reprend ainsi les grands enjeux définis par le projet :
La transition écologique et énergétique et le numérique sont
considérés comme des sujets transversaux, ils sont donc traités
dès l’introduction du rapport d’activités.
▪ Le premier axe, « Une métropole entreprenante et innovante »,
rassemble les actions de Rennes Métropole en matière de déve-
loppement économique et d’emploi et en matière d’enseignement
supérieur et de recherche.
▪ Le deuxième axe, « Une métropole accueillante et solidaire »,
regroupe les actions des domaines de la cohésion sociale et
politique de la ville, de l’habitat, de la culture au quotidien ainsi
que celui de la jeunesse et de la politique temporelle.
▪ Le troisième, « Une métropole écoresponsable et exemplaire »,
rassemble les actions sur les mobilités, l’aménagement de l’espace
communautaire, la politique foncière, l’agriculture et les formes
urbaines ainsi que la valorisation et l’élimination des déchets.
▪ Le quatrième, « Une métropole, capitale régionale, attractive et
entraînante », porte sur les actions concernant les événements
culturels et la coopération.
l’a mbition
Renforcer le rayonnement
international, les coopérations
et conforter l’attractivité
régionale au bénéfice du
développement du territoire.
orientation 10
Renforcer la visibilité et
l’attractivité rennaise au
bénéfice de la Bretagne
et consolider les partenariats
avec les villes du Grand Ouest.
orientation 1 1
Inscrire la métropole sur
les scènes européenne et
internationale.
l’a mbition
Favoriser la création d’emplois
et d’activités durables par
le soutien à l’innovation,
à l’excellence académique,
à l’entrepreneuriat et
l’adaptation des compétences.
orientation 1
Positionner la créativité, l’inno-
vation et l’expérimentation au
centre de la stratégie de déve-
loppement économique.
orientation 2
Favoriser un écosystème qui
renforce le tissu économique et
conforte l’emploi pour tous.
l’a mbition
Renforcer la cohésion et la
mixité sociale et accompagner
le développement économique.
orientation 3
Accueillir les nouvelles popula-
tions et développer une offre
diversifiée de logements et de
services, en prenant en compte
l’évolution des modes de vie.
orientation 4
Renforcer les solidarités sur
le territoire en encourageant
l’innovation sociale.
orientation 5
Favoriser les liens sociaux, les
échanges citoyens, le partage
de la culture avec le plus grand
nombre et l’accès aux pratiques
culturelles et sportives.
orientation 6
Partager et mettre en œuvre
un projet global avec et pour
la jeunesse.
UNE MÉTROPOLE CAPITALE RÉGIONALE,
ATTRACTIVE ET ENTRAÎNANTE
UNE MÉTROPOLE ENTREPRENANTE
ET INNOVANTE
UNE MÉTROPOLE ACCUEILLANTE ET
SOLIDAIRE
UNE MÉTROPOLE ÉCORESPONSABLE
ET EXEMPLAIRE
l’a mbition
Conforter la qualité de vie
en renforçant la cohérence
territoriale et en engageant
le territoire dans la transition
énergétique et écologique.
orientation 7
Concevoir un développement
urbain responsable, souhaité et
partagé avec les habitants.
orientation 8
Optimiser les déplacements et
encourager les nouvelles formes
de mobilité.
orientation 9
Promouvoir un cadre de vie
à haute qualité environne-
mentale, en économisant les
ressources, en soutenant les
énergies renouvelables et en
réduisant l’impact des activités
sur notre environnement.
LES QUATRE AMBITIONS ET LES ONZE ORIENTATIONS DU PROJET
6 rennes métropole | rapport d’activités 2013
La transformation en MétropoleAU 1ER JANVIER 2015, RENNES MÉTROPOLE VA DEVENIR UNE MÉTROPOLE DE DROIT COMMUN,
COMME LE PRÉVOIT LA LOI DE MODERNISATION DE L’ACTION PUBLIQUE TERRITORIALE
ET D’AFFIRMATION DES MÉTROPOLES, ADOPTÉE EN JANVIER 2014. UNE TRANSFORMATION
IMPORTANTE POUR LA COLLECTIVITÉ.
La loi de modernisation de l’action publique
territoriale et d’affirmation des métropoles
(MAPTAM) a été promulguée le 27 janvier 2014.
Premier texte composant l’acte III de la décen-
tralisation modifie profondément l’organisation
intercommunale au travers différentes mesures :
• des collectivités, chefs de file : les différentes
collectivités se voient attribuer un rôle de chef
de file pour certaines compétences ;
• la création d’une Conférence Territoriale de
l’Action Publique dans chaque région ;
• le rétablissement de la clause de compétence
générale pour les départements et les régions ;
• la gestion des fonds européens délégués aux
régions ou à des groupements d’intérêt public ;
• la gestion des milieux aquatiques et police du
stationnement : La compétence en terme de
gestion des milieux aquatiques est transféré
aux intercommunalités, ainsi que la redevance
de stationnement.
Elle a pour but de clarifier les compétences des
collectivités territoriales et de renforcer la coordi-
nation entre acteurs locaux. Ce texte va avoir des
conséquences importantes pour la communauté
d’agglomération de Rennes Métropole. Il prévoit,
en effet, que soient transformées au 1er janvier
2015 en métropoles, les établissements publics de
coopération intercommunale, les EPCI, de plus de
400 000 habitants dans une aire urbaine de 650
000 habitants.
LE VOLET MÉTROPOLE DE LA LOI MAPTAM
Le Volet Métropole de la loi MAPTAM prévoit :
• la création de trois Métropoles spécifiques :
- Lyon au 1er janvier 2015 ;
- Paris et Aix - Marseille -Provence au 1er jan-
vier 2016 ;
• la création obligatoire de neuf Métropoles
de droit commun :
- transformation par Décret au 1er janvier
2015 pour EPCI à fiscalité propre de 400 000
habitants dans une aire urbaine de 650 000
habitants ;
- cas de Rennes, Bordeaux, Grenoble, Lille,
Nantes, Nice, Rouen, Strasbourg et Toulouse ;
• la création facultative de Métropoles qui seront
transformées à leur demande :
- EPCI à fiscalité propre qui forment, à la
date de sa création, un ensemble de plus
de 400 000 habitants et dans le périmètre
desquels se trouve le chef-lieu de région :
cas de Montpellier Agglomération ;
- des EPCI centres d’une zone d’emplois de
plus de 400 000 habitants au sens de l’IN-
SEE, et qui exercent déjà les compétences
de plein droit des métropoles en lieu et
place des communes à la date de l’entrée
en vigueur de la loi : cas de Brest Métropole
Océane.
« MÉTROPOLE FORTE » ET « PROXIMITÉ »
Lors de sa première allocution en tant que
président de Rennes Métropole, en avril 2014,
Emmanuel Couet a fixé le cap pour la transforma-
tion de la communauté d’agglomération en mé-
tropole de droit commun. Il conçoit la métropole
comme « une métropole forte, puissante, intégrée
sur toutes les compétences stratégiques, mais une
métropole qui ne vient pas disputer aux maires
des prérogatives de proximité, qui doivent rester
de leur compétence ».
QUELLES COMPÉTENCES POUR LA MÉTROPOLE ?
Selon la Loi MAPTAM, la Métropole consacre le
rayonnement du territoire concerné offrant à
celui-ci la création d’un groupe territorial fort et
intégré. La Métropole sera en charge de la ges-
tion des compétences stratégiques notamment
le développement économique, l’enseignement
supérieur et de recherche, le logement, la mobilité
durable et l’énergie.
La métropole devra trouver le bon équilibre entre
l’exercice de nouvelles compétences prévues par
la loi, et la prise en compte des problématiques
locales en vertu des principes de subsidiarité et
de proximité.
La transformation de Rennes Métropole en métro-
pole modifie les compétences de la collectivité qui
peuvent être regroupées en quatre catégories :
1. Des compétences qui relèvent de la gestion des
services collectifs :
- eau ;
- assainissement ;
- voirie, signalisation, abris de voyageurs ;
- parcs de stationnement ;
- réseaux de chaleur ou de froid ;
- concession de la distribution d’électricité
et de gaz.
2. Des compétences déjà exercées par Rennes
Métropole dont le périmètre s’élargit - notamment
par la suppression de l’intérêt communautaire -
ou est à repréciser :
- la question des zones d’activités ;
- des équipements d’intérêt métropolitain ;
- les infrastructures et les réseaux de télé-
communications ;
- l’amélioration du parc immobilier bâti ;
- la réhabilitation et la résorption de l’habitat
insalubre ;
- le plan local d’urbanisme ;
- l’habitat ;
- la politique de la ville.
3. Des compétences « nouvelles » des Métropoles :
- la participation au copilotage des pôles
de compétitivité et au capital des sociétés
d’accélération du transfert de technologie ;
- la participation à la gouvernance et à l’amé-
nagement des gares ;
- la contribution à la transition énergétique,
- le soutien aux actions de maîtrise de la de-
mande d’énergie ;
- la gestion des milieux aquatiques.
4. Des compétences susceptibles de faire l’objet
de délégation par voie conventionnelle de la part
de l’Etat, du Département ou de la Région
la gare de l’hermitage.
C. S
imo
na
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I N T R O D U C T I O N
7rennes métropole | rapport d’activités 2013
La Conférence des maires
COMMENT SE FERA LA TRANSFORMATION ?
En février 2014, la Conférence des maires a impulsé
le processus de transformation. En engageant,
dans un premier temps, un vaste état des lieux
des « principales » compétences en partenariat
avec les services des communes et les syndicats
de février à mars 2014, avec l’objectif de dresser le
panorama de l’exercice actuel des compétences
par les communes et syndicats (patrimoine, orga-
nisation, mode de gestion, ressources humaines,
matériels…), et en déclenchant, dans un deuxième
temps, la démarche de transformation menée
par les élus, aidés par une assistance à maîtrise
d’ouvrage.
Lors de la conférence des maires du 5 juin 2014,
les maires des 43 communes de Rennes Métropole
ont arrêté une méthode précise pour organiser
le passage au statut de métropole ainsi qu’un
calendrier pour la fin d’année. En dépit d’un ca-
lendrier particulièrement contraint, l’objectif est
de réaliser une co-construction de la métropole,
d’où la mise en place d’ateliers thématiques au
sein desquels les communes sont représentées.
La méthode
L’objectif de cette méthode est la co-construction
du projet avec les communes et leurs élus.
• La Conférence des maires est l’instance qui
valide le projet et ses avancées.
• Des ateliers thématiques sont organisés sur
les principales compétences de la future mé-
tropole. Ces ateliers constituent une instance
d’échanges et de propositions avec les maires
des communes et poursuivent deux objectifs :
- travailler sur la délimitation du contenu des
compétences à transférer ;
- et sur les conditions de mise en œuvre.
• Quatre ateliers sont ainsi organisés sur les thé-
matiques suivantes :
- gouvernance ;
- eau, assainissement, voirie, mobilité ;
- aménagement et urbanisme ;
- ressources humaines et finances.
• Des réunions d’information et d’échanges dans
les communes sur la transformation de notre
Communauté d’agglomération en Métropole
auxquelles sont invités tous les élus municipaux
des communes.
LE CALENDRIER
Avant le 1er janvier 2015, deux délibérations se-
ront présentées et débattues en conseil d’agglo-
mération, l’une sur les orientations et le cadre
d’intervention de la métropole le 25 septembre
2014, l’autre sur les modalités de transformation
en métropole le 20 novembre 2014.
I N T R O D U C T I O N
Le rôle de la Conférence des maires est renforcé dans sa fonction
politique de débat, d’échange et d’anticipation entre les maires
sur les grandes orientations de politiques communautaires et
de programmation, en amont des projets qui sont soumis aux ins-
tances de décisions que sont le Bureau et le Conseil Communautaire.
L’instance, dont l’ordre du jour est préparé par les maires, s’est réunie
cinq fois en 2013 pour notamment échanger sur :
• la situation économique et notamment sur le pacte d’avenir de
la Bretagne ;
• les évolutions démographiques et perspectives pour les 20 pro-
chaines années ;
• la Gouvernance en adoptant la Charte de fonctionnement
le 12 février ;
• l’actualisation du projet communautaire ;
• la réforme territoriale et le projet de loi de modernisation
de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles ;
• le SCoT par des points réguliers sur l’avancement des travaux
de révision ;
• le Contrat de territoire en validant la programmation des projets
d’investissement faisant suite aux réunions de secteur ;
• la plateforme de services aux communes.
GOUVERNANCE : CHARTE DE FONCTIONNEMENT
DE RENNES MÉTROPOLE
À la demande du groupe de travail Gouvernance, une charte de fonc-
tionnement de Rennes Métropole a été rédigée.
L’avant-projet a été validé par la Conférence des maires, puis la Charte
a été adoptée le 12 février 2013.
La Charte définit le rôle et le fonctionnement des instances po-
litiques de coopération intercommunale et garantit une bonne
articulation et une complémentarité entre Rennes Métropole et
ses communes membres, dans le respect de leurs rôles et de leurs
spécificités respectifs.
La Charte définit ainsi les « bonnes pratiques » et principes de fonc-
tionnement « au quotidien » (réciprocité Communauté / Communes)
et a aussi une vocation pédagogique : elle sera un outil précieux pour
les nouveaux élus et maires.
EXTRANET ET ESPACE DÉDIÉ AUX MAIRES
Afin de renforcer l’information des maires, notamment en amont du
Bureau et du Conseil communautaire, un espace dédié aux maires
a été ouvert pour eux sur le site de l’extranet communautaire. On y
retrouve toutes les informations importantes liées notamment aux
bureaux des commissions et à la Conférence des maires : l’ordre du
jour, les « fiches bureau » dès le lendemain des réunions, etc.
adresse de l’extranet dédié aux maires : http://reseau.rennesmetropole.fr
8 rennes métropole | rapport d’activités 2013
LA TRANSITION ÉCOLOGIQUEET ÉNERGÉTIQUE
Développer une boucle énergétique locale
RENNES MÉTROPOLE A ÉTÉ RETENU PAR
LA RÉGION POUR EXPÉRIMENTER UN SYSTÈME
D’ÉCHANGE D’INFORMATIONS INTENSIFIÉ
EN VUE D’ÉCONOMISER L’ÉNERGIE.
Rennes Métropole a répondu à un appel à
projets de la Région Bretagne concernant
la Boucle énergétique locale. « On connaît
actuellement une révolution dans le modèle de
la production, de la distribution et de la consom-
mation d’énergie, explique Christelle Leproust,
responsable du service Environnement et éner-
gie de Rennes Métropole. Avant, la production
d’énergie était très centralisée et touchait, via
un réseau de câbles, des consommateurs pas-
sifs. Aujourd’hui, n’importe qui peut produire de
l’énergie grâce à une éolienne ou un panneau
solaire. La production devient plus diffuse et
plus multiforme. Il nous faut donc penser à une
adéquation plus fine entre une production locale
et une consommation plus réfléchie, qui atté-
nuerait les pics de consommation d’énergie. »
La boucle énergétique locale ne signifie pas pour
un territoire de devenir indépendant énergéti-
quement, mais de s’organiser pour rapprocher
les producteurs des consommateurs, le monde de
l’énergie de celui du numérique ou du bâtiment.
Le but étant de créer des réseaux intelligents et
des systèmes communiquants : on peut imaginer
une machine à laver qui recevra un signal, pour
se déclencher automatiquement hors des pics
de consommation.
SUIVRE LA CONSOMMATION EN TEMPS RÉEL
C’est avec le projet Open Energy Data, mené
en partenariat avec Télécom Bretagne, que la
candidature de Rennes Métropole a retenu l’at-
tention de la Région. « Télécom Bretagne a déve-
loppé SmarTB, un module permettant de suivre
la consommation électrique d’une maison en
temps réel », détaille Brendan Catherine, respon-
sable du projet à Rennes Métropole. À terme, il
s’agit de pouvoir comparer sa consommation à
d’autres pour mieux la maîtriser.
Le pari est de tester et déployer cet outil sur un
quartier de la métropole, puis plus largement s’il
s’avère efficace. C’est pourquoi le module doit
être peu coûteux et simple à installer par des
particuliers. « L’année 2014 est la phase de faisa-
bilité du projet, qui se développe sur trois ans »,
ajoute Brendan Catherine. Si Télécom Bretagne
est le partenaire officiel du projet, plusieurs
entreprises locales y sont aussi associées pour
proposer différentes solutions techniques. Des
groupes de travail réfléchiront à l’installation
et à l’appropriation du module, à la gestion des
données et au modèle économique qui permet-
trait un large déploiement.
laurent toutain, enseignant chercheur à télécom bretagne, montrant un boîtier numérique expérimental relié à un compteur électrique.
C. L
e D
évé
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Le pari est de tester et déployer
cet outil sur un quartier de la
métropole, puis plus largement
s’il s’avère efficace.
D. G
ou
ray
« Aujourd’hui, n’importe qui peut
produire de l’énergie grâce à une
éolienne ou un panneau solaire. »
christelle leproust, responsable du service environnement et énergie
de rennes métropole
I N T R O D U C T I O N | P O L I T I Q U E S T R A N S V E R S A L E S
Le développement durable en interne
La démarche des « services à l’agenda », lan-
cée en 2005, implique tous les services et
tous les agents dans une réflexion sur les
pratiques et la responsabilité de l’administra-
tion concernant les consommations d’énergie,
la gestion du papier et des déchets, les achats
responsables, les déplacements et la qualité de
vie au travail.
Cette année, le personnel a été sensibilisé sur des
gestes clés quant à la bonne gestion du papier,
notamment pour imprimer moins et mieux. « Il
s’agit de mettre en cohérence notre politique
publique en matière de déchets et la démarche
interne de l’administration, explique Sabine
Goulay, au service Prospective, évaluation et
développement durable. Après analyse de nos
pratiques, nous avons organisé une campagne
de communication interne. Une vidéo mettant
en scène des agents a été diffusée sur l’intra-
net, et des réunions de sensibilisation ont été
organisées. » Des affiches, apposées au-dessus
des photocopieurs, rappelaient les chiffres clés
et les bons gestes : l’impression en noir et blanc
plutôt qu’en couleurs, l’économie d’impression,
l’impression recto-verso et le recours au service
reprographie, afin de rationaliser les outils et
utiliser les photocopieurs en réseau plutôt que
des imprimantes individuelles.
Résultats : en un an, l’achat de papier a bais-
sé de 3 %, appuyant une dynamique vertueuse
amorcée il y a quelques années. « Au total, notre
consommation de papier a baissé d’environ 20 %,
ces dernières années », souligne Sabine Goulay.
En 2013, les impressions en couleurs ont baissé
à la reprographie, mais pas dans les services.
L’effort est à maintenir.
Rennes Métropole finance des festivals qui s’en-
gagent dans une démarche d’Agenda 21. Cette
année, deux nouveaux festivals sont soutenus :
le Festival du film d’animation et Jazz à l’Ouest.
Toujours dans un souci de cohérence entre poli-
tique interne et externe, une matinée de réflexion
a été proposée aux agents de Rennes Métropole
concernés par l’organisation d’événements. Ils
ont envisagé des pistes de réflexion et d’actions
en matière de prévention des déchets, d’accessi-
D. G
ou
ray
l’édition 2013 de jazz à l’ouest a été soutenue par rennes métropole car le festival s’est engagé dans la démarche de l’agenda 21.
bilité du public et d’organisation de réceptions.
Pour la troisième année, un rapport de dévelop-
pement durable a été rédigé, consultable sur le
site Internet, www.metropole.rennes.fr. « C’est
un bon exercice pour que les services fassent le
bilan des actions en cours et pour les valoriser
auprès des élus et d’autres acteurs », constate
Sabine Goulay.
affiche de la campagne faites bonne impression
I N T R O D U C T I O N | P O L I T I Q U E S T R A N S V E R S A L E S
10 rennes métropole | rapport d’activités 2013
exemple de bâtiment bbc, la résidence universitaire languedoc à rennes.
Le BBC pour tousLE BBC POUR TOUS EST UN PROJET AMBITIEUX.
IL IMPLIQUE DE CONCILIER PERFORMANCE
ÉNERGÉTIQUE, MAÎTRISE DES COÛTS ET
QUALITÉ ARCHITECTURALE. FIN 2013, UN
SÉMINAIRE POUR DÉBATTRE DE CES QUESTIONS
S’EST TENU À L’HÔTEL DE RENNES MÉTROPOLE.
C’est dans le cadre de la Convention des
maires et du plan Climat-énergie Terri-
torial que Rennes Métropole a engagé,
entre 2009 et 2013, la démarche BBC pour tous.
L’objectif était d’accompagner le territoire vers
la généralisation du standard Bâtiment Basse
Consommation. « Mais construire avec ces nou-
velles normes entraîne des surcoûts », explique
Céline Racapé, du service Prospective, évaluation
et développement durable. « Ces bâtiments sont
de plus en plus performants mais de plus en plus
complexes », poursuit-elle.
Premier constat : les acteurs de la construction
ne peuvent souvent pas s’adapter de manière
isolée à ces nouveaux savoir-faire. D’où cette dé-
marche expérimentée sur le territoire de Rennes
Métropole : le Processus de conception intégrée
( PCI ), une méthode qui permet un travail plus
intégré de l’ensemble des acteurs ( architectes,
promoteurs, etc. ).
Neuf projets ont été engagés sur le territoire dans
le cadre de cette démarche ( à Betton, Bruz, Cintré,
Pacé, L’Hermitage, Saint-Gilles, Le Verger, Rennes
et La Chapelle-Thouarault ). Outre la réalisation
d’une grille des coûts pour l’Alec, l’un des prin-
cipaux enseignements, rapportés notamment
lors du séminaire organisé en décembre 2013,
est la mise en évidence d’une taille critique mi-
nimum pour que le PCI soit intéressant. Cette
approche de construction du BBC s’applique-
rait donc davantage aux écoles et aux grands
immeubles qu’aux maisons individuelles et aux
petits collectifs.
D. G
ou
ray
EURORENNES A SA CHARTE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Une charte de développement durable
porte sur l’ensemble de la Zac Euro-
Rennes. Objectif : que les opérations
d’aménagement ne deviennent pas
des îlots privilégiés au milieu d’un
ordinaire délaissé. La charte rappelle,
par exemple, que le projet s’insère
dans un cadre existant possédant une
histoire, un patrimoine et une identité
propre. Ces « déjà-là » doivent être pris
en considération et introduits dans les
différents projets. Le texte souligne
notamment le souhait de la métropole
de renforcer et d’intensifier la présence
de la nature sur ce quartier, de veiller
à un chantier limitant les nuisances et
de privilégier les mobilités douces en
assurant la continuité nord-sud pour les
piétons et vélos et en limitant le besoin
de voiture par une offre de mobilités
alternatives dans le quartier.
9 projets ont été engagés
sur le territoire
I N T R O D U C T I O N | P O L I T I Q U E S T R A N S V E R S A L E S
UN GROUPE DE TRAVAIL NATIONAL ET UN OUTIL EUROPÉEN
En 2013, Rennes Métropole et Grenoble
Métropole ont animé ensemble une
rencontre nationale sur les baromètres
métropolitains avec l’Assemblée des com-
munautés de France ( ACDF ) et la Fédéra-
tion nationale des agences d’urbanisme
( FNAU ). Un groupe de travail a ensuite été
constitué pour envisager la mutualisation
des baromètres territoriaux.
L’objectif est de s’inspirer du référentiel
européen sur la ville durable, le RFSC, qui
rassemble des données pour des villes de
28 pays d’Europe. Rennes Métropole avait
activement participé à l’élaboration de
ce référentiel officiellement mis en ligne
en 2013. Celui-ci permet de questionner et
d’évaluer les projets urbains et les actions
publiques au regard d’une grille de lecture
européenne comportant 25 objectifs clés,
de disposer d’indicateurs partagés et de
rassembler des expériences innovantes à
travers un « Facebook des villes durables ».
site internet du référentiel : www.rfsc.eu
C. S
imo
na
to
Le Baro’Métropole est un outil
d’observation, constitué d’un
ensemble d’indicateurs, qui
permet un suivi stratégique du projet
de territoire de Rennes Métropole. Il a
pour but d’informer sur la « durabilité »
du développement de l’agglomération,
d’identifier ses évolutions et de repérer
ses « forces » et ses « faiblesses » en
comparaison d’un panel de sept autres
métropoles ( Bordeaux, Grenoble, Mont-
pellier, Nantes, Rouen, Strasbourg et
Toulouse ). Pour améliorer sa lisibilité, le
Baro’Métropole a été mis à jour en 2013,
grâce au travail conjoint de Rennes Mé-
tropole et de l’Audiar. Des indicateurs
ont été ajoutés et des données actua-
lisées. Il a alors été diffusé localement
sous forme papier et sur le site internet
www.metropole.rennes.fr dans l’uni-
vers Politiques publiques.
COMMENT LIRE LE BARO’MÉTROPOLE ?
Afin d’éclairer certains chapitres de ce rapport d’activités, six indicateurs thématiques
du Baro’Métropole ont été intégrés. Ils situent Rennes Métropole sur une échelle de compa-
raison avec les sept autres métropoles du panel. L’échelle du Baro’Métropole comporte cinq
niveaux, allant de A à E, A étant la valeur maximale, E la minimale. Vous trouverez sur cette
échelle deux indications principales : l’évolution du positionnement de Rennes Métropole
( en bleu ) et l’évolution du positionnement du panel ( en gris ).
2,7 %valeur 2012
de rennes métropole
a
2,0 %
valeur 2012 du panel
c
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
a
b
c
d
e
rennes métropole panelévolution du positionnement :
Le Baro’Métropole
11rennes métropole | rapport d’activités 2013
12 rennes métropole | rapport d’activités 2013
LE NUMÉRIQUE
Le Labfab priméL’ACTION DU LABFAB DE RENNES MÉTROPOLE A ÉTÉ, EN 2013, RECONNUE AU NIVEAU NATIONAL.
CRÉÉ EN 2012, LE LABORATOIRE DE FABRICATION NUMÉRIQUE FAIT, EN EFFET, PARTIE DES
14 LAURÉATS D’UN APPEL À PROJETS GOUVERNEMENTAL.
Il est né en 2012 à l’École européenne supérieure
d’art de Bretagne ( EESAB ) : le Labfab, laboratoire
de fabrication numérique, est un lieu de vul-
garisation, d’invention et de fabrication d’objets
interactifs, réplicables et améliorables. En 2013,
ce haut lieu de bidouille et d’inventivité a été l’un
des 14 lauréats, sur 154 candidats, distingués lors
d’un appel à projets lancé par le gouvernement.
« Notre lancement du Labfab étendu a plu »,
constate Hugues Aubin, chargé de mission Amé-
nagement et usages du numérique de Rennes
Métropole et co-fondateur du Lab. Forte de son
succès, la structure est dans une dynamique
d’agrandissement, mais pas en un seul endroit
centralisé. « On préfère infuser dans les espaces
dédiés au numérique déjà existants et travail-
ler sur les équipements du territoire », souligne
Hugues Aubin.
STIMULER LA LIBERTÉ DE CRÉATION
Du matériel numérique a ainsi été déployé dans
12 quartiers rennais : imprimantes 3D, kits d’initia-
tion à l’électronique et kits LittleBits pour que les
enfants apprennent à fabriquer de l’interactivité.
Les animateurs de ces espaces ont été formés par
le Labfab. « Notre expérience de la centaine d’ate-
liers tous publics déjà organisés nous a permis de
développer des méthodes de médiation de masse
et une pédagogie d’appropriation en stimulant la
liberté de créer. Et c’est redoutablement efficace ! »,
sourit Hugues Aubin. Le Labfab s’étend jusqu’au
Lycée Saint-Étienne, à Cesson-Sévigné, devenu
le « Labfab Junior » : « Des jeunes participent aux
projets portés par le Labfab, des habitants vont
travailler sur leurs machines et des professeurs
commencent à parler à leurs élèves d’Arduino,
ces circuits imprimés en matériel libre. »
VISIBILITÉ INTERNATIONALE
L’activité du Labfab étendu est centralisée dans
le portfolio de son site internet, qui compte dé-
sormais en permanence une trentaine de projets
proposés par des participants de tous horizons. En
2013, le succès du projet de prothèse de main open
source*, Bionico, a donné au Labfab de Rennes
une visibilité internationale. L’installation City
Noise a été sélectionnée pour la biennale d’art
contemporain de Shanghai. « Même si nous por-
tons de microprojets, nous voyons maintenant
que n’importe lequel peut exploser ! »
* dont le code est en libre accès
en savoir plus : www.labfab.fr
la prothèse de main bionico.
création via les imprimantes 3d du labfab rennais.
J. M
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S. P
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D. G
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I N T R O D U C T I O N | P O L I T I Q U E S T R A N S V E R S A L E S
13rennes métropole | rapport d’activités 2013
La fibre optique se déploie dans l’agglo
LA FIBRE OPTIQUE, QUI FOURNIRA L’INTERNET À TRÈS HAUT DÉBIT JUSQU’AUX HABITATIONS,
CONTINUE SON DÉPLOIEMENT DANS L’AGGLO. À RENNES, CESSON-SÉVIGNÉ ET SAINT-JACQUES-
DE-LA-LANDE, LES TRAVAUX SONT BIEN ENGAGÉS. SELON LES ANNONCES D’ORANGE, TOUTES
LES COMMUNES DE LA MÉTROPOLE DEVRAIENT ÊTRE DESSERVIES EN 2020.
En juillet 2013, les résidents de la rue d’Irlande
de Cesson-Sévigné ont eu la bonne surprise
de voir la fibre optique arriver dans leur
quartier. Orange a installé une « armoire optique »
permettant de desservir environ 400 foyers en
très haut débit Internet : près de 200 Mb/s, soit
un débit dix à quinze fois plus rapide que les meil-
leures connexions ADSL actuelles, qui utilisent le
fil de cuivre. L’armoire appartenant à Orange est
ouverte aux autres fournisseurs d’accès à Inter-
net ( Free, SFR, Bouygues, Numéricable, etc. ), qui
peuvent y installer leurs propres équipements
et proposer, eux aussi, leurs abonnements aux
usagers.
100 000 FOYERS À RACCORDER
« Dans le cadre d’un Appel à manifestations d’in-
tentions d’investissement ( AMII ), lancé en 2011
par l’État, Orange s’est positionné comme “ opé-
rateur neutre ” pour plusieurs agglomérations
ou villes en Bretagne, explique Norbert Friant,
responsable du service Aménagement et usages
du numérique à Rennes Métropole. L’opérateur
historique s’est engagé à déployer la fibre op-
tique dans ces zones et à ouvrir ses installations,
en contrepartie d’une rémunération, à tous les
autres fournisseurs d’accès. »
Orange s’est engagé à équiper l’agglomération
rennaise - hors Rennes - en fibre d’ici à 2020. L’opé-
rateur financera lui-même le déploiement du ré-
seau. « Nous avons estimé que cela représente
environ 800 € en moyenne pour raccorder cha-
cun des quelque 100 000 foyers de la métropole.
La priorité sera notamment donnée aux zones
actuellement à faible éligibilité au haut débit,
comme, par exemple, la commune de Chevaigné »,
souligne Norbert Friant.
DANS LES AUTRES COMMUNES À PARTIR DE 2015
À Cesson-Sévigné donc, mais aussi Rennes et
Saint-Jacques-de-la-Lande, le chantier a débuté
en 2012. « 10 % des foyers de Cesson pourront bien-
tôt accéder à la fibre optique et, à Saint-Jacques,
les premiers foyers seront raccordés ce mois de
juillet », annonçait France Heringer-Jallot, direc-
trice d’Orange Ouest, en juillet 2013. Les autres
communes de la métropole passeront progres-
sivement à la fibre à partir de 2015.
« À Rennes, près d’un foyer sur cinq y a déjà accès »,
notait encore la directrice d’Orange Ouest en
2013. Dans la ville-centre, la donne est différente
de celle du reste de l’agglomération. Chaque opé-
rateur peut y déployer librement son réseau de
fibre optique depuis 2010. Toute la ville doit être
équipée à l’horizon 2015. Le chantier atteignait
cependant à peine 20 % de l’objectif à la mi-2013.
V. M
én
ard
Le Labfab
20
ateliers tenus
400 débutants formés
+ DE 30
projets d’objets en permanence
200 000 €
d’aides reçues de l’État
5 000
personnes ont participé
au premier événement
de fabrication numérique
« Tu imagines, construis ! »
27
projets sélectionnés par le Labfab
dans le cadre du défi international
francophone de prototypage, Data +,
défi lancé sur trois continents
Un deuxième
Labmanager recruté
L’ANNÉE 2013 EN CHIFFRES
14 rennes métropole | rapport d’activités 2013
L’Annexe de la Cantine, un accélérateur de projets INAUGURÉE EN SEPTEMBRE 2013, L’ANNEXE EST UNE EXTENSION DE LA CANTINE NUMÉRIQUE DE RENNES.
C’EST UN NOUVEAU SERVICE SUR RENNES MÉTROPOLE : À LA FOIS ESPACE DE TRAVAIL PARTAGÉ OUVERT À TOUS LES PORTEURS
DE PROJETS ET ACCÉLÉRATEUR DE START-UP QUI BÉNÉFICIENT D’UN ACCOMPAGNEMENT SPÉCIFIQUE.
Les initiés parlent de coworking. Autrement
dit, d’un espace de travail partagé. Il est,
plus spécifiquement, ouvert aux créateurs
de start-up dans le numérique. Les simples uti-
lisateurs à la recherche d’un bureau et d’une
connexion Internet pourront continuer à investir
la Cantine numérique aux Champs Libres. Ouverte
depuis le début septembre 2013, L’Annexe s’est ins-
tallée aux Trois-Soleils, dans le centre de Rennes.
200 m² dans lesquels se nichent « une vingtaine de
plans de travail, une salle de réunion, un espace de
détente pouvant aussi accueillir des rendez-vous,
une salle de formation ou de mini-conférences »,
énumère Guillaume Chevalier, l’animateur du lieu.
Qui précise : « Je ne suis pas un geek et je ne sais pas
écrire une ligne de code. Mon rôle est de soutenir
la création de projets numériques. » C’est le prin-
cipal but de ce nouvel espace de travail partagé.
Cinq start-up ( We do good, GenerdID, Fanatic
Game, Plastic Rede, Cocourse ) se sont installées
en 2013 à L’Annexe qui leur propose ses locaux
mais aussi, et c’est la particularité de ce lieu, un
accompagnement intensif sur neuf mois, « pour
les aider à trouver leur modèle économique et
leurs premiers clients » explique Guillaume, qui
leur apporte son expérience en gestion de projets
innovants et dans la création d’entreprises. « Nous
accueillons aussi toutes sortes d’utilisateurs, une
soixantaine environ : architectes, traducteurs,
créateurs d’entreprises sans bureau… En fait, tous
ceux qui ont besoin d’un espace, d’un réseau wifi
et, surtout, des bons contacts et des bons conseils
pour réussir leur projet. »
D. G
ou
ray
I N T R O D U C T I O N | P O L I T I Q U E S T R A N S V E R S A L E S
15rennes métropole | rapport d’activités 2013
les données en ligne sont sur le site : www.data.rennes-metropole.fr
QU’EST-CE QUE L’OPEN DATA CULTUREL ?
L’idée est de mettre à disposition de tout le monde
des informations sur les activités des équipements
culturels : fréquentation, programmation, cata-
logue, ressources, etc. Ces structures produisent
beaucoup d’informations qui peuvent être utiles
au public.
QUEL EST SON INTÉRÊT ?
Chacun peut se saisir de ces informations sous
forme brute pour mieux connaître ou comprendre
un équipement et, également, pour croiser des
données culturelles avec celles liées au transport
ou à d’autres champs de politiques publiques.
Ces données peuvent être utilisées pour mettre
au point des applications. Imaginons un outil qui
évalue quels jours et à quelles heures les structures
sont les moins fréquentées ou un autre qui visua-
lise, à la minute, combien de places sont encore
disponibles pour un spectacle. L’accès au cata-
logue peut également faciliter des recherches.
Les TransMusicales ont, par exemple, transmis
tous les noms des groupes venus depuis le début
du festival.
COMMENT L’AVEZ-VOUS MIS EN PLACE ?
Rennes est l’une des premières collectivités à
s’être lancée dans le domaine. Nous avons été
sollicités par le service Innovation numérique de
Rennes Métropole. Nous avons réuni des acteurs
culturels puis travaillé, avec l’aide du collectif
Opendata Rennes, à un format standardisé des
données, afin qu’elles puissent être croisées et
comparées. Une dizaine d’équipements a déjà
joué le jeu : toutes leurs données disponibles sont
sur le site www.data.rennes-metropole.fr. C’est
une démarche vertueuse d’ouverture des équi-
pements. Nous-mêmes, nous redécouvrons des
données intéressantes, qui peuvent nous inviter
à revisiter certains fonctionnements.
L’open data culturel est lancéTROIS QUESTIONS À CÉCILE BIZOT, DIRECTRICE DU DÉVELOPPEMENT DES PUBLICS ET DES
TRANSVERSALITÉS À LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA CULTURE DE RENNES MÉTROPOLE.
LES NOUVEAUX MURS DE L’IRT B-COM
En juillet 2013, ont commencé les tra-
vaux de l’immeuble qui abritera le futur
Institut de recherche technologique ( IRT )
B-com, sur la Zac des Champs Blancs.
« Le planning serré de l’année 2013 a été
respecté, détaille Pierre Promotion -
Lamotte, le promoteur du bâtiment de
5 800 m², dont l’IRT B-com sera locataire.
