0 Institut International d’Ingénierie Rue de la Science - 01 BP 594 - Ouagadougou 01 - BURKINA FASO Tél. : (+226) 50. 49. 28. 00 - Fax : (+226) 50. 49. 28. 01 - Mail : [email protected] - www.2ie-edu.org
MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU
MASTER EN INGENIERIE DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT
OPTION : EAU ET ASSAINISSEMENT
------------------------------------------------------------------
Présenté et soutenu publiquement le 24 juin 2014 par
Wilfrid OSSOA ETONOKANI
Travaux dirigés par : Dr. Harinaivo A. ANDRIANISA,
Enseignant chercheur à 2iE
Bruno GUILLERY,
Responsable HSE Gamboma
Jury d’évaluation du stage :
Président : Dr. Abdoulaye DIARRA
Membres et correcteurs : Dr. Awa KOITA
Dr. Anderson ANDRIANISA
Ing. Marcelin KOUAKOU
Promotion [2013/2014]
MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE MANAGEMENT
ENVIRONNEMENTAL SUR UN CHANTIER ROUTIER:
CAS DU CONGO BRAZZAVILLE
Mise en place d’un système de management environnemental sur un chantier routier : cas du Congo
Brazzaville
i OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
L’honneur est pour moi de remercier la Banque Africaine de Développement (BAD) d’avoir
financé à travers son programme Facilité Africaine de l’Eau (FAE) ma formation de master à
2iE, sans oublier le Ministère Congolais de l’Enseignement Supérieur pour l’aide financière
qu’il m’a apportée tout au long de cette formation.
Je remercie conjointement l’ensemble du personnel administratif et le corps professoral de
2iE, pour les connaissances qu’ils m’ont transmises et particulièrement Monsieur Anderson
ANDRIANISA, mon encadreur pédagogique à 2ie.
Mes vifs remerciements vont à l’endroit de Monsieur Pierre-Yves POCHET Directeur
Général de l’Agence SGE-C CONGO, pour m’avoir accordé cette opportunité de stage au
sien de la Société dont il est en charge, à Messieurs Jean-François GAJAC et Raphaël
NGASSA respectivement, Directeur d’Exploitation et Responsable HSE Agence SGE-C
CONGO.
J’adresse également mes sincères remerciements au staff dirigeant du chantier de Gamboma,
particulièrement à :
- Monsieur Fabrice ORFILA, Directeur de Travaux
- Monsieur Bruno GUILLERY, Responsable HSE pour son encadrement pratique en
m’initiant aux bases fondamentales du SME
Pendant ces mois de stage, tout mon séjour sur le chantier de Gamboma a été un moment de
réconfort et de revitalisation. J’ai eu beaucoup de plaisir à passer du temps agréable tant sur le
plan du travail que sur le plan social avec les agents du chantier, particulièrement à Dinozoff
MBOUSSA assistant HSE. Que toutes ces personnes trouvent en ces quelques mots
l’expression de mes chaleureux remerciements.
REMERCIEMENTS
Mise en place d’un système de management environnemental sur un chantier routier : cas du Congo
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ii OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
DEDICACES
Je dédie ce rapport de stage à :
- Mon regretté père Antoine OSSOA ;
- Mon adorable mère Léonie OYEE, une femme vertueuse ;
- Tous mes frères et sœurs qui n’ont cessé de me soutenir
durant tout mon parcours scolaire et académique et enfin
- Tous les membres du Collectif des Etudiants & Stagiaires
Congolais du 2iE (CEC-2iE) pour leur assistance durant
mon parcours à 2iE.
Mise en place d’un système de management environnemental sur un chantier routier : cas du Congo
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iii OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
L’environnement1 est un sujet de plus en plus prégnant dans notre société et concerne tous les
organismes publics comme privés. SOGEA SATOM à travers sa filiale SGE-C Congo est l’un
des exemples pour le secteur privé. Elle a ainsi décidé d’évaluer ses performances
environnementales et de se préoccuper des impacts que pourraient avoir ses activités sur le
milieu naturel. De ce fait, la SGE-C Congo entreprise en charge des travaux de la
Réhabilitation et de l’Elargissement de la route nationale n°1 (tronçon Gamboma-Ollombo)
au Congo Brazzaville, a opté pour la mise en place d’un Système de Management
Environnemental2 (SME) reposant sur la norme ISO 14001 2004
3. Nous avons ainsi mené
une démarche en participant à la mise en place de ce système, notamment par la réalisation
des analyses environnementale et réglementaire des activités la base technique de ce chantier
routier4. L’analyse environnementale
5 à travers la grille de cotation, a permis de mettre en
évidence six (06) aspects environnementaux significatifs. Par contre l’analyse réglementaire a
décelé cinq (05) pratiques non-conformes aux textes.
1 Environnement
2 Système de Management Environnemental
3 Norme ISO 14001 2004
4 Chantier routier
5 Analyse environnementale
Mots clés
RESUME
Mise en place d’un système de management environnemental sur un chantier routier : cas du Congo
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iv OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
The environment1 is a topic more and more significant in our society and affects all public
and private bodies. SOGEA SATOM through its subsidiary SGE-C Congo is one example for
the private sector. She has decided to evaluate its environmental performance and concern
that could impact its activities have on the natural environment. Therefore, the SGE-C Congo
company in charge of the work of Rehabilitation and Extension of the National Highway n°1
(section Gamboma-Ollombo) in Congo Brazzaville, has opted for the establishment of an
Environmental Management system2 (EMS) based on ISO 14001 standard in 2004
3. We have
conducted a process by participating in the establishment of this system, including the
achievement of environmental and regulatory analysis activities the technical basis of this
road work project4. The environmental analysis
5 through the scoring grid, helped highlight
six (06) significant environmental aspects. Against by the regulatory analysis has identified
five (05) practices not in accordance with legislation.
1 Environnement
2 Environnement Management System
3 ISO 14001 standard in 2004
4 Road work
5 Environnemental analysis
Key words
ABSTRACT
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SIGLES ET ABREVIATIONS
SME : Système de management Environnemental
SGE-C : Société Générale d’Entreprise Construction
BB : Béton Bitumineux
GB : Grave Bitume
TVC : Tout Venant Concassé
BTP : Bâtiment Travaux Publics
VRD : Voiries Réseaux Divers
HSE : Hygiène, Sécurité et Environnement
RN2 : Route Nationale n°2
ISO : Organisation Internationale de Normalisation
AE : Aspect Environnemental
AES : Aspect Environnemental Significatif
IE : Impact Environnemental
IES : Impact Environnemental Significatif
DBO5 : Demande Biologique en Oxygène en 5 jours
ETM : Elément Trace Métallique
PGES : Plan de Gestion Environnementale et Sociale
EIE : Etude d’Impact Environnemental
DCO : Demande Chimique en Oxygène
GES : Gaz à Effet de Serre
ICPE : Installation Classée pour la Protection de l’Environnement
DGGT : Délégation Générale des Grands Travaux
ZNIEFF : Zones Naturelles d’Intérêts Ecologique Faunistique et Floristique
DG : Directeur Général
DTx : Directeur des Travaux
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vi OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS ............................................................................................................. i
DEDICACES ......................................................................................................................... ii
RESUME .............................................................................................................................. iii
ABSTRACT ......................................................................................................................... iv
SIGLES ET ABREVIATIONS ............................................................................................ v
TABLE DES MATIERES ................................................................................................... vi
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................. viii
LISTE DES FIGURES ........................................................................................................ ix
INTRODUCTION ................................................................................................................ 1
1. Contexte et Problématique ........................................................................................... 1
2. Objectif général de l’étude .......................................................................................... 1
3. Objectif spécifique de l’étude ...................................................................................... 1
4. Méthodologie ............................................................................................................... 2
5. Terminologie ............................................................................................................... 2
Chapitre I : GENERALITES .............................................................................................. 4
I.1 Présentation du projet .................................................................................................... 5
I.2 Description de l’aménagement ...................................................................................... 5
I.3 Zone d’étude .................................................................................................................. 6
I.3.1 Etat actuel de l’environnement autour du site ......................................................... 6
a) Milieu Physique ....................................................................................................... 6
b) Milieu socio-culturel ................................................................................................ 8
c) Milieu économique .................................................................................................. 8
d) Milieu humain .......................................................................................................... 8
I.4 Les acteurs du Projet ...................................................................................................... 8
I.4.1 Le Promoteur .......................................................................................................... 8
I.4.2 La Mission de contrôle ............................................................................................ 9
I.5 Présentation de l’entreprise d’accueil ............................................................................ 9
I.5.1 Le Groupe VINCI ................................................................................................... 9
I.5.2 Société d’accueil ..................................................................................................... 9
I.5.3 SGE-C Congo ......................................................................................................... 9
1.6 Cadre institutionnel ..................................................................................................... 10
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I.7 Etat de la législation nationale ................................................................................... 10
I.7.1 Constitution ........................................................................................................... 10
I.7.2 Code de l’environnement ..................................................................................... 11
I.7.3 Code de l’eau ....................................................................................................... 11
I.7.4 Code Minier ......................................................................................................... 11
I.7.5 Code forestier ....................................................................................................... 12
I.7.6 Régime foncier ..................................................................................................... 12
I.8 Prise en compte des conventions internationales........................................................ 13
Chapitre II : MATERIEL ET METHODES ................................................................... 14
II.1 Politique environnementale ........................................................................................ 15
II.2 Analyse réglementaire ................................................................................................ 15
II.3 Analyse environnementale ......................................................................................... 15
II.3.1 Identification des couples aspects/impacts environnementaux du site ................ 15
II.3.2 Cotation des couples aspects/impacts environnementaux ................................... 17
II.3.2.1 Définition de la méthode de cotation ............................................................ 17
II.4 Programme de management environnemental .......................................................... 23
Chapitre III : RESULTATS ET DISCUSSIONS ............................................................ 24
III.1 Politique environnementale ...................................................................................... 25
III.2 Analyse réglementaire.............................................................................................. 25
III.3 Analyse environnementale ........................................................................................ 28
III.3.1 Les aspects environnementaux mis en évidence ................................................ 28
III.4 Programme de management environnemental .......................................................... 33
CONCLUSION ................................................................................................................... 36
RECOMMANDATIONS ................................................................................................... 37
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................. 38
LIENTS INTERNET .......................................................................................................... 39
ANNEXES ........................................................................................................................... 40
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Présentation de SGE-C Congo .................................................................................... 10
Tableau 2: Grille de cotation critère Gravité ................................................................................ 18
Tableau 3: Questionnaire pour la cotation critère Sensibilité du Milieu ....................................... 19
Tableau 4: Grille de cotation critère Sensibilité du Milieu ........................................................... 20
Tableau 5: Grille de cotation critère Maîtrise .............................................................................. 21
Tableau 6: Grille de cotation critère Fréquence/Occurrence ........................................................ 22
Tableau 7: Exigences légales, réglementaires et autres engagements souscrits par SGE-C Congo 26
Tableau 8: Non-Conformités ........................................................................................................ 26
Tableau 9 : AES mis en évidence par l’analyse environnementale ................................................ 29
Tableau 10 : Plan de management environnemental .................................................................... 34
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LISTE DES FIGURES
Figure 1: Carte de localisation du tronçon de la RN2 à réhabiliter (source Google Earth)
.................................................................................................................................................... 5
Figure 2: Vue aérienne de la base technique de Gamboma (source service Topo) ............ 6
Figure 3 : Identification des aspects environnementaux .................................................... 16
Figure 4 : Centrale à enrobé .................................................................................................. 16
Figure 5: Atelier mécanique .................................................................................................. 16
Figure 6: Poste préfa. ............................................................................................................. 17
Figure 7: Groupes électrogènes ............................................................................................ 17
Figure 8: Schéma d’identification des aspects/impacts environnementaux significatifs 23
Figure 9: Aire de manipulation des huiles de vidange ........................................................ 30
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INTRODUCTION
1. Contexte et Problématique
Au cours des dernières décennies, la protection de l’environnement est devenue un véritable
enjeu de société : on assiste à une prise de conscience de l’impact des activités humaines sur
l’environnement. Dans le domaine des infrastructures routières, les choix sont devenus
extrêmement complexes puisqu’ils doivent répondre aux impératifs de développement
économique ainsi qu’à des objectifs sociaux et environnementaux. Les organismes privés, en
charge de la conception et de la construction des routes doivent donc s’adapter afin de
permettre une meilleure prise en compte de l’environnement dans leurs projets.
Dans ce cadre, SOGEA SATOM s’inscrivant dans le cadre de la mise en application de sa
politique environnementale définie par la Direction Générale souhaite généralement maîtriser
les impacts environnementaux de ses travaux et particulièrement ceux que pourront générer
les travaux de la Réhabilitation et de l’Elargissement de la route nationale numéro2 tronçon
Gamboma-Ollombo au Congo Brazzaville exécutés par sa filiale SGE-C Congo.
En effet, pour atteindre cet objectif, SOGEA SATOM par l’intermédiaire de sa filiale
susmentionnée, a choisi de mettre en place un Système de Management Environnemental
(SME) de type ISO 14001 2004 couvrant ainsi les activités dudit chantier.
Bien entendu que la norme ISO 14001 propose une méthodologie intégrant des actions à
réaliser, mais le problème réside sur la mise en œuvre de cette méthodologie, question de
l’adapter au contexte projet routier afin de mettre en place un système efficace.
C’est dans cette optique que j’ai été reçu en stage de fin d’étude à SGE-C Congo commise
pour l’exécution du marché de la Réhabilitation et de l’Elargissement de la route nationale
n°2 tronçon Gamboma-Ollombo, afin de tenter de répondre à cette préoccupation.
2. Objectif général de l’étude
Notre étude vise à contribuer à la mise en place d’un Système de management
Environnemental (SME) sur un chantier routier.
3. Objectif spécifique de l’étude
Spécifiquement il est question de faire les analyses environnementale et réglementaire de la
base technique de ce chantier, en vue de mettre d’établir un programme de management
environnemental, vue l’immensité qu’a un chantier routier.
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4. Méthodologie
Notre approche méthodologique dans cette étude a suivi deux étapes qui sont :
- Premièrement : la collecte de données secondaires.
Elle consiste à collecter des informations auprès des personnes ressources à travers :
La revue documentaire, qui a nous permis d’avoir une aperçue générale sur les
informations de base relatives au projet, particulièrement à l’environnement sans
oublier les textes législatifs et réglementaires applicables en matière de gestion de
l’environnement. A cela s’ajoute les conventions internationales, protocoles et les
accords multilatéraux ratifiés par l’Etat Congolais.
Les visites de terrain, qui nous ont permis de faire l’état des lieux du site (la base
technique), afin d’inventorier les aspects environnementaux et d’apprécier les
pratiques d’exécution des tâches.
- Deuxième étape : le traitement de données.
Il consiste à établir un barème de cotation afin d’identifier les activités ayant le caractère
d’aspect environnemental significatif.
5. Terminologie
Sont présentées ci-dessous quelque terminologie, spécifique à la norme ISO 14001 2004 et
règlement EMAS (Eco-Management and Audit Sheme).
Environnement : milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l’air, l’eau, le sol, les
ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations (ISO 14001).
Analyse environnementale : analyse préalable approfondie des aspects environnementaux,
de l’incidence et des résultats en matière d’environnement liés aux activités, produits et
services d’une organisation (EMAS).
Aspect environnemental : élément des activités, produits ou services d’un organisme
susceptible d’interaction avec l’environnement (ISO 14001).
Impact environnemental : toute modification de l’environnement négative ou bénéfique,
résultant totalement ou partiellement des aspects environnementaux d’un organisme (ISO
14001).
Système de management environnemental : composante du « système de management »1
d’un organisme utilisé pour mettre en œuvre sa politique environnementale et gérer ses
aspects environnementaux (ISO 14001).
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Politique environnementale : expression formelle par la direction à son plus haut niveau de
ses intentions générales et des orientations de l’organisme relatif à sa performance
environnementale (ISO 14001).
Objectifs environnementaux : but environnemental général qu’un organisme se fixe en
cohérence avec la politique environnementale (ISO 14001).
Cible environnemental : exigence de performance détaillée, pouvant s’appliquer à
l’ensemble ou à une partie de l’organisme qui résulte des obligations environnementales, et
qui doit être fixée et réalisée pour atteindre ces objectifs (ISO 14001).
Plan environnemental : une description des mesures (en ce qui concerne la responsabilité et
les moyens) prises ou envisagées pour atteindre ces objectifs environnementaux généraux ou
spécifiques ainsi que les échéances fixées pour leur mise en œuvre (EMAS).
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Chapitre I : GENERALITES
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I.1 Présentation du projet
Le projet de réhabilitation de la RN2 est divisé en lot1 et 2. Notre étude porte généralement
sur le Lot2 qui concerne le tronçon Gamboma-Ollombo. Le projet est basé à Gamboma, ville
située à 300km de la capitale Congolaise (Brazzaville).
Le tronçon à réhabiliter est divisé en deux zones partant de PK00+000 (Gamboma) au
PK26+770 (base technique) appelée zone sud puis de PK26+770 (base technique) au
PK76+800 (Ollombo) appelée zone nord.
Figure 1: Carte de localisation du tronçon de la RN2 à réhabiliter (source Google Earth)
I.2 Description de l’aménagement
En se rapportant aux Termes de Références (TDR), les aménagements sont décrits comme
suit :
- Débroussaillement, déforestation : 66 ha
- Terrassement : 56.000 m3
- Couche en TVC 0/31.5 : 30.864 m3
- Linéaire de dalots (tout type confondu) : 1,717 ml
- Bordure T2 : 55.846 ml
- Descentes d’eau : 6.916 ml
GAMBOMA
BASE TECHNIQUE
OLLOMBO
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- Fossés bétonnés : 38.010 ml.
I.3 Zone d’étude
Notre étude s’est basée essentiellement sur la base technique. Elle est située à 27 km de
Gamboma, à 15°52’44,8’’ de longitude Est et 1°39’51,64’’ de latitude Sud couvrant une
superficie de 10ha au sein desquels se développent bon nombre d’activités permettant ainsi le
fonctionnement du chantier.
Figure 2: Vue aérienne de la base technique de Gamboma (source service Topo)
I.3.1 Etat actuel de l’environnement autour du site
Cet état des lieux porte sur la zone d’influence directe des activités du site qui correspond à
l’espace où l’environnement physique, socio-culturel et économique pourrait être directement
affecté par les activités du site.
a) Milieu Physique
Le climat
Notre site est influencé par le climat de Gamboma situé dans la zone de climat subéquatorial.
Ce climat est sous l’influence prépondérante des basses pressions intertropicales d’octobre à
mai et de hautes pressions subtropicale australes de juin en septembre. Il est caractérisé par
quatre saisons :
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- La grande saison des pluies : période d'octobre à décembre caractérisée par des pluies
très fréquentes, et des températures élevées,
- La petite saison sèche : période de janvier à février caractérisée par peu (voire pas) de
pluie, et des températures élevées,
- La petite saison des pluies : période mars à avril caractérisée par des pluies
fréquentes, et des températures élevées et enfin
- La grande saison sèche : période de mai à septembre caractérisée par très peu de
pluies et des températures modérées.
La température et la pluviosité moyenne annuelle dans la zone varient respectivement de
l’ordre de 25 à 26°c et 1600 à 1800 mm (source éditions du jaguar : Atlas Congo).
Sols
Les sols de la zone d’étude sont hydromorphes indifférenciés sur matériaux sableux. D’une
manière générale, les sols dans l’environnement immédiat du site ne présentent aucune trace
indicatrice de pollution.
Géologie
La géologie du site de la base technique est occupée par une formation de couverture
alluvionnaire.
Ressources de surface et souterraine
Concernant les eaux de surface, il n’existe pas de point d’eau de surface dans l’environnement
immédiat du site. La source d’eau de surface la plus proche du site se trouve à 9km.
Les eaux souterraines sur le site sont captées par un forage de 150m de profondeur. Nous nous
abstenons sur la qualité de l’eau du fait qu’aucune disposition n’est prise sur les mesures de la
qualité de ses eaux.
On note l’absence d’un réseau publique d’alimentation en eau potable dans la zone.
Qualité de l’air
Se trouvant dans une plaine où ne se développe aucune activité susceptible de polluer l’air,
nous pouvons estimer que la qualité de l’air autour du site semble être bonne. Elle peut par
contre être compromise par les activités du site pouvant dégager d’éventuelles fumées que
nous ne pouvons se prononcer par l’absence des données.
Ambiance sonore
Le village le plus proche de notre site se trouvant à 3,125km, alors les activités de notre site
n’occasionnent pas de gêne et de trouble chez des populations.