Nous avons procédé au terrassement
puis au gros œuvre. » À la pointe de
la technologie, notamment sur le plan
des performances environnementales,
le bâtiment est aussi un challenge
technique puisqu’il compte des salles
de captation vidéo 3D et des salles de
cinéma à double niveau. « À plein
régime, ce sont environ 60 personnes
qui travaillent sur le chantier. »
La structure de cinq étages sera livrée
pour décembre 2014.
en octobre 2013, une réunion d’échanges a eu lieu sur l’open data culturel de rennes métropole. de gauche à droite, cécile bizot ( direction générale culture ), simon chignard ( auteur d’un livre sur l’open data )
et bernadette kessler ( direction générale communication information ).
« Le planning serré de l’année 2013
a été respecté. »pierre promotion-lamotte, promoteur de l’opération
C. P
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16 rennes métropole | rapport d’activités 2013
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17rennes métropole | rapport d’activités 2013
1UNE MÉTROPOLE ENTREPRENANTE
ET INNOVANTE
18 rennes métropole | rapport d’activités 2013
le spectacle estival sur le parlement de bretagne.
Rennes Métropole bénéficie d’une image
forte pour vivre et travailler. Mais sous
l’angle touristique, beaucoup moins,
constate Emmanuelle Auvray, responsable du
service Commerce et tourisme de Rennes Mé-
tropole. L’offre touristique dispose pourtant de
bases solides mais elle doit être plus évidente. »
La métropole entre dans une nouvelle phase :
arrivée de la ligne à grande vitesse, cinq nouvelles
communes, projets urbains ambitieux, centre des
congrès… Tout cela doit amener Rennes Métropole
à requalifier son offre touristique, d’autant que
les destinations urbaines sont de plus en plus
prisées par les touristes. La filière est également
une source de croissance importante pour le ter-
ritoire avec des retombées directes estimées à
240 millions d’euros par an et plus de 9 000 salariés
Cap sur le tourismeDANS LA BATAILLE QUE SE LIVRENT LES COLLECTIVITÉS POUR SE DISTINGUER DE LEURS VOISINES,
RENNES MÉTROPOLE COMPTE SUR SON PATRIMOINE, SON DYNAMISME ÉCONOMIQUE
ET SON SENS DE L’INNOVATION POUR ÉMERGER. AVEC UNE NOUVELLE STRATÉGIE TOURISTIQUE
ET UN OUTIL DE TAILLE : DESTINATION RENNES.
LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET L’EMPLOI
le quai de la prévalaye à rennes.
sur le pays de Rennes. Au cours de l’année 2013,
des études ont été réalisées avec le concours du
cabinet Artelia. Les experts et professionnels
privés et publics du secteur ont été consultés.
« Il y a une impatience de la part des profession-
nels du tourisme, explique Emmanuelle Auvray.
Ils sont très impliqués dans la stratégie et
attendent une offre de qualité et une gouver-
nance dans laquelle ils seront associés. » Reste
à mieux faire connaître aux niveaux national et
international le visage de Rennes Métropole.
DESTINATION RENNES
Justement, en octobre 2013, les élus de la métro-
pole ont adopté une nouvelle stratégie touristique.
L’idée est d’associer le capital patrimonial, culturel
et festif de la ville avec son dynamisme écono-
mique et son sens de l’innovation. Au centre de
cette stratégie, une ambition : faire de Rennes une
destination séduisante, à la fois, pour les courts
séjours urbains et le tourisme d’affaire. La réussite
dépendra autant de l’image de Rennes Métropole
(qualité de vie, patrimoine, culture) que de ses
infrastructures et services.
Au cœur du dispositif, la Société publique locale
(SPL) Destination Rennes. Sa mission est d’exploi-
ter le futur centre des congrès et de promouvoir la
destination Rennes en France et à l’international
en créant des offres événementielles et touris-
tiques pour le grand public et les professionnels.
En fusionnant les deux objectifs au sein de Desti-
nation Rennes, et sous le pilotage de la collectivi-
té, la métropole s’assure d’une réelle cohérence
stratégique et opérationnelle.
D. G
ou
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A.K
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19rennes métropole | rapport d’activités 2013
L’agglomération se mobilise pour la Janais
SUR LE SITE PSA DE LA JANAIS, À CHARTRES-DE-BRETAGNE, 80 OUVRIERS
DE PEUGEOT-CITROËN TRAVAILLERONT DÉSORMAIS SUR D’AUTRES
VOITURES : CELLES DU TGV. CE SONT LES PREMIERS BÉNÉFICIAIRES
DU PLAN DE RÉINDUSTRIALISATION DU CONSTRUCTEUR AUTOMOBILE.
L’AGGLOMÉRATION S’Y EST FORTEMENT IMPLIQUÉE EN 2013. AU FINAL,
250 SALARIÉS DE PSA DEVRAIENT EN BÉNÉFICIER.
En juin 2012, le groupe PSA annonçait 1 400 suppressions d’emplois
dans son usine de la Janais à Chartres-de-Bretagne, qui employait alors
5 600 salariés. Dès la rentrée de septembre, la communauté d’ag-
glomération se mobilisait avec le Département, la Région et l’État, pour
accompagner le plan de réindustrialisation que PSA a souhaité mettre en
place pour le site.
« L’objectif initial de PSA était de trouver 400 solutions d’emploi sur site
pour ses salariés, en faisant venir à la Janais de nouvelles activités, priori-
tairement des projets industriels de plus de 50 emplois » explique François
Rouault, responsable de la direction de l’Économie, de la recherche et de
l’enseignement supérieur à Rennes Métropole.
TROIS PRINCIPES, TROIS CIBLES
Affirmant leur volonté que le site garde sa vocation de construction auto-
mobile, les collectivités se sont impliquées dans ce projet sur la base de
trois grands principes. Le premier est de définir des cibles de prospection
de nouvelles activités en concertation avec les partenaires territoriaux et
en conformité avec leurs objectifs de développement et de diversification
industrielle. Le deuxième, retenir des projets industriels utilisant à bon es-
cient les caractéristiques du site de la Janais (emprises foncières, bâtiments
de grande taille, embranchement au réseau ferré). Le troisième principe
est d’élargir le périmètre de la réindustrialisation à des sites proches de la
Janais pouvant être complémentaires : parc de la Touche-Tizon, campus de
Ker Lann, etc.
Sur cette base, « les collectivités ont privilégié trois cibles prioritaires en
terme d’activités, poursuit François Rouault. En premier lieu, l’industrie
de la mobilité (ferroviaire, logistique, automobile) puis les écoactivités et,
enfin, un pôle habitat durable. »
À l’issue de sa démarche de prospection en 2013, PSA a validé une bonne
demi-douzaine de projets industriels (voir l’encadré) qui verront le jour
à partir de 2014. En revanche, ses ambitions en termes d’emplois ont été
revues à la baisse : « Désormais, le constructeur s’attend plutôt à faire revenir
250 emplois sur le site. » Le plan de réindustrialisation de PSA n’est cepen-
dant pas clos. Le constructeur a décidé de le prolonger au moins jusqu’à fin
2014, se laissant ainsi la possibilité de faire venir à la Janais d’autres activités
créatrices d’emplois.
LES PROJETS INDUSTRIELS VALIDÉS PAR PSA
TGVPremier projet retenu, l’activité de rénovation des rames
du TGV Atlantique, au sein du technicentre SNCF
de Rennes. Il doit employer 80 salariés de PSA à partir
de février 2014. L’activité est garantie pour une période
de trois à cinq ans.
PSALe groupe Peugeot-Citroën participera lui-même
à la réindustrialisation du site en y implantant une
nouvelle activité, un pôle d’excellence de la carrosserie
qui emploiera quelque 85 salariés.
B3 ÉCODESIGNLa société de l’architecte Clément Gillet compte occuper
5 000 m² sur le site de la Janais à partir de février 2014.
Vingt-trois salariés y travailleront à la transformation
de containers en habitat écologique.
SITA RECYCLAGEL’entreprise va installer un « écopôle » de collecte
et de traitement des déchets industriels à la mi-2015
sur un terrain de 5 ha. L’activité emploiera 23 salariés.
PIGEONL’entreprise spécialisée dans le béton s’implante
sur 3 ha et va employer 17 personnes.
SALTELLa société qui fabrique des produits spéciaux pour
l’industrie pétrolière doit ouvrir un site à la Janais
et recruter 10 salariés.
LABBÉSpécialisée dans les produits caoutchoutés, l’entreprise
va faire travailler 10 personnes et s’implantera sur le site
de Cooper Standard dont elle est un sous-traitant.
COOPER STANDARD : NÉCESSAIRE RESTRUCTURATION
Éviter les doublons et les surcoûts pour sauvegarder l’emploi.
C’est tout l’enjeu qui a occupé Cooper Standard en 2013 pour
mener à bien son plan global de restructuration. À Rennes, la
Barre-Thomas et ses 96 000 m2 surdimensionnés et obsolètes
devraient être optimisés avec une surface dédiée à l’activité an-
tivibratoire. Rennes Métropole a endossé un rôle de facilitateur
en matière d’aménagement et de réglementation d’urbanisme
pour contribuer au maintien de Cooper sur le territoire. Ce plan
reste soumis aux perspectives d’activité de Cooper Standard,
conditionnées par un secteur automobile fragilisé.
D. G
ou
ray
20 rennes métropole | rapport d’activités 2013
Fréquentation en hausse à l’Exploratoire
EN ASSOCIANT QUALITÉ DE L’ACCUEIL,
INTERACTIVITÉ ET ÉCHANGES AVEC LES
PROFESSIONNELS, L’EXPLORATOIRE,
DE LA MEIF DU BASSIN D’EMPLOI DE RENNES,
A CONÇU UNE OFFRE QUI FAIT RECETTE.
Avec son sens de l’accueil et ses outils
interactifs dédiés aux métiers, l’Explo-
ratoire a attiré 10 000 visiteurs en 2013.
Une hausse de la fréquentation de 74 % depuis
son ouverture en 2011. 68 % des visiteurs viennent
seuls. Ils sont souvent demandeurs d’emploi et
ont entre 26 et 45 ans, même si la proportion
des moins de 26 ans et des plus de 45 ans tend
à augmenter.
La plupart d’entre eux vient chercher des infor-
mations sur les métiers, surtout ceux dits « por-
teurs ». « On prend le temps nécessaire à la décou-
verte de ce qui plairait ou non à nos explorateurs.
Ensuite, nous allons plus loin en leur proposant
d’aller à la rencontre de professionnels. Nous
savons où trouver la bonne information, le bon
interlocuteur. Notre regard est aiguisé ! », souligne
Tiphaine Riou, responsable de l’Exploratoire.
EN PHASE AVEC LE TERRITOIRE
L’idée de l’Exploratoire est bien là. Une sorte de
« big data » connecté au territoire et à ses besoins.
C’est pour cela que 2013 a vu naître une nouvelle
offre de services, dédiée aux métiers en tension.
Régulièrement mis à jour grâce à des rencontres
fréquentes avec les entreprises, cet outil permet
aux demandeurs d’emploi de mieux connaître les
opportunités du territoire pour rebondir profes-
sionnellement. Les entreprises sont également
clientes de cette offre qui fait écho à leurs pro-
blématiques de changement et de mobilité des
salariés sur le territoire.
CHIFFRES 2013 DE L’EXPLORATOIRE
9 944
visiteurs
Visiteurs en individuel : 68 %
Demandeurs d’emploi : 48 %
Salariés : 20 % Scolaires : 11 %
Étudiants : 9 %
15
ateliers Métiers qui recrutent,
auxquels ont participés
395 explorateurs
BARO’MÉTROPOLE Taux de chômage
rennes métropole panel
évolution du positionnement ( données 2013 ) :
8,0 %valeur 2013
de rennes métropole
c
9,8 %
valeur 2013 du panel
d
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
a
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c
d
e
l’exploratoire se trouve cours des alliés à rennes.
D. G
ou
ray
21rennes métropole | rapport d’activités 2013
Soutenir l’insertion des publics en difficulté
les jardins du breil, situés entre rennes, pacé et montgermont, sont des acteurs de l’insertion professionnelle sur l’agglomération.
D. G
ou
ray
OFFRE DE SERVICES « SPÉCIAL RECRUTEMENT »
POUR LE CENTRE ALMA
Ouvert en octobre 2013, le centre Alma
rénové et ses nouvelles boutiques
ont généré la création de 250 emplois.
Pour favoriser l’emploi de proximité,
le centre commercial et Rennes
Métropole ont mis en place un dispo-
sitif pour faciliter les recrutements.
La Maison de l’emploi, de l’insertion
et de la formation ( MEIF ) a ainsi cen-
tralisé les offres des entreprises avec
Pôle emploi, mobilisé les candidats
avec les partenaires de l’emploi local
et proposé des préparations aux
entretiens d’embauche.
La commande publique est un levier
d’action en faveur de l’insertion
professionnelle des publics en diffi-
culté. Rennes Métropole est engagée
dans cette démarche et mobilise ses
marchés pour le retour vers l’emploi
durable de ces publics.
Créé en 2012, « Atout Clauses » est un
guichet unique piloté par la MEIF du
bassin d’emploi de Rennes. Dans le
cadre d’une charte d’engagement, il est
l’interface pour 17 donneurs d’ordre,
entre les entreprises, les acteurs de
l’insertion et les bénéficiaires qui ac-
cèdent ainsi plus facilement à l’emploi.
Les structures d’insertion par l’activité éco-
nomique ( SIAE ) accueillent les personnes les
plus éloignées de l’emploi. En couplant un
contrat de travail dans une structure d’insertion
avec un accompagnement individuel, on aug-
mente les chances de retour à l’emploi. Soutenue
par Rennes Métropole ( 600 000 € par an dont
180 000 € du fonds social européen ) , l’action
quotidienne de la trentaine de structures du terri-
toire contribue à la remobilisation de ces publics
dans leur parcours d’insertion professionnelle.
328 marchés concernés
476 bénéficiaires
182 000 heures de travail
101
entreprises
600 demandeurs d’emploi
accompagnés
de 6 mois à 2 ans
25 % ont accédé à l’emploi
ou à la formation
COMMANDE PUBLIQUE : UN LEVIER POUR L’EMPLOI
« ATOUT CLAUSES »LES CHIFFRES 2013
Public
Moins de 26 ans en grande difficulté,
bénéficiaires de minima sociaux ( RSA, etc. ),
demandeurs d’emploi de longue durée,
travailleurs handicapés
Activités
Espaces verts et propreté, recyclage,
bâtiment, réparation mécanique,
vente, etc.
22 rennes métropole | rapport d’activités 2013
Rennes Métropole a accompagné le projet de
Centre culinaire contemporain, aboutissant à
son lancement opérationnel en 2013. Un parte-
nariat avec l’association Plateforme d’ingénierie
culinaire, qui porte le projet, permet la mise en
place d’actions d’intérêt territorial : marketing
territorial, émergence de projets innovants avec
les PME, innovation collaborative sur l’alimenta-
tion des seniors ou la restauration collective. Un
partenariat qui doit contribuer à valoriser les in-
novations et créer une vitrine du savoir-faire local.
Cela fait près de trente ans que Rennes Atalante existe. Un anniversaire qui a coïncidé avec la redéfi-
nition du projet stratégique de la technopôle et l’adoption de nouvelles orientations :
• Renforcer l’appui à la création des entreprises innovantes, en apportant notamment une attention
particulière à celles qui dépassent le cap des trois ans ( dispositif Essor ) ;
• Recenser, mutualiser et ouvrir les équipements de la technopôle pour constituer une offre de services
accessible aux entreprises des sites métropolitains ;
• Contribuer à faire de Rennes Métropole un territoire reconnu d’expérimentations pour les entre-
prises innovantes qui pourront y tester en grandeur réelle les futurs services et usages et accélérer
la mise sur le marché de solutions innovantes.
DAVANTAGE D’ESPACE POUR PROSERVIA
Proservia, acteur reconnu sur le marché
des entreprises de services du numé-
rique, a inauguré son nouveau centre
rennais sur le site de Rennes Atalante
Champs Blancs. Une décision nécessaire
pour accompagner la croissance de
l’entreprise et regrouper ses équipes
techniques et commerciales. Engagée
dans le pacte Pen Breizh pour la création
de 500 emplois pour la Bretagne numé-
rique, Proservia a recruté 25 personnes
dans ce cadre et table sur 150 recrute-
ments d’ici 2016.
RIVE OUEST : DE BELLES SIGNATURES ET UN LAURÉAT
Treize opérateurs d’envergure nationale
se sont portés candidats durant l’année
2013 pour la réalisation d’un nouveau
programme commercial de 40 000 m2 à
Pacé. La métropole souhaitait recueillir
les projets les plus novateurs et quali-
tatifs. Elle a choisi celui proposé par la
Compagnie de Phalsbourg. Le leader
français en immobilier commercial a
conçu le projet comme un équipement
commercial de nouvelle génération à la
hauteur de la dynamique locale et des
attentes des consommateurs.
BARO’MÉTROPOLE Part des entreprises encore actives,
cinq ans après leur création
rennes métropole panel
évolution du positionnement ( données 2012 ) :
2010 2011 2012
a
b
c
d
e
60 %valeur 2012
de rennes métropole
a 51 %valeur 2012
du panel
c
L’INNOVATION CULINAIRE AU SERVICE DU TERRITOIRE
RENNES ATALANTE, L’INNOVATION CONNECTÉE AU TERRITOIRE
Gallium | Germanium (Rennes, Atalante Beaulieu)
Les Laurentines (La Chapelle-des-Fougeretz)
Orchis (Le Rheu)
Nucléole (Rennes, Atalante Champeaux)
Le Haut-Blosne(Rennes – Saint-Jacques-de-la-Lande)
5
1013
7
16
16
Les aides aux entreprises et pépinières
67 entreprises hébergées
au 31 décembre 2013,
représentant 350 emplois
16 entrées,
17 départs en 2013
121c’est le nombre
d’emplois créés
grâce à ces
investissements
aidés
Les aides aux entreprises
Rennes Métropole aide des entreprises locales qui mènent
des projets pour investir et créer des emplois.
En 2013, 11 entreprises de sept communes de Rennes Métropole
ont été aidées pour un total de 395 921 €. Le montant de ces aides,
qui dépendent du montant de l’investissement et du nombre
d’emplois créés, va de 14 205 € à 65 077 €.
Les six pépinières d'entreprises sur Rennes Métropole
J.M
ign
ot
23rennes métropole | rapport d’activités 2013
ANTICIPER LE COMMERCE SUR LE TERRITOIRE
Révisé en 2013, le Schéma de cohé-
rence territoriale ( SCoT ) a donné lieu à
évolution du document d’aménagement
commercial ( DAC ). Pierre angulaire de
la réflexion : une recherche d’équilibre
nécessaire pour un développement
commercial cohérent sur l’ensemble
du territoire qui mette l’accent sur des
services diversifiés et complémentaires.
Cinq bassins de vie bénéficieront d’un
développement commercial : Saint-Aubin
d’Aubigné, Liffré, Chateaugiron, Bruz
et Mordelles. Voir les articles sur la mise
en révision du SCoT, chapitre L’aména-
gement de l’espace communautaire.
RENNES MÉTROPOLE PRÉSENTE AU SALON MAPIC
Le salon Mapic s’est tenu, en
novembre 2013, au Palais des festi-
vals, à Cannes. Avec 8 200 visiteurs,
ce salon est le rendez-vous
international des décideurs de
l’immobilier de commerce et de
la distribution. Rennes Métropole
y était présente pour la première
fois afin de favoriser la réalisation
de programmes structurants tels
qu’EuroRennes. Une présence
au côté de Nantes pour un posi-
tionnement commun qui permet
de renforcer la visibilité des deux
métropoles.
Implantation d’entreprises : des réponses personnalisées L’OFFRE FONCIÈRE DE RENNES MÉTROPOLE CONTRIBUE À L’IMPLANTATION
MAIS AUSSI AU MAINTIEN SUR LE TERRITOIRE DES ENTREPRISES QUI PEUVENT AINSI
POURSUIVRE LEUR DÉVELOPPEMENT.
Le déplacement du technicentre de la SNCF, si-
tué aujourd’hui près de la gare de Rennes, est
notamment le fruit de l’action de Rennes Mé-
tropole. Engagée dans une démarche d’optimisa-
tion et de modernisation de son fonctionnement,
la SNCF s’est, en effet, tournée vers la métropole
pour sélectionner son futur site d’exploitation.
Parmi les opportunités foncières présentées,
c’est le parc d’activité de Mivoie le Vallon, à Saint-
Jacques-de-la-Lande, qui accueillera sur 3,3 ha le
nouveau technicentre. Ingénieurs et techniciens
chargés de réparer les organes de freins et pneu-
matiques du parc ferroviaire national s’installe-
ront, fin 2014, dans le nouveau bâtiment dont les
travaux ont débuté en octobre 2013.
Autre activité, autre démarche. Une forte crois-
sance et près de 300 salariés à l’étroit ont décidé
l’entreprise Astellia à déménager son siège à Saint-
Jacques-de-la-Lande, dans le parc d’activités Air-
lande. Une réponse adaptée au souhait du leader
des télécommunications d’implanter un bâtiment
de 5 000 m2 sur un terrain de près 1,5 ha. Astellia
accueillera 400 à 420 personnes dans ses nouveaux
locaux au cours de l’été 2014.
BIOPÔLE : BELLE RÉACTIVITÉ !
2013 marquait le début de la commercia-
lisation du 1er étage du Biopôle, conçu
pour accueillir les jeunes entreprises et
les petites sociétés en pépinière. C’était
sans compter sur les demandes spéci-
fiques d’entreprises déjà développées,
nécessitant alors d’aménager le 2e étage.
Plutôt que de les voir partir s’installer
ailleurs, Rennes Métropole a préféré
agir vite : augmentation de l’enveloppe,
marchés de travaux de prestations
similaires, réponses aux demandes spé-
cifiques des entreprises. Les prestataires
ont joué le jeu et le Biopôle sera livré
à l’été 2014 avec deux étages aménagés,
repoussant de trois petits mois la date
de livraison prévue.
la zac des touches et celle de la giraudais à pacé forment rive ouest.
LES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ET LES ZAC
L’année 2013 marque une étape im-
portante pour deux Zones d’activités
concertées ( Zac ) de la métropole. Celle
du Chêne Morand, à Cesson-Sévigné, fait
l’objet d’une étude pour y développer
des activités économiques. Elle devra
trouver une bonne articulation entre
activités ( artisanales, industrielles et de
concession automobile ) et préservation
du hameau existant au cœur de la zone.
Étape importante aussi pour la Zac des
Touches, à Pacé, voisine de la Zac de
la Giraudais avec laquelle elle forme
la zone Rive Ouest. Elle pourra être
urbanisée dans son intégralité, soit 50 ha
cessibles, suite à la décision d’ajouter à
son programme d’équipement des accès
complémentaires d’ici à 2017.
MR
W Z
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reta
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projet de technicentre sncf à saint-jacques-de-la-lande.
7 000 À 8 000
C’est d’ici 2020, le nombre de nouveaux étudiants
attendus sur Rennes Métropole.
63 000 C’est le nombre d’étudiants inscrits pour l’année
universitaire 2012-2013.
L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET LA RECHERCHE
la nouvelle bibliothèque universitaire sur le campus centre, près de la place hoche
D. G
ou
ray
RENNES MÉTROPOLE A LE POTENTIEL POUR DEVENIR L’UNE DES DIX
PREMIÈRES MÉTROPOLES EUROPÉENNES À VOCATION UNIVERSITAIRE.
L’AGGLOMÉRATION A ÉLABORÉ, AVEC LES ACTEURS LOCAUX
DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE, UN SCHÉMA
DE DÉVELOPPEMENT UNIVERSITAIRE ( SDU ), QUI PROJETTE
LE TERRITOIRE À L’HORIZON 2040.
Comme tous les territoires, Rennes Métropole va connaître des évolu-
tions majeures, en termes de climat, de ressources énergétiques, de
démographie, de financement ou encore d’expansion des technologies
et de leurs usages. « Ces évolutions auront, à court terme, des conséquences
dans l’organisation territoriale de l’enseignement supérieur et de la re-
cherche », souligne Marion Glatron, responsable du service Enseignement
supérieur, recherche, innovation de Rennes Métropole. Avec plus de 63 000
étudiants, une majorité des 9 800 chercheurs bretons, près de 14 000 emplois
directs et indirects et 6 000 emplois induits, l’enseignement supérieur et la
recherche ( ESR ) est une composante essentielle du territoire métropolitain.
De plus, des travaux de la Datar sur la métropolisation l’ont montré, Rennes
Métropole dispose du potentiel pour s’affirmer à l’échelle européenne.
TROIS OBJECTIFS STRATÉGIQUES
Face à ces enjeux, les partenaires se sont accordés sur trois objectifs. Il s’agit
d’abord de « confirmer l’excellence académique et accentuer l’internationa-
lisation de l’ESR rennais », en s’appuyant sur ses domaines d’excellence, le
numérique, la transition énergétique et environnementale, l’alimentation
de demain et sur ses laboratoires de recherche reconnus internationalement
( chimie, mathématiques, physique, biosanté, agronomie, arts, etc. ). Pour
« offrir un accueil de qualité aux différents publics », l’accent sera mis sur
l’ouverture des campus sur la ville et sur la recherche de réponses ciblées
en matière de logements, d’équipements numériques ou de vie sportive et
culturelle. Enfin, s’agissant « d’intensifier les échanges avec le monde so-
cio-économique », les partenaires entendent soutenir les échanges entre
la recherche publique et les activités économiques et sociales, et accroître
l’insertion professionnelle des étudiants.
DES POLITIQUES URBAINES IMPLIQUÉES
Ces orientations stratégiques sont complétées par un volet spatial, avec
un schéma de développement et d’aménagement pour chacun des quatre
campus : Villejean, Beaulieu, Centre et Ker Lann. L’affirmation d’un site mé-
tropolitain passera notamment par l’identification d’un cœur de réseau du
site métropolitain, sur le campus Centre, en tirant parti de la qualité de son
patrimoine. Plusieurs chantiers vont d’ores et déjà être affinés : l’hypothèse
d’un Learning Centre métropolitain ( intégrant offre documentaire, espaces
de travail et services de conseils et d’accompagnement pédagogique et
professionnel ), la réorganisation du campus Centre, la mise en place d’un
pôle logistique mutualisé, le soutien au développement de la vie étudiante
ou encore le développement des relations entre acteurs des campus et des
technopoles en facilitant l’accès à des équipements scientifiques et tech-
niques communs et mutualisés, dans le but de favoriser l’innovation. Ces
aménagements impliquent fortement les politiques urbaines de Rennes
Métropole, qu’il s’agisse de l’optimisation de l’offre de transports, de la
mobilité ou encore du logement.
Un Schéma de développement universitaire pour Rennes Métropole
24 rennes métropole | rapport d’activités 2013
consulter le schéma de développement universitaire sur le site :
www.metropole.rennes.fr
Quatre campus, un site métropolitainLES SCHÉMAS D’AMÉNAGEMENT DES QUATRE CAMPUS HISTORIQUES ONT ÉTÉ CONSTRUITS
AVEC UN DOUBLE OBJECTIF : CONSERVER L’IDENTITÉ PROPRE À CHACUN TOUT EN LES INTÉGRANT
DANS L’ORGANISATION GLOBALE ET COHÉRENTE D’UN SITE MÉTROPOLITAIN UNIQUE.
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2013
BARO’MÉTROPOLE Part des effectifs étudiants de Rennes Métropole dans les effectifs nationaux
rennes métropole panelévolution du positionnement ( données 2012 - 2013 ) :
Proportionnellement à sa population, Rennes Métropole compte un nombre important
d’étudiants ( 62 000 en 2012 ), soit 2,7 % des étudiants en France.
2,7 %valeur 2012
de rennes métropole
a
2,0 %
valeur 2012 du panel
c
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
a
b
c
d
e
Les campus de Beaulieu et Villejean renforce-
ront leur statut de lieux majeurs de la forma-
tion et de la recherche. Ils continueront de
concentrer la plus grande partie des équipements
et services nécessaires à la formation et à la vie
universitaire : locaux d’enseignement, espaces
de travail et de projets, lieux de restauration, de
convivialité... Les réserves foncières importantes
de Beaulieu lui confèrent un rôle privilégié pour
le déploiement de nouveaux établissements ou
de nouvelles formations. Insérés dans le cœur de
ville, desservis par les lignes de métro et des lignes
de bus performantes, ces deux campus seront des
lieux de traversées, d’usages et de rencontres pour
l’ensemble des publics de la ville.
De taille plus modeste, davantage porté sur les
fonctions d’enseignement et de transfert de tech-
nologies, le campus de Ker Lann est appelé à se
développer dans un environnement où la mixité
se renforcera avec l’implantation de logements, de
locaux d’entreprises, de services, de commerces et
de formations professionnelles et technologiques.
Le campus Centre constituera, quant à lui, le cœur
du réseau métropolitain. Aisément accessible
depuis les autres campus comme de l’extérieur
de l’agglomération, il développera ses fonctions
d’enseignement et de recherche. Comptant plu-
sieurs établissements, il participera à la visibilité
et au rayonnement du site métropolitain aux
échelles nationale, européenne et internationale
en accueillant des fonctions centrales telles que
le principal point d’accès d’un Learning centre ou
la Cité internationale.
DE TRÈS NOMBREUX PARTENAIRES ENGAGÉS
L’élaboration du SDU a réuni les deux
universités, les 17 grandes écoles,
d’autres instituts proposant des
formations post-bac, les organismes de
recherche présents sur le site métropo-
litain ( CNRS, Inra, Inria, Inserm, Irstéa ),
le Crous, les communes de Rennes,
Cesson-Sévigné et Bruz, Rennes Métro-
pole, le Conseil régional, le rectorat, la
Délégation régionale à la recherche et
à la technologie. Pour suivre sa mise en
œuvre, une conférence métropolitaine
est constituée, animée par Rennes Mé-
tropole, elle réunit les acteurs de l’ESR,
le Conseil général, la Région, l’État et les
communes concernées.
Bruz
Rennes
Ker-Lann
La Poterie
Pontchaillou
Cesson-Sévigné
Vern-sur-Seiche
Saint-Jacques-de-la-Lande
L’Hermitage
PACÉ
BRUZ
LE RHEU
CESSON-SEVIGNÉ
MORDELLES
CHAVAGNE
CHANTEPIE
VERN-SUR-SEICHE
NOYAL-CHATILLON-SUR-SEICHE
SAINT-GRÉGOIRE
L'HERMITAGE
BETTON
VEZIN-LE-COQUET
SAINT-GILLES
SAINT JACQUES-DE-LA-LANDE
CHARTRES-DE-BRETAGNE
THORIGNÉ-FOUILLARD
NOUVOITOU
MONTGERMONT
LA CHAPELLE-THOUARAULT
SAINT-ERBLON
Pont Supérieur
0 1 000500
Mètres
N
VILAINE AVAL
INRA
INRA
BEAULIEUCENTREVILLEJEAN
VIASILVA
BEAUREGARD
LA COURROUZE
BAUD CHARDONNET
EURO RENNES
KER LANN
Réseau viaire structurant
Réseau ferré
Principal campus et site de recherche
Halte ferroviaire
Zone Urbaine Sensible
Grand site de projet urbain
Projet Vilaine Aval
Métro lignes a et b
Liaison bus urbaine
Desserte et mise en réseau des sites universitaires par les TC
Cœur de réseau de l’Enseignement supérieuret de la Recherche métropolitain
Axe Est-Ouest
Réseau secondaire
Technopole Atalante
Interaction renforcée avec l’environnementsocio-économique
Des projets universitaires articulés aux dynamiques urbaines
26 rennes métropole | rapport d’activités 2013
cation collaborative, dont la moitié
pour l’agglomération rennaise.
DEUX NOUVEAUX PÔLES À RENNES
Ces équipements seront implantés
dans des lieux existants, adaptés
ou étendus. Ils seront aussi installés
dans quatre nouvelles constructions,
notamment à Rennes où deux pôles
numériques seront aménagés sur les
campus de Beaulieu ( le PNCB ) et de
Villejean ( le PNEC ).
En 2013, des conventions financières
ont été établies entre Rennes Mé-
tropole, l’UEB et la Région Bretagne.
L’agglomération rennaise apportera
sa contribution financière au projet
UEB C@mpus à hauteur de 1,55 M€
pour le volet immobilier et 2,3 M€
pour le volet numérique. À Rennes,
une première salle immersive a été
inaugurée en 2010 en anticipation
du programme global. D’autres équi-
pements numériques seront mis en
service dès 2014, notamment au
centre Jean-Monnet, à l’Ensai et à
Agrocampus Ouest.
Les étudiants, les enseignants et
les chercheurs en rêvent : tous
les établissements d’enseigne-
ment supérieur et de recherche de
Bretagne reliés entre eux par des
outils et des services numériques
innovants, simples d’accès et d’uti-
lisation... Ce sera bientôt possible
grâce au programme UEB C@mpus,
piloté par l’Université européenne
de Bretagne ( UEB ), qui va devenir la
Communauté d’universités et d’éta-
blissements ( CUE ).
En cours de réalisation, le projet
prévoit à terme de mettre en réseau
28 universités et écoles bretonnes
dans un campus numérique régional
de formation et de recherche, bien
visible à l’international.
Chaque site d’enseignement supé-
rieur et de recherche de l’UEB sera
doté d’outils numériques de haute
qualité et évolutifs. Une soixantaine
d’équipements ( salles immersives,
salles de télé-présence, télé-amphi-
théâtres, murs d’images, etc. ) forme-
ra cette infrastructure de communi-
Le campus numérique tisse sa toile
LE PROGRAMME D’INVESTISSEMENT UEB C@MPUS VEUT DOTER LES
SITES UNIVERSITAIRES BRETONS DE SERVICES NUMÉRIQUES DE HAUTE
QUALITÉ. DE NOUVELLES CONSTRUCTIONS SONT À BÂTIR.
L’enseignement supérieurà la loupe
L’OBSERVATOIRE MÉTROPOLITAIN DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,
DE LA RECHERCHE ET DE LA VIE ÉTUDIANTE, ANIMÉ PAR L’AUDIAR, A ÉTÉ
CRÉÉ EN 2013, NOTAMMENT À LA DEMANDE DE RENNES MÉTROPOLE
ET DES UNIVERSITÉS RENNES 1 ET RENNES 2.
«La création de cet observatoire s’inscrit en parallèle de la démarche
partenariale d’élaboration du Schéma de développement universi-
taire », souligne Marion Glatron, responsable du service Enseigne-
ment supérieur, recherche, innovation de Rennes Métropole. Les partenaires *
ont validé trois objectifs. Le premier concerne le suivi du volet stratégique
du SDU ( voir pages précédentes ). Le deuxième vise à mieux connaître l’éco-
système « Enseignement supérieur, recherche, innovation et vie étudiante »
rennais. Il s’agit plus précisément de disposer de données à l’échelle du
territoire métropolitain sur la situation des structures d’enseignement
supérieur et de recherche ( ESR ) rennaises, de leur rayonnement et de leur
attractivité. Enfin, l’observatoire, qui devra permettre d’alimenter la réflexion
sur la place et le rôle de l’ESR sur le territoire de Rennes Métropole à travers
deux thématiques : l’observation de la vie étudiante et la contribution des
établissements au développement du territoire.
ÉTUDES THÉMATIQUES
« L’observatoire va produire régulièrement des tableaux de bord sur l’ESR
et la vie étudiante et procéder à des études thématiques. » Une première
étude, sur les conditions de vie des étudiants, a été initiée en 2013 ( voir cha-
pitre La jeunesse et la politique temporelle ). Deux autres thèmes ont d’ores
et déjà été retenus : la contribution de l’écosystème ESR-vie étudiante au
développement du territoire, en termes d’innovation, de création de richesse,
d’activités culturelles et la prospective de la démographie étudiante rennaise
à l’horizon 2025. « Il s’agit ici d’anticiper les évolution des effectifs afin de
préparer le développement des sites universitaires. » Cette étude permettra
d’approfondir et de préciser les travaux menés pour préparer le nouveau
Programme local de l’habitat ( PLH ) de Rennes Métropole. Un dernier thème
a été évoqué : les forces du territoire rennais dans les filières prioritaires,
afin d’identifier les atouts de Rennes Métropole dans les domaines du
numérique, de la nutrition-santé et des éco-activités.
* rennes métropole, universités rennes 1 et rennes 2, conférence des grandes écoles de
bretagne, conférence des organismes de recherche en bretagne, rennes atalante, ouest
valorisation, direction régionale de la recherche et de la technologie, rectorat, crous.
une salle immersive sur le campus de beaulieu à rennes.
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étudiants à l’université rennes 2.
COUP DE POUCE AU LOUVRE
Rennes Métropole participe à la modernisation de l’accélérateur de particules Aglae du
Louvre, utilisé pour l’analyse chimique non invasive des œuvres d’art. Installé au sein du
laboratoire de recherche des musées de France depuis 1988, cet appareil de haute technologie
joue un rôle déterminant dans la connaissance des techniques de fabrication, de restauration
et de conservation des œuvres d’art mais aussi des objets archéologiques. Le soutien
de Rennes Métropole ( 16 000 € ) facilitera l’accès à l’équipement du laboratoire Archéosciences
de Rennes dans de bonnes conditions d’utilisation.
L’INSTITUT DU VERRE EN GESTATION
Rennes Métropole a accordé une aide
financière de 50 000 € aux chercheurs
de l’équipe Verre et céramiques de
l’université Rennes 1 pour mettre sur
pied l’Institut du verre. L’ambition de
cet institut est de devenir le plus grand
centre d’excellence académique dans le
domaine des verres non-conventionnels,
fluorés et infrarouges, à l’échelle interna-
tionale. Le groupement d’intérêt scienti-
fique, créé pour l’occasion, rassemblera
environ une centaine de personnes.