Végétation
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Notre site est implanté dans une savane dominée par des arbustes. La quasi-totalité de
l’espace autour du site bénéficie d’un bon couvert végétal. Aucune dégradation végétale
autour du site due à des phénomènes de pollution n’est constatée.
Faune
La faune dans la zone est abondante et variée avec la présence de pas mal d'espèces animales
comme le chacal, le lièvre, pour ne citer que ceux-là. Les reptiles sont également très bien
représentés (python, boa…), ainsi que les oiseaux avec le perroquet, corbeau, le héron et bien
d’autres.
Paysage
Le paysage autour du site est remarquable avec une belle vue montagneuse, malgré qu’il ne se
développe aucune activité touristique dans la zone.
b) Milieu socio-culturel
Aucun site archéologique, et de patrimoine culturel sont repérés dans l’environnement
immédiat du site. Notons aussi l’absence de tout établissement recevant du public (hôpital,
école…).
c) Milieu économique
Agriculture
Une petite activité agricole se développe dans les périphéries de notre site. Les principales
cultures sont le manioc, le maïs et l’igname (culture qui procure plus de revenus substantiels
aux populations producteurs).
Elevage
L’élevage est inexistant dans la zone.
Commerce
La seule activité commerciale pratiquée proche du site, c’est la restauration qui permet aux
ouvriers de faire face à leurs besoins nutritionnels.
d) Milieu humain
Dans les parages de notre site, on ne répertorie pas d’habitations dignes de ce nom hors mis la
présence de quelques huttes servant parfois d’abris pour les paysans exerçant une agriculture à
l’échelle familiale, pas d’établissement recevant du publique.
I.4 Les acteurs du Projet
I.4.1 Le Promoteur
Le promoteur principal du présent projet est le gouvernement Congolais. Les maîtrises
d’ouvrage délégué et d’œuvre sont assurées respectivement par la Délégation Générale des
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Grands Travaux (DGGT) et la Direction de la Coordination Technique de la Délégation
Générale des Grands Travaux.
Le Maître d’Ouvrage délégué, assure le financement de la totalité du marché (100%) sur
budget de l’Etat, exercice 2011 et 2012 pour un mentant de 60.414.991.573 F CFA TTC.
I.4.2 La Mission de contrôle
Le contrôle du projet est assuré par LOUIS BERGER.
I.5 Présentation de l’entreprise d’accueil
I.5.1 Le Groupe VINCI
Le groupe VINCI est le premier groupe mondial de construction et de concessions depuis
2010. Il emploie 183.000 collaborateurs dans une centaine de pays au monde.
Le groupe est divisé en quatre (04) pôles :
- Vinci Construction (dont fait partie SOGEA SATOM);
- Vinci Concession ;
- Vinci Energie et enfin
- Vinci Eurovia.
I.5.2 Société d’accueil
SGE-C CONGO est une filiale de SOGEA SATOM qui est à son tour rattachée au pôle
VINCI CONSTRUCTION leader de la construction en France. Le pôle réunit un ensemble de
compétences dans les domaines du bâtiment, génie civil, des travaux hydrauliques et bien
d’autres travaux liés à la construction. SOGEA SATOM, comme son nom l’indique est le
résultat de la fusion de deux grandes entreprises du BTP, et opère dans une trentaine de pays
Africains depuis 80ans. Elle contribue à la réalisation des ouvrages stratégiques pour la
croissance économique et le développement du continent. Actuellement, elle est subdivisée
en quatre (04) grandes zones à savoir :
- La Direction Afrique Equateur ;
- La Direction Afrique Centrale et de l’Est ;
- Le Maroc et le Maghreb et enfin
- La Direction Afrique Ouest et Madagascar.
I.5.3 SGE-C Congo
Faisant partie de la Direction Afrique Equateur, la SGE-C Congo participe au développement
du pays depuis plusieurs années et exerce dans les métiers liés au Bâtiment (tous corps
d’état), aux travaux routiers et de génie-civil, aux aéroports, aux ouvrages d’arts et
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hydrauliques, à la canalisation, aux voiries et réseaux divers (VRD), à l’assainissement, à
l’aménagement urbain et portuaire.
Tableau 1: Présentation de SGE-C Congo
Dénomination Société Générale d’Entreprise de Construction
Sigle SGE-C
Forme juridique Société Anonyme
Adresse
120, Boulevard Lyautey ; BP 212 Brazzaville
Congo
Tel : (+242) 066632551/222810106
Directeur de l’agence Pierre-Yves POCHET
Adresse géographique Afrique Centrale Congo Brazzaville
Activités BTP, VRD,…
Chantiers en cours
Voiries de Brazzaville, Elargissement de la RN2
(Gamboa-Ollombo), Aéroport de Maya-Maya
(Brazzaville)…
Effectif 2250 employés
Sous-traitants SCAB, JOCAR, DORSAH, 02AP, SICAS
1.6 Cadre institutionnel
Au Congo l’autorité Ministérielle est, dans tous les textes « le Ministère du Tourisme et de
l’Environnement ». Aux termes du décret n°98-148 du 12 mai 1998, la Direction Générale de
l’Environnement (DGE) constitue l’organe technique qui assiste le Ministère en charge du
Tourisme et de l’Environnement sur des questions liées à l’environnement. Du point de vue
opérationnel, elle assure la conduite de la procédure de l’Etude d’Impact Environnementale
(EIE) malgré qu’elle soit confrontée à une sérieuse difficulté d’exercer ses activités de
contrôle et de suivi compte tenu du manque des normes. Au niveau régional, la DGE dispose
des Directions Régionales de l’environnement qui peuvent appuyer le processus de sélection
environnemental des projets à exécuter, et aussi à participer au suivi.
I.7 Etat de la législation nationale
I.7.1 Constitution
La Constitution du 20 janvier 2002, dispose en son article 35 que «tout citoyen a droit à un
environnement sain, satisfaisant et durable et a le devoir de le défendre». Elle renvoie à la loi
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Brazzaville
11 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
de la fixation des conditions de stockage, de manipulation, d’incinération et d’évacuation des
déchets toxiques, polluants ou radioactifs provenant des usines et autres unités industrielles
installées sur le territoire national, et pose le principe de la compensation en cas de pollution
ou de destruction de l’environnement (art.39).
I.7.2 Code de l’environnement
La loi sur la protection de l’environnement (Loi n°03/91 du 23 avril 1991), base d’un code de
l’environnement qui stipule en son Article 2 que « tout projet de développement économique
en république du Congo doit comporter une étude d’impact sur l’environnement».
Les articles 21, 28 et 34 de la présente loi stipulent respectivement que :
Il est interdit dans toutes habitation et tout établissement artisanal, commercial et
industriel, d’émettre des polluants de toute nature notamment les fumées, poussières,
buées, gaz toxiques ou corrosifs susceptibles de nuire à la santé et à l’environnement.
Les déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects de toute substance
solide, gazeuse et liquide susceptible de dégrader la qualité des eaux relevant de la
juridiction Congolaise sont interdits.
Sans préjudice de l’application des dispositions législatives et règlementaires, la
production, l’importation, la vente et l’utilisation des pesticides agricoles ou produits
assimilés sont soumises à une autorisation du Ministre Chargé de l’Environnement.
I.7.3 Code de l’eau
L’objectif de la mise en œuvre d’une politique nationale de l’eau tel que souligne l’article 2
de la Loi n°13-2003 du 10 avril 2003 portant code de l’eau, vise à :
- Assurer une utilisation rationnelle de la ressource en eau afin de répondre aux besoins
en eau des usagers sur l’ensemble du territoire de la République dans des conditions
de quantités et de prix satisfaisants ;
- Prévenir les effets nuisibles de l’eau ;
- Lutter contre la pollution de l’eau.
I.7.4 Code Minier
La Loi n°4-2005 du 11 avril 2005 portant code minier dispose en son article 128 que la
réhabilitation des sols ou autres espaces attenant aux mines ou gisements, dont l’intégrité a été
atteinte, de manière substantielle, du fait des travaux de recherches ou d’exploitation des
mines et des carrières sera assurée par le titulaire du titre minier :
- conformément au plan de réhabilitation ou de réaménagement des sols, tel que prévu
l’article 101 de la présente loi aux points f et g ;
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12 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
- comme partie intégrante des travaux de recherches ou d’exploitation ;
- simultanément à d’autres travaux exigés en cas de cessation d’activités ou d’arrêt de
travaux prononcés d’office par l’autorité administrative centrale ou départementale des
mines, conformément aux disposition de la présente loi.
I.7.5 Code forestier
La Loi n°16-2000 du 20 décembre 2000 portant code forestier au Congo, en son article 2
considère comme forêt :
- toutes les formations végétales naturelles ou artificielles, à l’exception de celles
résultants d’activités agricoles ;
- les parties de terrains non-boisées ou insuffisamment boisées dont le reboisement
et/ou la restauration sont reconnus nécessaires, conformément aux dispositions de
l’article 21 de la présente loi à la protection des sols contre les érosions, les
glissements, les inondations et les envahissements des cours d’eau ; la fixation des
dunes maritimes et la protection contre les envahissements des sables ou les
érosions…
L’article 3 de la même loi stipule que le domaine forestier national comprend le domaine
forestier de l’Etat, constitué des forêts appartenant à l’Etat, aux collectivités locales et aux
personnes publiques puis le domaine forestier des personnes privées.
I.7.6 Régime foncier
La loi portant code du domaine de l’Etat a été promulguée sous le n°9-2004 du 26 mars
2004.Cette loi est complétée par d’autres textes dont la loi n°10-2004 du 26 mars 2004 fixant
les principes généraux applicables aux régimes domanial et foncier au Congo.
Les principales réformes annoncées dans cette nouvelle loi portent sur :
- Le rétablissement de la propriété foncière par la délivrance généralisée des titres de
propriété sur les sols ;
- Le rétablissement, l’affirmation, l’amélioration et la génération de l’immatriculation ;
- La restauration de la reconnaissance et de la constatation des droits fonciers
coutumiers ;
- La confirmation du rôle régulateur de l’Etat ;
- La prise en compte de la dynamique désétatisation des moyens de production et de la
décentralisation ;
- La dynamisation et la systématisation de la fiscalité foncière.
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13 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
I.8 Prise en compte des conventions internationales
Le degré par lequel la législation nationale a pris en compte les accords internationaux, dans
le domaine de la conservation de l’environnement, constitue un critère important de son
actualité (adaptation au contexte socio-économique de l’heure).