LE PREMIER FORUM DES IRT
Le premier forum national des Instituts
de recherche en technologie ( IRT ) s’est
tenu à Rennes le 10 octobre 2013, en
présence et à la demande de Louis Gallois,
commissaire général à l’investissement.
Cet événement a rassemblé les grands
acteurs industriels et académiques
engagés dans ces accélérateurs d’in-
novation. Rennes Métropole a facilité
l’organisation de la manifestation
par la mise à disposition de la salle
de conférences des Champs Libres.
PLAN D’AMORÇAGE POUR L’ENS
Fin 2013, l’antenne de l’ENS Cachan
du campus de Ker Lann est devenue
une École nationale supérieure de plein
exercice. Elle a été soutenue dans son
autonomisation par Rennes Métropole
via un plan d’amorçage. Une subvention
de 425 000 € lui a été accordée pour
mettre en place de nouveaux systèmes
de gestion et d’administration, créer
d’une identité visuelle propre, accueillir
de nouveaux personnels et restructurer
les locaux. L’établissement renforce,
en effet, le pôle universitaire métro-
politain et son attractivité. Préparant
surtout à l’enseignement et la recherche,
l’ENS a des programmes communs avec
les universités locales et, en lien avec
les établissements supérieurs rennais,
doit ouvrir, d’ici 2016, une filière consa-
crée aux sciences de l’environnement
et une autre sur les arts et la création
numérique.
16 m€C’est le budget de l’enseignement
supérieur et de la recherche de Rennes
Métropole en 2013 - incluant la
construction de la Cité internationale.
81 600 € C’est le montant global des bourses
de mobilité octroyées en 2013
à 23 doctorants rennais et étrangers
pour effectuer un stage en laboratoire
à Rennes ou hors de France.
56 C’est le nombre de colloques
scientifiques soutenus par Rennes
Métropole en 2013.
PREMIÈRE PIERRE POSÉE POUR LA CITÉ INTERNATIONALE
Les travaux de la future Cité internationale
Paul-Ricœur ont débuté avec la pose officielle
de la première pierre en décembre 2013.
Située sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, elle
offrira 79 logements à destination des cher-
cheurs et doctorants étrangers. Ses locaux
( 5 246 m² ) accueilleront aussi la Communauté
d’universités et d’établissements ( CUE ), le
Centre de mobilité internationale de Rennes
ainsi qu’une cafétéria du Crous et un équipe-
ment sportif de la Ville de Rennes. L’opération
favorisera les coopérations internationales
des équipes de recherche du site rennais.
CHIFFRES
TÉLÉCOM BRETAGNE AGRANDIT SON INCUBATEUR
L’école d’ingénieurs Télécom Bretagne prépare l’extension de son incubateur, confronté
à la saturation de ses capacités d’hébergement. Le projet ( 500 m² ) prévoit la création d’une
douzaine de bureaux individuels, d’un espace de travail partagé et d’un plateau technique
dédié aux démonstrations et aux expérimentations. Rennes Métropole apporte à l’école
une subvention d’équipement de 305 000 € pour créer les conditions d’accueil nécessaires
à l’émergence et à la croissance de jeunes entreprises technologiques sur le campus rennais.
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28 rennes métropole | rapport d’activités 2013
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29rennes métropole | rapport d’activités 2013
2UNE MÉTROPOLE ACCUEILLANTE ET
SOLIDAIRE
30 rennes métropole | rapport d’activités 2013
En février 2013, le ministre alors délégué à
la Ville, François Lamy, a lancé une réforme
de la politique de la ville. L’un des axes ma-
jeurs de la transformation des Contrats urbains
de cohésion sociale ( Cucs ) en contrats de ville
est le passage à un contrat unique, articulant da-
vantage enjeux urbains, sociaux et économiques.
Plus spécifiquement destinés aux habitants les
moins favorisés des quartiers prioritaires ( dont
les périmètres sont redéfinis ), ces contrats seront
en vigueur sur la période 2015-2020. Ils auront sur
Rennes Métropole une dimension métropolitaine
car ils s’appuieront sur les axes du projet de terri-
toire, adopté en juin 2013.
En septembre 2013, Rennes Métropole a été dé-
signé comme l’un des 12 sites préfigurateurs à
l’élaboration des contrats de ville, « en raison
de notre tradition de travail partenarial et de
notre anticipation du portage intercommunal
de cette politique », d’après Valérie Auvergne, res-
ponsable du service mutualisé Cohésion sociale
et politique de la ville à Rennes Métropole. L’ag-
glomération avait pour mission de rédiger, avec
la Ville de Rennes et la préfecture d’Ille-et-Vilaine,
un rapport méthodologique pour le ministère,
à rendre le 31 janvier 2014.
MOBILISATION LARGE ET RAPIDE
Le temps était compté puisque le rapport devait
être sur les bureaux ministériels à peine cinq mois
après cette annonce. Vue l’ambition du futur
contrat, la mobilisation des acteurs a été impor-
tante. Ont participé à des rencontres, réunions
ou travaux, les services de l’État ( de ceux de Pôle
emploi à ceux de l’Éducation nationale en passant
par ceux de la Justice ou encore de la Santé ), la Caf,
la Caisse des dépôts et consignations, le conseil
régional et le conseil général, les bailleurs sociaux,
les CCAS, la Chambre des métiers ou encore la
Chambre de commerce et de l’industrie.
Un groupe d’élus métropolitains a travaillé sur le
dossier. De nombreux services et directions ont
été et seront sollicités pour élaborer le contrat de
ville de Rennes Métropole ( Habitat, Prospective
et développement durable, Transports urbains,
service Emploi, insertion, formation, etc. ).
F. H
am
on
L’agglo, pionnière sur les nouveaux contrats de villeL’AGGLOMÉRATION A ÉTÉ DÉSIGNÉE EN 2013
PAR LE MINISTÈRE DÉLÉGUÉ À LA VILLE COMME
L’UN DES 12 SITES D’EXPÉRIMENTATION
DE L’ÉLABORATION DES NOUVEAUX CONTRATS
DE VILLE.
inauguration du parc sportif et paysager du berry dans le quartier de villejean à rennes en mai 2013.
LA COHÉSION SOCIALE ET LA POLITIQUE DE LA VILLE
LEÇONS MÉTROPOLITAINES
Au final, le rapport insiste sur l’importance de la
cohérence des enjeux du contrat avec ceux du pro-
jet de territoire afin de fédérer plus largement les
acteurs dans les quartiers prioritaires, et au-delà.
Il met aussi en avant la cohérence à assurer entre
les besoins des habitants concernés et les objec-
tifs des politiques publiques du logement, de la
culture, de la jeunesse ou encore du commerce.
Les rapporteurs relèvent qu’une réelle impulsion
sur le moyen terme est nécessaire pour permettre
l’implication de tous les acteurs alors que l’une
des priorités de la réforme est finalement de fa-
voriser l’expression des habitats et de soutenir
leurs initiatives.
31rennes métropole | rapport d’activités 2013
L’Observatoire des données sociales 2013
a confirmé plusieurs tendances notables :
le nombre de familles monoparentales a
progressé dans toute l’agglomération entre 2000 et
2011, les ménages qui entrent dans les logements
sociaux sont plus fragiles socialement et écono-
miquement qu’auparavant et l’écart de revenus
entre les plus pauvres et les plus riches s’accroît.
Ce document de 124 pages, paru en avril 2013, offre
une importante synthèse de données sociodémo-
graphiques pour chaque commune de l’agglomé-
ration et pour Rennes Métropole dans sa globalité.
« Il représente un important travail de réflexion
Le montant, en 2013, de l’aide de Rennes Mé-
tropole pour 88 projets, relevant du Contrat
urbain de cohésion sociale ( Cucs ), est de
729 222 €. Au total, des demandes avaient dépo-
sées pour 287 projets. Sur cette somme, 101 414 €
ont permis de financer le dispositif Sortir!
à Rennes et à Saint-Jacques-de-la-Lande. En 2013,
Rennes Métropole était le principal contributeur
du Cucs devant l’État ( 700 435 € ), la Ville de Rennes
( 566 403 € ) et le conseil général ( 201 508 € ).
L’Observatoire des donnéessociales 2013
Contrat urbain de cohésion sociale
88
C’est le nombre de projets
relevant du Cucs, financés grâce
à l’aide de Rennes Métropole
avant même la collecte de données et fournit des
outils pour mieux comprendre ce qui se passe sur
le territoire, indique Valérie Auvergne, responsable
du service Cohésion sociale et politique de la ville à
Rennes Métropole. Cet observatoire est construit
pour pouvoir comparer ce qui est comparable et
donner du sens aux données afin notamment
d’être utile pour les réflexions des communes. »
Le service pilote l’Observatoire qui est produit en
collaboration avec deux partenaires, spécialistes
du territoire et de son observation, l’Audiar et
l’Association pour la promotion de l’action et de
l’animation sociale ( l’Apras ).
déconstruction de l’immeuble balleroy à maurepas à rennes, en 2013.
J. M
ign
ot
27 575
cartes Sortir! émises en 2013,
dont 21 242 à Rennes
14
C’est le nombre de communes
de l’agglomération qui ont rejoint
le dispositif en 2013. Les cartes
sont désormais disponibles dans
31 communes de Rennes Métropole.
80 370utilisations pour des activités
ponctuelles qu’elles soient culturelles,
de loisir ou sportives, contre 51 418
en 2012 ( + 28 952 )
6 797utilisations pour des activités
régulières, contre 5 389 en 2012.
LA CARTE « SORTIR ! »
D. G
ou
ray
32 rennes métropole | rapport d’activités 2013
Cap Kennedy, géré et animé par Élan créateur, a
ouvert ses portes en 2011. Le local du 24, rue du
Bourbonnais, à Villejean ( Rennes ), accueille des
créateurs d’entreprises ayant récemment immatriculé
leur activité, qui vivent dans les quartiers prioritaires,
sont bénéficiaires du RSA ou demandeurs d’emplois
de longue durée. Disposant de six places louées à tarif
modéré à des porteurs de projets du secteur des ser-
vices, Cap Kennedy n’a pas désempli en 2013. Dix per-
sonnes, toutes accompagnées par des structures de
soutien à la création, y ont ainsi occupé des bureaux.
Les locataires sont satisfaits d’un outil qui permet
d’échanger avec des pairs, d’éviter les écueils de ceux
qui lancent leur propre affaire et de rompre l’isolement.
Trois en sont sortis pour continuer à développer leurs
entreprises. L’expérience est donc un succès. La Meif,
qui pilote le projet, envisage désormais d’étendre le
dispositif ailleurs dans l’agglomération.
QU’EST-CE QUE L’ESPACE RESSOURCES EMPLOI ?
Un lieu de proximité, ouvert depuis décembre 2013 à
tous les demandeurs d’emploi du quartier de Maurepas.
Le local, équipé de postes informatiques, de bureaux, de
panneaux d’offres d’emplois et de formations, soutient
les habitants dans leur recherche d’une activité. Une
animatrice répond à toutes les questions. Le lieu est
ouvert tous les jours (sauf le lundi) sans rendez-vous.
POURQUOI L’AVOIR CRÉÉ ?
Le quartier connaissait un fort taux de chômage et,
s’il existait déjà des ateliers hebdomadaires très fré-
L’expérience Cap Kennedy fonctionne
D. G
ou
ray
J. M
ign
ot
Un Espace ressources emploi
à MaurepasLES EXPLICATIONS DE CAMILLE HUET,
CHARGÉE DE MISSION À LA MAISON DE L’EMPLOI,
DE L’INSERTION ET DE LA FORMATION ( MEIF ).
quentés autour de l’emploi, il manquait un lieu dédié.
De plus, un même espace existe déjà à Villejean et
s’avère très utile.
QUELLE EST SA MISSION ?
Nous ne sommes pas là pour accompagner les de-
mandeurs d’emploi ou remplacer Pôle emploi. Notre
animatrice conseille les personnes sur leur démarche,
la rédaction de leur CV ou d’une lettre de motivation,
les oriente vers les structures existantes, relaie des
offres d’emploi, montre comment envoyer une télé-
candidature ou chercher des annonces sur internet.
En 2013, dirigés par Rennes Métro-
pole et l’Audiar, quatre étudiants
en master 2 d’aménagement et
urbanisme à Rennes 2 sont allés à la
rencontre de 150 personnes de plus de
60 ans vivant dans six communes de l’ouest
de l’agglomération ( Chavagne, Cintré,
Mordelles, Le Rheu, Saint-Gilles et Vezin-
le-Coquet ). Sur ce territoire, un Centre
intercommunal d’action sociale ( CIAS )
fédère les initiatives.
À travers 148 questionnaires et une
vingtaine d’entretiens, les étudiants
ont dressé quelques constats utiles sur
les attentes des seniors. « Ce territoire
possède une forte tradition de travail
en intercommunalité de proximité. Par
exemple, des structures d’accueil, adap-
tées à différents niveaux de dépendance,
sont réparties sur plusieurs communes.
Les personnes âgées acceptent plus facile-
ment d’aller vivre dans une commune d’à
côté, si besoin », relève Valérie Auvergne,
responsable du service Cohésion sociale
de Rennes Métropole. Autre remarque :
dans ce secteur, les personnes âgées iden-
tifient très bien les acteurs de la solidarité
de leur commune. Par ailleurs, « la plupart
des personnes interrogées y ont une vie
sociale et associative qui les satisfait,
a aussi noté Valérie Auvergne. Globale-
ment, il n’y a pas de réelle souffrance qui
serait générée par un manque d’activités
ou un isolement problématique. » Seul
problème notable soulevé par les seniors,
la difficulté à se déplacer d’une commune
à l’autre lorsque l’on n’est plus autonome.
Ce qui fera probablement l’objet d’une
réflexion plus approfondie.
Quels sont les besoins des plus de
60 ans ?
J. M
ign
ot
UNE ÉTUDE SUR SIX COMMUNES, MENÉE
PAR RENNES MÉTROPOLE ET L’AUDIAR,
A PERMIS D’ÉCLAIRER QUELQUES ATTENTES
DES PLUS DE 60 ANS, NOTAMMENT
EN MATIÈRE D’HABITAT.
33
programme en accession aidée à beauregard à rennes.
L’HABITAT
La politique de l’habitat de Rennes Métropole se structure autour du
Programme local de l’habitat ( le PLH ). Un document majeur qui impacte
la vie et l’aménagement des communes comme l’équilibre économique
et social de l’agglomération. En février 2013, le lancement de l’élaboration
d’un nouveau PLH pour la période 2015 - 2023 a été acté par une délibération
du conseil communautaire.
Dans le cadre d’une évaluation de la politique de l’habitat, les maires de
Rennes Métropole avaient déjà été interrogés fin 2012 - début 2013. La
synthèse de ce travail a permis d’esquisser les premiers traits du nouveau
PLH, afin qu’il soit moins homogène que le précédent en prenant davan-
tage en compte la réalité de chaque commune. Neuf études ont ensuite
été programmées sur des points précis comme l’évolution des mixités,
le parc existant ou les nouveaux usages et nouveaux besoins.
LIENS ÉTROITS AVEC LE SCOT
Le service Habitat s’est appuyé sur « le travail de diagnostic, de prospec-
tive et d’analyse sociodémographique fait dans le cadre du SCoT », relève
Christophe Blot, chargé de mission, en charge du PLH à Rennes Métropole.
Car le nouveau PLH est élaboré dans le sillage du Schéma d’aménagement
du pays de Rennes, lui-même en cours de finalisation en 2013. « Nous avons
ainsi intégré les orientations générales du SCoT dans notre démarche »,
complète Christophe Blot. La prise en compte de la place de chaque com-
mune métropolitaine dans l’armature urbaine du pays, définie pour la
première fois dans le SCoT, est ainsi cruciale pour déterminer le nombre de
logements à produire.
Les élus communautaires ont été très mobilisés dans cette première phase
de l’élaboration du futur PLH 2015-2023. Son comité de pilotage s’est, en effet,
réuni à cinq reprises entre novembre 2013 et janvier 2014. Parallèlement,
la commission Aménagement et habitat s’est consacrée à ce sujet à deux
reprises et deux Conférences des maires abordant la question du futur PLH
se sont tenues début 2014.
SIX ORIENTATIONS
À l’issue de ce travail global, six orientations ont émergées et ont été
adoptées par le conseil communautaire en février 2014 :
• Garder le cap quantitatif et qualitatif en faisant preuve de souplesse et
de réactivité ;
• Compléter les produits aidés par le développement de produits régulés ;
• Différencier les objectifs et la programmation selon les territoires ;
• Veiller aux conditions d’attractivité des parcs existants ;
• Se fixer une obligation de résultats pour les publics en situation de précarité ;
• Évaluer le retour sur investissement des aides publiques à l’habitat.
Le nouveau Programme local de l’habitat en cours d’élaboration
C. S
imo
na
to
L’ÉLABORATION DU PROCHAIN PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT ( PLH ) A DÉBUTÉ EN 2013.
RENCONTRES AVEC LES MAIRES, ÉTUDES, ANALYSES ET PREMIÈRES ORIENTATIONS ONT MARQUÉ
LA PREMIÈRE ANNÉE DU TRAVAIL SUR UN PLH QUI S’APPLIQUERA DE 2015 À 2023.
programme à saint-erblon.
34 rennes métropole | rapport d’activités 2013
DG
AU
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arr
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léa
L’HABITAT
35rennes métropole | rapport d’activités 2013
LES EFFETS DU PLH
BARO’MÉTROPOLE Nombre de logements autorisés pour 1 000 résidences principales
rennes métropole panelévolution du positionnement ( données 2012 - 2013 ) :
L’évolution souligne les effets de la crise de 2007 à 2009, mais une nouvelle dynamique
apparaît dès 2010. Cet indicateur masque en partie la réalité de la construction réellement
commencée, dont la courbe est beaucoup moins accentuée.
27valeur 2012
de rennes métropole
b
22
valeur 2012 du panel
c
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
a
b
c
d
e
Marché de l’ancien
Rennes passe de la
4e ville la plus chère
de France en termes
d’acquisition en 2003
à la 12e en 2013
+ 7,6 % d’effectifs scolaires
sur Rennes Métropole
depuis 2007
140 m€ de retombées
économiques pour
le territoire
Retour des ménages
sur le territoire
de l’agglomération
en particulier des
familles avec enfants
( + 2,5 % pour le reste de l’aire urbaine rennaise )
12e + 3,1 %854
logements sociaux PLUS-PLAI
( 262 sur Rennes ) ont été livrés en 2013,
pour un investissement de 96,6 M€ et
un engagement de Rennes Métropole
de 16,5 M€
317
logements locatifs intermédiaires PLS
( 130 sur Rennes ), dont 205 institution-
nels ont été livrés en 2013 pour un inves-
tissement de 29,4 M€ et un engagement
de Rennes Métropole de 2,9 M€
7,6 m €C’est la somme engagée par Rennes
Métropole pour les primo-accédants
dans le cadre de l’accession aidée.
424 logements en accession aidée ont
été livrés en 2013 dont 217 à Rennes.
FOCUS SUR 2013
14 332 aidés financièrement
par Rennes Métropole
11 589 en locatif social
( + 25 % )
307,5 m€ Somme des engagements financiers de Rennes Métropole,
sur les neuf premières années du PLH, soit 34,2 M€ par an.
27 % du parc social total
se trouve dans
les communes hors
Rennes ( + 9 % )
L’ACCESSION AIDÉE
57 % sont d’anciens locataires HLM
16 000 € d’aide par ménage ( en moyenne )
3 735 logements ont été construits
Le PLH 2005 - 2014 en chiffres
33 900 logements
ont été livrés
36
L’aide principale de Rennes Métropole porte principalement sur la
réhabilitation de logements sociaux et de foyers d’hébergement.
L’investissement de l’agglomération est conséquent : en 2013, Rennes
Métropole a consacré 6,176 M€ pour rénover 1 192 logements. Le montant de
l’aide a triplé en quatre ans. La participation de Rennes Métropole va de 18 à
28 % du coût des travaux. Cette participation répond aux objectifs fixés par
Rennes Métropole en matière de performance énergétique, de maintien de
l’attractivité du patrimoine, d’adaptation au vieillissement et de solvabilité
des ménages. Elle s’appuie sur un examen approfondi des projets avec l’ac-
compagnement technique d’une assistance à maîtrise d’ouvrage.
372 LOGEMENTS DU PARC PRIVÉ
Pour les propriétaires occupants, les bailleurs et les syndics de propriétés,
autrement dit pour le parc privé, Rennes Métropole attribue les aides de
l’Agence nationale de l’habitat ( l’Anah ) ainsi que des aides propres. Elles
financent des travaux qui visent la réduction de la consommation d’énergie,
l’amélioration des conditions de vie dans les logements ( adaptation au vieil-
lissement, résorption de l’habitat indigne ), la sécurité ( parties communes
des copropriétés du centre ancien de Rennes ).
Au total, 150 dossiers ont été financés en 2013 dans le parc privé pour un
montant d’aide de 4,856 M€, permettant la rénovation de 372 logements. En
cours d’année, l’aide aux propriétaires habitants pour des travaux permet-
tant un gain énergétique de 25 % a évolué. Un élargissement des plafonds
de ressources et une augmentation de ces aides ont permis à davantage de
propriétaires d’en bénéficier : 84 logements soutenus, contre 28 en 2012. Dans
le centre ancien de Rennes, 22 copropriétés représentant 238 logements ont
aussi été accompagnées. Sur un montant global de 16,447 M€ de travaux,
l’Anah a financé 4,184 M€ et Rennes Métropole, 1,236 M€.
le financement de la rénovation du foyer de jeunes travailleurs de la rue de brest à rennes a été en partie pris en charge par rennes métropole.
J. M
ign
ot
La réhabilitation des logements
LA RÉNOVATION DES LOGEMENTS EST UN AXE IMPORTANT DE LA
POLITIQUE DE L’HABITAT DE RENNES MÉTROPOLE. EN 2013, PLUSIEURS
DISPOSITIFS ONT ÉTÉ UTILISÉS. ILS S’ADRESSENT AUX BAILLEURS
SOCIAUX, AUX PROPRIÉTAIRES OCCUPANTS, AUX PROPRIÉTAIRES
BAILLEURS ET AUX SYNDICATS DE COPROPRIÉTAIRES.
L'aide pour la réhabilitation de logement sociaux et de foyers d'hébergement a triplé en 4 ans.
LE LOGEMENT SOCIAL EN 2013
LE RELOGEMENT SOCIAL PRIORITAIRE
LE FONDS DE SOLIDARITÉ POUR LE LOGEMENT
2,4C’est le nombre de demandes pour une attribution
en 2013. En 2005, ce rapport était supérieur à 3,5
13 650
Au 31 décembre 2013, Rennes Métropole compte
13 650 ménages en attente d’un logement social
5 673
Au cours de l’année 2013, 5 673 demandes
ont abouti à l’attribution d’un logement social
sur Rennes Métropole, dont 3 182 sur Rennes
1,822 m€
Le Fonds de solidarité pour le logement ( FSL ) soutient les
personnes en difficulté afin d’assurer leurs accès ou maintien
au logement. Les sommes émanant de ce fonds versées à des
ménages sur Rennes Métropole ont augmenté entre 2012 et
2013 de près de 100 000 € pour s’élever à 1,822 M€.
1 839
La Commission locale de l’habitat, composée de
représentants de Rennes Métropole, du conseil général,
de la Caf, des bailleurs sociaux et d’associations, a été saisie
en 2013 pour 1 839 demandes de relogement prioritaire
509 ont été
dirigées vers un
relogement dans
le parc social,
qui arrive en tête
des solutions
proposées aux
demandeurs
24 % ont été
rejetées, les
situations des
ménages n’étant
pas considérées
comme priori-
taires ni urgentes
sur le territoire
11 % ont été
reportées pour
des compléments
d’informations
( La commission se
réunit toutes les
deux semaines )
50 %L’augmentation des demandes est de près de 50 % entre 2010 et
2013 sur Rennes Métropole, chiffre en nette hausse depuis 2012
urgent
urgent
37rennes métropole | rapport d’activités 2013
Sur Rennes Métropole, l’aide à l’accession
pour les primo-accédants s’articule autour
de deux dispositifs : l’accession aidée pro-
prement dite et le Prêt social location accession
( PSLA ), qui donne accès à la propriété après une
période de location. Ces dispositifs ont un rôle
important dans le Programme local de l’habitat
( PLH ) en permettant à des ménages aux revenus
modestes de devenir propriétaires. « La volonté
de Rennes Métropole est que les jeunes ménages
n’aient plus l’obligation de partir pour trouver
un logement, que les familles restent sur notre
territoire et que ce dernier puisse accueillir des
populations nouvelles », détaillent Stéphanie
André et Nathalie Gernigon-Beaudoin, en charge
du dossier à Rennes Métropole.
DAVANTAGE DE CHOIX
En 2013, 520 agréments ont été accordés par le
service Habitat de Rennes Métropole. Une hausse
notable comparée aux 394 agréments accordés
l’année précédente. 510 agréments concernent
des logements financés en PSLA car les promoteurs
peuvent vendre des logements à prix encadrés
par Rennes Métropole ( plafonnés à un peu plus de
2 000 € le mètre carré ), tout en bénéficiant d’une
TVA à taux réduit. « Les ménages acquéreurs ont
plus de choix. Il est plus facile, pour eux, de se
positionner entre des offres de maisons ou d’ap-
partements, qu’elles soient sur Rennes ou dans
d’autres communes », continuent Stéphanie André
et Nathalie Gernigon-Beaudoin.
En 2013, sont concernés des programmes qui se-
ront construits dans 16 communes de l’agglomé-
ration. Les logements sont majoritairement des
T3, T4 et T5, respectivement au nombre de 170,
197 et 88. La contribution de Rennes Métropole
est conséquente puisque, au titre de l’année 2013,
plus de 7, 6 M€ ont été versés pour aider les mé-
nages à devenir propriétaires pour la première fois.
En effet, terminent Stéphanie André et Nathalie
Gernigon-Beaudoin, « Rennes Métropole attribue
une aide allant de 2 250 € pour une personne seule
à 32 750 € pour un couple avec trois enfants, pour
une moyenne de 16 000 € par ménage. »
En 2013, 464 logements en accession aidée, ayant
reçu l’agrément les années précédentes, ont été
livrés, dont 217 à Rennes.
L’accession aidée monteen puissance
EN UN AN, LES AGRÉMENTS POUR DES LOGEMENTS EN ACCESSION AIDÉE
SONT PASSÉS DE 394 À 520. UN BOND QUI OFFRE DAVANTAGE D’OPPORTUNITÉS
AUX FOYERS SOUHAITANT DEVENIR PROPRIÉTAIRES.
cré
dit
ph
oto
: F.
Ha
mo
n
sur la zac beausoleil à pacé, 22 logements en accession aidée ont été livrés en 2013.
Plusieurs actions notables ont marqué
l’accueil des gens du voyage en 2013 dans
l’agglomération. À Bruz, les travaux de
réalisation de la quatrième aire de grand pas-
sage de Rennes Métropole ont été lancés. Cette
aire accueillera à partir de 2014 des missions
évangéliques ou des groupes rassemblés pour
des événements de la vie familiale. Au total,
120 emplacements seront disponibles à Bruz dont
40 pour la période hivernale. « Grâce à ce terrain,
nous continuons à étoffer notre dispositif », note
Philippe Geray, responsable Gens du voyage au
service Habitat.
Une étude a été lancée pour une aire d’accueil
de dix emplacements à Cesson-Sévigné, action
entrant dans le cadre du «renouvellement des
aires d’accueil », selon Philippe Geray. L’aire devrait
être livrée en 2015. L’agglo compte aujourd’hui
19 aires d’accueil de ce type. En 2013, la gestion
des deux terrains rennais a changé de prestataire.
Le marché a été attribué pour une durée d’un an,
renouvelable trois fois, à la société L’Hacienda qui
en a pris la gestion en mars 2014.
« L’agglomération reste très fortement sollicitée
tout le long de l’année », relève finalement Philippe
Geray, qui a recensé plus de six groupes en station-
nement spontané sur l’agglomération en 2013.
Accueil des gens du voyage
UNE NOUVELLE AIRE, UN PROJET
ET UN MARCHÉ DE GESTION
F. H
am
on
38 rennes métropole | rapport d’activités 2013
Le projet culturel communautaire
LE 30 MAI 2013, LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE
DE RENNES MÉTROPOLE A ADOPTÉ
À L’UNANIMITÉ SON PROJET CULTUREL
COMMUNAUTAIRE. UNE FEUILLE DE ROUTE
À SUIVRE POUR LES PROCHAINES ANNÉES
DANS LE DOMAINE DE LA CULTURE.
Le projet culturel communautaire de Rennes
Métropole se décline en trois grands axes :
le soutien à l’effervescence artistique et
culturelle à l’échelle métropolitaine ; la culture
en tant que lien entre les individus, la société et
le territoire ; l’invention du monde de demain.
Il est « le fruit d’un travail de fond très important
mené pendant deux ans », explique Helga So-
bota, directrice générale de la Culture à Rennes
Métropole. Élus, acteurs culturels, artistes et
associations des milieux non culturels, « tous ceux
qui ont envie de faire avancer la vie culturelle
sur le territoire », ont été associés à la réflexion.
Dans ce contexte de dialogue, les attentes des
communes ont été entendues. « Il ne s’agit pas
LA CULTURE AU QUOTIDIEN
de se substituer ou d’ajouter un échelon supplé-
mentaire. Au contraire, ce projet nous permet
d’intervenir de manière complémentaire, de créer
une synergie et de nouvelles opportunités de
coopération. » Un travail de concertation a aussi
été mené avec d’autres directions de Rennes
Métropole. « Nous avons appris à nous connaître.
C’est intéressant de voir comment les politiques
publiques s’inspirent les unes les autres. C’est
également un bon signe pour l’avenir de notre
travail, commun et transversal. »
24 CHANTIERS LANCÉS
Un plan d’actions accompagne le Projet culturel
communautaire. 24 chantiers ont été lancés en
2013. Quelques-uns sont permanents, ceux qui
concernent notamment la mise en réseau des
acteurs de la culture. Les chantiers spécifiques ont
également débuté. Sollicitée par les différentes
structures d’enseignement artistique, Rennes
Métropole a lancé une étude visant à identifier les
possibilités d’harmonisation et de mutualisation
des équipements.
D’autre part, 2013 a vu naître un projet de charte
de coopération culturelle entre les communes
de l’agglomération et les grandes structures
culturelles du territoire (Frac, TNB, Antipode,
Aire Libre, Triangle, musée de la danse, etc.).
Objectif : inciter les structures à « mobiliser leurs
ressources et moyens au bénéfice des projets
co-construits que les territoires auraient envie
de mener. »
Autre grand projet engagé : une charte d’inter-
ventions artistiques et culturelles dans l’aména-
gement urbain. En lien avec la direction générale
de l’Aménagement (DGAU), la direction générale
Culture imagine comment les artistes peuvent
intégrer les projets urbains et architecturaux :
projets artistiques éphémères pour susciter ap-
propriation et connaissance de la ville, mais aussi
participation, en amont, d’artistes aux équipes
de maîtrise d’œuvre.
Enfin, l’un des grands chantiers est celui du Sché-
ma d’orientation des lieux de musiques actuelles
(Solima). « L’ensemble des acteurs du milieu des
musiques actuelles du bassin rennais, publics
ou privés, sont associés à une démarche appro-
fondie de concertation, afin d’avancer dans la
structuration de ce secteur », explique Helga
Sobota. Comment mieux aider les artistes en
développement ? Quel rapport entre les profes-
sionnels et les amateurs ? Quelles conditions
économiques ? etc. L’élaboration du Solima se
poursuivra en 2014.
spectacle à l’aire libre.
S. P
rio
uD
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ura
y
C. L
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évé
ha
tle festival national du film d’animations de bruz.
événement de l’antipode à la caserne mac mahon.
39rennes métropole | rapport d’activités 2013
ESPACE DES SCIENCESD’OÙ VIENNENT LES VISITEURS
DES EXPOSITIONSAUX CHAMPS LIBRES ?
Rennes
Autres communes de Rennes Métropole
Autres communes du département
Côtes d’Armor
Morbihan
Finistère
Autres régions
25 %
22 %
26 %
5 %
5 %
3 %
13 %
lors de l’édition 2013 du festival des sciences.
Le Festival des sciencesEN OCTOBRE S’EST TENU SUR L’ENSEMBLE DE LA MÉTROPOLE
LE HUITIÈME FESTIVAL DES SCIENCES, ÉVÉNEMENT QUI DEVIENT
D’ANNÉE EN ANNÉE DE PLUS EN PLUS INCONTOURNABLE.
130 événements ont eu lieu, en
octobre, sur 28 communes de
la métropole lors des deux se-
maines du Festival des sciences. « Le but, c’est
de mettre en valeur la recherche rennaise et ses
acteurs, de constituer des événements pour que
le public puisse rencontrer des chercheurs ou des
associations », explique Julie Zaug, chargée de
communication de l’Espace des sciences. Mais pour
quel public ? Les enfants, qui peuvent ainsi acquérir
le goût des sciences, des étudiants, pour approfon-
dir leurs connaissances, et puis des curieux, des
passionnés… Il faut dire que la programmation est
très vaste : conférences, animations, expositions,
documentaires, rencontres avec des scientifiques,
spectacles… dans les labos, musées, médiathèques,
avec des visites en ville, en forêt, sur la Vilaine. De
quoi satisfaire le plus grand nombre. La présence
de 240 intervenants très motivés n’est sans doute
pas pour rien dans ce succès !
23 000 PERSONNES DANS 28 COMMUNES
En fin de festival, durant le week-end du 12 et
13 octobre, au moment de la Fête de la Science,
un événement national, s’est tenu le Village des
Sciences, à Betton. Une bonne façon de se délo-
caliser avec la volonté d’aller au plus près du pu-
blic. Durant ce point d’orgue, des chercheurs ont
accueilli sur leurs stands près de 9 000 visiteurs.
Le Festival des Sciences a donc remporté un vif
succès avec, en tout, 23 000 personnes qui l’ont
fréquenté dont 5 200 scolaires. D’ailleurs, au fil
des ans, les communes de la métropole participent
de plus en plus à cette manifestation. En 2013,
28 communes sur 38 ont proposé au moins un
événement. Nul doute qu’à l’avenir, ce festival
continuera de progresser et qu’il trouvera un
public toujours plus large. Un dernier chiffre :
2 200 visiteurs ont profité de la gratuité de l’Espace
des sciences pour le fréquenter durant le dernier
week-end. De quoi susciter des vocations !
F. H
am
on
180 418
personnes entrées à l’Espace
des sciences aux Champs Libres
dont
106 963
entrées pour les expositions
de l’Espace des sciences
1 765
groupes scolaires accueillis
ESPACE DES SCIENCESLES CHIFFRES 2013
40 rennes métropole | rapport d’activités 2013
NOMBRE DE DOCUMENTS
EN LIGNE AU 31/12/2013
21 livres imprimés
( soit 5 587 pages )
89 manuscrits
( soit 21 284 pages )
4 journaux
( soit 5 587 pages )
4 333 images
Des images et des imprimés, exceptionnels, ont
été numérisés. Les plus anciens datent du début
du XIe siècle. Parmi les trésors à découvrir, des
manuscrits médiévaux enluminés.
Plusieurs portes d’entrées, une frise chronologique ou
une recherche par mots clés permettent d’accéder aux
documents. Le site est conçu aussi bien pour les cher-
cheurs que le grand public qui peut explorer les collec-
tions à son gré.
POUR TOUS
Les documents, publiés dans le domaine public, peuvent
être téléchargés et réutilisés librement. « Le but est
d’avoir une diffusion du patrimoine plus moderne et
plus large, note Sarah Toulouse, conservatrice à la bi-
bliothèque. De septembre à décembre 2013, le nombre
de documents téléchargés sur le site a déjà dépassé le
nombre des consultations des fonds patrimoniaux. »
Les trésors des fonds patrimoniaux en ligne LES TABLETTES RENNAISES EST UN SITE WEB
QUI PERMET D’ACCÉDER À UNE PARTIE DES FONDS
PATRIMONIAUX NUMÉRISÉS DES BIBLIOTHÈQUES
DE RENNES MÉTROPOLE. IL A ÉTÉ MIS EN LIGNE
EN SEPTEMBRE 2013.
FRÉQUENTATION SEPT. - DÉC. 2013
5 716 visites
13 060 recherches effectuées
233 documents téléchargés
Musée de Bretagne
51 749 entrées dont
40 098 visiteurs individuels
—
Salles de conférences
50 190 spectateurs
—
Salle Anita-Conti
30 530 entrées dont
28 095 visiteurs individuels
—
Bibliothèque
des Champs Libres
732 934 entrées
—
1,141 million d’entrées
LES CHAMPS LIBRES EN 2013
Fréquentation globale
Bibliothèque, musée de Bretagne,
Espace des sciences, salle Anita-Conti
et salle des conférences
site web : www.tablettes-rennaises.fr
41rennes métropole | rapport d’activités 2013
DES RENCONTRES PHILOSOPHIQUES POUR PRENDRE
LE TEMPS DE LA RÉFLEXION
?