Le Congo est signataire et a ratifié les principales conventions internationales relatives à la
protection de la nature, à savoir :
Convention Internationale sur la Conservation de la Nature et des Ressources Naturelles du
15 septembre 1968 (dite Convention d’Alger), révisée et enrichie avec de nouvelles
connaissances dans le domaine de la conservation de la nature, d’utilisation rationnelle des
ressources et du développement durable à Maputo le 11 juillet 2003 ;
Convention de Ramsar sur les zones humides d’importance internationale du 2 février 1971 ;
Convention sur la diversité biologique (CDB), conclue à Rio le 05 juin 1992 ratifiée le 25 juin
1996 suivant la loi n°29/96;
Convention des Nation Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement
touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique, du 17 juin 1994
ratifiée le 8 janvier 1999 par la loi n°8-99;
Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique du 9 mai 1992, ratifiée le
25 juin 1996 ;
Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique les déchets dangereux et le
contrôle de leurs mouvements transfrontières, adoptée le 30 janvier 1991.
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Chapitre II : MATERIEL ET METHODES
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II.1 Politique environnementale
La politique environnementale est le texte de base sur lequel la Direction du chantier doit
s’appuyer pour orienter le SME. Elle est l’élément moteur de la mise en œuvre et de
l’amélioration du SME. SOGEA SATOM travaille depuis un moment dans le respect de
l’environnement. Son secteur d’activité (travaux publics) est au cœur même de toute la
problématique environnementale et la politique que SOGEA SATOM mène, s’insère
logiquement dans sa volonté d’assurer une défense réfléchie et à long terme du milieu naturel.
II.2 Analyse réglementaire
Le système de management environnemental tient compte des aspects légaux et
réglementaires que l’organisme est soumise et bien d’autres exigences auxquelles il a souscrit
dans le cadre d’une gestion responsable de l’environnement. L’analyse de la législation
Congolaise et des conventions internationales ratifiées par la Gouvernement Congolais en
matière de gestion de l’environnement énoncés respectivement aux paragraphes 1.8 et 1.9,
nous a permis de faire une synthèse de l’ensemble des textes réglementaires et légaux. Ces
textes nous permettrons alors de vérifier la conformité réglementaire et le respect des
engagements souscrits par la SGE-C Congo.
II.3 Analyse environnementale
Nous avons procédés d’abord à la réalisation d’une analyse environnementale qui est une
étape préalable à la mise en place d’un SME. Ainsi, nous avons procéder à la:
Identification des aspects environnementaux
hiérarchisation de ces aspects, de façon à faciliter le choix des aspects à traiter en
priorité (impacts significatifs) et enfin
validation des différents aspects environnementaux significatifs identifiés.
II.3.1 Identification des couples aspects/impacts environnementaux du site
Nous avons adopté l’approche consistant à identifier d’abord les installations di site où se
développent les activités du site.
On a comme installation sur le site :
Centrale à enrobés avec les aires de stockage des fûts et Big-Bag de bitume
Aire de stockage des matériaux
Station-service avec trois cuves
Atelier Mécanique
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Poste de PREFA plus une aire de stockage des pièces préfabriquées en béton
armé
Bloc administratif plus infirmerie
Forage avec deux bâches de stockage
Atelier de menuiserie
Groupes électrogènes
Incinérateur.
Déshuileur
Les d activités développées au niveau de chaque installation sont alors susceptibles de générer
des flux non désirés (Aspects environnementaux) et des flux désirés (Produits et coproduits)
Chacune de ces activités identifiées est alors considérée comme une « boîte noire ».
En voici un exemple simplifié (Figure 4) :
Figure 4 : Centrale à enrobé Figure 5: Atelier mécanique
Matière première
Energie, Bitume,
Granulat
Activité
Fabrication de l’enrobé
Rejet des fumées
Odeurs
Déchets d’enrobé
Entrants Sortants
Figure 3 : identification des aspects environnementaux
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II.3.2 Cotation des couples aspects/impacts environnementaux
II.3.2.1 Définition de la méthode de cotation
Notre méthode de hiérarchisation a été définie en collaboration avec le responsable Hygiène
et Sécurité Environnementale (HSE) du chantier.
Méthodologie de notation
Il s’agit là, d’identifier à partir d’une pondération des critères ci-dessous, ceux qui parmi
l’ensemble des aspects environnementaux identifiés peuvent être qualifiés de significatifs ou
non. Aucune méthode n’étant imposée par la norme ISO 14001, nos aspects
environnementaux font l’objet d’une hiérarchisation au travers de l’application de critère de
choix :
- Gravité
- Sensibilité du milieu
- Maîtrise
- Fréquence (en fonctionnement normal) = occurrence (en fonctionnement anormal).
Pour chaque aspect environnemental identifié, il convient alors d’affecter une note soit 1, 3, 5
ou 7 (échelle de cotation) à chacun des quatre critères susmentionnés.
Ainsi, on a procédé à la cotation des critères afin de déterminer la valeur seuil au-delà duquel
l’aspect est significatif.
i) Critère Gravité (G) : elle est cotée selon les thèmes.
Figure 6: Poste préfa.
Figure 7: Groupes électrogènes
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- Déchets : nous avons coté les déchets en fonction du type où à chaque type nous
avons attribué une note.
- Ressources (eau, énergie et matières premières) : la gravité au niveau des
ressources est traitée sous l’angle de leur disponibilité en tenant compte de la
consommation, il est question de distinguer celles qui sont abondantes,
renouvelables, épuisables et critiques.
- Effluent liquide : ici la gravité est fonction de la qualité des effluents en tenant
compte du milieu récepteur (sol/sous-sol/eau).
- Rejets atmosphériques : ici la gravité est fonction des rejets dans l’air.
- Bruit et vibration : la gravité est fonction de la proximité des habitations du site,
de l’émergence des bruits/vibration et des plaintes.
- Paysage : on parle en termes de l’insertion de notre site dans le milieu naturel. La
gravité tient compte du désagrément que peut causer le site avec l’ensemble de
ses installations au paysage.
Tableau 2: Grille de cotation critère Gravité
Thème
Note Ressources Déchets Effluent liquide Rejets Atmos. Bruit/vibration Paysage
1
(faible)
Ressources
abondantes
(eau, sable,
oxygène…)
Déchet
inerte
Eaux
propres/pluviales
non polluées
Pas de polluants
Aucune nuisance
perceptible en
limite du site
Pas de
nuisances
visuelles
3
(moyen)
Ressources
renouvelables
Déchet
non
dangereux
Eaux
sanitaires/produit
neutre,
biodégradable.
Eaux pluviales
potentiellement
chargées
Gaz
d’échappement,
Odeurs
désagréables,
poussières
Emergence du
bruit en limite
inférieure à 85dB
Stockage
supérieur à
3,5m
5
(fort)
Ressources
épuisables
Déchet
dangereux
Rejet de procédé
peu chargé en
éléments
polluants
Rejet des
équipements
industriels
(ICPE)
Emergence du
bruit en limite
supérieure à
85dB
Rejets
atmosphériques
visibles en
périphérie du
site
7
(très
fort)
Ressources
critiques
Déchets
mélangés
Rejet de procédé
chargé en
éléments
polluants Eaux
d’extinction
incendie
Rejet des
substances
interdites (CFC
ou autres) et
plaintes
Plaintes Plaintes
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ii) Critère Sensibilité du Milieu (SM) : elle met en évidence la vulnérabilité des milieux
biophysique, socio-culturel et humain, suite à leur exposition aux effets (impacts
environnementaux) que produisent les activités menées au sein du site (base
technique). A cet effet, nous avons mis un accent sur les aspects Eau, Air, Bruit,
Paysage, Sol et Energie.
Nous allons définir la sensibilité en se posant quelques questions pour chaque aspect
abordé et l’évaluation se fera en fonction du nombre de réponses positives c.-à-d. :
- 0 réponses positives aux questions, est équivalente à la note 1 (sensibilité faible) ;
- 1 ou 2 réponse(s) positive(s) aux questions, est (sont) équivalente (s) à la note 3
(sensibilité moyenne) ;
- 3 réponses positives aux questions, sont équivalentes à la note 5 (sensibilité
forte) et enfin,
- 4 réponses positives aux questions, sont équivalentes à la note 7 (sensibilité très
forte).
Tableau 3: Questionnaire pour la cotation critère Sensibilité du Milieu
Sensibilité du milieu - Eau
Question Réponse (oui/non) Cours d’eau proche non
Zone aquacole ou piscicole proche non
Proximité d’une activité touristique non
Exploitation humaine susceptible d’être atteinte non
Note 1
Sensibilité du milieu - Air
Question Réponse (oui/non)
Zone fortement polluée non
Population ou zone sensible à proximité non
Dégagement des fumées visibles oui
Plaintes non
Note 3
Sensibilité du milieu - Bruit
Question Réponse (oui/non)
Zone sensible à proximité ou sous vents dominants (hôpital,
maison de repos, école) non
Zone résidentielle urbaine à proximité non
Règlement local particulier non
Plaintes non
Note 1
Sensibilité du milieu - Paysage
Question Réponse (oui/non)
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Proximité d’un milieu naturel remarquable (ZNIEFF) ou d’un
monument historique non
Présence de milieux naturels (ex : espaces protégés) non
Existence d’associations de protection de l’environnement non
Plaintes non
Note 1
Sensibilité du milieu - Sol
Question Réponse (oui/non)
Nappe phréatique à proximité du site et/ou à faible profondeur non
Sols perméable oui
Historique de pollution de sol/sous-sols non
Zone inondable non
Note 3
Sensibilité du milieu - Energie
Question Réponse (oui/non)
Consommation de gaz non
Consommation de fioul oui
Consommation d’électricité oui
Utilisation d’énergie verte non
Note 3
Tableau 4: Grille de cotation critère Sensibilité du Milieu
Note
Milieu 1 (Faible) 3 (Moyen) 5 (Fort) 7 (Très fort)
Air x
Bruit x
Eau x
Paysage x
Sol x
Energie x
iii) Critère Maîtrise (M) : il s’agit donc, à travers ce critère, d’évaluer la disponibilité et
la bonne utilisation des dispositifs techniques ainsi que l’ensemble des dispositions
organisationnelles et humaines existantes. Il définit si l’impact mis en évidence fait
déjà l’objet d’action ou de mesures compensatoires qui permettent de les maîtriser au
mieux.
La cotation de ce critère repose donc plus précisément sur les moyens humains,
organisationnels et techniques en prenant en compte :
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21 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
- La qualité des installations, les équipements de maîtrise et de réduction de la
pollution, le système de mesure, de suivi et de surveillance : pour l’aspect
technique ;
- L’existence de procédures/modes opératoires, les plans d’intervention, la
réactivité : pour l’aspect organisationnel ; et enfin
- La qualification et/ou la formation du personnel, la réalisation des exercices
(notamment des tests des consignes liées à la prévention des accidents et des
situations d’urgence) : pour l’aspect humain.
A cet effet, on parlera de la Très bonne maîtrise, de la Maîtrise, de la Maîtrise
moyenne et enfin du non Maîtrise.
Tableau 5: Grille de cotation critère Maîtrise
Disposition
Note
Humaine Organisationnelle Technique
1
(bien maîtrisé)
Procédures ou
consignes existantes et
maîtrisées par les agents
Enregistrement des
contrôles
effectués/procédures ou
consignes existantes et
connues/tests réguliers
Présence d’équipements de
prévention, de protection et
d’intervention avec une
maintenance systématique
3
(partiellement maîtrisé)
Moyens techniques
d’intervention existants
mais agents
insuffisamment formés
(manque de
compétence, absence de
test,…)
Consignes incomplètes
ou non
systématiquement
respectées/peu
d’enregistrements
Equipements non
normalisés/absence de
maintenance préventive
5
(non maîtrisé)
Agents d’intervention
non formés
Pas de consignes ni
enregistrements
Absence d’équipement de
prévention ni de protection
et d’intervention
iv) Critère Fréquence (F) : Ce critère introduit la notion de temps d’exposition de
l’homme ou de l’environnement. Il prend en compte le fonctionnement des
installations en mode normal (on parlera donc de la fréquence d'exposition à la
situation dangereuse ou à l’aspect environnemental) et en mode anormal (on parlera
alors de la probabilité d’occurrence du phénomène dangereux dont la notation figure
en orange dans le tableau d’analyse environnementale).
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22 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
Il s’agira donc d’identifier pour le mode de fonctionnement anormal les pollutions et
nuisances pouvant survenir en situation accidentelle. Ces pollutions et nuisances
touchent en général l’air, les eaux de surface, le sous-sol et les eaux souterraines et
peuvent avoir des conséquences sur l’homme, la faune, la flore et les biens matériels.
Elles ont bien souvent pour origine un incendie, une explosion, une dispersion
accidentelle de produits dangereux.
Tableau 6: Grille de cotation critère Fréquence/Occurrence
Note fréquence occurrence
1 (très rare) Moins d’une fois par semestre Phénomène vraisemblable mais
jamais apparu
3 (rare) D’une fois par cycle à plus d’une fois par
semestre
Apparu rarement (au moins une
fois dans la vie de la structure)
5 (peu fréquent) D’une fois par semaine à plus d’une fois
par cycle
Pouvant apparaître ou déjà
apparu (probabilité
d’occurrence d’au plus une fois
tous les 5 ans)
7 (fréquent) Plus d’une fois par jour (en continu)
Apparition constatée de manière
régulière très fréquente ou
probabilité quasi certaine
d’apparition
Après avoir coté ces critères, il est question de procéder au calcul de la criticité (C). Elle est le
produit des quatre (4) critères énumérés précédemment avant de déboucher à la détermination
de la valeur seuil R, valeur au-delà de laquelle l’aspect environnemental est jugé significatif.
Ainsi on a :
C=Gravité x Fréquence x Sensibilité du milieu x Maîtrise
Seuil de criticité R
Nous avons déterminé une valeur seuil qui ne pourra être mis en cause. Cette valeur est prise
égale au produit de note maximum de tous les critères divisé par deux (2).
Soit :
R=
En effet, tous les aspects dont la criticité C est supérieure à R, sont significatifs et ceux dont
la criticité C est inférieure à R, ne le sont pas.
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Qui
fait ? Quoi ? Comment ?
Stagiaire
Stagiaire
CE
Direction
1
2
3
4
Plan du site
Fiche d’identification
Méthode de cotation
Tableau des AES
CE : Comité Environnement (Responsable HSE et Stagiaire)
II.4 Programme de management environnemental
Afin d’atteindre les objectifs et déterminés à partir des priorités dégagées par la Direction à
travers la politique environnementale de SOGEA SATOM, il est indispensable d’établir, de
mettre en œuvre et de tenir à jour un programme de management environnemental.
Identification des
installations, activités,
produits…
Inventaire des aspects
environnementaux
Hiérarchisation
Validation
Figure 8: Schéma d’identification des aspects/impacts environnementaux significatifs
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Chapitre III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
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25 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
III.1 Politique environnementale
La politique environnementale de SOGEA SATOM a été définie par la Direction Générale, en
concertation avec les Responsables des différents secteurs d’activité, la Direction Achats-
Matériel et le bureau d’études. SOGEA SATOM s’engage donc publiquement à poursuivre et
développer encore davantage ses efforts dans la protection de l’environnement et à cet effet,
ses efforts portent sur les objectifs clés suivants:
Intégrer la dimension environnementale dès la conception de ses ouvrages
Analyser les impacts de ses travaux dans toutes les phases de construction
Bâtir un plan d’action environnemental
Préserver les ressources naturelles (l’eau, l’air, les sols…)
Protéger les sites naturels
Etudier l’impact faune et flore autour de ses chantiers
Préserver la biodiversité et engager des actions en sa faveur
Prévenir les pollutions (fuites de carburants, d’huiles de lubrifiants)
Respecter
Les exigences règlementaires dans tous les pays dans lesquels ils travaillent
Les exigences contractuelles pendant toutes phases du chantier
Pour mettre en œuvre la politique environnementale, le Président de SOGEA SATOM
demande à chaque responsable :
De mettre en place des actions de sensibilisation et de formation du personnel
D’impliquer ces partenaires et sous-traitants pour l’efficacité de la démarche
D’appliquer, faire appliquer et améliorer les mesures en faveur de
l’environnement
De partager et de diffuser les innovations et bonnes pratiques au sein de
l’entreprise.
III.2 Analyse réglementaire
L’analyse réglementaire nous a permis de sélectionner les textes légaux, réglementaires et
autres exigences souscrites par SGE-C Congo pouvant s’appliquer aux activités de notre site.
Ces textes sont ainsi consignés dans le tableau ci-dessous.
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Tableau 7: Exigences légales, réglementaires et autres engagements souscrits par SGE-C
Congo
1 Loi n°003/91 du 23 avril 1991 sur la protection de l’environnement en
République du Congo
2 Loi n°13-2003 du 10 avril portant code de l’eau en République du Congo
3
Arrêté n°9036/MTERFPPS/DGT/DSSHST relatif aux mesures générales
d’hygiène et de sécurité applicables dans les Entreprises industrielles,
commerciales, agricoles et forestières ainsi que dans les établissements
administratifs similaires en République du Congo
4 Charte environnement de SOGEA SATOM
5 Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique
Ces textes, nous ont permis d’évaluer la conformité des pratiques existantes sur le site. Les
résultats de cette évaluation sont consignés dans le tableau ci-dessous.
Tableau 8: Non-Conformités
Références Exigences Non-conformité
Loi n°13-2003 portant code de
l’eau au Congo : Art. 22
Les déversements et, les
dépôts sur le sol, ou les
enfouissements dans le sous-
sol de matières susceptibles
de modifier la composition
des eaux superficielles ou
souterraines sont soumis à
autorisation administrative
préalable ou à déclaration
administrative préalable dans
des conditions fixées par voie
réglementaire
Stockage à même le sol des
résidus de fabrication
d’enrobés et enfouissement dans le sol
des résidus du bitume issus du
fondoir
Loi n°003/91 sur la protection de
l’environnement au Congo : Art. 24
Sont soumis aux contrôles
périodiques obligatoires de
l’Administration, les moteurs
de véhicules automobiles, les
appareils et équipements des
installations à combustion
fixe ou mobile
Aucun contrôle n’est fait par
l’administration en charge
depuis le début du chantier
Décret n°2009-415 fixant le champ
d’application, le contenu et les
procédures de l’étude et de la
notice environnemental et social au
Congo : Art. 44
Le suivi environnemental et
social vise à vérifier
l’effectivité de la mise en
œuvre des mesures du plan de
gestion environnementale et
sociale et le respect des
recommandations du
Ministère en charge de
Absence de la mise en œuvre
du plan de gestion
environnementale et sociale
Mise en place d’un système de management environnemental sur un chantier routier : cas du Congo
Brazzaville
27 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
l’environnement. Il donne
lieu à l’établissement d’un
rapport trimestriel faisant le
point des résultats du suivi
environnemental et social
Arrêté
n°9036/MTERFPPS/DGT/DSSHST
relatif aux mesures générales
d’hygiène et de sécurité applicables
dans les entreprises industrielles,
commerciales, agricoles et
forestières ainsi que dans les
établissements administratifs
similaires. Art. 13
Dans les établissements
bruyants, des mesures
doivent être prises pour
protéger les travailleurs
contre l’effet de bruit et des
vibrations.
L’intensité sonore au
voisinage d’un poste de
travail ne doit pas dépasser la
valeur de 85 Décibels (dB)
Absence des compagnes de
mesure de l’intensité sonore
sur le site
Charte environnement SOGEA
SATOM, thème : centrale
d’enrobage
Formation du personnel à la
gestion de l’énergie et au
risque de pollution
Aucune compagne de
sensibilisation sur la gestion
rationnelle de l’énergie et la
prévention des éventuelles
pollutions
Notre analyse réglementaire telle que stipule le tableau a montré cinq (05) pratiques non-
conformes (NC) aux textes. Parmi ces cinq (05) pratiques, quatre (04) sont celles qui vont à
l’encontre de la réglementation Congolaise en matière de gestion de l’environnement à
savoir :
- Le stockage à même le sol des résidus d’enrobé et l’enfouissement dans le sol des résidus
du bitume issus du fondoir. Cet aspect est le résultat certain du manque d’information des
agents évoluant à la centrale d’enrobé sur les effets néfastes que peuvent avoir ces déchets
sur l’environnement ;
- L’absence de contrôles périodiques des équipements/installations du site puis les moteurs
des véhicules par le Ministère Congolais en charge de l’environnement ;
- Le manque de la mise en œuvre du PGES, se traduit par la moindre importance
qu’accordent les Autorités Gouvernementales Congolaises sur le suivi de la gestion de
l’environnement. Ce manque de volonté manifeste se confirme par le fait que ce projet n’a
jamais fait l’objet d’une Etude d’Impact Environnementale (EIE) ;
- L’absence des mesures périodiques de l’intensité sonore des équipements du site est avant
tout une non-conformité avant de se prononcer sur le seuil d’intensité sonore à respecter
autour du site.