UN ESPACE POUR LES ADOS À LA BIBLIOTHÈQUE DES CHAMPS LIBRES
La Mezzanine de la bibliothèque des
Champs Libres a été ouverte en mars 2013. Située
au premier étage, elle a été conçue pour attirer
les 11-14 ans et les inciter à fréquenter la biblio-
thèque. Depuis son ouverture, la Mezzanine fait
notamment le plein le week-end. En 2013,
la moyenne des prêts à cet étage de la biblio-
thèque était de 2 500 par mois. L’espace permet
aux adolescents d’emprunter ou de consulter des
romans, mangas, bandes dessinées, magazines,
CD, DVD et des livres documentaires sur des
sujets tels le sport ou les loisirs. Par ailleurs, un
endroit de la Mezzanine est dédié aux jeux vidéo
( à raison d’une heure par jour sur réservation )
sur console wii et PS3 et aux jeux de société.
Des tablettes tactiles sont aussi utilisables par
les adolescents et des animations spécifiques
sont également organisées à leur intention.
D. G
ou
ray
LA MAISON DU LIVRE ET DU TOURISME DE BÉCHEREL INTÈGRE RENNES MÉTROPOLE
Au 1er janvier 2014, Rennes Métropole s’est agrandie par le nord-
ouest avec l’intégration de cinq communes, dont Bécherel.
Celle-ci possède une coloration particulière : elle détient le label
régional Petite cité de caractère et elle est devenue, il y a 25 ans,
la première Cité du livre de France.
Dans ce contexte, la communauté de Bécherel a inauguré, en 2011,
une Maison du livre et du tourisme. L’équipement est, à la fois,
un lieu d’exposition, d’informations touristiques et de réunions.
Sa mission initiale était de soutenir les acteurs du livre et de
valoriser les richesses du pays de Bécherel.
Lors de l’arrivée de la commune au sein de Rennes Métropole,
la Maison du livre et du tourisme a été déclarée en 2013 d’intérêt
communautaire et rattachée à la direction générale de la Culture,
plus particulièrement à la bibliothèque des Champs Libres.
Le projet culturel de l’équipement est en cours de redéfinition
en lien avec les acteurs locaux.
D. G
ou
ray
Le 22 novembre, les
Champs Libres ont accueilli
les Rencontres philoso-
phiques de Rennes, sur le
thème « Culture : matière
à penser ». Pendant une
journée, les philosophes
ont notamment apporté un
éclairage sur les mutations
dans lesquelles le monde
est engagé.
« L’idée de cette rencontre
a émergé lors des réunions
d’élaboration des orien-
tations de la politique
culturelle de la métropole
( voir pages précédentes ).
Les acteurs ont souhaité
se retrouver régulièrement
autour d’une thématique
connexe à la culture, tout
en prenant un peu de
recul », note Cécile Bizot,
directrice du développe-
ment des publics à Rennes
Métropole. Ces rencontres
ont été préparées par
Rennes métropole, notam-
ment les Champs Libres,
avec l’Observatoire des
politiques culturelles de
Grenoble. Des lycéens
et des usagers du centre
social de Saint-Jacques-
de-la-Lande ont participé
aux tables-rondes. Plus
de 700 personnes étaient
présentes.
41rennes métropole | rapport d’activités 2013
« L’idée de cette rencontre a émergé
lors des réunions d’élaboration des orientations
de la politique culturelle de la métropole. »
cécile bizot, directrice du développement des publics à rennes métropole
42 rennes métropole | rapport d’activités 2013
Avec plus de 60 000 étudiants, soit 14 % de la
population de l’agglomération et 25 % de
celle de la ville, Rennes est indéniablement
une ville étudiante. Les conditions de vie et de
santé des étudiants constituent donc des enjeux
forts du territoire métropolitain. Paradoxalement,
« il existe peu de données objectives sur la santé
des étudiants et, plus généralement, sur leurs
conditions de vie », explique Nolwenn Le Boulch,
chargée de mission Développement social des
territoires au service Cohésion sociale et politique
de la ville de Rennes Métropole.
Il est ainsi difficile de définir et de prioriser les
actions à mettre en œuvre à destination des étu-
diants, notamment en termes de santé, mais aussi
globalement pour bon nombre des politiques
LA JEUNESSE ET LA POLITIQUE TEMPORELLE
publiques du territoire. Ce manque de données a
notamment été mis en évidence par un état des
lieux réalisé en 2013 par une étudiante de l’Institut
d’Études Politiques ( IEP ) de Rennes, à l’initiative
du service Cohésion sociale de Rennes Métropole
et du service Santé de la Ville de Rennes.
LIEN AVEC LE SCHÉMA DE DÉVELOPPEMENT
UNIVERSITAIRE
La nécessité d’approfondir cette thématique inté-
resse à divers titres les deux institutions. Rennes
Métropole s’est engagée, avec l’ensemble des
acteurs de l’enseignement supérieur et de la
recherche dans un Schéma de développement
universitaire ( SDU ) afin de faire de Rennes un pôle
universitaire européen majeur ( voir le chapitre
L’enseignement supérieur et la recherche ). À cette
fin, la métropole rennaise entend renforcer son
attractivité et développer ses atouts en termes de
qualité d’enseignement, de qualité d’accueil et de
vie de ses étudiants. L’Observatoire métropolitain
de l’enseignement supérieur, de la recherche et de
la vie étudiante ( OMESRVE ), créé en 2013 et confié
à l’Audiar, a vocation à accompagner la mise en
œuvre du SDU. D’autre part, le Contrat local de
santé, signé en juillet 2013 entre la Ville de Rennes
et l’Agence Régionale de Santé ( ARS ), prévoit un axe
« Agir en faveur de la santé des enfants, des jeunes
et des étudiants », qui vise à mieux appréhender et
accompagner les enjeux de santé des jeunes, en
agissant sur le développement de la connaissance
sur les conditions de vie et la santé des étudiants.
DES CHERCHEURS À L’ÉCOUTE DES ÉTUDIANTS
« C’est ce concours d’intérêts communs entre les
différentes institutions qui a permis de mettre en
œuvre une étude approfondie à destination de ce
public réalisée par des enseignants-chercheurs
des universités Rennes 1 et Rennes 2 et de l’École
des hautes études en santé publique (EHESP ). »
Un questionnaire détaillé, comprenant cinq thé-
matiques ( l’étudiant et sa famille, la formation, le
logement, les ressources et dépenses et la santé )
a été élaboré par les partenaires associés à cette
étude. Il sera transmis par mail aux étudiants de
Rennes 1 et Rennes 2 par le biais des Observatoires
des universités Rennes 1 et Rennes 2 fortement
impliqués dans la démarche. Les résultats de l’ana-
lyse des données seront rendus à l’automne 2014.
Outre une meilleure connaissance des situations
vécues par les étudiants, cette étude permettra
de renforcer les collaborations entre les acteurs
locaux concernés par la population étudiante.
Mieux connaître les conditions de vie et de santé des étudiants
BIEN QUE REPRÉSENTANT UNE PART IMPORTANTE DE LA POPULATION DE L’AGGLOMÉRATION,
LA CONNAISSANCE DU PUBLIC ÉTUDIANT RESTE LIMITÉE. FACE À CE CONSTAT, RENNES MÉTROPOLE
ET LA VILLE DE RENNES ONT COORDONNÉ LE LANCEMENT D’UNE ÉTUDE.
F. H
am
on
J. M
ign
ot
miss thermes, la nuit des 4 jeudis à la piscine saint-georges.
des étudiants dans la cité universitaire le parc à rennes.
43rennes métropole | rapport d’activités 2013
J obtown est un projet européen,
mené par onze partenaires ré-
partis sur neuf pays. Il vise à lut-
ter contre le chômage des jeunes,
un enjeu aussi bien au niveau local
qu’international. Dans un premier
volet, les villes échangent sur leurs
bonnes pratiques à travers des ren-
contres dans chaque pays.
Au niveau local, un plan d’actions
est mené grâce aux financements
Jobtown : de l’Europe au local pour lutter contre le chômage des jeunes
de l’Union européenne et de Rennes
Métropole. « Nous travaillons à lut-
ter contre le chômage des jeunes di-
plômés des quartiers prioritaires de
l’agglomération rennaise », souligne
Nathalie Wright, chargée de mission
Lutte contre les discriminations - pu-
blics spécifiques à Rennes Métropole.
Un groupe de partenaires locaux
s’est constitué avec des profession-
nels de l’emploi et de l’éducation
ACTION INNOVANTE
Des journaux, télévisions et radios de France, d’Eu-
rope ou encore du Canada ont largement relaté
cette action innovante. Un écho médiatique qui
a permis d’identifier le Bureau des temps comme
« la » ressource conseil sur le sujet. « Nous n’avons
pas été les premiers à tester cette expérimenta-
tion, mais les conseils des autres collectivités
nous ont permis de gagner en pertinence. » Dijon
réfléchit à la mettre en place ; le Transilien, en ré-
gion parisienne, continue à s’en inspirer.
Le Bureau des temps travaille à transposer la dé-
marche à l’échangeur des Longs-Champs, conges-
tionné le matin. « Sur le projet lié au métro, nous
avions réuni et travaillé avec sept acteurs. Aux
Longs-Champs, ils sont beaucoup plus nombreux !
Avec le service Mobilité urbaine, nous collectons
donc toutes les données intéressantes venant de
l’État et des collectivités pour comprendre les
raisons de la congestion. Nous réfléchissons ac-
tuellement à l’opportunité d’utiliser les données
des opérateurs de téléphonie mobile », explique
Evelyne Reeves.
Le matin aux heures de pointe, certaines sta-
tions du métro étaient saturées. Depuis fin
2012, les voyageurs respirent. L’expérimen-
tation lancée alors par le Bureau des temps de
Rennes Métropole, avec l’appui du service Trans-
ports urbains et de l’opérateur Keolis s’est révélée
efficace. Son principe : agir sur les habitudes des
utilisateurs du réseau en décalant d’un quart
d’heure les horaires de début de cours des étu-
diants en Licence 1 et 2 de l’université Rennes 2,
afin d’étaler et fluidifier le trafic.
« La charte de cette expérimentation a d’ailleurs
été renouvelée fin 2013 par l’ensemble des prota-
gonistes, qui s’engagent à ne pas modifier leurs
horaires sans en référer au Bureau des temps »,
rappelle Evelyne Reeves, sa responsable.
RÉSEAU TEMPO TERRITORIAL
Le Bureau des temps est très impliqué
dans le réseau Tempo Territorial, une
association de 26 acteurs des démarches
temporelles territoriales. Ce réseau
promeut l’échange, l’apprentissage,
la mutualisation et la coopération entre
collectivités, afin d’intégrer au mieux
la dimension temporelle dans les poli-
tiques publiques. Chaque année,
une rencontre, Les Temporelles, réunit
ses membres. Elle a eu lieu à Rennes en
2011, à Saint-Denis en 2013, et se tient
à Guise, dans l’Aisne, en 2014.
(universités), des employeurs, le mi-
lieu associatif et des jeunes. « Nous
avons volontairement choisi d’avoir
une approche intégrée et transver-
sale pour ne pas isoler la question
du chômage des jeunes des autres
problèmes. »
En 2013, plusieurs réunions ont été
organisées, sous forme de tables-
rondes pour favoriser les échanges.
« L’objectif est de déterminer quels
sont les progrès à faire pour amélio-
rer l’insertion professionnelle de ces
diplômés. Le contenu des réunions
nourrira aussi en préconisations les
futurs contrats de ville. » En parallèle,
une étude a débuté en 2013 auprès
d’une vingtaine de jeunes diplômés
issus des quartiers prioritaires sur
leurs parcours, leurs études et leur
rapport au monde du travail, afin de
mieux comprendre leurs attentes.
Agir sur les horaires pour désencombrer
sortie du métro à la station villejean-université.
D. G
ou
ray
LES JEUDIS DU TEMPS
Depuis 2003, le Bureau des temps anime
un cycle de conférences grand public,
les Jeudis du temps, qui a vocation
à aborder le temps sous toutes ses
facettes. Des spécialistes exposent leurs
sujets de prédilection en lien avec la
temporalité. « L’idée est de sensibiliser
le public au fait que le manque de
réflexion globale sur la ressource limi-
tée qu’est le temps risque d’engendrer
des frictions temporelles, de générer
du stress et de renforcer les inégalités »,
décrypte Evelyne Reeves. En 2013, les
conférences, qui réunissent à chaque
fois 250 personnes, ont, par exemple,
donné la parole au chercheur et philo-
sophe Jean-Michel Besnier, au socio-
logue Francis Jauréguiberry ou encore
à l’économiste Françoise Milewski.
44 rennes métropole | rapport d’activités 2013
C. S
imo
na
to
45rennes métropole | rapport d’activités 2013
3UNE MÉTROPOLE ÉCORESPONSABLE
ET EXEMPLAIRE
D. G
ou
ray
LES MOBILITÉS
Rennes Métropole en pointe sur les usages de KorriGo
En 2013, 600 000 cartes KorriGo avaient déjà
été distribuées en Bretagne depuis le lan-
cement de la billettique KorriGo il y a huit
ans. Un indéniable succès. Fin 2011, Rennes Mé-
tropole, les conseils généraux des Côtes d’Armor
et d’Ille-et-Vilaine ainsi que la Région Bretagne se
sont associés pour répondre à l’appel à projets
« Villes numériques », des Investissements d’ave-
nir. Cette association leur a permis, en 2012, d’être
sélectionné avec 14 autres projets et d’obtenir
des financements. Le projet KorriGo Services a
alors vu le jour.
Dans ce projet, Rennes Métropole a un statut im-
portant puisque l’agglomération pilote l’avancée
du projet régional et a, notamment, en charge les
expérimentations et améliorations techniques de
la carte KorriGo. À la base de KorriGo Services, il y
a une technologie : le sans contact. Technologie,
appelée en anglais Near Field Communication
( NFC ), qui permet à deux objets d’entrer en rela-
tion lorsqu’on les approche l’un de l’autre.
UNE MÊME CARTE ET DES SERVICES MULTIPLES
Une réunion d’informations sur KorriGo Services
a donné, le 15 mai 2013, un nouvel élan au projet.
Elle a rassemblé des élus et techniciens de 11 des
principales agglomérations bretonnes, des
quatre conseils généraux bretons, de la Région
Bretagne, et d’autres partenaires comme des
banques, des commerces ou des universités.
Cette réunion a permis aux 80 participants de
prendre conscience des enjeux de la carte NFC
et du développement de KorriGo Services. Cette
carte peut, en effet, avoir de multiples usages,
comme l’accès aux bibliothèques universitaires
ou aux piscines. Une même carte peut égale-
ment servir à de multiples collectivités sur des
territoires différents. Le pilotage d’un tel projet
par des institutions publiques bretonnes, dont
Rennes Métropole, doit permettre une utilisa-
tion à la fois sécurisée, notamment conforme
aux exigences de la Cnil, et accessible à un très
grand nombre d’utilisateurs.
C’est dans cette optique qu’une étude a été me-
née durant l’année 2013 sur la redéfinition tech-
nique de la carte afin d’augmenter sa capacité
mémorielle, pour y stocker plus d’informations,
et de préparer son interopérabilité avec les té-
léphones portables. Un accord de partenariat
sur le projet régional NFC KorriGo Services a
été signé en décembre 2013. Il rassemble déjà
21 partenaires régionaux, d’autres devraient suivre.
RENNES MÉTROPOLE EST CHEF DE FILE SUR LE PROJET RÉGIONAL KORRIGO SERVICES QUI A POUR OBJECTIFS D’EXPÉRIMENTER
ET DE PRÉPARER L’ARRIVÉE DE TÉLÉPHONE MOBILE SANS CONTACT EN DÉVELOPPANT DES SERVICES, SUR CARTE OU TÉLÉPHONE,
POUR LES HABITANTS ET LES ENTREPRISES DU TERRITOIRE. EN 2013, LE PROJET A CONNU DES AVANCÉES SIGNIFICATIVES.
46 rennes métropole | rapport d’activités 2013
D. G
ou
ray
KORRIGO SERVICES : LES GRANDS MOMENTS DE 2013
15 MAI 2013
Réunion plénière sur le
projet KorriGo Services
avec différents parte-
naires dont le B16, c’est-à-
dire des représentants
des 11 principales agglo-
mérations bretonnes,
des quatre conseils
généraux et de la Région
Bretagne. Près de 80 per-
sonnes y ont participé.
COURANT 2013
Réalisation d’une étude
technique par la société
Spirtech sur les évolutions
de la carte KorriGo afin
qu’elle prenne en charge
de nouveaux services
( accès aux restaurants uni-
versitaires, bibliothèques
universitaires, piscine, etc. ).
Nouvelle carte qui sera
expérimentée en sep-
tembre 2014.
27 NOVEMBRE 2013
Signature de la convention
de soutien de la Caisse des
dépôts et consignations
aux quatre collectivités
associées à l’origine au
projet KorriGo Services
( Région Bretagne, les
conseils généraux des
Côtes d’Armor et d’Ille-et-
Vilaine et Rennes Métro-
pole ). Convention signée
dans le cadre de l’appel à
projets « Ville numérique
et systèmes de transports
intelligents » lié aux Inves-
tissements d’avenir.
DÉCEMBRE 2013
Signature de l’accord de
partenariat entre 21 ac-
teurs régionaux ( collectivi-
tés, banques, universités,
associations de commer-
çants, CCI de Rennes, etc. )
pour le projet KorriGo Ser-
vices. Des réunions bimes-
trielles sont organisées sur
l’avancement du projet.
Rennes Métropole est chef
de file sur l’élaboration
technique du projet.
LES VILLES ET
AGGLOMÉRATIONS ( 6 )
Rennes Métropole,
la Ville de Rennes, Brest
Métropole Océane,
les communautés
d’agglomération du Pays
de Lorient, de Quimper
et de Saint-Brieuc.
LES AUTRES COLLECTIVITÉS
TERRITORIALES ( 3 )
La Région Bretagne,
le département des Côtes
d’Armor, le département
d’Ille-et-Vilaine.
LES ENTREPRISES ( 5 )
La Banque Populaire
de l’Ouest, la Caisse
d’Épargne Bretagne - Pays
de Loire, le Crédit Mutuel
de Bretagne, le Crédit
Agricole d’Ille-et-Vilaine,
France Télécom.
LES INSTITUTIONS
ET ASSOCIATIONS ( 7 )
Les universités Rennes 1
et 2, le Crous de Rennes,
la Chambre de commerce
et de l’industrie de Rennes,
le Carré rennais, l’office
du tourisme de Rennes et
des Congrès de Rennes
Métropole, l’Association
française du sans contact
mobile ( AFSCM ).
LES 21 PARTENAIRES DE KORRIGO SERVICES
47rennes métropole | rapport d’activités 2013
Le Plan de déplacements urbains évalué
Rennes Métropole fixe les conditions d’or-
ganisation des déplacements sur l’ag-
glomération. Comment ? En identifiant
les enjeux importants du territoire et en fixant
un cap et des objectifs à travers son Plan de dé-
placements urbains ( PDU ). Voitures, bus, cars,
trains régionaux, véhicules électriques, vélos et
marche à pied sont concernés. Le dernier PDU,
applicable jusqu’en 2017, a été approuvé en 2007
par le conseil d’agglomération. En février 2013,
sa mise en révision a été lancée par le conseil.
La première étape est l’évaluation des effets du
PDU actuel.
ÉLUS, SERVICES ET EXPERTS MOBILISÉS
Un comité de pilotage sur la révision du PDU, com-
posé d’élus métropolitains, a été mis en place peu
après la mise en révision. Y participent aussi les ac-
teurs institutionnels qui organisent les transports
sur l’agglomération : l’État, la Région, le conseil
général d’Ille-et-Vilaine et le pays de Rennes, qui
pilote la révision du Schéma de cohérence ter-
ritoriale. L’évaluation s’appuie notamment sur
Le tableau de bord de suivi du Plan de déplace-
ments urbains, une étude réalisée en décembre
2012 par l’Audiar et le service Mobilité urbaine de
Rennes Métropole. Rennes Métropole a retenu,
fin 2013, un cabinet d’experts en évaluation des
politiques publiques, Planète publique, associé à
un bureau d’études spécialisé en sociologie des
déplacements, 6T. Leurs conclusions sont atten-
dues après l’été 2014.
CE QUI A CHANGÉ DEPUIS 2007
Différents facteurs ont impacté les déplacements
métropolitains et interrogeront la révision du PDU.
Le trafic routier est reparti à la hausse sur les ro-
cades et grandes pénétrantes de l’agglomération,
en raison notamment de l’arrivée de nouveaux
habitants. Des projets de transports d’envergure
ont été lancés depuis 2007, dont la deuxième ligne
de métro et le Pôle d’échanges multimodal ( Pem )
sur la gare de Rennes. Par ailleurs, les lois Grenelle
de 2009 et 2010 imposent une plus grande prise en
compte des problématiques environnementales.
Les mobilités électriques ont également fait leur
apparition dans le paysage métropolitain. Comme
le développement du covoiturage, de l’autopar-
tage et l’information en temps réel des usagers
des transports collectifs ou des automobilistes.
Un axe général apparaît déjà : la recherche d’une
plus grande cohérence des politiques de trans-
ports et d’urbanisme. Comme l’explique Julien
Hervé, chargé de mission PDU à Rennes Métro-
pole : « La problématique de l’amélioration des
mobilités ne se résume pas à réduire le temps de
trajet entre le point de départ et celui d’arrivée.
Elle demande aussi d’anticiper, dans le traitement
des questions de logement et de qualité d’accueil
des populations, les besoins de mobilités quoti-
diennes de tous les habitants. » Le projet de PDU
révisé, prévu pour 2015, devra ainsi s’appuyer sur
les orientations du futur SCoT du pays de Rennes
et répondre aux enjeux du prochain Programme
local de l’habitat ( PLH ).
EN 2013, RENNES MÉTROPOLE A MIS EN RÉVISION SON PLAN DE DÉPLACEMENTS URBAINS 2007 - 2017.
PREMIÈRE ÉTAPE : L’ÉVALUATION DE CE PLAN QUI ORGANISE L’ENSEMBLE DES MOBILITÉS SUR LE TERRITOIRE.
48 rennes métropole | rapport d’activités 2013
ÉVOLUTION DU TRAFIC ET DES ÉMISSIONS DE CO2
INTRA-ROCADES
- 17 % EN 10 ANS
( de 1 292 000 km parcourus
par des véhicules chaque jour
à 1 071 137 en 2013 )
EXTRA-ROCADES
+ 12,5 %EN 10 ANS
( de 10 353 907 km parcourus par
des véhicules chaque jour en 2002
à 11 649 017 en 2012 )
C. L
e D
évé
ha
t
49rennes métropole | rapport d’activités 2013
Le premier lot de génie civil du métro est attribué
LES PERMIS DES STATIONS TOUS DÉPOSÉS
MÉTRO : LIGNE B
La plus grande partie des permis de
construire des stations de la future
ligne b a été déposée au dernier tri-
mestre 2013. Il reste encore six stations
pour lesquelles il faudra déposer un
permis en 2014 : ce sont celles à l’est de
la ligne ( exception faite de la station
Joliot-Curie ). En 2013, il a également
fallu constituer un permis de construire
intégrant le Pôle d’échange multimodal
( la nouvelle gare ) et la station « Gares »
modifiée de la ligne a, dont le dépôt
s’effectuera début 2014.
532 477 938 €Montant des marchés attribués
pour 2013 ( hors taxes, valeur sur
la base du marché )
Lot 1 de génie civil : 318 723 854 € HT ( hors taxes )
Marchés annexes ( aménagement intérieur des stations Gros-Chêne, Jules-Ferry et Cleunay,
équipements techniques des stations et de la ligne comme les escaliers mécaniques,
les ascenseurs, les ventilations des enfumages ) : 33 435 470 € HT
L’affermissement de la tranche conditionnelle 1 du marché Cityval ( les futures rames
de métro ) : 180 318 614 € HT
ci-contre : lors de la construction
de la première ligne de métro.
daniel delaveau, président de rennes métropole, entouré d’éric cazeaux ( siemens mobility france ) et de jean-louis candeau ( groupe dodin campenon bernard ) lors de la signature du marché en octobre 2013.
La ligne b du métro à Rennes, ce sont 15 sta-
tions insérées en tunnel profond, en tunnel
cadre ( semi-enterré ) ou en viaduc ( aérien ).
Le génie civil de ce chantier important a été di-
visé en quatre lots. Le lot 1 concerne le tunnel
qui s’étend sur environ 8 km entre le secteur de
La Courrouze et le nord du boulevard de Vitré.
Ce premier lot comporte, également, le gros
œuvre des neuf stations associées, la réalisation
du puits d’entrée du tunnelier et des quatre puits
de secours et de ventilation ainsi que des travaux
de confortement et de démolition, notamment
place Sainte-Anne.
En septembre 2013, Rennes Métropole a attri-
bué ce marché au groupement Dodin Campenon
Bernard ( mandataire ), Spie batignolles TPCI /
GTM ouest / Legendre Génie civil / Botte Fon-
dations/Spie Fondations pour un montant de
318,7 M€ HT. Un marché qui inclut une clause
d’insertion et oblige le groupement d’entreprises
à recourir à des personnes éloignées de l’emploi
pour au minimum 110 000 heures.
L’appel d’offres pour les autres lots de génie civil
des stations et de la ligne ( tranchée couverte et
viaduc ) a été lancé en 2013 pour une attribution des
marchés au tout début 2014. Le projet de ligne b re-
présente un investissement global de 1,19 Md € HT.
D. L
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D. G
ou
ray
Une nouvelle délégation pour les transports publics
Début 2013, est entrée en vigueur la nouvelle délégation du service
de transport public qui a été attribuée fin 2012 à Keolis, sur un
contrat s’achevant fin 2017. La contribution forfaitaire payée par
Rennes Métropole évoluera par année de 53,9 M€ à 53 M€ ( valeur janvier
2012 ), avec une contribution annuelle supplémentaire « non forfaitisable »
estimée à 3,4 M€.
Le contrat prévoit de 2013 à 2017 une augmentation de 25 % de la fréquen-
tation et de 18 % de l’offre kilométrique sur le réseau. L’évolution tarifaire
moyenne par an est de deux points au-delà de l’inflation, comme depuis 2009.
DE NOUVEAUX SERVICES
Cette nouvelle délégation offre :
• L’accroissement de l’offre HandiStar, dont les tarifs sont désormais alignés
sur les tarifs Star ;
• L’augmentation de la fréquence des transports publics, notamment pour
la ligne a, dont la fréquence a été augmentée de 20 % à la rentrée 2013 ;
• L’amélioration de l’offre de nuit : du jeudi au samedi, l’heure du dernier
métro a été reculée d’une heure, les correspondances avec les principales
lignes de bus s’y sont adaptées ;
• Une nouvelle gamme tarifaire ( voir ci-dessous ) ;
• La mise en place de la location longue durée ( de trois mois à un an ) de
vélos à assistance électrique, classique ou pliant avec option d’achat.
UNE GAMME TARIFAIRE SIMPLIFIÉE EN 2013
L’évolution de la gamme tarifaire était prévue dans le nouveau
contrat de délégation du service de transport public. Elle a été
effective à partir de juillet 2013 pour les abonnés et de septembre
pour les non-abonnés. Cette gamme se veut plus souple et plus
large. Les voyageurs ont désormais le choix entre un abonnement
de 1 à 12 mois, des formules de 10, 30, 50 ou 100 tickets ( plusieurs
validations possibles en groupe ) et des Pass de 1 à 7 jours. Les
avantages tarifaires par tranche d’âge se sont étoffés avec la créa-
tion d’une tranche d’âge, les plus de 75 ans.
plus d’infos : www.star.fr
LA DESSERTE DES CINQ NOUVELLES COMMUNES
Deux lignes Star ont été créées pour le 1er janvier 2014, en lien avec
l’arrivée dans l’agglomération de Bécherel, La Chapelle-Chaussée,
Langan, Miniac-sous-Bécherel et Romillé. La 81 et la 96 permettent
aux habitants des cinq nouvelles communes d’être reliés au
réseau métropolitain. Romillé, avec deux arrêts principaux, sert
de pivot pour le réseau. La 81 part de Romillé, passe par Clayes
et arrive à la station de métro Villejean-Université. Elle compte
18 départs quotidiens du lundi au vendredi. La 96, avec sa dizaine
de départs quotidiens en semaine, relie les cinq communes
et amène les voyageurs vers la ligne 81 ainsi que vers le collège
de Romillé. Cinq lignes scolaires ont aussi été mises en service.
LA HAUSSE DE LA GRATUITÉ SOCIALE
POUR COMPARER35 441C’est le nombre de bénéficiaires
en moyenne par mois en 2013
( soit 1994 de plus qu’en 2012 )
49 273personnes ont bénéficié au moins
d’un mois de gratuité en 2013
( la moyenne de gratuité par usager
est d’un peu plus de huit mois et demi )
69 887C’est le nombre d’abonnés payants
sur au moins un mois en 2013
50 rennes métropole | rapport d’activités 2013
C. S
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to
11 ESCALIERS MÉCANIQUES DU MÉTRO EN ÉTAT D’USURE
Mis en service avec le métro en 2002,
les escaliers mécaniques se sont fati-
gués plus vite que prévu. À l’automne
2013, six escaliers mécaniques exté-
rieurs ont été arrêtés pour des raisons
de sécurité. Le succès de la ligne a
( de 120 000 à 130 000 voyages par jour )
et les conditions d’environnement ont
eu raison des machines. Le renouvel-
lement interviendra en 2014, trois ans
plus tôt que prévu. Les 20 escaliers
mécaniques intérieurs fonctionnent
normalement.
Afin de répondre au succès de la ligne
a du métro et d’augmenter ainsi la des-
serte du métro, six nouvelles rames de
métro ont été acquises en 2010, portant
le parc à 30 rames. La maintenance de
ce nouveau parc de matériel implique
une extension du garage-atelier et une
optimisation de l’utilisation des locaux
existants, situés à Chantepie. Ont été
livrés en 2013, une extension de 1800 m2
( soit une augmentation de 50 % de la
surface totale ) comprenant des locaux
techniques, deux emplacements de
maintenance de rames dont un équipé
de vérins, un magasin de pièces et un
réaménagement de 790 m2 de sanitaires,
bureaux et d’autres locaux techniques.
Le dimensionnement a déjà pris en
compte la capacité maximale possible
à terme du système automatique de
la ligne a, soit 35 rames, et a anticipé
des aménagements nécessaires pour
la ligne b de métro. Ces travaux ont
été réalisés en respectant les normes
actuelles d’isolation thermique et en
traitant acoustiquement l’extension
afin d’améliorer le confort de travail
dans tout le bâtiment.
74,67 mde voyages en 2013
561 123 voitures ont utilisé les parcs relais
0,99 €coût moyen du déplacement
pour Rennes Métropole
Rennes Métropole s’est associé avec
le syndicat mixte des transports en
commun de l’agglo toulousaine pour
lancer une étude sur les économies
possibles de chauffage des voies du
métro. Sur environ 15 % de la ligne a,
le métro est en aérien et, pour des
raisons de sécurité, le chauffage des
rails se déclenche lorsque la tempéra-
ture y est inférieure à 4 degrés et que
l’air contient plus de 80 % d’humi-
dité. La consommation moyenne
d’électricité, causée par le chauffage
UNE ÉTUDE POUR ÉCONOMISER LE CHAUFFAGE DES VOIES DU MÉTRO
Comme prévu dans la délégation de service public passé fin 2012 entre Rennes Métropole et
Keolis, 80 bus pourront être acquis entre 2013 et 2017 par Rennes Métropole, dont 76 articulés
et 4 classiques. En mai 2013, l’agglomération a ainsi passé un marché d’un an reconductible
trois fois avec Evobus, qui fabrique et commercialise les bus Mercedes-Benz et Setra.
Les bus bénéficieront d’un nouvel aménagement intérieur, d’un nouveau moteur conforme
à la norme anti-pollution EURO 6, d’un système de chauffage et d’un de sécurité spécifiques
pour le chauffeur. 22 articulés ont été commandés en 2013, pour un coût par bus, totalement
équipé, de 374 345 € ( hors taxe ). Le coût d’un bus standard équipé est fixé à 294 445 € ( hors taxe ).
UN MARCHÉ POUR L’ACQUISITION DE 80 BUS
marchant à pleine puissance, s’élève
à 600 000 KWh par an pour Rennes
Métropole. L’entreprise H3C a été
mandatée pour chercher des solutions
d’optimisation sans nuire à la sécurité
du métro. Les objectifs sont de réduire
d’environ 50 % la consommation
d’électricité du chauffage des voies
et d’économiser un montant annuel
estimé à plus de 25 000 € pour Rennes
Métropole et d’obtenir un taux de
retour sur investissement inférieur
à la durée de vie des équipements.
AGRANDISSEMENT DU GARAGE-ATELIER DE
LA LIGNE A
BARO’MÉTROPOLE Prix comparé du ticket de transport
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
a
b
c
d
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1,40valeur 2013
de rennes métropole
b
1,50
valeur 2013 du panel
c
rennes métropole panelévolution du positionnement :
Resté à 1,40 € depuis 2012, le prix du ticket de transport est parmi les plus bas du panel.
LES TRANSPORTS EN COMMUN
D. G
ou
ray
0,57 €coût moyen du déplacement
pour l’usager
RM
52 rennes métropole | rapport d’activités 2013
Des bornes de recharges pour véhicules électriques
dans l’agglo
Au départ, un constat, formulé par Guillaume Porcher, chargé de
mission Mobilité électrique à Rennes Métropole : « La stratégie
de l’État pour favoriser les véhicules électriques date de 2009.
Les entreprises du secteur investissent mais la demande reste faible. Car les
usagers potentiels voient davantage les contraintes que les atouts. » Parmi
ces contraintes, la peur de tomber en panne loin d’une borne de recharge.
VERS UN RÉSEAU À L’ÉCHELLE INTERCOMMUNALE
En 2013, l’agglomération a donc décidé de lancer un plan de déploiement de
bornes de recharge de 2014 à 2016. Dans un premier temps, six communes*,
où la circulation est intense, sont concernées. Auparavant, il n’existait que
sept bornes publiques de recharge, toutes à Rennes. L’objectif est d’arriver
fin 2015 à une cinquantaine de bornes publiques. « Nous passons à la vitesse
supérieure en nombre de bornes, nous sortons de la rocade et déployons
un réseau à l’échelle intercommunale », explique Guillaume Porcher. Si-
tuée de préférence en centre-ville des communes et près des commerces,
chaque borne peut accueillir deux véhicules, avec des charges normales
ou accélérées. Ces bornes n’ont pas vocation à se substituer aux recharges
à domicile ou dans les entreprises mais bien à accroître ponctuellement le
champ d’action des véhicules électriques à batterie.
Rennes Métropole financera l’installation comme la maintenance des bornes.
Le conseil d’agglomération a voté fin 2013 un budget de 1 M€ sur trois ans.
Ce plan a été soutenu à hauteur de 310 900 € par l’État dans le cadre des
Investissements d’avenir. Aujourd’hui, 150 à 200 voitures électriques cir-
culent dans l’agglo. Un nombre qui pourrait être multiplié par dix d’ici à 2020.
POUR FAVORISER L'USAGE DES VOITURES ÉLECTRIQUES,
RENNES MÉTROPOLE A LANCÉ EN 2013 UN PLAN DE DÉPLOIEMENT
DE BORNES DE RECHARGE DANS PLUSIEURS COMMUNES.
D. G
ou
ray
UNE MAISON DU VÉLO EN PROJET
En 2013, une étude du service Mobilité Urbaine a été menée en vue
de créer un pôle vélos services. À l’issue de ce travail, a vu le jour le
projet d’une maison du vélo dans le cadre du Pôle d’échanges multi-
modal ( Pem ). Cet équipement de 150 m2 se situerait dans les locaux
de l’actuelle gare routière à horizon 2019 - 2020. S’y trouveraient un
espace pour les services VéloStar, un local pour entretenir sa bicy-
clette ou encore un lieu d’échanges et d’informations pour cyclistes.
La réflexion avance pour trouver des solutions d’attente avant 2019.
Trois pôles vélo de moindre ampleur et des pôles décentralisés,
sont déjà installés, d’autres pourraient suivre. Ils pourraient offrir
des services comme une station de gonflage, de petites réparations
ou une borne de recharge pour vélos à assistance électrique.
* Acigné, Betton, Bruz, Cesson-Sévigné, Mordelles et Rennes
D. G
ou
ray
vélopark sur l’avenue henri-fréville
53rennes métropole | rapport d’activités 2013
En 2013, Bourgbarré, Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Saint-Erblon et Orgères se sont rassemblées pour élaborer un plan
intercommunal de déplacements. Une première sur Rennes Métropole. L’objectif : résoudre le problème des bouchons
aux heures de pointe sur la RD 82 en direction de Rennes au niveau de Noyal-Châtillon-sur-Seiche et de la rocade,
problème qui interroge le développement programmé des communes. L’agglomération « a coordonné les études
et rassemblé autour de la même table les communes, les services de l’État et le conseil général », explique Bruno Calvé,
en charge du dossier au service Mobilité urbaine. Un plan de circulation devrait être mis en place afin de rendre les bus
plus performants et de dissuader le transit sur Noyal-Châtillon-sur-Seiche. Le principe est d’installer aux endroits
stratégiques ronds-points, feux de circulation et couloirs de bus.
De nombreux salariés travaillent sur les zones d’activités
d’Atalante Beaulieu, des Champs Blancs et de Saint-Sulpice, sec-
teurs en développement et concernés par l’arrivée de la ligne b du
métro. Les objectifs d’éco-mobilité de ce secteur étant ambitieux,
Rennes Métropole et 25 établissements, rassemblant 8 000 salariés,
ont décidé en 2013 d’unir leurs forces pour conduire un Plan de
déplacements inter-entreprises. Objectif : développer des alterna-
tives à la voiture individuelle pour les déplacements domicile-
travail, ceux des clients, visiteurs ou encore des fournisseurs.