Puis une (01) seule pratique ne respectant pas la charte environnement de SOGEA SATO :
Mise en place d’un système de management environnemental sur un chantier routier : cas du Congo
Brazzaville
28 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
- L’absence des compagnes de sensibilisation sur la gestion rationnelle de l’énergie et la
prévention à des éventuelles pollutions. La non-conformité de cette pratique repose sur le
non-respect par le Responsable HSE de la charte environnement de SOGEA SATOM.
III.3 Analyse environnementale
III.3.1 Les aspects environnementaux mis en évidence
L’ensemble des aspects environnementaux résultant des activités menées sur le site est
consigné dans le tableau d’analyse des aspects et impacts environnementaux (annexe 1).
Ces AE sont donc hiérarchisés dans le souci de montrer ceux qui ont des impacts majeurs
(significatif) sur l’environnement immédiat du site.
Ainsi, selon les critères préétablis nous permettant de hiérarchiser ces AE en fonction des
grilles de cotations établies, nous avons donc déterminés la valeur seuil
R= 514,6 où nous retiendrons 515. Cette valeur est fonction des Maximums de Gravité,
Fréquence, Sensibilité du Milieu et Maîtrise qui sont : Max(G)=7 ; Max(M)=7 ; Max(F)=7
et Max(SM)=3.
Cette valeur seuil, étant la limite à laquelle la criticité d’un AE/IE ne doit pas dépasser afin
d’être déclaré significatif, nous a donc amenée à classer ces derniers en deux catégories :
- Les AE/IE non significatifs : qui signifient qu’il n’y a pratiquement pas de procédures
d’amélioration à mettre en place mais il faut veiller à conserver leur niveau et leur note
globale figure en Vert dans le tableau de l’analyse environnementale;
- Les AE/IE significatifs : qui signifient qu’il est important d’agir au plus vite possible
afin d’atténuer leur effets négatifs sur l’environnement, leur note globale dans le
tableau de l’analyse environnementale figure en Rouge.
L’analyse environnementale nous a permis de nous rendre compte de manière plus évidente
du niveau de performance environnementale de la SGE-C Congo vis-à-vis de certains
domaines. Elle a ainsi mis en évidence les aspects environnementaux significatifs (AES) sur
la base technique du chantier de Gamboma. Ces AES feront donc l’objet d’action au niveau
du Programme de Management Environnemental.
Mise en place d’un système de management environnemental sur un chantier routier : cas du Congo
Brazzaville
29 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
Tableau 9 : AES mis en évidence par l’analyse environnementale
AES Criticité
Pertes d’huile usagée (huile de vidange) lors du dépotage dans les cuves au
niveau de l’atelier mécanique 735
Rejet des eaux de lavage des véhicules contenant des traces d’hydrocarbure
flottantes venant du décanteur/déshuileur 735
Consommation du carburant par les groupes électrogènes alimentant le site en
électricité 735
Rejet dans le milieu naturel des effluents de lavage du matériel de fabrication
du béton (bétonnière, moule) 525
Génération des fumées lors de la fabrication des enrobés à la centrale 525
Stockage/traitement des déchets dangereux (contenants de peinture, cartouche
d'encre, résidus du bitume issus du fondoir, les résidus de l'enrobé,…) 525
L’analyse environnementale du site établi a mis en évidence 6 points négatifs (5 en condition
normale et 1 en condition anormale) à améliorer en priorité, mais également des points
positifs à bonifier c.-à-d. à maintenir à bon niveau.
1. Pertes (égouttures) et déversements (lors du dépotage) des huiles de vidange
De par leur statut d’huiles usagées qui sont censées contenir des polluants en concentration
excessives, en particulier les teneurs élevés en PCB, Cadmium, Plomb, Zinc et bien d’autre,
leur dépotage devrait normalement se faire sur une aire étanche couvert d’une couche de sable
de faible épaisseur permettant ainsi d’absorber les pertes par égouttures. Contrairement à ce
qui se passe sur la base technique précisément au niveau de l’atelier mécanique, où les aires
de manipulation des huiles usagées ne sont pas étanches et on enregistre à chaque opération
de dépotage de celles-ci des pertes par égouttures et des déversements imprévus dus
essentiellement au manque de professionnalismes et de rigueur de la part des agents
manipulateurs. Ces pertes sont très récurrentes et révèlent un caractère très dangereux pour
l’environnement vu que la majorité des polluants composants ces huiles ne sont pas
biodégradables dans le sol. D’où sa vulnérabilité sur le sol est traduite par une criticité de 735.
La figure ci-dessous met en évidence la significativité de notre aspect.
Mise en place d’un système de management environnemental sur un chantier routier : cas du Congo
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30 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
2. Diffusion des effluents d’eau de lavage des véhicules et engins contenant des traces
d’hydrocarbure après décantation et déshuilage
Les travaux de nettoyage des engins, des véhicules et autres équipements sur le site se font sur
une plate-forme en béton (étanche) avec une pente orientée vers l’intérieur de celle-ci qui est
de retour connectée à un décanteur-déshuileur. De par sa double vocation de décanter les
particules plus lourdes que l’eau et de retenir celles moins dense que l’eau, il nous est amené à
constater que les effluents d’eaux présentent à première vue des traces d’hydrocarbures
flottantes à la sortie de l’ouvrage. Ces eaux, hormis les traces d’hydrocarbures qu’elles
présentent, elles sont susceptibles de contenir d’autres polluants à savoir la DBO5, la DCO et
les ETM (à des concentrations non maîtrisable) se trouvant sous forme particulaire c.-à-d. liés
à des particules en suspension. Ces eaux susceptibles de contenir les polluants ci-dessus cités
sont dispersées en continu sur le sol et aucune disposition technique ou organisationnelle n’est
prise pour en faire face. Ainsi la prise en compte du déversement en continu, de la présence
avérée des polluants dangereux pour l’environnement et enfin l’absence des dispositions
techniques ou organisationnelles prises pour gérer ces eaux, nous amène à coter les critères
fréquence, gravité et maîtrise respectivement à 7, 7 et 5 avec une sensibilité du milieu évaluée
à 3. D’où leur produit donnant une criticité de 735 met en évidence son caractère significatif.
La présence de ces hydrocarbures peut toutefois être le résultat du manque d’entretien et de
maintenance périodique de l’ouvrage baissant ainsi son rendement épuratoire en
hydrocarbure.
Figure 9: Aire de manipulation des huiles de vidange
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3. Gestion des déchets dangereux non significatifs (cartouches d'imprimante, bombes
aérosols, contenants de peinture/vernis/solvant…)
La présence des demi-fûts améliorés sur le site permet la collecte sélective des déchets à la
source de production. Ces déchets sont ensuite d’une part envoyés à l’incinération après avoir
enlevé la fraction recyclable pour ceux présentant le caractère non dangereux et au stockage
pour ceux présentant le caractère dangereux d’autre part. A cet effet, par absence d’un
espace aménagé en vue d’un stockage préservant la qualité de l’environnement, force est de
constater que la fraction des déchets dangereux non significatifs en l’occurrence des
cartouches d’encre, des emballages souillés, des résidus de bitume sans oublier les bombes
aérosols sont stockés négligemment après leur collecte. C’est le cas de l’abondant à des
endroits sans abri et à même le sol des cartouches d’encre d’imprimante, des contenants de
peinture sans oublier les résidus (ratés) de bitume. Avec la forte pluviométrie de l’ordre de
1700mm en moyenne enregistrée dans la zone, les polluants que peuvent contenir ces déchets
sont susceptibles de contaminer les sols/sous-sols par infiltration des eaux de lixiviation de
ces déchets par les eaux de pluie
De ce fait, compte tenu de production quasiment en continu, sans oublier le manque de
mesures tant technique qu’organisationnelle et humaine y compris la dangerosité que regorges
ces déchet, notre aspect est donc déclaré significatif avec une criticité évaluée à 525 résultat
des notes 7 pour la fréquence, 5 pour la gravité et maîtrise.
Contrairement à l’aspect gestion des déchets non significatifs ci-dessus énumérés, les déchets
significatifs (produits en grande quantité) tant dangereux que non dangereux sont gérés soit en
interne soit en externe en vue d’un traitement ou d’une valorisation/recyclage après leur
collecte de façon à garantir l’intégrité environnementale. La bonne gestion de ces déchets se
traduit :
- Pour la ferraille, par leur stockage dans des containers avant d’être revendue à la
société JAPAN INDUSTRIES en vue d’une valorisation dans fabrication des barres de
fer à béton ;
- Pour les palettes de bois, par leur transmission à la Maison d’Arrêt Correctionnel de
Brazzaville pour usage de bois de chauffe ;
- Pour les pneus usés par leur récupération moyennant une indemnité par la société
LIWEI RECHAPPAGE une société Chinoise en vue d’un recyclage,
- Pour les filtres usagés, par leur stockage dans les fûts au niveau de l’atelier mécanique
après qu’ils soient vidés de leurs huiles et pressés par un presse filtres ;
- Pour les fûts vides de bitume, par leur reprise par la Douane Congolaise ;
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32 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
- Pour les emballages cartons, par leur utilisation pour l’acheminement des tenues
abimées des agents vers l’agence.
Dans le souci d’assurer la traçabilité, toute opération de gestion en interne comme en externe
de ces déchets est accompagnée des Bordereau de Suivi de Déchets Interne ou Externe.
Par contre, la question de la destination finale (après collecte et stockage sur le site) des huiles
de vidange, reste une problématique au sein de la SGE-C Congo car elles ne sont pas par
contrat reprises par le fournisseur (COFRAN) qui n’intègre pas dans son prix de fourniture
leur reprise. En effet, la SGE-C Congo, procède à la revalorisation calorifique de ces huiles
par injection dans le brûleur du four de cuisson des enrobés où l’on parvient à obtenir un
mélange gasoil-huile de vidange servant de combustible. Ce mélange peut contenir jusqu’à
7% d’huile de vidange (source bilan 2012 des activités de Prévention-Sécurité au niveau de
l’Agence SGE-C Congo), ce qui n’est pas suffisant pour absorber la totalité de la production
de l’atelier mécanique avec une production moyenne de 1720 litre/mois (8 fûts de 215 litres).