Une étude a été lancée et 3 500 réponses de salariés ont été reçues,
permettant une connaissance fine des pratiques, des besoins
et des marges de manœuvre. « 43 % des employés viennent de
Rennes, Cesson-Sévigné, Betton, Acigné et Thorigné-Fouillard,
a relevé Marion Steunou, chargée d’études au service Mobilité
urbaine. Cela permet notamment d’envisager l’augmentation
du recours au vélo classique ou à assistance électrique. »
Les potentiels de développement du covoiturage, des transports
en commun et des modes actifs sont très importants sur ce
secteur. L’amplification du télétravail au sein d’établissements
volontaires est aussi envisagée. D’ici la fin 2014, un plan d’action
sera défini conjointement entre les entreprises et les collectivités.
En 2013, les questions du recours à l’autopartage, de l’usage du vélo
et de la maîtrise du stationnement automobile individuel sur le
futur quartier ViaSilva ont été étudiées. Elles impliquent, en réalité,
la prise en compte des besoins des habitants de l’est de Rennes
Métropole, et d’au-delà. Concernant les solutions d’autopartage,
la participation des habitants et les moyens à mettre à leur disposi-
tion ont été abordés. La possible installation de bornes de recharge
pour véhicules électriques a aussi été envisagée. La réflexion sur
la valorisation de l’usage du vélo a notamment porté sur la création
d’un pôle de services dans le prochain Pôle d’échanges multimodal
( Pem ) à la gare de Rennes et celle d’un autre décentralisé dans
le quartier ViaSilva. Plusieurs pistes ont enfin été étudiées sur
le stationnement automobile : projets de parkings silos en cœur
de quartier, de parc relais près de la future station de la ligne b
et limitation des places de stationnement sur les voiries.
DES COMMUNES RASSEMBLÉES POUR AMÉLIORER LA CIRCULATION
UNE ÉTUDE POUR CHANGER LES HABITUDES DE DÉPLACEMENT À L’EST DE RENNES
SOLUTIONS DE MOBILITÉ ET RÈGLES DE STATIONNEMENT SUR VIASILVA À L’ÉTUDE
D. G
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C. L
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EN CHIFFRES
PÉDIBUS
45parcs vélos sécurisés
sur Rennes Métropole
719 111emprunts de vélos en
libre-service en 2013
+ 93 %C’est à la fois la hausse depuis 2009 du nombre d’adhérents
au service de vélos en libre-service ( 7 063 en 2013 )
et du nombre moyen de locations par jour ( 1 970 en 2013 )
écoles de Rennes Métropole ont un service
de pédibus, ce qui concerne 778 élèves.23
C. L
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évé
ha
t
L’AMÉNAGEMENT DE L’ESPACE COMMUNAUTAIRE
Rennes Métropole et la révision du SCoT
Fin 2012, le pays de Rennes a mis en révision
son Schéma de cohérence territoriale
( SCoT ), notamment pour faire évoluer
ses dispositions commerciales, et répondre, à
la fois, aux évolutions du périmètre du pays et
à l’obligation d’intégrer avant 2016 la nouvelle
réglementation du Grenelle de l’environnement.
La démarche de révision s’est déroulée dans un
contexte de dynamisme démographique d’ici à
2025. D’où les questions suivantes : comment
contribuer à l’attractivité du territoire et ac-
compagner son développement ? Comment
accueillir les nouveaux habitants tout en li-
mitant la consommation d’espace ? Comment
organiser l’offre commerciale ? Comment pré-
server l’équilibre de la ville-archipel, concept
qui caractérise le développement équilibré et
durable du pays ?
Le SCoT, dont l’ambition est une planification
intercommunale jusqu’à 2030, a une importance
stratégique pour l’organisation future de la
vie locale. Principalement en fixant un cap en
termes de compacité urbaine, de nombre de
logements à construire, de consommation du
foncier, de répartition du développement com-
mercial ou encore de structure des transports en
commun. Et parmi les cinq intercommunalités
du pays de Rennes, Rennes Métropole repré-
sente 425 000 de ses 475 000 habitants.
IMPORTANT TRAVAIL PRÉPARATOIRE
Rennes Métropole a travaillé pour articuler les
documents du futur SCoT avec son projet de
territoire adopté en juin 2013. Dans le détail, le
SCoT s’organise en quatre documents : le rapport
de présentation, le projet d’aménagement et
développement durables ( PADD ), le document
d’orientations et d’objectifs ( DOO ) et le docu-
ment d’aménagement commercial ( DAC ). Les
élus de Rennes Métropole, municipaux comme
communautaires, ont été très présents lors
de quatre séminaires organisés par le pays de
Rennes et lors du débat sur le PADD du 9 juil-
let 2013. Un comité de pilotage, composé des
vice-présidents de Rennes Métropole concer-
nés, s’est réuni tous les mois. À l’automne, il a
planché sur les règles précises du DOO afin de
« préparer les positions de Rennes Métropole
dans les instances du pays », indique François
Tresse, chargé de mission sur le dossier à Rennes
Métropole. Plusieurs Conférences des maires ont
également été organisées sur le SCoT.
L’administration a, elle aussi, été mobilisée.
Un comité technique rassemblant directeurs
et responsables de service concernés a été mis
en place. Des agents ont organisé en été des
rencontres dans chaque commune de Rennes
Métropole pour mettre à jour les « zooms com-
munaux » du SCoT. De nombreux services ont
été sollicités pour œuvrer sur les enjeux mé-
tropolitains et l’aménagement commercial du
pays, qui a été, précise François Tresse, « le sujet
majeur » des discussions sur le SCoT.
ARMATURE URBAINE
Ce travail a contribué à la réponse collective du
syndicat mixte du pays de Rennes aux questions
de l’accueil des populations et du développe-
ment durable du territoire. Cette réponse s’ar-
ticule autour du concept d’armature urbaine
( voir la carte en page suivante ).Et le SCoT influera
directement sur deux documents de Rennes
Métropole, révisés ou en cours de révision à
partir de 2013 : le programme local de l’habitat
et le plan de déplacements urbains.
LA PLUPART DES TRAVAUX SUR LA RÉVISION DU SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE ( SCOT ) DU PAYS DE RENNES
S’EST TENUE EN 2013. UNE FORTE MOBILISATION DES ÉLUS ET DES TECHNICIENS MÉTROPOLITAINS A MARQUÉ
CETTE ANNÉE CRUCIALE POUR L’AMÉNAGEMENT FUTUR DU PAYS ET DE L’AGGLOMÉRATION.
le quartier des deux ruisseaux à chantepie, commune du cœur de métropole selon le scot. la campagne de nouvoitou.
C. L
e D
évé
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t
54 rennes métropole | rapport d’activités 2013
Le rapport de présentation,
qui présente le diagnostic sur
le territoire
Le projet d’aménagement et dévelop-
pement durables ( PADD ), qui présente
le projet politique à long terme
Le document d’orientations et
d’objectifs ( DOO ), qui précise, dans le
détail, les règles d’application du projet
Le document d’aménagement
commercial ( DAC )
Tous les documents du SCoT,
tel qu’arrêté au 31/01/14,
sont disponibles dans l’univers
Politiques publiques de
www.metropole.rennes.fr
LA COURROUZE LES PREMIERS COMMERCES
Dans le quartier de la Courrouze,
six commerces ont ouvert leurs portes
sur le secteur Dominos. Soit 1 016 m²
de surface-plancher. Il s’agit d’une
boulangerie-snack, d’une auto-école,
d’un restaurant rapide, d’un centre de
soin et de beauté, d’une brasserie et
d’un hôtel-restaurant. Le programme
immobilier prévoit à terme l’implanta-
tion de 9 284 m² de commerces sur le
secteur Dominos. Plus d’un tiers de la
surface attendue ( 38 % ) est déjà engagé,
livré, en chantier ou à l’étude.
ZAC BRUZ GARE BIENTÔT UN « PLAN GUIDE »
Les études urbaines et d’impact de
la Zac Bruz gare se sont poursuivies
en 2013. Le cabinet d’urbanisme FHY
a été désigné pour établir un « plan
guide » de l’ensemble du secteur nord
de Bruz afin de concevoir le projet
d’aménagement de la future Zac
Bruz gare. L’enjeu principal est de dé-
senclaver le campus technopolitain
de Ker Lann en créant une liaison
urbaine continue ( voiries, espaces
publics, immeubles, etc. ) jusqu’au
centre de Bruz.
LES DATES CLÉS DU SCOT
LES DOCUMENTS DU SCOT
FIN 2012 Mise en révision du SCoT
du pays de Rennes 2013
Travaux dans les séminaires
et dans les communes
31 / 01 / 14 Arrêt du SCoT revisé
AUTOMNE 2014
Enquête publique sur le projet
DÉBUT 2015
Approbation du SCoT qui devient
alors exécutoire
55rennes métropole | rapport d’activités 2013
56 rennes métropole | rapport d’activités 2013
Le projet Vilaine-Aval se précise
LE DIALOGUE COMPÉTITIF POUR LA MAÎTRISE
D’ŒUVRE DE VILAINE-AVAL, VASTE PROJET
MÉTROPOLITAIN DE « PARC NATURE »
AU SUD DE RENNES, A ABOUTI, APRÈS UN AN
DE TRAVAIL, AU CHOIX D’UNE ÉQUIPE
DE CONCEPTEURS PAYSAGISTES.
De Rennes à Laillé, la Vilaine serpente
sur 25 km de long. Elle donne tout son
charme à ce secteur de 3 500 hectares,
entre étangs, forêts et terres agricoles. Avec
un patrimoine écologique riche de plus de
370 étangs et un passé industriel méconnu, le
quadrant sud-ouest fait parler de lui dès 2009.
Revaloriser ce territoire devient une priorité,
d’autant que les espaces en bordure de rivière,
peu accessibles, ne facilitent ni la baignade,
ni les loisirs nautiques.
En 2012, le conseil de Rennes Métropole engage
les démarches pour l’aménagement de la Vallée
de la Vilaine aval. Il constitue un groupement
de commandes, composé de Rennes Métropole
et de sept communes ( Bruz, Saint-Jacques-de-
la-Lande, Rennes, Le Rheu, Chavagne, Vezin-le-
Coquet et Laillé ).
DÉFINIR LES CONTOURS D’UN PROJET AMBITIEUX
2013 est une année de travail : le groupement de
commandes a lancé un dialogue compétitif. Les
trois concurrents pour la maîtrise d’œuvre du
projet, Latitude Nord, l’Agence Ter et l’Atelier Co-
rajoud-Horizon, ont rencontré les associations
locales, les partenaires institutionnels, différents
acteurs économiques du site et les élus. En no-
vembre, les offres définitives ont été remises.
Un projet est retenu fin 2013 : « le parc des trois
îles » du groupe Agence Ter / Arcadis / Berim / Brl-
Ingénierie / Atelier d’écologie urbaine. Il propose
un grand parc nature et loisirs, articulé autour de
trois secteurs, la Prévalaye, Cicé et le Boël, et deux
circuits de balades. L’un sillonne les étangs et la
Vilaine, l’autre relie les communes en retrait de la
Vilaine en valorisant des liaisons déjà existantes.
Sur cette base, Rennes Métropole a évalué une
première enveloppe de travaux autour de 15 M€
sur 6 ans. L’attribution de la maîtrise d’œuvre a
ensuite été adoptée par les conseillers commu-
nautaires en janvier 2014. Pour les années à venir,
un programme d’études a été établi par les élus et
le service Études urbaines en concertation avec
l’équipe de maîtrise d’œuvre, menée par Ter.
ZAC EURORENNES L’ÎLOT FÉVAL SE DESSINE
Les études de maîtrise d’œuvre pour
l’extension du parking Sud-Gare ont été
engagées en 2013. Le programme des
équipements publics de la Zac Euro-
Rennes prévoit de porter sa capacité
de stationnement à 1 200 places pour
les voitures et 400 places pour les deux-
roues. Sur l’îlot Féval voisin, le groupe
OCDL Giboire a été retenu pour réaliser
trois programmes immobiliers sur
19 000 m2 de bureaux, 2 600 m2 de ciné-
ma « Art et essai » et 750 m2 de surfaces
commerciales. Les études de maîtrise
d’œuvre ont débuté.
réaménagement du secteur cicé.
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vue à partir du carrefour de la rue de l’alma.
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57rennes métropole | rapport d’activités 2013
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ViaSilva bâtit son avenir
UNE SOCIÉTÉ PUBLIQUE LOCALE
D’AMÉNAGEMENT ( SPLA ) EST NÉE
EN 2013 POUR PRÉSIDER AUX
DESTINÉES DE LA FUTURE ÉCOCITÉ
VIASILVA 2040. LES ÉTUDES URBAINES
ET PRÉ-OPÉRATIONNELLES
SE POURSUIVENT AU NORD-EST
DE L’AGGLOMÉRATION.
L’écocité ViaSilva devrait compter à terme
40 000 habitants et 25 000 emplois. Ce mor-
ceau de ville en gestation de 650 ha est
appelé à devenir un laboratoire du développe-
ment urbain. Il est encore à l’état de projet. Mais
les choses se précisent.
En 2013, les élus de Rennes Métropole ont approu-
vé la création d’une Société publique locale d’amé-
nagement ( SPLA ), entièrement dédiée au projet.
« Eu égard à son périmètre et à ses ambitions, il
était essentiel de se doter d’un outil commun pour
mettre en œuvre le projet urbain d’ensemble et
coordonner les différentes maîtrises d’ouvrage »,
commente Éric Tocquer, responsable de la direc-
tion Études et programmation de Rennes Mé-
tropole. La SPLA ViaSilva aura pour mission de
mettre en œuvre le projet urbain, c’est-à-dire toute
opération d’aménagement ayant pour objet de
construire des logements, d’accueillir des acti-
vités économiques, de réaliser des équipements
collectifs, de sauvegarder les espaces naturels…
Quatre collectivités sont actionnaires de la nou-
velle société, présidée par le maire de Cesson-Sé-
vigné : Rennes Métropole, la Ville de Rennes, Tho-
rigné-Fouillard et Cesson-Sévigné. La souscription
de Rennes Métropole s’élève à 468 000 € soit 58,5 %
du capital social.
CESSON-SÉVIGNÉ DU CÔTÉ DES ALLIÉS
Les travaux d’aménagement de deux
carrefours ont été initiés le long
du boulevard des Alliés. Ils visent
à améliorer l’accessibilité à la techno-
pole Rennes Atalante Beaulieu et
à accompagner le développement
du réseau de transports collectifs
sur le secteur. Ils compenseront aussi
l’incidence des travaux de construc-
tion du viaduc de la ligne b de métro
jusqu’au terminus Cesson-ViaSilva.
Dans le prolongement logique de sa création, les
collectivités actionnaires ont confié à la SPLA un
mandat pour conduire des études préalables et
des réflexions transversales, transposables à
d’autres opérations d’aménagement en phase
d’élaboration.
Des études d’impact ont été réalisées courant
2013 ( faune, flore, eau… ). D’autres études relatives
au « grand territoire » ont été lancées portant
sur les thèmes des parcs, des déchets ménagers,
de l’habitat durable ou de l’écomobilité ( voir le
chapitre Les mobilités ).
D. G
ou
ray
Ce morceau de ville [...] est appelé à devenir un laboratoire du développement urbain.
58 rennes métropole | rapport d’activités 2013
Les PLU doivent faire mieux en matière de
protection de l’environnement. Voilà en
substance le propos des nouveaux textes
réglementaires issus des lois du Grenelle de l’en-
vironnement. Depuis 2012, toutes les révisions
générales des PLU doivent répondre à de nou-
velles exigences pour limiter l’étalement urbain
au profit des espaces naturels, agricoles et fores-
tiers. Les textes imposent aussi de favoriser le
renouvellement urbain et d’intégrer davantage
les trames vertes et bleues dans les documents
d’urbanisme. Tous les PLU devront être conformes
avant le 1er janvier 2017.
Au diapason de la réglementation, Rennes Mé-
tropole a engagé courant 2013 la démarche de
grenellisation des PLU des communes de l’agglo-
mération, à l’occasion des révisions générales
ou l’élaboration des documents. Fin 2013, 6 PLU
parmi les 35 PLU en vigueur répondent pleine-
ment aux critères du Grenelle de l’environnement.
Ils concernent les communes de Cesson-Sévigné,
La Chapelle-Thouarault, Parthenay- de-Bretagne,
Vezin-le-Coquet, Brécé et Chantepie.
Des PLU encore plus vertsLES LOIS ISSUES DU GRENELLE OBLIGENT LES PLANS LOCAUX D’URBANISME (PLU)
À MIEUX PRENDRE EN COMPTE L’ENVIRONNEMENT ET LA LUTTE CONTRE L’ÉTALEMENT URBAIN.
LA « GRENELLISATION » DES PLU EST ENGAGÉE.
C. S
imo
na
to
26
C’est le nombre de PLU
communaux disponibles
en version numérique
en fin d’année 2013
5 C’est le nombre de PLU approuvés en 2013 grâce
à l’aide de Rennes Métropole dans les communes
de Brécé, Acigné, La Chapelle-Thouarault, Vezin-le-
Coquet et Parthenay-de-Bretagne
3 Seules 3 des 38 communes
de Rennes Métropole
n’étaient pas encore dotées
d’un PLU fin 2013
LES PLU EN VOIE DE NUMÉRISATION
Rennes Métropole pilote la numérisation au format SIG des Plans locaux d’urbanisme (PLU)
des communes de l’agglomération pour faciliter l’accès des citoyens à toutes les
informations relatives au droit à construire sur leur commune. Le dispositif permettra
notamment l’automatisation des certificats d’urbanisme.
59rennes métropole | rapport d’activités 2013
les urbanistes de rennes métropole ont travaillé pour les communes en 2013, dont vezin-le-coquet.
G. P
rié
« L’urbaniste territorial référent est aussi la porte d’entrée d’une commune
au sein de Rennes Métropole. Il peut l’orienter vers les services compétents
selon les problématiques posées. »
éric tocquer, responsable de la direction études et programmation de rennes métropole
On les appelle « les urbanistes territoriaux ».
Ils sont au nombre de onze au sein du ser-
vice Études urbaines de Rennes Métropole.
Chacun d’entre eux suit les projets d’aménagement
de quatre communes. Libre à elles de solliciter leurs
services. Mais pour quoi faire ?
Les urbanistes territoriaux référents informent
les communes sur les procédures d’urbanisme à
respecter. Ils les encouragent à définir clairement
leurs besoins et leur cahier des charges. Ils peuvent
aussi les accompagner en qualité d’assistant à
maîtrise d’ouvrage (AMO) à toutes les étapes de
leur projet.
EXPERTISE
Leur expertise peut aider les communes à désigner
un urbaniste de Zac, à préparer la consultation
préalable à une concession d’aménagement, à
évaluer la qualité du travail d’un bureau d’études…
« L’urbaniste territorial référent est aussi la porte
d’entrée d’une commune au sein de Rennes Mé-
tropole, complète Éric Tocquer, responsable de
la direction Études et programmation de Rennes
Métropole. Il peut l’orienter vers les services com-
pétents selon les problématiques posées. Il aide les
nouveaux élus en début de mandat à comprendre
les procédures et les démarches pour élaborer
leurs projets d’urbanisme. »
En 2013, les urbanistes territoriaux référents ont
participé à la mise en place des démarches de
renouvellement urbain (comme à Vezin-le-Coquet),
à rechercher des procédures appropriées pour
de nouvelles opérations (comme à Saint-Sulpice-
la-Forêt) ou à cadrer des études préalables
(par exemple à Laillé). Ils se sont aussi fortement
impliqués pour permettre aux projets commu-
naux d’être pris en compte dans la procédure de
révision du SCoT.
Les urbanistes territoriaux à l’écoute des communes
ONZE URBANISTES TERRITORIAUX RÉFÉRENTS ACCOMPAGNENT
LES COMMUNES DE RENNES MÉTROPOLE EN QUÊTE D’ASSISTANCE
ET D’EXPERTISE SUR LEURS PROJETS D’AMÉNAGEMENT.
59rennes métropole | rapport d’activités 2013
GÉORENNESMÉTROPOLE
GéoRennesMétropole est une
application web géogra-
phique. Destinée au grand
public, elle doit permettre à chacun
de se repérer sur l’ensemble des voies
et des adresses, mais aussi de repérer
un très grand nombre d’équipements.
Le but d’une telle cartographie de
Rennes Métropole est d’insister sur
une appartenance à un même territoire
au travers d’une carte partagée, c’est
d’ailleurs l’objectif du plan de ville com-
munal et intercommunal (PVCI).
Initié en 2009, cet outil doit valoriser
territorialement les actions de l’agglo-
mération et des communes auprès du
grand public.
Actuellement, 89 000 adresses,
10 800 voies et 6 000 équipements ap-
paraissent sur le plan qui doit pouvoir
s’adapter à toutes les réutilisations
possibles : open data, site internet de
Rennes Métropole, GéoBretagne.
Parallèlement, le service SIG a commen-
cé en 2013 à travailler au remplacement
de l’intranet géographique de la Ville de
Rennes et de l’extranet cartographique
de Rennes Métropole. Le nouveau por-
tail web, qui sera disponible début 2015,
permettra un accès plus facile au stock
de données géographiques existant
dans les deux collectivités.
site internet : www.geo.rennesmetropole.fr
D. G
ou
ray
60 rennes métropole | rapport d’activités 2013
LA POLITIQUE FONCIÈRE
La ligne b au cœur de l’action foncière 2013
LA LIGNE B DU MÉTRO ET LE RENOUVELLEMENT
URBAIN ONT MARQUÉ L’ACTION FONCIÈRE
DE RENNES MÉTROPOLE EN 2013.
«La politique foncière de Rennes Métro-
pole a pour objectif de mettre en œuvre
les projets sur le territoire de l’agglomé-
ration. Elle a aussi pour but de maîtriser le prix
du foncier », explique Joëlle Hédou, responsable
du service Foncier de Rennes Métropole. Cette
action, qui se traduit par des acquisitions et des
cessions, permet d’avoir une vision à long terme
et de soutenir les projets des communes. « Le por-
tage financier de Rennes Métropole s’effectue
en amont, généralement entre cinq et quinze
ans avant la réalisation. Nous savons ainsi où
sont les projets et quelle est leur cohérence dans
l’environnement urbain », poursuit Joëlle Hédou.
Les acquisitions effectuées au titre du Programme
d’action foncière ( PAF ) sont réalisées à la demande
des communes afin de faciliter la mise en œuvre
de leurs projets. En 2013, 92 % ( soit 2 059 161 € ) de
ces acquisitions ont porté sur une action de renou-
vellement urbain, c’est-à-dire la reconstruction
de la ville sur elle-même. Les 8 % restants se sont
inscrits dans une démarche d’extension urbaine
( 177 031 € ). Au total, 18 acquisitions ont été effec-
tuées dans le cadre du PAF.
143 ACQUISITIONS POUR LA LIGNE B
Autres achats de foncier : ceux réalisés pour des
opérations communautaires. En 2013, plus de
145 acquisitions ont ainsi été faites pour un
montant total de 5 140 239 €. 143 d’entre elles
ont d’ailleurs été réalisées dans le cadre de la
deuxième ligne du métro ( 3 566 419 € de locaux
et de fonds de commerce, 414 376 € de terrains
et 175 472 € de tréfonds ). « Nous avons beaucoup
acheté pour le métro en 2013. Il faudra faire de
même en 2014 » en raison de l’avancée du projet,
précise Pierre Benaben, chargé d’études d’urba-
nisme pour Rennes Métropole.
L’action foncière de Rennes Métropole se traduit
également par des cessions. Quatorze biens acquis
auparavant dans le cadre du PAF ont donc été cédés
pour réaliser des projets d’initiative communale.
Un bien a notamment été vendu à des agriculteurs
pour une compensation agricole. Le montant glo-
bal des cessions s’élève à 1 829 506,46 € ( dont 78 %
en renouvellement urbain, 16 % en extension
urbaine et 6 % en agricole ).
les travaux pour la ligne b, place sainte-anne à rennes.
D. G
ou
ray
61rennes métropole | rapport d’activités 2013
D’APRÈS L’OBSERVATOIRE DU FONCIER 2012 DE L’AUDIAR
75 hade surfaces vendues pour l’habitat,
contre 110 en 2011
16,3 € / m2
C’est le prix moyen par mètre carré
pour le marché de loisirs sur Rennes
Métropole en 2012 ( contre 5,4 € en 2011 )
98mutations pour les terrains agricoles
en 2012 ( soit 281 hectares ),
contre 61 sur la période 2009-2011
Les mutations du foncier
Pour les terrains et le bâti, des outils per-
mettent de connaître l’évolution des
marchés à Rennes Métropole. Les observa-
toires du foncier et de l’immobilier sont de ceux-là.
Ils informent sur l’évolution des prix et les dispa-
rités sur le territoire.
« Le nombre de surfaces vendues destinées à l’ha-
bitat a baissé en 2012 », constate Joëlle Hédou, res-
ponsable du service Foncier pour Rennes Métro-
pole. « Cela révèle la crise », poursuit-elle à la vue
des chiffres de l’Observatoire du foncier ( voir ci-
contre ). Cet outil, réalisé par l’Audiar, est construit
à partir des données du ministère des Finances
( géo portail DVF – Demande de Valeurs Foncières ).
RENNES MÉTROPOLE ET FONCIER DE BRETAGNE
Une convention cadre a été signée en
2011 pour une durée de cinq ans entre
Rennes Métropole et l'établissement
public foncier ( EPF ) Foncier de Bretagne
définissant les conditions d'intervention
de l'EPF sur la base d'une enveloppe
prévisionnelle de 20 millions d'euros
pour les acquisitions et le portage
foncier sur l'ensemble du territoire de
Rennes Métropole. L'année 2013 a été
marquée par la poursuite de la mise en
œuvre concrète de ce partenariat et
donc la signature de nouvelles conven-
tions opérationnelles de portage foncier.
À la date d'aujourd'hui, les conventions
opérationnelles signées concernent
les opérations d'intérêt communautaire
telles que ViaSilva ou EuroRennes.
Neuf opérations communales profitent
également de ce partenariat via des
conventions distinctes : Cesson-Sévigné,
Chantepie, La-Chapelle-des-Fougeretz,
Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Pont-Péan,
Rennes, Romillé, Saint-Jacques-de-la-
Lande et Thorigné-Fouillard.
terrain agricole à nouvoitou.
C. L
e D
évé
ha
t
À l’inverse, la même année, les chiffres des ventes
des terrains pour un usage de loisirs sont en aug-
mentation. « Il s’agit par exemple d’achats de
terrains pour des jardins dans des zones non
constructibles, mais sur de petites surfaces et
pour des prix peu élevés. »
Du côté du marché agricole, l’Observatoire du
foncier révèle qu’il y a eu en 2012 plus de ventes
de terrains agricoles que les années précédentes.
Autre outil : l’Observatoire de l’immobilier.
Il révèle, quant à lui, que les deux tiers des
reventes de logements d’occasion concernent
des appartements.
Rennes Métropole et les cessions des biens de l’État
L’État se mobilise en faveur du logement. Une
loi allant dans ce sens a été promulguée en
janvier 2013. Plusieurs cessions de sites
par l’État ont depuis été proposées sur Rennes.
Rennes Métropole est intervenu pour accompa-
gner la Ville de Rennes, notamment par rapport
à la programmation de possibles logements sur
ces opérations.
L’ancienne caserne de Guines, située boulevard
de la Tour d’Auvergne, la prison Jacques-Cartier,
le 6 allée du Danemark, le 24, rue Antoine-Joly et le
62, rue Dupont-des-Loges sont les différents lieux
que l’État a souhaité céder à la Ville de Rennes en
2013. Parmi ces propositions, trois sont actuelle-
ment en cours d’études. En tout, l’ensemble de
ces sites représente 3,5 ha.
Cette démarche s’inscrit en fait dans le cadre de
la nouvelle loi relative à la mobilisation du foncier
public en faveur du logement et du renforcement
des obligations de production de logement social.
Son but : mobiliser l’État et les collectivités face
à la crise du logement et contribuer à la mise en
œuvre des objectifs nationaux pour la construc-
tion de logements sociaux. « L’idée de cette loi
est d’aider les communes dans leur politique en
matière de logement social », précise Joëlle Hédou
de Rennes Métropole.
Afin d’atteindre cet objectif, la loi a mis en place un
dispositif de la « décote logement social ». Concrè-
tement, « plus il y a de programmes de logements
sociaux et aidés, plus la charge foncière de réfé-
rence est diminuée. Cela réduit donc le coût du
foncier », explique Joëlle Hédou.
Seul bémol : les terrains cédés dans ce cadre s’ins-
crivent souvent dans des programmes de renou-
vellement urbain. Les risques de pollution des sols
sont donc plus élevés, et le coût de remise en état
est également plus important.
62 rennes métropole | rapport d’activités 2013
L’AGRICULTURE ET LES FORMES URBAINES
62 000 hectares de surfaces agricoles sur le pays de Rennes sont mis
en valeur par 1 300 exploitations qui génèrent des emplois dans
l’agriculture et l’agroalimentaire. Ce secteur économique doit
aussi participer harmonieusement au cadre de vie des habitants. Le Pro-
gramme local de l’agriculture (PLA), accord-cadre signé en 2008 et reconduit
en 2013, détaille des axes de partenariat avec les organisations agricoles
pour maintenir la viabilité du travail de la terre au sein de Rennes Métropole.
PROXIMITÉ AVEC LA CAMPAGNE BOCAGÈRE
L’agriculture du bassin rennais reste dynamique. Mais aujourd’hui, les
destins de la ville et des exploitations agricoles sont liés. D’où le concept
de ville-archipel adopté par les élus du pays de Rennes. L’approche vise à
laisser une large part aux espaces agricoles et naturels entre les bourgs et
les villes. Il s’agit, en fait, de garantir un cadre de vie agréable aux habitants
et une proximité forte avec une campagne bocagère façonnée par l’activité
des agriculteurs. « Il faut garder une alternance entre ville et campagne,
Le programme local de l’agriculture
EN 2013, LES ACTIONS MISES EN ŒUVRE PAR LE PROGRAMME
LOCAL DE L’AGRICULTURE, ACCORD-CADRE SIGNÉ EN 2008,
SE SONT POURSUIVIES. FOCUS SUR UN PROGRAMME IMPORTANT
POUR L’AGRICULTURE MÉTROPOLITAINE.
l’alternance ville et campagne à pacé.
M. R
ap
illi
ard
insiste Pascal Verdier, chargé de mission Agriculture et espaces naturels
pour Rennes Métropole. L’agriculture doit se maintenir près des villes. Mais
sa présence en secteur péri-urbain implique des contraintes spécifiques. »
ENJEUX ET OBJECTIFS
D’où la mention dans le PLA de la création d’un observatoire de l’agriculture.
Son but est de faire un point régulier sur le dynamisme économique des
filières du secteur, mais aussi sur le foncier, l’urbanisme et l’environnement.
C’est un support pour développer les échanges entre les élus locaux et les
responsables agricoles.
Autre enjeu du PLA : concilier urbanisme foncier et agriculture. Dans un
contexte de forte concurrence pour l’accès à la terre, il convient de mettre
en place des actions foncières pour limiter la perte de surfaces cultivables.
Le PLA vise aussi à préserver le bocage, la caractéristique principale du
paysage de Rennes Métropole. Certains habitants y voient d’ailleurs un
élément fort de l’identité locale.
Bien sûr, ce programme, signé notamment par Rennes Métropole et la
Chambre d’agriculture du département, prend aussi en compte le nouveau
contexte énergétique et climatique. Cela passe notamment par la valorisa-
tion des ressources des énergies renouvelables agricoles et l’anticipation
des impacts climatiques.
Dernier objectif du PLA, et pas des moindres, le développement des liens
entre citadins et agriculteurs. L’activité de ces derniers est souvent mal
connue. Il semble pourtant nécessaire de renouer le contact pour faciliter
le vivre-ensemble, le développement des circuits courts et des produits
locaux de qualité en est un bon exemple.
EN 2013, RENNES MÉTROPOLE ET LA CHAMBRE D’AGRICULTURE D’ILLE-ET-VILAINE ONT LANCÉ
UNE OPÉRATION DE RECENSEMENT DES FERMES, DE LEURS PROPRIÉTAIRES ET DE LEURS
PRODUCTIONS. LEUR BUT : CONSTITUER UN ATLAS DU PARCELLAIRE AGRICOLE MÉTROPOLITAIN.
Deux promenades urbaines ont été inaugu-
rées en 2013. Elles portent sur les secteurs
sud et nord-ouest de l’agglomération.
Initié en 2002 par Rennes Métropole en partena-
riat avec l’Office de tourisme, le cycle des Prome-
nades urbaines a été clôturé en 2013. L’ensemble
des communes de Rennes Métropole a, en effet,
été couvert.
D’abord destinées aux élus, puis à tous les habi-
tants, ces promenades proposaient, au-delà de
la balade, une vision du développement urbain
local, à partir de réalisations à Rennes et dans
trois à quatre communes de Rennes Métropole.
« L’idée de ces visites guidées était de faire par-
tager le modèle de développement de Rennes
Métropole, explique Céline Racapé, chargée de
mission au service Prospective, évaluation et déve-
loppement durable de Rennes Métropole. Elles ont
permis de montrer la diversification des formes ur-
baines, les équipements, les différents aménage-
ments d’espace, mais aussi d’expliquer comment
les communes évoluent et prennent en compte
l’évolution des modes de vie. »
Les médiations de l’Office de tourisme sont en-
richies grâce à l’application numérique « prome-
nades urbaines augmentées », téléchargeable
sur tablette. Différents médias complètent le
63rennes métropole | rapport d’activités 2013
L’atlas du parcellaire agricole
Les promenades urbaines
Les opérations d’urbanisme ne sont pas sans
conséquence sur les exploitations agricoles.
C’est justement pour mieux anticiper et com-
penser cet impact que l’Atlas du parcellaire agri-
cole va être constitué. Le projet a été lancé fin 2012
et son action a débuté en 2013.
Il s’agit en fait de constituer une base de données
qui fournit les informations essentielles sur les
fermes et leurs terres. Pour l’alimenter, Rennes Mé-
tropole et la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine
recueillent des données utiles telles que l’âge des
exploitants et les types de productions agricoles.
Concrètement, ces renseignements vont notam-
ment être exploités pour la réalisation des pro-
jets d’urbanisme. Ils permettront de voir quels
agriculteurs seront concernés et quelles exploita-
tions risquent d’être perturbées. Il sera ainsi plus
simple d’identifier les exploitants pour lesquels
il faut retrouver des terres, et dans quel secteur
géographique, ainsi que, par exemple, ceux qui labours et semis à acigné.
FERMIERS DU COIN
Quelque 230 mètres carrés de produits
alimentaires, venus de nos campagnes,
sont désormais proposés aux habitants
de l’agglomération. Ouvert à Saint-
Jacques-de-la-Lande en septembre 2013,
le magasin Les Fermiers du coin, dont
l’installation a été soutenue par Rennes
Métropole, présente dans ses linéaires
les denrées alimentaires issus d’une
quarantaine de fermes du département.
Ce mode de consommation favorise les
circuits courts. La démarche implique,
en effet, moins de déplacements, moins
d’emballages et moins de dispositifs de
réfrigération.
FERME EN VILLE
L’événement propose au grand public de
découvrir l’agriculture de l’aggloméra-
tion rennaise et de notre département.
En 2013, du 12 au 16 juin, 150 agriculteurs
ont permis à tous de découvrir des ani-
mations autour des animaux ( traite des
vaches, atelier cuisine, etc. ) mais aussi
de goûter une gamme de produits issus
de l’agriculture locale. Des visites étaient
également prévues, notamment celle
d’une usine laitière de Cesson-Sévigné
et d’un élevage de porcs à Pacé.
DES ÉTUDIANTS PLANCHENT SUR LA VILLE ET SES
RESSOURCES AGRICOLES
Quels sont les rapports entre urbanisme
et agriculture ? Diverses promotions
d’étudiants ont travaillé sur cette
question dans le cadre d’un programme
national coordonné par le réseau Terres
en Villes. En 2013, des étudiants de l’École
d’architecture rennaise ( ENSAB ) ont, par
exemple, tenté de repenser la ville et ses
ressources agricoles en l’inscrivant dans
une logique de durabilité et d’autonomie.
Ces travaux ont abouti aux étonnants
concepts d’éclairage public à partir de
vers luisants, ou de places de parking
dotées d’un petit potager. Des géo-
graphes ont réfléchi sur l’organisation et
les usages des interfaces où les limites
urbaines sont au contact des espaces
agricoles. Enfin, des agronomes d’Agro-
campus Ouest ont poursuivi l’étude
prospective « Rennes ville vivrière ».
CONFÉRENCES FORMES URBAINES
Le cycle de conférences Formes
urbaines, qui vise à sensibiliser autour
des enjeux de la ville, s’est poursuivi en
2013. Cette année, Pascal Picq, paléoan-
thropologue, a présenté la théorie de
l’évolution des espèces appliquée aux
préoccupations des territoires et des
organisations. Ces rendez-vous dédiés
aux grandes évolutions sociétales et
urbaines étaient inscrits cette année
dans la thématique de l’aménagement
des villes en Europe, puisqu’a été
accueilli un cycle de conférence co-
organisé avec l’Institut d’aménagement
et d’urbanisme de Rennes ( IAUR )
et le Centre d’Excellence Jean-Monnet.
partent prochainement à la retraite. Des échanges
de parcelles pourront aussi être possibles entre des
agriculteurs qui exploitent des terres éloignées
afin de réduire les déplacements des troupeaux et
des engins agricoles. L’Atlas aura rassemblé l’en-
semble des données des 43 communes de l’agglo
d’ici la fin 2014.
discours du guide conférencier grâce à des photos
anciennes des lieux, des images des intérieurs des
logements, des interviews d’architectes, d’habi-
tants et des pages WikiRennes qui relatent l’his-
toire et des anecdotes des communes.
M. R
ap
illi
ard
64 rennes métropole | rapport d’activités 2013
LA VALORISATION ET L’ÉLIMINATION DES DÉCHETS MÉNAGERS
Moins de gâchis, moins de déchetsEN 2009, RENNES MÉTROPOLE FIGURAIT PARMI
LES PREMIERS SIGNATAIRES D’UN PROGRAMME
LOCAL DE PRÉVENTION DES DÉCHETS AVEC
L’ADEME. DEUX ANS PLUS TARD, 70 % DES
ACTIONS PRÉVUES ONT DÉJÀ ÉTÉ LANCÉES.
«Rennes Métropole a choisi en 2013
d’élargir ses actions de prévention des
déchets pour aller au-devant de tous
les publics et sur tous les secteurs », annonce Marie
Neuschwander, responsable du service Valorisa-
tion des déchets ménagers.
Pour sa troisième édition, la Semaine européenne
de réduction des déchets ( Serd ) n’était plus concen-
trée sur l’esplanade Charles-de-Gaulle à Rennes
mais s’est tenue dans toute l’agglomération :
une dizaine de communes étaient engagées et
onze partenaires associés. On pouvait ainsi par-
ticiper à des ateliers de « relooking » de meubles,
de fabrication de produits ménagers, découvrir des
sites de compostage ou assister à des démonstra-
tions de broyage... Le réemploi a fait, cette année
encore, l’objet d’une attention particulière avec
un espace de gratuité à Bruz qui a connu un beau
succès. Les enfants d’Orgères et de Chavagne ont
été sensibilisés au gaspillage alimentaire grâce à
des ateliers culinaires qui se sont tenus à l’intérieur
d’un bus aménagé à cet effet. Des animations et
des visites d’équipements ont été réalisées… Au
bout du compte, ce sont plus de 800 personnes
qui ont participé à ces animations. À l’avenir, la
Serd devrait s’étendre à d’autres communes de
la métropole.
ARRÊTER LE GÂCHIS
De septembre à novembre, Rennes Métropole
a également participé, aux côtés de l’associa-
tion Aux goûts du Jour, à une opération baptisée
« le Tour de l’Ouest : Stop au gâchis alimentaire ! ».
Et là aussi, les actions se sont déroulées sur les
localités de la métropole avec un public varié.
« À la rentrée, nous avons pris part au festival
Tam-Tam organisé par le Crij à Rennes et destiné
aux étudiants, que l’on a parfois du mal à toucher,
ajoute Pénélope Le Roux-Alessio, responsable Pré-
vention et relations usagers du service Valorisation
des déchets ménagers. Nous avons également
mené cette action dans des supermarchés, à Mor-
delles et à Maurepas ( Rennes ). » Les animateurs
de Aux goûts du jour ont aussi travaillé avec les
enfants, très motivés, des écoles primaires et des
collèges de Bruz et de Vern-sur-Seiche. Ils ont ainsi
proposé des ateliers, des quizz interactifs et des
animations sur un stand représentant une cuisine
afin de présenter, de manière ludique, les gestes
simples pour réduire le gaspillage alimentaire.
Bilan positif pour cette action qui a rassemblé plus
de 1 300 personnes, des enfants aux séniors
( 480 élèves, 700 étudiants et 140 personnes en
supermarchés ). En 2014, le nombre des ateliers
sur ce thème devrait augmenter pour continuer à
s’adresser à ceux qui parfois ont peu ou pas accès
à ce genre d’informations.
atelier sur le gaspillage alimentaire à chavagne, en vue de réduire les déchets.
D. G
ou
ray
UNE NOUVELLE DÉCHÈTERIE À BRUZ
À Bruz, la déchèterie a été entièrement
reconstruite et agrandie, passant de
moins de 2 500 m2 à 12 000 m2 avec
12 quais. La plateforme de déchets verts
s’est développée avec 1 200m2 et, désor-
mais, le broyage est effectué sur place
pour optimiser les collectes. À la place
d’un caisson de réemploi, un local de
230 m2 a été construit et reçoit les objets
réutilisables avec la présence d’un
ou deux bénévoles d’Emmaüs durant
la journée.
La sécurité des usagers a été améliorée
avec la mise en place d’un nouveau sys-
tème de garde-corps et, pour éviter que
la déchèterie ne soit « visitée » en dehors
des heures d’ouverture, un fossé a été
creusé autour, des murets construits
et des haies constituées de plantes
piquantes entourent désormais le site.
Enfin l’installation de vidéosurveillance
est envisagée au cours de l’année
prochaine.
200
C’est le nombre de kilos d’ordures
ménagères collectés par habitant
de Rennes Métropole en 2013, soit
huit de moins qu’en 2012. À comparer
avec la moyenne française en 2011
de 288 kilos collectés par habitant.
DES TRAVAUX POUR L’ISDND
L’Installation de stockage de déchets non
dangereux ( ISDND ) des Hautes-Gayeulles
est un espace clos d’une superficie de
15 ha, dont 11,5 dédiés au stockage. Les
balayures de voirie des communes de
Rennes Métropole, le plâtre collecté
en déchèteries, les sables des stations
d’épuration et accessoirement de la laine
minérale y sont déposés.
Pour réduire les lixiviats – l’eau de pluie
qui passe au travers des casiers et se
charge en polluants –, des travaux ont
été menés sur cette installation. Trois
anciens casiers déjà étanchéifiés ont été
reprofilés en retravaillant les pentes afin
d’éviter que l’eau ne stagne et un autre a
été fermé car il était arrivé en fin d’exploi-
tation. La fermeture d’un casier consiste
à le rendre étanche grâce à des couches
d’argile et des géotextiles en matière
plastique, il est implanté avec une pente
suffisante pour que l’eau ruisselle. Désor-
mais, une belle pelouse recouvre le tout
et les infiltrations sont réduites.
BARO’MÉTROPOLE Quantité de déchets ménagers et assimilés collectés
( en kilogrammes par habitant )
CHIFFRES CLÉS 2013
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
a
b
c
d
e
483valeur 2012
de rennes métropole
a
503
valeur 2012 du panel
b
rennes métropole panelévolution du positionnement :
Le territoire s'est davantage investi dans la réduction des déchets ménagers
que les autres agglomérations comparables.
D. G
ou
ray
+ 8 857Augmentation
de la population
par rapport à 2012
196 410 tStabilisation
de la quantité
de déchets produite
+ 151Augmentation
du nombre
de bornes enterrées
66 rennes métropole | rapport d’activités 2013
C. A
bla
in
67rennes métropole | rapport d’activités 2013
4UNE MÉTROPOLE CAPITALE RÉGIONALE,
ATTRACTIVE ET ENTRAÎNANTE
68 rennes métropole | rapport d’activités 2013
LE PUBLIC A-T-IL ÉTÉ AU RENDEZ-VOUS ?
Oui. Nous avons enregistré plus de 31 000 visites,
dont 88 % d’Ille-et-Vilaine. Il s’agit de l’une des plus
belles fréquentations depuis l’ouverture du musée.
L’EXPOSITION A OBTENU UNE RECONNAISSANCE
NATIONALE ?
Le label d’exposition d’intérêt national du minis-
tère de la Culture lui a été décerné. Il récompense
les musées pour la qualité de leur travail. Pour
nous, c’est une reconnaissance de notre approche
pluridisciplinaire et de ce travail de coopération,
mais aussi une participation financière non négli-
geable pour ce projet d’importance.
Une exposition reconnue
d’intérêt national.
ENTRETIEN AVEC CÉLINE CHANAS,
DIRECTRICE DU MUSÉE DE BRETAGNE
L’EXPOSITION EST UN PROJET COLLABORATIF... ?
L’exposition Terre-Neuve, Terre-Neuvas, consacrée
à l’histoire de la pêche française dans les eaux de
Terre-Neuve du XVIe au XXe siècle, a été conçue en
coproduction par quatre musées : le musée de Bre-
tagne, le musée d’histoire de Saint-Malo, le musée
d’art et d’histoire de Saint-Brieuc et le musée du
Vieux-Granville. Notre ambition était de travailler
sur un thème qui faisait sens au niveau du terri-
toire, le bassin normand-breton. Historiquement,
les ports de cette région, notamment Saint-Malo
et Granville, ont constitué le plus grand bassin
d’armement pour la pêche morutière en France.
Leurs habitants entretiennent encore aujourd’hui
un rapport privilégié avec cette histoire. Au fil du
temps, cette économie étant de plus en plus ren-
table, le recrutement s’est étendu à l’arrière-pays.
... ET ITINÉRANT ?
L’exposition se décline en deux volets. Le premier,
L’aventure de la pêche morutière, a été présenté
au musée de Bretagne, du 19 octobre 2013 au 19
avril 2014, et se poursuit à Saint-Malo. Le second,
Le temps de l’absence, met l’accent sur ceux qui
restent à terre. Il a été présenté à Saint-Brieuc
puis à Granville.
QU’AVEZ-VOUS MIS EN AVANT AU MUSÉE
DE BRETAGNE ?
L’exposition invitait à prendre la mer. Elle dressait
aussi le portrait d’une activité économique vitale,
pratiquée dans des conditions de vie difficiles.
Sur 600 m2, 350 objets ont été présentés, dont un
spécimen de morue naturalisée et un doris. Une
approche diversifiée de l’exposition a été mise
en place grâce à un programme d’actions cultu-
relles avec des rencontres, des conférences et
des projections.
LES ÉVÉNEMENTS DE LA CULTURE
l’exposition, en deux volets, est le fruit de la collaboration entre le musée de bretagne et ceux de granville, saint-brieuc et saint-malo.
R. V
ola
nte
Terre-Neuve, Terre-Neuvas, un succès de fréquentation pour
le musée de Bretagne
69rennes métropole | rapport d’activités 2013
LE MANOIR DE TIZÉ, SITE EXPÉRIMENTAL D’ARCHITECTURES
L’association Au bout du plongeoir
regroupe des artistes et des profession-
nels de l’architecture. Elle est implantée
au manoir de Tizé, à Thorigné-Fouillard.
Le domaine, qui a une valeur patrimo-
niale indéniable, est géré par Rennes Mé-
tropole. Son devenir est un enjeu majeur.
Rennes métropole a sollicité l’associa-
tion, dans le cadre d’un marché public,
pour mener une réflexion sur l’avenir du
lieu avec des architectes, des artistes,
les habitants, etc. Cette démarche inno-
vante est lancée sous la dénomination
« site expérimental d’architectures ».
LES ARAIGNÉES ONT LA BOUGEOTTE !
Issue de la volonté commune de l’Espace
des sciences de Rennes et du muséum
national d’Histoire naturelle de Paris,
l’exposition Au fil des araignées a pour
but de faire découvrir ces animaux
méconnus. Cette exposition, qui a vu le
jour à l’Espace des sciences de Rennes
( présentée aux Champs Libres en 2008
et 2009 ), a ensuite jeté ses filets sur
d’autres lieux : en 2011 au Cap Sciences
à Bordeaux, en 2012 au muséum national
d’Histoire naturelle de Paris, au Puy-en-
Velay et au Pavillon des Sciences
à Montbéliard en 2013. Elle se rend
à Grenoble en 2014.
DES SCIENTIFIQUES DE RENOM AUX MARDIS DES SCIENCES
Biologistes, chimistes, physiciens, mathé-
maticiens, astrophysiciens, médecins…
viennent exposer aux Champs Libres leurs
découvertes ou leurs avancées scientifiques. En
2013, 11 250 personnes sont venues assister à ces
conférences, l’occasion de rencontrer d’éminents
scientifiques venus de toute la France, tels que
Philippe Taquet, le spécialiste français des dino-
saures et président de l’Académie des sciences,
le biologiste Pierre-Henry Gouyon, le physicien
Édouard Brézin, l’astrophysicien Jean-Pierre
Bibring ou l’informaticien Gérard Berry.
Les Mardis des sciences sont des conférences scien-
tifiques hebdomadaires. Pour renforcer les liens
entre la science et le plus grand nombre, susciter
l’intérêt pour la pensée scientifique, repousser les
peurs qu’elle suscite parfois, pour comprendre que
la recherche sert à faire avancer les connaissances
sur le monde et s’attache à répondre aux grandes
interrogations de notre société.
La queue pour une expo !L’EXPOSITION PARCE QUEUE AURA MARQUÉ L’ANNÉE 2013 PAR SON ORIGINALITÉ
ET SA CAPACITÉ À S’ADRESSER À UN LARGE PUBLIC.
En 2013, l’Espace des sciences a présenté Parce
queue, une exposition originale centrée
sur les queues des animaux. Elle permet de
découvrir la biodiversité animale et d’aborder de
façon ludique le thème de l’évolution. L’originalité
de cette exposition, et ce n’est pas la moindre,
est de faire côtoyer des squelettes, des animaux
naturalisés et du multimédia.
COLLABORATION RENNES-NANTES
Pour l’occasion, le muséum de Nantes a apporté une
partie de ses collections et l’Espace des sciences, lui,
s’est centré sur les axes qu’il maitrise bien, le multimé-
dia, l’animation et la médiation. Et cela donne au bout
du compte un véritable partenariat, une collaboration
Rennes - Nantes très réussie. L’Espace des sciences en
a profité pour expérimenter une « cabine d’essayage »
où le visiteur, affublé d’une queue de dragon ou
de paon, était pris en photo ! La preuve que l’on
peut aborder le thème de l’évolution avec hu-
mour ! Et puis, durant cette manifestation, l’Espace
proposait des animations - sa marque de fabrique -
avec un médiateur qui apportait des précisions sur
le thème abordé. L’exposition a su attirer plus de
38 000 visiteurs.
R. V
ola
nte
Le planétarium de l’Espace des sciences pro-
pose en moyenne 1 200 séances par an et
réunit 55 000 visiteurs. Des travaux de rénova-
tion ont été réalisés en 2013 : les vidéoprojecteurs
et l’écran ont été changés et les bases de données
ont été retravaillées. Les médiateurs ont aussi dû
se former, s’exercer à ces nouvelles projections
car au planétarium, les représentations ont lieu
en direct, en temps réel. « Ici, ce n’est pas un film
que l’on passe mais bien un médiateur qui, grâce
à trois ou quatre ordinateurs, lance la musique
en direct et telle planète ou telle étoile apparait
au bon endroit au bon moment » explique Julie
Zaug, chargée de communication de l’Espace des
sciences.
COMME À BARCELONE ET VARSOVIE
Maintenant, grâce à la 3D en relief, les specta-
teurs, qui portent des lunettes stéréoscopiques,
peuvent découvrir le ciel tel qu’il était voici trois
millions d’années ou tel qu’il sera le soir même.
En Europe, il n’existe que trois planétariums à
utiliser ce système novateur : Rennes, Barcelone
et Varsovie. Des projections 3D relief ont démar-
ré en 2014 pour le public avec une approche plus
poétique, plus contemplative, sans commentaire
mais avec de la musique. Pour que le cosmos fasse
toujours rêver !
Plein les yeux !LE PLANÉTARIUM A SUBI D’IMPORTANTS TRAVAUX EN 2013 POUR PROPOSER DÉSORMAIS
DES PROJECTIONS EN 3D RELIEF. UN EFFET SAISISSANT POUR LES SPECTATEURS.
FRÉQUENTATION DU PLANÉTARIUM
EN 2013
55 844 personnes
Pla
né
tari
um
Esp
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s sc
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ces
70 rennes métropole | rapport d’activités 2013
LA COOPÉRATION
Les Opportunités digitales LES PREMIÈRES RENCONTRES FRANCOPHONES DU NUMÉRIQUE, PROGRAMMÉES EN 2014 ET APPELÉES OPPORTUNITÉS DIGITALES,
ONT ÉTÉ CRÉÉES EN 2013 GRÂCE À UNE COOPÉRATION ENTRE RENNES MÉTROPOLE ET QUÉBEC INTERNATIONAL,
L’AGENCE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DE LA VILLE DE QUÉBEC.
sous forme de débats, conférences, ateliers,
rendez-vous d’affaires, visites d’entreprises,
soirées et exposition des savoir-faire.
PRATIQUES INNOVANTES
Ce rendez-vous économique a pour objectif de
favoriser le partage des pratiques innovantes
entre les acteurs du numérique et de les croiser
avec les besoins et les attentes des principales
filières économiques de Bretagne, du Québec,
et, plus largement, francophones. L’événement
sera intégré dans un programme plus global de
quatre jours, La semaine du numérique, à Rennes.
Environ 400 participants sont attendus à ces pre-
mières Opportunités digitales : entreprises, pôles
de compétitivité, chercheurs des universités et
des grandes écoles, etc. En juillet 2013, les deux
territoires ont déjà acté la tenue d’une seconde
édition au Québec au printemps 2015. « Si l’événe-
ment constitue un succès, il pourrait être amené
à se pérenniser », conclut Gwénaël Bodo.
La coopération entre Rennes Métropole et
le Québec est ancrée dans le numérique
depuis ses débuts, il y a trois ans. Pour ces
deux territoires d’excellence dans ce domaine, le
numérique représente un fort potentiel de déve-
loppement. Sur la métropole rennaise, la filière
pèse aujourd’hui 16 500 postes, soit 7 % des emplois
du secteur privé de la zone d’emploi de Rennes.
La relation avec le Québec, où se concentrent les
acteurs nord-américains de l’innovation, de la
création et du numérique, présente un intérêt
majeur pour les acteurs bretons.
UN ÉVÉNEMENT DÉDIÉ AU NUMÉRIQUE
En juillet 2013, Rennes Métropole et Québec Inter-
national, l’agence de développement économique
de la capitale québécoise, ont signé une conven-
tion de production portant sur les deux premières
éditions d’un événement dédié au numérique.
Intitulée Opportunités digitales et sous-titrée
« Les rencontres francophones du numérique »,
la manifestation participe à une volonté commune
de développer les coopérations numériques avec
les autres pays francophones, particulièrement
en Afrique.
PREMIÈRE ÉDITION EN 2014
Les premières Opportunités digitales, organisées
par Rennes Métropole et Québec International,
se tiendront, le mercredi 15 et jeudi 16 octobre
2014, aux Champs Libres. « Les filières santé et
agro-alimentaire et le secteur des entreprises
culturelles et créatives, particulièrement, seront
invités à exprimer leurs besoins et leurs attentes à
l’égard de la filière numérique », souligne Gwénaël
Bodo, directeur de la Stratégie et du rayonnement
métropolitain à Rennes Métropole. Au cours de
ces deux journées, les échanges se dérouleront
« Les filières santé et agro-
alimentaire et le secteur des
entreprises culturelles et créatives,
particulièrement, seront invités
à exprimer leurs besoins et leurs
attentes à l’égard de la filière
numérique. »
gwénaël bodo, directeur de la stratégie
et du rayonnement métropolitain
de nombreuses entreprises du numériques s’épanouissent sur rennes métropole, comme ama qui a été sélectionnée pour développer des applications sur google glass.
F. H
am
on
D. G
ou
ray
le site de la manifestation :
www.opportunites-digitales.com
« Le projet participe aussi à ancrer
Rennes dans un territoire maritime. »
gwénaël bodo, directeur de la stratégie
et du rayonnement métropolitain
LA 3D AU CŒUR DE LA COOPÉRATION ENTRE RENNES
MÉTROPOLE ET QUÉBEC
Le Fonds franco-québécois pour la coopé-
ration décentralisée aide au développe-
ment de projets d’intérêt commun entre
la France et le Québec en allouant des
crédits sur deux ans. En 2012, le projet 3D
et médiation urbaine, porté par Rennes
Métropole et la ville de Québec, a été
labellisé. « La 3D aide les habitants à
mieux appréhender le territoire et les
projets d’aménagement », note Christelle
Gibon, du service Systèmes information
géographique ( SIG ).
Le partenariat entre les deux territoires
implique aussi les universités Rennes 2
et de Laval ( à Québec ) ainsi que les entre-
prises spécialisées, Archividéo et Trifide.
Grâce au projet, en 2013, une rétrospec-
tive des dispositifs 3D déjà mis en place à
Rennes a été effectuée. Une expérimenta-
tion sur la navigation piéton en 3D est
engagée, afin de voir le territoire à hau-
teur d’homme et non plus en mode aérien.
La société rennaise Archividéo ( mainte-
nant Dassault Systèmes ) développe, elle,
une maquette 3D de la ville de Québec.
Ces échanges de compétences valorisent
les savoir-faire de Rennes, précurseur en
France en matière de 3D.
71rennes métropole | rapport d’activités 2013
patrick rimbert, maire de nantes en 2013, et daniel delaveau, maire de rennes et président de rennes métropole en 2013, lors de la rencontre rennes-nantes de novembre.
Les agglomérations rennaises et nantaises
coopèrent depuis 2009. Les actions sont
engagées notamment dans les champs de
l’attractivité, du tourisme, de la culture, de l’ac-
cessibilité et de la mobilité, de la communication,
de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Le 6 novembre 2013 s’est tenue, au Centre culinaire
contemporain de Rennes, la conférence perma-
nente annuelle entre les deux territoires. Un bilan
des coopérations dans les différents champs a
été présenté par les deux métropoles ainsi que
l’esquisse des perspectives de coopération pour
la prochaine mandature.
Dans un second temps, lors de cette journée, la
Délégation interministérielle à l’aménagement
du territoire et à l’attractivité régionale ( Datar )
a apporté un éclairage sur les complémentarités
des deux territoires. Dans l’étude Regards croisés
sur les revues territoriales métropolitaines de
Nantes/Saint-Nazaire et de Rennes/Bretagne,
la Datar est revenue sur le processus de métro-
polisation, le degré d’interdépendance entre les
deux métropoles et sur les principaux atouts et
faiblesses des territoires rennais et nantais.
Dans son étude, la Datar constate que Rennes et
Nantes appartiennent à la famille des métropoles
diversifiées, aux performances moyennes, à do-
minantes de services. Rennes est supérieure à la
moyenne dans les domaines de la connaissance,
de l’innovation et du rayonnement politique.
Le rapprochement a donc tout intérêt à se pour-
suivre pour que Nantes et Rennes soient plus
visibles à l’international.
Entre Nantes et Rennes, l’union fait la force
RENNES ET SAINT-MALO PARTENAIRES DU SKIPPER
GILLES LAMIRÉ
Depuis 2008, avec la prise de conscience
d’un territoire renno-malouin, les deux
agglomérations ont engagé une coopéra-
tion. Elle a connu un coup d’accélérateur
en 2013, avec la signature d’un partena-
riat avec le skipper cancalais Gilles
Lamiré. Depuis le mois de juin, son trima-
ran est sponsorisé par Rennes Métropole
et Saint-Malo Agglomération.
« L’objectif est de donner de la visibilité
à cette coopération et de faire rayonner
ce grand territoire au niveau internatio-
nal, explique Gwénaël Bodo, directeur de
la Stratégie et du rayonnement métropo-
litain. Le projet participe aussi à ancrer
Rennes dans un territoire maritime. »
Mission réussie, le skipper a porté haut
les couleurs renno-malouines. Avec
son bateau de 50 pieds, il a participé à
la Route des Princes, entre Lisbonne et
Roscoff, en juin, puis à la Jacques-Vabre
en novembre. Gilles Lamiré a terminé la
transatlantique à la troisième place de
sa catégorie, les Multi 50. De bon augure
pour 2014, le skipper sera au départ de
la prochaine Route du rhum.
D. G
ou
ray
D. G
ou
ray
F. H
am
on
72 rennes métropole | rapport d’activités 2013
CONTRAT DE TERRITOIRE 2011 - 2015
Un nouveau contrat de territoire
couvrant la période 2011-2015 a été
signé, le 6 mai 2013, entre Rennes Mé-
tropole et le Conseil général. L’enve-
loppe affectée à Rennes Métropole
pour les volets investissement et
fonctionnement s’élève à 12,3 M€
dont 4 M€ pour des projets d’inves-
tissement et 8,3 M€ pour des actions
de fonctionnement. Pour la première
fois, Rennes Métropole a proposé,
pour les projets d’investissement,
d’affecter une enveloppe de crédits
par secteur géographique afin de
soutenir les investissements d’in-
térêt supra-communal portés par les
L’actualité des contrats LES CONTRATS NÉGOCIÉS ENTRE RENNES MÉTROPOLE ET SES DIFFÉRENTS PARTENAIRES INSTITUTIONNELS
( ÉTAT, CONSEIL RÉGIONAL, DÉPARTEMENT ) CONTRIBUENT, À LA FOIS, AU FINANCEMENT DES GRANDS PROJETS
MÉTROPOLITAINS ET DES PROJETS COMMUNAUX.
communes, dont les pistes cyclables
intercommunales inscrites au Sché-
ma directeur vélo de Rennes Métro-
pole. Les élus de chaque secteur ont,
par conséquent, choisi les projets
qui bénéficieraient d’un co-finance-
ment au titre du contrat de territoire
2011 - 2015. Concernant le volet fonc-
tionnement, sont co-financées des
actions à caractère culturel ou spor-
tif menées par les communes de plus
de 10 000 habitants et les associa-
tions du territoire ( Opéra de Rennes,
rivière sportive de Cesson-Sévigné,
médiathèque Lucien-Herr de Saint-
Jacques-de-la-Lande, Tombées de la
Nuit, le Jardin moderne, etc. ).
la micro-crèche de gévezé.
les pistes cyclables intercommunales.
J. M
ign
ot
J. M
ign
ot
73rennes métropole | rapport d’activités 2013
LE PÔLE MÉTROPOLITAIN LOIRE - BRETAGNE
PREND DE L’AMPLEUR
Le Pôle métropolitain Loire-Bretagne, créé
en 2012, formalise les relations qui existent
depuis plus de vingt ans entre les agglomé-
rations d’Angers, Brest, Nantes, Rennes et
Saint-Nazaire. Il regroupe 1,6 millions d’habi-
tants. Un programme d’action est mené autour
de l’accessibilité du territoire, de la recherche,
de l’enseignement supérieur et du développe-
ment économique. En 2013, le pôle a pris
de l’ampleur et s’est doté d’une déléguée géné-
rale. Claire Godin est ainsi chargée d’organiser
la coopération entre les cinq métropoles.
www.polemetropolitainloirebretagne.fr
DISPOSITIF RÉGIONAL
Dans l’attente d’un nouveau dispositif contractuel ré-
gional dont le calendrier sera identique à celui du fu-
tur Programme opérationnel régional ( POR ) et du futur
CPER ( 2014 - 2020 ), le Conseil régional a souhaité mettre
en place pour l’année 2013 un dispositif financier transi-
toire. Dans le cadre de ce dispositif, l’enveloppe affectée
au pays de Rennes, d’un montant de 1 386 105 €, a permis
de co-financer six pistes cyclables, un parc vélo sécurisé,
le multi-accueil intercommunal de Gévezé, les cascades
du Thabor, le projet Vilaine-aval ( phase études ) et le sec-
teur mail Mitterrand de l’axe est-ouest ( phase études ).
CONTRAT DE PLAN ÉTAT-RÉGION ET PROGRAMME
OPÉRATIONNEL RÉGIONAL 2014-2020
Dans le cadre de l’élaboration du futur Programme
opérationnel régional (POR), Rennes Métropole
a contribué à l’élaboration du diagnostic régional afin
de donner sa vision des enjeux prioritaires pour le terri-
toire régional. Concernant le futur contrat de plan, des
premiers échanges sur les orientations et les contenus
ont eu lieu entre Rennes Métropole, l’État et la Région
Bretagne.
CONTRAT DE PROJETS ÉTAT-RÉGION 2007-2013 ET
PROGRAMME OPÉRATIONNEL RÉGIONAL 2007-2013
2013 était l’année de clôture pour ces deux dispositifs
contractuels. Tous les crédits négociés ont été sollicités,
notamment pour le Centre des congrès, la Cité inter-
nationale, l’espace entreprises Biopôle et le secteur
Lenoir-Beaulieu de l’axe est-ouest
l’opéra de rennes.
atelier de sérigraphie au jardin moderne.
section lenoir-beaulieu de l’axe est-ouest .
S. P
rio
u
C. L
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ura
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74 rennes métropole | rapport d’activités 2013
LE RAPPORT FINANCIER 2013
Aménagement urbain (environnement, foncier, réseaux NTIC, planification urbaine,…)
Interventions économiques et aides au tourisme
Logement, aide au secteur locatif et à l'accession
Transports urbains
Collecte et traitement des ordures ménagères
Enseignement supérieur et recherche
Culture (bibliothèques, mediathèques et musées)
Moyens des services
Actions en faveur des personnes en difficultés (insertion et gens du voyage)
60,177
36,705
32,467
15,205
7,938
5,786
2,948
1,600
0,374
163,201 TOTAL
0,23 %
3,55 %
4,86 %
9,32 %
19,89 %
36,87 %
22,49 %
1,81 %
0,98 %
1 | RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS 2013
( en millions d’euros )
Le secteur des transports urbains représente le premier poste de dépenses
d’investissement de Rennes Métropole, suivi par celui de l’aménagement urbain.
La politique du logement se place en troisième position, suivie par les
actions menées en faveur du développement économique et du tourisme.
travaux pour la réalisation de la ligne b à cleunay (rennes).
A N N E X E S
D. G
ou
ray
75rennes métropole | rapport d’activités 2013
Les investissements de Rennes Métropole ont progressé de 81,84 % sur la période 2008/2012.
Cette progression est due aussi bien aux investissements directs ( +118,05 % ), qu’aux subventions d’équipement ( +34,58 % ).
Le cumul des dépenses d’investissement sur la période est de 753,88 M€ , soit une moyenne de 125,6 M€ par an.
Investissements directs
dont : Investissements directs
Budget Principal
Subventions d’équipement
Investissements totaux
2008 2009 2010 2011 2012 2013
50,813
32,546
38,937
89,750
46,441
20,058
57,924
104,365
56,411
18,087
61,892
118,303
66,697
21,048
47,606
114,304
105,608
27,555
58,349
163,597
110,799
35,321
52,402
163,201
0
40
80
120
160
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Investissements autres budgets Investissements Déchets Investissements TransportsInvestissements Budget principal
Subventions d'équipement (tous budgets)
2 | ÉVOLUTION DES INVESTISSEMENTS
Compte administratif 2013 - Budgets consolidés
Dépenses réelles hors réintégrations et hors mouvements interbudgets
( en millions d’euros )
Aménagement urbain (environnement, foncier, réseaux NTIC, planification urbaine,…)
Interventions économiques et aides au tourisme
Logement, aide au secteur locatif et à l'accession
Transports urbains
Collecte et traitement des ordures ménagères
Enseignement supérieur et recherche
Culture (bibliothèques, mediathèques et musées)
Moyens des services
Actions en faveur des personnes en difficultés (insertion et gens du voyage)
60,177
36,705
32,467
15,205
7,938
5,786
2,948
1,600
0,374
163,201 TOTAL
0,23 %
3,55 %
4,86 %
9,32 %
19,89 %
36,87 %
22,49 %
1,81 %
0,98 %
A N N E X E S
76 rennes métropole | rapport d’activités 2013
Le montant des dépenses consolidées a augmenté de 11,726 M€ entre 2012 et 2013.
Cette évolution s’explique globalement par :
• L’augmentation des investissements directs ( + 5,19 M€ ) : augmentation essentiellement opérée
sur le budget annexe des déchets ( + 3 M€ ), en raison notamment de la réalisation du programme
d’enfouissement des bornes d’apport volontaires et sur les budgets annexes ( + 3,8 M€ ), dont les
budgets « Centre des congrès » et « Espace Entreprise Biopôle » ;
• La réapparition, en 2013, d’un report de déficit d’investissement à hauteur de +9 M€, sur le seul
budget principal. En effet, en raison de la mobilisation d’un emprunt de 20 M€, il n’y avait pas eu
de déficit d’investissement reporté en 2012.
Parallèlement, on assiste à une diminution des subventions d’équipements versées ( - 5,95 M€ )
en raison de la baisse des aides octroyées, au budget principal, dans le cadre du PLH.
Investissements directs
Gestion courante ( personnel, dette, charges de gestion courante et exceptionnelles )
Reversement de fiscalité
Exploitation Transports
Subventions d’équipement
Transferts versés
Reprise résultats antérieurs
TOTAL
CA 2012 CA 2013
105,608
97,639
66,677
65,725
58,349
41,236
0,159
435,392
110,799
99,953
66,599
68,879
52,402
39,272
9,215
447,118
3 | RÉPARTITION DES DÉPENSES
Compte administratif 2013 - Budgets consolidés
Dépenses réelles hors réintégrations et hors mouvements interbudgets
( en millions d’euros )
Gestion courante (personnel, dette, charges de gestion courante et exceptionnelles)
Exploitation Transports
Reversement de fiscalité
Investissements directs
Transferts versés
Subventions d'équipement
Reprise résultats antérieurs
9 %
12 %
15 %
25 %
15 %
22 %
2 %
A N N E X E S
77rennes métropole | rapport d’activités 2013
4 | RÉPARTITION DES RECETTES
Compte administratif 2013 - Budgets consolidés
Dépenses réelles hors réintégrations et hors mouvements interbudgets
( en millions d’euros )
Le montant des recettes consolidées
a augmenté de 12,66 M€ entre 2012 et 2013.
Cette évolution s’explique par la reprise des
excédents antérieurs ( + 11,28 M€ ), par le produit
de la fiscalité économique ( + 7 M€ ) et celui de
la fiscalité ménages ( + 4 M€ ). L’évolution du
produit fiscal s’explique à la fois par un effet
bases et par un effet extension de périmètre
( adhésion de la commune de Laillé ).
Néanmoins, des évolutions sur d’autres postes
de recettes nécessitent d’être commentées :
• La diminution du produit du Versement
Transports ( VT ) : - 5,21 M€ en raison de
l’encaissement anticipé des régulations
annuelles de VT intervenues en décembre
2012 au lieu de janvier 2013, du fait de
la fusion des URSSAF départementales ;
• La diminution des recettes diverses pour
- 8,18 M€ , liée à des remboursements d’avances
versées à des aménageurs de Zac qui
n’ont pas eu lieu en 2013 ( budget principal ).
Versement Transports
Fiscalité économique
Fiscalité ménages
FNGIR, FPIC et DCRTP
Subventions et dotations de l’État
Dotations autres collectivités
Emprunts
Recettes diverses
TEOM et redevances spéciales
Taxe de séjour
Reprise résultats antérieurs
TOTAL
CA 2012 CA 2013
95,080
84,443
79,260
7,839
84,643
19,146
2,662
33,992
25,748
0,754
150,170
583,739
89,871
91,533
83,391
8,991
81,106
21,003
5,000
25,817
27,296
0,942
161,452
596,402
27 %
4 %
5 %
0,25 %
1 %
4 %
15 %
14 %1 %
14 %
15 %
Fiscalité économique
FNGIR, FPIC et DCRTP
Fiscalité ménages
Versement Transports
Dotations autres collectivités
Subventions et dotations de l'État
Recettes diverses
TEOM et redevances spéciales
Taxe de séjour
Reprise résultats antérieurs
Emprunts
A N N E X E S
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
2008 2009 2010 2011 2012 2013
78 rennes métropole | rapport d’activités 2013
5 | CHAÎNE DE L’ÉPARGNE
Budgets consolidés
( en millions d’euros - hors réintégrations )
Produits de fonctionnement courant ( a )
Charges de fonctionnement courant ( b )
EXCÉDENT BRUT COURANT ( c = a - b )
Produits exceptionnels ( d )
Charges exceptionnelles ( e )
ÉPARGNE DE GESTION ( f = c + d - e )
Intérêts hors ICNE* ( g )
ÉPARGNE BRUTE ( h = f - g )
Capital hors RAT ( i )
ÉPARGNE NETTE (j = h - i)
2008 2009 2010 2011 2012 2013
373,943
282,290
91,653
16,639
0,620
107,672
4,605
103,067
28,530
74,537
398,607
288,597
110,010
4,303
0,873
113,440
2,780
110,660
26,166
84,494
421,746
304,090
117,656
5,984
1,158
122,483
2,207
120,276
12,128
108,148
425,433
301,897
123,536
8,704
0,710
131,530
2,282
129,249
6,901
122,348
444,123
320,584
123,540
10,068
0,992
132,615
2,424
130,191
8,072
122,119
455,564
329,197
126,367
6,568
3,199
129,737
2,425
127,311
8,205
119,106
* ICNE : Intérêts Courus Non Echus
Depuis 2008, l’épargne nette est « fixée » à un niveau conséquent qui permet à Rennes Métropole
de préparer le financement des grands investissements à venir, en particulier celui de la ligne b
du métro et de répondre à la contrainte d’amortissement.
0 35 70 105 140
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Épargne nette
Remboursement capital de la dette hors RAT
Intérêts emprunts hors ICNE
A N N E X E S
79rennes métropole | rapport d’activités 2013
6 | CAPACITÉ DE DÉSENDETTEMENT
Ce ratio de désendettement est mesuré par le rapport entre l’encours de la dette et l’épargne brute.
Il indique le nombre d’années nécessaires au remboursement de la dette si l’épargne brute
était consacrée en totalité à rembourser le stock d’emprunts.
Après une baisse en début de période, le délai de désendettement se stabilise depuis 2009
autour de seulement 0,7 année, ce qui constitue un indicateur très favorable.