A cet effet, se retrouvant dans l’urgence de vouloir évacuer ces huiles, la SGE-C entend
négocier avec TOTAL une société de la place disposant un service habilité dans le traitement
des huiles usagées, en vue de leur récupération en versant une indemnité de traitement à cette
dernière.
4. Consommation du carburant par les groupes électrogènes pour l’alimentation de la
base en électricité
La base technique est alimentée en continue en énergie électrique par 3 groupes électrogènes
brulant ainsi les énergies fossiles à savoir le gasoil et les huiles moteur. Les énergies fossiles
(le pétrole, le gaz naturel et le charbon) sont devenues de nos jours une ressource à risque de
raréfaction dont la totalité des réserves sera épuisée en 2050 (source cours « les défis
énergétiques et climatiques du XXIèm siècle » Master1 2ie Nathalie WEISMAN). Ainsi, la
consommation rationnelle de ces dernières voir leur remplacement par le renouvelable s’avère
très bénéfique pour l’environnement (réduction des émissions dans l’atmosphère) et
l’économie de la ressource.
L’aspect consommation du carburant pour le fonctionnement des groupes électrogènes est
déclaré significatif avec une criticité de 735. Son statut de ressource critique nous a amené à
affecter la note 7 à l’aspect gravité sans oublier le fonctionnement des groupes 24h/24
entrainant ainsi une consommation continu du carburant. A cet effet, à l’aspect fréquence
nous avons affecté aussi la note 7. L’attribution de la note 5 à l’aspect maîtrise fait montre de
l’absence des consignes et le manque des compagnes de sensibilisation périodique (1/4h) sur
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Brazzaville
33 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
l’économie d’énergie malgré la communication des règles d’optimisation lors des sessions
accueil-sécurité qui ne sont toujours pas appliquées, et enfin la sensibilité est coter à 3.
5. Rejets des effluents d’eau de lavage du matériel de confection de béton (bétonnière,
moule,…)
Les eaux résultant du lavage des équipements de préparation de béton en vue de fabriquer des
pièces préfabriquées, hormis leur caractère polluant, ces eaux peuvent colmater la surface du
sol, modifiant ainsi la perméabilité occasionnant en conséquence l’érosion des sols. D’où sa
criticité de 525 repose sur la fréquence de déversement de ces eaux cotée à 7.
6. Génération des fumées lors de la fabrication des enrobés à la centrale
Classée parmi les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), la
centrale d’enrobage fonctionnant à son plein régime en vue de la fabrication de l’enrobé.
Cette installation génère des fumées susceptibles de contenir des gaz à effet de serre (COx,
NOx, SOx,…). Ainsi, avec la production de l’enrobé servant non seulement au bitumage de la
RN2 (chantier de Gamboma) mais aussi à renforcer la capacité de production d’un autre
chantier de la SGE-C Congo où les délais d’exécution étaient presqu’à terme, fait à ce que la
centrale tourne quasiment tous les jours. Ce régime de fonctionnement nous a permis donc
d’attribuer au critère fréquence la note 7 qui paraît comme le critère déterminant la
significativité dudit aspect. A cela s’ajoute la note 5 attribuée communément aux critères
gravité et maîtrise qui se traduit respectivement par le fait que ces fumées font partie des
rejets des ICPE et enfin de l’absence des dispositions humaine, organisationnelle et technique
pour leur gestion. La note 3 attribuée au critère sensibilité du milieu révèle la sensibilité
moyenne du milieu. D’où la criticité 525.
III.4 Programme de management environnemental
L’objectif de notre étude étant de contribuer à la mise en place d’un SME, nous n’évaluerons
donc pas ici les types d’action proposées.
Les objectifs se concrétisent dans un programme d’action. Ce programme veille à ce que les
objectifs environnementaux soient repartis à tous les niveaux et toutes les fonctions
concernées. La maîtrise de l’environnement devenant une affaire de tous, il nous est donc
important de ne pas centraliser notre SME sur une ou deux personnes seulement. A ce titre, il
est donc souhaitable d’élaborer un programme de management global présentant l’ensemble
des objectifs environnementaux de la SGE-C Congo.
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34 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
Tableau 10 : Plan de management environnemental
Objectifs Cibles Actions Moyens Délai Responsable
Limiter les pertes
d’huiles usagées
Supprimer les
déversements
d’huiles
Formation des agents
et mise à disposition
des kits dépolluants
DG, Resp.
HSE
Limiter les rejets d’eaux
contenant des traces
d’hydrocarbure
Supprimer les
traces
d’hydrocarbure
Planifier l’entretien
du
décanteur/déshuileur,
analyser les eaux en
sortie pour vérifier
l’efficacité de
l’ouvrage
Resp. HSE
Limiter les
consommations du
carburant
Réduire de 90%
les
consommations
Se raccorder au
réseau de la société
nationale
d’électricité pour
alimenter le site en
électricité
Resp.
maintenance
Limiter les rejets des
eaux de lavage du
matériel de fabrication
du béton
Supprimer les
rejets
anarchiques
dans le milieu
naturel
Réalisation d’une
fosse ad hoc pour
déverser ces eaux
DTx, Resp.
HSE
Réduire de 95%
émissions de GES
L’ensemble des
rejets de fumées
de la centrale
d’enrobé
Analyse et traitement
des fumées avant
rejet dans l’air
Resp. HSE
Définition des zones de
stockage/traitement des
déchets dangereux
Mettre en place
des poubelles
appropriées puis
identifiées avant
de les renvoyer
pour traitement
par le biais de
l’agence SGE-C
Congo
Collecter et stocker
les déchets
dangereux dans des
poubelles identifiées
posée sur une aire
étanche
Resp. HSE
Mettre en conformité la
gestion des déchets de
la central à enrobé
Stocker les
déchets de
bitume
Mettre ces déchets
dans les fûts
étanches puis les
stockés sur une zone
étanche
Resp. HSE
Etre conforme à
règlementation
Contrôle des
équipements,
des moteurs des
véhicules par
l’administration
en charge de
l’environnement
Demander un contrôle
auprès de
l’administration en
charge de
l’environnement
Resp. HSE
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35 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
Etre conforme à
règlementation
Mise en œuvre
d’un PGES
Contrôle et suivi de
la mise en œuvre du
PGES
Resp. HSE
Se conformer à la charte
environnement SOGEA
SATOM, thème
centrale d’enrobage
Diminuer les
consommations
en énergie et
limiter les
risques de
pollution
Formation du
personnel à la gestion
rationnelle de l’énergie
et au risque de
pollution
Resp. HSE
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Brazzaville
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CONCLUSION
Le concept du développement durable repose sur un développement économique et social
répondant aux besoins actuels tout en préservant les ressources naturelles utiles aux
générations futures (Brundtland 1987). Les activités de l’homme laissent inévitablement des
traces sur la planète. Il est donc de notre devoir aujourd’hui de minimiser ces impacts.
Les travaux de notre étude marquent ainsi l’importance croissante qu’accorde en général le
groupe VINCI et particulièrement la SGE-C Congo sur la gestion durable de l’environnement
dans la perspective d’obtenir une certification ISO 14001 2004. La contribution à la mise en
place d’un SME sur un chantier routier particulièrement sur la base technique du chantier de
la réhabilitation et de l’élargissement de la RN2 tronçon Gamboma-Ollombo au Congo
Brazzaville via les analyses environnementale et réglementaire révèle les bonnes pratiques
existantes mais également les mauvaises qui se traduisent en cibles nécessitant des
améliorations urgentes. L’apparition de la majorité des AE comme non-significatifs,
s’expliquerait globalement d’une part par le fait que le Congo ne dispose pas encore assez de
textes règlementaires en matière de gestion de l’environnement (par exemple l’absence du
décret portant fixation des normes de rejets de polluants dans l’air, l’eau et le sol) et de l’autre
par le fait que la base technique se situe dans une zone à faible contraintes environnementales
entrainant ainsi une faible sensibilité du milieu.
La SGE-C Congo s’est engagée dans une course de marathon avec la prise en compte de la
dimension environnementale dans ses activités d’exécution de travaux d’infrastructures
routières. Elle envisage à terme, pour pérenniser la démarche, formaliser toujours plus de
savoir-faire dans une logique d’amélioration continue, une certification ISO 14001 2004.
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RECOMMANDATIONS
Il est bien vrai que la majeure partie des AE inventoriés sur la base technique du sont non
significatifs mais cela n’empêche qu’ils soient au fil des temps significatifs. A cet effet en
mesure de prudence, le responsable HSE submergé par la gestion des problématiques de santé
et sécurité du personnel sur chantier ne pouvant donc pas en même temps s’atteler sur les
questions environnementaux, nous recommandons généralement à l’entreprise de procéder au
recrutement d’un ingénieur environnement qui s’occupera rien que des questions liées à la
gestion de l’environnement.
Ce dernier tentera de :
- mettre en place un système efficace de gestion des déchets associé aux procédures et
instructions via un plan de gestion des déchets,
- mener des compagnes de sensibilisation (1/4 environnement) auprès des agents du
chantier sur la nécessité de préserver l’environnement,
- Informer et sensibiliser le personnel sur l’intérêt de réduire la production des déchets
à la source,
- faire un suivi analytique des déchets produits mensuellement,
- rédiger un guide de bonne conduite environnementale qui sera remis à chaque ouvrier
dès son arrivée sur le chantier.
Aussi nous recommandons à l’entreprise de:
- privilégier le raccordement électrique au réseau national existant plutôt que l’apport
des groupes électrogènes sur le site, permettant ainsi d’éviter la consommation du
carburant, de réduire l’émission des gaz à effets de serre et d’éliminer le bruit des
groupes en marche,
- équiper le forage d’un compteur afin d’avoir un suivi sur les consommations en eau,
- utiliser les huiles végétales, biodégradables,
- ne stocker ni déchets, ni matières solubles, ni matériaux non inertes à même le sol en
aménageant un espace dédié à la gestion des déchets,
- étiqueter correctement et systématiquement tous les produits toxiques et dangereux.