( en millions d’euros )
Encours au 31.12
Épargne brute
Encours / Épargne brute
2008 2009 2010 2011 2012 2013
83,409
103,067
0,8
81,245
110,660
0,7
79,686
120,276
0,7
92,926
129,249
0,7
87,516
130,191
0,7
84,310
127,311
0,7
L’année 2013 entérine une fois de plus l’excellente capacité de désendettement de Rennes Métropole.
Inférieure à une année depuis 5 ans, elle lui permettra de couvrir ses besoins de financement
quand les grands investissements entreront dans la phase travaux, et ce dans des conditions favorables.
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Évolution de la capacité de désendettement
A N N E X E S
80 rennes métropole | rapport d’activités 2013
8 | FISCALITÉ DIRECTE LOCALE
( en millions d’euros )
7 | ENCOURS DE LA DETTE AU 31/12
L’encours de la dette représente le stock de dette en capital restant à rembourser, tous budgets confondus.
( en millions d’euros )
En 2013, l’encours de la dette a enregistré un recul de 3,66 % par rapport à 2012.
Une faible mobilisation d’emprunts ( 5 M€ ) explique cette baisse et permet de ramener
le niveau de l’encours à fin 2013 en dessous de 85 M€.
Encours au 31.12
2008 2009 2010 2011 2012 2013
83,409 81,245 79,686 92,926 87,516 84,310
Évolution de l’encours de la dette au 31/12
Produit fiscalité économique
- ( dont prélèvement FDPTP )
- reversement ticket modérateur *
Fiscalité économique ( produit net )
Fiscalité Ménages **
2008 2009 2010 2011 2012 2013
152,268
-23,171
129,097
8,280
162,917
-21,555
-5,182
136,18
13,315
169,051
-21,555
-5,182
142,314
13,819
85,918
85,918
71,770
84,443
84,443
79,260
91,533
91,533
83,391
40
60
80
100
2008 2009 2010 2011 2012 2013
A N N E X E S
81rennes métropole | rapport d’activités 2013
En 2010, première année de suppression de la Taxe Professionnelle, Rennes Métropole a encaissé de l’État
une compensation-relais d’un montant de 167,353 M€ à laquelle s’ajoutent des rôles supplémentaires.
Si la réforme n’avait pas eu lieu, un cabinet en expertise financière a calculé que Rennes Métropole
aurait vu ses ressources augmenter de 2 à 3 M€.
2011 est véritablement la première année de mise en œuvre de la réforme de la fiscalité directe locale.
Pour Rennes Métropole, cela se traduit notamment par la perception de nouveaux impôts ( CVAE, CFE,
TASCOM, IFER et le TAFNB ), des transferts de taxes d’autres collectivités ( fraction TH du Département,
fraction CFE du Département et de la Région… ), d’une quote-part de frais de gestion de l’Etat.
La structure du produit fiscal s’en trouve considérablement modifiée avec un produit de fiscalité
ménages qui, d’une ressource supplétive jusqu’en 2010 ( moins de 10 % de l’impôt économique ), tend
à compter de 2011 à se rapprocher significativement de celui de la fiscalité économique.
La fiscalité directe locale
0
40
80
120
160
200
2008 2009 2010 2011 2012 2013
Fiscalité Ménages **Fiscalité économique ( produit net )
* À compter de 2009, le dégrèvement pris en charge par Rennes Métropole au titre du plafonnement à
la valeur ajoutée dit « ticket modérateur » est comptabilisé en dépenses de fonctionnement ( chapitre
014 ) et non plus, comme en 2007 et 2008, en recettes sous forme d’un prélèvement « à la source » sur le
produit fiscal de TP ou de la compensation-relais. Pour conserver la lisibilité des comptes et garantir
les termes de comparaison, il convient donc de retrancher le montant du ticket modérateur du produit
fiscal ; à défaut, cela reviendrait à créditer artificiellement Rennes Métropole d’une ressource dont elle
n’en conservera pas le bénéfice, en raison de son reversement obligatoire à l’État.
** Hors retraitement du Foncier Bâti des locaux
professionnels, industriels et commerciaux dont
le produit représente en moyenne 1 M€ sur la
période et près de 2,6 M€ en 2013. En moyenne,
les bases de foncier bâti se répartissent entre le
foncier bâti résidentiel ( 67 % ) et le foncier bâti
professionnel ( 33 % ).
A N N E X E S
82 rennes métropole | rapport d’activités 2013
LES RESSOURCES HUMAINES
1 | ÉVOLUTION DES EFFECTIFS PERMANENTS
Évolution des effectifs de Rennes Métropole
Nombre d’agents présents inscrits au tableau des emplois permanents
action de sensibilisation aux situations de handicap pour les agents de rennes métropole et de la ville de rennes, qui s’est déroulée en 2013.
L. D
igo
in200
400
600
800
1000
1200
2007
455
2008
471
2009
475
2010
924
2011
981
2012
1007
2013
997
0
EFFETMUTUALISATION
Au 31 décembre 2013, Rennes Métropole comptait 997 agents occupant un emploi permanent
soit une baisse de 0,99 % des effectifs par rapport à décembre 2012. L’écart s’explique par un
décalage entre le recrutement des nouveaux agents et les départs.
A N N E X E S
83rennes métropole | rapport d’activités 2013
2 | GRANDES CARACTÉRISTIQUES
Répartition des effectifs par filière
Cinq filières sont représentées à Rennes Métropole,
en cohérence avec ses compétences. La filière administrative
représente 53 % des emplois.
Âge moyen des agents
Au 31 décembre 2013, l’âge moyen des agents de Rennes
Métropole est de 43,51 ans, contre 43,19 ans en 2012.
Répartition des effectifs par sexe
Les femmes représentent 62,49 % des effectifs
en 2013.
La signature en septembre 2013 d’une convention avec le Fonds d’insertion des personnes handicapées.
En 2013, Rennes Métropole a atteint le seuil des 6 % imposés par la loi. Par ailleurs de nombreuses actions
ont été mises en place pour maintenir dans l’emploi des agents en reconversion.
3 | ACTIONS MARQUANTES EN 2013
35 %
1 %
10 %
1 %
0 %
53 %
Filière administrative
Filière culturelle
Filière médico-sociale
Filière technique
Emplois fonctionnels
Filière animation
Répartition des effectifs par catégorie
Rennes Métropole se caractérise
par un taux élevé de cadres A : 34 %.
10
20
30
40
50
60
2011
43,14
2012
43,19
2013
43,51
0
10
20
30
40
50
60
Femmes
62,49 %
Hommes
37,51 %
0
10
20
30
40
50
60
Catégorie A
34 %
Catégorie B
28 %
Catégorie C
38 %
0
200
400
600
800
1000
1200
2007
455
2008
471
2009
475
2010
924
2011
981
2012
1007
2013
997
0
EFFETMUTUALISATION
A N N E X E S
84 rennes métropole | rapport d’activités 2013
LES COMPÉTENCES DE RENNES MÉTROPOLE
COMPÉTENCES OBLIGATOIRES
1. Développement économique
▪ Études, création, aménagement, entretien
et gestion de zones d’activités industrielle,
commerciale, tertiaire, artisanale, touristique,
portuaire ou aéroportuaire qui sont d’intérêt
communautaire.
▪ Actions de développement économique
d’intérêt communautaire et notamment
l’apport de tout type d’aides à l’implantation,
à la création et/ou au développement d’activi-
tés économiques, de recherche et d’établisse-
ments d’enseignement supérieur.
2. Aménagement de l’espace communautaire
▪ Schéma de cohérence territoriale et schémas
de secteur.
▪ Études d’urbanisme et d’aménagement.
▪ Études, création et réalisation de Zac
d’intérêt communautaire.
▪ Constitution de réserves foncières permet-
tant notamment la protection et la mise en
valeur de l’environnement et de Zad.
▪ Organisation des transports urbains.
3. Équilibre social de l’habitat sur le territoire
communautaire
▪ Programme local de l’habitat.
▪ Politique du logement d’intérêt communau-
taire, actions et aides financières en faveur
du logement social d’intérêt communautaire.
▪ Réserves foncières pour la mise en œuvre
de la politique communautaire d’équilibre
social de l’habitat.
▪ Action, par des opérations d’intérêt commu-
nautaire, en faveur du logement des personnes
défavorisées.
▪ Amélioration du parc immobilier bâti
d’intérêt communautaire.
4. Politique de la ville
▪ Dispositifs contractuels de développe-
ment urbain, de développement local et
d’insertion économique et sociale d’intérêt
communautaire.
▪ Dispositifs locaux, d’intérêt communautaire,
de prévention de la délinquance.
COMPÉTENCES OPTIONNELLES
1. Création ou aménagement et entretien
de voirie d’intérêt communautaire ; création
ou aménagement et gestion de parcs de
stationnement d’intérêt communautaire.
2. Protection et mise en valeur de l’environne-
ment et du cadre de vie.
▪ Études d’environnement, lutte contre
la pollution de l’air, lutte contre les nuisances
sonores, soutien aux actions de maîtrise
de la demande d’énergie.
▪ Collecte, élimination et valorisation
des déchets des ménages et assimilés,
collectes sélectives et déchèteries.
3. Construction, aménagement, entretien
et gestion d’équipements culturels et sportifs
d’intérêt communautaire.
COMPÉTENCES FACULTATIVES
1. Création et gestion de terrains d’accueil
pour les gens du voyage.
2. Adhésion à une agence d’urbanisme.
3. Toutes études pouvant conduire à une
extension des compétences de la communauté
d’agglomération.
4. Sur habilitation conventionnelle, instruction
des demandes d’autorisation de lotir et
de l’ensemble des décisions prévues au livre IV
du Code de l’urbanisme.
5. Création et gestion des crématoriums.
6. Établissement et exploitation d’infrastruc-
tures et de réseaux de communications
électroniques d’intérêt communautaire.
7. Actions d’animation et de promotion
d’activités culturelles d’intérêt communautaire.
8. Construction, aménagement, entretien
et gestion d’un Centre de congrès.
9. Création et entretien des infrastructures
de charge nécessaires à l’usage de véhicules
électriques ou hybrides rechargeables ou mise
en place d’un service comprenant la création,
l’entretien et l’exploitation des infrastructures
de charge nécessaires à l’usage des véhicules
électriques ou hybrides rechargeables.
DES COMPÉTENCES MODIFIÉES AVEC LA TRANSFORMATION
EN MÉTROPOLE
Le 1er janvier 2015, Rennes Métropole
ne sera plus une communauté d’ag-
glomération mais aura désormais le
statut de métropole. Ce changement,
qui concerne une dizaine d’agglomé-
rations, est la conséquence de la loi
de modernisation de l’action publique
territoriale et d’affirmation des mé-
tropoles ( MAPTAM ), promulguée le 27
janvier 2014. Cette transformation en
métropole modifie les compétences de
la collectivité. Un travail est mené par
les élus pour définir le périmètre de ces
compétences et construire la future
métropole avec les représentants des
43 communes de l’agglomération.
plus d’informations dans l’univers
politiques publiques de
www.metropole.rennes.fr
EN SAVOIR PLUS
contact
Point info de Rennes Métropole
4, avenue Henri-Fréville
35207 Rennes Cedex
Tel. 02 99 86 62 62 – Fax 02 99 86 62 63
Lundi au vendredi, de 14h à 18h
A N N E X E S
85rennes métropole | rapport d’activités 2013
l é g e n d e
Bécherel
La Chapelle-Chaussée
Miniac-sous-Bécherel
Romillé Langan
Clayes
Saint-Gilles Pacé
La Chapelle-des-Fougeretz
La Chapelle-Thouarault
Cintré
Le Verger
Mordelles
L’HermitageVezin-
le-Coquet
Le RheuRennes
Chavagne
Saint-Jacques-de-la-Lande
Bruz
Chartres-de-Bretagne
Pont-Péan
Laillé
Orgères
Noyal-Châtillon-sur-Seiche
Saint-Erblon
Bourgbarré
Saint-Armel
Corps-Nuds
Nouvoitou
Vern-sur-Seiche
Chantepie
Cesson-Sévigné
Brécé
Acigné
Thorigné-FouillardMontgermont
Betton
Chevaigné
Saint-Sulpice-la-Forêt
Saint-Grégoire
Gévezé
Parthenay - de - Bretagne
st-malo
bres
t /
st-b
rieu
clo
rien
t
redon
nantes
angers
paris
fou
gères / caen
!
st-malobrest
st-nazaire nantes
angers
paris
rennes
2h45
1h
1h45 1h30
2h tgv : 2h | 1h30 en 2016
par voie routière
par voie ferrée
Temps de parcours à partir de Rennes
Ville de coopération métropolitaine
Ville du pôle métropolitain Loire-Bretagne
l é g e n d e
RENNES MÉTROPOLE
CE SONT 43 COMMUNES
AU 1ER JANVIER 2014
Communes ayant intégré Rennes Métropole au 1er janvier 2014
Communes ayant intégré Rennes Métropole avant le 1er janvier 2014
Rennes
Métro (ligne a)
Routes
Voies ferrées
86 rennes métropole | rapport d’activités 2013
LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE
Gaëlle Andro 1re vice-présidente
Développement économique, emploi et commercerennes
Gaëlle RougierJeunesse et formation rennes
Hubert ChardonnetPersonnel et administration générale rennes
Daniel Deinconseiller délégué en charge des modes de déplacements alternatifs
maire de d’orgères
Jean-Luc GaudinAménagementmaire de pont-péan
Geneviève Letourneux Cohésion sociale et politique de la ville rennes
Grégoire Le BlondCommission Prospective et développement durablemaire de chantepie
André CrocqPlanification urbaine et développement durable maire de chavagne
Michel GautierTourisme, rayonnement et relations internationalesmaire de betton
Olivier DehaeseÉnergie et déchets maire de d’acigné
Auguste Louapreconseiller délégué auprès de la commis-sion aménagement et habitat
maire de bruz
Sébastien SémerilCulture rennes
Matthieu TheurierÉconomie sociale et solidaire et éco-activitésrennes
André Chouanconseiller délégué en charge du foncier et de l’agriculture
maire de l’hermitage
Isabelle PellerinEnseignement su-périeur, recherche et innovationrennes
Brigitte Le Men Insertion maire de montgermont
Hervé LetortCommunication et citoyenneté
maire de saint-erblon
Albert Plouhinecconseiller délégué auprès de la com-mission mobilité et transports
maire de cesson- sévigné
Jean-Luc ChenutFinances maire du rheu
Honoré PuilLogement, habitat et gens du voyage rennes
Pierre BreteauCommission finances, personnel et administration générale maire de saint-grégoire
Alain Prigentmaire de corps-nuds
Jean-Jacques BernardTransports et déplacementsmaire de thorigné-fouillard
Pascal Hervé Eau, assainisse-ments et voiries communautaires maire de laillé
Paul KerdraonCommission développement économique et rayonnement métropolitainmaire de pacé
Jean-Claude Rouaultmaire de gévezé
4 CONSEILLER S DÉLÉGUÉ S CONSEILLER S MEMBRE S DU BURE AU
2 0 VICE- PRÉSIDENTS
NP
NP NP NP
NPÉ
É
Emmanuel CouetPrésident de Rennes Métropole
maire de saint-jacques-de-la-lande
122 CONSEILLERS COMPOSENT LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE QUI EST PRÉSIDÉ PAR EMMANUEL COUET.
Le bureau de Rennes Métropole est composé du président, des 20 vice-présidents ( ci-dessous dans l’ordre ),
de quatre conseillers délégués et de deux conseillers communautaires. Pluraliste, cette instance a délégation
pour prendre certaines décisions et alléger ainsi le travail du conseil communautaire. Le bureau joue aussi
un rôle consultatif en rendant des avis sur les projets de délibérations soumises au conseil.
87rennes métropole | rapport d’activités 2013
A N N E X E S
Françoise GouesbierGévezé
Pascal PinaultMaire de La Chapelle- Chaussée
Jean-Yves ChironMaire de La Chapelle-des- Fougeretz
Marie-Louise Le GalloudecLa Chapelle- des-Fougeretz
Jean-François BohuonMaire de La Chapelle- Thouarault
NP NP
Catherine Roux Acigné
Mélina ParmentierMaire de Bécherel
NP
LES AUT RES
CONSEILLERS COMMUNAUTAIRES
Au 1er juin 2014,
par ordre alphabétique
des communes.
Laurence Besserve Betton
Morvan Le Gentil Betton
Didier NouyouMaire de Bourgbarré
Dominique SévenBourgbarré
É
Philippe CaffinBruz
Jean-Paul GérardMaire de Brécé
Michel BihanCesson-Sévigné
Anne-Sophie Durand Cesson-Sévigné
Marie-Noëlle BrossaultChantepie
Ronan LhermenierChartres-de- Bretagne
NP NP
Isabelle Ganzetti-GeminChavagne
Gilles NicolasChevaigné
Jacques RuelloMaire de Cintré
Philippe SicotMaire de Clayes
É
Nathalie BellangerCorps-Nuds
Françoise LHotellierBruz
NP
Dina Joalland- Fardoun Chartres-de-Bretagne
Anne Le CouriaudLaillé
Chantal Pétard-Voisin Le Rheu
Charles MarchalMaire du Verger
Monique Guitteny L’Hermitage
Daniel YvanoffMaire de Langan
Daniel Monnier Maire de Miniac-sous- Bécherel
Alain CrouzetMontgermont
Thierry Le BihanMaire de Mordelles
Valérie LebœufMordelles
88 rennes métropole | rapport d’activités 2013
Aude BouvetRennes
Véra Briand Rennes
Lenaïc BriéroRennes
Benoît CareilRennes
Benoît CaronRennes
Marie-Laurence ÉglizeaudRennes
Moulay Hamid Ech-ChekhchakhiRennes
Valérie FaucheuxRennes
Jean-Marie GoaterRennes
Glenn JégouRennes
Jean-Marc LegagneurMaire de Nouvoitou
Tristan LahaisRennes
Marc HervéRennes
Céline DesboisNoyal-Châtillon-sur-Seiche
Yannick Le GargassonRennes
Sylvain Le MoalRennes
Gilles de Bel AirMaire de Noyal-Châtillon-sur-Seiche
Loïck Le BrunRennes
Marie-Christine MoineauOrgères
Muriel Blouin Pont-Péan
Nathalie AppéréMaire de Rennes
Stéphanie BenmerahRennes
Éric Berroche Rennes
Jean-François BesnardRennes
Danièle CoppinNouvoitou
Didier Le BougeantRennes
Amélie DhalluinRennes
É
NP
NP
NPNP
NP
NP
NP É É
Jocelyne BougeardRennes
Bruno ChavanatRennes
Gurval GuiguenRennes
Agnès DansetPacé
NP
NP
NP
Frédéric BourcierRennes
Hedwige De VillartayRennes
Laurent HamonRennes
Alain FrogerMaire de Parthenay-de- Bretagne
NP
É
A N N E X E S
89rennes métropole | rapport d’activités 2013
Emmanuelle RoussetRennes
Catherine RolandinRennes
Françoise Rubion Rennes
Hind SaoudRennes
Ana SohierRennes
Vincent Maho-DuhamelRennes
Anabel MarieRennes
Yves Pelle Rennes
Nadège NoisetteRennes
Bertrand PlouvierRennes
Sylvie RobertRennes
Laëtitia MédardRennes
NPNP
NP
É
Philippe ThébaultMaire de Saint-Gilles
Pierric HousselMaire de Saint-Armel
Manuel De OlivieraRomillé
Joëlle SalaünSaint-Gilles
Laëtitia RemoissonetSaint-Grégoire
Didier DuperrinSaint-Sulpice- la-Forêt
Xavier CochardSaint-Jacques- de-la-Lande
Gérard RichouVern-sur-Seiche
Fabienne GautierVern-sur-Seiche
Pascale Jubault-ChausséeThorigné-Fouillard
Jean RoudautMaire de Vezin- le-Coquet
Isabelle BarbierVezin-le-Coquet
NP NP NP
LES SIX COMMISSIONS DE RENNES MÉTROPOLE
Six commissions ont été créées lors du conseil communautaire d’installation.
Le président de Rennes Métropole, Emmanuel Couet, est membre de droit
de chacune, mais il délègue ses fonctions de président de commission à un
vice-président. Les commissions n’émettent pas d’avis, mais sont informées
des délibérations les concernant qui sont soumises au bureau de Rennes
Métropole et au conseil communautaire. Elles sont des lieux de débat sur
les enjeux du territoire. Tous les conseillers communautaires peuvent siéger
dans une ou plusieurs commissions, de même que les élus municipaux des
communes, s’ils sont préalablement désignés par leur maire.
▪ Commission Développement économique et rayonnement métropolitain
▪ Commission Prospective et développement durable
▪ Commission Mobilité et transports
▪ Commission Aménagement et habitat
▪ Commission Culture et cohésion sociale
▪ Commission Finances, personnel et administration générale
NPMembres du groupe Nouvelles Perspectives
Membres du groupe Écologiste
É
Sylviane RaultRennes
É
Marie-Hélène DaucéMaire de Romillé
Marie DucaminSaint-Jacques- de-la-Lande
NP
A N N E X E S
Président : Emmanuel Couet Cabinet du PrésidentDirecteur de Cabinet : René Bondiguel
Chargée de mission auprès du DGSChristine Le Goff - Page
Réseau MétropoleCoordination de la plateforme de services aux communes
DIRECTION GÉNÉRALE DES SERVICES : Joël Boscher
Direction Générale
COMMUNICATIONINFORMATION
Manuel Contin( Intérim )
Coordinationauprès du Maire de Rennes
Presse et projetsManuel Contin
Chargée de RHMarie-Pierre Liebard
Mission coordinationRH / Chargée RH
Service SEIEmmanuelle Pivette
Service Administrationgénérale, communication
Hervé David
Service Santé au travailDr Marie d’Aguanno
Service RecrutementSylvie Texier
Service FormationFabienne Blin
Insertion professionnelleGhislaine Esnault
Évolution professionnelleGéraldine Guegan
Paie – Situations administratives
Claire Baude
Carrières / Retraite / DisciplineJocelyne Hureau
FinancesChristian Toczé
SIRHMickaël Hiard
Prestations socialesFrancis Rolland
Dialogue social / OATTClaudine Larzul
Veille juridiqueCatherine David
Mission égalité professionnelleFrançoise Tyrant
Assistantes socialesMarie-Jeanne Gavard
Martine Jégou
Service Relations presseManuel Contin
Service Information multimédiaChristian Veyre
Service Innovation numériqueBernadette Kessler
Mission Édition- - - - -
DirectionCommunicationet InformationManuel Contin
( Intérim )
Pôle Emploiet CompétencesSamuel Dubois
Pôle Paie - CarrièreClaire Baude
Pôle Finances etRessources RHChristian Toczé
Pôle Relations socialesClaudine Larzul
Direction Projets,Com’interne & doc
Claudie RenaultAdj. : Clarisse Lesacher
Direction RisquesFrançois Belot
Service Assistanceadministrative
Géraldine Emeriau
Service Études et projetsThierry Forveille
Service InfrastructuresChristine Jobard
Service Postes de travailDaniel Maréchal
Service Budget / ComptabilitéLucile Joubert
Service Prospective / FiscalitéMarie-Lorraine Raut
Service Projets etgrands travaux
Cyriaque Moreau
Service Aménagementet salles culturelles
Cécile Guillaud
Service Entreprises,filières et promotion
économiqueMaryvonne Guilloux
Service Enseignementsupérieur, recherche,
innovationMarion Glatron
Service Commerce et tourisme
Nathalie Guénancia
Service Emploi,insertion, formationVéronique Faucheux
Mission Cohésion socialePolitique de la ville
Valérie Auvergne
Service Architectureet patrimoine
Michèle Le Loir
Mission Qualitéarchitecturale et urbaine
Cécile Vignes
Service Études urbainesFrançoise Lostanlen
Service FoncierJoëlle Hédou
Service HabitatNathalie Demeslay
Service Opérationsd’aménagement
Antoine Morin
Service Droit des solsSandrine Barré
Service MarchésDenis Poullaouec
Service Conduite d’opérationPhilippe Carriou
Service Maîtrise d’œuvreAlain Prenveille
Service Prospective,Évaluation développement
durableIsabelle Lechevallier
Bureau des tempsEvelyne Reeves
Service Aménagementet usages du numérique
Norbert Friant
Service Environnement et énergie
Christelle Leproust
Service SIGCécile Tamoudi
Service Relationsinternationales et
partenariats européensMarie-Ange Orihuela
Service Assemblées / ActesCarole Letournel
Direction CommandePublique
Bernard Tual
DirectionSystèmes d‘Information
Nathalie Marin
Direction Contrôlede Gestion
Franck Burel
Directeur Coopérationrégionale et
internationaleGuénaël Blin
Direction Art,culture, territoire
Daniel Eveillard
Direction Étudeset Programmation
Éric Tocquer
DirectionInfrastructures
Karine Fleury
Direction Stratégie et Rayonnement
MétropolitainGwenaël Bodo
Direction Économie,Recherche et
Enseignement SupérieurFrançois Rouault
Direction desBâtiments Communaux
Jean-François David
Direction des RuesGildas Piquet
Direction des JardinsCyrille Lomet
DirectionAménagementOpérationnel
- - - -
Direction Développement des
publics et destransversalités
Cécile Bizot
Les Champs LibresRoland Thomas
Musée de BretagneCéline Chanas
BibliothèqueRennes Métropole
Marine Bedel
Écomusée duPays de Rennes
Jean-Luc Maillard
Direction FinancesEdith Mélès
Direction AffairesJuridiques
Chantal Mainguené
Direction MoyensGénéraux
Laurence Souhil
Chargé de missionRH / Organisation
- - - - -
Service Relations aux publicsMarie-Christine Trégaro
Service Gestion et ressourcesPaul Garnero
Pôle graphiqueElisabeth Catçoury
Service Projets communicationClémentine Mével-Vianney
Direction Générale
RESSOURCESHUMAINES
Jim BossardAdj. : Claudie Renault
Direction Générale
FINANCESSYSTÈMES
D’INFORMATIONEdith Mélès
Direction Générale
FINANCESCONTRÔLE DE
GESTIONLéone Goutany
Direction Générale
CULTUREHelga Sobota
Direction Générale
PROXIMITÉCOHÉSION SOCIALE
Patrice Allais
Direction Générale
AMÉNAGEMENTURBAIN
Alain Bénesteau( Intérim )
CabinetJean-Luc Beaudoin
ArchivesRomain Joulia
BibliothèquesMarine Bedel
Conservatoire àrayonnement régional
Maxime Lescheria
OpéraAlain Surrans
Musée des Beaux-ArtsAnne Dary
La CriéeSophie Kaplan
Direction Générale
ESPACE PUBLICINGÉNIERIEBÂTIMENTS
Philippe Faysse
Direction Générale
PROSPECTIVE ETDÉVELOPPEMENT
DURABLEAlain Bénesteau
Direction Générale
SERVICES URBAINSNoël Philippe
Service Mobilité urbaine- - - - -
Service Transports urbainsÉric Diserbeau
Service Métro etInvestissement transport
Vincent Tournedouet
Service Valorisationdes déchets ménagersMarie Neuschwander
CrématoriumMission accessibilité
Nathalie Henry
ORGANIGRAMME GÉNÉRAL DE RENNES MÉTROPOLE
Service / Mission
Service / Mission
Service / Mission
propre à la Ville de Rennes
mutualisé(e) avec la Ville de Rennes
propre à Rennes Métropole
Direction
Direction
Direction
au 1er juin 2014
90
91rennes métropole | rapport d’activités 2013
Président : Emmanuel Couet Cabinet du PrésidentDirecteur de Cabinet : René Bondiguel
Chargée de mission auprès du DGSChristine Le Goff - Page
Réseau MétropoleCoordination de la plateforme de services aux communes
DIRECTION GÉNÉRALE DES SERVICES : Joël Boscher
Direction Générale
COMMUNICATIONINFORMATION
Manuel Contin( Intérim )
Coordinationauprès du Maire de Rennes
Presse et projetsManuel Contin
Chargée de RHMarie-Pierre Liebard
Mission coordinationRH / Chargée RH
Service SEIEmmanuelle Pivette
Service Administrationgénérale, communication
Hervé David
Service Santé au travailDr Marie d’Aguanno
Service RecrutementSylvie Texier
Service FormationFabienne Blin
Insertion professionnelleGhislaine Esnault
Évolution professionnelleGéraldine Guegan
Paie – Situations administratives
Claire Baude
Carrières / Retraite / DisciplineJocelyne Hureau
FinancesChristian Toczé
SIRHMickaël Hiard
Prestations socialesFrancis Rolland
Dialogue social / OATTClaudine Larzul
Veille juridiqueCatherine David
Mission égalité professionnelleFrançoise Tyrant
Assistantes socialesMarie-Jeanne Gavard
Martine Jégou
Service Relations presseManuel Contin
Service Information multimédiaChristian Veyre
Service Innovation numériqueBernadette Kessler
Mission Édition- - - - -
DirectionCommunicationet InformationManuel Contin
( Intérim )
Pôle Emploiet CompétencesSamuel Dubois
Pôle Paie - CarrièreClaire Baude
Pôle Finances etRessources RHChristian Toczé
Pôle Relations socialesClaudine Larzul
Direction Projets,Com’interne & doc
Claudie RenaultAdj. : Clarisse Lesacher
Direction RisquesFrançois Belot
Service Assistanceadministrative
Géraldine Emeriau
Service Études et projetsThierry Forveille
Service InfrastructuresChristine Jobard
Service Postes de travailDaniel Maréchal
Service Budget / ComptabilitéLucile Joubert
Service Prospective / FiscalitéMarie-Lorraine Raut
Service Projets etgrands travaux
Cyriaque Moreau
Service Aménagementet salles culturelles
Cécile Guillaud
Service Entreprises,filières et promotion
économiqueMaryvonne Guilloux
Service Enseignementsupérieur, recherche,
innovationMarion Glatron
Service Commerce et tourisme
Nathalie Guénancia
Service Emploi,insertion, formationVéronique Faucheux
Mission Cohésion socialePolitique de la ville
Valérie Auvergne
Service Architectureet patrimoine
Michèle Le Loir
Mission Qualitéarchitecturale et urbaine
Cécile Vignes
Service Études urbainesFrançoise Lostanlen
Service FoncierJoëlle Hédou
Service HabitatNathalie Demeslay
Service Opérationsd’aménagement
Antoine Morin
Service Droit des solsSandrine Barré
Service MarchésDenis Poullaouec
Service Conduite d’opérationPhilippe Carriou
Service Maîtrise d’œuvreAlain Prenveille
Service Prospective,Évaluation développement
durableIsabelle Lechevallier
Bureau des tempsEvelyne Reeves
Service Aménagementet usages du numérique
Norbert Friant
Service Environnement et énergie
Christelle Leproust
Service SIGCécile Tamoudi
Service Relationsinternationales et
partenariats européensMarie-Ange Orihuela
Service Assemblées / ActesCarole Letournel
Direction CommandePublique
Bernard Tual
DirectionSystèmes d‘Information
Nathalie Marin
Direction Contrôlede Gestion
Franck Burel
Directeur Coopérationrégionale et
internationaleGuénaël Blin
Direction Art,culture, territoire
Daniel Eveillard
Direction Étudeset Programmation
Éric Tocquer
DirectionInfrastructures
Karine Fleury
Direction Stratégie et Rayonnement
MétropolitainGwenaël Bodo
Direction Économie,Recherche et
Enseignement SupérieurFrançois Rouault
Direction desBâtiments Communaux
Jean-François David
Direction des RuesGildas Piquet
Direction des JardinsCyrille Lomet
DirectionAménagementOpérationnel
- - - -
Direction Développement des
publics et destransversalités
Cécile Bizot
Les Champs LibresRoland Thomas
Musée de BretagneCéline Chanas
BibliothèqueRennes Métropole
Marine Bedel
Écomusée duPays de Rennes
Jean-Luc Maillard
Direction FinancesEdith Mélès
Direction AffairesJuridiques
Chantal Mainguené
Direction MoyensGénéraux
Laurence Souhil
Chargé de missionRH / Organisation
- - - - -
Service Relations aux publicsMarie-Christine Trégaro
Service Gestion et ressourcesPaul Garnero
Pôle graphiqueElisabeth Catçoury
Service Projets communicationClémentine Mével-Vianney
Direction Générale
RESSOURCESHUMAINES
Jim BossardAdj. : Claudie Renault
Direction Générale
FINANCESSYSTÈMES
D’INFORMATIONEdith Mélès
Direction Générale
FINANCESCONTRÔLE DE
GESTIONLéone Goutany
Direction Générale
CULTUREHelga Sobota
Direction Générale
PROXIMITÉCOHÉSION SOCIALE
Patrice Allais
Direction Générale
AMÉNAGEMENTURBAIN
Alain Bénesteau( Intérim )
CabinetJean-Luc Beaudoin
ArchivesRomain Joulia
BibliothèquesMarine Bedel
Conservatoire àrayonnement régional
Maxime Lescheria
OpéraAlain Surrans
Musée des Beaux-ArtsAnne Dary
La CriéeSophie Kaplan
Direction Générale
ESPACE PUBLICINGÉNIERIEBÂTIMENTS
Philippe Faysse
Direction Générale
PROSPECTIVE ETDÉVELOPPEMENT
DURABLEAlain Bénesteau
Direction Générale
SERVICES URBAINSNoël Philippe
Service Mobilité urbaine- - - - -
Service Transports urbainsÉric Diserbeau
Service Métro etInvestissement transport
Vincent Tournedouet
Service Valorisationdes déchets ménagersMarie Neuschwander
CrématoriumMission accessibilité
Nathalie Henry
ORGANIGRAMME GÉNÉRAL DE RENNES MÉTROPOLE
Service / Mission
Service / Mission
Service / Mission
propre à la Ville de Rennes
mutualisé(e) avec la Ville de Rennes
propre à Rennes Métropole
Direction
Direction
Direction
au 1er juin 2014
92 rennes métropole | rapport d’activités 2013
A N N E X E S
ACIGNÉ ( 35690 )
Téléphone : 02 99 04 30 00
Fax : 02 99 04 30 01
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
9h à 12h30 et 14h à 18h. Samedi, 9h à 12h
( permanence état civil ).
Maire : DEHAESE Olivier
Conseillers communautaires :
DEHAESE Olivier, ROUX Catherine
Directeur général des services :
MENORET Bruno
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-acigne.fr
BÉCHEREL ( 35190 )
Téléphone : 02 99 66 80 55
Fax : 02 99 66 85 12
Horaires de la maire : Lundi et mardi,
14h à 17h. Mercredi et vendredi, 9h à 12h.
Jeudi, 9h à 12h et 14h à 17h.
Maire : PARMENTIER Mélina
Conseillère communautaire :
PARMENTIER Mélina
Directrice générale des services :
FRÉNOY Jeanne-Emmanuelle
Mèl : [email protected]
BETTON ( 35830 )
Téléphone : 02 99 55 81 01
Fax : 02 99 55 03 01
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
8h30 à 12h30 et 13h30 à 17h. Samedi, 9h
à 12h ( permanence état civil ).
Maire : GAUTIER Michel
Conseillers communautaires :
BESSERVE Laurence, GAUTIER Michel,
LE GENTIL Morvan
Directeur général des services :
COUTAUD Jean-Yves
Mèl : [email protected]
Site internet : www.betton.fr
BOURGBARRÉ ( 35230 )
Téléphone : 02 99 57 66 96
Fax :02 99 57 70 60
Horaires de la maire : Lundi et vendredi,
8h30 à 12h et 14h à 17h. Mardi et jeudi,
8h30 à 12h et 14h à 18h. Mercredi et
samedi, 9h à 12h.
Maire : Didier NOUYOU
Conseillers communautaires :
NOUYOU Didier, SÉVEN Dominique
Directrice générale des services :
RICARD Karine
Mèl : [email protected]
Site internet : www.bourgbarre.fr
BRÉCÉ (35530 )
Téléphone : 02 99 00 10 09
Fax : 02 99 00 24 29
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
8h30 à 12h et 13h30 à 17h ( fermé mardi
après-midi ). Samedi, 8h30 à 12h.
Maire : GÉRARD Jean-Paul
Conseiller communautaire :
GÉRARD Jean-Paul
Directrice générale des services :
THOMAS Cécile
Mèl : [email protected]
Site internet : www.mairie-brece.fr
BRUZ ( 35170 )
Téléphone : 02 99 05 86 86
Fax : 02 99 05 86 87
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
8h30 à 12h et 14h à 17h30. Samedi, 8h30
à 12h ( permanence état civil ).
Maire : LOUAPRE Auguste
Conseillers communautaires :
CAFFIN Philippe, LHOTELLIER Françoise,
LOUAPRE Auguste
Directeur général des services :
JOLY Gérard
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-bruz.fr
CESSON-SÉVIGNÉ ( 35510 )
Téléphone : 02 99 83 52 00
Fax : 02 99 83 46 63
Horaires de la maire : Lundi, 8h30 à 12h et
13h à 18h. Mardi au jeudi, 8h30 à 12h et 13h
à 17h15. Vendredi, de 8h30 à 16h. Samedi,
9h30 à 12h ( permanence état civil ).
Maire : PLOUHINEC Albert
Conseillers communautaires :
BIHAN Michel, DURAND Anne-Sophie,
PLOUHINEC Albert
Directeur général des services :
LE LIJOUR Jacques
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-cesson-sevigne.fr
CHANTEPIE ( 35135 )
Téléphone : 02 99 41 42 33
Fax : 02 99 41 48 69
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
8h45 à 12h et 13h à 16h45 ( sauf jeudi : 18h ).
Samedi, 8h45 à 12h (permanence état civil ).