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38 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
BIBLIOGRAPHIE
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édition novembre 2012 ;
Paul Roland NANHA : Manuel Accueil Sécurité/Environnement Agence SGE-C
CONGO édition 2011 ; 23-29 p ;
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LIENTS INTERNET
http://www.ineris.fr
http://www.vinci.com
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ANNEXES
Annexe 1 : Tableau d’analyse des aspects et impacts environnementaux ........................ 41
Annexe 2 : Stockage des pneus usés et huile de vidange ..................................................... 44
Annexe 3 : Demi fût aménagé pour poubelle vidange ......................................................... 44
Mise en place d’un système de management environnemental sur un chantier routier : cas du Congo Brazzaville
41 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
Activités Flux
Sous Activités Aspects Environnementaux (AE) Impacts Environnementaux (IE)
Cotation Criticité Risque significatif si
c>515 Gravité Fréquence/Occurrence Maîtrise Sensibilité C= G*F*M*S
Entrants Sortants G F/O M S
Maintenance Fuel, matériel,
énergie effluents, déchets,
bruits, CO2
vidange génération d'huiles usagées pollution des sols, sous-sols/eaux 7 5 5 1 175 non
génération des filtres usagés augmentation du volume de déchets 5 5 1 1 25 non
dépotage d'huiles usagées dans les cuves de stockage
perte d'huile (égoutture) et déversement pollution des sols/sous-sols 7 7 5 3 735 oui
graissage
production des chiffons souillés d'huiles et graisses
augmentation du volume de déchets 7 7 3 1 147 non
perte de graisse pollution des sols, sous-sols/eaux 5 5 5 1 125 non
changement des pièces
génération de bruit nuisances sonores 5 7 5 1 175 non
utilisation de l'énergie diminution de la ressource 5 5 5 3 375 non
génération des pièces abîmées augmentation du volume de déchets 7 7 3 1 147 non
acheminement des pièces émission de CO2 pollution de l'air 3 5 5 3 225 non
utilisation du carburant diminution de la ressource 5 5 3 3 225 non
déballage des pièces génération des déchets d'emballage augmentation du volume de déchets 3 5 3 1 45 non
Ravitaillement en huile moteur
véhicule carburant CO2 transport/déchargement des fûts
utilisation du carburant diminution de la ressource 5 7 3 3 315 non
émission de CO2 pollution de l'air 3 7 5 3 315 non
perte d'huile pollution des sols, sous-sols/eaux 5 5 5 1 125 non
dépotage perte d'huile pollution des sols, sous-sols/eaux 5 5 5 1 125 non
lavage véhicules/engins eau, solvant,
matériel, énergie
consommation d'eau consommation d'eau diminution voir épuisement de la ressource 1 7 5 1 35 non
effluents d'eau décantation/déshuilage puis rejet des effluents
diffusion des effluents d'eau contenant des traces d'hydrocarbures dans le milieu naturel
pollution des sols, sous-sols/eaux par des seaux souillés, nuisances olfactives
7 7 5 3 735 oui
tôlerie
énergie matériel effluents, déchets,
bruits, CO2
application de la peinture/antirouille sur des surfaces lissées
déversement de peinture pollution des sols, sous-sols/eaux 7 3 5 3 315 non
lissage des tôles génération de bruit nuisances sonores 5 7 3 3 315 non
découpe (tôle, fer,..) génération des débris augmentation du volume de déchets 1 7 3 3 63 non
soudage
utilisation du chalumeau incendie pollution sol, air, eau 3 1 1 3 9 non
fuite du gaz pollution de l'air 5 1 3 3 45 non
utilisation de la pince à souder avec les baguettes
génération des débris de baguettes augmentation du volume de déchets 1 7 3 3 63 non
ravitaillement de la station (carburant)
carburant, matériel effluents, bruits,
CO2
stockage de fuel perte de fuel pollution des sols, sous-sols/eaux 5 5 3 3 225 non
test de la qualité du produit (utilisation de la patte indicatrice de la qualité)
perte de la patte indicatrice pollution des sols 5 5 5 3 375 non
gestion de la station incendie pollution des sols, air, eaux 3 1 5 3 45 non
dépotage du fuel pertes de carburant (égouttures) pollution des sols, sous-sols/eaux 7 3 5 3 315 non
pet de flexible (déversement) pollution des sols, sous-sols, eaux 5 5 1 5 125 non
Annexe 1 : Tableau d’analyse des aspects et impacts environnementaux
Mise en place d’un système de management environnemental sur un chantier routier : cas du Congo Brazzaville
42 OSSOA E. Wilfrid / M2 Eau et Assainissement / rapport de stage, Promotion 2013-2014
ravitaillement des véhicules en carburant du carburant
matériel, énergie effluents, déchets,
bruits, CO2
pompage pet de flexible (déversement) pollution des sols, sous-sols/eaux 5 3 3 3 135 non
maintenance des équipements de la station-
service entretien des installations génération des effluents pollution des sols 5 3 5 3 225 non
production de l'électricité alimentant le site par les
groupes électrogènes matériel, carburant
déchets, effluents, GES
dépannage des groupes génération des déchets électriques augmentation du volume de déchets 5 3 3 3 135 non
Maintenance des groupes électrogènes génération d'huiles usagées pollution des sols 5 5 3 3 225 non
brûlage du carburant dégagement des GES risque de pollution atmosphérique 3 7 3 3 189 non
consommation du carburant consommation du carburant diminution voir épuisement de la ressource 7 7 5 3 735 oui
ravitaillement des groupes en carburant
perte de carburant (égoutture) irisation des eaux de ruissellement, pollution des sols, sous-sols, eaux
7 5 3 3 315 non
dépannage des pneus matériel, énergie déchets, bruit
démontage/montage des pneus serre des écrous nuisances sonores 5 7 5 1 175 non
collage des pneus crevés rejet des contenants de colle risque de pollution du sol/sous-sol si abandon 5 7 3 3 315 non
gonflage des pneus utilisation de l'énergie diminution de la ressource 5 5 3 5 375 non
confection du béton pour les pièces préfabriquées
eau matériel matières premières
énergie
bruit
mise en œuvre
génération de bruit nuisances sonores 5 7 5 1 175 non
résidus de béton
perte de béton augmentation du volume de déchets 1 7 5 3 105 non
utilisation du carburant diminution de la ressource 5 5 3 3 225 non
entretien du matériel de confection du béton
lavage du matériel (bétonnière, pompe à béton, moule…)
consommation d'eau diminution de la ressource 1 7 5 1 35 non
effluent d'eau rejet des effluents d'eau pollution chimique des sols, sous-sols/eaux et colmatage des sols par laitance ciment
5 7 5 3 525 oui
Menuiserie (fabrication des panneaux, meubles,
portes,…)
matériel énergie bois clou
bruit et déchets coupe et assemblage
génération de bruit nuisances sonores 5 7 5 1 175 non
génération des débris de bois et clous augmentation du volume de déchets 1 7 5 3 105 non
émission des poussières pollution de l'air 3 7 5 3 315 non
ferraillage (confection des lits de fer)
matériel, fer, énergie, fils d'attache
déchets coupe de fers débris de fers augmentation du volume de déchets 1 7 5 3 105 non
fabrication de l'enrobé matériaux, bitume,
fuel
poussières stockage de matériaux émissions de poussières pollution de l'air 3 5 3 3 135 non
déchets, effluents, bruit
maintenance des équipements
production des chiffons souillés augmentation du volume de déchets 5 5 3 3 225 non
lessivage de la zone de maintenance de la centrale à l'aire libre
pollution des sols, sous-sols/eaux 3 5 5 3 225 non
bruit, fumées, odeurs
fabrication de l'enrobé
odeurs gêne pour les riverains 3 7 5 3 315 non
utilisation du carburant diminution de la ressource 5 5 3 3 225 non
génération de bruit nuisances sonores 3 5 3 1 45 non
génération des fumées risque de pollution atmosphérique 5 7 5 3 525 oui
effluent stockage des produits chimiques déversement des produits pollution des sols, sous-sols/eaux 7 3 5 3 315 non
bitume, déchets dépotage du bitume dans le fondoir
déversement du bitume pollution des sols, sous-sols/eaux 7 3 1 3 63 non
génération des contenants souillés de bitume pollution des sols/sous-sols 5 5 1 3 75 non
Mise en place d’un système de management environnemental sur un chantier routier : cas du Congo Brazzaville
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: occurrence (mode anormal)
approvisionnement de la centrale en bitume
engin véhicule fuel
bruit, CO2, poussière
stockage des fûts/big bag perte de bitume pendant le stockage pollution des sols/sous-sols 7 3 5 3 315 non
déchargement des conteneurs émission des fumés pollution de l'air 3 3 5 3 135 non
utilisation du carburant diminution de la ressource 5 3 3 3 135 non
prélèvement d'échantillons de bitume pour les essais au labo
perte du bitume pollution des sols, sous-sols/eaux 7 3 5 3 315 non
gestion des déchets
déchets effluent
gestion des déchets dangereux/non dangereux significatifs (huiles et filtres usagées, ferraille, pneus usés, fûts vides,...)
collecte et entreposage risque de pollutions des sols/sous-sols et effet sur le paysage
3 5 3 3 135 non
gestion des déchets dangereux non significatifs (cartouches d'imprimante, bombes aérosols, contenants de peinture/vernis/solvant…)
stockage sur l'aire non aménagé pollution des sols, sous-sols/eaux 5 7 5 3 525 oui
flamme, déchets mâchefer, CO2 incinération des déchets non dangereux
colonnes de fumée nuisances visuelles 5 7 5 1 175 non
véhicule, fuel, déchets
bruit, CO2, déchets
collecte et transport des déchets
envol des papiers nuisances visuelles 1 5 3 3 45 non
renversement des déchets pollution des sols, sous-sols/eaux si abandon 3 3 3 3 81 non
émission des fumés pollution de l'air 3 7 5 1 105 non
génération de bruit nuisances sonores 3 5 5 1 75 non
Cantonnement (bureaux, popote, infirmerie,
sanitaires)
consommable, énergie, matériel, eau, climatisation
déchets, CO2, reprographie
Consommation de papier Diminution de ressource 3 7 3 3 189 non
Consommation d'électricité Diminution de ressource 5 7
3 3 315 non
Génération des Déchets Pollution du sol/sous-sol si abandon 1 7 1 3 21 non
matériel soignant déchets injections/pansements génération des déchets médicaux Pollution du sol/sous-sol si abandon 5 3 1 3 45 non
suture des plaies étendues génération des déchets médicaux Pollution du sol/sous-sol si abandon 5 5 1 5 125 non
Mise en place d’un système de management environnemental sur un chantier routier : cas du Congo
Brazzaville
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Annexe 2 : Stockage des pneus usés et huiles de vidange
Annexe 3 : Demi fût aménagé pour poubelle vidange