Maire : LE BLOND Grégoire
Conseillère communautaire :
BROSSAULT Marie-Noëlle,
LE BLOND Grégoire
Directeur général des services :
SAULNIER Gilles
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-chantepie.fr
LES MAIRIES
DES COMMUNES
DE RENNES
MÉTROPOLE
Au 1er juin 2014,
par ordre alphabétique
93rennes métropole | rapport d’activités 2013
A N N E X E S
CHARTRES-DE-BRETAGNE ( 35131 )
Téléphone : 02 99 77 13 00
Fax : 02 99 77 13 01
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
9h à 12h30 et 14h à 18h (sauf jeudi : 19h).
Samedi, 10h à 12h (permanence état civil).
Fermé mardi après-midi.
Maire : BONNIN Philippe
Conseillers communautaires :
JOALLAND-FARDOUN Dina,
LHERMENIER Ronan
Directeur général des services :
BOUTTIER Maurice
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-chartresdebretagne.fr
CHAVAGNE ( 35310 )
Téléphone : 02 99 64 24 11
Fax : 02 99 64 33 11
Horaires de la maire : Lundi, 14h à 17h30.
Mardi, jeudi, 8h30 à 12h et 14h à 18h30.
Mercredi, 8h30 à 12h. Vendredi, 8h30 à
12h et 14h à 17h30. Samedi, 9h30 à 12h30
(permanence état civil).
Maire : CROCQ André
Conseillers communautaires :
CROCQ André, GANZETTI-GEMIN Isabelle
Directeur général des services :
CONGRAS Laurent
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-chavagne.fr
CHEVAIGNÉ ( 35250 )
Téléphone : 02 99 55 82 17
Fax : 02 99 55 87 59
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
9h à 13h, l’après midi sur rendez-vous. Sa-
medi, 9h à 12h.
Maire : VINCENT Sandrine
Conseiller communautaire :
NICOLAS Gilles
Directeur général des services :
ARCELIN Claire
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-chevaigne.fr
CINTRÉ ( 35310 )
Téléphone : 02 99 64 16 31
Fax : 02 99 64 00 55
Horaires de la maire : Lundi et mercredi,
13h30 à 17h30. Mardi et vendredi, 9h à 12h
et 13h30 à 17h30. Jeudi, 9h à 12h. Samedi,
10h à 12h.
Maire : RUELLO Jacques
Conseiller communautaire :
RUELLO Jacques
Directrice générale des services :
GAULTIER REUNGOAT Françoise
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-cintre.fr
CLAYES ( 35590 )
Téléphone : 02 99 61 20 30
Fax : 02 99 06 19 33
Horaires de la maire : Lundi, mercredi,
jeudi et vendredi, 15h30 à 18h. Samedi,
9h à 12h.
Maire : SICOT Philippe
Conseiller communautaire :
SICOT Philippe
Directeur général des services :
PATERNOSTRÉ Nicolas
Mèl : [email protected]
Site internet : www.clayes.fr
CORPS-NUDS ( 35150 )
Téléphone : 02 99 44 00 11
Fax : 02 99 44 00 13
Horaires de la maire : Lundi au samedi
midi, 9h à 12h et 14h à 17h. Fermé jeudi
après-midi.
Maire : PRIGENT Alain
Conseillers communautaires :
BELLANGER Nathalie, PRIGENT Alain
Directrice générale des services :
GEFFARD Annie
Mèl : [email protected]
Site internet : www.corps-nuds.fr
GÉVEZÉ ( 35850 )
Téléphone : 02 99 69 90 22
Fax : 02 99 69 03 70
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
9h à 12h30 et 13h30 à 17h ( sauf lundi : 18h ).
Samedi, 9h à 12h ( permanence état civil ).
Fermé jeudi après-midi.
Maire : ROUAULT Jean-Claude
Conseillers communautaires :
GOUESBIER Françoise,
ROUAULT Jean-Claude
Directeur général des services :
DAVID Yannick
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-geveze.fr
LA CHAPELLE-CHAUSSÉE ( 35630 )
Téléphone : 02 99 45 88 18
Fax : 02 99 45 84 59
Horaires de la maire : Lundi, mardi et jeudi,
9h à 12h et 13h30 à 17h30. Samedi, 9h à 11h
( semaines paires ).
Maire : PINAULT Pascal
Conseiller communautaire :
PINAULT Pascal
Directrice générale des services :
GAUVIN Brigitte
Mèl : [email protected]
Site internet : www.lachapellechaussee.com
LA CHAPELLE-DES-FOUGERETZ ( 35520 )
Téléphone : 02 99 13 13 13
Fax : 02 99 13 13 19
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
8h30 à 12h et 13h30 à 17h30. Samedi, 9h
à 12h. Fermé jeudi matin.
Maire : CHIRON Jean-Yves
Conseillers communautaires :
CHIRON Jean-Yves,
LE GALLOUDEC Marie-Louise
Directeur général des services :
GAPIHAN Jean-François
Mèl : mairie.la.chapelle.des.fougeretz@
wanadoo.fr
Site internet : www.lachapelledesfougeretz.fr
94 rennes métropole | rapport d’activités 2013
LA CHAPELLE-THOUARAULT ( 35590 )
Téléphone : 02 99 07 61 41
Fax : 02 99 07 67 40
Horaires de la maire : Lundi, 14h à 18h.
Mardi et vendredi, 9h à 12h et 14h à 18h.
Mercredi, 9h à 12h et 13h30 à 17h. Jeudi,
9h à 12h. Samedi, 10h à 12h.
Maire : BOHUON Jean-François
Conseiller communautaire :
BOHUON Jean-François
Directrice générale des services :
PRION-BEVEN Patricia
Mèl : [email protected]
Site internet : www.lachapellethouarault.fr
LAILLÉ ( 35890 )
Téléphone : 02 99 42 57 10
Fax : 02 99 42 35 82
Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 17h30.
Mardi au vendredi, 9h à 12h et 13h30
à 17h30. Samedi, 9h à 12h.
Maire : HERVÉ Pascal
Conseillers communautaires :
HERVÉ Pascal, LE COURIAUD Anne
Directrice générale des services :
DRÉANO Madly
Mèl : [email protected]
Site internet : www.laille.fr
LANGAN ( 35850 )
Téléphone : 02 99 23 22 63
Fax : 02 99 23 29 59
Horaires de la maire : Lundi, 14h à 17h.
Mardi et vendredi, 9h15 à 12h15 et 14h
à 17h. Mercredi, 10h à 12h et 14h à 16h.
Samedi, 10h à 12h.
Maire : YVANOFF Daniel
Conseiller communautaire :
YVANOFF Daniel
Directrice générale des services :
LEBRETON Aurore
Mèl : [email protected]
Site internet : www.langan.fr
LE RHEU ( 35650 )
Téléphone : 02 99 60 71 31
Fax : 02 99 60 85 97
Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 17h.
Mardi et jeudi, 8h30 à 12h30 et 13h30 à
17h30. Mercredi et vendredi, 8h30 à 12h30
et 13h30 à 17h. Samedi, 9h à 12h.
Maire : CHENUT Jean-Luc
Conseillers communautaires :
CHENUT Jean-Luc, PETARD-VOISIN Chantal
Directrice générale des services :
CARLO Damien
Mèl : [email protected]
Site internet : www.langan.fr
LE VERGER ( 35160 )
Téléphone : 02 99 07 92 15
Fax : 02 99 07 45 43
Horaires de la maire : Lundi au samedi, 9h
à 12h sauf le mercredi, 9h à 12h et 15h à
18h. Fermé samedi pendant les vacances
scolaires.
Maire : MARCHAL Charles
Conseiller communautaire :
MARCHAL Charles
Directrice générale des services :
NICOLAS Claudine
Mèl : [email protected]
Site internet : www.mairie-le-verger.fr
L’HERMITAGE ( 35590 )
Téléphone : 02 99 78 66 66
Fax : 02 99 78 66 63
Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 17h30.
Mardi au vendredi, 8h30 à 12h et 13h30 à
17h30. Samedi, 9h à 12h ( sauf en juillet
et août ).
Maire : CHOUAN André
Conseillers communautaires :
CHOUAN André, GUITTENY Monique
Directrice générale des services :
CHAUVEL Philippe
Mèl : [email protected]
Site internet : www.mairie-lhermitage.fr
MINIAC-SOUS-BECHEREL ( 35190 )
Téléphone : 02 99 66 82 71
Fax : 02 99 66 83 76
Horaires de la maire : Lundi et jeudi, 9h
à 12h30 et 14h à 18h. Mardi et vendredi,
9h à 12h30.
Maire : MONNIER Daniel
Conseiller communautaire :
MONNIER Daniel
Directrice générale des services :
RENAIS Catherine
Mèl : [email protected]
Site internet : www.mairie-miniac-sous-
becherel.fr
MONTGERMONT ( 35760 )
Téléphone : 02 99 68 83 88
Fax : 02 99 68 93 32
Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 18h.
Mardi au vendredi, 9h à 12h et de 13h30
à 18h. Samedi, 9h à 12h ( permanence
état civil ).
Maire : LE MEN Brigitte
Conseillers communautaires :
CROUZET Alain, LE MEN Brigitte
Directeur général des services :
TOUZÉ Nicolas
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-montgermont.fr
MORDELLES ( 35310 )
Téléphone : 02 99 85 13 85
Fax : 02 99 85 13 70
Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 17h30.
Mardi au vendredi, 8h30 à 12h15 et 13h30
à 17h30. Samedi, 9h à 12h ( permanence
état civil ).
Maire : LE BIHAN Thierry
Conseillers communautaires :
LE BIHAN Thierry, LEBŒUF Valérie
Directeur général des services :
BRIAND Jean-Claude
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-mordelles.fr
A N N E X E S
95rennes métropole | rapport d’activités 2013
NOUVOITOU ( 35410 )
Téléphone : 02 99 37 42 71
Fax : 02 99 37 59 60
Horaires de la maire : Lundi et mercredi,
8h30 à 12h. Mardi, jeudi et vendredi, 8h30
à 12h et 14h à 17h. Samedi, 9h à 12h.
Maire : LEGAGNEUR Jean-Marc
Conseillers communautaires :
COPPIN Danielle, LEGAGNEUR Jean-Marc
Directrice générale des services :
REINHORN Anne-Marie
Mèl : [email protected]
Site internet : www.nouvoitou.fr
NOYAL-CHÂTILLON-SUR-SEICHE ( 35230 )
Téléphone : 02 99 05 20 00
Fax : 02 99 05 11 44
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
9h à 12h30 et 14h à 17h15 ( sauf jeudi :
18h30 ). Samedi, 10h à 12h ( permanence
état civil ). Fermé mardi après-midi.
Maire : DE BEL AIR Gilles
Conseillers communautaires :
DE BEL AIR Gilles, DESBOIS Céline
Directeur général des services :
LECHARTE Yves-Marie
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-noyal-chatillon.fr
ORGÈRES ( 35230 )
Téléphone : 02 99 05 70 10
Fax : 02 99 05 70 16
Horaires de la maire : Mardi au vendredi,
9h à 12h et de 14h à 18h. Samedi, 9h
à 11h45.
Maire : DEIN Daniel
Conseillers communautaires :
DEIN Daniel, MOINEAU Marie-Christine
Directrice générale des services :
MORICE Annie
Mèl : [email protected]
Site internet : www.orgeres.fr
PACÉ ( 35740 )
Téléphone : 02 23 41 30 00
Fax : 02 23 41 30 09
Horaires de la maire : Lundi au vendre-
di, 8h15 à 12h et 14h à 18h ( sauf vendre-
di : 17h ). Samedi, 9h à 12h ( permanence
état-civil ).
Maire : KERDRAON Paul
Conseillers communautaires :
DANSET Agnès, KERDRAON Paul
Directrice générale des services :
MAROTTE Fanny
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-pace.fr
PARTHENAY-DE-BRETAGNE ( 35850 )
Téléphone : 02 99 69 91 53
Fax : 02 99 69 04 97
Horaires de la maire : Lundi et samedi, 9h à
12h. Mardi, jeudi et vendredi, 13h30 à 17h.
Maire : FROGER Alain
Conseiller communautaire :
FROGER Alain
Secrétaire de mairie : GAUTIER Brigitte
Mèl : [email protected]
Site internet : www.mairie-parthenay35.com
PONT-PÉAN ( 35131 )
Téléphone : 02 99 52 41 70
Fax : 02 99 52 86 76
Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 17h.
Mardi au vendredi, 8h30 à 12h et 13h30
à 17h. Samedi, 9h à 12h. Fermé samedi,
en juillet et en août.
Maire : GAUDIN Jean-Luc
Conseillers communautaires :
BLOUIN Muriel, GAUDIN Jean-Luc
Directrice générale des services :
BOUGUET Brigitte
Mèl : [email protected]
Site internet : www.pontpean.fr
RENNES ( 35031 )
Téléphone : 02 23 62 10 10
Horaires de la maire : Le service relations
citoyens est ouvert du lundi au vendredi,
8h à 18h30 et le samedi, 9h à 12h30.
Maire : APPERE Nathalie
Conseillers communautaires :
ANDRO Gaëlle, APPÉRÉ Nathalie, BENME-
RAH Stéphanie, BERROCHE Eric, BESNARD
Jean-François, BOUGEARD Jocelyne, BOUR-
CIER Frédéric, BOUVET Aude, BRIAND Véra,
BRIERO Lénaïc, CAREIL Benoît, CARON
Benoît, CHARDONNET Hubert, CHAVANAT
Bruno, DE VILLARTAY Hedwige, DHAL-
LUIN Amélie, ECH-CHEKHCHAKHI Mou-
lay Hamid, ÉGLIZEAUD Marie-Laurence,
FAUCHEUX Valérie, GOATER Jean-Marie,
GUIGUEN Gurval, HAMON Laurent, HERVÉ
Marc, JÉGOU Glenn, LAHAIS Tristan, LE
BOUGEANT Didier, LE BRUN Loïck, LE GAR-
GASSON Yannick, LE MOAL Sylvain, LE-
TOURNEUX Geneviève, MAHO-DUHAMEL
Vincent, MARIE Anabel, MEDARD Laëtitia,
NOISETTE Nadège, PELLE Yves, PELLERIN
Isabelle, PLOUVIER Bertrand, PUIL Honoré,
RAULT Sylviane, ROBERT Sylvie, ROLAN-
DIN Catherine, ROUGIER Gaëlle, ROUSSET
Emmanuelle, RUBION Françoise, SAOUD
Hind, SÉMERIL Sébastien, SOHIER Ana,
THEURIER Matthieu
Directrice générale des services :
BOSCHER Joël
Mèl : [email protected]
Site internet : www.metropole.rennes.fr
ROMILLÉ ( 35850 )
Téléphone : 02 99 23 24 59
Fax : 02 99 23 23 63
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
8h45 à 12h15 et 13h30 à 17h30. Samedi, 9h
à 12h. Fermé jeudi après-midi.
Maire : DAUCÉ Marie-Hélène
Conseillers communautaires :
DAUCÉ Marie-Hélène, DE OLIVEIRA Manuel
Directeur général des services :
PELERIN Laurent
Mèl : [email protected]
Site internet : www.romille.fr
A N N E X E S
96 rennes métropole | rapport d’activités 2013
SAINT-ARMEL ( 35230 )
Téléphone : 02 99 62 71 58
Fax : 02 99 62 89 71
Horaires de la maire : Lundi au samedi,
9h à 12h. Mardi et vendredi, 14h à 18h.
Maire : HOUSSEL Pierric
Conseiller communautaire :
HOUSSEL Pierric
Directrice générale des services :
FOULON-DERVILLERS Mathilde
Mèl : [email protected]
Site internet : www.saint-armel-35.fr
SAINT-ERBLON ( 35230 )
Téléphone : 02 99 52 34 08
Fax : 02 99 52 30 23
Horaires de la maire : Lundi, mardi et ven-
dredi, 9h à 12h et 14h30 à 17h. Mercredi
et samedi, 9h à 12h. Jeudi, 15h30 à 18h30.
Maire : LETORT Hervé
Conseiller communautaire :
LETORT Hervé
Directeur générale des services :
LEFRANC Hervé
Mèl : [email protected]
Site internet : www.saint-erblon.fr
SAINT-GILLES ( 35590 )
Téléphone : 02 99 64 63 27
Fax : 02 99 64 83 40
Horaires de la maire : Lundi, 13h30 à 19h.
Mardi au vendredi, 9h à 12h et 13h30 à
18h ( sauf vendredi : 17h ). Samedi, 9h à 12h
( permanence état civil ).
Maire : THEBAULT Philippe
Conseillers communautaires :
SALAÜN Joëlle, THEBAULT Philippe
Directeur générale des services :
COULLIER Patrick
Mèl : [email protected]
Site internet : www.saint-gilles35.fr
SAINT-GRÉGOIRE ( 35760 )
Téléphone : 02 99 23 19 23
Fax : 02 99 68 70 32
Horaires de la maire : Lundi, mardi, mer-
credi et vendredi, 8h30 à 12h et 13h30
à 17h. Jeudi, 9h à 18h. Samedi, 9h à 12h
( permanence état civil ).
Maire : BRETEAU Pierre
Conseillers communautaires :
BRETEAU Pierre, REMOISSENET Laëtitia
Directeur générale des services :
REY Michaël
Mèl : [email protected]
Site internet : www.saint-gregoire.fr
SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE ( 35136 )
Téléphone : 02 99 29 75 30
Fax : 02 99 31 34 24
Horaires de la maire : Lundi au jeudi, 8h30
à 12h et 13h30 à 17h30. Vendredi, 8h30 à
16h30. Samedi, 10h à 12h ( permanence
état civil ).
Maire : COUET Emmanuel
Conseillers communautaires :
COCHARD Xavier, COUET Emmanuel,
DUCAMIN Marie
Directeur général des services :
GARRY Gilles
Mèl : [email protected]
Site internet : www.st-jacques.fr
SAINT-SULPICE-LA-FORÊT ( 35250 )
Téléphone : 02 99 66 23 63
Fax : 02 99 45 12 25
Horaires de la maire : Lundi, 14h à 19h.
Mardi au samedi, 9h à 12h.
Maire : HUAUME Yann
Conseiller communautaire :
DUPERRIN Didier
Directrice générale des services :
GENTIL Cécile
Mèl : secretariat.mairie@saint-sulpice-
la-foret.fr
Site internet : www.saint-sulpice-la-foret.fr
THORIGNÉ-FOUILLARD ( 35235 )
Téléphone : 02 99 04 54 54
Fax : 02 99 62 45 65
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
8h30 à 12h30 et 13h30 à 17h. Samedi,
9h30 à 12h.
Maire : BERNARD Jean-Jacques
Conseillers communautaires :
BERNARD Jean-Jacques,
JUBAULT-CHAUSSÉ Pascale
Directrice générale des services :
FONTAINE Véronique
Mèl : [email protected]
Site internet : www.thorigne-fouillard.fr
VERN-SUR-SEICHE ( 35770 )
Téléphone : 02 99 04 82 04
Fax : 02 99 04 82 05
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
9h à 12h et 13h30 à 17h30 ( sauf mardi :
18h et vendredi : 17h ). Samedi, 10h à 12h
( permanence état civil ).
Maire : MOYON Didier
Conseillers communautaires :
GAUTIER Fabienne, RICHOU Gérard
Directrice générale des services :
HAKNI-ROBIN Béatrice
Mèl : [email protected]
Site internet : www.ville-vern-sur-seiche.fr
VEZIN-LE-COQUET ( 35132 )
Téléphone : 02 99 64 52 78
Fax : 02 99 64 72 78
Horaires de la maire : Lundi au vendredi,
9h à 12h et 13h30 à 17h30 ( sauf jeudi :
de 14h30 à 17h30 ). Samedi, 9h à 12h
( permanence état civil ).
Maire : ROUDAUT Jean
Conseillers communautaires :
BARBIER Isabelle, ROUDAUT Jean
Directrice générale des services :
BRETEL Céline
Mèl : [email protected]
Site internet : www.vezinlecoquet.fr
A N N E X E S
97rennes métropole | rapport d’activités 2013
LES INSTITUTIONS ET PARTENAIRES LIÉS À RENNES MÉTROPOLE
par ordre alphabétique
Les institutions liées à Rennes Métropole
ARCHIPEL HABITAT
Office public de l’habitat de Rennes
Métropole. Il s’agit d’un bailleur social,
créé en 1919, et qui est devenu l’office
public de Rennes Métropole en 2004.
Six membres du conseil communautaire
siègent au conseil d’administration.
www.archipel-habitat.fr
Dans le cadre de ses actions sur le territoire, Rennes Métropole collabore avec des institutions locales
( comme des groupements d'intérêt public ou des sociétés publiques locales) et des partenaires
( associations ou sociétés d'économie mixte notamment ). Des représentants de l'agglomération peuvent
siéger dans leurs instances décisionnelles. Voici les principaux.
L’EXPLORATOIRE
Espace de découverte des métiers et
un lieu d’information sur l’économie
du bassin d’emploi de Rennes, ouvert
à tous. Il est animé par la MEIF.
www.exploratoire.com
DESTINATION RENNES
Société publique locale (SPL) créée en
2013 pour promouvoir la destination
métropolitaine, gérer l’exploitation
du futur centre des congrès et devenir
l’office du tourisme communautaire.
Neuf représentants de Rennes Métropole
siègent au conseil d’administration.
www.tourisme-rennes.com
NÉOTOA
Office public de l’habitat d’Ille-et-Vilaine,
anciennement Habitat 35, constitué
de 200 collaborateurs. Il construit et
gère des logements sociaux et aide les
particuliers dans leurs projets d’habitat.
Rennes Métropole est engagée avec
Néotoa et d’autres bailleurs sociaux
dans une convention de gestion urbaine
de proximité pour six quartiers de la
Ville de Rennes.
www.neotoa.fr
MEIF
La Maison de l’Emploi, de l’Insertion
et de la Formation professionnelle
a été créée en 2005 en tant Groupement
d’Intérêt Public (GIP). Rennes Métropole
est l’un de ses membres constitutifs
et l’un de ses financeurs.
www.meif-bassinrennes.fr
PAYS DE RENNES
Créé en 2002, ce groupement d’intérêt
public met en œuvre les projets prévus
dans la charte de territoire. Il regroupe
des représentants des cinq EPCI qui com-
posent le pays de Rennes. Les élus de
Rennes Métropole occupent neuf sièges
d’administrateurs et 51 des 116 sièges
de délégués de l’assemblée générale.
www.paysderennes.fr
PÔLE MÉTROPOLITAIN LOIRE-BRETAGNE (PMLB)
Pôle créé en 2012 pour travailler au
rayonnement du Grand ouest. Y siègent
des représentants des agglomérations
de Rennes, Nantes, Angers, Brest et
Saint-Nazaire. Le président de Rennes
Métropole est membre de droit du
bureau du pôle et quatre élus métropoli-
tains siègent au comité syndical, compo-
sé de 17 représentants titulaires.
www.polemetropolitainloirebretagne.fr
A N N E X E S
98 rennes métropole | rapport d’activités 2013
SYNDICAT MIXTE DU SCOT DU PAYS DE RENNES
Deuxième instance du territoire du pays
de Rennes, le syndicat a pour mission
l’élaboration, la révision et le suivi
du Schéma de Cohérence territoriale
du pays de Rennes. Son équipe est com-
posée de six agents. Six représentants
métropolitains font partie du bureau
syndical et 45 sont délégués au comité
syndical, qui compte 100 membres.
www.paysderennes.fr
AUDIAR
L’Agence d’urbanisme et de développe-
ment intercommunal de l’agglomération
rennaise est une association créée
en 1972 et animée par une équipe de
38 professionnels. Son champs d’étude
et d’action porte sur le pays de Rennes.
Emmanuel Couet, président de Rennes
Métropole, en est le président. Cinq
élus métropolitains siègent au conseil
d’administration et 20 à l’assemblée
générale.
www.audiar.org
ALEC
L’Agence Locale de l’Énergie et du
Climat du pays de Rennes est une
association de loi 1901 créée en 1997.
Elle promeut une meilleure maîtrise des
énergies en informant et conseillant
les particuliers, les collectivités locales,
les bailleurs sociaux, les gestionnaires
de patrimoine et les entreprises. Elle
dispose d’une équipe de 15 personnes.
La vice-présidence est occupée par
un vice-président de Rennes Métropole.
www.alec-rennes.org
ASSOCIATION BUG
Créée en 1995, elle a pour mission de
favoriser les usages des Technologies
de l’Information et de la Communica-
tion, notamment dans le monde asso-
ciatif et celui de l’économie sociale. Elle
bénéficie d’un financement de Rennes
Métropole.
www.asso-bug.org
B-COM
Institut de recherche technologique
breton, lancé en octobre 2012, et basé
à Cesson-Sévigné. Il associe des parte-
naires privés et publics pour dévelop-
per des programmes de recherche et
d’innovation de haut niveau dans les
domaines de l’image, des réseaux et de
la médecine numérique. Rennes Métro-
pole participe à son financement.
www. b-com.com/fr
CENTRE CULINAIRE CONTEMPORAIN
Société par actions simplifiées ouverte
en 2013 à Rennes. Il cumule les fonctions
de laboratoire d’expérimentation,
d’expertise, de formation et d’espace de
dialogue pour les acteurs de la « filière
du manger », privés et publics. Rennes
Métropole contribue au financement
de son infrastructure.
www.centreculinaire.com
CANTINE NUMÉRIQUE RENNAISE
Association à but non lucratif au service
du numérique. Elle est un lieu d’expéri-
mentation, de travail collaboratif et de
partage d’innovations pour les membres
de son réseau. Elle est animée par trois
permanents. Rennes Métropole est l’un
de ses dix membres fondateurs.
www.lacantine-rennes.net
SPLA VIASILVA
La Société publique locale d’aménage-
ment ViaSilva a été créée en 2013 par
Cesson-Sévigné, Thorigné-Fouillard,
Rennes et Rennes Métropole. Elle réalise
les opérations d’aménagement pour
la réalisation de l’écocité ViaSilva. Son
conseil d’administration est constitué
de quatorze membres issus des quatre
collectivités, dont huit élus de Rennes
Métropole.
www.viasilva2040.fr
Les partenaires liés à Rennes Métropole
SMPBR
Le Syndicat Mixte de Production d’eau
potable du Bassin Rennais est une struc-
ture intercommunale créée en 1992. Il a
pour mission la satisfaction des besoins
en eau potable de 37 communes, en
majorité membres de Rennes Métropole.
Une équipe de 18 personnes assure son
fonctionnement. 18 élus des communes
de Rennes Métropole sont membres du
Comité syndical et du Bureau syndical.
www. smpbr.fr
A N N E X E S
99rennes métropole | rapport d’activités 2013
RENNES LA NOVOSPHÈRE
Réseau de partenaires lancé en mars
2012, représenté depuis février 2014
par une association. Elle a pour but
d’assurer la promotion de l’innovation
du territoire de Rennes Métropole. Cinq
représentants de Rennes Métropole
siègent au conseil d’administration.
www.rennes-novosphere.com/fr
STAR
Service de transport de l’agglomération
rennaise, organisé par Rennes Métro-
pole, autorité politique en matière de
transports collectifs sur son territoire.
Elle délègue à Keolis la gestion de son
réseau Star bus + métro et la marque
commerciale Star.
www.star.fr
RENNES CITÉ MÉDIA
La société anonyme d’économie mixte
Rennes Cité Média pilote la chaîne de
télévision locale TV Rennes 35 Bretagne.
27 personnes constituent l’équipe.
Rennes Métropole dispose de trois
sièges au conseil d’administration.
www.tvrennes35bretagne.fr
RENNES ATALANTE
Créé en 1984, l’association Rennes
Atalante anime la technopole du même
nom. Elle a pour but de favoriser les sy-
nergies entre organismes de recherche
et d’enseignement et entreprises.
18 personnes composent son équipe.
Six élus de Rennes Métropole font partie
du conseil d’administration.
www.rennes-atalante.fr
SEMTCAR
La Société anonyme d’économie mixte
des transports collectifs de l’agglomé-
ration rennaise a été créée en 1992.
Rennes Métropole lui a donné mandat
pour l’étude et la réalisation de la ligne b
du métro. Rennes Métropole dispose
de huit postes d’administrateurs au sein
de son conseil d’administration.
www.semtcar.fr
TERRITOIRES
La société anonyme d’économie mixte
Territoires et développement est un
aménageur public créé en 1957, interve-
nant au côté de Rennes Métropole et des
communes de l’agglomération. Quatre
membres de Rennes Métropole font
partie du conseil d’administration. Jean-
Luc Gaudin, vice-président de Rennes
Métropole en charge de l’Aménagement,
en est le président. L’agglomération est
aussi actionnaire de la Société publique
locale d’aménagement (SPLA) Territoires
publics, créée en 2010, qui conduit
notamment des projets urbains phares.
Dix de ses administrateurs sont de
Rennes Métropole.
www.territoires-rennes.fr
ESPACE DES SCIENCES
Créé en 1984 et de statut associatif, ce
centre de culture scientifique technique
et industrielle (CCSTI) est spécialiste de
la médiation scientifique. Le vice-pré-
sident chargé de la culture de Rennes
Métropole est l’un de ses administra-
teurs et l’agglomération, l’un de ses
partenaires financiers.
www.espace-sciences.org
KEOLIS RENNES
Filiale du groupe Keolis composée de
874 collaborateurs. Elle a la délégation
de la gestion du service public de trans-
port de l’agglomération rennaise (Star)
et de l’image de la marque commerciale
Star. Rennes Métropole participe à son
financement au travers de sa contribu-
tion forfaitaire.
www.keolis.com
CODESPAR
Le Conseil de développement écono-
mique et social du pays et de l’agglomé-
ration de Rennes est une instance de
veille, de concertation et de préconisa-
tions sur des questions économiques,
sociales et sociétales. Cette associa-
tion, créée en 1984 et animée par
cinq permanents, comprend trois
collèges constitutifs (entreprises et
activités économiques, organisations
syndicales de salariés et acteurs asso-
ciatifs) et un collège associé composé
d’élus (dont 20 de Rennes Métropole).
Sept élus communautaires siègent
au conseil d’administration et trois
au bureau.
www.codespar.org
A N N E X E S
B-Com : l’IRT officiellement lancé
Jeudi 10 janvier
L’Institut de recherche technologique B-Com
est lancé à Cesson-Sévigné. Financé en partie
par Rennes Métropole, l’IRT développe des pro-
grammes de recherche dans les domaines de
l’image, des réseaux et de la médecine numérique.
Signature de deux contrats pour la Ligne b
Mardi 1er octobre
Daniel Delaveau, président de Rennes Métropole,
signe les contrats pour le premier lot de génie civil
de la ligne b du métro, aux côtés d’Éric Cazeaux de
Siemens Mobility France et de Jean-Louis Candeau
du Groupe Dodin-Campenon-Bernard.
Le projet de territoire, une nouvelle étape pour
Rennes Métropole | Jeudi 20 juin
Rennes Métropole franchit une étape en approu-
vant un nouveau projet de territoire. Fondé sur
un socle de valeurs essentielles, ce projet définit
quatre ambitions et onze orientations pour les
politiques publiques à venir.
Nouvelles stratégies pour l’économie
et la recherche | Jeudi 28 mars
Rennes Métropole adopte ses stratégies de déve-
loppement économique et d’appui à l’enseigne-
ment supérieur et à la recherche. Un souci majeur :
soutenir l’investissement et stimuler l’emploi.
Une stratégie de développement touristique
pour la Métropole | Jeudi 24 octobre
Les élus de Rennes Métropole adoptent une nou-
velle stratégie de développement touristique pour
la période 2014 - 2020. Au cœur du dispositif, la So-
ciété publique locale Destination Rennes, créée
en septembre 2013.
Inauguration du Centre culinaire contemporain
Vendredi 21 juin
Daniel Delaveau, président de Rennes Métropole,
et Guillaume Garot, ministre délégué en charge de
l’Agroalimentaire, inaugurent à Rennes le Centre
culinaire contemporain, une plateforme pour
l’innovation culinaire.
Forum Libération : 6e édition, nouveau succès
Vendredi 29 et samedi 30 mars
Sixième édition du Forum Libération. La program-
mation d’une cinquantaine de débats et confé-
rences a attiré plus de 20 000 personnes sur le
thème de la confiance.
Nouvelle déchèterie à Bruz
Lundi 25 novembre
La déchèterie de Bruz, entièrement reconstruite,
ouvre ses portes. Elle a été agrandie et est mieux
sécurisée. Elle dispose d’un local de réemploi ani-
mé par des bénévoles d’Emmaüs, partenaire de
Rennes Métropole.
Le SCoT révisé par les élus
Juillet
La révision du Schéma de Cohérence territoriale
du Pays de Rennes se poursuit, notamment par le
débat sur le projet d’aménagement et développe-
ment durables le 9 juillet, et une réunion publique
le 12 juillet qui réunit habitants et élus.
2013 EN IMAGES
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100 rennes métropole | rapport d’activités 2013
A N N E X E S
Première pierre du Biopôle posée
à Atalante-Champeaux | Jeudi 4 avril
Daniel Delaveau, président de Rennes Métropole,
pose la première pierre du Biopôle d’Atalante
Champeaux, une pépinière d’entreprises dédiée
aux biotechnologies et financée par Rennes Mé-
tropole à hauteur de 4,5 millions d’euros.
Lancement du chantier de la Cité internationale
Paul-Ricœur | Lundi 9 décembre
La première pierre de la future Cité internationale
Paul-Ricœur est posée par Daniel Delaveau. La Cité
doit devenir « un élément majeur de l’attractivité
du site universitaire et scientifique rennais », selon
le président de Rennes Métropole.
Rennes et Québec pour des « Rencontres
du numérique » | Juillet
Rennes Métropole et Québec International,
l’agence de développement économique de la
capitale québécoise, signent une convention pour
organiser dès 2014 un événement dédié au numé-
rique, intitulé « Opportunités digitales ».
Un Contrat avec le département
pour plus d’efficacité | Jeudi 6 mai
Le Conseil général et Rennes Métropole signent le
Contrat départemental de territoire (12,3 millions
d’euros). Objectif : renforcer les équipements et
services de proximité, dans les domaines de l’en-
fance, de la culture et du sport.
Le LabFab lauréat d’un appel à projets national
Vendredi 13 décembre
Le Laboratoire de fabrication numérique (LabFab)
de Rennes est désigné par le gouvernement comme
lauréat d’un appel à projets qui vise à soutenir la
fabrication numérique française. Le LabFab béné-
ficie ainsi d’un nouveau financement.
La fibre optique arrive à Cesson-Sévigné
Juillet
L’installation de cette « armoire optique » signale
l’arrivée de la fibre optique à Cesson-Sévigné. Le
même mois, Saint-Jacques-de-la-Lande commence
à être raccordé. Une nouvelle étape du déploie-
ment de cette technologie dans l’agglo.
La Métropole se dote d’un projet culturel
Jeudi 30 mai
Le projet culturel communautaire est adopté par
le conseil d’agglomération. Fruit de deux ans de
travail, le projet déploie trois axes de développe-
ment culturel.
KorriGo: Un accord de partenariat
pour la Bretagne | Décembre
21 acteurs régionaux, dont Rennes Métropole,
signent un accord de partenariat pour le projet
KorriGo Services NFC, qui a pour but de faire de
la carte KorriGo un outil multiservices à l’échelle
de la Bretagne.
Rennes Métropole désigné territoire d’expérimen-
tation des contrats de ville - Septembre
Le ministère délégué à la Ville désigne Rennes
Métropole comme un des 12 sites d’expérimen-
tation de l’élaboration des nouveaux contrats de
ville. Rennes Métropole a contribué à la rédaction
d’un rapport remis au ministère en janvier 2014.
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101rennes métropole | rapport d’activités 2013
A N N E X E S
COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION DE RENNES MÉTROPOLE
Directeur de publication : Joël Boscher (directeur général des services)
Directeur de la communication et de l'information : Manuel Contin (par intérim)
Coordination éditoriale : Nicolas Auffray et Christian Veyre
Rédaction : Nicolas Auffray, Isabelle Barreau, Olivier Brovelli, Mari Courtas, Marine Degrenne, Céline
Diais, Monique Guéguen, Audrey Guiller, Anthony Lorin, Vincent Ménard, Nicolas Rouhaud et Didier Teste.
Photos : Sébastien Boyer – Université Rennes 2, Laurent Digoin, Didier Gouray, Franck Hamon, Adeline
Keil, Christophe Le Dévéhat, Dominique Levasseur, Vincent Ménard, Julien Mignot, MRW Zeppeline Bre-
tagne, Catherine Péron, Pays de Rennes, Planétarium Espace des sciences, Guillaume Prié, Stéphanie
Priou, Marc Rapillard, Christophe Simonato et Richard Volante
Conception graphique et mise en page : Thibaut Abou Mrad
Impression : Service imprimerie Rennes Métropole
ISBN : 978-2-9164-8606-2
Rennes Métropole
4, avenue Henri-Fréville
35207 Rennes Cedex 2
CS 20723
Accueil Rennes Métropole
Tél. : 02 99 86 60 60
Fax : 02 99 86 61 61
Site internet : www.metropole.rennes.fr
Courriel : [email protected]
Édition : août 2014
Imprimé sur papier PEFC (sigle anglais pour
Programme de reconnaissance des certifications
forestières), fabriqué à base de bois provenant
de forêts gérées durablement.
Hôtel de Rennes Métropole
4, avenue Henri-Fréville
CS 20723
35207 Rennes Cedex 2
Tél. 02 99 86 60 60
Fax 02 99 86 61 61
www.metropole.rennes.fr
Retrouvez l’intégralité du rapport
d’activités sur le site
www.metropole.rennes.fr